Article original en anglais, Global Research/Mondialisation, le 12 février 2008 : 




Kosovo : Les États-Unis et l’Union européenne appuient un processus politique en lien avec le crime organisé

Le Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaci appartient à une organisation criminelle

Par Michel Chossudovsky

Le 20 fevrier 2008

 

Nos orientations sont claires. L’édification de l’État du Kosovo, de son développement économique, la prise de mesures économiques et de bien-être social ainsi que des mesures rigoureuses contre la corruption, le crime organisé et les comportements négatifs. Ainsi, nous pourrons accroître la sécurité et l’intégration du Kosovo à l’intérieur des structures de l’Union européenne.
 
(Hashim Thaci est président du Parti démocratique du Kosovo (PDK), Premier Ministre du Gouvernement provisoire du Kosovo, ancien leader de l’Armée de Libération du Kosovo et criminel reconnu)

 
Le PDK, dirigé par Hashim Thaci, ancien Chef de l’Armée de Libération du Kosovo, a pris le contrôle de plusieurs municipalités après la guerre. Le Parti entretient des liens étroits avec le crime organisé dans la province (The Observer, le 29 octobre 2000).

 

Mr Thaci dont le surnom est «Le Serpent» durant cette période vécue dans l’ALK, est un commandant rebelle âgé de 32 ans, bien vêtu et doté de faibles facultés oratoires; il est en lien avec le crime organisé et est déterminé à préserver les relations entre le Parti et les États-Unis (Le Scotsman, le 20 octobre 2000).
 
Je reconnais un terroriste et je vois que l’un ou l’autre de ces hommes sont des terroristes (L’envoyé spécial américain et ambassadeur Gelbard).

 

Hashim Thaci a fondé le «Groupe Drenica», une organisation clandestine que l’on considère avoir contrôlé entre 10 et 15% des activités criminelles du Kosovo (armes de contrebande, vols de voitures, de carburants et de cigarettes et activités liées à la prostitution). L’Encyclopédie libre Wikipedia, http://en.wikipedia.org/wiki/Hashim_Thaçi).

 

 

Les États-Unis et l’Union européenne donnent leur appui au gouvernement du Kosovo dirigé par un criminel reconnu, le Premier Ministre Hashim Thaci.

 

Le poste de Premier ministre a été créé dans le cadre des institutions pour la mise en place d’un gouvernement autonome (IPGA) établi par l’administration intérimaire de la Mission des Nations Unies au Kosovo (UNMIK).

 

Sous le mandat des Nations Unies, les objectifs d’un gouvernement provisoire étaient de «disposer d’un gouvernement démocratique autonome» en attendant une décision concernant le statut politique du Kosovo.

 

Ce que cela signifie c’est que les Nations Unies ont non seulement établi les bases pour un gouvernement kosovar «indépendant» en violation avec le droit international, mais elles ont mis en place un gouvernement du Kosovo formé par des membres d’une organisation criminelle. Tous ces présidents qui se sont succédés, Ramush Haradinaj, Agim Ceku et Hashim Thaci, sont des criminels de guerre.
Hashim Thaci et le Secrétaire général de l’Union européenne Javier Solana:

 

La Parti démocratique du Kosovo, dirigé par l’ancien commandant de L’Armée de libération du Kosovo, Hashim Thaci, est essentiellement le produit de l’ancienne armée de libération du Kosovo.

 

Les États-Unis et l’OTAN ont supporté l’Armée de Libération du Kosovo à partir du milieu des années 1990. Dans les années précédant le bombardement de la Yougoslavie en 1999, l’ALK fut appuyée ouvertement par l’Administration Clinton.

