Informazione

* VIOLENZE SISTEMATICHE CONTRO LA SINISTRA JUGOSLAVA E I RAPPRESENTANTI
SINDACALI DELLA ZASTAVA

* "COSI' HO CACCIATO SLOBO": RETROSCENA DELLA PSEUDO-RIVOLUZIONE
JUGOSLAVA, DAI FINTI POLIZIOTTI AL VERO PESTAGGIO DEI
GIORNALISTI


ATTENZIONE: diversamente dalle segnalazioni pervenuteci, i siti internet
dei partiti della sinistra parlamentare jugoslava
> http://www.sps.org.yu/
> http://www.jul.org.yu/
risultano ancora on-line, benche' non piu' aggiornati da circa due
settimane.


---


Most za Beograd- Un ponte per Belgrado in terra di Bari
Associazione culturale di solidariet� con la popolazione jugoslava
c/o Rdb via M. Cristina di Savoia 40, 70126 BARI
tel/fax 0805562663 e-mail: ponte@... sito Web: www.isf.it/ponte



Quale "democrazia" in Jugoslavia?

APPELLO PER LA CESSAZIONE IMMEDIATA DELLE VIOLENZE NEI CONFRONTI DEI
COMPAGNI DEL SINDACATO E DELLA SINISTRA JUGOSLAVA

La situazione in Jugoslavia � gravissima e peggiora di ora in ora.



Il saccheggio del palazzo del Parlamento il 5 ottobre, la distruzione della
sede della TV di Stato, l'attacco alla sede del partito socialista serbo a
Belgrado non sono stati episodi isolati, legati alla manifestazione di
piazza.

Le aggressioni di tipo squadristico nei confronti dei militanti e delle
sedi dei partiti di sinistra e del sindacato Samostalni in tutta la
Jugoslavia si susseguono di ora in ora con crescente intensit�. Si tratta
in tutta evidenza di un piano sistematico, volto a distruggere tutte le
organizzazioni politiche e sindacali che rifiutano le politiche
neoliberiste e anticomuniste del programma della "Opposizione democratica
serba" di Kostunica.

Denunciamo in particolare, sulla base di testimonianze dirette, le minacce,
le intimidazioni, le aggressioni compiute a Kragujevac nei confronti dei
rappresentanti del sindacato Samostalni della Zastava, che conosciamo bene
per la loro integrit� e coerenza morale e politica e con i quali avevamo
avviato diverse iniziative di solidariet�.

Luned� 10 ottobre sono stati devastati gli uffici dei rappresentanti
sindacali della Zastava IVECO, della Zastava-automobili. Gli squadristi
hanno imposto le dimissioni, tra gli altri, dei compagni Milan Doncic e
Sreten Milicevic, segretario del sindacato Samostalni della Zastava,che il
mondo dell'associazionismo e del sindacalismo conosce bene, per i loro
interventi in Italia.

Pesantissime intimidazioni e minacce sono state rivolte nei confronti del
presidente del sindacato Samostalni, la compagna Ruzica, cui � stato
intimato di abbandonare la presidenza del sindacato. Con la violenza e col
terrore i nuovi "democratici" si stanno impadronendo delle sedi e delle
strutture del sindacato.

La compagna Rajka Veljovic e tutto il gruppo impegnato nell'organizzazione
delle "adozioni a distanza" insieme con associazioni italiane e con la
CGIL-Lombardia, corrono seri pericoli per la propria incolumit� fisica.

Tutte le emittenti radio-televisive, i giornali sono controllate dai
"democratici", i rappresentanti dei partiti di sinistra (che pure hanno
ottenuto oltre il 35% di consensi elettorali) non hanno nessun accesso
all'informazione.

Nelle fabbriche, negli uffici pubblici, in tutte le strutture dell'apparato
statale si stanno imponendo, a colpi di spranghe e a fucilate, i nuovi
dirigenti "democratici".

Il parlamento serbo � stato costretto con la forza a sciogliersi.



E' questa la nuova "democrazia" jugoslava?



Facciamo appello alle associazioni di solidariet�, ai sindacati, a tutti i
sinceri democratici a mobilitarsi perch� cessi la campagna sistematica di
violenze e intimidazioni contro chi si oppone alle politiche neoliberiste
in Jugoslavia.

---

JOURNAL DE BELGRADE - Lundi 9 octobre, 13 heures

Les violences dont on ne parle pas



Vers une nouvelle �preuve de force?

MICHEL COLLON

On va sans doute vers une nouvelle manifestation de rue, sans doute plus
limit�e. Le
parlement de Serbie se r�unit aujourd'hui et l'opposition DOS a lanc� un
ultimatum: si
la loi sur les universit�s n'est pas abolie (une loi qui visait �
emp�cher l'organisation
des activit�s d'opposition en utilisant l'universit�), alors il y aura
manifestation et le
parlement pourrait �tre sinon envahi, en tout cas encercl� et bloqu�.

Mais le v�ritable enjeu est ailleurs. DOS a obtenu le pr�sident, mais
aucun
gouvernement. Ni celui de Yougoslavie o� on s'attend � un gouvernement
des
socialistes serbes (Milosevic) et mont�n�grins (Bulatovic), ni celui de
Serbie qui est en
place depuis plusieurs ann�es et pour encore un an en principe, et qui
refl�te les anciens
rapports de force �lectoraux.

Quelle majorit� au parlement serbe? L'imbroglio total.

Au parlement serbe, le parti le plus puissant (83 si�ges sur 255), ce
sont les radicaux
(droite nationaliste) de Seselj alli�s � Milosevic. Mais ce parti a �t�
lamin� aux
derni�res �lections, il est menac� de disparition et ses dirigeants
cherchent
d�sesp�r�ment comment le sauver. Pour maintenir l'alliance actuelle, ils
viennent de
formuler une s�rie d'exigences jug�es irr�alistes par un dirigeant du
SPS que j'ai
rencontr�. Par exemple, la loi �lectorale serait r�vis�e pour faire du
pays une seule
grande circonscription, ce qui assurerait aux radicaux de plus grandes
chances d'obtenir
encore des �lus. De ce gouvernement le SPO de Draskovic - lui aussi en
voie de
disparition) s'est retir� et il ne veut pas qu'il subsiste. En r�alit�,
ces deux partis sont
coinc�s: comme DOS les a �vinc�s dans l'�lectorat, ils seraient liquid�s
en cas
d'�lections. Alors, SPO et radicaux sont tent�s de former ensemble un
gouvernement
serbe - sans nouvelles �lections, et sans les socialistes - qui pourrait
durer un an.

Mais d'autre part, ces deux partis avancent surtout leurs exigences pour
faire monter
les ench�res dans des n�gociations avec DOS et avec le SPS. Sans aucun
principe, ils
essaient seulement d'obtenir le peuple, d'un c�t� ou de l'autre.

Les grandes manoeuvres politiciennes battent leur plein �galement autour
de la
constitution du nouveau gouvernement f�d�ral. Le partenaire
indispensable et
fortement courtis�, c'est le parti socialiste mont�n�grin. DOS lui a
imm�diatement fait
des avances. Seulement, dans un an, auront lieu les �lections de la
r�publique du
Mont�n�gro, et dans ce pays, les �lections des r�publiques sont plus
importantes encore
en termes de comp�tences et de budgets. Les socialistes mont�n�grins ont
le vent en
poupe et pourraient l'emporter face � la droite pro-am�ricaine de
Djukanovic. Mais
s'ils s'alliaient avec la droite serbe de DOS qui a exactement le m�me
programme style
FMI que Djukanovic, leur image de marque serait d�t�rior�e. Voil�
pourquoi ils ont
plutot choisi le SPS de Milosevic comme partenaire. Tout a �t� n�goci�.
Il ne reste
qu'un obstacle.

Evinc�, DOS a commenc� � contester le mandat de 18 d�put�s socialistes.
En avancant
l'argument que la Cour Constitutionnelle n'a pas accept� les r�sultats
de ces
circonscriptions mais... pour l'election pr�sidentielle! Par contre, aux
parlementaires,
les repr�sentants de DOS avaient sign� tous les proc�s-verbaux de
r�sultats et il n'y a
pas eu de plainte devant la Commission de contr�le. Pour le Kosovo,
l'argument est que
les bureaux de vote ont �t� ferm�s � 16 heures, au lieu de 20 heures, vu
les conditions
d'ins�curit� y r�gnant. Tout cela parait tir� par les cheveux et
poursuivre un autre but.
Une commission du parlement devrait bientot v�rifier la validit� de ces
18 mandats.
SPS et SNP y sont en majorit� et le r�sultat semble acquis.

Loin des cam�ras, les violences de Djindjic

C'est peut-etre justement pour ca que DOS maintient la pression. Quelle
sont les
m�thodes employ�es? Menaces de manifestations et de blocages des
institutions
l�gales, violences physiques et menaces contre les membres du parti
socialiste et
diverses institutions d'Etat, prises de contr�le par la force de
certaines entreprises.

Derri�re la figure symbolique de Kostunica qui occupe le devant de la
sc�ne, c'est
Zoran Djindjic qui organise tout cela. Vendu depuis longtemps aux
int�rets allemands,
puis am�ricains, comme chacun le sait ici, Djindjic, largement m�pris�,
s'est servi de
Kostunica pour vaincre Milosevic, et � pr�sent, il se rue vers le
pouvoir r�el. Par la
violence.

Le si�ge belgradois du parti socialiste a �t� compl�tement d�truit.
Kostunica a envoy�
un photographe sur place, qui s'est montr� indign�. Des maisons de
membres du SPS
ont �t� incendi�es. De nombreuses entreprises - par l'exemple l'usine de
tabac Din -
ont �t� plac�es de force entre les mains de gens de Djindjic. Ainsi que
de nombreuses
soci�t�s de joint-ventures (collaborant avec des compagnies etrang�res).

Mais des institutions officielles sont elles aussi carr�ment
confisqu�es. La banque des
paiements, celle par laquelle passent tous les transferts financiers, a
�t� mise sous
contr�le de Djindjic. En ce moment, DOS expulse de force le directeur de
l'hopital des
enfants, Monsieur Scepanovic, tr�s comp�tent, mais coupable d'etre
membre du parti
socialiste. D'autres �v�nements de ce genre ne peuvent encore �tres
racont�s car les
victimes ont trop peur. Mais les faits ont ete consign�s et s'il
arrivait quelque chose, ils
seraient diffus�s. Et en province, les actes de terreur sont encore bien
plus importants
qu'� Belgrade o� il faut pr�server une image pr�sentable.

Ce n'est �videmment pas pour ca que le peuple a vot�. Il a vot� pour
vivre mieux, et
parce que la majorit� avait perdu confiance en Milosevic. C'est donc
aussi pour
empecher que ces faits soient connnus de l'opinion que tous les m�dias
ont �t� plac�s
d�s le d�but sous le controle de DOS, plus pr�cis�ment de Djindjic.

C'est DOS et l'Ouest qui ont instaur� le monopole des m�dias!

