==========================
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intestato ad Adolfo Amoroso, ROMA
causale: DIFESA MILOSEVIC ***
IL NOSTRO SITO INTERNET:
http://www.pasti.org/linkmilo.htm
IL TESTO IN LINGUA ITALIANA DELLA AUTODIFESA DI MILOSEVIC, IN CORSO
DI REVISIONE E CORREZIONE, E' TEMPORANEAMENTE OSPITATO ALLA PAGINA:
https://www.cnj.it/documentazione/autodifesa04.htm
LE TRASCRIZIONI "UFFICIALI" DEL "PROCESSO" SI TROVANO AI SITI:
http://www.un.org/icty/transe54/transe54.htm (IN ENGLISH)
http://www.un.org/icty/transf54/transf54.htm (EN FRANCAIS)
==========================
Milosevic (francais / italiano)
1. LA TESTIMONIANZA DI PRIMAKOV (ex primo ministro dell'URSS)
Témoignage de Evgueni Primakov (ancien premier ministre Russe)
2. LA NATO SI RIFIUTA DI PRODURRE DOCUMENTAZIONE SUL KOSOVO
L'OTAN n'ouvrira pas ses archives
3. RESPINTE LE DIMISSIONI DELL' "AVVOCATO" DI MILOSEVIC
La démission des avocat de Milosevic refusée
Fonti:
http://www.ansa.it/balcani
ANSA
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages
Liste est gérée par des membres du Comité de Surveillance OTAN.
=== 1 ===
MILOSEVIC: TPI, EX PREMIER URSS PRIMAKOV DIFENDE SLOBO
(ANSA) - L'AJA, 30 NOV - Slobodan Milosevic non progettava di creare
una Grande Serbia ricorrendo alla forza. Lo ha sostenuto l'ex primo
ministro russo Ievgheni Primakov testimoniando oggi davanti al
Tribunale penale internazionale (Tpi) per la ex Jugoslavia. ''Quando ho
chiesto a Milosevic se pensava di costituire una grande Serbia mi ha
risposto con un 'no' detto in maniera enfatica'', ha riferito Primakov,
parlando di un incontro avuto con l'allora presidente jugoslavo, l'8
gennaio del '93, quando era in corso la guerra di Bosnia-Erzegovina.
L'ex premier sovietico ha aggiunto che Milosevic gli spiego' che ''un
tale progetto poteva essere realizzato in teoria solo mediante un bagno
di sangue e che questo non era il suo obbiettivo''. Primakov e' uno dei
numerosi testimoni citati da Milosevic a sua difesa nel processo in
corso dal febbraio del 2002 davanti al Tpi. Slobo e' accusato di
genocidio, crimini di guerra e contro l'umanita' nell'ambito di un
progetto tendente a riunire tutti i serbi della ex Jugoslavia in un
unico grande stato. (ANSA). VS
30/11/2004 11:09
---
LA HAYE, 30 nov (AFP)
Milosevic ne voulait pas d'une Grande Serbie, assure Evgueni Primakov
Slobodan Milosevic ne voulait pas créer une Grande Serbie par la force,
a assuré mardi l'ancien Premier ministre russe Evgueni Primakov, témoin
à décharge dans le procès de l'ex-président yougoslave, accusant
"l'Ouest" d'avoir voulu affaiblir la Serbie.
"Quand je lui ai demandé (à Slobodan Milosevic) s'il caressait le plan
de créer une Grande Serbie, il m'a répondu non de manière emphatique",
a assuré M. Primakov en se référant à une rencontre entre les deux
hommes, le 8 janvier 1993, alors que la guerre de Bosnie-Herzégovine
(1992-1995) faisait rage.
M. Primakov, avant de devenir Premier ministre de 1998 à 1999, était à
cette époque ministre des Affaires étrangères de la Russie, pays qui a
toujours manifesté une grande proximité avec la Serbie. C'est en tant
que ministre des Affaires étrangères qu'il a suivi les conflits
yougoslaves des années 1990 pour lesquels est accusé M. Milosevic.
"Il m'a dit qu'une telle idée ne pourrait être réalisée en théorie
qu'au prix d'un immense bain de sang et qu'il n'était pas prêt à faire
cela", a ajouté l'ancien Premier ministre russe devant le Tribunal
pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.
"Il n'avait aucun plan et n'a conduit aucune action pour créer une
Grande Serbie", a-t-il affirmé.
