Informazione

George Szamuely

De sinistres histoires � dormir debout

Le plus r�cent bobard �manant des Balkans et parlant de " g�nocide "
n'est autre que l'horrible histoire �ternellement
ressass�e des " fosses communes " remplies d'Albanais du Kosovo qui,
para�t-il, pars�ment la Serbie. On pr�tend que
les Serbes ont massacr� les Albanais en 1999, mais que, plut�t que de
permettre � l'OTAN de d�couvrir les preuves de
ces crimes, Slobodan Milosevic aurait command� que l'on emport�t les
corps hors de la province afin de les ensevelir
en Serbie.

Examinons l'origine de cette histoire surprenante. La premi�re personne
� avoir pr�tendu ce genre de chose est Natasa
Kandic, qui dirige le Centre juridique humanitaire, un groupe de
Belgrade qui, depuis des ann�es, est � la solde de
George Soros et de l'organisation am�ricaine National Endowment for
Democracy (NED - Fondation nationale pour la
D�mocratie). Au cours des bombardements de 1999, elle accomplit son
devoir et soutint donc la cause de ses
employeurs, l'OTA N. Le 30 avril, elle annon�ait que quelque 800 corps
avaient �t� d�terr�s de leur lieux originaux
d'ensevelissement pour �tre r�enterr�s ailleurs dans la province et en
Serbie. Elle exigea que le nouveau r�gime de
Belgrade r�v�le la " v�rit� " � propos de cet escamotage de preuves.

La date de la demande de Kandic est int�ressante. Un mois plus t�t, le
r�gime de Belgrade avait arr�t� Milosevic - sur
des accusations de corruption, et non de crimes de guerre. Les
accusations relevaient de la plus haute fantaisie et
l'enqu�te n'aboutit � rien. Il �tait pr�vu que Kostunica se rende �
Washington d�but mai. Ses rencontres avec Bush,
Colin Powell, Dick Cheney et Condoleezza Rice furent selon toute
�vidence orageuses. L'administration n'appr�cia
gu�re ses appels du pied. L'aide am�ricaine � la Yougoslavie, lui fit-on
savoir clairement, �tait tributaire de la livraison
en douce de Milosevic au tribunal de La Haye. Belgrade dut all�guer des
" preuves " de crimes de guerre afin de vendre
la politique de " coop�ration " � un public sceptique.

De plus, un magazine local sp�cialis� dans le crime, Timocka Krimi
Revija, avait publi� une histoire concernant un
camion-frigo Mercedes en provenance du Kosovo et rempli de cadavres, et
que l'on avait retir� du Danube en avril
1999. Apr�s avoir r�cup�r� le camion, on avait enterr� les corps. Selon
Zivadin Djordjevic, le plongeur qui avait aid� �
retrouver le camion, celui-ci transportait entre 30 et 50 cadavres.
Beaucoup �taient nus et certaines des femmes
portaient des pantalons de style musulman. Une lourde pierre bloquait la
p�dale de l'acc�l�rateur. Le camion portait des
plaques min�ralogiques du Kosovo et appartenait � une firme albanaise de
de viandes et salaisons. D'apr�s un
commentaire de presse, le plongeur " n'avait pas donn� de d�tails sur la
position des corps dans le camion ". Ce
commentaire ne nous apprend rien. Nous ne savons pas qui �taient les
gens � l'int�rieur du camion ni comment ils
moururent. Le seul indice d'identification, c'�taient les pantalons de
style musulman. Ces personnes peuvent tout aussi
bien avoir ou n'avoir pas �t� des musulmans, ou des Albanais. A aucun
moment, pourtant, l'histoire ne fut pr�sent�e
comme une preuve d�finitive des crimes de guerre serbes et de leur
couverture par Milosevic.

Le 31 juillet, au beau milieu d'un reportage habituel du New York Times
sur le r�gime install� � Belgrade par les
Am�ricains, Carlotta Gall sortat ce petit bijou : " Ce qu'on sait, c'est
que des corps ont �t� jet�s dans des fosses
communes, soit dans le Danube, soit en pleine terre. Les exhumations des
800 et 1000 corps r�pertori�s jusqu'�
pr�sent vont prendre des mois. Le capitaine Karleusa dit que cela va
prendre beaucoup plus longtemps pour �tablir qui
a commandit� le massacre et qui l'a ex�cut� ". Ce qui est �tonnant,
apr�s toutes ces histoires de fosses communes et
de camions de cadavres achemin�s du Kosovo vers la Serbie, c'est que
l'estimation par Karleusa du nombre de corps
ensevelis est identique � celle de Natasa Kandic trois mois plus t�t.
Selon toute �vidence, tous deux ont d� faire
concorder leurs versions de l'histoire.

L'histoire du camion-frigo est si absurde qu'elle aura une dur�e
d'existence un peu plus courte que les autres histoires
de l'OTAN. On nous demande de croire la chose suivante : la Yougoslavie
devait �tre bombard�e vingt-quatre heures
sur vingt-quatre. Et pourtant, l'arm�e a pris la peine de transporter
des millers de corps pour les ensevelir. Etant donn�
qu'un camion ne peut gu�re emporter plus de cinquante cadavres, il
aurait fallu un tr�s grand nombre de camions pour
acheminer des milliers de corps. Les satellites am�ricains surveillaient
�troitement la Yougoslavie et, n�anmoins,
l'OTAN n'a jamais eu le moindre soup�on de ce convoi de camions-frigos.
En outre, jeter des corps dans le Danube n'a
rien d'une id�e tr�s brillante. Le Danube est une voie fluviale tr�s
fr�quent�e. Les risques de collision sont �lev�s. La
destruction de camions Mercedes n'est pas non plus une mesure tr�s
prudente dans un pays appauvri comme la
Yougoslavie. La question se pose donc � nouveau : Pourquoi voudrait-on
transporter des cadavres rien que pour
effacer des preuves ? N'aurait-il pas �t� beaucoup plus facile de les
asperger d'essence, de les br�ler et d'en entererer
les cendres ?

Assez curieusement, le site web du Centre juridique humanitaire donne
une id�e de ce qui s'est r�ellement produit. Le
site v�hicule une histoire tir�e du journal Danas, du 1er juin, lequel
fait �tat de rapports de t�moins visuels � propos de
la d�couverte du camion. L'un des t�moins a effectivement assist� � la
mise � l'eau du camion. Voici ce qu'il dit :
" J'�tais dans un bateau sur le fleuve, � quelque trente m�tres de la
berge quand, vers 2 h 15 du matin, j'ai entendu des
voix. Les sons portent loin, sur le Danube, la nuit. Je ne sais pas
quelle langue ils parlaient, l�-bas, sur la rive - je ne
comprenais pas un mot. Cela aurait pu �tre du turc ou de l'albanais -
qui sait ? Mais je suis certain que ce n'�tait pas
du serbe ni du roumain, langues que je connais tr�s bien. "

L'histoire a pu �chapper aux censeurs du Centre juridique humanitaire.
Les Albanais sont les champions europ�ens du
trafic lucratif d'immigr�s et de prostitu�es. Ceci est une histoire de
gangsters et de trafic d'hommes, et non de crimes
de guerre. Ou plut�t, il s'agit de l'habituelle histoire de la collusion
dans le mensonge du gouvernement et des m�dias.

Traduit de l' anglais

par Jean-Marie FLEMAL

---

The Bunker
George Szamuely

Grim Fairytales

The most recent "genocide" hoax from the Balkans is the breathlessly
retold horror story of "mass graves" of Kosovo
Albanians supposedly littering Serbia. The Serbs allegedly murdered the
Albanians in 1999, but rather than have NATO
discover the evidence of this crime, Slobodan Milosevic ordered that the
bodies be taken out of the province and buried
in Serbia.

Let us trace the origin of this amazing story. The first person to make
this claim was Natasa Kandic, who heads the
Humanitarian Law Center, a Belgrade outfit that has been bankrolled for
years by George Soros and the U.S. National
Endowment for Democracy (NED). During the 1999 bombing she did her duty
and promoted the cause of her
paymasters, NATO. On April 30 she announced that some 800 bodies were
removed from their original burial sites in
Kosovo and reburied elsewhere in the province and in Serbia. She
demanded that the new regime in Belgrade reveal the
"truth" about this destruction of evidence.

The timing of Kandic's demand was interesting. One month earlier the
Belgrade regime had arrested Milosevic-on
corruption, not war crimes, charges. The charges were bogus and the
investigation was going nowhere. Kostunica was
scheduled to visit Washington in early May. His meetings with Bush,
Colin Powell, Dick Cheney and Condoleezza Rice
were evidently brutal affairs. The Administration was not happy with his
foot-dragging. U.S. aid to Yugoslavia, it was
made clear to him, was conditional on Milosevic's swift handover to the
Hague Tribunal. Belgrade had to come up with
"evidence" of war crimes to sell the policy of "cooperation" to a
skeptical public.

Next a story appeared in a local crime magazine, Timocka Krimi Revija,
about a Mercedes refrigerator truck from
Kosovo, full of bodies, that was hauled out of the Danube in April 1999.
After the truck was recovered, the bodies were
buried. According to the diver who helped recover the truck, Zivadin
Djordjevic, there were between 30 and 50 bodies
inside. Many were naked and some of the women were wearing Muslim-style
pantaloons. There was a heavy stone
leaning on the accelerator pedal. The truck had Kosovo license plates
and belonged to an Albanian meat processing
firm. According to a wire story, the diver "provided no details of where
and how the bodies were disposed." The story
tells us nothing. We do not know who the people inside the truck were,
or how they died. The only identifying feature
was the Muslim-style pantaloons. They may or may not have been Muslims,
may or may not have been Albanians. Yet
in no time at all, the story was presented as conclusive proof of
Serbian war crimes and Milosevic's cover-up thereof.

On July 31, in the middle of a standard New York Times puff piece on the
U.S.-installed Belgrade regime, Carlotta Gall
uttered this gem: "What is known is that bodies were dumped in mass
graves, either in the Danube or on land. The
exhumations of the 800 to 1000 bodies known about so far will take
months. Captain Karleusa says he will need much
longer to establish who gave the orders for the carnage and who carried
it out." Amazing that after all the tales of mass
graves and trucks filled with bodies going from Kosovo to Serbia,
Karleusa's estimate of the number of bodies buried is
identical to Natasa Kandic's from three months earlier. They evidently
have to keep their stories straight.

The refrigerator truck story is so absurd that it will have an even
shorter shelf life than NATO's other stories. We are
asked to believe the following: Yugoslavia was being bombed
round-the-clock. Yet the army took the trouble to
transport thousands of bodies for burial. Given a truck limit of 50
bodies, disposing of thousands of bodies would need a
lot of trucks. U.S. satellites were closely monitoring Yugoslavia, yet
NATO never had the slightest inkling of this
refrigerator truck convoy. Moreover, dumping bodies into the Danube is
not the brightest of ideas. The Danube is a
busy waterway. The chances of collision are high. Nor is destroying
Mercedes trucks the most prudent course for an
impoverished country like Yugoslavia. Then again, why would one want to
transport dead bodies just to remove
evidence? Wouldn't dousing them in gasoline, setting fire to them and
burying the ashes be a lot easier?

Curiously enough, the Humanitarian Law Center's website gives a clue as
to what really happened. The site carries a
story from the newspaper Danas, dated June 1, which reported eyewitness
accounts of the recovery of the truck. Yet
one of the eyewitnesses actually saw the dumping of the truck. Here is
what he says: "I was in a boat on the river, only
some thirty meters from the bank, when I heard voices about 2.15 a.m.
Sound carries a long way on the Danube at night.
I don't know what language they were speaking there on the bank-I didn't
understand any of the words. It might have
been Turkish or Albanian-who knows. But I'm certain it wasn't Serbian or
Romanian, which I know well."

The story must have slipped past the Humanitarian Law Center's censors.
Albanians are Europe's leaders in the
lucrative business of immigrant and prostitute trafficking. This is a
story of gangsters and human trafficking, not war
crimes. Or rather it is the usual story of government and media
collusion in lying.

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
PERCHE' ASPETTARE UN'EVENTO PER FARE REGALI!
Vacanze, idee regalo, liste nozze...
tutte le migliori offerte direttamente
nella vostra casella di posta!
http://www.domeus.it/ad3415980/valuemail.domeus
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

Rilanciare le adozioni a distanza dei
figli degli operai della ZASTAVA!


E' pervenuto oggi 30/8/01, a noi come a molte altre realta'
impegnate nella solidarieta' con le popolazioni della Jugoslavia,
questo accorato ed importante appello dalla Zastava.
Segnaliamo che per informazioni piu' dettagliate sulla
possibilita' di "adottare a distanza" i figli degli operai di
Kragujevac ci si puo' rivolgere, tra gli altri, alla

Associazione SOS JUGOSLAVIA (Torino):
telefono 338-1755563 - posta elettronica enricoto@...

---

Care amiche, cari amici italiani,
Stimatissime Associazioni,

L'attenzione della comunita internazionale e dei
media verso la situazione jugoslava da un po' di
tempo � diminuita. Questo potrebbe far pensare
ad una situazione generale migliorata dalla fine dei
bombardamenti. La dura realta � purtroppo molto
diversa, per tutto il paese, ma sopratutto per i
lavoratori, le lavoratrici e le loro famiglie. La
loro situazione � molta dura ed al limite,
paradossalmente, � piu difficile del dopo
bombardamenti di due anni fa; e l'inverno che
ci aspetta fa molta paura.

Il paniere che serve ad una famiglia � oggi
valutato in 400 DM mensili; i salari, per chi
lavora tutto il mese, e sono davvero molto
pochi, � di circa 120 DM. Vi � stato nell'
ultimo anno un aumento dei prezzi sino al
300%, e gi� di nuovo sono annunciati per settembre
nuovi aumenti tra cui quelli dell'energia
elettrica del 60% (il riscaldamento delle
abitazioni cosi come le cucine per cucinare
funzionano quasi esclusivamente a corrente
elettrica).
In questo quadro di generale difficolt� si
colloca la situazione di Kragujevac (cuore operaio per
eccelenza del paese) e particolarmente dei
lavoratori della ZASTAVA. Situazione della quale
vogliamo aggiornarvi. La privatizzazione
della ZASTAVA prevede la scomposizione del gruppo in
piccole unit� produttive indipendenti l'una
dall altra. Il programma inoltre prevede la fortissima
riduzione degli occupati; piu di 15.000 lavoratori
e lavoratrici su 30.000 sono interessati a questa
riduzione, con particolare incidenza dei
licenziamenti nella ZASTAVA AUTOMOBILI, dove
rimarranno occupati solo 3.500 degli attuali
13.500.
Le alternative che sono state proposte erano
solo due, ed entrambe molto pesanti per i dipendenti,
infatti il referendum proposto obbligava i
lavoratori a scegliere tra :

1. accettazione del programa governativo
(come sopra esporto con la riduzione del personale).

2. liquidazione e chiusura di tutto il Gruppo.

Per i lavoratori in eccedenza, identificati
con appositi elenchi stilati dai dirigenti
in base a criteri non condivisibili (esempio: in
elenco si trovano marito e moglie, unico reddito
familiare, invalidi e lavoratori piu anziani
difficilmente ricollocabili in un mercato di
lavoro fermo), non ci sono alternative; infatti
a questi lavoratori posti nelle liste di
licenziamento vengono offerte due opzioni :

1. versamento sino ad ora (non si sa quando
e non si sa come) di 200DM per ogni anno di
anzianit� di fabbrica (nel nostro Contratto di
lavoro non esiste trattamento di fine rapporto).
Questa opzione non prevede ulteriori sussidi
anche se un lavoratore si iscrive all' Ufficio
di collocamento pubblico.
2. Come seconda opzione viene proposta l'iscrizione
all' Ufficio mobilit� - collocamento istituito dal
Gruppo ZASTAVA con il compito di tentare una,
attualmente, molto difficile ricollocazione visto
l'attuale generale ristrutturazione di tutte
le aziende. L'accettazione di tale opzione prevede
retroattivamente un sussidio di 45% del salario
mensile percepito secondo la sua qualifica per un
massimo di 4 anni. Chi sceglie di entrare in
queste liste ha l'obbligo di accettare una eventuale
possibile ricollocazione sino a 60 km di distanza;
cosa per noi molto problematica poich� non, esiste un
trasporto pubblico che possa permettere di
affrontare tale distanza, e, l'uso dell'
automobile privata, che non tutti hanno,
avrebbe un costo in benzina esorbitante per noi
poiche come sapere, la benzina da
noi costa 1400 lire al litro; per non parlare
poi del tempo necessario per, recarsi e tornare
dal lavoro, visto l'attuale rete stradale
disastrata, per non citare il nostro parco
macchine molto vecchio con tutti i
problemi conseguenti.

Vi � un terzo provvedimento e riguarda i
lavoratori posti nelle liste di licenziamento
a cui mancano 6 o meno anni al pensionamento.
Questi lavoratori potranno solo scriversi
all' ufficio di collocamento
pubblico o a quello del Gruppo ZASTAVA.

Se scelgono iscrizione al Collocamento
pubblico la loro indennit� sar� non meno
di 60% del salario medio che percepiva negli
ultimi 3 mesi maggiorato del 2% per ogni
anno di anzianita aziendale. Tale
salario comunque non potr� essere minore
del 40% ne superiore del 60% del reddito
medio attuale.
Questa scelta � legata all' anzianit� di
fabbrica di almeno 25 anni; e sar� erogato,
per un minimo di 3 mesi sino ad un massimo di
24 mesi.
Chi non accetta i provvedimenti proposti e
verr� licenziato non avr� diritto ad alcun
sussidio neppure se si iscriver� al' Ufficio
di collocamento pubblico.

Cari amici,

I nostri bambini a settembre riprenderanno
a frequentare la scuola � le loro famiglie saranno impegnate
in uno sforzo economico non indifferente
poiche, non solo dovranno comprare l'occorrente per l'anno
scolastico, ma dovranno anche pagare tutti
i libri di testo dalla 1. elementare in poi.

Per l'inverno che come sapete, nei Balcani e
molto duro, molte famiglie non potendo pagare le bollette
dell' energia elettrica necessaria per scaldare
le abitazioni, si stanno preoccupando di acquistare
almeno un po di legna. Il sindacato che negli
inverni precedenti aveva fornito ai lavoratori del
legname, attualmente non e pi� in grado di fare
cio per mancanza di fondi. I versamenti dei contributi
sindacali sono in continua diminuzione a causa dei
lunghi periodi di assenza dal lavoro per ridotta
attivita aziendale, ed, ora, verr� ulteriormente
accentuata tale riduzione dalle migliaia e migliaia di
licenziamenti.
Infine, tutti i giorni nei nostri uffici sindacali
si moltiplicano le richieste di aiuto da parte dei lavoratori
per poter sopravvivere e per poter far sopravvivere
i propri figli. Inoltre, � in continuo aumento anche
la richiesta di aiuti per curare, sopratutto, bambini
malati di gravi patologie; le pi� frequenti sono
leucemie, tumori, diabete, malatie cardiache, asmatiche,
e psicosomatiche.
In questa difficile situazione riteniamo che sia
stato, e sia, per il futuro di vitale importanza il poter
contare ancora sugli aiuti ai bambini con le adozioni
a distanza, poich� sono loro le vittime innocenti
delle colpe e degli errori degli adulti. Il poter
contare su questi aiuti, e in questo momento cosi difficile,
(i 16.000 licenziamenti sono un duro colpo per decine
migliaia di persone) � una speranza per il futuro;
Speranza nel futuro che non si piu negare ad un bambino.
Le adozioni a distanza sono state e sono un grande
aiuto anche morale ed un grande gesto di solidariet�
tra lavoratori.
Gli italiani e le italiane sono stati i soli ad attuare
questa forma di aiuto e solidariet� ed hanno lasciato
un segno di reale amicizia e fraternita.

L'ufficio adozioni a nome anche di tutti i lavoratori
e lavoratrici della ZASTAVA e dei loro bambini
desidera ringraziare tutti coloro che sino ad ora
hanno dimostrato una reale solidariet�.


