(for the english version of this text go Artel website or:
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/2240)
ARTEL GEOPOLITIKA by www.artel.co.yu
office@...
Date:25 Fevrier 2003
LE TERRORISME DES SEPARATISTES ALBANAIS AU KOSOVO ET METOHIJA
Rade Drobac
Février 1999.
La situation actuelle au Kosovo et Metohija demontre tres
clairement les vrais buts des separatistes et terroristes
albanais et confirme en totalite le contenu de ce texte ecrit en
fevrier 1999, un peu avant l`agression de l`OTAN contre la
Yougoslavie, precisement pour supporter ces memes
separtatistes et terroristes.
Bien que l'activité terroriste des séparatistes albanais au
Kosovo et Metohija se soit manifestée sous sa forme
extrêmiste armée, et à l'échelle massive, au début de 1998
(raids sur les forces de sécurité dans les villages de Luzane
et Likosane, en février 1998), ses racines sont de date bien
plus ancienne, cependant que son but stratégique reste le
même - la création de la "Grande Albanie", de l'Etat
étniquement pur, de l'Etat explicitement national de tous les
Albanais.
Le terrorisme albanais au Kosovo et Metohija est issu du
concept politique commandant l'expulsion par la force et les
menaces de la population non-albanaise, notamment des
Serbes et Monténégrins, aux fins de s'assurer la majorité
dans la structure nationale de la population, et d'en faire la
base des revendications en vue du contrôle politique sur ce
territoire et de l'annexion de celui-ci à ladite "Grande
Albanie" devant incorporer également des parties des
territoires d'autres Etats voisins - la Macédoine et la Grèce.
Les racines et la continuité du séparatisme et du
terrorisme albanais
Les meurtres, les persécutions et les harcèlements de la
population serbe et monténégrine remontent au temps de la
domination de l'empire Ottoman. On profitait de ce que la
majorité de la population albanaise sur place, du fait d'avoir
accepté l'Islam, jouissait d'un statut privilégié auprès des
Turcs et se livrait impunément à la terreur contre la
population chrétienne, les Serbes et les Monténégrins. Cette
violence était dirigée par les pachas et les tout-puissants
locaux.
Après la libération de la Serbie et du Monténégro de
l'occupation turque, à la fin du XIXe s., les actes de violence
s'étaient réduits, mais n'ont jamais été définitivement
arrêtés. Au cours de la Première Guerre mondiale, qui
affligea lourdement la Serbie (un tiers de sa population y
périt dans les combats ou autrement), les séparatistes et
terroristes albanais en profitent pour renouveler et
intensifier les actes de de terreur et violence à l'encontre de
la population serbe et monténégrine. L'histoire note comme
un fait particulièrement cruel, l'extermination massive de
soldats serbes épuisés, affamés et gelés par le froid en 1916,
pendant que l'armée serbe traversait les montagnes du
Kosovo, de Metohija et de l'Albanie, durant son retrait vers
la Grèce.
Après la fin de la Ire Guerre mondiale, dans la période
1919-1924, des crimes terroristes furent perpétrés à travers
le territoire de la Province de Kosovo et Metohija par le dit
"Mouvement des katchaks" - un mouvement qui
amalgamait la politique avec le banditisme et la violence.
Or, le Royaume de Yougoslavie repoussait avec succès
pendant vingt ans le terrorisme et le banditisme albanais,
celui-ce ne pouvait donc pas provoquer des effets négatifs
plus importants.
Le terrorisme albanais des "Katchaks" d'une portée plus
importante et avec des conséquences quasiment tragiques
pour les Serbes, les Montégénrins et les autres
communautés à travers le Kosovo et Metohija, renaît sous
la baguette de l'Italie fasciste, aussitôt après l'occupation de
l'Albanie en avril 1939. Les irruptions des bandes de
criminels depuis l'Albanie sur le territoire du Kosovo et
Metohija, nonobstant les obligations que le gouvernement
italien avait aux termes du traité intergouvernemental, soit
de respecter l'intégrité de la Yougoslavie, servaient pour
provoquer des conflits armés et pour préparer le terrain
pour les conquêtes fascistes postérieures et la fragmentation
de la Yougoslavie. Après la brève guerre d'Avril (amorcée
par le bombardement de Belgrade par l'Allemagne fasciste
le 6 avril 1941), et procédant de l'accord des ministres des
affaires étrangères de l'Allemagne et de l'Italie (Vienne,
21-24 avril 1941), le dictateur italien B. Mussolini promut
officiellement le 29 juillet de la même année, "la Grande
Albanie" à laquelle sont annexées notamment des régions
de la partie orientale du Monténégro, du Kosovo et
Metohija, de la partie occidentale de la Macédoine, et une
partie de l'Epire greque. Ainsi, à l'aide des puissances
fascistes on vut se réaliser la "Grande Albanie", une
création collaborationniste et chauviniste de par son
caractère - le rêve des séparatistes et terroristes albanais,
aujourd'hui aussi.
Sous les auspices de l'Italie fasciste, avec l'aide de celle-ci,
et pendant les trois années d'occupation, les séparatistes et
terroristes albanais au Kosovo et Metohija ont tué environ
10.000 Serbes et Monténégrins, ont incendié et rasé environ
30.000 habitations et expulsé 60 à 70.000 Serbes et
Monténégrins. Dans la même période, plus de 100.000
Albanais d'Albanie sont venus s'installer sur les propriétés
des Serbes et Monténégrins expulsés.
A la capitulation de l'Italie, septembre 1943, les terroristes
albanais reçoivent un nouveau mentor - l'Allemagne
fasciste, avec l'espoir que c'est par lui qu'ils sauvegarderont
leurs intérêts. La marche victorieuse des puissances alliées,
déclenchée dès la moitié de 1944, dans le cadre de laquelle
l'Armée populaire de libération de la Yougoslavie a apporté
une contribution significative, notamment par le fait d'avoir
libéré elle-même son propre Etat, brise définitivement le
IIIe Reich nazi. A partir de ce moment et jusuq'à la défaite
définitive de l'Allemagne, les terroristes albanais, valets
fidèles du fascisme, assuraient la protection de l'armée
allemande qui en se retirant de la Grèce passait par le
Kosovo et Metohija. Après l'évacuation des Allemands, les
vestiges des unités des bandes de terrroristes et séparatistes
albanais restent au Kosovo et Metohija, ne renoncent pas à
l'idée et à leur volonté de poursuivre le combat pour
l'instauration de la frontière étnique de l'Albanie.
L'Armée populaire de libération nationale de la
Yougoslavie a vaincu, jusqu'en mai 1945 - date de la
capitulation de l'Allemagne - le gros des formations
bandites et poursuivi ses combats armés avec les vestiges
des terroristes - les "ballistes" - dans les forêts de Kosovo
et Metohija, même pendant un certain temps au lendemain
de la guerre.
Aussitôt après la Seconde guerre mondiale, et grâce au
climat favorable dans les relations de la Yougoslavie
nouvelle et de l'Albanie, quelques 200.000 Albanais
d'Albanie vinrent s'installer au Kosovo et Metohija, alors
que dans le même temps les Serbes et les Monténégrins
expulsés pendant l'occupation italienne se virent interdire
par la loi le retour sur leurs propriétés respectives.
Les nids nationalistes-séparatistes (Drenica et autres)
détruits dans la période de l'existence de l'ancienne R.S.F.
de Yougoslavie, tentaient sporadiquement de réactiver leurs
activités terroristes, mais vainement. Dans l'impossibilité de
réaliser leurs visées par les méthodes les plus radicales - le
terrorisme, les séparatistes albanais matérialisaient leurs
aspirations grand-albanaises et chauvinistes en se livrant à
des pressions politiques, des chantages et des manipulations,
et en profitant à ces fins des aspirations séparatistes de
certaines républiques qui composaient la fédération
yougoslave à l'époque, la Slovénie et la Croatie en
l'occurrence. Dans la même période, sous la protection
bienveillante des hommes politiques albanais locaux, qui
dirigeaient à l'époque cette Province de la Serbie, on se
livrait en douceur à l'expulsion des Serbes et Monténégrins
dont les dimensions croissaient au fur et à mesure que
s'épanouissait le niveau de l'autonomie de cette province
serbe, à l'égard du pouvoir républiquain et fédéral. Dans la
seule période de 1981 à 1988, environ 28.000 Serbes ont dû
quitter le Kosovo et Metohija sous la pression des
séparatistes albanais.
Le séparatisme et le terrorisme albanais, en fonction de
la désintégration de l'ancienne Yougoslavie
Un nouvel encouragement du mouvement
national-séparatiste et terroriste albanais, date de la fin des
années 80 et du commencement des années 90. L'autonomie
émancipée dont jouissait la Province, qui comprenait
également des éléments de statut fédéral et confédéral
(représentation directe au niveau de la Fédération, bien que
partie intégrante de la Serbie, autonomie décisionnelle sur
la quasitotalité des affaires sans consultations avec la
République-mère et sans possibilité pour la Serbie, la
République-mère, de les contester, le pouvoir absolu dans
les domaines juridique, exécutif et autres) ne lui suffisait
pas à l'époque, l'objectif des séparatistes albanais au Kosovo
et Metohija ayant été et demeurant le pouvoir et
l'indépendance absolues. Dans le processus de la
désintegration violente de l'ancienne Yougoslavie, les
séparatistes albanais étaient patronnés par les directions
politiques identiques dans les Républiques de l'ancienne
Yougoslavie qui firent sécession (Slovénie, Croatie,
Bosnie-Herzégovine et Macédoine).
Au début, les nationalistes-séparatistes tentent d'accomplir
leurs visées séparatistes par l'incitation de manifestations
massives des Albanais, par les grèves truquées (des mineurs,
des services publics), les sabotages et autres actions du
genre placées sous le slogan: "Kosovo-République". Ce
slogan articulait la première étape du programme des
nationalistes grand-albanais, car l'obtention du statut de
République permettrait la sécession selon le modèle
appliqué par la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine
et la Macédoine. Il dissimulait un objectif sécessionniste -
la séparation en étape de la Serbie et de la Yougoslavie et
l'intégration avec l'Albanie. Pendant les troubles à
l'intérieur du Kosovo et Metohija, en 1991, les
nationalistes-séparatistes votent et proclament
anticonstitutionnellement et dans l'illégalité le
"Kosovo-République" (la dite Constitution de Kacanik)
avec l'appui et l'aide dissimulées de leurs nouveaux tuteurs
- des milieux particuliers de la communauté internationale,
ceux-mêmes qui avaient soutenu la désintégration de
l'ancienne Yougoslavie. Le dessein est clair - créer des
structures étatiques parallèles devant permettre avec
l'assistance des puissances étrangères qui leur sont
favorables, l'internationalisation de la question du Kosovo
et Metohija dans le but de s'assurer une légitimité politique
internationale et l'ouverture du processus de sécession de la
Serbie et de la Yougoslavie.
La radicalisation, voire la reprise du terrorisme comme
moyen de réalisation des objectifs politiques des séparatistes
albanais au Kosovo et Métohija, s'inscrit dès 1992, dans le
cadre de l'Alliance démocratique de Kosovo. Il a été établi
que les ressortissants de la structure autoproclamée comme
le "Ministère de la défense et l'état-major de la République
de Kosovo" opéraient selon les instructions et les ordres du
leader de l'Alliance démocratique de Kosovo, Anton Kolja,
et du ministre de la défense d'un Etat étranger, l'Albanie en
l'occurrence - le général Safet Zullallia, à l'époque.
Simultanément, le leader politique nationaliste albanais et
chef du Parti démocratique albanais Salli Berisha assure ses
services logistiques aux terroristes du Kosovo et Metohija,
concernant, notamment, leur entraînement dans les centres
du Nord de l'Albanie. L'élection de Salli Berisha à la
présidence de la République albanaise en 1992 et un premier
effondrement de l'organisation de l'Etat albanais (la faillite
de la pyramide de l'épargnes, fin 1996, le pillage des dépôts
d'armes de l'armée albanaise, l'écroulement du système de
sécurité - la police) encouragent le renforcement du soutien
apportée au terrorisme et au séparatisme au Kosovo et
Metohija. Ce n'est pas par hasard que c'est à la même
époque que la formation terroriste, ladite "Armée de
libération du Kosovo" ("OVK-UCK") se fait entendre pour
la première fois.Et parallèlement avec ces développements,
l'Albanie apporte son plein soutien politique aux
séparatistes et terroristes au Kosovo et Metohija, en
reconnaissant, notamment, la légitimité de la "République
de Kosovo" illégale et en autorisant le fonctionnement en
Albanie de la représentation "diplomatique" de cette
création étatique inexistante. L'Albanie est le seul Etat à
reconnaître les actes illégaux et l'Etat virtuel du Kosovo,
sur le territoire d'un autre Etat souverain, contrairement à
tous les documents et principes internationaux. Toujours
dans la même période, l'organisation terroriste des
séparatistes albanais s'étend, de nouveaux centres s'ajoutent
à ceux qui opèrent déjà à Tirana et à Elbasan, et on voit
s'établir par l'Adriatique une voie de passage des terroristes
venant d'Italie.