 

Le leader Hashim Thaci fut un protégé de Madeleine Albright. Il fut choisi par Albright pour jouer un rôle clé, au nom de Washington, aux négociations de Rambouillet en 1998.
Madeleine et Hashim:

 

Les liens de l’ALK avec le crime organisé ont été documentés par Interpol et le Congrès américain. Dans un article publié en mai 1999, le Washington Times, décrit l’ALK et ses liens avec l’Administration Clinton de la manière suivante :

 

Quelques membres de l’Armée de libération du Kosovo (sous la direction du Président actuel du Kosovo, le Premier Ministre Hashim Thaci), dont les efforts de guerre ont été financés par la vente d’héroïne, furent entraînés dans des camps terroristes gérés par le fugitif international Ossama ben Laden – qui était recherché pour les attentats à la bombe perpétrés en 1998 sur deux ambassades américaines en Afrique ayant tué 224 personnes, y compris 12 Étatsuniens.

 

Appuyés par l’administration Clinton au cours de la campagne de bombardement de 41 jours par l’OTAN afin d’amener le Président yougoslave Slobodan Milosevic à la table des négociations, les membres de l'ALK furent entraînés en secret dans des camps en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine et ailleurs, selon les rapports de renseignements récemment rendus publics.

 

Ces rapports démontrent également que l’ALK a enrôlé des terroristes islamistes – des membres des Mujahideen en tant que soldats dans les conflits contre la Serbie et plusieurs d’entre eux se sont déjà infiltrés au Kosovo pour se joindre aux combats.
 
Le document des rapports de renseignements établit un « lien entre Ben Laden, le fugitif saoudien millionnaire et l’ALK  – y compris une aire commune d’entraînement à Tropoje, Albanie. Il décrit ce lieu comme étant un centre pour les terroristes islamistes. Les rapports indiquaient que l’organisation de Ben Laden, connue sous le nom de Al-Qaeda, a à la fois entraîné et supporté financièrement l’ALK (Le Washington Times, le 4 mai 1999, voir l’article au complet plus bas).

 

Le rapport du Christian Science Monitor, le 14 août 2000, décrit ainsi  le réseau criminel contrôlé par Thaci :

 

«La police des Nations Unies soupçonne qu’une bonne part de la violence et de l’intimidation est venue des anciens membres de l’ALK et, surtout, de ceux qui sont les alliés de Hashim Thaci, l’ancien leader de l’ALK le Chef du Parti Démocratique du Kosovo, l’une des ramifications politiques de l’ALK».

 

 Lors d’un incident récent le magasin d’un activiste du LDK dans le village natal de Mr Thaci fut pulvérisé par une mitraillette automatique (après novembre 2007, il y a eu une deuxième attaque). 

 

Le Parti de Thaci avait potentiellement beaucoup à perdre dans les élections pour les postes de magistrat à l’échelon municipal. Après le retrait des forces serbes au cours de l’année dernière, l’ALK occupa les Hôtels de ville et les institutions publiques à travers le Kosovo et établit son propre gouvernement provincial.

 

Bien que les Nations Unies aient peu à peu affirmé leur autorité et placé des représentants des autres formations politiques dans les gouvernements locaux, d’anciens membres de l’ALK liés aux parti de Thaci continuaient d’exercer, comme à Srbica, un contrôle virtuel complet.

 

«Ces individus ne vont pas céder le pouvoir aussi facilement», selon Dardan Cashi, un analyste politique du International Crisis Group, une organisation de recherche américaine installée à Pristina.

 

La police des Nations Unies soupçonne aussi que le crime organisé est impliqué dans certaines actes de violence. Elle affirme que les groupes criminels travaillant dans le racket, la contrebande et la prostitution entretenaient des liens étroits avec quelques membres du pouvoir. La perspective de perdre ces connections et les revenus qu’elles pourraient générer pouvait les rendre moins enclins à collaborer avec le LDK.

 

Les officiels indiquent que le problème est pire dans la région de Drenica au Kosovo, le foyer des opérations de l’ALK et le bastion du parti de Thaci.  Srbica, là où Koci est le président local du LDK, est l’une des principales villes de la région de Drenica (on insiste ici sur ce point).

 

La Fondation du Patrimoine : Un support à l’ALK et au PDK, sans égards à leurs connections criminelles.

 

La Fondation du Patrimoine, dans un rapport rendu public en mai 1999, reconnaît que l’ALK est une organisation criminelle. Elle demande quand même à l’Administration Clinton d'appuyer l'ALK.