C'est Djindjic, pas Kostunica, qui a organis�, tr�s efficacement,
l'occupation des m�dias
publics: RTS, l'agence de presse Tanjug, le quotidien Politika. Avec la
complicit� de
certains responsables de ces m�dias, et en �cartant de force les autres
journalistes ou en
les soumettant � de tr�s fortes pressions.

R�sultat: quand vous ouvrez aujourd'hui la t�l�, vous voyez la meme
chose partout:
Kostunica et DOS, ou bien DOS et Kostunica. Rien d'autre. Jamais un
point de vue de
l'autre camp. Ce reproche �tait formul� auparavant contre Milosevic.
Mais, sous
Milosevic, meme s'il y eu des suspensions � certaines p�riodes,
l'opposition avait trois
fois plus de m�dias que le pouvoir et cinq fois plus que le pouvoir au
niveau des m�dias
�lectroniques. Et aussi ses TV. La population recevait constamment ces
opinions-l�,
qui l'ont d'ailleurs grandement influenc�e A pr�sent, toute l'info est
control�e par un
seul parti, et on appelle ca la "d�mocratie".

Avec d'ailleurs, des m�thodes psychologico-m�diatiques tr�s modernes
dont on voit
qu'elles ont �t� pr�par�es depuis longtemps. Les dollars de Washington
(voir nos
pr�c�dents articles) ont �t� investis pour pr�parer ces m�dias modernes.

Que va-t-il se passer? DOS va essayer de maintenir la pression pour
empecher le
fonctionnement des gouvernements qu'il ne controlerait pas. Soit par des
manifestations et des affrontements, mais la plupart des gens ici
souhaitent la fin des
violences et le retour au calme. Soit par des obstructions
institutionnelles comme celles
d�crites plus haut. Plus le temps passe, moins ils pourront utiliser la
force. C'est du
moins ce que beaucoup esp�rent.

---

-----Original Message-----
From: Ranko Bojanic <bojanic@...-state.edu>
Date: Monday, October 09, 2000 8:41 PM
Subject: SN607:Obavestenje za javnost SPS


>
>
>
>Na mom kompjuteru donji clanak je bio vrlo necitak zbog
>upotrebe "high ASCII" slova za nasa slova c', c^, s^,
>z^ i dj. Nadam se da ce ova v erzija biti mnogo citkija
>Ranko
>
>
>
>OBAVESTENJE ZA JAVNOST
>
>U Beogradu i sirom Srbije nasilje i napadi nad clanovima i
>imovinom Socijalisticke partije Srbije ne prestaju. Po metodu
>organizovanja i nacinu izvrsenja u potpunosti podsecaju na
>akcije jurisnika nacista koje su ovi preduzimali protiv
>levicara u zoru nastajanja nemackog fasizma. Pripadnici DOS-a
>fizicki napadaju clanove rukovodstva SPS-a, zastrasuju
>clanove i pristalice SPS-a fizickim pretnjama, a preko telefona
>anonimno prete zenama i deci socijalista.
>
>Vesto koristeci socijalno nezadovoljstvo radnika, DOS
>organizuje i preduzima nasilnicke protivzakonite akcije
>smenjivanja i proganjanja direktora koji su clanovi SPS-a, ali
>samo u uglednim, poslovno uspesnim i perspektivnim preduzecima.
>
>U Kragujevcu, jurisnici DOS-a su napali, vezali i deset casova
>maltretirali clana IO GO SPS Slavicu Djukic-Dejanovic. Deset
>casova neprekidno su je maltretirali ne bi li je naterali da na
>TV Kragujevac da izjavu kako se odrice svog clanstva u SPS-u.
>Posto nije popustila pred pretnjama, oslobodili su je i
>izrucili pijanoj razularenoj masi. Desetine huligana su je
>samarali, sutirali, pljuvali i psovali.
>
>U Nisu je tesko pretucen radnik Elektrodistribucije Dragisa
>Vucic, novi odbornik SPS u SO Nisa. On je zavrsio u bolnici
>posto su ga na njegovom radnom mestu, u krugu
>Elektrodistribucije, njegove kolege - njih stotinak - bukvalno
>lincovali.
>
>Nocas je u Beogradu ponovo napadnuto sediste Gradske
>organizacije SPS-a. Ovog puta, posto nije bilo vise niceg da
>se opljacka, prostorije su zapalili kako bi bile u potpunosti
>neupotrebljive. U opstinskim odborima Palilule, Vracara, Starog
>Grada i Zvezdare prostorije su totalno unistene i sve vrednosti
>- namestaj i kompjuterska oprema opljackani.
>
>U Boru su demolirane prostorije Opstinskog i Okruznog odbora
>SPS.
>
>U Arilju kamenovali su zgradu OO SPS i sekirama razvalili vrata.
>
>Po povratku iz svog rusilackog pohoda na Beograd, u Kikindi su
>pristalice DOS-a napali Klub Mladih socijalista. Porazbijali su
>prozore i vrata, ali ih je prisustvo clanova SPS u zgradi
>sprecilo da iznesu vrednu opremu Internet kluba Mladih
>socijalista, koja je najverovatnije bila pravi razlog napada.
>
>U Kovacici su pristalice DOS-a skinuli zastave sa zgrade
>Opstinskog odbora SPS a onda ih zapalili na Trgu u centru grada.
>
>Sediste OO SPS u Sremskoj Mitrovici je i druge noci pretrpelo
>vandalizam, kada su ponovo demolirani prozori i vrata zgrade
>SPS-a. U toku jucerasnjeg dana, u Pecincima pripadnici DOS-a
>su upali u prostorije OO SPS i Opstine i promenili brave na
>ulaznim vratima.
>
>06. oktobar 2000 15,00 SAOPSTENJE Iako je Vojislav Kostunica u
>vise navrata u svojim obracanjima javnosti naglasavao da nece
>biti revansizma prema clanovima i simpatizerima levice i da
>pristalice DOS-a postuju i tolerisu drugacija misljenja od
>njihovog (sto je jedna od osnovnih odrednica demokratije), na
>Socijalisticku partiju Srbije u poslednja tri dana srucio se
>rusilacki bezumni talas nasilja kojeg je organizovala
>demokratska opozicija.
>
>Prema prvim informacijama, napadnuta su, a negde porazbijana i
>opljackana sedista Socijalisticke partije Srbije i ugrozeni
>zivoti clanova rukovodstva SPS u Beogradu, Lajkovcu, Leskovcu,
>Prokuplju, Vlasotincu, Uzicu, Aleksincu, Pirotu, Smederevu,
>Raskoj, Kragujevcu, Pancevu, Novom Sadu, Temerinu, Adi,
>Kanjizi, Senti, Sremskoj Mitrovici, Zrenjaninu...
>
>U Beogradu unisteno je i opljackano sediste Gradskog odbora
>SPS Beograda (POGLEDAJTE FOTO ALBUM) i prostorije opstinskih
>odbora SPS u vise beogradskih centralnih opstina.
>
>U toku noci izmedju 5. i 6-og oktobra demonstranti DOS-a nasilno
>su upali u zgradu Privredne komore u Leskovcu. Polupali su sve
>prozore zgrade, pokrali kompjutersku i drugu imovinu, a ono sto
>nisu mogli da ponesu sa sobom unistili; Nasilno su upali u
>prostorije Okruznog odbora SPS Jablanickog okruga, demolirali
>kancelarije i pokrali opremu, polupali prozore i ostetili zgradu
>Skupstine opstine. Prvo su opljackali i odneli sve sto su
>mogli a zatim zapalili kucu, garazu i kola nacelnika
>Jablanickog okruga Zivojina Stefanovica.
>
>Nocas su demolirane prostorije Okruznog odbora SPS i
>Opstinskog odbora SPS Prokuplje.
>
>U Vlasotincu demonstranti su polupali prostorije OO SPS i
>zapalili prostorije JUL-a.
>
>Demonstranti su provalili u Opstinski odbor SPS u Smederevu,
>pokrali sve sto je bilo u prostorijama i opustosili opremu
>Radija "S".
>
>U napadu na sediste SPS-a u Uzicu porazbijana su stakla zgrade.
>
>U Lajkovacu demonstranti su demolirali Zadruznu stedionicu i
>zadruzni kafic. Usli su u prostorije lokalnog radija, razbili
>ulazna vrata i pokrali deo opreme.
>
>Demonstranti su provalili u Opstinski odbor SPS, i pokusali da
>razbijaju i pljackaju ali nisu uspeli da izbace clanove SPS iz
>njihovih prostorija. Slicno su pokusali i sa televizijom SPS-a.
>
>U Kragujevcu demonstranti su usli u zgradu Doma samoupravljaca
>gde je smesten Okruzni odbor SPS, Gradski odbor SPS i TV
>"Globus", medjutim, policija je sprecila vece nasilje.
>
>U Sremskoj Mitrovici razbijena su vrata i prozori na Opstinskom
>odboru SPS.
>
>U Pancevu je skinuta tabla i polupani prozori sedista
>Opstinskog odbora SPS.
>
>Demostranti su razbili ulazna vrata na zgradi Gradskog odbora SPS
>u Novom Sadu, i pokusali su da demoliraju zgradu Pokrajinskog
>odbora SPS Vojvodine.
>
>U Temerinu upali su u prostorije Radio Temerina i nasilno
>preuzeli ovu radio stanicu.
>
>U Adi demonstranti, predvodjeni predstavnicima Saveza
>vojvodjanskih Madjara, napali su kucu predsednika Opstinskog
>odbora SPS Tomic Ognjana, uglednog prosvetnog radnika. Policija
>je kasno intervenisala tako da je kuci naneta velika materijalna
>steta.
>
>Grupa huligana pokusala je da provali u prostorije Opstinskog
>odbora SPS u Zrenjaninu. Razbijena su ulazna vrata i nekoliko
>prozora zgrade.
>
>Napadnuta je kuca nacelnika Srednjebanatskog okruga Ljube
>Slijepcevica. Razbijeni su prozori i srusena ograda. Njihovo
>divljanje sprecila je policija.
>
>I pored uveravanja prvaka Saveza vojvodjanskih Ma��ara da nece
>biti rusilackih napada i uznemiravanja gradjana koji drugacije
>misle, u Kanjizi su napadnute prostorije OO SPS. Ne prestaje se
>sa telefonskim pretnjama gradjanima koji su za mir i toleranciju,
>a posebno Madjarima koji su clanovi ili simpatizeri SPS.
>
>Ovakve vrste uznemiravanja, verbalnih napada i pretnji primenom
>fizicke sile nad gradjanima prisutno je ne samo u gradovima
>Vojvodine, vec i u svim drugim gradovima sirom Srbije gde su
>pristalice DOS-a odrzale svoju Vartolomejsku noc.
>
>
>---------------------------------------------------------------------------

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109 TELEVIDEO Lu 09 Ott 00:48:01

COSI' HO CACCIATO SLOBO


lla testa di un commando di duemila
u mi i, il sindaco di Cacak sostiene di
aver avuto un ruolo decisivo nel crollo
del regime di Milosevic.