Per l'Ufficio adozioni - Ufficio rapporti internazionali


Rajka Veljovic

Email : sindikat@...
Fax : 00 381 34 335 367
No tel : 00 381 34 335 762

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
I gruppi di discussione + interessanti e divertenti!
Le liste + calde!! Il meglio di Domeus!!!
Iscriviti a listparade-subscribe@...
e visita il sito del momento:
http://www.domeus.it/ad3416390/domeus
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

Di seguito il comunicato emesso dal Partito Socialista
della Serbia in solidarieta' ai palestinesi per l'assassinio
del leader del Fronte Popolare di Liberazione della Palestina.

Seguono, per completezza di informazione, un comunicato ufficiale
dello stesso FPLP ed un documento di George Habash, ex leader
dell'organizzazione della sinistra palestinese.

---

Subject: NA VEST O UBISTVU LIDERA DFLP
Date: Thu, 30 Aug 2001 18:21:06 +0200
From: "Vladimir Krsljanin"

Socijalisti~ka partija Srbije

Beograd, 29. avgusta 2001. godine



S A O P [ T E W E


Socijalisti~ka partija Srbije je sa ogor~ewem primila
vest o ubistvu jednog od vode}ih lidera prijateqskog
palestinskog naroda, Abu Ali Mustafe, generalnog sekretara
Demokratskog fronta za oslobo|ewe Palestine.

Izra`avaju}i sau~e{}e porodici, saborcima, partijskim
drugovima i ~itavom narodu i rukovodstvu
Palestine, ponavqamo i ovom prilikom na{u punu
solidarnost sa pravednom borbom arapskog
palestinskog naroda protiv represije i za ostvarivawe
legitimnih prava i nacionalnih ciqeva.

Snage koje stoje iza ovog zlo~ina iste su one koje
u sprezi sa terorizmom i organizovanim me|unarodnim
kriminalom, vi{e decenija neka`weno razorno deluju
na Bliskom Istoku i isto~nom Mediteranu, i ve} punu
deceniju na Balkanu i u centralnoj Aziji, kako bi
ova podru~ja pretvorili u popri{te me|unacionalnih i
verskih sukoba u ciqu sopstvene vojne, ekonomske i
finansijske ekspanzije, na u{trb naroda u na{em delu
sveta i ne prezaju}i ni od otvorene vojne agresije i
okupacije.

Socijalisti~ka partija Srbije na ~elu sa predsednikom
Slobodanom Milo{evi}em }e i daqe predvoditi otpor
naroda Jugoslavije prete}oj kolonizaciji i zajedno
sa progresivnim, demokratskim i oslobodila~kim
snagama u svetu te`iti uspostavqawu me|unarodnih
odnosa zasnovanih na miru, po{tovawu suvereniteta
naroda i ravnopravnoj saradwi. Definitivni poraz
onih koji poku{avaju da raketama, bombama i
presudama borcima za slobodu nametnu globalnu
hegemoniju je blizu.

To join or help this struggle, visit:
http://www.sps.org.yu/ (official SPS website)
http://www.belgrade-forum.org/ (forum for the world of equals)
http://www.icdsm.org/ (the international committee to defend Slobodan
Milosevic)

---

POPULAR FRONT FOR THE LIBERATION OF PALESTINE
============================================
The Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP) mourns the
death of its leader, the general secretary, Abu Ali Mustafa, who was
assassinated by the Israeli army on the morning of 27 August 2001. Abu
Ali Mustafa, the head of the second largest group within the Palestine
Liberation Organization (PLO), was murdered by Sharon and his
government. Sharon, however, acts with the full support and backing of
the U.S. administration who bears full responsibility for the new
escalation in the Middle East, due to its uncritical, unconditional,
and blind support of the Israeli occupation of Palestinian lands.

Abu Ali Mustafa was elected general secretary of the PFLP last year,
after Dr. George Habash (Al-Hakim) stepped down from the role. Abu
Ali, a long-standing comrade of Al-Hakim, was a member of the PFLP
since its inception in 1967. Abu Ali held the position of deputy
general secretary until the PFLP�s Sixth National Conference, where he
was elected general secretary.

Born in Palestine in 1938 in Arraba, near Jenin, Abu Ali lived most of
his adult life in exile until he returned home in 1999. He was part of
the resistance movement against the Israeli occupation and fulfilled
his duties from abroad as well as from Palestine.

In representing the PFLP, Abu Ali understood clearly his role and the
role of the PFLP in expressing a radical humanistic vision for the
Middle East problem. He was adamant and articulate in presenting this
vision and loyal to the principles of the party. He defended the
Palestinian cause and the inalienable rights of the Palestinian people,
foremost among them, the right of refugees to return and the right to
establish a sovereign and independent Palestinian state with Jerusalem
as its capital. He called for the dismantling of all Israeli
settlements and for continuing the Palestinian resistance movement
until the Israeli occupation is brought to an end.

He presented the vision of an all-encompassing Palestinian state where
people would live together in freedom regardless of their race,
religion, or color.

He called for a true democratic society where the rights of the
majority are protected by the fulfillment of the rights of the
minorities. He called the Palestinian resistance movement against the
Israeli racist, colonialist occupation, a duty for every Palestinian
and for every person who believes in equality, justice, and peace.

Abu Ali Mustafa lived and died defending the Palestinian cause and the
rights of the Palestinian people.

As the PFLP, and all the Palestinian people, mourn its leader, the PFLP
vows to continue the Intifada and the Palestinian resistance movement
until the Israeli occupation is over.

The Life of Abu Ali Mustafa
==================
Abu Ali Mustafa (Mustafa Ali Al-Ali Zabri) joined the Arab National
Movement in 1955 and became a member of the Arab National Association
in Amman.
Together with his comrades and colleagues, he confronted the Jordanian
government, calling for the annulment of the Jordanian-British pact and
the dismissal of British officers from the Jordanian army.

In April 1957, he was arrested and imprisoned for several months,
shortly after the Jordanian parliament was dissolved and the Suleiman
Nabulsi government was dismissed. During that time, political parties
were banned and Abi Ali was arrested again with many others who were
tried in a military court. He was sentenced to five years in Jafer
Prison in east Jordan.

After being released from prison in 1961, Abu Ali Mustafa continued his
political work with the Arab National Movement and became responsible
for the Northern District of the West Bank. He founded and built two
organizations, one public, and one underground.

In 1966, Abu Ali was arrested again during a widespread operation
organized by the Jordanian government against the Arab National
Movement. Abu Ali was imprisoned without trial for several months in
Zarka Prison in Jordan.

After the 1967 War, Abu Ali Mustafa joined Dr. George Habash in forming
the Popular Front for the Liberation of Palestine. He led the first
commandos through the Jordan River inside Palestine and started forming
the underground body of the PFLP. The Israelis searched in vain for
him while he was hiding out in the West Bank. After several months, he
secretly returned to Jordan.

In addition to being responsible for the PFLP in the West Bank, Abu Ali
Mustafa became the commando-in-chief of the PFLP military forces
(including the period comprising the battles in Amman in September 1970
and the battle of Ajloun in July 1971). Afterwards, he left secretly
for Lebanon.

In 1972, at the Third National Conference of the PFLP, Abu Ali was
elected deputy general secretary. From 1987 until 1991 he was a member
of the Executive Committee of the PLO.

At the PFLP Sixth National Conference in July 2000, Abu Ali was elected
general secretary.

---

DR. GEORGE HABASH
Founder and Former Head of the Popular Front for the Liberation of
Palestine

27 August 2001 - Damascus

To the Palestinian people
To the Arab masses

Today I received with great sadness the news about the assassination of
the leader Abu Ali Mustafa by Sharon and his Zionist gang. This heinous
crime that has robbed us of our long-standing comrade for over half a
century, reaffirms that the Zionist enemy is determined to annihilate
the leaders of our revolution and its cadres in order to force us to
surrender.

This enemy has apparently not learned the lessons of history. The enemy
has not yet learned that the Palestinian people, who have offered
hundreds of leaders and thousands of fighters, will not kneel in
surrender. On the contrary, we will persevere in the struggle no matter
how long it takes to regain our rights and the rights of our nation. We
will remain steadfast in the struggle until the Zionist, colonialist
project is defeated.

On this day we remember Ghassan Kanafani, Guevara Gaza, Al Amassi, Abu
Jihad, Abu Iyad, Faisal Husseini; and before them we remember Al-Qassam
and Abd al-Qader Al-Husseini, and countless others who have fallen in
the battle for Palestine. Their sacrifice and their memory motivates us
to persevere.

As I convey to our people and to the Arab Nation the loss of Abu Ali
Mustafa whose determination, courage, and strength distinguished him
over so many years, I assure you that the shedding of his blood will not
be in vain. His comrades and his people will inhale the strength of his
soul and become stronger and more determined to continue the struggle
for freedom and independence.

We are proud to remember that until his death, Abu Ali Mustafa
proclaimed loudly and clearly that the foul war of Sharon will not
frighten us. Neither will it subdue us or force us to deviate the path
of revolution -- the path to freedom and victory.

Our people, who have lost a teacher and a leader, know that Abu Ali
Mustafa was an exceptional man who had the charism of a great leader.
Our people will continue to learn from him and from his spirit of
resistance -- his patience, his determination, his strong will to force
out the occupier and fulfill the dream of the right to return and the
establishment of an independent, sovereign Palestinian state with
Jerusalem as its capital.

On this sad and painful occasion, I turn to all brave comrades of the
PFLP and all members of the Palestinian revolution at home and abroad: I
call on them to remain faithful, not only to Abu Ali Mustafa but also to
all those who have sacrificed their blood for the sake of Palestine and
for the Arab Cause. We promise you, dear Abu Ali, that the Popular
Front that you helped to establish on the foundation of a spirit of
resistance will continue to march on the same road, no matter how long
and treacherous it is, no matter how much we will have to sacrifice.
The destructive tactics of the enemy will never kill our steadfastness
or our will to resist.

(fonte: MiD-EasT RealitieS - http://www.MiddleEast.Org)

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
Vuoi sapere proprio tutto su Domeus?
Chi siamo, cosa facciamo e a cosa serviamo?
Conoscici meglio!
tuttosu-subscribe@... oppure
http://www.domeus.it/ad3061540/domeus
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

* Milosevic simbolo anti-globalizzazione (Aleksandar Zinovjev)
* Milosevic attacca la NATO (online.ie)
* Milosevic e' stato sequestrato (Hindustan Times)

---

Subject: SLOBODAN MILOSEVIC KAO SIMBOL ANTIGLOBALIZMA
Date: Wed, 29 Aug 2001 00:07:54 +0200
From: "Vladimir Krsljanin"

23. avgusta odrzano je u Moskvi "ccestvovanije" - prigodni skup
istaknutih licnosti politickog, naucnog, kulturnog i javnog zivota u
cast 60. rodjendana Slobodana Milosevica. O slavljeniku su govorili
Zjuganov, Rizzkov, brojni akademici, umetnici, poslanici. Skupu se
obratio i sam predsednik Milosevic telefonom, a razgovor je prevodio
njegov stariji brat Borislav, donedavni ambasador SRJ u Moskvi.

Uvodno slovo, pod izuzetno bitnim naslovom, odrzao je predsednik
Ruskog drustvenog komiteta za odbranu Slobodana Milosevica,
poznati pisac i filozof svetskog glasa Aleksandar Aleksandrovic
Zinovjev. Posle dugogodisnjeg zivota u Zapadnoj Evropi, ovaj "disident
medju disidentima", danas je jedan od najmudrijih glasova Rusije i
zastitnika njene samobitne drzavnosti, kulture i tradicije, covek koji
je napisao mnogo originalnih tomova posvecenih sudbinskim promenama
kroz koje prolazi najveca zemlja na svetu. Slovo Zinovjeva prevela je na
srpski jezik Sava Rosicc.



Aleksandar Zinovjev

SLOBODAN MILOSEVIC KAO SIMBOL
ANTIGLOBALIZMA

O globalizaciji se uobicajeno govori kao o nekakvom
objektivnom procesu objedinjavanja covecanstva u
jedinstvenu celinu radi dobrobiti citavog covecanstva. Ali,
to je ideoloska laz. Globalizacija se ne odvija sama po
sebi, nju ostvaruju odredjeni ljudi koji aktivno deluju,
ostvaruju je odredjenim metodama, ostvaruju kao skup
unapred planiranih i dirigovanih operacija, ostvaruju u
interesu samo odredjenog dela covecanstva i na ustrb
preostalog njegovog dela, nemerljivo veceg od prvog.
Globalizacija po svojoj socijalnoj sustini predstavlja rat
novog tipa, rat koji je vec zahvatio citavu planetu. Njegov
aktivni subjekat je globalno zapadnisticko naddrustvo cija
metropola je skoncentrisana u SAD i koje u svom
interesu mobilise citavu moc zapadnog sveta. Njegov cilj
je potcinjavanje citavog covecanstva i njegovo
organizovanje po sopstvenom zapadnistickom uzoru i u
interesu uspostavljanja sopstvene svetske prevlasti. U
tom ratu nema granica izmedju "mirnih" i specijalno vojnih
sredstava, nema granice izmedju fronta i pozadine, nema
granice izmedju civila i profesionalnih vojnih lica. Taj rat
je jedini, jedinstven i sveobuhvatan. On se diferencira na
veliki broj operacija na citavoj planeti, ukljucujuci vojne u
uobicajenom smislu reci (kao, na primer, na Balkanu) koje
se na ovaj ili onaj nacin objedinjavaju u jedan celovit rat
sa stabom u SAD, u "Vasingtonu". Ako se ignorise taj
fundamentalni cinilac savremenog zivota covecanstva ne
moze se objektivno shvatiti nijedan manje-vise znacajan
dogadjaj na planeti.

Polazeci od toga, po mom misljenju - ociglednog i
neospornog cinioca, ja ocenjujem fenomen Slobodana
Milosevica i njegovu licnu sudbinu.

Tokom globalizacije kao novog svetskog rata nastala je
takva situacija da je Jugoslavija pruzila poslednji ozbiljan
otpor napredovanju globalizatora u Evropi. Opstepoznato
je kako se to desilo i necu govoriti na tu temu. Zelim
samo da podvucem i obratim posebnu paznju na sledece.
Nedavno zavrseni "vruci" deo rata SAD i NATO protiv
Jugoslavije bio je vazan deo globalizacije. On nije imao za
cilj slamanje vojnog u "vrucem" smislu otpora - takvog
uopste nije ni bilo - vec psiholoskog, moralnog i
ideoloskog otpora globalizaciji ne samo i cak ne toliko u
samoj Jugoslaviji, koliko otpora u citavoj Evropi,
ukljucujuci Zapadnu Evropu i Rusiju. Slobodan Milosevic
je postao simbol tog otpora. Sa zavrsetkom "vruceg" dela
rat nije zavrsen. On se nastavlja drugim sredstvima koja
su vam takodje dobro poznata: raskol stanovnistva Srbije,
pretvaranje jednog dela u opoziciju vlasti Slobodana
Milosevica i fakticki u "petu kolonu" NATO i SAD,
uklanjanje Slobodana Milosevica sa vlasti kao prve etape
surovog obracuna sa njim, diverzantska operacija otmice
Milosevica i predavanja u ruke takozvanog Haskog
Tribunala koji je organ Vasingtona i NATO. Preostala je
poslednja etapa rata u kojoj SAD i NATO imaju za cilj da
krivicu za svoje zlocine na Balkanu prebace na zrtve
svojih zlocina, i u prvom redu - na coveka koji je postao
istorijski simbol otpora njihovom kriminalnom ratu.

Ni u kom slucaju se ne sme potcenjivati vaznost te
poslednje etape jugoslovenske epizode globalizacije. Ne
sme se smatrati samo za epizodu licnog zivota privatnog
lica. Ta etapa u kontekstu globalizacije u celini znaci
mnogo vise od svih prethodnih etapa i epizoda. Ako se
ona ne zavrsi uspesno po SAD i NATO, sve sto su ranije
ucinili ne moze se smatrati za njihov uspeh u ocima
svetskog javnog mnjenja ni pred sudom istorije. Rat
ostaje nezavrsena pobeda, ako se sacuva simbol otpora -
Slobodan Milosevic. Jedno od vaznih obelezja rata novog
tipa, a globalizacija (ponavljam i podvlacim) to jeste,
ukljucujuci rat u Jugoslaviji, sastoji se u izuzetnoj
vaznosti i delotvornosti upravo simbolickih pojava.
Pobeda nad Slobodanom Milosevicem kao simbolickom
licnoscu za SAD i NATO je u nastaloj situaciji u svetu
cak vaznija od svega onoga sto su postigli na Balkanu u
citavom periodu rata.

I na kraju mog kratkog govora, ja vam se u ime Ruskog
drustvenog komiteta za odbranu Slobodana Milosevica,
Medjunarodnog fonda slovenske pismenosti i kulture i
Medjunarodnog komiteta za odbranu Slobodana
Milosevica, zahvaljujem sto ste dosli na ovaj susret
povodom Milosevicevog rodjendana. Taj vas postupak
smatram za cin gradjanske hrabrosti i doprinos stvari
otpora globalizaciji, a slavljenik je postao jedan od
najvaznijih simbola tog otpora.

23.08.2001.

A. Zinovjev

To join or help this struggle, visit:
http://www.sps.org.yu/ (official SPS website)
http://www.belgrade-forum.org/ (forum for the world of equals)
http://www.icdsm.org/ (the international committee to defend
Slobodan Milosevic)

---

http://www.online.ie/news/latest_world/viewer.adp?article88608

"Instead of the Fascist swastika and other such
symbols, today they are using the word democracy. We
must all combine our efforts to repel this new
colonialism."



Milosevic vows to defeat the 'Nato machine'
online.ie (Ireland)
23 Aug 2001


Slobodan Milosevic today vowed to fight the Nato
"machine" and said he had no regrets about his past.

"I'm proud of what I did to defend freedom and
independence, without which no people and no country
can live," Milosevic said through his brother
Borislav, Yugoslavia's former ambassador to Russia.

The former Yugoslav president, now in UN custody in
the Netherlands, phoned his brother in Moscow.

Calling the UN tribunal where he is to be tried for
alleged war crimes an arm of Nato, Milosevic said he
had truth on his side.

"This Nato tribunal is a form of aggression not only
against the people of Yugoslavia, but against other
peoples and countries as well," he said.

"On their side is the giant machine of the Nato court,
a political machine, an information machine, but I
feel that I'm superior to them as truth is on my
side."

Milosevic did not refer directly to the current Nato
operation in Macedonia but said the alliance's
activities in the region were aimed at world
domination.

His call to Borislav Milosevic's mobile phone,
interrupted a meeting of the Society of Slavic Culture
and Literature, a little-known Moscow group that
gathered to celebrate Milosevic's 60th birthday.

Borislav Milosevic repeated the former leader's words
aloud in Russian, as supporters, including Russia's
Communist Party chief Gennady Zyuganov, and some
journalists listened.

"The occupation of the Balkans that is taking place
clearly reveals their future intentions concerning
Russia and other free nations," he said.

"Instead of the Fascist swastika and other such
symbols, today they are using the word democracy. We
all must combine our efforts to repel this new
colonialism."

Borislav Milosevic, who was recalled from his
diplomatic post after Milosevic's overthrow, said the
ex-president was "feeling well" and remained in a
"fighting spirit."

Milosevic was arrested in April by Serbian police on
charges of corruption and abuse of power during 13
years as Yugoslavia's president. Belgrade agreed to
demands by the UN tribunal that he first face
international war crimes charges and surrendered him
to The Hague on June 28.

His lawyers today asked a Dutch court to rule that the
UN court is illegal and to free the former president .
A decision was expected on August 31.

Milosevic is to appear before UN judges again on
August 30.

Original article at:
http://www.online.ie/news/viewer.adp?article88608

---

URL for this article:
http://emperors-clothes.com/docs/abduct.htm

======================================'Milosevic has been abducted'
Hindustan Times Correspondent
New Delhi, August 16
======================================
INDIA ON Thursday described the recent
extradition of former Yugoslav
president Slobodan Milosevic to The Hague
to stand trial as an "abduction",
making it clear that it disapproves
strongly of the action of the
International Criminal Tribunal for the
former Yugoslavia (ICTY).

