Informazione

(italiano / francais)

Trafic d'organes: Kouchner rit

1) Kosovo: le atrocità hanno un nome (Luis Carapinha)
2) Trafic d’organes : Kouchner savait (Vreme)
3) Aggiornamenti da glassrbije.org
4) FLASHBACK: Les tueurs du Kosovo (Rick Rozoff, mai 2008)

Autres liens:

« J’ai une tête à vendre des organes, moi ? »
Regardez la vidéo de Bernard Kouchner 
tout en riant, démentant le trafic d’organes:

dossier : Trafic d’organes de l’UCK : « Au Kosovo, tout le monde est au courant » 
http://balkans.courriers.info/spip.php?page=dossier&id_article=16529

Trafic d'organes : le rapport de Dick Marty secoue la diaspora kosovar en Suisse
http://balkans.courriers.info/article16565.html

Trafic d'organes : l'Albanie accuse Dick Marty, mais est ouverte à une enquête
http://balkans.courriers.info/article16571.html

Trafic d'organes et fraude électorale au Kosovo : Hashim Thaçi contre-attaque
http://balkans.courriers.info/article16589.html

Kosovo : après les fraudes massives du 12 décembre, on revote le 9 janvier
http://balkans.courriers.info/spip.php?page=dossier&id_article=16234

Kosovo : « les élections ont été manipulées »
« Les élections ont été manipulées » : voilà ce qu’a déclaré à Koha Ditore la rapporteuse du Parlement Européen pour le Kosovo. Selon Ulrike Lunacek, eurodéputée verte, ces deux tours de scrutin n’ont pas été réguliers. Cela pourrait nuire au processus d’adhésion à l’UE. Plusieurs partis réclament l’annulation de tout le processus et l’organisation d’un nouveau scrutin au niveau national...
http://balkans.courriers.info/article16655.html


=== 1 ===

Kosovo: le atrocità hanno un nome

di Luis Carapinha
su Avante del 13/01/2011

Un rapporto del Consiglio d'Europa rivela i crimini efferati di Hashim Thaci

Traduzione di l'Ernesto online

Il rapporto del Consiglio di Europa che evidenzia le responsabilità dell'attuale primo ministro del Kosovo ed ex comandante dell'UCK., Hashim Thaci, quale autore di crimini ripugnanti non può che riportare alla luce la sordida storia della guerra di smembramento della Jugoslavia.

La natura palesemente criminale dell'occupazione militare da parte della NATO della ex provincia della Serbia in seno alla federazione jugoslava è ampiamente dimostrata. Così come il processo di trasformazione del Kosovo in un protettorato dell'imperialismo e il tentativo della sua legittimazione attraverso l'orchestrata “dichiarazione unilaterale di indipendenza” del 2008.

Il rapporto del senatore svizzero Dick Marty che, curiosamente, è stato divulgato in corrispondenza delle elezioni parlamentari del 12 dicembre che hanno dato la vittoria alla formazione di Thaci, non presenta, in sostanza, niente di nuovo, a parte l'interesse che riveste il materiale descrittivo dei fatti che contiene.

Il quadro dantesco corroborato dagli allegati di Marty si colloca, oggettivamente, agli antipodi del copione mistificatorio diffuso da Washington: i combattenti dell'UCK per i supremi “diritti umani e i valori americani”, riciclati in seguito in Corpo di Protezione del Kosovo, sono in realtà un'organizzazione criminale responsabile di assassini in massa e della pulizia etnica delle minoranze. La morte dei prigionieri per estrarre e trafficare reni e altri organi era una delle specialità dell'organizzazione terrorista albanese-kosovara [istruita e equipaggiata, come si sa, dai servizi segreti di USA, Germania e Israele]. Costoro si dedicavano anche al traffico di droga e di armi, allo sfruttamento della prostituzione, al riciclaggio di denaro e a molte altre oscure pratiche illecite che comprendono tortura, rapimento e sparizione di cittadini nemici o sospetti, non solo serbi, ma anche albanesi, tzigani, ecc. Le attività criminali del cartello dominante, capeggiato dal primo ministro Thaci che è anche leader del Partito Democratico del Kosovo, sono proseguite sotto diverse forme fino al giorno d'oggi, comprendendo anche “la monopolizzazione violenta dei principali settori economici del Kosovo, dai combustibili all'edilizia civile, riferisce il documento. Un'autentica “fiera capitalista dei più piccoli” è, dunque, questo Kosovo indipendente Camp Bondsteel, il maggiore creato dai tempi della guerra del Vietnam.

E' questo lo scenario della reale “catastrofe umanitaria” del Kosovo che i media dominanti hanno sempre nascosto.

Il rapporto di Marty non tralascia di esprimere turbamento per la passività della “comunità internazionale” - dai governi degli USA e dei paesi alleati fino a alle autorità dell'UE sul terreno -, che hanno chiuso “gli occhi di fronte ai crimini di guerra dell'organizzazione” che ha coadiuvato il KFOR nell'occupazione e nella vera e propria pulizia etnica del Kosovo.

Nulla di ciò è nuovo.

Era conosciuto già anche il ruolo del TPI (Tribunale Penale Internazionale) per la ex Jugoslavia, come organo di giustizia dei vincitori, che è discretamente additato nel rapporto come negligente nell'inchiesta e accusato, c'è da rimanere di stucco, di avere distrutto le prove raccolte sui crimini dei responsabili kosovari, una cosa che, per l'ex inquisitrice Carla del Ponte, era “inconcepibile”.

La sessione plenaria dell'APCE (Assemblea Plenaria del Consiglio d'Europa) aiuterà forse a far luce sulla matassa di questo gomitolo criminale che riguarda i rappresentanti del potere fantoccio di Pristina, dopo più di un decennio di copertura complice in merito alla materia da parte del Consiglio d 'Europa e di tutte le istanze dell'architettura capitalista in Europa.

Con l'Albania ormai dentro alla NATO e la destra al potere a Belgrado, ansiosa di far arrendere il paese ai suoi carnefici, forse questo è il momento adatto per stendere i panni sporchi.


=== 2 ===


http://www.michelcollon.info/Trafic-d-organes-Kouchner-savait.html?lang=fr

http://balkans.courriers.info/article16584.html


Trafic d’organes : Kouchner savait


Vreme, 18 décembre 2010

La tempête soulevée par le rapport de Dick Marty n’est pas près de retomber, et elle ne concerne pas seulement le rôle d’Hashim Thaçi. Bernard Kouchner, l’ancien chef de la Minuk, était forcément au courant des activités criminelles impliquant d’anciens membres de l’UCK, voire du trafic d’organes lui-même. C’est ce que confirme le capitaine canadien Stu Kellock, ancien chef de la police de la Minuk.


Par R.S.V.


« Moi, fermé les yeux !!? Pauvre Dick Marty... Nous nous battions jour et nuit contre le crime organisé, contre la violence. Toute notre action était consacrée à la justice. Je dois aussi me défendre. Je ne sais pas qui est ce Dick Marty, je ne le connais pas personnellement. Il est envoyé par le Conseil de l’Europe et nous devons le respecter. Je respecte sa mission, et j’ai lu son rapport avec beaucoup d’attention, mais je demeure très sceptique », a déclaré Bernard Kouchner.Bernard Kouchner, l’ancien chef de la Minuk, la mission de l’Onu au Kosovo a rejeté dans une déclaration à la BBC toutes les accusations qui pourraient peser sur lui, démentant qu’il aurait « fermé les yeux sur l’affaire du trafic d’organe au Kosovo au nom de la stabilité politique »...

Il a répété qu’il doutait de l’exactitude des allégations du rapport de Dick Marty, mais qu’il estimait que c’était maintenant aux enquêteurs d’Eulex d’enquêter « de manière systématique » sur les faits allégués par le rapport. Bernard Kouchner a également répété qu’il avait entendu parler pour la première fois du trafic d’organes dans le rapport de Carla Del Ponte et qu’l avait été surpris.

Le médecin légiste José Pablo Baryabar, ancien chef du bureau d’investigation pour les disparus et de la médecine légiste auprès de la Minuk, a déclaré à ce même sujet à la BBC : « Les policiers allemands ont trouvé 400 échantillons d’ADN au Kosovo en 1999. En 2002, j’ai demandé à voir ces échantillons. Les Allemands ont répondu qu’ils les avaient détruits car le TPI de la Haye les avait autorisé à le faire ».


Une mission délicate et mal gérée pour Eulex

Dick Marty, au paragraphe 8 de son rapport, met en lumière des indices de dissimulation de preuves très significatifs : « Ainsi, la mission Eulex, déployée depuis 2008, a-t-elle hérité d’une situation très difficile. Les nombreux dossiers sur les crimes de guerres, particulièrement ceux où les accusés sont des combattants de l’UÇK, ont été laissés par la Minuk dans un triste état : preuves et témoignages égarés, périodes creuses beaucoup trop longues entre des enquêtes incomplètes. Les représentants d’Eulex allaient même jusqu’à partager avec nous, lorsque nous venions au Kosovo pour des enquêtes ponctuelles, leur crainte de devoir abandonner un grand nombre d’affaires en cours ».

Dans la note de bas de page qui accompagne cette affirmation, il précise : « On a appris que certains pays qui ont envoyé des troupes au sein de la Kfor, comme par exemple la Grande-Bretagne, ont récupéré toute la documentation, et que celle-ci n’était plus consultable par les enquêteurs d’Eulex qu’après une demande spécifique à renouveler à chaque cas, ce qui ralentit considérablement la recherche de la justice ».

On peut aussi lire, toujours dans ce huitième paragraphe : « Quelques-uns de nos contacts, des représentants de la société civile naissante, n’ont pas hésité à critiquer Eulex : on s’attendait à ce que la mission européenne s’attaque aux ’intouchables’, dont le passé plus que flou était un fait notoire. Malheureusement ces attentes son restées vaines : il y a eu beaucoup d’annonces et de promesses, mais les résultats tangibles restent encore à venir. Le cas de Nazim Bllaca, le ’dénonciateur’, qui a affirmé publiquement avoir éliminé des opposants sous les ordres de personnes occupant aujourd’hui de hautes fonctions politiques, est significatif. On a attendu quatre jours avant de l’arrêter et de le placer sous protection. La manière dont Eulex va traiter cette affaire sera un bon test pour vérifier jusqu’où cette mission est prête à aller pour faire triompher la justice » (Lire notre article « Kosovo : Nazim Bllaca, les confessions du tueur du PDK).

Les États-Unis ont affirmé, par la bouche du porte-parole du Département d’État, Phillip J. Crowley, qu’ils soutiendraient toutes les enquêtes des autorités compétentes menées à partir des accusations contenues dans le rapport de Dick Marty, mais ils annoncent aussi qu’ils continueront malgré tout à collaborer avec le Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaçi, malgré le rapport qui le met en lien direct avec les crimes.

Phillip J. Crowley précise que le rapport ne changera pas les rapports des USA avec Pristina : « Je ne pense pas que cela va changer fondamentalement les rapports américano-kosovars. Ceux-ci sont basés sur des intérêts mutuels, et non sur une personne en particulier ».

Dans le paragraphe 70 de son rapport, Dick Marty fait pourtant explicitement appel aux Américains : « Hashim Thaçi et les autres membres du ‘groupe de la Drenica’ sont mentionnés comme étant des acteurs clés dans les rapports d’informations sur les structures du crime organisé au Kosovo, à l’image d’une véritable mafia. J’ai étudié ces divers rapports avec consternation et un sentiment d’insulte morale ».

Dans la note en bas de la page 27, rattachée à ce paragraphe, il précise : « ces dix dernières années, les services de renseignements de plusieurs pays occidentaux, y compris le Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) des États-Unis, ainsi que plusieurs analystes de divers nationalités qui travaillent au sein des structures de l’Otan ont préparé des rapports lourds d’accusations, étayés par des faits, basés sur des sources fiables, sur toutes les activités illégales de ce fameux ‘groupe de Drenica’. »


Les « confessions » de Stu Kellock, ancien chef de la police de la MINUK

L’ancien chef du Département de police de la Minuk en 2000 et 2001, le capitaine canadien Stu Kellock, affirme dans une interview publiée sur le site internet de la télévision nationale serbe www.rst.rs que des rumeurs circulaient sur un trafic d’organes mais qu’il n’avait pas assez d’hommes pour les vérifier, et qu’il est impossible que le chef de la mission des Nations Unies de l’époque, Bernard Kouchner, n’ait pas été mis au courant des ces aspects de la criminalité organisée au Kosovo.

« Je ne peux pas affirmer que Kouchner connaissait le trafic d’organe, mais il est impossible qu’il n’ait pas eu d’informations sur le crime organisé au Kosovo. Le commissaire de police l’informait régulièrement, et les médias lui posaient de nombreuses questions à ce sujet ».

« J’étais tout à fait conscient de qui était monsieur Thaçi et de l’influence qu’il avait. Cependant, dans les cercles ou j’exerçais mon travail, toute critique à son égard ou à l’égard de ses collaborateurs était immédiatement rejetée. J’ai été témoin de la montée au pouvoir des nouveaux hommes d’État. Il était parfaitement clair que Thaçi avait été choisi et qu’il ne serait jamais mis en accusation pour ses activités criminelles. Pourtant, il avait une influence directe sur la collecte des impôts, le trafic de drogue, de femmes, d’armes et la contrebande en tout genre. »

« Il y a même eu une fusillade, lorsqu’un des agents de la sécurité de la Minuk à été tué et qu’un million de deutschmarks ont été volés. Personne n’a été capable de nous expliquer comment et pourquoi un million de marks en espèces se trouvait dans l’hôpital de Pristina. »

« Je me souviens qu’on a expliqué aux autorités de police que l’arrestation de Sabit Geci - un des fondateurs de l’UÇK, proche collaborateur de Hashim Thaçi, qui a été condamné en 2001 à cinq ans de prison pour extorsion de fonds - provoquerait des réactions au sein de la population locale. De mon côté, on m’a clairement fait comprendre que Sabit Geci serait libre dès le lendemain de son arrestation. Il n’en a pas été ainsi, et j’ai tout fait pour que cela ne se produise pas. Je ne sais pas si l’on cherchait à m’intimider avec ces menaces. À l’époque, je n’étais pas vraiment conscient des enjeux. Tout le monde savait qui était Sabit Geci et qui étaient ses collaborateurs ».

Stu Kellock poursuit ses confessions. « A Tropojë, on a été accueillis par le chef de la police et quelques-uns des ses hommes. Il nous a dit qu’il venait tout juste d’abattre un homme qui se trouvait en détention pour nous montrer qu’il contrôlait la situation ». Selon ses dires, il était clair que les frontières vers l’Albanie étaient contrôlées par d’anciens membres de l’UÇK et que passaient par là, sans aucun problème, de l’héroïne d’Afghanistan, de l’essence, des femmes, des armes et d’autres choses encore. « Je me souviens qu’on essayait de négocier avec ce chef de la police, qui était assis en bout de table comme une sorte de dictateur. Il était visiblement déçu de voir qu’on ne lui avait pas amené de cadeau. À la fin, on a réussi à récupérer quelques voitures qui se trouvaient sur le parking de la police, et à nous assurer des chemins que prenaient les trafics ».



=== 3 ===

www.glassrbije.org   in italiano

Gardetto: testimoni in Kosovo rischiano anche la vita


05/01/2011 - Nella relazione sulla tutela delle persone che testimoniano ai processi di crimini di guerra nell’ex Jugoslavia, la quale sara’ probabilemente accettata dall’assemblea parlamentare del Consiglio europeo, e’ stato valutato che in Kosovo i testimoni non sono protetti in modo adeguato e che le persone che decidono di testimoniare si espongono a grandi rischi, incluso quello della  vita. L’inviato del Consiglio europeo Jean Charles Gardetto nella sua relazione ha scritto che i testimoni in Kosovo vengono considerati spesso come traditori e per questa ragione molte persone non si rivolgono agli organi giuridici. Il miglior esempio dei pericoli che corrono i testimoni in Kosovo e’ il processo contro uno degli ex lider dell’UCK Ramus Haradinaj, il quale e’ stato accusato di crimini commessi durante la guerra in Kosovo. Egli e’ stato esonerato da ogni colpa, perche’ piu’ di cento persone non potevano testimoniare. Gardetto ha scritto nella sua relazione che un certo numero di testimoni e’ stato ucciso, includendo Sadik e Veseli Murici, i quali erano nel programma della protezione dei testimoni del tribunale dell’Aja. Gardetto ha sottolineato che un grande problema in Kosovo e’ il fatto che coloro che compiono gli attacchi contro i testimoni non vengono puniti. L’inviato del Consiglio europeo si trovava in Kosovo il 15 e il 16 aprile del 2010.  
 
La Slovacchia si augura che le accuse contro Taci saranno indagate

05/01/2011 - Il capo della diplomazia slovacca Mikulas Dzurinda ha dichiarato a Belgrado che devono essere avviate le indagini dettagliate dopo che l’inviato particolare del Consiglio europeo Dick Marty ha accusato l’uscente premier kosovaro Hasim Taci di aver partecipato al traffico di organi che sono stati tolti a serbi sequestrati in Kosovo. La Serbia ha l’obbligo di collaborare pienamente con il tribunale dell’Aja. La stessa cosa vale per gli albanesi. La Slovacchia si augura che la riunione plenaria del Consiglio europeo del 25 gennaio, alla quale sara’ discussa la relazione di Marty, non si terra’ dietro le porte chiuse e che saranno accettate le conclusioni concrete, ha detto Dzurinda. Egli ha dichiarato che dovrebbero essere verificate le informazioni che alle elezioni legislative, che si sono tenute in Kosovo a dicembre, siano stati commessi molti brogli. La nuova maggioranza in Kosovo dovrebbe formare quanto prima la sua delegazione che guidera’ le trattative con Belgrado, ha dichiarato Dzurinda, il quale e’ l’ospite speciale alla riunione annuale degli ambasciatori serbi a Belgrado.  
 
Eulex ha negato che sia stata formata l’unita’ speciale per il nord

05/01/2011 - L’Eulex non ha formato l’unita’ speciale per il nord del Kosovo. Pero’ a partire dal novembre e’ in funzione la cosiddetta Iniziativa per il nord del Kosovo, nota come Gruppo lavorativo Nord, hanno comunicato i rapresentanti della missione dell’UE Eulex. Quel gruppo e’ formato da 10 a 20 inquirenti della polizia e dell’Eulex, i procuratori e il personale dell’Eulex che lavora alle dogane, ha dichiarato alla radio Europa libera il portavoce dell’Eulex Hans Cristian Classing. L’Iniziatva per il nord della citta’ di  Mitrovica e’ diventata operativa nel novembre del 2010 e in questo momento essa svolge alcune indagini. A causa della natura delicata di quelle indagini, non possono essere rilasciate informazioni su esse. Quando le indagini daranno risultati concreti e quando saranno avviati i processi giuridici, daremo le informazioni. Il Gruppo lavorativo Nord e’ stato formato per la lotta alla criminalita’ organizzata nel nord del Kosovo, ha dichiarato Hans-Cristian Classing.   
 
