Informazione

MIMUN, ITALIANO O ISRAELIANO?


--- In ita-jug "Alberto Tarozzi" ha scritto:

cara redazione del manifesto, sono un vostro lettore da una vita e
proprio per questo approfitto dell'articolo di norma rangeri su
'l'italiano mimun' per rivolgervi una domanda che da tempo mi pongo,
su una delle poche questioni mediatiche che vedono, a mio avviso,
l'allineamento autocensorio del manifesto con quello di una stampa ben
piu' conformista di voi.
è mai possibile che nessuno, nemmeno voi, scriva mai a chiare lettere
che nel curriculum di mimun, nel suo ipotetico motto di 'dio, patria e
famiglia', ci sta un servizio militare svolto, correggetemi se
sbaglio, in qualita' di volontario nell'esercito israeliano?
per carita', liberissimo mimun di averlo fatto per le piu' nobili
delle ragioni, ma è anche doveroso che i cittadini che vengono
informati dai suoi tg, soprattutto in materia di politica estera in
medio oriente, conoscano da quale fonte l'informazione provenga.
paradossalmente, mentre sui sentimenti di gad lerner per israele
chiunque si interessi di media ne sa qualcosa e si puo' documentare
facilmente, sull'appartenenza di un soggetto mediaticamente ben piu'
potente come mimun nessuno sa nulla.
credo che sarebbero in primo luogo il popolo ebreo e gli amici di
israele a trarre giovamento dal conoscere di avere 'silenziosamente'
al proprio fianco un soggetto che non credo risulterebbe gradito a
tutti loro.
senza demonizzazioni, ma solo per poterne interpretare con maggiore
consapevolezza i messaggi e giudicarli di conseguenza.
cordialmente.

alberto tarozzi.

--- Fine messaggio inoltrato ---

ALTRI TEMPI


"Io sono stato nel Libano. Ho visto i cimiteri di Sabra e Chatila.
E' una cosa che angoscia vedere questo cimitero dove sono sepolte le
vittime di quell'orrendo massacro. Il responsabile dell'orrendo
massacro è ancora al governo in Israele. E quasi va baldanzoso di
questo massacro compiuto. E' un responsabile che dovrebbe essere
bandito dalla società"

Sandro Pertini
messaggio presidenziale agli italiani
31 dicembre 1983


erano altri tempi ... altri uomini ... altri presidenti


ISRAELE: FINI E VELTRONI ALLA VEGLIA PER SHARON ALLA SINAGOGA DI ROMA
QUESTA SERA ALLE 20.30 IN LUNGOTEVERE DE' CENCI
Roma, 5 gen. (Adnkronos) - Il vicepresidente del Consiglio e ministro
degli Esteri Gianfranco Fini e il sindaco di Roma Walter Veltroni
saranno presenti questa sera alle 20.30 alla Sinagoga di Roma in
lungotevere de' Cenci, per la veglia di preghiera per il premier
israeliano Ariel Sharon. Tra i presenti -come informa una nota della
comunita' ebraica romana- anche il deputato della Margherita Riccardo
Milana e Beatrice Lorenzin, coordinatrice regionale di Forza Italia
per il Lazio.

Veglia di preghiera questa sera in Sinagoga (5 gennanio 2006)
http://www.adnkronos.com/3Level.php?cat=Cronaca&loid=1.0.263360734

galleria d'immagini:
http://www.repubblica.it/2003/e/gallerie/esteri/sinagoga/1.html

(fonte: G. Zambon)

From: Michel Collon


Droits de l'Homme ou droit du plus fort?

Interview de Jean Bricmont,
auteur d'Impérialisme humanitaire

Dans son nouvel ouvrage, Impérialisme humanitaire, Jean Bricmont
dénonce l'utilisation du prétexte des droits de l'homme pour justifier
les agressions contre les pays du Sud. Rencontre avec un pacifiste et
un intellectuel engagé.

Interview : Joaquim Da Fonseca & Michel Collon


Comment un professeur de physique théorique en vient-il à écrire un
livre sur l'impérialisme?

Jean Bricmont. Je me suis toujours intéressé à la politique, au moins
de façon passive. Le début de mon engagement remonte à 1999: il a été
suscité par la guerre contre la Yougoslavie. Les motifs humanitaires
invoqués par les Etats-Unis pour justifier cette agression m'ont rendu
perplexe. J'ai également été choqué par le manque d'opposition de la
gauche - et même, en partie, de l'extrême gauche - face à cette agression.
J'ai été invité à donner des conférences dans toutes sortes de
milieux: églises protestantes, mouvement musulmans, cercles étudiants,
Attac... Mon ouvrage Impérialisme humanitaire est, entre autres, une
réaction aux préoccupations et propos tenus par les personnes et les
groupes rencontrés lors de ces conférences. Ce livre est aussi une
réponse à l'attitude de certains militants politiques se disant de
gauche. Au nom des droits de l'Homme, ils légitiment les agressions
contre des pays souverains. Ou ils réduisent à tel point leur
opposition qu'elle devient symbolique.

A la poubelle, les droits de l'homme?

Jean Bricmont. Je défends les aspirations contenues dans la
Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948. Elle contient
un ensemble de droits économiques, sociaux, politiques et individuels.
Le problème survient lorsque le non-respect, réel ou supposé, de ces
droits, sert à légitimer la guerre, l'embargo et autres sanctions
contre un pays. Lorsque les droits de l'Homme deviennent prétexte
d'une ingérence violente.
De plus, la Déclaration n'est souvent lue qu'en partie. Quand on parle
de respect des droits de l'homme, les droits économiques et sociaux
importent souvent peu par rapport aux droits individuels et
politiques. Prenons la qualité des soins de santé à Cuba. Il s'agit du
développement tout à fait remarquable d'un droit socio-économique. Il
est pourtant totalement ignoré.
Admettons que Cuba corresponde parfaitement à la description très
critique qu'en fait Reporters sans frontières, cela ne diminue en rien
l'importance de la qualité des soins de santé. Lorsque l'on parle de
Cuba, si l'on émet des réserves sur le respect des droits politiques
et individuels, il faudrait, au moins, mentionner l'importance des
droits économiques et sociaux dont les Cubains bénéficient. On
pourrait alors se demander ce qui est le plus important: les droits
individuels ou les soins de santé? Pourtant, personne ne raisonne
comme cela. Le droit au logement, à l'alimentation, à la sécurité
d'existence ou à la santé est en général ignoré par les défenseurs des
droits de l'homme.

Justement, votre livre indique que ces éléments sont ignorés dans les
campagnes médiatiques contre les pays socialistes, comme Cuba ou la
Chine. Vous écrivez que quatre millions de vies auraient pu être
sauvées si l'Inde avait adopté la voie chinoise.

Jean Bricmont. Les économistes Jean Drèze et Amartya Sen estiment que,
partant d'une base similaire, la Chine et l'Inde ont suivi des chemins
de développement différents et que la différence entre les systèmes
sociaux de ces deux pays entraîne 3,9 millions de morts
supplémentaires par an en Inde.
En Amérique latine, 285000 vies seraient sauvées chaque année si le
système cubain de santé et d'alimentation y était appliqué.
Je ne dis pas que des performances en matières sociale et économique
peuvent justifier des lacunes dans d'autres droits. Mais personne
n'affirmera l'inverse: le respect des droits individuels et politiques
ne peut justifier que les droits sociaux et économiques soient
bafoués. Pourquoiles défenseurs des droits de l'homme ne tiennent-ils
jamais de tels propos?
Revenons à Cuba. Le manque de libertés individuelles peut-il être
justifié par les soins de santé performants? Cela se discute. Si, à
Cuba, un régime pro-occidental était en place, les soins de santé ne
seraient sûrement pas aussi performants. C'est, du moins, ce que l'on
en déduit si l'on constate l'état sanitaire dans les pays
«pro-occidentaux» d'Amérique latine. Donc, en pratique on se trouve
devant un choix: quels types de droits sont les plus importants:
sociaux-économiques ou politiques et individuels?
On voudrait avoir les deux ensemble. Le président vénézuelien Chavez,
par exemple, essaie de les concilier. Mais la politique d'ingérence
américaine rend cette conciliation difficile dans le tiers monde. Ce
que je veux souligner, c'est que ce n'est pas à nous, en Occident, qui
bénéficions des deux types de droits, à faire ce choix. Nous devrions
plutôt consacrer notre énergie à permettre un développement
indépendant des pays du tiers monde. En espérant qu'à terme, le
développement favorise l'émergence de ces droits.

La perception des droits de l'Homme et du devoir d'ingérence
n'est-elle pas fort différente selon que l'on vit au Nord ou au Sud de
la planète?

Jean Bricmont. En 2002, peu avant la guerre contre l'Irak, je me suis
rendu à Damas (Syrie) et à Beyrouth (Liban). J'y ai rencontré un
certain nombre de gens. Dire qu'ils étaient opposés à la guerre contre
l'Irak relève de l'euphémisme. Et cela même dans l'université
américaine de Beyrouth. L'anti-américanisme, et l'opposition farouche
à Israël, y étaient à couper au couteau!
Lorsque je suis revenu en Belgique, je n'ai perçu aucun écho de cela!
Prenons la question du désarmement de l'Irak. Certains membres du
CNAPD [coordination belge anti-guerre] m'affirmaient qu'il fallait
imposer ce désarmement, certes pas par la voie militaire, mais par des
moyens pacifiques. Si de tels propos sont tenus au Moyen-Orient, les
gens vous répondent directement: «Et Israël, pourquoi ne faut-il pas
désarmer ce pays?»
En Amérique Latine et dans le monde arabo-musulman surtout, la
perception du droit international est totalement différente de ce
qu'elle est chez nous, même dans la gauche et l'extrême gauche. Ces
derniers ne semblent pas s'intéresser à ce que pensent les populations
directement concernées par nos ingérences.

Pourquoi? Par nombrilisme, par ethnocentrisme?

Jean Bricmont. Lors de la décolonisation et de la guerre du Vietnam,
la gauche a mis en avant une nouvelle réflexion. Elle a défendu un
point de vue anti-impérialiste en matières économique, militaire, sociale.
Depuis, cette réflexion a été laminée par l'ingérence au nom des
droits de l'homme. L'opposition au néo-colonialisme a été remplacée
par la volonté d'aider les peuples du Sud à lutter contre leurs
gouvernements dictatoriaux, inefficaces, corrompus... Les défenseurs
de cette option ne réalisent pas l'étendue du gouffre les séparant des
peuples du tiers-monde. Ceux-ci n'acceptent généralement pas
l'ingérence des gouvernements occidentaux dans leurs affaires intérieures.
Bien sûr, beaucoup d'entre eux aspirent à des gouvernements plus
démocratiques ou plus honnêtes. Mais dans quels buts? D'abord pour que
leurs dirigeants assurent une gestion rationnelle de leurs ressources
naturelles, pour obtenir de meilleurs prix pour leurs matières
premières, pour que leurs dirigeants les préservent de la mainmise des
multinationales et même pour construire des armées puissantes.
Quand, ici, certains parlent de gouvernements plus démocratiques, ce
n'est pas du tout à cela qu'ils font référence. Des gouvernements
véritablement démocratiques au Sud ressembleraient plus à celui de
Chavez qu'au gouvernement irakien actuel.

N'y aurait-il pas un fond d'idéologie coloniale?

Jean Bricmont. Peut-être, mais dans le cadre d'un langage
post-colonial. La colonisation, tous la condamnent. Ceux qui défendent
les guerres actuelles affirment que les ingérences humanitaires sont
«totalement différentes» du colonialisme. Force est pourtant de
constater la continuité dans le changement. Les ingérences ont d'abord
été légitimées par le christianisme, puis par une mission
civilisatrice. Par l'anti-communisme aussi De tout temps, notre
prétendue supériorité est censée nous autoriser à commettre une série
d'actions monstrueuses.

Quel est le rôle des médias dans la propagation de cet «impérialisme
humanitaire»?

Jean Bricmont. Fondamental. Dans le cas de la guerre en Yougoslavie,
les médias s'étaient employés à préparer l'opinion publique à de
telles attaques. Concernant l'Irak, les journalistes répètent sans
cesse: «Tout de même, il est bon que Saddam Hussein ait été renversé.»
Mais dans quelle mesure est-il légitime que les Etats-Unis renversent
Saddam Hussein? Voilà une question qui n'est jamais posée par les
journaux. Les Irakiens considèrent-ils cette ingérence comme
bénéfique? Si oui, pourquoi sont-ils plus de 80% à souhaiter le départ
des Etats-Unis? La presse critique les Etats-Unis, mais la critique
porte surtout sur les moyens utilisés pendant la guerre et pendant
l'occupation, pas sur le principe même de l'ingérence.

Avec un président démocrate, les Etats-Unis seront-ils moins enclins à
mener des guerres?

Jean Bricmont. Cela dépend beaucoup de la manière dont se terminera
l'occupation de l'Irak. Aux Etats-Unis, beaucoup de voix s'élèvent
pour le retrait des troupes. Un climat de panique s'est installé dans
de nombreux secteurs de la société.
Si, comme au Vietnam, la guerre d'Irak se termine par une catastrophe
pour les Américains, un repli significatif pourrait se produire
pendant un certain temps. S'ils parviennent à se retirer en douceur,
sans y perdre trop de plumes, ils pourraient alors très rapidement
repartir en guerre. Mais c'est une illusion, très vivante, de croire
que les démocrates sont moins agressifs ou ne prônent pas
d'interventions militaires.

