Informazione

(english / francais)

La télé, acteur des coups d’Etat modernes

1) Michel Collon, Extrait du livre "Les 7 Péchés d'Hugo Chavez"

2) F. Cunningham: Trapping Russia to "Prove a Negative"
... The United States and its Western allies are trying to ensnare Russia in an audacious disinformation trap over the Ukraine conflict. That trap involves imposing an insoluble conundrum on Vladimir Putin's government, which we might call "prove a negative". It is a familiar conceptual device that Washington has used elsewhere, against Iraq and Iran for example, in order to pursue what are otherwise illegitimate geopolitical aims...


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La télé, acteur des coups d’Etat modernes ?

Michel Collon


Dans chaque révolution moderne, et aussi dans chaque guerre, la télé est devenue une cible majeure. En 1989, le coup d’Etat en Roumanie s’est immédiatement emparé des bâtiments de la télévision pour contrôler l’information. En 1999, les Etats-Unis ont bombardé la télévision de Belgrade, faisant dix sept victimes parmi les journalistes et techniciens, en parfaite violation de toutes les conventions internationales. En Irak et en Afghanistan, des journalistes, notamment d’Al Jazeera, ont été pris délibérément pour cible. Dans tous ces cas, il s’agissait de monopoliser l’info. (Extrait du livre les 7 Péchés d'Hugo Chavez)


Mais à Caracas, on est allé plus loin encore. La télévision est devenue un instrument décisif du coup d’Etat lui-même. Un scénario plein d’avenir. Dans les prochains coups d’Etat et dans toutes les guerres à venir, il faut s’attendre à la mise en scène sophistiquée de médiamensonges justificateurs. Dans le remarquable film Wag the Dog1, on voit un président des Etats-Unis en difficulté recourir à un producteur hollywoodien pour mettre en scène une guerre fictive, diaboliser un adversaire pris au hasard et relever ainsi sa cote de popularité. En fait, ce n’est pas tellement imaginaire, Bill Clinton et les deux Bush l’ont pratiqué. 


Le médiamensonge de Puente Llaguno aura un impact important. C’est cette version qui sera diffusée par les grands médias internationaux. Mais sur place aussi, elle plongera dans le doute une partie des militaires favorables à Chavez ou en tout cas désireux de respecter la légalité.

Chavez refuse de démissionner

Dans la soirée, profitant de ces hésitations d’une partie de l’armée, les putschistes exigent la démission de Chavez, mais celui-ci refuse. Cependant, il accepte de quitter son palais de Miraflores suite à un ultimatum du commandement militaire rebelle qui menace de faire exploser le bâtiment avec tout le personnel à l’intérieur. Le président est arrêté et emmené dans un lieu secret. On répand le bruit qu’il a démissionné et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place. 

Très significativement, c’est Pedro Carmona, le patron des patrons, qui en prend la tête. Peu auparavant, il avait été reçu à la Maison-Blanche et aussi par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. D’ailleurs, les États-Unis et l’Espagne vont reconnaître le nouveau régime en un temps record et envoyer leurs ambassadeurs auprès du putschiste Carmona. 

Dans sa captivité, des soldats procurent un téléphone à Chavez. Celui-ci se demande s’il faut appeler à la résistance, s’il est possible de se battre ? Il craint un bain de sang. A minuit, Fidel Castro parvient à le joindre depuis La Havane et lui répète avec insistance : « Ne va pas t’immoler comme Allende en 1973. Sauve ton peuple et toi-même. Ne te sacrifie pas. Négocie avec dignité. Ne te sacrifie pas, Chavez, parce que ça ne s’arrêtera pas là. Tu ne dois pas te sacrifier. » 

Chavez suit ce conseil. Il se déclare prêt à démissionner mais à quatre conditions :

1. Sa démission sera présentée à l’Assemblée nationale.

2. La Constitution doit être respectée.

3 Des garanties pour la vie des occupants du palais.

4. Tous pourront quitter le pays. Son idée est de continuer la lutte même en exil. 

A la caserne de Fuerte Tiuna, les généraux putschistes discutent ces conditions (en présence des attachés militaires des Etats-Unis, les colonels James Rodgers et Ronald McCammon !). D’abord, ils acceptent. Puis, très vite, ils se rétractent. A 4 heures du matin, Chavez est emmené à la caserne. Puisque ses conditions sont refusées, il annonce qu’il refuse de démissionner et qu’ils devront l’arrêter. Discutant avec certains généraux, il se rend compte que certains officiers ont été abusés et hésitent. 

Mais les télés diffusent massivement l’annonce de sa démission et prétendent que les forces armées sont unanimes à soutenir le nouveau gouvernement. Cependant, Chavez réussit à appeler sa femme et sa fille Marisabel pour leur faire savoir qu’il n’a pas démissionné. Immédiatement, Marisabel communique l’info à CNN qui la diffuse.

La curieuse ‘démocratie’ made in Washington

Le vendredi 12, vers midi, en pleine illégalité, Pedro Carmona prête serment comme nouveau président. Les premières décisions de ce grand démocrate soutenu par les Etats-Unis consistent à… fermer immédiatement l’Assemblée nationale et la Cour Suprême, abolir la Constitution, démettre tous les maires et les gouverneurs élus. 

Et sa première mesure, très significative, consiste à replacer à la tête de la société pétrolière publique PDVSA le général Guacaipuro Lameda qui en avait été déchu deux mois plus tôt, et qui était un des principaux conspirateurs. Lameda s’était opposé à la nouvelle Loi sur les Hydrocarbures. Chavez avait dû le démettre car il prônait une ‘récupération aggressive des marchés’ en faisant la guerre à l’OPEP. 

D’emblée, l’assemblée de direction de PDVSA décide que la politique de la firme ne se décidera plus au ministère, mais dans la société elle-même. Elle annule l’accord de livraison de pétrole à Cuba. Et décide de procéder elle-même aux nominations dans l’entreprise, mettant de côté les instances désignées pour cela. Tout ceci confirme que le pétrole était bien l’enjeu du coup d’Etat. 

Mais Carmona commet rapidement de grosses erreurs. Notamment, celle de démettre plusieurs généraux qui ont soutenu le putsch. Et des divisions apparaissent très vite dans l’armée. Beaucoup d’officiers n’approuvent pas son programme d’extrême droite, ils souhaitent que la succession de Chavez se fasse dans la légalité et que l’on conserve les acquis sociaux du chavisme.

Ils avaient oublié le peuple

Dès le samedi 13 avril, le nouveau ‘président’ se retrouve assez isolé. Alors, il appelle… les principaux dirigeants des médias pour l’aider. Tous accourent : Gustavo Cisneros (Venevision), Alberto Ravell (Globovision), Marcel Granier (RCTV), Omar Camero (Televen), Miguel Enrique Otero (El Universal) et Andres Mata (El Nacional). Cisneros suggère qu’il les laisse s’occuper de la stratégie de communication. Carmona approuve. 

Mais les choses évoluent très vite, comme le raconte Richard Gott :

« Ceci aurait dû être un moment de triomphe pour les maîtres des médias. Mais lorsqu’ils arrivent pour la réunion à Miraflores, le palais présidentiel est entouré par une immense foule des partisans de Chavez. Et bientôt on apprend que le général Baduel s’est rebellé à Maracay. La sécurité des maîtres des médias, et la continuité du nouveau gouvernement, n’étaient plus évidentes. »1 

Suite à tous ces événements, le colonel Jesus Morao Cardona, qui commande la garde d’honneur du palais présidentiel et qui était resté muet jusque là, décide d’agir. Il ordonne à ses hommes de s’emparer du palais. De nombreux complices de Carmona sont arrêtés, tandis que d’autres prennent précipitamment la fuite en voiture. Carmona lui-même se réfugie à la caserne de Fuerte Tiuna. Réunion avec les militaires. Et, là aussi, une foule immense les entoure. 

Se plaignant d’avoir été manipulés, de nombreux officiers exigent le retour de Chavez. Finalement, le général Garcia Carneiro sort et s’adresse à la foule. Il annonce que les forces armées refusent de reconnaître le gouvernement putschiste. Carmona est arrêté. Le vice-président Diosdado Cabello assume l’intérim de la présidence jusqu’au retour de Chávez. 

Celui-ci avait été emmené ‘en lieu sûr’, sur l’île de La Orchila. Et Carmona avait donné des ordres pour l’éliminer, mais ces ordres n’avaient pas été appliqués. Finalement, à 2 heures du matin, Chavez est libéré ; il part en hélicoptère et arrive à 3 heures 45 à son palais de Miraflores où l’attend une foule en délire. La chanson improvisée « Ouh, ah, Chavez no se va ! » (Chavez ne s’en va pas !) deviendra un tube pour de longues années. 

Voilà comment Pedro Carmona devint le dictateur le plus éphémère de l’histoire : moins de deux jours ! Dans leur frénésie à s’emparer du pétrole, les Etats-Unis et leurs agents locaux avaient oublié un détail : la force du peuple.

2002 - 2003 : le Coup d’Etat pétrolier plonge le pays dans le chaos

Après l’échec de ce coup, Chavez va se montrer extrêmement conciliant. Soucieux d’éviter une polarisation trop forte, il appelle au ‘dialogue national’ avec l’opposition. Aussi incroyable que cela paraisse, il n’y aura aucune sanction envers les dirigeants de PDVSA qui ont monté le coup. Ils seront tout simplement maintenus dans leurs fonctions ! Chavez, en bon chrétien, leur pardonne pour favoriser la réconciliation et l’unité du pays. 

Beaucoup de Vénézuéliens pensent qu’il est trop conciliant et que c’est dangereux. De fait, loin de saisir la main tendue, les dirigeants de PDVSA vont utiliser leurs positions privilégiées pour tenter un nouveau coup. Cette fois, ils se serviront de PDVSA pour plonger le pays dans le chaos, dans l’espoir de faire pression sur la population et de l’obliger à renoncer à Chavez. 

Durant tout le mois de décembre 2002, PDVSA est entièrement paralysée : pas de ventes, pas d’achats, pas d’exportations. Faute de recettes, PDVSA ne peut rembourser ses dettes aux banques internationales, et ceci entraînera bien sûr des pertes financières importantes. Le 31 décembre, PDVSA se retrouve dans l’impossibilité de payer ses fournisseurs et ses travailleurs. 

La production chute de plus de trois millions à cent trente mille barils par jour. Pour la première fois en cent ans, le Venezuela se voit obligé… d’importer du pétrole ! Ce qui coûtera très cher au pays, bien qu’il reçoive des livraisons, parfois même gratuites, de certains pays amis : Brésil, Trinidad, Qatar… 

En réalité, ce n’est pas seulement l’entreprise PDVSA que l’opposition veut paralyser. Son plan consiste à bloquer la distribution d’essence et de gaz dans tout le pays. Comme les personnes et les marchandises se déplacent par route et par bateaux, tout est paralysé. Des enfants vont mourir faute d’essence pour les conduire à l’hôpital. 

Noël approche et la situation devient dramatique. Tout est bloqué. Pas de bière, pas de boissons rafraichissantes, pas de cinéma, pas de base-ball. Fermées les cliniques privées, les écoles et les universités, fermées aussi les banques. Plus de bonbonnes de gaz, donc plus moyen de cuisiner. L’objectif est clair : il faut que les ménagères, sous pression, se tournent contre Chavez. Il s’agit vraiment d’asphyxier le pays, de créer une situation d’ingouvernabilité comme les Etats-Unis l’ont fait en 1973 pour préparer le renversement d’Allende. Le chaos avant le coup de force. 

Grève ou sabotage ?

Les médias internationaux présentent ce coup d’Etat pétrolier comme une ‘grève’ venue de la base, donc plutôt sympathique. En réalité, il s’agit d’un ‘lock-out’ patronal puisque c’est la direction de PDVSA qui a fait fermer les installations et empêché de continuer la production. Aucun ouvrier n’a voté cet arrêt du travail, il n’y a eu aucune assemblée générale, aucun préavis de grève. D’ailleurs, les deux principaux syndicats du secteur, Fedepetrol et Sinutrapetrol, refusent de se joindre et soutiennent l’Etat. 

Il est vrai que la direction de PDVSA peut compter sur une partie du personnel : la plupart des employés administratifs et des techniciens hautement qualifiés. Au fil des années, il s’est formé dans cette entreprise une couche privilégiée, avec un très haut niveau de vie et un système de corruption généralisée qui ont complètement séparé ces gens du peuple vénézuélien. Ils se considèrent comme une élite, ils pensent que le pétrole leur appartient. C’est aux multinationales US qu’ils s’identifient et non à leur peuple. 

Mais une autre partie du personnel, essentiellement les ouvriers, refuse de suivre la direction. Et la population se rend en masse aux installations de PDVSA pour les protéger. 

Du coup, l’opposition passe carrément au sabotage. Partout dans le monde, quand des travailleurs font grève dans une industrie délicate comme la sidérurgie, la chimie ou le pétrole, ils prennent évidemment les mesures nécessaires pour ne pas endommager l’outil et assurer qu’il puisse refonctionner à la fin du mouvement. Ici, au contraire, on veut manifestement faire du tort à l’économie du pays. 

Par exemple, au Centre de Raffinage de Paraguana, un changement brusque de température provoque un effondrement de l’intérieur des haut-fourneaux. Des cuves sont abandonnées avec de l’asphalte solidifié qui les bouche. On laisse du souffre durci dans les canalisations. En de nombreux endroits, on enlève des valves ou bien on jette des déchets industriels dans les conduits ce qui menace de provoquer des explosions ou des incendies… Des dégâts presque toujours irréversibles.

Mais rapidement, la résistance des travailleurs s’organise. Des cadres et des employés loyaux prennent la situation en mains. Accompagnés et protégés par des centaines d’organisations populaires, ils se chargent de veiller aux installations. Des ingénieurs et techniciens travaillent à relancer les installations. De nombreux travailleurs retraités viennent spontanément offrir leurs services.

La première guerre électronique de l’Histoire

Bientôt, il apparaît que la ‘grève’ et le blocage de l’économie ne parviennent pas à dresser le peuple contre Chavez. Malgré les privations infligées, les ménagères tiennent bon. Alors, après les sabotages physiques, l’opposition met en route un sabotage plus subtil et bien plus dangereux. Sa cible, c’est le cerveau de PDVSA : son système informatique. 

Il faut savoir que le pétrole est une industrie hautement informatisée. Chaque opération - extraction, raffinage, transport, commande, livraison – ne peut s’opérer qu’à travers les ordinateurs. Donc, si le cerveau est bloqué, tout est bloqué. Par exemple, même les pompes servant à remplir les cuves sont commandées électroniquement. Si les ouvriers veulent les remplir, ils ne peuvent y parvenir sans les codes. 

Et justement, avant de se retirer, les dirigeants et cadres traîtres ont changé les codes des ordinateurs centraux. Prenant soin d’emporter avec eux tous les nouveaux mots de passe, y compris ceux des modems et des routeurs internes. Ainsi, ils pourront accéder à distance au réseau interne de PDVSA et saboter toutes les opérations. 

Le 2 décembre, les serveurs, situés à Chuao, sont laissés à l’abandon. A partir du 16 décembre, le système informatique se ralentit. A partir du 20, les employés y ont toujours accès, mais quand ils veulent actualiser des données, le système se bloque, les opérations ne peuvent plus être effectuées. Le 31 décembre, à 10 heures du soir, le système crashe complètement. De plus, le courrier électronique entre la direction et les travailleurs est bloqué de l’extérieur, à partir d’un centre de contrôle qu’avaient installé les saboteurs. 

C’est la paralysie complète. Le site pdvsa.com a cessé de fonctionner. L’entreprise ne peut plus communiquer avec le monde extérieur. Cette bataille originale pour le contrôle de PDVSA, c’est la première guerre électronique de l’Histoire. 

Mais une question s’impose : comment est-il possible que le contrôle de PDVSA échappe à ce point à l’Etat vénézuélien ?

Le cheval de Troie de la CIA

Il faut savoir que depuis 1997, toutes les opérations pratiques de l’entreprise sont supervisées et gérées via satellite depuis… Houston au Texas ! A cette date, soit un an avant l’élection de Chavez, PDVSA a confié toutes ces opérations à la firme Intesa dont elle ne possède que 40%. Et à qui appartiennent les 60% restants ? A une société US appelée Science Applications International Corporation (SAIC). 

Entre PDVSA et SAIC, le deal est extrêmement bizarre. PDVSA apporte toute l’infrastructure et tout le personnel. Ce n’est pas rien : ces techniciens ont dix ou quinze années d’expériences, ils connaissent tout de l’entreprise. Qu’apporte SAIC ? Juste son engagement à baisser les coûts en automatisant les opérations. Sur cette base déséquilibrée, INTESA recevra la possibilité de contrôler absolument toutes les informations. Y compris les contrats avec les clients et les fournisseurs. 

Or, la société SAIC, ce n’est pas n’importe qui. C’est une entreprise qui travaille notamment pour BP-Amoco. Ainsi PDVSA risque de voir tous ses secrets livrés à ses adversaires ! Comme l’explique Rafael Ramirez, ministre de l’Energie et des Mines : « Pour une entreprise pétrolière aujourd’hui, l’information est un trésor. Quoi de plus précieux pour un pays producteur, ou n’importe quelle entreprise, que les informations concernant ses gisements, sa production, ses réserves ? Quand une personne avec qui je dois négocier sait déjà tout ce que je possède et jusqu’où je peux aller, c’est terminé. » 

En effet, aucun pays au monde ne confie ainsi toutes ses informations et toutes ses données techniques à une compagnie étrangère. Bon, mais peut-être qu’on est parano, que SAIC est une société honnête et qu’il n’y a pas lieu de se méfier ? 

Non, on n’est pas parano. SAIC, c’est carrément la CIA. Il suffit de regarder l’impressionnante liste de ses directeurs et administrateurs. On y trouve d’anciens ministres de la Guerre des Etats-Unis : William Perry et Melvin Laird. D’anciens directeurs de la CIA : John Deutch, Bobby Ray Inman, Robert Gates. Et de hauts responsables militaires aux fonctions très significatives. Par exemple, le général Wayne Downing, ex-commandant en chef des Forces spéciales des Etats-Unis ou le général Jasper Welch, ex-coordinateur du Conseil National de Sécurité. 

SAIC s’occupe également de l’informatique du gouvernement et de l’armée des Etats-Unis. Pour mesurer à quel point elle fait partie de l’appareil de ce régime, il suffit de dire que la Maison-Blanche lui a confié la tâche de préparer les systèmes de défense et d’attaque aérospatiale de l’armée US. 

Et ce n’est pas tout. A partir de 2003, Bush lui a offert des contrats de 220 millions de dollars pour la formation de ce qu’il appelle le « nouveau gouvernement irakien » et aussi des médias irakiens au service de l’occupation. Bref, SAIC est vraiment une entreprise du tout premier cercle politico-militaro-industriel de Washington. Lui confier l’informatique de PDVSA, c’était carrément remettre à la Maison-Blanche et à la CIA les clés du pétrole et de toute l’économie du Venezuela ! 

On est bien ici dans une logique coloniale, comme l’indique l’économiste vénézuélien Mario Sanoja :

« Expression tangible de la soumission coloniale de ces gestionnaires traîtres, ils avaient livré volontairement aussi bien le cerveau que la mémoire et toutes les clés opérationnelles de PDVSA, à l’entreprise INTESA, basée à Houston (Texas), permettant ainsi à travers elle au gouvernement US le contrôle de tous les codes informatiques qui régulaient toutes les données : volumes de production et de ventes, liste des clients, communications internes et externes, feuilles de paie du personnel, distribution de l’essence, du diesel et des huiles, registres des ventes, etc. Une preuve de la domination coloniale que le gouvernement des Etats-Unis avait instaurée sur PDVSA : toutes les clés régulant les flux de pétrole dans les pipelines ne fonctionnaient pas sur place, mais ne pouvaient être ouvertes ou fermées que par satellite depuis Houston, Texas. De même, le système de navigation et d’utilisation de nos grands navires pétroliers pouvait être et fut effectivement dirigé à distance. » 

Pour justifier cette opération, les dirigeants de PDVSA avaient avancé un argument économique classique : la diminution des coûts. Or, ceux-ci augmentèrent au contraire de 25% en deux ans ! La création d’Intesa était vraiment un pas décisif dans la privatisation de PDVSA dont on remettait les clés aux compagnies étrangères. Il ne faut donc absolument pas s’étonner qu’en 2002 – 2003, Intesa - SAIC sera le cerveau du complot informatique et du sabotage de PDVSA.

Hackers contre hackers

Mais la riposte s’organise. Une centaine de travailleurs d’Intesa refusent de trahir leur pays et restent à leurs postes. Aidés par quelques super-informaticiens de l’armée, ils vont se battre pendant trois mois pour récupérer les données et installer un système fiable et indépendant. D’autres groupes d’informaticiens, parfois très jeunes, se lancent dans la bataille de divers côtés, pour relancer certaines installations. Hackers contre hackers. 

De l’autre côté, on tente de les intimider. Le 23 janvier, des coups de feu sont tirés contre la maison et la camionnette de Rafael Ramirez, attaché au service Automatisation, Informatique et Télécommunications. Plusieurs autres cadres importants sont attaqués ou menacés. 

Néanmoins, après un mois d’efforts, à force d’acharnement et d’ingéniosité, les hackers chavistes parviennent à créer un nouveau cerveau et une nouvelle mémoire de PDVSA permettant de gérer les gisements, les raffineries, les pipelines, les terminaux d’embarquement, les usines de refroidissement du gaz LPG, les centres de distribution des combustibles… Le sabotage a échoué. 

Source : Michel Collon, "Les 7 Péchés d’Hugo Chavez"



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Trapping Russia to Prove a Negative

10.06.2015

Finian Cunningham


The prove-a-negative trap is the Big Lie technique of Nazi propagandist Josef Goebbels: there is no substance to the allegations and there is no obligation to present evidence to verify, thanks to the dutiful and unquestioning nature of Western corporate “journalism”.
The United States and its Western allies are trying to ensnare Russia in an audacious disinformation trap over the Ukraine conflict. That trap involves imposing an insoluble conundrum on Vladimir Putin's government, which we might call "prove a negative". It is a familiar conceptual device that Washington has used elsewhere, against Iraq and Iran for example, in order to pursue what are otherwise illegitimate geopolitical aims.

Russia is being held up as the guilty party that is undermining the shaky Minsk ceasefire; and Western economic sanctions are being extended "until Russia implements the ceasefire".
Wrapping up the Group of Seven summit in Germany this week, US President Barack Obama said that "more costs" would be piled on Russia over its "aggression in Ukraine". If Putin "wants to wreck his economy that's up to him," Obama said in haughty tone.
Obama's assertions were echoed by German Chancellor Angela Merkel, who said that Russia faces another six months of Western-imposed economic and diplomatic penalties. European Union leaders will meet later this month to take a final decision on extending those sanctions.
But how can Russia implement a peace deal in Ukraine if the Western-backed Kiev regime is the one that is the aggressor, not Russia? As Putin told Italian media in an interview last week, it is up to Washington and its European allies to influence the regime in Kiev to fulfil the terms of Minsk.
Speaking to Corriere della Sera newspaper, Putin pointed out: "The problem is that the current Kiev authorities don't even want to sit down to talks with them [the east Ukrainian separatists]. And there is nothing we can do about it. Only our European and American partners can influence this situation. There is no need to threaten us with sanctions. We have nothing to do with this, this is not our position.
We seek to ensure the implementation of the Minsk Agreements."
Integral to Western assertions about the implementation of the Minsk ceasefire — a truce that was in large part brokered by Putin back in February — are claims that Russia has invaded east Ukraine with troops, tanks and anti-aircraft missiles. The Kiev regime's defence minister Stepan Poltorak has in the past week claimed that "40,000 Russian troops and pro-Russian militia" are now in east Ukraine — a massive inflation of numbers from earlier Kiev and NATO claims.
Further, it is said, Russia is covertly threatening other European states with dastardly designs of expansionism.
There is no evidence to substantiate the claims of Russian troops inside Ukraine, even though these accusations have been flying around the Western media for more than a year now. Surely, a US or NATO satellite must have a credible image of such Russian presence by now?
Besides, Moscow has consistently denied any such involvement of its armed forces in Ukraine.
As for the alleged Russian aggression toward the rest of Europe, as Putin also noted in the above interview: "US military spending is higher than that of all countries in the world taken together. The aggregate military spending of NATO countries is 10 times, note — 10 times higher than that of the Russian Federation. Russia has virtually no bases abroad… we are not expanding anywhere; it is NATO infrastructure, including military infrastructure, that is moving towards our borders. Is this a manifestation of our aggression?"

The prove-a-negative trap works like this: allegations are simply levelled, then amplified and repeated ad nauseam by Western mass media and an array of "experts" and pundits. It's the Big Lie technique of Nazi propagandist Josef Goebbels. There is no substance to the allegations and there is no obligation to present evidence to verify, thanks to the dutiful and unquestioning nature of Western corporate "journalism".
If Western mass media actually were to bother sending news crews to east Ukraine they would find that the reality there is the opposite of what Western governments are claiming. It is the Western-backed Kiev regime that is bombarding Donetsk City and surrounding towns and villages, killing civilians, women and children, and violating the terms of the Minsk ceasefire, as well as violating international law.
Reports from the monitoring teams of the Organisation of Security and Cooperation in Europe — conveniently ignored by the Western media — confirm these routine, horrific breaches of Minsk.
It is also American and NATO troops, not Russian, who are actually in Ukraine, supposedly on "training missions". The financial and military support from Washington and Brussels for the Kiev regime makes Western governments complicit in the aggression and crimes against humanity.
Yet in the face of this appalling reality, Barack Obama, Angela Merkel and other Western leaders have the gall to lecture Russia about implementing a ceasefire that they themselves are trashing via the illegal Neo-Nazi junta that they installed in Kiev back in February 2014. This is while these Western governments say that it is they who support Minsk.
Moreover, sanctions are imposed on Russia by the West in an aggressive attempt to wreck the country's economy because Russia cannot disprove something that does not exist — that is, Russian aggression and subversion in Ukraine, or elsewhere.
The proving-a-negative conundrum has been used elsewhere by Washington. Recall how Saddam Hussein's Iraq was compelled to "demonstrate" that it did not possess weapons of mass destruction.
Saddam couldn't comply with that ultimatum because Iraq did not have any WMDs. But his "failure" was construed as "evidence" that the Iraqi leader was concealing WMDs. Then in March 2003 the US under President GW Bush launched a genocidal war of occupation on the country, during which over a million Iraqis died, and whose horrific legacy of violence and extremism still persists to this day in that country and the wider region.
We see the exact same ruse played against Iran. Tehran is accused by Washington and its Western allies of secretly planning to build a nuclear bomb. No evidence is produced despite countless IAEA inspections, and indeed Western intelligence agencies have quietly admitted there is no evidence of any such nuclear ambitions. But still the accusations and insinuations continue against Iran, which then "justify" the imposition of crippling economic sanctions and interminable political wrangling that denies Iranian national rights.

All because Iran can't prove a negative, that it is not building a nuclear bomb now, or sometime in the future.
Russia is finding itself contending with the same irrational Western mindset. It is a mindset that is deliberate and cynical. Of course, it is the West that is being deceitful and outrageously obtuse. And it gets away with this impossible irrationality largely because the Western media serve to give it credibility.
However, one positive development in recent years is that there is no longer a Western monopoly on information and "news". The West's propaganda power is steadily diminishing with the ineluctable rise of alternative, credible sources of information.
Today, the emergence of global communications is helping to turn the tables on those who practice the cynical trap of prove-a-negative. And Washington and its European minions are liable to end up trapping themselves with their own abundant lies and criminality. That applies to Ukraine and much else.





