(english / francais.
Molti ricorderanno che, prima ancora della trappola diplomatica di Rambouillet, nel gennaio 1999 la tensione attorno alla questione kosovara fu esasperata in tutto il mondo attraverso la messa in scena di Racak, località del Kosovo dove i cadaveri di uomini armati dell'UCK, abbattuti dalla polizia jugoslava nel corso di violenti scontri, furono presentati alle telecamere come "vittime civili di un massacro serbo". Il medico legale finlandese Helena Ranta, incaricata dall'OSCE all'epoca di redigere un rapporto - dopo quello dei medici legali serbi - è tornata alcuni mesi fa su quei fatti raccontando come funzionari del Ministero degli Esteri finlandese, oltre allo stesso William Walker e al resto della cricca che aveva organizzato la messa in scena mediatica, esercitarono enormi pressioni su di lei perchè sostenesse le tesi della NATO. Negli anni successivi si tentò maldestramente di riutilizzare la manipolazione mediatica di Racak al Tribunale "ad hoc" dell'Aia, in particolar modo contro Slobodan Milosevic, che seppe difendersi egregiamente.
Sulla vicenda si vedano i numerosi altri documenti da noi diffusi su JUGOINFO: https://www.cnj.it/home/it/component/search/?searchword=Račak&searchphrase=all&Itemid=103 )
Le "massacre" serbe de Racak n'a jamais eu lieu
1) Le "massacre" serbe de Racak n'a jamais eu lieu (L. Magnin)
2) October 2008: Helena Ranta: Foreign Ministry tried to influence Kosovo reports / Controversy over events that triggered NATO attacks / Ranta speaks out about "Racak massacre"
=== 1 ===
Le "massacre" serbe de Racak n'a jamais eu lieu |
Le prétexte qui a justifié le bombardement de la Yougoslavie était un énorme mensonge |
Louis Magnin |
La Dr Helena Ranta, responsable de l'équipe d'enquêteurs sur le terrain, révèle comment elle a été obligée de confirmer la version officielle d'une sinistre mise en scène.
|
Helena Ranta, une spécialiste finlandaise de médecine légale de renommée mondiale, âgée de 62 ans, vient de publier sa biographie à Helsinki, écrite avec l’aide de Kaius Niemi, un des directeurs du journal Helsingin Sanomat. Elle était la responsable de l’équipe d’enquêteurs internationaux chargée sur place du rapport sur les événements qui s’étaient déroulés dans le village de Racak, au Kosovo, où 45 cadavres avaient été découverts en 1999. La sinistre trouvaille avait été immédiatement transformée par les médias occidentaux en un massacre de civils albanais attribué aux Serbes, suscitant l’indignation mondiale, et servant de prétexte justificatif du bombardement de la Yougoslavie. Dans son livre, Helena Ranta fait des révélations spectaculaires sur les pressions qu’elle a subies pour accréditer la fausse version de la culpabilité serbe, faisant ainsi voler en éclats un des plus grands mensonges de la guerre dans les Balkans.
Elle y raconte que William Walker, le chef américain de la mission de l’OSCE au Kosovo pendant l’hiver 1998-1999, a brisé son cra-yon en bois et lancé les morceaux à sa figure, furieux des conclusions de son rapport, qui n’avaient pas utilisé “un langage suffisamment convaincant” à propos des atrocités serbes. Elle y décrit les pressions de trois fonctionnaires du ministère finlandais des Affaires étrangères qui exigeaient d’elle “des conclusions plus approfondies”. “J’ai conservé leurs e-mails” a-t-elle dit à son éditeur à Helsinki. Une déclaration imposée En 1999, elle avait été obligée de déclarer à la presse “oui, il s’agit d’un crime cotre l’humanité”. Mais le journaliste finlandais Ari Rusila, expert pour les Balkans, écrit dans un article sur le livre d’Helena Ranta que, pendant son enquête, elle avait voulu que ses résultats ne soient en faveur ni des uns ni des autres et avait essayé de se soustraire aux infleunces politiques, mais que, dès le début, elle travaillait sous une intense pression de sa hiérarchie et des médias. Les autorités voulaient qu’elle prouve que les coups de feu ayant tué les victimes étaient les coups de grâce d’une exécution. L’objectif de Walker était d’aider l’UCK et de mettre en scène un massacre attribué aux Serbes permettant l’intervention militaire des Occiden-taux, qui s’est produite au printemps 1999. Ranta précise que le chef à l’époque de la section politique du ministère, Pertti Torstila, aujourd’hui secrétaire d’Etat, lui a demandé de retirer de son rapport un commentaire “modérément critique” de la politique du gouvernement. Torstila