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La NATO prepara la aggressione alla Russia

1) Communiqué du Sommet de l’OTAN à Varsovie : préparer le crime d’agression (par Christopher Black)
2) La NATO accerchia la Russia – da “Avante!”
3) La NATO è la maggiore minaccia per l’Europa (di António Abreu e Eric Draitser)


Si veda anche:
Vertice NATO a Varsavia e proteste (Rassegna JUGOINFO del 17.7.2016)


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ORIG.: NATO’s Warsaw Communiqué: Planning the Crime of Aggression (18.07.2016 Author: Christopher Black)
http://journal-neo.org/2016/07/18/nato-s-warsaw-communique-planning-the-crime-of-aggression/


http://lesakerfrancophone.fr/communique-du-sommet-de-lotan-a-varsovie-preparer-le-crime-dagression

Communiqué du Sommet de l’OTAN à Varsovie : préparer le crime d’agression

Par Christopher Black – Le 18 juillet 2016 – Source New Oriental Review


J’ai été avocat de la défense la plus grande partie de ma vie professionnelle et je n’ai pas l’habitude de recueillir des preuves pour engager des poursuites, mais les circonstances m’ont incité à ouvrir un dossier pour le procureur de la Cour pénale internationale, ou peut-être un futur tribunal citoyen. Ce dossier contient la preuve que les dirigeants de l’OTAN sont coupables du plus grave crime contre l’humanité, le crime d’agression. Je voudrais partager avec vous quelques brèves notes intéressantes provenant de ce fichier, que je soumets à votre réflexion.

L’Article 8bis du Statut de Rome, le statut régissant la Cour pénale internationale, stipule :

Aux fins du présent Statut, on entend par « crime d’agression » la planification, la préparation, le lancement ou l’exécution par une personne effectivement en mesure de contrôler ou de diriger l’action politique ou militaire d’un État, d’un acte d’agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations Unies.

Le communiqué de l’OTAN publié à l’issue du congrès de Varsovie le 9 juillet est la preuve directe d’une telle planification et préparation et donc d’une conspiration par les dirigeants de l’OTAN pour commettre des actes d’agression contre la Russie. Cela ferait l’objet d’un acte d’accusation de la Cour pénale internationale contre les dirigeants de l’alliance militaire si la procureure de la CPI était effectivement indépendante, ce qu’elle n’est pas. Et bien sûr, si les articles relatifs aux crimes d’agression étaient en vigueur, ce qui ne se produira pas avant le 1er janvier 2017, le cas échéant, sous les articles du Statut de Rome.

Néanmoins, le problème technique de la juridiction qui empêche l’émission d’une inculpation contre les dirigeants de l’OTAN en ce moment, ne légitime pas la planification et la préparation d’actes d’agression contenus dans le communiqué de l’OTAN ni ne réduit le poids moral du crime d’agression défini dans le Statut et les principes de Nuremberg, parce que le crime d’agression est le crime de guerre suprême.

Selon leurs propres mots, imprimés en noir sur blanc dans leur communiqué du 9 juillet, les dirigeants de l’OTAN, chacun d’entre eux, et les états-majors entiers des forces armées de chacun des pays de l’OTAN, sont coupables du crime d’agression. Le fait qu’il n’y ait pas d’organe efficace devant lequel ils puissent être traduits en justice est sans rapport avec le fait du crime commis. Ils sont les ennemis de l’humanité et, inculpés ou non, ils sont des hors-la-loi internationaux qui doivent être identifiés en tant que tels et appelés à rendre des comptes à leurs propres peuples.

La preuve de leurs crimes est bien évidemment antérieure à ce communiqué et consiste en années d’actes commis par les puissances de l’OTAN depuis que l’Union soviétique s’est dissoute ainsi que le Pacte de Varsovie, en vertu de l’accord dit Acte fondateur OTAN–Russie de 1997, selon lequel l’OTAN ne s’étendrait dans aucun des pays formellement membres du Pacte de Varsovie ou de l’URSS, ni n’y installerait d’armes nucléaires. L’OTAN a continuellement brisé cet accord depuis lors et a commis, en tant qu’organisation ou par des groupes de ses États membres, des actes d’agression contre la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Russie (pendant l’attaque de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud et en soutenant les groupes terroristes tchétchènes en Russie même), l’Ukraine et la Syrie, chaque acte d’agression étant appuyé par des campagnes de propagande massives pour tenter de justifier ces crimes en répandant cette propagande auprès des peuples qu’ils sont censés informer.

Ces mêmes puissances ont commis et commettent d’autres actes d’agression contre la République populaire démocratique de Corée, l’Iran et la Chine, et augmentent continuellement leur planification et leur préparation pour agresser ces pays. Ces plans sont aussi étalés dans le communiqué de l’OTAN, mais la plus grave menace pour l’humanité est la menace existentielle immédiate contre la Russie, contre laquelle la partie principale de ce communiqué est dirigée.

Le communiqué de l’OTAN est de fait une déclaration de guerre à la Russie. Il n’y a pas d’autre manière de l’interpréter.

Il y a plusieurs mois, j’ai déclaré que nous pouvions considérer l’accumulation des forces de l’OTAN en Europe de l’Est, le coup d’État de l’OTAN qui a renversé le gouvernement de Ianoukovitch en Ukraine, la tentative de s’emparer de la base navale russe à Sébastopol, les attaques immédiates contre les civils ukrainiens dans les provinces orientales qui refusaient d’accepter le coup d’État de l’OTAN, la propagande constante contre la Russie en tant qu’agresseur et la guerre économique menée contre la Russie sous couvert de sanctions est l’équivalent d’une seconde Opération Barbarossa, le nom donné à l’invasion de l’Union soviétique par le Troisième Reich en 1941. J’hésitais à le décrire ainsi, mais les faits étaient là et d’autres ont reconnu maintenant que l’analogie est correcte. Et exactement comme les dirigeants du Troisième Reich ont été finalement tenus pour responsables de leurs crimes à Nuremberg, les dirigeants du nouveau Reich que les Américains et leurs États vassaux projettent d’imposer au reste d’entre nous devraient l’être aussi.

Au paragraphe 5 du communiqué et après, ils commettent la première partie de leur crime en définissant de prétendus actes agressifs de la Russie, dans lesquels, dans tous les cas, ils sont les véritables agresseurs.

Au paragraphe 15, ils déclarent, après quelques sornettes à propos du partenariat entre l’OTAN et la Russie :

« Nous regrettons que malgré des appels répétés des Alliés et de la communauté internationale depuis 2014 pour que la Russie change de cap, les conditions à cette relations n’existent pas actuellement. La nature des relations de l’Alliance avec la Russie et les aspirations à un partenariat seront subordonnées à un changement clair et constructif des actions de la Russie, qui doit démontrer son respect du droit international et de ses obligations et responsabilités internationales. Jusque là, nous ne pouvons pas revenir au business as usual. »

Ce qu’ils veulent dire en parlant du changement de cap de la Russie est, bien sûr, qu’elle fasse ce qu’ils ordonnent, et le « respect du droit international » ne signifie rien d’autre que de se plier aux diktats de l’OTAN. Le monde a vu ce qui est arrivé à la Yougoslavie quand le président Milosevic a eu le courage de lui dire d’aller se faire voir, alors que Madelaine Albright lui présentait sa longue liste de revendications, y compris l’occupation de la Yougoslavie par les forces de l’OTAN et le démantèlement du socialisme, suivi par le choix d’obéir ou d’être bombardé. Le gouvernement yougoslave avait le droit et, en plus,  le courage, de la défier, et donc les dirigeants de l’OTAN ont activé les casseurs de jambes, les exécuteurs et les assassins qui servent dans leurs armées et ont commencé la destruction massive d’un membre fondateur du Mouvement des non-alignés.

Nous l’avons vu à nouveau en Afghanistan, envahi sous le prétexte juridique qu’il hébergeait un supposé criminel, Ben Laden, qui n’a jamais été accusé de crime [accusé, si. Reconnu coupable, jamais. NdT] et qui travaillait sous le commandement de l’armée étasunienne au Kosovo en 1998-1999, luttant contre le gouvernement yougoslave.

Nous l’avons vu avec l’Irak, sommé de remettre des armes qu’il n’a jamais eues, puis attaqué avec choc et effroi, une démonstration de puissance militaire conçue non seulement pour l’Irak mais pour le monde entier : voilà ce que nous vous ferons si vous ne jouez pas le jeu.

Nous l’avons vu avec le président Aristide à Haïti en 2004, lorsque des soldats américains et canadiens l’ont arrêté en pointant les fusils sur lui et l’ont exilé, l’ enchaînant en Afrique, pendant que le monde regardait ailleurs. Nous l’avons vu en 2010, lorsque le président Laurent Gbagbo a été arrêté par les Français et jeté dans les marécages de la Cour pénale internationale. Nous l’avons vu en 2011, lorsque l’OTAN a détruit la Libye socialiste et nous voyons aujourd’hui comment ils tentent la même chose contre la Syrie et l’Irak, l’Iran, la Corée du Nord, la Chine et, le plus important, contre la Russie.

Le paragraphe 15 n’est rien d’autre qu’un diktat, « obéis-nous ou nous ne pourrons pas retourner au statu quo » ce qui signifie, en fin de compte, la guerre.

Suit alors une longue série de paragraphes pleins de mensonges et de distorsions sur des événements tous imputés à la Russie. Ils savent que ce sont des mensonges et des distorsions, bien sûr, mais le principe est que ces communiqués sont générés à Washington comme outils de propagande destinés à être cités encore et encore dans les médias occidentaux et mentionnés par leurs diplomates et leurs politiciens dans tous les discours.

Au paragraphe 15 et ensuite, ils se réfèrent à leurs plans pour leur nouvelle Opération Barbarossa, l’accumulation des forces de l’OTAN en Europe de l’Est. Ils l’appellent le Plan de préparation à l’action. En d’autres termes, tous ces paragraphes exposent leurs plans pour préparer leur capacité logistique et stratégique dans le but d’attaquer la Russie. Qu’ils aient l’intention de le faire est maintenant clair, avec le placement de systèmes anti-missiles en Pologne et en Roumanie et bientôt sur le flanc sud-est de la Russie en Corée, des missiles destinés à garantir le succès d’une première frappe atomique sur la Russie par les forces nucléaires de l’OTAN. Les systèmes anti-missiles sont conçus pour intercepter tous les missiles de représailles lancés par les survivants en Russie. Mais, comme le président Poutine l’a relevé, ils peuvent aussi être utilisés directement de manière offensive.

Ils soulignent ensuite que les armes nucléaires sont une partie importante de leur stratégie, et déclarent dans le paragraphe 53 :

« La position de l’OTAN en matière de dissuasion nucléaire repose aussi, en partie, sur les armes nucléaires déployées en avant par les États-Unis en Europe et sur les capacités et l’infrastructure fournies par les Alliés concernés. » La crainte est qu’avec les récents exercices en Pologne et dans l’Arctique − dans lesquels l’usage de frappes aériennes pour lancer des armes nucléaires telles que des missiles de croisière nucléaires pointés sur la Russie − a joué un rôle important − les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN projettent et préparent une attaque nucléaire sur la Russie. C’est la seule conclusion possible, puisqu’il est clair que la Russie n’a aucune intention d’attaquer aucun pays en Europe de l’Est ou ailleurs. Donc l’excuse donnée que la présence d’armes nucléaires en Europe est une dissuasion contre l’agression russe est clairement un mensonge et, par conséquent, leur présence ne peut avoir qu’un seul but : être utilisées pour une attaque.

La preuve est devant nous, le dossier est complet. Il est posé sur un bureau, il prend la poussière, il n’est d’aucune utilité pour personne, excepté le tribunal de l’opinion publique, et qu’est-ce que ça vaut, ces jours ci ? Mais peut-être que quelqu’un, là-bas, le prendra, le mettra au point et le donnera à un tribunal, peut-être quelqu’un du peuple, pour le peuple, mis en place par le peuple, pour juger ceux qui projettent de détruire le peuple, qui peut agir rapidement avant que le crime d’agression final soit commis contre la Russie ; contre nous tous.


Christopher Black est un juriste pénaliste international basé à Toronto, il est membre du Barreau du Haut-Canada et il est connu pour un grand nombre de cas très médiatisés portant sur les droits humains et les crimes de guerre, en particulier pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Catherine pour le Saker francophone


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http://www.marx21.it/index.php/internazionale/pace-e-guerra/27059-la-nato-accerchia-la-russia

La NATO accerchia la Russia

15 Luglio 2016
da “Avante!”, settimanale del Partito Comunista Portoghese

Traduzione di Marx21.it

Le esercitazioni militari della NATO Sea Breeze 2016, nel Mar Nero, sono iniziate l'11 luglio, dopo il vertice di Varsavia a cui hanno partecipato delegazioni di 28 paesi dell'Alleanza.

Le esercitazioni, che coinvolgono 25 navi e circa 1.700 militari di Bulgaria, Grecia, Romania, Turchia e USA, dureranno una settimana e rappresentano un altro passo nella scalata del confronto con la Russia. Non è stato certo un caso che il segretario generale della NATO, Jens Stoltenberg, abbia annunciato al vertice di Varsavia che la decisione di ampliare la presenza aerea e marittima dell'Alleanza nella regione del Mar Nero sarà presa in autunno.

La stampa russa, a sua volta, ha informato che la Russia potrebbe rispondere con l'installazione nel Mar Baltico e nel Mar Nero di due nuovi radar “Girasole”, con la capacità di monitorare la zona costiera fino a circa 200 miglia nautiche, mentre il Cremlino ribadiva che “è assurdo parlare di una minaccia da parte della Russia”, mettendo in chiaro che il rafforzamento della presenza della NATO nel Mar Nero costringerà il paese ad assumere misure per garantire la sicurezza nazionale.

La “questione russa” è al centro della strategia degli Stati Uniti per la NATO, ma è ben lontana dal generare unanimità tra i partners dell'organizzazione, ha sottolineato il giornale nordamericano The New York Times. Secondo il giornale, paesi come Germania, Francia e Italia si dimostrano riluttanti sia verso le sanzioni economiche nei confronti di Mosca che in relazione alle iniziative militari che si sostiene essere indirizzate a “contenere la Russia”. Il primo ministro italiano Matteo Renzi ha partecipato recentemente al Forum Economico Internazionale di San Pietroburgo, il presidente della Francia François Hollande ha riconosciuto la necessità della cooperazione con la Russia e il ministro degli Affari Esteri della Germania Frank-Walter Steinmeier ha criticato le esercitazioni militari della NATO in Polonia, osserva il The New York Times.

Secondo l'ex rappresentante permanente degli USA presso la NATO, Nicholas Burns, la “questione russa” potrebbe portare a divisioni tra i paesi dell'Alleanza. “Sono rimasto impressionato da tanta divergenza all'interno della leadership europea”, ha detto, citato da Sputnik.

La cooperazione tra Atene e Mosca in settori quali l'energia, il turismo e la difesa, e in particolare il progetto congiunto per produrre Kalashnikov in Grecia, è un'altra pietra nella scarpa della NATO, che potrebbe “pregiudicare seriamente la capacità dell'Alleanza di presentare un fronte unito in grado di impedire una possibile aggressione russa”, come ha dichiarato una fonte dell'Alleanza al The Telegraph.

Tali contraddizioni, a cui si aggiunge la recente ripresa delle relazioni commerciali tra la Russia e la Turchia, un altro membro dell'Alleanza Atlantica, non ha tuttavia impedito a Jens Stoltenberg di dichiarare, l'8 luglio, che la NATO dislocherà quattro battaglioni nei paesi Baltici e in Polonia nel 2017, con truppe di USA, Canada, Germania e Regno Unito, e di garantire che le relazioni con la Russia continueranno ad essere basate sulla “difesa” e sul “dialogo”.

Negli ultimi anni, la NATO ha costruito diverse nuove basi militari e ha rafforzato i suoi contingenti nell'Europa dell'Est. Secondo Jens Stoltenberg, l'organizzazione è ora più forte che mai dai tempi della Guerra Fredda.

=== 3 ===

http://www.marx21.it/index.php/internazionale/pace-e-guerra/27078-la-nato-e-la-maggiore-minaccia-per-leuropa

La NATO è la maggiore minaccia per l’Europa

27 Luglio 2016
di António Abreu | da resistencia.cc

Traduzione di Marx21.it

Con le sue ultime decisioni, la NATO pone sull’orlo del conflitto nucleare una serie di paesi dell’est europeo con circa un centinaio di milioni di abitanti. La guida della NATO, gli Stati Uniti, è lontana dal luogo del conflitto, ancora una volta nella storia, e mostra disprezzo per la vita di tante persone innocenti!

Al vertice dell’8 e 9 luglio a Varsavia, e con le più grandi esercitazioni militari mai realizzate in Europa, che erano cominciate giorni prima, diverse sono state le decisioni gravi, come riferito da molti commentatori come Eric Draitser*.

Particolarmente grave è l’espansione della presenza militare della NATO, con basi permanenti e sistemi di scudo anti-missile lungo le frontiere della Russia, particolarmente in Polonia e nei paesi baltici, Estonia, Lettonia e Lituania. Sulla base di una presunta minaccia russa che si sarebbe manifestata quando questo paese ha accettato l’integrazione nel territorio della Federazione Russa della Crimea, decisa a stragrande maggioranza dalla sua popolazione in un referendum, o quando la Russia ha appoggiato le popolazioni russe del Donbass, aggredite, come in Crimea, dalle orde fasciste che gli USA avevano scatenato a sostegno del golpe in Ucraina.

I sistemi anti-missile includono la presenza di soldati nordamericani e, “per non molestare” la popolazione di questi paesi, la NATO “concede” loro la rotazione dei battaglioni corazzati e che siano essi (e non gli USA) ad avere il comando - il che è un’ipocrisia, dal momento che il comandante generale della NATO è sempre uno statunitense.

Per impedire qualsiasi interpretazione positiva della ripresa delle riunioni del Consiglio Russia/NATO, un cacciatorpediniere dotato di un sistema di missili teleguidato, USS Ross, equipaggiato con l’avanzato sistema di difesa missilistica Aegis, è entrato in azione nel Mar Nero e si è diretto verso il porto della città ucraina di Odessa, per unirsi alle esercitazioni marittime internazionali Sea Breeze 2016.

La NATO conosce bene la posizione della Russia in merito a questo atto provocatorio. “Distruggeremo queste armi. La Russia non tornerà mai a combattere sul proprio territorio”, ha dichiarato lo scorso 13 luglio a Der Spiegel Serghey Karaganov, del Ministero degli Affari Esteri russo.

Putin si è affrettato a rispondere alla provocazione, dando l’indicazione di procedere all’ispezione dello stato di preparazione al combattimento delle forze russe e dei loro arsenali. Il nuovo segretario generale della NATO, Stoltenberg, ha reagito dicendo che non si sta provocando il ritorno alla “guerra fredda” e che nessun paese membro della NATO si trova sotto minaccia.

Tuttavia, la decisione è stata presa e l’installazione in Polonia e Romania, fin da ora, di sistemi anti-missile non è rimasta senza risposta. Un arsenale russo è stato installato a Kaliningrad, enclave russa tra Polonia e Lituania, abitata da 400.000 persone.

La NATO, comunque, è chiaramente indebolita sul piano dell’opinione pubblica. Ed è per questo che, prima e dopo il vertice, essa continua con una narrazione relativa agli interventi in Iraq e Afghanistan che omette le tragedie che le popolazioni di questi due paesi hanno sofferto a causa loro. E che, ancora una volta, non ha avviato una riflessione in merito alla fallita previsione sul fatto che la fine dei paesi socialisti dell’est europeo avrebbe fatto cessare le tensioni internazionali e promosso i diritti umani, la pace e la prosperità. Oggi è chiaro alla maggioranza di coloro che avevano creduto a tali aspettative che la NATO, ormai a briglia sciolta, è stata solo una macchina da guerra che paesi dell’Europa, del Medio Oriente e del Nord Africa hanno pagato ben caro.

La NATO fu creata nel 1949, per corrispondere militarmente al Piano Marshall e più tardi alla Comunità Economica Europea (CEE), per essere uno strumento di minaccia nei confronti dei sovietici e per dissuaderli dall’appoggiare i comunisti occidentali, usciti dalla guerra con il prestigio del loro ruolo eroico, e a volte decisivo, nella liberazione dal nazi-fascismo. Ha cercato di essere sempre, nella pratica, il braccio armato dell’Unione Europea.

Di fronte all’aggressività della NATO, il paesi socialisti crearono nel 1955 il Patto di Varsavia e in seguito il Comecon, con somiglianze, ma non coercitiva come la CEE. I due patti militari posero fuori dalla sfera di influenza della Carta delle Nazioni Unite le loro forze armate accettando, in entrambi i patti, di collocare le proprie truppe, in pratica, sotto il comando, degli USA e dell’URSS.

Nel 1998, la NATO ha condotto la sua prima guerra. E soprattutto contro un paese europeo e piccolo, dopo lo smembramento sanguinoso della Jugoslavia, la Serbia (ho avuto la possibilità di stare a Belgrado sotto i bombardamenti della NATO). Gli USA hanno creato la mafia terrorista kosovara che hanno formato nella base turca di Incirlik, che ora ha avuto un ruolo di rilievo nel golpe in Turchia della settimana scorsa.

Sebbene la maggior parte delle persone abbia considerato naturale che la NATO potesse estinguersi dopo la fine del Patto di Varsavia e della “minaccia sovietica”, dopo l’11 settembre 2001 l’alleanza è stata rilanciata per combattere il terrorismo. Ma, una volta ancora, al vertice di Varsavia la questione del terrorismo non ha richiamato che retorica. Il fermo coordinamento internazionale della lotta contro il terrorismo, che sta intensamente frequentando l’Europa, è passato in secondo piano.

Nel 2011, la NATO ha coordinato la caduta del regime libico e l’uccisione selvaggia di Muammar Gheddafi (come già era stato fatto con Saddam Hussein). Nel 2012, ha coordinato lo scatenamento degli interventi contro la Siria, a partire dal Comando Alleato di Terra di Smirne, pure in Turchia. E dato che la NATO ha cominciato ad agire fuori dall’Europa, presto sono stati integrati nell’Alleanza altri paesi di questa area: Kuwait, Qatar, Giordania, Israele e Bahrein.

Al vertice di Varsavia, gli USA hanno dovuto ascoltare la voce del presidente francese, mentre l’Inghilterra ha rifiutato di aumentare il suo contributo finanziario. Ma sono solo noccioline rispetto a ciò che sarebbe richiesto ai dirigenti europei per fermare la bestia.

Già mesi fa, il Dipartimento di Stato aveva reclamato la quadruplicazione del bilancio destinato a finanziare le citate misure di rafforzamento della NATO. L’amministrazione degli Stati Uniti desidera che i partner della NATO rafforzino le loro contribuzioni, questione che è oggetto di discussione.

Attualmente, ogni membro deve pagare il 2% del suo PIL per acquistare armi in linea con le norme della NATO…che si trovano solo presso i fornitori degli USA!!!...Le industrie nazionali di armamento, nel frattempo, sono state messe da parte. Tuttavia, mentre la Russia ha già ricostruito e modernizzato la sua industria degli armamenti e la Cina è in procinto di raggiungere gli stessi livelli di qualità e produzione, gli Stati Uniti e la NATO stanno gradualmente marcando ritardi.

Sono proprio le debolezze degli USA, che si estendono a diversi settori, che possono scatenare azioni con gravi conseguenze per l’umanità.

Fonte: AbrilAbril

*Eric Draitser è fondatore di StopImperialism.org e commentatore di CounterPunch Radio. ericdraitser@...





(english / srpskohrvatski / italiano)

Jihad dal Kosovo
... la scoperta dell'acqua calda continua ...


0) Altri link e flashback sul Kosovo come punto di irradiazione del jihadismo

1) Kosovo's Daesh Camps Act as Creche for Young Terrorists / Isis, il campo di addestramento in Kosovo? È a due passi dalla base americana della Nato / Kosovo: Daesh addestra i terroristi sotto gli occhi di Nato e Ue

2) Nikolic: “Il riconoscimento dell’indipendenza del Kosovo sarà un modello per la formazione dello Stato Islamico”

3) GEN 2016: Sventato attentato jihadista al monastero di Decani / Uhapšeni pri pokušaju napada na Dečane

4) GEN 2016, ALLARME IN ITALIA: Albania crocevia dei jihadisti (La Stampa) / Velika opasnost u Italiji od džihadista iz Balkanske Brigade

5) FLASHBACK 2006: Abu Hamza: Bill Clinton zahtijevao je da se naselimo na Kosovu [Ai jihadisti bosgnacchi "Clinton chiese che ci trasferissimo in Kosovo"]


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ALTRI LINK E FLASHBACK SUL KOSOVO COME PUNTO DI IRRADIAZIONE DEL JIHADISMO:

Albanian women from Kosovo province training ISIS terrorists (January 30, 2016 – Grey Carter)
Security experts claim that women mostly start fighting for ISIS while following their husbands, but there are those that think it is their moment to join the “holy mission”...
SOURCES: 
http://www.novosti.rs/vesti/naslovna/dosije/aktuelno.292.html:229464-Krici-iz-podruma-strave

Jihad dal Kosovo? Che bella scoperta... (Dicembre 2015)
0) LINKS: Flashbacks / News / Par Daniel Salvatore Schiffer
1) 4 arresti tra Brescia e Kosovo. La 'mente' del gruppo, un cittadino kosovaro che ha vissuto diverso tempo in Italia
2) Inside Kacanik, Kosovo's jihadist capital (The Telegraph, 23 Aug 2015)

KOSOVO, IL PICCOLO ISIS D'EUROPA (Dicembre 2015)

KOSOVO – CORRIDOR FOR RADICAL ISLAM INFLUX INTO EUROPE, SAYS DIPLOMAT IN MOSCOW (November 3, 2015 – by Grey Carter)
Kosovo could become a corridor for radical Islam breaking into Europe since the European Union is not yet ready to solve the migrant problem, Serbian ambassador to Russia Slavenko Terzic said on Tuesday...
https://theremustbejustice.wordpress.com/2015/11/03/kosovo-corridor-for-radical-islam-influx-into-europe-says-diplomat-in-moscow/
ORIG.: http://tass.ru/en/world/833748

Circa 20 famiglie kosovare sono andate in Iraq e Siria per combattere nelle file dell’Isis (20. 07. 2015.)

STATO ISLAMICO DELL’IRAQ E DEI BALCANI (in JUGOINFO 28/6/2015)
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8333



Isis: il reclutamento in Kosovo passa dalle Ong (di Dino Garzoni | 07 Aprile 2015)
Sono finanziate da Arabia ed Emirati. Arruolano ragazzi minorenni per 400 euro. E trasformano i più meritevoli in spietati jihadisti. Pagandoli fino a 30 mila euro...
http://www.lettera43.it/esclusive/isis-il-reclutamento-in-kosovo-passa-dalle-ong_43675164282.htm
Kosovo, il nuovo "serbatoio" di estremisti islamici al di là dell'Adriatico (di di FABIO POLESE, 20 ottobre 2014)
Una nuova frontiera dell'estremismo islamico. A settembre, in un blitz a Pristina, sono finiti in manette quindici seguaci dell'Isis - lo Stato islamico guidato da Al-Baghdadi. Secondo gli investigatori costituivano la spina dorsale di una rete che ha fatto arrivare in Iraq e in Siria più di 150 volontari pronti a combattere e a morire. Tra gli arrestati nove sono imam delle moschee di Pristina...
I nuovi jihadisti vengono dal Kosovo. Le esecuzioni postate su Facebook (di PAOLO FANTAUZZI, 8 settembre 2014)
Centinaia di combattenti partiti per Iraq e Siria. Decine di fondamentalisti arrestati. Sedici vittime accertate. Un kamikaze saltato in aria a Bagdad. E un leader dell’Isis che pubblica sui social le decapitazioni. A sei anni dall’indipendenza, l’ex provincia serba si sta rivelando una fucina di terroristi...
http://espresso.repubblica.it/internazionale/2014/09/05/news/i-nuovi-jihadisti-vengono-dal-kosovo-nei-balcani-ci-sono-20-cellule-terroristiche-1.178937

I TAGLIATORI DI TESTE SCHIPETARI DELL'ISIS (in JUGOINFO del 13.8.2014)
Armi da Croazia, Bosnia e Kosovo per i terroristi anti-siriani (JUGOINFO del 2.3.2013)

SUI TERRORISTI SIRIANI ADDESTRATI DALL'UCK IN KOSOVO:

Nov. 24, 2004 – Dan: AL-QAEDA IS BUILDING TERRORIST CAMPS IN KOSOVO (by M.B Trajkovic)
http://www.slobodan-milosevic.org/news/dan112404.htm

Apr. 25, 2004 – Borba: MILITANT ISLAMIST TRAINING CAMPS IN BOSNIA AND KOSMET (by Madeline Zapeezda)

March 19, 2004 – New Kosovo Violence is Start of Predicted 2004 Wave of Islamist Operations (by Gregory R. Copley – Defense & Foreign Affairs Daily)
The major wave of violence instigated in the Kosovo region of Serbia on beginning on about March 14, 2004, and escalating dramatically through March 18, 2004, is the start of the forecast series of unrest, guerilla warfare and terrorist activity planned by radical Islamist leaders in Bosnia, Albania, Iran and in the Islamist areas of Serbia, and directly linked with the various al-Qaida-related mujahedin and terrorist cells in the area...

Feb. 1, 2004 – Associated Press: ARMY INTELLIGENCE CHIEF SAYS AL-QAIDA IN KOSOVO
https://groups.yahoo.com/neo/groups/globalobserver/conversations/messages/3635


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Kosovo's Daesh Camps Act as Creche for Young Terrorists

22.7.2016

There are at least five Daesh military training camps in Kosovo, located in remote areas near the self-proclaimed republic's border with Albania and Macedonia, a source close to the intelligence services told Sputnik.


In an interview with Sputnik, a source close to the intelligence services singled out at least five Daesh (ISIL/ISIS) training camps, located in remote areas near Kosovo's border with Albania and Macedonia.
The largest camps are located in areas adjacent to the towns on the Urosevac and Djakovica line as well as the Decani district, the source said, adding that the smaller camps were tracked in the Prizren and Pec regions.

A total of 314 Kosovo Albanians along with Daesh terrorists are now fighting government troops in Syria and Iraq, among them 38 women, according to the source.

As for the recruitment, it takes in two stages; the first is conducted by non-governmental organizations that operate in Kosovo and at numerous private schools, the source said.

"The future Daesh terrorists are 'brainwashed' there and they also learn Arabic and study the Koran, something that is followed by so-called 'combat practice' training, headed by former members of the Kosovo Liberation Army (KLA). They typically teach the rookies to wage guerrilla warfare and handle guns, among other things," according to the source.

"In addition, each camp has several Daesh terrorists who decide on sending the rookies to the war or preparing them for the role of suicide bombers," the source said, citing about 70 Kosovo Albanian families who decided to join Daesh.

The source also warned of the possible spread of such camps to Macedonia and in Bosnia, where about 800 jihadists arrived during the wars in the 1990s. As far as Macedonia is concerned, the country is just beginning to grapple with the problem, the source said, referring to Macedonian villages which were earlier KLA centers and which have already been turned into Daesh training camps.  

In 2013, the Western Balkans Security Issues news website [ http://www.wbrc.rs/?page_id=351 ] warned of the territory of Kosovo and Albania being used for Daesh training camps, something that was recognized by Kosovo authorities only a year later. 

Meanwhile, the source has told Sputnik that the training process dates back to 1999, when al-Qaeda terrorists were involved in training the KLA militants in Kosovo.

In a separate interview with Sputnik earlier this week, Fadil Lepaja, director of the Center for Balkan Studies in Pristina, shared the view that with Kosovo's borders with Albania and Macedonia existing only on paper, tracking Islamists' training camps is almost impossible.
He noted that tackling Daesh supporters is a global problem, rather than one limited to Kosovo and Albania. Even though NATO's mission in Kosovo (KFOR) and all relevant services keep a watchful eye on those who have returned from the war in Syria, it is hard to foresee everything, according to him.

Kosovo declared independence from Serbia in 2008 after spending several years under UN administration. It is recognized by Washington and many EU member nations.

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Isis, il campo di addestramento in Kosovo? È a due passi dalla base americana della Nato


Secondo gli 007 di Pristina lo Stato islamico ha nel Paese almeno cinque campi di esercitazione. E il maggiore è proprio vicino a Bondsteel, la più grande struttura militare fuori dagli Usa. A fare da docenti, alcuni ex militanti dell’Uck, gli “eroi” della guerra con la Serbia

DI PAOLO FANTAUZZI
27 luglio 2016
Almeno cinque campi, di cui - se non tutto - l’impressione è che si sappia molto. Se la presenza di cellule fondamentaliste nell’area dei Balcani è cosa nota (due anni fa l’Espresso ne aveva censite una ventina in tutta la regione), adesso arriva la conferma dell’esistenza di un livello superiore. Prevedibile, per alcuni versi, ma finora mai resa nota più o meno ufficialmente: la presenza di campi di addestramento dell'Isis in Kosovo.

Dove gli aspiranti jihadisti di etnia albanese, oltre a studiare l’arabo e il Corano, imparano a maneggiare le armi, si esercitano col tiro e apprendono nei boschi le tecniche di guerriglia. Sotto la supervisione di ex paramilitari dell’Uck, l’esercito di liberazione dei tempi della guerra con la Serbia, considerati autentici eroi in patria (statue dedicate ai combattenti si trovano praticamente in ogni città).

Secondo fonti di intelligence citate dall’agenzia russa Sputnik i principali campi allestiti dallo Stato islamico sono a Ferizaj, Gjakovica e Dečani, mentre altri più piccoli sarebbero stati individuati a Prizren e Pejë. Anche senza conoscere la geografia del luogo, è importante tenere a mente alcune di queste località perché rappresentano l’emblema dell’incapacità occidentale di prevenire la diffusione del radicalismo islamico, visto che il Kosovo è tuttora una nazione sotto tutela Nato in cui risiedono migliaia di militari dell’alleanza atlantica. Il simbolo di questa “disfatta” è rappresentato proprio dalla città di Ferizaj, 100 mila abitanti non lontano dal confine con la Macedonia: a Sojevë, pochi chilometri fuori dal capoluogo, c’è infatti Camp Bondsteel. Realizzato nel 1999 ai tempi della guerra, col suo perimetro lungo 14 chilometri, è attualmente la più grande e costosa base americana mai costruita al di fuori degli Stati Uniti dalla guerra del Vietnam, in cui si calcola che vivano circa 7mila fra soldati e impiegati civili.