Pourquoi la riposte des progressistes européens à la guerre est-elle
si faible?

Jean Bricmont. Les écolos, la gauche socialiste, les partis
communistes traditionnels, les trotskistes et la plupart des ONG ont,
en effet, fait preuve d'une faible opposition. Ces courants ont été
laminés par l'idéologie de l'ingérence humanitaire en abandonnant
toute référence sérieuse au socialisme dans leur programme. Une partie
de cette gauche a substitué la lutte pour les droits de l'homme à ses
objectifs initiaux d'améliorations ou de révolutions sociales.
Comme il est difficile, pour ces mouvements, de défendre une guerre
des USA contre la Yougoslavie ou l'Irak, ils adoptent cette position,
assez confortable, du «Ni Ni». Elle permet d'éviter toutes les
critiques: «Ni Bush ni Saddam». Je peux comprendre, évidemment, que
l'on n'aime pas Saddam Hussein. Mais le «Ni, Ni» va bien au-delà de
cette constatation.
D'abord, cette position ne reconnaît pas la légitimité du droit
international. Elle ne distingue pas agresseurs et agressés. Pour
faire une comparaison, il aurait été difficile, pendant la seconde
guerre mondiale, de tenir des propos comme «Ni Hitler, Ni Staline»
sans être considéré comme collaborateur.
Ensuite, cette formule fait fi de la force de nuisance des Etats-Unis
depuis 1945. Depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, ils
interviennent dans toutes les parties du monde pour soutenir ou
installer des forces conservatrices, réactionnaires, du Guatemala au
Congo, de l'Indonésie au Chili.
Partout, ils se sont employés à tuer l'espoir de changement social des
pauvres. C'est eux, et non Saddam Hussein, qui veulent renverser Hugo
Chavez. La guerre du Vietnam, ce n'était pas non plus le fait de
Saddam. Même si on admet le discours de diabolisation contre Milosevic
ou Saddam Hussein, les mettre sur le même pied, au plan mondial, que
les USA est totalement injuste et faux.
Enfin, ce qui me dérange le plus dans ce «Ni, Ni» c'est la position
que nous prenons vis-à-vis de notre propre responsabilité en adoptant
de tels slogans.
Lorsque nous voyons des politiques qui ne nous plaisent pas dans le
tiers monde, il faut commencer par en discuter avec les gens qui
vivent là-bas, et le faire avec des organisations représentatives des
masses, pas avec des groupuscules ou des individus isolés. Il faut
essayer de voir si leurs priorités sont les mêmes que les nôtres.
J'espère que le mouvement altermondialiste mettra en place des canaux
permettant une meilleure compréhension des points de vue du Sud. Pour
l'instant, la gauche occidentale a tendance à rester dans son coin,
tout en ayant très peu d'influence là où elle vit et en jouant
indirectement le jeu de l'impérialisme, en diabolisant l'Arabe, le
Russe, le Chinois... au nom de la démocratie et des droits de l'homme.
Ce dont nous sommes principalement responsables, c'est de
l'impérialisme de nos propres pays. Commençons donc par nous attaquer
à cela. Et de façon efficace.


Jean Bricmont. Impéralisme humanitaire. Droits de l'Homme, droit
d'ingérence, droit du plus fort?, Ed. Aden, 2005, 253 pages, 18 euros.
On peut commander aux éditions Aden :
http://www.rezolibre.com/librairie/detail.php?article=98

VOIR AUSSI : Biographie de Jean Bricmont
http://www.michelcollon.info/bio_invites.php?invite=Jean%20Bricmont

Jean Bricmont - Quelques remarques sur la violence, la démocratie et
l'espoir:
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2005-03-16%2017:32:42&log=invites

Jean Bricmont - Européens, encore un effort si vous voulez vous
joindre au genre humain!
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2003-02-16%2018:24:22&log=invites

Jean Bricmont & Diana Johnstone - Les deux faces de la politique
américaine
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2001-11-07%2018:35:48&log=invites

SUR LA GUERRE EN IRAK ET SES CAUSES, VOIR AUSSI
Nouveau livre "Bush, le cyclone" :
http://www.michelcollon.info/bush_le_cyclone.php

(italiano / francais)

1. URGENT: motion contre anticommunisme
Non au Maccarthysme européen

2. Dichiarazione del PCFR
I comunisti russi contro la provocazione anticomunista


=== 1 ===

De : Jean Pestieau
Envoyé : jeudi 5 janvier 2006 20:56
À : Annie Lacroix-Riz
Objet : URGENT: motion contre anticommunisme


Chers amis,

Fin janvier 2006, un projet de Résolution tendant à instaurer un
maccarthysme de type européen sera soumise au vote de l'Assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe. Vous trouverez dans le texte
ci-joint intitulé "Non au maccarthysme européen", de plus amples
informations.

A l'initiative du Parti du Travail de Belgique et d'autres partis
communistes et ouvriers européens, en concertation avec plusieurs
intellectuels européens, une motion très simple a été élaborée et est
soumise à votre considération.

Elle tient en une phrase:
Nous, soussignés, indépendamment de nos opinions sur les anciens pays
socialistes, appelons les Parlementaires de l'Assemblée Parlementaire
du Conseil de l'Europe (APCE) à rejeter le projet de résolution
anticommuniste, appelé « Nécessité d'une condamnation internationale
des crimes des régimes communistes totalitaires »

Un mouvement de protestation se développe en Europe notamment parce
que, parmi ceux qui ont approuvé le projet, on trouve des
parlementaires de pays qui n'hésitent pas à emprisonner des dirigeants
de partis et de mouvements populaires, tout en fermant les yeux sur la
restauration de symboles hitlériens et en tolérant l'impunité
d'anciens criminels de guerre.

Une délégation des signataires remettra fin janvier 2006 la motion
accompagnée des signatures au Président de l'Assemblée parlementaire
du Conseil de l'Europe, Monsieur René van der Linden en lui exposant
la gravité de la situation.

Vous pouver marquer votre adhésion à la motion en allant sur le
website www.no2anticommunism.org .

Vous pouvez également envoyer votre signature à

Jean Pestieau
Rue Haeck, 53
1080 Bruxelles
Tel/fax 02 4118430
e-mail:jean. pestieau@ wol.be


Je vous prie de recevoir mes salutations les meilleures,

Jean Pestieau
Professeur à l'Université catholique de Louvain


***


Motion

contre le projet de résolution anticommuniste à l'APCE


Nous, soussignés, indépendamment de nos opinions sur les anciens pays
socialistes, appelons les Parlementaires de l'Assemblée Parlementaire
du Conseil de l'Europe (APCE) à rejeter le projet de résolution
anticommuniste, appelé « Nécessité d'une condamnation internationale
des crimes des régimes communistes totalitaires » [Pour de plus amples
renseignements, lisez ci-dessous «Non au Maccarthysme européen»].


Prénom et nom organisation fonction/profession adresse e-mail



Non au Maccarthysme européen



L'Europe va-t-elle prendre le chemin du Maccarthysme à la manière des
Etats-Unis voici une cinquantaine d'années ? Tuera-t-on les libertés
d'expression et d'organisation « au nom de la démocratie » ?

Le 14 décembre 2005, à Paris, la Commission des questions politiquesde
l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a adopté un
projet de résolution introduit par Göran Lindblad du Parti Populaire
Européen/Démocratie Chrétienne (PPE/DC), intitulé « Nécessité d'une
condamnation internationale des crimes des régimes communistes
totalitaires ». Ce projet, devrait être soumis à la session plénière
de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe qui se tiendra du
23 au 27 janvier 2006.

Parmi ceux qui ont approuvé le projet, on trouve des parlementaires de
pays qui n'hésitent pas à emprisonner des dirigeants de partis et de
mouvements populaires, tout en fermant les yeux sur la restauration de
symboles hitlériens et en tolérant l'impunité d'anciens criminels de
guerre.

Ce projet ne vise pas à condamner des auteurs d'actes répréhensibles,
mais à stigmatiser l'ensemble du mouvement et de l'idéologie
communiste qui aurait « partout et à toutes les époques où elle a été
mise en œuvre, que ce soit en Europe ou ailleurs, toujours débouché
sur une terreur massive, des crimes et des violations des droits de
l'homme à grande échelle ». Le projet nie ainsi que l'idéologie et le
mouvement communiste font partie de l'histoire du mouvement ouvrier et
du progrès social et criminalise une pensée progressiste héritée des
Lumières et aspirant au changement social, économique et politique.

Le projet nie aussi le rôle déterminant de l'Union soviétique et du
mouvement communiste dans la lutte contre l'horreur nazie.
Souvenons-nous des paroles d'Albert Einstein lorsque la machine nazie
jusqu'alors invaincue était stoppée à Stalingrad : « Sans la Russie,
ces chiens sanguinaires (…) auraient atteint leur but ou, en tout cas,
en seraient proches ».

La résolution, si elle était votée, conduirait à une histoire
officielle de l'URSS et du communisme, paralysant les recherches
historiques et empêchant un débat objectif sur le bilan comparatif des
systèmes capitalistes et communistes. Elle ouvrirait la voie à une
chasse aux sorcières - similaire au maccarthysme des années 1950 -
contre les chercheurs qui ne se soumettraient pas à cette histoire
officielle. Nous devons assurer la liberté de recherche et
d'expression des scientifiques contre une version européenne
actualisée du maccarthysme.


Criminalisation des pays socialistes et partis communistes actuels

La résolution exige que « les prétendus intérêts nationaux n'empêchent
pas (…) de critiquer les régimes communistes totalitaires actuels (…)
dans certains pays du monde (…) où des crimes continuent d'y être
commis ». En criminalisant ainsi les pays socialistes actuels, ce
projet de Résolution prépare les esprits aux agressions militaires,
dont les a déjà menacés l'administration Bush à plusieurs reprises.

En critiquant le fait que « des partis communistes soient légaux et
encore actifs dans certains pays, alors qu'ils n'ont parfois même pas
pris leurs distances par rapport aux crimes commis dans le passé par
des régimes communistes totalitaires »,le projet prépare la mise hors
la loi de ces partis.


Une menace pour l'ensemble du mouvement syndical

Au-delà du communisme, le projet de résolution va jusqu'à criminaliser
le concept même de lutte de classe, « utilisée pour justifier les
crimes ». De cette manière il menace l'ensemble du mouvement ouvrier
et syndical en Europe qui veut s'opposer aujourd'hui aux politiques
néo-libérales.

Pour les initiateurs du projet, « la condamnation des crimes commis
joue un rôle important dans l'éducation donnée aux jeunes générations.
Une position claire de la communauté internationale sur ce passé
pourrait leur servir de référence pour leur action future ».

Les populations en Europe de l'Est sont plongées dans une misère
inconnue auparavant. Dans toute l'Europe les travailleurs, les jeunes
en particulier, s'inquiètent pour leur avenir. Le chômage augmente,
des acquis sociaux sont démantelés, les droits démocratiques et
syndicaux se trouvent menacés, et les guerres sont réapparues à
l'intérieur comme à l'extérieur de l'Europe (Yougoslavie, Afghanistan,
Irak). Cette citation constitue une reconnaissance de la profondeur du
rejet populaire des politiques appliquées à l'Europe orientale. Elle
révèle par ailleurs que la stratégie des initiateurs du projet entre
dans la logique d'une lutte politique partisane et non pas dans celle
de la recherche de la justice


Aujourd'hui les communistes, demain les syndicalistes et les
altermondialistes, après-demain...?


Les documents officiels sont à trouver sur le site de l'APCE

http://assembly.coe.int/ASP/APFeaturesManager/defaultArtSiteVoir.asp?ArtId=349


=== 2 ===

Assemblea Parlamentare del Consiglio d'Europa:

i comunisti russi contro la provocazione anticomunista

Dichiarazione di Ghennadij Zjuganov che sottolinea l'unanime protesta
di tutti i partiti russi

http://www.solidnet.org


Mosca, 30 dicembre 2005

L'Assemblea Parlamentare del Consiglio d'Europa sta cercando di far
approvare, entro la fine di gennaio 2006, la risoluzione "Sulla
necessità di una condanna internazionale dei crimini dei regimi
totalitari comunisti". Nella risoluzione, l'Assemblea invita il
comitato ministeriale del Consiglio d'Europa a creare una commissione
di esperti incaricata di raccogliere informazioni sulle violazioni dei
diritti umani da parte di vari regimi totalitari, in particolare
quelli "Nazista, Comunista e Franchista", ad adottare una
dichiarazione ufficiale sui "crimini" perpetrati dai comunisti, ad
apportare le necessarie correzioni ai testi scolastici e a convocare
una conferenza internazionale per discutere di questi temi. I paesi
membri del Consiglio d'Europa saranno invitati ad adottare analoghe
misure a livello nazionale e a promuovere campagne anticomuniste.

In tal modo, l'A.P. del Consiglio d'Europa assumerà il ruolo di
iniziatrice e organizzatrice di una campagna europea su vasta scala
per mettere sotto accusa e perseguitare i comunisti, per sottoporre a
controllo il pensiero e le opinioni degli europei e per falsificare la
storia. Il Consiglio d'Europa che all'inizio aveva impresso sulle sue
bandiere lo slogan della difesa dei diritti umani e delle libertà, sta
assumendo il ruolo dell'Inquisizione medievale e del maccartismo. Si
vuole così dare via libera all'instaurazione di regimi polizieschi in
tutta l'Europa.