(english / deutsch / русский / italiano)

Resistenza al regime fascista di Kiev (1/2)

1.1) PROMULGATE LE LEGGI SPECIALI IN UCRAINA: I COMUNISTI E I LORO SIMBOLI SONO FUORILEGGE
1.2) Il Ministero degli Esteri russo condanna le leggi anticomuniste e “revisioniste” varate in Ucraina
1.3) Istituita in Ucraina la "Opposizione di sinistra" / "United Left Opposition" / „Linke Opposition“


=== 1.1: LEGGI SPECIALI IN UCRAINA ===

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 19/12/2014

Prima hanno sciolto, con un procedimento incostituzionale, il gruppo comunista forte di oltre 20 parlamentari.
Poi hanno avviato il processo farsa contro il Partito Comunista d'Ucraina.
Ma non basta: ieri è stato registrato il progetto di legge per "vietare la propaganda dell'ideologia comunista in Ucraina". Il progetto di legge va oltre dunque il divieto dei simboli (cosa di per sé già grave: esporre il ritratto di un dirigente comunista come Gramsci o Che Guevara può costare fino a cinque anni di reclusione e confisca dei beni) e rappresenta una enorme violazione delle più elementari norme democratiche.
Tra i firmatari del progetto di legge figura Turchinov, presidente della Verkhovna Rada, uno dei tre caporioni golpisti e politico di lungo corso, personaggio che deve le sue fortune alla collaborazione politica ed economica con Pavel Lazarenko - oligarca, primo ministro ucraino alla fine degli anni '90, condannato per aver sottratto durante la sua presidenza 200milioni di dollari dalle casse dello stato e condannato negli USA per "riciclaggio di denaro, frode ed estorsione". Si capisce dunque perché Turchinov sia così affezionato agli oligarchi e faccia di tutto per mettere al bando i comunisti (il processo contro il PCU venne richiesto da Turchinov quando era presiodente ad interim).

http://w1.c1.rada.gov.ua/pls/zweb2/webproc4_1?pf3511=52988

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NCP of Yugoslavia: STOP THE TERROR AGAIN CP OF UKRAINE [En]

The New Communist Party of Yugoslavia  condemns the repressive and anticommunist campaign promoted by the coup forces and reaffirms its solidarity with the Ukrainian Communists faced with acts of terrorism, kidnappings, threats and murders.
The New Communist Party of Yugoslavia  expresses its solidarity with the CP of Ukraine which is struggling with  consistency against the fascist forces that are active in the streets, in parliament, but also in the unelected government of the country.
Ukraine should be free, democratic and socialist and we wish you success in that mission.

International Department
CC NKPJ

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Fonte: Collettivo contro la repressione per un Soccorso Rosso Internazionale (CCRSRI – www.secoursrouge.org / ccrsri.wordpress.com), 

Ucraina, 9 febbraio 2015 – Alcuni deputati del partito del Premier hanno deposto un disegno di legge alla “Rada” (parlamento ucraino) sull’ “interdizione e la diffusione dell’ideologia comunista in Ucraina”. Secondo l’art. 1, il disegno di legge definisce l’ideologia comunista “come un sistema di concetti, idee, opinioni basati sulla lotta di classe, la dittatura di una classe sulle altre, la creazione di uno Stato totalitario, la violazione dei diritti umani e delle libertà fondamentali, la negazione dei diritti dei popoli all’autodeterminazione, il non riconoscimento del diritto della proprietà privata dei mezzi di produzione, l’insediamento di un sistema con partito unico, il rovesciamento violento di un sistema statale”. La sua promozione comprende la “diffusione mediatica”, la “produzione o diffusione di prodotti contenenti simboli”, cioè: “gli emblemi, le bandiere dell’URSS, oppure ogni altra insegna  con falce e martello; i nomi di vie, imprese, istituzioni e organizzazioni con i nomi di capi comunisti, il nome dell’URSS”.
L’art. 2 stabilisce che “è vietata la promozione dell’ideologia comunista in Ucraina” così come la “promozione di partiti politici, entità ideologiche che utilizzino termini quali Comunismo, Marxismo, Leninismo, Stalinismo”. L’art. 3 prevede che “in Ucraina è vietata la produzione o distribuzione di prodotti con simboli comunisti, compresi i souvenir”. Infine, l’art. 4 stabilisce che le “persone che violeranno la legge saranno criminalmente responsabili”. La promozione dell’ideologia comunista sarebbe passibile di una pena fino a 5 anni di prigione.

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Petro Simonenko: "In Ucraina è stata instaurata la dittatura terrorista della borghesia compradora”

29 Marzo 2015  – da kprf.ru | Traduzione dal russo di Mauro Gemma
Nota di Aleksey Braghin, Ufficio stampa PCFR

Petro Simonenko è intervenuto il 28 marzo nel corso del Plenum del Comitato Centrale del Partito Comunista di Ucraina

Il leader dei comunisti ucraini ha espresso un duro giudizio del regime fascista, che si è installato in Ucraina: “E' una dittatura terrorista della borghesia compradora”. A suo parere, la guerra in Ucraina viene condotta nell'interesse degli oligarchi. Simonenko ritiene che non sia possibile ottenere la pace senza il cambiamento del regime politico e l'instaurazione del potere dei lavoratori.
Nelle attuali condizioni, il dirigente comunista ritiene che il partito debba sviluppare un approccio teorico adeguato alla nuova situazione, raccogliere le forze e prepararsi a nuove battaglie politiche. E aggiunge che la lotta dovrà essere condotta insieme al popolo russo.
Simonenko ha fatto appello alla creazione di un fronte di lotta antifascista. “Il compito dei comunisti nelle nuove condizioni è quello di rappresentare l'avanguardia delle forze rivoluzionarie e del fronte di lotta antifascista”.

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Dite no al fascismo! I comunisti ucraini al mondo progressista (da www.solidnet.org)
Dichiarazione del Presidium del Comitato Centrale del Partito Comunista di Ucraina
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/25217-dite-no-al-fascismo-i-comunisti-ucraini-al-mondo-progressista.html

“Mettendo al bando i comunisti, le autorità ucraine dimostrerebbero la loro inclinazione verso il fascismo”
Dichiarazione di Petro Simonenko, leader del Partito Comunista di Ucraina - da www.kpu.ua  
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/24907-mettendo-al-bando-i-comunisti-le-autorita-ucraine-dimostrerebbero-la-loro-inclinazione-verso-il-fascismo.html

In Ucraina i golpisti vogliono proibire non solo il partito, ma la stessa “ideologia comunista”
Dopo avere avviato il processo di messa al bando e di repressione del Partito Comunista di Ucraina, ora le autorità golpiste di Kiev intendono presentare all’approvazione della Rada Suprema (il parlamento) addirittura un progetto di legge per la proibizione della stessa ideologia comunista, elaborato per iniziativa del ministero della Giustizia...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25255-in-ucraina-i-golpisti-vogliono-proibire-non-solo-il-partito-ma-la-stessa-ideologia-comunista.html

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Appello del Partito Comunista d’Ucraina ai leader dei partiti comunisti e operai e ai parlamentari europei

1 Aprile 2015

da kpu.ua | Traduzione dal russo di Flavio Pettinari per Marx21.it

Il Partito Comunista d’Ucraina informa che oggi, 1 aprile, il Servizio di Sicurezza d’Ucraina (SBU), sulla base di accuse false e fabbricate ad arte ha avviato un procedimento contro il capo dei comunisti ucraini Petro Simonenko.
Attraverso i mass media, il capo dell’SBU Valentin Nalivajchenko ha riferito del presunto coinvolgimento dei membri del PCU in atti terroristici. Egli ha anche riferito che Petro Simonenko avrebbe ottenuto illegalmente la cittadinanza russa, che sarebbe entrato nella direzione del Partito Comunista della Federazione Russa e che attualmente si nasconderebbe in Russia.
Il Partito Comunista d’Ucraina comunica: tali affermazioni sono insinuazioni volte a decapitare il movimento di sinistra in Ucraina, distruggerne l’organizzazione e trasformare la reale opposizione al regime della giunta in una “opposizione tascabile“.
Sappiamo che le forze sono impari e ci rivolgiamo ai nostri compagni della sinistra, ai partiti comunisti e operai d’Europa, ai deputati del Parlamento Europeo al fine di sostenere la nostra lotta per fermare la guerra in Ucraina e contro l'istituzione della dittatura fascista.
Ricordiamo che che proprio a partire dalla messa al bando dei comunisti la “peste bruna” del fascismo ha scatenato la carneficina della seconda guerra mondiale.
Se non si ferma il fascismo in Ucraina oggi, domani i focolai di guerra potranno scoppiare in tutta l’Europa.

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Da Rolando Dubini:

L'UCRAINA BANDERISTA E FASCISTA CON UN ATTO BANDITESCO VIETA I SIMBOLI DEL COMUNISMO EQUIPARANDOLI, 70 ANNI DOPO LA FINE DELLA SECONDA GUERRA MONDIALE, AL NAZISMO PREVEDENDO IL CARCERE FINO A 5 ANNI. IL CENTRO WISENTHAL, DEL CACCIATORE DI NAZISTI EBREO, DEFINISCE OLTRAGGIOSA LA DECISIONE DEI BANDITI GOLPISTI AL GOVERNO A KIEV CON LA BENEDIZIONE DI COMUNITA' EUROPEA E STATI UNITI.

Ucraina equipara comunismo e nazismo. Centro Wiesenthal: "Decisione oltraggiosa" (ansa)

Kiev ne vieta per legge simboli e propaganda. Carcere fino a 5 anni per i trasgressori. La protesta dell'organizzazione dello storico 'cacciatore' di criminali nazisti

09 aprile 2015
MOSCA - La Rada, il parlamento ucraino ha approvato a larga maggioranza (254 a favore su 307 presenti) un progetto di legge governativo che mette sullo stesso piano comunismo e nazismo vietando i loro simboli, la loro propaganda e la negazione del loro carattere "criminale". Per i trasgressori sono previsti sino a 5 anni di reclusione.
"Con questa legge il regime totalitario comunista esistente in Ucraina dal 1917 al 1991 viene riconosciuto come criminale e accusato di aver promosso una politica del terrore statale", recita un passaggio della legge, che dà la stessa definizione per il nazismo.
"Una decisione oltraggiosa". Così il direttore del Centro Wiesenthal di Gerusalemme Efraim Zuroff ha definito la legge. Una "grande bugia che trasforma i carnefici in vittime", accusa Zuroff denunciando la tradizione del nazionalismo ucraino. La decisione del parlamento ucraino - ha denunciato Zuroff - "cerca di deviare l'attenzione dai crimini dell'Ucraina durante la Shoah ed equipara falsamente nazismo e comunismo". "A questo proposito, l'Ucraina è solo l'ultima delle ex repubbliche sovietiche post-comuniste, guidate dai Paesi Baltici, a far passare una tale legislazione", ha deplorato l'ex collaboratore e successore di Simon Wiesenthal, storico 'cacciatore' di criminali nazisti e collaborazionisti, dimenticando che l’Urss diede un grande contributo alla sconfitta del nazionalsocialismo.
L'iniziativa è stata denunciata come mistificatoria e "oltraggiosa" da Zuroff, secondo il quale i nazionalisti ucraini -come quelli baltici- "prendono in giro il mondo" e mirano a "trasformare i carnefici in vittime".

Fonti: 

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Comunicato stampa del CC del KKE 
sull'inaccettabile decisione anticomunista del Parlamento ucraino (Partito Comunista di Grecia (KKE) | kke.gr – 11/04/2015)
http://www.resistenze.org/sito/te/po/gr/pogrfd14-016169.htm

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Il parlamento golpista ucraino approva il divieto della propaganda e dei simboli comunisti

9 Aprile 2015

da kprf.ru | Traduzione dal russo di Mauro Gemma

La Rada Suprema dell'Ucraina ha approvato la Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”

Il parlamento golpista ucraino ha ufficialmente vietato oggi, con 254 voti a favore su 307 deputati, la Legge"“Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”: un voto che ha l'unico scopo di colpire il Partito Comunista d'Ucraina, mentre i gruppi paramilitari filo nazisti sono presenti in parlamento, sono stati inclusi nell'esercito e combattono ufficialmente, con tanto di simbologia del III Reich, nel Donbass.

In merito alla gravissima decisione, che ci auguriamo susciti un'ondata di indignazione, non solo dei comunisti, ma anche di tutti i governi e le forze democratiche del nostro continente e del mondo e contro la quale ci aspettiamo una ferma presa di posizione dei rappresentanti italiani presenti nei parlamenti nazionali ed europei, l'Unione dei Partiti Comunisti-PCUS (UPC-PCUS), l'organizzazione transnazionale che riunisce i principali partiti comunisti dell'ex Unione Sovietica, ha rilasciato la seguente dichiarazione:

Il Consiglio Centrale dell'UPC-PCUS, i partiti che partecipano alla Comunità dei partiti comunisti, condannano con fermezza l'iniziativa dei deputati della Rada Suprema, che hanno votato il divieto della simbologia comunista in Ucraina.
La formulazione stessa della proposta di legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” non è corretta, è offensiva e nasconde il vile intento della Giunta di Kiev di equiparare l'ideologia comunista a quella nazista.
Il furbesco processo politico, sotto forma di proposta di legge, che emerge dal titolo stesso del documento e che mette sullo stesso piano posizioni ideologiche diametralmente opposte, non a caso è stato imbastito alla vigilia del 70° anniversario della Grande Vittoria.
Non c'è alcun dubbio che la legge approvata nel parlamento ucraino rappresenti una provocazione pianificata e accuratamente preparata dell'occidente, nelle cui mani si trovano i politici fantocci di “Piazza dell'indipendenza”.
La storia del mondo sta a dimostrare che è stato proprio l'Esercito Sovietico, con il sostegno degli alleati, a sconfiggere la Germania hitleriana e a salvare il mondo dalla peste bruna, dalla distruzione certa e dalla schiavitù vergognosa. Proprio la bandiera rossa Sovietica è stata issata su Berlino sconfitta, diventando il simbolo della Vittoria. E questa verità non può essere smentita da nessuno e in nessun luogo.
Non importa in che modo i falsari europei e di oltreoceano tentino di cancellare dalla nostra mente le pagine gloriose ed eroiche della storia. Non ci riuscirà nessuno. Le battaglie grandi e terribili della Seconda Guerra Mondiale non sono solo nelle pagine dei manuali di storia. Sono entrate nel codice genetico dei discendenti dei gloriosi vincitori, dei nostri nonni coraggiosi, dei nostri padri  valorosi.
E' doppiamente doloroso per noi, eredi della Vittoria, constatare che, nelle settimane che precedono la festa, il potere che domina l'Ucraina infligga una subdola pugnalata alla schiena della sua storia. Quella stessa Ucraina che ha sofferto le più terribili, le più ampie perdite per mano dei demoni fascisti.
Siamo convinti che il popolo dell'Ucraina ricorda il proprio glorioso passato e che ha già condannato le azioni dei propri governanti.
Da tutto il mondo in questo momento ci stanno arrivando lettere e telegrammi, da persone e organizzazioni che elevano la loro protesta contro la decisione del potere legislativo dell'Ucraina.
Noi crediamo nella vittoria della giustizia e siamo fiduciosi che la nostra protesta sarà ascoltata da tutta l'umanità progressista.
La vittoria sarà della Verità!

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Dai comunisti ucraini un nuovo appello ai comunisti di tutto il mondo

20 Maggio 2015

Dopo la firma presidenziale del decreto liberticida in Ucraina | da www.solidnet.org

Traduzione di Marx21.it

Cari compagni,
Il 9 aprile 2015, la Rada Suprema dell'Ucraina aveva approvato la legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” (link). Il Presidente dell'Ucraina Poroshenko ha firmato questa legge nella tarda serata del 15 maggio.
Dall'analisi dei provvedimenti che questa legge prevede: essa è antidemocratica, incivile, viola i diritti umani e le libertà garantite dagli Articoli 10, 11, 14 della Convenzione per la Protezione dei Diritti Umani e le Libertà Fondamentali del 4 novembre 1950. Essa proibisce in modo illegale la diffusione di idee, la libertà di espressione, le convinzioni, l'uso dei simboli, che sono attributi inerenti di ogni paese europeo civile e democratico. La legge crea anche una seria tensione nella società ucraina, genera conflitti ideologici, e innesca scontri aperti tra i cittadini con tutte le conseguenze negative che ne derivano.
In accordo con l'attuale Legge dell'Ucraina “Sull'Esecuzione delle Decisioni e della Giurisprudenza della Corte Europea dei Diritti dell'Uomo”, l'Ucraina si è impegnata ad aderire alle decisioni adottate dalla Corte Europea dei Diritti dell'Uomo in quanto fonti legislative. Ma, malgrado ciò il Parlamento ucraino ha approvato la legge menzionata e il Presidente ha firmato la Legge che in modo diretto e ovvio contraddice sentenze della Corte Europea dei Diritti dell'Uomo come “Vazhnay contro Ungheria” (caso n. 33629/06), sentenza del 3 novembre 2007; “Fratanolo contro Ungheria” (caso n. 29459/10), sentenza del 3 novembre 2011; “Faber vs. Ungheria” (caso n. 40721/08), sentenza del 24 luglio 2012; “Partito Comunista Unitario di Turchia e altri vs. Turchia”, sentenza del 5 gennaio 1998; “Il Partito Socialista e altri contro Turchia”, sentenza del 25 maggio 1998; “Yeloyev contro Ucraina”, sentenza del 6 novembre 2008; “Novik vs. Ucraina”, sentenza del 18 dicembre 2008.
Inoltre, il Parlamento dell'Ucraina ha deliberatamente ignorato le conclusioni di “Per la Democrazia attraverso la Legge” della Commissione Europea (Commissione di Venezia) e OSCE/ODIHR del 2013 riguardanti la messa al bando legislativa dei simboli dell'era comunista in Moldova. Con questa decisione, la Commissione Europea aveva condannato il Parlamento moldavo per l'adozione di una legge che metteva fuori legge l'ideologia comunista e i simboli dell'era comunista. Ma, il Parlamento ucraino e il Presidente non hanno tenuto conto di queste direttive della Commissione di Venezia approvando una legge contraria alla posizione della Commissione.
Così, come rilevato prima, la Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” è enormemente antidemocratica, autoritaria e incivile.
Perciò vi chiediamo, cari compagni, di esigere l'osservanza di “Per la Democrazia attraverso la Legge” della Commissione Europea (Commissione di Venezia) perché la Commissione Europea si esprima in relazione alla Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”, nel rispetto della Dichiarazione Universale dei Diritti dell'Uomo del 1948, della Convenzione Internazionale sui Diritti Politici e Civili del 1966, della Convenzione per la Protezione dei Diritti e delle Libertà Fondamentali del 1950 e della giurisprudenza della Commissione Europea dei Diritti Umani.

Fraternamente,
Petro Simonenko
Primo Segretario del Comitato Centrale 
del Partito Comunista di Ucraina

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Per l’ONU le leggi ucraine sulla “decomunistizzazione” violano il diritto internazionale

4 Giugno 2015

Ufficio stampa del Partito Comunista di Ucraina

da www.kpu.ua
Traduzione dal russo di Mauro Gemma

Le limitazioni, associate al divieto della propaganda dei simboli sovietici in Ucraina, violano il diritto internazionale in materia di libertà di espressione. Questo è contenuto nel decimo rapporto (link) dell’Ufficio dell’Alto Commissario delle Nazioni Unite per i Diritti Umani (OHCHR), dedicato alla situazione in Ucraina.
Il documento, che tratta del periodo dal 16 febbraio al 15 maggio 2015, rivolge l’attenzione alle leggi approvate in Ucraina e che riguardano gli avvenimenti della storia del paese. In particolare, il discorso riguarda l’attribuzione di un carattere criminale ai regimi nazista e comunista, la ridenominazione di città, piazze, vie e altri luoghi, a cui era stato destinato un nome in periodo sovietico, e anche il riconoscimento degli appartenenti a OUN-UPA come “combattenti per l’indipendenza dell’Ucraina”.
“Il 15 maggio, il presidente dell’Ucraina ha firmato un pacchetto di quattro leggi che condannano i regimi comunista e nazista come “criminali secondo la legge”, proibiscono la loro propaganda e l’esposizione pubblica dei loro simboli. Di conseguenza diventa necessario dare una nuova denominazione a città, vie, piazze e altri luoghi, i cui nomi erano stati attribuiti in periodo sovietico. Il pacchetto di leggi comprende disposizioni per l’apertura di tutti gli archivi degli organi di sicurezza dell’epoca sovietica e garantisce il riconoscimento sociale di tutti coloro che avevano combattuto per l'indipendenza dell’Ucraina. In tal modo, oltre che ai veterani di guerra sovietici, gli organi statali e locali del potere dovranno assicurare i benefici sociali ai membri dei gruppi più diversi, elencati dalla legge – dai difensori dei diritti umani ai membri dei movimenti ultranazionalisti che hanno commesso atrocità di massa ai tempi della Seconda Guerra Mondiale, come l’Organizzazione dei Nazionalisti Ucraini (OUN) e l’Esercito Insurrezionale Ucraino (UPA)” – si legge nel documento.
A parere della missione di monitoraggio dell’OHCHR dell’ONU, sussiste il rischio serio che queste leggi “possano mettere in discussione il giudizio sull’Ucraina del passato e limitare la libertà di parola in modo tale da provocare un inasprimento delle differenze”.
Nella Legge “Sullo stato giuridico e la perpetuazione del ricordo dei combattenti per l’indipendenza dell’Ucraina nel XX secolo” si afferma che “la pubblica manifestazione di mancanza di rispetto” verso qualsiasi gruppo abbia combattuto per l’indipendenza dell’Ucraina e verso la legittimità di tale lotta è “illegale” e va sanzionata secondo la legislazione ucraina. La Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli” ancora più chiaramente stabilisce una punizione attraverso la limitazione o la privazione della libertà fino a cinque anni per la produzione, la diffusione e l’utilizzo pubblico dei simboli comunisti o fascisti”, si afferma nel rapporto.
La missione di monitoraggio dell’OHCHR dell’ONU ricorda che “analoghe posizioni, adottate in altri paesi, sono state considerate dalla Corte Europea per i diritti dell’uomo come una violazione della libertà di espressione”.
Ai sensi dell’articolo 20 del Patto Internazionale sui diritti civili e politici gli stati membri hanno l’obbligo legale di vietare “la propaganda della guerra” e “la propaganda dell’odio nazionale, razziale o religioso, che costituisca incitamento alla discriminazione, all’ostilità e alla violenza”, si sottolinea nel rapporto.
Al governo dell’Ucraina viene intimato “di modificare le disposizioni sulla decomunistizzazione in modo da garantire il pieno rispetto delle norme internazionali in materia di libertà d’espressione”.


=== 1.2 ===


Il Ministero degli Esteri russo condanna le leggi anticomuniste e “revisioniste” varate in Ucraina

13 Aprile 2015

da www.mid.ru | Traduzione dal russo di Mauro Gemma

Il Dipartimento Informazione e Stampa del Ministero degli Affari Esteri della Federazione Russa ha diffuso un comunicato di energica condanna delle leggi anticomuniste e “revisioniste” approvate nei giorni scorsi dalla Rada Suprema dell'Ucraina:

A Mosca si continua ad osservare con ansia e preoccupazione l'accanimento crescente nei confronti del passato eroico del popolo ucraino da parte delle forze che hanno sequestrato la direzione dello stato ucraino.

Giorni fa, la Rada Suprema ha approvato un altro pacchetto di leggi, volte a riscrivere la storia del proprio stato e a reprimere il dissenso politico nel paese. Stiamo parlando delle leggi “Sullo stato giuridico e l'onore della memoria dei partecipanti alla lotta per l'indipendenza dell'Ucraina nel XX secolo”, “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli”, “Sull'accesso agli archivi degli organi repressivi del regime totalitario comunista 1917-1991”, “Sulla commemorazione della vittoria sul nazismo nella Seconda Guerra Mondiale 1939-1945”.

Presentando il periodo 1917-1991 come il periodo della lotta per l'indipendenza e dichiarando “il regime comunista totalitario” di questo periodo “criminale” e “che avrebbe perseguito la politica del terrore di stato”, le attuali autorità ucraine cercano di cancellare la memoria di milioni di ucraini dalle pagine dell'autentica storia dell'Ucraina del XX secolo, del suo progressivo sviluppo nell'ambito dell'Unione Sovietica. In base alla logica degli autori delle recenti innovazioni ucraine, non è chiaro in che cosa si siano veramente impegnate molte generazioni di ucraini, costruendo uno stato moderno, ma senza trovarsi per questa ragione tra i seguaci di Bandera e partecipare al movimento nazionalista dissidente.

Sullo sfondo della lotta dichiarata contro il presunto passato totalitario a Kiev si introducono metodi veramente totalitari per eliminare i partiti, le organizzazioni e i movimenti sociali non graditi. In realtà viene imposta una feroce censura del pensiero politico in conformità con le perverse nozioni di bene e di male, propagandate dalle attuali autorità ucraine. Nascondendosi dietro la retorica dei diritti civili e della libertà, i legislatori ucraini nell'essenza operano per la limitazione diretta dei diritti alla libertà di pensiero, di coscienza, di credo e di espressione.

Va inoltre rilevato che alcune disposizioni degli atti legislativi citati sollevano la questione del loro conflitto rispetto agli obblighi dell'Ucraina nell'ambito del Patto internazionale sui diritti civili e politici e la Convenzione internazionale sulla liquidazione di ogni forma di discriminazione razziale. E' evidente anche la chiara discrepanza di tali atti rispetto alla risoluzione 69/160 dell'Assemblea Generale dell'ONU sulla “Lotta contro la glorificazione del nazismo, del neonazismo e delle altre varianti che contribuiscono ad alimentare l'intensificazione delle forme moderne di razzismo, di discriminazione razziale, di xenofobia e dell'intolleranza correlata ad esse”.

Nel momento in cui l'Ucraina avrebbe bisogno di assumere decisioni competenti e qualificate per  far uscire il paese da una profondissima crisi sociale, economica, politica e culturale, il paese è chiamato a immergersi nell'abisso della ridenominazione su larga scala delle città, delle piazze,  delle strade, delle aziende e di altri oggetti dietro lo slogan della liberazione dai simboli del passato regime. Sono fornite le basi giuridiche per il vandalismo, a livello statale, per lo smantellamento di un enorme numero di monumenti, di cui molti sono stati inseriti nel Registro nazionale dei monumenti dell'Ucraina.

Sullo stesso piano, nell'attuale Ucraina, vengono messi gli aggressori fascisti e i combattenti per la liberazione del paese dal fascismo. Continua la glorificazione dei collaboratori nazisti dell'OUN/UPA, che si cerca zelantemente di equiparare ai veterani della Grande Guerra Patriottica.

Stupisce la blasfemia, con cui nella Rada Suprema dell'Ucraina è stata organizzata tutta questa saga con l'adozione del pacchetto delle leggi “anticomuniste”, ma di fatto antirusse e antiucraine, proprio alla vigilia del 70° anniversario della Vittoria nella Grande Guerra Patriottica. Cercando di sradicare nell'odierna Ucraina il termine stesso “Grande Guerra Patriottica”, sostituendolo con quello di “Seconda Guerra Mondiale”, le attuali autorità ucraine tentano non solo di distorcere l'essenza di quello scontro storico su vasta scala, ma arrecano un'offesa profonda ai suoi veterani, privandoli della loro luminosa festa, e tradiscono la memoria di milioni di ucraini, che hanno combattuto nei ranghi dell'Armata Rossa e hanno dato le proprie vite proprio per la difesa della loro Patria dal fascismo.

Tutti i tentativi intrapresi oggi da Kiev per distorcere il passato del proprio paese, di negare le realizzazioni dei periodi russo e sovietico della loro storia portano solo ad una profonda spaccatura della società odierna. Dove i metodi e gli strumenti utilizzati per imporre l'ideologia nazionalista mettono in discussione le prospettive di uno sviluppo positivo dell'assetto statale ucraino.

10 aprile 2015


=== 1.3 ===

Das am 12. Juni in Kiew an der Gründungsversammlung zur Bildung der all-ukrainischen öffentlichen Vereinigung der linken und Mitte-links Parteien und sozialen Organisationen, genannt die „Linke Opposition“, verfasste Memorandung beschreibt die katastrophale Lage in der Ukraine (K.Trümpy)
http://vineyardsaker.de/ukraine/die-ukrainischen-kommunisten-haben-die-gruendung-einer-vereinten-linken-opposition-bekanntgegeben/

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Ukrainian Communists Announced the Creation of the "United Left Opposition" - Fort Russ

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Il Manifesto dell'Opposizione di sinistra in Ucraina

15 Giugno 2015
da www.vitrenko.org 
da www.kpu.ua

Traduzione dal russo di Mauro Gemma

Il Partito Comunista di Ucraina, il Partito Progressista Socialista di Ucraina, il Partito del Lavoro, il Komsomol di Ucraina, l’Unione degli ufficiali sovietici hanno sottoscritto un accordo per coalizzarsi e hanno dato vita alla “Opposizione di sinistra”. Nel memorandum, firmato dai partiti, si spiega che la coalizione si batterà per i principi di potere popolare e giustizia sociale, contro il genocidio sociale e nazionale degli ucraini, contro il fascismo e per il ripristino delle relazioni di collaborazione con la Russia e la Bielorussia.

L’Opposizione di sinistra è guidata da Petro Simonenko (segretario del Partito Comunista), Natalia Vitrenko (leader del Partito Progressista Socialista), dal campione olimpico Rudolf Povarnitsyn e dal filosofo Georgy Krjuchkov.

Tra gli obiettivi indicati: la fine della guerra nel Donbass, l'approvazione dello status di paese non allineato per l’Ucraina, il rispetto della sovranità del paese.

