(italiano / francais)

Un an après le coup d'Etat, le Honduras résiste

1) Entretien avec le président Manuel Zelaya
2) Ancora sull'appoggio di Reporters sans Frontieres al golpismo honduregno


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Un an après le coup d'Etat, le Honduras résiste. Entretien avec le président Manuel Zelaya

Manola Romalo

« Nous devons vaincre le coup d'État, l'impunité et  la terreur ». Manuel Zelaya, président légitime du Honduras depuis janvier 2006, a été dérogé le 28 juin 2009 par un coup d'État. Depuis le 27 janvier 2010, il se trouve avec son épouse et sa cadette en République Dominicaine.  Entretien réalisé par Manola Romalo, publié en exclusivité par Junge Welt (Allemagne), Rebellion (Espagne) et michelcollon.info (Belgique).


Ce 28 juin le peuple hondurien sort protester dans tout le pays contre le coup d`État perpétré il y a un an par une clique d’oligarques, parrainé par Washington. Sous l’hospice d’un gouvernement fantoche mis en place en juillet 2009 -  suivi par les élections présidentielles manipulées  de  janvier 2010 -  des  paramilitaires ont assassiné à ce jour des dizaines de membres de la Résistance, des syndicalistes, des enseignants, des journalistes. Protégeant ses  intérêts économiques, l’Union Européenne n’y voit que du feu.

 

Manola Romalo: Monsieur le Président, cela fait un an aujourd’hui qu’une clique d'entrepreneurs envoyèrent des militaires vous kidnapper dans votre maison sous le feu des balles. Que signifie cet acte pour l’avenir du Honduras ?


Manuel Zelaya:
 En ce moment, ils ont plus de problèmes qu’auparavant : ils ont fait prendre conscience, non seulement au peuple hondurien mais aussi  aux peuples d’Amérique Latine,  de la menace que représente l’ambition économique pour les démocraties.  Avec cette attaque, ils ont réussi à accélérer les processus de transformation à travers lesquels sont nées de nouvelles forces d’opposition.
L’influence des grandes multinationales s’étend à la politique étrangère des Etats Unis,  preuve que l'administration d’Obama - de même que celle de son prédécesseur - est tombée dans l’effrayante erreur d’appuyer le terrorisme d’État. Ils ont recommencé à faire des coups d’État, méthode pratiquée déjà dans le passé par une extrême droite acharnée à semer la barbarie à travers le monde.

Manola Romalo: Quoique les putschistes,  parrainés par Washington, essayèrent de maquiller en démocratie les élections présidentielles de novembre 2009,  une grande partie de la communauté internationale n’a pas reconnu la légitimité du gouvernement  en place.  Quelles transformations  démocratiques veut le peuple hondurien?    


Manuel Zelaya:
 J'ai présenté un plan de réconciliation en 6 points qui passent par le respect des Droits Humains et la fin de l’impunité. C'est le chemin correct pour annuler le putsch et retourner à l’Etat de droit.
Avec leur position inflexible et extrémiste de laisser impuni ce putsch au Honduras, les États-Unis et leurs alliés créoles n'appuient pas ce plan et n’aident en rien la réconciliation du peuple hondurien.
Contrairement à ce que nous avons espéré, avec ses déclarations, le Département d’État ignore le crime  qu’il condamna antérieurement et nomme « crise politique» des faits qu’il occulte : l`'mmunité et les privilèges des putschistes.  

Manola Romalo: Le Ministère allemand des Affaires Extérieures informe sur son site Internet , qu’ « après le coup d`État », le gouvernement allemand ne reprendra pas de nouveaux  projets d’aide pour le Honduras, mettant également court aux « consultances gouvernementales ». Quelle est la situation économique du pays? 


Manuel Zelaya : Les chiffres sont plus éloquents que les mots. En trois ans nous avions réalisé les meilleurs indices de croissance de l’histoire du Honduras : 6,5 et 6, 7 %. Pour la première fois en trente ans, la pauvreté avait été réduite à plus de 10 %.  
Par contre, depuis le coup d'État, le pays est entré dans une récession économique,  le nombre de pauvres  a augmenté,  les investissements de l’Etat et ceux des particuliers ont été réduits de façon significative. Les dommages causés par le coup d'État dans le processus de développement économique du pays vont durer au moins dix ans avant d’être réparés.  

Manola Romalo : Ce 28 juin, il y aura de grandes manifestations dans tout le pays, le peuple va débattre les principaux articles de la Déclaration Souveraine. La Résistance veut  « refondre le Honduras ». Quelles sont les étapes nécessaires ?


Manuel Zelaya:
 Nous devons vaincre le coup d'État, l'impunité et la terreur.  L'Assemblée National Constituante, avec la participation de tous les secteurs, est l’instrument légitime pour reconstruire la démocratie, l’ordre constitutionnel et l’Etat de droit.
L’organisation, la conscience et la mobilisation sont nécessaires pour renforcer le Front National de Résistance Populaire (FNRP) qui est la force sociale et politique de la Résistance contre le coup d’État.  Nous avons la responsabilité de la reconstruction, le peuple doit reprendre les affaires en cours pour transformer le pays.  