En Albanie s'entraînent: des émigrants - terroristes de
Kosovo et Metohija, des terroristes d'Albanie elle-même,
des Albanais vivant à l'étranger et des mercenaires venus
des côtés les plus divers, y compris les moujahedines.
Indolente, puis favorable et souvent encourageante, la
position qu'une partie des milieux politiques internationaux
observe à l'égard des terroristes, y compris l'aide croissante
de l'Albanie, finit par contribuer à l'escalade des actes
terroristes dans la Province autonome de Kosovo et
Metohija. Les données ci-après pour la période 1991-1998,
le démontre nettement:
Années en revue et nombre d'actes terroristes:
1991. - 11
1992. - 12
1993 .- 8
1994. - 6
1995. - 11
1996. - 31
1997. - 31
1998. - 1885
Les buts et la stratégie des chauvinistes grand-albanais
L'objectif politique des nationalistes dans les structures
d'Etat et politiques d'Albanie et dans les milieux des
nationalistes-séparatistes au Kosovo et Métohija, est -
comme ce fut toujours le cas au fil de l'histoire - identique:
"la Grande Albanie" étniquement pure. Et le
Kosovo-et-Metohija constitue le centre focal des
aspirations de tous les Albanais souhaitant la création de
cet Etat fantomatique, le point de déclenchement de l'action
par tous les moyens sur la voie de la réalisation de cet
objectif.
Le rôle du Kosovo et Metohija dans le concept
grand-albanais apparaît comme la synthèse de plusieurs
intérêts dont certains se sont déjà articulés comme étant les
plus importants. La raison la plus importante, stratégique,
qui fait que la conquête du pouvoir au Kosovo et Metohija
devient d'une importance clée pour la concrétisation de la
"Grande Albanie", réside dans le fait que cette région figure
au centre de l'entité politique et étatique imaginée. Sans le
contrôle sur cette région, les Albanais qui vivent en
Macédoine sont coupés. Une deuxième raison est le
pourcentage extrêmement élevé de la population albanaise
dans la région. C'est d'ailleurs la base unique sur laquelle
les séparatistes et les terroristes fondent leur revendication
en faveur de leur sécession de la Serbie et de la
Yougoslavie.
En outre, il convient de souligner que le
Kosovo-et-Métohija est une région dotée de richesses
naturelles exceptionnelles, et que c'est par elle que passent
les artères de communication reliant l'Europe et le
Proche-Orient. Dans ce contexte, l'on se doit de souligner
que l'Albanie a depuis toujours appuyé, voire encouragé,
l'activité séparatiste et terroriste, notamment parce que
dans son histoire de courte durée (elle a été créée en 1912)
elle n'a jamais été stable et un Etat de droit. Le "problème"
du Kosovo et Metohija lui servait toujours pour détourner
l'attention de l'opinion nationale propre des problèmes
intérieurs sur les problèmes extérieurs de l'Albanie.
L'exemple le plus récent en sont les événements qui se
succèdent en Albanie qui est, depuis la fin de 1996, marquée
par l'instabilité, les désordres, les conflits, le chaos politique
et économique. L'Albanie trouve son intérêt dans l'enjeu du
nationalisme grand-albanais afin de rejeter la culpabilité
pour toutes ses difficultés propres (l'effondrement de l'Etat
et la profonde crise économique et sociale) sur le terrain de
l'irrationnel, cependant que le tout s'imbrique aussi dans les
plans stratégiques de ses mentors les plus récents - l'OTAN
- consistant à consolider les positions stratégiques dans les
Balkans (renforcement de l'aile sud de l'OTAN). C'est dire
aussi que le Kosovo et Metohija forme le point central d'un
nouveau retranchement géostratégique de l'OTAN. D'où
aussi cette tendance des Etats-Unis d'Amérique (de
l'OTAN) à faire déployer à tout prix des troupes à travers le
Kosovo et Metohija.
Les séparatistes et terroristes et les extrêmistes
grand-albanais de Kosovo et Metohija ont accueilli le
nouvel agencement des forces politiques dans le monde
comme une occasion se prêtant à la réalisation de leur rêve
séculaire - faire sécession d'une partie du territoire étatique
de la Serbie et de la Yougoslavie, qu'ils ont presque purifié
sur le plan étnique, afin de l'annexer à l'Albanie. A l'instar
des périodes historiques précédentes, ils profitent pour
réaliser ses propres objectifs des intérêts stratégiques et
hégémoniques des grandes puissances, ceux de l'OTAN
dans ce cas le plus récent, qui souhaitent contrôler toutes les
voies allant de l'Europe vers le Proche-Orient, voire les
artères terrestres vers les matières premières stratégiques (le
pétrole).
Leur tâche est rendue plus facile notamment par l'intérêt
d'une partie d'Etats islamiques qui souhaitent faire du
Kosovo et Metohija un catalyseur de l'islamisme, y obtenir
un nouvel appui islamique sûr et solide (à côté de la
Bosnie-Herzégovine), et ce dans le cadre du concept bien
connu de la création de la "transversale verte", voire de ce
pont islamique qui irait de la Turquie vers l'Europe centrale
et occidentale.
Le terrorisme, l'arme des séparatistes
Le terrorisme comme moyen de réalisation de leur objectif,
les terroristes alabanis l'ont choisi pour deux raison
principales. D'abord parce qu'ils n'ont pas réussi à renverser
l'Etat serbe et la Yougoslavie à travers le processus
politique et non violent, leur conception d'aquisition
graduelle de l'indépendance complète par les pressions et les
chantages politiques ayant été empêchée par les
modifications de la Constitution de la Serbie et du Kosovo
et Metohija, effectuées en 1989. Et ensuite, parce que c'était
pour eux le moyen unique pour déstabiliser la situation au
Kosovo et Metohija, pour provoquer la réaction des organes
légitimes du pouvoir et en profiter à des fins de
manipulations de l'opinion internationale qui devaient, elles,
aboutir à l'internationalisation du problème et à son
règlement en dehors des institutions de l'Etat légitime en
place, avec l'appui et l'aide d'une partie de la communauté
internationale. Dans la réalisation de cet objectif les
séparatistes albanais au Kosovo et Metohija, et en Albanie,
comptent sur l'appui sans réserves de leurs nouveaux
mentors (l'OTAN) et leur formule vérifiée déjà (en
Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine) de
renversement d'Etats souverains - l'agression sur un Etat
précis assortie de l'utilisation de terroristes locaux, de
pressions et chantages extérieurs, de l'assistance logistique
et financière de l'étranger, de mercenaires venant de pays
tiers. Le résultat de cette décision de passer du politique au
terrorisme, a été cette énorme expansion du terrorisme à
travers les Kosovo et Metohija, au cours de 1998.
Cette "expulsion de la Serbie" de "leur Kosovo", les
terroristes de ladite "Armée de libération du Kosovo"
("OVK" - "UCK") s'efforcent de l'accomplir par leurs
attaques terroristes massives sur les ressortissants des forces
du Ministère des affaires intérieures. Sur le total des 1885
actes terroristes opérés en 1998, 1129 avaient comme cibles
les ressortissants et les institutions des organes de la
sécurité, Cent-quinze policiers ont été tués et 403 plus ou
moins grièvement blessés. De même, 15 ont été kidnappés (3
tués, 3 libérés, et le sort de 9 policiers reste inconnu). Au
cours de la même année, les terroristes se sont livrés au
Kosovo et Metohija à de nombreux actes de terrorisme
contre des civils, et ont tué
- 46 civils de nationalité serbe et monténégrine;
- 77 civils de nationalité albanaise, loyaux à l'Etat serbe et
à la Yougoslavie;
- 14 civils de nationalités diverses, titulaires de la fonction
publique ou travaillant dans des services publics;
plus ou moins grièvement blessé, 158 personnes, dont:
- 74 civils de nationalité serbe et monténégrine;
- 72 civils de nationalité albanaise;
- 3 civils, ressortissants de la communauté
nationales des Goranci;
- 9 civils appartenant à d'autres nationalités;
enlevé au total 293 civils, dont:
- 173 civils de nationalité serbe et monténégrine (13 tués, 2
se sont évadés, 68 remis en liberté, le sort de 90 personnes
reste inconnu);
- 101 ressortissants de nationalité albanaise (16 tués, 8 se
sont évadés, 34 remis en liberté, le sort de 43 personnes reste
inconnu);
- 14 Romes (2 tués, le sort de 5 reste inconnu, 7 ont été
remis en liberté);
- 2 Egyptiens (sort inconnu);
- 1 ressortissant de la R.F. de Yougoslavie de
l'ex-République yougoslave de Macédoine (remis en
liberté);
- 2 civils d'autres nationalités (sort inconnu).
Des terroristes albanais appartenant à ladite "Armée de
libération du Kosovo" ("OVK"-"UCK") ont tenté au cours
de 1998, 708 fois de passer la frontière d'Etat (504 fois pour
entrer dans la R.F. de Yougoslavie, 204 fois pour sortir de la
RFY) afin de s'entraîner et de s'armer en Albanie. Cela a
provoqué 125 incidents de frontière, dont 100 opérations
armées par quelques milliers de terroristes contre les
gardes-frontières yougoslaves. Dans la structure des
terroristes tués (715), blessés (366) et des terroristes arrêtés
(93), on a pu identifier des ressortissants de la minorité
nationale albanaise du Kosovo et Metohija, des nationaux
d'Albanie, des fondamentalistes islamiques et des
mujahedines du Proche-Orient et d'Asie (un grand nombre
reliés à Osman Bin Laden), ainsi que des mercenaires
d'Etat européens (y compris les Etats créés dans l'espace de
l'ancienne Yougoslavie). Dans leur mission de défense de la
frontière d'Etat et de prévention des irruptions de
terroristes, 36 ressortissants de l'Armée de Yougoslavie ont
été tués, et 105 blessés. Il convient de faire remarquer que
lors de ces irruptions illégales des terroristes albanais
venant d'Albanie, ceux-ci bénéficiaient de l'appui armé des
ressortissants de l'Armée albanaise.
Il faut souligner aussi que les terroristes de ladite "Armée
de libération du kosovo" ("OVK"-"UCK") ont pour la
première fois, après la Seconde Guerre mondiale, formé des
camps pour les personnes détenues, à travers le Kosovo et
Metohija (Junik, Glodjane, Izbica, Lipovica, et d'autres
localités), et y recouraient à des excutions en usant des
méthodes les plus brutales caractéristiques pour l'époque
des nazis-fascistes (le crématoire à Klecka - incinération
de Serbes et Monténégrins, les charniers à Donji Ratis,
Volujak, et autres).
Ladite "OVK"-"UCK" est une organisation terroriste
Dans le vaste spectre de positions politiques contradictoires
et hypocrites, relatives aux événements au Kosovo et
Metohija, les plus cyniques sont les tentatives faites pour
que le terrorisme évident et éclatant de la dite "Armée de
libération du Kosovo" soit présenté comme la "lutte pour la
protection des droits humains menacés", la "résistance du
peuple armée", une "insurrection"; le combat contre
"l'agressions serbe", contre "la colonisation", contre
"l'apartheid"; que les terroristes soient qualifiés de
"formations albanaises armées", de corps de "résistance
collective des Albanais", pour devenir des "civils" éliminés
par la police. Cette "couverture des terroristes" et la
relativisation de leur résponsabilité et action abusive, sont
ressenties à l'heure actuelle également, signifient
l'évitement de toute condamnation du terrorisme et des
terroristes de la part de la communauté internationale,
marquent une tentative ouverte pour les faire légitimer
tacitement. Cette position des leaders du nouvel ordre
mondial vient confirmer le fait que dans leurs activités à
l'égard du Kosovo et Metohija, ils sont guidés par leur
propres intérêts, et non par le Droit et les bonnes pratiques
internationaux. L'ONU, l'UE, la CSCE et d'autres facteurs
politiques influents, sont instrumentalisés par les
Etats-Unis d'Amérique et un petit nombre de leurs alliés, et
n'osent pas s'en opposer, bien que l'action de ladite
"OVK-UCK" s'inscrit par son essence même dans le
contexte de la définition généralement reconnue et admise
du terrorisme international. Bien qu'il existe plus de 120
définitions du terrorisme et qu'aucune ne soit la définition
acceptée par tous, il existe tout de même un certain nombre
d'élements communs, généralement acceptés et reconnus,
qui rangent une activité criminelle dans la catégorie du
terroriste. Partant de là ainsi que de la théorie portant sur
l'étude du terrorisme contemporain, ladite "Armée de
libération du Kosovo" est une organisation terroriste, et ce
pour les raisons ci-après:
- elle se guide sur un objectif politique non légitime: la
sécession de la Province du Kosovo et Metohija de son
Etat-mère, et son annexion à l'Etat d'Albanie voisin, en
vue de la création de "la Grande Albanie" (à l'intérieur des
frontières étniques peuplées par des Albanais);
- la méthode d'action de base est le combat avec la police et
non avec l'armée;
- elle a tué un grand nombre de ressortissants de la force de
la police, de l'armée, ainsi que de civils, s'est livré à une
destruction massive de biens en y recourant aux plus
brutales des méthodes de terrorisme et de banditisme, ainsi
qu'aux armes les plus diversifiées;
- au niveau de son organisation ladite "OVK-UCK"
s'articule comme étant la somme de groupes faiblement liés
entre eux, qui agissent simultanément, et à la fois, comme
terroristes et comme criminels et sans aucune
subordination;
- la conspiration est le mode de communication entre les
chefs de groupes et les collaborateurs étroits des terroristes.
