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Milosevic innocente

1) Milosevic innocenté par le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (Initiative Communiste)
2) Telesur : Milosevic innocenté par le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie: les médias silencieux (Telesur)
3) Milosevic exonerated, as the NATO war machine moves on (Neil Clark)
4) Milosevic Exoneration: Radio Free Europe's Clumsy Attempt at Damage Control (Andy Wilcoxson)


Sullo stesso argomento si vedano anche:

ICTY Exonerates Slobodan Milosevic for War Crimes (Rassegna JUGOINFO del 28.7.2016)
1) Hague Tribunal Exonerates Slobodan Milosevic for Bosnia War Crimes Ten Years Too Late (by Andy Wilcoxson)
2) Момир Булатовић: ВЕЛИЧИНА СЛОБОДАНА МИЛОШЕВИЋА
3) Madeleine Albright's Criminal Enterprise (by William Dorich)

Milosevic scagionato dal Tribunale penale internazionale per Jugoslavia. E nessuno lo dice / Il silenzio su Slobodan Milosevic (di Giulietto Chiesa, 9 agosto 2016)

La Corte Penale Internazionale per l'ex Jugoslavia ha scagionato Slobodan Milosevic dalle responsabilità per i crimini di guerra della guerra bosniaca 1992-95...

oppure http://megachip.globalist.it/Secure/Detail_News_Display?ID=126353&typeb=0
oppure in VIDEO: Il Punto di Giulietto Chiesa: il Tribunale dell’Aja scagiona Milosevic (PandoraTV, 9.8.2016)
Il Tribunale dell’Aja scagiona Milosevic. Ma nessuno lo sta dicendo! E nessuno pagherà per il misfatto...
http://www.pandoratv.it/?p=10499
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=6myryvlbuiY

“Perché Milosevic è innocente” (di Francesco Manta, 26.7.2016)
...  Rivelazioni di Wikileaks espongono la vicenda secondo cui la Corte di Giustizia dell’Aja avesse discusso della condizione di salute di Milosevic con i rappresentanti dell’ambasciata americana senza il consenso del diretto interessato, alimentando tutti i sospetti legati ad una oscura e triste pagina delle relazioni internazionali contemporanee...

ARCHIVIO MILOSEVIC. Le pagine dedicate sul nostro sito:
in particolare: L'ASSASSINIO IN CARCERE. 2011: Le rivelazioni Wikileaks


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Milosevic innocenté par le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie: une information censurée par les médias


L’ex président de la Yougoslavie Slobodan Milosevic  innocenté par le Tribunal Pénal International pour l’ex Yougoslavie. En catimini, c’est l’une des conclusion du verdict de plus de 2000 page rendus par le Tribunal contre Radovan Karazic, président de la République Serbe de Bosnie durant la guerre en Bosnie. Dans le silence assourdissant des grands médias occidentaux, outils de propagande détenus exclusivement par l’oligarchie capitaliste. 

Radovan Karazic, convaincu de crimes de guerres, a lui été acquitté de l’accusation de génocide. Le président du tribunal O-Gon Kwon  pour être l’un des juges dans le procès Milosevic connait particulièrement les accusations et arguments de l’accusation par l’OTAN contre Milosevic. Le verdict dans l’affaire Karazic indique sans beaucoup de doute que si le procès de Milosevic était allé à son terme de façon impartiale il aurait probablement débouché sur une absence de condamnation de Milosevic.

Quelques citations du verdict du 24 mars : Milosevic innocenté par le tribunal pénal international

www.initiative-communiste.fr a pu consulter le verdict rendu par le TPI. Un verdict du tribunal rendu le 24 mars 2016 qui dégage toutes responsabilités de Milosevic dans un plan visant le nettoyage ethnique mené en Bosnie, verdict soulignant par ailleurs les responsabilités des leaders nationalistes des serbes de Bosnie, mais également des leaders nationalistes croates et bosniaques, identifiant d’ailleurs la déclaration unilatérale d’indépendance de la Bosnie par l’islamiste Itzebegovic comme l’événement déclencheur de l’escalade guerrière.

