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IL TESTO IN LINGUA ITALIANA DELLA AUTODIFESA DI MILOSEVIC, IN CORSO
DI REVISIONE E CORREZIONE, E' TEMPORANEAMENTE OSPITATO ALLA PAGINA:
https://www.cnj.it/documentazione/autodifesa04.htm

LE TRASCRIZIONI "UFFICIALI" DEL "PROCESSO" SI TROVANO AI SITI:
http://www.un.org/icty/transe54/transe54.htm (IN ENGLISH)
http://www.un.org/icty/transf54/transf54.htm (EN FRANCAIS)

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Milosevic (francais / italiano)

1. LA TESTIMONIANZA DI PRIMAKOV (ex primo ministro dell'URSS)
Témoignage de Evgueni Primakov (ancien premier ministre Russe)

2. LA NATO SI RIFIUTA DI PRODURRE DOCUMENTAZIONE SUL KOSOVO
L'OTAN n'ouvrira pas ses archives

3. RESPINTE LE DIMISSIONI DELL' "AVVOCATO" DI MILOSEVIC
La démission des avocat de Milosevic refusée


Fonti:

http://www.ansa.it/balcani
ANSA
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages
Liste est gérée par des membres du Comité de Surveillance OTAN.


=== 1 ===

MILOSEVIC: TPI, EX PREMIER URSS PRIMAKOV DIFENDE SLOBO

(ANSA) - L'AJA, 30 NOV - Slobodan Milosevic non progettava di creare 
una Grande Serbia ricorrendo alla forza. Lo ha sostenuto l'ex primo 
ministro russo Ievgheni Primakov testimoniando oggi davanti al 
Tribunale penale internazionale (Tpi) per la ex Jugoslavia. ''Quando ho 
chiesto a Milosevic se pensava di costituire una grande Serbia mi ha 
risposto con un 'no' detto in maniera enfatica'', ha riferito Primakov, 
parlando di un incontro avuto con l'allora presidente jugoslavo, l'8 
gennaio del '93, quando era in corso la guerra di Bosnia-Erzegovina. 
L'ex premier sovietico ha aggiunto che Milosevic gli spiego' che ''un 
tale progetto poteva essere realizzato in teoria solo mediante un bagno 
di sangue e che questo non era il suo obbiettivo''. Primakov e' uno dei 
numerosi testimoni citati da Milosevic a sua difesa nel processo in 
corso dal febbraio del 2002 davanti al Tpi. Slobo e' accusato di 
genocidio, crimini di guerra e contro l'umanita' nell'ambito di un 
progetto tendente a riunire tutti i serbi della ex Jugoslavia in un 
unico grande stato. (ANSA). VS
30/11/2004 11:09

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LA HAYE, 30 nov (AFP)

Milosevic ne voulait pas d'une Grande Serbie, assure Evgueni Primakov

Slobodan Milosevic ne voulait pas créer une Grande Serbie par la force, 
a assuré mardi l'ancien Premier ministre russe Evgueni Primakov, témoin 
à décharge dans le procès de l'ex-président yougoslave, accusant 
"l'Ouest" d'avoir voulu affaiblir la Serbie.

"Quand je lui ai demandé (à Slobodan Milosevic) s'il caressait le plan 
de créer une Grande Serbie, il m'a répondu non de manière emphatique", 
a assuré M. Primakov en se référant à une rencontre entre les deux 
hommes, le 8 janvier 1993, alors que la guerre de Bosnie-Herzégovine 
(1992-1995) faisait rage.

M. Primakov, avant de devenir Premier ministre de 1998 à 1999, était à 
cette époque ministre des Affaires étrangères de la Russie, pays qui a 
toujours manifesté une grande proximité avec la Serbie. C'est en tant 
que ministre des Affaires étrangères qu'il a suivi les conflits 
yougoslaves des années 1990 pour lesquels est accusé M. Milosevic.

"Il m'a dit qu'une telle idée ne pourrait être réalisée en théorie 
qu'au prix d'un immense bain de sang et qu'il n'était pas prêt à faire 
cela", a ajouté l'ancien Premier ministre russe devant le Tribunal 
pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.

"Il n'avait aucun plan et n'a conduit aucune action pour créer une 
Grande Serbie", a-t-il affirmé.

Le procureur accuse Slobodan Milosevic d'avoir participé à une 
entreprise criminelle commune qui avait pour but de créer par la force 
une Grande Serbie qui aurait réuni tous les Serbes de l'ex-Yougoslavie 
dans un même Etat ayant pour capitale Belgrade.

