CON QUESTA "SINISTRA" LA GUERRA NON LA FERMEREMO MAI...
La posizione del giornalista kosovaro-albanese Veton Surroi -
favorevole ad una aggressione militare USA contro l'Iraq - e' stata
da questi espressa anche in un articolo su "Le Monde" che
riproduciamo di seguito.
Si noti che Surroi e' uno dei leader kosovaro-grandealbanesi dei
quali la "nuova sinistra" occidentale ha tessuto sperticate lodi
negli anni passati. In particolare, la "guru" dei balcanologi di "Le
Monde Diplomatique" Catherine Samary - recentissimamente al centro
di una accesa polemica con Michel Collon attorno a queste questioni -
ha dichiarato che Surroi e' uno di quei kosovaro-albanesi dei quali
ha grande stima, insieme ad Adem Demaci (gia' leader politico dei
tagliagole assassini dell'UCK).
All'indomani delle oceaniche manifestazioni contro la guerra in
tutto il mondo, dobbiamo purtroppo registrare la mancata presa
d'atto di tutte queste incongruenze ed il persistere di una
ipocrita "rimozione" della vicenda jugoslava e "kosovara" in tutta
la "sinistra" non-antimperialista. Se continuiamo ad affidarci a
questa "sinistra" sciovinista filo-occidentale le guerre, stiamone
certi, non le fermeremo mai.
Italo Slavo
---
Les tyrans ne tombent que sous les bombes
par Veton Surroi
Le Monde du samedi 15 février
J'étais membre de l'opposition irakienne contre Saddam Hussein
aujourd'hui, je ressentirais ce que j'ai ressenti il y a cinq ans en
écoutant les arguments, émanant surtout des Européens, expliquant
pourquoi il ne fallait pas utiliser la force militaire contre la
Serbie de Slobodan Milosevic.
Les arguments sont similaires dans les deux cas. Dans les deux cas,
ils sont devenus partie intégrante de la tactique pour gagner du
temps avant les bombardements. La litanie est la suivante : "Il faut
donner une chance à la paix." "Les bombes ne peuvent pas apporter la
démocratie." "Une attaque militaire menacerait la stabilité de la
région." "Les Etats-Unis utilisent la puissance militaire pour
établir leur domination."
Tous ces arguments se sont révélés faux dans le cas du Kosovo.
Dans ce cas, le désir européen de gagner du temps n'a pas tenu
longtemps. Milosevic n'a pas saisi la dernière chance d'un accord de
paix lors des négociations de Rambouillet, et la France et
l'Allemagne ont été contraintes de rejoindre l'alliance américano-
britannique, très déterminée, pour faire cesser le génocide au
Kosovo.
Bien que, grâce aux négociations parrainées par l'Europe, il y ait
eu une chance de paix, Milosevic s'est servi de ces discussions pour
consolider sa position au Kosovo. Finalement, seul le bombardement
de la Serbie de Milosevic a arrêté le génocide des Kosovars, inversé
le processus de nettoyage ethnique et permis le retour chez eux de
près de 1 million de réfugiés.
Les bombes seules, naturellement, n'ont pas amené la démocratie, mais
elles étaient une condition préalable : le Kosovo a eu l'occasion,
pour la première fois dans son histoire, de mettre en place des
institutions démocratiques.
La débâcle qu'a apportée la pluie de bombes de l'OTAN sur la Serbie
a été le début de la fin pour Milosevic. Aujourd'hui, la Serbie
construit péniblement et patiemment un état démocratique.
Les Etats-Unis n'ont pas établi leur domination. En fait, ils ont
plus ou moins laissé la zone sous la responsabilité de l'Union
européenne et des Nations unies par le biais de leur protectorat au
Kosovo.
Comment la situation d'alors est-elle comparable avec la période
préparatoire qui précède une éventuelle guerre contre l'Irak ? Les
raisons majeures pour s'opposer à la guerre contre l'Irak ont changé
au fil des semaines.
D'abord, les principales autorités européennes ont insisté sur le
fait qu'elles s'opposeraient à une action unilatérale américaine et
demanderaient l'aval des Nations unies. Maintenant que la résolution
1441 du Conseil de sécurité, approuvée par les Européens, autorise
de facto toute action nécessaire contre le régime de Saddam Hussein,
elles soulèvent d'autres arguments allant de "il n'y a pas de
preuves" à "on ne peut pas bombarder tous les régimes qu'on n'aime
pas" ou "toute cette affaire revient au fait que l'Amérique veut
avoir la mainmise sur les gisements de pétrole irakiens".