Le procureur accuse Slobodan Milosevic d'avoir participé à une
entreprise criminelle commune qui avait pour but de créer par la force
une Grande Serbie qui aurait réuni tous les Serbes de l'ex-Yougoslavie
dans un même Etat ayant pour capitale Belgrade.
Afin de réaliser cet objectif, les forces serbes ont mené des campagnes
de nettoyage ethnique notamment en Bosnie-Herzégovine et en la Croatie,
selon l'accusation. Les territoires ainsi "purifiés " de leurs
populations non-serbes auraient été rattachés à cette Grande Serbie.
Selon M. Primakov, "l'Ouest" croyait fermement en cette théorie
contrairement à la Russie.
Il a accusé "l'Ouest" d'avoir oeuvré tout au long des années 1990 à
l'affaiblissement de la Serbie.
M. Primakov a également accusé l'Armée de libération du Kosovo
(ancienne guerrilla albanaise) d'être à l'origine des violences au
Kosovo à la fin des années 1990, et non pas la Serbie.
Selon lui, les puissances occidentales ont ensuite soutenu l'UCK à
l'initiative de l'Allemagne "qui voulait voir les Albanais du Kosovo
travaillant en Allemagne rentrer chez eux".
L'ancien Premier ministre russe n'a cependant pas abondé totalement
dans le sens de M. Milosevic lorsque celui-ci a accusé les frappes de
l'Otan d'avoir provoqué la fuite de tous les réfugiés du Kosovo en 1999.
"Il y avait aussi d'autres raisons", a tempéré M. Primakov tout en
estimant que les frappes avaient accéléré l'exode. M. Primakov a
reconnu des "excès" du côté des forces serbes même s'il a refusé de
parler de politique générale incitant à la violence au Kosovo.
M. Milosevic répond de plus de 60 chefs d'accusations de génocide,
crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle dans les
trois conflits majeurs qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie: Croatie
(1991-1995), Bosnie (1992-1995) et Kosovo (1998-1999). Ces guerres ont
fait plus de 200.000 morts. Il risque la prison à vie.
La présentation de sa défense, après celle de l'accusation, a débuté
fin août 2004. M. Milosevic a retrouvé son droit à conduire ses
interrogatoires lui-même.
Généralement enclin à se plaindre des contraintes de temps, l'ancien
président s'est engagé à respecter les délais qui lui ont été impartis,
s'étonnant mardi même de "la générosité" des juges.
---
http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5154978&startrow=1&date=2004-12-
01&do_alert=0
Derrière de nombreux événements en Ukraine, il y a l'Occident
LA HAYE, 1er décembre - de notre correspondant Andrei Poskakoukhine.
Evgueni Primakov, président de la Chambre de commerce et d'industrie de
Russie, estime que derrière de nombreux événements en Ukraine il y a
l'Occident.
Au cours d'un entretien avec le correspondant de RIA-Novosti, il a
qualifié d'"irréfléchie" la position de ceux qui ne tiennent pas compte
de l'opinion de l'Est de l'Ukraine sur l'élection présidentielle.
"Ceux qui prétendent faire triompher la justice ne tiennent pas compte
de la partie de l'Ukraine qui crée plus de 79 % du PIB", estime Evgueni
Primakov.
"A mon avis, c'est une position irréfléchie qui est, malheureusement,
soutenue par l'Occident", a dit Evgueni Primakov.
Selon lui, ceux qui la partagent ne comprennent pas que cette position
peut entraîner "non seulement la division de l'Ukraine, mais qu'elle
peut aussi avoir des effets négatifs sur la Russie".
"En même temps, les désaccords entre la Russie et l'Occident
s'accentuent. Qui en a besoin?" a-t-il ajouté.
Evgueni Primakov a dit qu'il n'était pas enclin à tracer un parallèle
entre les événements des années 1990 en Yougoslavie et les événements
actuels en Ukraine.
A son avis, le démembrement de la Yougoslavie a eu lieu, pour
l'essentiel, à cause des élections de 1990 auxquelles la Ligue des
communistes de Yougoslavie (LCY) a subi un échec en Slovénie, en
Croatie, en Bosnie et en Macédoine.
"Ces quatre républiques étaient prêtes à se détacher de la Yougoslavie
sous les drapeaux d'autres partis, a fait remarquer Evgueni Primakov.
La LCY a conservé ses positions en Serbie et au Monténégro". Selon lui,
c'était la cause de "l'attitude idéologique" envers Slobodan Milosevic.
Evgueni Primakov cite un autre trait distinctif des événements
yougoslaves: l'Etat s'est scindé en Yougoslavie, car il était
multinational.