L'A.P. del Consiglio d'Europa è di fronte ad una scelta decisiva: o
respingere questa idea provocatoria, ispirata da alcuni suoi membri
est europei ed appoggiata dagli USA, o cessare di rappresentare un
organismo collettivo di stati europei votati alla libertà e al primato
della legge e della democrazia.

Sarà dunque il momento della verità per l'A.P. del Consiglio d'Europa.
La sua decisione determinerà l'atteggiamento dell'opinione pubblica
internazionale verso un'istituzione che da tempo versa in una profonda
crisi e che sta sempre più scivolando nella palude dell'anticomunismo,
del sostegno all'apartheid (nei paesi baltici membri dell'UE, nota del
traduttore), della doppia morale e del doppio standard. E' ovvio che
l'adozione di tale risoluzione alienerebbe all'A.P. del Consiglio
d'Europa non solo i comunisti, ma tutti coloro che nel mondo nutrono
sentimenti progressisti. Influenzerebbe l'atteggiamento di alcuni tra
i più importanti stati del mondo, come Cina, Vietnam, Cuba, India,
Brasile, Venezuela e altri ancora.

Non è la prima volta che i portavoce dell'anticomunismo lanciano una
crociata contro la democrazia, la giustizia sociale e la comprensione
reciproca tra i popoli. Tutti ricordano l'Anti-Comintern fascista, gli
anni oscuri in cui negli USA imperversava il maccartismo, le
persecuzioni e la messa al bando di partiti comunisti, le dittature
dei "colonnelli neri", le giunte militari e i Pinochet. Tutto ciò è
andato a rotoli. Così è stato e così continuerà ad essere.

Nessuno dovrebbe dimenticare che la più completa, cinica e criminale
manifestazione dell'anticomunismo è rappresentata dal fascismo di
Hitler con il suo programma di distruzione delle ideologie socialista
e comunista. Con i suoi ordini di annientare tutti i commissari
politici, gli ebrei e gli intellettuali sovietici, di ridurre in
schiavitù interi popoli e di perpetrare il genocidio. E' stata
l'Unione Sovietica guidata dai comunisti a sconfiggere il fascismo. Il
Processo di Norimberga, di cui il prossimo anno ricorrerà il 60°
anniversario, è stato prima di tutto il processo all'anticomunismo,
alla sua ideologia criminale, ai suoi obiettivi e metodi. Coloro che
ancora cercano di mettere sullo stesso piano nazisti e comunisti, la
Russia e gli stati fascisti, sono ridicoli e penosi. Coloro che
pretendono di imbastire un processo spettacolare di tutta l'Europa
contro i comunisti dovrebbero rammentare bene la fine ignominiosa dei
loro progenitori e predecessori spirituali.

Noi siamo orgogliosi del nostro passato e siamo forti della nostra
verità. Abbiamo salvato il mondo dal flagello fascista, di fronte al
quale i pilastri della democrazia borghese hanno tremato. Con il
nostro esempio abbiamo dimostrato al mondo che il destino dell'umanità
non era quello di vivere sotto il giogo fascista. Abbiamo indicato la
strada verso il futuro. Non ci pentiremo mai e non ci piegheremo di
fronte a nessuno. Difenderemo noi stessi e i nostri compagni con
determinazione e tenacia. Non ci piegheremo e vinceremo.

L'A.P. del Consiglio d'Europa e chi sta dietro alla sua ignobile
iniziativa hanno in realtà come bersaglio la Russia, che non si è
ancora rassegnata alla condizione di paese umiliato e che sta
raccogliendo le forze per rimettersi in piedi e contrattaccare. L'A.P.
del Consiglio d'Europa si sta unendo a coloro che recentemente hanno
usato qualsiasi espediente e minaccia per impedire il riscatto della
Russia. Stanno cercando di costringerci a rinunciare per sempre alla
nostra gloriosa storia e alle nostre vittorie, a riconoscere la nostra
"inferiorità", a rassegnarci al ruolo di stato di seconda categoria.
Le azioni dell'A.P. del Consiglio d'Europa sono una sfida nei
confronti di tutti i russi, indipendentemente dal partito di
appartenenza e dalle opinioni politiche, una sfida nei confronti della
Russia.

Non è certo dovuto al caso che la delegazione dei partiti russi
all'Assemblea Parlamentare abbia elevato all'unanimità la propria
protesta contro questa azione ostile ed abbia richiesto che la
risoluzione non venga presentata.

E' venuto il momento di proclamare un risoluto "No" alle provocazioni
nell'A.P. del Consiglio d'Europa, ad agire uniti in un largo fronte,
che comprenda le autorità, i cittadini comuni e i patrioti russi. Per
il futuro della Russia, in nome della Verità e della Giustizia.


Traduzione a cura del
Centro di Cultura e Documentazione Popolare

http://www.gonarsmemorial.org/

Storia e memoria del campo di concentramento fascista di Gonars e
altri luoghi da non dimenticare

---

Benvenuti su The Gonars Memorial


"Gonars è un piccolo comune situato nel nord est in Friuli Venezia
Giulia, provincia di Udine. Durante la seconda guerra mondiale sorgeva
nelle vicinanze del centro abitato un campo di concentramento per
internati civili istituito dall'Esercito Italiano."...
Comincia così l'introduzione al progetto "Gonars: the symbol of
Italian lost memory" voluto dal Comune di gonars e finanziato
dall'Unione Europea di cui questo web-portal è uno dei principali
obiettivi.
Uno strumento importante attraverso il quale informare e
sensibilizzare le persone in Italia e negli altri paesi europei e non
solo riguardo ai fatti accaduti a Gonars.

Il sito web, infatti, presenterà una selezione, adattata al grande
pubblico e d'immediata comprensione e impatto, dei contenuti
multimediali (testi. immagini, fotografie, documenti, video ecc.) e
avrà una funzione principalmente divulgativa.
Il web-portal "GonarsMemorial" ospiterà anche la rete virtuale dei
Comuni Italiani, Sloveni e Croati. E è pensato affinchè possa
permettere l'aggiornamento e l'adattamento continuo e costante nel
tempo dei contenuti.

Presentazione del progetto
GONARS THE ITALIAN LOST MEMORY

Il progetto presentato dal Comune di Gonars, ed affidato nella sua
realizzazione alla Kappa Vu di Alessandra Kersevan (già autrice di una
importante ricerca storica sul campo "Un campo di concentramento
fascista. Gonars 1942-1943"), intende proseguire sulla strada del
recupero della memoria storica individuando nei giovani il target di
riferimento principale della propria attività e nelle tecnologie
multimediali (web, cd-rom, dvd ecc.) lo strumento più idoneo a
trasmettere questi contenuti.

Gli obiettivi del progetto sono:
1. Preservare la memoria storica riguardante i tragici avvenimenti
della deportazione di massa di donne, bambini, anziani e uomini dalla
allora "provincia di Lubiana" e dagli altri territori jugoslavi
annessi dall'Italia dopo il 1941;
2. Trasmettere la conoscenza degli avvenimenti accaduti a Gonars nel
1942-43 alle presenti e future generazioni, non solo in Friuli Venezia
Giulia, ma anche in Italia, Slovenia e Croazia e in altri paesi;
3. Contribuire a creare e a consolidare una presa di coscienza
collettiva nazionale in merito alla storia del fascismo in Italia e
dei campi di concentramento;
4. Contribuire alla creazione e promozione di una cultura di pace e
collaborazione tra i popoli, alla conoscenza tra le genti affinchè
queste tragedie non accadano più.

Il progetto consiste in due parti:

1) il sito www.gonarsmemorial.org

2) un video-documentario in DVD con la storia del Campo di
concentramento di Gonars.

Realizzazione del sito web/portale
La realizzazione del sito sarà lo strumento principale attraverso il
quale informare e sensibilizzare le persone in Italia e negli altri
paesi europei e non solo, riguardo ai fati accaduti a Gonars. Il sito
web, infatti, presenterà una selezione, adatta al grande pubblico e di
immediata comprensione e impatto, dei contenuti presentati sul cd-rom
e avrà una funzione principalmente divulgativa. Il sito web/portale
ospiterà anche la rete virtuale dei comuni italiani, sloveni e croati.
La sua struttura sarà tale da permettere l'aggiornamento e
l'adattamento continuo e costante nel tempo dei contenuti. Sarà
costruito in due lingue italiano e inglese con alcuni inserti e link
in lingua slovena e in lingua croata. Il sito sarà ancorato ai
principali motori di ricerca del web, sarà collegato ad altri siti dal
contenuto analogo in Europa e si provvederà anche a inserirlo
nell'ambito dei circuiti di turismo tematico nello specifico in quelli
relativi al turismo culturale e in quelli relativi ai percorsi storici.

Realizzazione DVD
Il dvd si configura come uno strumento agile e di sicuro interesse, in
particolar modo per le persone giovani ma non solo. Il pregio di tale
strumento è quello di poter coniugare contenuti scritti come lettere
e documenti con l'immagine delle persone, testimoni diretti o
indiretti dei fatti accaduti e la possibilità di ricreare virtualmente
il campo di concentramento per internati civili di Gonars. E' uno
strumento di facile utilizzo anche per la didattica. Avrà una durata
di ca. 1 h e ciò permette di svolgere un'interessante lezione di
storia con i seguenti contenuti:
- contestualizzazione degli avvenimenti, le premesse storiche: il
nazismo e il fascismo; l'occupazione della Jugoslavia; l'annessione
della provincia di Lubiana da parte delle autorità italiane e la
politica repressiva contro il movimento partigiano;
- a deportazione di massa; i campi di concentramento per internati
civili in Italia
- il campo di concentramento per internati civili di Gonars;
- testimonianze.

---

http://www.gonarsmemorial.org/index.php?option=com_content&task=view&id=14&Itemid=29&lang=it_IT

LUOGHI DI INTERNAMENTO E DI CONFINO PER JUGOSLAVI
Elenco dei campi trovati in documenti analizzati nel corso della
ricerca di Alessandra Kersevan sul campo di concentramento di Gonars.

Il numero accanto al nome di alcuni campi si riferisce a quello
assegnato ai campi militari per prigionieri di guerra (P.G.) [cfr.
all. 1 al fg. 1/46635 del 07/09/'42 dello Stato Maggiore, in Archivio
Ufficio Storico Stato Maggiore dell'Esercito-AUSSME, Ufficio
Prigionieri di Guerra, circ. 279]

AGNONE (MOLISE)
Alatri Le Fraschette (Frosinone)
Alberobello (Bari)
Anghiari Renicci (Arezzo) N. 97 [CONTR.]
Aosta Porta Littoria N. 101 (fino al 7/9/42)
Arbe (oggi CROAZIA, Rab)
Ariano Irpino (fascicolo Spalato)
Arona (Novara)
Borgomanero
Buccari (Istria)
Busseto (Parma) N 55 (per uff. e sottuff. ex eserc. jugo)
Cairo Montenotte (Savona) N. 95
Castanevica (Gorizia)
Castel di Guido (Roma) (centro di lavoro)
CASTELLO SERENI (UMBRIA)
Castelfranco Emilia
Castel Montalbano (Fi)
Castell'Arquato (Piacenza)
Castelraimondo (MC) N. 93
Castel S. Pietro Ospedale militare (in funz. dal 17/9/42) N. 205
Castiglion Fiorentino (AR) [G. Visintin]
Castiglione della Valle (PG) [G. Visintin]
Ceprano [Frosinone]
Chiesanuova (Padova)
Chieti Caserma funzionale N. 21
Cighino di Tolmino - čiginj
Civitella del Tronto (Teramo)
Colfiorito (Umbria)
Corropoli (Teramo)
Cortemaggiore N. 26
Crocetta Castelfrentano (Chieti) campo di lavoro
Ellera (Umbria)
Farfa Sabina (Rieti)
Fara Novarese (Castelli Cusiani) * [ACS, Ariani Internati]
Ferramonti di Tarsia (CS)
Ferriere (PC) [G. Visintin]
Fiume [oggi Croazia] N. 83
Forte Mamula-Prevlaka
Gonars N. 89
Grado - Bonifica della Vittoria (campo di lavoro)
Grupignano
Isola d'Argo
Isola Melada [Croazia]
Istonio Marina (Chieti)
Labico [Roma] * [AUSSME, Uff.Prig. di G., Diari storici, marzo
1943, All. n. 64]
Lama dei Pelegni (Chieti)
Laterina (Arezzo) N. 82
Laurana - Lovran (Croazia)
Lipari (Messina)
Monigo (Treviso)
Monopoli Sabina
Monteforte Irpino
Montefusco (Avellino)
Montelupone
Montemale di Cuneo (campo per ufficiali sup. jugoslavi) * N. 15 (fino
al 7/9/42)
Monturano * N. 70
NOVARA
Oleggio (NO) [G. Visintin]
Padova-Chiesanuova
Palazzolo dello Stella (Latisana) * N. 88
Passo Corese (RI) [G. Visintin]
PERTOZGIU (Sardegna) [pg. 124 Galluccio, non citato in elenco]
Perugia
Pietrafitta (PG)
Pisticci (Matera)
POLLENZA (MARCHE)
PONZA (LT)
Porto Re di Cattaro (Dalmazia) [G. Visintin]
Prato all'Isarco * [ACS A5G b. 117]
Romagnano Sesia (Novara) * [ACS, Internati Ariani]
Ruscio * N. 117
Sagrado (Gorizia) * [Poggio Terza Armata / Zdravcina] [art. su campo
Fossalon]
Scoglio Calogero (Dalmazia) [CONTR.]
Seggiano (Grosseto) (Ospedale degli Incurabili - ricovero vecchi)
Sevigliano (Marche) N. 59
Sforzacosta N. 56
Solofra (Avellino)
Tavernelle (Umbria)
Torre de' Passeri (PE) [G. Visintin]
Tortoreto Alto (Teramo)
Tossicia (Teramo) (internamento rom prov. Lubiana)
Trecate (Novara)
Tribussa di Chiapovano - Trebus^a
Urbisaglia (MC) N. 53
Ustica (Palermo)
Vestone (Brescia) N. 23
Vetralla (Viterbo) [costituzione il 12 luglio 1942, ACS A5G b. 117 ]
Volzana di Tolmino (Slovenia)
Visco (Udine)
Zola Predosa (Bologna) * (ACS Ariani internati (buste 26 e 160 )