« Si l’on considère les preuves présentées dans cette affaire en relation avec Slobodan Milosevic et son adhésion à la JCE, le tribunal rappelle qu’il a partagé et adopté l’objectif politique de l’accusé et des dirigeants des Serbes de Bosnie de préserver la Yougoslavie et d’empêcher la séparation ou l’indépendance de la Bosnie Herzegovine et qu’il a coopéré de façon resserré avec l’accusé durant cette période. Le tribunal rappelle également que Milosevic a fourni une assistance sous forme de personnel, fourniture et armes au serbes de Bosnie durant le conflit. Toutefois, sur la base des preuves présentées aux tribunal, les intérêts divergeant qui sont apparus durant le conflit entre les dirigeants Serbes de Bosnie et les dirigeants Serbes en particuliers la désapprobation et les critiques répétées de la politiques et des décisions prises par l’Accusé (ndt Karazic] et les dirigeants Serbes de Bosnie, le tribunal n’est pas convaincu qu’il y aurait des preuves suffisantes présentés dans cette affaire pour jugé que Slobodan Milosevic était d’accord avec ce plan commun [NdT le plan d’épuration ethnique, de persécution et de génocide]  »   » Au début même de mars 1992, il y avait un désaccord manifeste entre l’Accusé et Milosevic lors d’une réunion avec des représentants internationaux durant laquelle Milosevic et d’autres leaders serbes ont ouvertement critiqué les leaders Serbes de Bosnie de commettre des « crimes contre l’humanité » et un « nettoyage ethnique » et de mener la guerre pour leur propre intérêt.
§3460 p1302 du jugement du 24 mars 2016 du TPI dans l’affaire IT-95-5/18-T

Le Tribunal rappelle par ailleurs l’opposition de Milosevic à l’institution du république serbe de Bosnie en réponse à la proclamation unilatérale par Itzebegovic de l’indépendance de laBosnie-Herzégovine (§2685), le leader musulman soutenu par l’Occident proclamant ouvertement vouloir établir un état islamique. Ainsi que la ferme opposition de Milosevic à ce que les bosniaques musulmans pro yougoslaves soient écartés (§2687) et sont opposition catégorique à toutes discrimination ethniques. Devant les Serbes de Bosnie, Milosevic déclare en mars 1994 à Belgrade « les membres des autres nations et ethnies doivent être protégés » »‘l’interêt national des Serbes est l’opposé de la discrimination » (§3288 pa 1241). Milosevic s’oppose également aux visés des nationalistes serbes en matière d’expansion territoriale, mais sans grande influence sur eux, même si la Yougoslavie sous la direction de Milosevic tente d’imposer la paix aux leaders des serbes de Bosnie

« le Tribunal constate qu’alors qu’à l’origine Milosevic avait des intérêts similaire à ceux des Serbes de Bosnie, quand leurs intérêts ont divergé, son influence sur les leaders des serbes de Bosnie c’est réduite. Milosevic a ainsi mis en doute que le monde accepte que les Serbes de Bosnie puissent obtenir représentant 30% de la population de Bosnie puissent obtenir plus de 50% du territoire et a encouragé un accord politique. Il a déclaré que les serbes ont gagné la guerre, et qu’il n’y avait presque plus de bosniaques musulman en république serbe de Bosnie. Au mois d’aout 1994, les leaders serbe ont condamné les leaders serbes de Bosnie comme commettant des crimes contre l’humanité et poursuivant un nettoyage ethnique » §3290 p 1242

« En raison des différence de vues entre les leaders des serbes de Bosnie et les Serbes en 1993 et 1994, la République Fédérale de Yougoslavie a réduit son soutien à la République Serbe de Bosnie et encouragé les serbes de Bosnie a accepté des propositions de paix. Il faut également considéré que les dirigeants (ndt ie Milosevic) étaient très soucieux des vues extrême des leaders des serbes de Bosnie et qu’ils ne pouvaient pas soutenir leurs intentions, notamment le nettoyage ethnique. »

Face à l’extrémisme et la violence des leaders serbes de Bosnie refusant le plan de paix, le Tribunal (§3295) souligne que le gouvernement Yougoslave cesse ses relations économiques et politiques avec les leaders de la RSB et impose un blocus sur la rivière Drina. On est très loin de l’accusation portée par les procureurs du TPI en porte voix de l’OTAN, de Milosevic chef d’une conspiration criminelle visant au nettoyage ethnique des Croates et des musulmans de Bosnie, dans le but de réaliser son projet d’une « Grande Serbie. Le début de défense présenté par Milosevic à son procès – avant son décès brutale en prison – visait d’ailleurs à démontrer son engagement dans la préservation d’une Yougoslavie multiethnique et la continuité de sa constitution, tandis que la guerre et la fièvre nationaliste, en Slovénie et en Croatie, puis en Bosnie sont alors soutenus par l’Union Européenne et les capitales occidentales reconnaissant les proclamations armés d’indépendances et les épurations ethniques qui en découlent.

