Da: ICDSM Italia
Data: Gio 14 Ott 2004 16:18:09 Europe/Rome
A: icdsm-italia @ yahoogroups.com
Cc: aa-info @ yahoogroups.com
Oggetto: [icdsm-italia] Reprise du procès Milosevic


Reprise du procès Milosevic

1. Procès Milosevic: pourquoi ce silence?
2. TPI: le roi est nu, selon un enquêteur hollandais
3. Milosevic : "On ne trouve aucun lien avec un génocide" (The Guardian)
4. Reprise cette semaine du procès Milosevic (B92 - 11/10/04)
5. Reprise du procès Milosevic: témoignage d'un journaliste allemand
(SwissInfo / AP - 12-13/10/04)


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Subject: [TV-STOP] Procès Milosevic: pourquoi ce silence?
Date: Sun, 10 Oct 2004 00:56:47 +0200
From: TV-STOP <tv-stop @ bluewin.ch>

Qui parle encore du procès Milosevic? Personne. Pourquoi? Pourquoi
a-t-on fait taire le "boucher des Balkans" en lui imposant un avocat
d'office?
Ce résumé de la situation livré le matin de son deuxième (et pour
l'instant ultime) jour de plaidoirie explique peut-être cet
assourdissant silence des médias internationaux...
(La traduction intégrale du préambule de S. Milosevic, livré le 31 août
et le 1er septembre 2004, est à paraître aux éditions Le Verjus/B.I.,
Paris)
--

"Au cours de l’agression de l’OTAN, les poisons n’ont pas été utilisés
de manière directe, mais on a obtenu par des moyens détournés des
conséquences analogues à celles d’une guerre chimique. Par exemple, en
bombardant les installations et dépôts chimiques, les raffineries et
usines de produits chimiques à Pancevo, Novi Sad, Lucani et Baric. De
cette façon, on a aussi infligé à la Serbie une guerre chimique.
Cela a été le fait de puissances qui ne voulaient pas de la
souveraineté de la Serbie sur le Kosovo-Métochie, bien que celle-ci
soit garantie par les conditions du cessez-le feu et contenue dans la
Résolution 1244 qui n’est absolument pas respectée. Celles-ci voient
leur intérêt dans l’exploitation de l’espace du Kosovo-Métochie pour
leurs fins géostratégiques et économiques, ainsi que des richesses
minières, hydrographiques et autres de cette région. En quoi il faut
tenir compte du fait que le Kosovo est l’un des plus grands gisements
de lignite en Europe, avec près de 14 milliards de tonnes, et qu’il
recèle également 48% des réserves totales de plomb et de zinc en
Serbie, d’une valeur immense. Le Kosovo contient encore des réserves de
cobalt et de nickel d’une valeur également considérable, et ses
centrales électriques sont importantes pour le bouclage du bilan
électroénergétique de la République de Serbie.
Tout ce qui vient d’être énuméré ci-dessus dépeint le sordide appétit
de pillage qui constitue le mobile fondamental des prétendus défenseurs
occidentaux des droits des Albanais. En dépit du fait que que la source
de toute la crise au Kosovo-Métochie — qui dure depuis l’époque des
expulsions de populations serbes et non-albanaises en général sous
l’occupation turque de la région — réside dans l’aspiration des
nationalistes albanais à créer une Grande Albanie, aspiration qu’ils ne
dissimulent nullement et pour laquelle tous les moyens leur semblent
légitimes, cette soi-disant partie civile a le toupet de m’accuser moi,
ainsi que la Serbie et les Serbes, d’avoir voulu instaurer, au milieu
de notre propre Etat, dans une région qui est le coeur et le centre de
l’Etat serbe médiéval, une prétendue «Grande Serbie».
Comment on fait pour instaurer la Serbie — grande ou petite, n’importe
— au beau milieu de la Serbie même, ils ne parviennent pas à
l’expliquer ou à le montrer. C’est ce qui a été illustré de la manière
la plus claire par la première partie de cette opération que vous
appelez un procès, car il s’agit d’un procès, tout comme le reste de
l’opération, de par la nature et le contenu de cette fausse accusation,
revêt l’apparence et le caractère d’une pure et simple farce.
Une piètre farce de par son contenu et son niveau, mais nullement par
la quantité d’argent qui lui est dévolue, par exemple, par l’Arabie
Séoudite, George Soros ainsi que d’autres donateurs soi-disant
impartiaux.
Je souhaite ajouter encore ceci: c’est que dès 1998, au moment où
Holbrooke était venu nous trouver à Belgrade, nous avions fait savoir
aux Etats-Unis, sur la base des informations dont nous disposions, que
Ossama Ben Laden se trouvait en Albanie du Nord et qu’il aidait l’UÇK.
Qu’il oeuvrait à l’armement, la formation et la préparation des membres
de cette organisation terroriste. Les Américains ont néanmoins fini par
opter pour la collaboration avec l’UÇK, et donc pour la collaboration
directe avec Ben Laden. Ceci alors qu’il avait déjà fait sauter les
ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie, et qu’il leur avait,
de son côté, déclaré la guerre."