Manola Romalo: Monsieur le Président, dans le contexte politique du Honduras, le peuple réclame énergiquement votre retour. Quels sont vos projets ?  


Manuel Zelaya:
 Le futur n'est pas très loin. Toutefois je fais des projets pour le présent: je veux réussir à vaincre les espaces d'impunité avec lesquels les putschistes prétendent couvrir les crimes contre la démocratie et contre l'humanité.   
Mon retour devra être immédiat, il n´existe aucun prétexte ni justification qui expliquerait l'absence absolue de garanties pour mon retour. Il n’est pas possible que quelqu’un prétende voir les victimes soumises à la justice de leurs bourreaux.
Mon retour est lié à la  reprise de l’Etat de droit au Honduras. Le propre président Porfirio Lobo affirme être menacé, ajoutant en même temps qu’il garantit ma sécurité.
Évidemment, ils utilisent les Honduriens comme des cobayes, les putschistes font de ce pays un laboratoire de violence. Ils recourent aux castes militaires pour réprimer le peuple et  créer le chaos afin de maintenir le contrôle sur la société.  Peu leur importent les conséquences du processus d'intégration régionale et la confrontation,  doublement éprouvés,  avec les organismes multilatéraux.
Les preuves sont sous nos yeux : ils ont créé un nouveau régime de terreur et de persécution. Et les Etats Unis ont beaucoup perdu de leur prestige en Amérique Latine.



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http://www.lernesto.it/index.aspx?m=77&f=2&IDArticolo=19525
 
Reporters sans Frontieres non include il golpismo honduregno nella sua lista dei “Depredatori della Stampa”

di Unai Aranzadi*
 
fonte: http://www.independentdocs.com/
Traduzione a cura di l’Ernesto online

*Unai Aranzadi è reporter, fotografo e documentarista, specializzato in conflitti armati e diritti umani. Dal 1994 I suoi film sono stati trasmessi, tra gli altri, da BBC 2, BBC WORLD SERVICE, CNN, AL JAZEERA ENGLISH e CANAL +. I suoi testi e fotografie sono stati pubblicati da El País, Der Spiegel, Reuters e The Washington Post.

Seduto al tavolo della casa editrice, rivedendo le sequenze in cui l’esercito honduregno procede alla chiusura del canale 36 della televisione “Cholusat Sur” e dopo aver ricevuto numerosi SOS dei miei amici giornalisti che resistono in Honduras (dove hanno già assassinato sette di loro dall’inizio dell’anno) osservo con tristezza che Reporters sans Frontieres ha deciso di non includere il regime golpista di Roberto Micheletti ieri, oggi di Porfirio Lobo, nella loro lista mediatica dei “depredatori della libertà di stampa”.

Che cosa ancora manca all’Honduras per essere incluso in questa lista? Quanti giornalisti in più assassinati? Quanti media in più chiusi, occupati e intimiditi? Quanti corrispondenti stranieri in più espulsi? Quanti giornalisti locali in più esiliati?...

Credo, nonostante tutto, che Reporters sans Frontieres compia anche buone azioni, e per questo sono suo socio e ho aiutato l’organizzazione per sei anni, ma devo constatare che la sua agenda sembra rispondere più a interessi politici che a una difesa onesta delle libertà, e questo silenzio riguardo all’Honduras parla da solo, convincendo il più scettico degli osservatori e confermando i peggiori presagi che maturavo da tempo, mentre informavo su guerre e crisi in tutto il mondo.

Probabilmente non potrebbe essere diversamente, dal momento che RsF viene finanziata dal NED di Washington, da un gruppo di ultradestra della Florida e da grandi imprese mediatiche; per questa ragione organizzazioni con credibilità comprovata come Amnesty International o Greenpeace non accettano denaro da Stati o da enti legati a questi. L’indipendenza nella difesa dei diritti umani è vitale, proprio come Reporters sans Frontieres annuncia senza arrossire nella sua pagina web.

Ora, rileggendo le interviste a giornalisti honduregni, traggo le mie conclusioni... A tre settimane dal colpo di Stato e la conseguente repressione esercitata contro civili, giornalisti e media, nel modo più assoluto non c’è stato uno di Reporters sans Frontieres che si sia minimamente preoccupato di telefonare ai colleghi degli strumenti di comunicazione aggrediti e rinchiusi (così affermano tutti loro nel video registrato). Con quello che ho visto, tutto torna.

“Se non lo raccontiamo, non esiste”, è il motto di Reporters sans Frontieres. Grazie allora per non raccontare la tragedia che si svolge in Honduras! Del resto neppure in El Pais, El Mundo o ABC si stanno preoccupando molto di raccontarla. Un silenzio sepolcrale è garantito.

Quali denunce e servizi ci regalerebbero se tutto ciò accadesse in Bolivia o Venezuela!

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Il giorno 20/mag/10, alle ore 09:08, Coord. Naz. per la Jugoslavia ha scritto:


Golpe in Honduras: RSF, Vaticano, media e politici occidentali sono complici


Sulla situazione in Honduras, dopo il golpe guidato dall'italiano Micheletti, segnaliamo:

Il Cardi...male in Italia
Mons. Oscar Rodríguez Maradiaga arriva in Italia. Il suo attivo sostegno al colpo di Stato non deve passare inosservato

Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, un cardinale golpista a Roma: Persona non gradita!

