Jugoinfo

(francais / italiano)


I PRINCIPALI COMPLICI DI DAESH IN FRANCIA





FABIUS, LE DRIAN DÉMISSION ! Assez c’est assez !



D’après la presse belge, en 2014 c’est près de 9,2 millions d’euros qui ont été saisies par le CTIF (l’équivalent belge de Tracfin) dans 34 dossiers liés au financement du terrorisme. De grosses sommes venaient du Qatar et d’autres pétromonarchie avec qui le gouvernement Hollande à la suite du gouvernement Sarkozy n’a eu de cesse de renforcer les alliances. Ce n’est là qu’un secret de polichinelle, pour les spécialistes de la question. Dans le même temps, l’ancien chef du renseignement français Bernard Squarcini déclare dans la presse que Hollande et le gouvernement Valls ont refusé la liste des citoyens français combattant en Syrie dans les rangs islamistes transmises par les services syriens. Faisant passer la déstabilisation impérialiste de la Syrie avant la sécurité des Français. Il est vrai que les impôts des travailleurs français ont servi à armer la « rebellion » en Syrie dont le haut état major américain à reconnu que c’était une des source d’armement de DAECH. Et ce sont bien les mêmes qui plongent la France dans l’Etat d’urgence. Restreignant les libertés des Français pour mieux masquer leur dramatique et écrasante responsabilité.

Assez c’est assez !

par la Commission internationale du PRCF

Le service public audiovisuel devrait être pluraliste. Il ne l’est pas. Que les dirigeants de Radio-France citent un, un seul chroniqueur qui chaque jour s’exprime sur France-Inter ou France-Culture, et qui soit marxiste.

Ce courant philosophique, politique, important en France, est délibérément exclu, censuré, chassé des ondes de la radio publique à l’existence de laquelle pourtant les marxistes contribuent par leurs impôts comme les autres citoyens.

Sans parler de la criminalisation même des communistes, les marxistes en actes, de leur histoire et cela de façon quasi quotidienne sur les ondes. Nous parlons ici des militants franchement communistes, pas des dirigeants du PCF qui votent l’état de siège, insultant ainsi toute l’histoire du mouvement ouvrier.


Mais il est vrai que M. Guetta, le « spécialiste » de la politique extérieure sur France Inter a battu tout de même un record de ridicule et de malhonnêteté intellectuelle ce matin dans sa chronique.

Bernard Guetta ose dire sans que cela suscite un immense éclat de rire de son collègue Patrick Cohen, animateur solférinien de la matinale, « Ce n’est pas Hollande qui a changé de position sur la Syrie, c’est Poutine », ce qui ne peut que faire rire tous les experts en géopolitique… 

Oui, imaginez-vous que Vladimir Poutine, terrorisé pas l’intelligence de Fabius et de sa « fraise des bois » Hollande, a capitulé. Hollande, véritable chef du Monde Libre, a fait reculer le nouveau Tsar….


Mais B. Guetta n’est que la voix de ses maîtres. De ses maîtres Fabius et Le Drian.

En effet ces deux personnages tiennent le même propos, relayés par quelques courageux « experts » tel Bruno Tertrais, auquel personne ne croit, sans doute pas eux-mêmes.

Fabius et Le Drian ont mené la politique étrangère et de défense la plus alignée sur les États-Unis, pire encore, sur les néoconservateurs US, la plus réactionnaire, la plus atlantique, la plus belliciste que la France ait connue sous la Ve République. Et  conséquence de ce qui précède, la plus contraire à l’intérêt national.
Posant comme préalable à toute chose le renversement du président Assad – au non de quoi? -, soutenant militairement, diplomatiquement, médiatiquement les islamistes terroristes en lutte contre le régime laïque d’Assad, vendant des armes aux régimes intégristes du Proche-Orient comme l’ Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, ceux qui financent, arment et inspirent idéologiquement la mouvance djihadiste, déstabilisant par la subversion le gouvernement légal d’Ukraine et soutenant les putschistes oligarques et les fascistes Ukrainiens, intervenant au Mali, en Centre-Afrique, en Côte d’Ivoire – en quel honneur? – , faisant de notre armée une légion de l’OTAN, une armée faites pour les ingérences extérieures impérialistes et non la défense nationale, une armée où l’anglais est officiellement devenue la langue de travail vu son assujettissement à l’OTAN (c’est-à-dire aux États-Unis), refusant de vendre des navires Mistral à la Russie mais vendant des Rafales aux coupeurs de têtes intégristes d’Arabie Saoudite ou du Qatar, dont la fréquentation obséquieuse est une honte pour la France.