a démenti cette affirmation en se prétendant “stupéfait”. L’intérêt de ces révélations est qu’elles confirment de façon définitive des doutes qui se manifestaient déjà à l’époque. Un article du 1er février 2001 de FAIR (Fairness & Accuracy in Reporting – Equité et exactitude dans le reportage) fait état du black-out des médias à leur propos. Il revient sur le déroulement des faits. Un “horrible massacre” En janvier 1999, William Walker annonce que les soldats serbes ont massacré 45 Albanais du village de Racak. Il qualifie la tuerie d’“horrible massacre”, précisant que les victimes étaient toutes des civils, brutalement exécutés, certains d’entre eux même mutilés après leur mort. Une fois l’histoire du massacre évoquée dans ses plus bouleversants détails par les grands médias du monde entier, la poussée vers la guerre s’est intensifiée et les alliés européens hésitants ont fait un pas décisif en ce qui concernait l’autorisation de frappes aériennes. Selon un article du Washington Post du 18 avril 1999, “Racak a transformé la politique balkanique de l’Occident comme peu d’événements isolés ont pu le faire.” Des doutes font surface Des questions troublantes ont pourtant vite vu le jour, mettant le massacre en doute et évoquant la possibilité que l’incident ait été manipulé pour pousser l’OTAN à la guerre, mais elles ont été complètement ignorées par les médias américains de l’époque. Des articles importants de correspondants chevronnés en Yougoslavie s’interrogeant sur la version de William Walker ont pourtant été publiés par des journaux français comme Le Figaro (“Nuages noirs sur un massacre”, 20/1/99), et Le Monde (“Les morts de Racak ont-ils réellement été massacrés de sang-froid ?”, 21/1/99). Le quotidien allemand Berliner Zeitung a rapporté, le 13/3/99, que plusieurs gouvernements, dont l’Allemagne et l’Italie, demandaient à l’OSCE de renvoyer William Walker, à la lumière d’informations reçues de contrôleurs de l’OSCE au Kosovo selon lesquelles les corps de Racak “n’étaient pas – comme le prétend Walker – des victimes d’un massacre serbe de civils” mais ceux de combattants de l’UCK tués au combat. Un rapport occulté pendant deux ans Le Sunday Times de Londres (12/3/99) a écrit que l’équipe d’observateurs américains de Walker travaillait secrètement avec la CIA pour pousser l’OTAN à la guerre. Selon le journal, “Les diplomates européens collaborant à l’époque avec l’OSCE affirment avoir été trahis par une politique américaine rendant les frappes aériennes inévitables.” Après le massacre, l’Union européenne a embauché l’équipe de scientifiques finlandais dirigée par Ranta pour enquêter sur les morts. Son rapport a été gardé secret pendant deux ans. Les médias US l’ont ignoré, malgré le fait que le rapport ait conclu qu’il y avait eu en effet des morts à Racak, mais qu’il n’y avait aucune preuve de massacre. Selon le Berliner Zeitung du 16/1/01, les enquêteurs finlandais n’ont pas pu établir que les victimes étaient des civils, s’ils étaient de Racak, ni où ils avaient été tués. De plus, ils n’ont trouvé qu’un seul cadavre montrant des traces d’exécution, et aucune preuve que des corps aient été mutilés. Le journal précise que ces conclusions avaient été finalisées en juin 2000, mais qu’elles ont été occultées par l’ONU et l’UE. Aucun journal américain n’en a parlé. Un second article de FAIR, daté du 18 juillet 2001, soulève à nouveau des questions. De nouvelles informations sur l’incident de Racak ont vu le jour. Des douilles introuvables Selon le documentaire de la Canadian Broadcasting Company, “La route de Racak” (The World at Six, 29/5/2000), quand l’envoyé spécial du Figaro Renaud Girard est arrivé au village, il a été surpris de voir que William Walker n’avait pas isolé la scène du crime pour permettre l’enquête. Il s’est également étonné de ne trouver pratiquement aucune douille sur le sol. “C’était étrange, a-t-il dit à la CBC. Peut-être quelqu’un les avait ramassées.” De retour à Pristina le même jour, il a parlé à son confrère Christophe Cha-telot du Monde de l’apparente absence de douilles. Chatelot a demandé à l’un des observateurs de Walker, un capitaine de l’armée américaine, pourquoi on n’en avait pas trouvées. “C’est parce que je les ai prises, a répondu le capitaine, j’en fais collection.” Le capitaine “a déclaré à Chatelot qu’il avait ramassé toutes les douilles en arrivant sur la scène.” Intrigué, Chatelot