Di seguito il testo del Manifesto della coalizione

MANIFESTO DEL MOVIMENTO UCRAINO DEI PARTITI POLITICI E DELLE ORGANIZZAZIONI SOCIALI DI SINISTRA E CENTRO-SINISTRA “OPPOSIZIONE DI SINISTRA”

Il corso di politica interna ed estera che è attuato in Ucraina, soprattutto dopo il colpo di Stato del febbraio 2014, sta conducendo il nostro paese alla perdita della sovranità statale, alla divisione e alla guerra civile fratricida, al collasso dell'economia, al genocidio sociale ed etnico, e minaccia il crollo dell'Ucraina e il suo utilizzo da parte di forze esterne per provocare una Terza Guerra Mondiale.

Con la firma dell'Accordo di Associazione con l'Unione Europea e con il meticoloso adempimento delle richieste draconiane del Fondo Monetario Internazionale, l'Ucraina ha perso la sua indipendenza economica e politica. La sua politica interna ed estera è decisa dagli Stati Uniti d'America, dalle oligarchie finanziarie internazionali.

Attraverso la realizzazione delle cosiddette riforme sul modello da bancarotta del capitalismo periferico neoliberista, con l'abbandono dell'integrazione con i paesi dell'Unione Doganale, l'Ucraina è stata condannata alla deindustrializzazione, al sequestro da parte dei clan oligarchici della proprietà pubblica, creata da diverse generazioni del popolo sovietico, alla perdita di milioni di posti di lavoro, alla povertà e all'estinzione della popolazione. Oggi, il prodotto interno lordo dell'Ucraina non raggiunge neppure il 60% del livello del 1990. Si distrugge l'industria nazionale, si annientano i settori orientati all'esportazione. Il sistema finanziario del paese è avviato al default. Il livello di  sfruttamento della forza lavoro è uno dei più alti al mondo, e il salario si trova al livello dei più poveri paesi africani. I servizi sanitari e l'istruzione sono praticamente inaccessibili alla maggioranza della popolazione. La politica indirizzata alla costruzione di uno stato mono-nazionale, l'imposizione dell'ideologia nazional-sciovinista hanno portato alla totale violazione della Costituzione dell'Ucraina, delle regole e dei principi del diritto internazionale, a una massiccia discriminazione su base linguistica, nazionale, territoriale, confessionale. Lo stato ucraino non è apparso in grado di proteggere in modo affidabile i diritti legali, la vita e la sicurezza dei suoi cittadini.

L'approvazione da parte della Rada Suprema dell'Ucraina di gravi violazioni della procedura costituzionale e l'adozione della legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli”, “Sullo stato giuridico e la memoria dei combattenti per l'indipendenza dell'Ucraina nel XX secolo”, “Sulla commemorazione della vittoria sul nazismo nella Seconda guerra mondiale 1939-1945”, “Sull'accesso agli archivi degli organi repressivi del regime totalitario comunista 1917-1991” non sono solo un riflesso della natura totalitaria del regime oggi al potere in Ucraina, ma anche una cinica falsificazione della storia e una revisione delle decisioni del Tribunale di Guerra di Norimberga. E' una sfida a tutta la comunità mondiale. L'introduzione della censura, in violazione della Costituzione dell'Ucraina, la manipolazione della coscienza pubblica, l'intimidazione e la persecuzione dei dissidenti, la persecuzione della chiesa ortodossa canonica, il divieto anticostituzionale di partiti politici, la repressione e la violenza fisica nei confronti degli oppositori ideologici e politici, senza dubbio, rappresentano violazioni estremamente pericolose degli standard generalmente accettati nel mondo civilizzato e delle norme della democrazia, la privazione della libera espressione per il popolo dell'Ucraina.

In questa situazione, noi, i rappresentanti dei partiti politici e delle organizzazioni sociali dell'opposizione, dichiariamo di unire i nostri sforzi all'interno del movimento “OPPOSIZIONE DI SINISTRA” allo scopo di salvare l'Ucraina e difendere i diritti dei nostri concittadini alla pace, alla sicurezza e la prosperità del nostro paese, alla libertà di parola e di convinzioni, a un giusto processo, ad elezioni veramente democratiche, alla costruzione di uno stato giusto socialmente, democratico, di diritto.

Cercheremo soprattutto di ottenere la fine immediata dello spargimento di sangue nell'Est del paese, il regolamento pacifico del conflitto sulla base del pieno rispetto degli accordi di Minsk e del decentramento del potere.

Noi siamo convinti che garantire una pace duratura in Ucraina, per farla uscire da una crisi profonda e onnicomprensiva, per farla rientrare nel novero dei paesi avanzati del continente, è impossibile senza il ripristino di relazioni di buon vicinato, paritarie e reciprocamente vantaggiose con la Federazione Russa e la Repubblica di Belarus. E' proprio con loro, e non con gli USA e i paesi dell'UE, che condividiamo la storia, la cultura, la spiritualità e i valori di civiltà. La storia ha dimostrato che l'integrità territoriale e l'indipendenza dell'Ucraina si sono conservate solo con l'unità dei nostri paesi e dei popoli fratelli.

Noi crediamo che fermare il genocidio sociale, impedire la distruzione dell'economia nazionale sia impossibile senza l'abbandono del corso neoliberista delle pseudo riforme, attuate sotto il ricatto dell'Occidente. Noi ci pronunciamo per la realizzazione di una nuova industrializzazione dell'Ucraina sulla base di una moderna innovazione tecnologica, facendo leva sulle risorse intellettuali, lavorative, naturali e tecniche interne. La nostra alternativa al neoliberismo è il modello socio-economico basato sui principi della giustizia sociale e del potere popolare.

Noi sosteniamo un corso di politica interna ed estera conforme ai principi della Dichiarazione sulla sovranità statale dell'Ucraina con la garanzia del suo status non allineato (neutrale); relazioni tra le nazionalità basate sui principi del diritto internazionale e delle disposizioni della Dichiarazione sui diritti delle nazionalità dell'Ucraina; lo status della lingua russa come seconda lingua statale.

Noi ci opponiamo all'umiliazione e al tradimento delle gesta militari e del lavoro dei nostri padri e nonni, che hanno vinto gli invasori fascisti nella Grande Guerra Patriottica e del loro operato vittorioso per risollevare la nostra Patria dalle rovine e per portarla negli anni del potere Sovietico ai vertici mondiali del progresso economico, scientifico e spirituale. Noi siamo categoricamente contro l'irruzione del neonazismo nel nostro paese, la riabilitazione e la glorificazione dei complici degli occupanti nazisti.

Rivolgiamo un appello ai partiti politici, alle organizzazioni sociali, a tutti coloro che hanno a cuore il destino della Patria, a chi condivide la nostra valutazione della situazione politica ed economico-sociale e gli obiettivi e i compiti proposti in questo manifesto, perché si uniscano al movimento “OPPOSIZIONE DI SINISTRA”.

Approvato nella riunione costitutiva dell' “Opposizione di sinistra”

12 giugno 2015

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Su questa iniziativa, l'organizzazione comunista-spontaneista "Borotba" ha espresso dure critiche, leggibili qui:

In Ukraine, opportunist 'left' adapts to fascism




(english / deutsch / русский / italiano)

Resistenza al regime fascista di Kiev (2/2)

2.0) More Links
2.1) Open Letter from Scholars and Experts on Ukraine Re. the So-Called "Anti-Communist Law"
/ Lettera aperta di studiosi dell’Ucraina sulla cosiddetta “legge anti-comunista” 
2.2) Arrestato in Ucraina Sergej Gordienko, uno dei massimi dirigenti comunisti
2.3) Assassinii politici in Ucraina
2.4) Campaigns of the "Union of the political political prisoners and political refugees of Ukraine"


=== 2.0: MORE LINKS ===


SQUADRISMO. Il 10 Dicembre 2014, alle 18:00 circa, è stata assaltata la sede del Partito Comunista d'Ucraina a Kiev. Questo è il video:
"Реванш" розгромив офіс "Шевченківської Правди"

Una squadra di neonazisti (armati di spranghe e manganelli della polizia) ha fatto irruzione nella sede di quartiere del PCU. Il risultato si vede nelle foto. Evidentemente alla banda del sindaco "europeista" Klichko non sono piaciuti gli attacchi diretti all'amministrazione comunale ed hanno organizzato la spedizione punitiva contro i comunisti ucraini, unica forza d'opposizione ancora attiva e strutturata in tutto il paese. Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 11/12/2014

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 12/12/2014
https://www.facebook.com/ucrainaantifascista/posts/738781012869822
Dopo il golpe di febbraio, Pavel Fedik era stato rimosso dal posto di direttore dell'istituto PTU di Ternopol' su soffiata di alcuni docenti con cui era in conflitto, in quanto vicino al Partito delle Regioni di Yanukovitch. Recentemente Fedik è stato reintegrato al suo posto dalla corte d'appello, ma oggi ad attenderlo c'erano i professori "delatori" ed una folla ammaestrata di "studenti" che dopo aver insultato e malmenato il direttore lo ha gettato in un cassonetto. Questa è l'Ucraina europea...
VIDEO: http://glagol.su/2014/12/12/v-ternopole-ptushniki-lyustrirovali-direktora-brosiv-ego-v-musornyiy-bak-video/

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 14/12/2014
Ieri sera una banda appartenente al Pravyj Sektor ha fatto irruzione nei locali dell'associazione Znanie (Conoscenza), a Kiev, dove si stava tenendo una conferenza nell'ambito di un progetto di "scuola politica". La squadraccia, armata di pistole e armi automatiche ha picchiato i partecipanti alla manifestazione - donne incluse - per poi rapinarli di soldi, telefoni cellulari ecc.
Il capo della scuola politica Sergej Perehod è stato sequestrato, portato nei boschi nei pressi della capitale e duramente picchiato. Alla conferenza era anche presente la moglie di Perehod, che è peraltro in gravidanza.
Fatti di questo genere accadono in Ucraina quotidianamente, nella totale impunità. Tutti coloro che sostengono che "in Ucraina non ci sono fascisti" o che i "nazionalisti sono ininfluenti e prendono poco alle elezioni" dovrebbero riflettere, prima di diffondere queste idiozie.

Oggi, 22 dicembre 2014 si è tenuta una nuova udienza contro i dirigenti comunisti di Dneprodzerzhinsk Sergei Tkachenko e Denis Timofeev. Purtroppo il giudice della corte distrettuale di Dneprodzerzhinsk, Ivchenko Tatyana Pavlovna, su richiesta del procuratore della Repubblica ha modificato la misura di detenzione di Denis Timofeev che dai domiciliari è stato trasferito nel carcere di Dnepropetrovsk. Il sistema punitivo fascista è spietato verso i comunisti.
I nostri compagni sono stati vittime delle falsificazioni degli uomini dell'SBU, che vogliono impedire il lavoro politico dei comunisti e di tutti coloro che non accettano il fascismo in Ucraina.
Invitiamo a esprimere il sostegno ai comunisti ucraini scrivendo alla Corte Distrettuale "Zavodskij" di Dneprodzerzhinsk, е-mail: inbox@...

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 23/12/2014 - https://www.facebook.com/ucrainaantifascista/posts/744044759010114
La mannaia della censura si abbatte ora sul cinema. L'Agenzia di stato per il cinema, guidata dallo "svobodo" Filipp Ilenko ha vietato di concedere la licenza (o l'ha revocata dove già concessa) per la diffusione d vari film russi, tra cui il "Taras Bulba" (2009) del regista Vladimir Bortko, basato sul celebre racconto di Gogol. Vietato anche il film "Mamy-3", in quanto espressione di "esaltazione sciovinista della Russia" e "stimolo di nostalgia verso le tradizioni sovietiche", e il telefilm "Kremen" e "Kremen 2", colpevoli di creare una "immagine positiva delle truppe d'élite russe).

Aggressioni a sfondo razziale in Ucraina (Fort Rus, 28 dic 2014)
Nella nuova Ucraina si moltiplicano gli episodi di violenza nei confronto di persone che sono, anche solo, sospettate di essere russe o di lavorare con o per i russi. Squadracce di giovani nazionalisti ucraini, dopo aver assaggiato il sangue di persone innocenti il 2 maggio ad Odessa e dopo aver visto che le autorità di Kiev non solo non li fermano ma fanno di tutto per promuovere queste aggressioni, adesso si sentono i padroni del paese e mantengono il potere attraverso la paura che incutono nella popolazione locale, anche se si tratta dei loro stessi concittadini ucraini. Questo è solo uno degli ormai molti casi simili…

Prigione e tortura per centinaia di dissidenti politici in Ucraina (da www.kpu.ua – 27 Dicembre 2014) 
Dichiarazione del 49° Congresso del Partito Comunista di Ucraina

La Russia deve fermare l’offensiva del neonazismo nella Novorossija. Dichiarazione del Partito Comunista della Federazione Russa (25/1/2015)
“Il 70° anniversario della liberazione del campo di sterminio di Auschwitz da parte delle truppe sovietiche sarebbe dovuto servire come importante monito sulle conseguenze dell’indulgenza nei confronti del fascismo. Ma in Europa si preferisce evidentemente far finta che non esista alcuna connessione tra il nazismo hitleriano in Germania e il fascismo degli eredi di Bandera in Ucraina”...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25029-la-russia-deve-fermare-loffensiva-del-neonazismo-nella-novorossija.html

Fonte: pagina FB di Serena M Nusdorfer, 6/2/2015
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1557712331175652&id=100008107008946
<< Viktoria Shilova deputata del consiglio regionale di Dniepropetrovsk dice no alla guerra e alla mobilitazione! Questa coraggiosa ragazza è la leader di un movimento ucraino contro la guerra. Messaggio molto interessante con sottotitoli in francese. Diffondere. >>
V. Shilova, Ukraine. "Je suis contre la mobilisation!" (Thalie Thalie, 3 feb 2015)
Viktoria Shilova est leader du mouvement ukrainien "Antiguerre", députée du conseil régional de la région de Dniepropetrovsk. Elle et son mouvement s'opposent à la mobilisation malgré les pressions, militent pour la fin du conflit et accusent les pouvoirs de crimes de guerre...
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=veZfkvso1QQ
Tramite il sito "Peacemaker" Gerashchenko ordina per l’assassinio delle persone (Viktoria Shilova)
http://www.civg.it/index.php?option=com_content&view=article&id=639:tramite-il-sito-peacemaker-gerashchenko-ordina-per-l-assassinio-delle-persone&catid=2:non-categorizzato

Una giovane ragazza ucraina dice la verità su Poroshenko (Fort Rus, 5 feb 2015)
Regione Zaporojskaya, provincia Kamensko-Dneprovskaya, villaggio Dneprovka. In Ucraina la gente comincia a protestare contro la politica della giunta nazista di Kiev che costringe gli uomini ad andare in guerra ed ammazzare i propri fratelli per il solo scopo di riempire le tasche degli oligarchi che hanno preso il potere con il colpo di stato del Maidan...

Video: Voci contro la guerra dall’Ucraina occidentale (Marinella Correggia, 23/2/2015)
Questo video dà conto degli incontri effettuati in Ucraina occidentale nella seconda metà di gennaio, al seguito di una giornalista russa... E là, nella parte ovest dell'Ucraina, è anche in atto un impressionante revisionismo storico, per il quale nella Seconda guerra mondiale gli invasori non sono più i nazisti ma l'Unione sovietica. I nomi delle strade cambiano, le ricorrenze anche… In questo contesto, resistono alcune persone che abbiamo incontrato e alle quali abbiamo chiesto, semplicemente: che cosa possiamo fare noi, cosa possiamo dire ai nostri politici affinché aiutino la pace anziché la guerra?
P.S. Per un problema tecnico, nelle interviste le didascalie non sono sincronizzate con la sintesi del parlato.

Pane al posto di pistole! Pace invece di guerra! (26/02/2015)
Dichiarazione del Segretario del Comitato Regionale del Partito Socialista Progressista di Sumy, S. Gavras

KONSTANTINOVKA REVOLT (16/3/2015)
UA tank runs over an 8 year old girl, killing her. Residents storming UA army base, two Ukraine military buses + another vehicle set on fire/burned down
Angry crowds gather around Ukrainian army barracks, throw Molotov cocktails in Konstantinovka 
DPR flag raised over the SBU building 
Konstantinovka citizens say that the Ukrainian troops are occupants, they want to be part of DNR

CP of Ukraine, The Kononovich brothers who helped the peaceful Donbass people might end up in jail for ten years [En]
http://www.solidnet.org/ukraine-communist-party-of-ukraine/cp-of-ukraine-the-kononovich-brothers-who-helped-the-peaceful-donbass-people-might-end-up-in-jail-for-ten-years-en

In Ucraina la repressione si scatena contro il movimento sindacale
Il Comitato Politico Esecutivo dell'Unione Ucraina degli Operai rivolge un appello a tutti i suoi membri, al movimento operaio e sindacale internazionale, alla classe operaia dell'Ucraina, a tutti i membri dei sindacati, ai lavoratori, ai mezzi di informazione di massa perché si intervenga in difesa del dirigente operaio Aleksandr V. Bondarciuk...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25356-in-ucraina-la-repressione-si-scatena-contro-il-movimento-sindacale.html 

FGC: «Equiparazione tra nazismo e comunismo falso storico funzionale a interessi del capitale» (Fronte della Gioventù Comunista | gioventucomunista.it – 10/04/2015)

Kiev prepara maxi-offensiva militare contro il Donbass. Comunismo al bando (di Fabrizio Poggi, 10 Aprile 2015)

Ukraine junta bans communism, honors fascists (By Greg Butterfield posted on April 17, 2015)

“Sarà l’Europa a subire le più pesanti conseguenze di quanto sta accadendo in Ucraina” 
Ghennady Zyuganov, leader del Partito Comunista della Federazione Russa, commenta l’ondata di omicidi politici che sta travolgendo l’Ucraina 
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25461-qsara-leuropa-a-subire-le-piu-pesanti-conseguenze-di-quanto-sta-accadendo-in-ucraina.html

Ucraina. Un regime all’insegna del revisionismo e del negazionismo (di Marco Santopadre, 28 Aprile 2015)

“Mettere sullo stesso piano comunisti e nazisti è una distorsione della storia” (28 Aprile 2015 – da Russia Today)
Intervista a John Foster, del Partito Comunista della Gran Bretagna – Come ha dichiarato il professore John Foster del Partito Comunista della Gran Bretagna a Russia Today, la nuova legge ucraina che impedisce la propaganda del comunismo e del nazismo mette sullo stesso piano più o meno questi due regimi, il che rappresenta una totale distorsione della storia...
ORIG.: ‘Equating Communists and Nazis is perversion of history’ (RT, April 10, 2015)
http://rt.com/op-edge/248577-communist-party-ukraine-ban-nazi/

Kiev ferma il giornalista Fracassi. Un problema di libertà (di Giulietto Chiesa, 1 maggio 2015)
http://megachip.globalist.it/Detail_News_Display?ID=119084&typeb=0
Esclusiva Pandora TV: Giulietto Chiesa intervista Franco Fracassi (4 mag 2015)
Si stava recando a Odessa per partecipare alle commemorazioni ufficiali per la strage al Palazzo dei Sindacati. Giunto all'aeroporto di Kiev è stato fermato, con l'accusa di essere "nemico del popolo ucraino" e ha scoperto di far parte della famigerata "lista nera". L'incredibile vicenda di Franco Fracassi raccontata in esclusiva a Giulietto Chiesa...

Communist Andrei Sokolov faces trial in Ukraine (By Victor Shapinov, 12/5/2015)
Important! Help spread the word. Communist Andrei Sokolov is on trial in Ukraine. He faces 8 to 15 years in prison for volunteer work in Donetsk...

14 maggio 2015, Manifestazione contro la guerra a Kiev
Ad evitare ritorsioni del regime euro-fascista si deve scendere in piazza a viso coperto...

PTV Speciale – Per le strade di Kiev (21/05/2015)
La parola alle persone intervistate per le strade di Kiev in una produzione esclusiva Pandora TV e Road TV...

Appeal to journalists and writers of the world (Union Borotba)

Презентация концепции нового телевизионного канала - "Русское консервативное телевидение РаКеТа"
http://tass.ru/press/events/2990

Олесь Бузина не только журналист, но и пророк
http://www.youtube.com/watch?v=lpLFyj0Wexo

Scontri alla manifestazione per i diritti gay a Kiev: cinque agenti feriti (Internazionale, 6.6.2015)
Ucraina: ultranazionalisti attaccano Gay Pride di Kiev, feriti e arresti (EuroNews, 6.6.2015)

Fermiamo il dilagare del nazismo in Ucraina! – da www.kpu.ua
Dichiarazione dei partiti ospiti del 22° Congresso del Partito Progressista del Popolo Lavoratore di Cipro (AKEL)
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25737-fermiamo-il-dilagare-del-nazismo-in-ucraina.html


=== 2.1 ===

Open Letter from Scholars and Experts on Ukraine Re. the So-Called "Anti-Communist Law" (David R. Marples – Critical Solutions – April, 2015)
To the President of Ukraine, Petro O. Poroshenko, and to the Chairman of Ukraine's Verkhovna Rada, Volodymyr B. Hroysman



 Lettera aperta di studiosi dell’Ucraina sulla cosiddetta “legge anti-comunista” 


Pubblichiamo la traduzione di un appello internazionale sottoscritto da studiosi americani, inglesi, canadesi, tedeschi, svedesi e ucraini contro la promulgazione delle due leggi anticomuniste approvate lo scorso 9 aprile. Non è certo opera di putiniani nè di comunisti ma dà l’idea di quali mostri stiano risvegliando i governi USA e UE ai confini con la Russia. Mi sembra che in Italia non ci sia stata la dovuta reazione di fronte a un fatto di così inaudita gravità da parte di un regime che gode del sostegno degli USA dell’UE e del nostro governo a cui va ricordato che la Costituzione reca in calce la firma di un comunista e che il 25 aprile si festeggia una Liberazione alla quale i socialcomunisti hanno portato il contributo di gran lunga più forte prima nei lunghi anni della lotta antifascista e poi nella Resistenza. (M.A.) 

Al Presidente dell’Ucraina, Petro Poroshenko, e al Presidente della Verkhovna Rada dell’Ucraina, Volodymyr B. Groysman: 

Noi sottoscritti, vi invitiamo a non firmare e promulgare i progetti di legge (n. 2538-1 e 2558) adottati dalla Verkhovna Rada il 9 aprile 2015. Come studiosi ed esperti a lungo impegnati per la rigenerazione e la libertà dell’Ucraina, noi consideriamo queste leggi con la più profonda apprensione. Il loro contenuto e spirito contraddice uno dei diritti politici fondamentali: il diritto alla libertà di parola. La loro adozione solleverebbe seri interrogativi circa la fedeltà dell’Ucraina ai principi del Consiglio d’Europa e dell’OSCE, insieme a una serie di trattati e dichiarazioni solenni adottate da quando l’Ucraina ha riconquistato l’indipendenza nel 1991. Il loro impatto sull’immagine e la reputazione dell’Ucraina in Europa e Nord America sarebbe profondo. Senza tralasciare il fatto che le leggi potrebbero fornire conforto e sostegno a coloro che cercano di indebolire e dividere l’Ucraina. 
Inoltre siamo turbati per il fatto che le leggi siano state approvate, senza un serio dibattito, senza voti contrari e con un gran numero di deputati che han rifiutato di partecipare. 
In particolare, siamo preoccupati per i seguenti elementi: 
1 – Per quanto riguarda l’inclusione di gruppi come l’Organizzazione dei nazionalisti ucraini (OUN) e l’Esercito Insurrezionale Ucraino (UPA) come “combattenti per l’indipendenza ucraina”: l’articolo 6 della presente legge rende un reato negare la legittimità della “lotta per la indipendenza dell’Ucraina nel 20° secolo “e la negazione pubblica dello stesso è da considerarsi come un insulto alla memoria dei combattenti. Così mettere in discussione questa pretesa, e mettere in discussione implicitamente qualsiasi cosa questi gruppi hanno fatto, è diventato un reato penale. 
2 – La legge 2558, il divieto di propaganda dei “regimi comunisti e nazionalsocialisti ” rende un reato negare, “anche nei media, il carattere criminale del regime totalitario comunista del 1917-1991 in Ucraina.” 
Le potenziali conseguenze di entrambe queste leggi sono inquietanti. Non solo sarebbe un crimine mettere in discussione la legittimità di una organizzazione (UPA), che ha massacrato decine di migliaia di polacchi in uno degli atti più efferati di pulizia etnica nella storia dell’Ucraina, ma anche sarebbe esente da critiche l’OUN, uno dei gruppi politici più estremi in Ucraina occidentale tra le due guerre, e quello che ha collaborato con la Germania nazista fin dall’inizio dell’invasione sovietica nel 1941. L’OUN inoltre partecipò ai pogrom antiebraici in Ucraina e, nel caso della fazione Melnyk, rimase alleata con il regime di occupazione durante la guerra. 
Nonostante il nobile intento, la condanna all’ingrosso di tutto il periodo sovietico come una occupazione di Ucraina avrà conseguenze ingiuste e incongrue. Chiunque attirando l’attenzione sullo sviluppo della cultura e della lingua ucraine negli anni ‘20 potrebbe trovarsi condannato. Lo stesso vale per coloro che considerano il periodo di Gorbaciov come un periodo progressivo di cambiamento a beneficio della 
società civile ucraina , dei gruppi informali, e dei partiti politici, compreso il Movimento per la Perestroika (Rukh). 
Negli ultimi 15 anni, la Russia di Vladimir Putin ha investito enormi risorse nella politicizzazione della storia. Sarebbe disastroso se l’Ucraina seguisse la stessa strada, quantunque parzialmente o provvisoriamente. Ogni distorsione giuridica o ‘amministrativa’ della storia è un attacco allo scopo più fondamentale dell’ indagine scientifica: la ricerca della verità. Qualsiasi attacco ufficiale alla memoria storica è ingiusto. Questioni difficili e controverse devono rimanere materia di dibattito. Il milione e mezzo di ucraini che sono morti combattendo i nazisti nell’Armata Rossa hanno diritto al rispetto, come lo hanno coloro che hanno combattuto l’Armata Rossa e NKVD. Coloro che considerano la vittoria sulla Germania nazista come un evento storico fondamentale non dovrebbero sentirsi intimiditi né esclusi dalla nazione. 
Dal 1991, l’Ucraina è stato uno stato tollerante e inclusivo, uno stato (nelle parole della Costituzione) per cittadini ucraini di tutte le nazionalità. Se firmate, le leggi del 9 aprile saranno un regalo per coloro che desiderano rivolgere l’Ucraina contro se stessa. Esse allontaneranno molti ucraini che ora si trovano sotto l’occupazione de facto. Esse divideranno e scoraggeranno gli amici dell’Ucraina. In breve, danneggeranno la sicurezza nazionale dell’Ucraina, e per questo motivo, soprattutto, vi invitiamo a respingerle. 

firmatari (in ordine alfabetico): 