Médiamensonge, démonisation et criminalisation : les méthodes de manipulations des impérialismes capitalistes pour lancer leur guerre


Tout au long des années 1990, dans une Europe loin d’être une Europe de paix, l’Union Européenne emmenée par l’Allemagne et les Etats-Unis et avec l’actif soutien de la France de Chirac ou de Jospin, c’est également à force de propagande et de média mensonge qu’a été pratiqué une politique interventionniste guerrière pour dépecer la Yougoslavie, afin de permettre à l’OTAN d’y établir ses bases et au Capital européen, en particulier allemand de faire main basse sur les entreprises publiques de la Yougoslavie socialiste. Par exemple, les médias dénoncent alors la mise en œuvre par Milosevic d’un plan d’épuration ethnique au Kosovo, le soit disant plan fer à cheval.Le ministre allemand de la Défense d’alors, Rudolf Scharping, indique le 9 avril 1999 que ce plan est exécuté depuis novembre 1998, appelant à une intervention de l’OTAN. Il prétend même connaitre le détail des unités militaires yougoslaves utilisées par ce plan. En 2000, un général de brigade allemand, Heinz Loquai, lache cependant le morceau :  » Les contradictions dans l’argumentation du ministre de la Défense sont tellement importantes que l’on peut avoir de sérieux doutes sur l’existence d’un tel document « . Rudolf Scharping répliquait alors en indiquant que « le plan Fer à cheval est entre les mains du tribunal pénal international sur la Yougoslavie à La Haye » (..) c' »est l’une des preuves fondamentales de l’acte d’accusation contre Milosevic et sa clique ». C’est effectivement sur cette base qu‘un acte d’accusation secret était déposé par la procureur du TPI Louise Arbour le 22 mai 1999 contre Milosevic et plusieurs responsables de son gouvernement, acte d’accusation ensuite modifié en 2001 pour intégrer des accusations concernant les guerres yougoslaves en Bosnie et en Croatie. Un acte d’accusation faisant partie intégrante de l’intervention militaire contre la Yougoslavie. Une accusation politique.

C’est sur la base de ces accusations et en violation des résolutions de l’ONU qui n’autorisent aucunement le recours à la force que pendant 78 jours l’OTAN bombarde la Yougoslavie en 1999. Les 60 000 missions aériennes de l’OTAN bombarderont notamment le centre de la capitale Belgrade en visant délibérément les populations civiles. Des missiles de l’OTAN détruiront l’immeuble de la télévision serbe ainsi que l’ambassade de Chine et de très nombreuses infrastructures civiles, OTAN qui revendique viser spécifiquement les médias serbes. Alors que l’OTAN installe l’une de ses plus grandes bases au Kosovo, plus de 200 000 serbes, tziganes et autres minorités subissent l’épuration ethniques et sont chassés de leurs maisons et de leurs terres. Une épuration ethnique suivant celles menées en 1995 par l’armée croate en Krajina. Aucun responsable ni de l’OTAN ni des chancelleries occidentales n’a été poursuivi pour crimes contre l’humanité.

Livré en 2001 par les autorités serbes pro UE installés à la suite des bombardements de l’OTAN à Belgrade au Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie, Milosevic meurt en prison alors qu’il prépare sa défense, dans des circonstances troubles, laissant suspecter un probable empoisonnement : le TPI refusant d’autoriser les soins préconisés par les médecins russes pour ses graves problèmes cardiaques, les médecins néerlandais mettant plusieurs mois à lui communiquer les résultats de test sanguins montrant la trace d’antibiotiques (rampicine) non prescrits annihilant les effets de ces médicaments pour le cœur. Les résultats des examens médicaux de Milosevic étaient pourtant communiqués à l’ambassade américaine par le TPI et ce dès 2003 comme en témoigne un cable wikileaks. En fin d’année 2005, Milosevic avait vu sa demande de faire paraître comme témoin T Blair et G Schoeder refusé par le tribunal. Le tribunal ne rendra pas de verdict. Cependant, le jugement rendu par le tribunal dirigé par O-Gon Kwon donne une indication très clair sur ce qu’aurait été son jugement.

