(english / francais / italiano)

Afghanistan e delinquenza politica

1) Albania, Montenegro and Kosovo as transits for drugs from Afghanistan

2) Clinton and Djukanovic: Montenegro in NATO... to provide soldiers for occupying Afghanistan

3) Monténégro : mercenaire en Afghanistan, un boulot qui rapporte gros

4) Il governo olandese salta sull'Afghanistan. I senatori italiani votano il rifinanziamento, ma Gino Strada accusa: i parlamentari italiani sono dei 'delinquenti politici' (di Marco Santopadre)


Vedi anche:
AFGHANISTAN, ITALIA IN GUERRA. GINO STRADA: "SONO DEI DELINQUENTI POLITICI"
Gino Strada: i parlamentari che hanno votato il rifinanziamento della missione sono dei «delinquenti politici»
Afghanistan, italiani brava gente. Di Tomaso Di Francesco
Una missione incostituzionale. Di Enrico Piovesana


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http://www.makfax.com.mk/_home/home;jsessionid=B1C534F8567CEE92FCC395DA6295DE20#_tools/article/100645/view

Makfax - March 2, 2010

USA: Albania is a drug transit country 

Tirana: Albania is a transit country for illegal drugs from Afghanistan and other countries in Central Asia, the US State Department said in its annual report on international strategy against drugs.
Media in Tirana pointed out that Albania serves as a transit country of heroin from Afghanistan and other countries in Central Asia to European countries.
In the past, heroin was transferred from Albania to Kosovo and Montenegro and continues its road to other European countries.
....
The USA said that besides all efforts made by the Albanian government in the fight against drug-trafficking this business is still present. 



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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hfJbqZvxYgj_ihyFY36Gn_D4aWbg

Agence France-Presse - January 20, 2010

US backs Montenegro's bid to join NATO

WASHINGTON: US Secretary of State Hillary Clinton on Wednesday threw US support behind Montenegro's bid to join NATO as the Balkan country pursues political reforms.
The chief US diplomat "pledged the United States' support for Montenegro becoming an integral part of the Euro-Atlantic community" as she stood next to visiting Montenegrin Prime Minister Milo Djukanovic.
"I offered the support of the United States as Montenegro makes some of the reforms in the rule of law area that both NATO and the European Union are looking to see," Clinton told reporters in Washington.
She congratulated Montenegro for its admission last month to NATO's Membership Action Plan, a precursor to full membership, and thanked the premier for his government's commitment to sending infantry troops to the NATO-led force in Afghanistan.
Clinton said she hoped to take the prime minister up on his invitation to visit Montenegro at a future date.
Djukanovic said: "I would like to announce with confidence that Montenegro will be the next state to become a new member of NATO" while voicing his government's intention to enhance the rule of law.
"We stand committed to doing this in order to improve the quality of life of our citizens and achieve our European and Euro-Atlantic goals ... as early, as soon as possible," he said through an interpreter.
"I would like to reiterate on this occasion too that Montenegro is and will remain a responsible and reliable partner to the US and EU in dealing with the still outstanding issues in the Balkans," he said.
"And we will also work closely with our partners in other places beyond our region, starting with Afghanistan," he added.


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Vijesti

Monténégro : mercenaire en Afghanistan, un boulot qui rapporte gros


Traduit par Jasna Andjelic

Publié dans la presse : 18 janvier 2010
Mise en ligne : dimanche 28 février 2010

Début mars, le Monténégro va envoyer un contingent d’une trentaine de soldats en Afghanistan dans le cadre de la mission de paix que mène l’Otan depuis 2001. Mais depuis quelques mois déjà, des mercenaires monténégrins partent vers Kaboul et Kandahar assurer la sécurité d’infrastructures privées. C’est un homme d’affaires basé à Budva qui recrute ces hommes pour le compte d’une société russe. Leur principale motivation : l’argent.

Par Biljana BATIZIĆ

Le départ des premiers soldats monténégrins en mission pour l’Afghanistan rejoindre les forces de l’Otan ne devrait pas tarder. Cependant, un groupe de Monténégrins spécialement formés est déjà engagé sur place dans le cadre des différentes missions civiles et militaires.

