Makfax - March 2, 2010
USA: Albania is a drug transit country
Tirana: Albania is a transit country for illegal drugs from Afghanistan and other countries in Central Asia, the US State Department said in its annual report on international strategy against drugs.
Media in Tirana pointed out that Albania serves as a transit country of heroin from Afghanistan and other countries in Central Asia to European countries.
In the past, heroin was transferred from Albania to Kosovo and Montenegro and continues its road to other European countries.
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The USA said that besides all efforts made by the Albanian government in the fight against drug-trafficking this business is still present.
Agence France-Presse - January 20, 2010
US backs Montenegro's bid to join NATO
WASHINGTON: US Secretary of State Hillary Clinton on Wednesday threw US support behind Montenegro's bid to join NATO as the Balkan country pursues political reforms.
The chief US diplomat "pledged the United States' support for Montenegro becoming an integral part of the Euro-Atlantic community" as she stood next to visiting Montenegrin Prime Minister Milo Djukanovic.
"I offered the support of the United States as Montenegro makes some of the reforms in the rule of law area that both NATO and the European Union are looking to see," Clinton told reporters in Washington.
She congratulated Montenegro for its admission last month to NATO's Membership Action Plan, a precursor to full membership, and thanked the premier for his government's commitment to sending infantry troops to the NATO-led force in Afghanistan.
Clinton said she hoped to take the prime minister up on his invitation to visit Montenegro at a future date.
Djukanovic said: "I would like to announce with confidence that Montenegro will be the next state to become a new member of NATO" while voicing his government's intention to enhance the rule of law.
"We stand committed to doing this in order to improve the quality of life of our citizens and achieve our European and Euro-Atlantic goals ... as early, as soon as possible," he said through an interpreter.
"I would like to reiterate on this occasion too that Montenegro is and will remain a responsible and reliable partner to the US and EU in dealing with the still outstanding issues in the Balkans," he said.
"And we will also work closely with our partners in other places beyond our region, starting with Afghanistan," he added.
Monténégro : mercenaire en Afghanistan, un boulot qui rapporte gros
Par Biljana BATIZIĆ
Le départ des premiers soldats monténégrins en mission pour l’Afghanistan rejoindre les forces de l’Otan ne devrait pas tarder. Cependant, un groupe de Monténégrins spécialement formés est déjà engagé sur place dans le cadre des différentes missions civiles et militaires.
Le nombre précis des mercenaires Monténégrins engagés dans les missions militaires n’est pas connu, mais il est estimé à une trentaine personnes.
Recrutés par un homme d’affaires de Budva
Le premier contingent de mercenaires, composé d’anciens membres des forces de police spéciale ou combattants dans les guerres de Croatie, de Bosnie-Herzégovine ou du Kosovo, est déjà associé à des bases militaires en Afghanistan. « La mission de la mort » était attrayante en raison des promesses de gagner entre 3 et 8.000 euros par mois de service, en fonction de la tâche à remplir et du poste à pouvoir.
Un homme d’affaires de Budva, ancien membre de l’unité spéciale de la police monténégrine, est devenu représentant d’une agence spécialisée russe qui recrute les hommes bien entraînés pour les missions dans les provinces afghanes. Il s’occupe du recrutement au Monténégro, en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Serbie.
« Plusieurs de nos gars sont déjà en Afghanistan. Ils y sont engagés à titre individuel et travailleront pour les salaires mensuels qui peuvent aller jusqu’à 9.000 dollars, avec toutes les assurances prévues pour des missions aussi dangereuses. Certains contrats contiennent des clauses qui prévoient des remboursements pour les familles de 30.000 dollars en cas de blessure et de 100.000 dollars en cas de décès », raconte l’ancien membre de l’Agence de sécurité nationale, qui a déjà quelques expériences de missions similaires.
Des Monténégrins, recrutés par cet homme d’affaires, ont rejoint un bataillon britannique situé dans les environs de Kaboul. D’autres, mieux rémunérés, ont été envoyés dans les bases militaires situées dans les montagnes de la province de Kandahar, la région la plus dangereuse d’Afghanistan, presque entièrement encerclée par les Talibans. Les bases militaires de Kandahar sont constamment prises pour cibles par les Talibans et la communication de ces unités avec le reste des troupes est souvent coupée.
Les missions à Kaboul, bien plus calmes que celles de Kandahar, où des soldats et mercenaires étrangers meurent chaque jour, font également des victimes.