"Des processus tout à fait différents se produisent en Ukraine", a-t-il
souligné.
Evgueni Primakov est intervenu mardi en qualité de témoin à décharge au
procès intenté contre Slobodan Milosevic par le Tribunal pénal
international pour l'ex-Yougoslavie.
---
http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5175713&startrow=1&date=2004-12-
06&do_alert=0
MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti. Au mois de janvier 1993, Slobodan
Milosevic m'avait dit qu'il n'avait pas pour objectif de créer une
Grande Serbie. Il était conscient qu'une telle entreprise provoquerait
un bain de sang. Si jamais elle pouvait être réalisée, a déclaré
l'académicien Evguéni Primakov, président de la Chambre de commerce et
d'industrie de Russie, au cours d'une interview accordée au programme
"Post-Scriptum" de la Troisième chaîne de télévision. Evguéni Primakov
est récemment rentré des Pays-Bas où il est intervenu devant le
Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye en
qualité de témoin de la défense dans le cadre du procès de
l'ex-président yougoslave, Slobodan Milosevic.
J'ai exposé son rôle dans l'adoption du plan Vance-Owen, qui avait été
débattu pendant la conférence de Genève où Slobodan Milosevic s'était
rendu sur l'insistance de la Russie. Et là il avait imprimé un tournant
dans la situation. Avant lui la délégation de la République de Serbie
avait repoussé l'aménagement constitutionnel prévu par ce plan. A
Genève il avait même été impossible d'entamer les débats sur la
répartition territoriale. Après l'arrivée de Slobodan Milosevic la
situation avait changé du tout au tout, a dit Evguéni Primakov.
Evoquant ses entretiens avec Slobodan Milosevic, l'académicien a
indiqué que dans la prison il s'était entretenu avec lui pendant près
de six heures. Avant de le rencontrer il avait été fouillé à trois
reprises et était passé par quinze portes.
Selon Evguéni Primakov, Slobodan Milosevic est d'attaque et a bon
moral. Il m'a dit qu'il se sentait mieux quand on lui permettait de
défendre sa position, surtout en public, a relevé le président de la
Chambre de commerce et d'industrie de Russie.
A propos des raisons qui l'ont incité à intervenir en qualité de témoin
à décharge au procès, Evguéni Primakov a déclaré que pour lui c'était
un devoir civil et aussi le désir de défendre la justesse de la
politique étrangère appliquée à l'époque par la Russie.
Selon l'académicien, c'est un procès-réquisitoire, tout le montre. Avec
les autres témoins russes nous avons fait le maximum pour que le procès
soit équitable, a souligné Evguéni Primakov.
Celui-ci a annoncé qu'il était intervenu au sujet de deux épisodes
concernant l'évolution des événements d'abord en Bosnie et ensuite au
Kosovo, parce que justement à cette époque il était à la tête du
Service de renseignement extérieur et que par la suite il avait été
ministre des Affaires étrangères et chef du gouvernement.
Evguéni Primakov a tenu à préciser qu'il avait largement utilisé des
documents officiels, les sténogrammes de ses conversations
téléphoniques avec le vice-président américain Gore, avec le président
Chirac, avec les premiers ministres italien et britannique, ainsi que
les enregistrements de multiples conversations avec Slobodan Milosevic.
Par conséquent, les versions anglaises de ces documents fournies au
TPIY ne relèvent absolument pas de la propagande, a dit Evguéni
Primakov pour résumer.