Velimir Ilic, incontrando oggi i gior-
nalisti, afferma di aver preparato gli
assalti al Parlamento e alla se e$della
tv federale con contatti segreti avuti
con esponenti delle Forze armate e del-
l Polizia durante i momenti ruciali.

La rivo ta avrebbe quindi avuto una
guida precisa. "I primi poliziotti che
solidarizzavano con i manifestanti era-
no miei uomini travestiti", svela.

Ultim'ora 101 Prima Pag 10

8 octobre 2000
Source: AFP

Le maire de Cacak, Velimir Ilic,vient de reconna�tre avoir �t�, avec un
"commando" de plus de 2.000 hommes, � l'origine de l'assaut jeudi du
parlement et de la t�l�vision � Belgrade, une action pr�m�dit�e visant

provoquer la chute de Slobodan Milosevic.



"Notre action avait �t� pr�par�e d'avance. Parmi mes hommes il y avait
des
ex-parachutistes, des anciens officiers de l'arm�e et de la police ainsi
que des gens ayant combattu au sein des forces sp�ciales", a racont�
d'une
voix pos�e � quelques journalistes le maire de Cacak.



"Nombre d'entre nous avions des gilets pare-balles et des armes",
dit-il.
"Notre but �tait tr�s clair, prendre le contr�le des institutions cl�s
du
r�gime, dont le parlement et la t�l�vision. [..] J'ai �t� constamment au
t�l�phone avec un g�n�ral de l'arm�e ainsi qu'avec une partie de la
hi�rarchie du minist�re de l'Int�rieur. Pour l'instant, je pr�f�re ne
pas
divulguer leurs noms".



Enfin, Mr Ilic d�voile que les sc�nes de "fraternisation" entre des
manifestants et des policiers �taient une mise en sc�ne : "C'�taient nos
hommes v�tus d'uniformes de la police.". Bien �tudi�: comme le souligne
la
d�p�che de l'AFP qui rapporte l'interview, ces sc�nes "ont donn�
courage
aux protestataires" [pour ne pas dire:"ont d�courag� les partisans de
Milosevic"], et "ont d�stabilis� les forces encore fid�les �
Milosevic".



La v�rit� sort donc petit � petit sur la soi-disant insurrection
populaire.
Il est certain qu'on en apprendra d'avantage � l'avenir - notamment sur
les
'conseils' qui ont � coup s�r �t� prodigu�s aux Ilic et autres
'd�mocrates'.



Collabo de p�re en fils?



Velimir Ilic tient � souligner le pass� anti-communiste de sa famille :
"Mon p�re a �t� pendu par les �rouges� en 1943". C'est une remarquable
r�f�rence...Il ne pr�cise pas ce qui a justifi� la pendaison par les
partisans de Mr Ilic p�re pendant l'occupation nazie.



Dans le m�me esprit, V. Ilic se vante d'avoir d�sert� pendant la guerre
d'agression de l'OTAN contre la Yougoslavie au printemps 99, et de
s'�tre
plut�t cach� pendant 40 jours dans la for�t. Voil�, comme dirait M.
Clinton, "le peuple [..] qui a repris en main son pays arm� seulement
de
son courage, de ses principes et de son patriotisme".

---

COME VLADAN DUGONJIC HA DISARMATO SPOMENKA JOVIC

"Ho atteso per 10 anni. Avevamo provato a fare lo stesso gia' il 9 marzo
1991"

(sintesi di un articolo uscito sul giornale GLAS, vicino alla coalizione
liberal-nazionalista DOS, il giorno 7/10/2000)

"Con questo aggeggio ogni sera attorno alle 19:30 lei turbava la mia
anima": lo dice mostrando il microfono, il suo "trofeo", Vladan Dugonjic,
un ingegnere 40enne della cittadina di Lipolist presso Sabac. "Questo l'ho
tolto io personalmente a Spomenka Jovic. Mentre ancora bruciava il
Parlamento, loro a sole poche centinaia di metri di distanza stavano
montando i pezzi per il secondo telegiornale. Sono volato attraverso il
piano terra in fiamme, sono arrivato non so su che piano e li ho trovati
proprio sul luogo del delitto. Non credeva a quello che le stava
succedendo: le ho strappato il microfono dalla mano, le ho mollato uno
schiaffone - e quasta e' la prima volta in vita mia che alzo le mani su
di una dama [sic]... La potevo anche ammazzare ma sono riuscito a
contenere la mia rabbia, le ho sputato dopo averle dato lo schiaffo e le
ho detto: "Che Iddio d'ora in poi ti giudichi, io il mio l'ho fatto".
In quel momento ho visto che trascinavano fuori Komrakov, per
"accarezzarlo"... Ho visto Milanovic, si e' raggomitolato come un
poveraccio. Erano cosi' miseri che per un momento mi hanno fatto ribrezzo
Erano cosi' piccoli che era di troppo persino colpirli"...
Dugonjic continua descrivendo euforicamente il pestaggio di alcuni
giornalisti da parte di un gruppo giunto dalla cittadina di Cacak.
"Nella mia mente c'era solo un pensiero: non dovevo rientrare a mani vuote
nella mia cittadina", percio' si e' portato via il microfono. Per nove
anni "mi sono rammaricato di non averlo fatto prima, allora non c'eravamo
riusciti e solamente adesso la vita e' ritornata in me".
Quattro giorni sulle barricate presso Sabac, quattro notti a protestare in
piazza, ma ha capito che questo non era sufficiente e che doveva recarsi
nella capitale. E cosi' fu.

===

Bollettino di controinformazione del
Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'"

> http://digilander.iol.it/lajugoslaviavivra

I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente le
opinioni delle realta' che compongono il Coordinamento, ma vengono
fatti circolare per il loro contenuto informativo al solo scopo di
segnalazione e commento ("for fair use only")

Per contributi e segnalazioni: jugocoord@...

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Al capo dei golpisti della RF di Jugoslavia
Vojislav Kostunica

Signor capo,
In questa occasione mi rivolgo a lei come patriota serbo, per esternare la
mia personale nausea rispetto al colpo di Stato che lei ha compiuto ieri.
Le ricordo anche che, cosi' come l'ha messa al potere, la CIA
la togliera' di mezzo ancor piu' facilmente. Lei e' stato scelto dal
servizio centrale d'informazione degli Stati Uniti d'America perche' si e'
dimostrato assolutamente incapace sia sul piano professionale che su
quello politico. Come uomo di legge (1) lei si e' del tutto squalificato
ieri, quando e' entrato con la forza nel Parlamento per essere poi
acclamato a Presidente della Jugoslavia dalla folla urlante. Per quanto mi
ricordo, lei non ha mai riconosciuto questo Stato (2). Lei si e' gia'
dimenticato di quando invitava i cittadini della Repubblica Federale di
Jugoslavia a non recarsi alle elezioni precedenti. Per dieci anni, da
quando e' alla guida del Partito Democratico della Serbia, lei non e'
riuscito ad andare oltre ad un partito-accozzaglia. Infine, sarebbe
opportuno che lei la smettesse di fregiarsi del titolo di Prof. Dott.
perche' tale lei non e'. Lei con i suoi 54 anni e' solamente un
collaboratore scientifico, e noi questi li chiamiamo dottori-"trute" (3).
Che iddio l'aiuti

Jela Jovanovic, laureato in storia dell'arte

NOTE DEI TRADUTTORI:
(1) Kostunica e' avvocato.
(2) Kostunica si e' sempre definito solo "serbo", e si e' sempre distinto per
le sue idee antijugoslave, dalla opposizione alla Jugoslavia
multinazionale e socialista fino alla contestazione della legittimita'
della RF di Jugoslavia, fondata nel 1992. Il giorno dell'assalto al Parlamento federale Kostunica parlando alla folla ha esordito con "Buona sera Serbia libera", e non "Buona sera Jugoslavia" libera come sarebbe stato logico e come e' stato falsamente riportato da molti giornali italiani il giorno successivo.
(3) Traducibile con: pseudo-dottori, dottori falliti o "dottori dei miei
stivali".

---

Subject: VODJI HUNTE SAVEZNE REPUBLIKE
JUGOSLAVIJE
Date: Fri, 6 Oct 2000 21:35:02 +0200
From: "Mrs. Jela Jovanovic, Secretary General"
To: "DSS" <info@...>


VODJI HUNTE SAVEZNE REPUBLIKE JUGOSLAVIJE
VOJISLAVU KOSTINICI


Gospodine Vodjo

Ovom porukom Vam se obracam kao srpski rodoljub, da izrazim licno gadjenje
zbog puca koji ste izvrsili juce. Ujedno vas potsecam kako vas je CIA lako
dovela na vlast, jos ce vas brze skinuti sa vlasti. Vi ste odabrani od
strane Centralne Obavestajne Agencije , Sjedinjenih Americkih Drzava jer
ste se dokazali da ste potpuno nesposobni, kako na profesionalnom tako i na
politickom planu Juce ste se obrukali kao pravnik, kada ste prvo upalili
zgradu Parlamenta, pa izvikani od stane rulje proglaseni za tzv. predsednika
Jugoslavije.Koliko me secanje sluzi nikada istu niste priznali. Da li ste
zaboravili da ste pozivali gradjane Savezne Republike Jugoslavije da ne
izadju na prve izbore? Za deset godina koliko vodite Demokratsku stranku
Srbije niste uspeli da odmaknete dalje od kombi stranke.
Na kraju bilo bi uputno da vas ne tituliraju sa prof.dr jer vi to niste. Vi
ste visi naucni saradnik sa 54 godine takve oslovljavam sa doktore trute.
Neka vam je Bog u pomoci
Jela Jovanovic, diplomirani istoricar umetnosti

===

Bollettino di controinformazione del
Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'"

> http://digilander.iol.it/lajugoslaviavivra

I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente le
opinioni delle realta' che compongono il Coordinamento, ma vengono
fatti circolare per il loro contenuto informativo al solo scopo di
segnalazione e commento ("for fair use only")

Per contributi e segnalazioni: jugocoord@...