Una presenza tanto massiccia, però, non solo non ha rappresentato un deterrente per l'Islam radicale, ma non è nemmeno riuscita a impedire che l’area diventasse un centro nevralgico di reclutamento: nell’agosto 2014, nella più grande operazione mai condotta dalle autorità kosovare, su 40 terroristi arrestati ben 11 provenivano dalla città di Ferizaj. Del resto c’è poco da meravigliarsi: in passato a Camp Bondsteel, secondo una versione mai smentita, ha lavorato anche Lavdrim Muhaxheri, il comandante della famigerata “brigata balcanica” al servizio del Califfo, noto per le sue atrocità (come le esecuzioni postate su Facebook raccontate dall’Espresso). E per la base Usa sarebbe passato pure Blerim Heta, un kamikaze che poi si è fatto saltare in aria a Bagdad.

Altra città-simbolo è quella di Gjakovica, che invece è non lontana dal confine con l’Albania: nell’aeroporto cittadino ha sede il distaccamento aeronautico Amiko (Aeronautica militare italiana in Kosovo). Neppure in questo caso il controllo dei cieli da parte della missione Kfor ha impedito che l’Isis dilagasse e impiantasse nei paraggi un suo campo di addestramento, stando alle informazioni dell’intelligence. Esattamente come a Pejë, dove sorge il Villaggio Italia, e Prizren, dove la presenza dell’Alleanza atlantica è altrettanto massiccia. E pure a Dečani, dove la Nato controlla insieme alle Nazioni unite il trecentesco monastero ortodosso serbo, patrimonio Unesco, dai rischi delle violenze dell’etnia albanese. Del resto le minacce non mancano. A gennaio, ad esempio, quattro uomini sono stati fermati davanti all’entrata e trovati in possesso, a bordo della loro auto, di un kalashnikov, una pistola e diverse munizioni. Da dove venivano? Sarà una coincidenza ma a eccezione di uno, tutti erano originari proprio delle città in cui si trovano i campi di addestramento: Ferizaj, Gjakovica e Prizren.

D’altronde basta guardare ai numeri per rendersi conto di quanto la penetrazione del radicalismo islamico in Kosovo rappresenti un problema troppo a lungo sottovalutato. Secondo i dati forniti nei giorni scorsi dal ministro dell'Interno, Skender Hyseni, almeno 57 foreign fighters sono morti in combattimento, una quarantina sono stati fermati prima che potessero partire, 102 sono stati arrestati sospetti di attività terroristica e altri 17, benché a piede libero, sono sotto indagine. E al seguito dei combattenti (almeno 300 quelli di etnia albanese, stimano le organizzazioni indipendenti) ci sarebbero anche 38 donne e 27 bambini.

Il tutto, in una regione di due milioni scarsi di abitanti, grande quanto l’Abruzzo, a poche centinaia di chilometri in linea d’aria dalla Puglia e soprattutto autoproclamatasi indipendente dopo un intervento militare che doveva servire a portare la sicurezza e la pacifica convivenza nel Paese. 

Invece, solo a scorrere le cronache degli ultimi mesi, c'è da riflettere.

La settimana scorsa a Pristina per terrorismo sono stati condannati in cinque, con pene comprese fra 4 e 13 anni di carcere: avevano giurato fedeltà all’Isis e stavano preparando un video da diffondere in rete per dimostrare la presenza dello Stato islamico anche nel Paese. E che i simpatizzanti non manchino lo dimostra anche la scritta, ritrovata lo scorso marzo sulla facciata della chiesa ortodossa di San Nicola, sempre nella capitale: “Isis is coming”, l’Isis sta arrivando, scritto in inglese perché fosse più chiaro. Forse non proprio una casualità, dal momento che quel giorno ricadeva il dodicesimo anniversario delle violenze che nel 2004 portarono all’incendio di numerosi luoghi di culto della minoranza serba. Senza contare che proprio in Kosovo erano le menti della cellula jihadista stroncata a dicembre dalla Procura di Brescia. Obiettivo: disintegrare l’Europa e imporre la sharia.

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Kosovo: Daesh addestra i terroristi sotto gli occhi di Nato e Ue


di Redazione Contropiano, 28 luglio 2016

Quando denunciamo le responsabilità europee e statunitensi nella nascita e nella crescita delle organizzazioni jihadiste che stanno seminando il terrore dal Medio Oriente all’Europa, dall’Asia all’Africa non ci riferiamo soltanto al fatto che decenni di guerre, destabilizzazione, embarghi e interventi imperialisti di vario tipo hanno creato il terreno fertile affinché un numero sempre maggiore di musulmani si aggreghino allo Stato Islamico, ad al Qaeda o a Boko Haram.

In alcuni casi le responsabilità sono dirette, esiste una precisa filiera che parte dai governi e dagli stati maggiori dei paesi membri dell’Unione Europea e degli Stati Uniti e che arrivano fino alle reti del terrore che le organizzazioni jihadiste creano nei territori.
Ne abbiamo parlato in passato della presenza del jihadismo nella penisola balcanica. Una penetrazione che risale agli anni ’90, quando l’amministrazione statunitense e le potenze europee, Germania in primo luogo, soffiarono sulle divisioni etnico-religiose già esistenti nell’allora Jugoslavia per destabilizzare uno stato che nel corso di alcuni anni, dopo guerre civili sanguinose e criminali missioni militari occidentali, ha cessato di esistere.

Un’operazione che ha potuto contare sull’attiva e interessata collaborazione delle petromonarchie e poi della Turchia, che hanno riversato miliardi di dollari sulla Bosnia, sulla Macedonia, su alcune province della Serbia come il Kosovo e il Sangiaccato, per favorire l’affermazione di forze fondamentaliste ed in alcuni casi esplicitamente jihadiste da utilizzare per allungare i tentacoli dell’Arabia Saudita sui Balcani. Abbiamo parlato più volte, nei mesi e negli anni scorsi, della penetrazione dello Stato Islamico particolarmente in Kosovo ed in Macedonia, dove la sigla terroristica ha potuto contare sulle infrastrutture, mai sciolte del tutto, ereditate dai gruppi della guerriglia albanese tuttora in parte attiva e caratterizzata da una identità sempre più integralista islamica.

Negli ultimi giorni nuove notizie hanno suscitato allarme sulla reale entità della presenza jihadista nel narcostato creato dalla Nato e dalle petromonarchie. I campi di addestramento dello Stato Islamico in Kosovo sarebbero ben cinque, e si troverebbero a Ferizaj, Gjakovica, Dečani, Prizren e Pejë. Qui centinaia di aspiranti jihadisti, per lo più di etnia albanese provenienti da vari paesi, oltre a studiare l’arabo e una versione paranoica del Corano, imparano ad usare le armi e gli esplosivi e varie tecniche di guerriglia, addestrati da alcuni uomini del Califfato e da ‘ex’miliziani dell’Uck, il cosiddetto “esercito di liberazione” kosovaro che grazie alla guerra scatenata dall’Alleanza Atlantica contro la Jugoslavia nel 1999 riuscì ad imporsi nell’ex provincia autonoma di Belgrado diventata ‘indipendente’.

Il tutto avviene in un piccolo territorio che di fatto è ancora un protettorato dell’Alleanza Atlantica e dell’Unione Europea, istituzioni che in Kosovo possono contare sulla presenza di varie basi militari, di centri di comando e di controllo, di decine di migliaia di militari, osservatori e funzionari civili. Ad esempio il campo di addestramento di Daesh di Ferizaj si troverebbe a pochi chilometri da Camp Bondsteel, la più grande base militare che gli Stati Uniti abbiano mai realizzato fuori dal proprio territorio dopo la guerra del Vietnam, che ospita mediamente 7000 tra soldati e impiegati civili. Vicino a Gjakovica, altra città kosovara che ospita uno dei campi di addestramento del Califfato, ha sede il distaccamento aeronautico Amiko (Aeronautica militare italiana in Kosovo), il che non ha impedito che Daesh proliferasse ad un passo dalle installazioni della missione Kfor. E lo stesso avviene a Pejë, dove sorge il Villaggio Italia, e a Prizren, dove la presenza dell’Alleanza atlantica è altrettanto consistente.

Quando lo Stato Islamico non era ancora considerato un problema dagli Stati Uniti, Lavdrim Muhaxheri, il comandante della famigerata “brigata balcanica” di Daesh, ha lavorato a Camp Bondsteel, e lo stesso dicasi per Blerim Heta, un kamikaze albanese che si è poi fatto saltare in aria a Baghdad. 

La vicenda è stata riportata a galla da alcuni reportage realizzati da alcuni media internazionali dopo l’arresto di quattro cittadini kosovari accusati di essere membri della rete terroristica dello Stato Islamico. Notizie di arresti sono frequenti in Kosovo, in Macedonia, in Bosnia, nella stessa Serbia. Secondo i dati forniti nei giorni scorsi dal ministro dell’Interno kosovaro, Skender Hyseni, almeno 57 foreign fighters sono morti in combattimento, una quarantina sono stati fermati prima che potessero partire, 102 sono stati arrestati perché sospettati di aver partecipato ad attività terroristiche.

Ma a finire in manette sono solo una piccola percentuale dei miliziani del Califfato o degli aspiranti jihadisti, mentre la maggior parte continuano ad operare indisturbati nelle enclavi fondamentaliste balcaniche.


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Nikolic: “Il riconoscimento dell’indipendenza del Kosovo sarà un modello per la formazione dello Stato Islamico”

Posted on 01/02/2016 by Milica Minovic

“A coloro che hanno costituito lo stato islamico è stato da modello il riconoscimento del Kosovo come uno stato indipendente”ha detto da Tomislav Nikolic, Presidente della Serbia in un’intervista al quotidiano etiope “Capitol” di Addis Abeba, dove Nikolic è attualmente presente in occasione del summit dell’Unione africana. Il presidente Nikolic ha sottolineato che i negoziati della Serbia con il Kosovo e l’Unione europea sono in una situazione molto delicata.
Egli ha stimato che il riconoscimento del Kosovo come uno stato indipendente è servito da modello a coloro che hanno formato lo Stato Islamico. “Mi sembra che il riconoscimento di tale cosiddetto Stato (Kosovo), creato attraverso il terrorismo, è servito a coloro che hanno formato il cosiddetto Stato Islamico”, ha detto Nikolic, aggiungendo che tutti noi possiamo testimoniare il fatto che lo Stato Islamico è riconosciuto da alcuni paesi nel mondo.
“La situazione riguardo il Kosovo è molto complessa. Siamo in buona fede e nel desiderio di contribuire a un dialogo aperto con il Kosovo al più alto livello. E ‘difficile negoziare con il Kosovo, quando questo sostiene di aver creato uno stato indipendente e quando i negoziati si svolgono in Unione europea, i cui principali membri hanno riconosciuto la sua indipendenza”, ha detto Nikolic. Egli ha detto che anche i negoziati tra Belgrado e l’Unione europea sono in una situazione delicata ed questo è a causa dei negoziati col Kosovo. 
“Prima di entrare nell’Ue come membro, abbiamo l’obbligho di arrivare a un accordo col Kosovo. Questo accordo difficilmente sarà possibile, perché la Serbia non riconoscerà mai l’indipendenza del Kosovo. Noi comunque potremmo ammettere la sua specificità “, ha detto Nikolic.
Come riportato da Tanjug, il presidente ha sottolineato che il movimento separatista dell’UCK è stato designato come terrorista dagli Stati Uniti nel 1998., mentre dopo nel 1999, la Serbia è stata bombardata al fine di riconoscere la indipendenza di Kosovo, il che la Serbia certamente non voleva, ma dopo la comunità internazionale con “questi stessi terroristi ” cerca di stabilire uno stato nel Kosovo.
“Il Consiglio di sicurezza non riconoscerà mai questo stato come indipendente, perché ci sono grandi paesi contro come la Russia e la Cina, e spero che fino al 2017, anche grazie a un rappresentante dell’Etiopia come membro non-permanente del Consiglio, non potranno mai accettare e metteranno un veto come sul desiderio degli altri di fare del Kosovo un membro delle Nazioni Unite” ha detto il presidente.

(Politika, 31.01.2016)


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http://www.tio.ch/News/Estero/Cronaca/1068415/Estremisti-islamici-armati-arrestati-al-monastero-di-Decani/

Estremisti islamici armati arrestati al monastero di Decani

L'arresto è avvenuto nella tarda serata di ieri in una operazione congiunta da parte della polizia kosovara e dei militari della Kfor, la Forza Nato in Kosovo

31/01/2016

PRISTINA - Quattro estremisti islamici armati sono stati arrestati davanti all'ingresso principale del monastero di Visoki Decani, in Kosovo. Come riferiscono i media a Belgrado, si tratta di quattro kosovari di etnia albanese provenienti da altrettante località del Kosovo.
L'arresto è avvenuto nella tarda serata di ieri in una operazione congiunta da parte della polizia kosovara e dei militari della Kfor, la Forza Nato in Kosovo. Nella loro auto sono stati rinvenuti un fucile Kalashnikov, una pistola e un quantitativo di munizioni, oltre ad alcuni libri di contenuto estremista islamico.
L'abate di Visoki Decani Sava Janjic ha detto che tale episodio è l'ulteriore dimostrazione che la presenza delle truppe Kfor è ancora vitale per la sicurezza del monastero, che è incluso nella lista del patrimonio mondiale dell'Organizzazione delle Nazioni Unite per l'Educazione, la Scienza e la Cultura (Unesco).Is
Il direttore dell'Ufficio governativo serbo per il Kosovo Marko Djuric ha espresso grande preoccupazione, invitando le autorità di Pristina a contrastare il crescente estremismo religioso in Kosovo invece di fare polemiche e ritardare in tutti i modi la creazione dell'Associazione delle comunità serbe in Kosovo. (ats ansa)

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Attentato sventato al monastero di Decani (di Emanuele Rossi, 01/02/2016)
Sabato 30 gennaio, intorno alla 9 di sera, quattro persone sono state fermate davanti al monastero ortodosso di Visoki Decani, in Kosovo. L’azione congiunta della ‪Kosovo Police (KP) e della ‪‎KFOR‬ (la forza di peacekeeping Nato che si trova sul posto dalla fine della guerra del 1999) ha bloccato una Volkswagen Golf bianca targata Uroševac (Ferizaj) davanti al cancello principale del monastero, e dopo il controllo dei documenti s’è scoperto che i quattro uomini portavano con sé una AK47 Kalashnikov, una pistola e diverse munizioni. Tra i contenuti del veicolo, diversi testi di predicazione islamica radicale. Secondo le notizie pubblicate dai media locali, i quattro uomini sarebbero kossovari provenienti da diverse parti del paese: Gnjilane, Uroševac, Prizren e Djakovica...
Izvor: www.kurir.rs 

(VIDEO) ONI SU UHAPŠENI PRI POKUŠAJU NAPADA NA DEČANE: Pogledajte kako su sprovedeni na saslušanje

Crna Hronika 16:04, 02.02.2016

Osnovni sud u Peći odredio je meru pritvora od 30 dana za četiri osobe koje su uhapšene u blizini manastira Visoki Dečani, potvrdila je danas za prištinske medije sutkinja prethodnog postupka Violeta Usaj Rogova.

Ne propustite...

• DETALJI HAPŠENJA ISPRED MANASTIRA DEČANI: Uhapšeni islamisti ratovali u Siriji

• ALBANSKI TERORISTI HTELI DA POBIJU SRPSKE MONAHE: Detalji paklenog plana!

• SPREČEN TERORISTIČKI NAPAD NA VISOKE DEČANE: Uhapšena četvorica naoružanih islamista

Ona je navela da su oni osumnjičeni za posedovanje oružja bez dozvole, što je potvrdila i tužilac Osnovnog tužilaštva u Peći, Valjbona Hadjosaj.

Iznoseći obranu, osumnjičeni su priznali da su posedovali oružje, ali su kazali da su krenuli da kampuju u planinama Dečana.

Prilikom hapšenja u blizini manastira Visoki Dečani osumnjičeni su imali  u automobilu kalašnjikov sa 20 metaka i jedan pištolj, navedeno je u odluci o sprovodjenju istrage.

Osnovno tužilaštvo u Peći sumnja da je jedan od četvorice uhapšenih u subotu kod manastira Visoki Dečani borio u Siriji, dok je drugi uhapšeni pokušao da otputuje na Bliski istok ali je sprečen i vraćen na Kosovo.

Četvorica uhapšenih pojavili su se pred Osnovnim sudom u Peći, ali je proces protiv njih prekinut zbog završetka radnog vremena suda, u 16:00 časova. Dodaje se da tužilaštvo u Peći još nije pribavilo dokaze da su osumnjičeni želeli da izvrše teroristički napad, već se za sada terete za posedovanje oružja bez dozvole.

Iznoseći odbranu osumnjičeni su priznali da su posedovali oružje, ali su rekli da su krenuli da kampuju u planinama Dečana. Prilikom hapšenja u blizini manastira Visoki Dečani [ http://www.kurir.rs/pretraga?q=de%C4%8Dani ] osumnjičeni A.Y, A.K, K.K i K.A, za koje se u medijima navodi da su pripadnici vehabijskog pokreta, imali su u automobilu kalašnjikov sa 20 metaka i jedan pištolj belgijske proizvodnje, navodi se u odluci o sprovođenju istrage.

Tužilac Valbona Disha- Haxhosaj je pred sudom izjavila da su ispunjeni svi uslovi da se njima odredi pritvor i ocenila da osumnjičeni mogu biti odgovorni i za oružani napad na kuću jednog Srbina u selu Berkovo, u opštini Klina na dan kada su uhapšeni.

Ovo navođenje tužioca je negirano od strane okrivljenih. Dalje je tužilac navela sumnje tužilaštva da je osumnjičeni A.Y. učetsvovao u ratu u Siriji, dok je drugi osumnjičeni A.K. sprečen u Istanbulu u pokušaju odlaska na ratište u Siriji. Sud u Peći očekuje da se u narednih 48 sati donese odluka da li će optuženi ostati u pritvoru ili će se braniti sa slobode.


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UZBUNA U ITALIJI

Preti nam velika opasnost od džihadista iz BALKANSKE BRIGADE

Beta | 02. 01. 2016

Italijanske vlasti i službe bezbednosti su dale znak za uzbunu jer je utvrđeno da "opasnosti od terorizma ne vrebaju samo iz Libije i Sirije, već se novi teroristički front protiv Italije otvorio na istoku, opasnost se zove Balkanske brigade… i pretnja stiže preko Albanije i Kosova".
To danas piše italijanski list Stampa, pozivajući se na izvore italijanskih bezbednosnih službi i Kfora na Kosovu, gde, prema podacima NATO snaga, ima preko 900 islamističkih terorista.
Torinski dnevnik ukazuje na to da se "malo zna, ali eksplozija džihadističkog žara medju albanski govorećim stanovništvom veoma brine evropske, američke i blistoistočne antiterorističke službe".
"Mreže albanskih džihadista, čije su vođe harizmatični imam, vrbuju pristalice u albanskoj dijaspori u Evropi, uključujući Italiju".
A, piše Stampa, "sa Kosova potiče, srazmerno stanovništvu, najveći broj stranih džihadista iz Evrope koji se bore u Siriji i džihadisti Albanci zauzimaju visoke položaje medju borbenim formacijama kalifa Al Bagdadija", vodje terorističke "Islamske države Sirije i Iraka".
Italijanski list ukazuje na to da je i sam premijer vlade u Rimu Mateo Renzi rekao da je zazvonilo na uzbunu zbog opasnosti "balkanskog džihadizma", ali su i jordanske službe bezbednosti upozorile da "je Jordan jedna od najviše zabrinutih zemalja zbog izrastanja fronta džihadista Kosovo-Albanija".
"Mreža džamija i ekstremističkih imama u Albaniji veoma brine našu zemlju, a najveći broj evropskih džihadista je prošao preko Prištine i Tirane", dodaje Stampa, ukazujući na činjenicu da su italijanske vlasti od januara do decembra 2015. godine proterale 65 imigranata, ilegalaca ili lica s dozvolom boravka, pošto je utvrdjeno da su u sprezi s teroristima.
"Tih 65 muškaraca i žena su pripremali atentate i koristili našu zemlju kao operativnu bazu za sejanje terora u Evropi", dodaje se.
Neki od njih su, kazuju podaci italijanskih obaveštajaca, bili "usamljenji vukovi… za razliku od dobro uhodanih i ideologijom islama zadojenih klanova koji se šire Balkanom, gde vehabitski islam prodire svakodnevno snažno i zabrinjavajuće".

Albanija je ono što je Belgija za Francusku

"Balkanska ruta islamista ima snažne veze s Italijom i direktno stiže u našu kuću, a naše antiterorističke snage pomno prate krugove balkanskih fundamentalista, svesni koliko su oni operativno opasni", objašnjava Stampa.
I prenosi upozorenje rimskih vlasti da su "stvari otišle toliko daleko da se strahuje da je Albanija postala ono što je Belgija za Francusku: uporište s jatacima i logistikom odakle se planiraju napadi".
Iako je, kako ukazuje torinski list, islam na jugoistoku Evrope ranije smatran umerenim, pad komunizma i sukobi su otvorili put prodoru vehabističke indoktrinacije i velike količine novca iz Saudijske Arabije, Katara i još nekih zemalja Zaliva.
"Nove generacije balkanskih imama su obučene uz stipendije i školovanje u fundamentalističkim centrima na arabijskom poluostrvu, pa su oni po povratku došli i u nove džamije izgradjene parama zemalja Zaliva (100 džamija je za deset godina izgradjeno samo na malom Kosovu), odakle su širili svoj vehabistički otrov", kaže se u članku Stampe.

Hiljadu Albanaca se bori na strani islamista

"Dvadeset godina kasnije, regrutovanje i odlazak džihadista u Siriju je izneo na videlo taj proces, stranih boraca albanskog življa, koji ratuju u redovima Islamske države ili Džabhat al Nusre, ima preko hiljadu (Kfor navodi da ih je 900 s Kosova, 150 iz Albanije, a pedesetak iz redova albanske manjine u Makedoniji".
Stampa prenosi i saznanja evropskih i američkih obaveštajnih službi da su mreže tih džihadista "veoma savremeno opremljene, često tesno povezane s moćnim domaćim organizovanim kriminalom".
"To su operativno spremne lokalne ćelije, dobro snabdevene novcem i oružjem, sa snažnim porodičnim vezama što prodor unutar njih čini veoma teškim", piše list.
"Domaće snage reda i bezbednosti, često bez sredstava i na udaru optužbi za korupciju, čine ono što mogu, a tu je Albanija znatno delotvornija od Kosova i Makedonije", zaključuje Stampa.

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L’Isis cerca reclutatori nei Balcani: “Devono conoscere l’italiano” (di MARCO GRASSO, 13/01/2016)
Due inchieste svelano una rete dall’Albania ad Ancona. Offerti duemila euro al mese per arruolare jihadisti...
http://www.lastampa.it/2016/01/13/esteri/lisis-cerca-reclutatori-nei-balcani-devono-conoscere-litaliano-bX0hR9zp4yj5I11PWNkjlJ/pagina.html

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Propaganda e reclutamenti, Albania crocevia dei jihadisti 

Il network di moschee e imam radicalizzati preoccupa il nostro Paese. La maggior parte dei combattenti europei passati da Pristina e Tirana

di LORENZO VIDINO da WASHINGTON [sic!], 2.1.2016

Sconosciuta ai più, l’esplosione di fervori jihadisti tra le popolazioni di lingua albanese suscita crescenti preoccupazioni tra le agenzie anti-terrorismo europee, americane e mediorientali. Network jihadisti albanesi capeggiati da carismatici imam reclutano tra le comunità della diaspora albanese d’Europa, Italia inclusa. Il Kosovo ha il numero più alto d’Europa di foreign fighters in Siria rapportato alla popolazione. E jihadisti di etnia albanese ricoprono alte cariche tra le milizie del califfo al Baghdadi,  
 
LA FINE DEL COMUNISMO  

Nonostante il Sud-Ovest dei Balcani sia da sempre terra di un islam moderato e laico, il problema traccia le sue radici agli Anni 90. Con la fine del comunismo - sotto il quale l’islam in Albania, unica nazione al mondo dichiaratasi ufficialmente atea, era pressoché sparito - i Balcani divennero terra di conquista del proselitismo di matrice wahabita. Inizialmente arrivati per fornire aiuti umanitari durante i sanguinosi conflitti dell’epoca, enti benefici e religiosi sauditi (World Assembly of Muslim Youth), kuwaitiani (Revival of Islamic Heritage Society) e di altri Paesi del Golfo crearono un network di moschee, centri studi e ong il cui vero obiettivo era quello di diffondere un’interpretazione ultra-letterale e militante dell’islam alle popolazioni locali. Forti dei petrodollari cominciarono a ottenere consensi tra i più giovani, afflitti da disoccupazione e povertà, e spesso attratti sia dal forte messaggio del wahabismo che dalle opportunità che queste organizzazioni offrivano. 
Una nuova generazione di imam balcanici si è formata grazie a generose borse di studio nelle scuole più fondamentaliste della penisola araba. E, una volta ritornati in patria, hanno trovato nuove moschee costruite con soldi del Golfo (100 costruite in appena 10 anni solo nel piccolo Kosovo) dal cui pulpito diffondere il veleno jihadista. 
Venti anni dopo, la mobilitazione per la Siria mette in luce il prodotto di queste dinamiche. I foreign fighters di etnia albanese, tutti militanti con lo Stato Islamico o Jabhat al Nusra, sono circa 1000 (900 dal Kosovo per le forze Kfor della Nato, 150 dall’Albania e una cinquantina dalla minoranza albanese in Macedonia). I loro network sono sofisticati, spesso intrecciati a quelli della potente criminalità organizzata locale. Sono cellule operanti a livello locale, ben finanziate e armate, con forti legami familiari interni che ne rendono difficile la penetrazione. Le forze dell’ordine locali, spesso prive di mezzi e accusate di corruzione, fanno quello che possono e l’Albania è molto più efficiente di Kosovo e Macedonia. 
Nonostante questi problemi negli ultimi tempi alcune inchieste hanno alzato il velo sui network jihadisti locali. Nel marzo 2014 le autorità di Tirana hanno smantellato un sofisticato network dedito alla propaganda e al reclutamento, guidato da due imam, Bujar Hysa e Genci Balla. Tra i loro collaboratori, vari affiliati dello Stato Islamico specializzati nel far passare aspiranti jihadisti dall’Europa alla Siria.  
 
I LEGAMI CON L’ITALIA  

E alcuni di essi, incluso Hysa stesso, hanno forti legami con l’Italia. La pista balcanica, infatti, arriva direttamente a casa nostra. Le nostre unità anti-terrorismo monitorano gli ambienti fondamentalisti balcanici, consapevoli della loro pericolosità operativa. Fino al punto da temere che l’Albania diventi quello che il Belgio è per la Francia: la retrovia logistica da dove pianificare attacchi. 
 
«LE AGENZIE DI VIAGGIO»  

Imam radicali albanesi come Shefqet Krasniqi della grande moschea di Pristina, ora sotto inchiesta in Kosovo, passano spesso nelle nostre moschee per recitare i loro sermoni. E più indagini recenti hanno dimostrato come i network albanesi presenti nel Centro-Nord siano tra i più attivi nel reclutamento per la Siria, non solo tra i connazionali ma fungendo anche da «agenzia di viaggio» per giovani nordafricani e convertiti italiani che altrimenti non troverebbero l’aggancio giusto per unirsi allo Stato Islamico.  
Era infatti albanese la pista che consentì ad Anas el Abboubi, adolescente bresciano di origine marocchina, di lasciare l’Italia dopo essere stato rilasciato dal tribunale del riesame e divenire uno dei primi foreign fighters nostrani. L’inchiesta bresciana aveva svelato una sofisticata rete basata in Albania, ma con propaggini in Lazio e Piemonte. Figura centrale di quel network era Lavdrim Muhaxheri, ex dipendente della Nato in Kosovo che si era unito allo Stato Islamico e che assurse a star mediatica nella galassia jihadista per video in cui appariva con teste mozzate di soldati siriani. Ed era albanese anche il network che ha reclutato la convertita parteno-brianzola Maria Giulia Sergio, che ora vive nel Califfato insieme al marito, l’albanese Aldo Kobuzi.  
L’Islam «made in Albania» rimane un modello di tolleranza. Ma venti anni di propaganda estremista hanno attratto una parte di musulmani albanesi, siano essi nei Balcani o nelle varie diaspore, generando un nuovo fronte di rischi per il nostro Paese.


Vecernji list, 06.07.2006 23:05

Abu Hamza, vođa mudzahedina u Bosni i Hercegovini, kojima bi iduci tjedan moglo biti oduzeto državljanstvo te zemlje, tvrdi:

Bill Clinton zahtijevao je da se naselimo na Kosovu

Autor Zdenko Jurilj

Ako državni parlament idućeg tjedna prihvati dopune Zakona o državljanstvu BiH, 500-tinjak naturaliziranih bosanskohercegovačkih državljana podrijetlom iz arapskih zemalja, koji su u vrijeme rata bili pripadnici brigade El-Mudžahid, moglo bi ostati bez putovnica. Zbog straha od povratka u Egipat, Siriju, Tunis, Pakistan, Irak, Maroko, Alžir... gdje ih, prema tvrdnjama mudžahedinske zajednice, zbog ratovanja u BiH čekaju višegodišnje zatvorske kazne, pokrenuta je inicijativa o utemeljenju udruge Ensarije, uz pomoć koje bi se borili za zadržavanje državljanstva. Sirijac Al Husin Imad zvani Abu Hamza, glasnogovornik mudžahedina u BiH, u eksklu

(Message over 64 KB, truncated)

(srpskohrvatski / english.

All'interno del verdetto di colpevolezza, emesso in marzo dal "Tribunale ad hoc" dell'Aia contro Radovan Karadzić, sono contenute di fatto le formule assolutorie che scagionano Slobodan Milošević dalle accuse per le quali fu posto sotto processo e giustiziato extra lege dallo stesso "Tribunale". Tra l'altro, la sentenza riporta che tanto Milosević quanto Karadzić erano inizialmente a favore della integrità della Jugoslavia; Milosević si oppose alla eventuale discriminazione, all'interno della Repubblica Serba di Bosnia, dei Musulmani che fossero "per la Jugoslavia", e dichiarò che "tutti i membri delle altre nazioni e nazionalità devono essere protetti" e che "la discriminazione non è nell'interesse dei Serbi". )


ICTY Exonerates Slobodan Milosevic for War Crimes

1) Hague Tribunal Exonerates Slobodan Milosevic for Bosnia War Crimes Ten Years Too Late (by Andy Wilcoxson)
2) Момир Булатовић: ВЕЛИЧИНА СЛОБОДАНА МИЛОШЕВИЋА
3) Madeleine Albright's Criminal Enterprise (by William Dorich)


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Hague Tribunal Exonerates Slobodan Milosevic for Bosnia War Crimes Ten Years Too Late


The UN war crimes tribunal has determined that the late Serbian president was not responsible for war crimes committed in Bosnia during the 1992-95 war. The judges determined that Slobodan Milosevic was not part of a "joint criminal enterprise" to victimize Bosnian Muslims and Croats.

Written By: Andy Wilcoxson
18 July 2016 - www.slobodan-milosevic.org 

The International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia (ICTY) in The Hague has determined that the late Serbian president Slobodan Milosevic was not responsible for war crimes committed during the 1992-95 Bosnian war.

In a stunning ruling, the trial chamber that convicted former Bosnian-Serb president Radovan Karadzic of war crimes and sentenced him to 40 years in prison, unanimously concluded that Slobodan Milosevic was not part of a joint criminal enterprise to victimize Muslims and Croats during the Bosnian war.

The March 24th Karadzic judgment states that "the Chamber is not satisfied that there was sufficient evidence presented in this case to find that Slobodan Milosevic agreed with the common plan" to permanently remove Bosnian Muslims and Bosnian Croats from Bosnian Serb claimed territory.[1]

The Karadzic trial chamber found that "the relationship between Milosevic and the Accused had deteriorated beginning in 1992; by 1994, they no longer agreed on a course of action to be taken. Furthermore, beginning as early as March 1992, there was apparent discord between the Accused and Milosevic in meetings with international representatives, during which Milosevic and other Serbian leaders openly criticised Bosnian Serb leaders of committing 'crimes against humanity' and 'ethnic cleansing' and the war for their own purposes."[2]

The judges noted that Slobodan Milosevic and Radovan Karadzic both favored the preservation of Yugoslavia and that Milosevic was initially supportive, but that their views diverged over time. The judgment states that "from 1990 and into mid-1991, the political objective of the Accused and the Bosnian Serb leadership was to preserve Yugoslavia and to prevent the separation or independence of BiH, which would result in a separation of Bosnian Serbs from Serbia; the Chamber notes that Slobodan Milosevic endorsed this objective and spoke against the independence of BiH."[3]

The Chamber found that "the declaration of sovereignty by the SRBiH Assembly in the absence of the Bosnian Serb delegates on 15 October 1991, escalated the situation,"[4] but that Milosevic was not on board with the establishment of Republika Srpska in response. The judgment says that "Slobodan Milosevic was attempting to take a more cautious approach"[5] 

The judgment states that in intercepted communications with Radovan Karadzic, "Milosevic questioned whether it was wise to use 'an illegitimate act in response to another illegitimate act' and questioned the legality of forming a Bosnian Serb Assembly."[6] The judges also found that "Slobodan Milosevic expressed his reservations about how a Bosnian Serb Assembly could exclude the Muslims who were 'for Yugoslavia'."[7]

The judgment notes that in meetings with Serb and Bosnian Serb officials "Slobodan Milosevic stated that '[a]ll members of other nations and ethnicities must be protected' and that '[t]he national interest of the Serbs is not discrimination'."[8] Also that "Milosevic further declared that crime needed to be fought decisively."[9]

The trial chamber notes that "In private meetings, Milosevic was extremely angry at the Bosnian Serb leadership for rejecting the Vance-Owen Plan and he cursed the Accused."[10] They also found that "Milosevic tried to reason with the Bosnian Serbs saying that he understood their concerns, but that it was most important to end the war."[11]

The judgment states that "Milosevic also questioned whether the world would accept that the Bosnian Serbs who represented only one third of the population of BiH would get more than 50% of the territory and he encouraged a political agreement."[12]

At a meeting of the Supreme Defense Council the judgment says that "Milosevic told the Bosnian Serb leadership that they were not entitled to have more than half the territory in BiH, stating that: there is no way that more than that could belong to us! Because, we represent one third of the population. [...] We are not entitled to in excess of half of the territory ñ you must not snatch away something that belongs to someone else! [...] How can you imagine two thirds of the population being crammed into 30% of the territory, while 50% is too little for you?! Is it humane, is it fair?!"[13]

In other meetings with Serb and Bosnian Serb officials, the judgment notes that Milosevic "declared that the war must end and that the Bosnian Serbsí biggest mistake was to want a complete defeat of the Bosnian Muslims."[14] Because of the rift between Milosevic and the Bosnian-Serbs, the judges note that "the FRY reduced its support for the RS and encouraged the Bosnian Serbs to accept peace proposals."[15]

The Tribunalís determination that Slobodan Milosevic was not part of a joint criminal enterprise, and that on the contrary he "condemned ethnic cleansing"[16] is of tremendous significance because he got blamed for all of the bloodshed in Bosnia, and harsh economic sanctions were imposed on Serbia as a result. Wrongfully accusing Milosevic ranks right up there with invading Iraq only to find that there werenít any weapons of mass destruction after all. 