David Albanese, Ph.D. Candidate, Department of Soviet and Russian History, Northeastern University, USA 
Tarik Cyril Amar, Assistant Professor of History, Columbia University, USA 
Dominique Arel, Chair of Ukrainian Studies, University of Ottawa, Canada 
Martin Aust, Visiting Professor of History, University of Basel, Switzerland 
Mark R. Baker, Assistant Professor, Koç University, Istanbul, Turkey 
Omer Bartov, John P. Birkelund Distinguished Professor of History and Professor of German Studies, Brown University, USA 
Harald Binder, Ph.D., Founding President, Center for Urban History of East Central Europe, Lviv, Ukraine 
Marko Bojcun, Director of the Ukraine Centre, London Metropolitan University, UK 
Uilleam Blacker, Lecturer in Comparative East European Culture, University College London, UK 
Jeffrey Burds, Associate Professor of Russian and Soviet History, Northeastern University, USA 
Marco Carynnyk, Independent Scholar, Toronto, Canada 
Heather J. Coleman, Canada Research Chair and Associate Professor, Department of History and Classics, University of Alberta, Canada 
Markian Dobczansky, Ph.D. candidate, Department of History, Stanford University, USA 
Evgeny Finkel, Assistant Professor of Political Science and International Affairs, George Washington University, USA 
Rory Finnin, University Senior Lecturer in Ukrainian Studies, University of Cambridge, UK 
J. Arch Getty, Distinguished Professor of History University of California Los Angeles (UCLA), USA 
Christopher Gilley, Research Fellow, University of Hamburg, Hamburg, Germany 
Frank Golczewski, Professor in the Program in History, University of Hamburg, Germany 
Mark von Hagen, Professor of History, School of Historical, Philosophical, and Religious Studies, Arizona State University, USA 
André Härtel, Lecturer in International Relations, Department of Political Science, University of Jena, Germany 
Guido Hausmann, Ludwig-Maximilian University, Munich, Germany 
John-Paul Himka, Professor Emeritus, Department of History & Classics, University of Alberta, Canada 
Kerstin S. Jobst, Professor of East European History, University of Vienna, Austria 
Tom Junes, PhD (historian) – Imre Kertész Kolleg, Jena, Germany 
Andreas Kappeler, Professor Emeritus of History, University of Vienna, Austria 
Ivan Katchanovski, Adjunct Professor, School of Political Studies, University of Ottawa, Canada 
Padraic Kenney, Professor of History, Indiana University, USA 
Olesya Khromeychuk, Teaching Fellow, University College London, UK 
Oleh Kotsyuba, Ph.D. Candidate, Department of Slavic Languages and Literatures, Harvard University, USA 
Matthew Kott, Researcher at Centre for Russian and Eurasian Studies, Uppsala University, Sweden 
Mark Kramer, Program Director for Cold War Studies, Davis Center for Russian and Eurasian Studies, Harvard University, USA 
Nadiya Kravets, Postdoctoral Fellow, Ukrainian Research Institute, Harvard University, USA 
Olga Kucherenko, Independent Scholar, Cambridge, UK 
John J. Kulczycki, Professor Emeritus, Department of History, University of Illinois at Chicago, USA 
Victor Hugo Lane, York College, City University of New York, USA 
Yurii Latysh, Taras Shevchenko National University, Kyiv, Ukraine 
David R. Marples, Distinguished University Professor, Department of History & Classics, University of Alberta, Canada 
Javier Morales, Lecturer in International Relations, European University of Madrid, Spain 
Jared McBride, Visiting Assistant Professor of History, Columbia University, USA 
Tanja Penter, Professor of Eastern European History, Heidelberg University, Germany 
Olena Petrenko, Ph.D. Student, Department of East European History, Ruhr University Bochum, Germany 
Simon Pirani, Senior Research Fellow, Oxford Institute for Energy Studies, and Lecturer on Russian and Soviet History, Canterbury Christ Church University, UK 
Yuri Radchenko, Senior Lecturer, Kharkiv Collegium Institute of Oriental Studies and International Relations, and Director of Center for Inter-ethnic Relations in Eastern Europe, Kharkiv, Ukraine 
William Risch, Associate Professor of History, Georgia College, USA 
Blair Ruble, Political Scientist, Washington, DC, USA 
Per Anders Rudling, Associate Professor of History, Lund University, Sweden 
Martin Schulze Wessel, Chair of Eastern European History, Ludwig-Maximilian University, Munich, Germany 
Steven Seegel, Associate Professor of History, University of Northern Colorado, USA 
Anton Shekhovtsov, Visiting Senior Fellow, Legatum Institute, London, UK 
James Sherr, Associate Fellow, Chatham House, London, UK 
Volodymyr Sklokin, Researcher, Center for Urban History of East-Central Europe, Lviv, Ukraine 
Iryna Sklokina, Researcher, Center for Urban History of East-Central Europe, Lviv, Ukraine 
Yegor Stadny, Ph.D. Student, Department of History, Kyiv-Mohyla Academy, Ukraine 
Andreas Umland, Senior Research Fellow, Institute for Euro-Atlantic Cooperation, Kyiv, Ukraine 
Ricarda Vulpius, Research Fellow, Department for the History of East- and Southeastern Europe, Ludwig-Maximilian University, Munich, Germany 
Lucan Way, Associate Professor of Political Science, University of Toronto, Canada 
Zenon Wasyliw, Professor of History, Ithaca College, USA 
Anna Veronika Wendland, Research Coordinator, The Herder Institute for Historical Research on East Central Europe, Marburg, Germany 
Frank Wolff, Assistant Professor of History and Migration Studies, Osnabrück University, Germany 
Christine Worobec, Professor Emerita, Northern Illinois University, USA 
Serhy Yekelchyk, Professor of Slavic Studies and History, University of Victoria, Canada 
Tanya Zaharchenko, Postdoctoral Fellow, Center for Historical Research, Higher School of Economics, Saint Petersburg, Russia 
Sergei Zhuk, Associate Professor of History, Ball State University, Indiana, USA 


=== 2.2 ===

http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25275-fermiamo-la-persecuzione-anticomunista-in-ucraina.html#

Fermiamo la persecuzione anticomunista in Ucraina

09 Marzo 2015 – di Flavio Pettinari | fonte www.kpu.ua

Il procuratore Generale d’Ucraina ha arbitrariamente accusato il dirigente comunista Sergej Gordienko e ne chiede l’arresto.
Martedì 10 marzo alle 14 presso la Corte del Distretto Pecherskij a Kiev verrà discusso il fermo del deputato della VI e VII legislatura Sergej Gordienko, dirigente nazionale del Partito Comunista d’Ucraina.
L’accusa è quella di aver votato il pacchetto di leggi del 16 gennaio 2014, attraverso il quale si tentò di bloccare le violenze del maidan, che un mese dopo avrebbero portato al golpe, e individuare i flussi di denaro occidentali che attraverso le ONG arrivavano ai gruppi estremisti.
Petro Simonenko, leader del Partito Comunista d’Ucraina, ha dichiarato che questa accusa proveniente dall’ufficio del Procuratore Generale altro non è che un mandato d’arresto voluto da Poroshenko, per colpire un esponente nazionale del partito, dopo gli arresti e le torture ai danni di decine e decine di militanti comunisti e oppositori di altro orientamento politico.
Simonenko ha riferito che durante l’interrogatorio del 6 marzo, durato piu’ di 5 ore, Gordienko è stato minacciato più volte di arresto in caso di rifiuto di sottoscrivere le accuse.
Sergej Gordienko è conosciuto ai comunisti e agli antifascisti italiani per alcuni interventi riportati dal sito Marx21.it e per aver partecipato via skype ad una affollata iniziativa milanese lo scorso anno, organizzata dal PdCI (http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/24095-ucraina-dal-golpe-di-euromajdan-ai-pericoli-di-guerra-milano-16-maggio-2014.html)

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La Corte distrettuale Pecherskij di Kiev ha ubbidito all'ordine del regime e ha deciso per l'arresto del compagno Sergej Gordienko, che sarà trattenuto in carcere fino all'8 maggio. Gordienko è stato deputato per due legislature ed è uno dei massimi dirigenti del PCU.
Il tribunale ha anche fissato una cauzione, corrispondente a circa 80 volte il salario minimo, ovvero 100mila grivnie.

Per ulteriori informazioni: http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25275-fermiamo-la-persecuzione-anticomunista-in-ucraina.html 

Il video dell'udienza di ieri: https://www.youtube.com/watch?v=3V8XmEldw_U

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http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/25295-arrestato-in-ucraina-uno-dei-massimi-dirigenti-comunisti.html

Arrestato in Ucraina uno dei massimi dirigenti comunisti

12 Marzo 2015

Comunicato del Dipartimento esteri del Partito Comunista d'Italia

La Corte Distrettuale Pecherskij di Kiev, il 10 marzo, ha convalidato l’arresto del compagno Sergej Gordienko (link).
Mentre scriviamo, siamo in attesa di sapere dai nostri compagni del Partito Comunista d’Ucraina se il giudice ha deciso della scarcerazione su cauzione del compagno, dopo che gli altri massimi dirigenti del PCU hanno raccolto la somma fissata e depositato i documenti necessari.
Il compagno Gordienko è accusato di aver votato favorevolmente alle leggi del 16 gennaio 2014, con le quali si tentava di porre fine alle violenze del majdan e anche di accertarsi di come vengono finalizzati i fondi delle ONG occidentali: norme peraltro presenti in paesi europei, come ci ha indicato l’avvocato Aleksandr Gotin. Ricordiamo che queste leggi furono depenalizzate a maggio, e che Gordienko le ha votate esercitando la sua funzione di parlamentare.
In breve, come ha dichiarato il segretario del PCU Simonenko, la Corte ha eseguito un ordine proveniente dall'oligarca Poroshenko, nel contesto della repressione anticomunista (che ha portato all’arresto e alla tortura di militanti comunisti e alla chiusura degli organi di stampa, nonché all’impunità dei gruppi fascisti che attaccano sedi e militanti) e della feroce campagna ideologica volta addirittura a vietare simbologia e ideologia comuniste (link).
Il PCdI chiede al al Parlamento italiano ed europeo un intervento sulle autorità ucraine per fermare questa autentica persecuzione.
In attesa del rilascio su cauzione del compagno Gordienko, offriamo ai compagni ucraini la nostra disponibilità e sostegno in questa battaglia.
Inviamo al compagno Sergej, con cui abbiamo avuto l’occasione di interloquire in varie affollate assemblee pubbliche, e ai suoi familiari, la nostra solidarietà militante.
Il Dipartimento esteri del Partito Comunista d'Italia


=== 2.3 ===


Ucraina, trovati morti sei “colonnelli” dell'ex presidente: La polizia: «Suicidi»

Venerdì 13 Marzo 2015
di Luca Lippera

Un mistero fittissimo avvolge la morte di sei “luogotenenti” del deposto presidente ucraino, il filorusso Viktor Ianukovich, e imbarazza non poco la nuova nomenklatura al potere a Kiev. I sei, stando alla ricostruzione della polizia, «si sono tutti suicidati» e avevano tutti avuto un ruolo nella lotta politica che l'anno scorso ha portato al cambio della guardia al vertice dell'Ucraina. 
L'ultimo suicidio - il sesto in poche settimane - è stato rivelato dal Ministero dell'Interno di Kiev all'Agenzia Interfax. La vittima, Oleksandr Peklushenko, 60 anni, si sarebbe ucciso, secondo la versione fornita ai media, «sparandosi un colpo di pistola al collo» nel piccolo e sperduto villaggio di Soniachne, nel sud del Paese. Peklushenko, ex governatore della provincia di Zaporizhia, a suo tempo fedelissimo del presidente Ianukovich, era indagato dalle attuali autorità ucraine «per aver fatto disperdere gli insorti» durante le manifestazioni di piazza Maidan che fornirono propellente alla ribellione contro il governo filorusso.

La stampa ucraina, in un Paese in bilico tra guerra e pace, si è limitata a riportare la versione degli «inquirenti». I quali, stando ai giornali, ritengono di trovarsi di fronte «a quella che pare essere una singolare ondata di suicidi». Ma le domande, in certi casi, derivano dai fatti. Prima di Peklushenko, si erano già ammazzati in cinque. Il 9 marzo l'ex deputato Stanislav Melnik, 53 anni, è stato trovato senza vita nel bagno di casa: anche lui, stando alla versione ufficiale, si sarebbe sparato un colpo di pistola. Il 28 febbraio Mikhailo Cecetov - tra i promotori delle cosiddette «leggi liberticide» che nel pieno della rivolta di Maidan inasprirono le pene contro chi partecipava a manifestazioni non autorizzate - si sarebbe suicidato buttandosi dalla finestra di un appartamento al diciassettesimo piano di un edificio a Kiev.

Il 25 febbraio era stata la volta di Serghii Valter, sindaco di Melitopol, accusato di abuso d'ufficio. Valter è stato trovato a sua volta impiccato dalla polizia. Il giorno successivo è toccata a Oleksandr Bordiukh, vice comandante della polizia della stessa città, trovato senza vita in casa. Le fonti, qui, divergono: c'è chi parla di un cappio al collo, chi di decesso ancora da valutare. Il primo della serie, il 29 gennaio, era stato Oleksii Kolesnik, ex presidente del consiglio regionale di Kharkiv - una delle aree al centro degli scontri tra uctraini e filorussi: impiccato pure lui.

I sei facevano tutti parte della cerchia ristretta dell'ex presidente Ianukovich. Il governo dell'attuale leader, Petro Poroshenko, non ha commentato l'ondata di suicidi. Un funzionario, secondo un giornale ucraino, si sarebbe limitato a dire che «le indagini spettano alla polizia e che non c'è nulla da aggiungere». Significativo del clima è l'atteggiamento dei media di Kiev. I giornali e i siti internet sono tuttora pieni di interrogativi sulla misteriosa uccisione a Mosca di Boris Nemtsov, uno degli oppositori di Vladimir Putin, e sul volto di coloro che potrebbero aver manovrato i fili dietro gli assassini. Il giallo dei suicidi è relegato nelle retrovie, benchè la Statistica - sei morti in meno di due mesi - dovrebbe imporre qualche riflessione.

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Fonte: pagina FB "Fort Rus", 13/3/2015 

IN UCRAINA AVVENGONO STRANI "SUCIDI": 7 FUNZIONARI MORTI IN 43 GIORNI 

Dal inizio di quest'anno in Ucraina sono accadute una serie di "strane" morti che hanno coinvolto alcuni funzionari e appartenenti al Partito di opposizione all'attuale regime di Kiev. Tra loro un ex sindaco di una città del sud-est, un ex dirigente ferroviario e l'ex capo del corpo dello stato incaricato delle privatizzazioni.
In un arco di tempo di 34 giorni, sono morti ben cinque funzionari ed in tutti i casi le morti sono indicate come "probabili suicidi". Le posizioni politiche e le storie delle vittime, portano però in tanti a ritenere che queste persone siano state in realtà assassinate. 
26 GENNAIO 2105 - MYKOLA SERHIYENKO: L'ex vice direttore delle Ferrovie Ucraine è stato trovato morto nella sua casa di Kiev. Secondo le autorità si sarebbe sparato addosso con un fucile da caccia.
Gli investigatori hanno detto Serhiyenko, 57anni, era solo al momento della tragedia e che tutti le porte e le finestre della sua abitazione erano state chiuse dall'interno.
Serhiyenko, che ha lavorato per le Ferrovie ucraine dall'aprile 2010 all'aprile 2014, era stato nominato al posto da Mykola Azarov, l'ex primo ministro sotto Viktor Yanukovich. 
29 GENNAIO 2015 - OLEKSIY KOLESNYK: L'ex capo del governo regionale di Kharkov, sarebbe apparentemente morto dopo essersi impiccato.
Kolesnyk, 64 anni, non ha lasciato nessun biglietto daaddio, ma i media e gli investigatori hanno lasciato intendere che potrebbe essersi "suicidato", facendo notare che la sua morte è avvenuta nel giorno del compleanno del suo amico e compagno politico, l'ex governatore di Kharkov e ideologo del Partito delle Regioni Yevhen Kushnaryov, che morì nel 2007 dopo essere stato colpito durante una battuta di caccia.
25 FEBBRAIO 2015 - SERHIY WALTER: Ex sindaco della città sudorientale di Melitopol, 57 anni, si sarebbe anche lui ucciso impiccandosi. Era membro del Partito delle Regioni ed era stato sindaco di Melitopol dal 2010 al 2013.
26 FEBBRAIO 2015 - OLEKSANDR BORDYUH: Il giorno dopo la morte di Walter Serhiy, è stato rinvenuto anche il corpo del ex vice capo della Polizia di Meltipol, il 47enne Oleksandr Bordyuh. Il suo corpo è stato trovato in un garage. 
I media ucraini hanno riferito che la causa della morte di Bordyuh è stata una "crisi ipertensiva" o ictus, termine che la polizia usa spesso in casi di suicidio. Ulteriori dettagli non sono stati forniti.
28 FEBBRAIO 2015 - MYKHAYLO CHECHETOV: Ex vice presidente del Partito delle Regioni, è morto dopo un "salto" dalla finestra del suo appartamento al diciassettesimo piano.
La morte è arrivata pochi giorni dopo che Chechetov è stato arrestato per frode e abuso d'ufficio derivanti da i suoi due anni alla guida della agenzia di Stato che gestisce le privatizzazioni. 
Chechetov non è il primo capo della agenzia statale per le privatizzazioni che muore di morte innaturale.
Il 27 agosto 2014, il corpo di Valentina Semenyuk-Samsonenko è stato trovato con un colpo di pistola alla testa.
Il terzo decesso di un funzionario legato alle privatizzazioni in Ucraina era avvenuto ancora prima. Nel maggio 1997, Oleksiy Holovizin era stato ucciso sulla porta di casa sua.
Aggiornamento: a quanto segnalato sopra, si aggiungono altri due casi di persone fatte "suicidare" dal regime di Kiev:
9 MARZO 2015 - STANISLAV MELNIK: Ex membro del Partito delle Regioni, 53enne, morto per ferite di arma da fuoco la notte del 9 Marzo.
10 MARZO 2015 - ALEXANDR PEKLUSHENKO: Ex Governatore della Regione di Zaporozhie membro del Partito delle Regioni, trovato morto nella sua abitazione il 10 Marzo.
(bes)

Fonti: 
http://www.rferl.mobi/a/suicide-homicide-ukra…/26888375.html
http://vestnikkavkaza.net/news/politics/67627.html
http://tass.ru/en/world/782399

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Il 15 aprile 2015 a Kiev è stato ucciso l'ex deputato del Parlamento Ukraino Oleg Kalashnikov. Ex deputato aveva rappresentato nel parlamento Rada il partito dei Regioni (il partito di Janukovic) e nel periodo successivo era famoso per la sua attività antinazista e per i discorsi a difesa del simbolismo Sovietico, del Giorno della Vittoria etc. é stato ucciso vicino a casa sua, dopo di una seria degli "suicidi" di politici ukraini importanti del partito delle regioni negli ultimi mesi." 
"В Киеве убили экс-депутата Калашникова - СМИДепутат пятого созыва Верховной Рады от Партии регионов Олег Калашников убит в среду вечером в Киеве. 
Fonte www.pravda.com.ua / Rolando Dubini

Ucraina. Si allarga il numero di “morti sospette” tra gli oppositori a Kiev (DANIELE CARDETTA, 16 APRILE 2015)
http://oltremedianews.it/ucraina-si-allarga-il-numero-di-morti-sospette-tra-gli-oppositori-kiev/


=== 2.4 ===

--- Campaigns of the "Union of the political political prisoners and political refugees of Ukraine"
CONTACTS: Дмитрий Дежнев: mitya.dezhnev @ mail.ru ---


Message received via email from the Union of the political political prisoners and political refugees of Ukraine:

An Appeal to the European Court of Human Rights about the violation of very basic human rights by the Kievan regime

Committee for the Liberation of Kharkiv (K-27) , 
Journalist community of Ukraine and the Union of political prisoners and political refugees of Ukraine

"For many months, Ukrainian autorities have violated the Universal Declaration of the Rights and Freedoms, which guarantees the right of everyone to receive and impart information.
Professional activ editors, journalist and blogger became deadly in Ukraine.
Death of journalist Gongadze turned Leonid Kuchma, President of Ukraine, a pariah among European politicians. But in the days of Kuchma and Yanukovich during their time it was hard to imagine the prosecution of journalists for their opposition views.
Today, the death of many journalists and the arrest of opposition members of the media in Ukraine did not cause a similar response from the world community.
The arrest of t

(Message over 64 KB, truncated)


Mozgovoj e gli altri

1) INIZIATIVE IMMINENTI a Falconara (AN), Napoli, Firenze, Bergamo, Padova
2) Libri e cronache di altre iniziative recenti 
3) COMMEMORATIONS and funeral of Alexej Mozgovoj and the falles comrades
4) Documentazione e dibattito sulla "Prizrak" di Mozgovoj (LINKS) 


Sulla vigliacca strage di Mihajlovka e l'assassinio di Mozgovoj su vedano anche la presa di posizione di CNJ-onlus e la documentazione raccolta sul nostro sito:


=== 1: INIZIATIVE IMMINENTI ===

Falconara Marittima (AN), mercoledì 17 giugno 2015
alle ore 21 presso il Centro Cultura Pergoli, Piazza Mazzini 2

Convegno: "La guerra in Europa". Anteprima del Video "Voci"

- Sanzioni economiche e dramma umanitario nel Donbass. 

- Anteprima di "Voci", un progetto video a cura di Sara Reginella.

Relatori:
ELISEO BERTOLASI, Reporter e Antropologo, Associazione Lombardia Russia
ELIZAVETA GLINKA (Doctor Lisa), Medico, Direttore della Fondazione “Giusto Aiuto” (in video conferenza da Mosca)
SARA REGINELLA, Pisocologa e Psicoterapeuta, autrice degli istant video "I'm Italian" e "Voci"
MAURO STORTI, Responsabile Sviluppo Export De.Liu Consulting
NICOLETTA MAGGITTI, Psicologa e Psicoterapeuta
GIULIA ZANETTE, Interprete e VLADIMIR BADMAEV, Giornalista e Politologo
IRINA MARCHENKO ed EKATERINA KORNILKOVA, Associazione Russkoe Pole (in video conferenza da Napoli)


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Napoli, Giovedì 18 Giugno 2015
ore 16.00, Sala “Giorgio Nugnes” del Consiglio Comunale – Via Giuseppe Verdi 35

Conferenza: "Le guerre che non ci sono"

INTERVENTI:
Gianmarco Pisa - Rete Corpi Civili di Pace, "Corpi Civili di Pace in Azione", Napoli, 2014
Irina Marchenko - vicepresidente Associazione “Russkoe Pole”
Sara Reginella - Psicologa e Psicoterapeuta. Autrice dei Video "I'm Italian-Donbass" e "Voci"
Francesco Guadagni - Redazione Alba Informazione
Amarilys Gutierrez Graffe - Console Generale a Napoli della Repubblica Bolivariana del Venezuela
Ekaterina Kornilkova - presidente Associazione “Russkoe Pole”
Antonio Amoretti - presidente dell'ANPI di Napoli
Arnaldo Maurino, presidente della Commissione Scuola e Istruzione del Comune di Napoli
Proiezione video, presentazione libri, diretta con Rappresentante del Parlamento del Donbass 
(tramite Skype)

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Firenze, giovedì 18 giugno 2015 
alle 20:30 al CPA Firenze Sud – Via di Villamagna

Il Donbass tra competizione globale, antifascismo e scontro di classe 

alle ore 20.30 cena popolare 
alle ore 21.30 iniziativa e dibattito con MARCO SANTOPADRE della Rete dei Comunisti, di ritorno dal Donbass con la Carovana Antifascista 

Iniziativa in memoria di Alexey Mozgovoj, comandante della Brigata "Fantasma"


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Bergamo, sabato 20 giugno 2015
alle 13:30 c/o il Circolo Maite di Città Alta, in Vicolo Sant'Agata 6

PRANZO SOCIALE CON GLI INTERNAZIONALI E CON LA BANDA BASSOTTI DI RITORNO DALLA SECONDA CAROVANA ANTIFASCISTA

MENÙ
• Risotto con riduzione al vino Valcalepio Mojcano;
• stinco di maiale arrosto;
• patate al forno.
PER PRENOTARE IL PRANZO INFO@...

Saranno presenti al pranzo gli internazionali e la Banda Bassotti di ritorno dalla seconda Carovana Antifascista da Novorossjia.
Un occasione per chi ha voglia di approfondire la tematica e fare domande.

Per info e prenotazioni scrivere a info@...

Ci auguriamo adesioni di singoli, gruppi, associazioni e organizzazioni coerenti con quest’evento

Bergamo con L’Ucraina Antifascista


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Padova, sabato 20 giugno 2015 
alle ore 20 presso la Marzolo Occupata – via Marzolo 4, zona Portello

CENA BENEFIT per finanziare le spedizioni di generi di prima necessità (cibo, vestiti e medicine) alle popolazioni del Donbass che resistono all'aggressione imperialista

Ricco menù con 
antipasti: canapè con caviale rosa e insalata russa
primo con borsci’ con panna (brodo di carne, patate, soffritto di cipolle, carote, bieta rossa, pomodoro fresco, cavolo bianco)  
secondo di carne - bifstroganov, 
contorno con grano saraceno 
bevanda - compot, con frutti misti freschi di stagione 
e dolci a sorpresa 
Vi aspettiamo numerosi!

E' gradita l'adesione entro giovedì a comandantegiacca@...



=== 2 ===

--- LIBRI/ BUECHER/ LIVRES:

NUOVO LIBRO: Rete "Noi Saremo Tutto", UCRAINA. GOLPE GUERRA RESISTENZA (2015)
Editoriale: http://radiomachete.org/2015/05/14/ucraina-golpe-guerra-resistenza-il-libro-leditoriale-di-malacqua/

NEUES BUCH: Jörg Kronauer, Erich Später: "Ukraine über alles!" Ein Expansionsprojekt des Westens. Hamburg 2014

NOUVEAU LIVRE: URSS vingt ans après. Retour de l’Ukraine en guerre – Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop. Éditions Delga, 243 pages, 19 euros
Dans leur récit de voyage, Marianne Dunlop et l'historienne et sociologue Danielle Bleitrach rapportent une série de témoignages sur l'Ukraine et la Crimée qui tranchent avec la version médiatique dominante sur les récents événements...
http://www.humanite.fr/mort-sur-le-dniestr-574710 

--- ALTRE INIZIATIVE RECENTI SU UCRAINA E DONBASS
In ordine cronologico inverso:

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In occasione del Presidio organizzato il 13/6 u.s. a New York dall'International Action Center – opportunamente di fronte agli studi della CNN! – il Comitato Ucraina Antifascista di Bologna ha inviato il seguente messaggio di saluto:

<< Dear IAC comrades, we – the Committee for an Antifascist Ukraine formed in Bologna, Italy – salute and support your demonstration. We appreciate your effort to link different war scenarios together in a joint struggle because the roots of the present international crisis are everywhere the same, i.e. the imperialistic strain towards global domination and exploitation. It is therefore also important to coordinate our antiwar initiatives at a global level, and the recent Antifascist Convoy and International Forum which were held in Donbass at the beginning of May thanks to the support of the Prizrak Brigade and its unforgettable Commander A. Mozgovoy  have been a good example and effective step of internationalist coordination. We believe that Europe is becoming an irradiation center of warmongering and aggression against sovereign States and workers' masses, with Yugoslavia, Ukraine and Libya being the clearest examples of the real consequences. Therefore we think that the struggle against US imperialism must be accompanied in our countries by the struggle against the European Union as a chief instrument for demolishing social security and building up a neocolonial military monster. In solidarity! No Pasaran! >>

Esso è menzionato nel report del Presidio che è possibile leggere a questo link: 
New York protest says: Stop U.S. proxy wars from Yemen to Donbass (By Greg Butterfield, June 15, 2015)

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Serata sul Donbass alla Panetteria Occupata, MILANO 5/6/2015 

Right Sector threatens anti-war protesters outside U.S. Embassy in KIEV (By Yuri Kot, June 3, 2015)

Bologna 2 giugno 2015
PRESIDIO in Piazza 8 Agosto ore 10: ROMPIAMO la spirale militare della UE-NATO
RIPUDIAMO la guerra e i guerrafondai – RIANNODIAMO reti di solidarietà – COSTRUIAMO INSIEME la campagna contro la guerra!

Serata di incontro presentazione CISNU - Centro Informazione e Solidarietà con la NovoRossIya e l’Ucraina resistente
tenutasi a Torino il 12 gennaio 2015
VIDEO: Parte 1 di 2 https://www.youtube.com/watch?t=88&v=QCpQ7U2_w3k
VIDEO: Parte 2 di 2 https://www.youtube.com/watch?v=0mRYzmpNrsE


=== 3: COMMEMORATIONS ===

LINKS:

Commander Arkadic: Requiem for Mozgovoj [sub ENG\ITA] (Voxkomm, 25 mag 2015)

'Powerful atmosphere of unity' at Mozgovoi's funeral (By Evgeniy Golishkin – Alchevsk, Lugansk People's Republic, 27.5.2015.)

27 Maggio, funerali del comandante Mozgovoj e i compagni uccisi durante l'attentato del 23 Maggio

Mass outpouring honors Mozgovoi in Alchevsk (By Victor Shapinov, Union Borotba – 28/5/2015)

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Акции памяти Мозгового прошли в Европе и Америке (29.5.2015.)