Le nombre précis des mercenaires Monténégrins engagés dans les missions militaires n’est pas connu, mais il est estimé à une trentaine personnes.

Recrutés par un homme d’affaires de Budva

Le premier contingent de mercenaires, composé d’anciens membres des forces de police spéciale ou combattants dans les guerres de Croatie, de Bosnie-Herzégovine ou du Kosovo, est déjà associé à des bases militaires en Afghanistan. « La mission de la mort » était attrayante en raison des promesses de gagner entre 3 et 8.000 euros par mois de service, en fonction de la tâche à remplir et du poste à pouvoir.

Un homme d’affaires de Budva, ancien membre de l’unité spéciale de la police monténégrine, est devenu représentant d’une agence spécialisée russe qui recrute les hommes bien entraînés pour les missions dans les provinces afghanes. Il s’occupe du recrutement au Monténégro, en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Serbie.

« Plusieurs de nos gars sont déjà en Afghanistan. Ils y sont engagés à titre individuel et travailleront pour les salaires mensuels qui peuvent aller jusqu’à 9.000 dollars, avec toutes les assurances prévues pour des missions aussi dangereuses. Certains contrats contiennent des clauses qui prévoient des remboursements pour les familles de 30.000 dollars en cas de blessure et de 100.000 dollars en cas de décès », raconte l’ancien membre de l’Agence de sécurité nationale, qui a déjà quelques expériences de missions similaires.

Des Monténégrins, recrutés par cet homme d’affaires, ont rejoint un bataillon britannique situé dans les environs de Kaboul. D’autres, mieux rémunérés, ont été envoyés dans les bases militaires situées dans les montagnes de la province de Kandahar, la région la plus dangereuse d’Afghanistan, presque entièrement encerclée par les Talibans. Les bases militaires de Kandahar sont constamment prises pour cibles par les Talibans et la communication de ces unités avec le reste des troupes est souvent coupée.

Les missions à Kaboul, bien plus calmes que celles de Kandahar, où des soldats et mercenaires étrangers meurent chaque jour, font également des victimes.

Des mercenaires chargés de la sécurité d’un camp civil près de Kaboul

Certains Monténégrins sont actuellement engagés en Afghanistan dans des activités de surveillance d’un petit camp civil près de Kaboul. Une quinzaine d’employés d’une agence de sécurité de Podgorica assurent depuis décembre 2009 la sécurité du camp fondé par une entreprise originaire d’un puissant pays voisin.

Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont communiqué à Vijesti qu’ils disposaient des données sur une agence de sécurité monténégrine qui dispose d’arrangement légaux concernant la surveillance des base militaires en Afghanistan.

« C’est une affaire légale, ce genre d’activité est autorisé », a-t-on expliqué à Vijesti.

Le camp civil surveillé par les Monténégrins comprend des hôtels, des restaurants, des cafés, des clubs, des salles de gym, des piscines, des terrains de sport fréquentés par les militaires des bases situées à Kaboul et dans ses environs. Les soldats et les membres des autres missions viennent dans le camp pour se divertir et se reposer et ils y dépensent une partie de l’argent gagné dans les missions.

Avant l’arrivé du groupe de Podgorica, ce camp civil a été surveillé par les Gourkha, des soldats népalais, membres de l’unité d’élite d’armée britannique. Ils ont été remplacés car la société qui a fondé ce camp n’était pas satisfaite de leur travail.

Des hommes sains, de corps comme d’esprit, et bien entraînés

Avant de partir en Afghanistan, les candidats devaient passer des tests médicaux, psychologiques et d’endurance physique, sans égard à leur expérience précédents dans la police ou en situation de guerre. Les candidats pour les missions en Afghanistan sont le plus souvent recrutés parmi les anciens membres des unités spéciales de police ou de l’armée, ou de services de sécurité. Si un grand nombre de candidats étaient intéressés, seuls les mieux entraînés ont pu partir.