Slobodan Milosevic was vilified by the entire western press corps and virtually every politician in every NATO country. They called him "the Butcher of the Balkans." They compared him to Hitler and accused him of genocide. They demonized him and made him out to be a bloodthirsty monster, and they used that false image to justify not only economic sanctions against Serbia, but also the 1999 NATO bombing of Serbia and the Kosovo war. 

Slobodan Milosevic had to spend the last five years of his life in prison defending himself and Serbia from bogus war crimes allegations over a war that they now admit he was trying to stop. The most serious charges that Milosevic faced, including the charge of genocide, were all in relation to Bosnia. Now, ten years after his death, they admit that he wasnít guilty after all ñ oops.

The ICTY did nothing to publicize the fact that they had cleared Milosevic of involvement in the joint criminal enterprise. They quietly buried that finding 1,303 pages into the 2,590 page Karadzic verdict knowing full well that most people would probably never bother to read it. †

The presiding judge in the Radovan Karadzic trial, O-Gon Kwon of South Korea, was also one of the judges in the Slobodan Milosevic trial. Milosevicís exoneration by the Karadzic trial chamber may be an indication of how the Milosevic chamber would have eventually ruled, at least on the Bosnia charges, if Milosevic had lived to see the conclusion of his own trial.

Itís worth recalling that Slobodan Milosevic died under a very suspicious set of circumstances. He died of a heart attack just two weeks after the Tribunal denied his request to undergo heart surgery in Russia.[17] He was found dead in his cell less than 72 hours after his attorney delivered a letter to the Russian Ministry of Foreign Affairs in which he said that he feared he was being poisoned.[18] 

The Tribunalís official report on the inquiry into his death confirmed that, "Rifampicin had been found in a blood sample taken from Mr. Milosevic on 12 January 2006." And that "Mr. Milosevic was not told of the results until 3 March 2006 because of the difficult legal position in which Dr. Falke (the Tribunalís chief medical officer) found himself by virtue of the Dutch legal provisions concerning medical confidentiality."[19]

The presence of Rifamicin (a non-prescribed drug) in Milosevicís blood would have counteracted the high blood pressure medication he was taking and increased his risk of the heart attack that ultimately did kill him. The Tribunalís admission that they knew about the Rifampicin for months, but didnít tell Milosevic the results of his own blood test until just days before his death because of "Dutch legal provisions concerning medical confidentiality" is an incredibly lame and disingenuous excuse. There is no provision of Dutch law that prohibits a doctor from telling the patient the results of his own blood test -- that would be idiotic. On the contrary, concealing such information from the patient could be seen as malpractice. 

This all gives rise to well-founded suspicion that powerful geopolitical interests would rather Milosevic die before the end of his trial than see him acquitted and have their vicious lies exposed. U.S. State Department cables leaked to Wikileaks confirm that The Tribunal did discuss Milosevicís medical condition and his medical records with U.S. Embassy personnel in The Hague without his consent.[20] They clearly didnít care about medical confidentiality laws when they were blabbing about his medical records to the American embassy. 

Itís an unsatisfying outcome that Milosevic has been quietly vindicated for the most serious crimes that he was accused of some ten years after his death. At a minimum financial compensation should now be paid to his widow and his children, and reparations should be paid to Serbia by the western governments who sought to punish Serbia in order to hold Milosevic "accountable" for crimes that their own Tribunal now admits he wasnít responsible for, and was in fact trying to stop.



[1] ICTY, Karadzic Judgment, 24 March 2016, Para. 3460
http://www.icty.org/x/cases/karadzic/tjug/en/160324_judgement.pdf >

[2] Ibid., Footnote 11027

[3] Ibid., Para. 3276

[4] Ibid., Para. 2709

[5] Ibid., Para. 2710

[6] Ibid., Para. 2685

[7] Ibid., Para. 2687

[8] Ibid., Para. 3288

[9] Ibid., Para. 3284

[10] Ibid., Para. 3289

[11] Ibid., Para. 3295

[12] Ibid., Para. 3290

[13] Ibid., Para. 3297

[14] Ibid., Para. 3293

[15] Ibid., Para. 3292

[16] Ibid., Para. 3280

[17] ICTY Case No. IT-02-54 Prosecutor v. Slobodan Milosevic, Decision on Assigned Counsel Request for Provisional Release, February 23, 2006

[18] Text of Slobodan Milosevicís Letter to the Russian Ministry of Foreign Affairs 
http://www.slobodan-milosevic.org/news/sm030806.htm >

[19] Judge Kevin Parker (Vice-President of the ICTY), Report to the President of the ICTY: Death of Slobodan Milosevic, May 2006; ∂ 31, 76
http://www.icty.org/x/cases/slobodan_milosevic/custom2/en/parkerreport.pdf >

[20] U.S. State Dept. Cable #03THEHAGUE2835_a, " CTY: An Inside Look Into Milosevicís Health and Support Network" 
https://wikileaks.org/plusd/cables/03THEHAGUE2835_a.html >



===  2 ===


Говор Момира Булатовића на седници Скупштини удружења „Слобода“

ВЕЛИЧИНА СЛОБОДАНА МИЛОШЕВИЋА

(26.05.2012.)

Треба почети са захвалношћу људима који су у тешким временима и незахвалним приликама водили Удружење „Слобода“. Ја одавно не учествујем у политичком животу,али у разговору са пријатељима из „Слободе“, са задовољством сам прихватио ову дужност .
Досадашњи резултати „Слободе “, нису импресивни али да будемо искрени, право је чудо и да постојимо у условима у којима смо деловали и били . 
Испричаћу вам један детаљ, за кога мислим да га и ви доживљавате, а мени се догодило на једној бензинској пумпи у Рашкој. Младић који је точио гориво ми је рекао да локална радио станица два пута дневно емитује последње јавно обраћање Слободана Милошевића грађанима из 2000 године . Рекао ми је да се масовно слуша зато што се никада теже није живело, а да је у Милошевићевом обраћању тада тачно предвиђено шта ће и како ће да нам се деси . И каже ми тај млади човек, који ће тог дана остати без посла, пошто сам му ја последњи купац који сипа гориво, да нико тада није био ни свестан тих пророчанских речи. С друге стране, на једном међународном научном скупу одржаном ових дана у Бијељини, о коме наша јавност није обавештена,јер су у питању Руси и њихов долазак на просторе Балкана, један млад, образован и бриљатан човек причао је како су они као матуранти, пре него ће добити дипломе отишли у војни одсек, задужили оружје и отишли да бране земљу и слободу. Када се вратио, разредна, онако одушевљена, му је рекла: „Ух, па ти си жив“. Дечко је тада имао потребу малтене да се извине. Узвратио сам му да треба да зна ко му је тада спасио живот и вратио га кући живог и здравог. Да је било по ономе како су се тада одвијале прилике; да није било мира у Дејтону и Слободана Милошевића, он не би седео ту, нити би било Републике Српске. И та свест се данас полако прима.
Искрен да будем ја нисам давао неки велики допринос Удружењу „Слобода “, али сам много више ја добио, него што сам дао у оној доследности која нас је овде све окупила. Ми смо имали привилегију да нисмо морали да поклекнемо ни пред било каквим теретом или било каквим искушењима. Зато знам када размишљамо о општим стварима, свако од нас може да буде миран и да каже: на правом смо путу.Схватиће се то пре или касније.
Величина Слободана Милошевића је била заправо у томе што се наслањао на најасније тековине и државне традиције, народа и земље које је представљао. То се не цени у датим политичким приликама, али не може да буде заборављено, уколико опстаје народ и држава. Код Слободана Милошевића у тим бескрајним и мени драгоценим данима, где смо се дружили и сарађивали, научио сам једну реченицу коју стално понављам. Он је говорио:„Момо , политика се не заснива на моралу, али је незамислива без морала“. И морал је био та одредница која се сада негде препознаје. А нарочито се добро препознаје онда када се изгуби .
Чини ми се да данас живимо у приликама када све више народа вапи за неким подсећањима и наш задатак је управо у томе. Ми смо давали онолико колико смо знали и могли у одбрани Слободана Милошевића у Хагу, који се одбранио на један бриљантан и чудовишан начин, плативши страшну и велику цену. А пошто сам био поред њега тих задњих дана, знам да је био потпуно миран и потпуно уверен у победу. Како је почео, тако је и овоземаљски живот завршио у једном снажном убеђењу .
Наш задатак је да наставимо са обиљежавањем свих ових вредности, да наставимо са праћењем датума који су непосредно везани за живот и судбину Слободана Милошевића. Да покушамо да изнађемо начина да ту елементарну истину о односу државе према тим људима изведемо на чистац. Покушаћемо да разговарамо са представницима Владе Србије и надам се да ћемо и ту направити неки искорак. Можда ће нам време ићи у прилог . 
Али овде постоји једна тужна истина , која је најтужнија због Србије – да ми данас у Србији имамо три врсте удовица, а требало би да буде само једна једина врста удовица.Требало би да држава поштује жене независно од тога да ли су оне биле са Јосипом Брозом, Слободаном Милошевићем или Зораном Ђинђићем. И то ћемо покушати да објаснимо људима из Владе .
Ми немамо политичких амбиција, нити желимо да се уплићемо у политички живот. Ми ходамо у духу са временом. Данас има много људи који су спремни да се укључе и помогну. Треба да успоставимо такав систем у који ћемо пропуштати нове људе на бази опредељења које они имају, а то је да наставе да се боре за оне вредности које већ сад симболизује Слободан Милошевић. Зато више нема потребе објашњавати шта стоји иза тога .Млади људи то најбоље знају. Зато је наш задатак да покушамо да одговоримо том изазову, рекао је на крају Момир Булатовић , нови председник Удружења „Слобода „


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Madeleine Albright's Criminal Enterprise

By William Dorich

March, 2016—The UN war crimes tribunal has determined that the late Serbian president was not responsible for war crimes committed in Bosnia during the 1992-95 war. The judges determined that Slobodan Milosevic was not part of a “joint criminal enterprise” to victimize Bosnian Muslims and Croats.

The verdict of this Kangaroo Court in The Hague should not only outrage the people of Serbia, we should be seeing screaming headlines from all of those in the media that became the judge, jury and executioners of Slobodan Milosevic. The biased court to prosecute war crimes only for the war in former Yugoslavia was a ruse as the court totally ignored the real genocide in 1945 when 1.5 million Serbs, 60,000 Jews and 47,000 Roma were exterminated as the disgusting prejudice of the media fanned the flames for 96,400 victims on all sides in Former Yugoslavia in the 1990’s. This is the same media that profited from 8 years with their claim of “250,000 death in Bosnia,” a total media hoax.

At the DePaul University Law School in Chicago Mahmoud Cherif Bassiouni, an Egyptian-born Muslim and specialist in international law gathered 65,000 documents of so-called “war crimes,” a biased propaganda ploy paid for by Hungarian billionaire George Soros. Those documents sit on the floor today at The Hague and are treated as irrelevant trash.

Kalshoven, a prominent professor of international law at the University of Leiden, criticized the legal veracity of “evidence” of 20,000 alleged mass rapes gathered by the European Parliament’s Warburton Commission in 1993. Much of the same so-called evidence, derived from Bosnian government sources in Sarajevo and continuously embellished and recycled by hundreds of journalists and humanitarian organizations, found its way to the final report from the Commission of Experts to the U.N. Security Council and was forwarded to The Hague in May 1994. Bassiouni’s resurrection of rape estimates and numerical extrapolations were deceptions, said Kalshoven, in the campaign to exact “justice” against the Serbs using this biased research from DePaul. “It was just a number, just guesswork,” said Kalshoven.

The DePaul project’s yield of “65,000 documents” was produced, using Bassiouni’s “multiplier effect,” a comparatively modest roster of just 5,000 incidents of murder, rape, torture, kidnapping, mass graves and prison camps. Expected to produce evidence to support earlier claims of “50,000 rapes against Muslim women” from Bosnian government propagandists, the DePaul research ranged uncertainly between 500 to 1,673 alleged victims—but eventually fell back on its earlier investigation by the Commission of Experts which documented only 105 cases of rape. The rush to judgment was detoured through unthinkable shortcuts in comparison with the American judicial system, it included:

• Allowing substantial forfeiture of defense rights to cross-examine witnesses.
• Disallowing the rights of accused to confront their accusers.
• Permitting liberal use of hearsay and minimized requirements for production of forensic evidence if not allowing its outright absence.
• Depreciation of guarantees as equal protection under the law.
• And more repugnant to most of the thinking of the American legal system, the Tribunal with its selective oversight could bring defendants to trial again after acquittals therefore eliminating protection from double-jeopardy.

Conspicuously silent since March, 2016 and The Hague verdict are The New York Times, The Washington Post, The Los Angeles Times, CNN and The Times of London to name a few of the Partisan journalists who participated in “Advocacy” journalism to the detriment of Slobodan Milosevic and his right to “Equal Justice Under the Law” as etched over the doorway of the U.S. Supreme Court.

Where are the voices of Christiane Amanpour of CNN, Roy Gutman and John Burns who received a Pulitzer for their lies and deceptions in Bosnia? Where is Nicholas Burns and Amanpour’s husband James Rubin who was a regular on CNN spewing lies against Milosevic “guilt” for 8 years? Where is Carla Del Ponte when you need her? Where is Joan Phillips and Charles Lane who advanced their careers by promoting their own brand of propaganda? 

Where is James Harf of Ruder/Finn PR who made millions promoting known lies and fabrications for the Croat and Muslim governments? Where is Chris Hedges, Charlene Hunter Galt, media charlatans like Maggie O’Kane who broke the “camp story” in the British press...Do any of these hypocrites have a conscience to confess that they were part of a media conspiracy to destroy Serbia to assist the real “Criminal Enterprise” of Madeleine Albright’s State Department and Hillary Clinton’s desire to move Monica Lowinsky off of the front pages as she encouraged President Clinton to violate the UN Charter, the Helsinki Final Act, the Geneva Conventions and the NATO Treaty to bomb the Serbs then lie about entering Bosnia under “Sniper Fire”?

Where is Tom Post who wrote the infamous front page article in Newsweek about “50,000 Bosnian Muslim Rapes”? Where is Sylvia Poggioli who skillfully wrote disinformation in the Neiman Report at Harvard, a piece of disinformation crap? Where is John Pomfret of the Washington Post who claimed he saw “4,000 men and boys from Srebrenica who made their way to safety in Tuzla,” his silence appears as though the media has gone into hiding as they continue to screw the Serbian people who are owed an explanation why the media used their power to distort the crisis to sell newspapers that helped to murder the Serbian president?

Where is David Rohde whose books and articles demonized the Serbian people with great cunning? And where is Carol Williams of the Los Angeles Times who wrote more hateful journalism, anti-Orthodox and pro-Catholic dogma in one year than most journalists could get away with in a decade?

And finally, where are creatures like Minna Schrag, Senior American prosecutor who was on loan to The Hague Tribunal from a New York law firm and who told international law scholars, “It was a novel experience to be deciding precedent on rules of evidence and procedure during impromptu conversations in the hallways at the Yugoslav Tribunal.”

If the media and the legal system is this corrupt and Serbians run for cover from the truth, then they deserve the contempt of a world that was hell bent to conspire against them—a world that deliberately manipulated the facts to demonize Serbs with collective guilt, unseen in Europe since Hitler, these are the monsters who made the word “Serb” synonymous with evil, an ugly process being used even today as they all congratulated themselves and give each other awards for being clever and deceitful as they cynically conspired to pull off media crimes against Serbia in violation of human rights that they professed to be defending. 

May they all rot in hell for this hideous stage managed legal charade. Albright, the stage manager, should be standing in the dock at The Hague along with General Wesley Clark and William Jefferson Clinton.


Wm. Dorich is author of six books on Balkan history.




(srpskohrvatski / francais / italiano)

Clericofascismo

1) La "giustizia" croata riabilita Stepinac / 
2) Dubravka Ugrešić: una Croazia sul modello fascista / Hrvatska po modelu NDH


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La "giustizia" croata riabilita Stepinac

Sullo stesso tema si vedano anche:
STRALCI DEL PROCESSO ALL'ARCIVESCOVO CROATO ALOJZIJE STEPINAC svoltosi a Zagabria dal 30 settembre al 3 ottobre 1946
Stepinac i Jasenovac 
Operazione Stepinac 
La nostra pagina su Stepinac e la storia del clericofascismo croato

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Con una decisione talmente rapida da lasciare "sorpreso" persino il ricorrente (il nipote di Stepinac – parole sue!), la magistratura croata ha annullato il verdetto del 1946 contro Alojizije Stepinac.
Stepinac, l' "arcivescovo del genocidio", di fatto cappellano militare del movimento fascista e genocida croato degli "ustascia".

Già al termine della Guerra di Liberazione, Tito aveva chiesto al Vaticano che si riprendessero l'arcivescovo perchè diversamente sarebbe stato processato. Il Vaticano rispose... promuovendolo a cardinale.
L' arroganza di Stepinac al processo cui fu sottoposto si può evincere dalla lettura della nostra traduzione in italiano di alcuni stralci:
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Fonti / Izvori:

Poništena presuda Stepincu. Despot: Treba ukinuti sve montirane komunističke presude (22.7.2016)

Nikolić o poništenju presude Stepincu: 'Hrvatska zatrpava jamе u kojе su ustašе zakopavalе Srbе' (22.7.2016)
Nikolić je naveo kako je stav o ulozi Stepinca u II. svjetskom ratu "prenio Papi u direktnom razgovoru prilikom posjete Vatikanu"...

Vučić o poništenju presude Stepincu: Srbija će uvijek biti na strani antifašizma (23.7.2016)
Vučić je rekao da "nijednom teškom rječju" nije želio govoriti o poništenju presude Stepincu, ali da ga je "sram od neznanja" koje o povijesti pokazuju neki ljudi i u Srbiji...
CROATIE : LA JUSTICE ANNULE LE VERDICT DE 1946 CONTRE LE CARDINAL STEPINAC
Courrier des Balkans | De notre correspondante à Zagreb | samedi 23 juillet 2016
Le tribunal de Zagreb a annulé le verdict de 1946 contre le cardinal Alojzije Stepinac (1898-1960). Une décision qui relance la polémique entre la Serbie et la Croatie sur cette figure controversée, reconnue coupable par la gouvernement communiste de Tito de collaboration avec le régime fasciste des Oustachis, pendant la Seconde Guerre mondiale, mais néanmoins béatifiée en 1998 par Jean-Paul II...

L'Europe et le révisionnisme historique de la Croatie (Daniel Salvatore Schiffer, 25.7.2016)
Quand l'Union Européenne aura-t-elle donc le courage moral, à défaut de lucidité politique, de reconnaître, tout en la condamnant, l’actuelle et dangereuse dérive négationniste de l'un de ses pays membres, la Croatie, aujourd'hui confrontée, une fois encore, à ses démons nationalistes ? ...

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Реаговање

ВРЕМЕ ДА РАЗУМ ПРЕВЛАДА

Из главног града Хрватске стигла је вест да је надлежни суд у Загребу правно ослободио кривице Алојзија Степинца.

Кардинал Католичке цркве осуђен је 1946.године у том истом Загребу од правосудних органа тадашње Југославије, после процеса и извођењем доказа, на вишегодишњу затворску казну због активног суделовања са властима колаборантске усташке фашистичке НДХ и сарадње са немачким и италијанским окупаторским јединицама. Установљена су и многа недeла према српском, јеврејском и другом становништву. Казну је издржавао у огромном самостану у Марији Бистрици, у условима на које, саопштавано је, није могао да се пожали.

О Степинцу су почетком деведесетих прошлог века, по отцепљењу од заједничке државе и у оквиру нових прогона, посланици туђмановске већинске странке донели декларацију којом поништавају правоснажну казну кардиналу, али се сада правосудна власт, после толико година, осмелила да и судском одлуком потврди оно што је већ једном политички наречено.

Недавно је и католички врх у Хрватској покренуо поступак да Ватикан прогласи Степинца за свеца. Папа Франциско је, у неку руку, прихватио противљење Српске православне цркве, па је пре неколико дана, у Риму, одржан и састанак ”мешовите комисије” која ће се изјаснити да ли, у историјском смислу, има могућности да активни учесник Другог светског рата, на страни поражених фашиста, може да буде удостојен врхунског признања једне вере.

СУБНОР Србије и овим поводом указује, као у низу задњих година, да се у свету, посебно у Европи, па и у нашем региону и међу нама, групишу ретроградни појединци и покрети и величањем поражених идеологија поново прете човечанству.

Одговарајући на питање једне београдске редакције, Председништво СУБНОР-а Србије је нагласило:
”Одлука судских органа је још један доказ да се на драстичан начин извитоперује часна борба у Другом светском рату. Католички кардинал је несумњиво био на страни фашистичке власти и истицао се, са својим клером, у покрштавању и страдању народа друге вере.

Одлука је чудна и, посебно, неприхватљива што је доноси правосуђе државе чланице Европске уније”.

Ово је опасан и забрињавајући још један потез. Нови немир у и онако нападнутом човечанству ратовима, наметнутим револуцијма, погромима, економским изнуђивањем, рекама несрећника које општа беда и усмеривачи терају далеко од домова.

СУБНОР Србије са својих преко 130.000 чланова апелује на све људе добре воље и намера да допринесу општој стабилности.

Крајње је време да разум превлада у свакој средини.


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ORIG.: Dubravka Ugrešić: Hrvatska po modelu NDH (Dragan Grozdanić, Novosti, 13.6.2016)
Kultura i obrazovanje bili su od 1991. jasan politički projekt koji se uspio implementirati uz blagoslov velikog broja ljudi, edukatora prije svega. Baš kao što su etabliranjem hrvatske države reetablirani endehazijski simboli, poput kune, zastave i državnog grba, tako je reetabliran i endehazijski koncept nacionalne kulture...



Dubravka Ugrešić: una Croazia sul modello fascista

La nota scrittrice, da anni residente ad Amsterdam, in questa intervista parla dello stato della cultura in Croazia e i cambiamenti che si sono verificati nel suo paese d'origine negli ultimi venticinque anni

28/06/2016 -  Dragan Grozdanić

(Originariamente pubblicato da Novosti  , il 13 giugno 2016. Titolo originale: Dubravka Ugrešić: Hrvatska po modelu NDH  )

Dubravka Ugrešić, che nei primi anni Novanta lasciò la Croazia su pressioni nazionaliste, recentemente si è trovata tra gli autori bollati dall’associazione U ime obitelji (Nel nome della famiglia) come inadatti ad essere studiati nelle scuole croate. Prendendo spunto da questa vicenda, abbiamo interpellato la scrittrice che dalla sua dimora di Amsterdam segue attentamente quanto avviene in Croazia, commentando il posto (non) riservatole nella cultura croata, le recenti manifestazioni contro gli ostacoli frapposti alla riforma curriculare, il persistere della crisi politica nonché del revisionismo storico...

Come ha vissuto la recente manifestazione di massa a sostegno della riforma curriculare?

L’ho seguita con grande entusiasmo. Penso che il sistema educativo croato, così come è oggi, soprattutto per quanto riguarda l’ambito umanistico, la storia, la lingua e letteratura nazionale nonché l’introduzione dell’insegnamento religioso nella scuola pubblica, sia uno dei più grandi crimini commessi da queste parti negli ultimi venticinque anni, dalle conseguenze inimmaginabili per l’intera jugosfera. Non voglio fare la guastafeste, ma la recente massiccia manifestazione a favore della riforma curriculare suscita comunque qualche interrogativo. Come mai i cosiddetti kulturnjaci (esponenti del mondo culturale) croati, mi riferisco qui a quelli di una certa età, in vent’anni non sono riusciti a stendere un rapporto minimamente critico nei confronti del sistema educativo? Come mai coloro che si occupano di educazione non sono stati capaci di offrire una seria analisi critica del sistema scolastico – perché, dopotutto, in gioco c'era anche l’educazione dei loro figli? La cultura e l’istruzione croata sono il risultato di un autocratico progetto ipernazionalista, esattamente come lo è lo stesso stato croato. La realizzazione di questo progetto, iniziata nel 1991, è stata portata avanti grazie alla partecipazione e all’appoggio di molti: insegnanti, genitori, ministero della Cultura e ministri che vi si sono succeduti, varie accademie e i loro accademici, media, editori, intellettuali e letterati. Cultura e istruzione sono percepite, fin dal 1991, come un chiaro progetto politico che si è riusciti ad implementare grazie al sostegno di tanti, in primis gli insegnanti. Gli esperti avrebbero potuto rendersi conto che questo progetto culturale ed educativo era per molti aspetti ispirato all’ideologia dell’NDH [Stato Indipendente di Croazia  , ndt]. Esattamente come con l’instaurazione dello stato croato fu reinstaurata la simbologia dell’NDH, compresi la valuta, la bandiera e lo stemma nazionale, così venne riattualizzato anche il concetto di cultura nazionale partorito dal regime ustascia. Così la croatizzazione della lingua croata, ossia la sua purificazione dagli elementi spazzatura (serbismi e jugoslavismi), divenne una delle componenti principali di questo pacchetto culturale ipernazionalista, basato su una visione della cultura come intreccio di folklore, tradizione e cattolicesimo. Ed è per questo, e per molte altre questioni che potrebbe trascinare con sé, che questa riforma va assolutamente sostenuta.

Sono dovuti passare più di vent’anni perché anche lei ottenesse la possibilità di essere formalmente presente nella cultura croata, essendo stata inclusa nell’elenco di autori che fanno parte della proposta del nuovo curriculum di lingua croata. Alcuni “patrioti” ultraconservatori, come Željka Markić, hanno già reagito in merito, chiedendo che certe opere, comprese le sue, vengano escluse dall’elenco proposto in quanto inquinerebbero la mente dei giovani con temi quali sessualità, perversione, pedofilia, vampirismo...

Dopo tanti anni a qualcuno è venuta l’idea di includere anche un mio romanzo nell’elenco delle letture per gli studenti liceali, ed è logico che si sia alzata una voce di protesta, che proviene per l’appunto dall’associazione Nel nome della famiglia. Ho seguito le reazioni all’articolo che riportava la notizia di suddetta iniziativa. Tra i circa duecento commenti prevalevano infatti quelli ingiuriosi nei confronti dell’aspetto fisico di Željka Markić, mentre il mio nome non è stato citato nemmeno una volta, semplicemente perché nessuno dei commentatori ha la più pallida idea di chi io sia, così come non conoscono neppure i nomi di altri scrittori “croati”. Ma lasciamo da parte i commentatori. È mai apparsa sulla stampa una replica ben articolata in cui i proponenti del nuovo elenco delle letture per i liceali spiegano perché scrittrici e scrittori come Slavenka Drakulić, Zoran Ferić, Haruki Murakami ed io dovrebbero esservi inclusi? Molto articolato, invece, risulta l’impegno della summenzionata associazione, i cui esponenti ritengono che i libri di questi autori siano nocivi alla salute morale dei giovani. Insomma, grazie all’attivismo letterario di Željka Markić ho scoperto che nei miei libri vi è comunque del sesso, rimanendone piacevolmente sorpresa in quanto ero ormai pronta ad ammettere il contrario. La Markić è riuscita per un attimo a rivitalizzare la mia opera, restituendole il suo fascino (del tutto meritato!).

Sembra che la strategia originaria di costruzione di una nuova cultura croata, nota negli anni Novanta come “rinnovamento spirituale”, potrebbe giungere alla sua conclusione con l’attuale governo, la cui caduta, ormai imminente [il governo è caduto il 16 giugno, poco dopo la pubblicazione di questa intervista], costituirebbe quindi una circostanza potenzialmente propizia. In questo contesto, la stupisce ancora la sua (in)visibilità nella cultura croata?

No, per niente. Il milieu culturale croato mi ha ormai espulsa dalle proprie fila, ed è la soluzione migliore. Eppure speravo che, dopo venticinque anni di esilio, in patria non avrei più riscontrato difficoltà, almeno per quanto riguarda il mercato editoriale: le mie opere sono state pubblicate in Croazia su mia iniziativa, e non su quella degli editori croati. Perché mi umiliavo chiedendo che i miei libri venissero pubblicati? Lo facevo perché avevo la sensazione che in Croazia vi fossero dei lettori a cui sarebbe piaciuto avere in mano ogni mio nuovo libro. Ormai non ho più questa sensazione. Penso che lo sforzo congiunto dei kulturnjaci filo-ustascia abbia dato i suoi frutti. Perché se dopo venticinque anni di questa prassi miserabile i suoi esponenti non si sono ancora stancati, se il sindaco di Zara è riuscito a far rimuovere la targa in ricordo di Vladan Desnica, se le notizie di questo tipo non fanno che sfiorare le orecchie dei letterati croati senza suscitare quasi nessuna reazione, allora possiamo dire che il lavoro riguardante il rinnovamento spirituale croato è davvero concluso.

A dire il vero, i kulturnjaci croati all'opposizione  , quelli che si sono ribellati contro l'attuale ministro della Cultura Zlatko Hasanbegović, hanno mancato di precisare come egli sia in realtà il legittimo prodotto di una politica culturale che perdura ormai da venticinque anni e alla quale molti di loro, azzardatisi solo ora ad alzare la propria voce, hanno dato tacito appoggio. Perché senza questo chiarimento potrebbe sembrare che Hasanbegović sia approdato alla guida del ministero lanciandosi con il paracadute e che, una volta destituito, tutto si sistemerà, almeno per quanto riguarda i kulturnjaci. D'altro canto, non è corretto accusare qualcuno per questo vergognoso stato di cose: viviamo, dopotutto, in un tempo di flebili proteste.

Nella sua lettera aperta, scritta in reazione all'iniziativa di Željka Markić, lei si è autoesclusa dalla letteratura croata, annunciando che ricorrerà a vie legali nel caso il suo nome comparisse di nuovo in qualsiasi elenco dei testi scolastici. Ma non sa che in Croazia i procedimenti giudiziari si protraggono per anni, diventando mentalmente e fisicamente estenuanti?

Ha ragione, sono stata un po' affrettata. Sapendo come funziona la giustizia croata, probabilmente avrei perso il processo. Ho comunque le mie buone ragioni per chiedere di essere esclusa da ogni curriculum: la prima riguarda la pesantezza del “materiale“, del tutto aspettata e comprensibile. Al pari di alcuni altri analisti della quotidianità post-jugoslava, anch'io ho una biografia parallela, che non scriverò mai perché ne uscirebbe un affaticante e illeggibile libro di lamentele. Questa mia biografia alternativa o “patriottica“ comprenderebbe gli insulti rivoltimi dai “connazionali“, che vanno dallo sputare volgarità su di me alle bizzarre minacce di stampo “patriottico“; la mia esclusione violenta dalla letteratura croata e l'inclusione forzata nella stessa; molestie, mobbing e cyberstalking, compresi il sabotaggio di molti eventi letterari a cui partecipo all'estero (i “connazionali“ vengono alla mia serata letteraria e si mettono a urlare) nonché gli scandali, non privi di attacchi verbali, che spesso accompagnano le mie apparizioni pubbliche. Se decidessi di rendere pubblico tutto l'odio che mi è stato sputato addosso sulla stampa, sul web e nei libri, ne uscirebbe un volume ipertossico. In questo contesto, non ho nulla contro Željka Markić: lei è una delle rare persone che credono che la letteratura possa cambiare la gente. Inoltre, con l'abbattimento del principio di professionalità, eseguito da Franjo Tuđman che premiava le persone che gli stavano intorno non per le loro competenze bensì per la lealtà dimostrata nei suoi confronti, creando così una struttura statale di stampo mafioso, e con il passaggio emancipatorio alla nuova era digitale, oggigiorno la maggior parte della gente è convinta di poter fare qualunque cosa. Così, persone senza alcuna abilità musicale ci stancano con le loro esibizioni vocali, quelle senza alcun talento letterario con i loro romanzi, i politici senza credibilità con le loro promesse, e i dottori senza dottorato con i loro “saperi“. Ma siccome anche noi – consumatori, ascoltatori, spettatori, lettori – col tempo ci siamo storditi e istupiditi, non siamo più capaci di riconoscere sfumature e differenze.

Già che abbiamo menzionato Zlatko Hasanbegović, la petizione con cui si chiede la sua rimozione dalla carica di ministro è stata sottoscritta da circa cinquecento intellettuali europei, tra cui lo scrittore, filosofo e saggista francese Alain Finkielkraut, che negli anni Novanta fu molto attivo nel promuovere l'indipendenza croata. A suscitare l'indignazione del mondo intellettuale sono state alcune dichiarazioni di Hasanbegović, noto per le sue posizioni revisioniste rispetto alla recente storia croata.