Alla Comunità di Sant'Egidio: ripensare alla scelta di invitare il Mons. Maradiaga

Ciò che in Honduras non era repressione, lo diventa in Iran grazie alla stampa internazionale
Oltre ogni limite della manipolazione mediatica - di Pedro Antonio Honrubia Hurtado

Honduras: imaginez que l’équivalent se passe à Cuba, que diraient nos médias, et le maire de Paris ?
Danielle Bleitrach 

1° Maggio in Honduras

Perché assassinare la parola?

Honduras: consultazione popolare per installare un'Assemblea Costituente

Appello urgente Honduras: La rifondazione della speranza


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R.S.F. NON ALZA UNA PAGLIA SULLA STRAGE DEI GIORNALISTI IN HONDURAS !
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Honduras : l’ONU s’émeut des assassinats de journalistes, pas RSF

L’association française Reporters sans frontières n’a pas placé le Honduras dans sa liste des Etats prédateurs de la liberté d’expression, publiée le 3 mai, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. L’ONG pro-US estime qu’il n’est pas établi que ces meurtres soient liés au contexte politique et que l’actuel gouvernement est démocratique.

Le 28 juin 2009, un coup d’Etat militaire, orchestré par les Etats-Unis, a renversé le président élu Manuel Zelaya et placé au pouvoir Roberto Micheletti. Le 29 novembre, la junte a convoqué des élections et déclaré vainqueur Porfirio Lobo Sosa. Le nouveau régime a fait appel à des experts israéliens du maintien de l’ordre. La répression s’est concentrée sur des assassinats ciblés, dont ceux de journalistes.

Le 10 mai 2010, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits à la liberté d’expression et d’opinion, Frank La Rue, le Rapporteur spécial sur les exécutions sommaires, extrajudiciaires ou arbitraires, Philip Alston, et la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Margaret Sekaggya, ont appelé les autorités honduriennes à faire toute la lumière sur les sept assassinats de journalistes survenus en six semaines dans le pays.

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http://www.voltaire net.org/article1 65395.html

13 DE MAYO DE 2010

La ONU denuncia los asesinatos de periodistas que RSF se niega a reconocer en Honduras 

La asociación francesa Reporteros Sin Fronteras no menciona a Honduras en su lista de Estados violadores de la libertad de expresión, publicada el 13 de mayo en ocasión del Día Internacional de la Libertad de Prensa. Esta ONG proestadounidense afirma que no se ha demostrado que los asesinatos de periodistas perpetrados en Honduras desde el golpe de Estado militar que derrocó al presidente Manuel Zelaya sean de origen político y que el actual régimen hondureño es democrático.

El 28 de junio de 2009 un golpe de Estado militar, orquestado por Estados Unidos, derrocó al presidente electo de Honduras, Manuel Zelaya, poniendo en su lugar a Roberto Micheletti. El 29 de noviembre los golpistas realizaron una elección presidencial en la que Porfirio Lobo fue declarado ganador. El nuevo régimen recurrió a la ayuda de expertos israelíes en mantenimiento del orden y la represión se ha concentrado en la realización de asesinatos selectivos, incluyendo asesinatos de periodistas que se pronuncian contra el régimen.

El 10 de mayo de 2010, el Relator Especial de la ONU sobre la promoción y la protección de la libertad de expresión y de opinión, Frank La Rue; el Relator Especial sobre ejecuciones sumarias, extrajudiciales o arbitrarias, Philip Alston, y la Relatora Especial sobre la situación de los defensores de los derechos humanos, Margaret Sekaggya, exhortaron a las autoridades hondureñas a esclarecer los 7 asesinatos de periodistas perpetrados en 6 semanas en su país.


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http://www.voltaire net.org/article1 65377.html

11 MAY 2010

Honduras : UN concerned over assassination of journalists, but not RWB

French NGO Reporters Without Borders did not include Honduras in its 2010 list of Worst Predators of Press Freedom, released on 3 May on the occasion of the World Press Freedom Day. The pro-US NGO maintains that no link between the murders and the political climate has been established and that the current government is democratic.

On 28 June 2009 a military coup, orchestrated by the United States, toppled elected President Manuel Zelaya and put Roberto Micheletti in power. On 29 November the junta held elections and declared Porfirio Lobo Sosa the winner. The new regime has called for Israeli public order experts. The repression is geared towards targeted assassinations, including journalists.

On 10 May 2010, United Nations Special Rapporteur on the promotion and protection of the right to freedom of opinion and expression, Frank La Rue, United Nations Special Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, Philip Alston, and United Nations Special Rapporteur on the situation of human rights defenders, Margaret Sekaggya, called on the Honduran authorities to elucidate all the circumstances surrounding the killing of seven journalists in six weeks.

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Related article:  

Reporters Without Borders seems to have a geopolitical agenda, by F. William Engdhal, Voltaire Network, 5 May 2010.

http://www.voltaire net.org/article1 65297.html