En 2006, les Etats Unis font exécuter Saddam Hussein dans un simulacre de procès condamnés par l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme. Kadhafi sera lui lynché

Du mensonge sur les armes de destruction massive en Irak à la manipulation de Timisoara en passant par les couveuses du Koweit, il y a de nombreux exemples de ces médias mensonges, véritable armes de propagande de guerres utilisés par les médias de l’oligarchie capitaliste pour chauffer à blancs les opinions et ainsi faire taire le camps de la paix. Irak,Yougoslavie, Libye,Ukraine, Syrie… ce sont toujours les mêmes méthodes.

Plus de 15 ans après la mise en accusation par l’OTAN de Milosevic, le désaveu produit par le TPI lui même des accusations portées par des procureurs directement aux ordres de l’OTAN doit faire réfléchir.  Rappelons par exemple que la campagne de presse massive en France pour lancer des bombardements sur Damas en utilisant une attaque au gaz Sarin attribué par le gouvernement français à Bachar Al Assad mais qui s’est révélée par la suite probablement menée par les terroristes islamistes ?

Des leçons à retenir et partager pour défendre la paix

En 1999, même ceux qui étaient  contre la campagne impérialiste anti-serbes servant de justification aux bombardements de l’OTAN contre la Yougoslavie, se disaient souvent que quand même il y avait peut-être
un peu de vrai dans ces innombrables accusations contre Milosevic.

Maintenant le fait qu’il soit complètement innocenté aura de quoi surprendre même des gens jusque là très méfiants envers les médias et les politiciens du Capital, et montrer à quel point leur crédibilité est de zéro virgule zéro, à l’image du « Plus c’est gros, plus ça passe » de  Goebbels. On pourra attendre longtemps les déclarations de regrets de la fausse gauche impérialiste, « radicale » ou pas qui fut complice de cette campagne de calomnies impérialiste servant à justifier des crimes de guerres


En 2011 en Libye c’est au prétexte de défendre la population de Benghazi que Sarkozy avec l’aide du Royaume Unis et le soutien des Etats-Unis a lancé une campagne de bombardement contre la Libye, faisant chuter le régime de Kadafhi, plongeant la Libye dans le chaos et déstabilisant l’ensemble de la région en alimentant le terrorisme islamiste. Les mêmes appels enflammés de BHL que lors des interventions de l’OTAN en Yougoslavie  sont utilisés pour affaiblir l’opposition de l’opinion publique à la guerre. Comme en Bosnie, les islamistes sont utilisés pour faire exploser la Libye. En 2012, ce sont ces mêmes islamistes qui tuent l’ambassadeur américain en Libye, à Benghazi. 3 soldats des forces spéciales françaises sont églament tués en 2016 alors que leur hélicoptère est abattu par des islamistes rattachés à l’EI qui tiennent toujours la ville. Depuis une pétition a été lancée sur internet pour réclamer le jugement de Sarkozy par la Cour Pénal Internationale.

En 2011, les militants franchement communistes étaient bien seuls à s’opposer à la guerre impérialistes en Libye. Ils seront ensuite bien seuls pour réclamer que les impôts servent à défendrent les conquis sociaux, pas pour la guerre impérialiste en Syrie, bien seuls pour défendre les antifascistes, le parti communistes d’Ukraine et le peuple du Donbass fasse à la guerre et la répression fasciste de la junte pro UE mise en place en 2014 à Kiev par un coup d’état soutenu. Mais les faits leurs donnant raison, il est inévitable que les citoyens soucieux de défendre la paix les rejoignent pour faire front contre les guerres et interventions impérialistes dont les victimes directes se comptent désormais également par centaines sur le sol français.

JBC pour www.initiative-communiste.fr


=== 2 ===

Source: http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/milosevic-innocente-tribunal-penal-international-lex-yougoslavie-information-censuree-medias/

Telesur : Milosevic innocenté par le tribunal pénal international pour
l’ex-Yougoslavie: les médias silencieux

traduction www.initiative-communiste.fr

Le dernier dirigeant communiste de Yougoslavie était comparé à Hitler alors que son pays subissait des sanctions, était démantelé et alors que des milliers de gens furent tués par les USA et l’OTAN

Le 24 mars dernier , le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a omis de tenir une conférence de presse ou d’annoncer que le président de la Yougoslavie puis de la Serbie Slobodan Milosevic n’avait aucune responsabilité pour les charges de crimes de guerre lors de la guerre de Bosnie de 1992-1995 dont il
avait été accusé.

