I premier serbo e albanese si sentono al telefono e decidono di spostare l'appuntamento di Belgrado all'11 novembre, caccia all'uomo che aveva piazzato il drone sul tetto di una chiesa…
http://italintermedia.globalist.it/Detail_News_Display?ID=75480&typeb=0&Edi-Rama-visita-rinviata
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8165
EULEX corrotta per Kosovo criminale / Visite d’Edi Rama en Serbie : « le Kosovo indépendant est une réalité »
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8152
http://michelcollon.info/L-UE-au-Kosovo-Faites-ce-que-je.html?lang=fr
L’affaire a commencé fin octobre quand le quotidien albanophone de Pristina, Koha Ditore, a publié des dossiers en provenance d’EULEX, indiquant des rapports étroits entre des responsables de la mission de l’Union européenne et les milieux mafieux et politiques kosovars, ainsi que des lettres de la procureure britannique, qui venait d’être suspendue de ses fonctions, accusant un juge d’EULEX d’avoir reçu un pot-de-vin pour classer un dossier criminel, la procureure en chef d’EULEX de l’avoir couvert et un autre procureur d’avoir bloqué une enquête interne à ce sujet. Ainsi, le juge italien, Francesco Florit, aurait reçu 300 000 euros pour faire acquitter trois tueurs locaux, par ailleurs policiers d’une unité spéciale. N’ayant réussi à n’en libérer qu’un seul, les familles des deux autres malfrats se sont senties grugées par le juge, maintenant replié en Italie, et ont elles aussi raconté leurs déboires aux médias de Pristina.
Tout en démentant avoir transmis ces documents à Koha Ditore – prétexte avancé pour sa suspension –, la procureure britannique, Maria Bamieh, en a confirmé l’authenticité. En plus, elle a affirmé avoir été victime de harcèlement continu depuis qu’elle enquêtait sur les pratiques de certains membres d’EULEX et que ses enquêtes avaient été ignorées par la hiérarchie de l’UE, y compris le Service d’action extérieur (SAE) dont dépend EULEX, alors dirigé par Catherine Ashton. Elle a également déclaré avoir été freinée dans d’autres enquêtes, notamment sur des privatisations frauduleuses d’entreprises, dès que les noms de personnalités kosovares devenaient trop voyants.
La presse serbe, qui considère avec méfiance cette mission chargée d’accompagner le Kosovo vers l’indépendance, soupçonne que d’autres affaires de corruption pourraient expliquer le maintien sous les verrous du leader politique du Nord-Kosovo, Oliver Ivanovic, accusé de crimes de guerre en dépit de preuves l’en disculpant, preuves qui auraient été falsifiées par EULEX. De même, les acquittements dont bénéficient quasi-systématiquement les anciens leaders de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), contrôlant aujourd’hui l’essentiel des institutions du Kosovo, lors de plusieurs procès pour crimes de guerre, crimes de droit commun ou affaires de corruption, pourraient ne pas s’expliquer uniquement par l’élimination ou l’intimidation des témoins, mais aussi par des versements aux procureurs et juges d’EULEX, qui détiennent la haute main sur ces procès. Le quotidien de Belgrade, Politika, considère que ces derniers, au lieu d’apporter les normes légales de leurs pays au Kosovo, « se sont adaptés aux coutumes locales ».
Côté EULEX, si on dément avoir menacé de trainer Bamieh et Koha Ditore devant les tribunaux s’ils rendaient publiques ces affaires, comme ceux-ci l’affirment (1), on se limite à déclarer qu’une enquête interne « est en cours » depuis 2013 à propos des accusations de la procureure, une enquête qualifiée de « mensonge » et de « farce complète » par cette dernière. Quant au juge Florit, il clame son innocence et affirme avoir été blanchi par cette enquête – qui serait donc achevée.