Les Etats-Unis d'Amérique s'appuient sur la définition (du
FBI) qui dit: "Le terrorisme est le recours illégal à la force
ou à la violence à l'encontre des personnes ou des biens aux
fins d'intimider ou de faire pression sur le gouvernement, la
population civile, ou sur quelque autre segment de la
société, afin d'atteindre des objectifs politiques et sociaux".
Les activités de ladite "OVK-UCK" s'inscrivent
précisément dans une telle définition.
Aux termes de la Convention de Genève, également, ladite
"OVK-UCK" relèvent des organisations terroristes du fait
d'effectuer des attaques-embuscades contre des civils
innocents et les forces de sécurité, alors que la Convention
reconnaît la guérilla en tant que moyen de guerre "s'il s'agit
véritablement d'une guerre", ce qui n'est pas le cas en
l'occurrence, car il ne s'agit pas de deux armées en conflit
mais de "civils" armés qui attaquent lâchement des victimes
appartenant à toutes les structures de la population, ainsi
que des institutions et des fonctionnaires publics de l'Etat.
En outre, selon la règle, les ressortissants d'une guérilla
s'opposent ouvertement à leur adversaire.
Le fait qu'il s'agit véritablement d'une organisation
terroriste, est confirmé également par les liaisons de celle-ci
avec des groupes islamiques fondamentalistes-terroristes du
Proche-Orient, d'Afghanistan et de certains pays d'Asie,
ainsi qu'avec le terrorisme d'Etat que l'Albanie pratique à
l'encontre de la Serbie et de la Yougoslavie.
Par conséquent, tout ce que nous venons de préciser
confirme sans aucun doute que l'organisation
séparatiste-terroriste, ladite "OVK-UCK", revêt aux
termes de tous les critères internationaux, le caractère d'une
organisation terroriste. Etant donné les objectifs des
terroristes, on peut facilement supposer que les fondateurs
en sont des leaders politiques albanais au Kosovo et
Metohija, tandis que les sponsors étrangers en sont
l'Albanie, les Etats-Unis d'Amérique, l'Allemagne, ainsi
que certains autres pays de l'Europe occidentale. Le
sponsorship sur ladite "OVK-UCK" et la signification du
fait qu'on évite de condamner son caractère terroriste,
ressortent d'une déclaration de Christopher Hill,
ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Skoplje, fait
vers la mi-1998: "Notre concept ne signifie pas
nécessairement que nous sommes en train d'extraire le
Kosovo de la Serbie, bien que les Albanais auraient aimé
cela. Mais, ce que nous souhaitons, et c'est le moins qu'on
puisse dire, c'est d'expulser le gros de la Serbie du Kosovo,
et ce sont, pour commencer, les policiers". Si l'on prend en
considération le nombre d'attaques terroristes perpétrées au
cours de 1998, et si on le met en rapport avec le souhait
exprimé par l'ambassadeur Hill "d'expulser la Serbie et ses
policiers" du Kosovo et Metohija, il transparaît clairement
qu'il s'agit d'un soutien ouvert au séparatisme et au
terrorisme.
Dans le contexte d'une telle ambiance politique, modelé par
les protagonistes de l'hégémonisme global à l'échelle
mondiale, on confod totalement les causes et les effets, on
fait une substitution des thèses, de sorte que la victime des
harcèlements terroristes - la Serbie et la Yougoslavie, en
l'occurrence - sur son propre territoire, finit par être
qualifiée d'agresseur, tandis que les terroristes, les assassins
et les kidnappeurs sont transformés en victimes.
Leur hypocrisie, les puissants influents au sein de la
communauté internationale la dissimule sous leur pacifisme
verbal, bien que leur action proprement parlant instigue et
prolonge les conflits au Kosovo et Metohija. La
conséquence logique de cet appui a été l'accroissement du
nombre d'attaques terroristes de ladite "OVK-UCK" au
cours de 1998 et à travers toute la région du Kosovo et
Metohija. Cela est devenu particulièrement transparent
après la signature de l'accord entre le président de la R.F. de
Yougoslavie, S. Milosevic, et l'envoyé américain R.
Halbrooke. En guise de réponse au retrait partiel de la
police de la République de Serbie et de l'armée de la RFY
du Kosovo et Metohija, opéré non seulement pour honorer
les obligations prises, mais également dans le souhait de
calmer les conflits et de faire résoudre les problèmes
pacifiquement, par le dialogue politique, les terroristes de
ladite "OVK-UCK" ont intensifié leurs attaques. Du 13
octobre 1998 au 11 février 1999, ladite
"OVK-UCK" a effectué 753 attaques terroristes:
tués: 89 personnes, dont:
- policiers: 19
- civils: 70
blessés: 160 personnes, dont:
- 84 policiers
- 76 civils
kidnappés: 55 personnes, dont:
- policiers: 6 (2 tués)
- civils: 49 (1 tué)
- le sort des autres personnes kidnappées reste incertain.
Et durant tout ce temps, les facteurs internationaux
interprétaient tous ces crimes comme étant des
"provocations" et des "réactions aux meurtres de civils
albanais", leurs condamnations ne s'adressaient qu'aux
organes légitimes et légaux de la Serbie dont toute action
entreprise à l'encontre des terroristes fut stigmatisée du
coup comme "recours exagéré à la force", comme "massacre
de civils", comme "réaction militaire démesurée", comme
"catastrophe humanitaire", et ainsi de suite.
Parallèlement, le soutien logistique ouvert et tout autre
soutien et aide aux terroristes albanais, depuis l'Albanie,
sont passés sous silence ou sont justifiés. Le fait que les
terroristes albanais du Kosovo et Metohija son entraînés
dans des centres en Albanie (Tirana, Elbasan, Bajram Curi,
Tropoïe, Kruma, etc.) par des officiers de l'armée albanaise,
des services de renseignement de certains pays
ouest-européens, et par les combattants du "jihad", ne
dérange personne, de toute évidence. Et même le soutien
financier abondant de la narco-mafia albanaise et de
certains pays islamiques à ladite "OVK-UCK", ne suscite
aucune réaction correspondante des pays qui autrement
combattent rigoureusement cela sur leur propre territoire.
Ceci dit, il n'est pas étonnant que ladite "OVK-UCK",
organisation terroriste qui occupe certainement la première
place de par les crimes commis en 1998, non seulement ne
figure pas sur la liste des organisations terroristes, mais
qu'on voit s'accroître aussi les pressions d'un petit nombre
de pays, et en premier lieu des Etats-Unis d'Amérique, pour
qu'elle soit présentée comme partenaire politique légitime et
négociateur d'égal à égal dans le dialogue sur le Kosovo et
Metohija. C'est dire aussi que les Etats-Unis d'Amérique
s'en prennent impitoyablement aux terroristes qui les
menacent, n'hésitent pas de s'attaquer aux terroristes sur
les territoires des Etats indépendants, mais menacent de
recourir à l'OTAN pour empêcher la Serbie et la
Yougosalvie de combattre les terroristes sur leur propre
territoire.
Le crime comme source de financement du terrorisme
Une multitude de données dignes de foi indiquent que les
plus importantes sources de fonds pour le financement des
activités terroristes au Kosovo et Metohija proviennent des
activités criminelles de la mafia albanaise: le trafic des
narcotiques aux Etats-Unis d'Amérique, en Suisse, en
Allemagne, en Belgique, en Grande Bretagne et dans
d'autres pays européens (les voies de la drogue: Asie -
Europe et USA); la contrebande et le trafic des armes
depuis certains pays européens et asiatiques; le racket, les
chantages et actes de violence à l'encontre des membres de
la commuanuté nationale des Albanais travaillant à
l'étranger; la prostitution, la falsification des titres de
voyage et les entrées clandestines aux Etats-Unis
d'Amérique et dans des pays européens, des Albanais du
Kosovo et Metohija et d'autres ressortissants de pays non
européens; le commerce des organes humains; la mendicité
des mineurs de nationalité albanaise; le vol qualifié et
l'escroquerie, ainsi que d'autres activités criminelles. Le
vaste éventail d'activités criminelles des Albanais, organisés
sur la base de leur appartenance nationale,
indépendamment de ce qu'ils sont des nationaux d'Albanie,
de Yougoslavie, de Maédoine ou de Grèce, et selon les
principes du clan, relève par son importance des plus
grandes structures criminelles en Europe et dans le monde.
Est particulièrement dangereuse et "réussie" la
"narcomafia" albanaise qui est, selon les évaluations
d'experts, la troisième en Europe d'après le gain réalisé. Une
bonne partie des fonds ainsi obtenus est utilisée pour
financer "l'Etat" parallèle, illégal, au Kosovo et Metohija, et
pour équiper les terroristes en armes ultramodernes. Le
trafic des armes qui sont, via l'Albanie, destinées au Kosovo
et Metohija assume d'ores et déjà des proportions énormes.
Des fonds significatifs sont obtenus pr le racket des
Albanais travaillant à l'étranger. Ils sont forcés de verser
régulièrement un minimum de 3% de leur revenu aux
comptes des représentants des terroristes albanais dans de
nombreux pays d'Europe occidentale, aux Etats-Unis
d'Amérique et au Canada, et selon certains indices
confirmés ceux-ci et des fonds encore plus importants sont
collectés par la menace, le chantage ou le harcèlement de
ceux qui s'y opposeraient. Au Kosovo et Metohija, les
citoyens de nationalité albanaise sont contraints de verser
un "impôt" aux séparatistes alors qu'ils ne s'acquittent pas
de leurs obligations légalement dues, et tandis que pour les
leaders séparatistes toute tentative plus sérieuse de mise en
application de la loi (paiements des impôts, taxes et autres
redevances) devient immédiatement, "pression", "violence",
sur "les civils albanais", bien qu'il s'agisse d'obligations
affectant à titre d'égalité tous les citoyens, indépendamment
de leur origine nationale.
La solidarité internationale dans la lutte contre le
terrorisme
En ce qui concerne le financement du terrorisme albanais,
une part importante y revient aux fondamentalistes
islamiques d'Arabie saoudite, d'Afghanistan et d'autres
pays musulmans, ainsi qu'à certains services de
renseignement occidentaux dont les activités ne sauraient
échapper à la connaissance et à la volonté des facteurs
politiques de ces pays.
Bien que tous les Etats aient, aux termes du droit
international, l'obligation ni d'encourager ni de tolérer le
financement des activités terroristes dirigées contre d'autres
Etats, dans le cas concret cela n'est pas respecté par une
partie de la communauté internationale. L'appliction des
doubles normes se situe en fonction de la réalisation des
intérêts politiques et autres des facteurs internationaux clés.
Outre la Charte de l'ONU, les actes interdisant le
financement et tout autre appui et soutien au terrorisme, et
condamnant généralement toute activité terroriste sont: la
Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU 2113 du 21
décembre 1965; la Résolution - Déclaration sur les modes
d'application du Droit international et la coopération des
Etats; la Résolution 2625/25 du 24 octobre 1970; la
Résolution - Déclaration sur le renforcement de la sécurité
internationale, n. 2734/25 du 16 décembre 1970, la
Résolution n. 3314 du 14 décembre 1974, ainsi que de
nombreux autres documents internationaux, y compris
nécessairement les résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU n. 1160, 1199 et 1203, ainsi que la toute dernière
résolution de l'Assemblée générale de l'ONU n. 53/108 du
26 janvier 1999.