External Affairs Minister Jaswant Singh
told the Rajya Sabha during
question hour, "How can we approve that
the citizen of one country
(Milosevic) be abducted and taken to
trial in a third country?" This was
the strongest condemnation of the ICTY
and, by implication, of the western
countries by India ever since the fall of
Milosevic. The unprecedented
harsh words came when the minister was
explaining why India had continued
to abstain from the International
Criminal Court (ICC).

A strong case for India's reconsideration
of its stand on the ICC was made,
one after another, by Ram Jethmalani,
Fali S Nariman and Kapil Sibal,
obliging Singh to state that the
government would "readdress" itself to
the question and would even welcome a
discussion in the House.

Explaining why New Delhi had continued to
be cold to the concept of the
ICC, Singh said that while the court
would try "international crimes",
there was no global unanimity yet on what
constituted such crimes. There
was not even unanimity over what
constituted human rights; it were
civilisational and cultural divides that
gave rise to various
interpretations of such subjects.

Claiming that the MEA had seriously
thought about the ICC, he said it
remained of the view that in its present
form, the court would encroach on
the rights of sovereign states.

(c) Hindustan Times 2001 Reprinted for
Fair Use Only

To join Emperor's Clothes email list, go to:
http://emperors-clothes.com/feedback.htm

www.emperors-clothes.com or www.tenc.net

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
HAI TANTI HOBBIES?
Bricolage, giardinaggio, floricoltura e quant'altro!
Da oggi tutte le migliori offerte direttamente
nella tua casella di posta eMail
http://www.domeus.it/ad3401180/valuemail.domeus
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

Die Dokumente dieser Selektion sind an den URLs:

> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1259
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1258
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1257

zu lesen. Die meisten kommen aus der
Mailinglist: Ova adresa el. pošte je zaštićena od spambotova. Omogućite JavaScript da biste je videli.

Siehe auch die folgenden Webseiten:

INTERNATIONALE JUGOSLAWIEN SOLIDARIT�T
> http://jugo-solidaritaet.8k.com

AMSELFELD NEWSLETTER
> http://www.amselfeld.com

Internationales Komitee f�r die Verteidigung von Slobodan Milosevic
> http://www.free-slobo.de

=== * ==
DEMO ANGEKUENDIGT

Hamburger Forum f�r V�lkerverst�ndigung und weltweite Abr�stung e.V.
c/o L�hr Henken, Meuronstieg 3a, 22303 Hamburg, Tel 22 26 29, Fax 22
77 867

Liebe Friedensfreundinnen, liebe Friedensfreunde,

Das Hamburger Forum ruft auf zur Teilnahme an einer Protestkundgebung
am

Mittwoch, den 29. August 2001, 17 Uhr, Kriegsklotz

Kein Bundeswehreinsatz in Mazedonien
Kriege verhindern - "Einsatzkr�fte" aufl�sen

Der Bundestag stimmt am kommenden Mittwoch, den 29.8., �ber die
Teilnahme der Bundeswehr am selbstmandatierten NATO-Einsatz in
Mazedonien ab.

1. Zwar ist er zun�chst nicht als konfrontativer Kampfeinsatz
ausgelegt, es ist jedoch h�chst wahrscheinlich, dass dies nur der
Auftakt f�r eine dauerhafte Besetzung des von der albanischen UCK
eroberten mazedonischen Gebiets durch die schwerbewaffneten NATO-
Truppen ist: Der Auftakt f�r die Teilung Mazedoniens an
ethnischen Trennlinien. Was lehrt uns das? Krieg zur Eroberung von
Territorium lohnt sich.

2. Die NATO, nach dem Wegfall ihres Gegners Warschauer Pakt
funktionslos und �berfl�ssig geworden, gelingt es immer wieder,
sich selbst milit�rische Aufgaben zu schaffen, die sie dann
anbietet zu l�sen: Nachdem sie mit dem v�lkerrechtswidrigen
Angriffskrieg gegen Jugoslawien die Verf�gungsgewalt �ber
das Kosovo herbeigebombt hat, war sie zun�chst nicht bereit, auch
nur einen Handschlag f�r die Grenzsicherung nach Mazedonien zu tun.
Die UCK konnte ihre Aggressionen vom Kosovo aus zun�chst ungehindert
begehen. Somit schaffte die NATO durch Unterlassen ein Problem in
Mazedonien, das sie - selbstverst�ndlich selbstlos - anbot, zu l�sen.
Mit der Bildung immer neuer Protektorate schlie�t sie St�ck um St�ck
die s�dosteurop�ische L�cke ihres B�ndnisgebiets, um
�konomische Interessen abzusichern.

3. Der deutschen R�stungsindustrie und ihren politischen und
milit�rischen Protagonisten bietet dieser selbstfabrizierte
Mazedonieneinsatz die willkommeme Gelegenheit, f�r die notwendige
�ffentliche Akzeptanz eines l�ngst beschlossenen exorbitanten
Aufr�stungsprogramms der Bundeswehr zu werben, das bis 2015 nach
Expertensch�tzungen die Summe von rund 200 Milliarden DM verschlingen
soll, um die neu im Aufbau befindlichen 150.000 Mann "Einsatzkr�fte" f�r
weltweite Kriege im Rahmen von NATO, EU und UNO in Stand zu setzen.

Wir rufen Euch auf, nehmt an der Protestkundgebung teil. Bringt
Transparente mit und kommt zahlreich!

Mit friedlichen Gr��en
L�hr Henken

=== * ==
VERSCHIEDENE NACHRICHTEN

> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1259

Zwei Sprengs�tze explodierten in Skoplje
SKOPLJE, 27. August 2001 (Beta)

Tetovo: Christen verhindern Armeeabzug
TETOVO, 27. August 2001 (Tanjug)

Britischer Soldat stirbt an Kopfverletzung
SKOPLJE, 27. August 2001 (Tanjug)

"Human Rights Watch" gegen Mazedonien
LONDON, 27. August 2001 (Stimme Kosovos)

USA wollen jugoslawische Gener�le absetzen
BELGRAD, 18. August 2001 (Stimme Kosovos)

Schwere Gefechte in Mazedonien
SKOPLJE, 12. August 2001 (Stimme Kosovos)

Autokonzern "Zastava": Demonstrationen angek�ndigt
KRAGUJEVAC, 12. August 2001 (Beta)

Albanische Extremisten sch�nden christlichen Friedhof
GNJILANE, 12. August 2001 (Tanjug)

Orban er�ffnet ungarisches Konsulat in Subotica
BELGRAD, 12. August 2001 (Stimme Kosovos)

Vetriebenen-Vereinigung gegen die "Wahlen"
NIS, 12. August 2001 (Stimme Kosovos)

Gracanica: Petition gegen Rada Trajkovic
GRACANICA, 12. August 2001 (Tanjug)

Offener Krieg in Mazedonien
SKOPJE, 11. August 2001 (Srna)

Kritik an den Westen
BELGRAD, 11. August 2001 (Politika)

KFOR-Soldaten entdecken Waffenlager
PRISTINA, 11. August 2001 (Inet News)

77-j�hriger geschlagen und bestohlen
GNJILANE, 10. August 2001 (Tanjug)

Hungerstreik im Gef�ngnis
KOSOVSKA MITROVICA, 10. August 2001 (BK-TV)

57.000 ethnisch-albanische Fl�chtlinge
KOSOVSKA MITROVICA, 10. August 2001 (Tanjug)

Tote und Entf�hrte in Tetovo
TETOVO, 10. August 2001 (Beta)

Autobahn gesperrt
SKOPJE, 10. August 2001 (Tanjug)

> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1259

=== * ==
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1258

---

BRANDSFTIFTER ALS FEUERWEHR

Anl��lich der Kundgebung gegen die NATO-Intervention
in Mazedonien am 29. August um 17.00 Uhr
am Kriegsklotz (Stephansplatz)
ver�ffentlicht die INTERNATIONALE JUGOSLAWIEN
SOLIDARIT�T den folgenden Aufruf:

"Nein!" zur NATO-Intervention in Mazedonien
Brandstifter als Feuerwehr

---

Friedensbewegung: Aktionen gegen Mazedonien-Einsatz

Kassel, den 16. August 2001

Pressemitteilung

"Nicht schon wieder!"
Friedensbewegung macht gegen Bundeswehreinsatz in Mazedonien mobil -
Aktionen und Mahnwachen am Vorabend der Bundestagsentscheidung -
F�nf Gr�nde gegen einen NATO-Einsatz

Bundesausschuss Friedensratschlag

---

Artikel http://www.jungewelt.de/2001/08-20/014.shtml

Startseite junge Welt Interview
20.08.2001

Haben die linken Kr�fte in Jugoslawien eine Zukunft?

jW sprach mit dem ehemaligen jugoslawischen Au�enminister
Vladislav Jovanovic

---

Internationales Komitee f�r die Verteidigung von Slobodan Milosevic
- Deutsche Sektion -

Pressemitteilung
05/2001 16.08.2001

SCHREIBT AN SLOBODAN MILOSEVIC
ZU SEINEM 60TEN GEBURTSTAG AM 20. AUGUST 2001 !
SETZT EIN ZEICHEN GEGEN DIE NATO-KRIEGSVERBRECHER
UND IHR HAAGER "TRIBUNAL" !

---

> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1258

=== * ==
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1257

ELF JAHRE SOZIALISTISCHE PARTEI SERBIENS:
EINE POLITIK DER GERECHTIGKEIT
Ansprache, gehalten am 16. Juli 2001,
von Zivadim Jovanovic,
Vizepr�sident des Leitungsausschusses, Amtierender Pr�sident der
Sozialistischen Partei Serbiens
URL der englischen Version: http://www.sps.org.yu/eng/index-n.htm
�bersetzung aus dem Englischen: Klaus von Raussendorff

Z u s a m m e n f a s s u n g :

Zivadim Jovanovic, der bis Oktober 2000 jugoslawischer Au�enminister
war, zieht eine Bilanz der Arbeit der Sozialistischen Partei Serbiens in
Regierung und Oppostion, gibt eine Analyse der Lage Jugoslawiens unter
den neuen "demokratischen" Berh�rden und formuliert die n�chsten
Aufgaben im Kampf um die Bewahrung der nationalen Integrit�t,
Souver�nit�t und Ressourcen des Landes. Seine wesentlichen Aussagen zu
aktuellen Fragen sind folgende:
"Erstens haben die Akte der Festnahme von Milosevic und seine �bergabe
an Den Haag keine lokalen und regionalen Motive und Ziele. Zweitens
haben diese Motive und Ziele keinen Bezug zu Recht und Justiz, sie sind
politischer Natur. Und drittens wird dieses Kidnapping weder kurz noch
l�ngerfristig die Krise in Jugoslawien und auf dem Balkan
beenden.(...)
F�r Serben und f�r den gr��eren Teil der heutigen Menschheit ist
Slobodan Milosevic ein F�hrer im Kampf f�r eine gerechte Sache sowohl
auf nationaler wie internationaler Ebene. Er ist ein Symbol des
Widerstands gegen Hegemonismus und Unterdr�ckung, ein F�hrer, der die
ganze Nation gegen die NATO-Aggression einte und dazu beitrug, das
zweite Gesicht der NATO zu enth�llen, das sich v�llig von den Zielen
unterscheidet, die in ihrem Gr�ndungsakt verk�ndet wurden.(...) Alles,
was die Belgrader Beh�rden dem Volk angetan haben, hat die Ansicht
best�rkt, dass es mit DOS keine Zukunft geben kann. Diese Beh�rden
haben den Rubikon dessen, was ertragen werden kann, �berschritten. Es
ist
schwer vorstellbar, was sie jetzt noch retten k�nnte, sogenannte
Geschenke sicherlich nicht..(...) Selbst jene, die DOS finanzierten und
organisierten, planten nicht, sie lange beizubehalten. Aber f�r die
B�rger dieses Landes ist die Frage: Was wird von dem Land, von dem Staat
und von unseren wirtschaftlichen Ressourcen �brig bleiben, nachdem
derartige Beh�rden wieder verschwinden? Was werden neue Beh�rden noch zu
ihrer Verf�gung vorfinden?(...) Die letzten zehn Monate des
Totalitarismus, der Gesetzlosigkeit, Verfolgung und Verfinsterung waren
zwar schwer, haben aber unserer Partei in vieler Beziehung geholfen.
Wir haben verstanden, wo wir uns geirrt haben, aber auch wo unser
ungenutztes Potential liegt. Wir zahlten einen Preis f�r Opportunismus
gegen�ber jenen, die nur zu ihrem eigenen Nutzen mit uns waren, weil die
SPS an der Macht war. Wir verstehen die Bedeutung t�glicher Kontakte mit
den Menschen und des Respekts vor ihren W�nschen. An dieser Erkenntnis
und Erfahrung reicher geworden, wird die SPS ihre Beziehungen zu allen
sozialen Schichten verst�rken, indem sie als ein Faktor der Einheit
agiert, der zu Kreativit�t, Klugheit, Energie und Schwung zum Nutzen des
allgemeinen Fortschritts beitr�gt.(...) Das Haager "Tribunals" wird, was
immer seine Herren und Meister damit auch beabsichtigen, bis zu seiner
Abschaffung die B�hne sein, auf der sich die r�uberische, imperiale
Natur der NATO selbst offenbart.(...) Im Sinne der massiven W�nsche der
B�rger Serbiens fordert die SPS den R�cktritt der Republiksregierung,
die f�r die Verletzung der Verfassung Jugoslawiens und Serbiens so wie
f�r die Mi�achtung der Entscheidung des Bundesverfassungsgerichts, f�r
die Usurpation der ihr nicht zukommenden staatlichen Autorit�t, f�r die
Entf�hrung und Aush�ndigung von Slobodan Milosevic an die NATO
verantwortlich ist.

> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1257

=== * ==
Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
SEI UN APPASSIONATO DI SPORT?
Accessori, abbigliamento, sport estremi...
da oggi tutte le migliori offerte
direttamente nella tua casella di posta!
http://www.domeus.it/ad3390140/valuemail.domeus
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

SEGNALIAMO IL SITO:

> http://www.realitymacedonia.org.mk

---

I dispacci ANSA che seguono sono leggibili su:

> http://wwww.ansa.it/balcani/macedonia/macedonia.shtml

---

MACEDONIA: GB, CRITICHE A MISSIONE NATO E GOVERNO
(ANSA) - LONDRA, 28 AGO - Suscita polemiche in Gran Bretagna la missione
della Nato in Macedonia. Le obiezioni, catalizzate dalla morte del
soldato Sapper Ian Collins, piovono sul governo laburista da tutte le
parti: i conservatori vogliono spiegazioni, alcuni giornali criticano
apertamente, il padre del soldato ucciso a sassate da una banda di
ragazzi dice che il figlio non doveva essere mandato li' a morire.
Questa ondata di malumore e' assolutamente insolita per la Gran Bretagna
dove in genere le missioni militari vengono affrontate da stampa e
opinione pubblica con baldanzoso spirito guerriero. A suscitare le
maggiori perplessita' e' che la partecipazione britannica alla missione
'Raccolto Essenziale' e' stata decisa a parlamento chiuso e con il
governo praticamente in vacanza. Tony Blair, nel sud della Francia con
la famiglia, non tornera' a Londra prima di qualche giorno, il ministro
della Difesa Geoff Hoon e' negli Usa e il ministro degli Esteri Jack
Straw, che giovedi' andra' a Skopje, e' tornato oggi frettolosamente in
citta'. L'incarico di replicare alle critiche e' stato affidato ad un
portavoce di Downing Street il quale ha smentito che Blair, Straw e Hoon
non siano stati ''strettamente coinvolti'' nella decisione di mandare le
truppe in Macedonia. ''Si sono sempre mantenuti in stretto contatto con
l'evolversi della situazione'', ha affermato il portavoce. Il quale ha
aggiunto che ieri il premier ha parlato al telefono con il presidente
macedone Boris Trajkovski e che Straw si e' sentito sia con il
segretario generale della Nato George Robertson che con il ministro
degli Esteri macedone Llinka Mitreva. Intanto pero' i due candidati alla
leadership del partito conservatore, Iain Duncan Smith e Kenneth Clarke,
hanno siglato un momentaneo armistizio per chiedere insieme che il
governo fornisca piu' informazioni sull'intervento britannico in
Macedonia. Un intervento apertamente criticato oggi da un editoriale
dell'autorevole quotidiano 'Daily Telegraph', nel quale si afferma, tra
l'altro, che alcune unita' britanniche sono in Macedonia ''soltanto
perche' altri paesi che avevano promesso truppe finora non hanno
mantenuto l'impegno''. ''E - continua il giornale - malgrado il rapido
mutare dei termini del dispiegamento, il governo rimane vago sulle sue
intenzioni''. Duro anche il commento del padre del militare ucciso:
''non credo che i nostri soldati debbano essere li'. Il Kosovo era
differente, c'era gente innocente che soffriva. Questa e' una guerra
civile con due fazioni che si combattono'', ha affermato Kevin Collins.
Opinione condivisa dal quotidiano 'Daily Mail'' che in un editoriale
pone due domande al governo: ''cosa stanno facendo in Macedonia i nostri
soldati e perche' la decisione di mandarli e' stata presa senza neppure
un minuto di dibattito parlamentare?''. (ANSA). RN
28/08/2001 18:02

MACEDONIA: TESTIMONE A TIMES, CONOSCO CHI HA UCCISO SOLDATO
(ANSA) - LONDRA, 28 AGO - Sarebbero dei ragazzi tra i 14 e i 17 anni i
responsabili della morte del militare britannico vicino a Skoplje. Il
Times riporta la testimonianza di un giovane meccanico macedone che
avrebbe assistito all'agguato mentre tornava a casa. Sima Stojic, questo
il nome del testimone di 18 anni, ha detto che un gruppo di giovani,
circa una decina, stava aspettando il passaggio del veicolo militare e
che un ragazzo, di cui dice di conoscere il nome, avrebbe lanciato un
blocco di cemento contro la vettura proprio mentre passava sotto un
ponte. Il blocco ha sfondato il parabrezza e colpito violentemente il
soldato che era alla guida del mezzo. Un capitano che gli sedeve a
fianco non ha riportato ferite.
''Cinque giovani - ha raccontato il testimone- erano su un ponte
cercando di individuare le vetture militari che si avvicinavano. Gli
altri stavano pronti con il blocco di cemento. Ho visto uno di loro
prendere il blocco, alzarlo sopra la testa e poi lanciarlo proprio
contro la vettura''. Il veicolo sarebbe scivolato per una quindicina di
metri e poi si sarebbe rovesciato. A quel punto i giovani macedoni
sarebbero scesi dal ponte avrebbe cominciato a tirare sassi contro la
vettuta, ma all'arrivo di altri mezzi militari della Nato sarebbero
scappati. BI
28/08/2001 11:28

---

MACEDONIA: ORTODOSSI RAGGIUNGONO MONASTERO IN ZONA UCK (2)
(ANSA) - LESOK (MACEDONIA), 28 AGO - Un prete ortodosso ha celebrato un
rito religioso sulle macerie della chiesa devastata dall'esplosione, ma
l'intera cerimonia e' stata osservata dall' alto da almeno due
guerriglieri dell' Uck mimetizzati tra la vegetazione in cima a una rupe
che incombe sulla spianata del monastero. Almeno uno dei due combattenti
sembra essere armato, e tra i fedeli che partecipano al rito si e' fatta
strada la convinzione che siano cecchini. All' ingresso del piccolo
villaggio di Lesok, dove molte case di proprieta' macedone risultano
incendiate o devastate, sosta una camionetta della task-force Harvest
della Nato. Conclusa la messa i fedeli stanno lentamente lasciando la
zona dopo aver acceso decine di candele tra i ruderi della chiesa.
(ANSA). BLL/FV
28/08/2001 13:28

