http://tv.repubblica.it/copertina/reporter-tira-scarpe-a-bush-2/27304?video
Merci au combattant à la chaussure
MICHEL COLLON
Cher Muntadar,
Comme des millions de gens dans le monde, j’ai souvent serré les poings de rage en voyant les crimes impunis de Bush. J’aurais tant aimé l’avoir en face de moi... Lui faire ressentir ne serait-ce que la millième partie de la peur et des souffrances infligées à tant d’innocents !
Vous l’avez fait. Quel courage, en sachant qu’un gouvernement de marionnettes vous le ferait payer. Mais vous avez choisi d’incarner notre révolte à tous face aux guerres du pétrole, guerres du dollar, guerres du mensonge.
S'il y avait une Justice, vous seriez décoré, Bush jugé pour crimes contre l'humanité et les Etats-Unis devraient payer des dommages à l'Irak - martyr.
Choukran (merci), Muntadar !
MICHEL COLLON
PETITION DE SOUTIEN :
Muntadar al-Zeidi a été tabassé et est menacé de sept années de prison par le "gouvernement" irakien. Pour le soutenir, vous pouvez signer à :
Pétition - http://www.uruknet.info/?p=m49604&hd=&size=1&l=e
COMMENTAIRES :
Un geste qui convient http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-12-17%2015:24:45&log=invites
Maxime Vivas - Lettre ouverte à J-F Julliard, secrétaire-général de RSF
Reporters sans Frontières - http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-12-17%2014:30:40&log=attentionm
HUMOUR :
Sur notre site, vous verrez que la chaussure fait le tour du monde et des humoristes :
Humour - http://www.michelcollon.info/humour.php
VISEZ BUSH !
Un jeu pour vous exercer si vous le rencontrez un de ces jours...
Jeu Bush - http://www.sockandawe.com/
LA SITUATION EN IRAK :
Sur notre site, en tapant "Irak", de nombreux articles à lire, diffuser, discuter :
www.michelcollon.info
SITES IRAK :
Pour vous informer sur ce qui se passe vraiment en Irak et que les médias ne montrent pas:
Brussels Tribunal - Intellectuels et artistes contre l'occupation
http://www.brusselstribunal.org/
Uruknet - Le plus complet sur l'occupation
http://www.uruknet.info/
Dahr Jamail - Un des rares journalistes indépendants des Etats-Unis
http://dahrjamailiraq.com/
Irak Body Count - «Nous ne comptons pas les cadavres» disait le chef de l'armée US. Eux si.
http://www.iraqbodycount.org/
Military Families Speak Out - Témoignages et activités des familles de soldats US
http://www.mfso.org/
Nadia mcCaffrey - La maman d'un soldat US tué en Irak
http://mollyivinscampaign.blogspot.com/2008/01/nadia-mccaffrey-gold-star-mom.html
MEDIAS :
Un faux (et si c'était l'autre, le faux?) New York Times annonce le retrait de l'Irak, le 4 juillet 2009.
Vrai/faux NYT - http://www.nytimes-se.com/
En avril 2003, G.W. Bush décrétait que la guerre en Irak était finie.
En juillet 2003, RSF publiait un rapport intitulé : « Les médias irakiens trois mois après la guerre. Une liberté nouvelle mais fragile».
On y lisait : « Voici trois mois qu’un vent de liberté souffle sur la presse irakienne… », mais aussi que « Le décret 7 de l’administrateur Paul Bremer, fin juin 2003, interdit et réprime, entre autres l’incitation à la violence contre les forces de la coalition».
En clair, rien ne peut être dit dans la presse contre l’occupant, toute critique de l’envahisseur étant assimilée à une incitation à le bouter dehors.
Muntadar Al Zaidi vient de faire voler en éclat cette censure. Pour cela il doit être défendu.
C’est le moment de l’activer. Non pas pour cautionner le lancer de chaussures à la tête des conférenciers, mais parce que ce journaliste-là n’avait pas d’autre moyen d’exprimer dans les médias irakiens et aux yeux du monde, un reproche au chef des envahisseurs venu pérorer devant lui après avoir dévasté son pays, pillé son pétrole et ses musées, tué 800 000 civils d’après certains, un million d’après d’autres. Parmi les victimes, figure une partie de la famille de Muntadar Al Zaidi.