 

Est-ce que les États-Unis devaient consolider le potentiel militaire face au régime brutal de Milosevic, en dépit de ses racines et de ses liens apparents avec le crime organisé?… L’ALK ne représente aucun groupe qui cherche à mettre un terme à la campagne brutale de Milosevic et cette armée est connue comme ayant commis elle-même des atrocités; elle est la force de résistance la plus significative aux actes d’agression perpétrés au Kosovo par la Yougoslavie. De plus, l’ampleur et la portée de ses crimes ont été minimisées par une campagne systématique de terreur lancée par les militaires, les forces paramilitaires et la police yougoslaves à l’intérieur du Kosovo. Ce que Washington n’a pas cessé de faire depuis la guerre de 1999 (Rapport de la Fondation du Patrimoine, le 13 mai 1999).

 

En mettant à l’écart l’ALK,  les États-Unis pourraient être privés des bénéfices tirés des forces de la résistance.   Celles-ci pourraient augmenter les pressions sur Milosevic afin qu’il négocie un règlement (Ibid).

 

La Fondation du Patrimoine appuie le Parti Démocratique du Kosovo (PDK) qui est formé par d’anciens membres de l’ALK.

 

Le PDK a maintenu ses liens avec le crime organisé. Cette position donne une bonne idée de l’attitude de la «communauté internationale» dans ses relations avec le Kosovo. Plus récemment, la Fondation du Patrimoine, qui joue un rôle d’arrière-scène dans la formulation de la politique étrangère américaine, a exercé des pressions pour l’«indépendance» du Kosovo.
Hashim Thaci en compagnie d’un autre criminel de guerre, Tony Blair:

 

La preuve est claire, le Premier ministre du Kosovo n’a jamais coupé ses liens avec le crime organisé.

 

Un criminel connu est protégé par les Nations Unies. Il fut arrêté à Budapest en juillet 2003 sous un mandat d’Interpol et il fut immédiatement relâché à la suite d’une demande formulée par la Mission des Nations Unies au Kosovo (UNMIK). Cela n’est pas un incident isolé. Il y a des preuves que la Mission des Nations Unies et sa force de police internationale ont protégé l’ancienne ALK, qui, dans le cadre des bombardements menés par l’OTAN en 1999, fut rebaptisée le Corps de Protection du Kosovo (CPK) avec un mandat formel des Nations Unies.

 

Selon le Ministre serbe de la Justice Vladan Batic, « la poursuite devant le tribunal des crimes de guerre de La Haye contient plus de 40 000 pages de preuves contre l’ancien leader de l’Armée de Libération du Kosovo, Hashim Thaci. » (cité par Raido B92, Belgrade, le 3 juillet 2003).

 

En avril 2000, la Secrétaire d’État Madeleine Albright «donne l’ordre à la Procureure en chef Carla Del Ponte de retirer de la liste des suspects de crimes de guerre Hashim Thaci» (Tanjug, le 6 mai 2000). Carla Del Ponte, par la suite, déclara qu’il n’y avait pas assez de preuves pour accuser Thaci de crimes de guerre.

 

On peut dire qu’en général la Mission des Nations Unies a agi comme un accessoire dans la protection d’une organisation criminelle.

 

En novembre 2003, des poursuites au criminel contre d’anciens commandants de l’ALK furent enclenchées à Belgrade. Ces poursuites incluaient Hashim Thaci, Agim Ceku et Ramush Haradinaj. Les noms de ces deux derniers apparaissent sur les listes d’Interpol.

 

 

Agim Ceku

 