Patriarca Irinej: il mondo sapeva di quei crimini orrendi

05/01/2011 - Il Patriarca serbo Sua santita’ Irinej ha dichiarato che i rappresentanti della comunita’ internazionale sapevano  del traffico di organi tolti ai serbi sequestrati  che che si svolgeva nel Kosovo. Nel messaggio natalizio che ha letto nel Patriarcato a Belgrado il Patriarca Irinej ha dichiarato che quei crimini sono stati commessi mentre i rappresentanti della comunita’ internazionale tacevano perche’ erano del tutto indifferenti e non gli importava assolutamente che ai serbi sequstrati e uccisi venissero tolti gli organi per essere venduti. I rappresentanti della comunita’ internazionale partecipavano spesso a quei crimini. La verita’ e la giustizia di Dio saranno le ultime a pronunciare il loro giudizio. Il Natale ci garantisce che sara’ cosi’, noi lo sentiamo gia’ e lo sappiamo, ha dichiarato il Patriarca Irinej. 
 
In cinque comuni in Kosovo e’ iniziata la campagna elettorale

05/01/2011 - In cinque comuni in Kosovo e’ iniziata la campagna elettorale del secondo girone delle elezioni legislative che si terranno il 9 gennaio, perche’ sono stati evidenziati brogli eletterolati alle elezioni legislative che si sono tenute il 12 dicembre dell’anno scorso. Le elezioni saranno ripetute a 27 seggi elettorali. La commissione centrale per le elezioni ha terminato ieri sera il nuovo conteggio del 40% delle schede. Prima di comunicare i risultati ufficiali la commissione centrale per le elezioni dovra’ aspettare che sia chiusa la votazione in quei 27 seggi elettorali. 
 
La corte di Pristina ha confermato l’accusa contro Gasi e Rama

05/01/2011 - Nella corte circondariale di Pristina e’ stato cofermato che Fahredin Gasi e Husri Rama saranno processati dopo che Nazim Blaca ha confessato l’anno scorso che dopo gli scontri in Kosovo un guppo di sicari dei servizi segreti del Kosovo uccideva gli oppositori politici del Partito democratico del Kosovo che fa capo all’uscente premier kosovaro Hasim Taci. Sebbene l’accusa sia stata confermata, non si sa ancora quando il processo sara’ avviato, ha dichiarato il portavoce dell’Eulex Blerim Krasnici. Davanti al giudice istruttore Gasi si e’ pronunciato innoncente. Egli e’ la prima persona che e’ stata accusata nel caso Blaca, il quale nella corte di Pristina ha lo status di testimone protetto. Gasi, il quale era appartenente dell’UCK, e’ accusato di essere entrato insisme a Nazim Blaca il 15 giugno del 1999 nella casa di Saljih Gasi, nei dintorni di Lipljane, e di averlo ucciso dalle armi da fuoco. Pure il secondo accusato Husri Rama, il quale e’ accusato di aver aiuato l’uccisione di Gasi, si e’ dichiarato innocente. Nell’anno scorso Blaca ha deciso di parlare pubblicamente delle uccisioni degli opponenti politici del Partito democratico del Kosovo di Hasim Taci. Egli ha accusato lo zio di Taci Azem Sulja di aver ordinato le uccisioni.
 
Ivanovic: Pristina e’ il centro della criminalita’ organizzata

05/01/2011 - Il segretario statale nel Ministero del Kosovo Oliver Ivanovic ha dichiarato all’agenzia Tanjug che Pristina e’ il centro della criminalita’ organizzata e la corruzione e che l’Eulex deve rivolgere l’attenzione a questo fatto. La formazione dell’unita’ speciale dell’Eulex per la lotta alla criminalita’ organizzata nel nord del Kosovo puo’ essere una decisione tattica. Pero’, ogni valutazione che il nord del Kosovo sia il problema piu’ importante e’ il tentativo che non siano presi in considerazione veri problemi. Non c’e’ dubbio che anche nel nord del Kosovo esistano criminali. Pero’ loro sono un piccolo problema rispetto a quello che esiste a Pristina, ha detto Ivanovic. Il successo delle attivita’ delle polizie di tutto il mondo, includendo quella del Kosovo, dipende dalla collaborazione con la popolazione locale. La valutazione dell’Eulex che il nord del Kosovo sia l’unico vero problema certamente non aumentera’ il suo prestigio presso la popolazione serba. Le autorita’ serbe collaboreranno con l’Eulex perche’ la polizia serba e la missione dell’UE in Kosovo hanno siglato il protocollo sulla collaborazione. La loro collaborazione dovrebbe essere approfondita, ha dichiarato Ivanovic.

Jean-Charles Gardetto: in Kosovo uccidono i testimoni

07 gennaio 2011 - Alla sessione invernale dell’Assemblea parlamentare del Consiglio d’Europa, il 25 e il 26 gennaio, oltre la relazione di Dick Marty, si troverà anche la relazione in cui l’inviato Jean-Charles Gardetto constata che in Kosovo uccidono i testimoni dei crimini di guerra. La stampa di Pristina riporta che dopo, il dibattito del 25 gennaio sulla relazione di Marty, che definisce l’amministrazione kosovara con a capo l’uscente premier Hasim Taci, una banda di criminali che si occupa di traffico di stupefacenti, armi e organi umani, all’ordine del giorno si troverà anche l’approvazione della relazione del membro dell’Assemblea del Consiglio d’Europa di Monaco, Charles Gardetto, riguardante la protezione dei testimoni sul territorio dell’ex Jugoslavia, Kosovo incluso. I media di Pristina ricordano che in questo documento il funzionario del Consiglio d’Europa vede il Kosovo come “il buco nero” per quanto riguarda la protezione dei testimoni. Lui evidenzia che in Kosovo vengono uccisi tutti i testimoni che osano deporre sui crimini di guerra commessi in quel territorio. La stampa evidenzia che Pristina e Tirana stanno conformando i passi per la campagna con l’affermazione che le accuse esposte in queste relazioni non sono fondate.

Stampa: gli USA devono appoggiare l’inchiesta sulle affermazioni di Marty

08. gennaio 2011. - Gli Stati Uniti dovrebbero adoperarsi per l’indagine sulle affermazioni esposte nella relazione dell’inviato del Consiglio d’Europa Dick Marty, riguardanti i sequestri e il traffico di organi umani in Kosovo e nell’Albania, e se sarà necessario, per il processo giudiziario, è stato riportato oggi da “Washington post”. Il giornalista Chuck Sudetic ricorda che nella relazione di Marty vengono accusati i leaders kosovari di aver commesso terribili crimini, e i diplomatici americani ed europei e gli esponenti delle Nazioni Unite in Kosovo di aver taciuto al riguarda per mantenere “la stabilità politica”. Per questo motivo gli americani dovrebbero sentirsi traditi dopo la pubblicazione della relazione di Marty sulla criminalità organizzata in Kosovo, il quale deve la sua esistenza agli Stati Uniti, scrive Sudetic. Facendo sapere inoltre che i leaders kosovari hanno iniziato “una brutta campagna” per discreditare le affermazioni di Marty, e che hanno minacciato di iniziare la caccia alla strega contro gli albanesi che hanno aiutato nell’inchiesta, Sudetic constata: “C’è bisogno della voce di Washington per fermare queste minacce in Kosovo, e per indirizzare l’opinione pubblica verso un’inchiesta penale internazionale, e, se sarà necessario, anche verso il processo”.
 
Confermate le accuse contro Geci e Aljija

08. gennaio 2011. - La portavoce dell’EULEX, Irina Gudeljevic, ha dichiarato che il procuratore di questa missione nella Corte circondariale a Mitrovica ha confermato l’accusa contro gli ex comandanti dell’UCK Sabit Geci e Riza Aljija, per i crimini commessi nel 1999. Nell’accusa mostrata alla stampa di Pristina è stato riportato che in uno dei campi di concentramento in Albania che venivano usati per la logistica e l’addestramento dell’UCK, erano imprigionati e torturati civili albanesi che erano sospettati di collaborazione con il regime serbo, o soltanto perché avevano posizioni politiche diverse da quelle dell’UCK.
  
Domani saranno ripetute le elezioni in cinque comuni in Kosovo

08. gennaio 2011. - In cinque comuni in Kosovo domani saranno ripetute le elezioni per l’amministrazione locale a causa delle irregolarità durante le elezioni del 12 dicembre. Le elezioni saranno completamente ripetute nei comuni Srbica, Glogovac e Decane, mentre a Malisevo e Lipljane la votazione sarà ripetuta soltanto in alcuni seggi elettorali.


=== 4 ===

http://www.michelcollon.info/Les-tueurs-du-Kosovo.html?lang=fr

Les tueurs du Kosovo

Rick Rozoff

16 mai 2008

Source : Komsomolskaya Pravda (KP), http://www.kp.ru/daily/24096.5/324917/ 

13 mai 2008


13/05/08. Les forces spéciales américaines et allemandes savaient que des Serbes avaient été enlevés en 1999 puis mutilés en vue d’un trafic d’organes. Du fait qu’elles ne firent rien pour arranger la situation, nous sommes en droit de supposer qu’elles étaient également impliquées dans les réseaux de trafiquants.


« On a déterré suffisamment de faits pour inculper l’ancien Premier ministre du Kosovo, Ramush Haradinaj, l’actuel chef de l’État du Kosovo, Hashim Thachi, ainsi que d’autres Albanais de tout premier plan. » 

« Haradinaj fut libéré de La Haye au début avril, même s’il était accusé d’avoir assassiné des civils serbes. Ils ont dit qu’il n’était pas coupable. Mais nous disposons de faits documentés prouvant que Haradinaj a exécuté personnellement 60 Serbes et qu’il a ordonné l’exécution de 300 autres. » 

Bien des gens ont entendu cette expression, « catastrophe humanitaire » (causée par les Serbes, NDT), mais rares sont ceux qui en ont vu une, en fait. Les enclaves serbes au Kosovo font partie de cette catégorie. 

Après que le Kosovo eut proclamé son indépendance, le procureur du Tribunal pénal international pour l’ancienne Yougoslavie (TPIY), Carla Del Ponte, quitta son poste à La Haye en claquant la porte. 
Elle le fit si bruyamment que, dans les parlements de toute l’Union européenne, les plâtres des plafonds se lézardèrent. 

Après son exil en Argentine en tant qu’ambassadrice de la Suisse, Del Ponte déclara que le nouveau Kosovo était dirigé par des bouchers qui avaient fait fortune en trafiquant des organes prélevés sur des Serbes kidnappés. Dans son livre intitulé « La chasse : moi et les criminels de guerre », Del Ponte décrit comment un marché noir d’organes se constitua durant la guerre du Kosovo. Néanmoins, dit-elle, l’Union européenne fit la sourde oreille, n’accordant aucune attention à ces crimes. 
Des journalistes du Komsomolskaya Pravda (KP) se rendirent au Kosovo pour en savoir plus sur la question. 


Les révélations de Carla, la dame de fer. 

Il ne se passe quasiment pas de jour sans que des fragments du bouquin de Del Ponte ne fassent la une des journaux de Belgrade. 

Voici un passage habituellement cité et qui passe en revue les horreurs du trafic d’organes au Kosovo : « Selon des sources de journalistes qu’on n’a pu identifier que comme des Albanais du Kosovo, certains des prisonniers les plus jeunes et les mieux portants recevaient la visite de médecins et on ne les frappait jamais. Ils étaient transférés dans d’autres camps de détention à Burrel et dans la région avoisinante, et l’un de ces camps était une espèce de casernement situé derrière une maison jaune, à 20 km au-delà de la ville. 

« L’une des chambres de cette maison jaune, ont déclaré les journalistes, étaient équipée d’une salle d’opération de fortune et c’est là que les chirurgiens prélevaient les organes des prisonniers. Selon les sources, ces organes étaient acheminés ensuite à l’aéroport de Rinas, à Tirana, en vue d’être expédiés vers des cliniques chirurgicales à l’étranger et d’être transplantés sur des patients payants. 

« L’un des informateurs avait personnellement effectué l’une de ces livraisons à l’aéroport. Les victimes, privées d’un rein, étaient alors enfermées de nouveau à l’intérieur du casernement, jusqu’au moment où on les tuait pour prélever d’autres organes vitaux. C’est ainsi que les autres prisonniers du casernement étaient conscients du sort qui les attendait et que, selon les mêmes sources, ils suppliaient, terrifiés, pour qu’on les tuât immédiatement. » 

« Parmi les prisonniers qui furent emmenés dans ces casernements, il y avait des femmes du Kosovo, d’Albanie, de Russie et d’autres pays slaves. Deux des sources déclarèrent qu’elles aidèrent à enterrer les corps des morts autour de la maison jaune et dans un cimetière voisin. Selon les sources, le trafic d’organes était perpétré au vu et au su d’officiers moyens et supérieurs de l’UCK (l’Armée de libération du Kosovo) et avec leur implication active. 

« Quelques mois plus tard [en octobre 2002], les enquêteurs du tribunal et l’UNMIK débarquèrent en Albanie centrale et découvrirent la maison jaune que les journalistes avaient décrite comme l’endroit où l’on tuait les prisonniers afin de prélever leurs organes. Les journalistes et le procureur albanais accompagnaient les enquêteurs sur le site. 
« La maison était blanche, désormais. Le propriétaire nia l’avoir jamais repeinte, même si les enquêteurs découvrirent des traces de peinture jaune à la base des murs. À l’intérieur, les enquêteurs découvrirent des fragments de gaze, une seringue qui avait été utilisée et deux sachets en plastique IV incrustés de boue et des flacons de médicaments vides, dont l’un avait contenu un relaxant musculaire souvent utilisé dans des opérations chirurgicales. L’application d’une substance chimique révéla à l’équipe scientifique des traces de sang sur les murs et le sol d’une pièce à l’intérieur de la maison, sauf en un endroit propre du sol, lequel faisait 180 cm sur 60. 
« Les enquêteurs ne furent pas en mesure de déterminer si les traces qu’ils avaient trouvées étaient du sang humain. Les sources n’indiquèrent pas la position des tombes des présumées victimes et, de ce fait, nous ne retrouvâmes pas les corps. » 

Toutefois, des journalistes serbes lancèrent leur propre enquête sur ce trafic d’organes présumé. 
On apprit que des correspondants de la presse écrite avaient découvert les casernements décrits par Del Ponte. Toutefois, ils refusèrent de partager des informations détaillées avec KP. 

Le tabloïd publia plusieurs photos concernant l’affaire, mais nombre de représentants des médias locaux estiment que leur authenticité est douteuse. 
« Ils ont voulu fabriquer cette énorme histoire, mais ils ont fini par en faire un paquet de camelote », déclara Aleksandr Bechich, rédacteur en chef adjoint du journal d’opposition La Pravda. « La presse a été surprise en flagrant délit de mensonge à plus d’une occasion. Mais il y a une part de vérité dans l’article. » 

« Bien des Serbes ont entendu parler de ces crimes, même avant la publication du bouquin. Le ministre serbe de la Justice, Vladan Batich, a refilé à Del Ponte tout un matériel bien fourni à propos des exécutions et enlèvements de Serbes. Il y avait également des preuves mais personne n’était sûr qu’il y ait eu en réalité un trafic d’organes. 
« J’avais à l’origine appris des choses à ce propos, voici cinq ans, de l’ancien chef des renseignements militaires serbes. Mais personne n’écoutait les agents spéciaux, à l’époque. Les forces spéciales serbes disposaient de documents qui certifiaient qu’on avait amené de l’équipement médical dans des camps en Albanie. 
« Ces preuves furent remises à ses services de renseignements occidentaux. « Nous ne pouvons travailler en Albanie », dirent-ils. « Aidez-nous à ce propos ». 
Mais personne ne bougea. 

« Les forces spéciales américaines et allemandes savaient que des Serbes avaient été enlevés en 1999. Du fait qu’elles ne firent rien pour arranger la situation, nous sommes en droit de supposer qu’elles étaient également impliquées dans les réseaux de trafiquants. 

« Comment le système était-il organisé ? L’UCK recevait d’importantes sommes d’argent liquide, pour les organes. 
« Cet argent était utilisé pour acheter de la drogue en provenance de l’Afghanistan, drogue qui était ensuite revendue en Europe occidentale. 
« L’UCK achetait des armes, avec cet argent. On a déterré suffisamment de faits pour inculper l’ancien Premier ministre du Kosovo, Ramush Haradinaj, l’actuel chef de l’État du Kosovo, Hashim Thachi, ainsi que d’autres Albanais de tout premier plan. 
« Mais, comme il s’opposait à être envoyé en prison, Haradinaj fut libéré de La Haye au début avril, même s’il était accusé d’aoir assassiné des civils serbes. Ils ont dit qu’il n’était pas coupable. 
« Mais nous disposons de faits documentés prouvant que Haradinaj a exécuté personnellement 60 Serbes et qu’il a ordonné l’exécution de 300 autres. La libération de Haradinaj fut un sale coup pour les familles des personnes décédées. » 

La décision du tribunal de libérer Haradinaj fut aussi offensante pour les Serbes que le fut la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo par l’Occident. 

Le commandant de l’UCK sur le terrain était l’équivalent d’un Shamil Basaiev albanais, cruel et intransigeant. 

Neuf témoins furent prévus pour témoigner contre Haradinaj à La Haye. 
Mais ils furent tous tués en cours de procès et dans des circonstances différentes : deux furent abattus par un tireur embusqué, un autre mourut dans un accident de voiture au Monténégro, deux furent poignardés, deux périrent carbonisés dans leur voiture alors qu’ils servaient dans la police du Kosovo et les deux derniers furent abattus dans un café de village au Kosovo. 