Afin de réaliser cet objectif, les forces serbes ont mené des campagnes 
de nettoyage ethnique notamment en Bosnie-Herzégovine et en la Croatie, 
selon l'accusation. Les territoires ainsi "purifiés " de leurs 
populations non-serbes auraient été rattachés à cette Grande Serbie.

Selon M. Primakov, "l'Ouest" croyait fermement en cette théorie 
contrairement à la Russie.

Il a accusé "l'Ouest" d'avoir oeuvré tout au long des années 1990 à 
l'affaiblissement de la Serbie.

M. Primakov a également accusé l'Armée de libération du Kosovo 
(ancienne guerrilla albanaise) d'être à l'origine des violences au 
Kosovo à la fin des années 1990, et non pas la Serbie.

Selon lui, les puissances occidentales ont ensuite soutenu l'UCK à 
l'initiative de l'Allemagne "qui voulait voir les Albanais du Kosovo 
travaillant en Allemagne rentrer chez eux".

L'ancien Premier ministre russe n'a cependant pas abondé totalement 
dans le sens de M. Milosevic lorsque celui-ci a accusé les frappes de 
l'Otan d'avoir provoqué la fuite de tous les réfugiés du Kosovo en 1999.

"Il y avait aussi d'autres raisons", a tempéré M. Primakov tout en 
estimant que les frappes avaient accéléré l'exode. M. Primakov a 
reconnu des "excès" du côté des forces serbes même s'il a refusé de 
parler de politique générale incitant à la violence au Kosovo.

M. Milosevic répond de plus de 60 chefs d'accusations de génocide, 
crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle dans les 
trois conflits majeurs qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie: Croatie 
(1991-1995), Bosnie (1992-1995) et Kosovo (1998-1999). Ces guerres ont 
fait plus de 200.000 morts. Il risque la prison à vie.

La présentation de sa défense, après celle de l'accusation, a débuté 
fin août 2004. M. Milosevic a retrouvé son droit à conduire ses 
interrogatoires lui-même.

Généralement enclin à se plaindre des contraintes de temps, l'ancien 
président s'est engagé à respecter les délais qui lui ont été impartis, 
s'étonnant mardi même de "la générosité" des juges.

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http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5154978&startrow=1&date=2004-12-
01&do_alert=0

Derrière de nombreux événements en Ukraine, il y a l'Occident

LA HAYE, 1er décembre - de notre correspondant Andrei Poskakoukhine. 
Evgueni Primakov, président de la Chambre de commerce et d'industrie de 
Russie, estime que derrière de nombreux événements en Ukraine il y a 
l'Occident.

Au cours d'un entretien avec le correspondant de RIA-Novosti, il a 
qualifié d'"irréfléchie" la position de ceux qui ne tiennent pas compte 
de l'opinion de l'Est de l'Ukraine sur l'élection présidentielle.

"Ceux qui prétendent faire triompher la justice ne tiennent pas compte 
de la partie de l'Ukraine qui crée plus de 79 % du PIB", estime Evgueni 
Primakov.

"A mon avis, c'est une position irréfléchie qui est, malheureusement, 
soutenue par l'Occident", a dit Evgueni Primakov.

Selon lui, ceux qui la partagent ne comprennent pas que cette position 
peut entraîner "non seulement la division de l'Ukraine, mais qu'elle 
peut aussi avoir des effets négatifs sur la Russie".

"En même temps, les désaccords entre la Russie et l'Occident 
s'accentuent. Qui en a besoin?" a-t-il ajouté.

Evgueni Primakov a dit qu'il n'était pas enclin à tracer un parallèle 
entre les événements des années 1990 en Yougoslavie et les événements 
actuels en Ukraine.

A son avis, le démembrement de la Yougoslavie a eu lieu, pour 
l'essentiel, à cause des élections de 1990 auxquelles la Ligue des 
communistes de Yougoslavie (LCY) a subi un échec en Slovénie, en 
Croatie, en Bosnie et en Macédoine.

"Ces quatre républiques étaient prêtes à se détacher de la Yougoslavie 
sous les drapeaux d'autres partis, a fait remarquer Evgueni Primakov. 
La LCY a conservé ses positions en Serbie et au Monténégro". Selon lui, 
c'était la cause de "l'attitude idéologique" envers Slobodan Milosevic.

Evgueni Primakov cite un autre trait distinctif des événements 
yougoslaves: l'Etat s'est scindé en Yougoslavie, car il était 
multinational.

"Des processus tout à fait différents se produisent en Ukraine", a-t-il 
souligné.

Evgueni Primakov est intervenu mardi en qualité de témoin à décharge au 
procès intenté contre Slobodan Milosevic par le Tribunal pénal 
international pour l'ex-Yougoslavie.