In support of Donbass, in memory of Alexey Mozgovoi (Athens-photos 27.5.2015)
https://solidarityantifascistukraine.wordpress.com/2015/05/27/φωτογραφίες-απ-τη-συγκέντρωση-στο-υπ-ε/

Banda Bassotti: Omaggio alla memoria del comandante Mozgovoj (26 mag 2015)

BOLOGNA mercoledì 27 Maggio alle ore 11 in Piazza Verdi
"Si può uccidere un uomo, non le sue idee". Saluto al Comandante Aleksey Borisovich Mozgovoy
Il Comandante comunista Aleksey Mozgovoj è stato assassinato nel tardo pomeriggio di sabato 23 maggio, tra Alchevsk e Lugansk dagli sgherri fascisti della Junta di Kiev. Il capo della Prizrak (Brigata Fantasma) è caduto in una imboscata nella quale sono stati uccisi la sua segretaria Anna, due militari ed alcuni civili. L'auto a bordo del quale viaggiavano Mozgovoj e la scorta è stata crivellata di colpi. Attaccate con armi automatiche anche altre tre automobili che facevano parte del convoglio. Comitato Ucraina Antifascista di Bologna, Campagna Noi Restiamo 
Evento Facebook: https://www.facebook.com/events/455614004603586/
АКЦИЯ ПАМЯТИ КОМБРИГА МОЗГОВОГО В ГОРОДЕ БОЛОНЬЯ, ИТАЛИЯ (Май 27, 2015)
http://www.newdonbass.su/akciya-pamyati-kombriga-mozgovogo-v-gor/

Il dolore si trasformerà in rabbia, Il fuoco tempra l'acciaio
ROMA, SABATO 30 MAGGIO ORE 11:00
MARCIA IN MEMORIA DEL COMANDANTE MOZGOVOJ E DEGLI ALTRI COMPAGNI CADUTI, DA PIAZZALE TIBURTINO AL CIMITERO DEL VERANO (ROMA)
evento FB: https://www.facebook.com/events/659268714174199/ 
COMUNICATO IN VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=C3Ot4vCow3c
VIDEO (Libera.Tv, 30 mag 2015): https://www.youtube.com/watch?v=uE4Sz9E1k3k
ROME 30/5: March in memory of Mozgovoj and the other fallen comrades
VIDEO AND PHOTOS: https://www.facebook.com/voxkomm/photos/a.888776937845644.1073741869.502062676517074/888777517845586/?type=1&theater 

Milano, 30 maggio 2015 ore 16, Piazza dei Mercanti
Per il Donbass, per Mozgovoj
La Casa Rossa e i compagni milanesi della Carovana Antifascista nel Donbass chiamano gli antifascisti alla Loggia dei Mercanti, Sabato 30 Maggio dalle ore 16, per ricordare Mozgovoj e i compagni caduti con lui, perché senza memoria non c'è futuro. Riconfermiamo il nostro impegno per la causa: informare e combattere affinché la verità emerga dalla coltre di disinformazione di cui è vittima il nostro paese.
evento FB: https://www.facebook.com/events/1457845237846953/ -- https://www.facebook.com/events/363815050489674/

Event in Massa-Carrara (Italy)
Comitato "Con l'Ucraina Antifascista" di Massa-Carrara: Commemorazione caduti della Brigata Prizrak (31.5.2015)
(Contiene splendide immagini della parata del 9 maggio ad Alchevsk e brani della poesia di Mozgovoj "Morire di maggio")

SPAIN: Recuerdo internacional por el Comandante Mozgovoj (Caravana Antifascista Bassotti, 28 mag 2015)
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=JWXjfCR8yHg

Statement of the Presidium of the Central Committee of UCP (United Communist Party), Moscow

STATEMENT of the Central Council of CYU (The Communist Youth Union), City of Moscow, May 25, 2015

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New York memorial for Commander Mozgovoi and the Ghost Brigade martyrs, at the statue of the Liberator, Simon Bolivar, in Central Park, May 27, 2015
Report: http://redstaroverdonbass.blogspot.com/2015/05/new-york-memorial-for-commander-alexei.html
Photos: https://www.facebook.com/redguard/media_set?set=a.10205430417394368.1073741923.1668038703&type=3
Ruptly TV coverage: https://youtu.be/avfafij4GEg
Opening remarks: http://redstaroverdonbass.blogspot.com/2015/05/new-york-memorial-for-commander-alexei.html

Statement on the death of Commander Alexei Mozgovoi (May 27, 2015)

To the family, friends and loved ones of Commander Alexei Mozgovoi;
To our sisters and brothers of the Ghost Brigade and the Armed Forces of Novorossiya;
To the people of Alchevsk, the Lugansk People's Republic, and Novorossiya:

Today, we join with millions of anti-fascists and anti-imperialists worldwide who mourn the death of our comrade-in-struggle, Commander Alexei Mozgovoi, and four other Ghost Brigade members assassinated on May 23, 2015: Anna Aseeva-Samelyuk, Alexei Kalascin, Andrej Rjajskih and Alexander Yuriev.
We raise our voices with you to demand that their killers be found and punished. And we demand the punishment of the fascist junta in Kiev and its backers from Washington to Berlin, whose hands are covered in the blood of innocent children, women and men of the Donbass.
Commander Mozgovoi displayed many of the outstanding qualities of historic revolutionary figures like Che Guevara and Thomas Sankara – a deep understanding of the peoples' aspirations, inexhaustible integrity, modesty, uncompromising principles, and the ability to rally people to his cause. And like them, he will continue to inspire people fighting for liberation around the world for many years to come.
Mozgovoi was a fierce proponent of broad anti-fascist unity. But he insisted that this unity must be based on principles, not opportunism or rotten compromise for the sake of expediency.
He was not afraid to criticize diplomatic arrangements that he believed gave damaging concessions to the Kiev junta and NATO imperialism. He spoke out against the encroachment of oligarchs who want to remake Donbass in their own image, not as true people's republics. He called upon the workers and soldiers of Ukraine to turn the guns around and join Donbass in a united revolt against oligarchy and war. He challenged injustice wherever and whenever he saw it.
He was an internationalist who understood that solidarity of peoples is essential to victory.
The principles, courage and selflessness of Commander Mozgovoi and the Ghost Brigade should prod the conscience of every honest anti-fascist and anti-imperialist to ask – how can we do more to remove the boot heel of U.S. and EU imperialism from the neck of the Novorossiyan people?
“You can kill a revolutionary, but you can't kill the revolution,” said the Black Panther martyr Fred Hampton. We welcome the determination of the Ghost Brigade's leaders and fighters to carry on fighting for the revolutionary ideas of Commander Mozgovoi. And we pledge to stand and fight beside you.
¡No pasarán!

International Action Center - IACenter.org
Solidarity with Ukraine Antifascists Committee - No2Nato.org



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UKRAINE: THE MAN WHO LED THE GHOST BRIGADE (by Eddie Dempsey, The Morning Star – Wed 27 May, 2015)
http://www.morningstaronline.co.uk/a-3ba6-Ukraine-The-man-who-led-the-Ghost-Brigade

MOZGOVOY, RICORDO DI UN EROE (di Selena Di Francescantonio, Maggio 30, 2015)
Uomo di carisma e d’intelletto, il comandante della brigata “Fantasma” è caduto in Ucraina a seguito di un vile agguato. Omaggio al combattente comunista che voleva la libertà per il proprio popolo...
http://www.lacittafutura.it/mondo/europa/mozgovoy-ricordo-di-un-eroe.html

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ORIG.: A tribute to Ghost Brigade Commander Alexei Mozgovoi (By Greg Butterfield, May 25, 2015)


www.resistenze.org - cultura e memoria resistenti - antifascismo - 26-05-15 - n. 545

Tributo al Comandante della Brigata Fantasma, Alexei Mozgovoi

Greg Butterfield | redstaroverdonbass.blogspot.it
Traduzione per Resistenze.org a cura del Centro di Cultura e Documentazione Popolare

25/05/2015

Quando ho saputo che uno dei leader delle milizie del Donbass, Alexei Mozgovoi, era stato assassinato, ho pensato subito alle ultime parole famose di Joe Hill: "Non piangere, organizza". Forse è stato perché avevo parlato con Mozgovoi e la sua addetta stampa Anna Aseeva-Samelyuk per organizzare un'intervista che gli avrebbe permesso di parlare direttamente ai lavoratori degli Stati Uniti sulla lotta per la vita o la morte contro l'imperialismo della Nato e il fascismo del 21° secolo in Ucraina e nelle Repubbliche Popolari del Donbass.

In effetti, l'ultimo messaggio che ho ricevuto da Anna è stato inviato poche ore prima che lei e il comandante Mozgovoi fossero uccisi.

Ma venendo al punto, come Joe Hill, Mozgovoi era un cantante, un poeta e un guerriero. E come quel famoso compositore Wobblie [dell'Industrial Workers of the World, ndr] assassinato dai boss americani, ha offerto un esempio di forza, determinazione e umiltà nella vita e di fronte alla morte, che continuerà a ispirare le persone che lavorano in tutto il mondo a lungo nel futuro.

Alexei Borisovich Mozgovoi, comandante della Brigata Fantasma, è morto nel pomeriggio del 23 maggio 2015, quando la sua auto è stata attaccata da mine e mitragliatrici sulla autostrada tra Alchevsk e Lugansk, nella Repubblica Popolare di Lugansk. Aveva 40 anni.

Quattro membri della Brigata Fantasma che lo accompagnavano sono stati uccisi: l'addetta stampa, Aseeva-Samelyuk, attivista, giornalista e madre di tre figli, che diceva di essere una figura politica chiave della Brigata Fantasma; le guardie del corpo, Alexei Kalascin e Andrej Rjajskih; l'autista, Alexander Yuriev.

Sono stati uccisi anche due civili che percorrevano la stessa strada, una donna incinta e suo marito.

Un gruppo fascista ucraino chiamato "Le ombre" ne ha rivendicato la responsabilità, ma non è stato confermato. E' in corso un'inchiesta delle autorità di Lugansk, con la collaborazione della Brigata.

Origini della Brigata Fantasma

Anche se non era un nome familiare in Occidente, nel corso della sua fin troppo breve guida della Brigata Fantasma, Mozgovoi ha evidenziato molte delle qualità di rivoluzionari come Che Guevara e Thomas Sankara, con una integrità apparentemente inesauribile, con principi senza compromessi e la capacità di ispirare e mobilitare la gente alla sua causa.

Nato e cresciuto a Lugansk, addestrato come cantante e soldato, Mozgovoi è emerso come uno dei leader del movimento della milizia antifascista poco dopo che la giunta a Kiev aveva lanciato la sua sanguinosa guerra nel Donbass, nel 2014.

Si divertiva a raccontare di come la Brigata Fantasma si fosse guadagnata il proprio nome. Dopo i ripetuti annunci da parte dei militari ucraini di aver spazzato via la resistenza armata a Lugansk, i suoi combattenti sono sempre riemersi come fantasmi per colpire di nuovo.

Mozgovoi non si definiva un comunista o marxista, ma appariva in lui una profonda coscienza di classe e l'apertura per imparare e crescere politicamente. Ha accolto con favore l'Unità dei Volontari Comunisti nella Brigata Fantasma e ha lavorato a stretto contatto con i suoi comandanti, Pyotr Biryukov e Alexey Markov, che sono divenuti vice-comandanti della Brigata.

A prova della fiducia presente tra di loro Mozgovoi nominò Biryukov responsabile delle operazioni militari durante la vittoriosa campagna di liberazione di Debaltsevo, Donetsk, dalle forze di occupazione ucraine nel febbraio 2015.

Dopo che il leader della milizia di Donetsk, Igor Strelkov venne costretto a lasciare dalle forze conservatrici del Donbass e della Federazione Russa, Mozgovoi ha sostenuto la bandiera antifascista divenendo punto di riferimento per molti dei combattenti più impegnati a servire il popolo e che vedono la lotta per la liberazione della Novorossiya storica da Kiev in ogni modo, compresi i volontari internazionali.

Durante un'intervista con il corrispondente di Russian Planet, Mozgovoi scherzò sul fatto che dopo la liberazione di Kiev potrebbe essere necessario per la Brigata Fantasma continuare a marciare ad ovest per liberare Varsavia e dei "piccoli borghi" come Berlino, Parigi e Londra. E in effetti, non era difficile immaginarlo condurre un giorno una rianimata e rivoluzionaria Armata Rossa per la liberazione di tutta Europa.

Mozgovoi era schietto, non solo nella sua opposizione all'oligarchia e alla reazione fascista in Ucraina. Non aveva paura di criticare gli accordi di cessate il fuoco di Minsk, che vedeva come una concessione inutile e dannosa a favore della giunta di Kiev e dell'imperialismo statunitense. Ha parlato contro quella che vedeva come l'invasione delle forze oligarchiche che vogliono semplicemente rifare il Donbass a immagine dei capitalisti corrotti d'Ucraina, come esisteva prima del colpo di stato sostenuto dagli Stati Uniti e non come Repubbliche Popolari realmente liberate.

Coscienza di classe e internazionalista

In video, teleconferenze e interviste, Mozgovoi porgeva la mano agli operai e ai soldati dell'Ucraina su basi di classe, affermando che non ci potevano essere vincitori in una sanguinosa guerra civile, quando invece la gente comune deve unirsi per combattere l'oligarchia e i neonazisti.

Dalla base della Fantasma ad Alchevsk, Lugansk, ha guidato la Brigata in sostegno della popolazione locale. Hanno stabilito mense sociali in cui la milizia e i civili mangiano fianco a fianco, evitando la fame e la malnutrizione causate dalla guerra e dal blocco. La sua squadra ha aperto la strada all'approvvigionamento efficiente e alla distribuzione degli aiuti umanitari internazionali ad ospedali, scuole e pensionati.

Nell'ultimo video ripreso prima della sua morte, Mozgovoi, ha parlato degli sforzi della Fantasma per aiutare a rilanciare l'economia locale e sviluppare l'autosufficienza nella produzione alimentare riaprendo una grande fattoria di pollame.

Come una persona di integrità rivoluzionaria e di grande popolarità, di fronte a tali difficili condizioni di guerra, Mozgovoi era un bersaglio e aveva nemici da ogni parte. Era sopravvissuto a diversi attentati, l'ultimo nel mese di marzo, vicino al luogo dove è stato poi ucciso.

Nei suoi ultimi giorni, ha accolto con favore la seconda Carovana Antifascista nel Donbass e ospitato il Forum Internazionale di Solidarietà del 8 maggio, "Antifascismo, Internazionalismo, Solidarietà", con delegati provenienti da più di una dozzina di paesi, dopo che le forze anticomuniste a Lugansk avevano cercato di bloccarlo.

A dispetto dei suoi avversari politici, Mozgovoi ha tenuto una vivace parata internazionalista ad Alchevsk il 9 maggio, in occasione del 70° anniversario della sconfitta del fascismo tedesco da parte dell'Unione Sovietica.

In una dichiarazione video dopo la morte di Mozgovoi, il vice-comandante comunista Alexey Markov ha dichiarato: "Si può uccidere una persona, ma non si può uccidere un'idea – quell'idea per cui si è levato un anno fa Alexei Mozgovoi, quell'idea per cui si sono radunate migliaia di persone che l'hanno raggiunto. Con la morte di una persona le idee non muoiono, le porteremo attraverso la guerra, attraverso la miseria, la morte. Con questa idea, noi vivremo e costruiremo una vita migliore".

Il vice-comandante Pyotr Biryukov ha aggiunto: "La brigata "Prizrak" e l'Unità comunista al suo interno non cesseranno di esistere, così come la lotta contro il fascismo. E' la conferma di ciò che sono i nostri combattenti volontari e le persone che ci aiutano, che si fidano di noi e si aspettano che le difendiamo. E' stato ucciso uno dei combattenti della brigata, il comandante. Ma la sua opera vive con noi. Noi la portiamo avanti".

"La nostra bandiera resiste, sono sicuro che presto la bandiera della brigata si vedrà a Lysichansk, a Kharkov, a Kiev e sarà la memoria migliore per il nostro comandante", ha detto Markov.

Mozgovoi vive, nelle migliaia di persone che hanno onorato lui e i suoi compagni caduti in un memoriale pubblico, il 24 maggio ad Alchevsk: come un vero erede delle migliori qualità dell'Unione Sovietica e della Grande Guerra Patriottica contro il fascismo, portando quelle qualità nel futuro.

Lo spirito di resistenza e l'internazionalismo di Mozgovoi informeranno anche una giornata internazionale di solidarietà con il Donbass lanciata in concomitanza con i funerali del comandante il 27 maggio e, senza dubbio, daranno linfa alle molte battaglie ancora da venire.


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Documentazione e dibattito sulla "Prizrak" di Mozgovoy

--- LA BRIGATA PRIZRAK: 

(30 aprile 2015: Mozgovoj descrive il progetto della prima azienda agricola di Stato della Novorossija)
Первое народное Предприятие Новороссии (Алексей Мозговой - Голос народа, 12 giu 2015)
30 апреля состоялось собрание рабочего коллектива ПАО "Птицехозяйство "Червонный Прапор". До недавнего времени предприятие входило в состав ООО «Аграрный Холдинг Авангард», ведущего экспортёра куриного яйца и яичных продуктов из Украины. На собрании Алексей Мозговой предложил рабочим сделать из птицефабрики коллективное хозяйство - первое народное предприятие Новороссии. Предложил самим избрать руководство, и стать хозяевами своей судьбы. К сожалению, Алексей Борисович не успел при жизни довести начатое дело до конца...
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=iJzFCE22zyw

Alexei Mozgovoi: ‘The oligarchs are still our main enemy’ (Interview by Katerina Ruskevich, LIVA, May 9, 2015)
http://redstaroverdonbass.blogspot.com/2015/05/alexei-mozgovoi-oligarchs-are-still-our.html
ORIG.: «ОЛИГАРХИ ОСТАЮТСЯ ГЛАВНЫМ ВРАГОМ»
CASTELLANO: Alexey Mozgovoy: “Los oligarcas siguen siendo nuestro principal enemigo”

I fantasmi del Donbass - La Prizrak di Mozgovoj (Maria Elena Scandaliato, 23 mag 2015)
Estratto dal documentario di Maria Elena Scandaliato, Bruno Federico e Veronika Yukhnina sul battaglione Prizrak ("Fantasma") di stanza nella Repubblica popolare di Lugansk.
Dedicato al comandante Mozgovoj. Che la terra gli sia lieve.

Pyotr Biryukov: We won’t let anyone make a circus out of Mozgovoi’s death (Alexander Krot, June 1, 2015)
http://redstaroverdonbass.blogspot.com/2015/06/pyotr-biryukov-we-wont-let-anyone-make.html

Donbass militia leader describes ‘our attempt to build a more just society'
Workers World spoke with Alexey Markov (military callsign “Good”), political commissar of the Volunteer Communist Detachment (RCD) of the Ghost Brigade in the Lugansk People’s Republic. The RCD’s military commander is Pyotr Biryukov (callsign “Arkadich”). The Ghost Brigade is an anti-fascist militia defending people in the Donbass region from the war unleashed by the U.S.-backed junta in Ukraine, which has claimed thousands of lives in the past year. This interview was conducted before the assassination of Ghost Brigade leader Alexei Mozgovoi on May 23...
CASTELLANO: Alexey Markov: nuestro intento por construir una sociedad más justa

(Messaggio in inglese ed ucraino ai cittadini d'Ucraina dalla Brigata Prizrak: "Trasformiamo la guerra civile in guerra anti-oligarchica!")
От народа к ВСУ Appeal to Armed Force of Ukraine from Donbass People (Алексей Мозговой - Голос народа, 10 giu 2015)
VIDEO: www.youtube.com/watch?v=MMu-O4TMLag

(Intervista al commissario politico Alexey Markov sul futuro del comunismo con sottotitoli in inglese, spagnolo e italiano)
Alexey Markov: Red Sunrise [sub ENG\SPA\ITA] (Voxkomm, 11 giu 2015)
Interview with commissar from Unit 404, Alexey Markov, about the future of Communism...
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=NduMz55XOGI

Bozambo: The Italian Fighter\Итальянский боец [sub ENG\РУС] (Voxkomm, 13 giu 2015)
Interview with Edy Ongaro "Bozambo", an Italian communist fighter in Unit 404, Brigade Prizrak [Ghost].
(Sulla pagina facebook del "Comitato per il Donbass Antinazista" è stata pubblicata un'intervista ad un compagno italiano che si è unito all'unità comunista (la 404) della Brigata Prizrak. Il suo nome di battaglia e Bozambo. Lui è uno dei tanti internazionalisti che si sono uniti alla Resistenza nelle Repubbliche Popolari di Donetsk e Lugansk per combattere contro il fascismo. L'intervista può essere vista anche al seguente link di youtube)
VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=1CmuwG1Egt8 

--- ANALISI SULLA STRAGE DI STAMPO MAFIOSO IN CUI SONO MORTI MOZGOVOY E ALTRE 6 PERSONE:

Une source dans l’état-major général des Forces armées de l’Ukraine : l’élimination de Mozgovoy fait partie d’un plan militaire et politique de destruction du Donbass (Roman Nesterenko)
https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/05/25/une-source-dans-letat-major-general-des-forces-armees-de-lukraine-lelimination-de-mozgovoy-fait-partie-dun-plan-militaire-et-politique-de-destruction-du-donbass/
ORIG.: Источник в Генштабе ВСУ: ликвидация Мозгового входит в план военно-политических мероприятий по разгрому Донбасса
Наш источник в Киеве, антифашист, близкий к Генштабу, адекватность информации которого подтверждалась не раз (например, наш материал от 7 июля 2014 года — «Генштаб Украины: мы накануне катастрофы» и последовавший за ним 14 июля материал «Подробности поражения южной группы войск АТО» ), сообщает что «ликвидация» Алексея Мозгового входила в план военно-политических мероприятий, осуществляемых СБУ, которые должны обеспечить успех операции под условным названием «Молот».
По материалам jpgazeta.ru – 2015-05-24: Источник в Генштабе ВСУ: ликвидация Мозгового входит в план военно-политических мероприятий по разгрому Донбасса
http://kprf.ru/international/ussr/143065.html
TRAD.: L’eliminazione di Mozgovoj rientra nell’operazione per distruggere il Donbass (di Roman Nesterenko, KPRF, 25 maggio 2015)
... l’assassinio di Mozgovoj e vari altri diversivi dovrebbero scatenare la guerra civile nella “presunta RPL”... Gli ufficiali dello Stato Maggiore nella loro decisioni hanno studiato l’operazione “Lampo” con cui la Croazia occupò il territorio della Krajina Serba nel 1995...
https://aurorasito.wordpress.com/2015/05/26/leliminazione-di-mozgovoj-rientra-nelloperazione-per-distruggere-il-donbas/

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UN PESSIMO ARTICOLO, AL LIVELLO DELLA POLEMICA ANTISERBA DEGLI ANNI NOVANTA: 
Mozgovoy, il fantasma di Lugansk (di Simone Pieranni, su Il Manifesto del 30.05.2015)
http://ilmanifesto.info/mozgovoy-il-fantasma-di-lugansk/
LA STAMPA DI “SINISTRA” CONTRO MOZGOVOY: UNA PRIMA RISPOSTA (di Noi Saremo Tutto, 8 giugno 2015)
http://www.noisaremotutto.org/2015/06/08/la-stampa-di-sinistra-contro-mozgovoy-una-prima-risposta/

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Mozgovoy era l'obiettivo ideale 



Dmitrij Steshin – Komsomolskaja Pravda 24 maggio 2015 - Fort Russ

Incontrai Aleksej Mozgovoj nel marzo 2014, nei boschi vicino Lugansk, per la prima intervista ai "partigiani di Lugansk" della stampa russa. Illuminò la maschera di Bolotov. Per tutto il giorno girammo nella regione (di Lugansk) con lui, visitando i cosacchi e incontrando diverse persone. Poi ci fu un litigio con Bolotov e il rientro nel campo di Stanitsa Luganskaja. Ecco dove nacque la brigata "Prizrak". A novembre non riconobbi Mozgovoj, era una persona completamente diversa, in 10 mesi era invecchiato di vent'anni. Non credo in nessuna "trappola dei sabotatori di Surkov" e "resa dei conti con Plotnitskij". La situazione rispecchia lo scenario Nemtsov, con le urla degli infallibili sostenitori della Nuova Russia che gettano tonnellate di maledizioni su Putin, Plotnitskij, Zakharchenko. Pertanto l'oggetto per assassinio è stato scelto alla perfezione. E' strano che non si ricordano più di Akhmetov. Mozgovoj non era un grande comandante, stratega o tattico, la cui morte dovrebbe decapitare l'esercito. No, Mozgovoy era una personalità, la cui morte semina discordia, alla vigilia delle ostilità. L'obiettivo era "ideale". Ho già sentito analisti da poltrona non credere a "DRG Ukronazi" (gruppo eversivo d'intelligence ucraino) nei pressi di Lugansk. Gli analisti domestici non sanno che anche adesso, presso Lugansk, presso Donetsk, si può facilmente finire in mano agli ucronazi semplicemente prendendo la strada sbagliata. E analogamente si può fare dall'altro lato. Lesha se n'è andato, ma sarà ricordato per molto tempo, non ne dubito. Riposa in pace, vero guerriero, uomo schietto e onesto.

Traduzione di Alessandro Lattanzio - http://sitoaurora.livejournal.com/18691.html




(Altre reazioni alla riabilitazione del criminale di guerra cetnico Draza Mihajlovic)

Jos reakcija povodom rehabilitaciji cetnickog zlocinca

1) Linkovi
2) Udruzenje "Nasa Jugoslavija" objavilo je izjavu za javnost povodom rehabilitacije Draze Mihailovica
3) СУБНОР Шумадије: Ко је сад на реду?!
4) Књига споменик над којом се занеми. Миленко Ковачевић: Прилози истини. Четички злочини у Србији у време Другог светског рата


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LINKOVI:

--- aktuelno:

Riabilitato il leader dei cetnici in Serbia
0) LINKS
1) Uno solo è stato il movimento antifascista. Lettera di un veterano
2) Riabilitato Draza Mihailovic (Tanjug)
3) Cetnici e partigiani, Belgrado non vede più le differenze (C. Perigli)
4) SUBNOR: ПРСТ У ОКО И СЕМЕ РАЗДОРА / UN VERDETTO VERGOGNOSO

КО ДА ЗАБОРАВИ ЗВЕРСТВА ДРАЖИНИХ „ЈУНАКА“ (Крагујевац, 15. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/kragujevac-1444

ШТЕТАН ПОТЕЗ ЗА СВЕ ГЕНЕРАЦИЈЕ (Протест Лесковца, 18. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/protest-leskovca

ИСТОРИЈСКА ПОДВАЛА НА ДЕЛУ (Протест Неготина, 18. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/protest-negotina

TEŠKA REČ: Rehabilitacija Draže Mihailovića - Dušan Čukić i Kosta Nikolić (18.05.2015)
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=YVlbql6THgE
ПОГРЕШНА ОДЛУКА У ПОГРЕШНО ВРЕМЕ (Тешка реч, 27. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/teska-rec

ДОЖИВЕЛИ СМО НОВИ ЗЛОЧИН (Протест Вранића, 19. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/protest-vranica

БЕЗ  КОМПРОМИСА  СА  НЕПРАВДОМ (Председништво, 20. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/predsednistvo-32

ИСТИНА ЈЕ ЗНАНА И ЈЕДИНА (Протест пролетера, 22. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/protest-proletera

ПАМТИМО „ЦРНЕ ТРОЈКЕ“ (Опомена потомка, 25. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/opomena-potomka

ЗАР ИСТИНУ ДА ДОКАЗУЈЕМО (Протест Краљева, 26. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/protest-kraljeva

ЗНАМО И ПАМТИМО СВЕ (Протест Зајечара, 26. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/protest-zajecara

КО ТО ДА ИЗБРИШЕ ИЗ СЕЋАЊА (Порука из Тополе, 26. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/poruka-iz-topole

НЕКА СВАКО ДИГНЕ ГЛАС (Општа брука, 28. мај 2015.)
http://www.subnor.org.rs/opsta-bruka

РЕХАБИЛИТАЦИЈА УЗ ПОМОЋ ИНВАЛИДНОГ ЗАКОНА (10. јун 2015.)
http://www.subnor.org.rs/prenosimo-18

--- dokumenti:

Dr Branko Latas: DOKUMENTI O SARADNJI ČETNIKA SA OSOVINOM 
http://www.znaci.net/00001/114.htm

VIDEO: Izdajnici i ratni zlocinci (6/8)
http://www.youtube.com/watch?v=RfHEpIAwCDE

VIDEO: PROTIV REHABILITACIJE RATNOG ZLOČINCA DRAŽE MIHAILOVIĆA 
https://www.youtube.com/watch?v=csdMfvpBYE0


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Rehabilitacija Draže Mihailovića

Izjava za javnost Udruženja „Naša Jugoslavija“


Odlukom Višeg suda u Beogradu rehabilitovan je dokazani ratni zločinac, četnik, Draža Mihailović, đeneral tzv. Jugoslovenske vojske u otadžbini, osvjedočeni saradnik njemačkog i talijanskog okupatora, naredbodavac mnogobrojnih pojedinačnih i masovnih ubistava na teritoriji nekadašnje Kraljevine Jugoslavije.

Sam proces u pripremi rehabilitacije, koji je trajao više godina, pokazao je na koji način danas razmišlja i kojim pravcem se kreće društvo u Srbiji. Draža Mihailović je pravosnažno optužen i nakon iznošenja neoborivih dokaza na suđenju 1946. godine za zločine koje je počinio na položaju koji je obnašao osuđen je na smrt. Od izdaje 1941., pa do kraja Drugog svjetskog rata u maju 1945. godine četnici su se borili na strani okupatora, međusobno sarađivali sa ustašama, zajednički bili produžena zločinačka ruka nacizma i fašizma protiv sopstvenog naroda. Brojni pokolji četničkih hordi (Jagodina, Ćuprija, Paraćin, Boleč, Vranić, Drugovac kod Smedereva, Čajniče, Foča, Pljevlja...) neumoljivo dokazuju krivicu. Trenutak rehabilitacije tog čovjeka i pokreta koji je vodio sramni je čin kapitulacije srpskog društva koje je, na žalost, po ko zna koji put pokazalo da na nacionalizam i šovinizam gleda sa (straho)poštovanjem.