C'est sur la même voie que se situent aussi les positions de
la conférence sur la répression du terrorisme dans le monde,
tenue en 1997 au Caire. Ce sommet spécifique des chefs
d'Etat et de gouvernement a qualifié le terrorisme comme le
plus grand mal global du monde contemporain, alors que
dans ses conclusions la Conférence lance un appel général
invitant tous les Etats du monde à lutter en commun, à
s'entraider et à collaborer en faveur de l'élimination du
terrorisme. Quant aux protagonistes du comportement
contradictoire, violent et autoritaire, et même s'il s'agit de
défenseurs du globalisme, de l'hégémonie, de la religion ou
de l'idéologie, ces documents en vigueur qui les engagent
également, ne représentent pas un obstacle dans la
réalisation de leurs intérêts dans l'espace des Balkans, en
vertu de la politique conséquente d'application de normes
doubles. Au lieu de couper les racines du terrorisme, ils sont
devenus, consciemment ou inconsciemment, ses complices.
La légalite de la lutte des organes d'Etat de la Serbie et
de la R.F. de Yougoslavie contre le terorisme
Aux fins de protéger l'Etat contre le terrorisme des
séparatistes albanais et d'assurer l'ordre et la sécurité de
tous les citoyens de la Province, les ressortisants de la police
entreprenaient des activités antiterroristes légitimes.
Pendant l'exercice de leurs fonctions, les ressortissants de la
police ont été, au cours de 1998, attaqué à 1129 reprises par
des terroristes albanais; 115 policiers ont été tués, 403 plus
ou moins grièvement blessés, et 15 ont été kidnappés dont 3
ont été tués et 9 ont été portés disparus. Or, ce qui est
légitime dans la lutte antiterroriste aux Etats-Unis
d'Amérique, en Irlande du Nord, en Espagne (Basques), en
France (Corse) et dans d'autres pays, aux termes de la
volonté des puissants mondiaux et de l'OTAN est proclamé
comme illégitime quand il s'agit de la Serbie et de la
Yougoslavie. Et avec leur agression informative et la
promotion médiatique de notions nouvelles, telles que: le
"recours éxagéré à la force", l'"action démesurée des forces
de la police", la "catastrophe humanitaire des Albanais", et
autres, on tente d'empêcher que les forces de sécurité légales
brise le terrorisme au Kosovo et Metohija. Les terroristes
sont constamment amnistiés. Les Résolutions du Conseil de
sécurité de l'ONU n. 1160, 1199 et 1203, non seulement
qu'elles ne condamnent pas les terroristes de ladite
"OVK-UCK", mais sont même utilisées pour faire pression
sur la R.F. de Yougoslavie. C'est donc par des documents
internationaux qu'on soutient ouvertement le terrorisme et
les terroristes au Kosovo et Metohija. Sous la pression des
Etats-Unis d'Amérique, les plus hauts fonctionnaires de
l'ONU ne peuvent pas remplir leurs obligations de
protecteurs objectifs de la légalité et de la Charte de l'ONU.
Ainsi, Koffi Anan, le secrétaire général de l'ONU, en
parlant le 5 juin 1998 sur les activités antiterroristes de la
police au Kosovo et Metohija, a dit: "Si le monde doit
apprendre quelque chose de ce chapitre noire de l'histoire,
alors c'est qu'à ce genre d'agression (il est question de la
lutte de la police contre les terroristes) il convient de
s'opposer immédiatement et énergiquement". Tout ce qui
vient d'être évoqué a fini par favoriser la réorganisation des
terroristes, la poursuite de leurs activités criminelles. La
République d'Albanie, sans se cacher, sous les yeux de la
communauté internationales et des observateurs
internationaux dans cet Etat et au Kosovo et Metohija,
continue impunément à aider directement les terroristes de
ladite "OVK-UCK". Pour ce qui est du volume de la
logistique armée appuyant depuis l'Albanie l'exécution des
raids terroristes au Kosovo et Metohija, en dit long un
constat du sous-secrétaire de l'ONU pour le désarmement,
Giant Danapaul, fondé sur des données officielles d'une
mission spéciale de l'ONU en Albanie, aux termes
desquelles on a pillé des entrepôts des forces armées
d'Albanie environ 650.000 armes, 1,5 milliard de balles et
20.000 tonnes d'explosif, alors qu'on sait qu'environ 200.000
pièces d'armes ont été clandestinement transférées au
Kosovo et Metohija. Evidemment, il convient d'y ajouter les
armes et la munition destinées aux terroristes par certains
services de renseignement et par la mafia albanaise du
monde entier, et livrées par les centres d'entraînement et
d'armement des terroristes de ladite "OVK-UCK" dans le
Nord de l'Albanie. En font partie des armes et équipement
ultramodernes de l'OTAN, y compris les armes dont l'usage
est interdit par les conventions internationales. Les facteurs
internationaux, obéissant conséquemment au stéréotype
créé à dessein de la responsabilité exclusive de la Serbie et
de la Yougoslavie, ignorent ouvertement l'agression
terroriste sur un Etat souverain - la République fédérale de
Yougoslavie. Ainsi, ce qui dans l'énorme majorité d'Etats
de par le monde constitue le crime le plus grand - les
attaques, les meurtres et les enlèvements des ressortissants
de la police -, est qualifié tendencieusement dans le cas de
la Serbie et de la Yougoslavie de "résistance à la
répression", de "lutte de libération d'un peuple opprimée" ou
de "lutte des civils exposés aux représailles des autorités". Et
on l'utilise comme fondement "légal" pour insister
continuellement sur la réduction du nombre de
ressortissants de la police au Kosovo et Metohija, dans une
situation où les terroristes albanais intensifient leurs actions
et les dirigent de plus en plus sur les milieux urbanisés.
L'objectif stratégique de cette politique est clair - expulser
graduellement du Kosovo et Metohija les institutions et les
organes légaux de la Serbie, et permettre la reprise complète
de la Province par les Albanais, en vue d'une sécession
future.
L'option de la Serbie et de la Yougoslavie, en faveur du
règlement pacifique
Nonobstant cette constellation et positions à propos de
Kosovo et Metohija, la Serbie et la Yougoslavie préconisent
leur position politique de principe, voire que toutes les
questions relatives à cette Province sudserbe doivent être
résolues par la voie pacifique, par le dialogue démocratique
et dans l'intérêt de toutes les communautés nationales
vivant au Kosovo et Metohija. La Serbie et la Yougoslavie
n'avaient besoin d'aucune menace d'action militaire par
l'OTAN en vue de la réalisation de la paix, leur option à cet
effet ayant été articulée bien avant. L'accord du Président
de la RFY Slobodan Milosevic et de l'Ambassadeur Richard
Halbrooke devait apporter aux facteurs internationaux le
véritable tableau de la situation au Kosovo et Metohija et
de ce qui s'y passe réellement, et contribuer à la réalisation
d'un règlement pacifique. La bonne volonté de la partie
serbe et yougoslave s'est traduite par la mise en application
intégrale des accords convenus. Une partie des forces de la
police légitime a été retiré de Kosovo et Metohija, ont été
supprimés les lieux de stationnement de ces forces dans les
localités habitées, et éliminés les postes de contrôle sur les
voies de communication, etc., alors que la mission
diplomatique d'observation (KVM) au Kosovo et Metohija
s'est vue assurer les conditions nécessaires pour son travail
- la vérification.
Après la réalisation de l'Accord, le Gouvernement de la
République de Serbie et les représentants de toutes les
communautés au Kosovo et Metohija ont signé la
Déclaration sur les cadres politiques d'autogouvernement
au Kosovo et Metohija, mais en l'absence uniquement des
représentants des partis albanais nationalistes-séparatistes
désunis. Le Gouvernement de la République de Serbie a
lancé une série d'invitations au dialogue politique, mais en
vain. Ainsi, et de fait, la Serbie et la Yougoslavie se sont
acquittées de leurs obligations découlant des Résolutions
pertinentes du CS, des Accords et conclusions de l'UE, et du
Groupe de contact, et ont fait sincèrement état de leur
intérêt en vue du dépassement des problèmes en suspens par
un dialogue franc et ouvert, assorti du respect des principes
fondamentaux convenus avec l'ambassadeur R. Holbrooke.
Les plus importants en étant: la protection de l'intégrité
territoriale et de la souveraineté de la Serbie et de la RFY,le
respect des droits des minorités selon les normes
européennes et mondiales les plus peaufinées, la mise en
place d'une autonomie qui ne sortirait pas des cadres des
constitutions de la Serbie et de la RFY, et la réalisation
d'accords devant protéger à titre égal toutes les
communautés nationales vivant au Kosovo et Metohija.
La réponse à tous ces efforts précités de la Serbie et de la
RFY, ont été les attaques terroristes plus violentes par
ladite "OVK-UCK" sur les ressortissants de l'armée et de
la police, les représentants des autorités d'Etat et les civils
innocents. Dans ce contexte de la violence et de la cruauté,
il convient surtout de signaler l'attentat du café "Panda" à
Pec, dans lequel des terroristes albanais ont tué six jeunes
hommes serbes âgés de 15 à 31 ans.
Il ne fait pas de doute que dans ce comportement des
terroristes la partialité d'une partie de la communauté
internationale (la Mission de vérification) y est
certainement pour quelque chose, et qu'il en est de même
avec le soutien politique plus ample et toute autre forme de
soutien qui leur vient de la République d'Albanie. Car, de
nombreux arguments témoignent que tout le monde
comprend parfaitement bien ce qui se passe réellement au
Kosovo et Metohija, qui attaque qui et qui défend qui. A cet
égard, est particulièrement illustrant le cas monté du
"massacre de civils albanais" dans le village de Racak, qui
correspond à une manipulation médiatique calculée pour
détourner l'attention des crimes de plus en plus fréquents et
cruels perpétrés par les terroristes albanais, et, partant, pour
"créer" les conditions en vue de la poursuite et de
l'intensification des pressions et des menaces à l'égard de la
Serbie et de la RFY. Un constat public de Dan Everts, chef
de la Mission de la CSCE en Albanie, prononcé au début de
janvier 1999, suivant lequel "on ne saurait nier que le Nord
de l'Albanie représente une base pour l'entraînement de
l''OVK-UCK'" n'a même pas donné lieu à une
condamnation sérieuse de l'Albanie par la communauté
internationale qui ne ménage pas ses protestations
venimeuses à propos de toute action antiterroriste de la
police au Kosovo et Metohija. L'arrestation à Tirana d'un
ressortissant (Max Ciciku)du groupe
fondamentaliste-terroriste d'Osam Bin Laden, affecté aux
activités terroristes à déployer au Kosovo et Metohija, à en
juger d'après les déclarations des Etats-Unis d'Amérique en
faveur de la persécution et du châtiment de tout terrorisme,
et surtout de celui qui menace les EUA eux-mêmes (Bin
Laden figurant en tête de liste des plus grands terroristes
recherchés par les EUA), devrait donc fournir une raison
valable pour entreprendre des mesures contre l'Albanie et
pour l'empêcher à soutenir désormais ouvertement le
terrorisme et les terroristes, voire à porter atteinte au
territoire souverain de la Serbie et de la RFY. La
Résolution du Parlement albanais du 28 décembre 1998,
"exigeant le soutien énérgique du gouvernement et de l'Etat
albanais aux frères du Kosovo", représente selon toutes les
normes internationales une agression sur l'Etat voisin. Les
entretiens des hommes d'Etat et politiques d'Albanie avec
les terroristes de ladite "OVK-UCK", à Tirana, sont un
exemple éclatant d'une politique subversive, dirigée contre
l'intégrité et la souveraineté de la RFY, l'un des Etats
membres de l'ONU.
Nonobstant, les défenseurs - à l'échelle internationale - du
recours à la force contre la RFY continuent à préconiser la
poursuite des menaces et des pressions, y compris militaires,
à l'égard de la Serbie et de la Yougoslavie qu'on voudrait
exclusivement responsables de l'état de choses et des
problèmes au Kosovo et Metohija, tout en fermant les yeux
devant le terrorisme et le séparatisme flagrants.
Les terroristes de ladite "OVK-UCK" et l'Albanie - leur
inspirateur et complice, bien qu'ils aient commis une
multitude de crimes et d'attaques, restent pour le moment
exempts de leur résponsabilité pour avoir provoqué cette
crise dans la région, dont les conséquences restent
inconcevables.
La crise au Kosovo et Metohija ne pourra être résolue aussi
longtemps que les terroristes albanais ne seront
publiquement et décisivement qualifiés comme tels, comme
tous les terroristes dans les autres parties du monde, aussi
longtemps que leur activité ne sera condamnée sans
ambiguïté, et que ne seront entreprises toutes les mesures
qui s'imposent pour les priver de toute aide et soutien de
l'étranger, et pour que tous les autres habitants du Kosovo
et Metohija - qui composent la majorité -, aient la
possibilité d'articuler ouvertement et librement sans
craindre pour leur vie et celle de leurs familles, leurs propres
positions sur les modalités de la vie en commun de toutes
les communautés nationales au sein du Kosovo et Metohija.