In una regione così politicamente sismica come quella balcanica non possono certo mancare i personaggi volubili. Di questo tipo di persone di vedute camaleontiche scrisse ingegnosamente Czeszlaw Milosz ne “La mente prigioniera“. Homo sovieticus, uomo con "le dita incrociate di nascosto" [ipocrita, ndt], così veniva chiamato il tipico cittadino dell'Urss. Alcuni nostri contemporanei, ovviamente generalizzando, paragonano l'uomo di oggi ai mangiatori di loto (dell'Odissea), un popolo immerso nell'auto-oblio. Come ogni giapponese sa cosa deve fare quando sente tremare la terra, così anche ogni croato sa quando riposizionarsi politicamente. È quel tipo di gente che quando parla usa sempre “sì, ma...“, riservandosi così la possibilità di prendere le distanze. Queste persone sanno bene che, nel caso non riuscissero a riposizionarsi, rimarranno fuori gioco. E rimanere fuori gioco in Croazia, paese strutturato sul modello mafioso, equivale alla pena di morte. La gente non vede nulla di vergognoso nel riposizionarsi costantemente, anzi. Si tende a dimenticare troppo in fretta, si apprezza la scaltrezza piuttosto che la saldezza morale. In questo senso, Alain Finkielkraut, autore del libro Kako se može biti Hrvat (Come si può essere croati), è davvero diventato un croato.

Come commenta la dichiarazione di Ante Nazor, direttore del Centro di documentazione sulla Guerra patriottica, in cui ha espresso perplessità circa la decisione di intitolare uno dei temi contenuti nella proposta del nuovo curriculum di storia “La Seconda guerra mondiale in Jugoslavia“, invece che “Croati e Croazia nella Seconda guerra mondiale“? 

I giovani storici-militanti, quelli che hanno fatto propria la narrazione impostasi nel 1991, si sono dati il compito di procurare alla Croazia una Storia, laccatura del reale, fatta di eroismo, virilità, potenza. Percependo la cultura e la storia di un popolo come un museo militare, si sono apprestati a costruire e invadere le istituzioni. Tutto ciò non è che un logoro modello di cultura di stato, ormai privo di ogni significato, che servirà solo a succhiare soldi dalle casse statali, magari anche da quelle europee. Dopodiché, per evitare che gli investimenti si rivelino un fallimento, questi musei diventeranno meta di gite scolastiche, che verranno ricordate dagli studenti per l'orrore del sapere inutile, un freddo glaciale (conseguenza del mancato pagamento delle bollette del gas da parte del museo) e bagni sprovvisti di carta igienica. A meno che, ovviamente, i patrioti croati di mano generosa non decidano di sponsorizzare regolarmente i loro musei tramite fornitura di carta igienica.

In una occasione lei ha svelato un suo metodo, molto interessante, di analisi critica dello stato di salute della società croata. Ha ancora l'abitudine di prendere il tram su tratte lunghe per poter ascoltare cosa dice la gente?

Mi avvalgo di metodi antropologici, e l'antropologia, come ben noto, è la spia della vita. Anche le terme croate offrono la possibilità di ascoltare indisturbati le conversazioni altrui, come ho potuto recentemente accertarmi godendo dell'acqua calda di una piscina termale. I maschi, la cui maggior parte strategicamente posizionata intorno ai getti d'acqua in modo da bloccare il passaggio ad altri interessati, facevano girare le loro accese conversazioni intorno al glorioso 1991: chi di loro, a quel tempo, disse che cosa e a chi; cosa sarebbe dovuto essere fatto, ma non si fece. Tutto veniva ridotto alla constatazione che i serbi dovevano essere cacciati via più sistematicamente, giacché ci fu l'occasione. Con lo stesso entusiasmo, gli uomini chiacchieravano di cibo. Ho sentito di nuovo certe espressioni che avevo ormai dimenticato, come “Nessuna carne di pollame potrà mai competere con quella di maiale“, nonché la replica: “Vaffanculo al loro pesce con bietole! Che mi diano la pancetta, sono della Slavonia, cavolo!“. E mentre i maschi si erano focalizzati sul tema dell'allevamento di suini per la produzione della carne, oltre che sulla persecuzione dei serbi, realizzata male e a metà, le donne meditavano su temi più leggeri. “Ah, non c'è niente di più bello che mandare il cervello in vacanza“, ha detto una di loro. Quindi, piscine e tram. Raccomando questi ultimi, sono più economici. Oltre a ciò, se ne esce più facilmente.

Viviamo in tempi interessanti, per parafrasare una nota maledizione cinese. Come vede l'epilogo della crisi politica attraversata dalla Croazia?

Le rispondo con un vecchio aneddoto. Camminando nel bosco, Biancaneve incontrò tre nani. “Chi siete?“, chiese Biancaneve. “Siamo i sette nani“, risposero i nani. “Ma come sette, se siete in tre?!“, esclamò Biancaneve con stupore. “Eh, purtroppo ci manca gente!“, replicarono i nani.  

Eppure, “la gente“ non manca, solo che non vive necessariamente in Croazia. Simpatizzo molto con i giovani, ripongo tutta la fiducia nei giovani esperti. Lo scorso anno in Inghilterra, dove ero ospite di un dipartimento di storia, e quest'anno in Germania, ho avuto modo di incontrare diversi giovani laureati, o dottorandi, in materie storiche, di cui molti provenienti dalle repubbliche ex jugoslave. Penso che l'incessante produzione di menzogne e l'assenza non tanto di autorità professionali quanto di quelle morali a cui appoggiarsi – sia che si tratti di media, educatori, esperti o genitori – abbiano spinto i giovani ad attingere alle proprie forze. A loro sarà difficile vendere fumo, perché sono istruiti e non messi nella posizione di dover fare compromessi, almeno non ancora. Il comportamento compromissorio di genitori ed educatori ha innescato una forte resistenza da parte di molti giovani. Quelli che al momento suscitano più curiosità sono i giovani storici, oppositori di personaggi come Hasanbegović. Fare lo storico è diventato attraente. Il processo di defascistizzazione delle società post-jugoslave è nelle mani di persone giovani, istruite, irremovibili nei propri principi. Non ci si può aspettare dall'attuale establishment che avvii questo processo, sarebbe come aspettarsi che si castrino da soli.

Per quanto riguarda l'epilogo della crisi, sono perplessa. Ma siccome adoro gli happy endings, avanzo una modesta proposta. Propongo al governo croato di scrivere sommessamente una lettera a Warren Buffett, in cui spiegare come ha fatto a spolpare il proprio paese fino all'osso, tanto che non vi è rimasto più nulla, chiedendogli, ammettendo di essere in ginocchio, di prendere la Croazia gratis e di trasformarla in sua residenza estiva o in un resort, impiegando quattro milioni di croati come addetti ai servizi: cuochi, camerieri, maggiordomi, cameriere ai piani, dogsitter, potatori di rose, giardinieri, calliste... Non è affatto divertente, lo so, torniamo seri. La Croazia ha davvero toccato il fondo.







VERSO UN BAGNO DI SANGUE A KIEV


I media italiani e occidentali non riferiscono della partecipatissima processione religiosa – decine di migliaia di persone – che si tiene da giorni in direzione di Kiev: in questo modo essi garantiscono il compimento del prossimo bagno di sangue, che è stato promesso dai volontari nazisti russofobi e anti-ortodossi che sostengono il governo europeista ucraino.


Altre fonti e immagini:

UOC-MP organizes “religious peace march” from Donbas to Kyiv (6.7.2016.)

A Prayer for Peace in Ukraine (by HALYNA MOKRUSHYNA, JULY 15, 2016)

Украинские правозащитники пообещали, что участники крестного хода живыми из киева не уйдут (15-16.7.2016.)

В Житомире около 300-х боевиков радикальных организаций собираются остановить Крестный ход УПЦ МП (17.7.2016.)



Guerra nel Donbass: “dio lo vuole”!

di Fabrizio Poggi, 25 luglio 2016

Secondo i più recenti sondaggi condotti tra la popolazione ucraina, il 72% degli intervistati si dichiara “povero” e solamente lo 0,7% ritiene di far parte della “classe media”. Il PIL procapite è oggi inferiore a quello dell’Honduras o di Papua-Nuova Guinea. Ovviamente, ciò non tocca la “coscienza” dei golpisti che due anni fa hanno iniziato l’aggressione all’area più industriale del paese, con ciò sprofondando l’Ucraina in una crisi sociale che i dettami del FMI acuiscono di giorno in giorno. E non tocca nemmeno i ras dei battaglioni neonazisti, per i quali la guerra nel Donbass è anche un mezzo per riempirsi le tasche.

Contro quella guerra stanno avanzando verso Kiev (l’arrivo è previsto per il 27 luglio: data della cristianizzazione dell’antica Rus) due processioni: una da est – partita il 3 luglio dal monastero della Montagna santa, nella parte occidentale della regione di Donetsk controllata dalle truppe ucraine – e un’altra da ovest – partita il 9 luglio dal monastero di Počaev, circa 450 km a ovest di Kiev – di alcune migliaia di persone, per lo più donne, organizzate dalla chiesa ortodossa ucraina del cosiddetto patriarcato di Mosca.

Finora non si sono registrate aggressioni contro i due cortei religiosi, anche se in varie occasioni non è stato loro consentito di attraversare le città (ad esempio Žitomir, il 18 luglio) e i pellegrini hanno dovuto prendere vie laterali, oppure vari raggruppamenti dei nazionalisti dell’OUN hanno tentato di interrompere la marcia. Nel centro di Kharkov invece, il 10 luglio, alla colonna principale si erano unite circa diecimila persone e, secondo le ultime notizie, anche la Rada municipale di Kiev sarebbe propensa a non proibire l’ingresso della processione nella capitale e il governo avrebbe adottato qualche misura di facciata per impedire ai gruppi nazionalisti e neonazisti di attaccare i cortei religiosi. Ancora ieri sera, mentre un’altra processione attraversava Dnepropetrovsk, Pravyj Sektor annunciava di voler fermare il corteo religioso nel suo avvicinamento alla capitale e, se ciò non sarà possibile, allora darà battaglia dentro Kiev: già una decina di giorni fa, il Ministro degli interni Arsen Avakov diceva di temere (o di auspicare?!) una nuova Odessa.

Anche il Servizio di sicurezza pare orientato a “dissipare i timori dei consiglieri municipali di Kiev per possibili provocazioni” e a permettere l’ingresso in città: “simili processioni si fanno ogni anno e solo questa volta” ha detto il rappresentante del SBU, “si è fatto tanto rumore, cui hanno contribuito media e politici”. Il capo della polizia, la georgiana Khatija Dekanoidze, ha detto che “naturalmente, tale iniziativa si sarebbe potuta vietare. Ma esiste un diritto costituzionale dei cittadini ad azioni pacifiche”: difficile a credersi, nell’Ucraina golpista!

Proprio a Borispol (una trentina di km a est di Kiev), il consiglio municipale, che ha poi deciso di vietare l’attraversamento della città, si era aperto con le parole del consigliere del Partito Radicale, Jaroslav Godunok: “Il Patriarcato di Mosca rifiuta i servizi religiosi ai caduti nell’Operazione antiterrorismo e voi benedite i banditi in guerra con l’Ucraina, le loro armi, e ora venite in pace? Quale pace? Tra voi ci sono persone con il nastro di San Giorgio, ritratti dello zar e simboli antiucraini. I vostri “credenti” non vanno nella direzione giusta. Dovete andare verso Mosca e là chiedere a Dio di porre fine a questa guerra. La processione è di per sé una provocazione! Nella processione ci sono agenti di Putin”. Decisa la proibizione, Godunok ha chiesto che venissero organizzati presidi di credenti del patriarcato di Kiev, protestanti, greco-cattolici ed esponenti dei partiti nazionalisti. Così, OUN e Pravyj Sektor hanno allestito posti di blocco in prossimità di Borispol e, a ovest, sulla superstrada da Žitomir, con l’obiettivo di fermare le due processioni: “Voi che pregate un dio altrui, un dio moscovita, non il nostro dio, noi vi sopportiamo come un cane sopporta le pulci”, hanno detto. E il sito “Mirotvorets” ha annunciato di pubblicare nomi e dati dei partecipanti alla processione, così come aveva fatto, ad esempio, per il deputato Oleg Kalashnikov e il giornalista Oles Buzina, poi  assassinati.

Come che vada, è quasi certo che, ancora una volta, le azioni di OUN, Pravyj Sektor o di altri raggruppamenti neonazisti, avranno la benedizione della chiesa ortodossa ucraina, votata alla consacrazione della guerra nel Donbass e alla demonizzazione di tutto quanto “odori” di russo. Del resto, appena pochi mesi fa il patriarca Filaret aveva decretato che la guerra è la punizione divina scagliata contro i senzadio del Donbass e, dunque, dio permette di attaccare “l’aggressore dell’est”, con l’obiettivo di illuminare gli atei. A suo tempo, Petro Porošenko aveva implorato la beatificazione papale per il capo della chiesa greco-cattolica ucraina, Andrej Šeptitskij, schierato con le SS e i filonazisti ucraini durante la seconda guerra mondiale: pare che proprio dal 1941 dati la separazione del patriarcato di Kiev da quello di Mosca e la nascita della cosiddetta chiesa ortodossa autocefala ucraina, con il terrorismo scatenato contro i seguaci moscoviti da parte dei nazionalisti e filonazisti ucraini e la susseguente fuga dei vescovi autocefali a fianco dei nazisti in ritirata.





Attualità del colonialismo

1) Colonialismo, neocolonialismo e balcanizzazione: le tre età di una dominazione (S. Bouamama)
2) Michel Collon: “il Medio Oriente è l’oggetto di una guerra di ricolonizzazione” (#politicanuova, maggio 2016)


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www.resistenze.org - pensiero resistente - imperialismo - 30-05-16 - n. 591

Colonialismo, neocolonialismo e balcanizzazione: le tre età di una dominazione

Saïd Bouamama | investigaction.net
Traduzione per Resistenze.org a cura del Centro di Cultura e Documentazione Popolare

15/05/2016

Iraq, Libia, Sudan, Somalia, etc., la lista di nazioni che sono andate a pezzi dopo un intervento militare statunitense e/o europeo non cessa di aumentare. Sembra che al colonialismo diretto di una "prima età" del capitalismo e al neocolonialismo di una "seconda età", succeda adesso la "terza età" della balcanizzazione. Parallelamente si può constatare una mutazione delle forme del razzismo. Dopo la Seconda guerra mondiale, il razzismo culturale prese il posto di quello biologico e da diversi decenni il primo tende a presentarsi a livello religioso, sotto la forma attualmente dominante dell'islamofobia. A nostro parere, siamo in presenza di tre storicità strettamente vincolate: quella del sistema economico, quella delle forme politiche della dominazione e quella delle ideologie di legittimazione.

Ritorno a Cristoforo Colombo

La visione dominante dell'eurocentrismo spiega l'emergere e la successiva estensione del capitalismo a partire da fattori interni delle società europee. Da qui deriva la famosa tesi che alcune società (alcune culture, religioni, etc.) siano dotate di una storicità, mentre altre ne siano carenti. Quando Nikolas Sarkozy afferma nel 2007 che "il dramma dell'Africa è che l'uomo africano non è entrato sufficientemente nella storia" (1) non fa altro che riprendere un tema frequente delle ideologie di giustificazione della schiavitù e della colonizzazione:

"La "destoricizzazione" svolge un ruolo decisivo nella strategia di colonizzazione. Legittima la presenza di colonizzatori e certifica l'inferiorità dei colonizzati. La tradizione delle storie universali e poi le "scienze coloniali" imposero una postulato sul quale si è costruita la storiografia coloniale: l'Europa è "storica" mentre è "l'astoricità" che caratterizza le società coloniali definite come tradizionali e immobili. […] Mossa dai suoi valori intellettuali e spirituali, l'Europa svolge attraverso la missione coloniale una missione storica, facendo entrare nella Storia i popoli che ne sono privi o che sono rimasti fermi ad uno stadio dell'evoluzione storica superato dagli europei (stato di natura, medio evo, ecc.)" (2)

Sia l'antichità di questa lettura essenzialista ed eurocentrica della storia del mondo che la sua ricorrenza (al di là delle diverse forme in cui si presenta) mettono in evidenza la sua funzione politica e sociale: la negazione delle interazioni. Da quando Cristoforo Colombo ordinò ai suoi soldati di sbarcare, la storia mondiale si è convertita in una storia unica, globale, collegata, mondializzata. La povertà degli uni non si può più spiegare senza interrogarsi sui nessi di causalità con la ricchezza degli altri. Lo sviluppo economico degli uni è indissociabile dal sottosviluppo degli altri. Il progresso dei diritti sociali qui è possibile solo per mezzo della negazione dei diritti lì.

L'invisibilità delle interazioni richiede una mobilitazione dell'istanza ideologica per formalizzare alcuni schemi esplicativi gerarchizzanti. Questi schemi costituiscono il "razzismo", sia nelle sue costanti che nelle mutazioni. C'è invariabilità perché tutti i volti del razzismo, da quello biologico all'islamofobia, hanno un risultato comune: la gerarchizzazione dell'umanità. C'è anche mutazione perché ogni volto del razzismo corrisponde a uno stadio del sistema economico di depredazione e a uno stadio dei rapporti di forza politici. Al capitalismo monopolista corrisponderà la schiavitù e la colonizzazione come forma di dominazione politica, e il biologismo come forma di razzismo. Al capitalismo monopolista globalizzato e senile corrisponderà la balcanizzazione e il caos come forma di dominazione, e l'islamofobia (in attesa di altre versioni per altre religioni del Sud in funzione dei paesi da balcanizzare) come forma di razzismo.

Tempo fa, nella sua analisi sull'apparizione del neocolonialismo come successore del colonialismo, Mehdi Ben Barka mise in evidenza le relazioni tra l'evoluzione della struttura economica del capitalismo e le forme di dominazione. Analizzando le "indipendenze concesse", le pone in relazione con le mutazioni della struttura economica dei paesi dominanti:

"Questo orientamento [neocoloniale] non è una semplice opzione nel dominio della politica estera. E' l'espressione di un cambiamento profondo nelle strutture del capitalismo occidentale. Dal momento in cui, dopo la Seconda guerra mondiale e grazie all'aiuto [del Piano] Marshall e a una interpenetrazione sempre maggiore con l'economia statunitense, l'Europa occidentale si allontana dalla struttura del XIX secolo per adattarsi al capitalismo statunitense, diventa normale che inizi anche ad adottare le relazioni degli Stati Uniti con il mondo. In una parola, che avesse anch'essa la sua "America Latina". (3)

Per il leader rivoluzionario marocchino ciò che suscita il passaggio del colonialismo al neocolonialismo è in effetti la monopolizzazione del capitalismo. Allo stesso modo, la precocità del processo di monopolizzazione negli Stati Uniti è una delle cause della precocità del neocolonialismo come forma di dominazione in America Latina.

Frantz Fanon, da parte sua, mise in evidenza le relazioni tra la forma della dominazione e le evoluzioni delle forme del razzismo. La resistenza che suscita una forma di dominazione (il colonialismo, ad esempio) obbligano questa a mutare. Tuttavia, questa mutazione richiede il mantenimento della gerarchizzazione dell'umanità e, in conseguenza, chiama una nuova età dell'ideologia razzista. "Questo razzismo", precisa Fanon, "che si vuole razionale, individuale, determinato, genotipico e fenotipico si trasforma in razzismo culturale". Per ciò che si riferisce ai fattori che portano alla mutazione del razzismo, Frantz Fanon menziona la resistenza dei colonizzati, l'esperienza del razzismo, ossia, "l'istituzione di un regime coloniale in piena terra d'Europa" e "l'evoluzione delle tecniche" (4), ossia, le trasformazioni della struttura del capitalismo, come rilevava Ben Barka.

Conseguentemente, senza entrare in un dibattito complesso di una periodizzazione del capitalismo datata con precisione è possibile porre in relazione i tre ordini di fatti che sono le mutazioni della struttura economica, le forme della dominazione politica e le trasformazioni dell'ideologia razzista. Le tre "età" del capitalismo chiamano tre "età" della dominazione, che suscitano tre "età" del razzismo.

L'infanzia del capitalismo

Lo stesso capitalismo come modo di produzione economica, a causa della sua legge del profitto, necessita di una estensione permanente. E' immediatamente in mondializzazione, anche se questa conosce i suoi limiti di sviluppo. Ossia, si tratta dell'ingannevole discorso attuale della globalizzazione, presentata come un fenomeno completamente nuovo, legato ai mutamenti tecnologici. Come mette in evidenza Samir Amin, la nascita del capitalismo e la sua mondializzazione vanno di pari passo:

"Il sistema mondiale non è la forma relativamente recente del capitalismo, risalente solo all'ultimo terzo del XIX secolo, quando si costituisce "l'imperialismo" (nel senso che Lenin diede a questo termine) e la spartizione coloniale del mondo ad esso associata. Al contrario, noi affermiamo che questa dimensione mondiale trova immediatamente la sua espressione, dall'origine, e prosegue come una costante del sistema attraverso le tappe successive del suo sviluppo. Ammettendo che gli elementi essenziali del capitalismo si cristallizzino in Europa a partire dal Rinascimento (la data del 1492, inizio della conquista dell'America, sarebbe la data di nascita simultanea del capitalismo e del sistema mondiale), entrambi i fenomeni sono inseparabili". (5)

In altre parole, sia il saccheggio e la distruzione delle civiltà amerindie che la schiavitù furono le condizioni affinché il modo di produzione capitalistico potesse esser dominante nelle società europee. Non ci fu nascita del capitalismo e successivamente sua estensione, ma un saccheggio e una violenza totali che riunirono le condizioni materiali e finanziarie affinché si installasse il capitalismo. Sottolineiamo inoltre con Eric Williams che la distruzione delle civiltà amerindie si accompagna alla loro schiavizzazione. Così, la schiavitù non è conseguenza del razzismo, ma quest'ultimo è il risultato della schiavitù degli indios. "Nei Caraibi", sottolinea questo autore, "il termine schiavitù si è applicato esclusivamente ai neri. […] Il primo esempio di commercio di schiavi e di manodopera schiavistica nel Nuovo Mondo non riguarda il nero ma l'indio. Gli indios soccombettero rapidamente all'eccesso di lavoro e al cibo insufficiente, morirono di malattie importate dai bianchi". (6)

Quindi la colonizzazione non è che il primo processo di generalizzazione dei rapporti capitalistici al resto del mondo. E' la forma di dominazione politica che infine si è trovata per l'esportazione e l'imposizione di questi rapporti sociali al resto del mondo. Per questo, era necessario distruggere le relazioni sociali indigene e le forme di organizzazione sociale e culturale che avevano generato. L'economista algerino Youcef Djebari dimostrò la grandezza della resistenza delle forme anteriori di organizzazione sociale e l'indispensabile violenza per distruggerle: "In tutti i suoi intenti di annessione e dominazione in Algeria, il capitale francese si trovò di fronte una formazione sociale e economica ostile alla sua penetrazione. Dispiegò tutto un arsenale di metodi per schiacciare e sottomettere le popolazioni autoctone" (7). Per questo la violenza totale è consustanziale alla colonizzazione.

Il razzismo biologico appare per legittimare questa violenza e questa distruzione. Fanon mette in evidenza che il razzismo "entra in un insieme distinto: quello dello sfruttamento spudorato di un gruppo di uomini sugli altri. […] Per questo l'oppressione militare ed economica prevede quasi sempre il razzismo, lo rende possibile e lo legittima. Bisogna abbandonare il costume di ritenere che il razzismo sia una disposizione dello spirito, una tara psicologica". (8)

Conseguentemente, il razzismo come ideologia di gerarchizzazione dell'umanità che giustifica la violenza e lo sfruttamento non è una caratteristica dell'umanità, ma una prodotto ritracciabile storicamente e geograficamente: l'Europa dell'emergere del capitalismo. Il biologismo come primo volto storico del razzismo conosce la sua età dell'oro nel XIX secolo, insieme all'esplosione industriale da una parte e alla febbre coloniale dall'altra. Il medico e antropologo francese Paul Broca classificò i crani umani con fini comparativi e concluse che "rispetto alla capacità craniale, il negro d'Africa occupa una posizione approssimativamente media tra l'europeo e l'australiano". (9) Di conseguenza, esiste qualcuno inferiore al nero, l'aborigeno, ma uno superiore indiscutibilmente, l'europeo. E siccome tutte le dominazioni richiedono dei processi di legittimazione, se non simili quanto meno convergenti, estende il suo metodo alla differenza di sesso per concludere che "la piccolezza relativa del cervello della donna dipende a sua volta dalla sua inferiorità fisica e dalla sua inferiorità intellettuale". (10)

1. Monopoli, neocolonialismo e culturalismo

Il XX secolo è quello della monopolizzazione del capitalismo. Questo processo si sviluppa a ritmi differenti per ognuna delle potenze. I grandi gruppi industriali dirigono sempre più l'economia e il capitale finanziario diviene preponderante. La relazione fisica e soggettiva tra il proprietario e la proprietà sparisce a beneficio della relazione tra il coupon dell'azione borsistica e l'azionista. Il grande colono proprietario di terre cede il passo all'azionista di miniere. Questa nuova struttura del capitalismo richiede una nuova forma di dominazione politica, il neocolonialismo, che Kwane Nkrumah definisce nel modo seguente: "L'essenza del neocolonialismo è che lo Stato sottomesso ad esso è teoricamente indipendente, possiede tutte le insegne della sovranità sul piano internazionale. Ma in realtà la sua economia e di conseguenza la sua politica sono manipolate dall'estero". (11)

Naturalmente, la presa di coscienza nazionalista e lo sviluppo delle lotte di liberazione nazionale accelerano la transizione di una forma di dominazione politica all'altra. Ma siccome l'obiettivo è mantenere la dominazione, continua ad esser necessario giustificare una gerarchizzazione dell'umanità. La nuova dominazione politica richiede una nuova età del razzismo. Il razzismo culturalista emergerà progressivamente come risposta a questa necessità facendosi dominante nei decenni che vanno dal 1960 al 1980. Adesso non si tratta di gerarchizzare biologicamente, ma culturalmente. L'esperto e il consulente si sostituiscono al colono e al militare. Adesso non si studia "la diseguaglianza dei crani" ma i "freni culturali allo sviluppo". Siccome adesso non si può legittimare su base biologica, la gerarchizzazione dell'essere umano si dispiega in una direzione culturale, attribuendo alle "culture" le stesse caratteristiche che prima determinavano in modo presunto le razze biologiche (immobilità, omogeneità, ecc.).

Sul piano internazionale il nuovo volto del razzismo permette di giustificare il mantenimento di una povertà e di una miseria popolare nonostante le indipendenze e le esperienze di emancipazione che ci sono state. Come si eludono le nuove forme di dipendenza (funzionamento del mercato mondiale, ruolo dell'aiuto internazionale, il franco CFA, ecc.), si trovano come cause esplicative alcuni aspetti culturali che presumibilmente caratterizzano i popoli delle ex colonie: l'etnicismo, il tribalismo, il clanismo, il gusto per le cose sfarzose, spese sontuose, ecc. Si dispiega così tutta una corrente teorica denominata "afro-pessimista". Stéphan Smith considera che "l'Africa non funziona perché continua ad esser "bloccata" da alcuni ostacoli socioculturali che essa sacralizza come i suoi gris-gris [amuleti] identitari" o anche che "il dattilografo, adesso provvisto di un computer, non ha più la fronte macchiata dal nastro della macchina da scrivere a forza di fare la siesta su di essa" (12). Gli fa eco Bernard Lugan, secondo cui la carità, la compassione e la tolleranza e i diritti umani sono estranei alle "relazioni africane ancestrali". (13)

Sul piano nazionale il razzismo culturalista assolve la stessa funzione, ma rispetto alle popolazioni sorte dall'immigrazione. Spiegare culturalmente alcuni fatti che segnalano le diseguaglianze sistemiche di cui sono vittime permette di delegittimare le rivendicazioni e le rivolte che suscitano queste diseguaglianze. Il fallimento scolastico, la delinquenza, il tasso di disoccupazione, le discriminazioni, le rivolte dei quartieri popolari, ecc., adesso non si spiegano per mezzo di alcuni fattori sociali ed economici, ma per mezzo di alcune causalità culturali o identitarie.

2. Capitalismo senile, balcanizzazione e islamofobia

Da quella che è stata chiamata "mondializzazione", il capitalismo si trova di fronte a nuove difficoltà strutturali. L'aumento costante della competizione tra le diverse potenze industriali rende impossibile la minima stabilizzazione. Le crisi si succedono una dietro l'altra senza interruzione. Il sociologo Immanuel Wallerstein considera che:

"Da trent'anni siamo entrati nella fase terminale del capitalismo. Ciò che differenzia fondamentalmente questa fase della successione ininterrotta di cicli congiunturali precedenti è che il capitalismo non riesce adesso a "fare sistema", nel senso che lo intende il fisico e chimico Ilya Prigogine (1917-2013): quando un sistema, biologico, chimico o sociale, si devia troppo e troppo spesso dalla sua situazione di stabilità non ottiene di recuperare l'equilibrio e si assiste allora ad una biforcazione. La situazione si rende allora caotica, incontrollabile per le forze che la dominavano fino ad allora". (14)

Non si tratta semplicemente di una crisi di sovrapproduzione. Contrariamente a questa, la recessione non prepara nessuna ripresa. Le crisi si succedono e si incatenano senza ripresa alcuna, le bolle finanziarie si accumulano ed esplodono sempre più regolarmente. Le fluttuazioni sono sempre più caotiche e, pertanto, imprevedibili. La conseguenza di ciò è una ricerca del massimo profitto con qualsiasi mezzo. In questa competizione esacerbata in situazioni di instabilità permanente, il controllo dei flussi di materie prime è una questione più importante che nel passato. Adesso non si tratta solo di aver accesso per sé alle materie prime, ma di impedire che vi accedano i competitori (e in particolare le economie emergenti: Cina, India, Brasile, ecc.).

Minacciati nella loro egemonia, gli USA rispondono attraverso la militarizzazione e le altre potenze la seguono per garantire anch'essi l'interesse delle loro imprese. "Dal 2011", segnala l'economista Philip S. Golub, "gli Stati Uniti hanno intrapreso una fase di militarizzazione e di espansione imperiale che ha alterato profondamente la grammatica della politica mondiale" (15). Dall'Asia Centrale al Golfo Persico, dall'Afghanistan alla Siria passando per l'Iraq, dalla Somalia al Mali le guerre seguono il cammino dei luoghi strategici del petrolio, del gas, dei minerali strategici. Ora non si tratta di dissuadere i competitori e/o avversari ma di realizzare "guerre preventive".

Alla mutazione della base materiale del capitalismo corrisponde una mutazione delle forme della dominazione politica. Il principale obiettivo adesso non è insediare dei governi fantoccio che non possono più resistere in forma duratura alla collera popolare, ma balcanizzare per mezzo della guerra per far sì che questi paesi siano ingovernabili. Dall'Afghanistan alla Somalia, dall'Iraq al Sudan il risultato delle guerre è ovunque lo stesso: la distruzione della base stessa delle nazioni, la decadenza di tutte le infrastrutture che permettono la governabilità, l'installazione del caos. Da adesso si tratta di balcanizzare le nazioni.

Tale dominio ha bisogno di una nuova legittimazione, formulata in base alla teoria dello scontro di civiltà. Questa teoria vuole indurre certi comportamenti di panico e di paura, con l'obiettivo di suscitare una richiesta di protezione e approvazione delle guerre. Dal discorso del terrorismo, che richiede guerre preventive fino alla teoria della grande sostituzione passando per le campagne sull'islamizzazione dei paesi occidentali e sui rifugiati vettori di terrorismo, il risultato atteso è sempre lo stesso: paura, panico, richiesta di sicurezza, legittimazione delle guerre, costruzione del musulmano come nuovo nemico storico. L'islamofobia è, effettivamente, una terza età del razzismo che corrisponde alle mutazioni di un capitalismo senile, ossia, che non può più apportare nulla di positivo all'umanità, ma solo guerra, miseria e la lotta di tutti contro tutti. Non esiste uno scontro di civiltà ma una crisi di civiltà imperialista che esige una vera rottura. Ciò che cercano di evitare con tutti i mezzi non è la fine del mondo, ma la fine del loro mondo.

Note

(1) Nicolas Sarkozy, discorso di Dakar del 26 luglio 2007, http://www.lemonde.fr/afrique/article/2007/11/09/le-discours-de-dakar_976786_3212.html .

(2) Pierre Singaravelou, Des historiens sans histoire? La construction de l'historiographie coloniale en France sous la Troisième République, Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 185, 2010/5, p. 40.

(3) Mehdi Ben Barka, Option révolutionnaire au Maroc. Ecrits politiques 1957-1965, Syllepse, París, 1999, pp. 229-230. [Mehdi Ben Barka è stato un politico marocchino, combattente per l'indipendenza e più tardi dissidente del regime di Hasan II, cofondatore dei partiti politici Istiqlal e Unione Nazionale delle Forze Popolari, e segretario della Conferenza Tricontinentale].

(4) Frantz Fanon, "Racisme et Culture", Pour la Révolution africaine. Ecrits politiques, La Découverte, París, 2001, p. 40.

(5) Samir Amin, "Les systèmes régionaux anciens", L'Histoire globale, une perspective afro-asiatique, éditions des Indes savantes, París, 2013, p. 20.

(6) Eric Williams, Capitalisme et esclavage, Présence Africaine, 1968, p. 19.

(7) Youcef Djebari, La France en Algérie, la genèse du capitalisme d'Etat colonial, Office des Publications Universitaires, Argel, 1994, p. 25.

(8) Frantz Fanon, Racisme et culture , op.cit., p. 45.

(9) Paul Broca, Sur le volume et la forme du cerveau suivant les individus et suivant les races, Volumen 1, Hennuyer, París, 1861, p. 48.

(10) Paul Broca, Sur le volume et la forme du cerveau suivant les individus et suivant les races, op.cit., p. 15.

(11) Kwame Nkrumah, Le néocolonialisme, dernier stade de l'impérialisme, Présence Africaine, París, 1973, p. 9.

(12) Stephen Smith, Négrologie: Pourquoi l'Afrique meurt, Fayard, París, 2012, p. 49 et 58.

(13) Bernard Lugan, God bless Africa. Contre la mort programmée du continent noir, Carnot, Paris, 2003, pp. 141-142.