Mais il ne faut pas oublier qu’en juin 2006 François Hollande, alors premier secrétaire du PS, est allé à l’Ambassade des États-Unis, de même que Sarkozy a pris l’avion pour Washington, afin de faire savoir à Bush que les socialistes désapprouvaient Chirac qui avait refusé de suivre les E-U dans leur guerre en Irak, dénonçant « l’obstruction gratuite de Chirac au Conseil de Sécurité ». Sarkozy, autre semeur de guerre et de chaos en Libye, a eu la même démarche et porte la responsabilité d’avoir réintégré la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN, acte profondément impérialiste et antinational.

Avec un tel bilan et les résultats que nous connaissons, quel ministre pourrait garder sa charge après un tel fiasco qui a semé le chaos au Proche-Orient et qui a rabattu le terrorisme aveugle sur notre territoire alors qu’à l’époque de De Villepin notre pays était épargné? Plus va-t’en-guerre qu’Obama, Fabius et Le Drian voulaient bombarder Damas. Aujourd’hui ils font un virage à 180 degré acceptant ce qu’ils refusaient hier et rampent devant la Russie pour frapper l’Organisation État Islamique (OEI).
Mais en continuant à fermer les yeux lorsque l’Arabie Saoudite et Al Quaïda en péninsule arabique massacrent les Yéménites chiites. 

Mais en continuant à fermer les yeux lorsque Erdogan massacre les Kurdes du PKK, que la France et l’UE continuent de considérer comme « terroriste » alors qu’ils luttent contre l’OEI qui est l’ennemi principal de la France: cherchez la logique.

Mais en continuant à prétendre avec l’UE que le Hezbollah libanais est « terroriste » quand ce dernier lutte côte à côte avec l’armée syrienne d’Assad contre l’OEI.

Mais en ayant tenté jusqu’au bout de saboter la normalisation des rapports avec l’Iran, s’alignant sur les positions fascisantes de Netanyahou.

En conséquence et en conscience il est urgent pour tous les républicains conséquents et les patriotes épris de paix d’exiger la démission des ces deux ministres qui font honte à la France et nuisent aux Françaises et aux Français.




Il giorno 05 set 2015, alle ore 10:51, 'Coord. Naz. per la Jugoslavia' ha scritto su JUGOINFO:

(francais / italiano)


TRA I RESPONSABILI DELL'ESODO VERSO L'EUROPA

L'ex Ministro degli Esteri francese Laurent Fabius è stato denunciato da un gruppo di 14 cittadini siriani per le sue responsabilità nell'attizzare la guerra civile in Siria e, di conseguenza, per avere causato l'esodo di massa dei loro connazionali. In prima istanza il Tribunale ha riconosciuto le ragioni di merito ma ha ritenuto non siano perseguibili penalmente; lunedì 7 settembre p.v. si tiene l'udienza di appello, dove i denuncianti sosterranno che il sostegno al terrorismo prestato da Fabius va punito per il grave danno procurato non solo ai siriani ma agli stessi francesi...


From: EditionsDémocrite 
Sent: Thursday, September 3, 2015 7:07 PM
 
 

 

 

Communiqué de Presse                         Diffusion immédiate

 

Procès en appel des civils syriens contre Fabius

Attiser la guerre civile, la politique de la France ?

