Op�ration du 1er avril: Comble du non-droit


Dans le cadre de ��l�op�ration Thrace�� men�e le 1er avril
simultan�ment aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et en Turquie,
plusieurs dizaines d�associations l�gales ont �t� brutalement investies
par des commandos ��anti-terroristes��. Rien qu�en Italie,�5 personnes
dont deux Turcs, ont �t� arr�t�es. En Turquie, plusieurs dizaines
d�associations et de domiciles priv�s ont �t� pris d�assaut et plus de
cent personnes ont �t� arr�t�es. Ces personnes ont toutes �t�
tortur�es. Des dizaines d�entre elles ont �t� mises en d�tention.

Le motif invoqu� par le Procureur de P�rouse d�o� a �t� lanc�e�la
commission rogatoire internationale : le fameux article 270 bis sur le
��terrorisme international��...

Au cours de ces raids policiers, pas une seul object suspect n�a �t�
trouv�. Pas un seul attentat n�a �t� identifi�, pas une seule action �
caract�re d�lictieux n�a �t� emp�ch�e.

Dans les associations en question, la police a confisqu� des
ordinateurs, des disquettes et des documents d�archives en tentant de
faire passer ce mat�riel pour des ��armes du crime��. Or, ces
associations n�ont rien fait d�autre que les activit�s qui constituent
leur raison d��tre�: l�information, la sensibilisation et la
d�nonciation concernant et les crimes syst�matiques commis par un
r�gime de tortionnaires.

Cette op�ration soi-disant men�e contre le DHKP-C n�a en fait vis� que
des associations l�gales.



RADIOGRAPHIE D�UNE CAMPAGNE DE MYSTIFICATION

Contrairement � ce que la magistrature et la presse italiennes
d�clarent, l�UE n�a pas interdit les activit�s politiques de
l�organisation DHKP-C.

Les lois italiennes ne permettent pas d�interdire le DHKP-C, mais le
procureur�de P�rouse d�clare le DHKP-C ill�gal et invente des membres
et des h�bergeurs du ��terrorisme��. De m�me, aux Pays-Bas et en
Belgique, le DHKP-C n�est pas interdit.

En Turquie, il n�y a pas eu d�op�ration contre le DHKP-C mais
uniquement contre des associations l�gales et l�gitimes cr��es dans le
cadre des lois turques.

Par ailleurs, hier,�les trois italiens appr�hend�s pour terrorisme
international ont �t� lib�r�s par le tribunal de r�examen de P�rouse.
On peut donc d�duire que l�aide � l�organisation DHKP-C n�est pas un
acte interdit.



TOUTES CES PRATIQUES SUSCITENT DIVERSES INTERROGATIONS:

Est-il d�sormais interdit d��tre membre du DHKP-C en Italie?

Comment les autorit�s judiciaires italiennes justifient-elles ses
attaques contre des associations qui sont enti�rement l�gales en
Belgique et aux Pays-Bas�?

Comment justifient-elles que les acitivistes arr�t�s en Turquie dans le
cadre de cette op�ration aient �t� tortur�s�?

Existe-t-il encore le droit en Europe? Y a-t-il encore une justice?



Aussi nous voudrions interroger le monde juridique�:

N�y a-t-il personne pour d�noncer l�injustice du 1er avril ?

Ne va-t-on pas expliquer � l�opinion publique les dessous d�une
op�ration liberticide qui viole les lois nationales ni publier les noms
des v�ritables responsables?

A quel prix cette op�ration a �t� men�e�? Quelles sont les
collaborations sales et occultes qui motivent de telles pratiques
liberticides ? N�y a-t-il personne pour d�fendre le droit europ�en et
international?



LA COLLABORATION AVEC LE FASCISME EST UN CRIME

En toute �vidence, cette op�ration polici�re sert � innocenter le
r�gime fasciste de Turquie.

Sachant que dans les pays o� les perquistions ont �t� men�es, la loi
interdit le fascisme, l�Europe ne va-t-elle pas punir les
collaborateurs du fascisme ?



NOUS DEMANDONS :



LA RUPTURE DE TOUTES LES RELATIONS AVEC LE REGIME FASCISTE DE TURQUIE



LA LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE DE TOUS LES ANTI-FASCISTES
INCARCERES EN ITALIE ET EN TURQUIE



L�INDEMNISATION DE TOUTES LES PERSONNES ET ASSOCIATIONS PREJUDICIEES AU
COURS DE CETTE OPERATION



Le 24 avril 2004

DHKC

Bureau d�information de Bruxelles

Rue Stevin 190, 1000 Bruxelles

00.32.2.280.22.28

dhkc@..., dhkc@...



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