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/2240)
ARTEL GEOPOLITIKA by www.artel.co.yu
office@...
Date:25 Fevrier 2003
LE TERRORISME DES SEPARATISTES ALBANAIS AU KOSOVO ET METOHIJA
Rade Drobac
Février 1999.
La situation actuelle au Kosovo et Metohija demontre tres
clairement les vrais buts des separatistes et terroristes
albanais et confirme en totalite le contenu de ce texte ecrit en
fevrier 1999, un peu avant l`agression de l`OTAN contre la
Yougoslavie, precisement pour supporter ces memes
separtatistes et terroristes.
Bien que l'activité terroriste des séparatistes albanais au
Kosovo et Metohija se soit manifestée sous sa forme
extrêmiste armée, et à l'échelle massive, au début de 1998
(raids sur les forces de sécurité dans les villages de Luzane
et Likosane, en février 1998), ses racines sont de date bien
plus ancienne, cependant que son but stratégique reste le
même - la création de la "Grande Albanie", de l'Etat
étniquement pur, de l'Etat explicitement national de tous les
Albanais.
Le terrorisme albanais au Kosovo et Metohija est issu du
concept politique commandant l'expulsion par la force et les
menaces de la population non-albanaise, notamment des
Serbes et Monténégrins, aux fins de s'assurer la majorité
dans la structure nationale de la population, et d'en faire la
base des revendications en vue du contrôle politique sur ce
territoire et de l'annexion de celui-ci à ladite "Grande
Albanie" devant incorporer également des parties des
territoires d'autres Etats voisins - la Macédoine et la Grèce.
Les racines et la continuité du séparatisme et du
terrorisme albanais
Les meurtres, les persécutions et les harcèlements de la
population serbe et monténégrine remontent au temps de la
domination de l'empire Ottoman. On profitait de ce que la
majorité de la population albanaise sur place, du fait d'avoir
accepté l'Islam, jouissait d'un statut privilégié auprès des
Turcs et se livrait impunément à la terreur contre la
population chrétienne, les Serbes et les Monténégrins. Cette
violence était dirigée par les pachas et les tout-puissants
locaux.
Après la libération de la Serbie et du Monténégro de
l'occupation turque, à la fin du XIXe s., les actes de violence
s'étaient réduits, mais n'ont jamais été définitivement
arrêtés. Au cours de la Première Guerre mondiale, qui
affligea lourdement la Serbie (un tiers de sa population y
périt dans les combats ou autrement), les séparatistes et
terroristes albanais en profitent pour renouveler et
intensifier les actes de de terreur et violence à l'encontre de
la population serbe et monténégrine. L'histoire note comme
un fait particulièrement cruel, l'extermination massive de
soldats serbes épuisés, affamés et gelés par le froid en 1916,
pendant que l'armée serbe traversait les montagnes du
Kosovo, de Metohija et de l'Albanie, durant son retrait vers
la Grèce.
Après la fin de la Ire Guerre mondiale, dans la période
1919-1924, des crimes terroristes furent perpétrés à travers
le territoire de la Province de Kosovo et Metohija par le dit
"Mouvement des katchaks" - un mouvement qui
amalgamait la politique avec le banditisme et la violence.
Or, le Royaume de Yougoslavie repoussait avec succès
pendant vingt ans le terrorisme et le banditisme albanais,
celui-ce ne pouvait donc pas provoquer des effets négatifs
plus importants.
Le terrorisme albanais des "Katchaks" d'une portée plus
importante et avec des conséquences quasiment tragiques
pour les Serbes, les Montégénrins et les autres
communautés à travers le Kosovo et Metohija, renaît sous
la baguette de l'Italie fasciste, aussitôt après l'occupation de
l'Albanie en avril 1939. Les irruptions des bandes de
criminels depuis l'Albanie sur le territoire du Kosovo et
Metohija, nonobstant les obligations que le gouvernement
italien avait aux termes du traité intergouvernemental, soit
de respecter l'intégrité de la Yougoslavie, servaient pour
provoquer des conflits armés et pour préparer le terrain
pour les conquêtes fascistes postérieures et la fragmentation
de la Yougoslavie. Après la brève guerre d'Avril (amorcée
par le bombardement de Belgrade par l'Allemagne fasciste
le 6 avril 1941), et procédant de l'accord des ministres des
affaires étrangères de l'Allemagne et de l'Italie (Vienne,
21-24 avril 1941), le dictateur italien B. Mussolini promut
officiellement le 29 juillet de la même année, "la Grande
Albanie" à laquelle sont annexées notamment des régions
de la partie orientale du Monténégro, du Kosovo et
Metohija, de la partie occidentale de la Macédoine, et une
partie de l'Epire greque. Ainsi, à l'aide des puissances
fascistes on vut se réaliser la "Grande Albanie", une
création collaborationniste et chauviniste de par son
caractère - le rêve des séparatistes et terroristes albanais,
aujourd'hui aussi.
Sous les auspices de l'Italie fasciste, avec l'aide de celle-ci,
et pendant les trois années d'occupation, les séparatistes et
terroristes albanais au Kosovo et Metohija ont tué environ
10.000 Serbes et Monténégrins, ont incendié et rasé environ
30.000 habitations et expulsé 60 à 70.000 Serbes et
Monténégrins. Dans la même période, plus de 100.000
Albanais d'Albanie sont venus s'installer sur les propriétés
des Serbes et Monténégrins expulsés.
A la capitulation de l'Italie, septembre 1943, les terroristes
albanais reçoivent un nouveau mentor - l'Allemagne
fasciste, avec l'espoir que c'est par lui qu'ils sauvegarderont
leurs intérêts. La marche victorieuse des puissances alliées,
déclenchée dès la moitié de 1944, dans le cadre de laquelle
l'Armée populaire de libération de la Yougoslavie a apporté
une contribution significative, notamment par le fait d'avoir
libéré elle-même son propre Etat, brise définitivement le
IIIe Reich nazi. A partir de ce moment et jusuq'à la défaite
définitive de l'Allemagne, les terroristes albanais, valets
fidèles du fascisme, assuraient la protection de l'armée
allemande qui en se retirant de la Grèce passait par le
Kosovo et Metohija. Après l'évacuation des Allemands, les
vestiges des unités des bandes de terrroristes et séparatistes
albanais restent au Kosovo et Metohija, ne renoncent pas à
l'idée et à leur volonté de poursuivre le combat pour
l'instauration de la frontière étnique de l'Albanie.
L'Armée populaire de libération nationale de la
Yougoslavie a vaincu, jusqu'en mai 1945 - date de la
capitulation de l'Allemagne - le gros des formations
bandites et poursuivi ses combats armés avec les vestiges
des terroristes - les "ballistes" - dans les forêts de Kosovo
et Metohija, même pendant un certain temps au lendemain
de la guerre.
Aussitôt après la Seconde guerre mondiale, et grâce au
climat favorable dans les relations de la Yougoslavie
nouvelle et de l'Albanie, quelques 200.000 Albanais
d'Albanie vinrent s'installer au Kosovo et Metohija, alors
que dans le même temps les Serbes et les Monténégrins
expulsés pendant l'occupation italienne se virent interdire
par la loi le retour sur leurs propriétés respectives.
Les nids nationalistes-séparatistes (Drenica et autres)
détruits dans la période de l'existence de l'ancienne R.S.F.
de Yougoslavie, tentaient sporadiquement de réactiver leurs
activités terroristes, mais vainement. Dans l'impossibilité de
réaliser leurs visées par les méthodes les plus radicales - le
terrorisme, les séparatistes albanais matérialisaient leurs
aspirations grand-albanaises et chauvinistes en se livrant à
des pressions politiques, des chantages et des manipulations,
et en profitant à ces fins des aspirations séparatistes de
certaines républiques qui composaient la fédération
yougoslave à l'époque, la Slovénie et la Croatie en
l'occurrence. Dans la même période, sous la protection
bienveillante des hommes politiques albanais locaux, qui
dirigeaient à l'époque cette Province de la Serbie, on se
livrait en douceur à l'expulsion des Serbes et Monténégrins
dont les dimensions croissaient au fur et à mesure que
s'épanouissait le niveau de l'autonomie de cette province
serbe, à l'égard du pouvoir républiquain et fédéral. Dans la
seule période de 1981 à 1988, environ 28.000 Serbes ont dû
quitter le Kosovo et Metohija sous la pression des
séparatistes albanais.
Le séparatisme et le terrorisme albanais, en fonction de
la désintégration de l'ancienne Yougoslavie
Un nouvel encouragement du mouvement
national-séparatiste et terroriste albanais, date de la fin des
années 80 et du commencement des années 90. L'autonomie
émancipée dont jouissait la Province, qui comprenait
également des éléments de statut fédéral et confédéral
(représentation directe au niveau de la Fédération, bien que
partie intégrante de la Serbie, autonomie décisionnelle sur
la quasitotalité des affaires sans consultations avec la
République-mère et sans possibilité pour la Serbie, la
République-mère, de les contester, le pouvoir absolu dans
les domaines juridique, exécutif et autres) ne lui suffisait
pas à l'époque, l'objectif des séparatistes albanais au Kosovo
et Metohija ayant été et demeurant le pouvoir et
l'indépendance absolues. Dans le processus de la
désintegration violente de l'ancienne Yougoslavie, les
séparatistes albanais étaient patronnés par les directions
politiques identiques dans les Républiques de l'ancienne
Yougoslavie qui firent sécession (Slovénie, Croatie,
Bosnie-Herzégovine et Macédoine).
Au début, les nationalistes-séparatistes tentent d'accomplir
leurs visées séparatistes par l'incitation de manifestations
massives des Albanais, par les grèves truquées (des mineurs,
des services publics), les sabotages et autres actions du
genre placées sous le slogan: "Kosovo-République". Ce
slogan articulait la première étape du programme des
nationalistes grand-albanais, car l'obtention du statut de
République permettrait la sécession selon le modèle
appliqué par la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine
et la Macédoine. Il dissimulait un objectif sécessionniste -
la séparation en étape de la Serbie et de la Yougoslavie et
l'intégration avec l'Albanie. Pendant les troubles à
l'intérieur du Kosovo et Metohija, en 1991, les
nationalistes-séparatistes votent et proclament
anticonstitutionnellement et dans l'illégalité le
"Kosovo-République" (la dite Constitution de Kacanik)
avec l'appui et l'aide dissimulées de leurs nouveaux tuteurs
- des milieux particuliers de la communauté internationale,
ceux-mêmes qui avaient soutenu la désintégration de
l'ancienne Yougoslavie. Le dessein est clair - créer des
structures étatiques parallèles devant permettre avec
l'assistance des puissances étrangères qui leur sont
favorables, l'internationalisation de la question du Kosovo
et Metohija dans le but de s'assurer une légitimité politique
internationale et l'ouverture du processus de sécession de la
Serbie et de la Yougoslavie.
La radicalisation, voire la reprise du terrorisme comme
moyen de réalisation des objectifs politiques des séparatistes
albanais au Kosovo et Métohija, s'inscrit dès 1992, dans le
cadre de l'Alliance démocratique de Kosovo. Il a été établi
que les ressortissants de la structure autoproclamée comme
le "Ministère de la défense et l'état-major de la République
de Kosovo" opéraient selon les instructions et les ordres du
leader de l'Alliance démocratique de Kosovo, Anton Kolja,
et du ministre de la défense d'un Etat étranger, l'Albanie en
l'occurrence - le général Safet Zullallia, à l'époque.
Simultanément, le leader politique nationaliste albanais et
chef du Parti démocratique albanais Salli Berisha assure ses
services logistiques aux terroristes du Kosovo et Metohija,
concernant, notamment, leur entraînement dans les centres
du Nord de l'Albanie. L'élection de Salli Berisha à la
présidence de la République albanaise en 1992 et un premier
effondrement de l'organisation de l'Etat albanais (la faillite
de la pyramide de l'épargnes, fin 1996, le pillage des dépôts
d'armes de l'armée albanaise, l'écroulement du système de
sécurité - la police) encouragent le renforcement du soutien
apportée au terrorisme et au séparatisme au Kosovo et
Metohija. Ce n'est pas par hasard que c'est à la même
époque que la formation terroriste, ladite "Armée de
libération du Kosovo" ("OVK-UCK") se fait entendre pour
la première fois.Et parallèlement avec ces développements,
l'Albanie apporte son plein soutien politique aux
séparatistes et terroristes au Kosovo et Metohija, en
reconnaissant, notamment, la légitimité de la "République
de Kosovo" illégale et en autorisant le fonctionnement en
Albanie de la représentation "diplomatique" de cette
création étatique inexistante. L'Albanie est le seul Etat à
reconnaître les actes illégaux et l'Etat virtuel du Kosovo,
sur le territoire d'un autre Etat souverain, contrairement à
tous les documents et principes internationaux. Toujours
dans la même période, l'organisation terroriste des
séparatistes albanais s'étend, de nouveaux centres s'ajoutent
à ceux qui opèrent déjà à Tirana et à Elbasan, et on voit
s'établir par l'Adriatique une voie de passage des terroristes
venant d'Italie.