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per documenti, file musicali, films e foto.
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>Liebe Leute,
>
>Gregory Elich, Balkan-Experte in den USA, der vor den Wahlen in
>Jugoslawien gewarnt hatte, daß die Nato ihren zweiten Angriff auf
>Jugoslawien vorbereitet (junge Welt vom 14. und 15.9.2000) gibt in einer
>Email-Mitteilung an Aktivisten der US-Friedensbewegung von Samstag, den
>7. Oktober 2000, folgende Einschätzung der aktuellen Lage:
>
>"Ich stimme voll zu, das dies in den kommenden Tagen der entscheidende
>Kampf sein wird. Die Linke hat eine solide Mehrheit in beiden Häusern
>des Parlaments gewonnen. Das ist eindeutig der Grund, warum Kostunica es
>abgelehnt hat, an der Stichwahl am 8. Oktober teilzunehmen, obgleich er
>sicher war, daß er gewinnen würde. Bei einem Sieg Kostunicas im zweiten
>Wahlgang gäbe es immer noch die linke Mehrheit in beiden Kammern; seine
>Möglichkeit, den sozialen Sektor abzubauen und das Land der NATO zu
>übergeben wären ernsthaft eingeschränkt. Der große Kampf wird sich darum
>drehen, ob die legal gewählten Vertreter ihre Sitze einnehmen können. In
>dieser Hinsicht ist es bezeichnend, daß DOS gestern abend angekündigt
>hat, daß man ein Krisen - Komitee bilden würde, um das Land zu
>"regieren".... Vermutlich bedeutet dies, daß beide Kammern entweder
>aufgelöst oder mit bedeutungslosen, trivialen Aufgaben beschäftigt
>werden, während die wirklichen Staatsgeschäfte durch dieses durch den
>Putsch eingesetzte Komitee geführt werden. Bezeichnend ist auch, daß bis
>letzte Woche Jugoslawien eine außerordentlich reiche und vielfältige
>Medienlandschaft hatte, wo alle Meinungen vertreten waren und mit weiter
>Verbreitung. Unter den Sozialisten waren die meisten Medien in den
>Händen der Rechten (und die meisten dieser Publikationen wurden vom
>Westen finanziert). Als Folge des Putsches dieser Woche ist nun die
>"Medienfreiheit" in Jugoslawien eingeführt , was bedeutet, das es keine
>Vielfalt mehr gibt. Tanjug, Politika, RTS und alle linken Medien sind
>beschlagnahmt und unter Kontrolle der rechten Opposition. Das ist das
>westliche Modell der "Medienfreiheit": man hat viele Wahlmöglichkeiten,
>man kann beliebig aus auswählen unter: rechts, oder rechts oder sogar
>rechts. Die Beschlagnahme der Medien war wichtig, weil nun viele der
>Machenschaften ohne Berichterstattung vor sich gehen können oder nur in
>entstellter Form präsentiert werden. Wir gewannen die erste Schlacht mit
>dem Triumph der Linken in beiden Kammern des Parlaments, aber wir
>verloren die nächsten drei Schlachten: den Putsch, der die Stichwahlen
>vom 8. Oktober beiseite schob, die Beschlagnahme der Medien und die
>Einsetzung eines Krisen - Komitees, um das Land zu regieren. Es bleibt
>abzuwarten, ob das Komitee regieren wird oder ob die Kammern regieren
>werden....und falls die letzteren, ob die legal gewählten Vertreter ihre
>Sitze einnehmen werden oder ob diese Sitze an jene übergeben werden, die
>dem Putsch freundlich gegenüberstehen."
>
>Aus "Emperor's Clothes"
>http://emperors-clothes.com/articles/sinclair/governin.htm
>ist zu entnehmen, "Was die Medien verschweigen."
>
>"(......) Zum ersten Mal haben Milosevics Sozialistische Partei und ihre
>Verbündeten eine absolute Mehrheit der Sitze sowohl im Ober- als auch im
>Unterhaus des Parlaments gewonnen. Die Ergebnisse der
>Präsidentschaftswahlen sind Gegenstand vieler (schlecht-informierter)
>Debatten. Aber niemand bestreitet die Ergebnisse für das Parlament. In
>Jugoslawien hatte die Regierung vor diesen Wahlen nur 64 Sitze von
>insgesamt 138 Sitzen im Unterhaus. Nun haben sie acht Sitze hinzu
>gewonnen und eine Mehrheit von drei Stimmen erreicht: 72 von 138
>Sitzen. Bisher mußte die Regierung eine Koalition mit einer der
>kleineren Parteien schmieden, wenn sie ein Gesetz verabschieden wollte.
>Mit dieser neuen Mehrheit im Unterhaus braucht sich die Regierung nicht
>länger auf eine schwankende Mehrheit zu stützen, um die erforderliche
>Gesetzgebung durchzusetzen. Die Regierung erzielte einen noch größeren
>Sieg im Wahlrennen für den Senat, das Oberhaus. Sie gewann sieben von 20
>Sitzen für Serbien und 19 von 20 für Montenegro. Die Opposition gewann
>gerade eben 10 von 40 Sitzen. Die Regierung verfehlte knapp die
>Zwei-Drittel-Mehrheit. Die Regierungspartei von Milosevic erzielte einen
>großen Sieg, indem sie die Mehrheit sowohl im Unterhaus wie im Oberhaus
>gewann. Es ist dieses Ergebnis, das die Westmächte um jeden Preis
>ungeschehen machen wollen, und dabei selbst so weit gehen zu versuchen,
>einen Bürgerkrieg zu entfesseln oder eine Provokation zu inszenieren, um
>eine Invasion Jugoslawiens zu rechtfertigen."
>
>Sara Flounders vom IAC schlägt in ihrem Artikel (Anlage 1) den
>Aktivisten der internationalen Tribunalbewegung vor, eine Internationale
>Untersuchungskommission über die Einmischung des Westens in Jugoslawien
>zu bilden.
>
>Die Internationale Leninistische Strömung in Wien fordert in ihrer
>Stellungnahme (Anlage 2) dazu auf, in Jugoslawien jene Kräfte zu
>unterstützen,
>
>"· die den Bürgerkrieg zu verhindern trachten, der von Kostunica, der
>Opposition und dem Westen angezettelt wird,
>· die die Unabhängigkeit und den Widerstand Jugoslawiens und Serbiens
>gegen die Nato und ihre Neue Weltordnung tragen und für die vollständige
>Durchführung der UN-Resolution 1244 und die spätere Wiedereingliederung
>des Kosovos nach Jugoslawien eintreten,
>· für soziale Gerechtigkeit und Gleichheit stehen und die neoliberalen
>Rezepte des IWF, der WTO und der Weltbank ablehnen
>· den multinationalen Charakter Jugoslawiens sichern."
>
>Folgende Texte werden in den Anlagen dokumentiert:
>
>MIT WEICHEM GELD UND HARTEN DROHUNGEN:
>JUGOSLAWISCHE WAHLEN VON USA UND NATO GESTOHLEN.
>Von Sara Flounders
>Aus: "Workers World newspaper" v. 5.10.2000
>- Anlage 1 -
>( i s t b i s h e r a u f D e u t s c h n o c h n i c h t e r s c
>h i e n e n !)
>
>DEN VON KOSTUNICA UND DEM WESTEN ANGEZETTELTEN
>BÜRGERKRIEG VERHINDERN
>Erklärung des Exekutivkomitees der Internationalen Leninistischen
>Strömung
>Wien, 27. September 2000
>- Anlage 2 -
>
>AUSVERKAUF VERHANDELT
>BELGRADER OPPOSITIONSFÜHRER TRAFEN SICH MIT IWF-VERTRETERN IN BULGARIEN
>Von Michel Chossudovsky und Jared Israel
>Aus: junge Welt v. 04.10.2000
>Quelle des Originalartikels:
>http://emperors-clothes.com/analysis/11.htm)
>- Anlage 3 -
>
>DEMOKRATISCHE UND FAIRE BEDINGUNGEN IM LAND SELBST,
>MASSIVE MANIPULATIONS- UND ERPRESSUNGSVERSUCHE VON AUSSEN -
>Fazit der deutschen Beobachter der Wahlen am 24. September 2000 in
>Jugoslawien
>- Anlage 4 -
>
>
>
>Mit internationalistischen Grüßen
>Klaus v. Raussendorff
>
>---------------------------------------------------------
>Anti-Imperialistische Korrespondenz (AIK)
>Redaktion: Klaus von Raussendorff
>Postfach 210172, 53156 Bonn
>Tel.&Fax: 0228 – 34.68.50
>Email: raussendorff@...
>
>Anti-Imperialistische Online-Korrespondenz
>Webmaster: Dieter Vogel
>http://home.t-online.de/home/aik-web/
>Email: aik-web@...
>
>Wer die AIK nicht empfangen möchte,
>schicke bitte eine Mail mit dem Betreff
>"unsubscribe" an raussendorff@...
>
>*************************************************************************
>
>Anlage 1
>
>MIT WEICHEM GELD UND HARTEN DROHUNGEN:
>JUGOSLAWISCHE WAHLEN VON USA UND NATO GESTOHLEN.
>Von Sara Flounders
>
>
>Am 26. September gab die staatliche Wahlkommission in Jugoslawien die
>Ergebnisse der Wahlen vom 24. September bekannt. Der von der
>US-Regierung und der Europäische Union unterstützte Kandidat Vojislav
>Kostunica erhielt 48 Prozent gegenüber 40 Prozent für Präsident Slobodan
>Milosevic.
>
>Da keiner der Kandidaten über 50 Prozent erhielt, ist eine Stichwahl für
>den 8. Oktober angesetzt.
>
>Kostunicas unmittelbare Reaktion war die Weigerung, an der Stichwahl
>teilzunehmen und die Forderung, daß Milosevic die Niederlage eingesteht.
>Bill Clinton, der britische Außenminister Robin Cook und andere
>NATO-Führer, die Jugoslawien 1999 bombardiert hatten, forderten von
>Milosevic ebenfalls das Eingeständnis der Niederlage.
>
>Der erste Punkt, dessen sich die ganze internationale Bewegung, die sich
>dem NATO-Krieg gegen Jugoslawien widersetzte, bewußt sein muß, ist, daß
>die jugoslawischen Wahlen nicht "frei und fair" waren. Der Imperialismus
>hat die Wahlen durch himmelschreiende Erpressung, Bestechung und
>Einmischung gestohlen.
>
>Die Wahlen werfen eine grundsätzliche Frage auf. Wird Jugoslawien den
>westlichen Banken und Unternehmen ausgeliefert werden? Werden die
>Vermögenswerte der Industrieunternehmen ausgeschlachtet und
>verschleudert werden, wie in jedem anderen Land Osteuropas, in Russland
>und in den ehemaligen Sowjetrepubliken geschehen? Wird die Mehrheit der
>Bevölkerung zu einem Leben unterhalb der Armutsgrenze verurteilt werden?
>
>Die Wahlen vom 24. September umfaßten drei Ebenen der Stimmabgabe. Außer
>den Präsidentschaftswahlen gab es auch Kommunalwahlen, in denen die
>US-gestützte Opposition viele Städte und Ortschaften gewann.
>
>Und es gab auch eine Wahl zum jugoslawischen Bundesparlament. Die
>Koalition der Vereinigten Linken, der Sozialistischen Partei Serbiens
>und der SPS-Schwesterpartei in Montenegro erzielte eine starke Mehrheit
>in beiden Kammern. In Montenegro war sie ohne Gegner, da die
>pro-westliche Regierung sich der Wahlbeteiligung enthielt. Nach
>jugoslawischem Recht hat das Parlament mehr Rechte als der Präsident und
>bestimmt die Regierung durch Wahl des Premierministers.
>
>Aber ein Rückschlag für Milosevic bei den Präsidentschaftswahlen setzt
>mehr aufs Spiel als das Schicksal eines Einzelnen. Er war das Hauptziel
>des Krieges der USA und der NATO und der imperialistischen Weltmächte;
>und damit ergab sich, daß er den jugoslawischen Widerstand symbolisiert.
>Darüber hinaus stand er im Mittelpunkt der Koalition der Kräfte, die
>Jugoslawien während der 78 Tage der Bombardements führten.
>
>All die sozialen Errungenschaften eines unabhängigen Landes, das aus der
>imperialistischen Sklaverei ausgebrochen ist und jahrelang gegen
>Einkreisung und Krieg stand gehalten hat, sind nun in Gefahr.
>
>Westliche Einmischung verfälschte die Wahlen