=== 2 ===
TPI: SEGRETO NATO PER LA PRIMA VOLTA ALL'ESAME DEI GIUDICI
(ANSA) - L'AJA, 1 DIC - Il Tribunale penale internazionale (Tpi) per
l'ex Jugoslavia ha cominciato oggi ad esaminare per la prima volta il
rifiuto della Nato e di alcuni membri dell' Alleanza di fornire
documenti chiesti dalla difesa di un imputato con la motivazione di
voler preservare il segreto difensivo. La difesa dell'ex generale
Dragolijub Ojdanic, che ha guidato l'esercito jugoslavo durante la
guerra del Kosovo e che e' tra gli imputati della corte dell'Aja, ha
chiesto al Tpi di costringere la Nato e una decina di paesi membri a
fornire le registrazioni delle conversazioni dell'accusato o in cui
Ojdanic e' stato semplicemente citato nel periodo tra gennaio e giugno
1999. Finora nessun giudice aveva accettato di venir incontro alle
richieste della difesa, ritenendo di maggiore importanza il segreto
difensivo invocato dalla Nato. (ANSA). RED-VS
01/12/2004 20:05
---
La défense du général Ojdanic demande les archives de l'OTAN (B92 News
1/12/04)
Le Tribunal de La Haye a commencé une discussion de 3 jours sur la
demande des avocats de l'ancien chef d'état-major de l'armée yougoslave
Dragoljub Ojdanic d'avoir accès à des documents de l'OTAN sur le
conflit du Kosovo. La défense demande l'accès à tous les documents de
la période entre janvier et juin 1999, la période des crimes pour
lesquels Ojdanic a été inculpé par le tribunal. La demande inclut de
l'information de renseignement et des transcriptions de communications
téléphoniques interceptées. La défense assure que des déclarations
officielles de l'OTAN ont indiqué que de tels documents existent, dont
une déclaration de Wesley Clark, alors commandant de l'OTAN, selon
laquelle les rapports de renseignement ont été une importante
composante de la guerre du Kosovo. L'ex-procureur du TPI Louise Arbour
a également dit que la mise en accusation de Milosevic pour crimes au
Kosovo était basée sur une importante documentation rendue disponible
par les services de renseignement britanniques. (...) La défense croit
que l'ouverture des archives pourrait prouver qu'il n'y avait pas de
plans d'expulsion des Albanais du Kosovo, une des accusations à
l'encontre d' Ojdanic, Milosevic, l'ancien président serbe Milan
Milutinovic, l'ancien vice-premier ministre Nikola Sainovic et 4 hauts
officiers qui n'ont pas encore été arrêtés. Des représentants des USA,
Royaume-Uni, Canada, France, Allemagne, Pays-Bas, Turquie et Bosnie
participeront au débat. D'autres pays membres de l'OTAN ont fait des
présentations écrites, mais n'assisteront pas au débat.
---
Pourquoi l'OTAN n'ouvrira pas ses archives
(B92 News 2/12/04)
La Haye - Le débat continue sur la demande de la défense de Dragoljub
Ojdanic que l'OTAN donne l'accès à ses archives des attaques sur la
Yougoslavie en 1999. (...) La demande a déjà été rejetée par les
Pays-Bas, le Canada et le Royaume-Uni. Les représentants de l'OTAN
argumentent que « Si la défense veut certains documents, elle doit
spécifier l'information, les conversations et les gens, plutôt que
faire une expédition de pêche et demander l'accès libre à la
documentation sans savoir ce qu'elle contient » et que l'ouverture des
documents a des implications de sécurité nationale qui ne peuvent être
ignorées. Peter Robinson, conseil de défense d'Ojdanic, dit que les
rapports d'experts et les déclarations de l'OTAN et du Tribunal de La
Haye indiquent que les archives des pays pourraient contenir une grande
quantité d'information obtenues par des écoutes et d'autres méthodes de
renseignement et que la défense pense qu'ils pourraient montrer
qu'Ojdanic n'a participé à aucun plan d'expulsion des Albanais du
Kosovo, ni commis de crimes de guerre. (...)
=== 3 ===
Le mardi 07 décembre 2004
La démission des avocat de Milosevic refusée
Agence France-Presse
La Haye
La chambre d'appel du Tribunal pénal international (TPI) pour
l'ex-Yougoslavie a repoussé mardi la demande de démission des avocats
affectés d'office à Slobodan Milosevic contre son gré.
«Il n'a pas été établi de bonnes raisons justifiant le retrait des
défenseurs», écrit la chambre dans sa décision. «Au contraire, la
chambre continue à penser que la présence d'un avocat commis d'office
est fondamentale pour assurer une procédure équitable et rapide».
«Il est donc dans l'intérêt de la justice qu'une défense soit assignée
à l'accusé et qu'elle ne soit pas autorisée à démissionner»,
poursuivent les juges.
Le 2 septembre dernier, après de nombreuses interruptions du procès
causées par la santé chancelante de l'ex-président yougoslave, ses
juges lui ont assigné deux avocats commis d'office. Ces derniers
devaient mener les interrogatoires des témoins, M. Milosevic n'étant
autorisé qu'à poser quelques questions supplémentaires.
Le 1er novembre, la Cour d'appel, saisie par ces avocats, a décidé que
Slobodan Milosevic pourrait assurer lui-même sa défense, tant que sa
santé le lui permettrait, mais qu'il devrait néanmoins garder ses
défenseurs.