Mon expérience au Kosovo avec Milosevic laisse penser que l'argument
devrait être retourné : quelqu'un espère-t-il avec réalisme que
Saddam Hussein quittera le pouvoir de son plein gré ou par un
processus électoral démocratique ? S'il n'abandonne pas le pouvoir
de l'une de ces deux manières, existe-t-il une autre façon d'arrêter
le mal qu'il inflige, en particulier à son propre peuple ? Saddam
Hussein est un tyran et constitue une menace contre la loi
humanitaire internationale, la stabilité de la région et la paix
mondiale au même titre que Milosevic. Pourtant, alors que le boucher
des Balkans est jugé pour crimes contre l'humanité à La Haye, on
accorde le bénéfice du doute au tyran de Bagdad.
C'est là que la guerre entre en jeu. La plus terrible des activités
humaines, la guerre, est sur le point de commencer. Si mon
expérience peut servir de guide, cette guerre abattra malgré tout le
régime de Saddam et créera les conditions d'une démocratie pour le
peuple irakien. Saddam étant du même acabit que Milosevic, nous
savons une chose sur eux : seule une pluie de bombes leur fera
lâcher leur emprise sur le pouvoir.
Quand cela se sera produit, de nouvelles questions émergeront
néanmoins.
Qu'arrivera-t-il dans l'Irak de l'après-Saddam ? Quelle sera la
nature de l'autorité internationale ? Quel genre de transition vers
la démocratie peut se faire dans un Irak souverain ? Et comment ce
genre d'autorité va-t-il affecter l'équilibre régional des Etats
voisins qui ne sont pas des démocraties, mais des retombées de la
fin de l'Empire ottoman ainsi que de la pax britannica ?
Si j'étais membre de l'opposition irakienne, ou encore une partie
concernée appartenant à l'Occident ou à la région, je commencerais
alors à m'inquiéter.
Au cours des derniers mois, un débat a eu lieu sur l'opportunité de
faire la guerre contre Saddam. Il est désormais clos pour
l'essentiel, car les forces présentes sur le théâtre des opérations
ont atteint un point de non-retour.
Je sais par mon expérience au Kosovo que les lendemains arrivent
beaucoup plus tôt qu'on ne les attend. L'opposition doit être prête
à embrasser la cause pour laquelle la bataille a été gagnée.
Le monde doit se rappeler comment la guerre au Kosovo s'est déroulée
et comment les peurs sans fondement qui inquiétaient tant les
Européens ne se sont jamais matérialisées. Il doit tirer la leçon du
cas Milosevic : il faut une puissance militaire pour renverser les
tyrans lorsque tout, y compris les négociations ou les inspections,
a échoué. Le changement ne viendra que lorsque les bombes
commenceront à pleuvoir.
Veton Surroi est rédacteur en chef et éditeur de Koha Ditore au
Kosovo.
--- In crj-mailinglist@...., "Coord. Naz. per la
Jugoslavia" ha scritto:
Iraq, Jugoslavia, di nuovo Iraq / 9: Kosovaro-albanesi al fianco
degli USA contro l'Iraq
Il noto "giornalista indipendente" albanese-kosovaro Veton Surroi -
uno di quelli legati al carrozzone dei media jugoslavi antiMilosevic
stipendiati dalla CIA attraverso la Fondazione Soros e presentati in
Italia come simboli della "lotta per la democrazia" - ha dichiarato
recentemente tutto il suo appoggio agli USA in caso di aggressione
all'Iraq. Sull'"International Herald Tribune" Surroi ha fatto un
parallelo esplicito tra l'intervento "umanitario" del 1999, che
avrebbe "fermato il genocidio in atto nella Kossova", ed il
paventato intervento USA contro l'Iraq.
http://www.rferl.org/newsline/2003/02/4-SEE/see-110203.asp
Radio Free Europe/Radio Liberty
February 11, 2003
KOSOVAR LEADER CALLS FOR MILITARY STRIKE ON IRAQ
Veton Surroi, who is Kosova's best-known journalist
and a highly respected political figure, wrote in the
"International Herald Tribune" of 11 February that the
current Western debate on Iraq reminds him of the
discussion regarding Kosova at the start of 1999.
Surroi argues that "though peace was given a chance
through European-sponsored negotiations, [President
Slobodan] Milosevic only used those talks to entrench
his position in Kosova. In the end, it was only the
bombing of Serbia that stopped genocide of Kosovars
and ultimately allowed the return of almost a million
refugees to their homes." He added that "since Saddam
is of the same ilk as Milosevic, we know something
about them both: Only falling bombs will shake them
from their hold on power.... I know from my experience
in Kosova that the day after comes far earlier than
you expected. The [Iraqi] opposition must be prepared
to take up the cause for which the battle was won."