222 journalistes ont été assassinés en Irak depuis le début de l’invasion. Vous indiquez sur votre site qu’entre 2003 et 2006, 12% d’entre eux sont tombés sous des tirs états-uniens.
200 avocats ont déjà fait savoir qu’ils souhaitent assurer gratuitement la défense de Muntadar Al Zaidi. On ignore à ce jour dans quel bagne il est encagé. Des milliers d’irakiens ont défilé dans la rue pour exiger sa libération.
Le film du lancer de chaussures nous montre que le journaliste était en parfaite santé après le deuxième jet. Or, il « a été hospitalisé à l'hôpital Ibn Sina car il a un bras et des côtes cassées et souffre de blessures à l'oeil et à la jambe » a affirmé son frère à l'AFP. On apprend par ailleurs qu'il souffrirait aussi d'un traumatisme crânien. Il a donc été sévèrement tabassé alors qu’il était inoffensif.
A Washington, le département d'Etat a averti qu'il condamnerait d'éventuelles violences infligées au journaliste par les forces de l'ordre après l'incident de Bagdad.
« Nous condamnons bien évidemment tout recours inutile à la force à l'encontre d'un journaliste », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Robert Wood, tout en assurant ne pas savoir si M. al-Zaïdi avait effectivement été frappé et qu'il condamnerait d'éventuelles violences infligées au journaliste par les forces de l'ordre après l'incident de Bagdad. Ce qui prouve que l’humour (noir) n’est pas l’apanage des Anglais.
RSF a publié un communiqué implorant la clémence du gouvernement mis en place par l’occupant. Mais il est de votre devoir, d’intervenir autrement qu’en paroles, autrement que par un communiqué platonique.
Il faut exiger que Washington condamne, comme il s’y est engagé, le « recours inutile à la force à l'encontre d'un journaliste », puisque l’on constate des « violences infligées au journaliste par les forces de l'ordre après l'incident de Bagdad ».
Vos liens particuliers avec les USA vous positionnent avantageusement pour intervenir auprès des envahisseurs, qui sont en mesure de faire cesser les sévices.
En effet, le rapport « Commission for Assistance to a free Cuba « (458 pages) remis au début du mois de mai 2004 par Colin Powell à Georges Bush vous distingue parmi des centaines d’autres ONG. A presque toutes les pages (et jusqu’à dix fois à la page 77), Powell fait appel aux ONG. Une seule, est nommée (dès la page 20) comme on cite le bon élève : Reporters sans frontières (associating Reporters Without Borders).
Personne ne comprendrait que RSF tolère que Muntadar al Zaidi continue à être maltraité en secret, sauf à y voir une collusion de votre organisation avec un pays qui vous verse des subsides depuis 2002.
Vous avez su, au mois d’avril décorer de banderoles revendicatives la Tour Eiffel et Notre-Dame de Paris. Fort de votre expérience, agissez ainsi pour ce journaliste que l’opinion publique mondiale (y compris aux USA) ne condamne pas.
Vous avez su cadenasser à Paris les grilles de l’ambassade d’un pays du tiers monde, refaites-le à l’ambassade états-unienne à Paris. Ou à celle de Bagdad si vous croyez qu’elle ne dépend pas de la première.
Vous avez su faire connaître, parmi les centaines de journalistes assassinés depuis 10 ans à travers le monde, le nom d’Anna Politkovskaïa. Faites de même pour un journaliste d’un pays occupé, qui n’a blessé personne et dont le geste n’eut pour conséquence que de rendre visible l’opinion de la rue irakienne dans le monde entier.
Vous avez su établir d’éphémères liaisons radios et créer des sites Internet à destination de pays dont vous vouliez dénoncer le comportement à l’égard de la presse. Refaites-le en Irak et aux USA.
Vous avez manifesté devant l’UNESCO, déguisés en bagnards, refaites-le devant les ambassades d’Irak et des Etats-Unis à Paris.