Une information à rapprocher de la conclusion des deux reporters du
Daily Mirror qui étaient allés au Kosovo, en 2003, acheter des
explosifs de guerre "pour le compte de l'IRA": "We made our deal in
Kosovo, a breeding ground for fanatics with al-Qaeda links." (Nous
avons fait notre marché au Kosovo, une pépinière de fanatiques liés à
Al Qaida). Daily Mirror, 8.12.2003.

-- TV-STOP
Surveillance des aberrations médiatiques.
Abonnement, désabonnement : écrire à tv-stop @ bluewin.ch


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Subject: [TV-STOP] TPI: le roi est nu, selon un enqu êteur hollandais
Date: Sun, 10 Oct 2004 16:41:14 +0200
From: TV-STOP <tv-stop @ bluewin.ch>

Selon le Guardian , Cees Wiebes, chef d'une commission d'enquête du
gouvernement hollandais concernant l'affaire Srebrenica, affirme que S.
Milosevic ne pouvait avoir connaissance de ce qui s'y passait, et que
par conséquent le principal argument étayant l'accusation de génocide
portée par le TPI est caduc.
A noter ces passages:

# "Wiebes ajoute également que son équipe a offert ses éléments de
preuve au procureur en chef du TPI, Carla del Ponte, mais qu'elle a été
rembarrée. "Ce que j'ai entendu de bonne source à La Haye, c'est que
Mlle del Ponte pensait que nous étions trop nuancés et ne voyions pas
les choses en noir et blanc", a-t-il dit."
#  "Wiebes est la première personnalité de haut rang à dire
publiquement ce que de nombreuses sources à La Haye disent en privé
depuis quelque temps: qu'il n'y a tout simplement pas de preuves pour
soutenir l'accusation de génocide."

Voici quelques mois, commentant les lenteurs du procès visant le
génocide rwandais Le Figaro relevait que la même Carla del Ponte avait,
dans ce cas également, rejeté d'emblée des éléments de preuve
contrevenant à ses opinions préconçues sur l'affaire.
La différence entre le TPI(Y) et le TPI(R), c'est que le dossier Rwanda
a été retiré à la brouillonne et présomptueuse magistrate suisse. En
revanche, aucune de ses bourdes et exagérations dans l'affaire
yougoslave n'a encore conduit les Occidentaux à mettre en question son
autre poste. Faut-il en conclure que le déni de justice et l'abus de
pouvoir sont "moins graves" lorsqu'ils frappent des Balkaniques que
lorsqu'ils frappent des Africains?
Il faut tout de même rappeler que, sur les convictions arbitraires et
peu étayées de del Ponte, des hommes ont été kidnappés chez eux par des
commandos, blessés voire abattus, et que d'autres croupissent en prison
et se voient dénier leurs droits humains les plus élémentaires sur la
foi d'"actes d'accusation" construits à partir de coupures de journaux
et de témoignages anonymes de personnes intéressées. Le tout financé de
manière prépondérante par des "mécènes" comme George Soros ou les Etats
islamiques, qui ont tous des partis pris affichés concernant les drames
du sud-est européen.
Ce qui est sûr, c'est que l'hypermédiatisation unilatérale de la guerre
en ex-Yougoslavie, où pendant dix ans, au mépris de toute réalité, l'on
a désigné les mêmes coupables, offre un confortable abri à tous les
cafouillages et un semblant de crédibilité aux accusations les plus
folles.