Surroi concluded, "The world ought to recall how the
war for Kosova unfolded and how Europe's unfounded
fears never materialized. One should remember from the
case of Milosevic that it takes military might to
topple tyrants, after everything else has failed." PM
--- Fine messaggio inoltrato ---
La posizione del giornalista kosovaro-albanese Veton Surroi -
favorevole ad una aggressione militare USA contro l'Iraq - e' stata
da questi espressa anche in un articolo su "Le Monde" che
riproduciamo di seguito.
Si noti che Surroi e' uno dei leader kosovaro-grandealbanesi dei
quali la "nuova sinistra" occidentale ha tessuto sperticate lodi
negli anni passati. In particolare, la "guru" dei balcanologi di "Le
Monde Diplomatique" Catherine Samary - recentissimamente al centro
di una accesa polemica con Michel Collon attorno a queste questioni -
ha dichiarato che Surroi e' uno di quei kosovaro-albanesi dei quali
ha grande stima, insieme ad Adem Demaci (gia' leader politico dei
tagliagole assassini dell'UCK).
All'indomani delle oceaniche manifestazioni contro la guerra in
tutto il mondo, dobbiamo purtroppo registrare la mancata presa
d'atto di tutte queste incongruenze ed il persistere di una
ipocrita "rimozione" della vicenda jugoslava e "kosovara" in tutta
la "sinistra" non-antimperialista. Se continuiamo ad affidarci a
questa "sinistra" sciovinista filo-occidentale le guerre, stiamone
certi, non le fermeremo mai.
Italo Slavo
---
Les tyrans ne tombent que sous les bombes
par Veton Surroi
Le Monde du samedi 15 février
J'étais membre de l'opposition irakienne contre Saddam Hussein
aujourd'hui, je ressentirais ce que j'ai ressenti il y a cinq ans en
écoutant les arguments, émanant surtout des Européens, expliquant
pourquoi il ne fallait pas utiliser la force militaire contre la
Serbie de Slobodan Milosevic.
Les arguments sont similaires dans les deux cas. Dans les deux cas,
ils sont devenus partie intégrante de la tactique pour gagner du
temps avant les bombardements. La litanie est la suivante : "Il faut
donner une chance à la paix." "Les bombes ne peuvent pas apporter la
démocratie." "Une attaque militaire menacerait la stabilité de la
région." "Les Etats-Unis utilisent la puissance militaire pour
établir leur domination."
Tous ces arguments se sont révélés faux dans le cas du Kosovo.
Dans ce cas, le désir européen de gagner du temps n'a pas tenu
longtemps. Milosevic n'a pas saisi la dernière chance d'un accord de
paix lors des négociations de Rambouillet, et la France et
l'Allemagne ont été contraintes de rejoindre l'alliance américano-
britannique, très déterminée, pour faire cesser le génocide au
Kosovo.
Bien que, grâce aux négociations parrainées par l'Europe, il y ait
eu une chance de paix, Milosevic s'est servi de ces discussions pour
consolider sa position au Kosovo. Finalement, seul le bombardement
de la Serbie de Milosevic a arrêté le génocide des Kosovars, inversé
le processus de nettoyage ethnique et permis le retour chez eux de
près de 1 million de réfugiés.
Les bombes seules, naturellement, n'ont pas amené la démocratie, mais
elles étaient une condition préalable : le Kosovo a eu l'occasion,
pour la première fois dans son histoire, de mettre en place des
institutions démocratiques.
La débâcle qu'a apportée la pluie de bombes de l'OTAN sur la Serbie
a été le début de la fin pour Milosevic. Aujourd'hui, la Serbie
construit péniblement et patiemment un état démocratique.
Les Etats-Unis n'ont pas établi leur domination. En fait, ils ont
plus ou moins laissé la zone sous la responsabilité de l'Union
européenne et des Nations unies par le biais de leur protectorat au
Kosovo.
Comment la situation d'alors est-elle comparable avec la période
préparatoire qui précède une éventuelle guerre contre l'Irak ? Les
raisons majeures pour s'opposer à la guerre contre l'Irak ont changé
au fil des semaines.
D'abord, les principales autorités européennes ont insisté sur le
fait qu'elles s'opposeraient à une action unilatérale américaine et
demanderaient l'aval des Nations unies. Maintenant que la résolution
1441 du Conseil de sécurité, approuvée par les Européens, autorise
de facto toute action nécessaire contre le régime de Saddam Hussein,
elles soulèvent d'autres arguments allant de "il n'y a pas de
preuves" à "on ne peut pas bombarder tous les régimes qu'on n'aime
pas" ou "toute cette affaire revient au fait que l'Amérique veut
avoir la mainmise sur les gisements de pétrole irakiens".