 

De même que les récentes déclarations de François Hollande, les propos tenus par Laurent Fabius depuis sa prise de fonction au ministère des affaires étrangères ont eu pour effet, sur le terrain en Syrie, de relancer l’agression dont les civils de toutes religions et confessions sont les premières victimes.

 

Quatorze civils syriens demandent à l’ État français la réparation du dommage dont elles souffrent à cause des fautes graves commises par l’agent Fabius à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.

 

Le Tribunal Administratif de Paris, le 19 décembre 2014, tout en reconnaissant que les déclarations et les prises de position du ministre ont « attisé la guerre civile en Syrie et encouragé la lutte armée contre le pouvoir en place », a pu néanmoins rejeter les requêtes au motif que ces déclarations et prises de position « se rattachent à la conduite de la politique extérieure de la France ».

 

La question qui se pose en appel est de savoir si l’on peut rejeter sur l’ État la responsabilité d’agissements qui consistent à soutenir le terrorisme, si l’on peut imputer à la France pareille politique, alors que la population française en est aussi bien la victime.

 

 

Audience publique

Lundi 7 Septembre 2015 à 10h00

Cour administrative d’appel de Paris

68 rue François Miron - Paris IVème

 

Ferney, 26 août 2015

BARDECHE – CHAMY – JUNOD - – STENNLER – VIGUIER –YON

 

RAPPEL des déclarations du ministre

29 mai 2012, la France interviendra contre le régime syrien.

17 août 2012, Bachar El Assad ne méritait pas d’être sur terre.

14 décembre 2012, le front Al-Nosra fait du bon boulot.

13 mars 2013, France et Grande Bretagne vont livrer des armes aux rebelles.

22 août 2013, appel à réaction de force, sous prétexte du coup monté de l’attaque chimique.






(italiano / english)


Ahmad Barqawi: Libya, ISIS and the Unaffordable Luxury of Hindsight / Libia, ISIS e il lusso del senno del poi


--- original ---


MARCH 9, 2015

Libya, ISIS and the Unaffordable Luxury of Hindsight

by AHMAD BARQAWI


Who are you?” the late Muammar Gaddafi once rhetorically asked in a famous speech of his towards the end of his reign; (rightly) questioning the legitimacy of those seeking to over-throw his government at the time, calling them extremists, foreign agents, rats and drug-addicts. He was laughed at, unfairly caricatured, ridiculed and incessantly demonized; a distasteful parody video poking fun at the late Libyan leader even went viral on social media; evidently the maker of the video, an Israeli, thought the Libyan colloquial Arabic word “Zenga” (which means an Alleyway) sounded funny enough that he extracted it from one of Gaddafi’s speeches, looped it on top of a hip-hop backing track and voila… he got himself a hit video which was widely (and shamefully) circulated with a “revolutionary” zeal in the Arab world. We shared, we laughed, he died.

But the bloody joke is on all of us; Gaddafi knew what he was talking about; right from the get-go, he accused the so-called Libyan rebels of being influenced by Al-Qaeda ideology and Ben Laden’s school of thought; no one had taken his word for it of course, not even a little bit. I mean why should we have? After all, wasn’t he a vile, sex-centric dictator hell-bent on massacring half of the Libyan population while subjecting the other half to manic raping sprees with the aid of his trusted army of Viagra-gobbling, sub-Saharan mercenaries? At least that’s what we got from the visual cancer that is Al Jazeera channel and its even more acrid Saudi counterpart Al-Arabiya in their heavily skewed coverage of NATO’s vicious conquest of Libya. Plus Gaddafi did dress funny; why would anyone trust a haggard, weird-looking despot dressed in colorful rags when you have well-groomed Zionists like Bernard Henry Levy, John McCain and Hillary Clinton at your side, smiling and flashing the victory sign in group photo-ops, right?