Agim Ceku est connu pour avoir commis des crimes de guerre de grande ampleur dans la région de Krajina en Croatie au milieu des années 1990 tels que le massacre et le nettoyage ethnique de la population serbe. Il fut brigadier général dans l’Armée de Croatie et un acteur clé de l’Opération Storm, qui a conduit à l’expulsion de quelques centaines de milliers de Serbes de la région de Krajina en Croatie. En 1999, il fut nommé Commandant de l’ALK avec la bénédiction des États-Unis et de l’OTAN. Il fut ensuite désigné Commandant du Corps de Protection du Kosovo (KPC) commandité par les Nations Unies (sur la liste de paye) et devint Premier Ministre du Kosovo en 2006, étant remplacé ensuite par Hashim Traci, l’actuel Premier ministre du Kosovo et il a continué d’entretenir des liens avec le crime organisé. Selon l’Observer de Londres, le Corps de Protection du Kosovo, dirigé par Ceku, a été impliqué autant dans des actes de torture que dans la protection de la prostitution au Kosovo (Le 14 mars 2000, Atlanta Journal-Constitution).
De gauche à droite : Hashim Thaci, Bernard Kouchner, le Général Michael Jackson, Agim Ceku et le Général Westley Clarke:
Condoleeza Rica rencontre le Président du Kosovo Fatmir Sejdiu et le Premier Ministre Agim Ceku (à gauche):

 


Les médias occidentaux : Désinformation concernant la nature du gouvernement du Kososo

 

Le gouvernement du Kosovo est lié au crime organisé impliqué dans le trafic des stupéfiants et le trafic humain.

 

Le fait que les trois Premiers ministres du Kosovo, Ramush Haradinaj, Agim Ceku et Hashim Thaci soient des criminels de guerre n’a pas été reconnu dans les rapports de presse récents diffusés en marge de l’indépendance du Kosovo.

 

L’Union européenne et les États-Unis appuient ainsi la criminalisation des politiques du Kosovo..

 

Nous portons à l’attention de nos lecteurs deux articles publiés dans le Washington Times.

 

Le premier qui fut publié en mai 1999 décrit l’ALK comme une organisation criminelle. Le second paru en février 2008 souligne le rôle du Premier ministre Hashim Thaci, «un ancien criminel» dans le processus de l’obtention par le Kosovo de son indépendance.

 

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Les rebelles de l’ALK s’entraînent dans des camps terroristes
Par Jerry Seper
 
THE WASHINGTON TIMES
 
Le 4 mai 1999

 

Quelques membres de l’Armée de libération du Kosovo (dirigés par l’actuel Premier ministre du Kosovo Hashim Thaci et qui a financé sa guerre avec la vente d’héroïne), furent entraînés dans des camps terroristes dirigés par le fugitif Oussama ben Laden – qui est recherché pour le bombardement en 1998 des deux ambassades étatsuniennes en Afrique causant la mort de 224 personnes y compris 12 américains.

 

Les membres de l’ALK, appuyés par l’administration Clinton au cours de la campagne de bombardement de 41 jours pour amener le Président yougoslave, Slobodan Milosevic, à la table des négociations furent entraînés dans des camps clandestins en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine et ailleurs selon les rapports de renseignements récemment rendus publics.

 

Les rapports démontrent aussi que l’ALK a enrôlé des terroristes islamistes, des membres des Mujahideen – en tant que soldats dans les divers conflits contre la Servie-, et que plusieurs d’entre eux été mobilisés pour se joindre aux combats au Kosovo.

 

Connue par ses concitoyens comme le Ushtria Clirimatare et Kosovoes, l’ALK compte plus de 30 000 membres, des effectifs en augmentation constante  résultant de la campagne continuelle de bombardements de l’OTAN. Le leader du groupe, y compris Agim Ceku, un ancien brigadier général de l’armée, est rapidement devenu une force politique et militaire dans les Balkans.

 

Le document des rapports de renseignements établit un «lien entre Ben Laden, le fugitif saoudien millionnaire et l’ALK – y compris une aire commune d’entraînement à Tropoje, Albanie,  un centre pour les terroristes islamistes. Les rapports indiquaient que l’organisation de Ben Laden, connue sous le nom de Al-Qaeda, a à la fois entraîné et supporté financièrement l’ALK. 

 

Plusieurs mouvements migratoires ont passé la frontière vers le Kosovo par l'entremise de «combattants étrangers». Selon des faits documentés, ces «combattants étrangers» comprennent des vétérans du groupe militant du Jihad islamique de Bosnie, de Tchéchénie et de l’Afghanistan. Plusieurs mouvements transfrontaliers se firent à partir de l’Albanie voisine et, selon les rapports, correspondaient à des groupes d'une cinquantaine d'hommes.

