Na SRPSKOHRVATSKOM:
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See also:
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http://www.free-slobo.de/
=*=
Le président Slobodan Milosevic à La
Haye, le 11 décembre 2001
(texte complet):
SLOBODAN MILOSEVIC
[Après la lecture de l'acte d'«accusation» à propos
de la Bosnie et de l'Herzégovine]
Je tiens à vous dire que ce texte minable
que nous venons d'entendre est la
dernière des absurdités. J'estime avoir
bien mérité de la paix en Bosnie, et
non de la guerre. La responsabilité de
cette guerre réside au sein des
puissances qui ont démembré la
Yougoslavie et chez leurs agents en
Yougoslavie. Elle n'est pas imputable à
la Serbie, ni non plus au peuple
serbe ou à la ligne politique serbe. Il
s'agit ici d'une tentative. [A cet
endroit précis du discours, le micro a
été coupé]
SLOBODAN MILOSEVIC
[Au cours du débat sur le regroupement
des « accusations »]
Tout ce que nous avons entendu
aujourd'hui à propos des prétendues
poursuites ne confirment qu'une chose,
c'est que leurs intentions se
trompent totalement de cible, mais, afin
qu'on ne coupe pas le micro une
fois de plus, je m'en tiendrai aux seuls
arguments qui répondent à votre
question.
La raison pour laquelle on tient tant à
«regrouper» ces fausses
accusations me semblent on ne peut plus
évidentes. Elle réside dans le 11
septembre. On compte bien détourner
l'attention des accusations dont je fais
l'objet à propos du Kosovo, du fait que
ces accusations soulèvent
inévitablement la question de la
collaboration de l'administration Clinton
avec les terroristes au Kosovo, y compris
l'organisation de Bin Laden.
Secundo, pour en revenir à ce que nous
avons entendu aujourd'hui, ces
personnes sont conscientes de ce que, si
elles insistent sur le Kosovo,
elles ne peuvent - et ceci, sans même
tenir compte du fait que ce tribunal
est illégal - éviter de faire comparaître
devant cette même cour les
principaux responsables des crimes commis
contre mon pays et mon peuple, à
commencer par Clinton, Albright et Clark
et puis les autres, pas plus qu'
elles ne peuvent éviter l'apparition ici
de maints pacifistes dont les
activités et la coopération en vue de
rechercher réfutent les accusations -
je dirais même les accusations
monstrueuses - qui ont été faites ici.
Ainsi donc, leurs raisons pour tenter
d'«unifier», de «regrouper» ces
accusations sont totalement pragmatiques
et visent à protéger ceux qui ont
commis des crimes contre mon pays et ne
visent pas, comme ils le prétendent,
à garantir un procès honnête et efficace
puisqu'elles se soucient peu de
savoir si je vais me lasser ou pas. Je
vous ai dit naguère ce que je pense
de la question.
En ce qui concerne leur principal
argument, l'accusation prétendant que
nous étions animés du but de créer une
«Grande Serbie», cet argument peut être
très facilement infirmé et je pense
qu'aucune personne raisonnable n'oserait
recourir à tel argument, qu'ils ont
avancé comme base mythique de tous les
crimes. Personne ne devrait plus essayer
en aucune façon, désormais, d'imputer,
d'imposer ou d'abuser de cet argument.
Voici des faits irréfutables : Le 28
avril 1992, la République fédérale de
Yougoslavie était constituée. Le 28 avril
1992, c'est-à-dire avant le début
du conflit, avant que n'éclate la guerre
civile, l'Assemblée
constitutionnelle explicitait, dans son
document officiel, notre position:
à savoir que la République fédérale de
Yougoslavie ne nourrit de prétentions
territoriales au sujet d'aucune des
anciennes républiques yougoslaves. C'est
une preuve qui suffit absolument à
rejeter totalement l'absurdité qu'ils
essaient d'imputer.
J'aimerais également vous rappeler qu'au
tout début, en mai 1993, avec nos
efforts optimaux, le plan Vance-Owen fut
accepté et fut ensuite signé à
Athènes, y compris par des représentants
serbes. L'acceptation de ce plan
montre clairement que nous considérions
la paix comme l'objectif absolument
prioritaire, et d'une valeur inestimable,
pour tous les peuples de
Yougoslavie, et elle réfute également
cette idée qui ne tient que du mythe.
En fin de compte, au cours de ces dix
années en Yougoslavie, la vie
elle-même a entièrement infirmé ces
accusations de discrimination nationale
ou religieuse, puisque la République
fédérale de Yougoslavie est demeurée la
seule partie de l'ancienne Yougoslavie à
préserver son caractère
multinational et dans laquelle il n'y
avait pas de discrimination sur bases
nationales ou religieuses. Ces dix années
le confirment. La même chose vaut
pour le Kosovo. Peut-être ne le
savez-vous pas, mais le gouvernement de
la province autonome du Kosovo et de
Metohia, en 1998 et 1999 - c'est-à-dire
durant la guerre, jusqu'à ce que ceux qui
avaient commis l'agression
installent leurs mercenaires au pouvoir -
était constitué de Serbes, d'Albanais,
de Musulmans, de Turks, de
Goranis, De Roms et d'Egyptiens. Les
Serbes étaient une minorité, dans ce
gouvernement. Comment la notion selon
laquelle il existait des discriminations
nationales peut-elle se concilier
avec ce fait?
Notre délégation à Rambouillet était
composée de représentants de toutes ces
nationalités également. Comment cela
peut-il coller avec cette monstrueuse
imputation de discrimination nationale?
Savez-vous qu'en 1998, après dix
années de paix totale au Kosovo - dix
années au cours desquelles personne ne
fut tué, dix années au cours desquelles
personne ne fut arrêté, lorsque des
dizaines de journaux imprimés en albalais
pouvaient s'acheter à n'importe
quel coin de rue, lorsque l'éducation
dans les écoles primaires et
secondaires se faisait en albanais -
quand, après dix années, le terrorisme
éclata, organisé par les services secrets
étrangers provenant des exilés de
la mafia albanaise un peu partout en
Europe, nous constituâmes des forces
locales de police dans les villages
albanais, où les citoyens choisissaient
leurs policiers. Ils portaient des armes.
Tous étaient des Albanais
ethniques. Ces policiers albanais, ainsi
que des postiers albanais, des
notables albanais et d'autres Albanais
encore au sein de l'appareil d'Etat,
furent tous les cibles de menaces, de
tentatives de meurtres, d'assassinats
et de massacres directs, tous ces actes
ayant été commis par des terroristes
albanais.
En 1998, les terroristes albanais ont tué
plus d'Albanais que de Serbes. Il
convient de faire remarquer avant toute
chose que dans toutes nos structures
d'Etat, de même qu'au sein de notre Parti
socialiste, les proportions du
nombre de membres correspondaient
exactement aux taux de composition
ethnique de nos citoyens - il y avait des
Serbes, des Albanais, des Turcs,
des Hongrois, des Ruthéniens, des
Roumains, des Bulgares et tous les autres
aussi. Lequel de ces groupes aurait-il pu
être à même de présenter un
programme de discrimination nationale,
religieuse ou raciale, tel que celui
qu'on nous reproche ici?
Ces deux «accusations», concernant la
Croatie et la Bosnie, ont été
lancées expressément dans un seul but:
noyer l'«accusation» concernant le
Kosovo du fait que le simple fait de
parler du Kosovo signifierait déballer
ouvertement toute la question du
terrorisme - ceci, en dehors du fait
qu'il est clair qu'en Croatie et en Bosnie,
nous avons oeuvré en faveur de la
paix, et non de la guerre. Nous avons
assisté nos ressortissants afin de les
aider à survivre plutôt qu'à devenir,
comme ils le furent durant la Seconde
Guerre mondiale, les victimes d'un
génocide. Maintes fois, nous l'avons
déclaré publiquement, et moi même je l'ai
dit également, que nous voulions
la liberté de notre peuple dans les
territoires où ils vivaient depuis des
siècles. Mais, dans un même temps, ceci
ne devait pas se faire au détriment
de quelque autre peuple que ce fût.
L'exemple de la République fédérale de
Yougoslavie et de ses excellentes
relations inter-ethniques durant toute la
période des conflits, prouve ceci
de façon éclatante. Au cours du conflit
en Bosnie, aucun musulman ne fut
chassé de Serbie. Au cours du conflit en
Croatie, aucun Croate ne fut chassé
de Serbie. Mieux encore, au cours du
conflit de Bosnie - consultez donc les
rapports de l'UNHCR - plus de 70.000
réfugiés musulmans ont trouvé refuge en
Serbie. Quelle nation, quelles personnes
par dizaines de milliers, iraient
chercher refuge parmi ceux qui les ont
agressées?