MACEDONIA: ORTODOSSI RAGGIUNGONO MONASTERO IN ZONA UCK
(ANSA) - LESOK (MACEDONIA), 28 AGO - Un gruppo di alcune centinaia di
macedoni ortodossi ha potuto raggiungere oggi il monastero di
Lesok, nella Macedonia nord-occidentale, per celebrare la festa della
Madonna dell' Assunta, che rappresenta il Ferragosto ortodosso, in una
delle zone fino a pochi giorni fa occupate dalla guerriglia albanese: lo
ha constatato un giornalista dell' Ansa sul posto. I fedeli si sono
radunati intorno alle macerie di una delle tre chiese che ci sono all'
interno del complesso religioso e che due settimane, rimaste dopo
l'attentato di due settimane fa e attribuito ai guerriglieri dell' Uck.
Il convoglio di macedoni, partito da Skopje nelle prime ore del mattino,
ha sostato a lungo a Tetovo prima di poter proseguire e raggiungere
senza incidenti Lesok. Per arrivare nella zona del monastero, il
convoglio ha attraversato il quartiere di Drenovec, tutt'ora controllato
dai guerriglieri dell' Uck, che tuttavia non hanno creato loro alcun
problema. (ANSA). BLL/FV
28/08/2001 12:55

MACEDONIA: GERMANIA; SCONTATO SI' BUNDESTAG A INVIO TRUPPE
(ANSA) - BERLINO, 28 AGO - Appare sempre piu' scontato un si' domani al
voto del Bundestag sull'invio di soldati tedeschi in Macedonia:
dopo le resistenze dei giorni scorsi, l'opposizione cristiano
democratica Cdu-Csu ha infatti annunciato che domani fotera' in favore
dell'intervento Nato. Oggi, in riunioni dei vertici e dei gruppi
parlamentari, tutti i partiti decidono in via definitiva sul voto
domani. Un'ampia maggioranza del parlamento pare sempre piu' probabile.
Il placet delle unioni e' stato annunciato dal capogruppo Cdu-Csu
Friedrich Merz dopo una riunione stamane dei vertici dei gruppi
parlamentari. La decisione, ha precisato, e' avvenuta di intesa con la
leader Cdu Angela Merkel, che nei giorni scorsi aveva avuto diversi
contatti con il cancelliere Gerhard Schroeder. L'avallo definitiva alla
decisione sara' preso in una riunione di tutto il gruppo stasera. Merz
stesso e il suo vice Michael Glos, della Csu bavarese, partiranno
domani, dopo la riunione straordinaria del Bundestag, per un sopralluogo
in Kosovo. Giovedi' vogliono seguire la partenza dei soldati tedeschi
per la Macedonia. Giovedi' scorso il governo rosso-verde aveva deciso
l'invio di 500 soldati della Bundeswehr in Macedonia nell'ambito dell'
intervento Nato. La decisione, a differenza di quasi tutti gli altri
paesi Nato, deve essere ratificata in Germania dal parlmento, che
votera' domani in una seduta straordinaria. Fino alla fine la
maggioranza era a rishcio: voci critiche fra i Verdi, circa 30 deputati
della sinistra Spd contrari, e forti riserve nell'opposizione Cdu-Csu e
liberale (Fdp). Per prima ha cambiato idea la Fdp. Poi e' seguita
l'unione, che in primo luogo reclamava maggiori finanziamenti per le
truppe. In cambio di qualche concessione del governo, la Cdu-Csu, anche
per non risultare il solo partito assieme ai post- comunisti della Pds a
votare contro l'intervento Nato, ha dato ora l'ok e scongiurato cosi' un
debacle politica. (ANSA). BUS
28/08/2001 12:43

MACEDONIA: DISARMO, CIVILI MACEDONI BLOCCANO RITIRO SOLDATI
(ANSA) - SKOPJE, 27 AGO - Civili macedoni hanno innalzato barricate
questa mattina intorno a un quartiere di Tetovo, citta' di maggioranza
albanese nella Macedonia nord-occidentale, per impedire il ritiro dalla
zona di soldati della forza di sicurezza macedoni previsto invece dal
piano di disarmo della Nato. Secondo quanto ha riferito Radio Skopje le
barricate sono state erette nel quartiere Koltuk, unico a maggioranza
macedone della citta'. Ieri il primo ministro Ljuco Georgevski aveva
detto di essere contrario al ritiro delle truppe macedoni ''fino a
quando i terroristi albanesi non avranno consegnato definitivamente
tutte le armi''. (ANSA). BLL-COR/FCC
27/08/2001 09:20

MACEDONIA: BALLETTO DI CIFRE SULL'ARSENALE DELL'UCK/ ANSA
(ANSA) - SKOPJE, 26 AGO - La Nato ha oggi indicato che sono 3.300 le
armi che la Task force in Macedonia iniziera' a raccogliere da domani.
Ma sui numeri del disarmo dei guerriglieri dell'Uck, da giorni e' in
atto un vero e proprio balletto delle cifre. Eccole. NATO - Nelle sue
prime stime l'Alleanza aveva parlato di circa 3.000 pezzi da ritirare.
Dopo l'accordo di venerdi con l'Uck la cifra era salita a 3.500. Oggi il
generale Gunnar Lange, comandante della Task force, ha detto che le armi
da prendere in consegna sono 3.300. L'arsenale comprende 2 carri armati,
2 veicoli blindati, 6 sistemi di difesa antiaerea, 130 tra mortai e
anticarro, 210 mitragliatrici e 2.552 fucili da assalto. Al calcolo
vanno poi aggiunte 600 tra mine e granate, e oltre 111.000 munizioni.
GOVERNO MACEDONE - Le autorita' di Skopje hanno fornito numeri
nettamente discordanti da quelli della Nato ed hanno sempre parlato di
decine di migliaia di pezzi. Il premier Georgievski ieri ha 'sparato' la
cifra di 80.000. Tornando a contestare le stime dell'Alleanza, oggi e'
sceso a una stima di 60.000 armi. GUERRIGLIERI UCK - La guerriglia
albanese inizialmente aveva detto di possedere solo 2.300 pezzi.
Nell'accordo con la Nato ha finito per accettare un tetto piu' alto,
anche se lontano dalle stime del governo. JANE'S DEFENCE WEEKLY - Nel
suo numero di ieri, il settimanale britannico specializzato in problemi
militari fornisce un proprio quadro e sostiene che i pezzi che la Nato
dovrebbe ritirare sono circa 24 mila cosi' ripartiti. Fucili d'assalto:
8.000 Mitragliatrici: 250 Fucili di precisione 200 Mortai: 200 Bazzoka:
50 Lanciarazzi anticarro: 100 Fucili semiautomatici: 15.000 (ANSA).
COR-ZU
26/08/2001 20:04

MACEDONIA: SCONTRO TRA NATO E GOVERNO SU NUMERI DISARMO/ANSA
(dell'inviato Carlo Bollino) (ANSA) - SKOPJE, 25 AGO - Il numero di armi
che la Nato si aspetta di raccogliere dalla guerriglia albanese in
Macedonia e' ''ridicolo'', il disarmo non bastera' a far finire la
guerra e il parlamento potrebbe persino bocciare le riforme
costituzionali contenute nel piano di pace: a missione Nato ormai
avviata, il premier Ljubco Georgevski gela la comunita' internazionale e
lascia intravedere i contorni di quella ''trappola'' nella quale i
militari dell'Alleanza atlantica rischiano di finire. Non c'e' ancora un
accordo tra autorita' macedoni ed esperti della Nato sulla misura del
disarmo che da lunedi' iniziera' a partire dalla regione settentrionale
di Kumanovo, una delle piu' colpite dai combattimenti dei mesi scorsi.
Qui,dove probabilmente dalla prossima settimana opereranno anche i
soldati italiani, la guerriglia albanese si dice pronta a consegnare a
militari francesi e britannici le prime mille armi. Ha detto all'Ansa il
comandante Sokoli, leader locale della guerriglia: ''Il nostro disarmo
e' praticamente gia' iniziato, abbiamo raccolto i nostri armamenti nel
comune di Lipkovo e lunedi' li consegneremo alla Nato''. Il disarmo, ha
detto Sokoli, riguarda finora due ''brigate'' dell'Uck, per un totale di
circa 1.500 uomini. ''Questa prima consegna - ha aggiunto - costituisce
all'incirca un terzo del nostro arsenale''. Ma e' proprio su questo
punto che e' esploso lo scontro tra autorita' macedoni e Alleanza
atlantica. Gli esperti della Nato avrebbero infatti concordato con l'Uck
la consegna di circa 3.500 armi in tre fasi successive, cifra definita
''ridicola'' dal premier Ljubco Georgevski. Il primo ministro ha
affermato che ''secondo i nostri calcoli, i terroristi albanesi devono
consegnare almeno 80 mila armi'' e che adesso ''spetta alla Nato
correggere le sue stime''. Il portavoce della task force 'Raccolto
essenziale', Barry Jhonson, ha spiegato che sono in corso ''negoziati
con le autorita' macedoni sul calcolo delle armi'', le cui divergenze
sarebbero da attribuire ''alla diversita' di criteri adottati''. In
pratica i macedoni avrebbero numerato anche mine, bombe e granate mentre
l'Alleanza atlantica nel suo computo (che tuttavia resta coperta da
segreto militare e percio' trapelata solo in modo approssimativo) ha
compreso soltanto le armi in senso stretto: pistole, fucili,
mitragliatori, mortai. Georgevski non sembra avere dubbi. ''Cinque mesi
ha - ha spiegato - nel solo villaggio di Sellce (vicino a Tetovo - ndr)
la nostra polizia sequestro' tremila armi. Oggi, cinque mesi dopo, sento
parlare della stessa cifra per l'intero paese. Noi non possiamo
consentire che in Macedonia avvenga il disarmo fatto dalla Nato in
Kosovo o nella Serbia meridionale, dove infatti la pace non e' mai
cominciata''. Secondo il premier ''questo disarmo e' poco serio e non
bastera' a far finire la guerra''. Georgevski, che ha detto apertamente
di 'non credere nella missione'' della Nato, ha poi lanciato l'ultimo
avvertimento. ''Non mi aspetto - ha dichiarato - che le modifiche
costituzionali (previste dal piano di pace - ndr) ottengano in
parlamento l'appoggio di tutti i deputati''. Il primo ministro e' anche
il leader della Vmro-Dpmne, partito nazionalista che detiene in
parlamento la maggioranza relativa, e il problema che solleva e' di
importanza cruciale. Ieri il comandante militare dell'Uck, Gezim
Ostreni, ha avvertito che se il parlamento non approvera' le riforme
concordate, la guerriglia interrompera' la consegne delle armi e il
conflitto potra' riprendere.(ANSA). BLL
25/08/2001 20:42

---

OSKAR LAFONTAINE CONTRARIO ALL'INVIO DI TRUPPE TEDESCHE


Die Bundesregierung hat beschlossen,
Bundeswehr-Soldaten nach Mazedonien zu entsenden. Hier
ein Kommentar von Wiktor Glasunow.

Bundeskanzler Schr�der unterbrach seine Reise durch
die �stlichen Bundesl�nder, um einer Sondersitzung der
Bundesregierung in Berlin beizuwohnen, weil die Sache
au�erordentlich ist. Es handelt sich um die Entsendung
von Hunderten deutschen Soldaten in einen weiteren
"neuralgischen Punkt" - nach Mazedonien zur Teilnahme
an der Nato-Operation "Essential Harvest" ("Wichtige
Ernte"). Schr�der legte sich Rechenschaft dar�ber ab,
da� diese Veranstaltung wichtig ist, und sagte die f�r
die n�chste Woche geplante Reise nach Lateinamerika
ab.

Auf den ersten Blick sieht alles harmlos aus. Das 3
500 Mann starke Nato-Kontingent hat in Mazedonien die
Aufgabe, Waffen einzusammeln, die die albanischen
Freisch�rler freiwillig abgeben sollen. Es soll keinen
Zwang und um so mehr keinen Waffeneinsatz gegen�ber
den Widerspenstigen geben.Man wird die Waffen nehmen,
die man freiwillig abgeben wird. F�r die ganze
Operation sind 30 Tage geplant. Wenn irgendwelche
ernsten Konflikte entstehen, werden die Nato-Soldaten
einfach Mazedonien sofort verlassen. Diese Operation
ist eher ein Spaziergang.

Man sagt: "Auf dem Papier war alles glatt, aber man
die Schluchten vergessen, die man passieren mu�".Trotz
des Abkommens �ber die Feuereinstellung in Mazedonien
schie�t man dort nach wie vor. Jeden Tag. Davon
�berzeugte sich auch der Oberbefehlshaber der
Nato-Truppen US-General Rolston. Aber er hielt das
Risiko f�r annehmbar und empfahl dem Nato-Rat, ein
Kontingent zu entsenden. �brigens gibt es in diesem
Kontingent keine Amerikaner. Sonst w�re der Amerikaner
vielleicht vorsichtiger. Der Brite Robertson, der
Nato-Generalsekret�r, denkt etwas anders. Er spricht
von einem bestimmten Risiko, mit dem die Operation
"Essential Harvest", die jetzt beginnt, verbunden ist.
Engl�nder bilden die Mehrheit des Nato-Kontingents. In
der Bundeswehr ist man durchaus nicht sorglos
gestimmt. Als Oberst Bernhard Gertz vor Journalisten
sprach, sagte er, da� die bevorstehende Beteiligung
deutscher Soldaten an der Operation zum Einsammeln von
Waffen bei den albanischen Freisch�rlern in Mazedonien
viel gef�hrlicher als die Mission im Kosovo sein wird.
Gertz ist der Meinung, da� 30 Tage f�r die Operation
nicht ausreichen werden. Nach Ansicht eines anderen
Bundeswehr-Obersten, der sich auf die Reise nach
Mazedonien vorbereitet und anonym bleiben wollte, wird
das die gef�hrlichste Operation in der Geschichte der
Bundeswehr sein. "Die Beteiligung an dieser Aktion ist
f�r uns und unsere Verb�ndeten ein Spiel mit dem
Feuer", meint der Oberst.

Die Milit�rs kennen sich in solchen Sachen aus. Sie
wissen �brigens genauso wie die Politiker, da� es
imLager der mazedonischen Albaner viele Unvers�hnliche
gibt, die mit den unterzeichneten Abkommen nicht
einverstanden sind. Sie werden sich kaum harmlos
verhalten. Um so mehr werden sie die Waffen nicht
abgeben. General Klaus Reinhard befehligte seinerzeit
die KFOR-Truppen im Kosovo. Er wei� aus eigener
Erfahrung, was das Einsammeln von Waffen auf
freiwilliger Grundlage bedeutet. Er meint, da� in
Mazedonien das Problem nicht im Einsammeln von Waffen,
sondern in den separatistischen Bestrebungen
derjenigen besteht, die hinter den Freisch�rlern
stehen. Nach Ansicht des Generals ist die Konzeption
der friedlichen Regelung auf dem gesamten Balkan
vonn�ten. "Man mu� die Hauptherausforderung erwidern
und die Pl�ne der Freisch�rler in Bezug auf die
Unabh�ngigkeit von Kosovo durchkreuzen, unterstrich
der General. Erst dann wird man den Separatisten, die
von "Gro�albanien" tr�umen, den Boden entziehen".

Der General sieht der Sache auf den Grund. Die
Rebellion in Mazedonien ist eine Ableitung von dem
Kosovo-Separatismus. Die meisten Freisch�rler in
Mazedonien sind Kosovaren.Sie erhalten die Waffen vor
allem aus Kosovo. Sie werden zum Beispiel heute ihre
Waffen abgeben und morgenandere Waffen erhalten.Dazu
wei� niemand, welche Vorr�te die mazedonischen Albaner
haben. In der Nato nennt man eine Zahl, und in Skopje
eine andere, die zwei-drei Mal so hoch ist. General
Reinhard h�lt die Erkl�rungen westlicher Politiker
�ber ein einfaches Einsammeln von Waffen bei den
Extremisten in Mazedonien f�r eine reine Illusion.

Aber die Regierung Schr�der hat den Beschlu� gefa�t,
an dieser illusorischen, aber gef�hrlichen Ma�nahme
teilzunehmen. Freilich hat der Bundestag das letzte
Wort. Die Parlamentarier werden sich in der n�chsten
Woche zur Sondersitzung versammeln. Obwohl man sagt,
da� der Ausgang der Abstimmung unbestimmt ist, scheint
es uns, da� man dem neuen Marsch der Bundeswehr auf
den Balkan gr�nes Licht geben wird, obwohl es in der
Bundeswehr viele Gegner gibt. Sie gibt es auch unter
den Sozialdemokraten. Ihr ehemaliger Leiter Oskar
Lafontaine warnt: "Derjenige, der im Bundestag f�r die
Entsendung deutscher Soldaten nach Mazedonien stimmen
wird, mu� wissen, da� diesmal dem Leben deutscher
Soldaten eine ernste Gefahr droht".

"Die Stimme Ru�lands", 27.08.2001

---

PULIZIA ETNICA ANTI-SLAVA NELLA MACEDONIA OCCIDENTALE

The Daily Telegraph
August 28, 2001

The targeting of civilians has been less overt and
systematic than in neighbouring Kosovo, where tens of
thousands of Serbs and gypsies have been forced out.
But local Macedonians say that the fear created by the
guerrillas' terror tactics is tantamount to ethnic
cleansing.
"It is a repeat of the Kosovo script. Their aim is
ethnic cleansing and genocide."

Villagers flee racial purge by Albanian guerrillas

Ethnic cleansing haunts Macedonia, reports Julius
Strauss in Tearce

THE Matex clothing factory in the rebel-held village
of Tearce was the main employer of local Macedonians.
A little more than a week ago it was razed to the
ground.

Only the blackened, metal frames of sewing machines
and chairs show where the seamstresses worked.

Glass skylights were shattered by the heat of the
flames. In the guardhouse, drawers were ripped out,
and official papers and clothes scattered on the
floor.

Macedonian houses in the village fared little better.
Several had been torched, others peppered with
automatic fire. Two cafes and a general store had been
looted and wrecked.

Outside one an ice cream freezer stood, the cones and
ice lollies giving off a sickly-sweet odour in the
summer heat.

Of the 1,200 Macedonians who lived in this village
until a month ago, only a few dozen are left.

"Their houses burned down because the electrical wires
became too hot and they caught fire," smirked Samir
Hyseni, the 29-year-old proprietor of the Sport cafe,
who was wearing a Manchester United football shirt.
His friends sniggered.

As Nato began the task of collecting weapons from
ethnic Albanian guerrillas, evidence was emerging of a
widespread terror campaign by the rebels.

They have kidnapped dozens of Macedonian men, put to
the torch scores of Macedonian houses and looted many
more.

In the past five days alone they have also blown up an
Orthodox church in the village of Lesok and they are
the prime suspects behind a dawn explosion at the
weekend which almost levelled a motel, killing two men
who worked there.

The targeting of civilians has been less overt and
systematic than in neighbouring Kosovo, where tens of
thousands of Serbs and gipsies have been forced out.
But local Macedonians say the fear created by the
guerrillas' terror tactics is tantamount to ethnic
cleansing.

"It's an unseen terror," said Jovan Milovanovski,
whose 19-year-old son Robert was kidnapped near the
village of Lesok on July 23.

Today Jovan, who has not heard from his son since,
lives in a sparsely furnished room at a refugee centre
in Skopje which he shares with his wife Ljubica, two
remaining children and a stranger.

He said: "Two hours after the kidnapping we packed up
and left. We had only the clothes we were standing
in."

The five share three beds, have an hour of hot water a
day and wash their clothes in an old, red bucket. Each
day Jovan travels to a road blockade set up by angry
Macedonian refugees on the main road to Kosovo while
Ljubica visits various relief organisations seeking
news of her son.

She said: "Robert was such a quiet boy. He didn't
drink or socialise. Even the Albanians loved him. They
said he was a child like no other."

Budimir Apostolski, an official who lives in the
front-line town of Tetovo, says he has another 52 such
cases on his books.

On Sunday evening the guerrillas released about 12
hostages, including an American Macedonian, but many
more missing people remain unaccounted for.

Yesterday, the Red Cross said another seven Macedonian
civilians had been released. Mr Apostolski said: "And
all we ask is to get them back. If they dead we want
their bodies returned."