Per uno studio generale sui campi di concentramento fascisti vedi "I
campi del duce" di Carlo Spartaco Capogreco, Einaudi Torino 2004 [
http://www.einaudi.it/einaudi/ita/catalogo/scheda.jsp?isbn=978880616781&ed=87
]

Giriamo per conoscenza questo articolo che, pur nei limiti di una
interpretazione del periodo 1989-1990 sostanzialmente in linea con il
"mainstream" occidentale, ricorda - caso raro - la prima e più
clamorosa truffa mediatica a scopo di destabilizzazione che sia stata
realizzata in quella fase storica. La disinformazione strategica è poi
via via diventata la regola, vera e propria arma di guerra, in
particolare nel corso di tutto il processo di squartamento ed
assoggettamento imperialista della Jugoslavia (si veda ad es. il testo
da noi fatto circolare ieri: "Dirty Reporting—Journalism and Tragedy
in Yugoslavia",
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/4681 ), e più
recentemente con l'aggressione, occupazione e colonizzazione
dell'Iraq. (a cura di IS)


http://www.peacereporter.net/dettaglio_articolo.php?idc=0&idart=4343

Romania - 23.12.2005

Immagini della menzogna

Ricordando la strage di Timisoara, un impressionante esempio di falso
giornalistico

Scritto per noi da
Simona Tratzi

"Il massacro di Timisoara" raccontato dai media di tutto il mondo è
stato uno dei casi di disinformazione più eclatanti degli ultimi
vent'anni. A pochi giorni dal Natale del 1989 gli spettatori del mondo
intero si commossero di fronte al "vero" volto dell'oppressione
comunista del regime di Ceausescu vedendo i corpi dei ribelli
torturati e poi uccisi dalla polizia del dittatore.
Ancora oggi, nonostante la certezza che si trattò di una messa in
scena, è difficile dimenticare l'impatto emotivo di quelle immagini
toccanti che diventarono parte della nostra memoria storica.

La rivolta.
Sono passati quasi vent'anni dalla svolta anticomunista dei Paesi che
aderirono al Patto di Varsavia. Nel 1989 l'Europa dell'Est attraversò
diverse rivoluzioni che portarono alla caduta dei regimi. In Ungheria,
Bulgaria, Repubblica Democratica Tedesca e Cecoslovacchia si
raggiunsero nuove forme di governo senza spargimenti di sangue. Il
caso della Romania fu invece emblematico a causa del "conducator"
Nicolae Ceausescu, fortemente odiato dalla popolazione. La rivoluzione
che lo cacciò dal potere fu tutt'altro che pacifica. La prima città a
ribellarsi fu Timisoara, capoluogo del distretto di Timis, al confine
con l'Ungheria. Dal 17 al 22 dicembre 1989 si scatenò la reazione
dell'esercito contro la popolazione in rivolta. La Securitate, la
polizia segreta del regime, si impose con la forza contro la
popolazione, attaccando i manifestanti con carri armati e lacrimogeni.
Ceausescu ordinò di chiudere tutte le frontiere, soprattutto ai
giornalisti che vennero tenuti lontani dalla città durante gli
scontri. In particolare il 17 dicembre una folla immensa manifestò
contro il regime, occupando il quartiere generale del partito
Comunista e bruciando le immagini del dittatore.

Il ruolo delle agenzie di stampa.
In seguito a questi scontri l'agenzia di stampa ungherese Mti raccolse
la voce di un anonimo cittadino cecoslovacco che raccontava "di colpi
di arma da fuoco sparati a Timisoara". Un paio di giorni più tardi le
fonti delle notizie per i giornalisti di tutto il mondo diventarono i
cittadini che riuscirono a varcare la frontiera. L'agenzia Adn dell'ex
Germania comunista fornì per prima la notizia della "tragedia". "Ci
sono 4.660 morti, 1860 feriti, 13.000 arresti, 7.000 condanne a
morte". Il giorno dopo la Tv di Stato ungherese diffuse la notizia del
ritrovamento della prima fossa comune. Da tutte le televisioni del
mondo occidentale cominciarono a provenire immagini di corpi mutilati,
appena disseppelliti. Le notizie sulla strage causata dalla
rivoluzione contro il regime di Ceausescu rimbalzarono di agenzia in
agenzia, raggiungendo le case di milioni di persone. I racconti furono
dettagliati e precisi: 4.362 morti e 13.214 i condannati a morte.
Entrato nel circuito informativo nel periodo natalizio, il massacro di
Timisoara fu mostrato in continuazione dalle televisioni e raccontato
attraverso reportage dai toni appassionati da tutti i maggiori
giornali (Corriere della Sera, Figaro, New York Times, Le Monde,
Washington Post), commuovendo l'opinione pubblica occidentale.
I corpi, appena esumati, erano in parte ricoperti di terra: quasi
tutti con una lunga ferita, dall'alto in basso sul torace,
grossolanamente ricucita. In particolare l'immagine che commosse gli
spettatori fu quella del corpo di una donna che giaceva supino e,
sopra di lei, il minuscolo cadavere di una bimba, apparentemente
appena nata, che la stampa si affrettò a identificare come madre e figlia.

La verità.
Solo a partire dal 24 gennaio 1990 cominciarono a circolare le prime
smentite rispetto alla rivolta di Timisoara. Una rete televisiva
tedesca trasmise alcune testimonianze oculari dalla cittadina, secondo
cui le immagini di orrore e la scoperta delle fosse comuni erano una
messa in scena. Anche l'agenzia di stampa France Presse scrisse che le
immagini dei cadaveri mutilati mostrati dalle televisioni non erano
altro che una messa in scena. Raccolse la testimonianza di tre medici
di Timisoara che affermarono che i corpi di persone decedute di morte
naturale furono prelevati dall'istituto medico legale della città ed
esposte alle telecamere della televisione come vittime della
Securitate. Quando si ebbe la certezza che la "strage di Timisoara"
non aveva niente a che fare con la realtà e che si trattava di un
falso giornalistico costruito attraverso la televisione, furono
pochissimi gli organi di stampa a riferirlo ai lettori. Da indagini
più approfondite emerse che quei corpi provenivano da un cimitero dei
poveri: le ferite sul torace non erano i segni della tortura, ma
dell'autopsia. Si rivelò, inoltre, che le salme riesumate erano in
tutto 13: corpi di sventurati barboni sepolti nei mesi precedenti.
Risultò che madre e figlia assassinati erano rispettivamente Zamfira
Baintan, un'anziana alcolizzata morta a casa sua di cirrosi epatica
l'8 novembre del 1989, e la bimba Christina Steleac, morta per una
congestione, a casa sua, a due mesi e mezzo di età, il 9 dicembre 1989.
Nel caso di Timisoara i mass media non si preoccuparono mai di
accertare i fatti e le fonti, che rimasero sempre anonime, anche
quando i giornalisti riuscirono ad oltrepassare la frontiera e ad
arrivare in Romania. I creatori di questa eccezionale manipolazione
giornalistica non sono mai stati identificati con certezza, ma rimane
l'illusione della storia in diretta, creata dalle immagini delle fosse
comuni. L'evento mediatico riuscì a soppiantare la realtà e rimane
ancora oggi vivo nella memoria storica della "civiltà occidentale". In
verità nei disordini di piazza del dicembre 1989 a Timisoara ci furono
72 morti e 253 feriti distribuiti tra i manifestanti e gli agenti
della Securitate.

--- In yugoslaviainfo @ yahoogroups.com, Predrag Tosic wrote:


http://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=HER20051229&articleId=1667

CENTRE FOR RESEARCH ON GLOBALIZATION (CANADA)

December 29, 2005
Z Magazine

Book Review

Media Cleansing: Dirty Reporting—Journalism and Tragedy in Yugoslavia

By Peter Brock

Los Angeles: gmbooks.com, 2005

Review by Edward S. Herman

This important and valuable book complements perfectly the superb
volumes on Yugoslavia by Diana Johnstone (Fools' Crusade) and Michael
Mandel (How America Gets Away With Murder). Johnstone provides
essential history and context to the Balkan wars, analyzing the
indigenous participants, their backgrounds, motivations and
strategies, and the very important role played there by external
interveners (the Croatian and Bosnian Muslim diaspora and PR firms,
Austria, Germany, the United States, and the UN and Yugoslavia
Tribunal [ICTY]). Mandel provides an outstanding study of the recent
U.S. aggressions and the role and abuse of international law and the
ICTY in facilitating those aggressions. Brock focuses on the role of
the media, which like the NATO powers and ICTY were "co-belligerents,"
doing yeoman service in advancing the program of the individuals,
groups and governments that wanted war. "Embedded" journalists did not
start with the Iraq invasion-occupation; voluntary embeds were a
dominant feature of the Western media in the Balkans conflicts.

The huge irony that Brock reveals so clearly is that the media
co-belligerents, pushing relentlessly for more aggressive action,
supposedly in the interests of stopping ethnic cleansing and killing,
played into the hands of parties with a political agenda that
assured and produced far more ethnic cleansing and killing than might
have taken place without their bellicosity and war propaganda service.
The same irony is clear in Johnstone's and Mandel's volumes that deal
with the ends and means of the indigenous and external participants.
The focus on "justice" as opposed to peace, and the demonizing of the
Serbs and making them the unique group needing punishment, was the
vehicle used by Bosnian Muslim leader Alija Izetbegovic and his close
associates, and Clinton/Albright and Kohl-Genscher and their
associates, to prevent a peaceful settlement--most importantly in
backing out of the 1992 Lisbon Agreement--and to work incessantly to
get NATO to intervene militarily on behalf, first, of Izetbegovic and
the Bosnian Muslims and then the Kosovo Liberation Army and Kosovo
Albanians. Brock shows that the media served these pro-violence and
anti-peace ends relentlessly and effectively.

He argues convincingly that this was a model case of "pack
journalism," and also of what has been called "advocacy journalism" or
"the journalism of attachment." The journalists were quickly convinced
that good was fighting evil, or that it was obligatory and less risky
to take this as a given, and so they joined the pack and became
advocates attached to the supposed good side and their victims. This
was aided in the Balkans by the fact that most of the journalists
didn't know the language or history of the area, and that, because of
the threat of bodily harm in trying to do real journalism, they tended
to congregate in protected areas—many of them, as one cynical observer
noted, only reported what they saw "150 meters on either side of the
Holiday Inn" (General Lewis MacKenzie).

This made them dependent for "news" on one another and on the official
sources happy to service their needs. As they stayed in the part of
Sarajevo controlled by the Bosnian Muslims, they, along with U.S.
officials, were the main sources of news, and as Brock notes they were
hardly aware of the existence of a large Serb population in Sarajevo,
some 50,000 of whose members left or were driven out of the city. The
pack were even unaware of the exodus of the Jewish population of
Sarajevo (pp. 131-3), quietly threatened by the dominant Muslims and
recalling well (like the Serbs) the murderous behavior of the Muslims
and Croats in the era of Nazi rule during World War II.

The pack journalists in Sarajevo (and elsewhere in the Balkans) were
thus highly manageable, knowing the broader truth in advance,
dispensing with notions of substantive objectivity and balance, and on
the hunt for stories that would both confirm the institutionalized
bias--and therefore please their editors at home--and advance the
cause that they advocated and for which they campaigned. Journalists
like David Rieff, Roy Gutman and Ed Vulliamy openly acknowledged that
they were campaigners for more aggressive NATO intervention (i.e.,
war), and they were by no means alone. But this meant that they had
ceased to be serious journalists who would check out the facts and
claims of all sides and provide a full and fair picture of the
complex events in the struggle. They would instead gravitate to
stories that advanced the cause and would treat them with uncritical
zeal. As another cynical observer described it, this meant that
Izetbegovic "could play them like a Stradivarius," and in effect use
them as agents of Bosnian Muslim propaganda and disinformation. (The
more "balanced" Roy Gutman was played like a Stradivarius by the
Croatian information service and U.S. Embassy as well as Muslim
authorities.)