Savez-vous qu'il y a plus de musulmans en
Serbie qu'en Bosnie et en
Herzégovine? Les musulmans en Bosnie et
en Herzégovine ont été poussés
dans ce désastre, de sorte que ces forces
de l'extérieur, se présentant
comme partisanes de musulmans, ont pu
masquer leur responsabilité dans la
mort de beaucoup plus de personnes - il
est ici question de millions de
musulmans - en vertu de leurs intérêts
qui sont de réduire le monde et d'instaurer
un nouveau colonialisme.
En particulier, je ne puis comprendre que
quelqu'un ose parler implicitement
du Kosovo, comme s'il s'agissait de
quelque chose qui se situe en dehors de
la Serbie. Le Kosovo, c'est la Serbie et
le Kosovo demeurera serbe, mais la
terrible situation que connaissaent le
Kosovo et la Métohie se poursuivra
tant que ces deux régions devront subir
une occupation illégale. Illégale
parce qu'elle a été rendue possible suite
aux violations de la résolution
1244 de l'ONU et du Conseil de sécurité.
Cette résolution envisage la
présence de forces de sécurité des
Nations unies. Cependant, les forces
occupant le Kosovo ont violé leur
autorisation émanant de l'ONU, y compris
en permettant que se poursuivent les
actes de barbarie perpétrés par les
terroristes albanais.
Des milliers de Serbes et autres
non-résidents albanais du Kosovo ont été
tués et enlevés, des dizaines de milliers
de domiciles serbes ont été
incendiés, plus d'une centaine d'églises
ont été incendiées ou détruites,
tout cela sous l'égide des forces
internationales qui sont venues là afin
de garantir la sécurité de tous.
Et, aujourd'hui, après ces élections
entièrement bidon, ces jolis
parlementaires serbes viennent en avion
de Belgrade pour faire leur boulot
de députés et se rendre sous escorte
militaire à l'intérieur de ce prétendu
parlement. Cette situation durera aussi
longtemps que durera l'occupation.
Une situation du même tonneau, sous
l'occupation turque, a duré 500 ans.
Celle-ci ne durera pas si longtemps et,
dès l'instant où elle se terminera,
le Kosovo repassera totalement sous
contrôle serbe et, ici, nous ne parlons
pas que du Kosovo, mais aussi de la
Serbie, puisque la Serbie, elle non
plus, ne tardera pas à être de nouveau
dirigée par des patriotes. Ce seront
également des patriotes qui dirigeront
dans d'autres pays, au lieu de ces
plans en vue d'un nouveau colonialisme et
de la mise en place d'une
collection de gouvernements fantoches.
Je pense que tout ce que nous avons
entendu aujourd'hui, et qui est en
totale contradiction avec la vérité, a
montré à quel point ces
«acusations» étaient fallacieuses. Je
ne puis les concevoir que comme une
déclaration de colère et une vengeance
pour le fiasco subi par l'OTAN dans
sa tentative d'occuper militairement la
Yougoslavie. Je puis vous dire que
je suis fier d'avoir commandé les forces
armées de Yougoslavie qui ont
arrêté l'OTAN, puisque ceci a montré
qu'un pays, même petit, animé d'une
forte volonté de défendre l'idée de
liberté et d'égalité des nations et des
peuples, peut réussir. Je suis ici en
guise de punition pour nous être
dressés contre le danger de la pire
tyrannie qui ait jamais menacé l'humanité.
Ce qu'en substance on peut tirer de ces
accusations n'est rien de plus que
la boue et la lie d'une guerre médiatique
de dix ans tendant à diaboliser à
la fois la Serbie et le peuple serbe, de
même que leur direction, et
moi-même, voire ma famille. Du fait que
la guerre médiatique a précédé la
guerre de fait et que, conformément à son
objectif, elle a convaincu l'opinion
publique de ce que nous étions
des salauds, sans même tenir compte
du fait que nous n'avons jamais fourni le
moindre élément sur lequel appuyer
de telles accusations.
Vous avez lu ici comment, le 6 avril
1992, l'Union européenne a reconnu la
Bosnie et l'Herzégovine. Ceci s'est fait
sous l'influence du ministre des
Affaires étrangères allemand de l'époque,
Hans Dietrich Genscher, parce que,
le 6 avril 1941 fut le jour où Hitler
lança sonattaque contre la Yougoslavie
et bombarda Belgrade. Il y avait la
volonté, ce faisant, de faire comprendre
que l'issue de la Seconde Guerre mondiale
avait changé. Je n'accuserais
jamais le peuple allemand d'avoir éprouvé
ce genre de désir, mais certains
hommes politiques y ont tenu à tout prix,
et ce sont ceux que nous avons
combattus ensemble. De cette façon, ces
hommes politiques ont engrangé une
revanche aux proportions plus grandes
encore, car ils ont réussi à nous tuer
en utilisant les bras de nos Alliés, les
Américains, les Anglais et les
Français, aux côtés de qui nous avions
combattu au cours de deux guerres
mondiales, et contre le même mal, encore.
(...)
Je vous ai déjà parlé de ma relation
vis-à-vis de ce tribunal. Qu'importe
que la juge Robinson prétende que mes
relations à cette cour n'a aucune
conséquence pour vous. Par conséquent, ce
que vous allez faire, c'est votre
travail, et je ne puis que vous dire que
chaque argument utilisé ici en vue
de «rassembler» les accusations est non
fondé, ne tient pas debout, n'est
pas correct et ne peut se justifier
d'aucune façon. Ainsi donc, les
arguments sont fallacieux, tout comme
l'est l'accusation, et vous ferez ce
qu'il vous plaira, c'est votre problème.
Nous avons entendu beaucoup d'arguments
contre l'idée soulevée par le
procureur. Tout ce qu'il ajoute, et cela
va devenir de plus en plus évident
au fur et à mesure qu'il avancera, montre
que toute cette affaire tient sur
des pieds d'argile et provient de la lie
de la guerre médiatique, et non des
faits réels, et surtout pas de faits qui
pourraient avoir quelque poids
légal. Le vocabulaire et la structure de
tous leurs arguments est tout à
fait du même tonneau que tout ce que nous
avons vu ou entendu dans les trats
politiques ou dans les médias, ce qui ne
prouve qu'une chose, c'est que tout
cela est sorti du même moule, et de nulle
part ailleurs.
Si j'étais de vous, personnellement, et
quel que soit votre statut, auquel
je fais objection, un fait que vous
n'ignorez d'ailleurs pas, je rejetterais
de telles idées. Ils veulent mettre le
Kosovo à part uniquement par qu'il
ouvre la question de la collaboration
avec les terroristes, question qui ne
correspond pas à l'actuelle politique à
suivre. En ce moment, ils falsifient
des faits historiques au nom de leus
ligne politique actuelle et c'est
quelque chose que même ce tribunal
illégal ne devrait pas permettre.
(...)
J'ai été informé, dans l'intervalle, que
sans que j'en sois avisé, vous avez
désigné quelques conseillers juridique
que je n'ai pas requis. Vous avez
interprété mon accord pour que je reçoive
des visites de certaines personnes
comme une requête en vue de désigner des
conseillers juridiques. J'ai
répondu sur le Registre en déclarant que
je n'envisageais pas que quiconque
me rend visite et a un diplôme de droit
doive d'abord être désigné par
moi-même comme conseiller juridique. Et
je considère qu'il serait
inadmissible de souffrir de restrictions
dans les visites des personnes qui
souhaitent me voir, selon les règles que
vous avez établies, puisque d'autres
personnes en prison aussi ont, de
la côté, la possibilité de recevoir
de telles visites. Secundo.
(...)
La seule chose que j'ai dite, c'est que
je souhaite que les personnes qui
veulent me rendre visite aient la
possibilité de le faire. Un point, c'est
tout.
Secundo, j'ai appris que vous aviez
installé une caméra à infrarouges dans
ma cellule. Les autorités carcérales
m'ont informé de ce que si elles ont
éteint la lumière habituelle dans ma
cellule, c'est parce qu'elles ont
enlevé leur caméra, mais je n'ai pas été
informé de ce que celle à laquelle
votre représentant a fait allusion en
public, a elle aussi été enlevée. Je
demande qu'elle le soit également.