>
>In dieser Wahl benutzten die Regierungen der USA und der EU jeden nur
>möglichen schmutzigen Trick, korrupte Machenschaften und Schmiergelder,
>und sie brüsteten sich noch damit. Bombendrohungen, Versprechungen, die
>neunjährigen Sanktionen einzustellen, Einschüchterungen und
>Militärmanöver heizten die Spannung an.
>
>Am Wahltag hielten das Pentagon und Kroatien ihre bis dahin größten
>gemeinsamen Truppenübungen, eine gemeinsame Landung auf einer Insel in
>der Adria in der Nähe von Montenegro, einem Teil Jugoslawiens, um eine
>Invasion zu simulieren. Fünfzehn britische Kriegsschiffe sind inzwischen
>ins Mittelmeer verlegt worden. Ein US-Flugzeugträger hat sich näher auf
>Montenegro zu bewegt.
>
>Die Grossmedien der USA, die New York Times am 20. September und die
>Washington Post am 19. September haben im Detail die genauen Beträge
>spezifiziert, die in die Parteien, Radiosender, Fernsehstationen und
>Zeitungen der Opposition geschleust wurden. Der Kongress der USA
>bewilligte in aller Öffentlichkeit 77 Millionen Dollar für offene
>Einmischung. Am 25. September verabschiedete das Repräsentantenhaus ein
>Gesetz zum Einsatz von weiteren 105 Millionen Dollar zur Unterstützung
>von Anti-Milosevic-Kräften in Serbien und Montenegro.
>
>Diese Artikel schildern die Übergabe von Koffern mit Bargeld an der
>Grenze, endlose Lieferungen von Komputern, Faxgeräten, Mobiltelefonen
>und Instrukteuren für ihren Einsatz. Diese Güter sind durch
>Frontorganisationen, Nichtregierungsorganisationen und Medienkanäle an
>die Opposition übergeben worden.
>
>Wochen vor der Wahl verkündeten vom Westen finanzierte Umfrageinstitute,
>daß Kostunica einen haushohen Wahlsieg erringen würde. Für das westliche
>Medienmonopol, das nach Jugoslawien ausstrahlte, gab es nur zwei
>Optionen. Entweder würde Milosevic gewinnen oder es würde zu massiven
>Wahlfälschungen kommen.
>
>Das US-Außenministerium kündigte an, daß Washington sich selbst dann,
>wenn Milosevic mit großem Abstand gewinnen würde, eine Anerkennung der
>Wahl verweigern würde.
>
>
>Wie sollten die sozialen Bewegungen diese Ereignisse bewerten?
>
>Für jene, die 1999 gegen die NATO-Bombardierungen demonstrierten, sowie
>für alle Aktivisten, die den Kampf gegen den Internationalen
>Währungsfonds, die Weltbank, die Globalisierung und die Schwitzbuden
>aufgenommen haben, stehen bei dem, was demnächst in Jugoslawien
>geschieht, auch ihre eigenen Interessen auf dem Spiel.
>
>Sind sie bereit, in Solidarität zu Jugoslawien zu stehen, welche
>Schritte auch immer notwendig sind, um ein weiteres Land davor zu
>bewahren, unter den Stiefel von IWF und Weltbank gezwungen zu werden?
>
>Washington, London, Paris und Berlin haben sich öffentlich eingemischt
>und sich dessen noch gerühmt. Angesichts dieser Eingeständnisse haben
>jene, die in Jugoslawien in staatlicher Verantwortung stehen, alles
>Recht die Wahlen für ungültig zu erklären und die Opposition zu
>disqualifizieren.
>
>Wäre in den Vereinigten Staaten, Frankreich, Großbritannien und
>Deutschland die Fortsetzung derartiger Wahlen zugelassen worden? In den
>Vereinigten Staaten darf keine politische Organisation Zuwendungen einer
>fremden Regierung für politische Zwecke annehmen, es sei denn, sie ist
>als Agentur einer ausländischen Macht amtlich registriert. Entschlossen
>wacht die herrschende Klasse der USA darüber, daß nur sie den
>Wahlproszess kontrolliert.
>
>Jeder US-Politiker, der ertappt wird, Spenden, Bestechungsgelder oder
>Zahlungen jeglicher Art von einer ausländischen Regierung angenommen zu
>haben, fällt in Ungnade, wird angegriffen und kann strafrechtlich
>belangt werden.
>
>Schon die vage Behauptung, die Clinton-Regierung habe von einem
>Geschäftsmann chinesischer Abstammung, der Kontakte mit China gehabt
>haben könnte, ein Spende angenommen, ließ jeden Politiker in Deckung
>gehen.
>
>
>Korruption und Verrat
>
>Wichtig ist anzuerkennen, daß die jugoslawische Regierung das moralische
>Recht hat, diese Wahl aufgrund der unverschämten ausländischen
>Einmischung für ungültig zu erklären. Sie hat jedes Recht, es
>abzulehnen, mit weiteren Wahlen unter den Bedingungen von Krieg,
>Sanktionen und Besatzung fortzufahren.
>
>Das Parlament hat jedes Recht, eine strafrechtliche Untersuchung der
>Finanzquellen der Opposition einzuleiten. Staatsanwälte haben jedes
>Recht, die Politiker und Publikationen, welche den Wahlprozess
>korrumpiert haben, anzuklagen und einzusperren.
>
>Die Massen haben jedes Recht auf die Straße zu gehen und die Parteien
>und Publikationen der Opposition als Agenten einer ausländischen Macht
>zu verurteilen.
>
>Kostunica, bisher ein kleiner als serbischer Nationalist geltender
>Politiker mit einer langen antikommunistischen Vergangenheit, erklärt
>beharrlich, nie Geld vom Westen angenommen zu haben. Er hat sogar die
>NATO-Bombardierungen und die Sanktionen kritisiert. Kein jugoslawischer
>Politiker könnte einen bedeutenden Stimmenanteil erreichen, wenn er als
>NATO-Marionette angesehen würde.
>
>Es mag stimmen, daß er persönlich kein Geld eingesteckt hat. Aber
>Kostunica hat sich mit politischen Parteien und Organisationen umgeben,
>die Speichellecker der NATO-Länder sind. Seine ganze Kampagne ist von
>Radiostationen, Fernsehstationen und Zeitungen propagiert worden, die
>gänzlich und öffentlich durch Zuwendungen aus Washington und Berlin
>finanziert werden.
>
>Er wird von den imperialistischen Mächten der USA und der EU
>unterstützt, weil sein politisches Programm, selbst wenn es die NATO
>kritisiert, sich gerade die Politiken zu eigen macht, die von der NATO
>gefordert werden. Er ist unter den Politiker derjenige, der am
>leichtesten in einen Strohmann zu verwandeln ist, weil er keine
>persönliche Machtbasis hat. Er ist der Kandidat eines Blocks von 18
>kleinen, zerstrittenen politischen Parteien, die keine gemeinsamen
>Interessen oder ideologischen Orientierungen haben. Vereint sind sie nur
>durch die Gegnerschaft zur Regierung und die Bereitschaft ausländische
>Finanzmittel anzunehmen.
>
>
>US-gesteuerte Staatsstreiche und Konterrevolutionen
>
>Die großen US-Monopole und -Banken sowie Washington haben nie Wahlen als
>"frei und fair" akzeptiert, wenn diese ihre Klasseninteressen
>gefährdeten oder den Massen Einfluß einräumten. Seit Ende des zweiten
>Weltkrieges hat die Regierung der USA den Sturz von mehr als 50
>Regierungen bewerkstelligt.
>
>In Chile organisierte die CIA 1973 einen Militärputsch, um die
>fortschrittliche legal gewählte Regierung in Blut zu ertränken. Gleiches
>tat sie 1953 im Iran und 1954 in Guatemala.
>
>Im Jahre 1990 orchestrierten die USA den Sturz der Sandinisten in
>Nicaragua. Washington hatte ein Koalition aus 20 Parteien zusammen
>geschustert, deren einziges Ziel es war, die Regierung zu stürzen und
>die alten besitzenden Klassen wieder zu installieren. Washington
>versprach, den "Contra"-Krieg und die Sanktionen zu beenden und massive
>Hilfe zur Verfügung zu stellen, falls die populären Sandinisten
>geschlagen würden.
>
>In dieser Lage, die der heutigen in Jugoslawien sehr ähnlich ist, gelang
>es Washington, die Wahlen zu manipulieren, um die Sandinisten zu
>vertreiben. Aber die USA kamen nie mit der Hilfe über, und heute sind
>einige der am niedrigsten bezahlten Schwitzbuden der Welt in der
>"Freihandelszone" von Nicaragua in Betrieb.
>
>
>"Freie Wahlen" in einem Land im Belagerungszustand?
>
>Jugoslawien verdeutlicht wie Nicaragua die Gefahren einer Wahl bei
>Andauern eines unerbittlichen Krieges, unmenschlicher Sanktionen und der
>Besetzung eines Teils des Landes durch fremde Armeen. Mit der Herrschaft
>über die Weltmedien, dem Köder materieller Vorteile, Bestechungen und
>der Androhung künftiger Bestrafung waren diese Mächte in der Lage,
>mitten in das Land einzugreifen.
>
>Präsident Milosevic unternahm den Versuch, durch Ansetzung von Wahlen
>ein Mandat zu erhalten, als die Opposition gespalten, schwach und
>diskreditiert erschien. Aber umgehend machten die Imperialisten sie
>stark, indem sie Taktiken benutzen, die in Jahrzehnten der
>Interventionen verfeinert worden waren.
>
>Jugoslawien, ein kleines belagertes Land, das um sein Überleben kämpft,
>hat Dutzenden von offen pro-imperialistischen Parteien erlaubt, Büros
>und Mitarbeiterstäbe zu unterhalten, Zeitungen herauszugeben und an
>Wahlen teilzunehmen. Diese Konzessionen haben die Feinde der
>jugoslawischen Arbeiter nur weiter ermutigt.
>
>Obgleich die Imperialisten sich beschwerten, daß ihnen nicht gestattet
>wurde, die Wahlen zu überwachen, kamen hunderte von Ausländern als
>Wahlbeobachter ins Land und bestätigten, daß sie "frei und fair" waren,
>daß die Regierung sich ehrlich und rechtskonform an alle
>Wahlvorschriften gehalten hat. Aber dies lenkte die Aufmerksamkeit von
>dem wirklichen Betrug ab, der tatsächlich stattfand, von der massiven
>Intervention und Einschüchterung durch den Imperialismus.
>
>Die politische Opposition erhielt die Erlaubnis für eine praktisch
>uneingeschränkte Annahme ausländischer Hilfe, Beratung und
>Medienwerbung. Der ganze Prozess wurde durch eine Armee von westlichen
>Beratern und Meinungsbefragern korrumpiert.
>
>
>Werden die Kräfte der USA und der NATO Erfolg haben?
>
>Berichte von Wahlbeobachtern und selbst von Konzernmedien zeigen, daß es
>einen harten Kern von Unterstützung aus der Arbeiterklasse für Milosevic
>von Seiten jener gibt, die in ihm den Verteidiger des Landes gegen die
>NATO sehen. Selbst unter solchen, die aus Ärger über Milosevic naiv für
>Kostunica gestimmt haben, sind viele, die sich dem westlichen
>Imperialismus widersetzen möchten.
>
>Die Frage, vor der die jugoslawischen Massen nun stehen, ist: Werden die
>westlichen transnationalen Unternehmen auf Grund dieser durch
>Intervention verfälschten Wahl in der Lage sein, den Staatsapparat zu
>erobern und die Tür zu einer Superausbeutung öffnen?
>
>Wenn die linken Organisationen und patriotischen Parteien in Jugoslawien
>Widerstand leisten, werden sie dann von den fortschrittlichen, Arbeiter-
>und Antikriegsbewegungen im Westen gegen den unausbleiblichen
>Propagandablitzkrieg aus dem Westen und einen möglichen neuen
>Militärschlag verteidigt werden?