« Lors du recrutement, nous avons tenu compte de leurs capacités psychiques. La participation précédente dans les guerres, la capacité de vivre séparé de son milieu habituel et une forte personnalité ont été particulièrement importants » explique l’interlocuteur de Vijesti, connaisseur de la procédure de recrutement pour les bases en Afghanistan.

Les futurs mercenaires ont suivi une formation d’un mois qui comprenait la préparation pour les conditions de vie difficiles dans un pays de l’Asie du Sud-est. Hormis cette formation militaire ils ont passé des tests médicaux et ils se sont fait vacciner contre les dizaines de maladies présentes en Afghanistan. Des examens médicaux détaillés étaient nécessaires à cause du climat très rude de ce pays de montagnes et de déserts.

Un défi pour le Monténégro : suppléer les forces de l’Otan

La capitale afghane, et ses 2 à 4 millions d’habitants (le nombre exact est inconnu), est menacée par un danger triple : les tirs d’obus des Talibans installés sur les montagnes voisines, les attentats kamikazes et les attaques des étrangers, soldats ou journalistes, par une population pauvre, affamée ou en colère.

« Une fois arrivé en Afghanistan, il est impossible de fuir et de se cacher », racontent les journalistes qui ont travaillé dans ce pays dans la dernière décennie. La ville de Kaboul est gardée des trois côtés, respectivement par les forces militaires américaines, les soldats britanniques, et les troupes de l’Otan.

Début mars 2010, le Monténégro aura à relever un défi important : le départ du premier contingent de nos soldats en mission de paix de l’ISAF en Afghanistan. 31 militaires devront faire leur service dans la base Pol-e-Khomri dans la région Nord.

L’argent, le nerf de la guerre

Tout tourne autour de l’argent. Les anciens membres des unités militaires ou policières d’élite du Monténégro, de Serbie, de Croatie et de Slovénie ont décidé de partir en Afghanistan pour des raisons financières. Dans les mois qui viennent, ils vont valoriser leur expérience de guerre, leurs recommandations et leurs capacités physiques et psychiques.

Comme il a été convenu, toutes les personnes parties dans les bases militaires en Afghanistan par l’intermédiaire de l’homme d’affaire de Budva toucheront entre 3et 8.000 euros par mois.

Le montant de la rémunération des agents de sécurités de Podgorica qui surveillent le camp civil près de Kaboul est équivalent. Leurs per diem et salaires mensuels varient en fonction de l’importance de la fonction exercée dans le système de sécurité du camp.


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Il governo olandese salta sull'Afghanistan. I senatori italiani votano il rifinanziamento, ma Gino Strada accusa: i parlamentari italiani sono dei 'delinquenti politici'

di Marco Santopadre*

I parlamentari italiani sono 'delinquenti politici' perché si apprestano a rinnovare una missione militare all'Estero contraria alla Costituzione: questo ha detto in sostanza Gino Strada ai microfoni di CNRmedia, alla vigilia del voto di domani al Senato che riconfermerà la missione italiana in Afghanistan.

"Vivo questo voto con l'animo disgustato da questa classe politica, che definisco di delinquenti politici. Perché quando una classe politica, la stragrande maggioranza del parlamento, vota contro la Costituzione del proprio Paese, delinque di fatto contro la propria Costituzione, quindi il termine è appropriato". "Oltre questo c'è lo sdegno per chi non vuol vedere la strage di civili che sta avvenendo in questi giorni, proprio in queste ore, dove si stanno compiendo crimini di guerra inauditi", ha aggiunto Strada. "Non solo si massacrano civili ma si impedisce che i feriti vengano evacuati negli ospedali. Di questo, ovviamente, abbiamo numerose testimonianze, da parte dei pochi che sono riusciti a superare i cordoni che le forze di occupazione hanno disposto intorno ai luoghi dei bombardamenti. Chiediamo, ancora una volta, con forza, che si apra un corridoio umanitario per la popolazione di Marjah", ha detto Strada.