Gaddafi called them drug-addicted, Islamic fundamentalists; we know them as ISIS… it doesn’t seem much of a joke now, does it? And ISIS is what had been in store for us all along; the “revolutionary” lynching and sodomization of Muammar Gaddafi amid manic chants of “Allahu Akbar”, lauded by many at the time as some sort of a warped triumph of the good of popular will (read: NATO-sponsored mob rule) over the evil of dictatorship (sovereign state), was nothing but a gory precursor for the future of the country and the region; mass lynching of entire populations in Libya, Syria and Iraq and the breakup of key Arab states into feuding mini-statelets. The gruesome video of Colonel Gaddafi’s murder, which puts to shame the majority of ISIS videos in terms of unhinged brutality and gore, did not invoke the merest of condemnations back then, on the contrary; everyone seemed perfectly fine with the grotesque end of the Libyan “tyrant”… except that it was only the beginning of a new and unprecedented reign of terror courtesy of NATO’s foot-soldiers and GCC-backed Islamic insurgents.

The rapid proliferation of trigger-happy terrorist groups and Jihadi factions drenched in petrodollars in Libya was not some sort of an intelligence failure on the part of western governments or a mere by-product of the power vacuum left by a slain Gaddafi; it was a deliberate, calculated policy sought after and implemented by NATO and its allies in the Gulf under the cringe-inducing moniker “Friends of Libya” (currently known as the International Coalition against ISIS) to turn the north-African country into the world’s largest ungovernable dumpster of weapons, al-Qaida militants and illegal oil trading.

So it is safe to say that UNSC resolution 1973, which practically gave free rein for NATO to bomb Libya into smithereens, has finally borne fruit… and it’s rotten to its nucleus, you can call the latest gruesome murder of 21 Egyptian fishermen and workers by the Libyan branch of the Islamic State exhibit “A”, not to mention of course the myriad of daily killings, bombings and mini-civil wars that are now dotting the entire country which, ever since the West engineered its coup-d’etat against the Gaddafi government, have become synonymous with the bleak landscape of lawlessness and death that is “Libya” today. And the gift of NATO liberation is sure to keep on giving for years of instability and chaos to come.

In an interview with the western media misinformation collective that is the BBC, ABC and the Sunday Times in February 2011; the late Muammar Gaddafi told his condescending interviewers; “have you seen the Al Qaeda operatives? Have you heard all these Jihadi broadcasts? It is Al Qaeda that is controlling the cities of Al Baida and Darnah, former Guantanamo inmates and extremists unleashed by America to terrorize the Libyan people…”. Darnah is now the main stronghold for ISIS in Libya.

In a bizarre coincidence (or some sort of cosmic irony); the date on which ISIS chose to release its video of the beheading of Egyptian captives, thereby officially declaring its presence in the war-torn country with three oil fields under its control, (appropriately) marked the 4th anniversary of the start of the so-called Libyan revolution on February 15th, 2011; a more apt “tribute” to commemorate the Western instigated regime-change debacle in Libya could not have been made.

But even long before ISIS became the buzzword, the acrid nature of a “revolutionary” Libya showed in full, sickening splendor almost instantly right after the old regime fell, everything the late Gaddafi was falsely accused of doing was literally perfected to a chilling degree by the so-called rebels; massacres, indiscriminate shelling of residential areas, car-bombings, mass arrests, torture, theft of oil and national resources… the whole lot. In 2013; two British pro-Palestine activists, on their way to Gaza with an aid convoy, got to experience first-hand the rotten fruits of the Libyan chapter of the so-called Arab Spring when they were abducted by a motely crew of Libyan revolutionaries-turned-warlords in the city of Benghazi and gang raped in front of their father.