>
>
>Was kann getan werden?
>
>Ein Beitrag zu dieser Anstrengung könnte in einer
>Untersuchungskommission bestehen, um die korrumpierende Rolle zu
>erforschen, welche die US-Regierung, die Europäische Union, und die NATO
>als ihr militärischer Arm, sowie ihre Internationalen
>Finanzorganisationen bei den jugoslawischen Wahlen gespielt haben.
>
>Diese Untersuchung könnte im Bezug auf die Bemühungen dieser
>Institutionen, die jugoslawische Regierung zu untergraben und zu
>stürzen, Informationen zusammentragen und öffentlich machen. Sie könnte
>auch Informationen über die offene und heimliche Finanzierung von
>politischen Parteien, Organisationen und Publikationen durch
>US-Regierungsagenturen sammeln.
>
>Die Untersuchung könnte das Problem Jugoslawiens dadurch international
>verständlicher machen, daß sie auch Zeugenaussagen und Berichte über
>US-Interventionen in innere Angelegenheiten anderer Regierungen mit
>umfaßt. Einbezogen würden somit der Sturz anderer populärer Regierungen
>in Guatemala, Panama, Chile, Iran und Indonesien sowie auch die
>Einmischung in Wahlen in Italien, Haiti, Nicaragua, Guyana und andere
>Länder.
>
>Aktivisten in anderen NATO-Ländern könnten ihre eigene
>Untersuchungskommission und öffentliche Hearings organisieren, um zu
>untersuchen, in wie weit diese jüngste Intervention ihre eigenen Gesetze
>verletzt. Ähnliche Informationen kamen bereits zuvor dadurch ans Licht,
>daß Hearings und Tribunale in vielen Ländern die Führer der USA und der
>NATO wegen Kriegsverbrechen gegen Jugoslawien anklagten.
>
>Die Bedeutung internationaler Solidarität sollte nie unterschätzt
>werden. Jugoslawien darf nicht allein gelassen werden.
>Übersetzung aus dem Amerikanischen: Klaus von Raussendorff
>
>***************************************************************************
******
>
>DEN VON KOSTUNICA UND DEM WESTEN ANGEZETTELTEN
>BÜRGERKRIEG VERHINDERN
>Erklärung des Exekutivkomitees der Internationalen Leninistischen
>Strömung
>Wien, 27. September 2000
>Quelle: Email-Mitteilung vom 28. September 2000
>
>
>Die Wahlen in Jugoslawien waren vor allem durch die massive Einmischung
>desWestens gekennzeichnet. Die Opposition wurde nicht nur mit
>ungeheurenGeldbeträgen unterstützt, man versprach die Aufhebung
>dermenschenverachteten Sanktionen für den Fall, dass der westliche
>Kandidatgewönne, die gleichgeschaltete internationalen Medienmaschine
>zogen abermalsin den Krieg gegen Milosevic, sondern man stieß abermals
>militärischeDrohungen mit Manövern in Kroatien, Rumänien und Bulgarien
>sowie durchKanonenboote in der Adria aus – ganz zu schweigen von der
>politischen,wirtschaftlichen und militärischen Aggression des
>vergangenen Jahrzehnts mitdem Ziel den Widerstand des jugoslawischen und
>serbischen Volkes zuzerstören. Unter diesen Bedingungen konnte keine
>Wahl frei, fair unddemokratische Wahl sein.
>
>Wir sind nicht in der Lage die Richtigkeit des Wahlergebnisses
>zuverifizieren, aber was wir sicher wissen ist, dass der Imperialismus
>auf derganzen Welt Wahlen manipuliert und fälsch was das Zeug hält um
>seineMarionetten an der Macht zu halten. Mit ihrer Medienmaschine ist es
>ihnenkein Problem selbst die schlimmsten Diktaturen wie jene Fujimoris
>in Peruweißzuwaschen. Es gibt daher keinerlei Anlass ihrem Geschrei
>vonWahlfälschung glauben zu schenken zumal Wahlbeobachter aus der ganzen
>Welt(ausgenommen die Nato-Aggressor-Staaten) berichteten, dass es zu
>keinengröberen Unregelmäßigkeiten gekommen wäre.
>
>Allein die Tatsache, dass Kostunica und die bürgerliche Opposition
>nichtbereit ist an den Stichwahlen teilzunehmen, zeigt deren Angst sie
>zuverlieren. Mit der Unterstützung ihrer westlichen Herrn haben sie
>esvorgezogen zum Angriff überzugehen, indem sie die Wahlen boykottieren,
>zuMassenprotesten auf der Straße und selbst zum Generalstreik aufrufen
>umMilosevic zu stürzen. Sie versuchen damit das erschöpfte Volk in
>einenblutigen und brudermörderischen Bürgerkrieg zu stürzen, der das
>Land undseine Fähigkeit gegen die Neue Weltordnung Widerstand zu leisten
>nur weiterschwächt würde und daher einzig und allein im Interesse des
>Imperialismusund seiner lokalen Agenten ist.
>
>Das zeigt die Komplizenschaft Kostunicas mit dem Imperialismus und der
>Nato,die dieser bisher geschickt hinter einer nationalistischen Maste
>zuverstecken verstand. Er behauptete, er wäre gegen die Nato-Krieg und
>für dieWiedereingliederung des Kosovos. Tatsächlich ist der
>Oppositionsblock ausden offensten und schlimmsten Hampelmännern der Nato
>wie beispielsweiseDjindjic zusammengesetzt. Der wirkliche Charakter
>Kostunicas kommt nicht nurdurch die gigantischen Geldflüsse ans
>Tageslicht, sondern auch durch seineUnterstützung für die Vorschläge der
>sogenannten G17, die nichts anderessind als eine Kopie der Programme des
>IWF, der WTO und der Weltbank, die diehalbkoloniale Aussaugung des
>Landes nach dem Vorbild Bulgariens oderRusslands zum Ziel haben. Doch
>selbst wenn sich Serbien ergeben und demDiktat der Neuen Weltordnung
>unterordnen sollte, so wie es Kostunica vorhat, wird dies den von den
>Auswirkungen der westlichen Aggressionzerrütteten jugoslawischen Massen
>keine Hilfe und Verbesserung ihrer Lagebringen. Denn das Ziel des
>Imperialismus ist die Zerstörung Jugoslawiens undSerbiens als dem
>strategischen Haupthindernis für die Durchdringung undHerrschaft über
>den Balkan.
>
>Dass Milosevic das Land in eine Krise geführt hat, ist allerdings
>wahr.Ausdruck dessen sind sowohl die Vereinbarungen von Dayton (die in
>dervergeblichen Hoffnung eine Konfrontation vermeiden zu können große
>TeileBosniens dem Imperialismus überließen), die Korruption in der
>führendenSchicht, ihre Bereicherung durch Privatisierungen und nicht
>zuletzt dieheutige gefährliche Konfrontation: die Verfassungsänderung in
>Richtung einerPräsidialrepublik war ein schwerer Fehler und konnte nicht
>anders als einenZusammenstoss bewirken, der durch einen vom Parlament
>gewählten Präsidentenhätte verhindert werden können. Nichtsdestotrotz
>war es der an der Machtbefindliche soziale Block der Jugoslawien als
>einen von derimperialistischen Neuen Weltordnung unabhängigen Staat
>verteidigte undwichtige soziale Errungenschaften der Bauern, Arbeiter
>und der Volksmassenim allgemeinen sowie den multinationalen Charakter
>der Gesellschaftbewahrte.
>
>Der Zusammenstoss zwischen der bürgerlichen Opposition und
>demRegierungsblock der SPS ist daher gleichzeitig sowohl eine
>Konfrontationzwischen dem Imperialismus und einem um die Bewahrung
>seiner Freiheitkämpfenden Volk als auch ein Klassenkonflikt. Es handelt
>sich um dieFortsetzung der bereits seit zehn Jahren andauernden
>imperialistischenAggression, die jedoch ihr Ziel, die vollständige
>Unterordnung undZerstörung Jugoslawiens und Serbiens selbst mit dem
>Nato-Krieg desvergangenen Jahres nach wie vor nicht erreichen konnte.
>Der Umstand, dassMilosevic den Kampf der jugoslawischen und serbischen
>Massen in eineSackgasse geführt hat, ändern nichts am fortschrittlichen
>undantiimperialistischen Charakter des von ihm geführten Blocks der
>einfachenVolksmassen.
>
>Die antiimperialistischen, revolutionären und kommunistischen Kräfte
>inJugoslawien und auf der ganzen Welt müssen jene unterstützen die:
>
>· den Bürgerkrieg zu verhindern trachten, der von Kostunica, der
>Oppositionund dem Westen angezettelt wird,
>· die die Unabhängigkeit und den Widerstand Jugoslawiens und Serbiens
>gegendie Nato und ihre Neue Weltordnung tragen und für die
>vollständigeDurchführung der UN-Resolution 1244 und die spätere
>Wiedereingliederung desKosovos nach Jugoslawien eintreten,
>· für soziale Gerechtigkeit und Gleichheit stehen und die
>neoliberalenRezepte des IWF, der WTO und der Weltbank ablehnen
>· den multinationalen Charakter Jugoslawiens sichern.
>
>Gleichzeitig muss auf dieser Basis eine unabhängige Bewegung der
>Volksmassen
>aufgebaut werden.
>
>Exekutivkomitee der Internationalen Leninistischen Strömung
>Wien, 27. September 2000
>------------------------------------------------------------------
>Kontakt:
>Revolutionär Kommunistische Liga (RKL)
>(österr. Sektion der Internationalen Leninistischen Strömung - ILS)
>PF 23, A-1040 Wien, Österreich
>Tel & Fax +43 1 504 00 10
>rkl@...
>members.magnet.at/rkl
>www.antiimperialista.com
>Konto PSK 92 125 137 BLZ 60000
>
>
>
>***************************************************************************
*
>
>Anlage 3
>
>AUSVERKAUF VERHANDELT
>BELGRADER OPPOSITIONSFÜHRER TRAFEN SICH MIT IWF-VERTRETERN IN BULGARIEN
>Von Michel Chossudovsky und Jared Israel
>Aus: junge Welt v. 04.10.2000
>Quelle des Originalartikels:
>http://emperors-clothes.com/analysis/11.htm)
>
>Die jugoslawische Bevölkerung dürfte sich kaum bewußt sein, daß zwei
>prominente Mitglieder derDemokratischen Opposition Serbiens (DOS) soeben
>eine sehr wichtige Reise nach Bulgarien unternommenhaben. Dort trafen
>sie Vertreter des Internationalen Währungsfonds (IWF), der Weltbank und
>derNATO-Regierungen bei einer sogenannten »Geberkonferenz«. Der Zweck
>der Reise bestand darin,Vorkehrungen für die Übernahme Jugoslawiens
>durch die NATO-Regierungen zu treffen.
>
>Die Reise wurde am Tag nach den jugoslawischen Wahlen angekündigt.
>Mladjan Dinkic, derhöchstwahrscheinliche Finanzminister in einer
>Regierung der Opposition, »sagte, daß sich Vertreter seinerG-17-Plus in
>dieser Woche zu einer Geberkonferenz über Jugoslawien mit Vertretern des
>InternationalenWährungsfonds nach Bulgarien begeben würden« (UPI vom
>27.9.00).
>
>Dinkic wurde von Dr. Dragoslav Avramovic, einem Wirtschaftsfachman der
>»Allianz für den Wandel« vonZoran Djindjic begleitet. An diese Gruppen
>der sogenannten demokratischen Opposition sind von Agenturender US-
>Regierung Riesensummen gezahlt worden.
>
>Dinkic erklärte gegenüber United Press International, daß »Dragoslav
>Avramovic eine Absichtserklärung(Letter of Intent) mit einem Antrag an
>den IWF und die Weltbank verfaßt habe. Dinkic sagte, er erwarte,
>daßdaraufhin Verhandlungen mit Geberländern, dem sogenannten Pariser
>Club folgen würden...« Das sind dieNATO-Länder. Ein »Letter of Intent«
>schließt ein »Memorandum über wirtschaftliche und finanziellePolitiken«
>ein. Darin werden die Bedingungen festgelegt, unter denen ganz
>Jugoslawien der Kontrollewestlicher Geber und Gläubiger unterstellt
>würde. Nur ein vom Parlament bestätigter jugoslawischerFinanzminister
>hat das Recht, einen »Letter of Intent« zu formulieren. Dinkic und
>Avramovic hingegen vertretennur die »demokratische« Opposition. In
>welchem Lande ist es Elementen der Opposition legalerweise gestattet,mit
>Feindstaaten, die ihre Bewegung finanzieren, zu »verhandeln«? Das ist
>ein Extremfall von Einmischungdurch die NATO- Länder.
>
>Welche Maßnahmen möchten die NATO-Länder durchsetzen?
>
>- Abbau aller Preiskontrollen durch die Regierung
>
>- Einführung »freier Märkte« ohne Schutz für Landwirte oder Unternehmen
>vor Überschwemmung durchausländische Güter
>
>- Abbau des ganzen Sozialsystems. Keine staatliche Hilfe durch
>Gesundheitsfürsorge, öffentlicheVerkehrsmittel, Lebensmittel und Heizung
>
>- Sperre für Kredite an Unternehmen
>
>- Massive Entlassungen von Arbeitern und drastische
>Einkommensminderungen für Arbeiter und Bauern
>
>- Zwangsliquidierung von wichtigen Unternehmen und Industriezweigen des
>öffentlichen und privaten Sektors
>
>- Übertragung jeglicher weiteren Wiederaufbauarbeiten zur Beseitigung
>der Bombenschäden an Unternehmenaus NATO-Ländern.
>
>Das Ergebnis dieser Politik wäre: Die Nahrungsmittelpreise würden in die
>Höhe schnellen, Unternehmenwürden in den Bankrott und in die Liquidation
>getrieben werden, ausländisches Kapital würde die ganzeWirtschaft an
>sich raffen.
>
>Der »Letter of Intent« würde die Annahme der politischen Bedingungen
>Washingtons erzwingen. Diese sindsoeben in dem sogenannten Serbian
>Democratization Act HR 1064 dargelegt worden. Es wurde
>vomUS-Repräsentantenhaus am 25. September angenommen, an dem Tag, an dem