Bien des gens en Serbie croient que Ramush Haradinaj a été un personnage clé du réseau de contrebande d’organes. 
« Thaci était un criminel », a déclaré Deyan Mirovic, un député du parti radical au Parlement de Serbie, au KP avant que nous n’entamions notre voyage à Kosovska-Mitrovica. 
Il donna sa propre version d’une histoire succincte de la Serbie des temps modernes : « Pour commencer, Thaci fut impliqué dans un trafic de drogue, ensuite, il dirigea un gang et, plus tard, un groupe terroriste. 
« Aujourd’hui, il est un allié des États-Unis et de l’Union européenne. L’histoire de Haradinaj est pareille. Il a été videur dans une boîte de nuit et a fini par diriger une organisation terroriste. 
« Dans la préface de son livre « La paix et la liberté », il a écrit : « J’ai tué des policiers serbes. J’ai tué des civils serbes et albanais qui se montraient désobéissants. » 
« C’est pourquoi je crois tout ce que Del Ponte a écrit. Nous savons tout ce qui s’est passé en Serbie. Haradinaj avait un camp sur le lac de Radonic, en Métochie. Des gens y étaient emmenés, en provenance de Prizren, Pecha et Djakovica. 
« Beaucoup furent exécutés. Des gens étaient également sélectionnés pour de prétendus centres médicaux. Ils étaient gardés en détention pendant qu’on leur prélevait systématiquement des organes. Vous voulez des preuves ? Cherchez leurs familles au Kosovo. C’est la seule façon. Toutes les autres preuves ont été détruites. » 


Rien à perdre pour les Serbes dans les enclaves du Kosovo 

Des enfants sans toit errent dans les rues. Des adultes rôdent sous le soleil ou attendent des clients qui ne viennent jamais dans ce qu’on appelle des taxis. Des amas de déchets s’empilent au bord de la route. 
Des services de l’État sont en complet dysfonctionnement et ne font rien, même si on le leur demande. 

KP s’est rendu dans l’enclave de Kosovska-Mitrovica, dans le nord du Kosovo, pour en savoir plus sur les phénomènes des enclaves. 

Nos journalistes étaient assis dans un café délabré, en attendant que commence le rassemblement serbe du Kosovo. Les fenêtres du café étaient mouchetées d’impacts de balles. 
La réunion devait commencer à 12 h 44. Le chiffre même a une signification spéciale. Il s’agit du numéro d’ordre d’une résolution des Nations unies concernant le Kosovo et déclarant que le territoire constituait une partie inaliénable de la Serbie. 

Les soldats roumains des forces de l’Otan au Kosovo (la KFOR) enlevèrent la housse de la mitrailleuse du petit véhicule blindé. Ils savaient qu’ils devaient se tenir prêts. Pendant ce temps, nous buvions du café derrière le tribunal des Nations unies. 

Un éclat d’obus avait tué un gardien de la paix ukrainien qui n’était arrivé là qu’une semaine plus tôt. Il faisait partie d’une mission de maintien de la paix destinée à introduire un ordre constitutionnel dans le pays. 

Mais les hommes de loi serbes ne faisaient pas partie de cet ordre. On leur avait demandé de quitter le tribunal et ils avaient été remplacés par des Albanais. Ceux qui avaient refusé de s’en aller avaient été arrêtés. 

Les gardiens de la paix n’avaient pas compris que les Serbes du Kosovo étaient sur le point d’exploser depuis plusieurs années. 
Ils n’avaient rien à perdre. Leur pays leur avait été enlevé et ils avaient été laissés dans la pauvreté, dans l’attente d’un miracle. Comme on nous l’a répété de nombreuses fois, bien des Serbes du Kosovo considèrent qu’un miracle équivaudrait à 250.000 volontaires russes. Les journalistes russes, comme nous, étaient considérés comme des espions ou comme un détachement avancé. 


La « dolce vita » des gardiens de l’Est 

Mitrovica n’est pas vraiment une enclave. Elle touche pratiquement la Serbie, mais un pont divise la ville en une section albanaise et une section serbe. Des gardes non officiels surveillent la section serbe. Ce petit détail montre qui est l’agresseur, dans la situation présente, et qui est sur la défensive. 

Quarante noms de famille de Serbes décédés sont gravés sur un obélisque, du côté serbe. Les Albanais ont tenté d’annexer la section serbe de la ville en de nombreuses occasions. 
Le pont a servi de théâtre à plusieurs guerres sanglantes. 
Tout est calme du côté serbe. 

Des hommes tout en muscles sont assis dans un café rose, ouvert 24 h sur 24. On les appelle officiellement les gardiens du pont, puisque leur boulot consiste à empêcher les Albanais d’attaquer depuis l’autre extrémité du pont. Ils nous ont salué avec méfiance. 

Le garçon s’est approché de nous lentement, d’un air indifférent. 
« Un café, une bouteille d’eau », avons-nous demandé en serbe, ajoutant en russe que nous étions des journalistes russes écrivant sur les Serbes du Kosovo. L’attitude du garçon et des gardes changea sur-le-champ. Ils nous offrirent la table donnant sur le pont. 

Peu après, le chef de la section locale de l’Union des Serbes nationalistes, Neboysha Iuvovic, entra dans le café et nous salua. 
« Bien des hommes politiques s’écartent de leurs positions et écrivent sur la vérité », déclara Neboysha. « Carla Del Ponte ne voulait pas écrire sur ce qui s’était réellement passé auparavant parce qu’elle aurait alors dû ouvrir des enquêtes sur les crimes en rapport avec le trafic d’organes. Cela aurait été un suicide, sur le plan de la carrière, pour une femme politique de l’UE, de se rendre au Kosovo. 
« Nous disposons de suffisamment de faits qui prouvent le génocide. Nous avons des informations confirmant que 1.200 Serbes ont été kidnappés et 1.700 ont été tués. Personne ne peut dire quoi avec certitude. 
« Des Serbes ont été enlevés partout au Kosovo. Des gens disparaissaient : pas des fermiers, mais des docteurs. Plusieurs ont été kidnappés. L’un d’eux était le célèbre chirurgien Andrea Tomanovic. Son corps n’a jamais été retrouvé. Essayez d’aller vers le sud, du côté de la frontière albanaise. N’envisagez surtout pas de parler de tout ceci avec l’administration albanaise, toutefois. Vous disparaîtriez. Et ne parlez qu’anglais, avec les Albanais. » 

Au matin, nous vîmes que nous étions presque dans les montagnes. Les enclaves étaient envahies par un épais brouillard glacé. 
Ils vinrent nous chercher. Une jeep rouge se pointa dans les nuages. Les chiffres de la plaque d’immatriculation du Kosovo étaient en carton. Notre chauffeur, Duchko, un Serbe, les enleva avant de traverser le point menant de l’autre côté, en Albanie. 
Deux cents mètres, des clôtures de barbelés, un poste avancé de la KFOR. Puis, tout changea. Tout d’un coup, nous découvrîmes des rues propres, bien balayées, des fenêtres de boutiques de style turc ou rom. 
Et des drapeaux américains. 
Le nouveau Kosovo albanais est toujours occupé à fêter la victoire. 





DISCENDENZA

<< Il padre Concezio fu un maresciallo dei Carabinieri d'origine abruzzese trasferitosi in Istria negli anni trenta, dove risiedette e prestò servizio fino al termine della II guerra mondiale quando venne occupata dalla Jugoslavia. Ivi conobbe la madre, Maria Zuccon, istriana del luogo. Negli anni della guerra la famiglia materna fu colpita da due tragici lutti: nel settembre del 1943 il nonno di Sergio, Giacomo Zuccon, fu sequestrato e infoibato da partigiani titini (i suoi resti verranno in seguito recuperati, assieme ad altri, nella foiba di Terli dai Vigili del Fuoco e riconosciuti dall'altra figlia Anna). Alcune settimane dopo, anche lo zio Giuseppe, fratello della madre, messosi alla ricerca del padre di cui non si avevano più notizie, cadde in un rastrellamento dei militari tedeschi che, scambiandolo per un partigiano o disertore, lo passarono per le armi.
A seguito di questi fatti e della seguente occupazione dell'intera regione da parte delle milizie iugoslave, i genitori di Sergio decisero di rifugiarsi presso i familiari del futuro marito a Chieti, dove subito dopo si sposano e dove nascerà nel 1952, Sergio. Quando Sergio aveva 14 anni, la famiglia Marchionne si sposta ancora, emigrando in OntarioCanada, dove si era già stabilita, esule dall'Istria, Anna Zuccon, zia materna di Sergio. >>


(credits: Serena M.)



Da: Alessandro Di Meo <alessandro.di.meo @ uniroma2.it>
Data: 11 gennaio 2011 13.58.39 GMT+01.00
Oggetto: blog e sostegni

carissimi,
vi invito a una lettura su: http://unsorrisoperognilacrima.blogspot.com/ dal titolo Apertura al buio,
ricordandovi la possibilità di aprire un sostegno a distanza per famiglie serbe in Kosovo (come da video relativo).
Diffondete!

Vi segnalo un breve servizio su una recente presentazione del libro L'Urlo del Kosovo, a San Sebastiano al Vesuvio (Napoli), presso i locali dell'associazione Sott'encoppa (da visitare e sostenere senz'altro!)
( http://video.tiscali.it/canali/News/Italia/68017.html )

Inoltre, vi ricordo che sono disponibili i video girati in questi anni con Un Ponte per, in particolare nel 2010.
Basta andare sulla destra del blog, in basso, nell'elenco dei siti e li troverete.
• video "L'Urlo del Kosovo" - Un Ponte per... 2010 http://www.youtube.com/watch?v=vjEEm4wMiDM&feature=related
• video "not kill refugees!" - Un Ponte per... 2006 http://www.unponteper.it/documenti/video/not_kill_refugees.php
• video youtube - Voci dal silenzio (1 di 3) Un Ponte per... 2011 http://www.youtube.com/watch?v=kHGbSQ1AjG8
• video youtube - Voci dal silenzio (2 di 3) Un Ponte per... 2011 http://www.youtube.com/watch?v=RzgumH7shYY
• video youtube - Voci dal silenzio (3 di 3) Un Ponte per... 2011 http://www.youtube.com/watch?v=9bZMukZpIgA

saluti a tutti e auguri per il 2011
Alessandro Di Meo (ass. un ponte per...)

----------------------- ooooooooOOOOOOOOoooooooo -----------------------

            visita: http://unsorrisoperognilacrima.blogspot.com/

               "Deve esserci, lo sento, in terra o in cielo un posto 
                      dove non soffriremo e tutto sarà giusto..." 
                             (francesco guccini - cyrano)

Un ponte per... associazione di volontariato per la solidarietà internazionale
                        Piazza Vittorio Emanuele II, 132 - 00185 - Roma
    tel 06-44702906  e-mail: posta@... web: www.unponteper.it



Inizio messaggio inoltrato:

Da: Ivana k. 
Data: 11 gennaio 2011 19.14.33 GMT+01.00
Oggetto: Teatro della cooperativa, Milano 12-16 gennaio 2011

 

"Rendo il favore" alla giornalista del CorSera Livia Grossi che ci ha aiutato a diffondere le info sullo spettacolo "Brat" a dicembre.

Un fenomeno simile esisteva anche nelle nostre terre, famoso il film "Virdžina", di Srđan Karanović, del 1991.

Saluti, Ivana


[Sul tema si veda in effetti anche:
Poslednja srpska virdzina (report sull'ultima "vergine giurata" del Montenegro)

Carissimi per una volta sono io a invitarvi! Vi aspetto al Teatro della Cooperativa con "Diventare uomo", un reading tratto da un reportage che ho realizzato in Albania sulle vergini giurate. Donne che hanno deciso di diventare uomini per ottenere diritti ereditari e dignità sociale. (vedi comunicato stampa). 
Io sarò perfino in scena (aiuto!) nei panni di me stessa, ovvero della giornalista che ha realizzato il reportage e l'intervista a Paskha, una donna di 66 anni che a 28 anni ha deciso di diventare un uomo.  Voci di donne di oggi, che sembrano non appartenere al nostro mondo anche se abitano dietro casa nostra, figure femminili che fanno riflettere: “Qual è la differenza tra loro e noi, donne emancipate dal femminismo? Certo,qui i diritti ereditari non sono un problema, ma sul fronte ruoli e dignità, se non siamo madri, sorelle, o spose (di dio o di un uomo), quali abiti possiamo indossare per poter essere rispettate e amate?“    Sul palco, per mia e vostra fortuna, ci sono 2 attrici vere:  Lucia Vasini e Emanuela Villagrossi,  al pianoforte Gaetano Liguori e  sullo schermo le meravigliose foto di  Alex Majoli, reporter della Magnum. 
Il tutto dura meno di 1 ora (ingresso 16 euro, riduzioni con il coupon del Vivimilano, del Corriere della Sera).  Vi allego la scaletta cosi vi fate un'idea e potete far girare la voce!  Abbiamo bisogno di pubblico perchè siamo a incasso, e proponendo un argomento non semplicissimo in un  teatro un po’ decentrato rischiamo tantissimo!!!  Grazie mille Ciao Livia  SCALETTA DELLA SERATA   L'idea è di passare dall'immaginario al reale. La realtà è rappresentata dalla giornalista Livia Grossi, silenzioso testimone che, al suo tavolo, prende appunti mentre i ricordi riaffiorano alla sua mente: racconti verbali, musicali e fotografici che al suo fianco prendono corpo. La prima parte dà voce attraverso la lettura scenica di Lucia Vasini e  Emanuela Villagrossi ad alcune pagine del romanzo di Laura Facchi “Il megafono di Dio" e della sceneggiatura, “La neve rossa”, tratta dal romanzo stesso, di Laura Facchi e Maria Arena. Una storia inventata ma verosimile sulla vita di una di queste vergini giurate. Segue il video con le foto di donne-uomo scattate da Alex Majoli, accompagnate dalle musiche composte ed eseguite al pianoforte da Gaetano Liguori. Sullo schermo, in alternanza con le foto, le risposte scritte di alcune donne albanesi interpellate oggi sulla differenza tra uomo e donna nel loro Paese. La realtà irrompe con il reportage: l’intervista di Livia Grossi realizzata nel 2005 a Pashka (qui, in abiti maschili, Emanuela Villagrossi). Un cappello introduttivo letto dalla giornalista introduce il dialogo-intervista, segue un botta e risposta duro e spiazzante. Chiude un breve epilogo in cui si riflette sull’identità femminile nel nostro Paese.   

Teatro della Cooperativa

Associazione Culturale Teatro della Cooperativa - Via Hermada 8 Milano
Ufficio stampa Maurizia Leonelli 347.5544357
www.teatrodellacooperativa.it stampa@...

Da mercoledì 12 a domenica 16 gennaio 2011 - ore 20.45 – domenica ore 16



DIVENTARE UOMO - Frammenti estremi di donne albanesi

da un’idea di Livia Grossi con la collaborazione di Maria Arena e Laura Facchi

con Lucia Vasini, Emanuela Villagrossi

musica originale scritta ed eseguita da Gaetano Liguori


Tre linguaggi per raccontare la difficile scelta di alcune donne albanesi in bilico tra i due sessi, donne non più donne, uomini mai veramente diventati tali. Frammenti di un viaggio-inchiesta cinematografico e dei condizionamenti sociali che hanno determinato le loro esistenze.

Un esperimento narrativo che prende a prestito brani di un reportage, di una sceneggiatura, di un romanzo, letti da una coppia di attrici, Lucia Vasini ed Emanuela Villagrossi, in una performance che miscela le immagini del fotografo Alex Majoli, la musica di Gaetano Liguori e le testimonianze raccolte sul campo; voci di donna dalle identità incerte che hanno segnato la storia sociale dell’Albania.

L'idea è di Livia Grossi, giornalista del Corriere della Sera che nel 2005 è andata in Albania per realizzare un reportage sulla condizione della donna. Tra le varie interviste, qui presentiamo la storia di Pashka, una delle vergini giurate. Secondo l'antica legge del Canun (1400 circa) e la cultura più tradizionalista di quella zona, una donna, abitante nelle montagne a nord di Skutari, che ha visto morire (ammazzati dalla faida o meno) tutti i suoi  maschi, può riscattare i propri diritti e la dignità della sua famiglia solo in un modo: diventando un uomo. Questo è possibile solo se la donna è vergine e decide di rinunciare per sempre a diventare moglie e madre. Il cambio d'identità consiste nel vestirsi, pensare e comportarsi da uomo.  Una volta riconquistata la voce in capitolo, entra a far parte della comunità maschile e dunque viene legittimato il suo potere, e la possibilità, se desidera, di impartire l’ordine di uccidere. Livia Grossi ha intervistato una di queste donne, oggi per fortuna sempre più rare. Il reportage che presentiamo in forma di lettura scenica, vorrebbe far riflettere sulla nostra condizione facendo un parallelo su quanto in Italia, e in Europa in generale, il modello maschile sia ancora l'unico "abito da indossare" per poter essere rispettate, sul lavoro, in casa e per strada.

Il reportage sarà preceduto da alcuni brani tratti dal romanzo “Il megafono di Dio” di Laura Facchi e da alcuni stralci della sceneggiatura “La neve rossa”, tratta dallo stesso romanzo, scritta da Laura Facchi e dalla regista Maria Arena.

Livia Grossi, Laura Facchi e Maria Arena hanno lavorato in tre differenti direzioni per raccontarci una figura di donna che a fatica s’inserisce nell’odierna Albania, ma che ne rispecchia fedelmente la storia e la tradizione patriarcale. L’uomo e la donna in Albania sono realtà distinte come in ogni altro Paese del mondo, tranne che per chi ha dovuto scavalcare i confini biologici cercando un modo per sopravvivere. In questo Paese profondamente mutato rimangono integri condizionamenti arcaici che la contemporaneità sta spingendo sempre più verso remote periferie. 


ORARI: Feriali h 20.45 - Domenica h 16.00

PREZZI: Intero 16 € - Ridotti 13/10 €


www.teatrodellacooperativa.it
Via Hermada 8, Milano – tel. 02.64749997
Ufficio Stampa: Maurizia Leonelli – 347.5544357 – maurizia.leonelli@...