Entre ces deux décisions, le 27 octobre, les deux avocats britanniques
Steven Kay et Gillian Higgins avaient demandé à être démis de leurs
fonctions en estimant qu'ils ne pouvaient pas accomplir leur tâche,
faute d'un minimum de coopération de l'accusé, qui refuse toute
communication.
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IL TESTO IN LINGUA ITALIANA DELLA AUTODIFESA DI MILOSEVIC, IN CORSO
DI REVISIONE E CORREZIONE, E' TEMPORANEAMENTE OSPITATO ALLA PAGINA:
https://www.cnj.it/documentazione/autodifesa04.htm
LE TRASCRIZIONI "UFFICIALI" DEL "PROCESSO" SI TROVANO AI SITI:
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http://www.un.org/icty/transf54/transf54.htm (EN FRANCAIS)
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Milosevic (francais / italiano)
1. LA TESTIMONIANZA DI PRIMAKOV (ex primo ministro dell'URSS)
Témoignage de Evgueni Primakov (ancien premier ministre Russe)
2. LA NATO SI RIFIUTA DI PRODURRE DOCUMENTAZIONE SUL KOSOVO
L'OTAN n'ouvrira pas ses archives
3. RESPINTE LE DIMISSIONI DELL' "AVVOCATO" DI MILOSEVIC
La démission des avocat de Milosevic refusée
Fonti:
http://www.ansa.it/balcani
ANSA
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages
Liste est gérée par des membres du Comité de Surveillance OTAN.
=== 1 ===
MILOSEVIC: TPI, EX PREMIER URSS PRIMAKOV DIFENDE SLOBO
(ANSA) - L'AJA, 30 NOV - Slobodan Milosevic non progettava di creare
una Grande Serbia ricorrendo alla forza. Lo ha sostenuto l'ex primo
ministro russo Ievgheni Primakov testimoniando oggi davanti al
Tribunale penale internazionale (Tpi) per la ex Jugoslavia. ''Quando ho
chiesto a Milosevic se pensava di costituire una grande Serbia mi ha
risposto con un 'no' detto in maniera enfatica'', ha riferito Primakov,
parlando di un incontro avuto con l'allora presidente jugoslavo, l'8
gennaio del '93, quando era in corso la guerra di Bosnia-Erzegovina.
L'ex premier sovietico ha aggiunto che Milosevic gli spiego' che ''un
tale progetto poteva essere realizzato in teoria solo mediante un bagno
di sangue e che questo non era il suo obbiettivo''. Primakov e' uno dei
numerosi testimoni citati da Milosevic a sua difesa nel processo in
corso dal febbraio del 2002 davanti al Tpi. Slobo e' accusato di
genocidio, crimini di guerra e contro l'umanita' nell'ambito di un
progetto tendente a riunire tutti i serbi della ex Jugoslavia in un
unico grande stato. (ANSA). VS
30/11/2004 11:09
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LA HAYE, 30 nov (AFP)
Milosevic ne voulait pas d'une Grande Serbie, assure Evgueni Primakov
Slobodan Milosevic ne voulait pas créer une Grande Serbie par la force,
a assuré mardi l'ancien Premier ministre russe Evgueni Primakov, témoin
à décharge dans le procès de l'ex-président yougoslave, accusant
"l'Ouest" d'avoir voulu affaiblir la Serbie.
"Quand je lui ai demandé (à Slobodan Milosevic) s'il caressait le plan
de créer une Grande Serbie, il m'a répondu non de manière emphatique",
a assuré M. Primakov en se référant à une rencontre entre les deux
hommes, le 8 janvier 1993, alors que la guerre de Bosnie-Herzégovine
(1992-1995) faisait rage.
M. Primakov, avant de devenir Premier ministre de 1998 à 1999, était à
cette époque ministre des Affaires étrangères de la Russie, pays qui a
toujours manifesté une grande proximité avec la Serbie. C'est en tant
que ministre des Affaires étrangères qu'il a suivi les conflits
yougoslaves des années 1990 pour lesquels est accusé M. Milosevic.
"Il m'a dit qu'une telle idée ne pourrait être réalisée en théorie
qu'au prix d'un immense bain de sang et qu'il n'était pas prêt à faire
cela", a ajouté l'ancien Premier ministre russe devant le Tribunal
pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.
"Il n'avait aucun plan et n'a conduit aucune action pour créer une
Grande Serbie", a-t-il affirmé.
Le procureur accuse Slobodan Milosevic d'avoir participé à une
entreprise criminelle commune qui avait pour but de créer par la force
une Grande Serbie qui aurait réuni tous les Serbes de l'ex-Yougoslavie
dans un même Etat ayant pour capitale Belgrade.