>Dinkic seine Reise nachBulgarien ankündigte. Gutes Timing. Nach den
>Bestimmungen dieses Gesetzes muß Jugoslawien, um von denSanktionen
>befreit und zum IWF »zugelassen« zu werden,
>
>1) Verhandlungen über die Unabhängigkeit (sprich Abtrennung) des Kosovo
>und wahrscheinlich auch derVojvodina aufnehmen;
>
>2) das Land vollständig »demokratisieren«. »Demokratisierung« ist eine
>Codewort für die Durchführung allerAnweisungen der US-Regierung;
>
>3) »alle Fragen mit den anderen Republiken« regeln. Dies würde die 50
>Milliarden US-Dollar einschließen,welche die kroatische Regierung und
>die Izetbegovic-Regierung in Bosnien als Kriegsreparationen
>verlangen.Das Geld ginge unversehens an die Gläubiger dieser Länder, und
>zwar an die NATO-Regierungen und an diewestlichen Banken;
>
>4) vollständige Zusammenarbeit »mit dem Internationalen Straftribunal
>für das frühere Jugoslawien,einschließlich der Überstellung aller von
>dem Tribunal angeklagten Personen an Den Haag«. Das bedeutet, daßdie
>jugoslawische Armee auf jede Person Jagd machen müßte, von der das
>Haager Tribunal behauptet, eshandele sich um einen Kriegsverbrecher.
>Jeder Führer des Widerstands könnte auf die Haager Geheimlistefingierter
>Kriegsverbrecher gesetzt werden.
>
>All dies macht vollkommen klar, daß Herrn Kostunicas Versprechen, mit
>dem Internationalen Währungsfondszusammenzuarbeiten aber gleichzeitig
>»Jugoslawien zu bewahren«, leere Worte sind. Sie klingen gut,
>bedeutenaber nichts. Mit der Zustimmung zur Abfassung eines »Letter of
>Intent« hat Kostunicas Koalition an dernationalen Souveränität bereits
>Fahnenflucht begangen. Sie hat Jugoslawien, seine Wirtschaft,
>seineInstitutionen und seine Bevölkerung verkauft.
>
>Inzwischen ermächtigt das US-Gesetz HR 1064 die US- Regierung, der
>sogenannten demokratischen Oppositionund der sezessionistischen
>Regierung in Montenegro sofort weitere 105 Millionen US-Dollar zukommen
>zulassen. Amerikanisches Geld - zusammen mit Mitteln aus anderen Quellen
>- wird nicht nur Wahlkampfkostendecken, sondern auch Gehälter
>finanzieren.
>
>Washington und die NATO bezahlen Schlüsselfiguren der Opposition ganz
>offen dafür, daß sie tun, was manihnen sagt. Sie stehen auf der
>Gehaltsliste der NATO-Bombenwerfer.
>
>(Übersetzung aus dem Amerikanischen: Klaus von Raussendorff)
>
>
>***************************************************************************
*
>
>Anlage 4
>Erklärung der Wahlbeobachter aus Deutschland:
>DEMOKRATISCHE UND FAIRE BEDINGUNGEN IM LAND SELBST,
>MASSIVE MANIPULATIONS- UND ERPRESSUNGSVERSUCHE VON AUSSEN -
>Fazit der deutschen Beobachter der Wahlen am 24. September 2000 in
>Jugoslawien
>
>Entgegen der von Medien und Politikern im Westen verbreiteten
>Informationen, dass die jugoslawischen Wahlen unter Ausschluss
>unabhängiger internationaler Beobachter stattgefunden hätten, haben
>tatsächlich 210 Wahlbeobachter aus 54 Ländern, unter ihnen 52
>Abgeordnete, den Wahlverlauf verfolgt.
>Als Wahlbeobachter aus Deutschland, eingeladen vom Jugoslawischen
>Bundesparlament, sind wir überrascht, dass unsere Arbeit in der
>deutschen Öffentlichkeit nicht wahrgemommen wird, und erst recht diese
>Chance zur Information aus erster Hand nicht genutzt wird.
>Wir hoffen sehr, dass dies nicht seine Ursache darin hat, dass manche
>interessierten Seiten schon vor Öffnung der Wahllokale am 24. September
>2000 „wissen" wollten, dass die Wahlen gefälscht würden, und
>„Ergebnisse" der Wahlen bereits verkündeten, bevor die Stimmen
>ausgezählt waren.
>Wir hatten als Wahlbeobachter jede Möglichkeit, uns frei zu bewegen,
>Überprüfungen vor Ort vorzunehmen, die Bedingungen und den Ablauf der
>Wahlen in allen Phasen zu kontrollieren. Mehrere hundert Wahllokale
>wurden von den Beobachtern unangemeldet besucht. Daher stellen wir fest,
>dass unsere Beobachtungen mit unseren eigenen Augen und mit eigenem
>kritischen Verstand vorgenommen wurden, und dass wir daher den Wert
>unserer Beobachtungen und Festellungen anders einschätzen als jene
>diversen Stellungnahmen von Politikern, die mit Informationen aus
>dritter Hand in der Regel ihre vorgefasste Meinung bestätigt sehen
>wollen.
> Die Internationale Beobachterkommission der Wahlen am 24. September
>2000 hat in einer gemeinsamen Erklärung festgestellt, dass die Wahlen
>demokratisch und fair verlaufen sind, und die Standards von
>demokratischen Wahlen in anderen Ländern voll erfüllt haben. Dieser
>Feststellung wie der Gesamtstellungnahme der Internationalen Kommission
>schliesst sich die deutsche Beobachtergruppe voll inhaltlich an. Sie
>unterstreicht dabei besonders die Kritik hinsichtlich des skandalösen,
>umfassenden Drucks (bis zur Existenzbedrohung), mit denen die Wähler in
>Montenegro durch die Djukanovic-Regierung von der Ausübung ihres
>Wahlrechts abgehalten werden sollten. Dies ist mit dem Grundsatz fairer
>und freier, demokratischer und rechtsstaatlich einwandfreier Wahlen
>nicht in Einklang zu bringen.
>Wir unterstützen ebenso und aus den gleichen Gründen die Kritik an der
>massiven ausländischen Einmischung in den Wahlkampf, sei es in Form
>einer 77-Millionen-US-Dollarspende an bestimmte kandidierende
>Gruppierungen, sei es durch „Wahlversprechen" der EU, man werde bei ein
>bestimmtes Wählervotum durch Aufhebung von Sanktionen honorieren. Von
>jedem freien, zivilisierten und demokratischen Land würden derartige
>Versuche der politischen Einmischung und Erpressung energisch
>zurückgewiesen, und wir befürchten, dass solche Parteinahme vor den
>Wahlen die Bereitschaft beeinträchtigen könnte, den Ablauf und die
>Ergebnisse der Wahlen unvoreingenommen und objektiv zur Kenntnis zu
>nehmen und das Recht zur selbständigen Entscheidung der Bevölkerung
>über die eigene Zukunft zu akzeptieren.
>Die Internationale Beobachterkommission insgesamt hat sich ebenso wie
>wir deutschen Beobachter jede Mühe gemacht, mögliche Fehler,
>Unkorrektheiten oder Fälschungsbemühungen zu identifizieren. Wir konnten
>keine diesbezüglichen Feststellungen treffen. In Einzelfällen war der
>Sichtschutz zur Sicherstellung der geheimen Stimmabgabe mangelhaft, was
>dann sofort nach unserer Intervention korrigiert wurde. In
>Einzelfällen waren Wahlwillige nicht in den Wählerlisten verzeichnet,
>entsprechend den Problemen in Deutschland, wenn Wahlberechtigte ihre
>Eintragung in der Wählerliste nicht vorher prüfen. Gehäuft traten solche
>Probleme der fehlenden Verzeichnung in den Wählerlisten bei jenen auf,
>die seit Übernahme der Verwaltung durch UNMIK/KFOR aus Kosovo und
>Metohija gewaltsam vertrieben wurden. Hier gabe es offenkundig
>Abstimmungsprobleme mit den Listen des Roten Kreuzes, in denen offenbar
>nicht alle Vertriebenen erfasst sind.
> Grundsätzlich ist aber festzuhalten, dass - von diesen Einwänden
>abgesehen – die Wahlen in Übereinstimmung mit den gesetzlichen
>Vorschriften stattfanden, diese Vorschriften internationalen
>rechtsstaatlichen Masstäben entsprechen, und die Durchführung der Wahlen
>korrekt und professionell erfolgte. Wir konnten uns davon überzeugen,
>dass es in Jugoslawien gelungen ist, trotz widriger Umstände - durch
>acht Jahre Wirtschaftssanktionen und den völkerrechtswidrigen
>Angriffskrieg der NATO 1999 – die allgemeinen Bedingungen für
>demokratische Wahlen zu schaffen, ebenso für die Tätigkeit und das
>Zusammenwirken unterschiedlicher politischer Kräfte. Die Rechtmässigkeit
>und Legitimität der Wahlen steht somit ausser Frage.
> Zum Wahlablauf konnten wir konkret feststellen:
>1. Die Wahlurnen in den Wahllokalen wurden bei Öffnung der Wahllokale
>versiegelt, nachdem durch den ersten Wähler festgestellt und mit
>Unterschrift bestätigt wurde, dass sie leer waren. Die Stimmzettel
>wurden in abgezählter Stückzahl in versiegelten Paketen unmittelbar vor
>der Wahl ausgeliefert, ihr Empfang war zu quittieren, die nicht
>verbrauchten Stimmzettel mussten nach Abschluss der Stimmabgabe gezählt,
>die Zahl quittiert und als versiegeltes Paket zurückgegeben werden.
>2. In allen Wahlkomitees waren Vertreter der an der Wahl teilnehmenden
>Parteien / Gruppierungen, einschliesslich der Oppositionsparteien,
>beteiligt. Die Auszählung der Stimmen erfolgte gemeinsam. Über die
>Gültigkeit zweifelhafter Stimmzettel wurde abgestimmt. Das Protokoll mit
>dem Wahlergebnis wurde von allen Mitgliedern unterzeichnet.
>3. Von diesem Protokoll wurden sechs Exemplare angefertigt. Das erste
>Exemplar ging mit allen Wahlunterlagen an das Wahlkomitee des jeweiligen
>Wahlkreises. Das zweite wurde an der Eingangstür des Wahllokals
>ausgehängt. Die vier verbleibenden Exemplare wurden unmittelbar an die
>Vertreter der vier Parteien / Gruppierungen ausgehändigt, deren
>Kandidaten die meisten Stimmen auf sich vereinigen konnten. Alle
>übrigen Parteien / Gruppierungen hatten Anspruch auf Aushändigung einer
>Protokoll-Kopie innerhalb von 12 Stunden.
>4. Eine nochmalige Stimmzählung auf örtlicher oder Wahlkreisebene findet
>nicht statt. Es gilt ausschliesslich das original im Wahllokal
>festgestellte und von allen unterzeichnete Ergebnis, eine nachträgliche
>Veränderung dieser ursprünglichen Zahlen ist somit ausgeschlossen.
>5. Die Wahlergebnisse auf Bundeseben werden auf Basis sämtlicher
>Prokolle aus den Wahllokalen von der Bundeswahlkommission in den Rechner
>eingegeben. Die eingegeben Zahlen können eingesehen und von den
>Parteivertretern, die auch einen Platz in der Bundeswahlkommission
>haben, mit den Zahlen der in ihrer Hand befindlichen Einzelprotokollen
>verglichen werden.
>6. Vorsorglich hat die deutsche Beobachtergruppe stichprobenartig
>Ergebnisse aus Wahllokalen notiert und mit den Eingaben im zentralen
>Rechner der Bundeswahlkommission verglichen – mit dem Ergebnis, dass die
>Eingaben korrekt erfolgt sind.
>Aufgrund dieses festgestellten Verfahrens sind die in westlichen Medien
>behaupteten „gestohlenen Stimmen" oder Wahlfälschungen technisch
>praktisch nicht durchführbar. Dies hat der Wahlkampfmanager der DOS,
>Zoran Djindjic, auf Befragen ausdrücklich bestätigt.
>Wiederholt wurde nach der Wahl von verschiedenen Seiten das „lange
>Schweigen" der Wahlkommission kritisiert, während die verschiedenen
>Parteien sich ständig mit neuen Siegesmeldungen zu übertreffen
>versuchten, wobei sie sich jeweils nur auf jenen Teil der von ihnen
>selektiv ausgewählten Wahlprotokolle stützten.
>Das Zusammenführen der einzelnen Wahlergebnisse in der Rechenzentrale
>der Bundeswahlkommission als Grundlage offizieller Ergebnisse erklärt,
>für die Wahlbeobachter nachvollziehbar, den beanspruchten Zeitbedarf.
>Die Wahlkommission ist gesetzlich verpflichtet, das amtliche Endergebnis
>binnen 72 Stunden nach Schliessung der Wahllokale bekanntzugeben. Eine
>ständige Bekanntgabe nicht repräsentativer Zwischenergebnisse würde nur
>der Tendenz zur subjektiven Interpretation im Sinne vorweggenommener
>Endergebnisse Vorschub leisten. Die an die Fristen zur Bekanntgabe des
>Wahlergebnisses geknüpften Spekulationen und Unterstellungen einer
>Fälschungsmöglichkeit sind unhaltbar.
>Die Wahlbeobachter kritisieren, dass bestimmte Politiker der EU und der
>USA ihre Missachtung der demokratischen Willensbildung der Bevölkerung
>dadurch ausgedrückt haben, Wahlsieger zu ernennen, ohne Wahlverfahren
>und die tatsächlichen Wahlergebnisse zu kennen. Diese Einmischung ist
>umso verwerflicher, als sie mit der Androhung von Sanktionen verbunden
>isrt..
>Die Wahlbeobachter geben ihrer Überzeugung Ausdruck, dass Frieden,
>Stabilität und Partnerschaft zwischen allen Staaten nur auf der
>Grundlage der Respektierung gleicher Rechte, der Souveränität und
>Gleichheit gedeihen können.
>
>Belgrad, 26. September 2000 - Für die deutsche Beobachtergruppe:
>
>gez.
>Klaus Hartmann, Präsident der Weltunion der Freidenker;
>Ralph Hartmann; Botschafter a.D.;
>Prof. Dr. Wolfgang Richter, Vors. d. Ges. zum Schutz der Bürgerrechte
>und Menschenwürde;
>Elmar Schmähling, ehem. Flottillenadmiral.
>
>
>
>E N D E