---

Canale Youtube: http://www.youtube.com/user/DiventareUomo

Trailer 1: http://www.youtube.com/watch?v=pBi1F41AfUM
Trailer 2: http://www.youtube.com/watch?v=tOvmH3NpguY
Trailer 3: http://www.youtube.com/watch?v=wZFGEH9gOYI
Trailer 4: http://www.youtube.com/watch?v=hILvQc21GV8

Su FACEBOOK: 
http://www.facebook.com/pages/Diventare-Uomo-Frammenti-estremi-di-donne-albanesi/165146910187950




(sulla stessa vicenda si veda anche:


Da: "Comitato antifascista e per la memoria storica - Parma" <comitatoantifasc_pr@...>
Data: 09 gennaio 2011 12.29.09 GMT+01.00
A: <Undisclosed-Recipient:;>
Oggetto: NO di ANPI e ANPPIA di Parma a "via martiri delle foibe"


la lettera di ANPI e ANPPIA di Parma al Prefetto affinchè si opponga alla decisione del Comune di Parma di intitolare una via col nome "martiri delle foibe"
 
 
Associazione Nazionale Partigiani d’Italia - Parma
Ass. Naz. Perseguitati Politici Italiani Antifascisti -Parma
 
   
                                                                                                        Parma, 28 dicembre 2010

                                                                                             

                                                                                                        Al Signor Prefetto della Provincia di Parma
                                                                                                        Strada  Repubblica,  39
                                                                                                        43121  Parma
                                                                                              e p.c. al Signor Sindaco di Parma
                                                                                                        Piazza Garibaldi, 1    43121 Parma                                                                                       
                                                                                              e p.c. al Signor Presidente della Provincia di Parma
                                                                                                        Piazzale della Pace, 1    43121 Parma     

 

                                                                            
 
 
oggetto: intitolazione di una via di Parma col nome “martiri delle foibe” 

 

 

 
Gentilissimo Signor Prefetto,
con la presente siamo a chiedere un intervento della S.V. in merito alla decisione, assunta il 15 novembre u.s. dalla Commissione Toponomastica del Comune di Parma, di intitolare una via di Parma ai cosiddetti “martiri delle foibe”.
Riteniamo infatti questa scelta inopportuna e inaccettabile.
“Martiri delle foibe” è un’espressione che mistifica la storia di quanto accaduto, segnatamente nel settembre-ottobre 1943 e nel maggio 1945, al confine nordorientale dell’Italia con l’allora Jugoslavia, che tende a rivalutare elementi ed esponenti, alcuni dei quali colpevoli anche di gravi crimini di guerra, delle forze armate e dell’amministrazione dell’Italia fascista che aveva aggredito  la Jugoslavia  e occupato militarmente suoi territori, che rischia di ravvivare pericolosi sentimenti nazionalistici, che non rende giustizia neanche alle vittime innocenti.
Vi furono, nel contesto della guerra, italiani vittime innocenti, buona parte dei morti delle foibe sono stati però militari, capi fascisti, dirigenti e funzionari dell’amministrazione italiana occupante  la Jugoslavia , collaborazionisti. Militari italiani che nelle zone di confine e del litorale adriatico dopo l’8 settembre ’43 combatterono in realtà alle dipendenze nemmeno della Repubblica Sociale di Salò ma direttamente della Germania nazista. E’ sbagliato e grave definire “martiri” questi morti e accomunarli alle vittime innocenti.
La legge 92 del 2004  istitutiva del «Giorno del ricordo» in memoria delle vittime delle foibe non conferisce loro il titolo di “martiri”, in alcun passaggio, né nel testo, né nel titolo; nel titolo fa semmai un riferimento più generale alle «vicende del confine orientale».
Vicende e tragedie, come quella delle foibe, la cui causa prima è stata il fascismo. Che prima scatenò la violenza squadrista contro le popolazioni slave delle zone di confine, poi procedette alla “italianizzazione” forzata delle stesse, infine aggredì militarmente  la Jugoslavia  occupandone vasti territori.
Parma, culla e simbolo dell’antifascismo, città delle Barricate del ’22 e medaglia d’oro della Resistenza, non può onorare con la dedica di una sua via quella parte non trascurabile dei morti delle foibe che comprende fascisti dichiarati, alcuni dei qualiresponsabili di gravi atti criminali.
Parma città gemellata con la città della ex Jugoslavia Lubiana, attuale capitale della Slovenia, che dal fascismo fu occupata e fatta provincia d’Italia, dev’essere esempio di comprensione e incontro fra popoli di nazionalità diverse ed evitare ogni atto che possa indurre ripresa dei sentimenti nazionalistici e razzisti che sono minaccia alla pacifica convivenza fra i popoli diversi.
Per questi motivi riteniamo che il ricordo dei tragici fatti delle foibe non possa avvenire in termini di celebrazione delle vittime e pertanto chiediamo di non ricordare i morti delle foibe col nome «martiri».
Grati della cortese attenzione, porgiamo ossequiosi saluti.



Brescia, 13 gennaio 2011, ore 20:30

Giacomo Scotti presenta
Saša Božović: A TE, MIA DOLORES

presso la sede della Confederazione Cobas
in via Carolina Bevilacqua 9/11 (quartiere Fiumicello)

scarica il manifesto dell'iniziativa: https://www.cnj.it/INIZIATIVE/volantini/brescia2011.jpg

---
Saša Božović
A TE, MIA DOLORES
Nella tempesta della guerra col fucile e lo stetoscopio

Traduzione, adattamento e note
di Giacomo Scotti

Roma: Odradek, 2010

ISBN 978-88-96487-07-5
http://www.odradek.it/

La Resistenza jugoslava fu il più deciso e concentrato movimento di liberazione nazionale in Europa. Dallo sfacelo della frantumazione della prima Jugoslavia il paese fu salvato da una lotta epica di uomini e donne, combattenti della Resistenza contro Fascismo e Nazismo, che ricostruirono il paese, lo riunificarono, intrapresero l’opera di affratellamento dei suoi popoli. Questo libro, forse unico nella letteratura europea, scritto da una protagonista d’eccezione quale fu la dottoressa Saša Božović testimonia tutto ciò attraverso il suo diario-racconto che va dall’aprile 1941 all’estate 1945 e che ci porta dalle piazze di Belgrado alle aspre montagne del Montenegro e della Bosnia. Non si raccontano le battaglie, queste sono sullo sfondo, in primo piano la lotta quotidiana di chi si occupava dei feriti e della popolazione. Dedicato alla figlia, nata nell'ospedale del carcere di Tirana nel novembre 1941 e morta nel marzo del 1943, A te, mia Dolores nel 1980 ottenne l’ambito premio nazionale “4. jul”, e fu proclamato dalla Biblioteca nazionale della Serbia il libro più letto dell’anno. Dall'opera memorialistico-letteraria di Saša Božović è stato tratto un film, realizzato nel 1980 per la regia di Arsa Milošević, e un testo teatrale. (dall'ultima di copertina)

https://www.cnj.it/documentazione/bibliografia.htm#dolores
http://www.odradek.it/Schedelibri/Bozovic.html

Il libro può essere richiesto direttamente a CNJ-onlus, con la possibilità di riduzioni sul prezzo di copertina a seconda del quantitativo richiesto, ad es. rispondendo a questo email e specificando la richiesta. 




Zastava Auto: Ultimo Atto

1) Report di Riccardo Pilato e Gilberto Vlaic
2) Zastava Auto chiude: a casa 1.600 operai. Il Lingotto ringrazia (Liberazione 7/1/2011)
3) Rajka Veljovic: «Lanciamo un appello dalla Serbia a tutti i lavoratori italiani» (Liberazione 7/1/2011)


=== 1 ===

(I dati riportati di seguito contengono diverse precisazioni rispetto a quanto da noi diffuso in data 4/1/2011 "Oggi su JugoGlas: ZASTAVA-FIAT, BRUTTE SORPRESE DI CAPODANNO". NdCNJ)

Da: "Gilberto Vlaic" <gilberto.vlaic @ elettra.trieste.it>
Data: 08 gennaio 2011 11.43.37 GMT+01.00
Oggetto: Zastava Auto: Ultimo Atto

Care amiche, cari amici,
le notizie che ci sono giunte in questi giorni da Kragujevac sono pessime.

Ricorderete che la fabbrica di automobili Zastava era stata divisa a febbraio 2010 in due parti:
-la FIAT Auto Serbia (FAS), proprietaria degli stabilimenti di produzione delle auto, che aveva assunto con un nuovo contratto individuale circa 1000 operai
-la Zastava Auto, che risultava in pratica una scatola vuota, rimasta di proprietà pubblica a cui venivano affidati i restanti 1600 lavoratori non assunti dalla Fiat.

E’ il nuovo modello Marchionne: la creazione di una new company a cui conferire le produzioni e gli stabilimenti e una bad company su cui scaricare debiti e lavoratori in eccesso.

Il Governo serbo, a ridosso della fine dell’anno, attraverso il suo Ministro dell’economia, il tristemente noto Mladan Dinkic, ha improvvisamente dichiarato la chiusura totale della Zastava Auto e la conseguente messa in mobilità di tutti i lavoratori a partire dal 5 gennaio.

Nel documento intitolato
Zastava ultimo atto
che vi alleghiamo a questa mail
sono contenuti i dettagli di questa operazione; qualche numero potrà cambiare di qui alla fine di gennaio, ma la sostanza è quella indicata.

La situazione è pessima per tutti questi lavoratori, che si vanno ad aggiungere agli oltre 23.000 disoccupati censiti a Kragujevac.
E’ evidente che per loro ci sono pochissime speranze  di trovare una occupazione regolare e sono condannati ad una lunghissima situazione di precarietà.

Quando si sono sparse le prime voci i lavoratori hanno reagito immediatamente entrando in sciopero e effettuando un tentativo di occupazione del Comune di Kragujevac, ma non è servito a nulla.

La Fiat se ne è ovviamente lavata le mani, ha detto che era una questione che riguardava il Governo. In realtà ha ottenuto quello che le occorreva, la cancellazione del marchio Zastava, la proprietà degli impianti e un ampio serbatoio di lavoratori pagati pochissimo a cui attingere, a seconda del bisogno.

Tutti comprenderete che in queste condizioni la solidarietà concreta fino ad oggi espressa dalle nostre associazioni acquisisce un ancor più alto valore, sia sotto l’aspetto materiale che psicologico.

Ci appelliamo pertanto alla sensibilità di tutti voi per continuare l nostra campagna di affidi a distanza ed estendere il nostro aiuto a questi lavoratori e alle loro famiglie.

Riccardo Pilato
Associazione Zastava Brescia per la Solidarietà Internazionale ONLUS

Gilberto Vlaic
Non Bombe ma Solo Caramelle ONLUS

Brescia e Trieste, 7 gennaio 2011


ZASTAVA ULTIMO ATTO

Riccardo Pilato Brescia
Gilberto Vlaic Trieste


Intervista telefonica a Delic Radoslav, segretario generale del sindacato dei lavoratori del gruppo Zastava JEDINSTVENA SINDAKALNA ORGANIZCIJA

Queste sono le informazioni che siamo riusciti ad ottenere sulla situazione a Kragujevac al momento attuale

Fiat Auto Serbia al 31-12-2010: 1120 lavoratori

Zastava Auto (di proprietà pubblica) al 31-12-2010: 1592 lavoratori

Il Governo serbo ha deciso di chiudere Zastava Auto il 5 gennaio 2011 ed ecco come si presenta il destino di questi lavoratori, dopo un serrato confronto con il sindacato; la somma dei numeri successivi porta ad un totale di 1537 lavoratori; significa che per 55 non è ancora definito il gruppo di appartenenza.
Alcuni numeri presenti in questo documento potranno cambiare, ma la sostanza resta questa che descriviamo.

53 lavoratori passano a Fiat Auto Serbia

60 lavoratori (direttori vari e impiegati di alto livello) passano a ZASTAVA AD, che è la Direzione Generale che controlla le attività industriali ancora esistenti del gruppo Zastava, non ancora privatizzate, che gestisce il patrimonio immobiliare eccetera.

10 lavoratori vanno subito in pensione.
A due anni dalla pensione: sono 65 lavoratori; entreranno nelle liste dell’Agenzia Nazionale per l’Impiego e riceveranno il seguente trattamento economico:
9 mensilità del loro salario netto attuale come indennità di licenziamento
60% del salario medio netto serbo (circa 20.000 dinari/mese – 1 € uguale 106,5 dinari) fino alla pensione;
i loro contributi sanitari e pensionistici fino alla pensione saranno a carico del Governo

Fino a 5 anni dalla pensione: sono 249 lavoratori
Trattamento economico:
6 salari lordi come indennità di licenziamento (pagheranno loro le tasse) per circa 2500 euro a lavoratore.
Entreranno nelle liste dell’Agenzia Nazionale per l’Impiego
riceveranno un sussidio di circa 250 euro/mese netti ma dovranno pagarsi da soli i contributi (circa 60 euro/mese)

Ci sono inoltre 97 lavoratori con al massimo sei anni dalla pensione:
per questi il sindacato ha ottenuto che gli venga pagato il proprio salario lordo (su cui pagheranno i contributi) fino al raggiungimento del quinto anno dalla pensione, dopo di che rientreranno nel trattamento economico relativo ai lavoratori del gruppo precedente.

Lavoratori invalidi del lavoro: sono 65, passano all’azienda Zastava INPRO, che produce piccoli rimorchi per auto.

938 lavoratori non rientrano in nessuna delle categorie sopra elencate; riceveranno 300 euro di liquidazione per anno lavorato come indennità di licenziamento; entreranno nelle liste dell’Agenzia Nazionale per l’Impiego.
Riceveranno un sussidio di 22000 dinari/mese per un anno e 19.000 dinari/mese per un successivo secondo anno indipendentemente da anzianità e qualifica.
In questi due anni i contributi sanitari e pensionistici saranno pagati dal Governo.

Fiat Auto Serbia dovrebbe arrivare ad avere circa 2500 dipendenti alla fine del 2012; non ha pero’ nessun obbligo contattuale rispetto alla riassunzione di lavoratori Zastava in mobilità.


C’è stato un grande inganno sui test di ingresso che la Fiat aveva svolto su tutti i lavoratori del gruppo auto; sembrava che il passaggio a Fiat Auto Serbia fosse condizionato al superamento questo test di ingresso; si sa invece di lavoratori che non hanno passato il test e che sono già stati assunti così come di lavoratori espulsi che avevano passato il test. Per moltissimi lavoratori non sono mai stati comunicati i risultati dei test e non c’è mai stato su questi argomenti un confronto con il Sindacato.

Ed è su questo grande equivoco che il Ministro dell’economia Mladjan Dinkic ha giocato le sue carte per giustificare l’espulsione di questi lavoratori, come è riportato nelle sue dichiarazioni del 24 dicembre a Radio B92


Brescia e Trieste, 7 gennaio 2011


=== 2 ===

Liberazione, venerdi 7 gennaio 2011
http://lettura-giornale.liberazione.it/

Il regalo del governo serbo in cambio di... niente

Zastava Auto chiude: a casa 1.600 operai. Il Lingotto ringrazia

La Zastava Auto chiude i battenti. Il governo della Serbia, che doveva aprire una trattativa con il sindacato sul destino di circa 1.600 lavoratori, ha improvvisamente comunicato la chiusura della società e il conseguente licenziamento di tutto l'organico. La notizia arriva direttamente da membri del sindacato Samostanli di Kragujevac, cittadina a poche decine di chilometri da Belgrado dove ha sede la Zastava. La Zastava fu bombardata dagli aerei della Nato durante la guerra del Kosovo con la scusa che nell'impianto si producevano armi. 
Il licenziamento è in qualche modo legato alla vicenda della Fiat in Serbia. La Zastava Auto, infatti, è quel che rimane della vecchia società che Sergio Marchionne ha deciso di prendersi nel tentativo di aprire un polo produttivo all'Est. Attualmente, quindi, le aziende sono due: Fiat Auto Serbia (Fas), cioè la parte acquisita dalla Fiat (tutti gli stabilimenti e 1000 lavoratori) e Zastava Auto (la "bad company", cioè quella parte dei lavoratori rimasti a carico del governo). I lavoratori Fas sono circa 1000, come prima, mentre in Zastava Auto sono circa 1600. La fabbrica al momento è un grande cantiere dove entrano sia lavoratori Fas che Zastava Auto. I lavoratori Fas assemblano la Punto nella unica linea rimasta, mentre gli altri lavorano sulla ricostruzione dei reparti. Il salario attuale medio per un lavoratore Fas è di 320 euro per un mese completo di lavoro, cosa che non accade mai (ottobre 2010). In Zastava Auto i salari medi sono di 250-260 euro al mese. La situazione anche in Fas è molto tesa. 
A ottobre il Sindacato ha chiesto un aumento dei salari in Fas e proclamato uno sciopero per il 19 ottobre. La Fiat ha risposto dichiarando il 19 ottobre giorno non lavorativo. Per il 2010 la Fas aveva previsto il montaggio di 30.000 Punto, ma la Fiat è ancora molto lontana dagli obiettivi per i quali ha preso molti soldi dal governo serbo. Per il 2010 c'è stato il bonus governativo di 1000 euro per vettura nuova; nulla si sa per il 2011. Comunque in relazione alla crisi economica sempre più forte sono calate anche le vendite e il governo ha abbassato le tasse sulla importazione di macchine usate, perchè la popolazione ha sempre meno risorse disponibili. 
Secondo il sindacato fino ad ora l'investimento reale della Fiat è stato pari a zero. Hanno versato 100 milioni, che sono in qualche conto di qualche banca, ma non sono stati usati per lo stabilimento; tutti gli investimenti attuati finora sono avvenuti con fondi del governo, il resto sono chiacchiere.


=== 3 ===

Liberazione, sabato 8 gennaio 2011

Rajka Veljovic, sindacato della Zastava auto Samostalni in Serbia:

«Lanciamo un appello dalla Serbia a tutti i lavoratori italiani»

Fabio Sebastiani

«Lanciamo un appello a tutti i lavoratori italiani e alle loro organizzazioni sindacali perché ci siano vicini in questo drammatico momento». Rajka Veljovic è una lavoratrice e sindacalista della Zastava auto di Kragujevac. Il governo della Serbia ha messo la parola fine sull’azienda di automobili lasciando a casa centinaia di tute blu.
A febbraio scorso la Fiat era entrata in possesso degli stabilimenti della fabbrica Zastava per farne un polo produttivo per l’Est creando una nuova società la Fiat Auto Serbia (FAS) ed aveva assunto 1000 lavoratori (facendo firmare un contratto individuale) sul totale di 2600 che erano ancora in carico all’azienda. Il salario medio in FAS è di circa 320 euro.
Così si erano create due aziende, la FAS proprietaria degli stabilimenti e con 1000 dipendenti ed una azienda (chiamata Zastava Automobili), che risultava in pratica una scatola vuota, rimasta di proprietà pubblica a cui venivano affidati i restanti 1600 lavoratori. Stipendio medio 250 euro. E’ il nuovo modello Marchionne: la creazione di una new company a cui conferire le produzioni e gli stabilimenti e una bad company su cui scaricare debiti e lavoratori in eccesso. La scelta improvvisa è arrivata proprio nei giorni di ferie. In Serbia il Natale ortodosso si festeggia proprio in questi giorni. In poche parole, il Governo serbo ha fatto il classico “lavoro sporco” chiudendo la parte pubblica del gruppo Zastava. Per i 1600 lavoratori della Zastava Auto si sono spalancate le porte della disoccupazione. Circa 600 di loro, i più anziani, saranno ”accompagnati’’ verso la pensione con ammortizzatori economici molto deboli, ma circa 1000 riceveranno 300 euro di liquidazione per ogni anno lavorato e un sussidio di meno di 200 euro al mese per un anno e di meno di 150 per un secondo anno. Visto che in Serbia la disoccupazione viaggia sopra il 20% significa condannarli ad una condizione di precarietà che durerà per tutta la loro vita.