(14) Immanuel Wallerstein, "Le capitalisme touche à sa fin", Le Monde, 16 de diciembre de 2008, http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/12/16/le-capitalisme-touche-a-sa-fin_1105714_1101386.html

(15) Philip S Golub, De la mondialisation au militarisme: la crise de l'hégémonie américaine, A Contrario, 2004, n°2, p. 9.


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Michel Collon: “il Medio Oriente è l’oggetto di una guerra di ricolonizzazione”

Pubblicato il 17 luglio 2016   in Internazionale/Interviste   di Aris Della Fontana e Raffaele Morgantini

Proponiamo di seguito l’intervista integrale al giornalista d’investigazione belga Michel Collon apparsa sull’edizione di maggio 2016 del quadrimestrale d’approfondimento marxista #politicanuova, a cura di Aris Della Fontana e Raffaele Morgantini.


  1. Quali sono le principali caratteristiche dei rapporti tra Occidente (Usa ed Europa) e Medio Oriente a partire dai momenti conclusivi del Novecento? Quale funzione svolge il Medio Oriente all’interno delle strategie geo-politiche e geo-economiche occidentali?

Il Medio Oriente, inteso in senso ampio, quindi comprendente anche il Maghreb, la penisola arabica, il Corno d’Africa e paesi asiatici quali l’Afghanistan e il Pakistan – di fatto quel “Grande Medio Oriente” concepito dall’amministrazione statunitense -, è l’oggetto di una guerra di ricolonizzazione, innescata nel 1991 con la prima guerra del Golfo. A quel tempo Saddam Hussein cadde in una trappola: gli si fece credere che gli Stati Uniti non si sarebbero mossi laddove egli avesse tentato di recuperare il Kuwait, sottratto all’Iraq dal colonialismo britannico; ma George Bush senior, invece, intervenne. Lo scopo degli Stati Uniti era quello di distruggere l’Iraq assieme a Saddam Hussein perché quest’ultimo aveva commesso l’imperdonabile errore di sollecitare gli arabi e più in generale il Medio Oriente alla ricerca dell’indipendenza rispetto agli Stati Uniti, alla resistenza rispetto ad Israele e all’utilizzo del petrolio al fine di ingenerare uno sviluppo autonomo che mettesse fine alla colonizzazione economica della regione. Così facendo Saddam Hussein, come tutti quei dirigenti arabi che storicamente si sono mostrati troppo indipendenti rispetto agli Stati Uniti e al colonialismo in generale, firmò la sua condanna a morte: si tentò dunque di abbatterlo, ma la resistenza irachena si rivelò molto forte, e inoltre non si riuscì a contare su personaggi corrotti interni al paese né ad organizzare la divisione tribale di quest’ultimo. La guerra, in ogni caso, indebolì molto l’Iraq, e servì da avvertimento generale ai paesi arabi, africani e asiatici. Possiamo dire che, con il 1991, si aprì un periodo nuovo: parallelamente alla caduta dell’Unione Sovietica, gli Stati Uniti avviarono la ricolonizzazione di tutto quanto, precedentemente, avevano perduto: i paesi del Terzo mondo divenuti indipendenti nel Medio Oriente e in Africa, assieme ai paesi dell’Europa dell’Est. L’obiettivo era quello di instaurare un nuovo ordine a livello mondiale in cui gli Stati Uniti si fossero imposti quale unica superpotenza – e, in tal senso, era ottimo che la Russia eltisiniana si fosse fortemente indebolita, mentre l’Europa andava mantenuta quale vassallo subordinato e il processo di crescita della Cina andava in qualche modo depotenziato.


  1. Quali fattori hanno portato gli Stati Uniti ad avviare una tale dinamica? E, all’interno di quest’ultima, quale funzione ha svolto il Medio Oriente e quale invece Israele e le petro-monarchie del Golfo? L’Europa, dal canto suo, come si posiziona?

Ragione principale alla base d’un tale progetto è stata la crisi economica che attanagliava gli Stati Uniti dal 1973, se non da prima: il paese si era indebolito economicamente, il tasso di profitto evidenziava un’importante caduta, e inoltre, se, da una parte, la delocalizzazione delle aziende di vari settori produttivi (tessile, automobilistico, informatico) aveva fatto aumentare i guadagni delle multinazionali statunitensi e permesso agli Stati Uniti di avvantaggiarsi rispetto ad Europa e Giappone, dall’altra, essa aveva assestato un duro colpo alla base economico-produttiva nazionale e, ancora, aveva indebolito in modo importante il potere d’acquisto dei consumatori statunitensi. Di conseguenza, dati questi presupposti, gli Stati Uniti, con uno squilibrio della bilancia dei pagamenti e con un profondo deficit dei conti statali – reso maggiormente acuto dalle dispendiose politiche militari -, sono via via diventati dipendenti dal credito.
Nel quadro del processo di rivalsa coloniale e soprattutto nel tentativo di acquisire un potere mondiale unipolare, il controllo del Medio Oriente si è rivelato, per gli Stati Uniti, un’arma d’importanza basilare: l’obiettivo, a tal proposito, non era tanto quello di assicurare le proprie forniture petrolifere – gli Stati Uniti importavano petrolio prevalentemente da territori vicini quali il Messico e il Venezuela (dall’Arabia Saudita proveniva solo il 19% della quantità totale) – quanto quello di controllare – in termini strategici – l’approvvigionamento dei rivali (Europa, Giappone, Russia e Cina). Oggi, 25 anni dopo la prima guerra del Golfo, la strategia in questione si è rafforzata. Obama ha indicato con chiarezza che l’obiettivo centrale è il controllo dell’Asia: egli, del resto, non fa altro che applicare le indicazioni del suo maître à penser, Zbigniew Brzezinski, il quale, a suo tempo, spiegò che se gli Stati Uniti avessero voluto restare i signori del mondo avrebbero dovuto controllare l’Eurasia, ossia la zona ove è presente la maggior parte della popolazione, della produzione e della ricchezza mondiale – e la crescita della Cina ha confermato ciò. Secondo Brzezinski, al fine di controllare effettivamente l’Eurasia, occorre impedire ai vari vassalli di unirsi: Russia e Cina, a tal proposito, devono rimanere ben divisi – politicamente ed economicamente – dall’Europa e, in modo particolare, la Russia non si deve connettere alla Germania. Di fatto, quindi, i paesi dell’Europa non posseggono un’indipendenza integrale rispetto agli Stati Uniti. Emblematica, in tal senso, la celeberrima esclamazione dell’inviato speciale statunitense per l’Ucraina Victoria Nuland, «Fuck the EU», che evidenzia la ben scarsa considerazione, da parte statunitense, delle posizioni dei partner europei1.
Israele e le petro-monarchie del Golfo rappresentano dei pilastri molto importanti al fine di mantenere il controllo sul Medio Oriente: gli Stati Uniti, infatti, non sono in grado di garantire un attivo e sistematico intervento nella regione – cioè attraverso invasioni via terra o colpi di stato, entrambe le azioni essendo alquanto pericolose – e quindi Israele, una forza di valenza militare, e le petro-monarchie del Golfo, una forza di valenza economica, si rivelano funzionali a dividere il Medio Oriente.


  1. Il concetto di «primavere arabe» ha raccolto nello stesso contenitore numerosi processi aventi carattere regionale e/o nazionale. Ritieni che tale concetto sia effettivamente in grado di contenere in modo esaustivo quanto sotto di esso è stato posto?

Quello di «primavere arabe» è un concetto fasullo [concept bidon], fabbricato dagli esperti di comunicazione psicologica e di manipolazione dell’opinione. Esso è funzionale a velare due fondamentali elementi. In primo luogo, il fatto che gli Stati Uniti e l’Europa hanno sostenuto [maintenu en place] e protetto sino all’ultimo momento dittatori arabi come Ben Ali e Mubarak. In secondo luogo, il fatto che gli Stati Uniti – molto lungimiranti e con ciò sempre pronti ad anticipare il maturare dei processi -, sapendo che Ben Ali e Mubarak erano personaggi politici finiti – rivolte terribili non potevano che sorgere sia date una dittatura e una corruzione inaccettabili sia dato l’accumulo scandaloso di ingenti quantità di ricchezza in antitesi a una condizione di spaventosa povertà -, hanno preparato la loro sostituzione. A tal proposito, in Egitto e in Tunisia, si sono avuti degli scioperi operai e delle rivolte molto importanti, ma sono stati stroncati dal governo con l’aiuto e il sostegno di Stati Uniti ed Europa. La strategia occidentale consisteva nel tentativo di controllare l’esplosione delle proteste affinché si potessero alleviare [soulager] le frustrazioni ma, nel contempo, impedire che a livello politico qualcosa effettivamente cambiasse: ciò è stato conseguito sacrificando qualcheduno, come Mubarak, Ben Ali e i loro più stretti seguaci, ma mantenendo al loro posto sia le élite sia le istituzioni militari, dividendo i giovani e in generale la società civile e organizzando delle elezioni. Il libro che Investig’Action ha recentemente pubblicato, “Arabesque$. Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes”2, scritto da Ahmed Bensaada, mostra con evidenza il modo con cui gli Stati Uniti hanno individuato, comprato, condotto negli Stati Uniti e formato i cosiddetti young leaders – i dirigenti di domani –, preparati appositamente al fine di giocare un ruolo nell’ammaestramento della rivolta popolare affinché essa non si sviluppasse in una direzione eccessivamente radicale e cioè che non diventasse una vera rivoluzione sociale e politica.


  1. Per il caso libico e per quello siriano si può parlare di uno snaturamento sostanziale delle proteste ad opera degli attori esterni? Cioè, se inizialmente si sono presentate legittime ragioni di malcontento relative a contraddizioni interne, successivamente c’è stata una deformazione e con ciò un ingigantimento dei motivi e dei moti di protesta? Come districare la matassa che lega protestanti sinceri, fondamentalisti e attori eterodiretti?

In Libia e in Siria – certamente – vi erano delle legittime ragioni di manifestare.
Per la Libia non parlerei di problematiche sociali: Gheddafi ridistribuiva i proventi del petrolio e, inoltre, aveva concesso [avait accordé] un livello di vita estremamente elevato a tutti i libici: l’educazione e la sanità erano gratuite, e le politiche dell’alloggio avevano permesso una buona accessibilità. Vero è che negli ultimi anni si erano avute delle misure che avevano ridotto questo Stato sociale – misure che, peraltro, erano state prese a seguito della pressione e dei consigli degli Stati Uniti e degli altri popoli sedicenti liberi; ma, ciononostante, in Libia c’era il più alto livello di vita dell’Africa. La Libia, d’altro canto, non era definibile una democrazia liberale: essa aveva bensì l’aspetto d’un regime autocratico. E però, a tal proposito, il dato centrale risiede nel fatto che in Medio Oriente c’erano e ci sono ordinamenti politici ben peggiori, come l’Arabia Saudita, il Qatar e il Kuweit – di conseguenza, se veramente gli Stati Uniti avessero voluto solamente instaurare una democrazia liberale (che, in ogni caso, non può essere imposta dall’esterno con le bombe), avrebbero dovuto cominciare da questi ultimi. In Libia la protesta – come ho spiegato nel mio libro “Libye, Otan et médiamensonges”3 – è stata manipolata e, molto velocemente, orientata [détournée] verso un altissimo contenuto di violenza, della quale sono stati responsabili i terroristi islamisti rispondenti alla sezione libica di al-Qaida: dal secondo giorno di manifestazioni sono apparsi missili e armi anticarro, e si è assistito all’attacco delle prigioni finalizzato alla liberazione dei terroristi ivi prigionieri. Insomma, non si è trattato propriamente di manifestazioni pacifiche.
In Siria c’erano legittime ragioni di carattere politico che hanno portato a manifestare. Anche la Siria, infatti, non può essere definita una democrazia liberale. C’erano inoltre delle ragioni di carattere socio-economico, date dal fatto che anche in questo paese si era avuto un ridimensionamento dello Stato sociale (e, come nel caso libico, gli Stati Uniti si sono distinti per le pressioni volte al varo di riforme neoliberali) – la Siria era un paese meno ricco rispetto alla Libia, ma comunque pure ivi erano attive forme di socialità relativamente consistenti se paragonate alla miseria di altri paesi circostanti. Ad essere colpiti in modo particolarmente acuto da queste riforme sono stati i contadini, i quali parallelamente avevano dovuto sopportare due annate filate di siccità: essi si sono perciò ritrovati in grosse difficoltà a livello finanziario e sociale. Il copione, a questo punto, è grosso modo lo stesso: le legittime ragioni di protesta sono state ben presto messe a frutto dagli attori esterni, Stati Uniti in primis, la cui volontà di rovesciare Assad era tale già da diversi anni: l’ex Ministro degli affari esteri di Francia Roland Dumas (1984-1986, 1988-1993) ha dichiarato che, nel 2009 – cioè ben due anni prima delle manifestazioni -, era stato avvicinato, a Londra, da agenti inglesi i quali, comunicandogli che la Siria sarebbe stata presa di mira, lo interrogarono circa la volontà francese di partecipare a ciò4. Ci sono poi molti altri documenti e rivelazioni di giornalisti, statunitensi e non, che mostrano con chiarezza l’effettiva preparazione di un’offensiva nei confronti della Siria.
Appare alquanto chiaro come una grande potenza non abbia alcun motivo valido di sferrare un attacco contro un paese per il fatto che all’interno di quest’ultimo si stiano svolgendo delle manifestazioni di protesta, ché di esse ve ne sono pressoché dappertutto tutti i giorni. Gli Stati Uniti, invece, intervengono al fine di esacerbare le tensioni, operare delle provocazioni, trarre un pretesto dal caos ingenerato per pretendere e prendere delle sanzioni economiche e militari e, infine, effettuare un cosiddetto regime changhe.


  1. Nei tuoi interventi hai sostenuto l’operare di una «propaganda di guerra» finalizzata a legittimare l’intervento militare occidentale. In tal senso, hai individuato i cinque principi costituenti di tal narrazione: ce ne puoi parlare?

C’è una cosa che una grande potenza intenzionata a muovere una guerra non potrà mai dire: la verità. «Facciamo questa guerra per impadronirci della ricchezza della regione»; «questo paese mette in pericolo la nostra supremazia»; «questa guerra è necessaria per i profitti delle nostre multinazionali»: sono tutte dichiarazioni che mai si sentiranno pronunciare ufficialmente. Queste ragioni vanno oscurate, perché evidentemente c’è bisogno che l’opinione pubblica – il contribuente finanziario – sostenga queste onerose operazioni. La cinque regole della propaganda di guerra rispondono a questa necessità.

  1. Nascondere il fatto che, alla base, stiano determinati interessi economici. Se il Medio Oriente non fosse un campo di petrolio bensì di carote, gli Stati Uniti avrebbero le stesse ragioni per spendere, ogni anno, tre o quattro miliardi di dollari per fare d’Israele il guardiano della regione? E se l’Iraq non contenesse nient’altro che sabbia, e non quindi petrolio, gli Stati Uniti avrebbero speso molte energie per far sloggiare un dittatore quando invece, nel contempo, essi ne proteggono molti altri?
  2. Invertire i ruoli tra vittima e aggressore: colui che sferra l’attacco militare non può definirsi l’aggressore, egli è infatti la vittima o, anche, il protettore che accorre a soccorso della vittima. Quando Israele passa all’offensiva per annettere dei territori palestinesi, pretende sempre di agire in posizione di legittima difesa contro gli Arabi, che o l’avrebbero attaccato o si preparerebbero a farlo.
  3. Offuscare la storia e con ciò fabbricare un pretesto plausibile e inattaccabile – proprio ché non si possono comprendere gli antecedenti e le cause profonde d’un conflitto – per poter intervenire in una data regione. In Ruanda, Francia e Belgio si presentano come forze neutrali; in realtà essi hanno aizzato le etnie una contro l’altra al fine di meglio dividere e con ciò indebolire la loro resistenza.
  4. Demonizzare l’avversario – crudele, immorale e pericoloso – e di riflesso convincere l’opinione pubblica del sincero desiderio, da parte delle forze governative, di proteggerla tramite l’eliminazione della minaccia da esso rappresentata. Si tratta, in fondo, di manipolare le emozioni dell’opinione pubblica – che si impaurisce oppure si indigna – impedendole di analizzare lucidamente i reali interessi in gioco.
  5. Monopolizzare l’informazione, dando prevalentemente voce alle fonti e agli esperti organici agli interessi dominanti, impedendo così alla popolazione di riflettere sulla base dei due o più punti di vista in campo. Come dimostrato da Noam Chomsky, esiste una vera e propria censura che non pronuncia il proprio nome e che impedisce un effettivo dibattito sul ruolo delle multinazionali, degli Stati Uniti e dell’Unione Europea in Medio Oriente, come anche in America latina o in Africa. Il discorso massmediatico viene fatto virare su questioni secondarie o totalmente false, ed esso, inoltre, non presenta adeguatamente le posizioni dell’altra parte in causa e in generale le prospettive alternative come quelle proposte dagli analisti che rilevano l’ingiustizia e la strumentalità di queste guerre.

  1. Spesso e volentieri, le letture di largo respiro, cioè quelle analisi costruite da ramificazioni causali che tendenzialmente assorbono le varie dinamiche in un disegno complessivo, vengono accusate di avere una natura “complottista”. Come è più adeguato rispondere a questo tipo di accuse – nel caso concreto finalizzate a svalutare l’attendibilità delle posizioni anti-imperialiste?

In genere nei miei scritti cito testi, dichiarazioni e rapporti provenienti dai dirigenti politici degli Stati Uniti oppure dai responsabili della strategia di questo paese: li faccio parlare. Domandiamoci: quando Hillary Clinton afferma che gli Stati Uniti hanno creato al-Qaida, è anch’essa complottista? E quando il già citato Brzezinski ammette di essere il responsabile dell’invio di Osama bin Laden in Afghanistan e della crescita dell’islamismo, è anch’egli un complottista? E, se io li cito, divento un complottista? Non credo proprio.
Credo occorra porsi altre tre domande.
I complotti esistono? Sì, essi hanno un’esistenza reale. La definizione che ne dà un vocabolario è molto chiara: stiamo parlando di una manovra, di una cospirazione, di un’intesa segreta, tra più soggetti, finalizzata a conseguire uno o più obiettivi. Nella storia politica degli Stati Uniti – come in quella degli altri paesi – ci sono stati dei complotti, ad opera di determinate personalità, le quali hanno mantenuto le loro azioni celate all’opinione pubblica nazionale e internazionale. La faccenda relativa al presunto possesso, da parte dell’Iraq di Saddam Hussein, di armi di distruzione di massa, è un caso emblematico: George W. Bush e Tony Blair hanno fatto in modo fossero redatti falsi rapporti che dimostrassero le loro pretestuose tesi. Ma si pensi anche all’Operazione Gladio, promossa dalla Cia in Europa al fine di seminarvi il panico, giustificare l’adozione di politiche repressive e impedire ai comunisti di andare al governo: essa rappresenta un complotto i cui dettagli sono oggi appurabili. E, di complotti di tal genere, se ne svolgono in modo periodico. E – detto tra parentesi – ci sono pure i “complotti di sinistra”: quando Fidel Castro ed Ernesto Che Guevara organizzano di nascosto il rovesciamento della dittatura militare di Fulgencio Batista e con essa la dominazione statunitense su Cuba, essi effettuano nient’altro che una cospirazione, che fortunatamente ha avuto successo.
Ma, alla luce di ciò, possiamo comprendere tutta la politica e la storia facendo uso dei complotti? No. Oggi, pensatori appartenenti all’estrema destra francese ed europea credono di poter spiegare la crisi economica, la crescita delle ineguaglianze, la povertà, come se tutto ciò fosse un complotto ordito dalle banche, o dagli ebrei, o dai massoni o, ancora, dai dirigenti statunitensi. Credo che di fronte a tali questioni si debba essere chiari: non esiste nessuno in grado di controllare l’economia al punto da poter provocare una crisi. L’economia capitalista funziona attraverso leggi intrinseche e cioè in modo tendenzialmente autonomo rispetto alle volontà e ai progetti degli attori umani (singoli o collettivi). L’economia capitalista – concretamente – si basa sulla proprietà privata dei grandi mezzi di produzione: in virtù di ciò i proprietari possono decidere ciò che deve essere prodotto e a quale prezzo, e possono fissare le retribuzioni salariali; c’è poi anche il momento della concorrenza tra i capitalisti, che si lega a filo doppio all’assenza d’una pianificazione della produzione: ognuno, all’interno di questa dinamica, perseguendo la legge della massimizzazione del profitto, tenta di guadagnare più degli altri, sia attraverso la compressione dei costi del lavoro e delle materie prime, sia precipitandosi nei settori maggiormente redditizi e con ciò investendo nell’innovazione tecnologica funzionale all’incremento della produttività. Ma ciò genera tre conseguenze alquanto rilevanti: il montante sfruttamento del lavoro indebolisce il potere d’acquisto e di riflesso una quota maggiorata di prodotti resta invenduta; i capitalisti, investendo nello stesso momento in quei settori che appaiono più redditizi, elevano la capacità di produzione in modo sproporzionato rispetto alle reale possibilità di assorbimento del mercato (il caso dell’industria automobilistica è emblematico: ogni anno si sfornano 25 milioni di auto in più di quanto il mercato può assorbire) e così si genera un enorme spreco di forze produttive; il miglioramento delle tecniche produttive, dal canto suo, se da un lato aumenta la produttività, dall’altro, in termini complessivi, dato che comporta un relativo aumento del rapporto tra capitale costante e capitale variabile (il solo creatore di plusvalore e quindi di profitto), conduce ad una flessione del saggio di profitto complessivo. Così ha origine la crisi di sovrapproduzione, la quale porta con sé diminuzione degli investimenti, chiusura degli stabilimenti, licenziamenti, diminuzione dei salari e altre similari reazioni, che non fanno altro che incrinare ulteriormente la situazione economica complessiva. Grosso modo da quarant’anni ci troviamo in questo tipo regime. E non c’è alcun dirigente politico né capitalista – per nulla interessato al fatto che si produca in funzione dell’interesse della popolazione e secondo una forma di pianificazione – che possieda gli strumenti per risolverne le contraddizioni. Bisogna dunque smetterla di fantasticare pensando che la crisi sia il frutto d’un complotto voluto da banche o da non so chi altro; la crisi è un prodotto inevitabile del capitalismo, e le guerre sono condotte per conseguire interessi economici e sono la diretta conseguenza delle politiche economiche delle grandi potenze, intenzionate sia a controllare le materie prime, a non pagarle e ad impedire che i rivali se le aggiudichino, sia ad ottenere nuovi mercati per le loro merci, sia, infine, a procurarsi manodopera a basso costo. Come ebbe a dire all’inizio del XX secolo Jaen Jaurès, «le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage». Il complottismo, quindi, è un’assurdità dal punto di vista dell’analisi teorica – anche se, evidentemente, i complotti si fanno per fabbricare pretesti, nascondere le vere ragioni e per conseguire altri obiettivi strumentali.
Ma perché, allora, ci sono persone come Bernard-Henri Lévy o Caroline Fourest che utilizzano quale spauracchio la questione della teoria del complotto laddove si critichi la politica statunitense, europea ed israeliana, laddove si critichino le politiche coloniali? La ragione è semplice: essi non possiedono altri argomenti, non hanno assolutamente nulla da ribattere allorquando gli si presenta sotto gli occhi un’analisi basata sui fatti oggettivi, allorquando si dà la parola alle vittime, allorquando, in fin dei conti, si esce dal perimetro del pensiero dominante amministrato dalle élite occidentali. È continuamente in atto una battaglia ideologica che ruota attorno alla spiegazioni di fenomeni quali le contraddizioni economiche, le cause della povertà e delle ingiustizie, la guerra e il terrorismo. Le classi dominanti auspicano che i giovani e i lavoratori accettino le letture dominanti e che non si pongano altre domande. La precisa funzione di uno spauracchio quale la sempre in agguato accusa di complottismo, in questo senso, è quella di impedire che la gente rifletta autonomamente.


  1. Concretamente, i pacifisti e gli anti-imperialisti occidentali come si devono muovere?

Penso che la sparizione, in Europa occidentale, del movimento contro la guerra sia una vera e propria tragedia. Nel passato si sono avuti dei grandi movimenti che si opponevano alle politiche guerrafondaie: i lavoratori scioperavano per impedire che le navi caricassero le armi che sarebbero poi state usate nelle guerre coloniali, una quota importante di giovani rifiutava di servire negli eserciti, c’erano fenomeni di disobbedienza, e gli intellettuali si mobilitavano per lanciare appelli contro la guerra e per la costruzione di un movimento per la pace.
Dopo la prima guerra del Golfo si è avuta praticamente una guerra all’anno – considero anche le guerre non dichiarate e le cosiddette proxy wars. Ma la popolazione non si è mobilitata. È vero che nel 2003 c’è stato un grande movimento contro la guerra, quando George W. Bush attaccò l’Iraq; ma nel caso specifico va tenuto conto di due fenomeni eccezionali. Bush, coi suoi metodi, ha fatto ben comprendere a tutti che si trattava d’una guerra per il petrolio; inoltre, alcuni paesi europei si sono opposti denunciando l’azione statunitense (comprendendo come si trattasse, anche, di una guerra contro l’Europa): ciò ha aperto uno spazio di discussione che rese possibile che sui media si parlasse esplicitamente di “guerra per il petrolio”. Ma nel 2011 per la Libia od oggi per la Siria sui media non si può leggere che le guerre sono fatte per interessi economici; e come se non bastasse, non è sorto alcun movimento che sensibilizzi e faccia contro-informazione. Questo è anche la conseguenza della capitolazione della sinistra – per non parlare dei socialisti al governo – e dei suoi intellettuali; le “mediamenzogne” vengono accettate, senza ricercare altre spiegazioni, e, inoltre, non si osa difendere determinati governi i quali, pur non essendo delle democrazie liberali e pur non essendo di sinistra, difendono almeno la sovranità del loro paese e con essa il diritto alla libera gestione delle loro ricchezze. La sinistra occidentale, insomma, non conducendo più una lotta contro il colonialismo e la guerra, ha commesso un vero e proprio tradimento nei confronti della sua storia: di ciò non potranno non tenere conto i progressisti delle prossime generazioni, chiamate a ricostruire al più presto un movimento per la pace di cui i popoli del Sud hanno assolutamente bisogno.



[1] In italiano, una possibile traduzione della citata esclamazione potrebbe essere la seguente: «E per quel che riguarda l’Unione Europea […], vada a farsi fottere!». Viktoria Nuland è massimo responsabile statunitense per i rapporti con l’UE e all’epoca della presidenze di George W. Bush è stata consigliera in materia di politica estera del vicepresidente Dick Cheney. Nuland ha affermato quanto sopra durante una telefonata – realizzata nel gennaio 2014 – con l’ambasciatore americano a Kiev, Geoffrey Pyatt, in cui si è discussa la possibilità di trovare un accordo tra il governo ucraino di Viktor Ianukovich e l’opposizione guidata da Vitali Klitschko. Per maggiori informazioni, si veda s.n., “’L’Unione europea si fotta’, l’audio della diplomatica che imbarazza gli USA”, IlFattoQuotidiano.it, 6 febbraio 2014 (http://goo.gl/U269Gh). 
[2] Ahmed Bensaada, Arabesque$. Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes, Investig’Action, 2015 
[3] Michel Collon, Libye, Otan et médiamensonges, Investig’Action – Couleur livres, 2011 
[4] Qui è possibile visualizzare il video della dichiarazione di Dumas: https://goo.gl/3xk5N4 




Solidarietà al Donbass e all'Ucraina Antifascista

1) 22–29/7, Incontri pubblici con un sindacalista del Donbass in Italia
– il calendario delle iniziative pubbliche
– flashbacks: la USB per il Donbass
2) Costituito il Coordinamento Ucraina Antifascista, CNJ-onlus aderisce
– Raccolta di beni di prima necessità e donazioni 
– Petizione contro il conferimento della cittadinanza onoraria di Verona al presidente ucraino Poroshenko.


=== 1 ===

22–29/7, Incontri pubblici con un sindacalista del Donbass in Italia

IL CALENDARIO:

SAVE DONBASS
FROM UKRAINIAN ARMY
22/29 luglio 2016
Settimana di solidarietà con il popolo del Donbass
Incontri con ANDREY KOCHETOV - membro del Presidium del Sindacato della Repubblica Popolare di Lugansk

ROMA 22/7 ore 10,30 USB – Federazione nazionale V. dell’Aeroporto 129
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=nMQaSg5-Ea4

ROMA 23/7 ore 19,00 USB e Carovana Antifascista – C.S. Corto Circuito V. Filippo Serafini

NAPOLI 24/7 ore 11,00 USB – Federazione regionale Campania – V. Carriera Grande 32
https://www.facebook.com/events/267839310252281/

PADOVA 26/7 ore 20,00 USB – Federazione provinciale V. Loredan 22
https://www.facebook.com/events/537153173134594/

BOLOGNA 27/7 ore 18,00 – Federazione Emilia Romagna V. Saffi 69




=== FLASHBACKS: LA UNIONE SINDACALE DI BASE PER IL DONBASS ===


No alla guerra! No al Fascismo! L’Unione Sindacale di Base aderisce e partecipa alla Carovana Antifascista per la resistenza del Donbass


Roma – giovedì, 16 aprile 2015

L’Unione Sindacale di Base aderisce, sostiene e partecipa alla Carovana antifascista a sostegno della resistenza del Donbass e per una pace giusta che preservi la popolazione da ulteriori  escalation e aggressioni militari.
L’ USB da sempre è schierata contro la guerra: nessuna scusa di pacificazione, o artificio politico come il peace enforcing, o il pretesto della difesa di popolazioni inermi, può nascondere le ambizioni egemoniche che animano la spinta interventista dell’Unione Europea e degli Stati Uniti.

Quest’ingerenza politica, economica e militare in Ucraina ha sprofondato le popolazioni del Donbass nella miseria e nel dramma della guerra. Non è possibile rimanere indifferenti di fronte alla ricomparsa e alla legittimazione di organizzazioni che si richiamano apertamente al nazismo. Organizzazioni politiche armate come Pravyi Sector, Svoboda, e UNA-UNSO, agiscono sia sui fronti di guerra del Donbass e nella stessa Ucraina rendendosi protagoniste di crimini e linciaggi nei confronti delle popolazioni russofone e degli oppositori democratici e antifascisti.

Come era facile prevedere il cambio di regime in Ucraina non ha portato ad un miglioramento delle condizioni di vita per la popolazione, anzi:

- I governanti di Euro Maidan, con la copertura politica dell’UE e degli USA stanno demolendo la democrazia, agli attacchi squadristi si accompagna la messa fuori legge dei partiti e dei sindacati legati al movimento operaio.
- Le "riforme" economiche introdotte dall’attuale governo per ottenere prestiti dal FMI ed il sostegno politico e militare dell’UE e degli USA hanno prodotto
privatizzazioni, licenziamenti e tagli trascinando buona parte della popolazione nella miseria più di quanto non avvenisse già in passato.

-Il crollo della moneta locale, la grivna ucraina ha aumentato l’esposizione debitoria verso i prestiti in dollari del FMI.

-La guerra ed il nazifascismo sconfitti nel 1945 sono ricomparsi

Tra le tante forme di resistenza e protesta, ricordiamo quella dello scorso 23 marzo quando i Sindacati della Repubblica Popolare di Lugansk, sono scesi in piazza per rivendicare fine del blocco economico, l’applicazione degli accordi di Minsk ed il pagamento di salari e prestazioni sociali.

Come USB denunciamo le responsabilità della NATO e della leadership dell’UE che non si sono fatte nessuno scrupolo nell’armare e sostenere le bande paramilitari ultranazionaliste e apertamente neonaziste, e anzi continuano a spingere l’Ucraina verso un conflitto con il Donbass e la Federazione Russa che rischia di allargarsi pericolosamente. L’interventismo militare a difesa degli interessi economici e l’aumento dello sfruttamento dei lavoratori, sono le risposte alla crisi economica e alla competizione globale messe in campo dalla leadership europea.

L’USB condanna quest’ennesima escalation militare in Ucraina e contro la popolazione del Donbass.

Esprimiamo invece tutto il nostro sostegno alla Carovana Antifascista promossa dalla Banda Bassotti e invitiamo i nostri iscritti e militanti a sostenerla ed a pubblicizzarla.

Ai nostri sindacati fratelli del Donbass, della Novorossija e ai democratici e agli antifascisti dell’Ucraina rinnoviamo tutto la nostra solidarietà politica e umana.


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Fsm-Usb. Un mese di iniziative internazionaliste. Solidarietà al popolo siriano e ai residenti del Donbass (USB, 8 Settembre 2015)
... Dal 22 al 25 settembre il Dipartimento Internazionale USB rappresenterà tutta la Federazione Sindacale Mondiale a Lugansk, in una missione di solidarietà militante con i popoli del Donbass, aggrediti dal governo fascista di Kiev sostenuto dagli USA e dalla UE, per ribadire che la FSM ritiene irrinunciabile il principio della piena autodeterminazione dei popoli...
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Criminal case of Ukraine Government against WFTU cadre Pierpaolo Leonardi must be withdrawn now! (WFTU, 24 May 2016)
The WFTU denounces the Government of Ukraine for severe violation of trade union rights. The World Federation of Trade Unions representing 92 million members in 120, denounces the unacceptable action of the Government of Ukraine to start a criminal case against Pierpaolo Leonardi, General Secretary of USB Italy, General Secretary of TUI Public Services and Allied and an affiliate of the WFTU for “illegal entry in Donbass”. Pierpaolo Leonardi entered Donbass in his official capacity of trade union representative of WFTU and TUI Public Services to express solidarity with the people of Donbass heading an official solidarity mission of WFTU...

Il governo Renzi minaccia chi va a Lugansk e in Donbass, codice ucraino alla mano (di Redazione Contropiano, 24 maggio 2016)
... Qui la lettera dal tono vagamente minaccioso inviata a Pierpaolo Leonardi, dell’esecutivo nazionale Usb e segretario internazionale dei lavoratori del pubblico impiego per la Wtu-Fsm (la Federazione sindacale mondiale), andato di recente nelle Repubbliche Autonome per un congresso sindacale...