Des mercenaires chargés de la sécurité d’un camp civil près de Kaboul
Certains Monténégrins sont actuellement engagés en Afghanistan dans des activités de surveillance d’un petit camp civil près de Kaboul. Une quinzaine d’employés d’une agence de sécurité de Podgorica assurent depuis décembre 2009 la sécurité du camp fondé par une entreprise originaire d’un puissant pays voisin.
Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont communiqué à Vijesti qu’ils disposaient des données sur une agence de sécurité monténégrine qui dispose d’arrangement légaux concernant la surveillance des base militaires en Afghanistan.
« C’est une affaire légale, ce genre d’activité est autorisé », a-t-on expliqué à Vijesti.
Le camp civil surveillé par les Monténégrins comprend des hôtels, des restaurants, des cafés, des clubs, des salles de gym, des piscines, des terrains de sport fréquentés par les militaires des bases situées à Kaboul et dans ses environs. Les soldats et les membres des autres missions viennent dans le camp pour se divertir et se reposer et ils y dépensent une partie de l’argent gagné dans les missions.
Avant l’arrivé du groupe de Podgorica, ce camp civil a été surveillé par les Gourkha, des soldats népalais, membres de l’unité d’élite d’armée britannique. Ils ont été remplacés car la société qui a fondé ce camp n’était pas satisfaite de leur travail.
Des hommes sains, de corps comme d’esprit, et bien entraînés
Avant de partir en Afghanistan, les candidats devaient passer des tests médicaux, psychologiques et d’endurance physique, sans égard à leur expérience précédents dans la police ou en situation de guerre. Les candidats pour les missions en Afghanistan sont le plus souvent recrutés parmi les anciens membres des unités spéciales de police ou de l’armée, ou de services de sécurité. Si un grand nombre de candidats étaient intéressés, seuls les mieux entraînés ont pu partir.
« Lors du recrutement, nous avons tenu compte de leurs capacités psychiques. La participation précédente dans les guerres, la capacité de vivre séparé de son milieu habituel et une forte personnalité ont été particulièrement importants » explique l’interlocuteur de Vijesti, connaisseur de la procédure de recrutement pour les bases en Afghanistan.
Les futurs mercenaires ont suivi une formation d’un mois qui comprenait la préparation pour les conditions de vie difficiles dans un pays de l’Asie du Sud-est. Hormis cette formation militaire ils ont passé des tests médicaux et ils se sont fait vacciner contre les dizaines de maladies présentes en Afghanistan. Des examens médicaux détaillés étaient nécessaires à cause du climat très rude de ce pays de montagnes et de déserts.
Un défi pour le Monténégro : suppléer les forces de l’Otan
La capitale afghane, et ses 2 à 4 millions d’habitants (le nombre exact est inconnu), est menacée par un danger triple : les tirs d’obus des Talibans installés sur les montagnes voisines, les attentats kamikazes et les attaques des étrangers, soldats ou journalistes, par une population pauvre, affamée ou en colère.
« Une fois arrivé en Afghanistan, il est impossible de fuir et de se cacher », racontent les journalistes qui ont travaillé dans ce pays dans la dernière décennie. La ville de Kaboul est gardée des trois côtés, respectivement par les forces militaires américaines, les soldats britanniques, et les troupes de l’Otan.
Début mars 2010, le Monténégro aura à relever un défi important : le départ du premier contingent de nos soldats en mission de paix de l’ISAF en Afghanistan. 31 militaires devront faire leur service dans la base Pol-e-Khomri dans la région Nord.
L’argent, le nerf de la guerre
Tout tourne autour de l’argent. Les anciens membres des unités militaires ou policières d’élite du Monténégro, de Serbie, de Croatie et de Slovénie ont décidé de partir en Afghanistan pour des raisons financières. Dans les mois qui viennent, ils vont valoriser leur expérience de guerre, leurs recommandations et leurs capacités physiques et psychiques.
Comme il a été convenu, toutes les personnes parties dans les bases militaires en Afghanistan par l’intermédiaire de l’homme d’affaire de Budva toucheront entre 3et 8.000 euros par mois.
Le montant de la rémunération des agents de sécurités de Podgorica qui surveillent le camp civil près de Kaboul est équivalent. Leurs per diem et salaires mensuels varient en fonction de l’importance de la fonction exercée dans le système de sécurité du camp.
di Marco Santopadre*