"Sull'Afghanistan continuano a dire agli italiani bugie clamorose, palle gigantesche - ha concluso Strada - l'unica cosa da fare è smettere di sostenere questa classe politica. Io, personalmente, mi rifiuto di andare a votare. Lo farò quando ci saranno politici degni di questo nome". "I nostri politici non sanno niente dei talebani - ha attaccato Strada - non sanno di cosa parlano, non saprebbero nemmeno indicare l'Afghanistan su una cartina muta", ha detto Strada. "Purtroppo, questa è la gente che prende decisioni costano la vita a tanti afgani. E che costa una quantità di soldi impressionanti agli italiani". 

"Al Ministro chiedo – aggiunge Strada - cosa sono i nostri, aerei da turismo? Cosa fanno, portano in giro i turisti a vedere i bombardamenti? Cosa ci fanno gli aerei militari in zone dove si sta bombardano? Sono affermazioni ridicole. Piuttosto possiamo indicare alcuni dei pericolosi terroristi feriti dalle operazioni militari nella zona di Marjah. Feriti, perché i morti non li vediamo. Un ragazzo di 10 anni di nome Fasel, una bambina di 12 di nome Rojah che stava prendendo acqua al pozzo e si è presa una pallottola in un fianco, Said, di 7 anni, con una pallottola nel torace, un bambino di 9 anni di nome Akter che stava guardando dalla finestra quando gli hanno sparato in testa: questi sono i talebani", ha concluso Strada.

Le durissime dichiarazioni del leader di Emergency giungono a poche ore dall'ammissione da parte della Nato della responsabilità nella strage compiuta ieri in Afghanistan. I comandi militari 'alleati' e il generale McChrystal si presentano davanti alle telecamere con il volto contrito, presentando le proprie scuse per quello che definiscono un 'tragico errore'. E tutto finisce qui. Ma di errori come quello che ieri ha ammazzato 27 persone nel dipartimento di Daykundi la Nato nel paese occupato ne ha compiuti di innumerevoli, tanto che i raid aerei delle forze militari occidentali sono ''la principale causa di vittime civili attribuite alle forze pro-governative (afgane e internazionali)'', ha scritto l'Onu nel suo ultimo rapporto del 2009.

Solo considerando gli ultimi quattro anni, sono state centinaia le vittime civili dei bombardamenti aerei in Afghanistan. Ecco alcune delle stragi più efferate: 22 maggio 2006 - Una Ong afgana parla di 37 civili morti durante un raid aereo nella provincia di Kandahar. Per le autorità afgane il bilancio e' di 80 talebani e 16 civili uccisi. - 24 ottobre 2006, l'Isaf ammette la morte di una dozzina di civili fra le 70 vittime degli attacchi aerei nella provincia di Kandahar, ma gli abitanti parlano di 60 civili morti. 27-29 aprile del 2007: le autorità locali e l'Onu contano più di 50 morti civili nella provincia di Herat mentre la cosiddetta coalizione parla di 136 talebani uccisi. 29 giugno 2007: nella provincia di Helmand muoiono, secondo le autorità locali, 65 civili in raid aerei. 6 agosto 2008: bombe su un banchetto nuziale nella provincia di Nangarhar, per le autorità afgane le vittime civili sono 47, in maggioranza donne e bambini. 22 agosto 2008: colpita la zona di Farah, per le autorità afgane e l'Onu le vittime civili sarebbero 90, fra cui una cinquantina di bambini. 3 novembre sempre del 2008: bombe Usa su una festa di matrimonio nella provincia di Kandahar: muoiono 37 civili. 4-5 maggio del 2009: decine di civili muoiono nella provincia di Farah sotto i bombardamenti statunitensi, 97 i civili uccisi secondo una commissione d'inchiesta indipendente, 140 per il governo afgano, e solo ''dai 20 ai 30'' per gli americani. 4 settembre 2009: un raid aereo della Nato a Kunduz, ordinato dal colonnello tedesco Georg Klein, costa la vita a 142 persone, tra 30 o 40 civili che cercavano di approvvigionarsi di benzina distribuita dai talebani ai bordi di una strada.

