Da: ICDSM Italia
Data: Mer 11 Ago 2004 12:21:14 Europe/Rome
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Oggetto: [icdsm-italia] PEUT-ON TUER LA VÉRITÉ ?


PEUT-ON TUER LA VÉRITÉ ?

Déclaration du Pr. Velko Valkanov, fondateur et coprésident du Comité
international pour la défense de Slobodan Miloševic (ICDSM)


Aux organisations des Nations unies
Au public international

Hier, les juges du prétendu Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie ont démontré indubitablement que, pour eux, leurs
devoirs et visées politiques comptent plus que la vérité, la justice et
la loi.

Lors de la pré-audience traitant de la seconde phase du procès - celle
de la défense de Slobodan Miloševic -, qui va normalement débuter en
juillet de cette année, ils ont véhémentement refusé de prolonger le
délai court et injuste de trois mois accordé au président Miloševic pour
la préparation de la défense bien que les médecins lui aient interdit de
travailler plus de la moitié de ce temps. Les juges ont de nouveau
refusé, sans discussion, la requête de libération temporaire du
président Miloševic dans le but de se faire soigner médicalement, de se
rétablir et de se préparer de manière adaptée aux séances restantes du
procès. Pour la présentation du point de vue de la défense, ils ont
prévu 150 jours de travail malgré que le Parquet disposa du double de ce
temps.

Les juges se sont arrogés le droit de déclarer chaque témoin de la
défense comme irrecevable et cela même durant son témoignage. Ils
refusèrent de considérer les requêtes du président Miloševic de citer
comme témoins les dirigeants de l'agression de l'OTAN contre la
Yougoslavie et les demandes aux agences d'information des principaux
membres de l'OTAN et de Serbie-Monténégro de fournir des documents
utiles et invoquèrent des raisons de procédure inacceptables pour
motiver leur refus.

Sans aucun égard au fait que Slobodan Miloševic, dont la santé est
sérieusement détériorée, se charge lui-même de sa défense, alors qu'il
se trouve emprisonné illégalement et ne dispose pas de capacités
matérielles, financières et temporelles adaptées, les juges ont ordonné
ou tenté d'ordonner toute une série de limitations de procédure ou
d'obstacles concernant l'ordre des témoins, les informations à fournir
aux témoins et le contenu des témoignages.

C'est d'une façon particulièrement irritante que se déroula l'audience
d'hier sous la direction du président du tribunal Patrick Robinson, qui,
empruntant les manières de son prédécesseur, Richard May, éteignait le
micro du président Miloševic et essayait de transformer la présentation
de la défense en une discussion entre les juges, le représentant du
Parquet et les "amis du tribunal" (amici curiae) sans porter attention
aux déclarations sur les faits de Slobodan Miloševic qui sont, pour lui,
urgentes et de prime importance.

Un jour plus tôt seulement, le membre de la chambre nouvellement élu, le
juge Ian Bonomy de Grande-Bretagne, avait fait basculer, par son vote,
la décision au détriment de Slobodan Miloševic dans une situation où les
avis des deux autres juges s'opposaient concernant un non-lieu sur
l'accusation de génocide. De cette manière, Ian Bonomy, confirmait qu'en
l'espace de seulement deux mois, il était parvenu à se familiariser avec
la montagne d'un million de pages de documents importants du procès - un
exemple incroyable et honteux d'arbitraire judiciaire.

Le tribunal de La Haye tente l'expérience de tuer la vérité. Personne
dans le monde n'a besoin d'un tel tribunal aussi hypocrite, à part ceux
dans l'OTAN qui sont responsables des crimes les plus graves contre la
paix, la Yougoslavie et le peuple serbe.

En ce moment où le monde entier s'élève contre l'agression et la terreur
mais aussi contre les manipulations du droit qui les accompagnent et où
le peuple de Serbie s'engage encore plus vaillamment dans la lutte pour
la vérité, qui est représentée par Slobodan Miloševic, les crimes contre
la vérité, le droit et les droits de l'Homme les plus élémentaires qui
sont commis à La Haye doivent cesser immédiatement.

L'ICDSM et ses sections nationales vont, à présent, intensifier la lutte
contre les crimes à La Haye dans leurs déclarations et activités.

Les militants pour la vérité et la liberté de Slobodan Miloševic
deviennent de plus en plus nombreux. Récemment, les parlements de la
Fédération russe et de la République biélorusse ont émis de
spectaculaires déclarations. Le Conseil pour la paix mondiale fit de
même. À l'initiative du poète canadien Robert Dickson, des artistes de
renommée internationale comme Harold Pinter, Peter Handke, Alexander
Zinoviev, Rolf Becker, Valentin Raspoutine, Dimitri Analis, Nikolaï
Petev et beaucoup d'autres ont signé la pétition qui réclame que ce
crime, cette dernière phase désespérée de la guerre de l'OTAN contre la
Yougoslavie soit stoppée - dans l'intérêt de l'humanité et de la paix.

La vérité ne peut être tuée.
Liberté pour Slobodan Miloševic !
Liberté pour la Serbie !

Sofia, le 18 juin 2004

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Source: http://www.free-slobo.de/notes/040618vv.htm
Traduction: JS



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