----------------
Traduit de l'anglais
par Jean-Marie FLEMAL
avec mes remerciements.
Transmis par :
Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B6180 COURCELLES
sites :
http://homeusers.brutele.be/r.romain/Sommario.html
(Sommaire)
=*=
Den Haag, 11.12.2001 - Übersetzung des Stenograms aus serbisch
S.M.: Nach dem die „Anklage“ Bosnien betreffend vorgelesen
wurde Dieser traurige Text, den wir hier gerade gehört
haben, ist der Höhepunkt der Absurdität. Mir gehört der
Verdienst für den Frieden und nicht für den Krieg. Die
Verantwortung für den Krieg in Bosnien tragen weder
Serbien noch die Serben oder die serbische Politik,
sondern die Mächte und deren Gestalten, die
Jugoslawien zerschlugen. Das hier ist ein Versuch...
(Mikro wurde abgeschaltet).
Während der .....
Alles, was wir heute in der sogenannten „Anklage“ gehört
haben, bezeugt doch nur, daß die gesamte vorgestellte Idee
fehl geschlagen ist. Damit mir das Wort nicht weggenommen
und das Mikrophon abgeschaltet wird, werde ich mich
an Argumente, die Ihren Fragen entsprechen halten.
Für mich ist es klar durchschaubar, wieso diese falsche
Anklage die Vereinigung der Anklagen (Kosovo und Bosnien)
bestrebt. Es ist die Folge des 11. Septembers. Sie
(Ankläger) haben den ausgeprägten Wunsch, die Kosovo-Anklage
in die zweite Reihe zu stellen, da diese Anklage die
unvermeidliche Frage der Zusammenarbeit der Klinton -
Administration mit den Terroristen im Kosovo
einschließlich der Bin Laden - Organisation, zur Diskussion
stellt.
Als zweites , was wir hier heute noch hören konnten. Sie
(die Ankläger) sind sich bewußt, daß trotz der Illegalität
des Gerichts, hier die Hauptakteure des
ausgeübten Verbrechens gegenüber meinem Land und meinem
Volk, wie Klinton, Olbrajt, Klark und andere erscheinen
müßten, aber auch die Friedensvermitler deren Aktivitäten
und Zusammenarbeit zur Schaffung eines Friedens vollständig
diese, ich würde sagen monströse Anklagen dementieren
würden, die hier ausgesprochen wurden.
Also die Gründe sind voll pragmatisch und stehen zum
Schutz der Verbrecher, die über mein Land hergefallen
sind, und nicht für irgendwelche Ökonomisierung der Zeit,
weil sie sich bestimmt nicht um meine Ermüdigung oder
nicht Ermüdigung sorgen, und ich habe euch schon früher
gesagt was ich darüber denke.
Was das „Kron-Argument“ der Anklage betrifft, nämlich die
Idee über die Schaffung von Großserbien, das sie (Ankläger)
als Mythos und Fundament für alle Verbrechen genommen haben,
ist wirklich leicht zu dementieren, und ich denke,
daß keiner mit einem gesunden Verstand mehr vesuchen
dürfte, es zu imputieren, aufzudrängen oder auf irgend
eine Weise zu mißbrauchen. Dafür sprechen unerschütterliche
Tatsachen. Die Bundes Republik Jugoslawien wurde am 28.
April 1992 formiert. 28. April 1992, also bevor die
Auseinandersetzungen und bevor der Bürgerkrieg angefangen
haben. Das verfaßungsmäßige Parlament hat mit seinem
offiziellen Dokument genau unsere Position deklariert,
die aussagt, daß die BRJugoslawien keine territoriale
Pretension gegenüber einer der ehemaligen jugoslawischen
Republiken hat. Es ist ein absolut ausreichender Beweis
um diesen Versuch, Sinnlosigkeiten zu imputieren, abzuwenden.
Ich erinnere euch auch daran, daß am Anfang des Mai 1993 mit
unserer maximalen Anstrengung in Athen der Vens-Oven Plan
angennommen wurde und die serbischen Vertreter nur noch
an den Frieden als höchtes Ziel und größten Wert für alle
jugoslawische Völker denkend, ihn auch unterzeichnet haben.
Diese Unterzeichnung dementiert genauso die unterstellte Idee.
Letztendlich, das Leben selbst in diesen 10 Jahren im
ehemahligen Jugoslawien dementiert am besten die Idee über die
unterstellte nationale oder religiöse Diskriminierung, weil
die Bundes Republik Jugoslawien als einziger Staat geblieben
ist, der seinen multinationalen Karakter aufrechterhalten hat
und in dem keineswegs Diskriminierung auf nationaler oder
religiöser Basis stattgefunden hat. Zehn Jahre bestätigen es.
Das gleiche gilt für Kosovo. Vielleicht wißt ihr es nicht, aber
auch 1998 wie auch während des Krieges 1999, blieb die Regierung
der Autonomen Provinz Kosovo und Metohien aus Serben, Albaner,
Muslems, Türken, Goranen, Roma und Egipter bestehen, und
zwar so lange bis die Agressoren ihre Handlanger in Belgrad
nicht installiert haben. Die Serben waren in dieser Regierung
die Minderheit. Wie kann man dann irgend eine Idee über
nationale Diskriminierung mit diesen Tatsachen in Einklang
bringen!?
Genauso waren alle nationale Minderheiten in unserer
(jugoslawischen) Delegation im Rambouillet vertreten. Wie
kann sich auch diese Tatsache mit der monströsen
Imputation der nationalen Diskriminierung abfinden !?
Wißt ihr überhaupt, daß während 1998; nach zehnjährigem
vollständigem Frieden im Kosovo, während dem niemand
verhaftet wurde, in dem dutzende albanisch-sprachige
Zeitungen veröffentlicht wurden, und die man an jeder Ecke
kaufen konnte, in denen in allen Grund- und Mittelschulen
albanisch unterrichtet wurde; nach zehn Jahren, in der
Zeit, als der von ausländischen Geheimdiensten aus Resten
der albanische Mafia in Europa organisierte Terrorismus
im Kosovo Fuß faßte, formierten wir in albanischen Dörfern
die lokale Polizei, in der die Bürger selbst die
bewaffneten Polizisten aufstellten, die alle Albaner waren.
Diese Albaner, genau so wie die albanischen Briefträger,
albanischen Förster, und alle anderen in den staatlichen
Diensten beschäftigten Albaner, waren die Zielscheiben
der Attentate, Morde und Massaker von albanischen
Terroristen. In diesem Jahr 1998, wurden mehr Albaner als
Serben von den Terroristen ermordet. Es ist auch illustrativ,
daß die Struktur auf allen unseren Staatsebenen, wie auch
in unserer Sozialistischen Partei Serbiens, der Struktur
entsprach, die bei den Bürgern war – überall waren Serben,
Albaner, Türken, Ungarn, Russinen,Rumänen, Bulgaren und
die alle andere. Wer von diesen könnte in das hier
zu imputieren versuchte Programm der nationalen oder
religiösen Diskriminierung reinfallen!?
Diese zwei Anklagen für Bosnien und Kroatien, wurden hier
per Express lanciert, gerade aus dem Grund um die Anklage
für Kosovo, die auf den Terrorismus hinweist zu unterdrücken,
und das obwohl es klar ist, daß wir uns in Bosnien und
Kroatien mit dem Frieden und nicht mit dem Krieg
beschäftigten.
Wir haben nur unserem Volk zu bestehen geholfen, damit
es nicht wieder, wie im zweiten Weltkrieg das
Opfer eines Genocids wird. Wir haben oft auch
öffentlich gesagt, und ich habe darüber gesprochen:
wir wollen frei und gleichberechtigt sein in den Gebieten,
in denen wir seit hunderten von Jahren leben, und das
nicht auf Kosten anderer Völker. Das Beispiel der Bundes
Republik Jugoslawien und die vorzüglichen Beziehungen
zwischen den in ihr lebenden Völker während der gesamten Zeit
der Auseinandersetzungen bezeugen es am besten. Während des
Zusammenstoßes in Bosnien wurde kein einziger Musleme
aus Serbien vertrieben, während des Krieges in Kroatien wurde
kein einziger Kroate aus Serbien vertrieben. Im Gegenteil,
sogar während des Krieges in Bosnien – ihr braucht nur in die
Unterlagen des internationalen Komissariat für
Flüchtlige der UN einen Blick zu werfen- haben über
70tausend Musleme als Flüchtlinge in Serbien einen
Unterschlupf gefunden. Welches Volk und welche
zehntausende würden zu denen eilen, die auf sie eine
Aggression ausüben !? Wißt ihr überhaupt, daß in Serbien
mehr Muslemen leben als in Bosnien und Herzegowina !?