 

La Jane's International Defense Review, un magazine britannique très respecté, rapporta en février des documents retrouvés l’année dernière sur le corps d’un membre de l’Armée de libération du Kosovo.  Ces documents démontraient que l'individu avait escorté différents volontaires à l’intérieur du Kosovo, y compris plus d’une douzaine de ressortissants de l’Arabie saoudite. Chaque volontaire avait un passeport l’identifiant comme un Albanais macédonien.

 

Ben Laden et ses commandant militaire, Mohammed Atef, furent inscrits dans un acte d’accusation fédéral émis en novembre à New York en rapport avec les explosions simultanées du 7 août dans les ambassades des États-Unis à Nairobi, au Kenya et à Dar es Salaam en Tanzanie. L’acte accusait les deux hommes d’avoir dirigé les attaques ayant blessé plus de 5000 personnes.

 

L’acte d’accusation précisait que Ben Laden, travaillant pour al-Qaeda, formait des alliances avec des officiels du gouvernement en Iran, le Front national islamique au Soudan et avec une organisation terroriste iranienne connue comme le Hezbollah. Il fut accusé au début de 1990 pour ses présumées activités terroristes par un grand jury fédéral .

 

On croit qu'Al-Qaeda a ciblé les ambassades des États-Unis et les soldats étatsuniens cantonnés en Arabie saoudite et en Somalie. L’organisation est aussi accusée d’accueillir et d’entraîner des terroristes, et de faire des levées de fonds pour supporter leurs causes.

 

Le Département d’État, tout comme d’autres agences fédérales, offrit l’an dernier une récompense de cinq millions de dollars pour toute information pouvant conduire à l’arrestation et la condammation des deux hommes. Après les attentats, M. Clinton ordonna en représaille une attaque sur les bases d’entraînement contrôlées par Ben Laden en Afghanistan et sur une usine chimique près de Khartoum, au Soudan.

 

L’année dernière (1998), des porte-parole officiels du département d’États qualifièrent l’ALK comme étant une organisation terroriste affirmant que celle-ci était financée par le commerce de l’héroïne et par des prêts provenant des groupes terroristes connus (icluant celui de Ben Laden). Le département d'État a listé ces groupes parmi les organisations d’«insurrection» dans ses rapports officiels. Les porte-parole officiels accusèrent l’ALK d’utiliser des tactiques terroristes pour prendre d’assault les Serbes et les populations civiles albanaises dans le cadre d’une campagne pour accéder à l’indépendance.

 

L¹implication de l’ALK dans la contrebande de stupéfiants en tant  qu¹élément générateur de fonds pour l’achat d'armes remontent à plusieurs années. Les documents de renseignements montrent que l'ALK s'est liée avec un réseau important du crime organisé en Albanie.  Ce réseau vendait de  l'héroïne de contrebande à des acheteurs en Europe de l'Ouest et aux États-Unis.  Des agences antidrogue de cinq pays croient croient que ce cartel est l'une des plus puissantes organisations de contrebande d'héroïne dans le monde. 

 

Les documents montrant que l’héroïne et la cocaïne sont transportées par terre et par mer à partir de la Turquie, à travers l’Albanie, la Grèce et la Yougoslavie vers l’Europe de l’Ouest et vers d’autres destinations. Ce parcours est connu sous le nom de « la Route des Balkans ».

 

Le U.S. Drug Enforcement Administration  indiquait dans un rapport paru récemment que les organisations de contrebande de stupéfiants composées d'Albanais du Kossovo étaient considérées « les deuxièmes plus importants contrebandiers d'héroïne, après les organisations turcques, sur la Route des Balkans ».

 

Les représentants d’Interpol en Grèce ont décrit les Albanais du Kosovo comme «les principales sources d’approvisionnement de la cocaìne et de l’héroìne dans ce pays».

 

L’Observatoire géopolitique des Drogues de la France rapportait que l’ALK fut le joueur clé dans l’expansion rapide des entreprises stupéfiants pour armements et qu’elle a contribué au transport de drogues pour une valeur de deux milliards de dollars à chaque année vers l’Europe de l’Ouest.