En Albanie s'entraînent: des émigrants - terroristes de
Kosovo et Metohija, des terroristes d'Albanie elle-même,
des Albanais vivant à l'étranger et des mercenaires venus
des côtés les plus divers, y compris les moujahedines.
Indolente, puis favorable et souvent encourageante, la
position qu'une partie des milieux politiques internationaux
observe à l'égard des terroristes, y compris l'aide croissante
de l'Albanie, finit par contribuer à l'escalade des actes
terroristes dans la Province autonome de Kosovo et
Metohija. Les données ci-après pour la période 1991-1998,
le démontre nettement:
Années en revue et nombre d'actes terroristes:
1991. - 11
1992. - 12
1993 .- 8
1994. - 6
1995. - 11
1996. - 31
1997. - 31
1998. - 1885
Les buts et la stratégie des chauvinistes grand-albanais
L'objectif politique des nationalistes dans les structures
d'Etat et politiques d'Albanie et dans les milieux des
nationalistes-séparatistes au Kosovo et Métohija, est -
comme ce fut toujours le cas au fil de l'histoire - identique:
"la Grande Albanie" étniquement pure. Et le
Kosovo-et-Metohija constitue le centre focal des
aspirations de tous les Albanais souhaitant la création de
cet Etat fantomatique, le point de déclenchement de l'action
par tous les moyens sur la voie de la réalisation de cet
objectif.
Le rôle du Kosovo et Metohija dans le concept
grand-albanais apparaît comme la synthèse de plusieurs
intérêts dont certains se sont déjà articulés comme étant les
plus importants. La raison la plus importante, stratégique,
qui fait que la conquête du pouvoir au Kosovo et Metohija
devient d'une importance clée pour la concrétisation de la
"Grande Albanie", réside dans le fait que cette région figure
au centre de l'entité politique et étatique imaginée. Sans le
contrôle sur cette région, les Albanais qui vivent en
Macédoine sont coupés. Une deuxième raison est le
pourcentage extrêmement élevé de la population albanaise
dans la région. C'est d'ailleurs la base unique sur laquelle
les séparatistes et les terroristes fondent leur revendication
en faveur de leur sécession de la Serbie et de la
Yougoslavie.
En outre, il convient de souligner que le
Kosovo-et-Métohija est une région dotée de richesses
naturelles exceptionnelles, et que c'est par elle que passent
les artères de communication reliant l'Europe et le
Proche-Orient. Dans ce contexte, l'on se doit de souligner
que l'Albanie a depuis toujours appuyé, voire encouragé,
l'activité séparatiste et terroriste, notamment parce que
dans son histoire de courte durée (elle a été créée en 1912)
elle n'a jamais été stable et un Etat de droit. Le "problème"
du Kosovo et Metohija lui servait toujours pour détourner
l'attention de l'opinion nationale propre des problèmes
intérieurs sur les problèmes extérieurs de l'Albanie.
L'exemple le plus récent en sont les événements qui se
succèdent en Albanie qui est, depuis la fin de 1996, marquée
par l'instabilité, les désordres, les conflits, le chaos politique
et économique. L'Albanie trouve son intérêt dans l'enjeu du
nationalisme grand-albanais afin de rejeter la culpabilité
pour toutes ses difficultés propres (l'effondrement de l'Etat
et la profonde crise économique et sociale) sur le terrain de
l'irrationnel, cependant que le tout s'imbrique aussi dans les
plans stratégiques de ses mentors les plus récents - l'OTAN
- consistant à consolider les positions stratégiques dans les
Balkans (renforcement de l'aile sud de l'OTAN). C'est dire
aussi que le Kosovo et Metohija forme le point central d'un
nouveau retranchement géostratégique de l'OTAN. D'où
aussi cette tendance des Etats-Unis d'Amérique (de
l'OTAN) à faire déployer à tout prix des troupes à travers le
Kosovo et Metohija.
Les séparatistes et terroristes et les extrêmistes
grand-albanais de Kosovo et Metohija ont accueilli le
nouvel agencement des forces politiques dans le monde
comme une occasion se prêtant à la réalisation de leur rêve
séculaire - faire sécession d'une partie du territoire étatique
de la Serbie et de la Yougoslavie, qu'ils ont presque purifié
sur le plan étnique, afin de l'annexer à l'Albanie. A l'instar
des périodes historiques précédentes, ils profitent pour
réaliser ses propres objectifs des intérêts stratégiques et
hégémoniques des grandes puissances, ceux de l'OTAN
dans ce cas le plus récent, qui souhaitent contrôler toutes les
voies allant de l'Europe vers le Proche-Orient, voire les
artères terrestres vers les matières premières stratégiques (le
pétrole).
Leur tâche est rendue plus facile notamment par l'intérêt
d'une partie d'Etats islamiques qui souhaitent faire du
Kosovo et Metohija un catalyseur de l'islamisme, y obtenir
un nouvel appui islamique sûr et solide (à côté de la
Bosnie-Herzégovine), et ce dans le cadre du concept bien
connu de la création de la "transversale verte", voire de ce
pont islamique qui irait de la Turquie vers l'Europe centrale
et occidentale.
Le terrorisme, l'arme des séparatistes
Le terrorisme comme moyen de réalisation de leur objectif,
les terroristes alabanis l'ont choisi pour deux raison
principales. D'abord parce qu'ils n'ont pas réussi à renverser
l'Etat serbe et la Yougoslavie à travers le processus
politique et non violent, leur conception d'aquisition
graduelle de l'indépendance complète par les pressions et les
chantages politiques ayant été empêchée par les
modifications de la Constitution de la Serbie et du Kosovo
et Metohija, effectuées en 1989. Et ensuite, parce que c'était
pour eux le moyen unique pour déstabiliser la situation au
Kosovo et Metohija, pour provoquer la réaction des organes
légitimes du pouvoir et en profiter à des fins de
manipulations de l'opinion internationale qui devaient, elles,
aboutir à l'internationalisation du problème et à son
règlement en dehors des institutions de l'Etat légitime en
place, avec l'appui et l'aide d'une partie de la communauté
internationale. Dans la réalisation de cet objectif les
séparatistes albanais au Kosovo et Metohija, et en Albanie,
comptent sur l'appui sans réserves de leurs nouveaux
mentors (l'OTAN) et leur formule vérifiée déjà (en
Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine) de
renversement d'Etats souverains - l'agression sur un Etat
précis assortie de l'utilisation de terroristes locaux, de
pressions et chantages extérieurs, de l'assistance logistique
et financière de l'étranger, de mercenaires venant de pays
tiers. Le résultat de cette décision de passer du politique au
terrorisme, a été cette énorme expansion du terrorisme à
travers les Kosovo et Metohija, au cours de 1998.
Cette "expulsion de la Serbie" de "leur Kosovo", les
terroristes de ladite "Armée de libération du Kosovo"
("OVK" - "UCK") s'efforcent de l'accomplir par leurs
attaques terroristes massives sur les ressortissants des forces
du Ministère des affaires intérieures. Sur le total des 1885
actes terroristes opérés en 1998, 1129 avaient comme cibles
les ressortissants et les institutions des organes de la
sécurité, Cent-quinze policiers ont été tués et 403 plus ou
moins grièvement blessés. De même, 15 ont été kidnappés (3
tués, 3 libérés, et le sort de 9 policiers reste inconnu). Au
cours de la même année, les terroristes se sont livrés au
Kosovo et Metohija à de nombreux actes de terrorisme
contre des civils, et ont tué
- 46 civils de nationalité serbe et monténégrine;
- 77 civils de nationalité albanaise, loyaux à l'Etat serbe et
à la Yougoslavie;
- 14 civils de nationalités diverses, titulaires de la fonction
publique ou travaillant dans des services publics;
plus ou moins grièvement blessé, 158 personnes, dont:
- 74 civils de nationalité serbe et monténégrine;
- 72 civils de nationalité albanaise;
- 3 civils, ressortissants de la communauté
nationales des Goranci;
- 9 civils appartenant à d'autres nationalités;
enlevé au total 293 civils, dont:
- 173 civils de nationalité serbe et monténégrine (13 tués, 2
se sont évadés, 68 remis en liberté, le sort de 90 personnes
reste inconnu);
- 101 ressortissants de nationalité albanaise (16 tués, 8 se
sont évadés, 34 remis en liberté, le sort de 43 personnes reste
inconnu);
- 14 Romes (2 tués, le sort de 5 reste inconnu, 7 ont été
remis en liberté);
- 2 Egyptiens (sort inconnu);
- 1 ressortissant de la R.F. de Yougoslavie de
l'ex-République yougoslave de Macédoine (remis en
liberté);
- 2 civils d'autres nationalités (sort inconnu).
Des terroristes albanais appartenant à ladite "Armée de
libération du Kosovo" ("OVK"-"UCK") ont tenté au cours
de 1998, 708 fois de passer la frontière d'Etat (504 fois pour
entrer dans la R.F. de Yougoslavie, 204 fois pour sortir de la
RFY) afin de s'entraîner et de s'armer en Albanie. Cela a
provoqué 125 incidents de frontière, dont 100 opérations
armées par quelques milliers de terroristes contre les
gardes-frontières yougoslaves. Dans la structure des
terroristes tués (715), blessés (366) et des terroristes arrêtés
(93), on a pu identifier des ressortissants de la minorité
nationale albanaise du Kosovo et Metohija, des nationaux
d'Albanie, des fondamentalistes islamiques et des
mujahedines du Proche-Orient et d'Asie (un grand nombre
reliés à Osman Bin Laden), ainsi que des mercenaires
d'Etat européens (y compris les Etats créés dans l'espace de
l'ancienne Yougoslavie). Dans leur mission de défense de la
frontière d'Etat et de prévention des irruptions de
terroristes, 36 ressortissants de l'Armée de Yougoslavie ont
été tués, et 105 blessés. Il convient de faire remarquer que
lors de ces irruptions illégales des terroristes albanais
venant d'Albanie, ceux-ci bénéficiaient de l'appui armé des
ressortissants de l'Armée albanaise.
Il faut souligner aussi que les terroristes de ladite "Armée
de libération du kosovo" ("OVK"-"UCK") ont pour la
première fois, après la Seconde Guerre mondiale, formé des
camps pour les personnes détenues, à travers le Kosovo et
Metohija (Junik, Glodjane, Izbica, Lipovica, et d'autres
localités), et y recouraient à des excutions en usant des
méthodes les plus brutales caractéristiques pour l'époque
des nazis-fascistes (le crématoire à Klecka - incinération
de Serbes et Monténégrins, les charniers à Donji Ratis,
Volujak, et autres).
Ladite "OVK"-"UCK" est une organisation terroriste
Dans le vaste spectre de positions politiques contradictoires
et hypocrites, relatives aux événements au Kosovo et
Metohija, les plus cyniques sont les tentatives faites pour
que le terrorisme évident et éclatant de la dite "Armée de
libération du Kosovo" soit présenté comme la "lutte pour la
protection des droits humains menacés", la "résistance du
peuple armée", une "insurrection"; le combat contre
"l'agressions serbe", contre "la colonisation", contre
"l'apartheid"; que les terroristes soient qualifiés de
"formations albanaises armées", de corps de "résistance
collective des Albanais", pour devenir des "civils" éliminés
par la police. Cette "couverture des terroristes" et la
relativisation de leur résponsabilité et action abusive, sont
ressenties à l'heure actuelle également, signifient
l'évitement de toute condamnation du terrorisme et des
terroristes de la part de la communauté internationale,
marquent une tentative ouverte pour les faire légitimer
tacitement. Cette position des leaders du nouvel ordre
mondial vient confirmer le fait que dans leurs activités à
l'égard du Kosovo et Metohija, ils sont guidés par leur
propres intérêts, et non par le Droit et les bonnes pratiques
internationaux. L'ONU, l'UE, la CSCE et d'autres facteurs
politiques influents, sont instrumentalisés par les
Etats-Unis d'Amérique et un petit nombre de leurs alliés, et
n'osent pas s'en opposer, bien que l'action de ladite
"OVK-UCK" s'inscrit par son essence même dans le
contexte de la définition généralement reconnue et admise
du terrorisme international. Bien qu'il existe plus de 120
définitions du terrorisme et qu'aucune ne soit la définition
acceptée par tous, il existe tout de même un certain nombre
d'élements communs, généralement acceptés et reconnus,
qui rangent une activité criminelle dans la catégorie du
terroriste. Partant de là ainsi que de la théorie portant sur
l'étude du terrorisme contemporain, ladite "Armée de
libération du Kosovo" est une organisation terroriste, et ce
pour les raisons ci-après:
- elle se guide sur un objectif politique non légitime: la
sécession de la Province du Kosovo et Metohija de son
Etat-mère, et son annexion à l'Etat d'Albanie voisin, en
vue de la création de "la Grande Albanie" (à l'intérieur des
frontières étniques peuplées par des Albanais);
- la méthode d'action de base est le combat avec la police et
non avec l'armée;
- elle a tué un grand nombre de ressortissants de la force de
la police, de l'armée, ainsi que de civils, s'est livré à une
destruction massive de biens en y recourant aux plus
brutales des méthodes de terrorisme et de banditisme, ainsi
qu'aux armes les plus diversifiées;
- au niveau de son organisation ladite "OVK-UCK"
s'articule comme étant la somme de groupes faiblement liés
entre eux, qui agissent simultanément, et à la fois, comme
terroristes et comme criminels et sans aucune
subordination;
- la conspiration est le mode de communication entre les
chefs de groupes et les collaborateurs étroits des terroristes.