Die Musleme in Bosnien und Herzegowina wurden ins Unglück
gestürzt, in den Krieg gestürzt, damit ihnen später
Unterstützung gegeben werden kann, und damit später ein Alibi
für die Ermordung von Millionen Muslemen haben zu können,
alles im Einklang mit den Interessen derjenigen, die
all das in der Funktion der neuen Welteroberung und
des neuen Kolonialismus ausgebrütet haben.
Besonderes kann ich nicht verstehen, daß jemand hier
implizit über Kosovo spricht, als über etwas was nicht
Bestandteil Serbiens ist. Kosovo ist Serbien, Kosovo
wird Serbien auch weiter bleiben, und die jetztige
Situation im Kosovo wird ganz genau so lange andauern
so lange auch diese illegale Okkupation andauert.
Ich sage illegal, weil es zur Okkupation durch den
Mißbrauch der UNO und die verabschiedete Resolution 1244
des UNO-Sicherheitsrates, die die Anwesendheit der
Sicherheitskräften der UNO vorsieht, gekommen war.
Diese Kräfte überschritten ihre Befugnisse der UNO,
ließen weiterhin das Marodieren der Terroristen zu,
tausende von Serben und der nicht albanischen Bevölkerung
sind ermordet und entführt, zehntausende serbische Häuser
sind verbrannt, mehr als hundert serbische Kirchen sind
zerstört und niedergebrannt, und das alles unter
der Schirmschaft der internationalen Kräfte, die dorthin
kamen, um die Sicherheit für alle zu garantieren.
Auch Heute, nach diesen karrikierten Wahlen, werden die
vermeintlichen serbischen Abgeordneten aus Belgrad
angeflogen und unter Millitärschutz in das sogenannte
„Parlament“ geführt, um ihre Funktion auszuüben.
Dieser Zustand wird so lange andauern, wie die
Okkupation andauert.
Ein solcher Zustand dauerte unter türkischen Okkupation
volle 500 Jahre. Dieser wird nicht so lange dauern können,
aber in dem Moment, in dem er beendet wird,
wird Kosovo wieder unter serbischer Kontrolle sein,
und es geht nicht nur um Kosovo sondern auch um Serbien,
weil auch Serbien wieder und bald Patrioten
regieren werden. Patrioten werden auch andere Länder
regieren, anstatt dieses Neokollonialismus und
seiner Marionettenregierungen.
Ich denke, daß alles was wir heute hier zu hören bekommen
haben, und was im Widerspruch zur Wahrheit steht,
bezeugt, in welchem Maß die Anklagen verfehlt sind.
Ich kann sie nicht anders als Ausdruck der Wut über
das erlittene Fiasko beim Versuch Jugoslawien millitärisch
zu okkupieren, verstehen.
Und ich kann euch noch Ein‘s sagen, ich bin stolz darauf,
daß ich die militärischen Kräfte Jugoslawiens, die die NATO
aufgehalten haben, kommandiert habe, weil es zeigte,
daß auch das kleinste Land mit eisernem Willen die
Freiheit, die Idee der Freiheit und die Gleichberechtigung
der Völker zu verteidigen, sie auch verteigen kann. Es
ist die Strafe, weil wir uns der größten Tyrannei, die
die Welt bedroht, widersetzt haben.
Auch etwas, was man noch mühselig aus den Anklagen
rauskratzen könnte, ist nichts anderes, als Schlamm und
Satz aus dem zehnjährigen Medienkrieg, der dem Ziele
der Satanisierung Serbiens, der Serben und der serbische
Führung, meiner Persönlichkeit und sogar meiner Familie
diente. Der Medienkrieg schritt vor dem militärischen,
zwecks Übezeugung der westlichen Öffentlichkeit von „den
Schlächtern“, obwohl wir dafür nie einen Grund geboten
haben.
Ihr habt hier Heute vorgelesen, wie am 06.April 1992 die
Europäische Union Bosnien und die Herzegowina anerkannt hat.
Es geschah unter dem Einfluß von Hans Dietrich Genscher,
weil der 06.April der Tag ist, an dem Hitler Belgrad
bombardierte. Es war nur der Wunsch eine Veränderung
des Resultates aus dem Zweiten Weltkrieg zu simbolisieren.
Ich würde so etwas nie dem deutschen Volk zuschreiben,
aber ich muß sagen, daß einige Politiker das Übel, gegen
das wir gekämpft haben, beibehalten haben,
und nicht nur das, sondern zu der Rache es
noch geschafft haben, uns mit den Händen unserer
Verbündeten Amerikaner, Engländer und Franzosen zu morden,
mit denen wir in zwei Weltkriegen gegen das
gleiche Übel gekämpft haben.
(...)
Ich habe euch schon gesagt, wie meine Meinung zur
diesem Gericht ist, obwohl nach Richter Robinson sich
meine Meinung auf euch nicht auswirkt. Also,
was ihr macht, ist eure Sache, ich sage nur,
daß kein einziges hier erbrachtes Argument für die
Zusammenbindung der Anklagen, der Wahrheit gerecht
ist, es hat keinen Bestand, ist nicht richtig und
kann sich keineswegs rechtfertigen. Also, eure Argumente
sind eine Lüge, wie die Anklage auch eine Lüge ist, und
ihr werdet es machen so wie ihr es wollt, es ist euere
Sache. Ich denke, daß gerade die Argumente gegeben
worden sind, die der ausgedachten Anklage selbst
widersprechen, weil alles was die Ankläger bringen
und wie weit sie noch gehen werden, wird zeigen, wie
alles auf gläsernen Füßen steht, wie auskonstruktuiert
es ist, und aus dem Satz und Schlamm des Medienkrieges
gesammelt ist und nicht auf Grund der Tatsachen, schon
gar nicht solcher, die ein relevantes Gewicht haben
könnten. Und daß das Vokabular und die Struktur dessen,
was sie hier vortragen identisch ist mit dem, was
wir 10 Jahre in politischen Pamphleten gehört,
in verschiedenen Druckmedien gelesen haben,
bestätigt nur deren Herkunft, nämlich aus der
gleichen Kochniesche.
Ich würde an eurer Stelle, unabhängig davon, daß ich
euern Status nicht anerkenne, was euch schon ohnehin
bekannt ist, diese Ideen hier vollständig ablehnen.
Sie wollen nur Kosovo in den Hintergrund drängen, weil
es die Frage der Zusammenarbeit mit den Terroristen eröffnet,
was laufender Politik nicht angenehm ist. In diesem Moment
falsifizieren sie die geschichtlichen Tatsachen
zwecks Tagespolitik, und damit dürfte sich selbst
dieses illegale Gericht nicht mal beschäftigen.
(...)
Inzwischen habe ich erfahren, daß sie ohne mein Verlangen
für mich irgendwelche Berater ernannt haben, in dem
ihr mein Einverständnis einige Menschen zu empfangen, als
meine Ernennung rechtlicher Berater gedeutet habt.
Ich habe dem Sekreteriat geantwortet, daß ich nicht der
Meinung bin, jeden Mensch, der mich besucht und ein
juristisches Diplom in der Tasche hat, auch zu
meinem Berater erklären muß. Desweiteren denke ich, im
Einklang mit euren Richtlinien auf Nichtdiskriminierungsbasis,
die ihr ausgedacht habt, wäre es auch nicht zulässig, daß die
Personenanzahl, die mich besuchen kann, begrenzt wird,
abgesehen davon, daß die anderen in diesem Gefängnis
Möglichkeiten haben Besucher zu empfangen. Weiterhin...
(Unterbrechung)
(...)
Ich habe nur meinen Wunsch geäußert, mir die Möglichkeit
einzuräumen, alle die mich besuchen wollen auch zu
empfangen, das ist alles. Als zweites habe ich
gehört, daß ihr auch hier in meiner Zelle infra-rot-
Kameras installiert habt. Von dem Gefängnisdirektorium
wurde mir mitgeteilt, daß das Licht in meiner Zelle
ausgeschaltet ist, weil sie die eigene Kamera ausgeschaltet
haben, aber es wurde mir nicht mitgeteilt, daß diese, über
welche euer Vertreter gesprochen hat, nur für die
Öffentlichkeit ausgeschaltet ist, und somit bitte
ich euch auch sie auszuschalten.