This pack and bandwagon process fed on itself. As it focused only on
the victimization of the Bosnian Muslims, featuring grim pictures and
stories of their suffering, ignoring Serb victims and context, and
aided by the parallel agenda and bias of the ICTY and Western
political establishment, the party line of almost exclusively
one-sided evil was steadily reinforced. (Former State Department
official George Kenney's research disclosed, however, that "the
percentage of each population base killed was roughly identical," and
even an ICTY-sponsored study found Serb deaths not far below their
proportion of the Bosnia-Herzegovina population--see Ewa Tabeau and
Jacub Bijak, "War-related Deaths in the 1992–1995 Armed Conflicts in
Bosnia and Herzegovina: A Critique of Previous Estimates and Recent
Results," [
http://www.springerlink.com/(ze3qfg45eqaiph2v3qbovh45)/app/home/contribution.asp?referrer=parent&backto=issue,5,10;journal,1,34;linkingpublicationresults,1:102885,1
] European Journal of Population/Revue européenne de Démographie,
June, 2005). Gullibility and the demand for more spectacular showings
of evil encouraged increasingly irresponsible reporting and claims of
victimization in "rape camps" and Auschwitz-like "death camps." The
books of these journalists would be what Brock calls "victim epics,"
with politically correct selective victimization based largely on
witness evidence supplied by partisan sources that was regrettably
"unconfirmed."

Brock has a detailed and convincing deconstruction of the claims of
rape camps and rape as a Serb military tactic and exclusive (chapter
5). While certainly never denying Serb rapes, he shows that there is
not the slightest evidence that Serb rapes were more numerous or
organized than those of Bosnian Muslim or Croatian forces. He points
out that the documentation of Serb rape victims is more extensive and
of better quality than that of victims of Serbs, despite the sizable
resources put into collecting evidence of the latter. The Serb data
just never could attract the interest of the pack (and the same was
true of the pack's treatment of Serb dossiers of war crimes and
prison camps in which Serbs were victims). The bias confused the
media—Paul Lewis writing in the New York Times on "Rape Was Weapon of
the Serbs" (Oct. 20, 1993) noted that a UN report had identified "800
victims by name," but Lewis failed to mention that they were Serb
women. The estimates of 50,000 or 20,000 rape victims of Serbs were
based on no evidence whatsoever, and the belief that rape was a
special Serb crime rested strictly on the overwhelming political bias
of the pack and superior public relations and propaganda activity of
the Croats and Bosnian Muslims. (A January 1994 UN report evaluating
all the documentation on rapes, excluding evidence from the Serbs,
listed 126 confirmed victims. This finding did not interest the media.)

The media role in this hysterical propaganda barrage, with the best
of the reports noting that the claims are "unconfirmed" (!), was a
scandal, reflecting a media completely out of control and justifying
UN official Aracelly Santana's comment that "I've never seen so much
lack of professionalism and ethics in the press." The UN
representatives and British officials dealing with the media in
Sarajevo looked upon the pack with contempt as a destructive force,
some of them even calling its members "the reptiles."

Brock also has a very good discussion of the famous photo of Fikret
Alic, taken at the Trnopolje transit camp in August 1992, another fine
illustration of the quest for denigration of the enemy and the lack of
scruple of Western reporters and media. He shows that the three
British reporters, two from Independent Television News (ITN) and one
from the Guardian, sought out the uniquely emaciated man among the
camp residents, and carefully arranged for a photo that made it look
as if Alic was enclosed in a fenced prison, the reporters having
deliberately placed themselves behind four strands of rusted and
sagging barbed wire, strung haphazardly between two posts, with a thin
chicken wire mesh hanging beneath, with Alic on the other side. "The
cameramen and layout editors cropped the photos of Alic so that the
three or four strands of barbed wire were emphasized." There was no
barbed wire fence around the camp, which was a transit facility and
not even a prison encampment, and the refugees in the camp were even
free to leave.

But the Fikret Alic picture was quickly seized upon by the Western
media, and juxtaposed with pictures of Belsen and Auschwitz, and the
media featured this "death camp" with frenzied indignation and
thoroughgoing dishonesty. Compelling evidence by Thomas Deichmann that
the photo was a propaganda fraud led to a journalistic bloodbath: "The
reactionary attacks from pack-journalism's interventionists commenced
with fury and gusto," and led to a libel suit and bankruptcy of the
British magazine Living Marxism that had published Deichmann's
article. The suit was lost by Living Marxism not on the ground that
the facts in the article were wrong but rather that it had not been
proved that there was an intent to deceive—the huge deception, which
happened to fit both the biases of the reporters, editors and Western
establishment, was inadvertent!

This deceptive photo worked wonders in advancing the demonization
process and war agenda, and though based on serious misrepresentation
it was not correctible in the mainstream and remains alive today (in
Emma Brockes' recent attack on Noam Chomsky in The Guardian she
mentions that ITN won its libel suit on this topic, but she failed to
note that it was won on the question of intent, not on the question
of whether the facts relating to the photo were misleading). And the
pack journalists would provide a steady stream of followup negatives,
always one-sided and stripped of context, and often falsifications.
Brock has a number of pages that simply list misrepresentations,
sometimes photos of victims identified as Muslims but actually Serbs
(see pp. 30-32, 122-4, 170-2), and dozens of illustrations of
blatant bias are scattered throughout the book. Brock also shows how
regularly the pack journalists would report on Serb attacks on various
towns—e.g., Goradze, Mostar, Bihac, Vukovar, and Struga—never
mentioning either the fact that the towns had previously been
ethnically cleansed of Serbs, or that the Serbs were retaliating for
recent attacks emanating from these towns. The decontextualization and
misreading of the recent sequence of events was standard reportorial
operating practice, resting on bias plus uncritical dependence on
Bosnian Muslim or Croat sources. (On lies regarding the Serb attack
on Goradze, pp. 75-76; on Vukovar, pp. xiii-xv; on the remarkable
effectiveness of Croat propaganda and lack of integrity of AP and
other Western sources at Struga, pp. 42-45; on Michael Gordon's lies
on the numbers in Serb concentration camps, pp. 80-81).

Brock notes that there were dissenters from party line pack
journalism, but he shows that these were quickly attacked and
marginalized, in a familiar process. This is the "media cleansing,"
that permitted the triumph of "dirty reporting." Brock himself, having
written an article critical of the already closed party line media
coverage back in 1993 ("Dateline Yugoslavia: The Partisan Press,"
Foreign Policy, Winter 1993-1994), was harshly assailed by members of
the pack, and the publisher of his article was also put under
pressure and threatened for this deviationism. George Kenney, a former
State Department official working on the Balkans, who had quit because
of insufficient U.S. intervention in the ongoing wars, changed his
views and became a serious critic of the party line. Kenney, like
Brock, was quickly subjected to nasty attacks and dropped by the BBC
and U.S. mainstream media as a commentator on the Balkans struggle.
Even Lt. General Michael Rose, the UNPROFOR commander in Sarajevo, was
subjected to slashing attacks by pack members, who resented his
frequent confutations of pack disinformation, and who, as campaigners
for the Bosnian Muslims, were angry at the failure of UNPROFOR to
bomb the Serbs (see Brock's crushing analysis of Peter Jennings'
biased, ignorant and nasty attack on Rose--"The Peacekeepers—How the
UN Failed in Bosnia," ABC, April 24, 1995, at pp. 175-6; and on
Jennings' and ABC's journalistic abuses more broadly, p. 173 ).

Perhaps the most interesting case was that of David Binder, who
writes a Foreword to Brock's book under review here, and who was the
most experienced and knowledgeable New York Times reporter working in
the Balkans in the 1980s and 1990s. Binder, however, was not a party
liner, having witnessed and reported on the Kosovo Albanians attempts
to drive Serbs out of Kosovo in the 1980s and who recognized that
important elements of that community were striving for ethnic
purification. But with the firming up of the party line in the 1990s
his insistence on sometimes reporting items putting the Bosnian
Muslims or Kosovo Albanians in a bad light was looked upon with
disfavor by his editors. In one notorious case discussed by Brock,
Binder wrote an article based on the testimony of numerous qualified
UN and military insiders that pointed to the Bosnian Muslims as the
source of the bomb that killed mainly Bosnian Muslim civilians in
Sarajevo in the Markale market bombing of February 5, 1994, but which
helped sell more aggressive NATO actions against the Serbs. The Times
refused to publish the article, which forced Binder to resort to a
Swiss newspaper, Die Weltwoche and the journal Foreign Policy
("Anatomy of a Massacre," Winter 1994-95).

Eventually Binder was removed from reporting on the Balkans in favor
of reporters like Roger Cohen, Carlotta Gall, Marlise Simons, and John
F. Burns, who were prepared to toe the party line--and sometimes
disseminated lies, but only lies that reinforced the party line and
its biases (see the discussion of John F. Burns below). The treatment
of Binder was reminiscent of the removal of Raymond Bonner from
reporting on Central America in the 1980s, after Bonner failed to stop
sending in copy on the murderous operations of the U.S.-supported
Salvadoran army. The firing of Bonner was widely seen as a warning to
journalist deviationists; the removal of Binder and the attacks on
Brock and Kenney had a similar chilling effect.

Under the pack system, and with the triumph of the demonization
process and simple Manichean world view of the struggle, there was a
massive voluntary embedding and collapse of journalistic standards.
The rush was on to illustrate villainy at all costs, a process also
notorious at the end of the Kosovo war in June 1999 when NATO-country
pack journalists rushed into Kosovo searching for rape victims, dead
bodies, and stories of Serb atrocities. In this environment
journalistic fraud flourishes and gullibility is great, making the
journalists sitting ducks for interested propagandists. If Bosnian
Muslim officials claimed 200,000 Bosnian Muslim victims in 1992-1993,
that was swallowed uncritically by the media (and Clinton) despite
implausibility, inconsistencies, and doubts expressed by the likes of
George Kenney. This figure persists up to today--see the editorials
"Bosnia, 10 Years Later" in the New York Times, Nov. 25, 2005 and
"Bosnia's Slow Progress," Washington Post, Nov. 29--despite
repudiation even by ICTY-sponsored sources, which have lowered the
number for deaths on all sides, civilian and military, to something
like 100,000. (See the Tabeau/Biljac study cited earlier.) We may
recall the history of the figure of 2 million murdered by the Khmer
Rouge in Cambodia, first provided by Jean Lacouture in early 1977,
then acknowledged by him to have been created out of the whole cloth,
but accepted and persisting up to today. The rule for demonized
enemies is that the worst is believable and can be institutionalized
even if demonstrably fraudulent.

Brock shows that it was a regular practice for the media to swallow
and transmit without verification Bosnian Muslim official and even
ham radio station claims of deaths in various battle zones. These were
almost always inflated or entirely false, but the media took the bait,
and while disappointed to find later that they had been gulled,
neither issued corrections nor learned to be cautious. There were no
real costs for the journalists or media in making errors damaging to
the demonized enemy

Brock is at his best in analyzing the work of John F. Burns of the
New York Times and Roy Gutman of Newsday, who shared the 1993 Pulitzer
Prize for journalism for their work in Bosnia. Brock shows that this
award is a perfect manifestation of the corruption of the "journalism
of attachment" and of the Pulitzer award system, which is an index of
the corruption of journalism more broadly. The Burns case is the
more dramatic, and even funny, as Burns got the award based in large
part on a long Times article that focused on the confession of a
Bosnian Serb prisoner of the Muslims, Borislav Herak, who confessed
to having murdered 29 Muslims and raped eight women. Burns's article
was billed as offering "insight into the way thousands of others have
died in Bosnia."

Burns, who was well-known at the time to be an Izetbegovic favorite,
had been given quick access to Herak, along with a Soros-funded
movie-maker (whose presence at the interrogation was never
acknowledged in the Burns report). Herak appeared very frightened,
told his story to Burns "partly in the presence of prison officials,"
and after one session asked Burns to get the prison authorities to
promise not to beat him after his testimony! There was no
corroborating evidence in corpses or eyewitnesses to his alleged
crimes, and a fellow Bosnian Serb arrested with Herak had said right
away that Herak was lying. Both Burns and the movie-maker suppressed
the fact that Herak had accused UNPROFOR head, Canadian General Lewis
MacKenzie, of having raped Bosnian women in a local bordello. Burns
acknowledged to MacKenzie that this would reduce Herak's credibility
and spoil the story, but he suppressed the information in violation of
professional standards and in support of lies that he should have
known were lies.

Several years later Herak recanted, claiming that he had been tortured
and forced to memorize his confession lines. Shortly after this
admission two of his alleged murder victims turned up alive. The
Times, in reporting on the appearance of the two supposed Herak
victims, said that this was an embarrassment to the Bosnian Muslim
government, but it found nothing embarrassing in the incident to the
New York Times, and there has been no move by the Pulitzer award
committee to remove Burns' Pulitzer award based on a confession under
torture with compromising evidence suppressed.

Brock has quite a few other illustrations of Burns' violations of
journalistic ethics. Burns pioneered in alleging 200,000 Muslim deaths
in the warfare as early as July 1993, up from his estimate in April of
140,000; and, "venturing less and less outside Sarajevo, [Burns]
consistently reported the government's inflated casualty counts during
the war." On the MacNeil-Lehrer News Hour (Jan. 10, 1994) Burns upped
the ante to 300,000 killed and 900,000 wounded. (For other Burns lies,
misrepresentations and suppressions of evidence, pp. 77-80, 187.)

Brock's analysis of the work of Roy Gutman is equally devastating. He
shows compellingly that Gutman was not A Witness to Genocide (the
title of Gutman 1993 book based on his dispatches from Bosnia), but
rather an agent of propaganda provided, directly or indirectly, by
parties with an axe to grind. Many of his sources were not witnesses
but purveyors of hearsay evidence from alleged witnesses. Gutman
treated his sources uncritically; even speaking at one point of
"reliable rumors." He rarely demanded--and even more rarely obtained
and supplied--any corroboration to allegations of Serb abuse. If the
Bosnian Muslims and Croats claimed 100,000 prisoners in Serb prison
camps that was enough for Gutman; the fact that the Red Cross
estimated that there were only some 10,000 prisoners in the camps of
the Serbs, Croats and Bosnian Muslims taken together was of no
interest to him; their finding meant that his preferred larger number
was "unconfirmed." His business was making the case against the bad
guys, and he didn't just cut corners in making that case, with the
help of his badly compromised sources he wrote works of fiction that
had some "unconfirmed" elements of reality.