Che cosa è accaduto precisamente?

«E’ comparso un articolo sui giornali che parlava di circa 800 lavoratori della Zastava auto, che dovevano essere considerati in eccedenza. In realtà i dipendenti sono il doppio, quindi è come se gli altri 800 fossero stati cancellati.»

Come erano gli accordi con Fiat?

«Gli accordi erano che solo per far ripartire le produzioni avrebbe assorbito subito circa 1.000 lavoratori la cui selezione è avvenuta tramite un test di cui però non conosciamo i risultati. Quel programma ha avuto molti ritardi.»

Quando la Fiat avrà bisogno di altri lavoratori dove li prenderà? 

«Me lo chiedo anche io. Mi sono fatta una idea precisa, perché è già accaduto anche in altre parti della Serbia, che li prenderà attraverso l’Ufficio di collocamento pubblico e questo gli frutterà, da quello che abbiamo sentito, intorno ai 5000-7000 euro di contributo governativo per agni assunto. E’ chiaro il giochino? Adesso il governo della Serbia toglie alla Fiat la patata bollente e poi la premierà dando ulteriori contributi. Contributi che vanno ad aggiungersi a quelli già incassati.»

«Il vostro sindacato, il Samostalni, cosa ha detto?»

Per quello che ne so è stato preso alla sprovvista. Quando si sono sparse le prime voci abbiamo reagito prontamente entrando in sciopero e con un tentativo di occupazione del Comune di Kragujevac.

«La Fiat come ha reagito?

La Fiat se ne è lavata le mani, ha detto che era una questione che riguardava il Governo. In realtà ha ottenuto quello che le occorreva, la cancellazione del marchio Zastava, la proprietà degli impianti e un ampio serbatoio di lavoratori a cui attingere pagati pochissimo.»




La Croatie, bientôt dans l’Union européenne. Un exemple pour la Turquie et la Serbie ?

Cédric Rutter – Investig’Action, Théo Karoumenos

4 janvier 2011

Le débat sur l'élargissement de l'Union européenne se concentre toujours sur l'entrée ou non de la Turquie, candidate depuis 1987. Mais le prochain pays à intégrer l'Union sera la Croatie, candidate depuis 2004. Autant la Turquie suscite le débat, l'entrée de la Croatie se déroule à huis clos comme s'il était naturel que ce pays devienne le 28ème membre de l'U.E. Mais que se passe-t-il dans ce pays de 4.5 millions d’habitants ? Quelle est la situation sociale et politique ? Comment se porte l'économie après les années de socialisme et la guerre ? Quelles ont été les conditions de son intégration ?


1) Situation socio-économique : coupes réglées et rachats occidentaux

La guerre explique la Croatie d’aujourd’hui : un pays fragmenté, une capitale improvisée, des institutions et une législation encore incomplète dans beaucoup de domaines.

Sa particularité s'arrête là, car sur le plan économique, elle se situe comme tous les derniers pays entrés dans l’Union, récemment « ouverts » au monde occidental depuis la chute de l'empire soviétique : le rachat de tout le tissu économique rentable par les pays de l'Ouest.

Les premières privatisations au profit des étrangers ont été conduites sous le régime semi-autoritaire et ultra-nationaliste corrompu d’après-guerre, celui de Franjo Tudjman, qui était selon Jacques Chirac en 1997, « l’homme sage de la région » !

La raison de ces investissements étrangers est également toujours la même en Europe centrale et orientale : un « paradis » pour les trusts occidentaux. Les conditions sont en effet des plus favorables pour les investisseurs :
  • des infrastructures routières et ferroviaires de qualité raisonnables déjà mises en place par l'ancien régime ;
  • des salaires bloqués par la bureaucratie d’avant-guerre, et par conséquent, un décalage phénoménal entre la qualification de cette main-d’œuvre et le coût de celle-ci. Le salaire croate moyen est de 585 euros par mois, mais 60% des salariés Croates gagnent moins. (1)

Pour donner un exemple précis : outre les 40 000 salariés dont le salaire est inférieur à 1 600 kn (215 euros), 46 000 salariés de l’industrie touchent entre 215 et 260€, tandis qu’environ 70 000 touchent entre 260 et 300€. Les bas salaires concernent avant tout l’industrie textile, l’industrie du bois et la pêche.

Rentabilisation et démantèlement financés par … les travailleurs

Tous les pays de l’Est pratiquaient une politique d’Etat très forte. Mais c’est particulièrement vrai pour la Croatie qui a dû après-guerre remettre les différents secteurs de l’économie à flot. Donc une fois les sites réhabilités, les étrangers ont pu s'approprier pour une bouchée de pain tous les secteurs les plus rentables.

Le reste est démantelé. Beaucoup de sites, officiellement obsolètes et/ou détruits par la guerre appartenant à l’Etat ont été littéralement dépecés. La sidérurgie, basée sur les chantiers navals du pays employait 200 000 personnes avant-guerre, pour 65 000 aujourd’hui, dont près de la moitié accusant des retards chroniques sur leur salaires. (2)

Concernant la France, deux des présences les plus spectaculaires sont Bouygues qui possède 51% de Bina Istra (BTP croate) et Alsthom qui a racheté ABB à Karlovac (moteurs et générateurs électriques). Mais la plupart des entreprises du CAC 40 sont présentes.

Cela ne concerne d ailleurs pas que les sites industriels : l’Etat croate a continué cette politique de privatisation dans tous les secteurs de l’économie.

  • 91% des actifs bancaires en Croatie sont détenus par des banques étrangères ! Le dernier gros événement en la matière est le rachat de la Splitska Banka par la Société Générale pour 1 milliards d’euros en 2006 ;
  • au niveau des télécoms, l’Allemand Deutsche Telekom possède déjà la majorité de THT (télécom croate) et l’Etat prévoit encore de céder les 20% restants, créant ainsi un monopole privé fixant les prix et la qualité du service sans se soucier de la concurrence, pourtant un des principes du libéralisme ;
  • la Croatie a aussi un fort potentiel touristique. Le tourisme représente 25% de la richesse nationale avec 10 millions de visiteurs par an. L'année 2005 a été celle de privatisations de sites comme les îles de Hvar et de Korcula. L'Etat possède encore 153 entreprises hôtelières, dont 18 majoritairement, pour un équivalent de 520 millions d’euros. Mais selon la mission économique française, il serait prévu assez rapidement de privatiser « les entreprises les plus attrayantes ». Toujours selon cette mission, ces sites doivent attendre avant d’être privatisés en raison « des dettes et pertes accumulées pendant la guerre » et ils ont encore « besoin de grands travaux de rénovation ». Autrement dit, l'Etat croate devra les rendre rentables avant de les revendre (3) !


2) Situation politique : antisyndicalisme et ultranationalisme

Cette oligarchie (entrepreneurs et politiciens) au pouvoir refuse toute opposition populaire de gauche. Les syndicats sont discriminés et attaqués. Encore une fois, c’est un problème qui pourrait certainement illustrer l’ensemble de la situation syndicale dans les anciens pays communistes d’Europe centrale et orientale. Le portrait de la Croatie et de ces nouveaux pays capitalistes d’Europe, eldorado des investisseurs, n’est pas idyllique pour les travailleurs. Au regard du rapport 2008 du CSI (confédération syndicale internationale) sur la Croatie, les exemples sont nombreux :

L’anti-syndicalisme existe de façon passive :

  • avec le travail intérimaire et les CDD de très courte durée et renouvelée à l'infini servant de soupape quand la production doit être freinée : l’archi-précarisation du travail empêche de s’engager dans un syndicat, surtout qu’être syndiqué n'est pas en la faveur du candidat au contrat indéterminé ;

  • avec le contournement de la loi sur le travail par les entreprises : le même rapport affirme que la Cour européenne des droits de l’homme a critiqué la Croatie pour « retards de jugement excessifs », certains pouvant aller jusqu’à trois ans ! 
    Certaines entreprises n’hésitent pas à ignorer le jugement rendu. C’est la cas de M. Utovic (délégué syndical au syndicat autonome des travailleurs de l’industrie de l’énergie et de l’industrie non-métallurgique) congédié de l’entreprise Lipa de Novi Marof en mai 2006 et qui devait être réintégré en décembre de la même année. Mais l’entreprise a préféré payer l'amende plutôt que de le réintégrer.

  • par la corruption à grande échelle avec l’exemple des autoroutes croates exclusivement publiques qui après avoir tenté en vain de dissoudre le syndicat indépendant majoritaire (90%), propose à ses membres des « conditions spéciales » en échange d’un transfert de leur affiliation syndicale vers … un « organisme plus coopératif ».

Mais surtout de manière active et agressive avec son lot de répression. Par exemple :

  • Le 10 janvier 2007, trois mois après la mise en place d’un syndicat à l’usine Saint Jeans de Slavonski Brod, la totalité des membres du bureau syndical ont été mis à pied sans préavis.

  • Dans une filiale de l’entreprise autrichienne Semmelrock Stein à Ogulin, le délégué syndical, suite à son élection, a été muté et empêché de participer aux assemblées avant d’être forcé d’abandonner ses fonctions le 10 octobre 2007.

  • En juillet, dans la ville de Petrina, les ouvriers de l’entreprise Slavijatrans, membres du syndicat autonome de l’énergie, de la chimie et de l’industrie non-métallurgique ont fait grève contre le non-paiement des salaires. Légale, la grève a entraîné la mise à pied de tous les membres du comité de grève et la résiliation de leur contrat quelques semaines après.

  1. Situation sociale : discriminations ethniques et sexuelles

Inégalités hommes-femmes 

Parmi les 500 entreprises les plus puissantes de Croatie, on ne trouve que 8% de femmes à des postes hauts placés….avec des différences de salaires allant de 10 à 25 % pour le même poste. D’après le CEDEF (Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes) les progrès en matière d’égalité restent insuffisants.

En effet, « la Croatie s’inquiète de la forte prévalence de la violence familiale, du nombre limité d’abris pour les femmes victimes de violence et l’absence de procédures et de protocoles explicites à l’intention des personnels policiers et médicaux qui interviennent en cas de violence familiale. » Autrement dit, si une femme se fait battre, ce n’est pas condamnable (5), car il n’y a pas de procédure établie.

Selon AIDH, en 2005, 55% des femmes étaient au chômage alors qu’elles réussissent mieux leurs études. Et 95% des femmes ayant eu un emploi en 2007 étaient embauchées sur la base de CDD.


Discrimination ethnique et religieuse : un aspect brûlant et complexe

La Croatie est constituée à 90% de Croates catholiques. Mais sont notamment présents des Serbes, des Bosniaques musulmans, des Roms, des Italiens… Certes, les minorités, même tsigane (rom) ont des représentants au parlement. Mais les discriminations restent très fortes :

Les Serbes de Croatie est la plus grande communauté ethnique après les Croates. Ils représentent 6% de la population.

D’après le rapport de 2008 du Haut commissariat au réfugiés des Nations unies (6), sur 300 000 Serbes de Croatie étant partis à cause de la guerre, 130 000 sont revenus. Mais il faudrait diviser ce chiffre encore par deux pour être plus près de la réalité car beaucoup sont restés travailler illégalement en Allemagne, en France ou en Italie. Pourtant, le retour des réfugiés était une condition à l'entrée dans l'Union.

De plus, « beaucoup de ceux rentrés ont perdu les droits (accès au logement) sur les appartements que l’Etat leur louait. » Les propriétaires serbes qui ont repris leur maison ou appartement peuvent rarement y habiter en raison des pillages et destructions subis.

L’autre type de discrimination que les Serbes peuvent subir est l’impunité totale de certains bourreaux croates impliqués dans des massacres de civils serbes et au sujet desquels les enquêtes pataugent. Par exemple, les forces de sécurité croates ont été accusées du massacre d’une centaine de civils serbes à Sisak entre 1991 et 1992. L’enquête est au point mort. Ces lacunes de la justice empêchent une réconciliation nationale et les tensions demeurent.

La « question tsigane »

La vie des populations roms connaît la même problématique dans toute l’Europe, même en France « terre d’accueil » (!) : rejet, marginalisation, rôle de bouc émissaire… Et la Croatie ne donne pas non plus l’exemple.

Victimes de préjugés concernant leurs capacités professionnelles et intellectuelles, ils sont souvent mis au ban du système scolaire. Beaucoup d’entre eux maîtrisant peu la langue Croate, les difficultés scolaires s’accumulent, puisque contrairement aux autres minorités, leur langue n’est reconnue dans aucune institution.

Entrer dans l’Union européenne et ensuite ?

Pour entrer dans le club fermé de l'Union, il faut remplir des conditions macroéconomiques : un déficit inférieur à 3%, une inflation faible, une croissance stable…

Mais en réalité, la Croatie est déjà intégrée à l'Europe depuis que les entreprises les plus rentables ont été revendues aux entreprises des membres historiques ; les acquis sociaux sont déjà cassés (le FMI n’aura pas à intervenir comme en Hongrie ou en Grèce) et les possibilités de lutte ou de voter pour un parti alternatif sont également bouchées.

Voilà donc les clés pour entrer dans l'Union européenne : adhérer au libéralisme, casser les acquis sociaux, diviser les populations par des questions nationalistes et brader les entreprises les plus rentables. Tous les pays de l'ex-Yougoslavie et l'Albanie devraient suivre, mais avec une Serbie plus réticente à revendre son industrie.

La Turquie étant plus puissante que les petits pays d'Europe, ce pays entre Asie et Europe se révèle être davantage un concurrent qu'un vassal comme le souhaiterait la France et les autres pays riches. Voici donc une des raisons pour laquelle la Turquie suscite des craintes, plus que les questions de religion, ou de droits de l'homme. Ce dernier critère ne tient d'ailleurs plus quand il s'agit de signer des accords de libre échange avec la Colombie qui assassine les syndicalistes, Israël qui nie la citoyenneté sur des questions religieuses ou l'Arabie saoudite qui interdit aux femmes de parler aux hommes avec qui elles n'ont pas de liens familiaux.

Il semblerait que cette Europe avec des droits pour tous, des salaires et des conditions de vie décentes, des services publics fédéraux, ne se fera pas sans luttes sociales et politiques à l'échelle continentale et sans le soutien des citoyens des pays plus riches puisque la bureaucratie de Bruxelles ne s’y intéresse pas.

Notes
  1. Boston Globe 2003
  2. Données de la mission économique de l’ambassade de France
  3. Courrier des Balkans
  4. Extrait de « égalité des hommes et des femmes en francophonie »
 


Forum di Belgrado per un Mondo di Eguali: Un mondo senza nazismo

Con la Conferenza internazionale "Mondo senza nazismo: Obiettivo globale di tutta l'umanità", il 17 dicembre 2010 si è chiusa a Mosca la serie di iniziative promosse dalla Federazione Russa nel 65.mo anniversario della vittoria sul nazifascismo. Per le repubbliche jugoslave hanno partecipato rappresentanti di Serbia e Montenegro. Di seguito riportiamo la traduzione in lingua italiana dell'intervento di Živadin Jovanović, che abbiamo già fatto circolare in lingua inglese:

No to rewriting the history - by Živadin Jovanović

Un report è disponibile anche in lingua serbocroata:

Свет без нацизма, основни задатак човечанства

---

http://www.resistenze.org/sito/te/po/se/posean21-008047.htm

www.resistenze.org - popoli resistenti - serbia - 21-12-10 - n. 345

da Forum di Belgrado per un Mondo di Eguali - www.en.beoforum.rs
Traduzione dall'inglese a cura del Forum Belgrado per un Mondo di Eguali - Italia
 
Un mondo senza nazismo
 
Discorso alla Conferenza internazionale [1]
Mosca, 17 Dicembre 2010
 
di Zivadin Jovanovic, Presidente del Forum di Belgrado per un Mondo di Eguali
 
Il Forum di Belgrado per un Mondo di Eguali, una organizzazione indipendente, apartitica e senza scopo di lucro, così come l'opinione pubblica in Serbia, sono profondamente preoccupati per gli incessanti tentativi di riscrittura della storia del XX secolo, per lo stravolgimento degli esiti della Seconda guerra mondiale e per la minimizzazione dell'importanza storica delle sentenze del processo di Norimberga. Manifestandosi sotto varie forme, campi e gradi d'intensità, a seconda delle concrete circostanze, questo fenomeno sembra coinvolgere l'intera Europa e oltre, diventando così un problema globale. E' necessario notare che esso avanza in parallelo con alcuni altri processi come la transizione dei paesi ex socialisti e la crisi economica mondiale, paragonata da molti studiosi con la crisi degli anni '30 del secolo scorso. Un altro processo contemporaneo degno di nota è il degrado del ruolo delle Nazioni Unite e dell'ordinamento del Diritto internazionale istituito dopo la Seconda guerra mondiale.
 
L'attuale crisi economica mondiale ha già portato all'ulteriore ampliamento del divario tra ricchi e poveri, a livello internazionale come all'interno dei singoli paesi, compresi quelli più ricchi. L'elevata disoccupazione, la miseria e il malcontento sono diventate realtà globali, causando profondi problemi sociali, politici e morali, incluse la xenofobia e il razzismo. Di volta in volta, viene affermato all'opinione pubblica che alcune nazioni possiedono il ruolo messianico di "aiutare" le altre nazioni a "democratizzarsi", per adottare il proprio sistema di valori anche con l'uso della forza se lo ritengono necessario. Allo stesso tempo, l'Europa e il mondo stanno subendo un processo di militarizzazione; l'espansione delle installazioni militari verso l'Europa orientale forma un reticolo comprendente più basi militari straniere oggi che durante la Guerra fredda nel momento di più alto dello scontro. Le spese mondiali per armamenti sono salite alla cifra senza precedenti di 1.500 miliardi di dollari l'anno, mentre il complesso militare-industriale è privilegiato nel processo decisionale e salvaguardato da ulteriori crolli economici.
 