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1458
In ITALIANO:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1463
In ENGLISH:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1458
See also:
http://www.icdsm.com/
http://www.free-slobo.de/
=*=
Le président Slobodan Milosevic à La
Haye, le 11 décembre 2001
(texte complet):
SLOBODAN MILOSEVIC
[Après la lecture de l'acte d'«accusation» à propos
de la Bosnie et de l'Herzégovine]
Je tiens à vous dire que ce texte minable
que nous venons d'entendre est la
dernière des absurdités. J'estime avoir
bien mérité de la paix en Bosnie, et
non de la guerre. La responsabilité de
cette guerre réside au sein des
puissances qui ont démembré la
Yougoslavie et chez leurs agents en
Yougoslavie. Elle n'est pas imputable à
la Serbie, ni non plus au peuple
serbe ou à la ligne politique serbe. Il
s'agit ici d'une tentative. [A cet
endroit précis du discours, le micro a
été coupé]
SLOBODAN MILOSEVIC
[Au cours du débat sur le regroupement
des « accusations »]
Tout ce que nous avons entendu
aujourd'hui à propos des prétendues
poursuites ne confirment qu'une chose,
c'est que leurs intentions se
trompent totalement de cible, mais, afin
qu'on ne coupe pas le micro une
fois de plus, je m'en tiendrai aux seuls
arguments qui répondent à votre
question.
La raison pour laquelle on tient tant à
«regrouper» ces fausses
accusations me semblent on ne peut plus
évidentes. Elle réside dans le 11
septembre. On compte bien détourner
l'attention des accusations dont je fais
l'objet à propos du Kosovo, du fait que
ces accusations soulèvent
inévitablement la question de la
collaboration de l'administration Clinton
avec les terroristes au Kosovo, y compris
l'organisation de Bin Laden.
Secundo, pour en revenir à ce que nous
avons entendu aujourd'hui, ces
personnes sont conscientes de ce que, si
elles insistent sur le Kosovo,
elles ne peuvent - et ceci, sans même
tenir compte du fait que ce tribunal
est illégal - éviter de faire comparaître
devant cette même cour les
principaux responsables des crimes commis
contre mon pays et mon peuple, à
commencer par Clinton, Albright et Clark
et puis les autres, pas plus qu'
elles ne peuvent éviter l'apparition ici
de maints pacifistes dont les
activités et la coopération en vue de
rechercher réfutent les accusations -
je dirais même les accusations
monstrueuses - qui ont été faites ici.
Ainsi donc, leurs raisons pour tenter
d'«unifier», de «regrouper» ces
accusations sont totalement pragmatiques
et visent à protéger ceux qui ont
commis des crimes contre mon pays et ne
visent pas, comme ils le prétendent,
à garantir un procès honnête et efficace
puisqu'elles se soucient peu de
savoir si je vais me lasser ou pas. Je
vous ai dit naguère ce que je pense
de la question.
En ce qui concerne leur principal
argument, l'accusation prétendant que
nous étions animés du but de créer une
«Grande Serbie», cet argument peut être
très facilement infirmé et je pense
qu'aucune personne raisonnable n'oserait
recourir à tel argument, qu'ils ont
avancé comme base mythique de tous les
crimes. Personne ne devrait plus essayer
en aucune façon, désormais, d'imputer,
d'imposer ou d'abuser de cet argument.
Voici des faits irréfutables : Le 28
avril 1992, la République fédérale de
Yougoslavie était constituée. Le 28 avril
1992, c'est-à-dire avant le début
du conflit, avant que n'éclate la guerre
civile, l'Assemblée
constitutionnelle explicitait, dans son
document officiel, notre position:
à savoir que la République fédérale de
Yougoslavie ne nourrit de prétentions
territoriales au sujet d'aucune des
anciennes républiques yougoslaves. C'est
une preuve qui suffit absolument à
rejeter totalement l'absurdité qu'ils
essaient d'imputer.
J'aimerais également vous rappeler qu'au
tout début, en mai 1993, avec nos
efforts optimaux, le plan Vance-Owen fut
accepté et fut ensuite signé à
Athènes, y compris par des représentants
serbes. L'acceptation de ce plan
montre clairement que nous considérions
la paix comme l'objectif absolument
prioritaire, et d'une valeur inestimable,
pour tous les peuples de
Yougoslavie, et elle réfute également
cette idée qui ne tient que du mythe.
En fin de compte, au cours de ces dix
années en Yougoslavie, la vie
elle-même a entièrement infirmé ces
accusations de discrimination nationale
ou religieuse, puisque la République
fédérale de Yougoslavie est demeurée la
seule partie de l'ancienne Yougoslavie à
préserver son caractère
multinational et dans laquelle il n'y
avait pas de discrimination sur bases
nationales ou religieuses. Ces dix années
le confirment. La même chose vaut
pour le Kosovo. Peut-être ne le
savez-vous pas, mais le gouvernement de
la province autonome du Kosovo et de
Metohia, en 1998 et 1999 - c'est-à-dire
durant la guerre, jusqu'à ce que ceux qui
avaient commis l'agression
installent leurs mercenaires au pouvoir -
était constitué de Serbes, d'Albanais,
de Musulmans, de Turks, de
Goranis, De Roms et d'Egyptiens. Les
Serbes étaient une minorité, dans ce
gouvernement. Comment la notion selon
laquelle il existait des discriminations
nationales peut-elle se concilier
avec ce fait?
Notre délégation à Rambouillet était
composée de représentants de toutes ces
nationalités également. Comment cela
peut-il coller avec cette monstrueuse
imputation de discrimination nationale?
Savez-vous qu'en 1998, après dix
années de paix totale au Kosovo - dix
années au cours desquelles personne ne
fut tué, dix années au cours desquelles
personne ne fut arrêté, lorsque des
dizaines de journaux imprimés en albalais
pouvaient s'acheter à n'importe
quel coin de rue, lorsque l'éducation
dans les écoles primaires et
secondaires se faisait en albanais -
quand, après dix années, le terrorisme
éclata, organisé par les services secrets
étrangers provenant des exilés de
la mafia albanaise un peu partout en
Europe, nous constituâmes des forces
locales de police dans les villages
albanais, où les citoyens choisissaient
leurs policiers. Ils portaient des armes.
Tous étaient des Albanais
ethniques. Ces policiers albanais, ainsi
que des postiers albanais, des
notables albanais et d'autres Albanais
encore au sein de l'appareil d'Etat,
furent tous les cibles de menaces, de
tentatives de meurtres, d'assassinats
et de massacres directs, tous ces actes
ayant été commis par des terroristes
albanais.
En 1998, les terroristes albanais ont tué
plus d'Albanais que de Serbes. Il
convient de faire remarquer avant toute
chose que dans toutes nos structures
d'Etat, de même qu'au sein de notre Parti
socialiste, les proportions du
nombre de membres correspondaient
exactement aux taux de composition
ethnique de nos citoyens - il y avait des
Serbes, des Albanais, des Turcs,
des Hongrois, des Ruthéniens, des
Roumains, des Bulgares et tous les autres
aussi. Lequel de ces groupes aurait-il pu
être à même de présenter un
programme de discrimination nationale,
religieuse ou raciale, tel que celui
qu'on nous reproche ici?
Ces deux «accusations», concernant la
Croatie et la Bosnie, ont été
lancées expressément dans un seul but:
noyer l'«accusation» concernant le
Kosovo du fait que le simple fait de
parler du Kosovo signifierait déballer
ouvertement toute la question du
terrorisme - ceci, en dehors du fait
qu'il est clair qu'en Croatie et en Bosnie,
nous avons oeuvré en faveur de la
paix, et non de la guerre. Nous avons
assisté nos ressortissants afin de les
aider à survivre plutôt qu'à devenir,
comme ils le furent durant la Seconde
Guerre mondiale, les victimes d'un
génocide. Maintes fois, nous l'avons
déclaré publiquement, et moi même je l'ai
dit également, que nous voulions
la liberté de notre peuple dans les
territoires où ils vivaient depuis des
siècles. Mais, dans un même temps, ceci
ne devait pas se faire au détriment
de quelque autre peuple que ce fût.
L'exemple de la République fédérale de
Yougoslavie et de ses excellentes
relations inter-ethniques durant toute la
période des conflits, prouve ceci
de façon éclatante. Au cours du conflit
en Bosnie, aucun musulman ne fut
chassé de Serbie. Au cours du conflit en
Croatie, aucun Croate ne fut chassé
de Serbie. Mieux encore, au cours du
conflit de Bosnie - consultez donc les
rapports de l'UNHCR - plus de 70.000
réfugiés musulmans ont trouvé refuge en
Serbie. Quelle nation, quelles personnes
par dizaines de milliers, iraient
chercher refuge parmi ceux qui les ont
agressées?