 

Des agents des drogues allemands ont rapporté que des profits de l’ordre de 1.5 milliard de dollars sont réalisés à chaque année par les contrebandiers kosovars par le truchement de plus de 200 banques ou de bureaux de change privés.

 

E mars 1999, la Revue de renseignements Jane a estimé que les ventes de stupéfiants ont pu permettre à l’ALK d’engranger des profits estimés à des niveaux correspondant à des « dizaines de millions de dollar s». Elle ajoutait que l’ALK s’est réarmée dans le but d'une offensive devant avoir lieu au printemps et ceci avec l’aide de l’argent de la drogue, et des dons en provenance des Albanais de l’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis.

 

L’ALK a été identifiée comme une organisation terroriste par l’envoyé spécial étatsunien Robert Gelbard.

 

Publié à Washington, D.c., 5am – 4 mai 1999

 


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L’indépendance du Kosovo telle que perçue le 17 février par Dusan Stojanovic

 

9 février 2008

 

THE WASHINGTON TIMES

 

Slobodan Samardzic, le ministre de Serbie pour le Kosovo, déclara hier que le gouvernement a reçu des informations indiquant que les dirigeants de la province albanaise du Kosovo allaient bientôt proclamer «illégalement» l’indépendance

 

BELGRADE, Serbie (AP) — Le ministre serbe pour le Kosovo déclara hier que son gouvernement a appris que les dirigeants de la province ethnique d’Albanie proclameront l’indépendance le 17 février. Les diplomates occidentaux s’attendaient à que cela se fasse un jour plus tard.

 

Slobodan Samrdzic déclara que le gouvernement de la Serbie a reçu des informations pertinentes selon lesquelles «le gouvernement du Kosovo proclamera «illégalement» l’indépendance unilatérale du Kosovo dimanche le 17 février. Il ne donna pas la source de ces informations et Belgrade est demeurée violemment opposée à la perte de la province.

 

Les leaders de l’Albanie ethnique du Kosovo ont dit que la proclamation de l’indépendance de la Serbie n’était qu’«une question de jours», mais ils n’ont jamais donné la date précise. La Serbie voit la province comme le berceau de la nation et l’expression d’une colère nationaliste qui a augmenté avec l’approche de la déclaration de l’indépendance.

 

Le Premier Ministre du Kosovo Hashim Thaci (ancien leader de l’ALK) ne ferait pas de commentaires le 17 février, mais insisterait sur le fait que la séparation du Kosovo de la Serbie constitue une «bonne affaire».

 

« Je peux seulement confirmer que nous avons la confirmation de quelques 100 états qui ont dit qu’ils sont prêts à reconnaître l’indépendance du Kosovo» déclara Monsieur Thaci dans la capitale kosovare, Pristina.

 

À Munich, le Président Serbe Boris Tadic, considéré comme un pro occidental relativement modéré, déclara qu’une conférence sur la sécurité ne serait pas gagnante pour personne si les leaders du Kosovo mettaient de la pression sans vouloir négocier une entente.

 

«Si de telles négociations ne se produisent pas, j’ai peur que les trois partis finissent par en payer le gros prix» s’est exprimé Mr Tadic en se référant aux Albanais du Kosovo, la Serbie et la communauté internationale. «C’est qu’aucun d’entre nous n’en a les moyens».

 

L ‘évêque Artemije, leader spirituel la minorité orthodoxe serbe du Kosovo, déclara que sa communauté ne reconnaîtrait pas une déclaration d’indépendance de Pristina et resterait loyale à Belgrade.

 

«L’indépendance n’est pas seulement la seule option» dit-il dans une interview accordée au Washington Times lors d’une visite au U.S. cette semaine. L’Occident nous demande des compromis, mais le seul choix que nous avons est la capitulation».

 

Le porte-parole du Département d’État Tom Casey déclara hier que l’Administration Bush voulait voir le statut final du Kosovo « réglé et réglé dans un avenir pas trop éloigné ».