Vous disposez d’un budget de plus de 5 800 000 euros pour venir en aide aux journalistes. Usez-en pour que la famille (ce qu’il en reste) de Muntadar al Zaidi puisse survivre pendant sa détention.
Vous avez su organiser avec Médiapart deux rencontres au théâtre du Rond-Point à Paris. Organisez la troisième sur un sujet qui remplira la salle.
Vous avez su distribuer des tracts dans les aéroports pour dissuader des touristes Français d’embarquer pour les Caraïbes. Revenez-y en tractant devant les salles d’embarquement pour Bagdad et New York.
Vous avez organisé une conférence de presse à l’hôtel Hilton de Caracas pour soutenir une chaîne de télévision complice de putschistes qui appelèrent à l’assassinat du président élu. Agissez de même depuis Bagad pour soutenir celle qui employait un lanceur de chaussures contre un président venu narguer un peuple écrasé par son armée.
Vous avez su impulser les actions des partisans de l’indépendance du Tibet, persévérez avec les mêmes procédés pour celle de l’Irak débarrassée d’un intrus botté qui « interdit et réprime » les écrits des journalistes patriotes.
Hélas, vous avez su aussi oublier pendant deux ans un journaliste innocent (Sami Al Haj) à Guantanamo, et attendre, pour demander la fermeture de ce bagne où croupissaient des journalistes, qu’Amnesty International, l’Union Européenne, l’ONU l’aient exigé solennellement.
Ne renouvelez pas ce genre d’« erreurs » : exigez la fermeture des bagnes de Bagram en Afghanistan et d’Abou Ghraib en Irak.
Enchaînez-vous aux grilles de Guantanamo. Protestez dans des combinaisons orange devant les barbelés de cette zone de non droit.
Et surtout, agissez sans relâche pour Muntadar al Zaidi.
Dans l’improbable hypothèse où vous en resteriez à des communiqués sur votre site Internet, nul ne comprendrait en quoi l’association RSF d’aujourd’hui est différente de celle qui fut longtemps dirigée par un homme désormais salarié d’une dictature arabe (le Qatar) où la presse n’a pas le droit de critiquer la famille régnante.
Veuillez agréer, monsieur Julliard, l’expression de mes sentiments attentifs au sort des journalistes.
___________
* Maxime Vivas est écrivain et auteur notamment de « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone », éditions Aden.
Plus subtil, le porte-parole du Département d’Etat, Robert Word, a déclaré qu’il condamnerait l’usage de la violence qui serait exercée à l’encontre du journaliste par les forces de l’ordre.
Cependant, RSF consent finalement à « demander aux services de sécurité irakiens de garantir l’intégrité physique du journaliste » et elle reconnaît que, « visiblement il a été blessé durant sa rétention ».
Mais elle insiste : « Nous n’approuvons pas cette forme de comportement comme moyen pour exprimer une opinion ».
Mountazer Al-Zaidi a jeté ses souliers sur le président nord-américain George W. Bush dans un geste de mépris envers celui qui a dévasté son pays et tué des dizaines de milliers de ses compatriotes.
L’organisation française qui a organisé un si grand nombre de campagnes, financées par Washington, contre Cuba et le Venezuela finit en se mettant à genoux devant le maître de la Maison Blanche pour que son agresseur n’aille pas rendre une petite visite au camp de concentration de Guantánamo.
Textuellement, Benoit Hervieu, l’auteur de ce communiqué inepte, écrit : « La décontraction avec laquelle George W. Bush a commenté l’incident doit, a fortiori, inciter les autorités irakiennes à la clémence » a déclaré l’organisation.
Dans une conversation - apparemment tout-à-fait aimable - avec Reporters sans Frontières, Abdel Karim Khalaf, « responsable d’opérations au Ministère de l’Intérieur irakien, a déclaré que Mountazer Al-Zaidi a été arrêté en flagrant délit et qu’il est inculpé en vertu des articles 223, 225 et 227 du code pénal irakien ».