est retourné à Racak le lendemain. Quand il a essayé de trouver le capitaine américain, celui-ci était “tout à coup introuvable”. Chatelot affirme que la mission de l’OSCE lui a dit : “Nous ne le connaissons pas. Il n’a jamais été ici.” Quand il a demandé à parler aux quatre contrôleurs qui étaient présents à Racak et dans ses environs le jour de la tuerie, on lui a dit que leurs noms étaient subitement devenus un secret “classé confidentiel”. “C’est très curieux”, a-t-il dit à la CBC. Des agents de la CIA Plus tard, il est apparu que l’équipe d’observateurs américains de Walker était en grande partie composée d’agents secrets appartenant à la CIA. Dans son discours à la nation du 19 mars 1999, annonçant la décision de l’OTAN de lancer les frappes aériennes sur la Yougoslavie, le président Bill Clinton a dit : “Au moment où nous nous préparons à agir, nous devons nous rappeler des leçons apprises dans les Balkans. Nous devons nous souvenir de ce qui est arrivé dans le village de Racak en janvier – des hommes innocents, des femmes et des enfants ont été arrachés à leurs foyers, amenés dans un ravin, forcés à s’agenouiller dans la boue et mitraillés – pas pour quelque chose qu’ils auraient fait, mais simplement pour ce qu’ils étaient.” Tout récemment, le Byzantine Blog a marqué le neuvième anniversaire de l’affaire de Racak en rappelant que le jour de Noël 1993, 49 civils serbes avaient été massacrés dans le village bosniaque de Kravice par des troupes musulmanes basées à Srebrenica, un épisode qui n’a entraîné qu’une prudente condamnation des responsables internationaux, bien loin de l’impitoyable bombardement de 78 jours qui a suivi la mort à Racak de 45 Albanais armés. Le site en profite pour rappeler quelques détails supplémentaires que nos grands médias ont passé sous silence. Une brigade sur place de l’UCK Dès son arrivée sur place, Walker a accusé la police serbe du massacre, alors que c’était une police yougoslave multiethnique qui menait les actions antiterroristes au Kosovo. Ses opérations ont été suivies par les contrôleurs de l’OSCE, deux équipes de télévision étrangères et un grand nombre d’envoyés spéciaux de différents pays : aucun d’entre n’a assisté à un massacre avant que Walker n’en ait vu un. Au début de janvier 1999, le poste de commandement d’une brigade de l’UCK de 126 hommes avait été installé à Racak. Parmi eux se trouvait la famille Mujota, connue pour avoir assassiné six policiers serbes. Les villages environnants de Petrovo, Luzak et Rance étaient sous le contrôle de l’UCK. Une opération contrôlée par l’OSCE La police yougoslave a informé la mission de l’OSCE de son intention de lancer un raid anti-terroriste sur le village de Racak. L’action a débuté à 8 heures. Selon Renaud Girard, la police n’avait rien à cacher, puisqu’à 8 h 30 elle a invité une équipe de TV (deux reporters d’Associated Press) à filmer l’opération. Des membres de l’OSCE étaient présents et des contrôleurs ont observé le village pendant toute la journée à partir d’une vallée voisine. A 15 h, un rapport de la police a été rendu public par le International Press Center de Pristina, qui précisait qu’au cours des combats à Racak, 15 terroristes de l’UCK avaient été tués, et qu’une quantité significative d’armes avait été confisquée. A 15 h 30, les forces de police, accompagnée par l’équipe de TV d’Associated Press, ont quitté le village, emportant une pièce lourde d’artillerie de calibre 12,7 mm, deux engins d’artillerie portables, deux fusils de snipers et 30 kalashnikovs fabriqués en Chine. A 16 h 30, un reporter français a traversé le village en voiture, et y a vu trois véhicules oranges de l’OSCE. Les contrôleurs internationaux parlaient tranquillement avec trois adultes albanais en civil. Ils cherchaient des civils éventuellement blessés. En retournant au village à 18 h, le reporter les a vus emmener deux femmes et deux vieillards légèrement atteints. 