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Ivachov et Ryjkov à La Haye
(en francais)

1. Le procès Milosevic toujours enlisé dans les débats procéduraux (Le 
Monde)
2. Ivachov et Ryjkov vont témoigner à La Haye
3. Nikolaï Ryjkov a déposé en témoin au procès de Slobodan Milosevic
4. TPI : Nikolaï Ryjkov défend Milosevic et dénonce l'OTAN

SOURCE: alerte_otan @...
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages


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Le procès Milosevic toujours enlisé dans les débats procéduraux

LE MONDE | 12.11.04 | 13h57
La Haye correspondance

Lors de la reprise du procès Milosevic, mardi 9 novembre, 308e jour 
d'audience, pas un seul mot sur le Kosovo, la Bosnie ou la Croatie n'a 
été prononcé dans le prétoire du Tribunal pénal international pour 
l'ex-Yougoslavie (TPIY).  Depuis plusieurs mois, les accusations de 
génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre dont doit 
répondre l'ancien président yougoslave sont reléguées au second plan : 
la chambre s'est enfoncée dans un imbroglio procédural dont elle tente 
péniblement de sortir.

Lors de l'audience de mardi "des sommets d'incompétence" ont été 
atteints, selon un juriste du tribunal qui souhaite garder l'anonymat. 
Il aura fallu deux suspensions de séance et trois heures et demie de 
débat pour que les juges étudient la demande de démission des deux 
avocats imposés à l'accusé, début septembre.

L'absurdité de la situation a atteint son apogée lorsque le président 
de la chambre a interrogé Slobodan Milosevic, usant des précautions 
d'usage pour que l'accusé ne verse pas dans la polémique. Mais M. 
Milosevic est devenu pragmatique. "Je pense que vous avez la compétence 
de régler la situation que vous avez créée", a-t-il simplement répondu 
aux juges embarrassés.

La semaine dernière, la chambre d'appel avait confirmé la décision 
prise début septembre de lui imposer des avocats. Mais elle l'a 
assouplie, en acceptant que l'accusé ne soit pas réduit au silence et 
qu'il puisse convoquer et interroger lui-même ses témoins et prononcer 
sa plaidoirie finale. Selon son entourage, l'accusé était prêt à 
accepter ces nouvelles règles du jeu.

Mais cette fois, ce sont les avocats Steven Kay et Gillian Higgins qui 
ont décidé de jeter l'éponge. Ils estiment ne pas être en mesure de 
défendre un accusé qui attaque leur professionnalisme et refuse "de 
coopérer". Depuis début septembre, ils n'ont pu convoquer que cinq 
témoins à la barre. Plus de 200 autres témoins que Slobodan Milosevic 
voulait faire entendre ont décidé en septembre de boycotter le tribunal 
pour soutenir l'accusé au moment où les juges l'avaient confiné au 
silence.

La démission des deux avocats pourrait entraîner un nouveau report du 
procès. Les juges ont donc tenté de les convaincre de revenir sur leur 
décision. Pour le juge Iain Bonomy, les arguments avancés par l'accusé 
lors de la présentation des preuves à charge par le procureur devraient 
suffire aux avocats pour déterminer une stratégie de défense, sans la 
coopération de l'accusé.

Stéphanie Maupas


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Ivachov et Ryjkov vont témoigner à La Haye

Novosti, 18 novembre
http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5101629&startrow=1&date=2004-11-
18&do_alert=0


MOSCOU, 18 novembre - RIA Novosti. Leonid Ivachov et Nikolaï Ryjkov 
s'envolent vendredi pour La Haye qui où seront entendus en qualité de 
témoins à décharge dans le procès de l'ancien président de la 
Yougoslavie, Slobodan Milosevic.

Le vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, Leonid 
Ivachov, a déclaré à RIA Novosti : "Vendredi nous partons avec Nikolaï 
Ryjkov pour La Haye pour déposer comme témoins. Le chef de la Chambre 
de commerce et d'industrie, Evgueni Primakov, se rendra à La Haye à la 
fin du mois".

L'interlocuteur de RIA Novosti a fit remarquer qu'il prendrait part au 
procès pour faire des dépositions objectives sur le processus qui avait 
eu lieu dans la République fédérative de Yougoslavie et autour d'elle.

Il a expliqué sa volonté de déposer à condition que "du côté adverse 
des dépositions soient faites par des responsables de l'OTAN qui 
cherchent à s'embellir, à justifier l'agression, à diaboliser 
Milosevic, les Serbes et les dirigeants politiques de la Yougoslavie".

Les représentants russes prendront la parole devant le Tribunal pénal 
international pour l'ex-Yougoslavie (TPI) samedi et dimanche, a dit 
Leonid Ivachov.

Cette semaine le Tribunal a repris l'audition des témoins à décharge de 
l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic accusé de génocide en 
Bosnie-Herzégovine et de crimes contre l'humanité commis en Croatie et 
au Kosovo. Le premier témoin à être entendu a été Mikhaïl Markovic qui 
passait pour l'idéologue du Parti socialiste de Serbie dont Milosevic 
est jusqu'à présent le président.