Savez-vous qu'il y a plus de musulmans en
Serbie qu'en Bosnie et en
Herzégovine? Les musulmans en Bosnie et
en Herzégovine ont été poussés
dans ce désastre, de sorte que ces forces
de l'extérieur, se présentant
comme partisanes de musulmans, ont pu
masquer leur responsabilité dans la
mort de beaucoup plus de personnes - il
est ici question de millions de
musulmans - en vertu de leurs intérêts
qui sont de réduire le monde et d'instaurer
un nouveau colonialisme.
En particulier, je ne puis comprendre que
quelqu'un ose parler implicitement
du Kosovo, comme s'il s'agissait de
quelque chose qui se situe en dehors de
la Serbie. Le Kosovo, c'est la Serbie et
le Kosovo demeurera serbe, mais la
terrible situation que connaissaent le
Kosovo et la Métohie se poursuivra
tant que ces deux régions devront subir
une occupation illégale. Illégale
parce qu'elle a été rendue possible suite
aux violations de la résolution
1244 de l'ONU et du Conseil de sécurité.
Cette résolution envisage la
présence de forces de sécurité des
Nations unies. Cependant, les forces
occupant le Kosovo ont violé leur
autorisation émanant de l'ONU, y compris
en permettant que se poursuivent les
actes de barbarie perpétrés par les
terroristes albanais.
Des milliers de Serbes et autres
non-résidents albanais du Kosovo ont été
tués et enlevés, des dizaines de milliers
de domiciles serbes ont été
incendiés, plus d'une centaine d'églises
ont été incendiées ou détruites,
tout cela sous l'égide des forces
internationales qui sont venues là afin
de garantir la sécurité de tous.
Et, aujourd'hui, après ces élections
entièrement bidon, ces jolis
parlementaires serbes viennent en avion
de Belgrade pour faire leur boulot
de députés et se rendre sous escorte
militaire à l'intérieur de ce prétendu
parlement. Cette situation durera aussi
longtemps que durera l'occupation.
Une situation du même tonneau, sous
l'occupation turque, a duré 500 ans.
Celle-ci ne durera pas si longtemps et,
dès l'instant où elle se terminera,
le Kosovo repassera totalement sous
contrôle serbe et, ici, nous ne parlons
pas que du Kosovo, mais aussi de la
Serbie, puisque la Serbie, elle non
plus, ne tardera pas à être de nouveau
dirigée par des patriotes. Ce seront
également des patriotes qui dirigeront
dans d'autres pays, au lieu de ces
plans en vue d'un nouveau colonialisme et
de la mise en place d'une
collection de gouvernements fantoches.
Je pense que tout ce que nous avons
entendu aujourd'hui, et qui est en
totale contradiction avec la vérité, a
montré à quel point ces
«acusations» étaient fallacieuses. Je
ne puis les concevoir que comme une
déclaration de colère et une vengeance
pour le fiasco subi par l'OTAN dans
sa tentative d'occuper militairement la
Yougoslavie. Je puis vous dire que
je suis fier d'avoir commandé les forces
armées de Yougoslavie qui ont
arrêté l'OTAN, puisque ceci a montré
qu'un pays, même petit, animé d'une
forte volonté de défendre l'idée de
liberté et d'égalité des nations et des
peuples, peut réussir. Je suis ici en
guise de punition pour nous être
dressés contre le danger de la pire
tyrannie qui ait jamais menacé l'humanité.
Ce qu'en substance on peut tirer de ces
accusations n'est rien de plus que
la boue et la lie d'une guerre médiatique
de dix ans tendant à diaboliser à
la fois la Serbie et le peuple serbe, de
même que leur direction, et
moi-même, voire ma famille. Du fait que
la guerre médiatique a précédé la
guerre de fait et que, conformément à son
objectif, elle a convaincu l'opinion
publique de ce que nous étions
des salauds, sans même tenir compte
du fait que nous n'avons jamais fourni le
moindre élément sur lequel appuyer
de telles accusations.
Vous avez lu ici comment, le 6 avril
1992, l'Union européenne a reconnu la
Bosnie et l'Herzégovine. Ceci s'est fait
sous l'influence du ministre des
Affaires étrangères allemand de l'époque,
Hans Dietrich Genscher, parce que,
le 6 avril 1941 fut le jour où Hitler
lança sonattaque contre la Yougoslavie
et bombarda Belgrade. Il y avait la
volonté, ce faisant, de faire comprendre
que l'issue de la Seconde Guerre mondiale
avait changé. Je n'accuserais
jamais le peuple allemand d'avoir éprouvé
ce genre de désir, mais certains
hommes politiques y ont tenu à tout prix,
et ce sont ceux que nous avons
combattus ensemble. De cette façon, ces
hommes politiques ont engrangé une
revanche aux proportions plus grandes
encore, car ils ont réussi à nous tuer
en utilisant les bras de nos Alliés, les
Américains, les Anglais et les
Français, aux côtés de qui nous avions
combattu au cours de deux guerres
mondiales, et contre le même mal, encore.
(...)
Je vous ai déjà parlé de ma relation
vis-à-vis de ce tribunal. Qu'importe
que la juge Robinson prétende que mes
relations à cette cour n'a aucune
conséquence pour vous. Par conséquent, ce
que vous allez faire, c'est votre
travail, et je ne puis que vous dire que
chaque argument utilisé ici en vue
de «rassembler» les accusations est non
fondé, ne tient pas debout, n'est
pas correct et ne peut se justifier
d'aucune façon. Ainsi donc, les
arguments sont fallacieux, tout comme
l'est l'accusation, et vous ferez ce
qu'il vous plaira, c'est votre problème.
Nous avons entendu beaucoup d'arguments
contre l'idée soulevée par le
procureur. Tout ce qu'il ajoute, et cela
va devenir de plus en plus évident
au fur et à mesure qu'il avancera, montre
que toute cette affaire tient sur
des pieds d'argile et provient de la lie
de la guerre médiatique, et non des
faits réels, et surtout pas de faits qui
pourraient avoir quelque poids
légal. Le vocabulaire et la structure de
tous leurs arguments est tout à
fait du même tonneau que tout ce que nous
avons vu ou entendu dans les trats
politiques ou dans les médias, ce qui ne
prouve qu'une chose, c'est que tout
cela est sorti du même moule, et de nulle
part ailleurs.
Si j'étais de vous, personnellement, et
quel que soit votre statut, auquel
je fais objection, un fait que vous
n'ignorez d'ailleurs pas, je rejetterais
de telles idées. Ils veulent mettre le
Kosovo à part uniquement par qu'il
ouvre la question de la collaboration
avec les terroristes, question qui ne
correspond pas à l'actuelle politique à
suivre. En ce moment, ils falsifient
des faits historiques au nom de leus
ligne politique actuelle et c'est
quelque chose que même ce tribunal
illégal ne devrait pas permettre.
(...)
J'ai été informé, dans l'intervalle, que
sans que j'en sois avisé, vous avez
désigné quelques conseillers juridique
que je n'ai pas requis. Vous avez
interprété mon accord pour que je reçoive
des visites de certaines personnes
comme une requête en vue de désigner des
conseillers juridiques. J'ai
répondu sur le Registre en déclarant que
je n'envisageais pas que quiconque
me rend visite et a un diplôme de droit
doive d'abord être désigné par
moi-même comme conseiller juridique. Et
je considère qu'il serait
inadmissible de souffrir de restrictions
dans les visites des personnes qui
souhaitent me voir, selon les règles que
vous avez établies, puisque d'autres
personnes en prison aussi ont, de
la côté, la possibilité de recevoir
de telles visites. Secundo.
(...)
La seule chose que j'ai dite, c'est que
je souhaite que les personnes qui
veulent me rendre visite aient la
possibilité de le faire. Un point, c'est
tout.
Secundo, j'ai appris que vous aviez
installé une caméra à infrarouges dans
ma cellule. Les autorités carcérales
m'ont informé de ce que si elles ont
éteint la lumière habituelle dans ma
cellule, c'est parce qu'elles ont
enlevé leur caméra, mais je n'ai pas été
informé de ce que celle à laquelle
votre représentant a fait allusion en
public, a elle aussi été enlevée. Je
demande qu'elle le soit également.