Sources
http://observer.guardian.co.uk/print/0,3858,5035733-102275,00.html
Adrien Jaulmes, "L'absurde lenteur du « Nuremberg africain »", Le
Figaro, 7.4.2004.
Voir également : "Carla del Ponte s'explique à la TSR", TV-STOP,
14.3.2004.


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SOURCE: alerte-otan @ yahoogroupes.fr

Date : Sun, 10 Oct 2004 23:19:14 +0200
De : "Roland Marounek"
Objet : Milosevic : "On ne trouve aucun lien avec un génocide" (The
Guardian)

Il y aurait quelques commentaires à faire sur cet article : la
dénomination de génocide pour le massacre de Srebrenica, le chiffre
'officiel' de 7.000, l'affirmation implicite que Milosevic était un
tyran... Le journaliste semble atterré. "Un échec à prouver le génocide
jetterait une ombre non seulement sur ce procès mais aussi sur la
possibilité même de faire rendre compte de leurs crimes aux tyrans dans
des tribunaux pour crimes de guerre", et merde alors! Heureusement
"Milosevic a sans conteste facilité le massacre ..."
Il y a un dossier (en français) sur le procès Milosevic sur le site du
Comité Surveillance OTAN :
http://www.csotan.org/textes/textes.php?type=TPI et sur Stop.USA :
http://www.stopusa.be/scripts/
index.php?section=BBBL&langue=1&spes=tout&debut=0


The Guardian, 10/10/2004

http://observer.guardian.co.uk/international/story/
0,6903,1323864,00.html
Traduction maison

Milosevic : "On ne trouve aucun lien avec un génocide"

Une nouvelle controverse a secoué le procès de Milosevic, avec
l'affirmation d'un analyste important des renseignements ["senior
intelligence analyst"], selon laquelle le leader yougoslave était
innocent du crime de génocide.

Le Dr Cees Wiebes, professeur à l'Université d'Amsterdam, déclare
maintenant qu'il n'y a pas de preuves liant Milosevic à la pire
atrocité de la guerre de Bosnie, le massacre de 7.000 Musulmans dans la
ville de Srebrenica.

Srebrenica, qui fut envahie par les forces serbes en juillet 1995,
constitue la base de l'accusation de génocide à l'encontre de
Milosevic, mais Wiebes, qui participa à l'enquête du gouvernement
néerlandais sur cette atrocité, a déclaré qu'il n'y avait rien qui lie
Milosevic à ce crime.

"Dans notre rapport, qui a près de 7.000 pages, nous arrivons à la
conclusion que Milosevic n'avait aucune connaissance préalable du
massacre qui allait venir", a-t-il dit dans une émission de radio "Le
véritable Slobodan Milosevic" qui doit être diffusée sur BBC cette
nuit. "Ce que nous avons trouvé en revanche, c'est la preuve du
contraire. Milosevic a été très bouleversé lorsqu'il a appris le
massacre".

La perspective que l'ancien homme fort de Belgrade soit blanchi de la
charge la plus sérieuse à laquelle il doit faire face, jette un froid
sur un procès déjà bien embrouillé, qui (re)commence à auditionner des
témoins de la défense cette semaine après plusieurs mois d'ajournements.

Un échec à prouver le génocide jetterait une ombre non seulement sur ce
procès mais aussi sur la possibilité même de faire rendre compte de
leurs crimes aux tyrans dans des tribunaux pour crimes de guerre; le
cas le plus évident est celui de Saddam Hussein.

Wiebes a conduit une équipe de spécialistes du renseignement
commissionnée par le gouvernement néerlandais pour enquêter sur le
massacre, parce que ses propres forces étaient présentes dans la ville,
sous le drapeau de l'ONU.