Gutman located most of his sources with the help of Croatian, Bosnian
Muslim and U.S. Embassy intermediaries, most extensively from the
Croatian Information Center (CIC), a government propaganda agency
whose work Gutman found to be "more or less scholarly." Gutman
claimed to have met a major propaganda agent of the CIC, and Gutman
source, Jadranka Cigelj, "by chance," but he admits to having gotten a
number of witnesses (or purveyors of witness hearsay) from Croatian
"charitable foundations" and the U.S. embassy. As one critical
journalist (Joan Phillips) put it, his death camp stories "are based
on very few accounts from alleged survivors. They rely on hearsay and
double hearsay. They are given the stamp of authority by speculation
and surmise from officials."

Gutman was very free in using analogies to Belsen, Auschwitz and
references to "death camps" and "concentration camps,"
"deportations," and estimates of Serb death camp killings running up
to 5,000, although his word usage and numbers varied based on probable
audience knowledge and receptivity. The lack of scruple here was
marked, and misstatements were frequent. "It was like Jews being
deported to Auschwitz" was a lie, as there was no evidence whatsoever
that Bosnian Muslims moved around by the Serbs were going to gas
chambers. Phillips notes that the 350 journalists who rushed into
Bosnia looking for death camps "didn't find them, nor did they find
any evidence that they existed." There was in fact never any evidence
that treatment in the Bosnian Serb camps was any worse than that in
the Croatian and Bosnian Muslim camps, that were of no interest to Gutman.

Brock's detailed analysis of Gutman's work (pp. 87-116) is a
compelling study in journalistic malpractice that should by read by
every student of the media, especially given the fact that the
outrageous performance that Brock describes here resulted in a
Pulitzer prize, shared by Gutman's rival in disinformation John F.
Burns! Gutman didn't relish any analysis by Brock, warning him by
e-mail that his Witness to Genocide could "not be quoted under any
circumstances." He didn't even relish exposure at the Hague, refusing
to testify there, where he would have had to deal with cross-examination.

Brock's book has many other good things in it, like a discussion of
the role of George Soros, public relations firms, Germany, the
Vatican, and of course the Tribunal as an instrument of NATO. It is a
very important work filling a needed gap in the critical literature on
the Balkans wars and enlightening on the work of the mainstream media.
It is a sad commentary on the intellectual culture that this book,
like that of Johnstone and Mandel, which contests an institutionalized
party line, will be ignored in the mainstream.

Equally troubling, just as neither Johnstone nor Mandel was reviewed
in the supposedly "left" Nation, In These Times, Progressive, and
Mother Jones, there is a good chance that Brock will join them in
being bypassed in favor of less "controversial" works. This is a
testimonial to the ability of imperialism to make an official party
line on an imperial project unchallengeable even on its purported
left. This is hegemony at its finest.


--- End forwarded message ---

giovedì 19 gennaio 2006 alle ore 20
in c.so Valdocco 4 - Torino

presso il Museo diffuso della Resistenza, della Deportazione,
della Guerra, dei Diritti e della Libertà

verrà proiettato

Grecia
appunti sui danni causati dall'occupazione italiana

interviene Amalia Kolonia dell'Università degli Studi di Milano


--- In JUGOINFO, "Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia" ha scritto:

--- In ita-jug, "Iniziativa PARTIGIANI! Roma" ha scritto:

Grecia: appunti sui danni causati dall'occupazione italiana

DVD (96'), Italia 2005
Realizzato da: Tamara Bellone, Nietta Fiorentino, Ghiorgos Korras,
Piera Tacchino
Montaggio: Monica Affatato
Disegni: Paolo Golinelli

Con testimonianze di:
Tàkis Benàs, Pànos Gheorgòpoulos, Demétrio Livieràtos, Chrìstos
Kostòpoulos, Evànghelos Manghiòsis, Gheòrgos Papadìskos, Stèfanos
Ritsàkis, Adéla Tsoukià, Pànos Tsoukià
Contributo di:
Costanzo Preve

per contatti: Piera Tacchino - p.tacchino @ torinofacile.it - 3391360447

------

Il videodocumentario, costruito sulla base delle testimonianze dei
diretti protagonisti della stagione della occupazione e della
Resistenza greca, è un esempio di autoproduzione di altissimo livello.
Il risultato è straordinario sia dal punto di vista della
ricostruzione storica, sia da quello del montaggio e della sintassi
filmica, sia per le tecniche usate: l'alternare prese dirette con
filmati d'epoca, disegni, musiche e fotografie insieme a sguardi,
presi in tempi diversi (allora ed oggi) nei luoghi dove i fatti si
sono svolti.
Oltre ad illustrare i crimini commessi dall'occupante italiano in
Grecia, il video ripercorre la storia della Grecia dal 1940 al 1952,
illustrando in particolare l'epopea drammatica del movimento
partigiano locale, che dovette combattere, di volta in volta, contro
gli italiani, contro i tedeschi, contro le altre truppe di occupazione
ed i collaborazionisti locali, poi contro la destra nazionalista
appoggiata dagli angloamericani.
Un documento che spicca per qualità e spessore tra i migliori
realizzati in Italia sulla Resistenza all'estero, con in più il
"merito" di uscire, celebrandola nel migliore dei modi, nel 60.mo
della Liberazione.

(NB. una versione preliminare del video era stata presentata alla
iniziativa-dibattito PARTIGIANI! - vedi:
https://www.cnj.it/PARTIGIANI/resoconto.htm )

Da: Iniziativa PARTIGIANI! Roma 7/5/2005
Data: Ven 23 dic 2005 10:14:59 Europe/Rome
Oggetto: Mučeniška pot k svobodi / La dura strada verso la libertà


Segnaliamo la seguente preziosa documentazione sui crimini di guerra
italiani nella "provincia di Lubiana":
----------------

http://muceniskapot.nuovaalabarda.org/

Il libro Mučeniška pot k svobodi è stato pubblicato dalla casa editice
"Ljudske pravice" (diritti del popolo) in 10.000 copie nel maggio del
1946 ed è il secondo nella collana di documenti della Lotta di
Liberazione

Italiano: http://muceniskapot.nuovaalabarda.org/libro.php

Knjiga »Mučeniška pot k svobodi« ja druga v zbirki dokumentov iz
osvobodilne borbe. Dotiskala jo je tiskarna »Ljudske pravice« v
Ljubljani maja 1946 v nakladi 10.000 izvodov
Slovensko: http://muceniskapot.nuovaalabarda.org/knjiga.php

Slike: http://muceniskapot.nuovaalabarda.org/galleria-slo-1.php

Fotografie: http://muceniskapot.nuovaalabarda.org/galleria-ita-1.php

Ta album je bil sestavljen s sodelovanjem propagandne komisije pri IOOF
in foto-sekcije tiskovnega urada pri predsedstvu vlade LRS
Questo album fotografico è stato realizzato grazie alla collaborazione
della commissione di propaganda del "IOOF" e della sezione fotografica
del ufficio stampa del governo della Repubblica Popolare di Slovenia

www.nuovaalabarda.org

=== * ===

P A R T I G I A N I !
Una iniziativa internazionale ed internazionalista
nel 60.esimo anniversario della Liberazione dal nazifascismo

https://www.cnj.it/PARTIGIANI/index.htm

Per contatti: PARTIGIANI! c/o RCA/CNJ,
Via di Casal Bruciato 27, I-00159 Roma
partigiani7maggio @ tiscali.it
FAX +39-06-43589503

=== * ===

http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/28-Dicembre-2005/
art75.html

il manifesto, 28 Dicembre 2005

BALCANI

Da Eltsin al Kosovo, la marcia di Pacolli

GIULIETTO CHIESA

Sorpresa! Mentre tra Belgrado, Pristina, Bruxelles, Tirana, Washington
e Mosca è in corso il preparativo-scontro finale pro o contro
l'indipendenza del Kosovo, ecco apparire sulla scena politica del
Kosovo il signor Behgjet Pacolli, il proprietario della Mabetex, colui
che - stando alla magistratura di Lugano - aiutò Boris Eltsin non solo
a dotarsi di una sontuosa carta di credito appoggiata a una banca
svizzera, ma - secondo la magistratura di Trento - fu il riciclatore di
alcune decine di milioni di dollari per conto della «Famiglia» di Boris
Eltsin , più specificamente della figlia di Pavel Borodin, ex capo
dell'Amministrazione del Cremlino, nonché per la compravendita di
alcuni aerei militari venduti da Rosvooruzhenie a un paese
latino-americano attraverso i servizi segreti dello stesso, e che
fruttarono tangenti per altre decine di milioni di dollari. Siamo, come
ben si vede, al centro di un vorticoso movimento di capitali mafiosi
dalla Russia verso banche occidentali e offshore vari, tutti facenti
capo ai vertici politici della Russia eltsiniana, passati tutti, di
riffa o di raffa, attraverso il signor Pacolli, ex marito, tra le altre
cose, della signora Anna Oxa.

Adesso Pacolli entra direttamente in politica, non senza essersi
conquistato appalti perfino nella lontana Astana, capitale nuova di
zecca del Kazakhstan di Nursultan Nazarbaev. Da cui, visti i
precedenti, ci si può aspettare di veder uscire verso ignote
destinazioni altre decine, centinaia, di milioni di dollari, riciclati
per conto dell'altra «Famiglia» presidenziale asiatica.

Behgjet Pacolli è a suo modo un genio, uno che sa cogliere lo spirito
dei tempi, uno che ambisce a far parte del superclan mondiale e
probabilmente ci riuscirà. Ibrahim Rugova è in fin di vita e non è a
lui che potrà essere affidato il futuro del Kosovo, una volta reso
indipendente dalla Serbia. Gli unici leader kosovari disponibili sulla
piazza sono rinomati assassini ed ex terroristi dell'Uck, alcuni
perfino (formalmente) sotto inchiesta da parte del tribunale dell'Aja
come Ramush Haradinaj. Impresentabili dunque perfino di fronte a una
Europa disposta a chiudere entrambi gli occhi e le orecchie.

Qualcuno bisognerà trovare. E il «nostro» Pacolli è già pronto a fare
il grande salto. Per intanto si è offerto di costruire - di tasca
propria, i lavori già fervono - la nuova università americana di
Pristina. Circa venti milioni di dollari. L'università americana di
Pristina nascerà con i proventi dei furti perpetrati ai danni dei
cittadini russi. Gli europei mandano in giro, a fare da mediatore, l'ex
presidente finlandese Martti Ahtisaari; gli americani, oltre alla più
grande base militare europea, si fanno costruire a Pristina, gratis, la
loro università, quella con cui costruiranno i «quadri» della futura
indipendenza kosovara. Osservare la differenza e la divisione dei
compiti.

Non c'è da stupirsi dunque se le azioni di Pacolli sono in veloce
crescita anche a Washington, visto che è là che si decide la sorte del
Kosovo. Con i soldi guadagnati riciclando i denari che Eltsin rubava ai
russi, il dinamico Behgjet ha messo in piedi una grande lobby negli
Usa, denominata «Alleanza per un nuovo Kosovo», che annovera tra i suoi
sponsor l'ex segretario alla Difesa Frank Carlucci, presidente emerito
del Gruppo Carlyle; Samuel Hoskinson, ex vice-capo del National
Intelligence Council; la impresa di pressione politica Jefferson
Waterman International, e alcuni analisti del Centre for International
Strategic Studies (Csis) di Washington, il più rinomato dei quali è
Janusz Bugajski, la cui provenienza est europea è resa evidente dal
nome e cognome.

Le idee dell'«Alleanza per un nuovo Kosovo» sono state messe a punto
alla fine del mese di novembre in una riunione tenutasi nel rinomato
Metropolitan Club di Washington. Ne ha riferito qualche settimana fa il
Financial Times. Si tratta di alcuni concetti semplici e chiari: se
Belgrado cerca di resistere alla prospettiva di abbandonare
definitivamente il Kosovo, bisognerà imporglielo senza perdere altro
tempo. L'Europa recalcitrante dovrà essere opportunamente «spintonata».
E si deve tenere conto anche che nemmeno a Washington tutti sono dello
stesso avviso, per il momento.

L'essenziale, però, è far sapere che l'Amministrazione Bush ha rotto
gl'indugi e si sta muovendo decisamente verso quella prospettiva. Per
questo motivo diverse ambasciate est europee di paesi membri
dell'Unione, e un nutrito gruppo di deputati del parlamento di
Bruxelles, di eguale origine, sono in movimento per promuovere
un'accelerazione della politica europea in quella stessa direzione.
Ahtisaari è premuto e preme a sua volta su Belgrado e sul presidente
Boris Tadic perché accettino «l'inevitabile». Se Tadic resisterà è già
pronta l'accelerazione del referendum che separerà il Montenegro dalla
Serbia.