Le journaliste encourt une peine de « 7 années d’emprisonnement pour offense envers un Chef d’Etat étranger » a précisé ce sbire de service en s’adressant à la si peu prestigieuse organisation parisienne qui prétend défendre les journalistes.
Mountazer Al-Zaidi est un héros dans son pays et dans tout le monde arabe à la suite de l’incident survenu le 14 décembre lorsqu’il a jeté ses souliers sur George W. Bush au cours d’une conférence de presse organisée dans un bunker militaire de Bagdad à la suite d’une visite surprise du président nord-américain.
Ces dernières années, Reporters sans Frontières s’est rendue célèbre à cause de sa négligence criminelle face à la cruelle détention, à Guantánamo, du journaliste soudanais Sami Al-Haj. Cette pseudo ONG a aussi été clouée au pilori suite à un rapport scandaleusement pro-nord-américain dans lequel elle niait une quelconque responsabilité de l’US Army dans la mort du cameraman espagnol José Couso.
Elle a de même fait preuve d’une singulière lâcheté dans l’affaire du reporter ukrainien Taras Protsyuk, assassiné par l’armée des Etats-Unis en Irak.
Le fondateur de Reporters sans Frontières, Robert Menard, a démissionné il y a quelques semaines de son poste à la tête de l’organisation lorsqu’a éclaté, à Washington, un scandale dans lequel il fut révélé qu’un lieutenant de Frank Calzón, son bienfaiteur de la CIA, avait détourné cinq cent mille dollars des fonds payés par les contribuables.
Traduction par Manuel Colinas pour Investigaction.
I think this is an awesome idea---inundate the White House with shoes!!!!!!! !!!!!!! Let's get this around the whole world!
Tell George what you think of his presidency!
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The White House
1600 Pennsylvania Avenue NW
Washington, DC 20500
SPREAD THIS FAR AND WIDE!!!!!
Ode to shoes
Ah, lowly objects of mundane human existence, forever condemned to carry on your backs the weight of the world, this ode is to you. Because of you we tenderfeet are able to trudge through burning deserts and freezing slush. We slap you upon the pavements of great metropolises and quiet villages until your seams split, your tongues loll and your soles disintegrate. You are then discarded to the ashbins of history, leaving no record of your great service to humanity.
But now comes a humble pair of shoes that shall live forever.
When you flew through the air, one after the other, in a transcendent arc that nearly clipped the ears of W. Mad Dog, a great sigh went up to the heavens and swept the globe. It was the sigh that comes when a door long shut is cracked open, when a torment long denied at last finds its breath.
A presidential media appearance! How many shoes have attended such solemn and august occasions before, dutifully shuffling in and out on cue, never drawing attention to their presence. But this time, you could not remain rooted to the floor. This time it was one WMD too many. You soared and with you went the hopes of suffering humanity.
You rode in on the feet of Muntader al-Zaidi, a 29-year-old Iraqi journalist who, it turned out subsequently, kept a poster of Che on the wall of his modest apartment. As he threw the first shoe, he shouted to WMD, “This is a gift from the Iraqis; this is the farewell kiss, you dog!”
Perhaps that shoe’s mate felt left out—but not for long. “This is from the widows, the orphans and those who were killed in Iraq!” was Zaidi’s greeting to the president as he lofted the second shoe.
Where are you now, oh noble shoes? Have sinister bureaucrats with the Secret Service sliced you apart, trying to find some clue as to who lovingly tanned your leather, stitched your seams, added a touch of polish? Did they search you for weapons of mass destruction? How dense. The WMD was at the podium.
Even if you are bloodied and abused now, you and Zaidi cannot be erased. The liberating deed was done. The stifling weight of bourgeois decorum couldn’t stop it. The pure oxygen of freedom and sovereignty, for which so many have given their lives, filtered through even the reinforced concrete and razor wire of the puke-Green Zone.
The day will come when monuments of bronzed shoes will dot the street corners. Perhaps your torturers know this. Maybe, before disassembling you, these creatures of free enterprise calculated what you will be worth soon on E-Bay and wondered if they could trade you as they did Iraq’s archeological treasures.
But they have lost. And your brief journey, defying the tug of gravity and the gravity of the occasion, proves it.