A la place, le tribunal  a commodément enterré cette déclaration d’innocence au milieu du verdict contre Radovan Karazic. L’ancien président des serbes de Bosnie a été prononcé coupable de crimes de
guerre et condamné à 40 ans de prison en même temps que le tribunal a trouvé à l’unanimité que « Le tribunal n’a pas pu trouver suffisamment de preuves prouvant que Milosevic était d’accord avec ce plan commun. »[ de nettoyage ethnique des musulmans et croates de Bosnie]

En réalité, le tribunal a trouvé que c’était exactement le contraire qui était vrai.

Tout comme lors du battage médiatique au sujet des « armes dedestruction de masse » menant en 2003 à l’invasion des USA en Irak, Milosevic était appelé le « Boucher des Balkans » lors du « procès dusiècle » et a été accusé de « crimes de guerre » au milieu du bombardement de la Yougoslavie en 1999.

Arrêté en mars 2001, Milosevic a fait face à un procès de cinq ans, en se défendant et déterminé à le gagner,  quand il est mort en prison le 11 mars 2006, au milieu des rumeurs d’empoisonnement.

La décision du tribunal a fait part du fait que lors des rencontres entre Serbes et Serbes de Bosnie « Slobodan Milosevic déclara que « tous les membres des autres nations et ethnies doivent être protégés. et que « l’intérêt national des serbes est de ne pas faire de discrimination« . Milosevic déclara également que « tout crime doit être combattu avec détermination ».

Le tribunal déclara aussi que « Milosevic exprima également ses réserves sur une assemblée des serbes de Bosnie excluant les musulmans se déclarant pro-yougoslaves ».

Le tribunal TPIY continua en déclarant que « De 1990 à mi-1991, l’objectif politique de l’accusé Karadzic était la préservation de la Yougoslavie et d’empêcher la sécession de la Bosnie-Herzégovine, qui aurait pour résultat une séparation des serbes de Bosnie de la Serbie. »

C’est uniquement grâce aux recherches du journaliste Andy Wilcoxson, qui a découvert la décision du TPIY fin juillet , que le fait que Milosevic ait été innocenté a pu être connu, mais cependant les grands médias internationaux n’en parlent toujours pas.

Le dernier dirigeant socialiste de Yougoslavie fut démonisé et comparé sans cesse à Hitler par les grands médias pour justifier les sanctions des USA et de l’OTAN contre la Yougoslavie, la démanteler et y tuer
des milliers de gens.

Cette dernière révélation vient dix ans après la mort de Milosevic.


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En français: Milosevic est disculpé mais rien n’arrête la machine de guerre de l’OTAN
Par Neil Clark – Mondialisation.ca, 08 août 2016 / rtnews.com 3 août 2016