Udruženje „Naša Jugoslavija“ najoštrije osuđuje kriminalnu odluku Višeg suda u Beogradu i smatra je veoma opasnom za buduće odnose među narodima koji žive na prostoru nekadašnje Jugoslavije. U procesima pomirenja, koji se ionako sporo provode, ovaj kukavički potez za uvijek će predstavljati kamen spoticanja. Taj svojevrsni revizionistički skandal, na koji Evropa gotovo uopšte ne reaguje, pokazuje njeno bolećivo prenemaganje pred istorijom, sopstvenom istorijom, koju je potpuno zanemarila hronično se skrivajući iza antikomunizma istovremeno ne videći ili ne želeći vidjeti da se skoro potpuno okrenula neonacizmu. Ili je to njena namjera?

Nacionalisti u Hrvatskoj su jedva dočekali ovu odluku. Sada će se ponovo početi voditi diskusija o neophodnosti rehabilitacije Ante Pavelića, ustaškog poglavnika i ratnog zločinca bez premca, čije su horde u masovnim zločinima i u koncentracionim logorima ubijale nedužno stanovništvo drugih nacionalnosti, ali i Hrvate; čovjeka koji je pobjegao kada je zagustilo, a čiji je bijeg bezpogovorno i blagonaklono pomagala katolička crkva. Niti su se ustaše borile za dobrobit hrvatskog naroda, niti su se četnici borili za dobrobit srpskog naroda.

Pored svega se nadamo da odgovarajuće institucije u okvirima Evropske unije, kojoj Srbija teži kao njena buduća članica, neće bez reakcije preći preko ovakve odluke beogradskog suda. Očekujemo da se izvrši pritisak i opovrgne, odnosno poništi rehabilitacija osvjedočenom i dokazanom ratnom zločincu. U suprotnom će ovo predstavljati presedan za buduće procese od kojih neće biti pošteđene ni druge članice zajednice, a to nije, niti može biti u skladu sa njenim proklamovanim antifašističkim idealima.

Pozivamo antifašiste i sve druge pojedince i organizacije koje se bore za istinu o događajima iz vremena Drugog svjetskog rata, da ne dozvole manipulacije i reviziju istorije. Dokumentovano i argumentovano je dokazano ko se borio sa narodom i za narod, a ko je od početka bio na strani okupacionih nacističkih i fašističkih sila. Bez obzira na cinizam i ignorisanje očiglednih činjenica od strane Višeg suda u Beogradu, Draži Mihailoviću je za sva njegova nedjela, ne bez razloga i povoda, pravosnažno i za uvijek presudio – NAROD.

Potpisnici su članovi:
Udruženja „Naša Jugoslavija“, Saveza Jugoslovena i Zajednice Jugoslovena u Njemačkoj


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http://www.subnor.org.rs/opomena

КО ЈЕ САД НА РЕДУ?!

Опомена, 12. јун 2015.

Из СУБНОР-а у слободарском Крагујевцу, стратишту недужних од руку фашиста и њихових сарадника у Другом светском рату, стигла је разложна опомена.

Поводом наставка рехабилитације председника квислиншке српске владе у време 1941-1945 Милана Недића, СУБНОР-у се обратили припадници СУБНОР-а и чланови породица страдалих од „љотићеваца“ и „недићеваца“ (припадника СДС) изражавајући протест и огорчење.

Још се није смирила еуфорија око тзв. „рехабилитације“ Драже Михаиловића а већ се спрема рехабилитација (у току је још покушај) Милана Недића, осведоченог сарадника немачких фашиста. Влада коју је он формирао добила је задужење за прогон антифашиста, регистрацију и хапшење Јевреја и контролу над логором Бањица. Његова „српска државна стража“, квинслишка формација која је основана 3. марта 1942. године и била под командом Вермахта, ангажована је у борби против партизана и вршила масовна стрељања бањичких логораша (укључујући веће групе жена), логор за преваспитавање младих у Паланци био је само успутна станица за „непоправљиве“ антифашисте који су живот завршили у логору на Бањици или у логорима Немачке и Норвешке. Недићев рођак Димитрије Љотић и злогласна формација „Збор“ на фашистичкој идеологији добро је по злу позната у Крагујевцу, Краљеву, по целој Србији где су показали злочиначку делатност. Да је био, како наводе подносиоци захтева, невин не би га Немци – његови господари при бекству пребацили у Беч, касније Кицбил, одакле су га Британци предали југословенским властима. Заборавља се да је Државна комисија за утврђивање злочина окупатора и његових помагача у Саопштењу број 10 још 1945. године изнела све о злочинима Милана Недића и његове квислиншке владе и њега огласила за ратног злочинца и сарадника окупатора.

Шта би се десило кад би Норвешка рехабилитовала Квислинга, Француска Петена, Немачка Хитлера, Геринга, Гебелса, Ајхмана и многе друге злочинце, Словенија Рупника, Хрватска Павелића, Црна Гора Секулу Дрљевића? Куда би Европа и свет догурали тим путем?

Дижемо глас против нових покушаја срамне рехабилитације. И питамо има ли краја и куда то иде ова наша Србија – стоји у протесту СУБНОР-а Шумадије.


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http://www.subnor.org.rs/prenosimo-16


КЊИГА СПОМЕНИК НАД КОЈОМ СЕ ЗАНЕМИ


Из дневног листа „Политика“ преносимо упечатљив текст о књизи – доказу шта се на овим нашим просторима догађало током Другог светског рата.

У дане кад је суд одлучивао о рехабилитацији Драгољуба Драже Михаиловића, можда баш тог 14.маја, Миленко Ковачевић (1927) узео је у једној земунској штампарији у руке први примерак своје нове, десете књиге, мирног наслова „Прилози истини“, који је праћен узнемирујућим поднасловом „Четички злочини у Србији у време Другог светског рата“.

Кад смо и сами почели да листамо ову књигу, за коју нам је било познато да је аутор већ неколико година пише, савлађујући различите, не баш мале тешкоће, прва помисао нам је била да је Ковачевић подигао споменик каквог до сада није било, споменик на коме је коначно уклесано око 8.000 имена невиних људи, деце, жена, стараца и појединаца у најбољој животној снази, којима су четнички злочинци прекратили живот током Другог светског рата на територији Србије, изузимајући Војводину, где их није било.

„Признајем, уморан сам и помало згађен на крају ове књиге“, написао је у завршници Миленко Ковачевић, у време рата млади партизан у Мачви а потом на разним дужностима у Државној безбедности до краја 1974. године, када је на свој захтев отишао у пензију, а онда на конкурсу био примљен за директора београдског издавачког предузећа „Рад“. Провео је у њему наредних осам  година, а књиге објављене под његовом директорском палицом дизале су велику прашину, између осталог и зато што су ломиле многе до тада успостављене табуе.

Чак и човек такве биографије, која подразумева да зна много више него обичан свет и који је из непосредне близине, као учесник, упознао страхоте ратовања, па и братоубилачког ратовања и злочине какви су, изгледа, могући једино у братоубиству, био је „помало згађен“ многим новим сазнањима до којих је дошао.

Пре рада на овој књизи био је добро упознат с многим четничким злочинима почињеним у Србији од јесени 1941. до 1945. године, а и касније, пошто су остаци Дражине војске и по окончању рата, сада као одметници у већим или мањим групама, наставили „борбу“ против нове власти. Када је почео да пише књигу, Ковачевић се сусрео с чињеницом изненађујућом и за њега, пошто су у доминирајућој, богатој литератури о рату, углавном били описани исти догађаји: први злочин четника, убиство Милана Благојевића, команданта Шумадијског партизанског одреда и шпанског борца у селу Глумач крајем октобра 1941, масакри у Вранићу и Друговцу, злочини у Санџаку, као и познати случај када су четници преко Јове Шкаве, војводе Косте Пећанца, у селу Словцу, у ноћи између 13. и 14. новембра, предали Немцима 365 заробљених партизана и грађана. После две недеље Немци су њих 261 стрељали 27.новембра 1941. године, а остали су скончали у логорима.

Пред таквом сликом, Ковачевић је закључио да је она омогућила да се „у народу створи погрешан утисак да других злочина није било или их је било, али су ретки и спорадични“, а поготово да „млађа генерација о томе мало или нимало зна“.

Крајем 2012. зато је прионуо на посао, трагајући за чињеницама расутим по разним архивама, документима и монографијама, у текстовима објављеним у локалним часописима и гласилима, у збиркама и књигама које су омеђене границама некадашњих срезова и општина.

О свом руву и круву, уз помоћ пријатеља и сарадника који су му скретали пажњу на те расуте изворе, јер обједињене документације на ову теме нема, а многа документа и данас су недоступна, Ковачевић је објавио обимну књигу од 530 страница, уз коју је стао СУБНОР Србије. На самом почетку, у уводу је написао: „Треба знати да нема општине у Србији у којој није било четничких злочина и то не само појединачних, већ и групних“.

После вишегодишње, помне провере сваког податка, уследило је штиво-споменик невиним жртвама, књига пред којом се занеми јер се у њој нижу имена од детета у колевци до људи у дубокој старости, који су постали жртве безумља. Ковачевић је, где год је то било могуће, навео име и презиме жртве, њену старост, пребивалиште и место извршења злочина, име вође четничке групе која је злочин починила, као и њених припадника, кад год је то било могуће.

У огромном броју случајева камом, клањем и под окриљем мрака.

Како су те злочине могли да чине припадници једне војске, „поготово под командом школованих и образованих официра“, како разумети то што су „многи од њих поступали као људи помраченог ума“, злочине „оправдавали патриотизмом и борбом за српски народ“, пита се Ковачевић и поентира: „зар је класна мржња тих официра била дотле развијена да не виде шта раде“.

За одговорима на та и многа друга питања које је овом књигом поставио Миленко Ковачевић, свакако ће трагати многи, укључујући и данас живе припаднике равногорског покрета, као и његове приврженике. Поготово би било драгоцено да преставници млађих нараштаја у оваквом истраживању крену даље и да дограде ову до сада јединствену слику, за коју треба нагласити још нешто: Миленко Ковачевић је доследно изостављао из ове евиденције злочина и смрти примере посејане у многим изворима, у којима би било наведено, на пример, да је уз именоване, страдало још „пет-шест“ или „десетак“ људи, или је на сличан начин наведен неки други, непроверени, именом недокументовани број жртава.

Слободан Кљакић






(francais / english / deutsch / italiano)


L'egemonia tedesca

1) Oskar Lafontaine: La supremazia tedesca in Europa
2) “Kernel Europa”. Un nucleo centrale franco-tedesco per una Ue a due velocità (di Sergio Cararo)


Auch lesenswert:

Wunschzettelökonomie (Von Reiner Zilkenat – junge Welt, 13.06.2015)
Vor 75 Jahren: Die »Reichsgruppe Industrie« entwirft einen europäischen Wirtschaftsraum
... Dabei war von zentraler Bedeutung, wie der europäische Kontinent wirtschaftlich neu organisiert werden sollte. ... In der im Januar 1935 gebildeten Institution waren in Wirtschaftsgruppen, unterteilt in Fachgruppen, die einzelnen Industriebranchen, Betriebe und Banken vertreten. Es handelte sich um eine Organisation, die im staatsmonopolistischen System der Kriegsvorbereitungs- und der Kriegswirtschaft vor allem die Interessen großer Konzerne und Banken artikulieren und ihre Umsetzung in politisches Handeln gewährleisten sollte...
http://www.jungewelt.de/2015/06-13/025.php

Billions for European Wars (German armament projects – GFP 10.6.2015.) 
The German Defense Minister announced new multi-billion Euro armament projects, aimed at Germany's and the EU's greater independence from the USA. Ursula von der Leyen announced yesterday that the Bundeswehr would purchase the Medium Extended Air Defense System "MEADS" to replace the "Patriot" air defense system. Whereas the "Patriot" system had to be imported entirely from the United States, a consortium with significant German participation will manufacture MEADS. It is estimated to cost about four billion Euros, with another four billion having been already invested. With MEADS, Germany would achieve more "autonomy in security policy," according to a CSU party military policy specialist. The German Navy will also receive four MKS 180 multi-role warships worth around four billion Euros, better suited for waging distant wars more effectively and over more extended periods. Other armament projects, such as a German-French battle tank, serve the consolidation of the EU's arms industries or - as with the "Euro-drone" - are aimed at achieving more independence from the US arms industry. The A 400M Airbus airlifter crash in early May is seen by observers in the context of these efforts to achieve autonomy...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58854

Milliarden für europäische Kriege (Von der Leyen kündigt neue Rüstungsprojekte an – GFP 10.6.2015.)
Die deutsche Verteidigungsministerin kündigt neue milliardenschwere Rüstungsprojekte an und zielt auf eine größere militärische Eigenständigkeit Deutschlands und der EU gegenüber den USA. Wie Ursula von der Leyen am gestrigen Dienstag mitteilte, wird die Bundeswehr als Ersatz für ihre "Patriot"-Luftabwehrbatterien das Flugabwehrsystem "Meads" kaufen. Es wird von einem Konsortium unter starker deutscher Beteiligung hergestellt, während die "Patriot"-Systeme komplett aus den Vereinigten Staaten importiert werden mussten. Die Kosten werden auf rund vier Milliarden Euro geschätzt; weitere vier Milliarden Euro sind bereits investiert worden. Deutschland erlange mit Meads größere "sicherheitspolitische Souveränität", erklärt ein CSU-Militärpolitiker. Zudem wird die deutsche Marine vier Mehrzweckkampfschiffe MKS 180 erhalten - Kosten: ebenfalls vier Milliarden Euro. Mit ihnen werden Kriege fernab des eigenen Landes schlagkräftiger und länger geführt werden können als bisher. Weitere Rüstungsprojekte wie ein deutsch-französisches Kampfpanzerprojekt dienen der Verschmelzung der EU-Waffenindustrie oder zielen wie die "Euro-Drohne" darauf ab, von US-Waffenschmieden unabhängiger zu werden. Mit derlei Unabhängigkeitsbestrebungen bringen Beobachter den Absturz eines Militärtransporters vom Typ Airbus A400M Anfang Mai in Verbindung...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59132

Sulla Europa a guida tedesca si vedano anche, sul nostro sito:

Il ruolo della Germania nella distruzione della Jugoslavia (1995)
Lo "spazio vitale tedesco" (1995)
Europa: unione e disgregazione (1997)


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ORIG.: Un article de Oskar Lafontaine: La suprématie allemande en Europe (23 MAI 15)



La supremazia tedesca in Europa

di Oskar Lafontaine


 Jean-Luc Mélanchon, il fondatore del Parti de Gauche, ha scritto un pamphlet intitolato «Le hareng de Bismarck» (L’aringa di Bismarck). Questo libro è diretto contro la supremazia tedesca in Europa e la ripresa, da parte del presidente francese François Hollande e Manuel Valls, il capo del governo, della politica della «Agenda 2010» di Gerhard Schröder. Poiché questa «politica riformatrice» di Schröder non era un prodotto social-democratico ma consisteva nella ripresa del programma del padronato tedesco da parte di un cancelliere social-democratico, la polemica lanciata da Mélanchon mira in sostanza a denunciare la messa in atto, in Francia, di questo programma del padronato tedesco.

La sua esposizione è convincente. Questo programma funziona solamente a spese degli altri e solamente se gli altri paesi europei non lo adottano più. Ciò è così semplice e logico che non si può non domandarsi perché la cancelliera tedesca, il suo ministro delle finanze, e i suoi partner di coalizione, non l’hanno ancora capito. Tutti i paesi europei non possono avere esportazioni eccedenti, cioè più di quanto consumano. O, ancora più semplicemente: tutti i paesi non possono avere in contemporanea il record di esportazioni.

 Per illustrare ciò che è successo in Francia, Mélenchon racconta una visita di François Hollande a Angela Merkel nel maggio 2014. Il presidente francese riceve come regalo a Straslund una piccola botte di aringhe di Bismarck. Del resto lo Spiegel aveva notato il gesto inopportuno. «François Hollande avrebbe potuto intendere questa botte come grettezza da parte di Angela Merkel. Il cancelliere prussiano, che concesse il suo nome nel 1871 a un pescivendolo per i suoi pesci di conserva, era un nemico terribile dei Francesi ». Spinto da una febbre tutta nazionalista lo Spiegel prosegue: «Come ai tempi di Bismarck, la Francia lotta contro la sua inferiorità di fronte al suo vicino dell’est… E come all’epoca, è un cancelliere soprannominato “di bronzo” che governa a Berlino».

 Per Mélenchon, Bismarck ha aggredito la Francia. Dopo la vittoria, fece incoronare l’Imperatore tedesco nella galleria dei vetri di Versailles. Fino a oggi, i francesi non hanno dimenticato questa umiliazione. Il fondatore del Parti de Gauche chiama questa aringa di Bismarck un “messaggio siciliano”. Quando la mafia inviava a qualcuno un pesce significava che una persona era stata “mandata dai pesci”, ovvero ucciso.

 Secondo Mélenchon, sono la democrazia europea e i valori fondamentali della Rivoluzione francese, Libertà, Uguaglianza, Fraternità che sono stati mandati ai pesci dalla supremazia tedesca.

 La Merkel non ha certamente voluto inviare un messaggio siciliano. Non è né così malvagia né così sorniona. Ma il fatto che ha offerto lo stesso regalo al presidente francese che a George W. Bush e Vladimir Putin mostra in realtà a che punto la politica e la cultura francese le sono ancora estranee.

 Quando Mitterand, Thatcher e Andreotti si opponevano alla riunificazione della Germania era alla supremazia della grande Germania che si opponevano, una supremazia che, secondo loro, avrebbe messo in pericolo il processo di unità in Europa.

 George Bush, il presidente americano, non aveva niente da ridire. Al contrario, esigeva dalla Germania una “partnership nella leadership”. Elogiava, così, una dominazione tedesca in Europa, in accordo con la strategia mondiale americana.

 Finché i tedeschi giocheranno a vassalli della potenza mondiale degli Stati Uniti – basta pensare al comportamento della Merkel nello scandalo della NSA – la messa in guardia di Mélenchon: “l’imperialismo tedesco è di ritorno” non minaccerà la sola potenza mondiale restante.

 Il pamphlet di Mélenchon non può essere bollato come una critica esagerata al governo tedesco da parte di un uomo di sinistra. Nel necrologio in omaggio al suo collega Ulrich Beck, il sociologo inglese Anthony Giddens scriveva: «Thomas Mann aveva concluso, come si sa a seguito alle due guerre mondiali, che era necessario che l’integrazione europea sfociasse in una Germania europea, in ogni caso non in una Europa tedesca. Ma la crisi dell’euro ha precisamente prodotto questa Europa tedesca. Angela Merkel è de facto la presidente della UE. Non si può, per così dire, far passare nulla contro di lei, la Repubblica federale definisce le regole per il resto dell’Unione. Ma poiché l’egemonia della Germania non ha una legittimità immediata, la Merkel tenta di dissimularla. È diventata, come propone Beck, una “Merkiavel” che nasconde abilmente la sua influenza di dominatrice, cosa che sfocia infine nell’inganno. Essa finge di guidare il salvataggio dell’Europa ma è autorizzata solamente la politica passata attraverso il prisma del pensiero economico tedesco.

 «Siamo assai lontani dalla stabilizzazione dell’euro, perché la Germania non permette la condizione necessaria a ciò, ovvero una integrazione fiscale e economica più grande dell’Eurozona. Al contrario si impone ai paesi del Sud una politica di austerità senza neppure preservare una parvenza di approvazione democratica. Il risultato è che il centro politico sprofonda in questi paesi ancora più rapidamente che negli altri.

 «E’ per questo che Beck si augurava un nuovo contratto sociale per l’Europa. Ciò significa in ultima istanza una rivolta contro la dominazione tedesca. La politica economica dovrebbe puntare più fortemente sugli investimenti, la protezione sociali dovrebbe essere estesa in Europa. I paesi più ricchi dovrebbero impegnarsi per quelli che soffrono la crisi»

 Se si confrontano le analisi di questi due celebri sociologi con la frase della Merkel: «Se l’euro muore è l’Europa che muore», allora si vede bene tutta la grandezza dello scacco della sua politica europea. In effetti noi siamo molto lontani dalla stabilizzazione dell’euro. Mélenchon non dimentica di notare quanto nel frattempo i tedeschi si mostrano arroganti in Europa. Quando si diceva al momento dell’introduzione dell’euro: “L’euro parla tedesco”, si intendeva ancora riassicurare i cittadini tedeschi che si preoccupavano della stabilità monetaria. Già, all’epoca, gli altri paesi europei non amavano questa musica. Ma quando Volker Kauder, presidente del gruppo della CDU/CSU al parlamento tedesco, disse al congresso della CDU a Leipzig, dieci anni più tardi “ora ecco che in Europa si parla tedesco”, si poteva allora di nuovo provare la vecchia follia della “grandeur” tedesca. Nello scorso aprile, in una riunione a Washington, Wolfgang Schäuble criticava la mancanza di volontà di riforma dell’Assemblea nazionale francese e diceva: «la Francia potrebbe ritenersi felice se qualcuno costringesse il Parlamento, ma questo è difficile, è così la democrazia». Il primo segretario del Partito socialista Jean-Christophe Cambadélis rimprovera al ministro delle finanze tedesco una «francofobia intollerabile inaccettabile e contro-producente». Il tono di indignazione del capo delle fila socialiste non è molto differente da quello di Mélenchon: «la Germania è di nuovo un pericolo. Il modello che impone agli stati europei è un regresso per la nostra civiltà»-

 Non si dimentica di sottolineare che il modello economico tedesco dei neo-liberisti è lontano dall’essere coronato dal successo che i suoi propagandisti vorrebbero farci credere. Se la si considera su più anni, la crescita francese è superiore alla crescita tedesca. Ciò vale anche per i guadagni di produttività. Le lamentele della Merkel riguardo alle vacanze lunghe, alle pensioni precoci degli europei del sud si scontrano con un rifiuto categorico privo di ogni spirito di comprensione. Mélenchon ricorda con un tono sarcastico che questi fannulloni dei Greci, degli Spagnoli e dei Portoghesi hanno meno vacanze che i lavoratori della Germania e che gli Spagnoli e i Portoghesi vanno in pensione più tardi.

 La Germania ha, ci dice il nostro combattivo deputato europeo, il numero più basso di nascite e la parte di popolazione anziana più alta in Europa. È questo il modello che la Francia dovrebbe seguire?

 Nell’inquinamento dell’aria e nella produzione di rifiuti la Germania di nuovo è in testa e impedisce, su ordine dell’industria dell’automobile, dei livelli d’emissione di gas di produzione più bassi e, su ordine dell’industria chimica, delle direttive ecologiche al livello europeo.

 Va da sé che Jean-Luc Mélenchon miri particolarmente alla politica sociale tedesca. Desiderava evitare a ogni costo in Francia riduzioni di salari e pensioni che seguono il modello tedesco. La precarizzazione del lavoro con i salari bassi, i contratti di lavoro a durata determinata, i contratti a cottimo, del lavoro interinale e dei mini lavori non può servire da modello a Parigi. In Francia, il mercato del lavoro non è ancora, e di molto, così frantumato come in Germania. Da molto c’è un salario minimo più alto che quello del vicino dell’Est.

 Si può riconoscere l’avanzata della sottomissione al paradigma neoliberista in Germania nella risposta data a un sondaggio fatto da Handelsblatt dove la maggioranza dei managers tedeschi esigeva un salario minimo superiore a quello che reclamavano la DGB e i socialdemocratici.

 Mélenchon, per rinforzare la sua critica, fa riferimento a Arnaud Montebourg, ministro socialista dimissionario. Nel 2011, questi dichiarava: “Madame Merkel  sta per uccidere l’euro… e sulla nostra rovina che la Germania vuole fare fortuna… è venuto il momento di assumere il confronto politico di fronte alla Germania”. Il presidente socialista dell’assemblea nazionale, Claude Bartolone, si esprimeva in maniera simile. Sebbene dicessero di avere a cuore di lavorare in comune con la Francia, Merkel e Schäuble non si mostrano fino a ora molto impressionati da tutto questo. I social-democratici tedeschi stessi non hanno fatto nulla per mettere fine alle politiche di austerità in Europa. Li tenta troppo la possibilità di mettere i ginocchio Syriza e di strozzare sul nascere l’arrivo di una concorrenza a sinistra – e il pensiero va a Podemos in Spagna.

 Il discorso della mania di grandezza con la Francia è pericoloso. Se la politica tedesca, portata sulle spalle dei vicini per mezzo del dumping sociale e salariale, porta Marine Le Pen al potere, allora il progresso dell’unificazione europea sarà stoppato per lungo tempo.

 Anche Die Linke, unico partito a portare una voce di un’altra politica europea al parlamento tedesco, deve continuare il dibattito. Se la Merkel e  Schäuble, insieme a Sigmar Gabriel, mettono in ginocchio Syriza non sarà solamente un pesante regresso per la democrazia europea e lo stato sociale europeo, ma anche per tutta la sinistra politica in Europa.

 Di fronte al blocco neo-liberista, Tsipras e Varoufakis cercano una soluzione. Hanno invitato a Atene il precedente economista in capo della Deutische Bank, Thomas Mayer. Nel 2012, aveva fatto la proposta di una moneta parallela a l’euro, un euro greco o Geuro. C’era l’idea che la Grecia non poteva uscire economicamente con un euro forte e né può indebitarsi di nuovo perché non ha il diritto di stampare euro. Il blocco neo-liberista europeo al quale Mélenchon aggiunge anche i partiti social-democratici e socialisti al potere fa tutto per affondare la sinistra in Grecia. Ma i grandi piani dei politici dell’austerità non ingannano: l’attuale sistema monetario non funziona. La loro politica ha fatto sprofondare sempre più giù l’Europa nella crisi. Anche se, come me, non si crede che la proposta dell’ex capo economico della Deutsche Bank, Thomas Meyer, sia sufficiente, nessuno in definitiva può evitare il dibattito su un nuovo ordine monetario europeo. La competitività tanto vantata delle varie economie nazionali non può essere sempre prodotta con l’abbassamento dei salari e delle pensioni e sulla distruzione delle contrattazioni collettive e delle protezione del diritto del lavoro. Io mi domando perché il governo greco ha ancora bisogno di crediti che non sono stati introdotti che per salvare le banche. La più grande flessibilità che si impone nel sistema monetario europeo e che lascerà nuovamente la possibilità di svalutare ha bisogno, come quadro e come partner cooperante, della Banca Centrale europea. Ovvero: la BCE può senza problemi dirigere il corso delle monete nazionali, per esempio il corso del Geuro. Si regolerebbe la svalutazione divenuta necessaria e si eviterebbe anche la caduta tanto spaventosa di una moneta debole. Beninteso come ha mostrato l’esempio di Cipro, delle misure di controllo dei capitali sono inevitabili. Nella questione monetaria Mélenchon rinvia alla discussione cominciata qualche tempo fa dalla Germania su un euro del sud, senza prendere una chiara posizione. Die Linke non dovrebbe sottrarsi a una tale discussione rinviando come ora alle esportazioni tedesche. Il nazionalismo delle esportazioni sulle spalle dei vicini non può trovare il consenso di un partito di sinistra. Le questioni monetarie sono conosciute per essere difficili e anche nel caso dell’unione monetaria come per la riunificazione  e per l’introduzione dell’Euro i responsabili non si sono coperti di gloria. Indipendentemente dai diversi modelli messi in discussione una cosa dovrà essere chiara: l’euro non dovrà parlare tedesco ma europeo.


traduzione di Stefano Acerbo


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“Kernel Europa”. Un nucleo centrale franco-tedesco per una Ue a due velocità

di Sergio Cararo – 3 Giugno 2015

Si riaffaccia il progetto della “Kernel Europa,” una Unione Europea a più velocità ed a cerchi concentrici subordinati ad un nucleo centrale. Un vecchio progetto tedesco del 1994 torna così a imporsi nel dibattito e nelle prospettive europee assumendo in pieno l'impianto ideologico ordo-liberista, variante germanica del liberalismo, che ha conformato fin nei dettagli la costruzione dell'Unione Europea. L'ipotesi emerge da un documento segreto franco-tedesco, riportato dal settimanale Die Zeit [ http://www.zeit.de/politik/deutschland/2015-06/eu-merkel-hollande-reform-gipfel ], nel quale la cancelliera tedesca Merkel e il presidente francese Hollande intendono procedere ad un cambio di passo significativo nei poteri decisionali dell'Unione Europea. Colpisce il fatto che il documento sia strutturalmente “euro-centrico” nel senso che mette il mantenimento della moneta unica come fattore strategico della tenuta dell'apparato costruito dalle classi dominanti europee sull'Ue. In particolare emerge la tentazione di procedere anche ad una gestione sia delle spinte centrifughe che centripete dell'Eurozona. Da un lato i paesi più deboli possono essere marginalizzati, dall'altra quelli più forti – il nucleo duro franco-tedesco – invece si centralizzano ancora di più.