Proponents of Humanitarian Interventions must be patting themselves on the back these days; now that Libya has completed its democratic makeover from a country with the highest standard of living in Africa under Gaddafi’s rule into a textbook definition of a failed state; a godless wasteland of religious fanaticism, internal bloodletting and wholesale head-chopping, in fact Libya became so “democratic” that there are now two parliaments and two (warring) governments; each with its own (criminal) army and supported with money and caches of weapons from competing foreign powers, not to mention the myriad of secessionist movements and militias which the illegal coup against Gaddafi has spawned all over the country while free health care, education and electricity, which the Libyans took for granted under Gaddafi’s regime, are all now but relics of the past; that’s the “Odyssey Dawn” the Libyans were promised; a sanitized version of Iraq sans the public outrage, neatly re-packaged in a “responsibility to protect” caveat and delivered via aerial bombing campaigns where even the West’s overzealous Gulf Co-conspirators Club (GCC), driven by nothing beyond petty personal vendettas against Gaddafi, got to test the lethality of its rusted, American-made military aircrafts alongside NATO on the people of Tripoli and Sirte.

This is what Gaddafi had predicted right from the get-go and then some; the ephemeral euphoria of the Tunisian and Egyptian revolutions was just too potent and too exhilarating for us to read the fine print; was it a conspiracy or a true revolutionary spirit gone awry? It doesn’t really matter now that ISIS has become the true legacy of Tahrir Square; “they will turn Libya into another Afghanistan, another Somalia, another Iraq… your women won’t be allowed out, they will transform Libya into an Islamic Emirate and America will bomb the country under the pretext of fighting terrorism”, the late Libyan leader had said in a televised speech on February 22nd, 2011, and more prophetic words were never spoken.

America’s “clean war” Libyan prototype proved to be such a success that it was replicated with a wanton abandon in Syria; Paul Bremer’s “Blackwater” death squads of old, which reigned terror all over Iraq, are back… with an Islamic twist; bearded, clad in black and explosives from head to toe and mounting convoys of Toyota Land Cruiser trucks with an ever-expanding, seemingly borderless Islamic Caliphate (that somehow leaves the Zionist regime unencumbered in its occupation of Palestine) set in their sights.

Everyday the Arab World is awakened to a new-videotaped atrocity; steeped in gore and maniacal terror courtesy of ISIS (or IS or ISIL), and countless of other “youtubeless”, albeit more heinous crimes courtesy of America’s very own ever-grinding, one-sided drone warfare; the entire region seesaws between machete beheadings and hellfire missile incinerations. Death from above… as well as below; the War on Terror rears its ugly head once again; to bring in line those nasty terrorists that the West itself funded and sponsored in the name of democracy to destabilize “unsavory” regimes; an unrelenting Groundhog Day that starts with the Responsibility to Protect and ends with the War on Terror, with thousands of innocent lives, typically chalked up to collateral damage, crushed in the process.

This is exactly what Gaddafi foresaw; a Libya mired in utter chaos, civil conflict and western diktats; a breeding ground for Jihadi fundamentalism and extremists… too bad we just laughed his warnings off to an Israeli-made parody tune.

Ahmad Barqawi, freelance columnist and writer.



--- in italiano ---


Le profezie di Muammar Gheddafi su Libia, sulla instabilità totale, i diktat dell’occidente, sui fondamentalisti islamici, sull’ISIS

Ahmad Barqawi

La previsione di Gheddafi: Libia, ISIS e il lusso del senno del poi


“Chi sei?” chiese una volta Gheddafi retoricamente in un famoso discorso verso la fine del suo governo; biasimando la legittimità di rovesciare il suo governo, puntando il dito verso estremisti, agenti stranieri, topi di fogna di ogni genere e tossicodipendenti.

Fu preso in giro, ridicolizzato, fatto oggetto di caricature offensive ed incessantemente demonizzato con un martellante video trasmesso su tutti i media; chiaramente, l’autore del video, un israeliano, ritiene che il termine arabo colloquiale “Zenga” (che significa passaggio, viuzza) suonasse abbastanza divertente che lo estrapolò da uno dei discorsi di Gheddafi, lo trasformò in una base hip hop e voilà… ecco un video tormentone che è circolato in maniera vergognosa nel mondo arabo. Noi lo abbiamo condiviso, noi abbiamo riso. Gheddafi invece è morto.