Enquêtes en cascade
Telle semble être la stratégie suivie par l’UE pour étouffer l’affaire : enquêter… Au début novembre, pressée par des députés européens, la toute nouvelle « Haute représentante » du SAE, Federica Mogherini, a annoncé l’ouverture d’une enquête « indépendante » sur les accusations de Bamieh. Deux semaines plus tard, le médiateur de l’UE, Emily O’Reilly, ouvrait sa propre enquête. Entre-temps, les justices kosovare et italienne auraient décidé d’entamer leurs propres investigations. Rien de mieux pour créer la confusion et noyer le poisson dans les eaux nauséabondes de l’establishment euro-politico-mafieux du Kosovo. De l’avis de plusieurs observateurs, le Tribunal sur les crimes de l’UCK, décidé par le Conseil de sécurité de l’ONU en juillet dernier, pourrait faire les frais de la profonde crise qui secoue EULEX. En effet, celle-ci a été chargée de mettre en place, hors du Kosovo, ce tribunal, créé sur recommandation d’une autre enquête, portant sur les allégations du rapport du sénateur suisse Dick Marty au Conseil de l’Europe (2010) (2), concernant des trafics d’organes de prisonniers, notamment serbes, pendant ou peu après la « guerre du Kosovo ». Selon Marty, les organisateurs de ce trafic seraient certains des principaux dirigeants politiques actuels de l’entité, dont le Premier ministre sortant, Hashim Thaci.
Avec une crédibilité morale et politique aussi entamée, on peut douter qu’EULEX ose affronter les encore nombreux sympathisants et vétérans de l’UCK qui ne manqueraient de se mobiliser si leur chef était mis en accusation. À nouveau, l’impunité devrait être assurée pour les ex-dirigeants de l’UCK, en échange de la prolongation du statut de protectorat attribué à ce petit territoire pseudo-indépendant, gangrené par le crime, la corruption et le nettoyage ethnique. Au grand dam des victimes, majoritairement serbes et non-albanaises, envoyées aux oubliettes de l’histoire au nom d’une illusoire stabilité des Balkans.
Notes :
(1) Bamieh affirme avoir même reçu des menaces – voilées – de mort de la part d’EULEX. (2) Le rapport est disponible sur le site du Conseil de l’Europe : http://assembly.coe.int/ASP/APFeaturesManager/defaultArtSiteVoir.asp?ID=964 .
Ce texte sera publié dans Le Drapeau Rouge, journal du Parti communiste, dans son numéro 48, à paraître au début janvier 2015.
Dopo la "repubblica di Ilirida" nata in Macedonia, anche nel piccolo Paese adriatico adesso la minoranza skipetara chiede un territorio indipendente per dare vita ad ""Albania naturale"
AdminSito
mercoledì 26 novembre 2014
A firmare questa sorta di ultimatum è Koco Danaj, il leader di un partito di opposizione chiamato List che si batte per la cosiddetta "Albania" Naturale"[(b] ed è già stato consigliere di diversi primi ministri albanesi.
Danaj chiede la creazione di un nuovo Stato che egli chiama appunto "Albania naturale" e che dovrebbe comprendere tutti i territori in cui attualmente vivono gli albanesi, tra cui il Kosovo e parti della Serbia, Montenegro, Macedonia e Grecia. In altre parole, è il progetto della "Grande Albania" che viene riproposto in termini diversi ma con identico risultato, almeno nelle speranze.
Nella sua lettera, Danaj dice che intende semplicemente mostrarsi educato informando i dirigenti montenegrini della necessità di rinunciare ad una porzione di territorio. «Perché rivolgo loro questo invito? Perché sono i nostri vicini, e gli albanesi si rivolgono anzitutto ai vicini. oggi ci sono vicini quei Paesi che ingiustamente impediscono la nascita nel proprio territorio di un' "Albania Naturale".
Lo scorso luglio, Danaj aveva lanciato un'iniziativa per raccogliere un milione di firme fra gli espatriati albanesi che vivono in Europa onde convincere i governi occidentali della necessità di unire tutti gli albanesi in un unico Stato. Secondo il suo piano, "Albania naturale"' dovrebbe includere tutte le aree abitate da persone di lingua albanese, sia dove attualmente costituiscono la maggioranza sia quelle in cui sono state maggioranza nel passato, e dalle quali sono state espulse nel corso dei conflitti etnici dell'ultimo secolo/. La sua piattaforma prevede che la città più meridionale del Montenegro, Ulcinj, al confine albanese, debba essere dichiarato 'città libera' e condivisa tra Tirana e Podgorica.
Qualche mese fa con un un comizio a Skopje anche un alro politico albanese aveva proclamato la nascita all'interno della Macedonia di una misteriosa "repubblica di Ilirida" che si propone grossomodo gli stessi obiettivi, ma l'annuncio era stato preso come una trovata pubblicicaria fino a quando nell'area montagnosa del Tetovo é stata segnala una milizia gidata da un ex comamdante dell' "Uck", che indossa divise nere e si presenta appunto come protettrice degli albanesi.
Fonte: Birn