(francais / english / deutsch)
Il noto scrittore H. Boell, ed importanti centri culturali e case editrici tedesche, sono state sul libro paga della CIA. Lo ha documentato un servizio trasmesso dalla rete franco-tedesca ARTE. Tra cinquant'anni, forse, sapremo chi dei nostri "intellettuali" italiani contemporanei è sul libro paga della CIA ancora oggi...
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QUAND LA CIA INFILTRAIT LA CULTURE
INFO PROGRAMME
samedi, 2 décembre 2006 à 18:05 Rediffusions : pas de rediffusions |
QUAND LA CIA INFILTRAIT LA CULTURE
(Allemagne, 2006, 52mn)
ZDF
Réalisateur: Hans-Rüdiger Minow
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d'écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA, très probablement à leur insu.
Dans les années de l'après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d'infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s'appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu'en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s'intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu'il essaie de soustraire à l'influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste. En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d'occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d'éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d'édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s'établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera - plusieurs documents le confirment - pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu'il oeuvre en fait pour la CIA ? C'est ce que pense Günter Grass, autre cible de l'agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C'est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.
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Newsletter vom 24.11.2006 - Heinrich Böll: "Staatlich gesteuert"
BERLIN/KÖLN/PARIS (Eigener Bericht) - Der deutsche Schriftsteller Heinrich Böll hat für mehrere Tarnorganisationen des US-Auslandsgeheimdienstes gearbeit. Dies behauptet eine TV-Dokumentation des deutsch-französischen Senders ARTE, die gestern in Berlin der Presse vorgestellt wurde. "Wir alle haben für die CIA gearbeitet", bekennt darin die ehemalige Geschäftsführerin des Kölner Kulturstützpunktes, die Böll für europaweite Aktionen der CIA heranzog. Man habe aber diese Hintergründe nicht gekannt, sondern an eine Finanzierung durch die Ford-Stiftung (USA) geglaubt. Auch der in dem Film interviewte Böll-Kollege Günter Grass hält eine wissentliche CIA-Tätigkeit Bölls für unwahrscheinlich. Wie Dokumente des Films belegen, bezahlte die CIA Bölls Reisekosten und bezuschusste auch andere Schriftsteller bei Auftritten in der internationalen Kulturszene. Böll "war ein Diamant in der Sammlung der CIA", sagt der Autor des Films im Gespräch mit dieser Redaktion...
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Newsletter vom 26.11.2006 - Heinrich Böll: Im Geheimdienstgestrüpp
PARIS/LODZ/KÖLN (Eigener Bericht) - Die europaweite Tätigkeit einer CIA-Tarnorganisation im Umfeld des Schriftstellers Heinrich Böll wurde vom Bundesverband der Deutschen Industrie (BDI) mit bedeutenden Beträgen unterstützt. Dies ergeben Recherchen von german-foreign-policy.com. Aufgabe der Organisation war es, osteuropäische Intellektuelle mit offenen und geschmuggelten Druckerzeugnissen zu versehen und sie als Dissidenten zu gewinnen. Als deutsche Mitglieder des geheimdienstlich organisierten CIA-Ablegers fungierten neben Böll die Verleger Klaus Piper ("Piper Verlag") sowie Joseph C. Witsch ("Kiepenheuer und Witsch"). Im Kölner Witsch-Verlag, der auch Bölls Werke betreute, arbeitete die frühere US-Agentin Carola Stern als Lektorin. Im Dünndruck hergestellte Verlagsprodukte wurden nach Ostdeutschland oder nach Polen geschleust, osteuropäische Künstler an die CIA-Kulturzentrale in Paris herangeführt. Geldtransfers für eine Nachfolgeorganisation liefen ab 1967 unter anderem über die Friedrich-Ebert-Stiftung...
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Newsletter vom 29.11.2006 - Heinrich Böll u. Co: "Manche CIA-Wässerchen"
BERLIN/WASHINGTON/BERN/ROM (Eigener Bericht) - Mehrere Chefkorrespondenten der führenden deutschen TV-Anstalten standen bei Beginn ihrer Karrieren in ARD und ZDF mit CIA-Vorfeldorganisationen in Kontakt. Treffpunkt war eine "geheimdienstlich finanzierte Villa in Rheinnähe", sagt der Autor eines für heute angekündigten Dokumentarfilms des deutsch-französischen Senders ARTE im Gespräch mit dieser Redaktion. Die Spitzenjournalisten wurden in Washington eingesetzt. Ihre Berichte aus der US-Hauptstadt beeinflussten das Millionenpublikum der öffentlich-rechtlichen TV-Kanäle. Mitglied der CIA-Vorfeldorganisationen sei auch der spätere Nobelpreisträger für Literatur, Heinrich Böll, gewesen. Arbeitsaufträge erteilten demnach CIA-Führungsoffiziere mit Sitz in Paris, die in regelmäßigen Abständen ihre Kultur-Niederlassungen (unter anderem Köln, Hamburg, Westberlin und München) zu Prüfzwecken aufsuchten. Die bis in die späten sechziger Jahre nachweisbaren CIA-Aktivitäten erstreckten sich auch auf die Schweiz, Österreich und Italien. Dabei kam es zur Zusammenarbeit mit ehemaligen Spitzeln und hohen Amtsträgern des deutschen NS-Regimes und der Mussolini-Diktatur, belegt die Dokumentation an prominenten Beispielen. Auch auf das Nobelpreiskomitee nahm die CIA Einfluss...