Ma il sanguinoso scherzo è ricaduto su noi tutti: Gheddafi sapeva di cosa stava parlando; lui accusava i cosiddetti ribelli libici di essere influenzati dall’ideologia di Al Qaida e dalla scuola di pensiero di Bin Laden; nessuno ha voluto tener in considerazione le parole.

Perché avremmo dovuto farlo? In fondo era solo un “vile, erotomane, ostinato dittatore che ha massacrato metà della popolazione libica”, mentre l’altra metà è stata sottomessa dalla sua violenza orgiastica con l’aiuto del suo fidato esercito di mercenari ingozzati di Viagra. Questo ci è stato detto da quel cancro dell’informazione che è il canale Al Jazeera, assieme al suo concorrente Al Arabiya quando hanno raccontato in maniera totalmente distorta la feroce invasione della NATO ai danni della Libia.

Per giunta vestiva in maniera buffa; perché credere a un macilento, dall’aspetto bizzarro dittatore vestito con stracci colorati, quando si possono avere dei sionisti eleganti e ben pettinati come Bernard Henry Levy, John McCain e Hilary Clinton dalla tua parte, sorridenti, che esibiscono la vittoria in foto di gruppo?

Gheddafi li definì tossicodipendenti, Fondamentalisti islamici; noi li conosciamo come ISIS…adesso non è più uno scherzo vero? L’Isis era il nostro asso nella manica; il “rivoluzionario” linciaggio e la “rivoluzionaria” sodomizzazione di Muammar Gheddafi tra canti maniacali di “Allah au Akbar”, lodati da molti come il trionfo della volontà popolare (leggasi masse pilotate da agenti della NATO) contro la malvagia dittatura (stato sovrano), altro no era che il preludio di ciò che sarebbe avvenuto nella regione; persecuzioni di massa in Libia, Siria, Iraq e la frantumazione degli stati arabi in tanti micro staterelli.

Il raccapricciante video dell’assassinio del Colonnello Gheddafi, che mostra, come nella maggior parte dei video dell’ISIS, la brutalità e la violenza delle loro azioni, non ha suscitato la benché minima condanna, al contrario, tutti sembravano contenti per fine fatta fare al tiranno… questo era solo l’inizio del regno di terrore avvallato dai soldati della NATO e dai “ribelli” islamici.

La proliferazione di terroristi dal grilletto facile e della fazioni della Jihad inzuppati nei petrodollari in Libia, non sono frutto di un’ operazione di intelligence mal riuscita dalle potenze imperialiste, o un sotto prodotto del vuoto di potere del dopo Gheddafi; è una deliberata, studiata, calcolata strategia voluta dalla NATO e dai suoi alleati del Golfo che appartengono alla sigla tremenda “Amici della Libia” (ora conosciuta come coalizione internazionale contro l’ISIS) per trasformare lo stato nord Africano nel più grande e ingovernabile pattumiera di armi, militanti di Al Qaida e commercio illegale di petrolio.

Così possiamo affermare con certezza che la risoluzione 1973 del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite che dava il via libera alla NATO di distruggere in 1000 pezzi la Libia ha dato finalmente i suoi frutti… marci fino al seme, come dimostra l’assassinio di 21 fra operai e pescatori egiziani compiuto dal ramo libico dello Stato Islamico; per non parlare della miriade di assassini compiuti ogni giorno, bombardamenti e micro guerre civili che interessano tutto il paese, che da quando l’occidente ha architettato il colpo di stato contro il governo di Gheddafi, è diventato sinonimo di mortale landa desolata senza legge quale è la Libia oggigiorno. Il regalo della NATO rimarrà in dote per anni con instabilità e caos.

In un’intervista con il principale canale di disinformazione occidentale quale è la BBC, ABC e il Sunday Times nel Febbraio 2011, Gheddafi chiese ai suoi altezzosi intervistatori: “Avete mai visto gli agenti di Al Qaida? Avete mai ascoltato le loro trasmissioni? E’ Al Qaida che ha preso il controllo delle città di Al Baida e di Darnah, ex detenuti di Guantanamo ed estremisti liberati dagli americani per terrorizzare il popolo libico…” Darnah oggi è una delle principali roccaforti dell’ISIS.