COLPO DI SCENA: LA JUGOSLAVIA NON ERA UNA DITTATURA,
IL PRESIDENTE NON HA POTERI SOSTANZIALI!


JUGOSLAVIA: QUALI POTERI HA IL PRESIDENTE
(ANSA) - BELGRADO, 8 OTT -

Il neo presidente jugoslavo Voijslav Kostunica deve fare i conti, oltre che con gli
enormi problemi del suo paese, con una costituzione - del 1992 - che e' molto
sbilanciata in favore del parlamento nella divisione dei poteri.
E poiche' la costituzione fa del capo dello stato federale una figura quasi notarile
se non ha la maggioranza parlamentare,
sara' di enorme importanza come si orienteranno, alla fine, i 47 deputati
montenegrini del partito socialista popolare (Snp),
finora alleati di Milosevic ma che mostrano segni di ripensamento. Se si schiereranno
con i deputati l'Opposizione democratica serba (Dos), Kostunica avra' la
maggioranza, altrimenti la manterra' la coalizione guidata da Milosevic.
Secondo la costituzione, il parlamento ha il diritto di nominare e destituire i
ministri e di ratificare o meno il premier designato dal presidente. Il presidente ha
il diritto, se non riesce a formare un governo, di sciogliere le camere e di indire nuove
elezioni entro 90 giorni. Il controllo delle forze armate e' del Consiglio supremo di
difesa di cui il capo dello stato e' presidente ma dal cui parere questi non
puo' prescindere. La politica economica e sociale e la politica estera sono prerogativa
del governo.
Il parlamento federale e' composto di due camere: camera alta con 40 membri (20
serbi e 20 montenegrini) e camera bassa con 138 deputati, 30 montenegrini e 108
serbi. (ANSA)

OT-PAN

08/10/2000 20:22

===

Bollettino di controinformazione del
Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'"

> http://digilander.iol.it/lajugoslaviavivra

I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente le
opinioni delle realta' che compongono il Coordinamento, ma vengono
fatti circolare per il loro contenuto informativo al solo scopo di
segnalazione e commento ("for fair use only")

Per contributi e segnalazioni: jugocoord@...

*** QUESTO SERVIZIO E' ANCORA IN FASE SPERIMENTALE ***

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