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From: Reseau Voltaire <newsletter-fr  @...>
Date: June 7, 2007 6:34:51 PM GMT+02:00
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Subject: [Réseau Voltaire] Coups d’État de velours
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Coups d’État de velours

Coups d’État de velours
Action secrète : renversement de gouvernement, guerre psychologique...
Comment imposer un gouvernement pro-états-unien à un peuple ? Une technique plus efficace que les coups d’Etat militaires a été développée par la CIA : les coups d’Etat de velours ou révolutions colorées. S’appuyant sur des ONG et des mouvements de jeunesse, manipulant les sentiments de liberté et de résistance et structurant eux-mêmes la contestation, les Etats-Unis arrivent à imposer des gouvernements à leur service de manière relativement non-violente. De la Serbie à l’Ukraine en passant par le Liban, cette technique a été appliquée à travers le monde, souvent avec succès. A l’occasion de la récente fermeture d’une télévision au Venezuela, les stratèges états-uniens concentrent leurs efforts pour renverser le gouvernement d’Hugo Chavez. Afin d’identifier les mécanismes mis en œuvre et d’éviter à chacun d’être manipulé à son insu, le Réseau Voltaire propose ici plusieurs articles de référence sur c es techniques.





Coups d’État soft
L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 4 juin 2007 | La non-violence, en tant que technique d’action politique, peut être employée à n’importe quelle fin. Dans les années 1980, l’OTAN s’est intéressée à son utilisation pour organiser la résistance en Europe après une invasion de l’Armée rouge. Depuis quinze ans, la CIA en fait usage pour renverser des gouvernements récalcitrants, sans soulever d’indignation internationale. Elle dispose pour cela d’une agréable vitrine idéologique, l’Albert-Einstein Institution du philosophe Gene Sharp, qui a joué un rôle, de l’Irak à la Lituanie, en passant par le Venezuela et l’Ukraine. Pour les gratifier de leur efficacité, les membres de l’Albert Einstein Institution ont reçu deux promotions exceptionnelles : Thomas Schelling s’e st vu attribuer le prix Nobel d’économie 2005 et Peter Ackerman a pris la succession de James Woolsey à la tête de la Freedom House.

Stay-behind
Opération manquée au Venezuela


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 18 mai 2002 | Les manifestations apparemment sauvagement réprimées par le pouvoir vénézuélien, la démission du président Chavez sous la pression de l’armée, puis la constitution d’un nouveau gouvernement civil auraient pu apparaître comme une succession chaotique d’événements tragiques. Pourtant, la fuite précipitée du nouveau pouvoir devant un soulèvement populaire a permis de mettre en lumière les dessous d’une opération en réalité planifiée par Washington. Une occasion rare d’analyser les méthodes d’ingérence du réseau « stay-behind ».

Propagande
Faut-il brûler Hugo Chavez ?


 Por Thierry Meyssan, Cyril Capdevielle | Voltaire, édition internationale | 10 janvier 2006 | Une organisation de défense des droits de l’homme, le Centre Simon Wiesenthal, et les quotidiens français Libération et Le Monde ont lancé une rumeur diffamatoire contre le président du Venezuela, Hugo Chavez : il serait antisémite. Manipulant avec une mauvaise foi évidente une citation tronquée, ils tentent de discréditer une personnalité politique qui s’est imposée comme la référence anti-impérialiste à la fois pour les mouvements progressistes latino-américains et pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Un quatrième pouvoir sans légitimité populaire
Hugo Chávez et RCTV : censure ou décision légitime ?


 Por Salim Lamrani | Voltaire, édition internationale | 1er février 2007 | Depuis huit ans, la CIA expérimente au Venezuela une nouvelle forme d’intervention basée sur la création d’une réalité politique virtuelle par des chaînes de télévision. En avril 2002, elle avait ainsi réussi à réaliser un coup d’État en lui donnant l’apparence télévisuelle d’un soulèvement populaire, avant que le président Chávez ne soit réinstallé au pouvoir par un véritable soulèvement populaire. Le gouvernement, qui n’avait pas sanctionné les putschistes, a décidé de ne pas renouveler la licence de ce groupe audiovisuel.