In una bizzarra coincidenza (una specie di cosmica ironia); la data in cui l’ISIS scelse di mostrare il video della decapitazione degli ostaggi egiziani, che diede l’ufficialità della loro presenza nel paese lacerato dalla guerra con tre giacimenti di petrolio sotto il loro controllo, fu fatto (non a caso) nel quarto anniversario dell’inizio della cosiddetta rivoluzione libica del 15 febbraio 2011; non poteva esserci miglior tributo al golpe sponsorizzato dall’occidente.

Molto prima che ISIS divenisse un termine di moda, la vera natura della “rivoluzione” libica fu mostrata subito dopo la caduta del vecchio regime, tutto ciò di cui fu falsamente accusato Gheddafi, fu fatto in maniera ancor più perfezionata dai cosiddetti ribelli; massacri, bombardamenti indiscriminati di zone residenziali, autobombe, arresti di massa, torture, furto di olio e di risorse nazionali… Nel 2013 due attiviste filo palestinesi britanniche, nel loro viaggio verso Gaza con un convoglio di aiuti, videro in prima persona i frutti marci del capitolo libico della cosiddetta Primavera Araba quando furono rapiti dagli scagnozzi dei signori della guerra libici nella città di Bengasi e stuprate a turno di fronte al loro padre.

I fautori degli interventi umanitari devono tirarsi una pacca sulla schiena in questi giorni; ora che la Libia ha completato il suo look democratico da un paese con il più alto standard di vita in Africa sotto il governo di Gheddafi in una definizione da manuale di uno stato fallito; un deserto senza Dio fatto di fanatismo religioso, salasso interno e il commercio all'ingrosso di ceppi per la decapitazione, infatti, la Libia divenne così "democratica" che ci sono ora due parlamenti e due governi (in guerra fra loro); ognuno col suo esercito di criminali supportato con i soldi di potenze straniere, per non parlare poi della miriade di movimenti secessionisti e milizie che l’illegale colpo di stato contro Gheddafi ha sparso per tutto il Paese, mentre la sanità gratuita, istruzione ed elettricità garantite che i Libici davano per scontati col regime di Gheddafi, sono ora relitti del passato; questa è l’Alba dell’Odissea che fu promessa ai Libici; una versione sterilizzata di quanto già avvenne in IRAQ, senza l’indignazione dell’opinione pubblica, ben ri-confezionato con la scusa di “proteggere” l’opposizione, consegnata via aerea con bombe, appoggiata persino dagli zelanti alleati del Club degli alleati del Golfo, che mossi da nient’altro che piccoli rimorsi personali contro Gheddafi, hanno avuto la possibilità di testare la letalità delle loro armi arrugginite fabbricate in America a fianco della NATO e delle popolazioni di Sirte e Tripoli.

Tutto questo era stato previsto da Gheddafi; l’euforia effimera per le rivoluzioni Egiziane e Tunisine erano troppo potenti o troppo esilaranti per leggerne il vero significato; fu cospirazione o una rivoluzione autentica poi strumentalizzata e deviata? Ora è davvero un problema visto che l’ISIS è divenuto l’eredità di piazza Tahir; “trasformeranno la Libia in un Afghanistan, Somalia, Iraq…le vostre donne non potranno più uscire di casa, trasformeranno la Libia in un emirato islamico e l’America bombarderà il paese con la scusa di combattere il terrorismo”, questo fu detto da Gheddafi il 22 Febbraio 2011, e non ci fu discorso più profetico di questo.