Pierpaolo Leonardi
May 24 2016
 
Il Ministero degli Affari Esteri è stato così gentile da comunicarmi che il Governo Ucraino ha aperto un procedimento penale nei miei confronti per "violazione delle norme interne in materia d'ingresso dei cittadini stranieri nei territori d'Ucraina temporaneamente occupati" in riferimento alla visita effettuata nella "cd Repubblica Popolare di Lugansk". Il MAE non si limita ad informarmi dell'apertura del procedimento penale ai sensi dell'articolo 322 comma 1 del Codice Penale Ucraino, ma si perita di " richiamare la sua attenzione sul non riconoscimento da parte dell'Italia delle sedicenti Autorità autoproclamatesi a Lugansk, come da orientamento conforme di tutti i Paesi membri dell'Unione Europea".
Il Ministero degli Affari Esteri non mi sembra sia stato altrettanto efficiente nel denunciare il massacro della Casa dei Sindacati di Odessa perpetrato da nazifascisti Ucraini sotto l'amorevole sguardo della polizia di Poroshenko o dal condannare le continue violazioni dell'Accordo di Minsk da parte delle truppe Ucraine e dei battaglioni nazisti nel Donbass. 
Chi va in Donbass a portare solidarietà ai lavoratori e alle popolazioni di quelle terre è da processare e il nostro governo si spertica a fare da passacarte, chi massacra gli innocenti è da proteggere... ce lo dice l'orientamento conforme dell'Europa tutta!

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NOTA DI PROTESTA USB AL GOVERNO DELL'UCRAINA


Roma – venerdì, 27 maggio 2016 – La Confederazione Italiana UNIONE SINDACALE DI BASE protesta formalmente per la comunicazione del Governo Ucraino, pervenuta tramite nota del Ministero degli Affari Esteri d’Italia, con la quale si dà notizia di un presunto ingresso in territorio Ucraino avvenuto in modo ritenuto illegale del nostro dirigente nazionale Signor Pierpaolo Leonardi.
Pierpaolo Leonardi, membro dell’Esecutivo nazionale confederale USB e Segretario Generale del Sindacato Internazionale dei Lavoratori Pubblici affiliato alla Federazione Sindacale Mondiale, si è recato nel territorio della Repubblica Popolare di Lugansk, quindi non in Ucraina, a capo di una missione internazionale di solidarietà ai lavoratori e alla popolazione di Lugansk promossa dalla Federazione Sindacale Mondiale.
La delegazione ha attraversato il confine tra la Russia e il Donbass senza trovare alcun ostacolo e senza che gli fossero richiesti visti di ingresso o particolari autorizzazioni in quanto giunti su esplicito invito del Sindacato dei Lavoratori della RPL affiliata alla Federazione Sindacale Mondiale.
Denunciamo quindi il tentativo di impedire il libero esercizio dell'attività sindacale e di solidarietà internazionalista ai dirigenti sindacali della nostra organizzazione e della Federazione Sindacale Mondiale a cui la USB è affiliata.
Il governo Ucraino non ha alcun diritto a definire illegale la visita della delegazione di solidarietà internazionale che è avvenuta non in territorio Ucraino bensì in territorio della Repubblica Popolare di Lugansk.
p/Esecutivo Nazionale USB

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Pierpaolo Leonardi
June 30, 2016

Oggi pomeriggio collegamento via Skype con i/le compagni/e del sindacato della Repubblica Popolare di Lugansk. Un'ora di confronto e di scambio di informazioni sulla drammatica situazione nel Donbass. Con noi i compagni della Banda Bassotti.
Abbiamo invitato un sindacalista a venire in Italia a raccontare cosa sta succedendo. Sarà in Italia dal 22 al 28 luglio e faremo iniziative a Roma Napoli Bologna e Padova
Partecipiamo tutti


SOLIDARIETA’ INTERNAZIONALE: CONFERENZA VIA SKYPE DONBASS - ITALIA

Roma – venerdì, 01 luglio 2016
Si è svolta ieri 30 giugno una conferenza via Skype tra la USB – Dipartimento Internazionale – e il Segretario Generale e alcuni membri del Sindacato dei Lavoratori della Repubblica Popolare del Donbass. Al meeting hanno partecipato membri della Carovana per il Donbass e della banda musicale “Banda Bassotti”.
L’incontro, durato circa 1 ora, aveva per oggetto la repressione del Governo Ucraino nei confronti dei sindacati internazionali che offrono solidarietà militante ai lavoratori e alla popolazione del Donbass.
Nel confronto sono stati ricordati gli episodi dell’incriminazione di Pierpaolo Leonardi, USB e Segretario generale della TUI PS&A, per illegale accesso in territorio Ucraino per essersi recato nella Repubblica Democratica di Lugansk, la protesta formale nei confronti del governo Austriaco per aver ospitato a Vienna la riunione della Segreteria Europea del WFTU a cui partecipava un membro del sindacato di Lugansk.
USB ha ribadito la propria intenzione di sviluppare la solidarietà internazionalista con il Sindacato e i lavoratori del Donbass ed ha formalmente invitato un membro della Segreteria del sindacato di Lugansk a venire in Italia per un tour di conferenza nelle maggiori città italiane.
Il tour si svolgerà dal 22 al 29 luglio. 


=== 2 ===

E' STATO COSTITUITO IL COORDINAMENTO UCRAINA ANTIFASCISTA

In continuità con i contatti e le iniziative intraprese da più di un anno a questa parte a sostegno della resistenza contro il regime golpista di Kiev e per fornire aiuti alle popolazioni vittime della guerra fratricida in Ucraina, il Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia ONLUS ha aderito al recentemente costituito Coordinamento Ucraina Antifascista (CUA), che riunisce i comitati che in Italia e dintorni sono impegnati in tal senso.

Tra le numerose attività in cantiere, segnaliamo di seguito la Raccolta di beni di prima necessità e donazioni e la Petizione contro il conferimento della cittadinanza onoraria di Verona al presidente ucraino Poroshenko.

Per altri aggiornamenti raccomandiamo di seguire la pagina facebook del CUA:

Si veda anche:
Solidarietà al Donbass, parlano due attiviste del CUA (di Francesco Fustaneo, 15 luglio 2016)

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Save Donbass People

Raccolta di beni di prima necessità e donazioni
CC. IT87C0335967684510700158166,
intestato a Nova Harmonia.

La guerra fratricida scoppiata in Ucraina nel maggio del 2014 ha causato fino ad oggi circa 10.000 vittime e decine di migliaia di feriti. Quella del Donbass è una guerra "che non c'è”, un conflitto oscurato dai media e dalla complice ignavia dei politici europei. Un’intera popolazione, la cui unica colpa è quella di voler decidere liberamente del proprio destino, sopporta quotidianamente la violenza dei bombardamenti, la penuria di viveri e di farmaci ed il blocco economico imposti dal governo golpista e filofascista di Kiev.
Nei villaggi a ridosso del fronte i civili sono allo stremo, molti malati non ricevono le cure adeguate e muoiono nel disinteresse della comunità internazionale; migliaia di bambini soffrono di forme di avitaminosi causate dalla malnutrizione, la sussistenza alimentare di intere famiglie è legata ai soli frutti dell’orto.
Quali antifascisti, sostenitori della lotta per l’indipendenza e la libertà dei popoli, donne e uomini di buona volontà, vogliamo manifestare la nostra solidarietà materiale ai nostri coraggiosi fratelli dell’Est!
Raccogliamo beni di prima necessità da inviare nel Donbass in sostegno alla popolazione colpita dalla guerra!
Occorrono: cibo in scatola, confezionato e non deperibile di qualsiasi genere; prodotti per l'igiene personale (shampoo, bagnoschiuma, schiuma da barba, lamette, dentifricio, assorbenti, pannoloni etc.); cibo e prodotti per l’igiene dei neonati (pappe, pannolini, oli e creme per il corpo, ciucci e biberon); materiale sanitario e medicine (siringhe, garze, ovatta, Paracetamolo, Ibuprofene, “Kreon 10000”, “Depakin 300 mg”); biancheria per la casa; vestiti per bambini; giocattoli.
Aiutaci a rompere il muro del silenzio!
Il Donbass vivrà, i fascisti non passeranno!»
COORDINAMENTO UCRAINA ANTIFASCISTA
Per info: ucraina.antifascista.bo@...

Coordinamento Ucraina Antifascista

evento facebook: 

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PETIZIONE

Nessuna onorificenza per Poroshenko

Noi sottoscritti, cittadine e cittadini italiani e non, premesso che il Consiglio Comunale di Verona ha approvato la proposta del sindaco Flavio Tosi di conferire la cittadinanza onoraria a Petro Poroshenko, quale segno di riconoscenza per il recupero dei quadri di Castelvecchio, siamo ad evidenziare quanto tale provvedimento si ponga in contrasto con i principi e i diritti fondamentali della persona umana, sanciti dalla nostra Costituzione e dalle norme del diritto internazionale sia consuetudinario sia convenzionale. La decisione di conferire tale onorificenza a Petro Poroshenko, divenuto capo dello Stato ucraino a seguito di elezioni svolte in un clima di violenze di piazza e guerra civile nel Donbass, offende il senso profondo della giustizia e del rispetto dei diritti umani universali. Il Presidente Poroshenko è, infatti, a capo di un sistema politico-istituzionale che trae il proprio fondamento dal colpo di Stato del febbraio 2014 che rovesciò il precedente Presidente Yanucovich, elettoralmente legittimato. Nel succitato colpo di Stato hanno avuto un ruolo decisivo forze neo-naziste alle quali appartengono anche ministri dell’attuale governo che persegue una politica di sistematica repressione del dissenso e di violazione dei diritti umani nei confronti della consistente componente russofona e, in generale, di tutte le minoranze. La popolazione russofona del Donbass è sottoposta a una costante opera di repressione militare che il governo di Kiev attua persino mediante bombardamenti indiscriminati contro civili. Le opposizioni all’attuale governo stanno subendo una spietata repressione. Basti solamente evocare gli innumerevoli episodi di eliminazione fisica, incarcerazioni senza garanzie processuali ed emigrazioni coatte. Tali violazioni sono ulteriormente sostanziate da una serie di gravissimi fatti di cui il governo, l’esercito ucraino e una serie di bande paramilitari si sono resi responsabili negli ultimi due anni. Fra i gravissimi fatti di cui sopra, ricordiamo la strage del 2 maggio 2014 a Odessa nella quale furono bruciati vivi moltissimi civili da bande paramilitari filonaziste e filogovernative. I rapporti dell'ONU e di Amnesty International, a tal riguardo, affermano che le indagini condotte dal governo di Kiev "non soddisfano i requisiti della Convenzione europea sui diritti umani " e che, dopo due anni dalla tragedia, non sono stati trovati i colpevoli poiché godono della complicità della polizia e della protezione del governo di Kiev. Ci appelliamo, pertanto, al Suo ruolo di Garante della Costituzione e alla Sua sensibilità istituzionale affinché intervenga nei modi che riterrà più opportuni, al fine di evitare il rischio che, attraverso l’onorificenza di cui sopra, si consumi una palese offesa ai principi di democrazia e al rispetto dei diritti dell’uomo. 
Auguri di buon lavoro, signor Presidente.

Primi firmatari
1. Coordinamento Ucraina Antifascista
2. Banda Bassotti
3. Lidia Menapace, partigiana, Comitato nazionale ANPI, politica, saggista
4. Licia Pinelli, Milano
5. Vittore Bocchetta, ex-deportato, antifascista, Verona
6. Luciano Perenzoni, partigiano, divisione pasubiana
7. Umberto Lorenzoni, partigiano divisione "Nannetti", Presidente provinciale ANPI Treviso
8. Riccardo Saurini, consigliere comunale, Verona
9. Gianni Benciolini, consigliere comunale, Verona
10. Valerio Evangelisti, scrittore
11. Giorgio Cremaschi, sindacalista
12. Pierpaolo Leonardi, Esecutivo nazionale USB, Segretario Generale del
Sindacato Mondiale dei Lavoratori Pubblici
13. Domenico Losurdo, professore universitario e direttore dell'Istituto di 
Scienze filosofiche e pedagogiche "Pasquale Salvucci" all'Università di 
Urbino
14. Angelo D’Orsi, professore universitario, Università di Torino
15. Massimo Zucchetti, professore universitario, Università di Torino
16. Alexander Hobel, professore universitario, Università Federico II, Napoli
17. Andrea Genovese, professore universitario, University of Sheffield (GB)
18. Daniele Butturini, professore universitario, Università di Verona
19. Giuseppe Amata, professore universitario, Università di Catania
20. Mauro Gemma, direttore Marx21
21. Sergio Cararo, direttore di Contropiano
22. Checchino Antonini, direttore di Popoff Quotidiano
23. Fabrizio Marchi, giornalista, pubblicista direttore del periodico on line L'Interferenza
24. Marco Santopadre, giornalista
25. Antonio Mazzeo, giornalista, attivista no muos
26. Franco Fracassi, scrittore, giornalista
27. Marinella Correggia, giornalista e scrittrice
28. Giuseppe Aragno, storico, Fondazione Humaniter, Napoli
29. Sandi Volk, storico, Commissione consultiva del Comune di Trieste per il Civico Museo della Risiera di S. Sabba – Monumento nazionale.
30. Banda POPolare dell'Emilia Rossa

Questa petizione sarà consegnata al Presidente della Repubblica Sergio Mattarella





(srpskohrvatski / italiano

Il principale dizionario di lingua tedesca DUDEN è stato costretto a cambiare la definizione del termine "ustascia" dopo lo scandalo suscitato da un riferimento chiaramente simpatizzante con gli "oppositori del centralismo serbo"...)


Duden Changes Definition of "Ustasha"

1) The Ustasha and the Rising Tide of Neo-Nazi Politics in Croatia
by Nenad Dumanovic and Daniel Jankovic – Global Research, July 13, 2016
2) POBEDA! Duden je promenio svoju definiciju reči "Ustaša"! VICTORY! Duden Changes their definition of "Ustasha" 
by "28. Jun", 9–19 July 2016.


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The Ustasha and the Rising Tide of Neo-Nazi Politics in Croatia

The European Union’s Balkan Double Standard

Global Research, July 13, 2016

Over the past several years, analysts and commentators have noticed a rising tide of domestic support for the Croatian homegrown Nazi movement of the Second World War, the Ustashe, which actively exterminated Serbs, Jews, and Roma in the territory it controlled from 1941-45. Far from condemning this alarming development, the Croatian government, the European Union, and non-state actors within it have tacitly and actively supported the rising tide of sympathy towards the Ustashe.

This disconnect between the ostensible “European values” of human rights and tolerance that the European Union claims to represent, and its tacit support of trends towards extremist politics in Croatia will have a significant impact on the increasing trend of Euroscepticism in Serbia and other Balkan states. Furthermore, the Union’s unabashed condemnation of legitimate populist movements in Europe, including but not limited to the Brexit campaign, as “racist” and “xenophobic,” while quietly supporting genuinely extremist political elements will contribute to the increasingly popular perception of the EU as a hypocritical entity.

Surge in Ustasha Sympathy

The Republic of Croatia has, since its independence, often reverted to the imagery of its Second World War predecessor; the Independent State of Croatia (NDH). The NDH was a puppet state sponsored by Nazi Germany and Fascist Italy, and was administered by the Ustashe.

During its brief four-year lifespan, the NDH made use of a form of clerical fascism built on the basis of discrimination and systematized liquidation of non-Croatian elements within its boundaries. It was responsible for the deaths of anywhere between 300,000 to 600,000 Serbs and tens of thousands of Jews and Roma.

While restricted by law, Ustashe symbolism is freely exhibited at sporting events, political rallies, and all manners of public gatherings. The penalties for these displays are often restricted to a small monetary fine. By comparison, German law (Strafgesetzbuch section 86a) stipulates that a fine and/or a sentence of up to three years imprisonment will be administered.

Ustasha support among football hooligans (including a recent event during Euro 2016 where Croatian fans openly brandished swastikas) has been popular for decades; a more alarming trend is the active and tacit support of the Ustashe movement and legacy coming from the Croatian government. Earlier this year, the government of Croatia was condemned for appointing Zlatko Hasanbegovic, a prominent and open admirer of the Ustashe regime to be the country’s minister of culture. Croatia’s president, Kolinda Grabar-Kitarovic, is an avid fan of the pro-Ustashe musician Marko Perkovic “Thompson” and, while describing the Ustashe regime as “criminal”, also stated in the past that the NDH “at least protect[ed] the interests of the Croatian people” during its short and incredibly violent reign.

Silence at Best, Encouragement at Worst

Despite ongoing reports by international NGO’s of state-sponsored discrimination against Croatian Serbs and routine desecrations of Serbian churches and cultural monuments at the hands of pro-Ustashe elements in the country, the European Union has remained almost completely silent on the issue of growing pro-Ustashe sympathies in the Croatian government and political scene.

Rather than condemn the rising tide of Ustashe sympathy in the country or denounce the appointment of Ustashe sympathizers to some of the Croatian government’s highest ministries, the European Union has chosen to tacitly support the creeping return of political extremism to Croatia. On June 15th, an exhibition dedicated to Cardinal Alojzije Stepinac was held at the European Parliament, one of the EU’s most important institutions of governance. Cardinal Stepinac, who served as the Croatian Catholic Archbishop of Zagreb from 1937 to 1960, was an active supporter of the Ustashe regime and according to prominent Balkan historian Bernd Jurgen Fischer “had close association with the Ustashe leaders as the archbishop of the capital city, had issued proclamations celebrating independent Croatia, and welcomed the Ustashe leaders.”

The European Union has yet to respond to any of the criticisms lodged against it for hosting an event dedicated to a key supporter of a Nazi-backed regime that murdered hundreds of thousands of innocent civilians during the Second World War.

A recent definition (pictured below) of the Ustashe regime in the leading German language dictionary ‘Duden’ as a “movement which fought against ‘Serbian centralism’” has also provoked a firestorm of controversy and a rapidly growing online petition sponsored by the humanitarian organization 28 Jun.(full disclosure: we are both members of this organization). The definition makes no reference to any of the Ustashe’s well-documented and numerous crimes against civilian populations, giving it the appearance of a legitimate political movement with reasonable aims. These recent events are contributing to the growing sentiment among many Serbs who feel alienated by the European Union, and as if a double standard is being applied with regards to Serbia.

Loss of Credibility 

Since Serbia attained candidate status in 2011, the European Union has imposed on it a host of requirements and stipulations that ostensibly deal with human rights and unresolved issues stemming from the Yugoslav Conflicts of the 1990’s. The Serbian government has largely complied with the conditions imposed on it by the European Union and has committed itself to the EU through acts such as extraditing members of its own government and “normalizing” relations with the Republic of Kosovo (a self-declared state which unilaterally declared independence from Serbia in 2008) at the behest of the European Union. Additionally, many EU states voted in favour of a failed UN resolution that sought to classify the controversial events in Srebrenica in 1995 as “genocide”.

Given the fact that the European Union has both passively supported the rise tide of extremist political inclinations in one of its member states by refusing to condemn it and actively supported it by hosting exhibitions in its honor, Serbs’ enthusiasm for joining the EU will likely continue to wane. The European Union has demonstrated a lack of integrity and even-handedness in upholding its stated human rights values by enforcing relatively harsh standards for Serbia while imposing virtually none on Croatia, even going as far as openly supporting some of Croatia’s worst historical human rights abusers. Coupled with growing Eurosceptic sentiments in both Serbia and Europe as a whole, the European Union’s quiet support of radicalized politics in Croatia could jeopardize the EU’s strategic goals of acquiring Serbia as a member.

Furthermore, the double standard shown by the European Union in its dealings with Croatia and Serbia represent yet another example of the moral hypocrisy of the European Union. While top EU officials were quick to denounce legitimate populist movements such as the Brexit campaign as racist and xenophobic, those same officials and institutions have done nothing but tacitly support genuinelyextremist politics in Croatia. Eurosceptic parties such as Front Nationale and the Austrian Freedom Party are routinely branded as “far right” and “radical” while political extremism in Croatia is allowed to flourish. If the European Union does not take steps to meaningfully combat this moral hypocrisy, then it is likely that the trend of increasing skepticism towards the Union will continue to rise unabated.


Nenad Dumanovic is the founder and principal of Impressify, an Alberta-based content marketing company. He is a graduate of the University of Alberta’s Honours political science program and wrote his thesis on Bitcoin and the political, legal, and regulatory ramifications of digital currency and financial technology. Nenad is an active member of 28. Jun, a Canada- based not-for- profit organization and is launching Konstantine, a digital magazine about current events in the Balkans in Winter 2016.

Daniel Jankovic is a graduate of the University of Alberta’s History and Economics program. He studies history and economics, and has an avid interest in political discourse and international relations, especially in regard to the Balkans of Southeastern Europe. He recently completed an in-depth analysis on the death of the residential bar and its social impact in the Balkans. The paper is slated to be published in several academic journals in the upcoming year. He is an active member of 28. Jun, a Canada-based not-for- profit organization and is launching Konstantine, a digital magazine about current events in the Balkans in Winter 2016.

The original source of this article is Global Research
Copyright © Nenad Dumanovic and Daniel Jankovic, Global Research, 2016


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Da: "28. Jun" <newsletter @28jun.org>
Oggetto: Stop Covering Up Nazi Ustasa Crimes on Serbs, Jews & Roma!
Data: 9 luglio 2016 12:07:41 CEST


The leading German language dictionary 'Duden' is whitewashing the genocide of 1 million Serbs, Jews and Roma during WW2. The 'Ustase' were/are a Croatian fascist, ultranationalist and terrorist organization. Its members murdered hundreds of thousands of Serbs, Jews, Roma and anti-fascist or dissident Croats in Yugoslavia during World War II.
Duden defines them as a movement which fought against 'Serbian centralism'. Let's help stop the promotion of Nazism in Germany and make Duden re-define these terrorist killers!
SIGN THE PETITION: http://www.ipetitions.com/petition/stop-covering-up-nazi-ustasa-crimes-on-serbs-jews


Водећи речник немачког језика Дуден заташкава геноцид над једним милионом Срба, Јевреја и Рома током Другог светског рата. Усташе су биле (и и даље су) хрватска фашистичка, ултра националистичка и терористичка организација. Њени чланови убили су стотине хиљада Срба, Хрвата и Рома, као и хрватских антифашиста и дисидената у Југославији током Другог светског рата. 
Дуден их дефинише као покрет који се бори против "српског централизма". Помозимо заустављање промоције нацизма и натерајмо Дуден да редефинише ове терористичке убице. 
Потпишите петицију испод: http://www.ipetitions.com/petition/stop-covering-up-nazi-ustasa-crimes-on-serbs-jews


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Da: "28. Jun" <newsletter @28jun.org>
Oggetto: POBEDA! Duden je promenio svoju definiciju reči "Ustaša"! VICTORY! Duden Changes their definition of "Ustasha"
Data: 19 luglio 2016 15:30:56 CEST


Tačno jednu nedelju nakon što je 28. Jun poslao peticiju Dudenu, vodećem nemačkom rečniku, da promeni svoju definiciju reči "Ustaša" od "borci za slobodu" u "genocidne fašiste" oni su napravili promenu!
Onlajn izdanje rečnika je već promenjen da  sadrži noviju definiciju i mi smo dobili email od Dudena gde su nam rekli da će u budućim, štampanim izdanjima takodje biti nova definicija. Dodatno, Duden se izvinuo svima koji su osetili ratne zločine Ustaškog režima za vreme Drugog Svetskog Rata i njihovog terorizma izmedju sedamdesetih i devedesetih godina prošlog veka.
28. Jun se želi zahvaliti srpskoj Ambasadi u Nemačkoj , Njenom visočanstvu Ambasadorki Republike Srbije Ljiljani Nikšić, Vukmanu Krivokući (direktoru Kancelarije za Saradnju sa Dijasporom) i našim partnerima u izraelskoj organizaciji StandWithUs za njihov doprinos našim naporima.
Uz naše humanitarne delatnosti, mi takodje vodimo organizaciju za dijasporu koja se aktivno bori protiv anti-srpske defamacije u medijama. Mi smo uspešno vodili globalnu kampanju #NoKosovoUnesco u kasnoj 2015. godini ali naš rad u ovoj oblasti postoji još od 2011. kada smo bili zaslužni da američka, televizijska voditeljka Chelsea Lately izgubi svoje sponzore zbog ksenofobičnih izjava protiv Srba.

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Exactly one week after 28. Jun petitioned Duden, the leading dictionary in the German language, to change their definition of 'Ustasa' from 'freedom fighter' to 'genocidal fascist' they have made the change!
The online edition has already been updated and we received an email from Duden saying all future print version will also have the new definition. Additionally, Duden apologized to all those effected by Ustase war crimes during WWII and their subsequent terrorism from the 1970s to 1990s.
28. Jun would wish to thank the Serbian Embassy in Germany, Ambassador Ljiljana Niksic, Vukman Krivokuca - Director for the Office for Cooperation with the Diaspora and our partners the Israeli organization StandWithUs for contributing to our efforts.
On top of of our humanitarian work, we are also the leading Diaspora organization which battles anti-Serbian defamation in the media. We successfully lead the global #NoKosovoUnesco campaign in late 2015 but our work in this field goes back to 2011 when we made American talk show host Chelsea Lately lose sponsorships over her xenophobic comments against Serbs.



(srpskohrvatski / english / italiano)

Vertice NATO a Varsavia e proteste


1) БЕОФОРУМ НА АНТИ-НАТО СКУПУ У ВАРШАВИ: By destabilizing Balkans USA and NATO are destabilizing Europe
2) Il patto d’acciaio Nato-Ue (Manlio Dinucci)


LINKS:

Sui presidi a Napoli, Venezia e Catania contro il Vertice Nato di Varsavia si vedano le foto e qualche link alla pagina del Coordinamento Ucraina Antifascista: https://www.facebook.com/CoordinamentoUcrainaAntifascista/

VERTICE NATO. OBAMA ZITTISCE TSIPRAS sull'ipotesi di normalizzazione dei rapporti con la Russia
(PTV news 13 luglio 2016)

World Peace Council protests against NATO summit in Warsaw (Milan Krajča, 11 lug 2016)
World Peace Council protests against NATO summit in Warsaw by demonstrating in the streets of the Polish capital under slogan "YES TO PEACE! NO TO NATO!"
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=ZpKJHV7ZGwk

Iniziativa Comunista europea: manifestazione anti-NATO a Varsavia!
L'Iniziativa comunista europea, ha tenuto una manifestazione a Varsavia in concomitanza al vertice NATO, venerdì 8 luglio... I delegati della "Iniziativa comunista europea" hanno partecipato alla manifestazione contro la NATO il sabato 9 luglio nel centro di Varsavia insieme al Consiglio Mondiale della Pace. (
Fonte: Iniziativa - CWPE | initiative-cwpe.org)


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У организацији Светског савета за мир (World Peace Council), 8.-9. јула 2016. године у Варшави, одржана је конференција под називом ,,ДА МИР, НЕ НАТО!'', на којој је представника имао и Београдски форум за свет равноправних. Беофорум је представљао господин Станислав Гашпаровски, који је говорио на задату тему, а затим и учествовао у анти-НАТО демонстрацијама, које су одржане у центру Варшаве, одакле су се учесници, симболично упутили према згради амбасаде Сједињених америчких држава.

У наставку можете прочитати говор господина Гашпаровског одржаног 8. јула у Варшави на тему ,,ДА МИР, НЕ НАТО!''

By destabilizing Balkans USA and NATO are destabilizing Europe

Ladies and Gentlemen, esteemed Comrades, protectors of the more peaceful, human and civilized tomorrow.
On my way to this event, that I am most privileged and honoured to take part in, I wondered what would have been my reaction if I was a wandering Alien and that I have stumbled upon this planet Earth of today?
As my ancestors most certainly would have been descendents of Irene, the goddess of Peace, I would doubtlessly be saddened  and  highly disillusioned by the world that I have discovered. This planet Earth that is bestowed to us with all her beauty, richness and abundance and able to provide peace and plenty to every single human and leaving creature, would look to me as the land of Ares, the nemesis. Dominated and run by brutal force and greed, by the lust for power, by wars and killings, by abuse and destruction, and by terror that is generating misery, famine, suffering and grief.
Dear friends, imagine if that confused and saddened creature has asked any one of us to help him to understand reasons for this appalling state of affairs in our world today, would you be able to explain it and what would be your response?
Mine would be quick, short and qualified: I will say NATO. 
As someone coming from a country, ex Yugoslavia, that was destroyed by NATO, and from today's Serbia that is still occupied by NATO, I am a witness of how brutal and destructive, but unjustified that force is.  
Seventeen economically and militarily biggest countries have waged a relentless war and destruction on my country with the pretexts of protecting human lives and democracy. We all know that their reasons were bogus and highly cynical and that nothing is further from the truth than these lies.
I wouldn't be dwelling upon the physical and human destruction that NATO has inflicted on Yugoslavia at the time of war, as such are well documented facts about NATO crimes that no one has yet paid for. However one crime that even today is killing people of southern Europe and Balkans is depleted uranium. A legacy of NATO aggression for hundred years in the future.   
Rather, I would like to talk about the ongoing aggression and domination by the western allies that is inflicted upon my country and beyond.

Serbia today is an occupied land in every way, but formal. Following the NATO aggression historical part of Serbia, Kosovo i Metohija are annexed territory that is run via the terrorist organization UCK, by NATO and EU. Americans have there a military base of huge proportions. EU and NATO are doing nothing but turning blind eye to the ethnic cleansing of Serbs and others. They don't prosecute or punish the crimes, the trafficking of drugs, slaves and human organs that are main businesses of this new "government".
In the rest of the Serbia proper, after the new so called democratic government has taken power some 30,000 qualified and experienced civil servants were replaced by uneducated, inexperienced, but politically suitable people. I guess, that it is easier to indoctrinate, control and govern someone who doesn't know what he is doing.
Economically and financially the country was firstly destroyed through corrupt privatization. Domestic banks were replaced by foreign ones, that are depriving citizens and industry of any investment funds. Stripped of all industry, resources and finance, but simultaneously opened by liberalization and free market to unfair competition from multi nationals. Serbia today is poor, fully IMF dependent country with high unemployment and low income. Our history is rewritten and our losses and victims are denied justice. More than 70% of our school books are made and printed in Germany. My country is a dominion of the NATO and EU.
Unfortunately, situation is not better in the rest of the Balkans. Further to the artificially created State of Kosovo, NATO is encouraging creation of the greater Albania by destabilizing Macedonia, further threatening Serbia, Montenegro and northern Greece.
Bosnia i Herzegovina is intentionally divided, and Serbs from Republika Srpska are denied right to self determination and rapprochement with Serbia. Such politics have only one objective in mind and that is to divide and rule.
By destabilizing Balkans USA and NATO are destabilizing Europe. By waging global wars and aggression USA and NATO are crating refuges and more terrorism. Isn't this maybe a way to a divided and broken Europe that is collapsing under the sheer weight of destituted victims of such USA and NATO policies?   
Coming back to me and my wandering Alien, it is highly possible that after hearing all this he will conclude that I am as much confused and saddened as he is. However, between two of us ll still be a big difference. He would be free to return to his peaceful and more human world, where I would have no other choice, but to stay here with you and fight for a better tomorrow.
Thank you


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Il patto d’acciaio Nato-Ue

di Manlio Dinucci | il manifesto, 12 luglio 2016

«Di fronte alle sfide senza precedenti provenienti da Est e da Sud, è giunta l’ora di dare nuovo impeto e nuova sostanza alla partnership strategica Nato-Ue»: così esordisce la Dichiarazione congiunta firmata l’8 luglio, al Summit Nato di Varsavia, dal segretario generale della Nato Jens Stoltenberg, dal presidente del Consiglio europeo Donald Tusk e dal presidente della Commissione europea Jean-Claude Juncker.

Una cambiale in bianco per la guerra, che i rappresentanti dell’Unione europea hanno messo in mano agli Stati uniti. Sono infatti gli Usa che detengono il comando della Nato – di cui fanno parte 22 dei 28 paesi dell’Unione europea (21 su 27 una volta uscita dalla Ue la Gran Bretagna) – e le imprimono la loro strategia.

Enunciata appieno nel comunicato approvato il 9 luglio dal Summit: un documento in 139 punti – concordato da Washington quasi esclusivamente con Berlino, Parigi e Londra – che gli altri capi di stato e di governo, compreso il premier Renzi, hanno sottoscritto a occhi chiusi.

Dopo essersi estesa aggressivamente ad Est fin dentro il territorio dell’ex Urss e aver organizzato il putsch neonazista di piazza Maidan per riaprire il fronte orientale contro la Russia, la Nato accusa la Russia di «azioni aggressive, destabilizzazione dell’Ucraina, violazione dei diritti umani in Crimea, attività militari provocatorie ai confini della Nato nel Baltico e Mar Nero e nel Mediterraneo orientale a sostegno del regime siriano, dimostrata volontà di ottenere scopi politici con la minaccia e l’uso della forza, aggressiva retorica nucleare».


Di fronte a tutto questo, la Nato «risponde» rafforzando la «deterrenza» (ossia le sue forze nucleari in Europa) e la «presenza avanzata nella parte orientale dell’Alleanza» (ossia lo schieramento militare a ridosso della Russia).

Una vera e propria dichiarazione di guerra (anche se la Nato assicura che «non cerca il confronto con la Russia»), che può far saltare da un momento all’altro qualunque accordo economico dei paesi europei con la Russia. Sul fronte meridionale, dopo aver demolito la Libia con una azione combinata dall’interno e dall’esterno e aver tentato la stessa operazione in Siria (fallita per l’intervento russo); dopo aver armato e addestrato gruppi terroristi e aver favorito la formazione dell’Isis/Daesh e la sua offensiva in Siria e Iraq, spingendo ondate di profughi verso l’Europa, la Nato si dichiara «preoccupata» per la crisi che minaccia la stabilità regionale e la sicurezza dei suoi confini meridionali, per la tragedia umanitaria dei profughi; «condanna» le violenze dell’Isis/Daesh contro i civili e, in termini più forti, «il regime siriano e i suoi sostenitori per la violazione del cessate il fuoco». Per «rispondere a queste minacce, comprese quelle da sud», la Nato potenzia le sue forze ad alta capacità e dispiegabilità.