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http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5175713&startrow=1&date=2004-12-
06&do_alert=0

MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti. Au mois de janvier 1993, Slobodan 
Milosevic m'avait dit qu'il n'avait pas pour objectif de créer une 
Grande Serbie. Il était conscient qu'une telle entreprise provoquerait 
un bain de sang. Si jamais elle pouvait être réalisée, a déclaré 
l'académicien Evguéni Primakov, président de la Chambre de commerce et 
d'industrie de Russie, au cours d'une interview accordée au programme 
"Post-Scriptum" de la Troisième chaîne de télévision. Evguéni Primakov 
est récemment rentré des Pays-Bas où il est intervenu devant le 
Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye en 
qualité de témoin de la défense dans le cadre du procès de 
l'ex-président yougoslave, Slobodan Milosevic.

J'ai exposé son rôle dans l'adoption du plan Vance-Owen, qui avait été 
débattu pendant la conférence de Genève où Slobodan Milosevic s'était 
rendu sur l'insistance de la Russie. Et là il avait imprimé un tournant 
dans la situation. Avant lui la délégation de la République de Serbie 
avait repoussé l'aménagement constitutionnel prévu par ce plan. A 
Genève il avait même été impossible d'entamer les débats sur la 
répartition territoriale. Après l'arrivée de Slobodan Milosevic la 
situation avait changé du tout au tout, a dit Evguéni Primakov.

Evoquant ses entretiens avec Slobodan Milosevic, l'académicien a 
indiqué que dans la prison il s'était entretenu avec lui pendant près 
de six heures. Avant de le rencontrer il avait été fouillé à trois 
reprises et était passé par quinze portes.

Selon Evguéni Primakov, Slobodan Milosevic est d'attaque et a bon 
moral. Il m'a dit qu'il se sentait mieux quand on lui permettait de 
défendre sa position, surtout en public, a relevé le président de la 
Chambre de commerce et d'industrie de Russie.

A propos des raisons qui l'ont incité à intervenir en qualité de témoin 
à décharge au procès, Evguéni Primakov a déclaré que pour lui c'était 
un devoir civil et aussi le désir de défendre la justesse de la 
politique étrangère appliquée à l'époque par la Russie.

Selon l'académicien, c'est un procès-réquisitoire, tout le montre. Avec 
les autres témoins russes nous avons fait le maximum pour que le procès 
soit équitable, a souligné Evguéni Primakov.

Celui-ci a annoncé qu'il était intervenu au sujet de deux épisodes 
concernant l'évolution des événements d'abord en Bosnie et ensuite au 
Kosovo, parce que justement à cette époque il était à la tête du 
Service de renseignement extérieur et que par la suite il avait été 
ministre des Affaires étrangères et chef du gouvernement.

Evguéni Primakov a tenu à préciser qu'il avait largement utilisé des 
documents officiels, les sténogrammes de ses conversations 
téléphoniques avec le vice-président américain Gore, avec le président 
Chirac, avec les premiers ministres italien et britannique, ainsi que 
les enregistrements de multiples conversations avec Slobodan Milosevic. 
Par conséquent, les versions anglaises de ces documents fournies au 
TPIY ne relèvent absolument pas de la propagande, a dit Evguéni 
Primakov pour résumer.


=== 2 ===

TPI: SEGRETO NATO PER LA PRIMA VOLTA ALL'ESAME DEI GIUDICI

(ANSA) - L'AJA, 1 DIC - Il Tribunale penale internazionale (Tpi) per 
l'ex Jugoslavia ha cominciato oggi ad esaminare per la prima volta il 
rifiuto della Nato e di alcuni membri dell' Alleanza di fornire 
documenti chiesti dalla difesa di un imputato con la motivazione di 
voler preservare il segreto difensivo. La difesa dell'ex generale 
Dragolijub Ojdanic, che ha guidato l'esercito jugoslavo durante la 
guerra del Kosovo e che e' tra gli imputati della corte dell'Aja, ha 
chiesto al Tpi di costringere la Nato e una decina di paesi membri a 
fornire le registrazioni delle conversazioni dell'accusato o in cui 
Ojdanic e' stato semplicemente citato nel periodo tra gennaio e giugno 
1999. Finora nessun giudice aveva accettato di venir incontro alle 
richieste della difesa, ritenendo di maggiore importanza il segreto 
difensivo invocato dalla Nato. (ANSA). RED-VS
01/12/2004 20:05

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La défense du général Ojdanic demande les archives de l'OTAN (B92 News 
1/12/04)