I tentativi di revisionare gli esiti della Seconda guerra mondiale possono essere ricondotti, con misura e forme diverse, a vari ambiti ma, prima di tutto, nel campo dei mass-media, dell'istruzione e della scienza storica. Sono presenti anche nelle arti (cinema), serial televisivi, sport e musica popolare. Alcuni partiti politici nei vari paesi europei, così come alcune istituzioni nazionali e internazionali, in un modo o nell'altro, contribuiscono alla revisione della storia, alla riabilitazione dei collaborazionisti, dei governi fantoccio e dei loro leader. In alcuni casi, il sistema giudiziario nazionale ed internazionale è manipolato e abusato per gli stessi scopi.
 
Detto ciò, la rinascita delle ideologie nazista e fascista su così larga scala non può essere considerata spontanea. Pertanto, sarebbe utile analizzare e rispondere ad almeno due domande. In primo luogo, quali sono le fonti di finanziamento della rinascita delle ideologie nazista e fascista? E in secondo luogo, esiste una volontà politica di adottare una risposta globale al processo di rilancio di queste ideologie, o il modo di pervenire a tale risposta?
 
La riabilitazione del nazismo e dei diversi governi collaborazionisti è particolarmente preoccupante nei Balcani, dove i crimini degli occupanti fascisti e dei loro sodali furono estremamente crudeli, creando di campi di concentramento, incoraggiando la guerra civile, ridisegnando confini e formando stati satelliti ("Stato Indipendente di Croazia", "Grande Albania " nel 1941-1945). Particolarmente preoccupanti sono le false interpretazioni che i tentativi in corso per la riabilitazione dei governi collaborazionisti e la minimizzazione del ruolo dei movimenti antinazista e antifascista e della lotta di Liberazione sono presentati come parte integrante del processo di democratizzazione, riconciliazione e delle politiche moderne e orientate al futuro.
 
La crisi jugoslava degli anni '90 ha dato origine alla revisione della storia. Infatti, la distruzione della Jugoslavia è stata la revisione dei risultati, non solo della Seconda ma anche della Prima guerra mondiale e persino delle Guerre balcaniche.
 
In primo luogo, la Serbia, all'interno della Jugoslavia, fornì un grande contributo alla vittoria sul nazismo e il fascismo. Tuttavia, la lotta di liberazione popolare contro le forze di occupazione fasciste, in stretta collaborazione con le altre forze alleate, in particolare con l'Armata Rossa dell'Unione Sovietica, è spesso sottovalutata, trascurata o distorta dal sistema mediatico, educativo e politico.
 
In secondo luogo, la Serbia subì perdite umane enormi, la parte di gran lunga maggiore delle 1,7 milioni di vittime della Jugoslavia. In realtà, la Nazione serba è stata vittima di un genocidio. Nel solo campo di concentramento di Jasanovac, situato nell'hitleriano "Stato Indipendente di Croazia", furono uccisi circa 700.000 fra serbi, ebrei e zingari. C'è la tendenza a trascurare, minimizzare o falsare le reali proporzioni delle enormi perdite umane e di sminuire le responsabilità per i crimini senza precedenti contro l'umanità.
 
In terzo luogo, i tentativi di riscrivere la storia non si limitano solo ai risultati della Seconda guerra mondiale, ma anche a quelli della Prima guerra mondiale, in relazione agli accordi di Versailles (Trianon). Questi tentativi a volte vanno così in là che giungono al punto di accusare la Serbia anche per lo scoppio della Prima guerra mondiale!
 
E così, nel corso degli ultimi venti anni la Serbia sta vivendo "in vivo" la revisione della storia del XX secolo, gli esiti delle due Guerre mondiali e attualmente i risultati delle Guerre balcaniche: la seconda e la terza Jugoslavia sono state distrutte in modo coordinato dalle forze separatiste interne e dai loro protettori stranieri, attraverso le sanguinose guerre civili. In questo senso, il ruolo delle ideologie neonaziste e dei loro seguaci nei movimenti separatisti non deve essere trascurato ("Ustascia" e altri).
 
Il Kosovo e Metohija, simbolo della sovranità, della religione e della cultura serba, è stato occupato attraverso la brutale aggressione militare della NATO nel 1999. Mentre era sotto mandato delle Nazioni Unite e in contrasto con la risoluzione 1244 del Consiglio di sicurezza dell'ONU, questo territorio serbo è stato rubato alla Serbia e consegnato ai capi della criminalità organizzata internazionale, che sono responsabili, tra l'altro, del rapimento di massa di esseri umani e della vendita di organi umani [2].
 
La nazione serba, che aveva vissuto in Jugoslavia per oltre 70 anni è stata frammentata: una parte trasformata in rifugiati, una parte tramutata in nuove e palesemente discriminate minoranze nazionali e una parte in Kosovo e Metohija ancora privata dei diritti umani fondamentali. Alcuni serbi vivono nei ghetti di filo spinato del XXI secolo. I monumenti della cultura serba, 150 monasteri e chiese medievali, finanche i cimiteri secolari, sono stati distrutti mentre la provincia era sotto mandato delle Nazioni Unite. Circa 500.000 profughi e sfollati serbi sono ancora in Serbia senza il diritto al ritorno sicuro nelle loro case ancestrali in Croazia e in Kosovo e Metohija.
 
A dispetto di tutto ciò, nel corso degli ultimi 20 anni le grandi potenze occidentali e l'enorme macchina propagandistica hanno raffigurato la Serbia come la colpevole per lo scoppio delle guerre civili in Croazia e Bosnia, per l'aggressione del 1999 della NATO, per l'unilaterale e illegale secessione del Kosovo e Metohija del 2008; anche per la pulizia etnica dei serbi dalle loro case e per i crimini di genocidio commessi contro di loro. I mass-media dominati dal capitale societario hanno attribuito la responsabilità collettiva ai serbi e raffigurato il defunto presidente Slobodan Milosevic come un dittatore peggiore dello stesso Adolf Hitler. Il Tribunale dell'Aia, istituito senza un fondamento giuridico della Carta delle Nazioni Unite, si è in pratica trasformato in strumento politico di condanna della dirigenza civile e militare della Serbia, riscrivendo la storia dei Balcani, giustificano l'aggressione militare della NATO che ha portato alla secessione unilaterale del 15% del territorio dello Stato della Serbia.
 
Il sostegno alle forze secessioniste nelle ex repubbliche jugoslave, in Kosovo e Metohija, e la demonizzazione della Serbia e dei serbi, è percepita da gran parte dell'opinione pubblica serba, da molte altre nazioni amiche, da studiosi indipendenti in Europa, Stati Uniti e nel mondo come ingiusta, come una pratica imperiale in linea con il motto "divide et impera", come vendetta sia per resistere all'egemonia globalista, sia per il contributo storicamente accertato della Serbia alla vittoria degli alleati nelle due Guerre mondiali.

Oggi, la Serbia sta subendo il ricatto di accettare la perdita del Kosovo e Metohija, in cambio dell'adesione all'UE! Apparentemente, nell'interesse della pace e della stabilità! Va notato tuttavia che questo non è solo immorale e illegale, ma pericolosamente controproducente per la pace e la stabilità. Sembra che la lezione dei Sudeti del 1938 sia stata dimenticata.

Le nostre priorità devono essere:

- Una posizione attiva e creativa nella difesa dei risultati delle due Guerre mondiali, incoraggiando storici, scrittori, giornalisti e scuole a preservare la verità e resistere a tutti i tipi di distorsioni e falsificazioni della storia;

- Le agenzie governative dovrebbero fornire tutte le condizioni necessarie alle istituzioni scientifiche e alle organizzazioni civiche che vogliano impegnarsi nella realizzazione di progetti concreti per evidenziare le radici e gli obiettivi di falsificazione della storia;

- Il ruolo attivo in tutte le sedi governative e non governative, in particolare nel sistema delle Nazioni Unite (ECOSOC, UNESCO), attraverso l'Unione interparlamentare (IPU) e altre assemblee parlamentari;

- Il rafforzamento della consapevolezza nei giovani e negli studenti dell'importanza fondamentale di salvaguardare la verità del passato e le conseguenze tragiche del fascismo e del nazismo;

- Esaminare il ruolo dell'istruzione e la possibilità di canalizzare alcune iniziative attraverso l'UNESCO;

- Rafforzare i principi di base del Diritto internazionale istituito dopo la Seconda guerra mondiale, in particolare, rafforzando il ruolo primario del Consiglio di sicurezza dell'ONU, nonostante le necessità di un ulteriore sviluppo e adeguamento delle istituzioni internazionali.

Note
[1] Discorso alla Conferenza internazionale "Mondo senza nazismo: Obiettivo globale di tutta l'umanità", tenutasi a Mosca il 17 dicembre 2010, sotto gli auspici del Consiglio della Federazione dell'Assemblea Federale della Federazione Russa
[2] Relazione dell'On. Dick Marty, relatore della Commissione per le questioni giuridiche dell'Assemblea parlamentare del Consiglio d'Europa, presentato all'Assemblea nel dicembre 2010 per l'esame e approvazione nella seduta convocata per il 25 gennaio 2011.
 


               * Jugoslavenski glas - Voce jugoslava *

"Od Triglava do Vardara..." "Dal monte Triglav al fiume Vardar..."


Svakog drugog utorka, od 14,00 do 14,30, na Radio Città Aperta, i valu FM 88.9 za regiju Lazio,
emisija: JUGOSLAVENSKI GLAS
Moze se pratiti i preko Interneta: http://www.radiocittaperta.it/stream.htm 
Pisite nam na jugocoord@... 
Podrzite ovaj glas, kupovanjem nasih brosura, video kazeta i t.sl. Odazovite se.


Ogni due martedì dalle ore 14,00 alle 14,30, su Radio Città Aperta, FM 88.9 per il Lazio: VOCE JUGOSLAVA
Si può seguire, come del resto anche le altre trasmissioni della Radio, via Internet: http://www.radiocittaperta.it/stream.htm 
La trasmissione è bilingue (a seconda del tempo disponibile e della necessità).
Scriveteci all'indirizzo email: jugocoord@... 
Sostenete questa voce libera e indipendente acquistando video cassette, libri, bollettini a nostra disposizione. 


Sretna Nova! Buon Anno!


*** Program 4.1.2011. Programma ***

- Situacija radnika "Zastava vozila" Kragujevac.
- O situaciji sa talijanskim radnicima razgovaramo sa clanom sindikata.
Datumi da se ne zaboravi: 
3.1.1993. u Zenevi pocinje konferencija o B i H sa predstavncima sva 3 entiteta, za istim stolom.
8.1.1991. Zagrebacka "Astra" je u Hrvatsku uvezla 36.000 kalasnjikova koje je podjeljeno uglavno na podrucju koje se granici sa Srbijom ...

- La situazione dei lavoratori della "Zastava vozila" di Kragujevac.
- Della situazione dei lavoratori Fiat parliamo con un sindacalista italiano.
Date da ricordare: 
Il 3 gennaio 1993, a Ginevra continua la conferenza sulla Bosnia-Erzegovina, con la partecipazione delle tre parti in causa allo  stesso tavolo.  
8 gennaio 1991, La Ditta zagabrese "Astra" importa in Croazia 36.000  kalashnikov, e queste armi vengono distribuite prevalentemente nei territori  della frontiera amministrativa con la Serbia...


---

L'anno 2011 comincia con brutte notizie da Kragujevac



(sintesi degli appunti fatti pervenire da G.V. della onlus "Non bombe ma solo caramelle", 31-12-2010, e di altre informazioni raccolte da A.M.)


La situazione dei lavoratori della Zastava Vozila - quelli cioè del settore auto che NON sono entrati in Fiat Auto Serbia e sono rimasti a carico del Governo serbo (*) - si aggrava. A fine dicembre 2010 il Governo serbo ha infatti deciso di chiudere Zastava Vozila a partire dal 5 gennaio 2011. 

Ecco come si presenta il destino di questi lavoratori (la somma dei numeri successivi porta ad un totale di 1537 lavoratori; confrontando con il totale di 1592, significa che per 55 non è ancora definito il gruppo di appartenenza):

53 lavoratori passano a Fiat Auto Serbia;
60 lavoratori (direttori vari e impiegati di alto livello) passano a ZASTAVA AD, che è la Direzione generale che controlla le attività industriali ancora esistenti del gruppo Zastava, non ancora privatizzate, che gestisce il patrimonio immobiliare eccetera;
10 lavoratori vanno subito in pensione;
65 lavoratori sono a due anni dalla pensione: entreranno nelle liste dell’Agenzia Nazionale per l’Impiego e riceveranno il seguente trattamento economico:
- 9 mensilità del loro salario netto attuale come indennità di licenziamento,
- 60% del salario medio netto serbo (circa 20.000 dinari/mese) fino alla pensione,
- i loro contributi sanitari e pensionistici fino alla pensione saranno a carico del Governo;
249 lavoratori sono tra 3 e 5 anni dalla pensione: 
- trattamento economico previsto: 6 salari lordi come indennità di licenziamento (pagheranno loro le tasse), ovvero circa 2500 euro a lavoratore;
- entreranno nelle liste dell’Agenzia Nazionale per l’Impiego;
- riceveranno un sussidio di circa 250 euro/mese netti ma dovranno pagarsi da soli i contributi (circa 60 euro/mese);
97 lavoratori con al massimo sei anni dalla pensione: per questi il sindacato ha ottenuto che venga pagato il salario lordo (su cui pagheranno i contributi) fino al raggiungimento del quinto anno dalla pensione, dopo di che rientreranno nel trattamento economico relativo ai lavoratori del gruppo precedente;
65 lavoratori invalidi del lavoro: passano all’azienda Zastava INPRO, che produce piccoli rimorchi per auto;
938 lavoratori non rientrano in nessuna delle categorie sopra elencate: 
riceveranno 300 euro di liquidazione per anno lavorato come indennità di licenziamento; entreranno nelle liste dell’Agenzia Nazionale per l’Impiego,
riceveranno un sussidio di 22000 dinari/mese per un anno e 19.000 dinari/mese per un successivo secondo anno indipendentemente da anzianità e qualifica. In questi due anni i contributi sanitari e pensionistici saranno pagati dal Governo.

Fiat Auto Serbia dovrebbe arrivare ad avere circa 2500 dipendenti alla fine del 2011; non ha però nessun obbligo contattuale rispetto alla riassunzione di lavoratori Zastava in mobilità.
C’è stato un grande inganno sui test di ingresso che la Fiat aveva svolto su tutti i lavoratori del gruppo Auto; sembrava che il passaggio a Fiat Auto Serbia fosse condizionato al superamento questo test di ingresso; si sa invece di lavoratori che non hanno passato il test e che sono già stati assunti così come di lavoratori espulsi che avevano passato il test. Per moltissimi lavoratori non sono mai stati comunicati i risultati dei test e non c’è mai stato su questi argomenti un confronto con il Sindacato. Ed è su questo grande equivoco che il Ministro dell’economia Mladjan Dinkic sta giocando le sue carte per giustificare l’espulsione di questi lavoratori, come è riportato nelle sue dichiarazioni del 24 dicembre a B92. (**)

Nel frattempo lo scorso 29 dicembre la manifestazione del migliaio di lavoratori minacciati di licenziamento è sfociata nel tentativo di occupazione del Municipio di Kragujevac. A seguito di questi fatti il dirigente sindacale del sindacato Samostalni dei metalmeccanici, Zoran Mihajlovic, è stato ricoverato (come già era successo in passato) nel reparto di cardiologia dell'Ospedale di Kragujevac per nuovi problemi al cuore, chiaramente causati dallo stress di questa vicenda drammatica, che in pochi anni ha visto circa30mila lavoratori sbattuti fuori dalla "Zastava", e solo un migliaio re-impiegati dalla FIAT a condizioni infami.

Segnaliamo che un interessantissimo articolo sul calvario della Zastava Auto di Kragujevac, oggi requisita dalla FIAT con un colpo di mano imperialista di quelli da manuale, appare sull'ultimo numero (3-4/2010) della rivista L'ERNESTO: "FIAT SERBIA: UN CLASSICO CASO DI IMPERIALISMO", di Andrea Catone.


(*) Fiat Auto Serbia al 31-12-2010: 1120 lavoratori; Zastava Vozila al 31-12-2010: 1592 lavoratori. Sulla situazione pregressa negli stabilimenti Zastava di Kragujevac si veda la documentazione raccolta alla pagina: https://www.cnj.it/AMICIZIA/sindacale.htm .

(**) Si veda: http://www.b92.net/eng/news/business-article.php?yyyy=2010&mm=12&dd=24&nav_id=71719 . Nello stesso articolo c’è una dura presa di posizione di Zoran Mihajlovic che smaschera queste dichiarazioni. 