126 terroristes et 4 instructeurs Au centre du village, dans une maison où avait été installée la base de l’UCK, la police a trouvé un ordinateur contenant des informations sur la brigade de l’UCK et la liste de ses 126 membres, dont faisaient partie quatre personnes avec des noms anglo-saxons, qui ont été considérées comme des instructeurs étrangers. Quand les policiers yougoslaves ont investi le village, et commencé à sécuriser les routes et les tranchées, ils ont été attaqués par les Albanais à partir du Lake Mountain (Jezerska planina) et des villages avoisinants. Pris sous le feu d’une forte offensive et placés en contre-bas, ils ont du se replier. C’est alors qu’a eu lieu la grande mise en scène destinée à impressionner le monde entier. Des cadavres déplacés et rhabillés Les membres de l’UCK revenus dans Racak ont récupéré dans les ravins et vallons les corps des Albanais tués pendant le combat et les ont rassemblés dans un champ où auparavant il n’y en avait aucun. L’équipe de TV d’AP qui était entrée plus tôt dans le village avec la police a certifié que le champ où on avait empilé les cadavres des victimes soi-disant exécutées était à ce moment vide. Les Albanais ont rhabillé en civils une quarantaine de morts, et ont emmené les autres cadavres en uniforme à Budakovo, où ils les ont probablement enterrés. Le lendemain matin tôt, Walker est arrivé au champ pour indiquer comment les corps devaient être disposés pour faire croire à un massacre. La mise en place achevée, il a fait venir les équipes de TV et les journalistes. La description détaillée de l’épisode figure dans le livre du reporter Milorad Drecun intitulé “La seconde bataille du Kosovo”, au chapitre “Le mensonge de Racak”. Les frappes “humanitaires” L’agence Tanjug rappelle, à l’occasion de cet anniversaire, que la secrétaire d’Etat US de l’époque, Madeleine Albright, avait dit à CBS que “des dizaines de personnes avaient été égorgées à Racak” et que la seule solution était “des frappes aériennes humanitaires sur la Yougoslavie”. Dossier préparé par Louis MAGNIN. B. I. n° 138, décembre 2008. |
=== 2 ===
Helsingin Sanomat
October 16, 2008
Helena Ranta: Foreign Ministry tried to influence Kosovo reports
Forensic dentist Helena Ranta says that officials of
the Ministry for Foreign Affairs had tried to
influence the content of her reports in 2000, when
Ranta was commissioned by the European Union to
investigate the events of Racak in Kosovo.
Ranta put forward her allegations on Wednesday at the
publication of her biography in Helsinki. The book was
written by Kaius Niemi, a managing editor at Helsingin
Sanomat.
“Three civil servants of the Ministry for Foreign
Affairs expressed wishes by e-mail for more
far-reaching conclusions”, Ranta said. “I still have
the e-mails.”
More than 40 Albanians were killed in the village of
Racak in January 1999. The investigation by Ranta’s
working group was very charged from the beginning. It
was commonly assumed that Serb forces had perpetrated
a massacre, which helped persuade NATO to launch
bombings of Yugoslavia in the spring of 1999.
In her investigations, Ranta focussed on forensic
medicine; she did not want to take a stand, at that
stage, on politically and legally loaded terminology.
In the summer of 2000 she submitted her report to the
War Crimes Tribunal in The Hague, and a summary of the
report to the EU member states.
Ranta says that the head of the Foreign Ministry’s
political section at the time, Pertti Torstila, who
now holds the position of Secretary of State, asked
her to remove a comment from the report, that was
“very mildly critical” of the foreign affairs
administration.
Officials at the Foreign Ministry had also hoped that
Ranta would have drawn conclusions on how many people
fired shots and if any of the shots amounted to a coup
de grace.
"I feel that it was more a task for the war crimes
tribunal”, Ranta says in the book.
....
[P]ressure was high, specifically in the investigation
over Racak. That pressure also came from the media.
According to Ranta, in the winter of 1999 William
Walker, the head of the OSCE Kosovo monitoring
mission, broke a pencil in two and threw the pieces at
her when she was not willing to use sufficiently
strong language about the Serbs.
Helena Ranta has worked in the Balkans and Iraq, and
has investigated the victims of the sinking of the
Estonia and the victims of the 2004 tsunami in
Thailand, where nearly two hundred Finnish
holidaymakers were among the dead.
Ranta also testified at the trial of former Yugoslav
President Slobodan Milosevic in The Hague in 2003.
---
http://www.b92. net/eng/news/ politics- article.php? yyyy=2008& mm=10&dd= 22&nav_id= 54412
Politika/Tanjug News Agency
October 22, 2008
Controversy over events that triggered NATO attacks
BELGRADE - A Finnish forensic expert says in her
autobiography that her report on the Racak deaths was
written under pressure.