Ciò richiede «appropriati investimenti», ossia una adeguata spesa militare che gli alleati si sono impegnati ad accrescere. Dalle cifre ufficiali pubblicate dalla Nato durante il Summit, risulta che la spesa militare dell’Italia nel 2015 è stata di 17 miliardi 642 milioni di euro e che quella del 2016 è stimata in 19 miliardi 980 milioni di euro, ossia aumentata di 2,3 miliardi. Tenendo conto delle spese militari extra budget della Difesa (missioni internazionali, navi da guerra e altre), la spesa è in realtà molto più alta.

Stando alla sola cifra della Nato, l’Italia nel 2016 spende in media per il militare circa 55 milioni di euro al giorno. Mentre il premier Renzi si pavoneggia tra i «grandi» al Summit di Varsavia, e il parlamento (opposizioni comprese) gira la testa dall’altra parte, la Nato e la Ue decidono della nostra vita.






Dan Borca i Dan Ustanka u Srbiji


[Cronache dalle ricorrenze partigiane di Luglio in Serbia. Con "Politika", principale quotidiano del paese, oramai venduto (in senso letterale) ai tedeschi, che passa sotto silenzio le celebrazioni del 75.mo anniversario della insurrezione antifascista, e la RTS, televisione di Stato, che ne parla solo come un fenomeno d'opinione... Mentre migliaia di anziani ex-partigiani vivono oramai in miseria ed abbandono. 
Sullo stesso tema si veda anche il nostro post precedente: https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8554 ]

Isto proćitaj:
ВЕЋИНА БИВШИХ ПАРТИЗАНА НЕЗБРИНУТА (Брига и заштита – 13. јула 2016.)
... По подацима Републичког фонда за пензијско и инвалидско осигурање, у Србији има још 785 носилаца Партизанске споменице, а на списку пензионера је и 7.320 бораца пре 9. септембра 1943. године. Бораца после тог датума има више – 27.326...

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Bela Crkva - Obeležena 75. godišnjica izbijanja antifašističkog ustanka (Ministarstvo RZS, 7 lug 2016)

BELA CRKVA - Polaganjem venaca i odavanjem počasti kod spomenika Žikici Jovanoviću - Špancu u Beloj Crkvi, delegacija Vlade Srbije, koju je predvodio ministar za rad, zapošljavanje, boračka i socijalna pitanja Aleksandar Vulin, danas je obeležena 75. godišnica antifašitičkog ustanka u Drugom svetskom ratu.


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Дан борца

ПОЧЕТАК ПРАВОГ ПУТА

Широм Србије одржане су, у оквиру традиционалне многољудне антифашистичке организације СУБНОР, свечаности поводом Дана борца и 75-те годишњице устанка у нашој отаџбини и свеопштег отпора oкупаторским хордама у Другом светском рату.

Један од скупова одржан је у Градском одбору Београда, где је председник Бора Ерцеговац говорио о значају Четвртог јула и отварању 1941.године новог правог пута наше земље са прогресивним силама што су се определиле против фашизма, поробљавања и у намери да се успоставе односи једнакости, правде и равноправног развоја. У истом тону је иступао и посланик у Скупштини Србије Мехо Омеровић, наглашавајући да је неопходно, поред осталог, законским прописима обезбедити да и наша земља, као што је међу свим слободарима у свету, поново добије државне празнике који су симболи славних времена.

Председник СУБНОР-а Србије Душан Чукић је нагласио да Четврти јул и Седми јул нико и нигде није у стању да порекне. Те странице историје су одавно склопљене, разумни не могу да потру улогу и исход ослободилачке партизанске борбе. Јалово је упињање неких новостасалих историчара, са реваншистичким и идеолошким поривом, да извитопирују дичну прошлост коју овом народу признају победници из антихитлеровске коалиције добро знајући ко је и с ким био током исрпљујуће борбе против фашиста током Другог светског рата.

СУБНОР Србије енергично, с тим у вези, тражи од власти да измени законским путем статус многољудне борачке организације и одреди, како важи свугде у цивилизованом демократском свету, право место ветеранима који својом прошлошћу и сада на домаћој и међународној сцени уздигнуто носе стег отаџбине доприносећи бољитку и општем угледу. Ововремски вештачки положај, наметнут прописима о удружењима, дубоко вређа укупно чланство и не одговара фактичком стању ствари.

Градски одбор је, такође, доделио више признања заслужним појединцима и пријатељима што имају разумевања за субноровску породицу.


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Шумадија

ПОШТА ХЕРОЈИМА

Поводом Дана борца и историјског датума кад је у Београду, Четвртог јула 1941, донета одлука Политбироа ЦК КПЈ о дизању устанка против окупатора, широм Шумадије одржани су масовни скупови. Свечано је било у Крагујевцу, Лапову, Книћу, Рачи и Баточини.

Венце на гробове истакутих бораца НОР-а положиле су делегације СУБНОР-а, чланови породица погинулих у ослободилачком рату 1941-1945. године, резервних старешина, органи локалне самоуправе.

У Крагујевцу су представници СУБНОР-а, у сарадњи са ОРВС, завичајним удружењем „Комови“ и потомцима, положили венце на гробницу хероја. Потом обишли старе борце, уручили пригодне поклоне и евоцирали успомену на дан када су пред очима немачких фашиста најбољи синови Србије, предвођени КПЈ, донели одлуку за будућност.


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Београд

ТРАЈНО СЕЋАЊЕ И ПОШТОВАЊЕ                               

Вила истакнутог активисте и власника предратног листа „Политика”, Владислава Рибникара, на Дедињу у Београду, позната је и по томе што је  4.јула 1941. Политбиро Централног комитета Комунистичке партије Југославије донео одлуку о подизању устанка против фашиста.

На историјској седници, која је трасирала пут наше земље према антихитлеровској коалицији и коначно победи у Другом светском рату, били су Тито, Александар Ранковић, Едвард Кардељ, Милован Ђилас, Светозар Вукмановић Темпо и Иво Лола Рибар.

Испред зграде је монументални споменик, подигнут после ослобођења, дело „Позив на устанак“вајара Војина Бакића. Делегација Општинског одбора СУБНОР-а Савског венца, коме територијално припада тај део Београда, положила је цвеће на споменик у знак трајног сећања и поштовања.

Поводом 75 година одлуке да се крене у оружани устанак против окупатора, Општински одбор СУБНОР-а је одржао свечану седницу. О значају Дана борца је говорила Славка Солар, председница Месног удружења Дедиње.


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Дан устанка

ПАРТИЗАН САМ, ТИМ СЕ ДИЧИМ!

У срцу Рађевине, под крошњама које памте, у Белој Цркви, у присуству више хиљада људи из разних крајева наше отаџбине, одржана је средишња прослава 75-тогодишњице устанка против окупатора у Другом светском рату.

Организатори окупљања били су Влада Републике Србије и СУБНОР Србије.

Уз звуке ”Партизан сам, тим се дичим”, химне масовне антифашистичке организације, баштиника славне народноослободилачке борбе, са низом родољубивих порука и застава, протекло је обележавање Дана устанка народа Србије.

Успомена на 7.јул 1941.године кад је Жикица Јовановић Шпанац, касније проглашен за народног хероја, са друговима говорио, одупирући се строгој забрани окупљања издатој од команданта немачких окупационих снага, на традиционалном сабору. У помоћ хитлеровцима су пристигли жандарми и покушали да спрече устанике који се били део партизанског одреда спремног да, по налогу КПЈ, ступи у оружану борбу са новонасталим поробљивачима наше земље и великог дела Европе и већ продрли дубоко на територију тадашњег СССР.

На спомен бисте у граниту првобораца револуције положени су многоброји венци. У име Владе Републике Србије пошту је одао министар Александар Вулин.

Поштовање устаницима на почетку Другог светског рата одали су представници Војске Србије и Општинске скупштине Крупањ.

Венац СУБНОР-а Србије положио је председник Душан Чукић са члановима Председништва Душанком Лукић Хавелка и Видосавом Ковачевићем.

На народном скупу говорио је најпре председник локалне самоуправе Иван Исаиловић и јасно дао до знања да славне симболе времена нико никад неће заборавити и у ине нових генерација који уживају плодове слободе што су извојевали храбри преци.

Обраћајући се у име СУБНОР-а Србије, заменик председника, генерал Видосав Ковачевић, посебно је истакао да се Седми јул слави као доказ несаломивости нашег слободарског народа који се определио на самом почетку Другог светског рата за антихитлеровску коалицију и одабирајући тај пут, као увек у својој богатој историји, завршавајући у редовима победника побрао сва признања разумног света.

ГОВОР ВИДОСАВА КОВАЧЕВИЋА МОЖЕТЕ У ЦЕЛОСТИ ПРОЧИТАТИ НА ОВОМ ПОРТАЛУ ПОД НАСЛОВОМ ”ВЕРА У БУДУЋНОСТ ЈЕ НАША СНАГА”.

На великом народном окупљању у Белој Цркви говорио је министар у Влади Републике Србије Александар Вулин:

”Ниједна генерација у историји српског народа није дала погрешан одговор на питање да ли је спремна да плати високу и највишу цену за слободу. Срби знају да су само слободни људи успешни и да је само слободна Србија успешна и развијена. Србија је била сиромашна и презрена само кад није била слободна и кад су други одлучивали о њој”.

Срби су пре 75 година стали – рекао је министар – на страну најбољих, међу оне што су се борили и изборили за слободу:

”Зато не може бити изједачавања оних који су се за слободу борили и оних који су пре 75 година сарађивали са окупатором или били окупатори. Нема изједначавања бораца за слободу и оних што су стрељали или чували стражу на Бањици, у Крагујевцу, Крушевцу, Новом Саду.

Ни једна земља у Европи није рехабилитовала квислинге. Седми јул је дан кад је Србија изабрала слободу. Поносни смо на ту генерацију која је извојевала победу у Другом светском рату, захваљујући њима можемо да кажемо да смо били на бољој страни света”.

Говор министра Александра Вулина био је прекидан аплаузом и узвицима сагласности окупљеног народа који је достојанствено обележио велики историјски датум тако значајан и признат у светској антифашистичкој заједници.

Седми јул, Дан устанка народа Србије против поробљивача у Другом светском рату, завршен је пригодним рецитаторским програмом у извођењу ученика школа у Рађевини.


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Дан устанка (2)

ВЕРА У БУДУЋНОСТ ЈЕ НАША СНАГА

На великом народном скупу у Белој Цркви, прослави Дана устанка, говорио је заменик председника СУБНОР-а Србије.

Генерал Видосав Ковачевић је рекао:

Јубилеј, 75 година, свеукупни празник народа Србије, камен темељац антифашизма по чему смо ушли на кључне странице светске историје и поштовани као непоколебиви борци против свих врста завојевача, прилика је да се осврнемо на славну прошлост која је определила будућност, јер седмојлуски устанак има непролазну, историјску вредност.

Други светски рат  је  агресијом Немачке, Италије, Мађарске и Бугарске – априла 1941. захватио и простор Краљевине Југославије. Она је у тој агресији била војнички поражена и као држава, вољом нацистичког Трећег рајха, престала да постоји.

Комунистичка партија Југославије, на челу са Јосипом Брозом Титом, која није признала капитулацију земље, организовала је и, само три месеца после слома војске и државе, у лето 1941. повела устанак, позивајући народе Југославије у народноослободилачки, антифашистички рат.

Тачније, 4. јула, Политбиро ЦК КПЈ донео је одлуку о покретању оружане борбе против окупатора, формирао Штаб партизанских одреда за Србију и у све крајеве земље упутио инструкторе да спроводе одлуку о устанку. И Покрајински комитет КПЈ за Србију позвао је народ у борбу против окупатора, издао окружницу којом се налаже партијским комитетима и организацијама да организују партизанске одреде.

 Током јуна и јула организационе припреме за организовање отпора, покретање оружане борбе биле су завршене, и у готово свим крајевима Југославије почеле су акције партизанских одреда које су биле различитог интензитета.

БРИГАДА ЗА БРИГАДОМ

У Србији је процес формирања партизанских одреда почео после седнице ПК КП за Србију 23. јуна а већ средином јула у Србији је формирано седам партизанских одреда а крајем августа 23 одреда. Њима руководи Штаб народноослободилачких партизанских одреда за Србију, на челу са Сретеном Жујовићем. Устанак је захваљујући напорима  организација и руководстава КПЈ ускоро захватио читаву Србију, створена су три устаничка жаришта, у Западној Србији, Шумадији и Поморављу, у Источној Србији и у Југо-источној Србији.

Већ крајем јуна формиран је Ваљевски партизански одред, а током јула и Космајско-посавски, први и други Шумадијски, а потом и Чачански, Ужички, Крагујевачки, Мачвански, Краљевачки, Расински, Пожаревачки, Топлички, Кукавички (Лесковачки), Врањански и други одреди.

Тим историјским чином отворено је у поробљеној Европи ново ратиште, а НОП ће у току 1941-1945, својим војним победама над заједничким непријатељем, пружити значајан допринос борби и победи Антифашистичке коалиције у Другом светском рату.

Устанак у Србији 1941. године има непролазну вредност. Њиме ће се историографија бавити не само у садашњости већ и у будућности. Нека само то чини како доликује и обавезује струка, руководећи се максимом да историчари не смеју некритички, ненаучно да просуђују историјске догађаје и личности, јер мерећи тако њих – они мере и своје време и свој учинак.

Целокупна пракса наше ослободилачке борбе показује како никада није било опасности да се наш оружани устанак сведе на ниво гериле или покрета отпора, јер се код нас одвијао бескомпромисни ослободилачки рат са далекосежним циљевима.

СВОЈИ  НА СВОМЕ

Шта је у том погледу било од посебног значаја?

Прво, доследна оријентација на перманентну оружану борбу и стварање јаке оружане силе.

Друго, ослонац на најшире народне масе у свим крајевима Србије и Југославије.

Треће, стварање слободних територија као битне претпоставке за војну и полтичку мобилизацију људства и организовање народне власти.

Четврто, успешно проналажење за сваку етапу рата и револуције најприкладнијих облика војне организације.

Пето, оргинална партизанска тактика, која  је омогућавала држање иницијативе и слободу маневра и која се непрекидно развијала сразмерно јачању војске.

Размере и резултати НОП и оружане борбе у 1941.години имали су велики одјек у поробљеној Европи, у редовима непријатеља и у редовима савезника.

Знање о двадесетом веку југословенског друштва, a српског народа посебно, данас је потребније него икада, јер познавање те прошлости значи разумети суштину прошлих догађања и процеса, а тиме и олакшати  држави да доноси мериторне одлуке о садашњости, да критички преиспита и себе и друге, да препозна и напусти митове, полуистине и идеолошке конструкције, да превазиђе полузнање, ослободи се заблуда, уочи суштинске процесе друштвеног развоја, идентификује идеје и путоказе који воде напретку и пронађе тачку ослонца за будућност.

За све нас у СУБНОР-у Србије, који смо доследни наследници традиције и чувари сећања на почетке, организаторе и учеснике оружаног устанка у Србији, на  НОП и НОБ у целини много је изазова  у условима у којима делујемо и у времену у коме живимо.

ПРОШЛОСТ  РАДИ  БУДУЋНОСТИ

Дан борца Четврти јул и, посебно, Дан устанка Седми јул су симболи слободарства које СУБНОР Србије часно баштини и чува да новокомпоновани фалсфикатори истине не оскрнаве, заметну погане трагове колабораната и разнолике слугане прогласе учесницима слободарског боја нашег народа у тешким годинама за животни опстанак под окупацијском чизмом немачких фашиста.

 СУБНОР Србије са преко 130.000 чланова,  бораца славне народноослободилачке партизанске борбе у Другом светском рату, са њиховим потомцима, симпатизерима, антифашистима, борцима из ратова 90. и 99.године, свим људима добре воље и патриотске савести, СУБНОР Србије оснивач и учесник широког фронта најјачих антифашистичких организација у свету, не одступа у најезди која је против интереса и бољитка наше отаџбине, општег мира, слободе и разумевања.

Вредности за које се СУБНОР Србије залаже и бори јесу трајне, опште људске и цивилизацијске и у томе лежи наша снага и вера у будућност.

На нама је да их стално и на сваком месту истичемо,  поштујући друге а чувајући своје и то све у част огромних жртава који положише своје животе за добробит нама једине отаџбине, слободарске и устаничке Србије.

ЖИВЕЛА СРБИЈА! – рекао је генерал Видосав Ковачевић, заменик председника СУБНОР-а Србије, на великом народном скупу у Белој Цркви, поводом прославе Седмог јула и 75-те годишњице устанка народа Србије на почетку Другог светског рата.


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Крагујевац

ЈУЛСКЕ ВАТРЕ ШУМАДИЈЕ

Поводом 7. јула – Дана устанка народа Србије, црвени град Самоуправе,  бунтовник, страдалник и град тринаест народних хероја, Крагујевац свечано је обележио јубилеј.

У Великом парку, крај спомен фонтане „Рањеник“, венце су положиле делегације Скупштине града, Војске Србије, СУБНОР-а Крагујевца и Шумадије, Удружења потомака старих ратника 1912 – 1920. године, Кола српских сестара, ОРВС, СПС Крагујевца као и чланови породица погинулих бораца НОВЈ.

Скупу се обратио првоборац НОР-а Владислав Влада Сретеновић који је евоцирао успомене на јулске дане 1941. године. Председник СУБНОР-а Крагујевац и члан Председништва СУБНОР-а Србије пуковник проф. Жељко В. Зиројевић је истакао да је СУБНОР од настанка баштинио патриотизам и славну народноослободилачку борбу и да ће и даље високо уздигнуто носити стег слободарства и антифашизма.

Признања за допринос СУБНОР-у уручена су Удружењу потомака старих ратника 1912 – 1920, Обрену Б. Ћетковићу и Петру Дрманцу. У име награђених је захвалио пуковник Марко Ковач. Колаж патриотских песама извела је песникиња Јасмина Ан Јовановић.

Медији су изузетно посветили пажњу обележавању јубилеја, бележећи да је приметан све већи број младих.


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Аранђеловац

ЈАСАН АНТИФАШИСТИЧКИ ПУТ

Поводом Дана устанка у Србији, Општински одобр СУБНОР-а Аранђеловац, уз присуство чланова и делегације Општине, СПС-а и грађана који подржавају антифашистичку борбу, организовао је подсећање на историјске дане отпора окупатору.

Положени су венци и одата пошта погинулим борцима за слободу у Другом светском рату испред споменика на ,,Партизанском гробљу’’ у Аранђеловцу.

У  пригодном обраћању присутнима председник СУБНОР-а Радомир Радосављевић истакао је опредељеност да се окупатору пружи одлучан отпор кроз формирање партизанских одреда и крене у борбу. Партизански покрет од почетка имао је јасно антифашистичко опредељење и сада када постоји тенденција мењања историје – такве појаве СУБНОР неће дозволити.

Присутни су саслушали и казивања учесника партизанског ратовања Бранка Луковића и Станимира Николића.

Скуп је медијски испраћен од локалних телевизијских станица.


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Фрушка Гора

ПЛАМЕН УСТАНКА ЈЕ ВЕЧАН

На Фрушкој гори, на Иришком венцу, у организацији СУБНОР-а АП Војводине, одржан је народни скуп бораца, грађана и омладине, у част обележавања јубиларне 75. годишњице од дизања устанка народа Србије.

Скуп је подржала Влада и Скупштина Војводине присуством потпредседнице Скупштине Снежане Седлар, потпредседника Владе Ивана Ђоковића, ресорног секретара Предрага Вулетића.

Потпредседник СУБНОР-а Србије и председник СУБНОР-а АПВ Светомир Атанацковић говорио је о историјском значају 4. и 7. јула 1941. године, почетку народноослободилачког антифашистичког и револуционарног рата и, поред осталог, истакао:

„Српски народ је током Другог светског рата много страдао. Није уништен ни национално ни верски, остао је стамен и веран отаџбини. Историја се мора поштовати, она се негује и преноси на генерације. Борци, њихови потомци и поштоваоци морају одржавати везу са прошлошћу и храбрости партизанских бораца који су дали животе, сломили фашизам и донели слободу своме народу, створили су у свету познату и признату државу. Зато ће пламен устанка у Белој Цркви трајати колико и историја“.

Потпредседник Владе АП Војводине Иван Ђоковић је посветио посебну пажњу времену и догађајима који су довели до устанка народа Србије 7. јула 1941. године, изражавајући захвалност борцима антифашистичког рата који су борбом сломили кичму нацифашизму. „Свако ко насрће на историју и истину о тој великој борби мора наићи на отпор оних који су слободу извојевали. Слобода је светиња, коју нико не може својатати и креирати према својим жељама“.

На народном збору били су и посланици, представници СУБНОР-а Вршац, Апатин, Сремска Митровица, Врбас, Ковачица, Кикинда, Темерин, гости из Републике Српске и Хрватске. Такође и изасланици амбасада Украјине и Азербејџана.

Изведен је богат културно-уметнички програм КУД-а „Сплет“ из Новог Сада и глумци СНП Миодрaг Петровић и Гордана Ђурђевић Димић.


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Алексинац

СПОМЕН ОЗРЕНСКИМ ПАТИЗАНИМА

Општински одбор СУБНОР-а Алексинац је на достојан начин обележио јубиларне јулске датуме народа Србије.

Поводом Дана борца је на Радио Алексинцу о значају јулских празника говорио секретар Општинског одбора Мића Милојевић. Потом су делегације СУБНОР-а, Савеза резервних војних старешина, Удружења пензионера и Покрета социјалиста положиле венце цвећа на спомен костурницу испред основне школе „Љупче Николић“ и поред спомен бисте народног хероја Момчила Поповића Озрена. За делегацију бораца организован је и пригодан пријем у локалној самоуправи.

Дан Устанка народа С

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(slovenščina / srpskohrvatski / italiano)

La Slovenia che insorge

1) Perquisizioni della polizia slovena negli uffici Bce, Draghi minaccia azioni legali
2) Slovenia: “insurrezione” a Koper-Capodistria contro la privatizzazione del porto / Radnički otpor u Luci Koper / Vstala Primorska, vstani Slovenija


Linkovi:

Civilna fronta Vstala Primorska - Vstani Slovenija
Sindikat Žerjavistov Pomorskih dejavnosti
http://szpd.si

"Vstajenje Primorske" / "L'insurrezione del Litorale" è anche l'inno antifascista degli sloveni della regione più occidentale del paese: 
https://www.youtube.com/watch?v=MLo6FANY9Lc


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Perquisizioni della polizia slovena negli uffici Bce, Draghi minaccia azioni legali

Il presidente della Banca centrale europea ha scritto una lettera a Juncker chiedendo di intervenire contro il "sequestro illegale" di informazioni 

Redazione, 7.7.2016

Bruxelles – Scontro istituzionale senza precedenti tra la Banca centrale europea e le autorità di polizia della Slovenia, che hanno fatto irruzione nella sede nazionale della Banca centrale sequestrando dati confidenziali. A denunciarlo è lo stesso presidente della Bce, Mario Draghi che ha minacciato azioni legali e inviato una lettera al presidente della Commissione europea, Jean-Claude Juncker per chiedere che l’esecutivo comunitario intervenga. La polizia slovena ha condotto indagini in quattro diversi edifici di Lubiana, tra cui i locali della Banca centrale europea, in cerca di prove per un’indagine preliminare su possibili irregolarità commesse nel 2013, quando la Slovenia ha iniettato 4,5 miliardi di liquidità nelle proprie banche. Il caso sotto esame riguarda la decisione della banca centrale slovena di cancellare parte del debito del gruppo Nlb. Secondo i media sloveni quattro persone sarebbero indagate per abuso d’ufficio nell’ambito di una truffa da 257milioni.

Secondo la polizia slovena, le persone toccate dalle indagini non agiscono a nome dell’Unione europea ma come funzionari delle istituzioni slovene e della Banca di Slovenia e i suoi impiegati non godono di privilegi che li renderebbero esenti da indagini preliminari. Secondo la Bce, però, quello messo in atto dalla polizia slovena è un “sequestro illegale di informazioni della Bce”, visto che sono state sottratte informazioni sui computer del governatore della Banca di Slovenia, Bostjan Jazbec, parte del board della Bce, di un ex vice governatore e di alcuni membri del personale. “Questi computer contengono informazioni della Bce, protette da leggi Ue direttamente applicabili”, lamenta Draghi nella lettera inviata a Juncker e al procuratore generale di Stato della Slovenia. “La Bce esplorerà possibili mezzi di ricorso legali previsti dalla legge slovena”, avverte Draghi chiedendo alle autorità slovene di “rimediare all’infrazione”.
La Commissione europea ha confermato di avere ricevuto la lettera del presidente Draghi, spiegando che è “troppo presto” per commentare su un procedimento “in corso”.


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Slovenia: “insurrezione” a Koper-Capodistria contro la privatizzazione del porto

di Sandi Volk, 9.9.2016

Nel corso degli anni in Slovenia si sono susseguiti una serie di episodi di lotte anche molto dure da parte di quella classe operaia che a detta di molti dovrebbe essere scomparsa. Da ultimi erano stati i minatori delle miniere di carbone di Trbovlje e Velenje, che nel 2014 si erano auto-organizzati e avevano occupato le miniere per ottenere il rispetto del contratto, il pagamento regolare dei salari (che venivano pagati con mesi di ritardo) e contro il taglio delle ferie. Ora però a muoversi sono i stati i lavoratori di un settore strategico per il capitale e di quella che è la maggiore azienda slovena, il porto di Koper-Capodistria. Con il sostegno di buona parte della popolazione della città.

Il porto di Koper-Capodistria ha prodotto nel 2015 quasi 16 milioni di € di profitti. E’ gestito da una SPA, Luka Koper (Porto di Capodistria), che dal 2008 ha una concessione 35-ennale per la gestione esclusiva del porto ed è al 70% di proprietà diretta o indiretta dello stato sloveno. Nato nel 1957, il porto, che gode dello status di zona franca, è cresciuto in maniera spettacolare arrivando nel 2015 a 19 milioni di tonnellate di merce movimentata.

All’epoca della Jugoslavia l’azienda portuale aveva finanziato con mezzi propri il collegamento dello scalo marittimo alla rete ferroviaria slovena con una tratta ferroviaria a binario unico di una 30 di km (Koper- Divača), divenuta da tempo inadeguata a garantire il traffico generato dal porto. Da anni viene chiesto allo stato il raddoppio del tratto ferroviario, ma i governi succedutisi non hanno fatto nulla, se non proporre di affidare il raddoppio a privati, che avrebbero goduto non solo dei profitti della successiva gestione dell’opera, ma pure di contributi statali.

Di fronte a un atteggiamento generale del governo di assoluto disinteresse rispetto allo sviluppo del porto, la goccia che ha fatto traboccare il vaso è stata la richiesta dello Slovenski državni holding (SDH, Holding statale sloveno), la società che gestisce le numerose partecipazioni statali in aziende ed enti, di modificare l’ordine del giorno dell’assemblea degli azionisti di Luka Koper del 1 luglio aggiungendo la sostituzione di tre dei componenti del massimo organismo della società, il Consiglio di Sorveglianza (di cui fanno parte rappresentanti degli investitori, del Comune di Koper-Capodistria e dei lavoratori) con tre nuovi membri. Tra i nuovi componenti proposti c’era anche il tedesco Jurgen Sorgenfrei, con una carriera tutta svoltasi quale dirigente del porto di Amburgo nonché coautore di una relazione dell’OECD che affermava che il raddoppio del binario ferroviario non fosse necessario. A ciò si è poi aggiunta la notizia che il Ministro delle Infrastrutture aveva proposto già parecchi tempo fa al governo di “spacchettare” la concessione a Luka Koper per dare in concessione le singole parti/attività a aziende private.

Di fronte a quello che appariva chiaramente come un tentativo di mettere alla guida dell’azienda chi doveva smontarla per poi cedere le parti migliori ai privati, i lavoratori si sono mobilitati contro la privatizzazione e la svendita del porto e a difesa del loro lavoro, ed il 1 luglio, nel giorno della assemblea dei soci di Luka Koper, hanno bloccato tutte le attività portuali. A sostegno dei lavoratori è sorta l’”iniziativa civica ”Vstala Primorska – Vstani Slovenija” (Primorska (1) insorta – insorgi Slovenia) che ha organizzato un assemblea pubblica a Koper-Capodistria “contro la privatizzazione del porto, per il futuro nostro e dei nostri figli” con la partecipazione di circa 4.000 persone (in una città che conta si è no 30.000 abitanti). Niente di strano, visto che il porto da lavoro a buona parte degli abitanti della città e del circondario ed è una realtà economica che è ad esempio tra i massimi finanziatori dell’Università del Litorale di Koper-Kapodistria.

La lotta dei lavoratori, che hanno bloccato il porto fino al 3 luglio (cosa che ha portato anche alla paralisi completa del traffico ferroviario in tutta la Slovenia), ha avuto come risultato immediato l’annullamento della proposta di sostituzione di tre componenti il Consiglio di Sorveglianza e le dimissioni del presidente di SDH. Ma i lavoratori, che hanno affermato di essersi mobilitati perché stufi “della distruzione delle nostre aziende e delle nostre vite ...” e contro “le decisioni di persone che servono esclusivamente interessi lobbistici...”, hanno a quel punto chiesto anche le dimissioni del Ministro delle Infrastrutture e del sottosegretario al Ministero delle Finanze Dragonja, che aveva fornito dati falsi circa la “non-profittabilità” di Luka Koper.

Interessante la risposta del capo del governo sloveno, Cerar, che ha affermato “non permetterò che i lavoratori guidino l’azienda, e tanto meno lo stato” rifiutando decisamente i loro inviti ad un incontro. Rifiuto che si è però ben presto rimangiato incontrando i lavoratori il 7 luglio a Lubiana. Un incontro durante il quale i rappresentanti dei lavoratori hanno presentato a Cerar un documento con il quale chiedono: il massimo appoggio del governo allo sviluppo del porto, al mantenimento e ampliamento delle concessioni a Luka Koper e per la realizzazione delle opere già in programma con la messa in atto entro settembre di tutte le misure a ciò necessarie; la rinuncia a qualsiasi modifica del regime di concessione e dello status della società Luka Koper; l’impegno a trovare in tempi brevi soluzioni adeguate per assicurare i collegamenti ferroviari del porto; una presa di distanza ufficiale e totale del governo dalle proposte del Ministro delle Infrastrutture. L’incontro è stato di carattere interlocutorio e la vicenda rimane aperta, tanto che il segretario del sindacato dei gruisti di Luka Koper ha affermato che per ora i lavoratori hanno ottenuto quanto volevano, ma che la lotta e tutt’altro che finita, concludendo con un “ora ci sono le ferie, ci rivediamo a settembre”.

Ma l’”insurrezione” di Koper-Capodistria rischia di espandersi: durante l’incontro infatti qualche centinaio di “insorti” di ogni parte della Slovenia hanno manifestato davanti al palazzo del governo contro la distruzione delle condizioni di vita dei lavoratori e a sostegno dei lavoratori del porto di Koper-Capodistria. Vedremo a settembre.

(1) La Primorska è la regione più occidentale della Slovenia lungo il confine con l’Italia e va dalle Alpi Giulie al mare. Il nome è traducibile come Litorale.

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Radnički otpor u Luci Koper

Anej Korsika - 07.07.2016.

Plan slovenske političke elite da smjenama, postupnim komadanjem i infrastrukturnim zanemarivanjem postepeno likvidira poslovno uspješnu Luku Koper naišao je na odlučan radnički otpor. Ono što je u cijeloj priči posebno porazno jest činjenica da su te sluganske elite gotovo pa otvoreno radile u korist njemačkog i austrijskog kapitala.

Izgrađena 1957. godine, Luka Koper danas je jedno od najvažnijih pristaništa sjevernog Jadrana, a među vodećima je i prema prometu te čistom dobitku. Prošle godine, u odnosu na godinu ranije, Luka Koper bilježi porast pretovara od 2 milijuna tona, ostvaruje 184,3 milijuna eura čistih prihoda od prodaje, a čista dobit raste za 12%, na rekordnih 32,5 milijuna eura. Ta strateški važna luka, koja pruža logističke usluge cijeloj srednjoj Europi, još uvijek je u većinskom državnom vlasništvu. Kada ne bismo poznavali sluganski karakter slovenske političke klase, mogli bismo pogrešno zaključiti kako je takva Luka Koper za državu od posebne vrijednosti među preostatkom obiteljskog srebra, odnosno onom dijelu koje u posljednjih četvrt stoljeća nije rasprodan po diskontnim cijenama. No poznavajući gorenavedene okolnosti, postaje ipak razumljivija trenutna saga koja traje već gotovo mjesec dana, a u kojoj se državni vrh iz petnih žila trudi pobjedničkom konju pucati u nogu.

Situacija je takva da bismo lako mogli parafrazirati Hegela: “Luka Koper ostvaruje rekordne profite i ima sjajnu perspektivu? Tim gore po Luku Koper.” Na tom tragu i uz uvjerenje kako ništa nije toliko dobro da ne bi odmah moglo biti još gore, uprava Slovenskog državnog holdinga (SDH), kao komandni centar ekonomije u djelomičnom ili većinskom državnom vlasništvu, izdala je dekret o potrebi hitne smjene trojice dosadašnjih članova Nadzornog odbora Luke Koper. Marko Jazbec, predsjednik uprave SDH, u svojim je televizijskim nastupima običnim građanima strpljivo objašnjavao svoj sasvim neobjašnjivi potez… Naime, istina je da Luka posluje iznimno uspješno, ali baš kako bi osigurali nastavak tog pozitivnog trenda, u poslovanje je potrebno uvesti određene promjene, koje će omogućiti da se trend nastavi i u budućnosti. U prijevodu, Luka trenutno stvarno posluje uspješno, no još bi bolje bilo da ljude koji su tom uspjehu pridonijeli odmah smijenimo i zamijenimo drugima, jer nikad se ne zna što donosi neizvjesna budućnost.