Il prototipo libico della “guerra pulita” americana è stato riproposto in Siria; le squadre della morte di Paul Bremer che sparsero il terrore in Iraq sono tornate con un gemello islamico; barbuti, vestiti di nero, armati di esplosivo dalla testa ai piedi e trasportati dai convogli di camioncini Toyota lungo uno sconfinato, sempre in espansione califfato islamico (che non ha nemmeno sfiorato il regime sionista occupante della Palestina) è sotto loro vigilanza.

Ogni giorno il mondo arabo si sveglia con un video shockante riguardante le atrocità, immerso nelle violente atrocità dei terroristi dell’ISIS e altri numerosi video, sebbene altri crimini altrettanto feroci vengano commessi dagli americani con i loro droni; tutta la regione assiste a decapitazioni e bombardamenti coi missili sparati dai droni. La morte sovrasta ogni cosa ora più che mai. La guerra al terrore tira su la testa ancora una volta per riportare nei ranghi gli stessi terroristi che l’occidente ha addestrato nel nome della democrazia per destabilizzare governi sgraditi; un inesorabile Giornata della Marmotta (festa statunitense che osservando il comportamento di una marmotta, cerca di profetizzare la fine o meno dell’inverno, NdT) che comincia con il “dovere di proteggere” e finisce con la “guerra al terrore”, con migliaia di morti innocenti, imputati ai danni/errori collaterali.

Questo profetizzò Gheddafi, una Libia impantanata in un caos totale, guerra civile e diktat occidentali, un vivaio di jihadisti ed estremisti... troppo brutto per riderci su con una canzonetta hip pop fatta da un israeliano che ne banalizzava il contenuto.

 

Da counterpunch   marzo 2015

Traduzione di Pacifico S. per civg.it





GLI STATI UNITI USANO BOMBARDIERI RUSSI ?

Una nuova perla scovata dal blog La tana dell’Orso: la PBS ha dato la notizia di bombardamenti delle infrastrutture petrolifere di Daesh da parte della coalizione a guida americana. Peccato che i filmati con cui hanno documentato la notizia fossero dell’aviazione russa.

VIDEO: http://www.pandoratv.it/?p=4905&doing_wp_cron=1448544468.2338440418243408203125

oppure su https://www.youtube.com/watch?v=CZ8P0A_qObw




L'INNO ALLA NOIA


A parte la Nona di Beethoven – tributo obbligatorio al cretinismo europeista – non sarà il caso di ampliare il repertorio??



Il Teatro lirico di Trieste in concerto a Sarajevo per i vent’anni dalla pace di Dayton

(Bosnia - 25.11.2015) In occasione del ventesimo anniversario dell'accordo di Dayton sulla pace in Bosnia, nell'ambito del “Mese della cultura italiana” giunto alla terza edizione, il Teatro lirico "G.Verdi" di Trieste ha tenuto a Sarajevo un concerto dal titolo “Note di pace”, in formazione congiunta con la Filarmonica ed il Teatro Nazionale di Sarajevo. Sotto la direzione del Maestro Gianluigi Gelmetti, l’ensamble ha eseguito la Nona sinfonia di Beethoven. “Attraverso la musica - ha detto a Sarajevo la direttrice del Teatro nazionale Marijela Margeta - cerchiamo di lanciare un messaggio di comunione e aspirazioni condivise di tutta la civiltà, pensieri e parole positivi per tutta l'umanità”. I due cori, ha ricordato il direttore del Teatro lirico Antonio Tasca, si sono già esibiti insieme a Trieste, sempre nella Nona di Beethoven, in occasione del Natale 2014. A proposito della collaborazione fra i due teatri, Tasca ha anche ricordato il grande successo della direttrice della Filarmonica di Sarajevo, Samra Gulamovic, che lo scorso ottobre ha diretto in due concerti l'Orchestra sinfonica di Trieste. La collaborazione culturale tra i due Paesi - ha annunciato l'ambasciatore d'Italia Ruggero Corrias - prevede nuovi progetti e nuovi finanziamenti, grazie alla recente entrata in vigore di un accordo bilaterale di amicizia e collaborazione culturale firmato 11 anni fa.