Le Tribunal de La Haye a commencé une discussion de 3 jours sur la 
demande des avocats de l'ancien chef d'état-major de l'armée yougoslave 
Dragoljub Ojdanic d'avoir accès à des documents de l'OTAN sur le 
conflit du Kosovo. La défense demande l'accès à tous les documents de 
la période entre janvier et juin 1999, la période des crimes pour 
lesquels Ojdanic a été inculpé par le tribunal. La demande inclut de 
l'information de renseignement et des transcriptions de communications 
téléphoniques interceptées. La défense assure que des déclarations 
officielles de l'OTAN ont indiqué que de tels documents existent, dont 
une déclaration de Wesley Clark, alors commandant de l'OTAN, selon 
laquelle les rapports de renseignement ont été une importante 
composante de la guerre du Kosovo. L'ex-procureur du TPI Louise Arbour 
a également dit que la mise en accusation de Milosevic pour crimes au 
Kosovo était basée sur une importante documentation rendue disponible 
par les services de renseignement britanniques. (...) La défense croit 
que l'ouverture des archives pourrait prouver qu'il n'y avait pas de 
plans d'expulsion des Albanais du Kosovo, une des accusations à 
l'encontre d' Ojdanic, Milosevic, l'ancien président serbe Milan 
Milutinovic, l'ancien vice-premier ministre Nikola Sainovic et 4 hauts 
officiers qui n'ont pas encore été arrêtés. Des représentants des USA, 
Royaume-Uni, Canada, France, Allemagne, Pays-Bas, Turquie et Bosnie 
participeront au débat. D'autres pays membres de l'OTAN ont fait des 
présentations écrites, mais n'assisteront pas au débat.

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Pourquoi l'OTAN n'ouvrira pas ses archives
(B92 News 2/12/04)

La Haye - Le débat continue sur la demande de la défense de Dragoljub 
Ojdanic que l'OTAN donne l'accès à ses archives des attaques sur la 
Yougoslavie en 1999. (...) La demande a déjà été rejetée par les 
Pays-Bas, le Canada et le Royaume-Uni. Les représentants de l'OTAN 
argumentent que « Si la défense veut certains documents, elle doit 
spécifier l'information, les conversations et les gens, plutôt que 
faire une expédition de pêche et demander l'accès libre à la 
documentation sans savoir ce qu'elle contient » et que l'ouverture des 
documents a des implications de sécurité nationale qui ne peuvent être 
ignorées. Peter Robinson, conseil de défense d'Ojdanic, dit que les 
rapports d'experts et les déclarations de l'OTAN et du Tribunal de La 
Haye indiquent que les archives des pays pourraient contenir une grande 
quantité d'information obtenues par des écoutes et d'autres méthodes de 
renseignement et que la défense pense qu'ils pourraient montrer 
qu'Ojdanic n'a participé à aucun plan d'expulsion des Albanais du 
Kosovo, ni commis de crimes de guerre. (...)


=== 3 ===

Le mardi 07 décembre 2004

La démission des avocat de Milosevic refusée

Agence France-Presse

La Haye

La chambre d'appel du Tribunal pénal international (TPI) pour 
l'ex-Yougoslavie a repoussé mardi la demande de démission des avocats 
affectés d'office à Slobodan Milosevic contre son gré.

«Il n'a pas été établi de bonnes raisons justifiant le retrait des 
défenseurs», écrit la chambre dans sa décision. «Au contraire, la 
chambre continue à penser que la présence d'un avocat commis d'office 
est fondamentale pour assurer une procédure équitable et rapide».

«Il est donc dans l'intérêt de la justice qu'une défense soit assignée 
à l'accusé et qu'elle ne soit pas autorisée à démissionner», 
poursuivent les juges.

Le 2 septembre dernier, après de nombreuses interruptions du procès 
causées par la santé chancelante de l'ex-président yougoslave, ses 
juges lui ont assigné deux avocats commis d'office. Ces derniers 
devaient mener les interrogatoires des témoins, M. Milosevic n'étant 
autorisé qu'à poser quelques questions supplémentaires.

Le 1er novembre, la Cour d'appel, saisie par ces avocats, a décidé que 
Slobodan Milosevic pourrait assurer lui-même sa défense, tant que sa 
santé le lui permettrait, mais qu'il devrait néanmoins garder ses 
défenseurs.

Entre ces deux décisions, le 27 octobre, les deux avocats britanniques 
Steven Kay et Gillian Higgins avaient demandé à être démis de leurs 
fonctions en estimant qu'ils ne pouvaient pas accomplir leur tâche, 
faute d'un minimum de coopération de l'accusé, qui refuse toute 
communication.