One local man was kidnapped only days after his
wedding. His distraught bride walks the streets of
Tetovo each day visiting the local branches of the Red
Cross, the United Nations refugee agency and any other
organisations that might help.

What the relatives fear most is that their men have
been tortured. Three road workers kidnapped by the
rebels a month ago were cut with knives. They said
they were also forced to perform sexual acts on each
other.

Another man was reported to have been severely beaten
and then hung from a tree with wire tied around his
wrists. Mr Apostolski said: "It is a repeat of the
Kosovo script. Their aim is ethnic cleansing and
genocide."

In Block 77, one of two huge, shabby Communist-era
housing estates in Tetovo now controlled by the
rebels, 70 percent of the Macedonians living there
have already left.

In the purely Macedonian village of Lesok, where
Robert was kidnapped, the guerrilla's tactics have
paid off.

Of 380 villagers, only about 40 remain. A month ago
armed rebels went door-to-door ordering people out.
Then they made off with television sets, video players
and other valuables before setting fire to several
houses.

"They took everything," said Ratko Gligorovski, who
sat in his garden yesterday surrounded by carefully
pruned pink and red roses. "Then they began to burn
the houses."

---

Da La Stampa, 26.8.01

[...]

�Non credo affatto al successo di questa operazione�, dice alla radio
di Stato Ljubco Georgievski, primo ministro in carica. In momenti
come questo, se non altro per questioni di etichetta si usa esprimere
speranza, formulare voti. Qui invece le cose si esprimono subito
nella loro crudezza.
�La quantit� delle armi da consegnare � semplicemente ridicola - dice
Georgievski - ho dovuto firmare l'accordo con albanesi e Nato in
quanto esponente di partito, non certo per convinzione personale�.
Tremila schioppi? �Stiamo ancora trattando con le autorit� macedoni�,
ammette un po' imbarazzato il portavoce della missione Nato, Barry
Johnson.
Dall'altra parte, il �comandante Sokoly� fa sapere da Kumanovo che la
guerriglia albanese gi� da domani � pronta a disfarsi di mille pezzi
di ferro, con questo rispettando le condizioni di un accordo mai cos�
fumoso. Subito dopo il Parlamento macedone dovrebbe approvare le
concessioni previste nel �Trattato di Ohrid�, ma � assolutamente
scontato che nazionalisti e non protesteranno per la capziosit� delle
procedure.
Insomma, � gi� chiaro che questo �raccolto essenziale� lascer�
insoddisfatti entrambi gli schieramenti, e se sul piano politico
questa nuova crisi balcanica s'accosta sempre pi� alla pantomima, su
quello effettuale le cose promettono di peggiorare con grande
rapidit�. Ma se si vuol capire perch�, � meglio rifarsi all'opinione
di un esperto.
Il generale Todor Atanasovsky � stato comandante dell'Armata Macedone
subito dopo il dissolvimento della vechia Jugoslavia. Oggi � in
pensione, la sua � certamente l'opinione di uno slavo [sic!] ma anche
quella
di un tecnico che guarda alle cose con occhio disincantato. Vale la
pena di ascoltarla, se non altro per un aspetto: �Vogliono
sequestrare tremila armi da fuoco? E' ridicolo�, commenta il
generale. �Secondo le cife ufficiali in Macedonia sono registrate 60
mila armi, fra cui 12 mila fucili di precisione. E se ci si attiene a
stime serie, in questo Paese sono nascoste quasi 500 mila armi da
fuoco�.
Mezzo milione di armi, dice?
�Guardi, sulla Macedonia e sui Balcani nell'ultimo decennio si sono
rovesciate forniture che provenivano da ogni parte. L'ex milizia
jugoslava, l'Est europeo, i vecchi arsenali d'Albania, la stessa
Nato. Come tecnico, immagino di capire come mai la Nato sia cos�
sicura delle cifre: pensa di recuperare armi fornite tre anni fa
all'�Uck�. Intanto per� l'�Uck� ha cambiato pelle due o tre volte, ed
oggi anche nome. E' �Armata Nazionale Albanese�, pronta a cedere in
un luogo ed a combattere altrove, a mostrarsi pacifica in una fazione
ed irriducibile in un'altra�.
Quindi lei non crede alla possibilit� di un disarmo volontario?
�Due anni fa in Kosovo con grande clamore si decise un disarmo
forzato, e nulla � accaduto. Perch� adesso le cose dovrebbero
cambiare? Quello volontario � contraddittorio per sua stessa natura.
In tutto il mondo la moderna storia militare offre solo un esempio di
questo genere: in Grecia, nel '44, l'Elas accett� un parziale e
volontario disarmo dopo il rientro del re. Ne seguirono due anni di
guerra civile. Il nostro problema � capire la vera natura di questa
guerra, poich� di guerra si tratta, ma non di scontro etnico. Quanto
alle armi, sar� meglio chiarire una volta per tutte che 3000
Kalashinkov sono poco pi� di un graffietto sulla dura cotenna di
quell' undergound balcanico che ha messo assieme arsenali sterminati�.

---

"LILI MARLENE" SI CANTA DI NUOVO NEI BALCANI

> http://www.thetimes.co.uk/article/0,,3-2001295386,00.html

MONDAY AUGUST 27 2001
Lili Marlene waits again in Balkans
FROM ROGER BOYES IN BERLIN

LILI MARLENE, the fictional temptress whose sultry presence stirred
British and German wartime troops, may be revived by German commanders
looking for ways to lift the morale of soldiers heading to Macedonia.
The barrack-room song was originally broadcast exactly 60 years ago from
a German military radio station in Belgrade and it would be a curious
historical irony if it was again used to prop up the spirits of foreign
troops in the Balkans...

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
Vuoi gestire da solo la pubblicita' della tua Newsletter?
Vuoi sapere quanti utenti hanno letto le tue News?
Vuoi pagare solo quello che consumi come traffico mail?
eC-Messenger e' il sistema white label ideato da Domeus
che ti permette di sfruttare al meglio le potenzialita' del
knowledge management e del CRM
http://www.domeus.it/ad3293680/interestmarketing
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

ELF JAHRE SOZIALISTISCHE PARTEI SERBIENS:
EINE POLITIK DER GERECHTIGKEIT
Ansprache, gehalten am 16. Juli 2001,
von Zivadim Jovanovic,
Vizepräsident des Leitungsausschusses, Amtierender Präsident der
Sozialistischen Partei Serbiens
URL der englischen Version: http://www.sps.org.yu/eng/index-n.htm
Übersetzung aus dem Englischen: Klaus von Raussendorff
- Anlage -

Z u s a m m e n f a s s u n g :

Zivadim Jovanovic, der bis Oktober 2000 jugoslawischer Außenminister
war, zieht eine Bilanz der Arbeit der Sozialistischen Partei Serbiens
in
Regierung und Oppostion, gibt eine Analyse der Lage Jugoslawiens unter
den neuen "demokratischen" Berhörden und formuliert die nächsten
Aufgaben im Kampf um die Bewahrung der nationalen Integrität,
Souveränität und Ressourcen des Landes. Seine wesentlichen Aussagen zu
aktuellen Fragen sind folgende:
"Erstens haben die Akte der Festnahme von Milosevic und seine Übergabe
an Den Haag keine lokalen und regionalen Motive und Ziele. Zweitens
haben diese Motive und Ziele keinen Bezug zu Recht und Justiz, sie
sind
politischer Natur. Und drittens wird dieses Kidnapping weder kurz-
noch
längerfristig die Krise in Jugoslawien und auf dem Balkan
beenden.(...)
Für Serben und für den größeren Teil der heutigen Menschheit ist
Slobodan Milosevic ein Führer im Kampf für eine gerechte Sache sowohl
auf nationaler wie internationaler Ebene. Er ist ein Symbol des
Widerstands gegen Hegemonismus und Unterdrückung, ein Führer, der die
ganze Nation gegen die NATO-Aggression einte und dazu beitrug, das
zweite Gesicht der NATO zu enthüllen, das sich völlig von den Zielen
unterscheidet, die in ihrem Gründungsakt verkündet wurden.(...) Alles,
was die Belgrader Behörden dem Volk angetan haben, hat die Ansicht
bestärkt, dass es mit DOS keine Zukunft geben kann. Diese Behörden
haben
den Rubikon dessen, was ertragen werden kann, überschritten. Es ist
schwer vorstellbar, was sie jetzt noch retten könnte, sogenannte
Geschenke sicherlich nicht..(...) Selbst jene, die DOS finanzierten
und
organisierten, planten nicht, sie lange beizubehalten. Aber für die
Bürger dieses Landes ist die Frage: Was wird von dem Land, von dem
Staat
und von unseren wirtschaftlichen Ressourcen übrig bleiben, nachdem
derartige Behörden wieder verschwinden? Was werden neue Behörden noch
zu
ihrer Verfügung vorfinden?(...) Die letzten zehn Monate des
Totalitarismus, der Gesetzlosigkeit, Verfolgung und Verfinsterung
waren
zwar schwer, haben aber unserer Partei in vieler Beziehung geholfen.
Wir
haben verstanden, wo wir uns geirrt haben, aber auch wo unser
ungenutztes Potential liegt. Wir zahlten einen Preis für Opportunismus
gegenüber jenen, die nur zu ihrem eigenen Nutzen mit uns waren, weil
die
SPS an der Macht war. Wir verstehen die Bedeutung täglicher Kontakte
mit
den Menschen und des Respekts vor ihren Wünschen. An dieser Erkenntnis
und Erfahrung reicher geworden, wird die SPS ihre Beziehungen zu allen
sozialen Schichten verstärken, indem sie als ein Faktor der Einheit
agiert, der zu Kreativität, Klugheit, Energie und Schwung zum Nutzen
des
allgemeinen Fortschritts beiträgt.(...) Das Haager "Tribunals" wird,
was
immer seine Herren und Meister damit auch beabsichtigen, bis zu seiner
Abschaffung die Bühne sein, auf der sich die räuberische, imperiale
Natur der NATO selbst offenbart.(...) Im Sinne der massiven Wünsche
der
Bürger Serbiens fordert die SPS den Rücktritt der Republiksregierung,
die für die Verletzung der Verfassung Jugoslawiens und Serbiens so wie
für die Mißachtung der Entscheidung des Bundesverfassungsgerichts, für
die Usurpation der ihr nicht zukommenden staatlichen Autorität, für
die
Entführung und Aushändigung von Slobodan Milosevic an die NATO
verantwortlich ist.

Mit internationalistischen Grüßen
Klaus von Raussendorff

-------------------------------------------------------------------------------------------

Anti-Imperialistische Korrespondenz (AIK), Redaktion: Klaus von
Raussendorff
Postfach 210172, 53156 Bonn; Tel.&Fax: 0228 - 34.68.50;
Email: raussendorff@w...

Anti-Imperialistische Online-Korrespondenz; Webmaster: Dieter Vogel
http://www.aikor.de; Email: aik-web@t...

Wer die AIK nicht empfangen möchte, schicke bitte eine Mail mit dem
Betreff
"unsubscribe" an raussendorff@w...



****************************************************************************************

Anlage

ELF JAHRE SOZIALISTISCHE PARTEI SERBIENS:
EINE POLITIK DER GERECHTIGKEIT
Ansprache, gehalten am 16. Juli 2001,
von Zivadim Jovanovic,
Vizepräsident des Leitungsausschusses, Amtierender Präsident der
Sozialistischen Partei Serbiens

Genossen, meine Damen und Herren, sehr geehrte Mitglieder des
diplomatischen Corps,

Die Sozialistische Partei Serbiens wurde vor elf Jahren gebildet.

Dies geschah in einer Periode dramatischer historischer Ereignisse,
die
viele positive Ergebnisse des Ersten und Zweiten Weltkriegs
ausgelöscht
haben, mit tragischen Konsequenzen.

Die Auslösung und Verschärfung der jugoslawischen Krise und die
gewaltsame Abtrennung ehemaliger jugoslawischer Republiken waren in
erster Linie gegen das serbische Volk gerichtet. Europa hat geradezu
die
Basis seiner Stabilität, das Prinzip der Unverletzlichkeit
international
anerkannter Grenzen, mit Füßen getreten. Europa hat den Separatismus
legitimiert. Russland hat zugelassen, daß dies geschah.

Heute schlägt dies zurück, indem die Welt von Separatismus,
Terrorismus
und schnell wachsender internationaler Kriminalität heimgesucht wird.
Wir sehen diese Zunahme der Kriminalität von Tschetschenien bis zum
Kaspischen Meer und dem Bosporus, in Kosovo und Metohia, von
Mazedonien
bis Gibraltar und Afghanistan sowie über Suez und Maghreb bis zum
Nordatlantik.

Jahrelang war unser Volk massivsten Verletzungen grundlegender
Menschenrechte und Völkermord ausgesetzt. Einerseits erfolgte die
gewaltsame Zerstückelung des serbischen Nationalkörpers. In großem
Umfang wurden Serben aus ihren jahrhundertealten Heimstätten
vertrieben.
Millionen wurden zu Flüchtlingen. Andererseits erfolgten Sanktionen,
die
Millionen von Staatsbürgern und Flüchtlingen eine normale Existenz
verweigerten.

Aus Sicht vieler kluger Menschen in Europa war das eine Rache für die
Rolle und den Beitrag Serbiens und des serbischen Volkes in
schicksalhaften Momenten der europäischen Geschichte.

Die SPS spielte 1992 eine Schlüsselrolle bei der Errichtung der
Bundesrepublik Jugoslawien als des Staates der Kontinuität und als
eines
Gemeinwesens gleichberechtigter Bürger der Republiken von Serbien und
Montenegro. Dies war die selbstverständliche Rolle und Pflicht einer
in
der Bevölkerung verankerten, fortschrittlichen Partei mit einer
nationalen Vision und Verantwortung als Reaktion auf den Separatismus
und die Zerstörung des serbischen Volkes sowie auf die Neuordnung
dieser
geopolitisch außerordentlich wichtigen Region. Gleichzeitig war dies
der
Ausdruck einer Politik des Friedens und der Stabilität in der Region,
die kaum ohne einen Staat möglich sein dürfte, der Serbien und
Montenegro vereinigt.

Die konstruktive und verantwortungsvolle Politik der SPS wurde durch
die
Rolle bestätigt, die die Bundesrepublik Jugoslawien bei der Suche nach
einer friedlichen Lösung des Bürgerkrieges in Bosnien-Herzegowina
spielte.

Es ist heute eine unumstößliche historische Tatsache, daß die
Bundesrepublik Jugoslawien den wichtigsten Beitrag zum Abschluss des
Dayton/Paris-Abkommens leistete.

Die Alternative wäre eine drastische Eskalation des Krieges gewesen.

Die ausschlaggebende Führungsrolle bei der Eindämmung dieses
Konfliktes
oblag dem Gründer und Präsidenten der SPS, Slobodan Milosevic. Seinem
Beitrag als Präsident der Republik Serbien und Leiter der
jugoslawischen
Verhandlungsdelegation im Jahre 1995 ist es zu verdanken, daß es
Frieden
und relative Stabilität in Bosnien-Herzegowina gibt.

Diese Errungenschaften werden heute von jenen in Frage gestellt, die
im
Namen irgendeiner "internationalen Gemeinschaft" die Erfüllung des
Dayton/Paris-Abkommens behindern und verfälschen und versuchen, dieses
Abkommen zu Lasten der Republika Srpska und des serbischen Volkes zu
revidieren.

In dem von der SPS 1992 beschlossenen Programm und in ihrer Praxis hat
sich unsere Partei als eine moderne Partei der Linken herausgebildet.
Die SPS ist folgenden Zielen verpflichtet: der Stärkung und dem
umfassenden Fortschritt Serbiens und Jugoslawiens, der integralen
Zugehörigkeit von Kosovo und Metohia zu Serbien, dem Frieden auf dem
Balkan und der regionalen Integration Jugoslawiens sowie der
umfassenden
Zusammenarbeit mit seinen Nachbarn sowie mit Europa, Russland, USA,
China, Indien und allen anderen Ländern.

Unsere Plattform der Zusammenarbeit ist einfach: Gleichberechtigung
und
Nichteinmischung. Der Vorwurf, daß die SPS eine Partei sei, die nur
bei
Isolation und Konfrontation zu gebrauchen ist, entbehrt nicht nur
jeder
Grundlage sondern wird in böswilliger Absicht von jenen erhoben, deren
eigenes "Europäertum" durch ihren täglichen Ausverkauf von nationalen
und staatlichen Interessen zum Ausdruck kommt.

Der beste Beweis dafür, daß die SPS für ihre Nachbarn und die ganze
Welt
offen ist, ist die Tatsache, daß die SPS regelmäßige Kontakte und
Zusammenarbeit mit über 130 Parteien und Bewegungen auf dem Balkan, in
Europa und weltweit unterhält. Als regierende Partei ermöglichte die
SPS
durch die Bundesregierung die Aufrechterhaltung von diplomatischen
Beziehungen und Zusammenarbeit mit über 170 Ländern. Ein System von
nahezu 3000 internationalen Abkommen funktionierte kontinuierlich,
darunter Abkommen, die das Königreich Serbien Ende des 19.
Jahrhunderts
mit westlichen Ländern geschlossen hatte. Die Regierung vereinbarte
mit
vielen Ländern Abkommen zur Abschaffung der Visumspflicht, zur
Normalisierung der Beziehungen mit den ehemaligen jugoslawischen
Republiken, zur Aufrechterhaltung einer Freihandelszone mit Mazedonien
und der Russischen Föderation mit günstigen Krediten und günstigen
Handelsbedingungen im Werte von über 2 Milliarden Deutschmark sowie
viele andere Abkommen über Wirtschaftsbeziehungen, Investitionen,
Verkehr und Kultur. Die übergroße Mehrheit der VN-Mitgliedsstaaten gab
der Bundesrepublik Jugoslawien ihre Unterstützung, einschließlich des
Rechts auf Kontinuität der Mitgliedschaft in der Weltorganisation.
Dies
ist der Grund dafür, daß die Versuche der früheren US-Administration
und
die sogenannte Kroatische Initiative mit dem Ziel des Auschlusses
Jugoslawiens aus den VN keinen Erfolg hatten.

Aber was unsere Gegner nicht erreichen konnten, wurde für sie von den
neuen "demokratischen" Behörden in Belgrad erledigt. Sobald sie die
Regierungsgeschäfte übernommen hatten, entfernten sie mit einem
Federstrich unser Land aus der Reihe der Gründungsmitglieder der
Weltorganisation und beantragten die Aufnahme als neues Mitgliedsland,
...das 189te !

Sehr bald verletzten diese neuen Behörden die Verfassung, erniedrigten
die Nationalversammlung, und durch den Eifer ihrer Unterwürfigkeit
überraschten sie selbst die Befehlsgeber in der scheidenden
Clinton-Administration. Die Geschichte und das Volk werden die
Konsequenzen dieses drastischen Niedergangs der Würde unseres Staates
zu
bewerten und darunter zu leiden haben.

Die bewaffnete Aggression der NATO im Jahre 1999 wurde von der Welt
als
eine gefährliche Verletzung grundlegender Prinzipien der
internationalen
Beziehungen und der Charta der Vereinten Nationen sowie als Schlag
gegen
die Grundlagen der internationalen Rechtsordnung eingeschätzt. Es
handelte sich um ein Verbrechen gegen den Frieden und die Menschheit,
begangen von einer beispiellosen Allianz der mächtigsten
Militärmaschine
der Geschichte, die offen mit einer terroristischen Organisation, der
sogenannten UCK, zusammenarbeitete. Als Rekordleistung des
unübertroffenen Zynismus bleibt, daß diese Aggression, in deren
Verlauf
annähernd 3000 unserer Bürger getötet wurden, bei der radioaktive und
andere verbotene Waffen eingesetzt wurden, und die Kriegsschäden von
über 100 Milliarden Dollar anrichtete, den Namen "Operation gnädiger
Engel" erhielt.