Kosovo: Hub of the EU-NATO Drug Trail

1) Kosovo: Europe's Mafia State (Tom Burghardt, Global Research)
2) WSWS on KLA’s crimes:
- Washington’s “humanitarian” war and the KLA’s crimes (Paul Mitchell and Chris Marsden)
- US, Europe concealed organ trafficking by Kosovo Liberation Army (Tony Robson)

Link: Kosovo "Freedom Fighters" Financed by Organised Crime.
by Michel Chossudovsky (Covert Action Quarterly - 1999-04-10)
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=22619


=== 1 ===

(en castillano: 
El Estado mafioso de Europa, centro del camino de la droga UE-OTAN - Tom Burghardt 
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=22570 )

http://www.nspm.rs/nspm-in-english/kosovo-europes-mafia-state.html

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=22486

Kosovo: Europe's Mafia State


Kosovo's Prime Minister Accused of Running Human Organ, Drug Trafficking Cartel

Tom Burghardt 
  

(Global Research, December 22, 2010)


Kosovo: Europe's Mafia State. Hub of the EU-NATO Drug Trail

In another grim milestone for the United States and NATO, the Council of Europe (COE) released an explosive report last week, "Inhuman treatment of people and illicit trafficking in human organs in Kosovo."
The report charged that former Kosovo Liberation Army (KLA) boss and current Prime Minister, Hashim Thaçi, "is the head of a 'mafia-like' Albanian group responsible for smuggling weapons, drugs and human organs through eastern Europe," The Guardian disclosed.
According to a draft resolution unanimously approved December 16 in Paris, the Committee on Legal Affairs and Human Rights found compelling evidence of forced disappearances, organ trafficking, corruption and collusion between criminal gangs and "political circles" in Kosovo who just happen to be close regional allies of the United States.
The investigation was launched by Dick Marty, the Parliamentary Assembly for the Council of Europe (PACE) special rapporteur for human rights who had conducted an exhaustive 2007 probe into CIA "black fights" in Europe.
The PACE investigation gathered steam after allegations were published by former chief prosecutor of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia (ICTY), Carla Del Ponte in her 2008 memoir.
After it's publication, Ms. Del Ponte was bundled off to Argentina by the Swiss government as her nation's ambassador. Once there, the former darling of the United States who specialized in doling out victor's "justice" to the losers of the Balkan wars, was conveniently silenced.
A series of damning reports by the Center for Investigative Journalism (CIR), the Balkan Investigative Reporting Network (BIRN) and the BBC, confirmed Del Ponte's allegations and spurred the Council to act.
Reporting for the BBC, investigative journalist Michael Montgomery learned that political opponents of the KLA and Serb prisoners of war "simply vanished without a trace" into a secret prison "in the Albanian border town of Kukes."
According to sources who feared for their lives, including former KLA guerrillas, the BBC revealed that disappeared civilians "were Serbs and Roma seized by KLA soldiers and were being hidden away from Nato troops. The source believes the captives were sent across the border to Albania and killed."
In an uncanny echo of Nazi practices during the period of the Third Reich, The New York Timesreported that "captives" were "'filtered' for their suitability as donors, based on sex, age, health conditions and ethnic origin. "We heard numerous references to captives' not merely having been handed over, but also having been 'bought' and 'sold,'" the special rapporteur told the Times.
"Some of the guards told investigators," the Times reports, "that a few captives understood what was about to happen and 'pleaded with their captors to be spared the fate of being chopped into pieces'."
Mercy was in short supply however, behind KLA lines.
The report states: "As and when the transplant surgeons were confirmed to be in position and ready to operate, the captives were brought out of the 'safe house' individually, summarily executed by a KLA gunman, and their corpses transported swiftly to the operating clinic."
Once organs were removed from the victims they were auctioned off to the highest bidder and sold by a global trafficking ring still operating today.
The former prosecutor further alleged, The Guardian reported, that "she had been prevented from investigating senior KLA officials" who she claimed had "smuggled captive Serbs across the border into Albania, where their organs were harvested."
In a classic case of covering-up the crimes of low-level thugs to protect more powerful criminals, Del Ponte has charged that forensic evidence gathered by ICTY investigators at one of the northern Albania death houses was destroyed at The Hague.

International Network

This brisk underground trade didn't end in 1999 however, when the break-away Serb province was occupied by NATO troops; on the contrary, operations expanded and grew even more profitable as Kosovo devolved into a protectorate of the United States.
In fact, a trial underway in Pristina has revealed that "desperate Russians, Moldovans, Kazakhs and Turks were lured into the capital 'with the false promise of payments' for their kidneys," The Guardian reported.
It was a "growth industry" that fed on human misery. According to The Guardian, recipients "paid up to €90,000 (£76,400) for the black-market kidneys [and] included patients from Canada, Germany, Poland and Israel," EU prosecutor Jonathan Ratel told the British paper.
"Donors" however, were left holding the bag, lucky to escape with their lives.
At the center of the scandal is the Medicus clinic. Located some six miles from downtown Pristina, Medicus was allegedly founded by university hospital urologist Dr Lutfi Dervishi, and a former permanent secretary of health, prosecutors claim, provided the clinic with a false license to operate.
Two of the accused, The Guardian revealed, "are fugitives wanted by Interpol: Moshe Harel, an Israeli said to have matched donors with recipients, and Yusuf Sonmez, perhaps the world's most renowned organ trafficker."
Prosecutors believe that Harel and Sonmez are the brains behind Medicus and that Shaip Muja, a former KLA "medical commander" who was based in Albania, may have overseen operations at the "clinic."
Muja remains a close confidante of Thaçi's and, in an macabre twist, he is currently "a political adviser in the office of the prime minister, with responsibility for health," The Guardian reports.
Investigators averred they had "uncovered numerous convergent indications of Muja's central role [in] international networks, comprising human traffickers, brokers of illicit surgical procedures, and other perpetrators of organised crime."
Besides lining the pockets of Albanian, Israeli and Turkish criminals who ran the grisly trafficking ring, whose interests might also be served in covering-up these horrific crimes?

A Gangster State, but which One?

The veil of secrecy surrounding KLA atrocities could not have been as complete as it was without the intervention of powerful actors, particularly amongst political and military elites in Germany and the United States who had conspired with local gangsters, rebranded as "freedom fighters," during the break-up of Yugoslavia.
As in Albania years before NATO's Kosovo adventure, organized criminal activities and "the trade in narcotics and weapons [were] allowed to prosper," Michel Chossudovsky wrote, because "the West had turned a blind eye."
These extensive deliveries of weapons were tacitly permitted by the Western powers on geopolitical grounds: both Washington and Bonn had favoured (although not officially) the idea of a 'Greater Albania' encompassing Albania, Kosovo and parts of Macedonia. Not surprisingly, there was a 'deafening silence' on the part of the international media regarding the Kosovo arms-drugs trade. ("The Criminalization of Albania," in Masters of the Universe? NATO's Balkan Crusade, ed. Tariq Ali, London: Verso, 2000, pp. 299-300)
The consequences of this "deafening silence" remain today. Both in terms of the misery and impoverishment imposed on Kosovo's citizens by the looting of their social property, particularly the wholesale privatization of its mineral wealth which IMF economic "reforms" had spawned, and in the political cover bestowed upon Pristina's gangster regime by the United States.
In the intervening years NATO's "blind eye" has morphed into something more sinister: outright complicity with their Balkan protégés.
Virtually charging the ICTY with knuckling under to political pressure from the Americans, the PACE report states that "the ICTY, which had started to conduct an initial examination on the spot to establish the existence of traces of possible organ trafficking, dropped the investigation."
"The elements of proof taken in Rripe, in Albania" during that initial inquiry investigators wrote, "have been destroyed and cannot therefore be used for more detailed analyses. No subsequent investigation has been carried out into a case nevertheless considered sufficiently serious by the former ICTY Prosecutor for her to see the need to bring it to public attention through her book."
This is hardly surprising, considering that the ICTY was created at the insistence of the Clinton administration precisely as a retributive hammer to punish official enemies of the U.S.
Hailed as an objective body by media enablers of America's imperial project, with few exceptions, while it relentlessly hunted down alleged Serbian war criminals--the losers in the decade-long conflagration--it studiously ignored proxy forces, including the KLA, under the operational control of German and American intelligence agencies.
The report averred that human organ trafficking was only a part of a larger web of crime and corruption, and that murder, trafficking in women, control over global narcotics distribution and money laundering networks were standard operating procedure for Thaçi and other members of the "Drenica group," the black widows at the center of the KLA spiders' web.
For his part, Thaçi has called the PACE report "libelous" and the Kosovo government has repudiated the Council's findings claiming that the charges "were not based on facts and were construed to damage the image of Kosovo and the war of the Kosovo Liberation Army."
While one can easily dismiss prevarications from Kosovo's government, the White House role in covering-up the crimes of their client regime should have provoked a major scandal. That it didn't only reveals the depths of Washington's own venal self-interest in preventing this sordid affair from gaining traction.
In all likelihood fully-apprised of the Council of Europe's investigation through any number of American-friendly moles implanted in European institutions as WikiLeaks Cablegate files have revealed, last summer Thaçi met with U.S. Vice President Joseph Biden at the White House.
Shamelessly, Biden "reaffirmed the United States' full support for an independent, democratic, whole, and multi-ethnic Kosovo," and "reiterated the United States' firm support for Kosovo's sovereignty and territorial integrity," according to a White House press release.
Indeed, the vice president "welcomed the progress that Kosovo's government has made in carrying out essential reforms, including steps to strengthen the rule of law."
An all too predictable pattern when one considers the lawless nature of the regime in Washington.

The Heroin Trail

As I reported more than two years ago in "Welcome to Kosovo! The World's Newest Narco State," the KLA served as the militarized vanguard for the Albanian mafia whose "15 Families" control virtually every facet of the Balkan heroin trade.
Albanian traffickers ship heroin originating exclusively from Central Asia's Golden Crescent. At one end lies America's drug outpost in Afghanistan where poppy is harvested for processing and transshipment through Iran and Turkey; as morphine base it is then refined into "product" for worldwide consumption. From there it passes into the hands of the Albanian syndicates who control the Balkan Route.
As the San Francisco Chronicle reported back in 1999, "Kosovars were the acknowledged masters of the trade, credited with shoving aside the Turkish gangs that had long dominated narcotics trafficking along the Balkan Route, and effectively directing the ethnic Albanian network."
As the murdered investigative journalist Peter Klebnikov reported in 2000 for Mother Jones, as the U.S.-sponsored war in Kosovo heated up, "the drug traffickers began supplying the KLA with weapons procured from Eastern European and Italian crime groups in exchange for heroin. The 15 Families also lent their private armies to fight alongside the KLA. Clad in new Swiss uniforms and equipped with modern weaponry, these troops stood out among the ragtag irregulars of the KLA. In all, this was a formidable aid package."
Despite billions of dollars spent on failed interdiction efforts, these patterns persist today as more than 106 metric tons of heroin flow into Europe. So alarmed has the Russian government become over the flood of heroin penetrating their borders from Central Asian and the Balkan outposts that some officials have likened it to American "narco-aggression" and a new "opium war, researcher Peter Dale Scott reported.
Scott avers: "These provinces" in Afghanistan, "support the past and present CIA assets in the Karzai regime (headed by Hamid Karzai, a former CIA asset), including the president’s brother Ahmed Wali Karzai, an active CIA asset, and Abdul Rashid Dostum, a former CIA asset. In effect America has allied itself with one drug faction in Afghanistan against another." Much the same can be said for CIA assets in Pristina.
As the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) published in their 2010 World Drug Report:
Once heroin leaves Turkish territory, interception efficiency drops significantly. In the Balkans, relatively little heroin is seized, suggesting that the route is exceedingly well organized and lubricated with corruption. ... Another notable feature of the Balkan route is that some important networks have clan-based and hierarchically organized structures. Albanian groups in particular have such structures, making them particularly hard to infiltrate. This partially explains their continued involvement in several European heroin markets. Albanian networks continue to be particularly visible in Greece, Italy and Switzerland. Italy is one of the most important heroin markets in Europe, and frequently identified as a base of operation for Balkan groups who exploit the local diaspora. According to WCO seizure statistics, Albanians made up the single largest group (32%) of all arrestees for heroin trafficking in Italy between 2000 and 2008. The next identified group was Turks followed by Italians and citizens of Balkan countries (Bulgaria, Kosovo/Serbia, the former Yugoslav Republic of Macedonia and to some extent Greece). A number of Pakistani and Nigerian traffickers were arrested in Italy as well.
As has been documented for decades, U.S. destabilization programs and covert operations rely on far-right provocateurs and drug lords (often interchangeable players) to facilitate the dirty work. Throughout its Balkan campaign the CIA made liberal use of these preexisting narcotics networks to arm the KLA and then provide them with targets.
When NATO partners Germany and the U.S. decided to drive a stake through Yugoslavia's heart during the heady days of post-Cold War triumphalism, their geopolitical strategy could not have achieved "success" without the connivance, indeed active partnership forged amongst Yugoslavia's nationalist rivals. As investigative journalist Misha Glenny has shown,
Most shocking of all, however, is how the gangsters and politicians fueling war between their peoples were in private cooperating as friends and close business partners. The Croat, Bosnian, Albanian, Macedonian, and Serb moneymen and mobsters were truly thick as thieves. They bought, sold, and exchanged all manner of commodities, knowing that the high levels of personal trust between them were much stronger than the transitory bonds of hysterical nationalism. They fomented this ideology among ordinary folk in essence to mask their own venality. As one commentator described it, the new republics were ruled by "a parastate Cartel which had emerged from political institutions, the ruling Communist Party and its satellites, the military, a variety of police forces, the Mafia, court intellectuals and with the president of the Republic at the center of the spider web... Tribal nationalism was indispensable for the cartel as a means to pacify its subordinates and as a cover for the uninterrupted privatization of the state apparatus. (McMafia: A Journey Through the Global Criminal Underworld, New York: Alfred A. Knopf, 2008, p. 27)
Thaçi and other members of his inner circle, Marty avers, were "commonly identified, and cited in secret intelligence reports," published by the German secret state agency, the Bundesnachrichtendienst or BND "as the most dangerous of the KLA's 'criminal bosses'."
Trading on American protection to consolidate political power, thus maintaining control over key narcotics smuggling corridors, the special rapporteur writes that "having succeeded in eliminating, or intimidating into silence, the majority of the potential and actual witnesses against them (both enemies and erstwhile allies), using violence, threats, blackmail, and protection rackets," Thaçi's Drenica Group have "exploit[ed] their position in order to accrue personal wealth totally out of proportion with their declared activities."
Indeed, multiple reports prepared by the U.S. DEA, FBI, the BND, Italy's SISMI, Britain's MI6 and the Greek EYP intelligence service have stated that Drenica Group members "are consistently named as 'key players' in intelligence reports on Kosovo's mafia-like structures of organised crime."
As the Council of Europe and investigative journalists have documented, northern Albania was the site not only of KLA training camps but of secret detention centers where prisoners of war and civilian KLA opponents were executed and their organs surgically removed and sold on the international black market.
"The reality is that the most significant operational activities undertaken by members of the KLA--prior to, during, and in the immediate aftermath of the conflict--took place on the territory of Albania, where the Serb security forces were never deployed."
The report avers, "It is well established that weapons and ammunition were smuggled into parts of Kosovo, often on horseback, through clandestine, mountainous routes from northern Albania," the site of secret NATO bases, "yet only in the second half of 1998," Marty writes, "through explicit endorsements from Western powers, founded on strong lobbying from the United States, did the KLA secure its pre-eminence in international perception as the vanguard of the Kosovar Albanian liberation struggle."
"What is particularly confounding" Marty writes, "is that all of the international community in Kosovo--from the Governments of the United States and other allied Western powers, to the EU-backed justice authorities--undoubtedly possess the same, overwhelming documentation of the full extent of the Drenica Group's crimes, but none seems prepared to react in the face of such a situation and to hold the perpetrators to account."
While the special rapporteur's outrage is palpable, the ascension of a political crime family with deep roots in the international drugs trade and other rackets, including the grisly traffic in human organs, far from being an anomalous event conforms precisely to the structural pattern of capitalist rule in the contemporary period.
"What we have uncovered" Marty informs us, "is of course not completely unheard-of. The same or similar findings have long been detailed and condemned in reports by key intelligence and police agencies, albeit without having been followed up properly, because the authors' respective political masters have preferred to keep a low profile and say nothing, purportedly for reasons of 'political expediency'. But we must ask what interests could possibly justify such an attitude of disdain for all the values that are invariably invoked in public?"
Marty need look no further for an answer to his question than to the "political masters" in Washington, who continue to cover-up not only their own crimes but those of the global mafias who do their bidding.
As we have seen throughout the latter half of the 20th century down to the present moment, powerful corporate and financial elites, the military and intelligence agencies and, for lack of a better term, "normal" governmental institutions are suborned by the same crooked players who profit from war and the ensuing chaos it spawns to organize crime, thereby "rationalizing" criminal structures on more favorable terms for those "in the loop."
In this regard, the impunity enjoyed up till now by Thaçi and his minions merely reflect the far-greater impunity enjoyed by the American secret state and the powerful actors amongst U.S. elites who have profited from the dirty work allegedly performed by Kosovo's Prime Minister, and others like him, who are counted amongst the most loyal servants of imperial power.

Tom Burghardt is a researcher and activist based in the San Francisco Bay Area. In addition to publishing in Covert Action Quarterly and Global Research, his articles can be read on Dissident VoiceThe Intelligence DailyPacific Free PressUncommon Thought Journal, and the whistleblowing website WikiLeaks. He is the editor of Police State America: U.S. Military "Civil Disturbance" Planning, distributed by AK Press and has contributed to the new book from Global Research, The Global Economic Crisis: The Great Depression of the XXI Century.


=== 2 ===

http://www.wsws.org/articles/2010/dec2010/pers-d31.shtml

Washington’s “humanitarian” war and the KLA’s crimes


31 December 2010

Revelations of fascistic crimes carried out by the Kosovo Liberation Army (KLA) prior to, during and after NATO’s war against the former Yugoslavia should provide a salutary lesson whenever Washington again cites humanitarian concerns to justify its predatory war aims.

A report by the Council of Europe describes Kosovo today as a country subject to “mafia-like structures of organised crime”. It accuses KLA commander and current prime minister, Hachim Thaci, of heading a criminal network involved in murder, prostitution and drug trafficking.

This may come as no surprise to those who have witnessed his rise from terrorist thug to head of the newly “independent” state. But what will be a shock to many is the grotesque way in the KLA helped finance its operations—by removing and selling body organs from kidnapped Serb and Kosovan Albanian civilian prisoners. The practice recalls the barbaric human experiments carried out by the Nazi “Angel of Death” Josef Mengele in the Auschwitz concentration camp.

The KLA’s crimes only came to light at all because of the unravelling of an ongoing cover-up by the US, the United Nations and other major powers. Information about KLA detention facilities in Kosovo and across the border in Albania first reached the International Centre for the Red Cross in 2000, after KLA fighters reported that Serb civilians were taken there in 1999 and their organs removed and sold abroad for transplant operations. The allegations surfaced once again in a BBC investigation in April last year and in the publication of the memoirs of International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia (ICTY) Chief Prosecutor Carla Del Ponte, revealing that a 2008 investigation into the “organ harvesting” had been dropped because it was supposedly “impossible to conduct.”

Any prosecution of the KLA was made “impossible” by Washington, which has been its main sponsor since at least 1998. Following the Bosnian war of 1995, the KLA, seeking to capitalise on popular resentment among Kosovan Albanians against the regime of Slobodan Milosevic in Serbia, pursued a strategy of destabilising Kosovo by acts of terrorism in the hope of provoking Western intervention.

NATO was forced to admit that the KLA was “the main initiator of the violence” and its actions a “deliberate campaign of provocation”. But Washington was shifting its policy from proscribing the KLA as a terrorist organisation to one of covert support. During the 1999 Rambouillet negotiations, then US Secretary of State Madeleine Albright promoted Thaci as the legitimate representative of the Kosovar people and seated him at the head of the Kosovo delegation. State Department spokesman James Rubin brushed aside concerns about the criminal nature of Washington’s new partner, claiming, “We simply don’t have information to substantiate allegations that there was a KLA leadership-directed program of assassinations or executions”, and that the State Department had no “credible evidence” the KLA was involved in drug trafficking.