Il a eu accès à des documents secrets, aux témoignages de
diplomates-clés et de centaines de témoins d'un massacre dans lequel
des Musulmans, des hommes et des garçons d'un âge aussi jeunes que 12
ans, ont été abattus par les forces serbes bosniaques. Mais tandis
qu'il implique clairement les commandants en chef Serbes qui étaient
sur le champ, notamment le général Ratko Mladic, Wiebes dit que
Milosevic n'a joué aucun rôle.

Selon lui, il est compréhensible que Milosevic ait été bouleversé
"parce que dans cette phase de la guerre, il était en train de
rechercher un arrangement politique, et ceci n'était pas très bon pour
lui".

Wiebes dit aussi que son équipe a présenté ses preuves au procureur en
chef du TPY, Carla Del Ponte, mais qu'elles ont été écartées. "Ce que
j'ai entendu de sources sûres à La Haye, c'est que Mme Del Ponte estime
que nous sommes trop nuancés et que nous ne voyons pas les choses en
blanc et noir", dit-il.

Les procureurs du TPY affirment qu'il n'en est pas ainsi, et que le
rapport n'était pas pertinent. La porte-parole de l'accusation,
Florence Hartmann, a déclaré : "Le but de ce rapport n'était pas de
traiter d'une affaire criminelle en rapport avec Srebrenica, et a été
commissionné... pour d'autres objectifs."

Wiebes est la première personnalité à déclarer publiquement ce que
beaucoup de sources de La Haye disaient en privé depuis quelques temps
: il n'y a tout simplement aucune preuve pour soutenir l'accusation de
génocide.

L'accusation a passé des mois à essayer de prouver le contraire, mais
elle a laissé en suspens toute une série de lacunes, en dépit de la
comparution de témoins de haut vol ["high-profile witnesses"]. Parmi
eux, le commandant de l'OTAN Wesley Clarck, qui a témoigné à La Haye en
décembre dernier que Milosevic lui avait dit qu'il avait tenté
d'arrêter ce crime.

Milosevic a sans conteste facilité le massacre en fournissant aux
Serbes bosniaques des armes, du pétrole et de l'argent. Mais pour que
la conviction de génocide tienne, l'accusation doit prouver qu'il en a
donné l'ordre.


Chris Stephen est l'auteur de 'Jour du Jugement : le Procès de
Milosevic".


Date : Mon, 11 Oct 2004 00:13:34 +0200
De : "Georges Berghezan"
Objet : Re: Milosevic : "On ne trouve aucun lien avec un génocide"
(The Guardian)

Le prof Cees Wiebes est aussi l'auteur de "Intelligence and the War in
Bosnia, 1992-1995", ouvrage fondamental sur le rôle des puissances
occidentales dans la guerre de Bosnie, notamment au niveau des
violations à l'embargo/armes. Le livre (évidemment non traduit en
français) peut être commandé via
http://www.lit-verlag.de/isbn/3-8258-6347-6 pour 34,9 euros, ou être
consulté au GRIP.
GB


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Reprise cette semaine du procès Milosevic

B92 - 11 octobre
http://www.b92.net/english/news/index.php?nav_id=30130&style=headlines

Après une interruption de 4 semaines le procès de l'ex-président
yougoslave Milosevic continuera ce mardi au Tribunal de La Haye

Durant le mois écoulé, le défenseur désigné de Milosevic, Steven Kay
avait pour tâche d'essayer de convaincre autant de témoins que possible
à participer à la partie consacrée à la défense du procès.

Les correspondants de B92 rapportent que la plupart des centaines de
témoins proposés ont refusé de participé, la majorité pour la même
raison : ils ne veulent pas prendre part dabs le processus de
témoignage si ce n'est pas Milosevic en personne qui les questionne et
participe à sa propre défense.

L'un des témoins qui a accepté à participer est Simo Spasic. Spasic est
le Président de l'Organisation des Familles de Disparus au Kosovo, et
il est déjà arrivé à La Haye.