Die NATO-Verbrecher zogen die Show von Rambouillet auf und
inszenierten
das "Racak-Massaker", aber ihre Masken der "Gnade" fielen während der
Aggression. Sie zerstörten unsere Brücken, die Schulen unserer Kinder,
unsere Fernseheinrichtungen; sie bombardierten Marschkolonnen von
Flüchtlingen und die Wohnungen gewöhnlicher Menschen. Sie schickten
Streubomben und Raketen, um unsere Krankenhäuser in die Luft zu jagen.
Und die ganze Zeit über sprachen sie vom Schutz der Menschenrechte und
von Demokratie. Nach der Aggression wurden albanische Terroristen aus
Kosovo und Metohia in anderen Gebieten Serbiens und dann in Mazedonien
eingesetzt. Dies zeigte selbst schlecht informierten Leuten, daß die
NATO den Balkan als Versuchsgelände für neue Doktrinen und neue Waffen
benutzt, um alle Völker einzuschüchtern, die den Neoimperialismus
nicht
akzeptieren und es wagen, sich Hegemoniebestrebungen
entgegenzustellen.

Jugoslawien verteidigte seine Freiheit. Es tat dies in einer
entscheidenden Weise. Die Geschichte wird festhalten, daß Jugoslawien
die Welt mit seinem Mut, seiner Einheit und seinem Patriotismus in
Erstaunen versetzte. Dieser Widerstand ermöglichte es der Welt, die
wahre Natur der NATO zu verstehen.

Die NATO-Aggression wurde mit der VN-Sicherheitsratsresolution 1244/99
beendet. Diese Resolution garantierte ausdrücklich die territoriale
Integrität der BRJ. Sie garantierte, daß Kosovo und Metohia ein
autonomer Teil von Serbien sein würde, und bot Sicherheit und gleichen
Genuß der Menschenrechte für alle seine Bürger und Gemeinschaften ohne
Unterschied der Volkszugehörigkeit, Kultur oder Religion. Diese
Bedingungen, unter denen der Krieg beendet wurde, stellen Garantien
der
Weltorganisation dar. Niemand hat das Recht, die Bedeutung dieser
Fakten
abzuschwächen und Entwicklungen und Situationen zuzulassen, die im
Widerspruch zu diesem VN-Dokument stehen. Die derzeitigen serbischen
und
jugoslawischen de-fachto-Mächte sind nicht autorisiert, eine einzige
Konzession zum Schaden des serbischen Volkes oder der Integrität und
Souveränität Serbiens und Jugoslawiens zu machen. Sie tragen die
Verantwortung für die Annahme des sogenannten "Verfassungsrahmens"
Haekkerups, der in Geist und Buchstaben die Sicherheitsratsresolution
1244 verletzt. Die Belgrader Behörden tragen die Verantwortung dafür,
daß sie die Einrichtung von Zollstationen in Kosovo akzeptieren, daß
sie
nichts tun für die sichere und freiwillige Heimkehr von mehreren
Hunderttausend vertriebenen Serben, Roma, Gorani, Muslimen und anderen
nicht-albanischen Menschen, nichts tun hinsichtlich der über 1300
Bürgern, die vermißt werden, wahrscheinlich verschleppt, und
hinsichtlich der rund 1300, die seit dem Einmarsch von UNMIK und KFOR
(der VN und der NATO) umgebracht wurden. Diese Behörden sind auch
dafür
verantwortlich, daß sie bei der Vorbereitung der Öffentlichkeit auf
die
sogenannten Provinzwahlen kooperierte haben. Der Zweck dieser Wahlen
besteht darin, die ethnischen Säuberungen und alle Verbrechen, die in
den letzten zwei Jahren im Kosovo begangen wurden, zu sanktionieren.

Es muss klar sein, dass das serbische Volk niemals diese Politik
akzeptieren wird, die seine legitimen nationalen und staatlichen
Interessen verletzt, diese Politik die in Zusammenarbeit zwischen KFOR
und UNMIK (sprich: NATO) und den Belgrader Behörden durchgesetzt wird,
diese Politik, die VN-Dokumente durch vollendete Tatsachen verletzt.
Bei
dieser Gelegenheit verurteilen wir entschieden Haekkerups
"Verfassungsrahmen" als einen Versuch, die Sezession und Pläne zur
Schaffung eines "Groß-Albanien" zu legalisieren. Wir verurteilen die
sogenannten Provinzwahlen, da Bedingungen, die Wahlen ermöglichen
würden, nicht gegeben sind. Die SPS ruft Serben, Roma, Gorani, Muslime
und andere Gemeinschaften in Kosovo und Metohia auf, die
Bevölkerungszählung nicht zu akzeptieren und derartige Wahlen zu
boykottieren, bis für jedermann Sicherheit, Bewegungsfreiheit und die
freie und sichere Rückkehr von 360.000 vertriebenen Bürgern
gewährleistet ist. Eine politische Lösung im Hinblick auf Autonomie
kann
nur durch politischen Dialog zwischen legitimen Vertretern aller
ethnischen Gemeinschaften erreicht werden.

Genossen, was haben wir in den vergangenen elf Jahren getan?

Angesichts von Blockade, Sanktionen und um uns herum wütenden
Bürgerkriegen mit einer Million Flüchtlingen auf unserem Territorium
hat
unsere Regierung der nationalen Einheit vor allem den Staat und die
Freiheit und Würde des Volkes geschützt. Sie hat die wichtigsten
natürlichen, wirtschaftlichen und menschlichen Ressourcen geschützt.
Sie
hat nicht gestattet, unseren nationalen Reichtum zu verschleudern. Sie
hat es geschafft, die Grundbedürfnisse der Bevölkerung, das
Funktionieren der Wirtschaft und grundlegende soziale Dienstleistungen
zu gewährleisten. Unter diesen schwierigen Bedingungen haben unsere
Bauern einen außergewöhnlichen Beitrag zur Erfüllung der
Grundbedürfnisse der Bevölkerung geleistet und sogar den Export
landwirtschaftlicher Erzeugnisse ermöglicht. Seit 1995 hat die
Regierung
Reformen intensiviert, einheimische Ressourcen mobilisiert und die
Zusammenarbeit mit Ländern verstärkt, die sich weigerten die
Sanktionen
anzuwenden, und sie hat neue industrielle Produktionen in Angriff
genommen. Inmitten der NATO-Aggression begann der Prozess des
Wiederaufbaus und der Erneuerung. Unsere Regierung, unser Volk hat
über
50 Brücken wiedererrichtet oder neu gebaut. Freie Unterkunft erhielten
Familien, deren Wohnung durch die NATO zerstört worden waren. Ein
Programm zum Bau von 100.000 Apartments für junge Paare und Mitglieder
der Armee und Polizei wurde aufgenommen. Ein Programm zur intensiven
Beschäftigung von jungen, qualifizierten Arbeitern wurde durchgeführt.
Durch besondere Maßnahmen und Programme wurden die Landwirtschaft und
die Bauwirtschaft sowie die Exporte angeregt. Die Preise für
Nahrungsmittel, Strom, kommunale Dienstleistungen und andere
Grundbedürfnisse wurden in Übereinstimmung mit der Kaufkraft der
Bevölkerung gehalten.

Derartige Anstrengungen wurden von den Menschen in der Diaspora
unterstützt, wofür wir ihnen Anerkennung und Dank schulden. All dies
zeigt klar und deutlich, daß die Politik der SPS mit ihrem Programm in
Einklang stand. Diese Politik verteidigte den Staat und die Freiheit,
Souveränität und territoriale Integrität des Landes sowie die soziale
Gerechtigkeit. Wir warteten nicht auf ausländische "Geschenke". Es war
der Partei klar, dass die reichen "Geber" nicht reich sind, weil sie
etwas hergeben, sondern dass sie reich sind, weil sie etwas wegnehmen.
Daher tendierte die Partei immer zu einer Zusammenarbeit auf der Basis
gegenseitigen Vorteils. Nichts anderes ist realistisch. Dank dieser
Politik hatten wir das höchste wirtschaftliche Wachstum und den
höchsten
Lebensstandard unter den uns benachbarten Ländern. Während in der
Periode von 1995 bis 2000 Osteuropa ein durchschnittliches
wirtschaftliches Wachstum des Bruttosozialprodukts von 1,5 %
verzeichnete, hatten wir ein Wachstum zwischen 5 und 7 %.

Allen diesen Anstrengungen und Resultaten kamen die Energie und die
politische und diplomatische Klugheit von Slobodan Milosevic, dem
Gründer und Präsidenten der SPS, zugute. Nach dem Staatsstreich des 5.
Oktober, bei dem die Nationalversammlung und der Serbische Rundfunk in
Brand gesetzt wurden, waren unsere Partei und ihre Mitglieder
Pressionen
und Verfolgungen ausgesetzt, wie es sie in der politischen Geschichte
Serbiens noch nicht gegeben hatte. Einige hundert Mitglieder der SPS
sind eingesperrt worden, und eine große Zahl ist vor politisch
motivierte Gerichte gestellt worden. Durch Überfälle, Krisenkomitees
und
die Täuschung der Arbeiter wurden 20.000 Manager von Unternehmen,
Banken, Kraftwerken und Handelsgesellschaften, von Einrichtungen des
Erziehungswesens, der Kultur und des Gesundheitswesens, des
Verkehrswesens und staatlicher Einrichtungen über Nacht aus ihren
Funktionen vertrieben. Die sogenannte DOS usurpierte die örtlichen
Verwaltungen in 20 Gemeinden, wo die SPS die Wahlen gewonnen hatte.

Genossen, liebe Gäste,

Die Entführung und Verhaftung von SPS-Präsident Slobodan Milosevic am
31. März und anschließend seine Entführung am 28. Juni, dem
St.Veits-Tag, und seine Aushändigung an das Hager "Tribunal" stellen
den
Höhepunkt gewalttätiger Gesetzlosigkeit dar. Viele Fakten bezüglich
der
Aushändigung von Slobodan Milosevic sind weithin bekannt. Jetzt und
besonders in unmittelbarer Zukunft wird diese Kenntnis vervollständigt
und damit eine umfassende Einschätzung der Ziele und Konsequenzen
dieses
kriminellen Aktes möglich werden. Schon jetzt können drei Dinge
festgestellt werden.

Erstens haben die Akte der Festnahme von Milosevic und seine Übergabe
an
Den Haag keine lokalen und regionalen Motive und Ziele. Zweitens haben
diese Motive und Ziele keinen Bezug zu Recht und Justiz, sie sind
politischer Natur. Und drittens wird dieses Kidnapping weder kurz-
noch
längerfristig die Krise in Jugoslawien und auf dem Balkan beenden.
Vielmehr wird dieser gefährliche kriminelle Akt zu einer Vertiefung
von
Misstrauen und zur Fortsetzung der Fehler der sogenannten
internationalen Gemeinschaft führen, mit unvorhersehbaren
Konsequenzen.

Slobodan Milosevic ist nicht nur der Gründer und Präsident der
Sozialistischen Partei Serbiens, einer der stärksten politischen
Parteien auf dem Balkan, sondern er war auch viele Jahre der Präsident
der Republik Serbien und der Präsident der Bundesrepublik Jugoslawien.
Für Serben und für den größeren Teil der heutigen Menschheit ist
Slobodan Milosevic ein Führer im Kampf für eine gerechte Sache sowohl
auf nationaler wie internationaler Ebene. Er ist ein Symbol des
Widerstands gegen Hegemonismus und Unterdrückung, ein Führer, der die
ganze Nation gegen die NATO-Aggression einte und dazu beitrug, das
zweite Gesicht der NATO zu enthüllen, das sich völlig von den Zielen
unterscheidet, die in ihrem Gründungsakt verkündet wurden. Die
Verbrechen, die von der NATO im Verlauf ihrer 78 Tage dauernden
Bombardierung Jugoslawiens begangen wurden, sind bekannt. Über diese
Verbrechen existieren umfassende und unzerstörbare Dokumentationen.
Wegen dieser eindeutigen Fakten über die NATO-Verbrechen wird das von
ihnen vorbereitete Verfahren, dessen farcenhafter Auftakt anzeigt, wie
es weitergehen wird, die meisten Menschen nicht für dumm verkaufen
können. Buchstäblich alle Serben und ein Großteil der wirklichen
internationalen Gemeinschaft wissen, dass diese inszenierte Affäre
darauf abzielt, die Verbrechen der NATO-Führer zu rechtfertigen,
insbesondere die der ehemaligen US-amerikanischen Administration,
Verbrechen gegen den Frieden und die Menschheit.

Durch die Anklage gegen Milosevic und andere ehemalige Führer Serbiens
und Jugoslawiens wird das Opfer als der Schuldige präsentiert. Es wird
der Versuch unternommen, allen Serben die Verantwortung und bleibende
Verpflichtungen für alles aufzubürden, was in Kosovo und Metohia vor,
während und nach der Aggression bekannt wurde, so wie auch für die
gewaltsame Sezession ehemaliger jugoslawischer Republiken und die
Folgen
des Bürgerkrieges in Bosnien-Herzegowina und Kroatien. Ein solches
Vorgehen stellt die Fortsetzung der Aggression gegen Jugoslawien und
das
serbische Volk mit anderen aber nicht weniger gefährlichen Mitteln
dar.
Dies ist offenkundig aufgrund der orchestrierten Dämonisierung des
serbischen Volkes. Diese Dämonisierung läuft jetzt nicht nur in
denselben Medien, die die bewaffnete Aggression der NATO voll
unterstützt haben. Sie wird auch in den sogenannten unabhängigen
Medien
in Belgrad verbreitet. Alles, was nun getan wird, war im Wesentlichen
schon vorher erkennbar und vorherzusagen, und die wirklichen Ziele
sind
bekannt. Das serbische Volk wird nicht gegen sich selbst gerichtet
werden. Es wird nicht Partei für jene ergreifen, die es in
rassistischer
Manier behandeln, die es auseinander brechen und es zu Flüchtlingen
machen, die Serben umgebracht haben, die ihre Wohnungen und heiligen
Stätten zerstört haben, die ihren Boden, ihr Wasser und ihre Luft
vergiftet haben!

Nicht allein, dass diese neuen Belgrader Behörden die verbrecherische
Verhaftung und Aushändigung von Slobodan Milosevic vollzogen und ihn
den
Händen der NATO-Schergen
auslieferten. Nicht allein, dass sie die Verfassung und die Gesetze
Serbiens mit Füßen traten. Sie brachten es auch fertig, dieses
Verbrechen am 28. Juni zu begehen und damit Vidovdan, den Tag des
Heiligen Veit, das heiligste Symbol der Serben, zu entweihen. Darin
liegt die Bestätigung für die Annahme, dass das Kidnapping ausgeführt
wurde, um das serbische Volk zu erniedrigen, dessen Selbstachtung
durch
Jahrhunderte des Kampfes gestärkt ist. Die Tatsache, dass den Behörden
für diesen Verrat nach eigener Aussage irgendwelche Geldzahlungen
versprochen wurden, vergrößert nur Abscheu, Ekel und Mißbilligung bei
den einfachen Menschen, deren Sinn für Moral und Würde trotz der Not
nicht abgestorben ist. Tatsächlich ist die Moral und Würde der
Menschen
dadurch noch stärker geworden.

Alles, was die Belgrader Behörden dem Volk angetan haben, hat die
Ansicht bestärkt, dass es mit DOS keine Zukunft geben kann. Diese
Behörden haben den Rubikon dessen, was ertragen werden kann,
überschritten. Es ist schwer vorstellbar, was sie jetzt noch retten
könnte, sogenannte Geschenke sicherlich nicht. Ob diese Realität im
Westen und Osten verstanden wird, wird sich bald zeigen.

Was sonst ist über die Früchte der Herrschaft der DOS-Behörden zu
sagen?

Den Menschen ist klar geworden, dass DOS ein abgeschmackter
NATO-Schwindel ist. DOS hat den Wunsch der Bürger nach Veränderung
mißbraucht. Die Menschen stimmten dafür, besser zu leben, aber heute
leben sie bei weitem schlechter als ein Jahr zuvor.

Die neuen Behörden sind nicht an Produktion sondern nur an
Haushaltsdeckung durch höhere Steuern interessiert. Die
Industrieproduktion ist 10 % niedriger als vorher. In den Fabriken
stehen vier von fünf Maschinen still.

Alles ist enorm teuer. Das einzige, was wir von Europa bekommen haben,
sind seine Preise. Durch Aufhebung des Zollschutzes für einheimische
Industrien und Nahrungsmittelerzeugung ist unsere Eigenherstellung
erstickt worden, und der Markt ist ausländischen Herstellern
ausgeliefert worden. Arbeitslosigkeit und Elend breiten sich aus. Eine
Million Menschen sind arbeitslos. Zwei Millionen Menschen leben gerade
oberhalb der Überlebensgrenze. Der Ausverkauf unserer Fabriken,
Bergwerke und Infrastruktur an ausländische Spekulanten wurde
planmäßig
vorbereitet. Die wirtschaftliche Souveränität unseres Landes wurde
verraten.

Dies sind die Ergebnisse der viel gepriesenen "Reformen" von DOS.

DOS stoppte den Wiederaufbau des Landes, weil solch ein Wiederaufbau
ihre Herren beleidigte, wurde doch damit an die Verbrechen der
Zerstörung durch die NATO erinnert.

Heute gehen mehr als je zuvor unsere jungen Menschen ins Ausland, um
Beschäftigung zu finden. An Oberschulen wurden Studiengebühren
eingeführt. An Universitäten wurden enorme Studiengebühren eingeführt.
In der Wissenschaft und Kultur, im Verlagswesen, in den Medien und an
Instituten dominieren diejenigen, die "politisch tragbar" sind.

Die neuen Behörden sagen, sie wüßten Erfahrung und Professionalismus
zu
schätzen. Das hindert sie nicht daran, Leute zu ernennen, die
unausgebildet und unfähig sind, die notwendigsten Aufgaben auf Posten
in
Ministerien, Betrieben und diplomatischen Missionen zu erfüllen. Für
diese Machthaber gelten als oberste Prinzipien Gehorsam,
Mitgliedschaft
in den "richtigen" Parteien und Vetternwirtschaft.

Beispielloser Druck wird auf die Justiz ausgeübt, desgleichen eine
Orwellsche Kontrolle über die Medien. Richter sind schwersten
Pressionen
und Erpressung ausgesetzt. Wenn sie nicht die Entscheidungen treffen,
die DOS erwartet, verlieren sie ihren Job. Wenn sie ihren Job
verlieren,
ist ihnen untersagt, als Anwalt, d.h. in der einzigen ihnen
zugänglichen
Berufssparte, zu arbeiten.

Die totale Neuordnung der auswärtigen Interessen unseres Landes
erfolgt
in einer Weise, dass diese vollständig dem Westen, d.h. der NATO
ausgeliefert werden. In der Politik des Landes dominieren
angelsächsische und deutsche Faktoren, die ihre jeweiligen
unmittelbaren
Verfechter in der Führungsspitze haben. Beziehungen mit anderen
Ländern,
insbesondere solchen, die unserem Land und Volk Unterstützung,
Zusammenarbeit und Solidarität gewährten, als es am schwierigsten war,
sind vollkommen fallengelassen worden oder auf eine bloße Formalität
reduziert worden.

Gleichzeitig bereiten diese Behörden die Internationalisierung des
Autonomismus und Separatismus in der Vojvodina vor. Was jedem
vernünftigen Menschen offenkundig und vollkommen klar ist, ist, so
scheint es, den höchsten Vertretern von DOS nicht klar oder nicht
bekannt. Der Staat ist mit der Gefahr der Desintegration konfrontiert.
Die Menschen wissen nicht, wer das Land regiert. Die Verfassung und
die
Gesetze werden einfach nicht angewandt.

Der Präsident des Bundesstaates, Vojislav Kostunica, erstaunt die
jugoslawische und ausländische Öffentlichkeit mit der Behauptung, daß
er
über schicksalhafte Entscheidungen nicht informiert war. Öffentlich
behauptet er, dass ein Staatsstreich des Premierministers der Republik
Serbien Zoran Djindjic stattgefunden hat, aber dies hindert Kostunica
nicht, unmittelbar nach besagtem Staatsstreich mit Djindjic an einem
Tisch zu sitzen und mit ihm zu kooperieren, als ob nichts geschehen
wäre. Als ob ein Staatsstreich in Demokratien eine alltägliche
Erscheinung ist. Premierminister Djindjic gibt öffentlich zu, daß er
Hoheitsrechte des Bundesstaates usurpiert hat. Er beschwert sich nur
in
dem deutschen Magazin "Der Spiegel" darüber, dass er zwar "ehrlich"
erfüllt habe, was von ihm verlangt wurde, der Westen jedoch mit den
versprochenen Zahlungen im Verzug ist !