La stratégie de la tension
Le terrorisme non revendiqué de l’OTAN


 Por Silvia Cattori | Voltaire, édition internationale | 29 décembre 2006 | Daniele Ganser, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bâle et président de l’ASPO-Suisse, a publié un livre de référence sur « Les Armées secrètes de l’OTAN ». Selon lui, les États-Unis ont organisé en Europe de l’Ouest pendant 50 ans des attentats qu’ils ont faussement attribué à la gauche et à l’extrême gauche pour les discréditer aux yeux des électeurs. Cette stratégie perdure aujourd’hui pour susciter la peur de l’islam et justifier des guerres pour le pétrole.

« La révolution des roses »
Les dessous du coup d’État en Géorgie


 Por Paul Labarique | Voltaire, édition internationale | 7 janvier 2004 | Présenté comme un mouvement spontané et non violent, le soulèvement qui a forcé Edouard Chevardnadze à renoncer à la présidence de la Géorgie est en réalité le fruit d’une patiente manipulation. Enjeu stratégique et pétrolier entre la Fédération de Russie et les États-Unis, la Géorgie est devenue un champ clos d’affrontement des grandes puissances. La colère populaire, habilement déclenchée par l’Institut démocratique de Madeleine Albright et structurée par des associations de jeunesse financées par George Soros, a permis à la CIA de placer ses hommes au pouvoir à Tbilissi.

La Fondation états-unienne pour la démocratie
La NED, nébuleuse de l’ingérence « démocratique »


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 22 janvier 2004 | Dans son discours sur l’état de l’Union, le président Bush a annoncé le doublement du budget de la National Endowment for Democracy (NED, Fondation nationale pour la démocratie). Cet organisme a été créé par Ronald Reagan pour poursuivre les actions secrètes de la CIA en soutenant financièrement et en encadrant des syndicats, des associations et de partis politiques. Il se flatte d’avoir encadré et manipulé Solidarnosc, la Charte des 77 et bien d’autres encore. Géré par le département d’État en association avec les partis républicains et démocrates, le patronat et les syndicats, il a trouvé de nombreux relais institutionnels et individuels partout dans le monde, y compris en France...

Contrôle des démocraties
Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 20 août 2001 | Suite aux enquêtes de deux juges vénitiens, le président du Conseil italien confirme en 1990 l’existence du réseau Gladio. Ce réseau émane d’une structure beaucoup plus vaste, le « stay-behind », mis en place par les américains après la seconde guerre mondiale pour lutter contre l’influence communiste. Les citoyens des démocraties occidentales sont-ils réellement libres de leurs choix ?

Atlantisme
L’Institut d’histoire sociale, une officine anti-sociale


 Por Annie Lacroix-Riz | Voltaire, édition internationale | 2 novembre 2005 |Officine patronale française chargée de lutter contre l’influence communiste au sein du mouvement ouvrier, l’Institut d’histoire sociale fut animé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par d’ex-communistes corrompus et par des Collaborateurs fraîchement sortis de prison. Rapidement intégré dans les réseaux atlantistes, il fut abondamment financé par la CIA et joua un rôle actif dans la division du syndicalisme français. Documents d’archives à l’appui, le professeur Annie Lacroix-Riz retrace le détail de cette manipulation alors que la nouvelle politique états-unienne redonne vigueur à l’Institut d’histoire sociale.

Terrorisme
La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 12 mai 2004 | Fondée à Taiwan par Tchang Kaï-Chek, le révérend Moon et des criminels de guerre nazis et nippons, la Ligue anti-communiste mondiale (WACL) a d’abord été utilisée sous Nixon pour étendre les méthodes de contre-insurrection en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. Sept chefs d’État participaient alors à ses travaux. Elle a connu une nouvelle vitalité sous Reagan devenant un instrument conjoint du complexe militaro-industriel états-unien et de la CIA dans la Guerre froide. Elle fut alors en charge des assassinats politiques et de la formation des contre-guérillas dans toutes les zones de conflits, y compris en Afghanistan où elle était représentée par Oussama Ben Laden.