Leonid Ivachov avait pris une part directe aux efforts de règlement de 
la crise du Kosovo en qualité de représentant du ministère russe de la 
Défense tandis que Nikolaï Ryjkov dirigeait le comité de la Douma, 
chambre basse du parlement russe, chargé d'apporter une assistance à la 
Yougoslavie et avait plus d'une fois visité ce pays et rencontré ses 
dirigeants. Evgueni Primakov était premier ministre lorsque, en 1999, 
il avait fait faire demi-tour à son avion au-dessus de l'Atlantique 
alors qu'il se rendait à Washington, en signe de protestation contre la 
décision des Etats-Unis de bombarder la Yougoslavie.

Le TPI a tenté en septembre dernier d'imposer à Milosevic qui se défend 
lui-même dans son procès un avocat occidental ayant la compétence pour 
choisir les témoins, sélectionner leurs dépositions et les interpréter. 
Les témoins ont alors refusé massivement de déposer.

Les témoins russes ont eux aussi refusé d'aller à La Haye parce que 
"dans ces conditions-là la participation d'un témoin à décharge pouvait 
être interprétée contre Milosevic et ne servirait ni l'objectivité du 
procès ni l'adoption d'une décision juste", a dit le général russe.

La reprise du procès est devenue possible lorsque le Tribunal a de 
nouveau autorisé l'accusé à se défendre lui-même.

Le juge Patrick Robinson a déclaré la semaine dernière à La Haye que 
Milosevic devait achever son plaidoyer en 150 jours ouvrables et que 
toute interruption imprévue sans rapport à une indisposition sera 
comprise dans ce délai. Milosevic a indiqué pour sa part qu'il 
demanderait une prolongation de ce délai accordé à sa défense. Il a 
aussi demandé à entendre en audience des leaders occidentaux actuels et 
anciens, notamment Bill Clinton, Tony Blair, Madeleine Allbright, 
Wesley Clark, Gerhard Schröder et Rudolf Scharping.


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Novosti, 22 novembre
http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5119502&startrow=1&date=2004-11-
22&do_alert=0

Nikolaï Ryjkov a déposé en témoin au procès de Slobodan Milosevic


LA HAYE, 22 novembre - Andreï Poskakoukhine. Le membre du Conseil de la 
Fédération (Chambre haute du Parlement russe), Nikolaï Ryjkov, a 
déposé, ce lundi, à titre de témoin à la décharge, à La Haye au procès 
du Slobodan Milosevic au Tribunal pénal international pour 
l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Comme l'a raconté Nikolaï Ryjkov, venu en tant que président de la 
Commission sur la Yougoslavie de la Douma d'Etat (Chambre basse du 
Parlement russe) avec plusieurs autres parlementaires russe en 
République fédérale de Yougoslavie (RFY), il a vu lui-même qu'à la 
suite des frappes aériennes de l'Alliance de l'Atlantique Nord en 1999, 
de très nombreux ouvrages civils avaient été détruits à Belgrade, à 
Novi-Sad et dans d'autres villes yougoslaves.

"Dans le même temps, je n'ai pas vu alors un seul ouvrage militaire qui 
soit détruit, qui ait été le cible d'une frappe aérienne de l'OTAN", a 
souligné le membre du Conseil de la Fédération. Cela dit, Nikolaï 
Ryjkov a estimé que ces bombardements de l'Alliance de l'Atlantique 
Nord n'avaient en fait rien à voir avec la protection des populations 
albanaises du Kosovo.

Répondant aux question de Slobodan Milosevic, Nikolaï Ryjkov a déclaré 
qu'au cours de ses multiples rencontres avec Slobodan Milosevic 
lui-même, ses assistants et d'autres hommes politiques de la 
Yougoslavie de l'époque, il n'avait pas entendu une seule mention de 
l'idée de la création de la Grande Serbie, chose qui leur est cependant 
attribuée. Dans le même temps, le parlementaire russe a dit entendre 
des propos des nationalistes albanais sur la Grande Albanie.

Comme l'a souligné Nikolaï Ryjkov, en intervenant au procès, se 
trouvant en compagnie de Slobodan Milosevic et d'autres représentants 
de la direction yougoslave, il avait entendu le Président de la RFY 
d'insister invariablement sur les moyens pacifiques de règlement des 
problèmes, bien que certains membres de la direction yougoslave de 
l'époque furent pour des procédés plus radicaux.

Selon Nikolaï Ryjkov, après le début des bombardements de la 
Yougoslavie par l'Alliance de l'Atlantique Nord, la direction militaire 
de la RFY avait donné l'ordre qui interdisait formellement tous les 
actes illicites qu'il s'agisse des violences à l'égard des populations 
civiles et des pillages. Et d'ajouter que les soldats et officiers 
yougoslaves pris en flagrant délit d'actes pareils étaient arrêtés et 
traduit en justice.