Präsident Kostunica und Premierminister Djindjic liegen öffentlich im
Streit darüber, wer die persönliche Kontrolle über die Armee von
Jugoslawien ausüben sollte. Einige Führer von DOS versuchen, die Armee
Jugoslawiens abzubauen, sie und ihre Moral zu schwächen; denn dies ist
der Wunsch der NATO. Sie gehen auf Konfrontation zur Armee und
Polizei.
Sie drohen mit einer neuen Welle von politischen Verfolgungen und
weiteren Auslieferungen von Bürgern an die NATO.

Es ist klar, daß derartige Behörden sich nicht sehr lange halten
dürften. Selbst jene, die DOS finanzierten und organisierten, planten
nicht, sie lange beizubehalten. Aber für die Bürger dieses Landes ist
die Frage: Was wird von dem Land, von dem Staat und von unseren
wirtschaftlichen Ressourcen übrig bleiben, nachdem derartige Behörden
wieder verschwinden? Was werden neue Behörden noch zu ihrer Verfügung
vorfinden?

Liebe Gäste,

Die SPS ist eine Partei von freien, kreativen und mutigen Menschen,
organisiert auf der ideellen Grundlage sozialer Gerechtigkeit,
parlamentarischer Mehrparteiendemokratie, einer gemischten
Volkswirtschaft, Freiheit und Gleichheit. Innerhalb der Partei und
ihrer
Führung gibt es breiten Raum für verschiedene Meinungen, insbesondere
bezüglich der Methoden zur Verwirklichung der Optionen des Programms.

Selbstverständlich erfordert volle innere Demokratie bei der
Ausarbeitung der politischen Positionen totale Parteidisziplin und
Verantwortlichkeit für die öffentliche Vertretung und Verwirklichung
der
einvernehmlich beschlossenen politischen Positionen. Alle Mitglieder
unterliegen einer derartigen Parteidisziplin, insbesondere die Führer
der SPS. Dieses Grundprinzip ist wichtig für jede politische Partei
unter allen Bedingungen. In der Anwendung auf eine Partei wie die SPS,
die kraft ihres Programms das ganze politische Spektrum von der Mitte
bis zur äußersten Linken abdeckt, eine Partei, die politischer
Verfolgung ausgesetzt ist, wie sie nie zuvor in der politischen
Geschichte Serbiens vorgekommen ist, hat allerdings die Stärkung der
Einheit und die Einhaltung der Parteidisziplin die größte und
schicksalhafteste Bedeutung. Unsere Einheit wird in dem Maße stärker
werden, wie die Aktivitäten verstärkt werden, die die Partei zur
Verwirklichung der Optionen unseres Programms unternimmt.

Zuweilen taucht in der Öffentlichkeit der Gedanke auf, dass es
notwendig
sei, dass Programm der SPS zu ändern. Vorgebracht wird dies in der
Form
"wohlmeinender" Ratschläge, in der Form eines Plädoyers für die
"Berücksichtigung neuer Realitäten", für die "Modernisierung", für das
"Eingehen auf" den privaten Sektor, die Intelligenz, die Jugend usw.
In
Wirklichkeit liegen die eigentlichen Motive für solche "wohlmeinenden"
Thesen und Vorschläge woanders.

Gestatten Sie mir diesbezüglich Ihre Erinnerung an eine Position aus
dem
SPS-Programm aufzufrischen: "In ihren grundlegenden programmatischen
Prinzipien bezieht sich die Sozialistische Partei Serbiens auf die
Entwicklung sozialistischer Ideen in unserm Lande und weltweit so wie
auf die allgemein anerkannten positiven Ergebnissen der
demokratisch-politischen Praxis sozialistischer Kräfte, insbesondere
in
Westeuropa und auf unsere eigene Entwicklung seit dem Zweiten
Weltkrieg.
Teilweise zieht sie ihre politische und moralische Stärke aus den
Ergebnissen der die ganze Bevölkerung erfassenden demokratischen und
patriotischen Bewegung in Serbien am Ende der 1980er Jahre. Vor den
Veränderungen in Osteuropa unterstützte dieser Massenkampft einfacher
Menschen die Politik der Demokratisierung, der nationalen Emanzipation
und der sozialistischen Reformen. Es war diese Massenbewegung und
diese
Politik, welche die Notwendigkeit der Bildung der Sozialistischen
Partei
Serbiens aufzeigten."

Dies ist der Grund dafür, dass die SPS eine starke politische Partei
war
und bleibt, akzeptiert in allen sozialen Bereichen und von allen
Generationen. Ihr Einfluss und ihre Bedeutung sind gewachsen, weil die
allgemeine Entwicklung in den letzten zehn Monaten ein vertieftes
ernstes Bewußtsein unter der großen Mehrheit der Bevölkerung erzeugt
hat, ungeachtet der politischen Ansichten, des Alters oder der
Parteizugehörigkeit. Dabei sollte festgehalten werden, dass, wenn
unsere
Gegner sagen, die SPS sollte ihr Programm ändern, sie dies sagen, weil
sie sich der starken historischen Grundlagen unserer Partei bewußt
sind.
Das macht ihnen zu schaffen. Sie wissen, dass diese Grundlagen in den
freiheitliebenden und humanistischen Traditionen unseres Volkes
wurzeln.
Sie wurzeln in der über zweihundertjährigen Entwicklung
sozialistischer
Gedanken in Europa und Serbien aber auch in den heutigen konkreten
Umständen. Wenn einige unserer Genossen sagen, das Programm sollte
geändert werden, zeigt dies, dass sie nicht verstehen, was in einem
historischen Sinne für unsere Partei am vorteilhaftesten ist. An ihre
Adresse und für die Öffentlichkeit im allgemeinen sollte klar gesagt
werden, welches programmatische und politische Potential unseres
Programms nicht ausreichend genutzt worden ist, und welche
programmatischen Fehlleistungen nun weitgehend überwunden worden sind.

Warum ist unser Volk und unsere Partei Zielscheibe von außerordentlich
brutalen, illegalen und ehrlosesten Methoden gegenwärtiger imperialer
Politik geworden? Vor allem weil wir in einer authentischen Weise
demokratische und wirtschaftliche Reformen verwirklicht haben. Wir
waren
in Osteuropa die ersten, die Reformen in Angriff nahmen. Wir
arbeiteten
jedoch im Interesse unseres Volkes und nicht der neokolonialen
Machtzentren. In den späten 80er Jahren nahmen wir den korrupten
Elementen, die den Kontakt zum Volk verloren hatten, die Macht.
Während
des Putsches vom 5. Oktober kamen diese selben Elemente, wertlose
Überbleibsel der alten Liga der Kommunisten, die ihre grundlegenden
Prinzipien verraten hatten, an die Macht zurück, entweder direkt oder
durch ihre Kinder, und darauf aus, ihre nicht-vergessenen Privilegien
und Provisionen zurück zu holen und autoritäre Herrschaftsmethoden mit
Gesetzlosigkeit, Verbrechen und Verrat durchzusetzen. Indem dagegen
die
Sozialistische Partei Serbiens die nationale Würde und Souveränität
verteidigte, indem sie verteidigte, was in der Tat die
fortschrittlichsten europäischen Prinzipien sind, wie in ihrem
Programm
verankert, führte sie die Nation auf dem einzig möglichen Weg. Es ist
der Weg der Erhaltung und Entwicklung des ökonomischen Potentials auf
der Basis der sozialen Gerechtigkeit und der geistigen
Weiterentwicklung
mit dem Ziel, die integrierenden Beziehungen zu unseren Nachbarn zu
erneuern und zu entwickeln. In diesem Sinne wollen wir in das
Europäische Haus einziehen, nicht in die Abstellkammer des
wirtschaftlichen Hinterhofs Europas.

Die SPS hatte keine Probleme mit ihrem Programm oder den Grundzügen
ihrer politischen Organisation sondern bei der praktischen
Verwirklichung ihres Programms.

Unser Programm stellt sich gegen die Verwandlung von wirtschaftlicher
oder finanzieller Macht von Einzelnen in politische Macht. Erstens
sollte eine Partei der Linken, die aus dem Volk heraus entstanden ist,
kein arrogantes und unbescheidenes Auftreten ihrer besser gestellten
Mitglieder dulden. Zweitens sollte die Partei und die Regierung - wenn
wir sie denn wieder zurückgewonnen haben - nicht unter dem Einfluß von
Karrieristen, Profiteuren und solchen stehen, die ihr Schäfchen ins
Trockene bringen wollen, noch sollten Kräfte ohne Rückhalt in der
Bevölkerung Macht erhalten.

Das sind Lektionen, die wir sehr wohl gelernt haben. Jene, die ihre
persönlichen Interessen über das Gemeinwohl stellen, haben unsere
Partei
entweder verlassen und sich, um ihr Vermögen zu retten, den
gegenwärtigen Machthabern angeschlossen oder wir haben sie selbst
ausgeschlossen. Für sie und andere, die ihnen nacheifern möchten, gibt
es in der Sozialistischen Partei Serbiens keinen Platz mehr. Ferner
haben wir beschlossen, dass wir uns endlich von schlecht begründeten
Wahlkoalitionen lossagen. Jede Partei sollte Macht nur im Verhältnis
zu
ihrem tatsächlichen Rückhalt in der Bevölkerung besitzen.

Die Haltung der SPS war und bleibt klar: Die Erhaltung der
Bundesrepublik Jugoslawien als eines souveränen unabhängigen Staates,
eines Gemeinwesens von gleichberechtigten Bürgern und der Republiken
Serbien und Montenegro ist ein Ausdruck ihrer historischen Interessen,
die Vorbedingung ihrer Unabhängigkeit und modernen wirtschaftlichen
Entwicklung. Der Kampf gegen Separatismus, Terrorismus und
organisiertes
internationales Verbrechen und ein stärkeres Voranbringen der
regionalen
wirtschaftlichen Integration sind ohne die Erhaltung der
Bundesrepublik
Jugoslawien nicht denkbar.

Die letzten zehn Monate des Totalitarismus, der Gesetzlosigkeit,
Verfolgung und Verfinsterung waren zwar schwer, haben aber unserer
Partei in vieler Beziehung geholfen. Wir haben verstanden, wo wir uns
geirrt haben, aber auch wo unser ungenutztes Potential liegt. Wir
zahlten einen Preis für Opportunismus gegenüber jenen, die nur zu
ihrem
eigenen Nutzen mit uns waren, weil die SPS an der Macht war. Wir
verstehen die Bedeutung täglicher Kontakte mit den Menschen und des
Respekts vor ihren Wünschen. An dieser Erkenntnis und Erfahrung
reicher
geworden, wird die SPS ihre Beziehungen zu allen sozialen Schichten
verstärken, indem sie als ein Faktor der Einheit agiert, der zu
Kreativität, Klugheit, Energie und Schwung zum Nutzen des allgemeinen
Fortschritts beiträgt. Offenheit und Verantwortlichkeit soll vor allem
gegenüber der Mitgliedschaft und den Sympathisanten zum Ausdruck
kommen,
die fest zur Politik und zum Programm der SPS standen, als dies am
schwierigsten war. Gleichzeitig soll dies das wichtigste Kriterium bei
der Aufstellung von Kandidaten für Wahllisten sein. Wir sind es den
jungen Menschen nicht nur in Worten sondern in der Praxis schuldig,
ihnen viel breitere Möglichkeiten der Teilnahme und des Einflusses im
Parteileben zu geben. Das haben sie verdient aufgrund ihrer Leistungen
bei der Vertretung unserer Politik und der Verteidigung ihrer Werte
wie
auch durch bei den Protesten, die in den allerletzten Monaten
stattfanden.

Die Bundesregierung kam zu Fall wegen der Verletzung der Verfassung
und
Gesetze des Staates. Die SPS ist der Auffassung, dass in der neuen
Regierung kein Platz für jene sein sollte, die für das
verfassungswidrige Auslieferungsdekret unmittelbar verantwortlich
sind.

Im Sinne der massiven Wünsche der Bürger Serbiens fordert die SPS den
Rücktritt der Republiksregierung, die für die Verletzung der
Verfassung
Jugoslawiens und Serbiens so wie für die Mißachtung der Entscheidung
des
Bundesverfassungsgerichts, für die Usurpation der ihr nicht
zukommenden
staatlichen Autorität, für die Entführung und Aushändigung von
Slobodan
Milosevic an die NATO verantwortlich ist.

Neuwahlen dürfen nicht länger hinausgeschoben werden.

Niemand sollte sich in neue Wahlen einmischen, weder die USA noch die
EU
noch Soros oder ähnliche Kräfte.

Die vielen Schwierigkeiten, denen wir ausgesetzt waren und mit denen
wir
zu kämpfen hatten, haben uns stärker gemacht. Wir stehen vor alten und
neuen Schwierigkeiten und Herausforderungen sowie vor neuen
Möglichkeiten.

War die SPS bisher in der Verteidigung des Staates, der Freiheit und
sozialen Gerechtigkeit eine Stütze für Serbien und Jugoslawien, so
wird
sie künftig noch mehr gebraucht werden, weil eben diese Grundwerte
noch
stärker bedroht sind.

In dem vor uns liegenden Zeitabschnitt ist es unsere Pflicht, der
Analyse von ökonomischen und sozialen Problemen viel mehr
Aufmerksamkeit zu widmen und den Einfluss der SPS unter den Arbeitern,
den Menschen, die unter solchen Problemen am meisten zu leiden haben,
zu
erweitern. Fragen der Landwirtschaft und der ländlichen Gebiete müssen
in einer organisierteren Weise angegangen werden, wie es der Partei
entspricht, die immer ihren stärksten Rückhalt in ländlichen Gegenden
hatte.

Die Intelligenz ist eine natürliche Stütze der SPS als einer offenen
Partei mit einer linken Orientierung. Wenngleich täglich mehr und mehr
Intellektuelle - Wissenschaftler, Arbeiter im kulturellen Bereich und
öffentlichen Dienst - unsere Positionen zu aktuellen Fragen und unsere
Aktionen akzeptieren und unterstützen und dieselben Positionen
hinsichtlich der Zukunft des Staates und des Volkes haben, so müssen
wir
doch noch viel mehr dazu beitragen, dieses Unterstützungspotential zu
aktivieren.

Die Energie der Menschen, die durch Massenproteste stimuliert wird,
muss
erhalten bleiben. Die Ideen und Forderung von Versammlungen der
Menschen
müssen noch entschiedener vertreten, für sie muss gekämpft werden, und
zwar auf parlamentarischem Wege, mittels der Medien und über
internationale Kontakte.

Vor allem gilt dies für das feste Beharren auf der Verantwortlichkeit
jener, die die Verfassung, die Gesetze, die Moral und die
internationalen Normen im Zuge der Entführung von Präsident Slobodan
Milosevic verletzt haben. Die übergroße Mehrheit des jugoslawischen
Volkes fordert ferner die Abschaffung des Haager Tribunals als des
verlängerten Arms der NATO. Gleichzeitig ist dies eine Forderung der
internationalen Öffentlichkeit und insbesondere von Angehörigen
wissenschaftlicher, kultureller und juristischer Berufe. Verbrechen in
Jugoslawien haben die die Adresse der NATO, nicht die der Verteidiger
der Freiheit ! Das Haager "Tribunals" wird, was immer seine Herren und
Meister damit auch beabsichtigen, bis zu seiner Abschaffung die Bühne
sein, auf der sich die räuberische, imperiale Natur der NATO selbst
offenbart.

Die Sozialistische Partei Serbiens appelliert an alle Bürger, alle
demokratischen Parteien und Organisationen, alle kulturellen und
wissenschaftlichen Einrichtungen: Fordert Neuwahlen, ein freies
demokratisches Leben im Lande und ein Ende der Diktatur, einen
würdigen
Eintritt in den Kreis freier Länder Europas und der Welt ohne
Protektorate und koloniale Unterwürfigkeit, im Vertrauen auf die
eigene
geistige Stärke und die wirtschaftlichen und kreativen Potentiale.
Unsere Partei besitzt Stärke, Entschlossenheit und genug erfahrene
Kader, um zu einer solchen Perspektive für Serbien und Jugoslawien
beizutragen.

Übersetzung aus dem Englischen: Klaus von Raussendorff

***********************************************************************
E N D E

Anläßlich der Kundgebung gegen die NATO-Intervention
in Mazedonien am 29. August um 17.00 Uhr
am Kriegsklotz (Stephansplatz)
veröffentlicht die INTERNATIONALE JUGOSLAWIEN
SOLIDARITÄT den folgenden Aufruf:

"Nein!" zur NATO-Intervention in Mazedonien
Brandstifter als Feuerwehr

In den vergangenen Tagen rückten mehr als 3500
NATO-Soldaten in die FYR Mazedonien ein um dort ihre
Operation "Essential Harvest" ("Wesentliche Ernte")
durchzuführen. Das vorgebliche Ziel dieser Operation
ist es, innerhalb von 30 Tagen die von der albanischen
terroristischen Organisation UCK freiwillig
abgegebenen Waffen einzusammeln, zu registrieren, nach
Griechenland zu bringen und dort zu vernichten. Damit
soll, so behaupten die NATO-Politiker, ein seit einem
halben Jahr von albanischen Terroristen geführter
Krieg niederer Intensität ("low intensive war") gegen
die mazedonische Bevölkerung beendet und sein
Umschlagen in einen großen Balkankrieg auf dem
Territorium Mazedoniens, der die Nachbarstaaten wie
Griechenland, Albanien, Bulgarien, Türkei, Serbien,
u.a. einbeziehen würde, verhindert werden.

Die NATO gibt sich also erneut als Friedensstifterin
aus, die auf der Basis der Neutralität selbstlos einer
angeblich bedrohten Bevölkerungsgruppe (den
mazedonischen Albanern) zu Hilfe eilt, indem sie in
einem Land interveniert, das weder ihrem Bündnis
angehört, noch um eine solche "Hilfe" gebeten hat. Die
Zustimmung der mazedonischen Regierung konnte erst
nach monatelangen diplomatischen Manövern in
Verbindung mit Erpressung und offenem militärischen
Druck auf der Grundlage eines sogenannten
"Befriedungsplans", der die Souveränität Mazedoniens
weitgehend außer Kraft setzt, erzielt werden.

Die Brandstifter als Feuerwehr

Fragen wir einmal, was sind das für "Rebellen", die in
Mazedonien seit einem halben Jahr Terror verbreiten,
indem sie friedliche Ortschaften überfallen,
Bombenanschläge gegen öffentliche Gebäude und Kirchen
durchführen, mazedonische Bürger töten, kidnappen und
verschleppen? Woher kommen ihre Waffen und Ausrüstung?
Wo liegen ihre Stützpunkte?

- Angeblich handelt es sich dabei um
Befreiungskämpfer, die sich für die Rechte einer
unterdrückten Minderheit einsetzen. Doch das stimmt
nicht!

Die Ziele dieser Organisationen sind zutiefst
rassistisch und nationalistisch und befinden sich in
der Tradition der Nazikollaborateure und
Mussolini-Faschisten der 30er und 40er Jahre, was
sowohl an ihren Abzeichen, Uniformen und Ritualen, als
auch an ihrer Forderung nach Herstellung eines
"Großalbanien" sichtbar wird.

In Wirklichkeit gibt es auf all diese Fragen nur eine
einzige Antwort mit vier Buchstaben: NATO!

NATO-Staaten haben diese Terrororganisationen
herangezüchtet!
NATO-Staaten haben ihre führenden Kämpfer ausgebildet!
NATO-Staaten haben sie bewaffnet, eingekleidet und
ausgerüstet!
NATO-Staaten kontrollieren und decken jede einzelne
ihrer terroristischen Aktionen und gewähren ihnen
Unterschlupf!