Milosevic exonerated, as the NATO war machine moves on


Neil Clark , 2 Aug, 2016

The ICTY’s exoneration of the late Slobodan Milosevic, the former President of Yugoslavia, for war crimes committed in the Bosnia war, proves again we should take NATO claims regarding its ’official enemies’ not with a pinch of salt, but a huge lorry load.
For the past twenty odd years, neocon commentators and 'liberal interventionist' pundits have been telling us at every possible opportunity, that Milosevic (a democratically elected leader in a country where over 20 political parties freely operated)  was an evil genocidal dictator who was to blame for ALL the deaths in the Balkans in the 1990s. Repeat after me in a robotic voice (while making robotic arm movements): 'Milosevic's genocidal aggression' 'Milosevic's genocidal aggression'.
But the official narrative, just like the one that told us that in 2003, Iraq had WMDs which could be launched within 45 minutes, was a deceitful one, designed to justify a regime change-op which the Western elites had long desired.
The ICTY’s conclusion, that one of the most demonized figures of the modern era was innocent of the most heinous crimes he was accused of, really should have made headlines across the world. But it hasn‘t. Even the ICTY buried it, deep in its 2,590 page verdict in the trial of Bosnian Serb leader Radovan Karadzic who was convicted in March of genocide (at Srebrenica), war crimes and crimes against humanity.
There was no official announcement or press conference regarding Milosevic‘s exoneration. We’ve got journalist and researcher Andy Wilcoxson to thank for flagging it up for us.
How very different it all was when the trial of the so-called ‘Butcher of the Balkans’, began in February 2002! Then, you‘d have to have been locked in a wardrobe not to be aware of what was going on.
CNN provided blanket coverage of what was described as “the most important trial since Nuremberg.” Of course, Milosevic’s guilt was taken as a given. “When the sentence comes and he disappears into that cell, no one is going to hear from him again,” declared US lawyer Judith Armatta from the Coalition for International Justice, an organization which had the former US Ambassador to Yugoslavia, Warren Zimmerman, as an advisory board member.
Anyone who dared to challenge the NATO line was labeled a “Milosevic apologist”, or worse still, a “genocide denier”, by ‘Imperial Truth Enforcers’.
But amid all the blather and the hype surrounding the ’trial of the century’ it soon became apparent the prosecution was in deep, deep trouble. The Sunday Times quoted a legal expert who claimed that “Eighty percent of the prosecution’s opening statements would have been dismissed by a British court as hearsay.” That, I believe, was a generous assessment.
The problem was that this was a show trial, one in which geopolitics came before hard evidence. It’s important to remember that the original indictment against Milosevic in relation to alleged Kosovo war crimes/genocide was issued in May 1999, at the height of the NATO bombing campaign against Yugoslavia and at a time when war was not going to plan for the US and its allies.
The indictment was clearly designed to exert pressure on Milosevic to cave into NATO’s demands.
The trouble for NATO was that by the time Milosevic’s trial was due to start, the Kosovo narrative had already unraveled. The lurid claims made by the US and its allies about genocide and hundreds of thousands being killed, catalogued by the great John Pilger here, had been shown to be false. In September 2001, a UN court officially held that there had been no genocide in Kosovo.
So in an attempt to beef up their weakening case against Milosevic the prosecutors at The Hague had to bring in new charges relating to the war in  Bosnia, accusing ‘Slobo’ of being part of a ‘joint criminal conspiracy’ to kill/ethnically cleanse Bosnian Croats and Bosnian Muslims in pursuance of a ’Greater Serbia’ project.
In normal criminal prosecutions evidence is collected and then, if it’s deemed sufficient, charges are brought. But the opposite happened in the case of Milosevic: he was charged for political reasons and the hunt for evidence then followed.  
The irony is that the former Yugoslav President had already been praised by President Clinton for his role in brokering a peace deal in Bosnia in 1995, which was signed in Dayton, Ohio.
The truth is that Milosevic was no hardcore Serb nationalist but a lifelong socialist, whose commitment was always to a multi-racial, multi-ethnic Yugoslavia.
His aim throughout his time in power was not to build a ’Greater Serbia‘, but to try and keep Federal Yugoslavia together, as the ICTY now belatedly acknowledges.
Not only was Milosevic not responsible for ethnic cleansing which took place in Bosnia, he actually spoke out against it. The ICTY noted Milosevic’s “repeated criticism and disapproval of the policies made by the Accused (Karadzic) and the Bosnian Serb leadership.” Milosevic, a man for whom all forms of racism were anathema, insisted that all ethnicities must be protected.