Secondo il documento, citato dal settimanale tedesco, in futuro gli Stati dell’Eurozona dovrebbero lavorare in modo molto più coeso. Nelle intenzioni della Merkel l'Unione europea infatti deve arrivare ad avere "vertici dell'Eurozona più regolari". Non solo. Dovrebbe anche essere migliorata la capacità di azione del gruppo dei ministri delle Finanze.

Il documento, elaborato insieme al presidente francese Francois Hollande, viene presentato come il contributo di Merkel al vertice europeo del 26/27 giugno prossimo, in cui si dovrà discutere della riorganizzazione dell’Unione europea alla luce delle crescenti tensioni e contraddizioni che vengono emergendo. Da un lato il referendum britannico sulla permanenza o meno nell'Unione, dall'altra le proteste contro le politiche di austerity che vedono la Grecia al centro della tensione ma anche i risultati delle elezioni amministrative in Spagna e di quelle presidenziali in Polonia dove sono cresciuti i consensi alle posizioni – diverse tra loro – di critica ai diktat e ai vincoli dell'Unione Europea.

In molti vedono in questo documento l'attuazione del famoso piano Schauble-Lamers del 1994, quello che individuava la necessità di una “Kernel Europa”cioè di un nucleo duro centrale al quale tutti gli altri dovevano adeguarsi. Inutile dire che al centro del nucleo centrale si sono Germania e Francia. Il documento venne presentato il 1° settembre del 1994, durante il semestre di presidenza tedesca dell’Ue, quando l'allora presidente del gruppo parlamentare della CDU/CSU Wolfgang Schäuble presentòal Bundestag, a nome del suo partito, il documento redatto insieme a Karl Lamers dal titolo “Riflessioni sulla politica europea”. Erano passati poco più di un anno dalla dissoluzione dell'Urss e due anni dalla riunificazione tedesca, e si delineava la prospettiva dell’allargamento ad est dell’Unione Europea. Il documento Schauble-Lamers riteneva che lo sviluppo del processo di unificazione in Europa era entrato “in una fase critica”, tale che, “se entro due-quattro anni non si trova una soluzione alle cause di tale inquietante evoluzione, anziché indirizzarsi verso la maggiore convergenza prevista dal Trattato di Maastricht, l’Unione rischia di imboccare inesorabilmente la via di una formazione più debole, limitata essenzialmente ad alcuni aspetti economici e composta da diversi sottogruppi. Tale zona di libero scambio ‘migliorata’ non potrebbe consentire alla società europea di superare i problemi vitali e le sfide esterne che si trova ad affrontare”. I provvedimenti istituzionali e politici che Schäuble e Lamers suggerivano per prevenire questa deriva riguardavano innanzitutto lo sviluppo istituzionale dell’Unione, la cui capacità di azione e base democratica dovevano essere rafforzate adottando una struttura ispirata al modello dello Stato federale e al principio di sussidiarietà; e parallelamente, “nonostante le notevoli difficoltà giuridiche e pratiche”, si sarebbe dovuta istituzionalizzare l’idea di un’Europa a più velocità – “altrimenti l’Unione si limiterà ad una cooperazione intergovernativa favorevole ad una ‘Europa alla carta’ ” – e si sarebbe dovuto rafforzare “il nucleo duro già costituito dai paesi impegnati sul fronte dell’integrazione e pronti a cooperare”. Questo nucleo, composto dalla Francia, dalla Germania e dai paesi del Benelux, si confermava  anche in ambito monetario – cosa importantissima secondo i due autori del testo, dato che proprio l’Unione Economica e Monetaria doveva essere, a sua volta, il nucleo duro dell’Unione politica – ed era l’unico strumento che avrebbe permesso di conciliare gli obiettivi contraddittori dell’approfondimento e dell’allargamento dell’Unione Europea. Sono passati venti anni da quel progetto egemonico tedesco e adesso le condizioni per attuarlo si stanno delineando compiutamente, trascinando così il settore più concentrato, monopolista e multinazionale del capitalismo europeo.





Ilaria Alpi - L'ultimo viaggio

1) La scottante verità di Ilaria Alpi (di Manlio Dinucci su Il Manifesto del 09.06.2015)
2) Ilaria Alpi e la CIA: cose di Cosa Nostra e Cosa Loro (di Luigi Grimaldi)
3) “Un traffico d’armi per conto della CIA”: l’ultima verità su Ilaria e Miran (di Daniele Mastrogiacomo su La Repubblica del 10.04.2015)


IL DOCUMENTO: Ilaria Alpi - L'ultimo viaggio (Speciale di RAI3 del 11/04/2015)
Sono passati ventuno anni dalla morte di Ilaria Alpi, giornalista Rai e del suo operatore Miran Hrovatin, uccisi in un agguato a Mogadiscio il 20 marzo del 1994. Da allora molti misteri, molti depistaggi, hanno tenuta nascosta la verità sui mandanti, sugli esecutori materiali, sul movente di quel sangue. "Ilaria Alpi – L'ultimo viaggio" prova ad accendere qualche nuova luce sull'inchiesta che Ilaria stava facendo in Somalia sul traffico internazionale di armi, ora che nuovi documenti sono stati de-secretati e nuove testimonianze acquisite. Cosa aveva scoperto Ilaria Alpi durante il suo ultimo viaggio? Che cosa le è stato impedito di raccontarci con quell'ultimo agguato a Mogadiscio? Una docu-fiction di Claudio Canepari prodotta da Rai Fiction in collaborazione con Magnolia.
VIDEO: http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-77f45782-2361-40cd-a00a-1ede256a8794.html


Sui traffici di armi organizzati dai paesi NATO per sostenere le parti secessioniste e squartare la Jugoslavia si veda anche alla nostra pagina dedicata:


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L'arte della guerra. La rubrica settimanale di Manlio Dinucci

La scottante verità di Ilaria Alpi

di Manlio Dinucci su Il Manifesto del 09.06.2015

La docu­fic­tion «Ila­ria Alpi – L’ultimo viag­gio» (visi­bile sul sito di Rai Tre [ http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-77f45782-2361-40cd-a00a-1ede256a8794.html ]) getta luce, soprat­tutto gra­zie a prove sco­perte dal gior­na­li­sta Luigi Gri­maldi, sull’omicidio della gior­na­li­sta e del suo ope­ra­tore Miran Hro­va­tin il 20 marzo 1994 a Moga­di­scio. Furono assas­si­nati, in un agguato orga­niz­zato dalla Cia con l’aiuto di Gla­dio e ser­vizi segreti ita­liani, per­ché ave­vano sco­perto un traf­fico di armi gestito dalla Cia attra­verso la flotta della società Schi­fco, donata dalla Coo­pe­ra­zione ita­liana alla Soma­lia uffi­cial­mente per la pesca.

In realtà, agli inizi degli anni Novanta, le navi della Shi­fco erano usate, insieme a navi della Let­to­nia, per tra­spor­tare armi Usa e rifiuti tos­sici anche radioat­tivi in Soma­lia e per rifor­nire di armi la Croa­zia in guerra con­tro la Jugoslavia.

Anche se nella docu­fic­tion non se ne parla, risulta che una nave della Shi­fco, la 21 Oktoo­bar II (poi sotto ban­diera pana­mense col nome di Urgull), si tro­vava il 10 aprile 1991 nel porto di Livorno dove era in corso una ope­ra­zione segreta di tra­sbordo di armi sta­tu­ni­tensi rien­trate a Camp Darby dopo la guerra all’Iraq, e dove si con­sumò la tra­ge­dia della Moby Prince in cui mori­rono 140 persone.

Sul caso Alpi, dopo otto pro­cessi (con la con­danna di un somalo rite­nuto inno­cente dagli stessi geni­tori di Ila­ria) e quat­tro com­mis­sioni par­la­men­tari, sta venendo alla luce la verità, ossia ciò che Ila­ria aveva sco­perto e appun­tato sui tac­cuini, fatti spa­rire dai ser­vizi segreti. Una verità di scot­tante, dram­ma­tica attualità.

L’operazione «Restore Hope», lan­ciata nel dicem­bre 1992 in Soma­lia (paese di grande impor­tanza geo­stra­te­gica) dal pre­si­dente Bush, con l’assenso del neo-presidente Clin­ton, è stata la prima mis­sione di «inge­renza umanitaria».

Con la stessa moti­va­zione, ossia che occorre inter­ve­nire mili­tar­mente quando è in peri­colo la soprav­vi­venza di un popolo, sono state lan­ciate le suc­ces­sive guerre Usa/Nato con­tro la Jugo­sla­via, l’Afghanistan, l’Iraq, la Libia, la Siria e altre ope­ra­zioni come quelle in corso nello Yemen e in Ucraina.

Pre­pa­rate e accom­pa­gnate, sotto la veste «uma­ni­ta­ria», da atti­vità segrete. Una inchie­sta del New York Times (24 marzo 2013 [ http://www.nytimes.com/2013/03/25/world/middleeast/arms-airlift-to-syrian-rebels-expands-with-cia-aid.html?_r=1 ]) ha con­fer­mato l’esistenza di una rete inter­na­zio­nale della Cia, che con aerei qata­riani, gior­dani e sau­diti for­ni­sce ai «ribelli» in Siria, attra­verso la Tur­chia, armi pro­ve­nienti anche dalla Croa­zia, che resti­tui­sce così alla Cia il «favore» rice­vuto negli anni Novanta.

Quando il 29 mag­gio scorso il quo­ti­diano turco Cum­hu­riyet ha pub­bli­cato un video che mostra il tran­sito di tali armi attra­verso la Tur­chia, il pre­si­dente Erdo­gan ha dichia­rato che il diret­tore del gior­nale pagherà «un prezzo pesante».

Ven­tun anni fa Ila­ria Alpi pagò con la vita il ten­ta­tivo di dimo­strare che la realtà della guerra non è solo quella che viene fatta appa­rire ai nostri occhi.

Da allora la guerra è dive­nuta sem­pre più «coperta». Lo con­ferma un ser­vi­zio del New York Times (7 giu­gno [ http://www.nytimes.com/2015/06/07/world/asia/the-secret-history-of-seal-team-6.html ]) sulla «Team 6», unità super­se­greta del Comando Usa per le ope­ra­zioni spe­ciali, inca­ri­cata delle «ucci­sioni silen­ziose». I suoi spe­cia­li­sti «hanno tra­mato azioni mor­tali da basi segrete sui calan­chi della Soma­lia, in Afgha­ni­stan si sono impe­gnati in com­bat­ti­menti così rav­vi­ci­nati da ritor­nare imbe­vuti di san­gue non loro», ucci­dendo anche con «pri­mi­tivi tomahawk».

Usando «sta­zioni di spio­nag­gio in tutto il mondo», camuf­fan­dosi da «impie­gati civili di com­pa­gnie o fun­zio­nari di amba­sciate», seguono coloro che «gli Stati uniti vogliono ucci­dere o catturare».

Il «Team 6» è dive­nuta «una mac­china glo­bale di cac­cia all’uomo». I kil­ler di Ila­ria Alpi sono oggi ancora più potenti. Ma la verità è dura da uccidere.



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Inizio messaggio inoltrato:

Da: Luigi Grimaldi <grimaldipress @ gmail.com>
Oggetto: Contributo di Luigi Grimaldi. Richiesta Ospitalità per pubblicazione on line
Data: 14 giugno 2015 13:45:54 CEST

ILARIA ALPI E LA CIA: COSE DI COSA NOSTRA E COSA LORO

di Luigi Grimaldi


In relazione all'importante articolo di Manlio Dinucci pubblicato sul Manifesto del 9 giugno (La scottante verità di Ilaria Alpi http://ilmanifesto.info/la-scottante-verita-di-ilaria-alpi/ ), molto ripreso e dibattuto in rete, in cui sono citato come consulente della docu-fiction di Rai 3 "Ilaria Alpi L'Ultimo Viaggio", vorrei esprimere la mia opinione.

Un esercizio molto di moda nel nostro paese, a cominciare dal "lavoro" di Carlo Taormina, in relazione al caso Alpi Hrovatin, è quello della destrutturazione del lavoro di ricerca e analisi di chi cerca la verità, senza pretendere di possederla. In inglese "debunkers", specialità tipica di coloro che accusano di dietrologia e complottismo chi mette in discussione le affermazioni di noti bugiardi. Ognuno è libero di avere le proprie opinioni e di criticare, ma anziché baloccarsi a discettare su ciò che non è il "caso" in questione (esercizio troppo facile in assenza di argomentazioni fattuali) ci si dovrebbe esercitare su ciò che è stato e che è il caso Alpi Hrovatin. Ci si  esponga insomma se si vuole intervernire. Per me la questione di fondo è e rimane il ruolo della Cia nella vicenda Alpi. Più di qualcuno, certamente in buona fede, ma in modo miope, continua a sostenere che un coinvolgimento della Cia nel delitto di Mogadiscio sarebbe un comodo schermo per le responsabilità italiane. Non è così. Ritengo sia un distinguo inconsistente . E' chiaro che nulla di quanto è accaduto in Somalia, traffici di armi e rifiuti, ma non solo, sarebbe stato possibile senza un attivo coinvolgimento dei servizi italiani e della politica. Ma dov'è il confine tra intelligence italiana e USA? Non c'è! Perché la Somalia era "Cosa Nostra", fin dai tempi delle colonie dell'impero.... Notizia ben chiara anche alla CIA che al momento di attivare la propria cellula a Mogadiscio (nell'agosto del 1993) affianca al capo stazione un particolare agente: non uno che parli il somalo o l'arabo, ma Gianpaolo Spinelli: perché di origini italiane, perché parla italiano e perché da anni è l'agente di collegamento tra la CIA e il Sismi a Roma (lo ritroveremo nel caso Abu Omar a Milano e nello scandalo sullo spionaggio Pirelli-Telecom-Sismi al fianco di Mancini e Tavaroli). Dov'è quindi la contraddizione??? Dov'è il problema? Se la Somalia era "Cosa Nostra", nel senso dell'Italia, i nostri servizi (o una fazione all'interno di questi) sono da sempre "cosa loro", nel senso dell'intelligence USA. E allora tutto si spiega: mi riferisco in particolare agli ostacoli giudiziari all'accertamento della verità, come il caso Gelle o i molti depistaggi a cui in questi anni abbiamo assistito e che hanno dimostrato una intensità, una continuità e un livello mai visti se non per casi come Ustica, la strage di Bologna, il Moby Prince. Sin dal primo giorno dopo il delitto (chi conosce "le carte" lo sa) si è depistato per accreditare la tesi della rapina e escludere il delitto su commissione, che invece prevede dei moventi: e chi compie questo gioco di prestigio? Unosom, la cellulla dei Servizi di informazione di Unosom. E chi è Unosom? Unosom è "cosa loro", la finta uniforme degli USA per le cosiddette operazioni di ingerenza umanitaria a suon di carri armati e di missili.Un coinvolgimento mosso da “necessità nazionali” o maturate in ambito Nato? Ci sono indizi sufficienti e documentabili oltre ogni incertezza per affermare che il duplice delitto di Mogadiscio sia stato, per dirlacon le parole di Luciana Alpi, la mamma di Ilaria, concordato.Concordato in più sedi e a più livelli, all'interno di uno scacchiere internazionale ben definito e circostanziato che appare abbastanza evidente analizzando il contesto storico in cui matura. La contemporaneità della guerra nella ex Yugoslavia in primo luogo, il lavorio per predisporre l'ingresso di paesi dell'ex blocco comunista nella Nato (come Polonia e Lettonia), i rapporti, che definire contraddittori è davvero poca cosa, tra blocco occidentale e paesi musulmani (leggi Afganistan e Yemen), sono elementi che costantemente emergono se si analizza con lucidità la vicenda nel suo complesso, guardando l'orizzonte senza limitarsi a far la guardia al recinto dell'orto. La verità sul caso Alpi fa ancora paura dopo 21 anni e quanto si è messo in campo per impedire che venisse alla luce, ivi comprese le inutili conclusioni della commissione presieduta con disinvoltura da Carlo Taormina e sostenute dalla maggioranza di centro destra (anche se a dire il vero la “sinistra” non ha brillato), la dice lunga sul livello delle responsabilità che ancora devono essere coperte. Le prove ci sono. Il quadro è chiaro. Il disegno leggibile: basterebbe che ognuno facesse la sua parte fino in fondo.


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“UN TRAFFICO D’ARMI PER CONTO DELLA CIA”: L’ULTIMA VERITÀ SU ILARIA E MIRAN

Un’imboscata per eliminare due cronisti che facevano domande scomode. Le rivelazioni sulla morte della Alpi e di Hrovatin in una docu-fiction su Rai 3.

di DANIELE MASTROGIACOMO

NESSUNA rapina o tentativo di sequestro. Ilaria Alpi e Miran Hrovatin sono caduti in un’imboscata. Un agguato studiato nei dettagli per mettere a tacere due giornalisti diventati troppo pericolosi. Grazie ad una soffiata della parte dei Servizi italiani rimasta legata al signore della guerra Mohammed Farah Aidid, il Tg3 della Rai avrebbe raccolto sufficienti indizi per smascherare un traffico d’armi clandestino portato avanti da due noti broker internazionali: il siriano Monzer al-Kassar e il polacco Jerzy Dembrowski. Il tutto in un territorio controllato dall’altro signore della guerra somalo, Mohammed Ali Mahdi, su cui avevano puntato gli Usa. Un traffico svolto per conto della Cia e gestito dalla flotta della società Schifco, donata dalla Cooperazione italiana alla Somalia per incrementare l’industria peschiera nell’Oceano Indiano del Corno d’Africa. Non è facile rievocare l’assassinio di Ilaria e Miran. Soprattutto dopo 21 anni da quella tragica esecuzione, avvenuta il 20 marzo del 1994 a Mogadiscio. E’ stata esplorata in otto processi, indagata da quattro Commissioni parlamentari e conclusa, almeno da un punto di vista giudiziario, con una condanna a 26 anni nei confronti di un cittadino somalo, Hashi Omar Assan, che molti credono innocente.
Con una docu-fiction elaborata in oltre un anno di indagini che andrà in onda sabato prossimo su Rai 3 alle 21,30, gli sceneggiatori Claudio Canepari e Massimo Fiocchi, per una produzione Magnolia, sono riusciti a ripercorrere gli ultimi mesi di lavoro e di vita di Ilaria Alpi. Con il titolo “Ilaria Alpi  -  L’ultimo viaggio “, realizzato anche da Mariano Cirino e Gabriele Gravagna e raccontato dall’inviata Lisa Iotti, il video si snoda in un racconto chiaro, dal ritmo battente, con immagini del tutto inedite sui 200 giorni trascorsi in Somalia dalla giornalista del Tg3. Grazie alle riprese conservate dall’operatore Rai Alberto Calvi che ha sempre seguito con Ilaria l’operazione Restore Hope, rinunciando all’ultima, fatale missione, si scopre il lavoro costante della collega.
Solo la lettura degli atti desecretati, assieme alle testimonianze dello stesso Calvi, di Franco Oliva, l’ex funzionario della Farnesina spedito in Somalia per mettere ordine nell’attività della Cooperazione e vittima a sua volta di un attentato a cui è scampato per miracolo, il lavoro di Ilaria e Miran prende corpo e forma. Le rivelazioni di un ex appartenente alla “Gladio”, rete clandestina anticomunista, riempiono infine quei vuoti che né la magistratura né la Commissione di indagine erano riuscite a colmare, aprendo la strada all’agguato per rapina o sequestro.
Con uno scoop finale, grazie al contributo del giornalista Luigi Grimaldi. Quello che fa intuire il movente di un duplice omicidio. Ilaria Alpi e Miran Hrovatin si erano avvicinati troppo ad un traffico che doveva restare segreto: riguardava anche la spedizione in Somalia di una partita di 5000 fucili d’assalto e 5000 pistole da parte degli Usa. Ufficialmente. Ma in realtà, attraverso una triangolazione che aggirava l’embargo decretato dal Consiglio di Sicurezza dell’Onu nel 2002, una partita destinata alla neonata federazione croata-bosniaca durante la guerra nell’ex Jugoslavia.
Due differenti carichi, trasferiti da navi della Lettonia a navi della Shifco sempre al largo della Somalia, sono segnalati in due rapporti delle Nazioni Unite del 2002 e del 2003. Il primo avviene il 14 giugno del 1992; il secondo nel marzo del 1994: è identico a quello registrato a bordo della “21 Oktoobar”, l’ammiraglia della flotta Schifco, la cui rotta è tracciata dai Lloyds fino al porto iraniano di Bandar Abbas. Di qui, avrebbe preso il largo verso la Croazia a bordo di un’altra nave. Ilaria a Miran moriranno pochi giorni dopo.
La “Farax Oomar”, l’altra nave della Schifco, con a bordo 2 italiani e ormeggiata a Bosaso su cui indagava la giornalista Rai, era ostaggio del clan di Ali Mahdi. Serviva come garanzia del pagamento della tangente per il traffico d’armi Usa-Italia destinato a Zagabria. Ilaria Alpi ignorava tutto questo. Ma aveva dei sospetti. Cercò di chiarirli nella sua ultima intervista al sultano di Bosaso: gli chiese se la “Farax Oomar” ormeggiata in porto era sotto sequestro. Una domanda fatale.
Nella docu-fiction basta osservare la reazione del capo tribù. Ilaria e Miran verranno attirati in una trappola con una telefonata di cui si ignora l’autore. Lasciano il loro albergo e si avventurano nella parte sud di Mogadiscio per raggiungere l’hotel Amana. Fanno qualcosa che non avrebbero mai fatto se non davanti a qualcosa di eccezionale. Dopo un agguato verranno freddati entrambi con un colpo alla nuca. Una vera esecuzione. Per mettere fine a quella curiosità e al riparo un segreto imbarazzante.

10 aprile 2015




[L'entrata in guerra dell'Italia al fianco della Germania nazista, allo scopo di procacciarsi un facile bottino, esattamente 75 anni fa, si risolverà in una drammatica disfatta.
Dall'Africa al Donbass al Kosovo, quasi come oggi, l'Italia vigliaccamente al rimorchio del più prepotente di turno, finisce per pagarne care le conseguenze. E non impara mai dai propri errori. (IS) ]


junge Welt (Berlin), Ausgabe vom 09.06.2015, Seite 12 / Thema

Bloß Juniorpartner


Am 10. Juni 1940 trat Italien an der Seite Nazideutschlands in den Krieg ein. Mussolini wollte sich einen Anteil an der Beute sichern, hatte sich indes zu unterwerfen und führte seine Armeen in den Untergang

Von Gerhard Feldbauer

Den Eintritt in den Zweiten Weltkrieg an der Seite Hitlerdeutschlands gab Benito Mussolini auf einer Massenkundgebung am 10. Juni 1940 in Rom bekannt. Vom Balkon des Palazzo Venezia, seines Regierungssitzes, brüllte er die Kriegserklärung an Großbritannien und Frankreich hinaus: »Volk Italiens! Zu den Waffen! Wir wollen die Ketten der territorialen und militärischen Ordnung, die uns in unserem Meer erwürgen, sprengen, weil ein 45-Millionen-Volk nicht wirklich frei ist, wenn es keinen freien Zugang zum Ozean hat.«

Ein Jahr vorher, am 22. Mai 1939, hatten die Außenminister Joachim von Rippentrop und Graf Galeazzo Ciano, in Anwesenheit von Hitler, in Berlin einen »Stahlpakt« genannten »Freundschafts- und Bündnisvertrag« unterzeichnet, mit der automatischen Festlegung der gegenseitigen Beistandspflicht – ganz gleich, aus welchen Gründen – direkt auf die danach begonnenen Aggressionen ausgerichtet. Damals hatte Mussolini geltend gemacht, militärische Konflikte in Europa bis 1943 unbedingt zu vermeiden, da Italien darauf nicht vorbereitet sei. Dazu konnte der »Duce« anführen, dass Italien bereits seit fast zwei Jahrzehnten kräftezehrende Eroberungskriege führte: 1922 bis ’34 in Libyen und 1935 bis ’36 mit einer halben Million Soldaten in Äthiopien. Außerdem war Rom mit bis zu 150.000 Mann, 8.000 Panzern und gepanzerten Fahrzeugen sowie 800 Kampfflugzeugen und 90 Kriegsschiffen personell stärker als Deutschland an der Niederschlagung der Spanischen Republik beteiligt und hatte zuletzt Albanien überfallen und als Kolonie okkupiert. Obwohl der Stahlpakt genaue militärische Absprachen vorsah, wurde Mussolini von Hitler über den bevorstehenden Überfall der Deutschen auf Polen erst kurz vor Beginn informiert. Mussolini lehnte eine Teilnahme ab.

Doch nun nahmen die Ereignisse einen Verlauf, mit dem der »Duce« nicht gerechnet hatte. Nach dem Blitzsieg gegen Polen erzielte die Wehrmacht weitere Erfolge gegen Dänemark, die Niederlande, Belgien und Norwegen. Als sie nach der Evakuierung der britisch-französischen Truppen am 4. Juni 1940 Dünkirchen einnahm (siehe jW-Thema vom 26.5.) und ihre Offensive in Frankreich fortsetzte, meinte Mussolini, »im September ist alles vorbei« und beschloss, in den Krieg einzutreten, um sich einen Anteil an der Beute zu sichern. Die italienischen Angriffe an der Alpenfront zeitigten jedoch kaum Erfolge. Bei den Waffenstillstandsverhandlungen mit Frankreich am 24. Juni 1940 in Rom konnte der »Duce« seine Ansprüche auf Korsika, Tunis und Djibouti nicht durchsetzen. Hitler billigte ihm nur einen kleinen Küstenstreifen an der Côte d´Azur zu. Nicht einmal Nizza wurde ihm überlassen. Ohne Anerkennung von Besitzansprüchen durfte Italien den Hafen von Djibouti benutzen.

Mit Italiens Kriegseintritt traten die bereits nach der Machtübernahme Hitlers sichtbar gewordenen Interessengegensätze offener zu Tage. Am 12./13. März 1938 hatte Mussolini die Annexion Österreichs, die er 1934 noch verhindert hatte, hinnehmen müssen.¹ Die deutschsprachige Bevölkerung Südtirols (Alto Adige, Oberetsch) hatte mehrheitlich die Einverleibung begrüßt. Mussolini musste am 21. Oktober 1939 einem Abkommen mit Hitler zustimmen, das allen Einwohnern, die es wünschten, die Aussiedlung gestattete. 86 Prozent entschieden sich für Deutschland. Bis 1940/41 verließen von damals 300.000 Reichs- bzw. »Volksdeutschen« jedoch nur 80.000 Südtirol. Unter den Bedingungen des Krieges wurde die Aussiedlung dann abgebrochen.