Zanemarivanje željezničke infrastrukture

A s neizvjesnošću je u ekonomiji kao i u nogometu: kada ne znaš na koga bi se kladio, kladi se na Nijemce. Točno to je učinio Marko Jazbec kada je za jednog od novih nadzornika predložio Jürgena Sorgefreia, njemačkog stručnjaka za infrastrukturu, posebno lučki promet, i tako izazvao zajedničko protivljenje lučkih radnika, uprave i pratećih službi. Razlozi za ljutnju oko njegovog imenovanja sasvim su razumljivi, proučimo li Jürgenov CV koji uključuje rad za hamburšku luku, nedvojbenog konkurenta Luke Koper. Još više zabrinjava što je sudjelovao u izradi studije OECD-a koja je zaključila kako drugi željeznički kolosijek prema Luci ustvari nije potreban, odnosno, ne bi bio isplativ. Drugi kolosijek je već prilično udomaćena ekonomska ideja o kojoj se u slovenskoj javnosti  govori već barem dvadeset godina, a da se u svo to vrijeme nije položila niti jedna tračnica. Do Kopra tako i dalje vozi “prvi” kolosijek, kojim uz teretni prolazi i putnički promet.

“Prvi” kolosijek pritom demonstrira i izvanrednu privrženost tradiciji, s obzirom da još danas drži brzinu od oko 35 kilometara na sat, koja je vjerojatno ostvarena već u vrijeme njegove izgradnje, dakle u vremenu Marije Terezije i Austro-Ugarske. Brzina je to koja bezbrižnom putniku pruža prostorno-vremensku iluziju kako Slovenija ipak nije tako mala zemlja, kada po njoj možeš toliko dugo putovati. Naravno, brzina je to za koju već danas možemo vidjeti da će dovesti do zasićenja i značajno usporiti teretni promet iz i u Luku Koper. Iz Luke već danas svakoga dana kreće oko 60 željezničkih kompozicija, a uz nastavak ovakvog trenda porasta, za očekivati je kako će već za godinu-dvije doći do zasićenja kapaciteta željezničke linije, odnosno tzv. uskog grla. Upravo iz tog razloga, sve su dosadašnje uprave Luke Koper, uz punu podršku radnika, od države tražile izgradnju drugog kolosijeka, namijenjenog isključivo teretnom prometu. Aktualna vlada premijera Mire Cerara je čak ustvrdila kako je izgradnja drugog kolosijeka projekt od strateškog značaja te da će izgradnju bez sumnje i pokrenuti. Utoliko više iritira činjenica da sada jedna od vladi podređenih institucija (SDH) za člana nadzornog odbora predlaže osobu koja se izrazito protivi toj gradnji.

Snažna mobilizacija

Ipak, sve postaje mnogo jasnije ukoliko cjelokupnu situaciju sagledamo kao prvi korak prema komadanju i privatizaciji Luke Koper. U tom slučaju je trojanski konj u obliku Jürgena Sorgenfreia svakako odličan izbor. Očito se radi o sličnoj priči kao u slučaju Aerodroma Ljubljana kojeg je kupilo njemačko društvo Fraport, a “blagodarni” učinici te prodaje se već sada jasno pokazuju. Ljubljanski aerodrom tako ima, primjerice, manje veza od klagenfurtskog, iako je Klagenfurt tri puta manji grad. Iz te perspektive Sorgenfrei bi mogao biti korisna izvidnica za geopolitičke interese njemačkog kapitala. No niti on, niti Jazbec, niti slovenska vlada nisu računali na iznimnu mobilizaciju i odlučnost lučkih radnika i uprave. Pod sloganom Ustala Primorska (Vstala Primorska) pred Lukom se 28. juna održao prosvjed kojem je nazočilo oko četiri tisuće ljudi, a koji je ujedinio širok spektar progresivnih civilnodruštvenih i političkih pokreta, podržali su ga i pojedini studentski pokreti, a podršku su izrazile i najveće sindikalne središnjice. U svojoj izjavi su prosvjednici naglasili da je simptomatično kako je prvi kolosijek već 1967. renoviralo praktički samo društveno poduzeće srednje veličine, dok drugi kolosijek već više od dvadeset godina nije sposobna izgraditi cijela jedna kapitalistička država.

Pritom su izložili i tri štetna scenarija koja trenutno nudi vlada. Prema prvom, ukoliko vlada ustraje na modelu javno-privatnog partnerstva, a ne bude spremna subvencionirati privatne investitore, pruga neće nikada biti izgrađena. Prometni tokovi preselit će se u Italiju, Austriju i Mađarsku, jer će Luka Koper i cijela okolna željeznička mreža postati obična slijepa ulica. Drugi scenarij, prema kojem bi vlada ustrajala pri trenutnom planu, a uz to državnim subvencijama garantira profit privatnim investitorima, doveo bi, doduše, do izgradnje drugog kolosijeka, ali bi u tom slučaju postojala prijetnja da on postane druga Termoelektrana Šoštanj, odnosno njen šesti blok – rupa bez dna za sredstva poreznih obveznika. Treći scenarij, na kojeg su u izjavi upozorili prosvjednici, uključuje mogućnost da se investitori neće zadovoljiti samo subvencijama, već će zahtijevati i udjele u slovenskim poduzećima. Tu u prvi plan izbijaju prvenstveno geopolitički interesi austrijsko-njemačkog kapitala, u ovom konkretnom slučaju – njihovih željeznica. Umjesto toga, inicijativa Ustala Primorska predlaže da se bez odlaganja zaustave sve ideje i postupci usmjereni ka privatizaciji, a da se drugi kolosijek počne graditi po modelu kojim Austrija upravo gradi  željeznički bypass oko Slovenije: izgradnju obavljaju državna poduzeća s europskim sredstvima i povoljnim kreditima na temelju državnih jamstava.

Velika radnička pobjeda

Koliko moćni su interesi upleteni u igru oko Luke Koper, između ostalog pokazuje i bizarno anonimno pismo koje ne bi bilo ništa više od toga da s njime nije naokolo počeo mahati Metod Dragonja, državni tajnik pri ministarstvu financija. Primitivno anonimno pismo navodno otkriva stvarno stanje u Luki Koper u kojoj Slovenci ne mogu dobiti posao, u kojoj vlada dominacija “čefurskih”1 sindikata, itd. Ipak, ovoga puta su privatizacijski apetiti očito naišli na pretvrd zalogaj. Na sjednici nadzornog odbora u petak, na kojoj je trebalo doći do smjene trojice članova, to se ipak nije dogodilo. Prijedlog je, naime, na kraju bio u posljednji čas uklonjen s dnevnog reda.

U međuvremenu su lučki radnici blokirali ulaz u Luku te potpuno zaustavili promet, uz iznimku pošiljki lako kvarljive robe. Time je zaustavljen i kompletan slovenski teretni željeznički promet. U tom je trenutku i arhitekt ideje o zamjeni članova nadzornog odbora te predsjednik uprave SDH, Marko Jazbec, ponudio svoju ostavku. Radnici Luke Koper zahtijevaju i ostavke ministra infrastrukture, Petra Gašparšiča, te ranije spomenutog tajnika Dragonje, koji su jednako predano radili na smjeni članova nadzornog odbora. Smirenju situacije sigurno nije pridonijela niti izjava Milana Brgleza, predsjednika parlamenta, koji je blokadu Luke nazvao atentatom na poduzeće i državu, a radnicima priprijetio da vlastite  interese prestanu stavljati ispred interesa Luke Koper, obale i Slovenije.

No niti takve neprimjerene izjave iz samoga državnog vrha ne mogu promijeniti činjenicu da se predložene smjene članova nadzornog odbora neće dogoditi, niti da je njihov inicijator Jazbec bio prisiljen ponuditi ostavku. Marko Jazbec i maskota otpora prema njemu, preparirani jazavac, tako su postali simbol organizirane radničke snage i jedne od najvećih protuprivatizacijskih pobjeda posljednjih godina, ako ne i desetljeća.

Sa slovenskog preveo Goran Matić

  1. Pogrdni slovenski izraz za osobe porijeklom iz ostalih jugoslavenskih republika []



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Vstala Primorska, vstani Slovenija

PRISPEVAL REDAKCIJA - SREDA, 22 JUNIJ 2016 09:15

Ustanovljena je bila fronta Vstala Primorska, vstani Slovenija. Na sestanku so bili prisotni  žerjavisti, KS-90, ZZB, delavci Vinakoper, sindikat Intereuropa, članica z Znanstveno raziskovalnega središča Univerze na Primorskem, predstavnik malih delničarjev, predstavnik špediterjev. in drugi. 
 
Tudi člani IDS. Srečanje je bilo sklicano z namenom ustanovitve neformalne koordinacijske skupine za organizacijo protesta proti poskusom menjave nadzornikov Luke Koper in njene kasnejše privatizacije, kI bo v torek, 28.6., ob 17.00 z zborom na parkirišču Luke Koper, nakar bi se skupaj odpravili na Titov trg, kjer se bo odvil uraden program protesta. Tekom razprave pa je bil večkrat izražen interes, da se po tem protestu nadaljuje z gradnjo fronte tudi v širših bojih.  S strani ministra Gašperšiča že dalj časa prihaja do pritiskov na predsednika uprave Dragomirja Matiča, da odpre koncesijsko pogodbo, kar bi bil prvi korak k privatizaciji, ker se jim ni uklonil, ga želijo zamenjati. Prvi korak je zamenjava nadzornikov. Delavci in delavke Luke Koper so se zato odločili, da organizirajo prvi zbor delavcev v zgodovini Luke Koper kot sredstvo za poenotenje vseh zaposlenih okrog zahtev okrog katerih ne bo popuščanja in kot poziv za udeležbo na protestu. Zbor delavcev bo potekal danes v sredo, 22.6., ob 13.00 v Luki Koper, ki je odprt za vse. Pričakuje se med 800 in 1000 zaposlenih. Delo v Luki Koper se bo za čas trajanja zbora popolnoma ustavilo. Gre za izjemno pomembno mobilizacijo delavstva, ki pa presegajo zgolj lastne ekonomske interese in izpostavljajo širše zahteve. Fronta pa kaže izjemen potencial tudi za širše gibanje. Delavci so namreč odločeni, da svoj boj nadaljujejo, dokler se privatizacija Luke Koper in drugih družb ne ustavi. Če nam uspe tokrat, bo to zelo spodbuden signal za ostala podjetja in podobne boje.

V okviru novo ustanovljene fronte se bo boj razširil tudi izven pristanišča, z vključitvijo organizacij in iniciativ, ki se tekom delovanja fronte lahko pridružijo. Že sedaj se vključuje nekaj drugih obalnih sindikatov, pa tudi delavci in delavke Vinakoper, saj so prav tako pod hudim pritiskom za privatizacijo, odvisni pa tudi od Luke Koper, ki je preko podjetja Adriafin tudi njihov lastnik (drugi lastnik Adriafina je Istrabenz, ki pa mora zaradi prisilne poravnave svoj delež v Adriafinu prodati). Istrabenz pa svoj delež že prodaja.




(Sullo stesso tema si vedano i materiali raccolti alla pagina: https://www.cnj.it/documentazione/karadzic.htm )


Radovan Karadzic condannato a 40 anni di carcere

di Pacifico Scamardella, 3 Aprile 2016

Nel 17mo anniversario dell’aggressione NATO alla Jugoslavia, una condanna che sa di giustizia coloniale.                                                                 


Il Tribunale dell’Aja, costituito con la risoluzione numero 827 del 25 maggio 1993, ha condannato il 24 marzo scorso Radovan Karadzic (età 70 anni) a 40 anni di carcere per crimini di guerra, crimini contro l’umanità, e per aver avuto un ruolo sostanziale nel “genocidio”, dei mussulmani di Bosnia (il “massacro di Srebrenica” e “l’accerchiamento di Sarajevo”), dopo un processo che ebbe inizio nell’ottobre 2009.

La sentenza accerterebbe le responsabilità dell’imputato nel genocidio avvenuto nella piccola città Bosniaca di Srebrenica, ove, secondo le stesse ricostruzioni del tribunale, furono uccisi i maschi di “robusta costituzione” mussulmani, implicando serie conseguenze nella procreazione della popolazione, che ne avrebbe potuto comportare l’estinzione. Il tutto anche se donne e bambini furono risparmiate. Inutile dire che ciò è semplicemente ridicolo. Ammettendo che i fatti, così come descritti dal TPI, siano successi davvero, è possibile dar loro la definizione di genocidio? Considerando il fatto che molti degli uomini mussulmani che furono uccisi a Srebrenica non erano nemmeno originari del luogo, come può un atto di guerra essere definito genocidio?[1]

Non entrerò nel merito del procedimento specifico, in quest’occasione vorrei solamente esprimere alcune riflessioni su chi giudica e su come si possono istituire tribunali ad hoc, in piena violazione del diritto internazionale.

Con risoluzione 827 del 25 maggio 1993, il Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite da vita, operando nell’ambito dei poteri attribuitegli dal capitolo VII della Carta dell’Onu, al “Tribunale penale internazionale per perseguire i responsabili di gravi violazioni del diritto internazionale umanitario commesse nel territorio dell’ex Jugoslavia dal 1991”. Un Tribunale ad hoc che violerebbe i principi del giudice naturale. Trattasi di organo sussidiario del Consiglio di Sicurezza dell’Onu, tuttavia non è soggetto all’autorità o al controllo del Consiglio per tutto ciò che riguarda l’esercizio delle loro funzioni giudiziarie. Il Tribunale è composto da civili e non vi siede personale militare e sono formati da tre organi fondamentali: corte, procuratore, cancelleria. L’organo giudicante si compone di due camere di primo grado per ciascuno dei due tribunali, formate ognuna da tre giudici e da una camera d’appello, formata da cinque giudici. La decisione di istituire tale Tribunale, è stato fatta a seguito di numerose iniziative politiche e militari, ove la comunità internazionale è intervenuta all’interno delle questioni jugoslave.

Il grimaldello giuridico che giustificherebbe l’istituzione del TPI sarebbe il capitolo VII della Carta delle Nazioni Unite, interpretato in senso molto largo, cioè allargando il potere del Consiglio di istituire organi giuridici, mentre fino ad allora era stato usato solo per implicare gli Stati ad azioni collettive implicanti o meno l’uso della forza.

Sicuramente, una simile estensione dei poteri del Consiglio di Sicurezza non era originariamente prevista dagli estensori dello Statuto dell’Onu. Gli Statuti dei tribunali internazionali ad hoc indicano tra i crimini da perseguire, quelli già presi in considerazione dai Trattati internazionali in materia e catalogano espressamente i crimini di genocidio, i crimini contro l’umanità e i crimini di guerra (ratione materiae) e fissano espressamente la competenza dei Tribunali  stessi nei confronti di persone fisiche (ratione personae) che abbiano commesso crimini in periodi definiti di tempo (ratione temporis). La risoluzione con la quale il Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite istituisce il Tribunale speciale per l’ex Jugoslavia afferma il principio secondo il quale il ricorso alla giustizia internazionale è mezzo imprescindibile per ottenere il ristabilimento della pace e della sicurezza. Tuttavia sulla base di questo principio ogni volta che dovesse ripresentarsi una situazione di conflitto e la conseguente commissione di crimini di diritto internazionale, le Nazioni Unite dovrebbero istituire un Tribunale ad hoc per portare i responsabili davanti alla giustizia. Questo non avviene però sempre e regolarmente; infatti, la limitatezza dell’area geografica rispetto alla quale il Consiglio di Sicurezza ha ravvisato la necessità di istituire i Tribunali a fronte delle numerose altre aree del mondo in cui si sono manifestate gravi violazioni del diritto umanitario, solleva il problema di una giustizia selettiva che risponde, secondo gran parte della dottrina, a esigenze politiche più che giuridiche. I tribunali ad hoc non sono, dal punto di vista giuridico, una soluzione ottimale per garantire la punizione di fatti di rilevanza penale, perché si tratta di una giustizia ex post facto, istituita cioè dopo la commissione dei fatti. La giustizia internazionale penale non può essere costruita attraverso eccezioni al principio di “irretroattività della legge penale”. Per poter ritenere un soggetto penalmente responsabile occorre che egli sappia non solo che esiste una norma che sancisce un certo comportamento, ma anche che esiste un giudice incaricato di applicarla. Alla giustizia internazionale parzialmente a posteriori è per questo preferibile l’istituzione di un Tribunale penale internazionale permanente. Caso vuole che i principali sponsor del TPI, gli Stati Uniti, siano allo stesso tempo coloro che hanno boicottato la Corte Penale Internazionale, istituita successivamente con lo Statuto di Roma nel 1998.

Tornando al capitolo VII della Carta dell’Onu, in nessuno dei suoi articoli, in effetti, si da potere al Consiglio di Sicurezza di istituire dei Tribunali come misura per contrastare la violazione della pace, o minaccia della pace, o aggressione. Il Consiglio si è insomma autoinvestito di un potere legislativo che non gli compete, sfruttando il proprio potere vincolante per porre gli Stati di fronte all’obbligo di accettare il fatto compiuto.  La questione fu sollevata subito dalla difesa di Dusko Tadic, che sollevava questioni di legittimità del Tribunale. Senza ripercorrere tutta la vicenda giudiziaria, ricordiamo in breve la sentenza del giurista italiano Antonio Cassese, presidente della Camera di secondo grado, che con sentenza del 02 ottobre 1995[2], stabilisce che il Tribunale afferma la propria competenza ad esercitare il controllo di legittimità sulle decisioni del Consiglio, motivandolo con l’esigenza di salvaguardare la stessa natura giurisdizionale del potere del quale è stato investito, non sussistendo nell’ordinamento internazionale alcun altro organo giudiziario in grado di farlo. In questo modo il Tribunale caratterizza nettamente gli organi giurisdizionali internazionali rispetto a quelli nazionali, descrivendoli come organi che, non essendo ancora inquadrati in un sistema giudiziario organizzato e unificato, sono “auto-sussistenti” e quindi giudici di se stessi”. Si è cioè realizzato il paradosso di affidare il controllo dell’atto di un organo (quello del C.d.S. che istituiva il tribunale), ad un organo istituito attraverso quello stesso atto.[3]

In base al diritto internazionale consolidato in norme consuetudinarie o da convenzioni vincolanti, lo Stato impegnato nel conflitto con un altro Stato (o altro ente di fatto) cui appartengono gli autori dei crimini di diritto internazionale, può sottoporre questi a giudizio e quindi eseguire l’eventuale condanna, durante il conflitto stesso. Come garanzia opera la reciprocità, anche se vi sono palesi rischi di parzialità[4]. Ma si può dire la stessa cosa del TPI?

Il contesto nel quale il Tribunale penale internazionale per i crimini in ex Jugoslavia (TPI) sta operando, è caratterizzato da un assoluto e totale capovolgimento del diritto internazionale. Istituendo tale Tribunale prescindendo dalla sovranità e dal consenso degli Stati coinvolti, il Consiglio di sicurezza ha commesso un abuso dei propri poteri, violando i principi base del patto associativo regolato dalla Carta delle Nazioni Unite, nonché il principio della sovranità degli Stati, e dell’uguaglianza fra loro (“I Membri [delle Nazioni Unite] devono astenersi nelle loro relazioni internazionali dalla minaccia o dall’uso della forza, sia contro l’integrità territoriale o l’indipendenza politica di qualsiasi Stato, sia in qualunque altra maniera incompatibile con i fini delle Nazioni Unite”- art. 2 Carta dell’ONU). Ciò che colpisce di più dell’iniziativa del Consiglio di Sicurezza, è il fatto che l’istituzione del tribunale, e il conferimento di un potere giurisdizionale non vengono rimessi ad un accordo interstatale. Altro invece si deve dire se l’istituzione del tribunale avviene solo sulla base della risoluzione del Consiglio di Sicurezza, e quindi sulla base di una decisione che coinvolgerebbe solo alcuni Stati, ad esclusione di quelli direttamente coinvolti, poiché in questo caso si verrebbe a creare la situazione di una decisione autoritaria nei confronti degli Stati esclusi (la risoluzione è stata cioè adottata dai soli 15 membri del Consiglio e non coinvolge gli Stati direttamente coinvolti). Gli Stati più direttamente coinvolti nel processo ad individui autori di crimini internazionali sono normalmente quelli che hanno la disponibilità dell’imputato, sui mezzi d’indagine, e maggiori possibilità di attuazione della condanna, in forza del rapporto organico o di cittadinanza che li lega agli imputati o alle vittime. Si tratta dunque dello Stato di cui è organo o cittadino l’autore del fatto, di cui è cittadina la vittima o nel cui territorio il fatto è stato commesso. Cardine delle Nazioni Unite è la sovranità statale, che può essere limitata se e solo se vi è previo accordo tra le parti. Altrimenti si violerebbe la sovranità indipendenza degli Stati, che sta alla base del principio di non ingerenza negli affari interni.  Inoltre lo stesso CdS (Consiglio di Sicurezza), non può oltrepassare gli specifici attributi che la Carta dell’Onu le da (art 24 della Carta). Ma questo pilastro è stato distrutto. Si passa dalla forza del diritto, al diritto della forza. In capo al CDS non vi è alcun Jus Puniendi (diritto a giudicare o condannare qualcuno), che è prerogativa del diritto dello Stato Sovrano. Nel sistema delle Nazioni Unite l'accettazione di obblighi internazionali da parte degli Stati è espressamente vincolato al rispetto dei dettati costituzionali interni. E questo è un principio fondamentale, come ha affermato un grande studioso austriaco di diritto internazionale, Alfred Verdross: l'ONU non ha sovranità direttamente sugli individui.[5] In quest'ambito bisogna rispettare la sovranità degli Stati, cosicché la diretta azione dell'Onu sugli individui, senza passare attraverso la struttura legislativa dello Stato, è esclusa. Quest’aspetto è essenziale, è uno dei motivi per cui un'iniziativa come il TPI è da respingere come totalmente illegale.

Tuttavia, a giustificazione di quanto fatto, spesso si fa un parallelismo col Tribunale di Norimberga, che però appare fuori luogo. Quel tribunale si giustificava col fatto che i crimini commessi dai nazisti fossero assolutamente unici e giuridicamente venne fondato sul fatto che lo stato tedesco si era totalmente estinto, per cui i poteri sovrani venivano esercitati in Germania dalle quattro potenze occupanti. Le basi del giudizio di Norimberga, e del giudizio di Tokyo degli altri processi instaurati dalle potenze vincitrici avevano una certa solidità, in quanto fondate sull’antica consuetudine della punizione dei criminali di guerra nemici, e i loro Statuti erano emanazione delle potenze occupanti. Inoltre la punizione dei crimini contro l’umanità commessi dal Giappone e dall’Asse era stata ripetutamente preannunciata come ineludibile almeno dal 1941 ed era diventata vincolante e precisa con la Dichiarazione di Mosca del 1943. L’apparente retroattività delle norme fu giustificata con l’argomento che si trattava -almeno per i crimini di guerra e contro l’umanità-di fatti già previsti in ogni paese civile come delitto. Altra differenza consiste nel fatto che in base all’art. 6 del Tribunale per l’ex Jugoslavia, la competenza si limita alle persone fisiche. Ciò esclude non solo la materia dei crimini degli Stati, ma altresì la competenza sulle persone giuridiche e sulle associazioni che era invece sancita invece dagli art. 9 e 10 dello Statuto di Norimberga e dall’art. 5 dello Statuto di Tokyo. Altro pilastro su cui fanno leva i “partigiani” della presunta giustizia internazionale targata NATO, è la cosiddetta Universalità della giurisdizione penale degli Stati per i crimini allarmanti, di particolare efferatezza: il concetto consiste nell’ affermare che quei crimini siano sempre e comunque da perseguire da ciascuno Stato. Tuttavia ciò potrebbe avvenire se e solo se si ha una soglia di collegamento con lo Stato che pretenda di giudicare tramite norme consuetudinarie o di trattato. Il lettore si immagini altrimenti la babele di giurisdizioni concorrenti, almeno in un mondo dove tutti gli Stati siano tutti uguali. I partigiani della presunta giustizia internazionale che vede come madrina una donna chiamata Albright (che in una conferenza stampa giustificava la morte di mezzo milione di bambini iracheni causati dall’embargo contro la repubblica dell’Iraq) però, sanno benissimo come vanno le cose nel mondo reale. Costoro, in maniera alquanto pudica, sottintendono che l’universalità potrebbe sussistere solo grazie alla presenza di Stati un po’ più uguali degli altri. Chi sono questi Stati? Naturalmente quelli che si autoproclamano civili, ovvero quelli occidentali, vale a dire quelli che predicano democrazia e libero mercato per la gioia immensa dei popoli del terzo mondo.

Si potrebbe rammentare che le Convenzioni di Ginevra del 1949 sul diritto bellico prevedono, per gli Stati parti, una obbligatoria universalità di giurisdizione per i crimini di guerra: ciò però solo davanti ai giudici dei contraenti. Non è prevista l’istituzione di un tribunale internazionale. In quest’ultimo caso si avrebbe una sorta di giudice speciale che giudicherebbe secondo i criteri del Diritto Penale del Nemico, con buona pace della presunzione di innocenza. Il regolamento dello stesso tribunale è una vera delizia per tutti i nostalgici della Santa Inquisizione. Il tribunale appare sia un corpo legislativo sia giuridico. I giudici scrivono le regole della Procedura e possono altresì fare emendamenti. La regola numero 6 inoltre precisa che il Presidente può apportare variazioni di sua iniziativa e ratificarle via fax ad altri giudici.  In poche parole, costoro applicano le leggi che loro stessi scrivono! Quest' assenza di separazione della funzione dalla funzione legislativa da anche la possibilità ai giudici di interpretare le norme come meglio credono senza che ci sia sorta di controllo alcuno. Così si impedisce alla difesa ogni possibilità di poter contestare l'interpretazione, anche nel caso in cui l'interpretazione stessa dovesse   risultare non corretta. Inoltre, il procuratore ha la possibilità di proporre emendamenti alla procedura. In questo tribunale manca totalmente il concetto di doppio grado di giudizio, poiché i membri della prima istanza in un giudizio possono essere gli stessi nella seconda in un altro giudizio, si intuisce facilmente che per quieto vivere, non si contrasteranno mai. Inoltre, non vi è nemmeno un giudice per le indagini preliminari che investighi sulle accuse. Si fa uso di testimoni anonimi, senza che la difesa possa realmente confrontarsi con costoro (l'articolo 75 del Rules of Procedure and Evidece stabilisce l'opportunità per il TPI di tener nascosta l'identità del testimone, anche grazie l'uso di tecnologia che ne alterino il suono della voce durante il dibattimento, nonché negare la possibilità ala controparte di controinterrogarli. Altro principio che impedisce un confronto ad armi pari tra accusa e difesa), può rifiutarsi di ascoltare gli avvocati della difesa, può detenere i sospettati per 90 giorni prima di formulare le imputazioni. Inoltre l’art. 53 del regolamento indica la possibilità per il tribunale di non far conoscere all’imputato il perché viene processato, tenendo gli elementi a suo carico nascosti. Questo è semplicemente inaccettabile.

L'articolo 94 al paragrafo A del Rule of Procedure Evidence introduce il principio del fatto notorio. Lo scrivente ritiene tale scelta un vero e proprio azzardo, se non una provocazione, poiché nei fatti di Jugoslavia il ruolo dei media, e delle loro menzogne, ha fatto la parte del leone.  A questo proposito si consideri l’eccellente lavoro di agenzie di comunicazione come Ruder&Finn Global Public Affaire, Hill&Knowlton, Saachi&Saachi, McCann&Erickson et Walter Thompson (queste ultime collaborano spesso con la CIA) è riuscito a creare l’immagine di vittime da un lato e di carnefici dall’altro, e a minimizzare l’orrore della guerra con la formulazione di slogan come “guerra umanitaria”, “azione di polizia internazionale”, “danni collaterali”. L’agenzia di comunicazione impiega una tecnica operativa, spesso mortale, tendente a piazzare il governo cliente in posizione vantaggiosa agli occhi del mondo. Gli schemi sono ripetitivi. Una campagna di martellamento diffamatorio viene lanciata nella stampa, dove una serie di rivelazioni ignobili sul comportamento della parte avversa crea un pregiudizio negativo che si ancorerà profondamente nell’inconscio collettivo. Un esempio: l’immagine del musulmano scheletrico dietro il filo spinato è rimasta istituzionale per rappresentare i nuovi nazisti. In realtà si trattava di un campo di rifugiati a Tiernopolje nella Bosnia serba, dove la gente era libera dei suoi movimenti. Infatti, l'équipe della televisione britannica ITN, che ha fatto lo scoopsi trovava dietro il filo spinato e aveva piazzato gli uomini intorno al luogo cintato dove stava per proteggere il suo materiale dai furti.

James Harff, all’epoca direttore della Ruder Finn Global Public Affairs, in un'intervista con il giornalista francese Jacques Merlino, riportata nel suo libro (Les vérités yougoslaves ne sont pas toutes bonnes à dire), parlando dei clienti nell’ex Jugoslavia, della strategia e dei successi raggiunti, diceva: "Fra il 2 e il 5 agosto 1992, il New York Newsday é uscito con la notizia dei campi. Abbiamo afferrato la cosa al volo e immediatamente abbiamo messo in contatto tre grandi organizzazioni ebraiche: B'nai B'rith Anti-Defamation League, American Committee e American Jewish Congress (...) l'entrata in gioco delle organizzazioni ebraiche a fianco dei bosniaci fu uno straordinario colpo di poker. Allo stesso tempo abbiamo potuto nell'opinione pubblica far coincidere serbi con nazisti (...) Il nostro lavoro non é di verificare l'informazione (...) Il nostro mestiere é di disseminare le informazioni, farle circolare il più velocemente possibile per ottenere che le tesi favorevoli alla nostra causa siano le prime ad uscire (...) Quando un’informazione é buona per noi, dobbiamo ancorarla subito nell'opinione pubblica. Perché sappiamo molto bene che é la prima notizia che conta. Le smentite non hanno alcuna efficacia (...) Siamo dei professionisti. Abbiamo un lavoro da fare e lo facciamo. Non siamo pagati per fare della morale. E anche quando questa fosse messa in discussione, avremmo la coscienza tranquilla. Poiché, se lei intende provare che i serbi sono delle povere vittime, vada avanti, si troverà solo (...)".

Alcune violazioni concrete le vogliamo ricordare esplicitamente: il caso Djukic, il 30 gennaio 1996 venne rapito da truppe musulmane durante un viaggio di cui erano state messe a conoscenza le truppe IFOR della Bosnia centrale, e che poi fu trasferito All'Aia tramite Sarajevo, benchè non ci fosse nemmeno l'ombra di un mandato d'arresto all'epoca. Djukic, malato di cancro, non fu ritenuto degno di essere curato, per cui morì il 18 maggio 1996. Sempre per negligenza del Tribunale, Milan Kovacevic nella sua cella All'Aia, muore di crisi cardiaca[6]. Il 5 gennaio 2006, soldati italiani delle truppe Eurofor stanziate in Bosnia, al momento dell'arresto di Dragomir Abazovic, uccidono la moglie Rada, inventandosi che La povera Rada avesse tentato un'improbabile difesa armata di Kalashnikov.

 Peccato però, che nessun soldato risultò ferito, e lei risulta uccisa con un solo proiettile.
Il 5 marzo 2006 si "suicida" Milan Babic, presidente della Krajna nel 1991 fino al 1995. Egli si era consegnato spontaneamente al tribunale.
Infine l'11 marzo 2006 muore Milosevic … che fu arrestato ed estradato a seguito di un mandato della canadese Louise Arbour, pubblica accusa al Tribunale penale internazionale per l'ex Jugoslavia, che ha emesso il mandato di cattura per Milosevic sulla base di documenti ricevuti il giorno prima da una delle due parti in causa, il governo degli Stati Uniti.

Invece il generale croato Tihomir Blaskic affrontò il processo in una lussuosa villa protetto dalle sue guardie del corpo.

Il TPI non prevede nel suo Statuto forme di risarcimento per ingiusta detenzione. Anche qui si nota un netto contrasto con quanto dice l'articolo 9 del Patto internazionale sui diritti civili e politici al comma 5 dice: “Chiunque è stato vittima di arresto o detenzione illegali ha diritto a un indennizzo”.

 

La giustizia di un Tribunale ad Hoc, è dunque quella di una parte in causa contro l’altra: l’esatto contrario della giustizia imparziale. Il TPI è uno strumento politico, anzi di guerra, nelle mani della NATO contro l’ex classe dirigente della Jugoslavia dell’epoca. Lo stesso Jamie Shea, portavoce Nato durante i bombardamenti sulla Jugoslavia, ammise che gli stessi paesi Nato sono i finanziatori del Tribunale.[7] A questi si aggiungono il National Endowment for Democracy, l’Open Society e la Rockefeller family Associates, già note per il loro “disinteressato” appoggio a rivoluzioni colorate ed a improbabili primavere in giro per il mondo.


[1] Sulla ricostruzione dei fatti e sulle incongruenze delle accuse formulate dai giudici del Tribunale penale internazionale per la ex Jugoslavia rimandiamo a: Goran Jesilic Uomini e non uomini Zambon; AAVV Il dossier nascosto del genocidio di Srebrenica, La città del Sole. Inoltre segnalo gli articoli di Diana Johnstone http://www.counterpunch.org/2016/03/30/international-injustice-the-conviction-of-radovan-karadzic/ e di Nicola Bizzi http://press.russianews.it/press/finalmente-emerge-la-verita-su-srebrenica-i-civili-non-furono-uccisi-dai-serbi-ma-dagli-stessi-musulmani-bosniaci-per-ordine-di-bill-clinton/

[2] Prosecutor vs Dusko Tadic case no IT-94-1-AR72

[3] Carlo Magnani, Il diritto dell’impero: tra ingerenza umanitaria e tribunali internazionali, La città del Sole Napoli 2001 p.16

[4] Aldo Bernardini, La Jugoslavia assassinata, Napoli 2005 p.16 e ss.

[5] Citato da Aldo Bernardini durante la Conferenza tenutasi All’Aja il 26 Febbraio 2005 a cura dell’ ICDSM (International Committee to Defend Slobodan Milosevic “The Hague Proceedings against Slobodan Milosevic: Emergine Issues in International Law” scaricabile presso il sito www.icdsm.org

[6] per approfondimenti vedere l’articolo di Jurgen Elsasser reperibile dal sito www.jungewelt.de/2006/03-13/003.php

[7] Andrea Martocchia Diritto e… rovescio internazionale nel caso Jugoslavo 11 Aprile 2015 apparso su www.marx21.it