Washington et Paris renversent Aristide
Coup d’État en Haïti


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 1er mars 2004 |Washington et Paris se sont réconciliés pour défendre leurs intérêts impériaux dans les Caraïbes. Ils ont savamment organisé un coup d’État en Haïti pour renverser le président élu. Après avoir fabriqué une opposition de convenance autour du financier de la dictature des Duvalier, André Apaid, Washington a créé des groupes armés autour de l’ancien officier putschiste Guy Philippe. Tandis que Régis Debray et Véronique de Villepin-Albanel tentaient de contraindre Jean-Bertrand Aristide à la démission. En définitive, la rue restant fidèle à Aristide, les « rebelles » ne sont pas entrés dans Port-au-Prince. Ce sont les Forces spéciales états-uniennes qui ont dû enlever le président, dans son palais, au petit matin.

Les réseaux d’ingérence états-uniens (suite)
Freedom House : quand la liberté n’est qu’un slogan


 Voltaire, édition internationale | 7 septembre 2004 | Officine de propagande créée par Roosevelt pour préparer son opinion publique à la guerre, la Freedom House (Maison de la liberté) a rempilé pour stigmatiser le camp soviétique pendant la Guerre froide. Elle employait à l’époque des intellectuels occidentaux, dont deux Français. Aujourd’hui encore, c’est elle qui organise les campagnes médias internationales pour la liberté religieuse en Chine ou pour la paix en Tchétchénie. Freedom House est désormais présidée par James Woolsey, l’ancien patron de la CIA.

Un ami qui vous veut du bien
Pourquoi la Fondation Ford subventionne la contestation


 Por Paul Labarique | Voltaire, édition internationale | 19 avril 2004 | Depuis sa création, la Fondation Ford n’a pas varié dans ses objectifs de défense des intérêts stratégiques des États-Unis. Mais alors que pendant la Guerre froide, elle n’était qu’une couverture de la CIA, elle a acquis une autonomie au cours des vingt dernières années et a développé une nouvelle méthode d’ingérence, le soft power : intervenir dans les débats internes de ses adversaires en subventionnant les uns pour faire échouer les autres, voire en favorisant des rivalités stérilisantes. Dernier exemple, le financement du Forum social mondial pour tenter de le neutraliser.

Mercenariat
Beslan : un an après, le mystère s’éclaircit


 Por Thierry Meyssan | Voltaire, édition internationale | 31 août 2005 | Il n’est pas prudent de considérer l’actualité internationale en faisant abstraction des réalités stratégiques. Lors de la prise d’otages du 3 septembre 2004 à Beslan, en Russie, qui causa la mort de 186 enfants, les relais médiatiques dominants s’étaient démarqués de l’horreur en affirmant leur soutien aux « Tchéchènes modérés » d’Aslan Maskhadov, appuyés par Londres et Washington. Pourtant, un an plus tard, Chamil Bassaïev, organisateur de l’opération conçue pour occasionner un carnage, vient d’être proclamé vice-Premier ministre du gouvernement en exil. Avec du recul, on constate donc qu’une fois de plus l’émotion immédiate sert des intérêts plus complexes : le contrôle des ressources de la Caspienne.

Opération Northwoods
Quand l’état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population


 Por Thierry Meyssan | Bibliothèque | 5 novembre 2001 | Conçue en 1962, par l’état-major interarmes des Etats-Unis, l’opération "Northwoods" prévoyait une série d’attentats tuant des civils et des militaires américains pour mobiliser l’opinion publique contre Fidel Castro. Un attentat contre un bâtiment de guerre et un détournement d’avion avaient notamment été planifiés. Parmi les conjurés se trouvaient d’actuels responsables de l’armée des États-Unis. La réalisation de ce plan dément fut empêchée in extremis par le président John F. Kennedy.


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