Intanto uno scontro tra i partiti sulla scelta di mantenere o ritirare i soldati dall'Afghanistan ha causato nei giorni scorsi la caduta del governo olandese. La regina Beatrice di Olanda dovrà decidere presto sulle dimissioni del premier olandese, il cristiano-liberale Jan Peter Balkenende, con la probabile convocazione di elezioni anticipate per maggio o giugno. Ma intanto lo stesso Balkenende ha ammesso che la missione militare in Afghanistan potrebbe finire ad agosto, come preventivato, dopo l'opposizione degli alleati laburisti a mantenere una presenza finalizzata "all'addestramento delle truppe afgane" fino al 2011. Balkenende voleva estendere l'impegno delle truppe olandesi in Afghanistan nell'ambito della missione Nato oltre il termine previsto per agosto, ma il Partito laburista del vicepremier Wouter Bos si è opposto causando così lo scioglimento dell'esecutivo. Una mossa coraggiosa quella dei laburisti che i sondaggi di opinione ritengono in sintonia col sentimento popolare nel paese: nel primo sondaggio realizzato sabato dopo la caduta del governo, infatti, i laburisti guadagnano quattro seggi e arrivano a 19, mentre i liberal-cristiani di Balkenende ne perdono uno scendendo a 26. Gli osservatori indicano per ora che un governo di minoranza formato dai soli cristiano-democratici e dalla piccola formazione cristiana Cu, dopo l'uscita dei laburisti Pvda, potrebbe continuare a gestire gli affari correnti fino all'indizione di elezioni politiche per maggio. Il ritiro dell'Olanda dall'Afghanistan non è solo simbolico, visto che il piccolo paese mantiene attualmente ben 1880 militari nel paese occupato, 1250 dei quali di stanza nella provincia di Uruzgan, proprio quella dove è avvenuta la strage di ieri e dove gli eserciti invasori sono in particolare difficoltà per la resistenza dei talebani all'offensiva della NATO. Un altro sondaggio, realizzato su un campione di 12 mila telespettatori dal programma SenVandaag, evidenzia che il 62% della popolazione giudica la caduta del governo un fatto positivo, con il 37% degli intervistati che dà la colpa della crisi ai liberal-cristiani.

Tornando all'Italia, i deputati e i senatori di forze politiche ben più radicali (almeno a parole) dei socialdemocratici olandesi, quando PdCI, Verdi, Rifondazione e Sinistra DS ne ebbero la possibilità, subordinarono il loro voto contro la missione militare in Afghanistan alla stabilità del governo Prodi, permettendo così alla maggioranza di centrosinistra di continuare la propria complicità con le strategie della Nato in Asia. Ed ora nel nostro paese impazza la polemica dopo la strage di ieri e dopo le assurde dichiarazioni del Ministro La Russa in vista del voto al Senato sull'ennesimo e costosissimo rifinanziamento della missione a Kabul. Maggioranza ed opposizione, senza distinzioni, sembrano compatte e martedì al Senato non ci dovrebbero essere sorprese nel voto per il rifinanziamento, già approvato in sordina alla Camera nelle scorse settimane. Ma sembrano crescere i dubbi sulla costituzionalità del 'nostro' intervento militare e sui costi che lievitano di anno in anno.

Per i primi sei mesi del 2010 vengono infatti stanziati 308 milioni di euro (pari ad oltre 51 milioni al mese contro i 45 spesi nel 2009), con una spesa destinata a lievitare nel secondo semestre visto che non copre il previsto invio di 700-1.000 nuovi soldati italiani sul fronte afgano. Diversi parlamentari e addirittura alcuni ambienti militari puntano il dito su quella che ritengono una violazione dell'articolo 11 della nostra Costituzione, di fronte a quella che considerano una missione di natura bellica, in particolare dopo il lancio dell'Operazione Mushtarak, l'offensiva condotta contro la resistenza talebana nella zona di Helmand. Un'interrogazione in questo senso è stata presentata nei giorni scorsi da Maurizio Turco, deputato radicale eletto nelle file del Pd, il quale ha spiegato a Peacereporter di averla presentata ''in seguito alle dichiarazioni del ministro La Russa sulla partecipazione dei comandi italiani all'operazione Mushtarak e sullo scopo di questa offensiva condotta dalle forze Isaf. Non abbiamo avuto risposta''. Reazioni critiche anche da parte di alcuni militari, come l'ex maresciallo dell'Aeronautica militare Luca Comellini, oggi segretario del Partito per la tutela dei diritti dei militari (Pdm).