Il se murmure que Kay a réussi à convaincre au moins 5 témoins
supplémentaires à participer, quoique aucune information officielle ne
soit disponible pour le moment

Le conseiller juridique principal de Milosevic, Zdenko Tomanovic a
déclaré que l'équipe de défense personnelle de Milosevic n'avait pas
aidé Kay dans sa préparation de la défense. Tomanovic dit que la
continuation du procès dépendra du nombre de témoins que Kay réussira à
convaincre de participer, et de la qualité de leurs témoignages.

"Selon les informations que j'ai reçues il y a plusieurs jours, Mr Kay
a été capable de contacter 97 témoins, dont 92 ont immédiatement refusé
de participer tant que le droit de Mr Milosevic à se défendre lui-même
ne lui est pas rendu" a-t-il dit


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SwissInfo - Mercredi 13 octobre

Reprise du procès Milosevic: témoignage d'un journaliste allemand

LA HAYE - Le procès fleuve de Slobodan Milosevic devant le Tribunal
pénal international a repris après un mois de suspension. Un
journaliste allemand a été appelé par la défense à témoigner, en
attendant une décision en appel sur les avocats commis d'office.

La chambre d'appel, saisie par les avocats désignés d'office contre
l'avis de l'ex-président yougoslave, doit se prononcer sur cette
désignation même. En attendant, un certain nombre de témoins ont refusé
de faire de voyage de La Haye et Slobodan Milosevic a de nouveau
demandé mardi à pouvoir "se défendre lui-même".

Franz-Josef Hutsch, journaliste d'investigation notamment pour
l'hebdomadaire "Stern" et des quotidiens allemands, a lui accepté de
déposer pour la défense afin d'évoquer le massacre de 45 personnes dans
le village de Racak, au Kosovo.

L'accusation assure que ce sont des civils qui ont été massacrés par
les troupes serbes. Cette affaire est l'une des principales charges
pesant contre Milosevic dans la partie "Kosovo" de l'acte de son procès.

M. Hutsch a expliqué avoir fait le voyage de Racak en janvier 1999 avec
William Walker, alors à la tête de la Mission de vérification au Kosovo
mise en place par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en
Europe.

Il a raconté la découverte dans un ravin près de Racak d'un tas de
corps. M. Hutsch a assuré qu'une centaine de combattants de l'UCK
étaient dans et autour du village lors de sa visite, allant ainsi dans
le sens de la défense. Mais il a ajouté douter que les victimes soient
des miliciens de l'UCK, car elles étaient pour la plupart âgées de plus
de 50 ans.

Le journaliste, qui a passé 14 ans dans l'armée allemande avant
d'entrer dans la presse, a aussi estimé que la guerre au Kosovo avait
été largement mise en scène par l'UCK.

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Reprise du procès Milosevic

AP | 12.10.04 | 18:55

LA HAYE, Pays-Bas (AP) -- Le procès de Slobodan Milosevic a repris
mardi devant le Tribunal pénal international (TPI) de La Haye après une
interruption d'un mois. L'ancien président yougoslave, poursuivi pour
crimes de guerre, a demandé une nouvelle fois à pouvoir récuser ses
deux avocats nommés d'office, ce que la cour lui a à nouveau refusé.

Milosevic souhaite assurer lui-même sa défense comme au début de son
procès, mais les médecins le trouvent à présent trop malade pour
continuer à le faire.

Le tribunal a donc nommé deux avocats commis d'office pour le défendre
et, le mois dernier, a ordonné le report du procès pour leur permettre
de préparer la défense de leur client.

Mardi, Slobodan Milosevic a reproché à ses juges de lui offrir que des
«bouts de droits», mais le président du tribunal Patrick Robinson l'a
coupé net en lui lançant: «je ne veux pas de discours».

Le président a ensuite demandé à l'un de ses avocats commis d'office,
Steven Kay, de poursuivre l'interrogatoire d'un journaliste allemand
qui se trouvait au Kosovo en 1999.

Slobodan Milosevic est jugé pour 66 chefs d'accusation de crimes de
guerre pour son rôle dans les conflits qui ont déchiré les Balkans dans
les années 1990, faisant plus de 200.000 morts. Le procès a ouvert en
février 2002. AP



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