The person exerting the pressure, according to this,
was U.S. diplomat William Walker, who in 1998 headed
an OSCE monitoring mission in the province of Kosovo.
Walkers's mission said the victims in the village of
Racak in Kosovo were ethnic Albanian civilians, and
marked Serbian forces as the perpetrators of the
crime.
The event is considered to have triggered 78 days of
NATO's attacks on Serbia in 1999.
Now Ranta, a forensic dentist who headed a team set up
to examine the January 1999 deaths of 40 people in the
village, says that Walker pressured her to speak "more
convincingly" of the alleged Serb crimes in Racak.
Promoting her book in Helsinki last week, Ranta said
three Finnish foreign ministry officials also asked
for "deeper conclusions" in her report.
Ranta said that Walker at one point snapped a pencil
in two and threw it at her, unhappy that her report
"did not use language convincing enough" when it came
to alleged Serb crimes, Politika daily writes.
She also said she has kept e-mails from her country's
foreign ministry, urging "deeper conclusions" .
Last year, in a documentary entitled, "End – condemned
to exile", Ranta hinted that she would reveal the
truth about the Racak controversy, when she told
Russian authors Yevgeniy Baranov and Aleksandr
Zamislov that Walker was "horrified by the results of
our investigation" .
"I was confused and I wasn't ready to provide an
answer for him. Those bodies belonged to terrorists,
Serb soldiers and villagers. This report I am showing
you now has never been published, and its contents are
known to only a few. Now I am ready to speak publicly
about the results of the investigation, " Ranta said,
showing the original document to the cameras.
But, in 1999, the Finnish expert also spoke in front
of the cameras, to brand the Racak events as "a crime
against humanity".
In the summer of 2000, Ranta sent her report to the
Hague Tribunal, while the summary was sent to the EU
member states.
In her book this year, she claims that then Finish MFA
political sector chief Perti Torstila, who is today a
state secretary, asked for a comment critical of the
ministry's administration to be removed.
The MFA officials were also hopeful that Ranta would
leave out the results of an investigation into the
number of bullets fired, and the number of those that
were in fact deadly.
Finnish journalist and Balkan expert Ari Rusila says
in an article written recently that Ranta was focused
on forensic work during the investigation, attempting
to avoid political influence, but that she was under
pressure from the beginning.
Rusila added that there is a widespread belief that
the role of the Walker mission in Racak was to help
the so-called Kosovo Liberation Army, KLA, "create a
massacre that would be attributed to the Serb forces",
in this way providing an excuse for a military
intervention.
The KLA gathered its dead after a battle, dressed them
up civilian clothes and then called in the observers,
the Finnish reporter says.
Ranta appeared in 2003 as one of the witnesses in the
Hague trial of Slobodan Milosevic.
She told Berliner Zeitung newspaper in 2004 that its
was "negative" that a part of the indictment against
Milosevic was related to the Racak events, based
mostly on the version given by Walker.
Politika/Tanjug News Agency
October 22, 2008
Controversy over events that triggered NATO attacks
BELGRADE - A Finnish forensic expert says in her
autobiography that her report on the Racak deaths was
written under pressure.
The person exerting the pressure, according to this,
was U.S. diplomat William Walker, who in 1998 headed
an OSCE monitoring mission in the province of Kosovo.
Walkers's mission said the victims in the village of
Racak in Kosovo were ethnic Albanian civilians, and
marked Serbian forces as the perpetrators of the
crime.
The event is considered to have triggered 78 days of
NATO's attacks on Serbia in 1999.
Now Ranta, a forensic dentist who headed a team set up
to examine the January 1999 deaths of 40 people in the
village, says that Walker pressured her to speak "more
convincingly" of the alleged Serb crimes in Racak.
Promoting her book in Helsinki last week, Ranta said
three Finnish foreign ministry officials also asked
for "deeper conclusions" in her report.
Ranta said that Walker at one point snapped a pencil
in two and threw it at her, unhappy that her report
"did not use language convincing enough" when it came
to alleged Serb crimes, Politika daily writes.
She also said she has kept e-mails from her country's
foreign ministry, urging "deeper conclusions" .
Last year, in a documentary entitled, "End – condemned
to exile", Ranta hinted that she would reveal the
truth about the Racak controversy, when she told
Russian authors Yevgeniy Baranov and Aleksandr
Zamislov that Walker was "horrified by the results of
our investigation" .