The adoption of the KLA as an ally was vital to Washington's strategy of breaking up the Yugoslav republic into its constituent parts, ensuring its own hegemony within the Balkan region and threatening the broader geo-strategic interests of Russia. Germany, Britain and other NATO allies all colluded in glorifying the KLA as a liberation movement fighting to free Kosovo from Serbian oppression. To this end, US Senator Joseph Lieberman declared that “Fighting for the KLA is fighting for human rights and American values,” while British Prime Minister Tony Blair famously proclaimed, “This is a just war, based not on any territorial ambitions but on values.”

The US has continued to protect Thaci and his criminal gang as it pursued its goals of ethnic separatism. In 2007, the UN’s special envoy in Kosovo, Martti Ahtisaari, started to promote Kosovo’s independence from Serbia. Just 11 months later, on February 17, 2008, Kosovo’s Assembly declared independence. It exists now as a US fiefdom, heavily dependent on international aid and with all major decisions pertaining to the economy, public spending, social programmes, security and trade controlled by the US, which has established its largest base in the Balkans at Camp Bondsteel.

Only two trials of KLA personnel have ever been held at the ICTY, compared to the scores involving Serbs. In the second trial the then prime minister Ramush Haradinaj was acquitted of war crimes charges with the trial judge complaining about the “significant difficulties” securing witness testimony. This prompted Del Ponte to complain about the protection Haradinaj was receiving from Western governments and officials. It was as a result of the Haradinaj trial, when the first reports of the body organ trade first emerged, that the Council of Europe was asked by Del Ponte to carry out an investigation.

Equally culpable in concealing the KLA’s criminal activities are the various ex-liberal and “left” individuals and groups that threw their support behind the NATO bombing campaign--with claims that this was a humanitarian intervention in support of the KLA’s struggle for “self-determination”.

At that time, the arch-Conservative opponent of the war and former Defence Minister, Alan Clark MP, was moved to ask in the Observer, “What amazes me about the Yugoslav crisis is the credulity of the Left, and of progressive thinkers, who seem to get a vicarious thrill from seeing B52s taking off from Fairford. I address them: How have you swallowed whole the CIA-funded propaganda that demonises the Serbs? Are you not familiar with the duplicity and intimidation of United States foreign policy? That Ambassador Walker, in charge of monitoring forces in Bosnia, was financing the Contras? Have you no recall of that 'Free World' crap that embraced Batista, Noriega, Syngman Rhee, Bao Dai, Lee Van Thieu and Sukarno?”

In an accompanying editorial, “There is no alternative to this war”, theObserverresponded to critics of its “allegedly inconsistent standards” with the rejoinder, “We say so what? ... We have to live in the world as it is, not some Utopia.”

The indifference to the realities of imperialist policy aims, and the embrace of the KLA and ethnic separatism, was of a piece with the evolution of this social layer ever since the first Balkan war in 1991—during which the selective citation of “humanitarian” considerations was first employed to justify making peace with imperialism. And nothing will change as a result of the latest revelations. The liberal media has been largely silent on the charges against Thaci and wholly silent as regards any editorial mea culpa—denoting their own agreement with the propaganda mouthpiece of US imperialism, Radio Free Europe/Radio Liberty, which insisted, “Regardless of the truth behind the charges against Thaci and members of the KLA, one should not abandon the broader perspective, as some otherwise reliable commentators have done.”


Paul Mitchell and Ch

(Message over 64 KB, truncated)


(italiano / english)

Cancer and birth defects in Fallujah after US aggression

1) I bambini deformi di Falluja
2) Iraq: Fallujah children with birth defects
3) Cancer rate in Fallujah worse than Hiroshima


=== 1 ===


I bambini deformi di Falluja

LUNEDÌ 03 GENNAIO 2011

di Carlo Musilli

A Falluja centinaia di bambini nascono con difetti al cuore, allo scheletro, al sistema nervoso. Il tasso di malformazioni nei neonati è di undici volte superiore alla norma e negli ultimi anni ha fatto registrare un incremento spaventoso, raggiungendo livelli record nei primi sei mesi del 2010. Un'epidemia di danni genetici causata probabilmente dalle armi degli americani, che nel 2004 attaccarono due volte la città irachena. E' quanto sostiene uno studio scientifico che sarà pubblicato sul prossimo numero dell'International Journal of Environmental Research and Public Health e di cui il Guardian ha dato alcune anticipazioni.

Nessuno prima d'ora aveva avuto il coraggio di mettere in relazione la guerra con il fenomeno delle malformazioni, eppure di indagini ne erano state fatte. Due ricerche avevano già dimostrato come a Falluja, dopo l'attacco americano, le nascite di bambini maschi fossero improvvisamente diminuite del 15%. Da uno studio epidemiologico pubblicato nel luglio scorso, inoltre, è emerso che nella stessa zona, fra il 2004 e il 2009, il numero di tumori e leucemie è quadruplicato. Ora è superiore a quello registrato fra i sopravvissuti di Hiroshima e Nagasaki.

L'ultimo rapporto ha analizzato la situazione di 55 famiglie in cui, fra il maggio e l'agosto di quest'anno, sono nati bambini con gravi malformazioni. Soltanto nel mese di maggio, dei 547 bambini presi in esame, quelli deformi erano il 15%. Nello stesso periodo si è avuto l'11% di parti prematuri e il 14% di aborti spontanei. A detta però degli stessi scienziati che li hanno prodotti, questi dati fotografano la realtà in modo incompleto. A Falluja, infatti, la maggior parte delle donne non partorisce in ospedale. E quelle che danno alla luce un figlio deforme, difficilmente si rivolgono a un medico. Eppure, alcuni casi documentati nella ricerca raccontano una verità difficile da fraintendere. Come quello di una madre e una figlia, che, dopo il 2004, hanno partorito entrambe bambini malformati. Il padre di uno dei due piccoli si è risposato e ha avuto un altro figlio, anche lui con problemi genetici.

"In condizioni normali, le probabilità che si verifichi un caso simile rasentano lo zero - ha spiegato al quotidiano inglese Mozhgan Savabieasfahani, uno degli estensori del rapporto -  e sospettiamo che la popolazione sia cronicamente esposta a un agente ambientale. Non sappiamo quale sia, ma stiamo facendo ulteriori test per appurarlo". Non lo sappiamo, ma lo sospettiamo fortemente. Gli scienziati parlano genericamente di "metalli" come possibili responsabili delle malformazioni. Per prudenza, devono tenersi sul vago.

Chi invece non ha mai aperto un manuale di tossicologia in vita sua, ma magari ha letto un giornale, pensa immediatamente a qualcosa di specifico: i proiettili all'uranio impoverito usati dai soldati americani nell'aprile e soprattutto nel novembre del 2004, durante la seconda battaglia di Falluja. In quell'occasione, all'attacco partecipò anche l'esercito inglese.

In realtà, la questione è controversa. Molti sostengono che i famigerati proiettili portino con sé un residuo tossico, pericoloso soprattutto nel lungo periodo. Al momento, però, non ci sono prove scientifiche. Anzi, secondo alcuni sarebbe addirittura dimostrato che l'uranio impoverito non possa agire come contaminante. Ma non è questo il punto. Gli stessi ricercatori ammettono che "diversi altri contaminanti usati in guerra possono interferire con lo sviluppo dell'embrione e del feto". Ricordano, ad esempio, "i devastanti effetti della diossina" sui bambini vietnamiti.

Anche ammettere l'innocenza dell'uranio impoverito, quindi, non basterebbe a scagionare l'esercito americano.  Nel 2005 un'inchiesta di Rainews24 documentò che, dopo i bombardamenti, i soldati Usa erano soliti gettare a caso per le strade di Falluja quintali di fosforo bianco. Inizialmente il Dipartimento di Stato americano aveva negato.

In seguito, il Dipartimento della Difesa aveva ammesso l'utilizzo del fosforo bianco come arma offensiva contro i nemici (già questo sarebbe illegale: nel '97 gli Usa hanno firmato una convenzione contro l'utilizzo delle armi chimiche), ma aveva escluso categoricamente di aver colpito dei civili. Willie Pete, come amichevolmente viene chiamato dai militari il "White Phosphorus", scioglie la carne umana come un'aspirina. E, negli anni, è fonte di mutazioni genetiche.

Oggi come allora l'esercito americano rifiuta ogni responsabilità. Non solo. Quasi a schernire gli iracheni, ha fatto sapere che chiunque abbia delle lamentele è invitato a scrivere messaggi di protesta al Pentagono. Alcuni disperati l’hanno fatto. Inutile dire che non hanno ricevuto risposta.


=== 2 ===


Iraq: Fallujah children with birth defects

4 JANUARY 2011

The International Journal of Environmental Research and Public Health has published a study on the upsurge of birth defects in Fallujah, Iraq. A 15% increase has been recorded during the war period.

The study, which was conducted on a limited sample of polygamous families, highlighted in particular a high incidence of heart and neural tube malformations.

The Journal decided to release the study to exchange the data collected with other researchers working on war-associated contamination.

====

«Four Polygamous Families with Congenital Birth Defects from Fallujah, Iraq», par Samira Alaani, Mozhgan Savabieasfahani, Mohammad Tafash et Paola Manduca, International Journal of Environmental Research and Public Health, décembre 2010 (740 Ko, 7 p.):





=== 3 ===


The consequences of a US war crime


Cancer rate in Fallujah worse than Hiroshima


By Tom Eley 
23 July 2010


The Iraqi city of Fallujah continues to suffer the ghastly consequences of a US military onslaught in late 2004.

According to the authors of a new study, “Cancer, Infant Mortality and Birth Sex-Ratio in Fallujah, Iraq 2005–2009,” the people of Fallujah are experiencing higher rates of cancer, leukemia, infant mortality, and sexual mutations than those recorded among survivors in Hiroshima and Nagasaki in the years after those Japanese cities were incinerated by US atomic bomb strikes in 1945.

The epidemiological study, published in the International Journal of Environmental Studies and Public Health (IJERPH), also finds the prevalence of these conditions in Fallujah to be many times greater than in nearby nations.

The assault on Fallujah, a city located 43 miles west of Baghdad, was one of the most horrific war crimes of our time. After the population resisted the US-led occupation of Iraq—a war of neo-colonial plunder launched on the basis of lies—Washington determined to make an example of the largely Sunni city. This is called “exemplary” or “collective” punishment and is, according to the laws of war, illegal.

The new public health study of the city now all but proves what has long been suspected: that a high proportion of the weaponry used in the assault contained depleted uranium, a radioactive substance used in shells to increase their effectiveness.

In a study of 711 houses and 4,843 individuals carried out in January and February 2010, authors Chris Busby, Malak Hamdan, Entesar Ariabi and a team of researchers found that the cancer rate had increased fourfold since before the US attack five years ago, and that the forms of cancer in Fallujah are similar to those found among the Hiroshima and Nagasaki atomic bomb survivors, who were exposed to intense fallout radiation.

In Fallujah the rate of leukemia is 38 times higher, the childhood cancer rate is 12 times higher, and breast cancer is 10 times more common than in populations in Egypt, Jordan, and Kuwait. Heightened levels of adult lymphoma and brain tumors were also reported. At 80 deaths out of every 1,000 births, the infant mortality rate in Fallujah is more than five times higher than in Egypt and Jordan, and eight times higher than in Kuwait.

Strikingly, after 2005 the proportion of girls born in Fallujah has increased sharply. In normal populations, 1050 boys are born for every 1000 girls. But among those born in Fallujah in the four years after the US assault, the ratio was reduced to 860 boys for every 1000 female births. This alteration is similar to gender ratios found in Hiroshima after the US atomic attack of 1945.

The most likely reason for the change in the sex ratio, according to the researchers, is the impact of a major mutagenic event—likely the use of depleted uranium in US weapons. While boys have one X-chromosome, girls have a redundant X-chromosome and can therefore absorb the loss of one chromosome through genetic damage.

“This is an extraordinary and alarming result,” said Busby, a professor of molecular biosciences at the University of Ulster and director of scientific research for Green Audit, an independent environmental research group. “To produce an effect like this, some very major mutagenic exposure must have occurred in 2004 when the attacks happened. We need urgently to find out what the agent was. Although many suspect uranium, we cannot be certain without further research and independent analysis of samples from the area.”

Busby told an Italian television news station, RAI 24, that the “extraordinary” increase in radiation-related maladies in Fallujah is higher than that found in the populations of Hiroshima and Nagasaki after the US atomic strikes of 1945. “My guess is that this was caused by depleted uranium,” he said. “They must be connected.”

The US military uses depleted uranium, also known as spent nuclear fuel, in armor-piercing shells and bullets because it is twice as dense as lead. Once these shells hit their target, however, as much as 40 percent of the uranium is released in the form of tiny particles in the area of the explosion. It can remain there for years, easily entering the human bloodstream, where it lodges itself in lymph glands and attacks the DNA produced in the sperm and eggs of affected adults, causing, in turn, serious birth defects in the next generation.

The research is the first systematic scientific substantiation of a body of evidence showing a sharp increase in infant mortality, birth defects, and cancer in Fallujah.

In October of 2009, several Iraqi and British doctors wrote a letter to the United Nations demanding an inquiry into the proliferation of radiation-related sickness in the city:

“Young women in Fallujah in Iraq are terrified of having children because of the increasing number of babies born grotesquely deformed, with no heads, two heads, a single eye in their foreheads, scaly bodies or missing limbs. In addition, young children in Fallujah are now experiencing hideous cancers and leukemias.…

“In September 2009, Fallujah General Hospital had 170 newborn babies, 24 percent of whom were dead within the first seven days, a staggering 75 percent of the dead babies were classified as deformed.…

“Doctors in Fallujah have specifically pointed out that not only are they witnessing unprecedented numbers of birth defects, but premature births have also considerably increased after 2003. But what is more alarming is that doctors in Fallujah have said, ‘a significant number of babies that do survive begin to develop severe disabilities at a later stage.’” (See: “Sharp rise in birth defects in Iraqi city destroyed by US military”)

The Pentagon responded to this report by asserting that there were no studies to prove any proliferation of deformities or other maladies associated with US military actions. “No studies to date have indicated environmental issues resulting in specific health issues,” a Defense Department spokesman told the BBC in March. There have been no studies, however, in large part because Washington and its puppet Baghdad regime have blocked them.

According to the authors of “Cancer, Infant Mortality and Birth Sex-Ratio in Fallujah,” the Iraqi authorities attempted to scuttle their survey. “[S]hortly after the questionnaire survey was completed, Iraqi TV reportedly broadcast that a questionnaire survey was being carried out by terrorists and that anyone who was answering or administering the questionnaire could be arrested,” the study reports.

The history of the atrocity committed by American imperialism against the people of Fallujah began on April 28, 2003, when US Army soldiers fired indiscriminately into a crowd of about 200 residents protesting the conversion of a local school into a US military base. Seventeen were killed in the unprovoked attack, and two days later American soldiers fired on a protest against the murders, killing two more.

This intensified popular anger, and Fallujah became a center of the Sunni resistance against the occupation—and US reprisals. On March 31, 2004, an angry crowd stopped a convoy of the private security firm Blackwater USA, responsible for its own share of war crimes. Four Blackwater mercenaries were dragged from their vehicles, beaten, burned, and hung from a bridge over the Euphrates River.

The US military then promised it would pacify the city, with one unnamed officer saying it would be turned into “a killing field,” but Operation Vigilant Resolve, involving thousands of Marines, ended in the abandonment of the siege by the US military in May, 2004. The victory of Fallujah’s residents against overwhelming military superiority was celebrated throughout Iraq and watched all over the world.

The Pentagon delivered its response in November 2004. The city was surrounded, and all those left inside were declared to be enemy combatants and fair game for the most heavily equipped killing machine in world history. The Associated Press reported that men attempting to flee the city with their families were turned back into the slaughterhouse.

In the attack, the US made heavy use of the chemical agent white phosphorus. Ostensibly used only for illuminating battlefields, white phosphorus causes terrible and often fatal wounds, burning its way through building material and clothing before eating away skin and then bone. The chemical was also used to suck the oxygen out of buildings where civilians were hiding.

Washington’s desire for revenge against the population is indicated by the fact that the US military reported about the same number of “gunmen” killed (1,400) as those taken alive as prisoners (1,300-1,500). In one instance, NBC News captured video footage of a US soldier executing a wounded and helpless Iraqi man. A Navy investigation later found the Marine had been acting in self-defense.

Fifty-one US soldiers died in 10 days of combat. The true number of city residents who were killed is not known. The city’s population before the attack was estimated to be between 425,000 and 600,000. The current population is believed to be between 250,000 and 300,000. Tens of thousands, mostly women and children, fled in advance of the attack. Half of the city’s buildings were destroyed, most of these reduced to rubble.

Like much of Iraq, Fallujah remains in ruins. According to a recent report from IRIN, a project of the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, Fallujah still has no functioning sewage system six years after the attack. “Waste pours onto the streets and seeps into drinking water supplies,” the report notes. “Abdul-Sattar Kadhum al-Nawaf, director of Fallujah general hospital, said the sewage problem had taken its toll on residents’ health. They were increasingly affected by diarrhea, tuberculosis, typhoid and other communicable diseases.”

The savagery of the US assault shocked the world, and added the name Fallujah to an infamous list that includes My Lai, Sabra-Shatila, Guérnica, Nanking, Lidice, and Wounded Knee.

But unlike those other massacres, the crime against Fallujah did not end when the bullets were no longer fired or the bombs stopped falling.

The US military’s decision to heavily deploy depleted uranium, all but proven by “Cancer, Infant Mortality and Birth Sex-Ratio in Fallujah,” was a wanton act of brutality, poisoning an entire generation of children not yet born in 2004.

The Fallujah study is timely, with the US now preparing a major escalation of the violence in Afghanistan. The former head of US Afghanistan operations, General Stanley McChrystal, was replaced last month after a media campaign, assisted by a Rolling Stone magazine feature, accused him, among other things, of tying the hands of US soldiers in their response to Afghan insurgents.

McChrystal was replaced by General David Petraeus, formerly head of the US Central Command. Petraeus has outlined new rules of engagement designed to allow for the use of disproportionate force against suspected militants.

Petraeus, in turn, was replaced at Central Command by General James “Mad Dog” Mattis, who played a key planning role in the US assault on Fallujah in 2004. Mattis revels in killing, telling a public gathering in 2005 “it’s fun to shoot some people.... You know, it’s a hell of a hoot.”