Überfall auf Griechenland scheitert

In dem von Hitlerdeutschland entfesselten Kampf um die Weltherrschaft erwies der wirtschaftlich und militärisch schwächere italienische Imperialismus sich dem raffinierteren, rücksichtsloseren und in Aggressionskriegen erfahreneren deutschen als unterlegen. Obwohl als Diktator ein Jahrzehnt länger an der Macht als der »Führer« musste der »Duce« sich deshalb schon bald mit der Rolle des Juniorpartners begnügen. So versuchte er als erstes, seine Großmachtansprüche auf dem Balkan zur Geltung zu bringen. Um Deutschland dort bei der Unterjochung der Völker zuvorzukommen und einen Teil der erhofften Eroberungen an sich zu reißen, fiel Mussolini von Albanien aus am 28. Oktober 1940 mit acht Divisionen, rund 105.000 Mann, und circa 400 Flugzeugen in Griechenland ein. Hitler war über den Angriff nicht informiert worden. Als Generalstabschef Pietro Badoglio das ansprach, entgegnete Mussolini: »Haben die uns vielleicht wegen des Norwegenfeldzuges irgendeine Mitteilung gemacht? Haben die es vorher angekündigt, als sie vorhatten, die Offensive im Westen anzufangen? Sie haben uns als nicht vorhanden betrachtet – und jetzt zahle ich es ihnen mit gleicher Münze zurück.«² Seine Offensive scheiterte jedoch an der unerwartet starken Abwehr der griechischen Armee, welche die Italiener in ihre Ausgangsstellungen zurückwarf. Den Hellenen kam zugute, dass die in die Divisionen Roms eingegliederten albanischen Bataillone teilweise zu ihnen überliefen, der Rest daraufhin entwaffnet wurde. Am 9. März 1941 startete der »Duce« den zweiten Versuch, Griechenland zu erobern. Eine Woche nach ihrem Beginn brach auch diese Offensive zusammen. Berlin war wiederum nicht informiert worden. Hitler soll, als er von dem Überfall erfuhr, einen »Tobsuchtsanfall erlitten haben«.³

Die Aggressionsplanung der Wehrmacht gegen die UdSSR sah zur Absicherung der Südostflanke den Überfall auf Jugoslawien und Griechenland vor. Hitler wartete zunächst ab. Dann zeichnete sich jedoch britische Unterstützung ab, und die Griechen setzten zu Gegenangriffen an. Die Sache wurde, wie Goebbels in seinen Tagebuchaufzeichnungen notierte, für Berlin allmählich peinlich. Da sein Achsenpartner vor aller Welt »richtiggehend verprügelt« wurde, startete die Wehrmacht im Vorfeld der Aggression gegen die UdSSR am 6. April von Bulgarien und Ungarn aus zum geplanten Überfall auf Jugoslawien und Griechenland. Die italienischen Truppen wurden von nun an dem Oberbefehl der Wehrmacht unterstellt. Nach außen wurde das Gesicht gewahrt und der »Duce« und das Comando Supremo bis zum Sturz Mussolinis am 26. Juli 1943 als Oberbefehlshaber ausgewiesen. Das griechische Fiasko verdeutlichte, dass Italien seine Expansionsziele nur noch mit deutscher Hilfe in Angriff nehmen konnte. Mussolini musste seine Pläne denen Berlins unterordnen, wobei sich Hitlerdeutschland die günstige strategische Lage Italiens als Sprungbrett zunutze machte, um den Balkan, Nordafrika und den Nahen Osten zu erreichen.

Abenteuerliche Vorstöße in Afrika

In Verkennung der militärischen Möglichkeiten hatte Mussolini bereits im Sommer 1940 mehrere Angriffe in Nord- und Ostafrika gestartet. Im Juli stießen seine Truppen nach Sudan und Kenia vor. Am 3. August fielen sie in Britisch Somaliland ein, das sie am 19. August mit der Einnahme von Berbera fast vollständig eroberten. Im September drangen sie von Libyen aus in Ägypten bis Sidi Barrani vor. Die abenteuerlichen Vorstöße scheiterten binnen kurzer Zeit. Sidi Barrani wurde am 10. Dezember von den Briten zurückerobert. Am 22. Januar 1941 nahm deren 8. Armee unter dem Oberbefehl von Bernard Montgomery Tobruk ein, am 8. Februar Marsa el Brega und El Agheila. Die Streitkräfte des Empire zerschlugen zehn italienische Divisionen und machten 130.000 Gefangene.

Am 18. Januar 1941 begann in Ostafrika unter britischem Oberbefehl zusammen mit äthiopischen Truppenteilen unter dem Kommando von Kaiser Hailé Selassié der Angriff auf Äthiopien, Eritrea und Italienisch-Somaliland. Nachdem Addis Abeba besetzt worden war, kehrte am 5. Mai 1941, auf den Tag genau sechs Jahre nach dem Einmarsch der Kolonialarmee Mussolinis, Kaiser Selassié in die Hauptstadt zurück. Am 18. Mai 1941 kapitulierten die italienischen Truppen in Ostafrika. Es war das Ende des ostafrikanischen Kolonialreiches, von dem aus der »Duce« nach der Eroberung Äthiopiens 1936 »die Kolonialkarte Afrikas ändern und damit die Frage der Neuaufteilung der Welt praktisch stellen wollte«?. Die völlige Niederlage wurde in Nordafrika vorerst durch das ab 6. Februar 1941 zu Hilfe geschickte deutsche Afrikakorps abgewendet. Erwin Rommel, der Befehlshaber der deutsch-italienischen Verbände?, konnte die Niederlage auf diesem Kriegsschauplatz jedoch nur hinauszuzögern.

An der Ostfront verheizt

An der Ostfront teilten die Italiener an der Jahreswende zu 1943 die furchtbaren Niederlagen der Wehrmacht. Bei der Aggression gegen die UdSSR musste Mussolini dem »Stahlpakt« nachkommen und Hilfsdienste leisten. Im Juli 1941 stellte er zunächst ein Korps von vier Divisionen zur Verfügung. Im Sommer 1942 wurde es um weitere acht Divisionen (Hitler hatte 20 gefordert) zur Armata Italiana in Russia (Armir) auf eine Stärke von 230.000 Mann aufgestockt, um die schweren Verluste der Wehrmacht in der Schlacht vor Moskau auszugleichen. Zusammen mit den Verbänden aus den Satellitenstaaten Ungarn und Rumänien hatte die Armir innerhalb der Heeresgruppe B am Don eine 270 Kilometer lange Frontlinie zu halten. An dem für ihre Personalstärke viel zu breiten Abschnitt traf sie die volle Wucht der im November einsetzenden sowjetischen Gegenoffensive. Als die Reste der von Paulus befehligten 6. deutschen Armee zwischen dem 31. Januar und 2. Februar 1943 im Kessel von Stalingrad kapitulierten, existierte auch die italienische Ostarmee schon nicht mehr. Ihre Divisionen wurden zwischen dem 11. und 22. Dezember in die verschneite Donezsteppe getrieben, dort eingekesselt und größtenteils vernichtet. Nach Italien kehrten nur einige tausend Soldaten zurück.

Schwerer als die katastrophale Niederlage wogen fast noch die Nachrichten, die vom Verhalten der Deutschen gegenüber den italienischen Soldaten kündeten. Selbst ein Bericht des italienischen Generalstabes befasste sich damit. Er besagte, dass die Wehrmacht die Italiener während des schrecklichen Rückzuges in der eisigen Steppe erbarmungslos ihrem Schicksal überließ, die deutschen »Verbündeten« den »Italienern stets jegliche Hilfe versagten, sich aller verfügbaren Kraftfahrzeuge bemächtigten, unsere Verwundeten ohne Transportmittel, ohne Nahrungsmittel und ohne erforderliche Versorgung zurückließen.« Als das Schicksal der ARMIR in Italien bekannt wurde, trug das im Frühsommer 1943 wesentlich zur wachsenden Antikriegsstimmung bei.

Der Mythos von der »Unbesiegbarkeit« der Hitlerwehrmacht war zerstört. Das führte unter den Trägern der faschistischen Diktatur Italiens zur Erkenntnis, dass der Krieg nicht mehr zu gewinnen war. Bereits im Vorfeld der Niederlage der Wehrmacht bei Stalingrad war Marschall Pietro Badoglio, der sich 1940 gegen den Kriegseintritt Italiens ausgesprochen hatte und nach dem Scheitern des Überfalls auf Griechenland als Generalstabschef des Heeres zurückgetreten war, aktiv geworden. Er hatte sich im November 1942 in Mailand in der Wohnung des Stahlunternehmers Enrico Falck mit führenden Industriellen und Größen der Faschistischen Partei getroffen, um ein Ausscheiden Italiens aus dem faschistischen Bündnis zu erörtern. Teilnehmer waren auch Vertreter der bürgerlichen Opposition, unter ihnen der spätere Ministerpräsident Alcide De Gasperi von den Christdemokraten. Danach kam es zu ersten Sondierungen mit Washington und London.


[PHOTO: Die »Armata Italiana in Russia« wurde von der deutschen Wehrmacht erbarmungslos verheizt und erhielt beim Rückzug keinerlei Hilfeleistung (italienische Kriegsgefangene, bewacht von Soldaten der Roten Armee im Dongebiet 1942)]

Mussolini beschlichen ebenfalls Zweifel am »Endsieg« der Wehrmacht an der Ostfront. Er zog jedoch andere Schlussfolgerungen. Am 1. Dezember 1942 äußerte er gegenüber Göring bei dessen Besuch in Rom, »dass auf die eine oder andere Weise das Kapitel des Krieges gegen Russland, der keinen Zweck mehr hat, abgeschlossen werden müsse«, um Kräfte für den Kampf gegen die Anglo-Amerikaner im Westen und im Mittelmeerraum zu gewinnen. Graf Ciano, der am 18./19. Dezember ins Führerhauptquartier »Wolfsschanze« flog, übermittelte Hitler den Standpunkt des »Duce«, zur Vermeidung eines Zweifrontenkrieges mit Russland gegebenenfalls zu einer Lösung der Art »neuer Brest-Litowsk-Friede« zu kommen, um größere Truppenmengen von der Ostfront abziehen zu können. Hitler entgegnete, das strategische Hauptziel bleibe nach wie vor, »den bolschewistischen Koloss zu zerschlagen«.?

Die deutschen Niederlagen an der Ostfront wirkten sich auf die deutsch-italienischen Verbände in Nordafrika aus. Für sie konnten keine erforderlichen Verstärkungen herangeführt werden, da alle Kräfte gegen die Rote Armee gebraucht wurden. Britische Flugzeuge und Schiffe, die vor allem von Malta aus operierten, versenkten 30 bis 40 Prozent des ohnehin nicht ausreichenden Nachschubs. Im Oktober/November 1942 führte das zum Scheitern der Offensive Rommels zur Eroberung Ägyptens, die weiter in den Nahen und Mittleren Osten führen sollte. Mit der Niederlage bei El Alamein, in der Rommels Panzerarmee über 50.000 Mann und einen Teil ihrer Panzer und Geschütze verlor, trat die Wende auf dem nordafrikanischen Kriegsschauplatz ein. Rommel führte Hitlers Befehl vom 2. November, »die Stellung bei El Alamein, ›koste es, was es wolle‹, zu halten« und »zu siegen oder zu sterben« nicht aus.? Er zog sich mit den verbliebenen Panzer- und motorisierten Verbänden 1.200 Kilometer nach Westen zurück, während die Infanteriedivisionen meist eingeschlossen und vernichtet oder gefangengenommen wurden. Badoglio hielt fest, dass, wie an der Ostfront auch bei El Alamein, »sich die Deutschen aller unserer Beförderungsmittel zur Beschleunigung ihres Rückzuges (bemächtigten) und die italienischen Abteilungen vor unüberwindlichen Schwierigkeiten« zurückließen.¹?

Die Eroberung von Tunis und Biserta durch deutsche Luftlandetruppen im November 1942 brachte nur vorübergehend eine Entlastung. Im März 1943 begannen die an Soldaten und Material weit überlegenen anglo-amerikanischen Truppen ihre Offensive. Sie endete am 13. Mai 1943 am Kap Bon nahe Tunis mit der Kapitulation der je zur Hälfte aus Deutschen und Italienern bestehenden noch 250.000 Mann zählenden Heeresgruppe Afrika, von der sich Rommel rechtzeitig abgesetzt hatte.

Wechsel zur Antihitlerkoalition

Mit der Landung der Alliierten am 9. Juli auf Sizilien brach die Krise des italienischen Faschismus offen aus. Nachdem der Krieg Italien wirtschaftlich ruiniert hatte, wuchs der Unwillen gegen die faschistische Bewegung nun nicht nur in Kreisen der Generalität und des Königshauses, sondern auch unter der Großbourgeoisie. Die Furcht, die von Kommunisten und Sozialisten dominierte Resistenza könnte in einem Volksaufstand Mussolini stürzen, führte im Juli 1943 dazu, dass sich die Verschwörer des »Duce« entledigten, um nicht in die Niederlage Hitlerdeutschlands hineingezogen zu werden.

König Vittorio Emanuele III., der sich der Palastrevolte anschloss, beauftragte Marschall Badoglio mit der Bildung einer neuen Regierung, die mit den Alliierten einen Waffenstillstand schloss und mit der Kriegserklärung an Deutschland am 13. Oktober 1943 auf die Seite der Antihitlerkoalition übertrat. Der auf dem Gran Sasso gefangengesetzte Mussolini aber wurde von einem SS-Kommando unter Sturmbannführer Otto Skorzeny befreit und bildete unter dem Besatzungsregime der Wehrmacht eine Marionettenherrschaft, die bis fünf Minuten nach zwölf Hitlerdeutschland in den Untergang folgte.

Dennoch machte Hitler Italien zum Sündenbock für die deutsche Niederlage. Dessen »effektive Ohnmacht« sei »Deutschland zum Verhängnis« geworden, äußerte er im April 1945 in seinem sogenannten Politischen Testament. Er kam auf die italienischen Misserfolge in Griechenland zurück und behauptete allen Ernstes, dass sich aus dem notwendigen Eingreifen der Wehrmacht die »unheilvolle Verspätung« des Russlandfeldzuges und die Niederlage an der Ostfront ergeben habe.

Anmerkungen

1 Als am 25. Juli 1934 die direkt der Führung in Berlin unterstellte SS-Standarte 89 in Wien nach der Ermordung von Bundeskanzler Engelbert Dolllfuß mit einem Putsch das Signal zum deutschen Einmarsch geben wollte, hatte Mussolini zur Unterstützung Österreichs, das er als seine Einflusssphäre und Sprungbrett auf den Balkan betrachtete, vier Divisionen an den Brennerpass geschickt. Hitler musste nachgeben und den Anschluss verschieben.

2 Pietro Badoglio: Italien im Zweiten Weltkrieg. München/Leipzig 1947, S. 52

3 Gerhard Schreiber: Deutsche Kriegsverbrechen in Italien. München 1996, S. 17

4 Bernhard Law Montgomery. Kriegsgeschichte. Weltgeschichte in Schlachten und Kriegszügen. Frechen 1968, S. 506 f.

5 Die strukturelle Bezeichnung war zunächst Panzergruppe, später Panzerarmee.

6 Roberto Battaglia/Giuseppe Garritano: Der italienische Widerstandskampf 1943–1945. Berlin/DDR 1970, S. 15

7 Ray Mosley: Zwischen Hitler und Mussolini. Das Doppelleben des Grafen Ciano. Berlin 1998, S. 182 ff.

8 Andreas Hillgruber (Hrsg.): Von El Alamein bis Stalingrad. Aus dem Kriegstagebuch des OKW der Wehrmacht, München 1964, S. 27

9 Ebd, S. 53

10 Badoglio, a.a.O., S. 54

Gerhard Feldbauer, früherer Italien-Korrespondent des Neuen Deutschland, schrieb auf diesen Seiten zuletzt am 28.4. über Mussolinis Ende.





(english / italiano)

LA GRECIA E LA JUGOSLAVIA

Il ministro del lavoro greco, Panos Skourletis (Syriza), ha affermato che contro il governo di Atene è stata scatenata "una guerra non dichiarata... sia dall'interno che dall'esterno" e che la situazione assomiglia a quella della Jugoslavia prima del bombardamento della NATO: "Stanno conducendo la stessa guerra a forza di bugie e propaganda"...



The Next Yugoslavia? Greek Minister Claims Europe at War With Athens

13.06.2015

European countries, international creditors and the Greek opposition have declared a war on Greece (resembling the one on Yugoslavia) but the government will stay true to its election promises, Labor Minister Panos Skourletis of Syriza said.

"The months following the elections were extremely hard. Never before has the government, which received a clear popular
 mandate, faced such a war waged against authorities from within and from abroad," he told Athens residents, adding that it is an undeclared war.
The situation resembles the one with Yugoslavia prior to the beginning of the NATO bombing campaign, Skourletis pointed out. "They are waging the same war with lies and propaganda," he said.

The aim of this campaign is straightforward, according to the official. These forces seek to "undermine public trust for the government forcing it to go back on its word and break election promises," he explained.
The labor minister pointed out that the government is doing its best to tackle the humanitarian crisis. It introduced a law on income support and will not cut wages and pensions. Pension supplements amounting to some $180 will also stay.
"The government will deliver on its promise. Syriza is a hard nut to crack. We will not back down," he said.
The Greek minister added that adversaries of the current authorities are trying to bring the government under control so that it would translate laws sent via email from English into Greek and put them to vote, like it had done before.
"The Greek people must unite [in the face of these developments]," he said.



(english / srpskohrvatski.
O istom temu procitajte dalje:
Offener Brief an die deutsche Bundeskanzlerin Frau Dr. Angela Merkel / Отворено писмо канцеларки Ангели Меркел
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8315

--- ENGLISH:

 Belgrade, June 2nd, 2015
 
WHAT DOES DR. ANGELA MERKEL’S VISIT TO BELGRADE BRING? 
 
Although the precise date of German Chancellor Dr. Angela Merkel’s visit to Serbia is still unknown, it is soon expected. There is little doubt this visit will prove to be very important, both for further development of bilateral relations between the two countries and the relations of Serbia and the European Union, the latter often referred to as Serbia’s European agenda. No less present will be the topics covering actual developments in the region. With the crisis in Greece unrelenting, the region is experiencing a new one – this time in FYRO Macedonia. Further to this, political extremism, organized international crime and terrorism are on the rise. The heroin-transiting route goes through FYROM, parts of Serbia, in particular Kosovo and Metohija, through Albania and some other countries in the region, to end up on the streets of all major cities in Western Europe. That same route is also a major corridor for the transit of tens of thousands of refugees from the Near East, the Middle East, and Northern Africa, including so-called political asylum seekers from the region. Scenes of badges and chants to so-called Greater Albania are on the rise on various occasions in Kosovo and Metohija, Albania, FYROM, and to a lesser degree so in Greece and Montenegro. 
Speak loudly or keep silent as one may, or downplaying the above or some other incidents, it seems that the region has plunged into times of serous turbulences, if not destabilization proper.
The questions are obvious: to which extent are these events spontaneous versus being orchestrated; to which extent are they consequences of vividly deep socio-economic crisis, or of mass unemployment and disorientation of the youth, and to which extent the result of out-of-region powers “pulling strings”; why the mechanisms of preventive actions were not activated; what are possible outcomes; in case of escalation and, possibly, even more severe development of situation, how to prevent spillover or domino-effect, as this could hardly be controlled or contained to this region alone?
We believe that this question will also be tackled in talks during the Belgrade visit of Dr. Angela Merkel. Further, we hope that the joint efforts will result in realistic and useful initiative and outcomes. Reference to joint efforts implies Serbia’s important geo-strategic position and capacity for partnership in areas and ventures of common interest. We deem that, in this, Serbia deserves by far greater understanding and support. 
While keeping the pace with the public and political developments, we believe we are not mistaken to infer that the major segment of public in Serbia holds that – and this is historically important – it would be most beneficial for reconciliation, greater understanding and overall wider cooperation, if Chancellor Merkel would find it appropriate to issue a public apology to the Serbian nation during this visit, for crimes and enormous devastation inflicted by German occupying forces during both World Wars and NATO aggression in 1999, where Bundeswehr has had a leading role.
Not only decades, but also a century has passed since; yet, the Serbian nation still deeply and painfully remembers it all, and feels for its millions-strong victims being ignored, as there has never been any remorse or apology declared by any German official. If we understand the Serbian public at all, the majority expects apology from Germany for the crimes committed by German occupiers on the territory of Serbia. After Russia and Poland, Serbia comes third by number of human casualties perished during World War Two, and, as is historical fact, has given a vast contribution to the Allied victory over Nazis and Fascists
The forthcoming visit of Dr. Angela Merkel is already seen as appropriate opportunity for a public apology also because it comes in the midst of the series of marking the 70thanniversary of the victory over Nazi-Fascism, the centenary of the World War One, and the 16thanniversary of NATO aggression.
Serbian people are aware that the highest German officials have already publicly apologized for the victims of Nazi-Fascism: to Poland (Chancellor Willy Brandt, in Warsaw), to France (in Oradour), to Greece (President Johannes Rau, in Kalavriti, 2000, President Joachim Gauck, in Ligkiades, 2014), to Czech Republic (President Gauck, in Lidice, 2014), to Italy (President Gauck, in Sant’Anna di Stazzema).
Indeed, it would be very difficult to explain that Chancellor Merkel’s official visit to the country and the nation that have so terribly suffered under occupation of Hitler Soldatesque, in the year of numerous jubilees, passes without due homage to the 70th anniversary of the victory over Nazi-Fascism, without tribute to millions of victims, and without public apology to the Serbian nation. This is paying a moral and civilizational debt to history, and also a far more important contribution to the reconciliation and the future, namely, the future of Serbian - German relations and the future of Europe. Here we talk about a Europe vying for reconciliation, and the vision of peace and equality. 
 

The Belgrade Forum for a World of Equals   
Dragomir Vučićević, retired Ambassador,
President of Assembly of the Belgrade Forum


--- SRPSKOHRVATSKI:



Иако још увек није саопштен прецизан датум посете немачке канцеларке Др Ангеле Меркел Србији, очекује се да ће се посета реализовати наредних дана. Нема сумње да ће посета бити веома значајна како за даљи развој билатералних односа две земље, тако и за односе Србије и Европске уније, или како се то најчешће говори - за европски пут Србије. Ништа мање биће присутне и теме о актуелном развоју у региону. Криза у Грчкој и даље траје, а регион је добио и нову – у Македонији. У порасту су политички екстремизам, организовани међународни криминали тероризам. Преко Македоније, делова Србије, посебно, Косова и Метохије, Албаније и неких других земаља региона, транзитира око 80% хероина који се нуди на западно-европском тржишту.То је уједно и један од главних праваца којим ка Западној Европи трнзитирају десетине хиљада избеглица са Блиског и Средњег Истока, Северне Африке, као и тзв. политички азиланти. Знамења и скандирања тзв.Великој Албанији све су присутнија у разним приликама на Косову и Метохији, Албанији и Македонији, нешто мање у Грчкој и Црној Гори. Штагод ко говорио, коликогод ћутао или умањивао поменута и друга догађања, чини се да је регион ушао у период озбиљних турбуленција, да не кажемо дестабилизације. Колико је све то спонтано, а колико дириговано; колико је последица драматично дубоке социјално-економске кризе, масовне незапослености и дезоријентације младих, а колико «повлачења канапа» сила изван региона;зашто нису покренути механизми превентивног деловања; шта из свега тога може да се изроди; како, у случају заоштравања и евентуалног још тежег развоја, спречити «изливања» и «преливања» која би било тешко контролисати и ограничити на регион? Верујемо да ће та и друга питања бити присутна и у разговорима током посете Др Ангеле Меркел Београду.Надајмо се да ће из тих заједничких напора произаћи реалне и корисне иницијативе и резултати. Из заједничких напора зато што Србија има важну геостратешку позицију и капацитете за партнерство у областима и подухватима од заједничког интереса. Сматрамо да јој је за то потребно далеко веће разумевање и подршка.

Пратећи јавни и политички живот, чини нам се да не грешимо ако кажемо да , велики део јавности у Србији оцењује да би за помирење, веће разумевање и још ширу сарадњу у свим областима било јако добро, историјски значајно, уколико би Канцеларка др Меркел нашла за сходно да се током посете јавно извини српском народу за злочине и огромна разарања немачких окупационих снага током Првог и Другог светског рата, као и током агресије НАТО 1999., у којој је Бундесвер имаоједну од водећих улога. Прошле су деценије, па и читав век, али је у српском народу још увек дубоко памћење свега тога и осећај потцењивања његових милионских жртава јер од представника Немачке нема изражавања кајања, нема извињења. Ако добро разумемо, јавност у Србији, највећи део те јавности, очекује извињење од Немачке за злочине извршене од стране немачких окупатора на територији Србије. Србија је, после Русије и Пољске, на трећем месту по броју људских жртава изазваних током Другог светског рата и дала је огроман допринос савезничкој победи над наци-фашизмом што су историјске чињенице.

Предстојећа посета Др Ангеле Меркел, оцењује се као прикладна прилика за јавно извињење због тога што се реализује у време обележавања 70-е годишњице победе над наци-фашизмом, 100-е годишњице Првог светског рата, као и 16-е годишњице агресије НАТО.

Јавности Србије је познато да су се највиши представници Немачке извинили за жртве наци-фашизма: Пољској (Канцелар Вили Брант, у Варшави), Француској (Орадур), Грчкој (Председници Јоханес Рау, Калаврити, 2000., Јоаким Гаук, Лингијадес, 2014.), Чешкој (Председник Гаук, Лидице, 2014.), Италији (Председник Гаук, Сент Ана ди Стацема).

Било би, заиста, тешко објашњиво да се званична посета Канцеларке Меркел земљи и народу који су толико пропатили под окупацијом хитлеровске солдатеске, у години јубилеја реализује без дужног осврта на 70-у годишњицу победе над наци-фашизмом, одавања поште милионским жртвама и јавног извињења српском народу.То је морални и цивилизацијски дуг према историји, али идалеко значајнији улог у помирење и будућност. Не само српско-немачких односа, већ у будућност Европе. Оне којој су данас насушно потребни помирење, визија мира и равноправности.

Драгомир Вучићевић


Амбасадор у пензији,
Председник Скупштине Београдског форума




(francais / english / italiano)


A TORTE IN FACCIA

Il pasdaran euro-atlantista Bernard-Henri Levy ("BHL"), ex "nuovo filosofo" sessantottino francese poi diventato propagandista di tutte le guerre imperialiste e neocoloniali, dopo le ultime esternazioni si è beccato quel che gli spetta...

BHL de nouveau entarté en Belgique au cri de « y en a marre »
Une vingtaine de personnes ont lancé des tartes à la crème au visage de BHL présent à l'église Saint-Loup à Namur dans le cadre d'un dialogue croisé avec Jan Fabre. Malgré la présence de ses deux gardes du corps, "BHL", criant "Non, y en a marre", a reçu de la crème chantilly sur le visage, les cheveux et son costume...

Bernard-Henri Levy: European leaders may be abandoning Ukraine (Interview - Kyiv Post, May 25, 2015)
... "You are close to President Petro Poroshenko. Have you shared this with him?" 
"Let me say, first, that the more I see of President Poroshenko the more I am struck by his calm, his determination, and his independence..."
http://www.kyivpost.com/opinion/op-ed/bernard-henri-levy-european-leaders-may-be-abandoning-ukraine-389421.html 

Intransigenti filo ucraini e democratici d’occasione. Bernard Levy & Soros (di Michele Marsonet, 7 febbraio 2015)
Beffa: quei due proposti sui grandi quotidiani come nobili difensori degli ideali liberal-democratici...
http://www.remocontro.it/2015/02/07/intransigenti-filo-ucraini-democratici-doccasione-bernard-levy-soros/ 

De Sarajevo à Gaza : impostures et palinodies de Bernard-Henri Lévy (23 juillet 2014)
Bernard-Henri Lévy est un « grand ami » de Sarajevo et de Bakir Izetbegović, tandis que Milorad Dodik est un « grand ami » d’Israël... Mais comment donc s’y retrouver quand les amis de mes ennemis sont mes amis ?! Depuis Sarajevo, Vuk Bačanović décrypte les incohérences et les hypocrisies de la « pensée BHL »...
http://balkans.courriers.info/article25345.html

Pourquoi Bernard-Henri Lévy se tait-il sur la Libye ? (Vicenç Navarro, 27.11.2013)
Les opinions en matière de droits de l'homme de Bernard-Henri Lévy sont marquées par le deux poids deux mesures, ne manquant jamais d'épouser les lignes de la politique internationale menée par le gouvernement fédéral des États-Unis et par l'Union européenne... 





Alatri (FR), sabato 6 giugno 2015
alle ore 9.00 presso la Sala della Biblioteca Comunale - Palazzo Conti Gentili

PROGETTARE IL PASSATO
Convegno di studi sul campo di concentramento per jugoslavi de "Le Fraschette"

Intervengono:
Alessandra Kersevan - storica
Costantino Di Sante - storico
Paolo Cestra - responsabile settore Pianificazione Territoriale del Comune di Alatri
Maria Combusti - architetto
Mario Costantini - autore del testo "LE FRASCHETTE da campo di concentramento a luogo della memoria"
Marilinda Figliozzi - coautrice del testo "LE FRASCHETTE DI ALATRI da campo di concentramento a centro raccolta rifugiati e profughi"

Evento organizzato dall'A.N.P.C. Associazione Nazionale Partigiani Cristiani - Presidenza provinciale di Frosinone e patrocinato dal Comune di Alatri e con la collaborazione del liceo "Pietrobono" e dell'istituto "Pertini"

SUL CAMPO DELLE "FRASCHETTE" VEDI ANCHE: https://www.cnj.it/documentazione/CAMPITA/fraschette.htm


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Roma, sabato 10 giugno 2015
alle ore 16:30 presso l'Aula Conversi dell'Istituto di Fisica, Univ. "La Sapienza"
Città Universitaria, P.le Aldo Moro


Guerre, imperialismo, mass-media, manipolazioni e rivoluzioni colorate
IL NEOCOLONIALISMO E LA FUNZIONE STRATEGICA DELLA
SINISTRA IMPERIALE

CONVEGNO PUBBLICO
Intervengono:
MICHEL COLLON - saggista e giornalista indipendente
GERALDINA COLLOTTI - giornalista e militante
VLADIMIRO GIACCHE' - economista e saggista