But in order to punish Milosevic and to warn others of the consequences if they dared to oppose US power, history had to be re-written. The pro-Yugoslavia socialist who had opposed the policies of the Bosnian Serb leadership had to be turned, retrospectively, into the villain of the Bosnian War and indeed blamed for all the bloodshed which took place in the Balkans. Meanwhile, the aforementioned US Ambassador Warren Zimmerman, whose malign intervention to scupper a diplomatic solution helped trigger the Bosnian conflict got off scot-free.
The ‘Blame it All on Slobo’ campaign saw facts simply thrown out of the window. One article, written, I kid ye not, by an Oxford University Professor of European Studies even had Milosevic as leader of Yugoslavia in 1991 (the year that Slovenia broke away). In fact the Bosnian Croat, Ante Markovic, was the leader of the country at the time.
Inevitably, Milosevic was likened to Hitler. “It was just like watching the evil strutting Adolf Hitler in action,” wrote the News of the World’s political editor, when Milosevic had the temerity to defend himself in court. “There were chilling flashes of the World War Two Nazi monster as the deposed Serb tyrant harangued the court.”
To make sure readers did get the Milosevic=Hitler point, the News of the World illustrated their diatribe with a picture of Hitler ‘The Butcher of Berlin’, in front of a concentration camp, with a picture of Milosevic ‘The Butcher of Belgrade’ superimposed on a picture of a Bosnian concentration camp. Which in fact, he had nothing to do with.
Very conveniently for the prosecution, Milosevic died suddenly in his cell in March 2006.
Going by what we had seen at the trial up to that point, it’s inconceivable that a guilty sentence could have been passed. A whole succession of ’smoking gun’ witnesses had turned out to be dampest of damp squibs.
As I noted in an earlier piece:
Star witness Ratomir Tanic was exposed as being in the pay of Western security forces, whilst ex-Yugoslav secret police chief Rade Markovic, the man who was finally going to spill the beans on Milosevic and reveal how his former master had ordered the expulsion of ethnic Albanians from Kosovo, in fact did the opposite and testified that he had been tortured to tell lies and that his written statement had been falsified by the prosecution.
In addition, as I noted here, the former head of security in the Yugoslav army, General Geza Farkas (an ethnic Hungarian), testified that all Yugoslav soldiers in Kosovo had been handed a document explaining international humanitarian law, and that they were ordered to disobey any orders which violated it. Farkas also said that Milosevic ordered no paramilitary groups should be permitted to operate anywhere in Kosovo. 
When Milosevic died, his accusers claimed he had “cheated justice”. But in fact, as the ICTY has now confirmed, the injustice was done to Milosevic.
While he had to defend himself against politically-motivated charges at The Hague, the US and its allies launched their brutal, illegal assault on Iraq, a war which has led to the death of up to one million people. Last year a report from Body Count revealed that at least 1.3 million people had lost their lives as a result of the US-led ‘war on terror’ in Iraq, Afghanistan and Pakistan.
Those sorts of figures help us get Kosovo into some kind of perspective. Even if we do hold Milosevic and the Yugoslav government responsible for some of the deaths there in 1999, (in a war which the West had clearly desired and provoked) far, far, greater death and destruction has been caused by the countries who were the keenest to see the President of Yugoslavia in the dock. As John Pilger noted in 2008, the bombing of Yugoslavia was the “perfect precursor to the bloodbaths in Afghanistan and Iraq.”
Since then we’ve also had the NATO destruction of Libya, the country which had the highest living standards in the whole of Africa and the backing of violent 'rebels' to try and achieve ‘regime change’ in Syria.
You don’t have to be Sherlock Holmes to see a pattern here.
Before a US-led war or ‘humanitarian intervention’ against a targeted state, a number of lurid claims are made about the country‘s leader and its government. These claims receive maximum media coverage and are repeated ad nauseam on the basis that people will bound to think they’re true.
Later it transpires that the claims were either entirely false (like the Iraq WMD ones), unproven, or greatly exaggerated. But the news cycle has moved on focusing not on the exposure of the fraudulent claims made earlier but on the next aggressive/genocidal ‘New Hitler’ who needs to be dealt with.  In 1999 it was Milosevic; now it’s Assad and Putin.
And guess what, dear reader? It’s the same people who defend the Iraq war and other blood-stained Western military interventions based on lies, unproven claims or great exaggerations, who are the ones doing the accusing.
As that very wise old saying goes: When you point one finger, there are three fingers pointing back to you.