Les Etats-Unis d'Amérique s'appuient sur la définition (du
FBI) qui dit: "Le terrorisme est le recours illégal à la force
ou à la violence à l'encontre des personnes ou des biens aux
fins d'intimider ou de faire pression sur le gouvernement, la
population civile, ou sur quelque autre segment de la
société, afin d'atteindre des objectifs politiques et sociaux".
Les activités de ladite "OVK-UCK" s'inscrivent
précisément dans une telle définition.
Aux termes de la Convention de Genève, également, ladite
"OVK-UCK" relèvent des organisations terroristes du fait
d'effectuer des attaques-embuscades contre des civils
innocents et les forces de sécurité, alors que la Convention
reconnaît la guérilla en tant que moyen de guerre "s'il s'agit
véritablement d'une guerre", ce qui n'est pas le cas en
l'occurrence, car il ne s'agit pas de deux armées en conflit
mais de "civils" armés qui attaquent lâchement des victimes
appartenant à toutes les structures de la population, ainsi
que des institutions et des fonctionnaires publics de l'Etat.
En outre, selon la règle, les ressortissants d'une guérilla
s'opposent ouvertement à leur adversaire.
Le fait qu'il s'agit véritablement d'une organisation
terroriste, est confirmé également par les liaisons de celle-ci
avec des groupes islamiques fondamentalistes-terroristes du
Proche-Orient, d'Afghanistan et de certains pays d'Asie,
ainsi qu'avec le terrorisme d'Etat que l'Albanie pratique à
l'encontre de la Serbie et de la Yougoslavie.
Par conséquent, tout ce que nous venons de préciser
confirme sans aucun doute que l'organisation
séparatiste-terroriste, ladite "OVK-UCK", revêt aux
termes de tous les critères internationaux, le caractère d'une
organisation terroriste. Etant donné les objectifs des
terroristes, on peut facilement supposer que les fondateurs
en sont des leaders politiques albanais au Kosovo et
Metohija, tandis que les sponsors étrangers en sont
l'Albanie, les Etats-Unis d'Amérique, l'Allemagne, ainsi
que certains autres pays de l'Europe occidentale. Le
sponsorship sur ladite "OVK-UCK" et la signification du
fait qu'on évite de condamner son caractère terroriste,
ressortent d'une déclaration de Christopher Hill,
ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Skoplje, fait
vers la mi-1998: "Notre concept ne signifie pas
nécessairement que nous sommes en train d'extraire le
Kosovo de la Serbie, bien que les Albanais auraient aimé
cela. Mais, ce que nous souhaitons, et c'est le moins qu'on
puisse dire, c'est d'expulser le gros de la Serbie du Kosovo,
et ce sont, pour commencer, les policiers". Si l'on prend en
considération le nombre d'attaques terroristes perpétrées au
cours de 1998, et si on le met en rapport avec le souhait
exprimé par l'ambassadeur Hill "d'expulser la Serbie et ses
policiers" du Kosovo et Metohija, il transparaît clairement
qu'il s'agit d'un soutien ouvert au séparatisme et au
terrorisme.
Dans le contexte d'une telle ambiance politique, modelé par
les protagonistes de l'hégémonisme global à l'échelle
mondiale, on confod totalement les causes et les effets, on
fait une substitution des thèses, de sorte que la victime des
harcèlements terroristes - la Serbie et la Yougoslavie, en
l'occurrence - sur son propre territoire, finit par être
qualifiée d'agresseur, tandis que les terroristes, les assassins
et les kidnappeurs sont transformés en victimes.
Leur hypocrisie, les puissants influents au sein de la
communauté internationale la dissimule sous leur pacifisme
verbal, bien que leur action proprement parlant instigue et
prolonge les conflits au Kosovo et Metohija. La
conséquence logique de cet appui a été l'accroissement du
nombre d'attaques terroristes de ladite "OVK-UCK" au
cours de 1998 et à travers toute la région du Kosovo et
Metohija. Cela est devenu particulièrement transparent
après la signature de l'accord entre le président de la R.F. de
Yougoslavie, S. Milosevic, et l'envoyé américain R.
Halbrooke. En guise de réponse au retrait partiel de la
police de la République de Serbie et de l'armée de la RFY
du Kosovo et Metohija, opéré non seulement pour honorer
les obligations prises, mais également dans le souhait de
calmer les conflits et de faire résoudre les problèmes
pacifiquement, par le dialogue politique, les terroristes de
ladite "OVK-UCK" ont intensifié leurs attaques. Du 13
octobre 1998 au 11 février 1999, ladite
"OVK-UCK" a effectué 753 attaques terroristes:
tués: 89 personnes, dont:
- policiers: 19
- civils: 70
blessés: 160 personnes, dont:
- 84 policiers
- 76 civils
kidnappés: 55 personnes, dont:
- policiers: 6 (2 tués)
- civils: 49 (1 tué)
- le sort des autres personnes kidnappées reste incertain.
Et durant tout ce temps, les facteurs internationaux
interprétaient tous ces crimes comme étant des
"provocations" et des "réactions aux meurtres de civils
albanais", leurs condamnations ne s'adressaient qu'aux
organes légitimes et légaux de la Serbie dont toute action
entreprise à l'encontre des terroristes fut stigmatisée du
coup comme "recours exagéré à la force", comme "massacre
de civils", comme "réaction militaire démesurée", comme
"catastrophe humanitaire", et ainsi de suite.
Parallèlement, le soutien logistique ouvert et tout autre
soutien et aide aux terroristes albanais, depuis l'Albanie,
sont passés sous silence ou sont justifiés. Le fait que les
terroristes albanais du Kosovo et Metohija son entraînés
dans des centres en Albanie (Tirana, Elbasan, Bajram Curi,
Tropoïe, Kruma, etc.) par des officiers de l'armée albanaise,
des services de renseignement de certains pays
ouest-européens, et par les combattants du "jihad", ne
dérange personne, de toute évidence. Et même le soutien
financier abondant de la narco-mafia albanaise et de
certains pays islamiques à ladite "OVK-UCK", ne suscite
aucune réaction correspondante des pays qui autrement
combattent rigoureusement cela sur leur propre territoire.
Ceci dit, il n'est pas étonnant que ladite "OVK-UCK",
organisation terroriste qui occupe certainement la première
place de par les crimes commis en 1998, non seulement ne
figure pas sur la liste des organisations terroristes, mais
qu'on voit s'accroître aussi les pressions d'un petit nombre
de pays, et en premier lieu des Etats-Unis d'Amérique, pour
qu'elle soit présentée comme partenaire politique légitime et
négociateur d'égal à égal dans le dialogue sur le Kosovo et
Metohija. C'est dire aussi que les Etats-Unis d'Amérique
s'en prennent impitoyablement aux terroristes qui les
menacent, n'hésitent pas de s'attaquer aux terroristes sur
les territoires des Etats indépendants, mais menacent de
recourir à l'OTAN pour empêcher la Serbie et la
Yougosalvie de combattre les terroristes sur leur propre
territoire.
Le crime comme source de financement du terrorisme
Une multitude de données dignes de foi indiquent que les
plus importantes sources de fonds pour le financement des
activités terroristes au Kosovo et Metohija proviennent des
activités criminelles de la mafia albanaise: le trafic des
narcotiques aux Etats-Unis d'Amérique, en Suisse, en
Allemagne, en Belgique, en Grande Bretagne et dans
d'autres pays européens (les voies de la drogue: Asie -
Europe et USA); la contrebande et le trafic des armes
depuis certains pays européens et asiatiques; le racket, les
chantages et actes de violence à l'encontre des membres de
la commuanuté nationale des Albanais travaillant à
l'étranger; la prostitution, la falsification des titres de
voyage et les entrées clandestines aux Etats-Unis
d'Amérique et dans des pays européens, des Albanais du
Kosovo et Metohija et d'autres ressortissants de pays non
européens; le commerce des organes humains; la mendicité
des mineurs de nationalité albanaise; le vol qualifié et
l'escroquerie, ainsi que d'autres activités criminelles. Le
vaste éventail d'activités criminelles des Albanais, organisés
sur la base de leur appartenance nationale,
indépendamment de ce qu'ils sont des nationaux d'Albanie,
de Yougoslavie, de Maédoine ou de Grèce, et selon les
principes du clan, relève par son importance des plus
grandes structures criminelles en Europe et dans le monde.
Est particulièrement dangereuse et "réussie" la
"narcomafia" albanaise qui est, selon les évaluations
d'experts, la troisième en Europe d'après le gain réalisé. Une
bonne partie des fonds ainsi obtenus est utilisée pour
financer "l'Etat" parallèle, illégal, au Kosovo et Metohija, et
pour équiper les terroristes en armes ultramodernes. Le
trafic des armes qui sont, via l'Albanie, destinées au Kosovo
et Metohija assume d'ores et déjà des proportions énormes.
Des fonds significatifs sont obtenus pr le racket des
Albanais travaillant à l'étranger. Ils sont forcés de verser
régulièrement un minimum de 3% de leur revenu aux
comptes des représentants des terroristes albanais dans de
nombreux pays d'Europe occidentale, aux Etats-Unis
d'Amérique et au Canada, et selon certains indices
confirmés ceux-ci et des fonds encore plus importants sont
collectés par la menace, le chantage ou le harcèlement de
ceux qui s'y opposeraient. Au Kosovo et Metohija, les
citoyens de nationalité albanaise sont contraints de verser
un "impôt" aux séparatistes alors qu'ils ne s'acquittent pas
de leurs obligations légalement dues, et tandis que pour les
leaders séparatistes toute tentative plus sérieuse de mise en
application de la loi (paiements des impôts, taxes et autres
redevances) devient immédiatement, "pression", "violence",
sur "les civils albanais", bien qu'il s'agisse d'obligations
affectant à titre d'égalité tous les citoyens, indépendamment
de leur origine nationale.
La solidarité internationale dans la lutte contre le
terrorisme
En ce qui concerne le financement du terrorisme albanais,
une part importante y revient aux fondamentalistes
islamiques d'Arabie saoudite, d'Afghanistan et d'autres
pays musulmans, ainsi qu'à certains services de
renseignement occidentaux dont les activités ne sauraient
échapper à la connaissance et à la volonté des facteurs
politiques de ces pays.
Bien que tous les Etats aient, aux termes du droit
international, l'obligation ni d'encourager ni de tolérer le
financement des activités terroristes dirigées contre d'autres
Etats, dans le cas concret cela n'est pas respecté par une
partie de la communauté internationale. L'appliction des
doubles normes se situe en fonction de la réalisation des
intérêts politiques et autres des facteurs internationaux clés.
Outre la Charte de l'ONU, les actes interdisant le
financement et tout autre appui et soutien au terrorisme, et
condamnant généralement toute activité terroriste sont: la
Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU 2113 du 21
décembre 1965; la Résolution - Déclaration sur les modes
d'application du Droit international et la coopération des
Etats; la Résolution 2625/25 du 24 octobre 1970; la
Résolution - Déclaration sur le renforcement de la sécurité
internationale, n. 2734/25 du 16 décembre 1970, la
Résolution n. 3314 du 14 décembre 1974, ainsi que de
nombreux autres documents internationaux, y compris
nécessairement les résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU n. 1160, 1199 et 1203, ainsi que la toute dernière
résolution de l'Assemblée générale de l'ONU n. 53/108 du
26 janvier 1999.