Afin de réaliser cet objectif, les forces serbes ont mené des campagnes
de nettoyage ethnique notamment en Bosnie-Herzégovine et en la Croatie,
selon l'accusation. Les territoires ainsi "purifiés " de leurs
populations non-serbes auraient été rattachés à cette Grande Serbie.
Selon M. Primakov, "l'Ouest" croyait fermement en cette théorie
contrairement à la Russie.
Il a accusé "l'Ouest" d'avoir oeuvré tout au long des années 1990 à
l'affaiblissement de la Serbie.
M. Primakov a également accusé l'Armée de libération du Kosovo
(ancienne guerrilla albanaise) d'être à l'origine des violences au
Kosovo à la fin des années 1990, et non pas la Serbie.
Selon lui, les puissances occidentales ont ensuite soutenu l'UCK à
l'initiative de l'Allemagne "qui voulait voir les Albanais du Kosovo
travaillant en Allemagne rentrer chez eux".
L'ancien Premier ministre russe n'a cependant pas abondé totalement
dans le sens de M. Milosevic lorsque celui-ci a accusé les frappes de
l'Otan d'avoir provoqué la fuite de tous les réfugiés du Kosovo en 1999.
"Il y avait aussi d'autres raisons", a tempéré M. Primakov tout en
estimant que les frappes avaient accéléré l'exode. M. Primakov a
reconnu des "excès" du côté des forces serbes même s'il a refusé de
parler de politique générale incitant à la violence au Kosovo.
M. Milosevic répond de plus de 60 chefs d'accusations de génocide,
crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle dans les
trois conflits majeurs qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie: Croatie
(1991-1995), Bosnie (1992-1995) et Kosovo (1998-1999). Ces guerres ont
fait plus de 200.000 morts. Il risque la prison à vie.
La présentation de sa défense, après celle de l'accusation, a débuté
fin août 2004. M. Milosevic a retrouvé son droit à conduire ses
interrogatoires lui-même.
Généralement enclin à se plaindre des contraintes de temps, l'ancien
président s'est engagé à respecter les délais qui lui ont été impartis,
s'étonnant mardi même de "la générosité" des juges.
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01&do_alert=0
Derrière de nombreux événements en Ukraine, il y a l'Occident
LA HAYE, 1er décembre - de notre correspondant Andrei Poskakoukhine.
Evgueni Primakov, président de la Chambre de commerce et d'industrie de
Russie, estime que derrière de nombreux événements en Ukraine il y a
l'Occident.
Au cours d'un entretien avec le correspondant de RIA-Novosti, il a
qualifié d'"irréfléchie" la position de ceux qui ne tiennent pas compte
de l'opinion de l'Est de l'Ukraine sur l'élection présidentielle.
"Ceux qui prétendent faire triompher la justice ne tiennent pas compte
de la partie de l'Ukraine qui crée plus de 79 % du PIB", estime Evgueni
Primakov.
"A mon avis, c'est une position irréfléchie qui est, malheureusement,
soutenue par l'Occident", a dit Evgueni Primakov.
Selon lui, ceux qui la partagent ne comprennent pas que cette position
peut entraîner "non seulement la division de l'Ukraine, mais qu'elle
peut aussi avoir des effets négatifs sur la Russie".
"En même temps, les désaccords entre la Russie et l'Occident
s'accentuent. Qui en a besoin?" a-t-il ajouté.
Evgueni Primakov a dit qu'il n'était pas enclin à tracer un parallèle
entre les événements des années 1990 en Yougoslavie et les événements
actuels en Ukraine.
A son avis, le démembrement de la Yougoslavie a eu lieu, pour
l'essentiel, à cause des élections de 1990 auxquelles la Ligue des
communistes de Yougoslavie (LCY) a subi un échec en Slovénie, en
Croatie, en Bosnie et en Macédoine.
"Ces quatre républiques étaient prêtes à se détacher de la Yougoslavie
sous les drapeaux d'autres partis, a fait remarquer Evgueni Primakov.
La LCY a conservé ses positions en Serbie et au Monténégro". Selon lui,
c'était la cause de "l'attitude idéologique" envers Slobodan Milosevic.
Evgueni Primakov cite un autre trait distinctif des événements
yougoslaves: l'Etat s'est scindé en Yougoslavie, car il était
multinational.
"Des processus tout à fait différents se produisent en Ukraine", a-t-il
souligné.