D'après lui, ses contacts avec l'ancien leader des Serbes bosniaques - 
Radovan Karadjic - lui ont permis de faire la conclusion que celui-ci 
était plutôt critique face aux actions de Slobodan Milosevic et ces 
propositions en vue d'un règlement politique. L'ancien leader des 
Serbes bosniaques avait agi, selon Nikolaï Ryjkov, tout à fait 
indépendamment de Slobodan Milosevic et de la direction de la Serbie, 
alors que les Serbes bosniaques n'écoutaient pas du tout les officiels 
de Belgrade.

Comme l'a fait savoir le parlementaire, la Douma et d'autres ministères 
russes possèdent bien l'information selon laquelle les terroristes 
albanais avaient été financés à partir des revenus provenant du trafic 
de drogue provenant de l'Afghanistan.

Nikolaï Ryjkov a aussi raconté que selon les données dont disposait la 
Commission qu'il avait dirigée à l'époque, la fameuse Armée de 
libération du Kosovo (UCK) avait reçu des armes de l'Allemagne et de 
toute une série d'autres Etats européens. Et de souligner qu'une 
véritable terreur et une authentique tragédie au Kosovo avaient 
commencé après la venue dans cette province des troupes de l'Alliance 
de l'Atlantique Nord, de sorte que des milliers de civils y avaient été 
exterminés, des milliers d'autres avaient été portés disparus, des 
centaines d'églises, de monastères et d'autres bâtiments historiques y 
avaient été réduits en ruines.


---( 4 )---

TPI : Nikolaï Ryjkov défend Milosevic et dénonce l'OTAN

http://fr.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=427&msg_id=5120773&startrow=1&date=2004-11-
23&do_alert=0

23 novembre - RIA Novosti.

800 000 mercenaires recrutés principalement dans les pays du 
Proche-Orient et formés en Albanie agissaient contre les autorités 
serbes du Kosovo à la fin des années 1990, a déclaré Nikolaï Ryjkov, 
membre du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) 
intervenant la veille devant le Tribunal pénal international pour 
l'ex-Yougoslavie (TPI) en témoin à décharge dans le procès Milosevic.

Les autorités de la Serbie et de la Yougoslavie ont fait tout leur 
possible pour que la situation dans cette province n'atteigne pas un 
point critique, a-t-il dit avant de déclarer qu'il considère l'"Armée 
de libération du Kosovo" comme une organisation terroriste.

Les terroristes albanais, tout comme les tchétchènes, sont un outil de 
règlement de problèmes géopolitiques. C'est un grand danger pour le 
monde entier. Aujourd'hui, les terroristes agissent dans deux endroits, 
demain le terrorisme peut déferler sur d'autres régions, a-t-il estimé.

Nikolaï Ryjkov, qui a été pendant longtemps député communiste à la 
Douma avant sa nomination au Conseil de la Fédération, a cité une 
résolution du 2 octobre 1998 dans laquelle, six mois avant les 
bombardements otaniens de la Yougoslavie, la chambre basse du parlement 
russe exprimait ses craintes suscitées par les préparatifs d'une 
agression contre ce pays.

Le témoin a souligné qu'aux termes de la Charte de l'ONU, l'OTAN a 
perpétré une agression directe contre la Yougoslavie.

Il a souligné qu'ayant effectué des voyages en Serbie, notamment au 
Kosovo, il était arrivé à la conclusion, tout comme d'autres 
parlementaires russes qui l'accompagnaient, que l'exode massif des 
Albanais du Kosovo et de Metohija n'était pas provoqué par des actions 
des autorités yougoslaves mais par les bombardements de l'OTAN.

"Des épurations ethniques véritables n'ont commencé au Kosovo qu'après 
l'arrivée des troupes de l'OTAN qui n'ont rien fait pour arrêter la 
violence contre les Serbes. "C'est à l'OTAN qu'incombe la 
responsabilité de la catastrophe humanitaire du Kosovo", a souligné 
Nikolaï Ryjkov.

Interrogé par Slobodan Milosevic, il a informé qu'en décembre 1999 les 
députés à la Douma avaient remis à la procureure Carla del Ponte une 
lettre dans laquelle les attaques aériennes de l'OTAN contre la 
Yougoslavie étaient qualifiées d'agression et il était souligné que la 
responsabilité en incombait au secrétaire général de l'Alliance 
atlantique Javier Solana et aux chefs des pays de l'OTAN.

D'après le parlementaire russe, Carla del Ponté avait promis d'examiner 
ce problème mais quelques mois plus tard elle avait répondu que le 
Tribunal n'avait pas la compétence de l'examiner.

Nikolaï Ryjkov a déclaré que les Etats occidentaux avaient délibérément 
entrepris des actions visant à démembrer la Yougoslavie. A ses dires, 
tel a été également le cas de l'URSS.

Au cours d'un contre-interrogatoire, le procureur Jeffrey Nice lui a 
posé principalement des questions sur son livre. Le parlementaire russe 
a confirmé sa conviction qu'à son avis l'Occident s'emploie à morceler 
la Russie et que les Etats-Unis projettent de provoquer des conflits 
entre la Russie et d'autres civilisations, en premier lieu musulmane et 
ouest-européenne.

Il a estimé qu'actuellement certains pays mettent à profit le 
terrorisme pour réaliser leurs objectifs géopolitiques.