Nel frattempo si lavora sotto banco per trasformare l'«inevitabile» in
realtà. Come dimostra la fuga ormai irrefrenabile dei serbi rimasti in
Kosovo. Chi rimane rischia la vita. La pulizia etnica alla rovescia -
cioè degli albanesi contro i serbi - non ha sosta, mentre le forze
europee che presidiano il territorio non fanno quali nulla per
fermarla. Secondo i dati della stessa amministrazione Onu del Kosovo,
il numero dei serbi che rimangono asserragliati in Kosovo, in enclaves
sempre più ridotte nelle vicinanze della frontiera serba, è più che
dimezzato rispetto alla situazione della fine del 1999.

Behjiet Pacolli è il cacio sui maccheroni. Sarà bene prepararsi a
vederlo apparire a Pristina in pompa magna, scortato dalle guardie del
corpo del gruppo Carlyle.

(castillano / francais / italiano)

Perché il 2006 non sia all'insegna della persecuzione anticomunista

1. El fantasma del comunismo ronda aún en Europa
(Herwig Lerouge, Partido del Trabajo de Bélgica)

2. Déclaration du célèbre compositeur grec, Mikis Theodorakis, à propos
du mémorandum anticommuniste

3. In Grecia cresce la protesta contro la "caccia alle streghe"
anticomunista
(KKE / resistenze.org)


=== 1 ===

From: Workers Party of Belgium, Tuesday, December 20, 2005
http://www.wpb.be , mailto:wpb@...

El fantasma del comunismo ronda aún en Europa

Herwig Lerouge¹

28-10-2005

Más de 15 años después de haber sido declarado muerto y enterrado, el
fantasma del comunismo ronda de nuevo las mentes de ciertos medios
políticos dirigentes europeos.

El 24 de febrero de 2005, los ministros europeos de Justicia debían
discutir una estrategia común contra el racismo, la xenofobia y el
antisemitismo. En esa ocasión, muchos diputados europeos provenientes
de antiguos países del Este y miembros del Partido Popular Europeo
(PPE), cuyo antiguo presidente lituano era Landsbergis, pidieron la
prohibición en toda Europa de símbolos comunistas: martillo, hoz,
estrella roja ... "Si los símbolos nazis deben ser prohibidos en la
Unión, entonces queremos que pase lo mismo con los símbolos
comunistas", declaró el vice-presidente del PPE, el húngaro Jozsef
Szafer [2].

Interrogado al respecto, el delegado europeo Frattini, del partido de
Berlusconi y aliado de fascistas en el gobierno italiano, juzgó que la
discusión sobre la estrategia contra el racismo no era "el foro
adecuado" para discutir símbolos comunistas. Pero que ha "animado al
Parlamento Europeo a organizar un debate sobre estos símbolos, y lo
que pueden significar para los ciudadanos europeos [3]."

En mayo de 2005, en ocasión del 60 aniversario de la liberación de
Europa del fascismo, el Parlamento Europeo (PE) adoptó por 463 votos a
favor, 49 en contra y 33 abstenciones, una resolución anticomunista. La
iniciativa vino del demócrata-cristiano Elmar Brock, presidente de la
comisión de asuntos extranjeros del PE. Esta resolución llama
"ocupación y dominio soviético" y "dictaduras comunistas" a la
liberación de los países de Europa del Este del nazismo. Las palabras
fascismo o nazismo no figuran en la resolución [4].

Los diputados del PPE, miembros de la comisión política de la Asamblea
Parlamentaria del Consejo Europeo (APCE), trataron de votar en octubre
de 2005 un memorándum anticomunista aún más virulento. El Consejo
Europeo fue creado en 1949. Actualmente, 46 países europeos son
miembros y posee también una asamblea parlamentaria. La organización ha
cesado toda actividad de orden internacional salvo una: "evaluar en el
continente la progresión de la democracia y los derechos del hombre",
pero lo hace con una orientación particular, que ha sido suya desde el
principio: la lucha contra el comunismo [5].

Tres reportes debieron estar presentes en la APCE, el primero sobre "la
inadmisibilidad de la justificación del nazismo en la Europa
contemporánea", el segundo sobre "la necesidad de condenar el
franquismo a nivel internacional" y un tercero sobre "la condena de
crímenes cometidos bajo el comunismo" [6]. Este último texto pide a
esta asamblea que reagrupa a parlamentarios de 46 países europeos, una
condena internacional "inmediata" del comunismo. El 14 de diciembre de
2004, la comisión de cuestiones políticas de la APCE sostuvo en París
una audición parlamentaria en el marco de la preparación de su reporte
sobre el sujeto. Entre los participantes figuraban Stéphane Courtois,
autor de "El libro negro del comunismo", Vladimir Bukovsky, antiguo
disidente soviético y Toomas Hiio, de la Fundación estoniana de
investigación sobre crímenes contra la humanidad" (ver más adelante).

Una "nota introductoria" a la orden del día de la audición precisa el
objetivo de los organizadores: "es tiempo, en el presente, de hacer el
balance de los numerosos crímenes del comunismo totalitario en el
pasado, y de condenarlos solemnemente. Si nos abstenemos, correría el
riesgo de que una nostalgia ilusoria se instalara en el espíritu de las
jóvenes generaciones, que verían en este régimen un substituto eventual
a la democracia liberal" [7].

Esta vez, el comunismo no es el único blanco, también "la lucha de
clases". Pues según el texto del memorandum de la APCE, "el comunismo
deriva de la teoría de la lucha de clases". Después de protestas, la
discusión de este proyecto fue aplazada.

Pero la caza de comunistas es también una dura realidad. En muchos
nuevos países de la UE, la promoción de ideales comunistas y los
símbolos del movimiento obrero internacional han sido prohibidos. En
países tales como Estonia, Letonia, Lituania, Rumania, Turquía, la ley
prohibe la existencia de partidos comunistas o pone obstáculos
insalvables a la legalidad de su acción. En Hungría y en la República
Checa está prohibido y es castigado el uso de símbolos socialistas. el
presidente del Partido Comunista de Lituania, Mikolas Bourakiavitsius,
y su camarada Yiouozas Kouolelis, están en prisión por razones
políticas desde hace más de diez años. El socialista alemán Verheugen,
antiguo delegado para la ampliación de Europa, juzga esta situación
completamente conforme a los valores democráticos europeos. Durante un
intercambio de puntos de vista que tuvo lugar el 30 de septiembre de
2003 en la comisión de asuntos extranjeros del Parlamento Europeo
respondió: "Después de todo lo que la población debió soportar bajo el
comunismo, pediría también la prohibición de partidos comunistas si
fuera ciudadano de uno de esos países" [8].

Después de varios días en prisión, Sean Garland, presidente del Partido
del Trabajo de Irlanda, se encuentra hoy en arresto domiciliario en
Irlanda del Norte y bajo la amenaza de una extradición hacia los
Estados Unidos, sin ninguna inculpación precisa.

El fundador del Partido Comunista de Filipinas, Jose María Sison,
exiliado en los Países Bajos, se encuentra bajo amenaza de una
extradición hacia las Filipinas o los Estados Unidos debido a una
acusación basada en las así llamadas leyes antiterroristas adoptadas
después del 11 de septiembre de 2001 por la Unión Europea.

En Francia, un grupo llamado "Ucrania 33" exige que la Universidad de
París VII tome sanciones contra la profesora de historia contemporánea
Annie Lacroix-Riz, autora de numerosos libros de un gran rigor
científico y mundialmente conocidos. El grupo Ucrania 33 no soporta que
la profesora haya refutado -con datos de archivos en mano- la tesis
fabricada en los años 30 por militantes de extrema derecha, segun la
cual el poder soviético habría organizado conscientemente en 1933 una
"hambruna genocida" en Ucrania. La profesora fue "convocada" por el
presidente de su universidad para "dar aclaraciones" [9].


Detrás de la condena al comunismo, el renacimiento del fascismo

La iniciativa de la APCE fue rechazada más tarde, gracias notablemente
a las protestas de la delegación rusa [10] y de diputados comunistas y
progresistas. De acuerdo a Konstantin Kossatchev, secretario de la
comisión de asuntos extranjeros de la Duma, el parlamento de Rusia, la
presentación del reporte sobre el comunismo le habría seguido el juego
a la APCE que trataba de identificar al comunismo con el totalitarismo
nazi, para enseguida poder vanalizar éste. Es por mucho lo que pasa ya
en los países bálticos, de donde provienen muchos parlamentarios que
están en la base de estas numerosas iniciativas anticomunistas. "En
Estonia y en Letonia por ejemplo, los antiguos "SS" tienen desde ahora
las mismas ventajas que los veteranos y antiguos combatientes de la
gran guerra patriótica. Un tal estado de cosas es perfectamente
inadmisible", dijo [11].

La historia se repite. Entre 1933 y 1940, los dirigentes de los
partidos burgueses llamados democráticos les dejaron las manos libres a
Hitler. Esperaban hacer de la Alemania nazi la punta de lanza en la
cruzada contra la Unión Soviética. En estas circunstancias el fascismo
era un mal menor. Tal parece que ahora los dirigentes del Partido
Popular Europeo marchan tras los mismos pasos de sus predecesores. No
dudan en acoger en sus filas a partidos en el poder en los países del
Este quienes, apresando a los dirigentes comunistas, autorizan la
restauración de símbolos hitlerianos y vuelven honorables a los
colaboradores de la SS. Letonia es un nuevo estado miembro de la Unión
Europea y de la OTAN. El 16 de marzo de 2005 tuvo lugar por quinto año
consecutivo en Riga, la capital, una manifestación de Waffen SS. La
manifestación fue autorizada a pesar de una demanda oficial de
prohibición de Israel y de Rusia. Ni la OTAN ni la Unión Europea
protestaron.

Hay que decir que la gente que actualmente sustenta el poder en estos
países tiene una larga tradición de lucha anticomunista común con la
OTAN y los servicios secretos europeos.

Aun antes del fin de la guerra mundial, los servicios secretos
británicos recrutaron agentes entre los criminales de guerra nazi
letones (notablemente miembros del Arajs Kommando) para combatir el
comunismo [12]. Los infiltraron en Suecia y los "mejores" elementos
recibieron una formación complementaria en Gran Bretaña y fueron
integrados en la red "stay-behind" de la OTAN [13]. Después de la caída
del socialismo, estos agentes fueron subidos al poder por la OTAN y por
los Estados Unidos. En Letonia, la oficina de protección de la
constitución (SAB), encargada de defender la democracia, es dirigida
por Janis Kazocinu. Este hombre es en realidad un general de la armada
británica, convertido militar adjunto en Riga durante la independencia,
después adjunto del jefe de Estado mayor. Tomó la nacionalidad letona
hasta el momento de su nominación [14].

La presidenta de Letonia, la profesora Vaira Vike-Freiberga, es de
hecho una canadiense cuya familia huyó de Letonia a la caída del
fascismo. Estaba ligada a los agentes nazis de la red "stay-behind" de
la OTAN, vía una asociación clandestina destinada a la diáspora "Los
halcones del río Daugava" (Daugavas Vanagi). Vike-Freiberga se instalö
en Riga a principios de 1999, tomó la nacionalidad letona y se hizo
elegir presidenta de la República. Después de ella, los letones que se
enlistaron en la SS lo habrían hecho únicamente para encontrar un
aliado para liberar a su país.

En enero de 2005, el gobierno letón publicó, con el apoyo financiero de
la embajada de los Estados Unidos, una obra intitulada "Historia de
Letonia: siglo XX". El lanzamiento se realizó durante una conferencia
de prensa de la presidenta de la República. Ahí se puede leer, entre
otros, que el campo de Salaspils, donde los nazis realizaron
experimentos médicos en niños y donde 90 mil personas fueron
asesinadas, no era mas que "un campo correccional" y que los Waffen SS
eran héroes de la lucha contra los ocupantes soviéticos [15].

Es buen momento para volver al tema sobre uno de los "científicos"
convocados el 14 de diciembre de 2004 en París a la audición
parlamentaria de la APCE en el marco de la preparación de su reporte
sobre "los crímenes del comunismo". Se trata de Toomas Hiio, de la
"fundación estoniana de investigación sobre crímenes contra la
humanidad". La reportera Anna Badkhen nos lo presenta en un artículo
del San Francisco Chronicle [16]. El artículo habla de la impunidad que
goza en Estonia el criminal de guerra Michael Gorshkov, un estoniano
que perdió la nacionalidad estadounidense en 2002 y fue expulsado de
Florida. Un juez federal estimó que "no hay ninguna duda de que
Gorshkov participó en la masacre de al menos 3 mil hombres, mujeres y
niños judíos durante la ocupación nazi de Europa del Este y más
precisamente en el ghetto judío de Sloutsk, en Bielorusia". Gorshkov es
ahora un hombre libre, y ningún procurador de Estonia se apresta a
entablar una persecusión contra él, ni contra ninguno de los otros 17
criminales de guerra nazis conocidos en Estonia. Toomas Hiio, consejero
del presidente de Estonia, miembro histórico de la "comisión de Estado
encargada de investigar los crímenes nazis y soviéticos que implican a
ciudadanos estonianos" rechaza las acusaciones contra Gorshkov.
"Ustedes pueden encontrar personas que detestan a otras en toda la
comunidad", dijo. Rechaza también las pruebas aportadas por la
fundación Wiesenthal contra miembros del "36avo batallón de policía",
puesto en marcha por los nazis con estonianos, acusados de la masacre
de 2 mil 500 judíos en la ciudad bielorusa de Novogrudok, el 7 de
agosto de 1942. No considera necesario probar sus afirmaciones "No
sabemos con certeza que hayan matado judíos", dijo Hiio. "No hay
hechos, sólo la propaganda". Esos son los "expertos" traídos por la PPE
para sostener su acto de acusación contra el comunismo.