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Lettre d'information du 29/11/2006 - Heinrich Böll et compagnie: "Quelques petites vodkas de la CIA"
BERLIN/WASHINGTON/BERNE/ROME (Compte-rendu de la rédaction) -- Plusieurs correspondants en chef des principales stations de télévision furent, dès le début de leurs carrières, à l'ARD et à la ZDF (les principales chaînes de télévision publiques allemandes) en contact avec des organisations de façade de la CIA. Le lieu de rencontre était "une villa proche du Rhin, financée par les services secrets", explique le réalisateur du documentaire diffusé sur ARTE mercredi soir, lors d'un entretien avec cette rédaction. Les grands journalistes étaient des correspondants à Washington. Leurs rapports depuis la capitale des Etats-Unis influençaient les millions de téléspectateurs des chaînes publiques allemandes. Le futur prix Nobel de littérature, Heinrich Böll, était également membre de cette organisation de façade. Les officiers dirigeants de la CIA au siège de Paris donnaient des ordres de travail, ils se rendaient régulièrement à leurs filiales culturelles (entre autres Cologne, Hambourg, Berlin-Ouest et Munich) pour des visites de contrôle. Les activités de la CIA, documentées jusqu'à la fin des années soixante, s'étendaient également à la Suisse, l'Autriche et l'Italie. Il y avait des collaborations avec d'anciens agents secrets et de hauts fonctionnaires du régime nazi allemand et de la dictature de Mussolini, ce qui est prouvé par de nombreux exemples documentés...
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Newsletter 2006/11/24 - Heinrich Boell: "State Directed"
BERLIN/COLOGNE/PARIS (Own report) - The German writer Heinrich Boell had worked for several front organizations of the US secret service. This is alleged in a TV documentation of the French-German television channel ARTE, which was introduced to the press in Berlin. "We all worked for the CIA", admitted the former business administrator of the base of cultural operations in Cologne, that enlisted Boell's services for CIA actions all over Europe. But this background was unknown. It was believed that the Ford Foundation (USA) was doing the financing. Also Boell's colleague, Guenter Grass, who was interviewed in the film, considers improbable that Boell was deliberately engaged in CIA activity. As proven by documents in the film, the CIA paid Boell's travel expenses. It also subsidized appearances in the international cultural scene of various other writers. Boell "was a diamond in the CIA's collection", says the author of the film in a discussion with german-foreign-policy.com...
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Lettre d'information du 06/12/2006 - Heinrich Böll: dans les méandres des services secrets
PARIS/LODZ/COLOGNE (Compte-rendu de la rédaction) -- L'activité européenne d'une organisation de camouflage de la CIA dans l'entourage de l'écrivain Heinrich Böll a été encouragée par l'union fédérale de l'industrie allemande (Bundesverband der Deutschen Industrie, BDI) par un soutien financier conséquent. Ceci a été établi par des recherches de german-foreign-policy.com Le but de cette organisation a été d'approvisionner des intellectuels d'Europe de l'Est avec des écrits ouvertement et clandestinement et ainsi les inciter à la dissidence. En tant que membres allemands de l'antenne de la CIA, on trouve outre Böll les éditeurs Klaus Piper ("Piper Verlag") ainsi que Joseph C. Witsch ("Kiepenheuer und Witsch"). Chez l'éditeur Witsch, basé à Cologne, qui traitait également les Å“uvres de Böll, l'ancienne agente américaine Carola Stern travaillait comme lectrice. Des livres imprimés sur du papier mince furent introduits en Allemagne de l'Est et en Pologne, et des artistes d'Europe de l'Est furent approchés par la CIA. Des transferts de fonds pour une organisation chargée de relever cette première transitèrent dès 1967 entre autre par la fondation Friedrich Ebert...
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Newsletter 2006/12/10 - Heinrich Boell and Co: "Drinking CIA Brandies"
BERLIN/WASHINGTON/BERNE/ROM (Own report) -- At the beginning of their careers, several top correspondents of German television's prominent First (ARD) and Second (ZDF) channels were in contact with CIA front organizations. The meeting place was a "mansion close to the Rhine, financed by the secret service", says the author of a documentary film broadcast by the French-German channel, ARTE, in a discussion with german-foreign-policy.com. The key journalists were appointed to Washington. Their reports from the US capital influenced the millions of viewers of the public television channels. Heinrich Boell, the future literature Nobel Prize laureate, was also a member of the CIA front organization. Assignments were issued by CIA case officers stationed in Paris, who, at regular intervals, went to inspect their cultural subsidiary stations (in Cologne, Hamburg, West Berlin, Munich and elsewhere). The CIA activities, that verifiably lasted into the late sixties, encompassed also activities in Switzerland, Austria and Italy. The documentation substantiates with prominent examples, that this included also cooperation with ex-agents and high officials of the Nazi regime and Mussolini's dictatorship. The CIA had an influence even on the Nobel Prize Committee...