----------------
Traduit de l'anglais
par Jean-Marie FLEMAL
avec mes remerciements.
Transmis par :
Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B6180 COURCELLES
sites :
http://homeusers.brutele.be/r.romain/Sommario.html
(Sommaire)
=*=
Den Haag, 11.12.2001 - Übersetzung des Stenograms aus serbisch
S.M.: Nach dem die „Anklage“ Bosnien betreffend vorgelesen
wurde Dieser traurige Text, den wir hier gerade gehört
haben, ist der Höhepunkt der Absurdität. Mir gehört der
Verdienst für den Frieden und nicht für den Krieg. Die
Verantwortung für den Krieg in Bosnien tragen weder
Serbien noch die Serben oder die serbische Politik,
sondern die Mächte und deren Gestalten, die
Jugoslawien zerschlugen. Das hier ist ein Versuch...
(Mikro wurde abgeschaltet).
Während der .....
Alles, was wir heute in der sogenannten „Anklage“ gehört
haben, bezeugt doch nur, daß die gesamte vorgestellte Idee
fehl geschlagen ist. Damit mir das Wort nicht weggenommen
und das Mikrophon abgeschaltet wird, werde ich mich
an Argumente, die Ihren Fragen entsprechen halten.
Für mich ist es klar durchschaubar, wieso diese falsche
Anklage die Vereinigung der Anklagen (Kosovo und Bosnien)
bestrebt. Es ist die Folge des 11. Septembers. Sie
(Ankläger) haben den ausgeprägten Wunsch, die Kosovo-Anklage
in die zweite Reihe zu stellen, da diese Anklage die
unvermeidliche Frage der Zusammenarbeit der Klinton -
Administration mit den Terroristen im Kosovo
einschließlich der Bin Laden - Organisation, zur Diskussion
stellt.
Als zweites , was wir hier heute noch hören konnten. Sie
(die Ankläger) sind sich bewußt, daß trotz der Illegalität
des Gerichts, hier die Hauptakteure des
ausgeübten Verbrechens gegenüber meinem Land und meinem
Volk, wie Klinton, Olbrajt, Klark und andere erscheinen
müßten, aber auch die Friedensvermitler deren Aktivitäten
und Zusammenarbeit zur Schaffung eines Friedens vollständig
diese, ich würde sagen monströse Anklagen dementieren
würden, die hier ausgesprochen wurden.
Also die Gründe sind voll pragmatisch und stehen zum
Schutz der Verbrecher, die über mein Land hergefallen
sind, und nicht für irgendwelche Ökonomisierung der Zeit,
weil sie sich bestimmt nicht um meine Ermüdigung oder
nicht Ermüdigung sorgen, und ich habe euch schon früher
gesagt was ich darüber denke.
Was das „Kron-Argument“ der Anklage betrifft, nämlich die
Idee über die Schaffung von Großserbien, das sie (Ankläger)
als Mythos und Fundament für alle Verbrechen genommen haben,
ist wirklich leicht zu dementieren, und ich denke,
daß keiner mit einem gesunden Verstand mehr vesuchen
dürfte, es zu imputieren, aufzudrängen oder auf irgend
eine Weise zu mißbrauchen. Dafür sprechen unerschütterliche
Tatsachen. Die Bundes Republik Jugoslawien wurde am 28.
April 1992 formiert. 28. April 1992, also bevor die
Auseinandersetzungen und bevor der Bürgerkrieg angefangen
haben. Das verfaßungsmäßige Parlament hat mit seinem
offiziellen Dokument genau unsere Position deklariert,
die aussagt, daß die BRJugoslawien keine territoriale
Pretension gegenüber einer der ehemaligen jugoslawischen
Republiken hat. Es ist ein absolut ausreichender Beweis
um diesen Versuch, Sinnlosigkeiten zu imputieren, abzuwenden.
Ich erinnere euch auch daran, daß am Anfang des Mai 1993 mit
unserer maximalen Anstrengung in Athen der Vens-Oven Plan
angennommen wurde und die serbischen Vertreter nur noch
an den Frieden als höchtes Ziel und größten Wert für alle
jugoslawische Völker denkend, ihn auch unterzeichnet haben.
Diese Unterzeichnung dementiert genauso die unterstellte Idee.
Letztendlich, das Leben selbst in diesen 10 Jahren im
ehemahligen Jugoslawien dementiert am besten die Idee über die
unterstellte nationale oder religiöse Diskriminierung, weil
die Bundes Republik Jugoslawien als einziger Staat geblieben
ist, der seinen multinationalen Karakter aufrechterhalten hat
und in dem keineswegs Diskriminierung auf nationaler oder
religiöser Basis stattgefunden hat. Zehn Jahre bestätigen es.
Das gleiche gilt für Kosovo. Vielleicht wißt ihr es nicht, aber
auch 1998 wie auch während des Krieges 1999, blieb die Regierung
der Autonomen Provinz Kosovo und Metohien aus Serben, Albaner,
Muslems, Türken, Goranen, Roma und Egipter bestehen, und
zwar so lange bis die Agressoren ihre Handlanger in Belgrad
nicht installiert haben. Die Serben waren in dieser Regierung
die Minderheit. Wie kann man dann irgend eine Idee über
nationale Diskriminierung mit diesen Tatsachen in Einklang
bringen!?
Genauso waren alle nationale Minderheiten in unserer
(jugoslawischen) Delegation im Rambouillet vertreten. Wie
kann sich auch diese Tatsache mit der monströsen
Imputation der nationalen Diskriminierung abfinden !?
Wißt ihr überhaupt, daß während 1998; nach zehnjährigem
vollständigem Frieden im Kosovo, während dem niemand
verhaftet wurde, in dem dutzende albanisch-sprachige
Zeitungen veröffentlicht wurden, und die man an jeder Ecke
kaufen konnte, in denen in allen Grund- und Mittelschulen
albanisch unterrichtet wurde; nach zehn Jahren, in der
Zeit, als der von ausländischen Geheimdiensten aus Resten
der albanische Mafia in Europa organisierte Terrorismus
im Kosovo Fuß faßte, formierten wir in albanischen Dörfern
die lokale Polizei, in der die Bürger selbst die
bewaffneten Polizisten aufstellten, die alle Albaner waren.
Diese Albaner, genau so wie die albanischen Briefträger,
albanischen Förster, und alle anderen in den staatlichen
Diensten beschäftigten Albaner, waren die Zielscheiben
der Attentate, Morde und Massaker von albanischen
Terroristen. In diesem Jahr 1998, wurden mehr Albaner als
Serben von den Terroristen ermordet. Es ist auch illustrativ,
daß die Struktur auf allen unseren Staatsebenen, wie auch
in unserer Sozialistischen Partei Serbiens, der Struktur
entsprach, die bei den Bürgern war – überall waren Serben,
Albaner, Türken, Ungarn, Russinen,Rumänen, Bulgaren und
die alle andere. Wer von diesen könnte in das hier
zu imputieren versuchte Programm der nationalen oder
religiösen Diskriminierung reinfallen!?
Diese zwei Anklagen für Bosnien und Kroatien, wurden hier
per Express lanciert, gerade aus dem Grund um die Anklage
für Kosovo, die auf den Terrorismus hinweist zu unterdrücken,
und das obwohl es klar ist, daß wir uns in Bosnien und
Kroatien mit dem Frieden und nicht mit dem Krieg
beschäftigten.
Wir haben nur unserem Volk zu bestehen geholfen, damit
es nicht wieder, wie im zweiten Weltkrieg das
Opfer eines Genocids wird. Wir haben oft auch
öffentlich gesagt, und ich habe darüber gesprochen:
wir wollen frei und gleichberechtigt sein in den Gebieten,
in denen wir seit hunderten von Jahren leben, und das
nicht auf Kosten anderer Völker. Das Beispiel der Bundes
Republik Jugoslawien und die vorzüglichen Beziehungen
zwischen den in ihr lebenden Völker während der gesamten Zeit
der Auseinandersetzungen bezeugen es am besten. Während des
Zusammenstoßes in Bosnien wurde kein einziger Musleme
aus Serbien vertrieben, während des Krieges in Kroatien wurde
kein einziger Kroate aus Serbien vertrieben. Im Gegenteil,
sogar während des Krieges in Bosnien – ihr braucht nur in die
Unterlagen des internationalen Komissariat für
Flüchtlige der UN einen Blick zu werfen- haben über
70tausend Musleme als Flüchtlinge in Serbien einen
Unterschlupf gefunden. Welches Volk und welche
zehntausende würden zu denen eilen, die auf sie eine
Aggression ausüben !? Wißt ihr überhaupt, daß in Serbien
mehr Muslemen leben als in Bosnien und Herzegowina !?