C'est sur la même voie que se situent aussi les positions de
la conférence sur la répression du terrorisme dans le monde,
tenue en 1997 au Caire. Ce sommet spécifique des chefs
d'Etat et de gouvernement a qualifié le terrorisme comme le
plus grand mal global du monde contemporain, alors que
dans ses conclusions la Conférence lance un appel général
invitant tous les Etats du monde à lutter en commun, à
s'entraider et à collaborer en faveur de l'élimination du
terrorisme. Quant aux protagonistes du comportement
contradictoire, violent et autoritaire, et même s'il s'agit de
défenseurs du globalisme, de l'hégémonie, de la religion ou
de l'idéologie, ces documents en vigueur qui les engagent
également, ne représentent pas un obstacle dans la
réalisation de leurs intérêts dans l'espace des Balkans, en
vertu de la politique conséquente d'application de normes
doubles. Au lieu de couper les racines du terrorisme, ils sont
devenus, consciemment ou inconsciemment, ses complices.
La légalite de la lutte des organes d'Etat de la Serbie et
de la R.F. de Yougoslavie contre le terorisme
Aux fins de protéger l'Etat contre le terrorisme des
séparatistes albanais et d'assurer l'ordre et la sécurité de
tous les citoyens de la Province, les ressortisants de la police
entreprenaient des activités antiterroristes légitimes.
Pendant l'exercice de leurs fonctions, les ressortissants de la
police ont été, au cours de 1998, attaqué à 1129 reprises par
des terroristes albanais; 115 policiers ont été tués, 403 plus
ou moins grièvement blessés, et 15 ont été kidnappés dont 3
ont été tués et 9 ont été portés disparus. Or, ce qui est
légitime dans la lutte antiterroriste aux Etats-Unis
d'Amérique, en Irlande du Nord, en Espagne (Basques), en
France (Corse) et dans d'autres pays, aux termes de la
volonté des puissants mondiaux et de l'OTAN est proclamé
comme illégitime quand il s'agit de la Serbie et de la
Yougoslavie. Et avec leur agression informative et la
promotion médiatique de notions nouvelles, telles que: le
"recours éxagéré à la force", l'"action démesurée des forces
de la police", la "catastrophe humanitaire des Albanais", et
autres, on tente d'empêcher que les forces de sécurité légales
brise le terrorisme au Kosovo et Metohija. Les terroristes
sont constamment amnistiés. Les Résolutions du Conseil de
sécurité de l'ONU n. 1160, 1199 et 1203, non seulement
qu'elles ne condamnent pas les terroristes de ladite
"OVK-UCK", mais sont même utilisées pour faire pression
sur la R.F. de Yougoslavie. C'est donc par des documents
internationaux qu'on soutient ouvertement le terrorisme et
les terroristes au Kosovo et Metohija. Sous la pression des
Etats-Unis d'Amérique, les plus hauts fonctionnaires de
l'ONU ne peuvent pas remplir leurs obligations de
protecteurs objectifs de la légalité et de la Charte de l'ONU.
Ainsi, Koffi Anan, le secrétaire général de l'ONU, en
parlant le 5 juin 1998 sur les activités antiterroristes de la
police au Kosovo et Metohija, a dit: "Si le monde doit
apprendre quelque chose de ce chapitre noire de l'histoire,
alors c'est qu'à ce genre d'agression (il est question de la
lutte de la police contre les terroristes) il convient de
s'opposer immédiatement et énergiquement". Tout ce qui
vient d'être évoqué a fini par favoriser la réorganisation des
terroristes, la poursuite de leurs activités criminelles. La
République d'Albanie, sans se cacher, sous les yeux de la
communauté internationales et des observateurs
internationaux dans cet Etat et au Kosovo et Metohija,
continue impunément à aider directement les terroristes de
ladite "OVK-UCK". Pour ce qui est du volume de la
logistique armée appuyant depuis l'Albanie l'exécution des
raids terroristes au Kosovo et Metohija, en dit long un
constat du sous-secrétaire de l'ONU pour le désarmement,
Giant Danapaul, fondé sur des données officielles d'une
mission spéciale de l'ONU en Albanie, aux termes
desquelles on a pillé des entrepôts des forces armées
d'Albanie environ 650.000 armes, 1,5 milliard de balles et
20.000 tonnes d'explosif, alors qu'on sait qu'environ 200.000
pièces d'armes ont été clandestinement transférées au
Kosovo et Metohija. Evidemment, il convient d'y ajouter les
armes et la munition destinées aux terroristes par certains
services de renseignement et par la mafia albanaise du
monde entier, et livrées par les centres d'entraînement et
d'armement des terroristes de ladite "OVK-UCK" dans le
Nord de l'Albanie. En font partie des armes et équipement
ultramodernes de l'OTAN, y compris les armes dont l'usage
est interdit par les conventions internationales. Les facteurs
internationaux, obéissant conséquemment au stéréotype
créé à dessein de la responsabilité exclusive de la Serbie et
de la Yougoslavie, ignorent ouvertement l'agression
terroriste sur un Etat souverain - la République fédérale de
Yougoslavie. Ainsi, ce qui dans l'énorme majorité d'Etats
de par le monde constitue le crime le plus grand - les
attaques, les meurtres et les enlèvements des ressortissants
de la police -, est qualifié tendencieusement dans le cas de
la Serbie et de la Yougoslavie de "résistance à la
répression", de "lutte de libération d'un peuple opprimée" ou
de "lutte des civils exposés aux représailles des autorités". Et
on l'utilise comme fondement "légal" pour insister
continuellement sur la réduction du nombre de
ressortissants de la police au Kosovo et Metohija, dans une
situation où les terroristes albanais intensifient leurs actions
et les dirigent de plus en plus sur les milieux urbanisés.
L'objectif stratégique de cette politique est clair - expulser
graduellement du Kosovo et Metohija les institutions et les
organes légaux de la Serbie, et permettre la reprise complète
de la Province par les Albanais, en vue d'une sécession
future.
L'option de la Serbie et de la Yougoslavie, en faveur du
règlement pacifique
Nonobstant cette constellation et positions à propos de
Kosovo et Metohija, la Serbie et la Yougoslavie préconisent
leur position politique de principe, voire que toutes les
questions relatives à cette Province sudserbe doivent être
résolues par la voie pacifique, par le dialogue démocratique
et dans l'intérêt de toutes les communautés nationales
vivant au Kosovo et Metohija. La Serbie et la Yougoslavie
n'avaient besoin d'aucune menace d'action militaire par
l'OTAN en vue de la réalisation de la paix, leur option à cet
effet ayant été articulée bien avant. L'accord du Président
de la RFY Slobodan Milosevic et de l'Ambassadeur Richard
Halbrooke devait apporter aux facteurs internationaux le
véritable tableau de la situation au Kosovo et Metohija et
de ce qui s'y passe réellement, et contribuer à la réalisation
d'un règlement pacifique. La bonne volonté de la partie
serbe et yougoslave s'est traduite par la mise en application
intégrale des accords convenus. Une partie des forces de la
police légitime a été retiré de Kosovo et Metohija, ont été
supprimés les lieux de stationnement de ces forces dans les
localités habitées, et éliminés les postes de contrôle sur les
voies de communication, etc., alors que la mission
diplomatique d'observation (KVM) au Kosovo et Metohija
s'est vue assurer les conditions nécessaires pour son travail
- la vérification.
Après la réalisation de l'Accord, le Gouvernement de la
République de Serbie et les représentants de toutes les
communautés au Kosovo et Metohija ont signé la
Déclaration sur les cadres politiques d'autogouvernement
au Kosovo et Metohija, mais en l'absence uniquement des
représentants des partis albanais nationalistes-séparatistes
désunis. Le Gouvernement de la République de Serbie a
lancé une série d'invitations au dialogue politique, mais en
vain. Ainsi, et de fait, la Serbie et la Yougoslavie se sont
acquittées de leurs obligations découlant des Résolutions
pertinentes du CS, des Accords et conclusions de l'UE, et du
Groupe de contact, et ont fait sincèrement état de leur
intérêt en vue du dépassement des problèmes en suspens par
un dialogue franc et ouvert, assorti du respect des principes
fondamentaux convenus avec l'ambassadeur R. Holbrooke.
Les plus importants en étant: la protection de l'intégrité
territoriale et de la souveraineté de la Serbie et de la RFY,le
respect des droits des minorités selon les normes
européennes et mondiales les plus peaufinées, la mise en
place d'une autonomie qui ne sortirait pas des cadres des
constitutions de la Serbie et de la RFY, et la réalisation
d'accords devant protéger à titre égal toutes les
communautés nationales vivant au Kosovo et Metohija.
La réponse à tous ces efforts précités de la Serbie et de la
RFY, ont été les attaques terroristes plus violentes par
ladite "OVK-UCK" sur les ressortissants de l'armée et de
la police, les représentants des autorités d'Etat et les civils
innocents. Dans ce contexte de la violence et de la cruauté,
il convient surtout de signaler l'attentat du café "Panda" à
Pec, dans lequel des terroristes albanais ont tué six jeunes
hommes serbes âgés de 15 à 31 ans.
Il ne fait pas de doute que dans ce comportement des
terroristes la partialité d'une partie de la communauté
internationale (la Mission de vérification) y est
certainement pour quelque chose, et qu'il en est de même
avec le soutien politique plus ample et toute autre forme de
soutien qui leur vient de la République d'Albanie. Car, de
nombreux arguments témoignent que tout le monde
comprend parfaitement bien ce qui se passe réellement au
Kosovo et Metohija, qui attaque qui et qui défend qui. A cet
égard, est particulièrement illustrant le cas monté du
"massacre de civils albanais" dans le village de Racak, qui
correspond à une manipulation médiatique calculée pour
détourner l'attention des crimes de plus en plus fréquents et
cruels perpétrés par les terroristes albanais, et, partant, pour
"créer" les conditions en vue de la poursuite et de
l'intensification des pressions et des menaces à l'égard de la
Serbie et de la RFY. Un constat public de Dan Everts, chef
de la Mission de la CSCE en Albanie, prononcé au début de
janvier 1999, suivant lequel "on ne saurait nier que le Nord
de l'Albanie représente une base pour l'entraînement de
l''OVK-UCK'" n'a même pas donné lieu à une
condamnation sérieuse de l'Albanie par la communauté
internationale qui ne ménage pas ses protestations
venimeuses à propos de toute action antiterroriste de la
police au Kosovo et Metohija. L'arrestation à Tirana d'un
ressortissant (Max Ciciku)du groupe
fondamentaliste-terroriste d'Osam Bin Laden, affecté aux
activités terroristes à déployer au Kosovo et Metohija, à en
juger d'après les déclarations des Etats-Unis d'Amérique en
faveur de la persécution et du châtiment de tout terrorisme,
et surtout de celui qui menace les EUA eux-mêmes (Bin
Laden figurant en tête de liste des plus grands terroristes
recherchés par les EUA), devrait donc fournir une raison
valable pour entreprendre des mesures contre l'Albanie et
pour l'empêcher à soutenir désormais ouvertement le
terrorisme et les terroristes, voire à porter atteinte au
territoire souverain de la Serbie et de la RFY. La
Résolution du Parlement albanais du 28 décembre 1998,
"exigeant le soutien énérgique du gouvernement et de l'Etat
albanais aux frères du Kosovo", représente selon toutes les
normes internationales une agression sur l'Etat voisin. Les
entretiens des hommes d'Etat et politiques d'Albanie avec
les terroristes de ladite "OVK-UCK", à Tirana, sont un
exemple éclatant d'une politique subversive, dirigée contre
l'intégrité et la souveraineté de la RFY, l'un des Etats
membres de l'ONU.
Nonobstant, les défenseurs - à l'échelle internationale - du
recours à la force contre la RFY continuent à préconiser la
poursuite des menaces et des pressions, y compris militaires,
à l'égard de la Serbie et de la Yougoslavie qu'on voudrait
exclusivement responsables de l'état de choses et des
problèmes au Kosovo et Metohija, tout en fermant les yeux
devant le terrorisme et le séparatisme flagrants.
Les terroristes de ladite "OVK-UCK" et l'Albanie - leur
inspirateur et complice, bien qu'ils aient commis une
multitude de crimes et d'attaques, restent pour le moment
exempts de leur résponsabilité pour avoir provoqué cette
crise dans la région, dont les conséquences restent
inconcevables.
La crise au Kosovo et Metohija ne pourra être résolue aussi
longtemps que les terroristes albanais ne seront
publiquement et décisivement qualifiés comme tels, comme
tous les terroristes dans les autres parties du monde, aussi
longtemps que leur activité ne sera condamnée sans
ambiguïté, et que ne seront entreprises toutes les mesures
qui s'imposent pour les priver de toute aide et soutien de
l'étranger, et pour que tous les autres habitants du Kosovo
et Metohija - qui composent la majorité -, aient la
possibilité d'articuler ouvertement et librement sans
craindre pour leur vie et celle de leurs familles, leurs propres
positions sur les modalités de la vie en commun de toutes
les communautés nationales au sein du Kosovo et Metohija.