Actualmente en Estonia, libros negacionistas tales como el del suizo
Juergen Graf se venden libremente. El autor incluso hizo una gira por
el país en el 2002. El grupo de metal pesado estoniano Marras canta
impunemente durante sus conciertos que "es divertido matar judíos".

También detrás del ataque contra la profesora Lacroix-Riz en Francia se
perfilan los herederos de la colaboración fascista en Francia. Uno de
los defensores de "Ucrania 33" es Jean-Louis Panné, ligado, junto a
Stéphane Courtois, al "Instituto de historia social". De acuerdo a la
profesora Annie Lacroix-Riz, este instituto fue fundado después de la
guerra por el gran patronato que delegó ahí antiguos colaboradores. Fue
mantenido por el banco colaboracionista Worms y por los servicios de
inteligencia estadounidenses. Uno de sus fundadores está aún en activo
a pesar de sus 89 años. Se trata de Guy Lemonnier, íntimo de los
colaboradores de la Reunión Nacional Popular (RNP), Marcel Déat y
Georges Albertini. Albertini fue el segundo del colaborador Déat en la
RNP y su director de gabinete en la secretaría de Trabajo (1944). Fue
asignado por Worms para dirigir el instituto a principios de los años
50 "con el objetivo de alejar a la clase obrera y a los asalariados
franceses del comunismo y la simpatía por la URSS" [17].


La actualidad del anticomunismo

Hoy, la fascinación progresa y el fascismo es vanalizado en toda Europa
bajo el slogan: "el fascismo hitleriano y el comunismo stalinista son
hermanos gemelos". Desde 1989, este slogan se volvió en una suerte de
dogma que, al parecer, no es necesario probar. Fue adoptado por los
nazis vencidos en 1945 e integrado en los servicios secretos
occidentales para continuar el combate por la destrucción del comunismo
entablada por Hitler en 1923. Financiados y ayudados por la CIA, estos
nazis inundaron el mundo con un diluvio de mentiras sobre los
"crímenes" y los "holocaustos" de Stalin. Estas mentiras servían,
primero para relativizar, y segundo para justificar el holocausto de
Hitler. Para justificar sus crímenes, los fascistas necesitaban de una
cantidad superior de muertos, víctimas de la Unión Soviética, ¡régimen
sanguinario! Los ataques anticomunistas sirven para legalizar una
historia oficial de la URSS fundada en la criminalización de este país
y del movimiento comunista. Votando estas resoluciones, separando a los
investigadores "disidentes", se quiere llegar a la legalización de una
"historia" oficial de la URSS y del comunismo, que escaparía a
cualquier debate contradictorio, a la prueba de la crítica y a la
investigación de archivos.

Hoy, el imperialismo reina a nivel único sobre la mayor parte del
planeta y avanza sin careta: guerra, explosión de desempleo, del
racismo y fascismo, de la pobreza y criminalidad, Pero los cerebros son
sometidos a una paliza ideológica según la cual el sistema occidental
representa "la democracia, la libertad y los derechos del hombre". El
anticomunismo se opone a la idea de que la dominación del gran capital
no es eterna. Se opone a toda forma de lucha revolucionaria y
socialista contra el capitalismo mundial. No habrá alternativa al
sistema imperialista y el hecho de proferir la idea de que no estamos
en el fin de la historia ya es un acto criminal. Quince años de
reformas capitalistas han traído a los antiguos países socialistas la
destrucción de la industria y la agricultura, el desempleo masivo,
guerras civiles, emigración, desaparición de la gratuidad en el sector
de la salud y la educación, el triunfo de la corrupción y de la mafia,
criminalidad y prostitución. Eso que los medios llaman "la nostalgia
del comunismo" se extiende por todos estos países. Pero en Europa
occidental también, la onda neoliberal y sus privatizaciones,
delocalizaciones, reemplazo de empleos estables por ocupaciones
precarias y ultra-flexibles, desmantelación de sistemas de seguridad
social, empujan a grandes sectores de la población a la revuelta, y más
ampliamente a la revuelta sindical y electoral. Como testigos, los NO a
la constitución europea, los avances de partidos comunistas y obreros
en la República Checa, en Alemania y en otros países del Este, partidos
considerados por la población, erróneamente o con razón, como los
representantes del sistema socialista.

Todo esto no significa que estamos en vísperas de una nueva revolución
socialista. Pero a los ojos del sector más a la derecha de la burguesía
europea, es el momento crucial de evitar que lo inimaginable no se
convierta en realidad. En un periodo en que aumentan las luchas
sociales y políticas gracias, entre otras, a los esfuerzos de los
comunistas. Se trata de paralizar estas luchas atacando a las fuerzas y
movimientos que defienden los derechos sociales y democráticos de los
trabajadores. Se trata de declarar fuera de la ley al comunismo y a
todos los defensores de la alternativa socialista. Se trata también de
que desaparezcan los países socialistas aún existentes. Una resolución
del congreso del Partido Popular Europeo dice que "en diversas partes
del mundo, algunos regímenes se aferran al poder en detrimento del
bienestar de su pueblo". Lo que no soporta evidentemente el PPE, es el
apoyo de los pueblos cubano, chino, vietnamita, laosiano o coreano a su
gobierno. Pues saben comparar su situación a la de sus vecinos
haitianos, filipinos o africanos, dominados y explotados por regímenes
capitalistas levantados por los dirigentes de partidos como el PPE. Más
que nunca, hay que evitar que (re)nazca un régimen donde el pueblo se
apropie de las riquezas que produce él mismo. Como lo dice la orden del
día de la audición parlamentaria de la APCE de diciembre de 2004, se
trata de evitar "que la historia no se repita y que una nostalgia
ilusoria se instale en el espíritu de las jóvenes generaciones que
verían en este régimen (comunista) a un substituto de la democracia
liberal" [18].

No hay otra explicación al renacimiento del anticomunismo agresivo
desde hace dos, tres años. Como en el pasado, el fascismo se vuelve un
aliado respetable en la lucha contra el enemigo mortal: el poder de los
trabajadores.

En el interés de la lucha por la justicia social, la democracia, la paz
y contra el fascismo, hay que pelear por la libertad de expresión y de
la organización de los partidos comunistas, por el alto inmediato de
toda persecución política y de toda medida destinada a obstaculizar su
acción.

Hay que retirar a los "antiterroristas" adoptados en Europa después del
11 de septiembre y la pretendida "lista de organizaciones terroristas".
La definición de terrorismo que ahí se adopta permite tratar como
organización terrorista a todo partido o movimiento que combate por una
sociedad diferente.

Hay que defender la libertad de investigación y de expresión de los
científicos contra la nueva cacería de brujas de inspiración fascista.


1 Miembro del Comité Central del Partido del Trabajo de Bélgica.
Responsable del Servicio de estudios.

2 http://fr.novopress.info/?p=365

3 idem

4
http://www.europarl.eu.int/news/expert/infopress_page/030-1371-236-8-
34-903-20050824IPR01359-24-08-2005-2005-false/default_fr.htm

5 El consejo fue creado con el apoyo de la CIA, el servicio secreto
estadounidense, a través del « American Committee for United Europe »,
ACUE. Lel primer presidente del ACUE fue William Donovan, fundador del
Office of Strategic Services (OSS), el servicio secreto estadounidense
en tiempos de la segunda guerra mundial. En esta época, el gobierno
estadounidense apoya los intentos de unificación de Europa para formar
un contrapeso contra el bloque socialista alrededor de la URSS. Donovan
presentó en diciembre de 1956, tres meses antes de su muerte, una
Europa unida como « una muralla contra las conducciones agresivas del
mundo comunista ». Entre 1949 y 1953, la CIA virtió a los simpatizantes
de la unificación europea, fundadores del Consejo Europeo, el
equivalente a más de 15 millones de euros5.

6
http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=http://
assembly.coe.int%2Fcommittee%2FDocRef%2FPOL_F.htm

7
http://assembly.coe.int/ASP/APFeaturesManager/
defaultArtSiteVoir.asp?ArtId=115

8 Comunicado del KKE, 08.10.2003,
http://solidnet.org/cgi-bin/lpr?parties/
0350=greece,_communist_party_of_greece/716kke09oct03.doc

9 http://rifondazione75.samizdat.net/documents/annie_lacroix_riz.htm

10 http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/Doc05/FDOC10687.htm.

11 fr.rian.ru/russia/20050912/41374790.html

12 http://www.voltairenet.org/article16561.html

13 Las redes « stay behind » son grupos de agentes anticomunistas,
militares y civiles, creados por los servicios secretos
estadounidenses y británicos al concluir la segunda guerra mundial en
todos los países miembros de la OTAN. Estaban encargados de quedarse
en Europa en caso de una «ocupación soviética» a Europa occidental,
para efectuar sabotajes y misiones de información. Disponían de
escondites de armas y recibían entrenamientos regulares en el cuadro de
la OTAN. En 1990, la justicia italiena descubrió que miembros de estos
grupos estuvieron implicados igualmente en los atentados terroristas
sanguinarios de los años 70 y 80. Deseaban que se imputaran sus actos a
organizaciones de izquierda para evitar que el Partido comunista
italiano llegara al poder. Atentados del mismo tipo fueron perpetrados
en Bélgica por la pretendida « Banda de Brabant wallon » que victimó a
29 personas. Los terroristas fueron protegidos todas las veces y los
investigadores nunca tuvieron éxito.

14 KGB et Cie, à l'assaut de l'Europe por Roumania Ougartchinska,
Éditions Anne Carrère, 2005

15 http://www.voltairenet.org/article16561.html

16 San Francisco Chronicle, 15/2/2004
http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=/c/a/2004/02/15/
MNGKV51C571.DTL

17 Para el conjunto del dossier sobre "El instituto de la historia
social" ver http://www.geocities.com/indep_chercheurs/ALR-1.html

18
(http://assembly.coe.int/ASP/APFeaturesManager/
defaultArtSiteVoir.asp?ArtId=115).

(Fonte: aa-info @ yahoogroups.com)


=== 2 ===

De :Jean Pestieau
Envoyé : vendredi 23 décembre 2005 23:42
Objet : Déclaration du célèbre compositeur grec, Mikis Theodorakis, à
propos du mémorandum anticommuniste


Déclaration du célèbre compositeur grec, Mikis Theodorakis, à propos du
mémorandum anticommuniste

 « Les héros comparés aux criminels »

 
« Le Conseil de l'Europe a décidé de changer l'histoire. Il veut la
déformer en confondant les agresseurs avec les victimes, les héros avec
les criminels, les libérateurs avec les conquérants, les communistes
avec les nazis.

Il considère que les plus grands ennemis du nazisme, c’est à dire les
communistes, sont des criminels, qui égalent même les nazis ! Et il
s'inquiète et proteste aujourd’hui car, tandis que les hitlériens ont
été condamnés par la communauté internationale, rien de tel n’est
encore arrivé aux communistes. C’est pourquoi il propose que cette
condamnation ait lieu lors de la session plénière de l'assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe des 24-27 janvier prochain. 

Il s'inquiète de ce que « la conscience publique envers les crimes
commis par les régimes communistes est très mince ». Et encore parce
que « les partis communistes sont légaux et actifs dans certains pays
et même que, dans certains cas, ils ne se sont pas distanciés de ces
crimes ».

En d'autres termes, le Conseil de l'Europe annonce d'avance la
persécution future des communistes européens qui n'ont pas encore fait
de déclaration de repentance comme celle que demandaient les bourreaux
de la Gestapo et les tortionnaires de Makronisos

PAROLE NOBILI PROFONDAMENTE STONATE


Il ministro degli Esteri italiano Gianfranco Fini, durante la sua
visita ai militari italiani di stanza in Kosovo il 28/12/2005, ha detto:

"Grazie per quello che fate. Il vostro è un impegno faticoso, che
comporta sacrificio e in assenza del quale le parole anche nobili di
alcuni miei colleghi, come democrazia, rispetto e pace, rischierebbero
di essere stonate. Perché la pace si conquista, la democrazia è
difficile e al tempo stesso indispensabile... I costruttori di pace
siete voi, non certo quelli che vanno in giro con le bandiere
arcobaleno... Tra chi costruisce la pace e i pacifisti c'è la stessa
differenza che corre tra una fotografia e una caricatura".

L'Italia di Fini mette in pratica, oggi in Kosovo, in perfetta
continuità con le azioni ed ideali del Fascismo nei quali Fini è
cresciuto, quella politica colonialista consistente nella demolizione
degli Stati sovrani confinanti, nella appropriazione delle loro
economie, nella spoliazione delle risorse minerarie. L'Italia
sovrintende, assieme alle altre truppe imperialiste di occupazione,
alla creazione di una Grande Albania su base razziale, che fu il sogno
di breve durata dei collaborazionisti del nazifascismo nel corso della
Seconda Guerra Mondiale. Lo fa nel nome, appunto, di "parole anche
nobili ... come democrazia, rispetto e pace", assolutamente "stonate",
in un contesto di apartheid e pogrom contro le comunità che a questo
schifo si oppongono.

(A cura di Italo Slavo - Fonte: WWW.CENTOMOVIMENTI.COM - 28 DICEMBRE
2005 - "Da Fini un nuovo duro attacco al popolo pacifista")