Die Musleme in Bosnien und Herzegowina wurden ins Unglück
gestürzt, in den Krieg gestürzt, damit ihnen später
Unterstützung gegeben werden kann, und damit später ein Alibi
für die Ermordung von Millionen Muslemen haben zu können,
alles im Einklang mit den Interessen derjenigen, die
all das in der Funktion der neuen Welteroberung und
des neuen Kolonialismus ausgebrütet haben.
Besonderes kann ich nicht verstehen, daß jemand hier
implizit über Kosovo spricht, als über etwas was nicht
Bestandteil Serbiens ist. Kosovo ist Serbien, Kosovo
wird Serbien auch weiter bleiben, und die jetztige
Situation im Kosovo wird ganz genau so lange andauern
so lange auch diese illegale Okkupation andauert.
Ich sage illegal, weil es zur Okkupation durch den
Mißbrauch der UNO und die verabschiedete Resolution 1244
des UNO-Sicherheitsrates, die die Anwesendheit der
Sicherheitskräften der UNO vorsieht, gekommen war.
Diese Kräfte überschritten ihre Befugnisse der UNO,
ließen weiterhin das Marodieren der Terroristen zu,
tausende von Serben und der nicht albanischen Bevölkerung
sind ermordet und entführt, zehntausende serbische Häuser
sind verbrannt, mehr als hundert serbische Kirchen sind
zerstört und niedergebrannt, und das alles unter
der Schirmschaft der internationalen Kräfte, die dorthin
kamen, um die Sicherheit für alle zu garantieren.
Auch Heute, nach diesen karrikierten Wahlen, werden die
vermeintlichen serbischen Abgeordneten aus Belgrad
angeflogen und unter Millitärschutz in das sogenannte
„Parlament“ geführt, um ihre Funktion auszuüben.
Dieser Zustand wird so lange andauern, wie die
Okkupation andauert.
Ein solcher Zustand dauerte unter türkischen Okkupation
volle 500 Jahre. Dieser wird nicht so lange dauern können,
aber in dem Moment, in dem er beendet wird,
wird Kosovo wieder unter serbischer Kontrolle sein,
und es geht nicht nur um Kosovo sondern auch um Serbien,
weil auch Serbien wieder und bald Patrioten
regieren werden. Patrioten werden auch andere Länder
regieren, anstatt dieses Neokollonialismus und
seiner Marionettenregierungen.
Ich denke, daß alles was wir heute hier zu hören bekommen
haben, und was im Widerspruch zur Wahrheit steht,
bezeugt, in welchem Maß die Anklagen verfehlt sind.
Ich kann sie nicht anders als Ausdruck der Wut über
das erlittene Fiasko beim Versuch Jugoslawien millitärisch
zu okkupieren, verstehen.
Und ich kann euch noch Ein‘s sagen, ich bin stolz darauf,
daß ich die militärischen Kräfte Jugoslawiens, die die NATO
aufgehalten haben, kommandiert habe, weil es zeigte,
daß auch das kleinste Land mit eisernem Willen die
Freiheit, die Idee der Freiheit und die Gleichberechtigung
der Völker zu verteidigen, sie auch verteigen kann. Es
ist die Strafe, weil wir uns der größten Tyrannei, die
die Welt bedroht, widersetzt haben.
Auch etwas, was man noch mühselig aus den Anklagen
rauskratzen könnte, ist nichts anderes, als Schlamm und
Satz aus dem zehnjährigen Medienkrieg, der dem Ziele
der Satanisierung Serbiens, der Serben und der serbische
Führung, meiner Persönlichkeit und sogar meiner Familie
diente. Der Medienkrieg schritt vor dem militärischen,
zwecks Übezeugung der westlichen Öffentlichkeit von „den
Schlächtern“, obwohl wir dafür nie einen Grund geboten
haben.
Ihr habt hier Heute vorgelesen, wie am 06.April 1992 die
Europäische Union Bosnien und die Herzegowina anerkannt hat.
Es geschah unter dem Einfluß von Hans Dietrich Genscher,
weil der 06.April der Tag ist, an dem Hitler Belgrad
bombardierte. Es war nur der Wunsch eine Veränderung
des Resultates aus dem Zweiten Weltkrieg zu simbolisieren.
Ich würde so etwas nie dem deutschen Volk zuschreiben,
aber ich muß sagen, daß einige Politiker das Übel, gegen
das wir gekämpft haben, beibehalten haben,
und nicht nur das, sondern zu der Rache es
noch geschafft haben, uns mit den Händen unserer
Verbündeten Amerikaner, Engländer und Franzosen zu morden,
mit denen wir in zwei Weltkriegen gegen das
gleiche Übel gekämpft haben.
(...)
Ich habe euch schon gesagt, wie meine Meinung zur
diesem Gericht ist, obwohl nach Richter Robinson sich
meine Meinung auf euch nicht auswirkt. Also,
was ihr macht, ist eure Sache, ich sage nur,
daß kein einziges hier erbrachtes Argument für die
Zusammenbindung der Anklagen, der Wahrheit gerecht
ist, es hat keinen Bestand, ist nicht richtig und
kann sich keineswegs rechtfertigen. Also, eure Argumente
sind eine Lüge, wie die Anklage auch eine Lüge ist, und
ihr werdet es machen so wie ihr es wollt, es ist euere
Sache. Ich denke, daß gerade die Argumente gegeben
worden sind, die der ausgedachten Anklage selbst
widersprechen, weil alles was die Ankläger bringen
und wie weit sie noch gehen werden, wird zeigen, wie
alles auf gläsernen Füßen steht, wie auskonstruktuiert
es ist, und aus dem Satz und Schlamm des Medienkrieges
gesammelt ist und nicht auf Grund der Tatsachen, schon
gar nicht solcher, die ein relevantes Gewicht haben
könnten. Und daß das Vokabular und die Struktur dessen,
was sie hier vortragen identisch ist mit dem, was
wir 10 Jahre in politischen Pamphleten gehört,
in verschiedenen Druckmedien gelesen haben,
bestätigt nur deren Herkunft, nämlich aus der
gleichen Kochniesche.
Ich würde an eurer Stelle, unabhängig davon, daß ich
euern Status nicht anerkenne, was euch schon ohnehin
bekannt ist, diese Ideen hier vollständig ablehnen.
Sie wollen nur Kosovo in den Hintergrund drängen, weil
es die Frage der Zusammenarbeit mit den Terroristen eröffnet,
was laufender Politik nicht angenehm ist. In diesem Moment
falsifizieren sie die geschichtlichen Tatsachen
zwecks Tagespolitik, und damit dürfte sich selbst
dieses illegale Gericht nicht mal beschäftigen.
(...)
Inzwischen habe ich erfahren, daß sie ohne mein Verlangen
für mich irgendwelche Berater ernannt haben, in dem
ihr mein Einverständnis einige Menschen zu empfangen, als
meine Ernennung rechtlicher Berater gedeutet habt.
Ich habe dem Sekreteriat geantwortet, daß ich nicht der
Meinung bin, jeden Mensch, der mich besucht und ein
juristisches Diplom in der Tasche hat, auch zu
meinem Berater erklären muß. Desweiteren denke ich, im
Einklang mit euren Richtlinien auf Nichtdiskriminierungsbasis,
die ihr ausgedacht habt, wäre es auch nicht zulässig, daß die
Personenanzahl, die mich besuchen kann, begrenzt wird,
abgesehen davon, daß die anderen in diesem Gefängnis
Möglichkeiten haben Besucher zu empfangen. Weiterhin...
(Unterbrechung)
(...)
Ich habe nur meinen Wunsch geäußert, mir die Möglichkeit
einzuräumen, alle die mich besuchen wollen auch zu
empfangen, das ist alles. Als zweites habe ich
gehört, daß ihr auch hier in meiner Zelle infra-rot-
Kameras installiert habt. Von dem Gefängnisdirektorium
wurde mir mitgeteilt, daß das Licht in meiner Zelle
ausgeschaltet ist, weil sie die eigene Kamera ausgeschaltet
haben, aber es wurde mir nicht mitgeteilt, daß diese, über
welche euer Vertreter gesprochen hat, nur für die
Öffentlichkeit ausgeschaltet ist, und somit bitte
ich euch auch sie auszuschalten.