''Nelle sue dichiarazioni pubbliche sulla missione militare italiana in Afghanistan - ha detto Comellini a Peacereporter - il ministro della Difesa, pur non usando mai la parola 'guerra', fa regolarmente ricorso a una terminologia prettamente bellica: 'battaglie', 'combattimenti', 'nemici eliminati', occupazione del territorio''. Secondo Comellini, é evidente che ''questa non è più una missione di pace'' e nelle forze armate il malcontento si farebbe via via più diffuso. Anche per il generale in pensione Fabio Mini, interpellato dall'agenzia Misna, "non dovremmo essere in Afghanistan'', perché ''formalmente, sulla carta, lo scopo della missione Isaf autorizzata dalle Nazioni Unite rimane il sostegno al governo afgano. Ma di fatto la natura della missione é mutata nel tempo, diventando un'operazione di controinsurrezione, nella quale noi italiani siamo pienamente coinvolti''. Peacereporter ripercorre la progressione annuale del costo di questa guerra per le casse del nostro paese: 70 milioni di euro nel 2002, 68 milioni nel 2003, 109 milioni nel 2004, 204 milioni nel 2005, 279 milioni nel 2006, 336 milioni nel 2007, 349 milioni nel 2008, 540 milioni nel 2009, per mantenere operativi 3.300 soldati, 750 mezzi terrestri (tra carri armati, blindati, camion e ruspe) e 30 velivoli (4 caccia-bombardieri, 8 elicotteri da attacco, 4 da sostegno al combattimento, 10 da trasporto truppe e 4 droni).

Anche alla luce di questi costi e del carattere sempre più violento dell'offensiva della Nato in Afghanistan il direttore di Peacereporter Maso Notarianni ha indirizzato oggi una lettera aperta ai senatori italiani. ''E' dal profondo del cuore che vi scrivo queste righe. Vorrei - dice Notarianni - che le leggeste mettendo per un momento da parte i formalismi della legge che vi apprestate a votare, del decreto che vi apprestate a convertire, e aprendo il vostro cuore a quell'umanità che una carica istituzionale importante come la vostra deve sempre rappresentare. Sappiamo tutti che la missione militare italiana in Afghanistan è sempre meno chiara: sempre più confondibili sono infatti Enduring Freedom e la missione Isaf. Lo stesso nostro ministro della Difesa ha testualmente dichiarato che 'gli insorti si sottraggono al confronto e cercano di assorbire l'azione militare del contingente Isaf, che non incontra grandi resistenze se non sporadiche' e che 'non c'e' alcun italiano tra i soldati impegnati sul territorio, naturalmente qualcuno c'e' nella linea di comando a Kabul'. Chiarendo definitivamente che il contingente Isaf sta effettivamente svolgendo operazioni di guerra volte ad occupare un territorio straniero e che militari italiani sono comunque coinvolti in un'operazione che nulla a che vedere con stabilizzazione o ricostruzione''. PeaceReporter ha chiesto ai senatori di ''leggere le storie pubblicate dal giornale. Sono storie di guerra, sono le storie di Fazel, di Gulalay, di Ali', di Kuhudainazar, di Aktel, di Roja, di Said, le cui vite abbiamo contribuito a segnare per sempre. Conosco bene l'Afghanistan e conosco bene questo conflitto e vi dico: i finanziamenti che vi apprestate a votare serviranno ad armare i nostri soldati. E i nostri soldati è con questi 'nemici' che dovranno combattere''.

* Radio Città Aperta