Neil Clark is a journalist, writer, broadcaster and blogger. He has written for many newspapers and magazines in the UK and other countries including The Guardian, Morning Star, Daily and Sunday Express, Mail on Sunday, Daily Mail, Daily Telegraph, New Statesman, The Spectator, The Week, and The American Conservative. He is a regular pundit on RT and has also appeared on BBC TV and radio, Sky News, Press TV and the Voice of Russia. He is the co-founder of the Campaign For Public Ownership @PublicOwnership. His award winning blog can be found at www.neilclark66.blogspot.com. He tweets on politics and world affairs @NeilClark66


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Milosevic Exoneration: Radio Free Europe's Clumsy Attempt at Damage Control


www.slobodan-milosevic.org - August 9, 2016
Written by: Andy Wilcoxson


Gordana Knezevic of Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) attacked me and she attacked Neil Clark for reporting that Slobodan Milosevic has been exonerated by the Karadzic trial chamber at the ICTY for crimes committed during the Bosnian war. According to Ms. Knezevic, the reporting done by Neil Clark and myself was "a perfect example of fact-bending journalism".

Ms. Knezevic argues that "The Trial Chamber did not in fact make any determination of guilt with respect to Milosevic in its verdict against Karadzic. Indeed, Milosevic was not charged or accused in the Karadzic case. The fact that a person is, or is not, found to be part of a joint criminal enterprise in a case in which he is not charged has no impact on the status of his own case or his own criminal responsibility. In short, the trial against Karadzic was against him and him only, and therefore has no impact on the separate case against Slobodan Milosevic."

To bolster her claim she cites correspondence she received from the ICTY, which reads:

"The Trial Chamber of the Karadzic case found, at paragraph 3460, page 1303, of the Trial Judgement, that 'there was no sufficient evidence presented in this case to find that Slobodan Milosevic agreed with the common plan' [to create territories ethnically cleansed of non-Serbs]. The Trial Chamber found earlier in the same paragraph that 'Milosevic provided assistance in the form of personnel, provisions and arms to Bosnian Serbs during the conflict'."

What Ms. Knezevic clearly fails to comprehend is the nature of the charges against Slobodan Milosevic and Radovan Karadzic. Milosevic and Karadzic were accused of being co-conspirators and together undertaking a joint criminal enterprise to ethnically cleanse Muslims and Croats from Bosnian-Serb territory.

Paragraph 9 of the indictment against Karadzic says: "Radovan KARADZIC participated in an overarching joint criminal enterprise to permanently remove Bosnian Muslim and Bosnian Croat inhabitants from the territories of BiH claimed as Bosnian Serb territory by means which included the commission of [crimes]." And in Paragraph 11 the indictment asserts that "Radovan KARADZIC acted in concert with other members of this criminal enterprise including [...] Slobodan MILOSEVIC".

Conversely, paragraph 6 of the indictment against Milosevic says: "Slobodan MILOSEVIC participated in the joint criminal enterprise [...] The purpose of this joint criminal enterprise was the forcible and permanent removal of the majority of non-Serbs, principally Bosnian Muslims and Bosnian Croats, from large areas of the Republic of Bosnia and Herzegovina, through the commission of crimes." And in Paragraph 7, "The individuals participating in this joint criminal enterprise included Slobodan MILOSEVIC, Radovan KARADZIC, [etc ...]".

Because we are talking about the exact same joint criminal enterprise, Ms. Knezevic is not correct when she says, "The fact that a person is, or is not, found to be part of a joint criminal enterprise in a case in which he is not charged has no impact on the status of his own case or his own criminal responsibility."

Although Milosevic wasn't officially "charged" in the Karadzic trial (he had been dead for two years before Karadzic was even arrested), it was the indictment's assertion that Radovan Karadzic and Slobodan Milosevic undertook the joint criminal enterprise together that prompted the Karadzic chamber to make findings regarding Slobodan Milosevic's culpability. The charges against Milosevic and Karadzic are inexorably linked. The Karadzic indictment accuses Slobodan Milosevic of participating in the very same joint criminal enterprise that he was charged for in his own trial. The Karadzic chamber's determination that there was insufficient evidence to find that Slobodan Milosevic was part of the exact same joint criminal enterprise he was charged for in his own trial impacts his criminal responsibility in a very direct and obvious way, especially considering that the presiding judge in the Karadzic trail was one of the judges who sat on the bench throughout the Milosevic trial.

The Karadzic chamber didn't stop at finding that the evidence against Milosevic was merely "insufficient" either. As I observed in my original article, the judges went beyond that and cited exculpatory evidence showing that he opposed ethnic cleansing and sought a political solution that was fair to the Muslims and the Croats, facts which Ms. Knezevic completely and dishonestly ignores in her argument. 

Instead, she launches into an ad hominem attack on Neil Clark, calling him "a leading apologist ... for Serbian war crimes" without presenting one scrap of evidence that he has ever condoned war crimes committed by Serbs or anyone else. Then she tries her hand at amateur psychology saying "He seems to enjoy the notoriety of being contrarian, even if it means proclaiming the innocence of war criminals and mass murderers."

Ms. Knezevic sneers that "Clark and his ilk can continue to imagine an alternate reality" ... then in the very next paragraph she claims that Slobodan Milosevic was the President of Yugoslavia in 1992 (he wasn't the president of Yugoslavia until 1997), which goes to show that the director of RFE/RL’s Balkan Service is a fool who doesn't even know basic facts about the country she's reporting on -- facts like the correct identity of the president.

She links to a bizarre rant against the Ron Paul Institute because she says it helps her "understand the background and motives of Milosevic&#

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