"I was confused and I wasn't ready to provide an
answer for him. Those bodies belonged to terrorists,
Serb soldiers and villagers. This report I am showing
you now has never been published, and its contents are
known to only a few. Now I am ready to speak publicly
about the results of the investigation, " Ranta said,
showing the original document to the cameras.
But, in 1999, the Finnish expert also spoke in front
of the cameras, to brand the Racak events as "a crime
against humanity".
In the summer of 2000, Ranta sent her report to the
Hague Tribunal, while the summary was sent to the EU
member states.
In her book this year, she claims that then Finish MFA
political sector chief Perti Torstila, who is today a
state secretary, asked for a comment critical of the
ministry's administration to be removed.
The MFA officials were also hopeful that Ranta would
leave out the results of an investigation into the
number of bullets fired, and the number of those that
were in fact deadly.
Finnish journalist and Balkan expert Ari Rusila says
in an article written recently that Ranta was focused
on forensic work during the investigation, attempting
to avoid political influence, but that she was under
pressure from the beginning.
Rusila added that there is a widespread belief that
the role of the Walker mission in Racak was to help
the so-called Kosovo Liberation Army, KLA, "create a
massacre that would be attributed to the Serb forces",
in this way providing an excuse for a military
intervention.
The KLA gathered its dead after a battle, dressed them
up civilian clothes and then called in the observers,
the Finnish reporter says.
Ranta appeared in 2003 as one of the witnesses in the
Hague trial of Slobodan Milosevic.
She told Berliner Zeitung newspaper in 2004 that its
was "negative" that a part of the indictment against
Milosevic was related to the Racak events, based
mostly on the version given by Walker.
---
http://www.b92. net/eng/news/ crimes-article. php?yyyy= 2008&mm=10& dd=23&nav_ id=54430
Tanjug News Agency/Vecernje Novosti (Serbia)
October 23, 2008
Ranta speaks out about "Racak massacre"
BELGRADE - Finnish pathologist Helena Ranta says OSCE
mission chief to Kosovo William Walker claimed that
Serbian forces had massacred Albanian civilians in
Raèak in 1999.
Ranta says that Walker insisted on this being entered
into the pathologist’s report.
“We all know what William Walker said. He says to this
day that it was a massacre and that the Serbs were to
blame. But I never said that. I never made any
reference to the perpetrators,“ says the pathologist.
“I never said a single word about who stood behind
what went on in Racak. That’s for the judges to
decide, while we forensic scientists just carry out
the investigation,“ she told the daily Vecernje
Novosti in an exclusive interview.
Ranta claims that Walker is “putting words into my
mouth“, which was not allowed. “I didn’t agree with
him. He was angry with me,“ she says.
“What angered him most was that I refused to use the
word massacre and say who stood behind what happened
in Racak. He was terribly angry about that. He threw a
pencil at me,“ Ranta recalls.
The pathologist denies the existence of any secret
report that Russian journalists wrote about recently.
She now claims that the bodies discovered in Racak
were the bodies of Kosovo Albanians, but she does not
want to say where or how they were killed.
“It’s not my place to decide that,“ she stresses.
Tanjug News Agency/Vecernje Novosti (Serbia)
October 23, 2008
Ranta speaks out about "Racak massacre"
BELGRADE - Finnish pathologist Helena Ranta says OSCE
mission chief to Kosovo William Walker claimed that
Serbian forces had massacred Albanian civilians in
Raèak in 1999.
Ranta says that Walker insisted on this being entered
into the pathologist’s report.
“We all know what William Walker said. He says to this
day that it was a massacre and that the Serbs were to
blame. But I never said that. I never made any
reference to the perpetrators,“ says the pathologist.
“I never said a single word about who stood behind
what went on in Racak. That’s for the judges to
decide, while we forensic scientists just carry out
the investigation,“ she told the daily Vecernje
Novosti in an exclusive interview.
Ranta claims that Walker is “putting words into my
mouth“, which was not allowed. “I didn’t agree with
him. He was angry with me,“ she says.
“What angered him most was that I refused to use the
word massacre and say who stood behind what happened
in Racak. He was terribly angry about that. He threw a
pencil at me,“ Ranta recalls.
The pathologist denies the existence of any secret
report that Russian journalists wrote about recently.
She now claims that the bodies discovered in Racak
were the bodies of Kosovo Albanians, but she does not
want to say where or how they were killed.
“It’s not my place to decide that,“ she stresses.