Mon expérience au Kosovo avec Milosevic laisse penser que l'argument
devrait être retourné : quelqu'un espère-t-il avec réalisme que
Saddam Hussein quittera le pouvoir de son plein gré ou par un
processus électoral démocratique ? S'il n'abandonne pas le pouvoir
de l'une de ces deux manières, existe-t-il une autre façon d'arrêter
le mal qu'il inflige, en particulier à son propre peuple ? Saddam
Hussein est un tyran et constitue une menace contre la loi
humanitaire internationale, la stabilité de la région et la paix
mondiale au même titre que Milosevic. Pourtant, alors que le boucher
des Balkans est jugé pour crimes contre l'humanité à La Haye, on
accorde le bénéfice du doute au tyran de Bagdad.
C'est là que la guerre entre en jeu. La plus terrible des activités
humaines, la guerre, est sur le point de commencer. Si mon
expérience peut servir de guide, cette guerre abattra malgré tout le
régime de Saddam et créera les conditions d'une démocratie pour le
peuple irakien. Saddam étant du même acabit que Milosevic, nous
savons une chose sur eux : seule une pluie de bombes leur fera
lâcher leur emprise sur le pouvoir.
Quand cela se sera produit, de nouvelles questions émergeront
néanmoins.
Qu'arrivera-t-il dans l'Irak de l'après-Saddam ? Quelle sera la
nature de l'autorité internationale ? Quel genre de transition vers
la démocratie peut se faire dans un Irak souverain ? Et comment ce
genre d'autorité va-t-il affecter l'équilibre régional des Etats
voisins qui ne sont pas des démocraties, mais des retombées de la
fin de l'Empire ottoman ainsi que de la pax britannica ?
Si j'étais membre de l'opposition irakienne, ou encore une partie
concernée appartenant à l'Occident ou à la région, je commencerais
alors à m'inquiéter.
Au cours des derniers mois, un débat a eu lieu sur l'opportunité de
faire la guerre contre Saddam. Il est désormais clos pour
l'essentiel, car les forces présentes sur le théâtre des opérations
ont atteint un point de non-retour.
Je sais par mon expérience au Kosovo que les lendemains arrivent
beaucoup plus tôt qu'on ne les attend. L'opposition doit être prête
à embrasser la cause pour laquelle la bataille a été gagnée.
Le monde doit se rappeler comment la guerre au Kosovo s'est déroulée
et comment les peurs sans fondement qui inquiétaient tant les
Européens ne se sont jamais matérialisées. Il doit tirer la leçon du
cas Milosevic : il faut une puissance militaire pour renverser les
tyrans lorsque tout, y compris les négociations ou les inspections,
a échoué. Le changement ne viendra que lorsque les bombes
commenceront à pleuvoir.
Veton Surroi est rédacteur en chef et éditeur de Koha Ditore au
Kosovo.
--- In crj-mailinglist@...., "Coord. Naz. per la
Jugoslavia" ha scritto:
Iraq, Jugoslavia, di nuovo Iraq / 9: Kosovaro-albanesi al fianco
degli USA contro l'Iraq
Il noto "giornalista indipendente" albanese-kosovaro Veton Surroi -
uno di quelli legati al carrozzone dei media jugoslavi antiMilosevic
stipendiati dalla CIA attraverso la Fondazione Soros e presentati in
Italia come simboli della "lotta per la democrazia" - ha dichiarato
recentemente tutto il suo appoggio agli USA in caso di aggressione
all'Iraq. Sull'"International Herald Tribune" Surroi ha fatto un
parallelo esplicito tra l'intervento "umanitario" del 1999, che
avrebbe "fermato il genocidio in atto nella Kossova", ed il
paventato intervento USA contro l'Iraq.
http://www.rferl.org/newsline/2003/02/4-SEE/see-110203.asp
Radio Free Europe/Radio Liberty
February 11, 2003
KOSOVAR LEADER CALLS FOR MILITARY STRIKE ON IRAQ
Veton Surroi, who is Kosova's best-known journalist
and a highly respected political figure, wrote in the
"International Herald Tribune" of 11 February that the
current Western debate on Iraq reminds him of the
discussion regarding Kosova at the start of 1999.
Surroi argues that "though peace was given a chance
through European-sponsored negotiations, [President
Slobodan] Milosevic only used those talks to entrench
his position in Kosova. In the end, it was only the
bombing of Serbia that stopped genocide of Kosovars
and ultimately allowed the return of almost a million
refugees to their homes." He added that "since Saddam
is of the same ilk as Milosevic, we know something
about them both: Only falling bombs will shake them
from their hold on power.... I know from my experience
in Kosova that the day after comes far earlier than
you expected. The [Iraqi] opposition must be prepared
to take up the cause for which the battle was won."
Surroi concluded, "The world ought to recall how the
war for Kosova unfolded and how Europe's unfounded
fears never materialized. One should remember from the
case of Milosevic that it takes military might to
topple tyrants, after everything else has failed." PM
--- Fine messaggio inoltrato ---