Evgueni Primakov est intervenu mardi en qualité de témoin à décharge au
procès intenté contre Slobodan Milosevic par le Tribunal pénal
international pour l'ex-Yougoslavie.
---
http://fr.rian.ru/rian/
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06&do_alert=0
MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti. Au mois de janvier 1993, Slobodan
Milosevic m'avait dit qu'il n'avait pas pour objectif de créer une
Grande Serbie. Il était conscient qu'une telle entreprise provoquerait
un bain de sang. Si jamais elle pouvait être réalisée, a déclaré
l'académicien Evguéni Primakov, président de la Chambre de commerce et
d'industrie de Russie, au cours d'une interview accordée au programme
"Post-Scriptum" de la Troisième chaîne de télévision. Evguéni Primakov
est récemment rentré des Pays-Bas où il est intervenu devant le
Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye en
qualité de témoin de la défense dans le cadre du procès de
l'ex-président yougoslave, Slobodan Milosevic.
J'ai exposé son rôle dans l'adoption du plan Vance-Owen, qui avait été
débattu pendant la conférence de Genève où Slobodan Milosevic s'était
rendu sur l'insistance de la Russie. Et là il avait imprimé un tournant
dans la situation. Avant lui la délégation de la République de Serbie
avait repoussé l'aménagement constitutionnel prévu par ce plan. A
Genève il avait même été impossible d'entamer les débats sur la
répartition territoriale. Après l'arrivée de Slobodan Milosevic la
situation avait changé du tout au tout, a dit Evguéni Primakov.
Evoquant ses entretiens avec Slobodan Milosevic, l'académicien a
indiqué que dans la prison il s'était entretenu avec lui pendant près
de six heures. Avant de le rencontrer il avait été fouillé à trois
reprises et était passé par quinze portes.
Selon Evguéni Primakov, Slobodan Milosevic est d'attaque et a bon
moral. Il m'a dit qu'il se sentait mieux quand on lui permettait de
défendre sa position, surtout en public, a relevé le président de la
Chambre de commerce et d'industrie de Russie.
A propos des raisons qui l'ont incité à intervenir en qualité de témoin
à décharge au procès, Evguéni Primakov a déclaré que pour lui c'était
un devoir civil et aussi le désir de défendre la justesse de la
politique étrangère appliquée à l'époque par la Russie.
Selon l'académicien, c'est un procès-réquisitoire, tout le montre. Avec
les autres témoins russes nous avons fait le maximum pour que le procès
soit équitable, a souligné Evguéni Primakov.
Celui-ci a annoncé qu'il était intervenu au sujet de deux épisodes
concernant l'évolution des événements d'abord en Bosnie et ensuite au
Kosovo, parce que justement à cette époque il était à la tête du
Service de renseignement extérieur et que par la suite il avait été
ministre des Affaires étrangères et chef du gouvernement.
Evguéni Primakov a tenu à préciser qu'il avait largement utilisé des
documents officiels, les sténogrammes de ses conversations
téléphoniques avec le vice-président américain Gore, avec le président
Chirac, avec les premiers ministres italien et britannique, ainsi que
les enregistrements de multiples conversations avec Slobodan Milosevic.
Par conséquent, les versions anglaises de ces documents fournies au
TPIY ne relèvent absolument pas de la propagande, a dit Evguéni
Primakov pour résumer.