Articles copyright 1995-2008 Workers World. Verbatim copying and distribution of this entire article is permitted in any medium without royalty provided this notice is preserved.
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Defend the Right to Demand "Bail Out the People, Not the Banks!"
Steve Millies, a long time activist, took the podium at the meeting and denounced the MTA as "a collection agency for the biggest banks and insurance companies," and said that the budget should be "thrown in the garbage can."
Today's New York Times reports:
“We don’t need any fare increases and we don’t need our transit system ravaged either,” said Mr. Millies, who said he was an Amtrak signal-tower operator and a member of the Bail Out the People Campaign, a group that has stood up for victims of the economic crisis. He called for the subway and bus fare to be reduced to $1, to help unemployed New Yorkers.
Then, referring to the authority’s chief executive, who was sitting about 15 feet away, he said: “Where is Elliot Sander?” He stooped, slipped off one of his shoes and shouted, “You made $300,000 last year.”
Immediately, authority police officers swarmed him and pushed him out of the room. He was clutching his shoe, a black, thick-soled oxford, in his hand....
“I wanted to show the sole of the shoe as a sign of contempt for someone who makes so much money and yet wants to raise fares on the disabled,” he said. He said that the authority’s plans to more than double the $2 fare for disabled passengers who use the Access-a-Ride service particularly incensed him.
He said the gesture was planned with Muntader al-Zaidi, the Iraqi shoe-thrower, in mind.
“I was very much inspired by that courageous Iraqi journalist who was protesting the occupation of his country by the American and British oil companies and their governments,” Mr. Millies said.
Mr. Millies said the ticket he was given charged him with “intent to cause a public annoyance.”
“What’s the point of having a public hearing,” he said, “unless you allow people to annoy public officials?”
Activists all around the city and country are applauding Steve Millies. He did what millions of New Yorkers, who are paying more for everything while bankers are being bailed out, would love to do.
Millies reported for work yesterday at AMTRAK, where he has been a union worker for 24 years, and was told by his supervisors to go home because of this incident.
Action Alert:
Here's how you can help:
- Please call the NYPD Switchboard at 1-646-610-5000 - demand that the false charges against Steve Millies be dropped.
- Make a donation online at http://bailoutpeople.org/donate.shtml. Help us defend Steve Millies and continue to organize to demand "Bail Out the People Not the Banks!"
MEDIA COVERAGE***
Youtube - Ch 11
http://www.youtube.com/watch?v=BjAslDC3BbU
Say Whatever You Want, but No Throwing Shoes (New York Times):
http://www.nytimes.com/2008/12/18/nyregion/18sander.html
The shoe must go on: MTA adopts 'miserable' budget
http://www.newsday.com/news/local/transportation/ny-limta185969267dec18,0,1516669.story
Touching your shoes during conference can land you in jail!
http://www.thaindian.com/newsportal/world-news/touching-your-shoes-during-conference-can-land-you-in-jail_100132527.html
This Shoe's For You: Emotions Boil At MTA Hearing:
http://wcbstv.com/cbs2crew/mta.cash.crunch.2.889271.html
At M.T.A. Hearing, Another Shoe Almost Dropped:
http://cityroom.blogs.nytimes.com/2008/12/17/at-mta-hearing-another-shoe-almost-dropped/
Rider to MTA boss: 'This shoe is for you!":
http://www.newsday.com/iphone/ny-nymta1218,0,5427568.story
This Shoe's for you, MTA! Protestor at board meeting inspired by Iraqi who threw shoes at Bush:
http://www.nydailynews.com/ny_local/2008/12/17/2008-12-17_this_shoes_for_you_mta_protestor_at_boar-1.html
MTA Board Approves Fare Hike, Service Cuts:
http://www.ny1.com/content/top_stories/90797/mta-board-approves-fare-hike--service-cuts/Default.aspx
Disgruntled Subway Rider Attempts to Throw Shoe at MTA Boss:
http://www.wpix.com/landing/?Disgruntled-Subway-Rider-Attempts-to-Thr=1&blockID=164538&feedID=1404