=== 2 ===
TPI: SEGRETO NATO PER LA PRIMA VOLTA ALL'ESAME DEI GIUDICI
(ANSA) - L'AJA, 1 DIC - Il Tribunale penale internazionale (Tpi) per
l'ex Jugoslavia ha cominciato oggi ad esaminare per la prima volta il
rifiuto della Nato e di alcuni membri dell' Alleanza di fornire
documenti chiesti dalla difesa di un imputato con la motivazione di
voler preservare il segreto difensivo. La difesa dell'ex generale
Dragolijub Ojdanic, che ha guidato l'esercito jugoslavo durante la
guerra del Kosovo e che e' tra gli imputati della corte dell'Aja, ha
chiesto al Tpi di costringere la Nato e una decina di paesi membri a
fornire le registrazioni delle conversazioni dell'accusato o in cui
Ojdanic e' stato semplicemente citato nel periodo tra gennaio e giugno
1999. Finora nessun giudice aveva accettato di venir incontro alle
richieste della difesa, ritenendo di maggiore importanza il segreto
difensivo invocato dalla Nato. (ANSA). RED-VS
01/12/2004 20:05
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La défense du général Ojdanic demande les archives de l'OTAN (B92 News
1/12/04)
Le Tribunal de La Haye a commencé une discussion de 3 jours sur la
demande des avocats de l'ancien chef d'état-major de l'armée yougoslave
Dragoljub Ojdanic d'avoir accès à des documents de l'OTAN sur le
conflit du Kosovo. La défense demande l'accès à tous les documents de
la période entre janvier et juin 1999, la période des crimes pour
lesquels Ojdanic a été inculpé par le tribunal. La demande inclut de
l'information de renseignement et des transcriptions de communications
téléphoniques interceptées. La défense assure que des déclarations
officielles de l'OTAN ont indiqué que de tels documents existent, dont
une déclaration de Wesley Clark, alors commandant de l'OTAN, selon
laquelle les rapports de renseignement ont été une importante
composante de la guerre du Kosovo. L'ex-procureur du TPI Louise Arbour
a également dit que la mise en accusation de Milosevic pour crimes au
Kosovo était basée sur une importante documentation rendue disponible
par les services de renseignement britanniques. (...) La défense croit
que l'ouverture des archives pourrait prouver qu'il n'y avait pas de
plans d'expulsion des Albanais du Kosovo, une des accusations à
l'encontre d' Ojdanic, Milosevic, l'ancien président serbe Milan
Milutinovic, l'ancien vice-premier ministre Nikola Sainovic et 4 hauts
officiers qui n'ont pas encore été arrêtés. Des représentants des USA,
Royaume-Uni, Canada, France, Allemagne, Pays-Bas, Turquie et Bosnie
participeront au débat. D'autres pays membres de l'OTAN ont fait des
présentations écrites, mais n'assisteront pas au débat.
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Pourquoi l'OTAN n'ouvrira pas ses archives
(B92 News 2/12/04)
La Haye - Le débat continue sur la demande de la défense de Dragoljub
Ojdanic que l'OTAN donne l'accès à ses archives des attaques sur la
Yougoslavie en 1999. (...) La demande a déjà été rejetée par les
Pays-Bas, le Canada et le Royaume-Uni. Les représentants de l'OTAN
argumentent que « Si la défense veut certains documents, elle doit
spécifier l'information, les conversations et les gens, plutôt que
faire une expédition de pêche et demander l'accès libre à la
documentation sans savoir ce qu'elle contient » et que l'ouverture des
documents a des implications de sécurité nationale qui ne peuvent être
ignorées. Peter Robinson, conseil de défense d'Ojdanic, dit que les
rapports d'experts et les déclarations de l'OTAN et du Tribunal de La
Haye indiquent que les archives des pays pourraient contenir une grande
quantité d'information obtenues par des écoutes et d'autres méthodes de
renseignement et que la défense pense qu'ils pourraient montrer
qu'Ojdanic n'a participé à aucun plan d'expulsion des Albanais du
Kosovo, ni commis de crimes de guerre. (...)
=== 3 ===
Le mardi 07 décembre 2004
La démission des avocat de Milosevic refusée
Agence France-Presse
La Haye
La chambre d'appel du Tribunal pénal international (TPI) pour
l'ex-Yougoslavie a repoussé mardi la demande de démission des avocats
affectés d'office à Slobodan Milosevic contre son gré.
«Il n'a pas été établi de bonnes raisons justifiant le retrait des
défenseurs», écrit la chambre dans sa décision. «Au contraire, la
chambre continue à penser que la présence d'un avocat commis d'office
est fondamentale pour assurer une procédure équitable et rapide».
«Il est donc dans l'intérêt de la justice qu'une défense soit assignée
à l'accusé et qu'elle ne soit pas autorisée à démissionner»,
poursuivent les juges.
Le 2 septembre dernier, après de nombreuses interruptions du procès
causées par la santé chancelante de l'ex-président yougoslave, ses
juges lui ont assigné deux avocats commis d'office. Ces derniers
devaient mener les interrogatoires des témoins, M. Milosevic n'étant
autorisé qu'à poser quelques questions supplémentaires.
Le 1er novembre, la Cour d'appel, saisie par ces avocats, a décidé que
Slobodan Milosevic pourrait assurer lui-même sa défense, tant que sa
santé le lui permettrait, mais qu'il devrait néanmoins garder ses
défenseurs.
Entre ces deux décisions, le 27 octobre, les deux avocats britanniques
Steven Kay et Gillian Higgins avaient demandé à être démis de leurs
fonctions en estimant qu'ils ne pouvaient pas accomplir leur tâche,
faute d'un minimum de coopération de l'accusé, qui refuse toute
communication.