Die NATO ist gegenwärtig weltweit die größte und
gefährlichste terroristische Organisation. Mit ihrem
78tägigen Bombenterror gegen Jugoslawien im Frühjahr
1999 hat sie den albanischen UCK-Banditen das Kosovo
zur freien Verfügung überlassen, die dort seitdem ihre
ungezügelte Terrorherrschaft errichten konnten.

Hunderttausende Einwohner des Kosovo wurden durch die
"ethnische Reinigung" der UCK unter NATO-Aufsicht
vertrieben. Tausende wurden von ihnen ermordet,
vergewaltigt, verschleppt und eingesperrt.

Anstatt die UCK zu entwaffnen und aufzulösen, wozu
sich die NATO im Waffenstillstandsabkommen vom Juni
1999 verpflichtet hatte, wurde sie lediglich in
"Kosovo Schutzcorps" (KPC) umbenannt und als reguläre
Polizeieinheit eingesetzt, um dann in Mazedonien als
UCK, wie Phönix aus der Asche, neu zu entstehen.
Einige veraltete Waffen wurden eingesammelt und von
der NATO gegen modernes Gerät eingetauscht.

So wurde das Kosovo zur Ausgangsbasis weiterer
terroristischer Aktionen gegen die Nachbarstaaten, vor
allem gegen Südserbien, aber dann, seit etwa einem
halben Jahr, bevorzugt Mazedonien. Dabei sind die von
Deutschland und den USA kontrollierten Zonen von
besonderer Bedeutung, da ohne deren Mitwirkung der
grenzüberschreitende Terrorismus gar nicht möglich
wäre.

Versuche der betroffenen Staaten, ihre Bürger vor den
Terrorangriffen zu schützen, wurden von den
NATO-Staaten mit allen Mitteln unterbunden. Im Fall
Jugoslawiens/Serbiens mit Erpressung, Bomben,
Sanktionen und schließlich dem von der CIA und anderen
NATO-Geheimdiensten organisierten "demokratischen
Putsch" um ein NATO-freundliches Regime in Belgrad an
die Macht zu bringen. - Nicht zuletzt wegen seines
entschlossenen Vorgehens gegen den albanischen
separatistischen Terrorismus sitzt heute der ehemalige
Präsident Jugoslawiens Slobodan Milosevic im
NATO-Gefängnis in Den Haag.

Die Regierung der FYR Mazedonien, die sich bislang der
NATO gegenüber außerordentlich kooperativ verhalten
hat, muß jetzt erfahren, daß selbst diese Haltung ihr
heute nichts mehr nützt.

Ihr Land steht als nächstes auf der Speisekarte der
NATO und dazu soll es nach dem Willen der NATO
entweder in verschiedene Zonen aufgeteilt oder im
Inferno eines Bürgerkrieges völlig zerschlagen und die
einzelnen Teile unter den Nachbarstaaten aufgeteilt
werden.

So beklagte sich kürzlich der Ministerpräsident der
FYR Mazedonien Georgevski in einem Brief an den
Generalsekretär der UNO darüber, daß das "Kosovo
Schutzcorps" als eine Organisation, die formal der UNO
untersteht, seinem Land den Krieg erklärt habe.

Der Widerstand wächst

Bereits mehrfach hat in den vergangenen Wochen die
Bevölkerung Mazedoniens in spontanen Aktionen ihren
Protest gegen die unhaltbare Situation in ihrem Land
zum Ausdruck gebracht. Sie macht vor allem die
NATO-Staaten, besonders die USA, Deutschland,
Großbritannien u.a. dafür verantwortlich.

Auf den Einmarsch der NATO-Truppen antworteten sie mit
Blockadeaktionen an den Grenzübergängen, um die
sofortige Freilassung ihrer von UCK-Terroristen
verschleppten Freunde, Nachbarn oder
Familienangehörigen durchzusetzen. Sie wissen, daß die
NATO-Truppen nicht als Friedensstifter, sondern als
Besatzer kommen.

Nach Bosnien und Kosovo soll jetzt in Mazedonien das
dritte NATO-Protektorat auf dem Gebiet des ehemaligen
Jugoslawien errichtet werden. Die NATO-Walze unter dem
Kommando der USA und EU schiebt sich weiter in
Richtung Osten voran. Dazu müssen zunächst mal die
widerspenstigen Balkanvölker unterworfen werden. Ob
diese Pläne der Herrschenden so aufgehen, liegt auch
an uns.

Deswegen gilt:

Unterstützen wir die freiheitsliebenden Balkanvölker
in ihrem gerechten Kampf gegen NATO-, EU- und
USA-Diktat!

NATO UND BUNDESWEHR - RAUS AUS DEM BALKAN!

Hamburg, den 27.08.2001
INTERNATIONALE JUGOSLAWIEN SOLIDARITÄT

Kontakt: IJS, c./o. Magda Thurey Zentrum, Lindenallee
72, 20259 Hamburg;
email: ijs.hamburg@m...
webside: http://jugo-solidaritaet.8k.com

---

Von: "Dr. Peter Strutynski" <strutype@...-kassel.de>
Datum: 2001/08/16 Do PM 03:04:10 GMT+02:00
Betreff: Friedensbewegung: Aktionen gegen Mazedonien-Einsatz

Kassel, den 16. August 2001

Pressemitteilung

"Nicht schon wieder!"
Friedensbewegung macht gegen Bundeswehreinsatz in Mazedonien mobil -
Aktionen und Mahnwachen am Vorabend der Bundestagsentscheidung -
Fünf Gründe gegen einen NATO-Einsatz

Mit einer Erklärung wendet sich die deutsche Friedensbewegung gegen
einen Einsatz von NATO und Bundeswehr in Mazedonien. Der Bundesausschuss
Friedensratschlag, Organisator der jährlichen Strategietreffen der
Friedensbewegung, hat für seine ablehnende Haltung "fünf Gründe"
formuliert, die an die Fraktionen des Bundestags verschickt und in einem
Massenflugblatt öffentlich verbreitet werden (siehe Anlage). Die
Argumente der Friedensbewegung decken sich zum Teil mit den Erwägungen
einer Gruppe von Bundestagsabgeordneten aus SPD und Bündnis90/Die
Grünen, die einem Einsatzbefehl ihre Zustimmung verweigern wollen.

Fünf Gründe gegen NATO-Einsatz

Die Friedensbewegung erinnert erstens an das Völkerecht, das eine
ausländische militärische Intervention in einen inneren Konflikt
grundsätzlich ausschließt. Einmischung zum Schutz der Menschenrechte
etwa müsse mit anderen, nämlich zivilen Mitteln stattfinden. Zweitens
wird auf die Eskalationsgefahr hingewiesen, die im Fall eines
NATO-Eingriffs bestehe. Drittens wird dem häufig gehörten Argument
entgegengetreten, "man könne doch nicht einfach wegschauen". Wenn die
NATO tatsächlich etwas tun wolle zum Schutz Mazedoniens, dann hätte sie
dazu im Kosovo reichlich Gelegenheit, indem sie die UCK konsequent
entwaffnet und die Nachschublinien für Waffen und UCK-Kämpfer nach
Mazedonien unterbricht. Viertens wird gefordert, die UNO ins Spiel zu
bringen. Der UN-Sicherheitsrat hat bisher lediglich die Möglichkeit
erhalten, die Konfliktparteien zur Einhaltung des Waffenstillstands
aufzufordern. Ein Mandat der UNO zu irgend einer Maßnahme liegt nicht
vor. Und fünftens wird festgestellt, Waffeneinsammeln aufgrund einer
freiwilligen Vereinbarung der Konfliktparteien sei eine genuine Aufgabe
der Vereinten Nationen, die hierin auch über einschlägige Erfahrungen
verfüge.

Aktionen angekündigt

Der Bundesausschuss Friedensratschlag ruft zu Protest- und Mahnaktionen
auf, die am Vorabend der Bundestagssitzung, in der über den
Mazedonien-Einsatz beschlossen wird, stattfinden sollen. Dr. Peter
Strutynski, einer der Sprecher des Bundesausschusses, geht davon aus,
das solche Aktionen in sehr vielen Städten und Regionen laufen werden.
Viele Friedensinitiativen und Organisationen seien schon in den
vergangenen Wochen trotz Sommerpause initiativ geworden und haben z.B.
ihre Wahlkreisabgeordneten per Brief, Fax und e-mail "bombardiert". "Wir
werden um jeden Abgeordneten kämpfen. Es darf nicht sein, dass die
Bundesrepublik zwei Jahre nach dem völkerrechtswidrigen Krieg gegen
Jugoslawien wieder Kriegspartei auf dem Balkan wird und möglicherweise
mithilft einen selbständigen Staat zu zerstören", sagte Strutynski.

Friedensbewegung geht auf Distanz zur CDU/CSU und FDP

Gleichzeitig geht der Bundesausschuss Friedensratschlag auf Distanz zur
CDU/CSU und FDP, die ihre ablehnende Haltung nur taktisch begründen und
in Wirklichkeit von NATO und Bundeswehr von Anfang an ein "robusteres"
Eingreifen verlangen. Die Friedensbewegung sagt auch NEIN zu einer von
CDU/CSU und FDP geforderten Aufstockung des Militärausgaben. Die
deutschen Steuerzahler, Rentner, Arbeitslosen, Sozialhilfeempfänger,
Kassen- und Krankenhauspatienten leiden nicht an einem Zuwenig, sondern
an einem Zuviel an Bundeswehr und Militärausgaben!

Für den Bundesausschuss Friedensratschlag:
Dr. Peter Strutynski (Sprecher)

Bei Rückfragen:
Tel. P. Strutynski: dienstl. 0561/804-2314; FAX 0561/804-3738;
Tel. privat: 0561/311693
e-mail: strutype@...-kassel.de

Anlage: Flugblatt des Bundesausschusses Friedensratschlag

Nicht schon wieder!
Gegen einen Einsatz der Bundeswehr in Mazedonien

Die Friedensbewegung wendet sich mit aller Entschiedenheit
gegen den von
der Bundesregierung geplanten Einsatz der Bundeswehr in
Mazedonien. Vor
Wochen schon haben Bundeskanzler Schröder,
Verteidigungsminister
Scharping und Außenminister Fischer versprochen, an einem
in Aussicht
gestellten NATO-Kontingent nur unter drei Bedingungen
teilzunehmen:
1) Müssten die terroristischen UCK-Kämpfer bereit
sein "freiwillig" ihre
Waffen abzugeben, sodass die NATO sie nur "einzusammeln"
bräuchte.
2) Müsste im Gegenzug die mazedonische Regierung
garantieren, dass der
albanischen Bevölkerungsminderheit mehr Rechte eingeräumt
werden (z.B.
Albanisch als zweite Amtssprache, mehr Selbstverwaltung in
den
Kommunen).
3) Müsste ein "stabiler und dauerhafter"
Waffenstillstand herrschen.

Die beiden ersten Bedingungen sind nun nach dem
"Friedensabkommen" vom
13. August von den Konfliktparteien in Mazedonien
zumindest versprochen
worden. Mit der dritten Bedingung ist es allerdings
schlecht bestellt:
Die UCK setzte auch nach dem Abkommen ihre Angriffe gegen
makedonische
Polizei- und Militärstützpunkte fort. Bisher kann noch
nicht einmal
davon die Rede sein, dass der Waffenstillstand begonnen
habe, geschweige
denn dass er sich bereits "stabilisiert" hätte und
"belastbar" sei.

Dennoch will die Regierung vom Bundestag ein Mandat für
einen
Bundeswehreinsatz. Damit bricht sie ihr eigenes Wort und
gefährdet zudem
das Leben der deutschen Soldaten.

Fünf Gründe gegen einen Bundeswehreinsatz

Wir sagen NEIN zum Einsatz der Bundeswehr und der NATO in
Mazedonien,
und zwar aus fünf Gründen:

1. Zu allererst muss festgehalten werden, dass der innere
Konflikt in
Mazedonien - der noch dazu von außen, nämlich vom Kosovo
her unterstützt
wird - zunächst eine innere Angelegenheit der Makedonier
selbst ist. Es
geht um die territoriale Unversehrtheit des makedonischen
Staates. Wie
der mit seinen Minderheiten umgeht, ist selbstverständlich
nicht mehr
nur seine eigene Sache, sondern Einmischung im Sinne der
Wahrung der
universellen Menschenrechte ist durchaus erlaubt, ja sogar
geboten. Die
Einmischung selbst muss aber im Einklang mit dem
Völkerrecht stehen, es
müssen gewaltfreie und zivile Instrumente eingesetzt
werden. Die
NATO-Staaten, die gerade erst vor wenigen Monaten ihr Herz
für
Mazedonien entdeckt haben, hätten jahrelang Gelegenheit
dazu gehabt.

2. Zum zweiten kann nicht oft genug auf die
Eskalationsgefahr
hingewiesen werden, die ein NATO-Einsatz heraufbeschwören
könnte. Für
die UCK, in deren kollektiver Erinnerung die NATO seit dem
Jugoslawienkrieg 1999 als Verbündeter weiterlebt, bedeutet
ein
militärisches Eingreifen der NATO natürlich eine
Bestätigung ihrer
bisherigen Guerillataktik und eine riesige Ermutigung mit
dieser Taktik
fortzufahren. Sollte die NATO, sollten insbesondere die
Truppenkontingente der Führungsmacht USA bei ihrem Einsatz
stärker für
die albanische Seite Partei ergreifen, werden sie
unweigerlich in
Konflikt mit der mazedonischen Regierung und ihrer Armee
geraten.
Sollten die NATO-Truppen indessen ihren Auftrag mehr im
Sinne
Mazedoniens erfüllen (z.B. durch ein konsequentes Vorgehen
bei der
Entwaffnung), werden sie die bewaffnete Feindschaft der
albanischen
Terroreinheiten kennen lernen. Ein Anschwellen der
militärischen
Auseinandersetzung bis hin zu bürgerkriegsähnlichen
Zuständen und einer
Ausbreitung des Konflikts (nach Montenegro, nach Serbien)
wären die
wahrscheinliche Folge.

3. Das heißt drittens nicht, dass die NATO "zuschauen"
muss. Sie steht -
als KFOR-Truppe - mit über 40.000 Soldaten im Kosovo. Dort
kann sie das
tun, was sie in den beiden zurückliegenden Jahren so
sträflich versäumt
hat: die UCK restlos entwaffnen, ihre Verbände auflösen
und die Grenze
zu Mazedonien für den Waffen- und Menschenschmuggel
endgültig dicht
machen. Die NATO hat bei ihrem Krieg gegen Jugoslawien
versprochen, für
ein "multiethnisches" Kosovo zu kämpfen. Als
Besatzungsmacht hat sie es
jedoch zugelassen, dass das Kosovo bis heute ethnisch
nahezu vollständig
"gesäubert" wurde: Mehr als 250.000 Serben, Roma und
andere
nicht-albanische Bevölkerungsgruppen sind aus dem Kosovo
mehr oder
weniger unsanft vertrieben worden.

4. Viertens gilt es, die UNO ins Spiel zu bringen.
Bundesaußenminister
Fischer verwies am 14. August, also einen Tag nach dem
Abkommen in
Skopje, triumphierend darauf, dass der UN-Sicherheitsrat
am Vorabend in
einem Beschluss einstimmig das diplomatische Engagement
von NATO, EU und
OSZE in Mazedonien begrüßt habe. Damit, so Fischer, zeige
die
Staatengemeinschaft ihre "geschlossene Unterstützung" für
den
Friedensplan (FR, 15.08.2001). Von einem wirklichen
UN-Mandat für einen
Militäreinsatz nach Kapitel VII der UN-Charta kann aber
überhaupt keine
Rede sein. Der UN-Sicherheitsrat hat die mazedonischen
Konfliktparteien
nämlich lediglich zur Einhaltung des Waffenstillstands und
zur
Verwirklichung des Friedensabkommens aufgerufen. Die
"volle
Unterstützung" der "internationalen Gemeinschaft" für das
Engagement von
NATO, EU und OSZE ist nicht in der
Sicherheitsratserklärung enthalten,
sondern stammt aus einer Erklärung des UN-Generalsekretärs
Kofi Annan.

5. Schließlich muss darauf hingewiesen werden, dass sich
die Vereinten
Nationen mit ihren Peace-keeping-Instrumenten
(Vermittlungsdienste,
Beobachter bis hin zu leicht bewaffneten "Blauhelmen") am
besten dafür
eignen, als Schiedsrichter in einem so gearteten Konflikt
wie dem in
Mazedonien aufzutreten. Gerade wenn die NATO
gebetsmühlenartig
wiederholt, dass ihr Einsatz nur einer "freiwilligen"
Entwaffnung der
UCK diene und sich jeglicher bewaffneter Einsatz gegen
eine der beiden
Konfliktparteien verbiete, hat sie in Mazedonien schon gar
nichts zu
suchen. Waffen einsammeln und registrieren kann die UNO
mindestens genau
so gut; hierüber verfügen die Vereinten Nationen auch
schon über
Erfahrungen aus verschiedenen Konfliktgebieten der Welt
(z.B. zuletzt
aus Sierra Leone).

Warum?

Wenn NATO und Bundesregierung dennoch so eifrig auf die
eigene
militärische Karte setzen, so ist dahinter eine andere
Absicht zu
vermuten:
- Einmal geht es wohl darum, Mazedonien in eine Art
"NATO-Protektorat"
zu verwandeln, um mit ihm schalten und walten zu können,
wie es der NATO
beliebt.
- Zum anderen soll mit dem Militäreinsatz in Mazedonien
der Welt
demonstriert werden, dass es in der Politik auch ohne UNO
geht. Die
Weltstaatengemeinschaft, die sonst so oft beschworen wird,
muss
erkennen, dass in ihr nur die NATO (und damit in erster
Linie die
übermächtigen USA) das Sagen hat.

Dem können wir nicht zustimmen. Deshalb sagen wir NEIN zum
NATO- und
Bundeswehreinsatz in Mazedonien.

Kassel/Frankfurt/Hamburg/Berlin, 16. August 2001
Bundesausschuss Friedensratschlag
c/o DGB Kassel, Spohrstr. 6, 34117 Kassel.
www.friedensratschlag.de


-----Ursprüngliche Nachricht-----
Von: Dr. Peter Strutynski [mailto:strutype@...-kassel.de]
Gesendet: Donnerstag, 16. August 2001 14:58
Betreff: Gegen Bundeswehreinsatz - Aktionen


Liebe Friedensfreundinnen und -freunde,
es wird Ernst. Voraussichtlich wird der Bundestag in der
kommenden Woche
(entweder am 23. oder am 24. August) zu einer
Sondersitzung einberufen,
um über den Bundeswehreinsatz in Makedonien zu
entscheiden.
Wir hatten uns in der Friedensbewegung darauf verständigt,
am Vorabend
der Bundestagssitzung überall im Land, wo dies möglich
ist, Aktionen
(Demos, Mahnwachen, Info-Stände usw.) zu machen.
Außerdem haben wir im Bundesausschuss Friedensratschlag
ein aktuelles
Argumentationsflugblatt erstellt, dessen Text wir euch
anbei
mitschicken. Ihr könnt daraus - wenn ihr wollt - bequem
eigene
Flugblätter für eure Aktionen herstellen.
Weitere aktuelle Informationen gibt es auf unserer
Homepage unter:

http://www.uni-kassel.de/fb10/frieden/regionen/Makedonien/abkommen.html

Mit den besten Grüßen
Peter Strutynski

Und hier der Flugblatttext:

Nicht schon wieder!
Gegen einen Einsatz der Bundeswehr in Mazedonien

Die Friedensbewegung wendet sich mit aller Entschiedenheit
gegen den von
der Bundesregierung geplanten Einsatz der Bundeswehr in
Mazedonien. Vor
Wochen schon haben Bundeskanzler Schröder,
Verteidigungsminister
Scharping und Außenminister Fischer versprochen, an einem
in Aussicht
gestellten NATO-Kontingent nur unter drei Bedingungen
teilzunehmen:
1) Müssten die terroristischen UCK-Kämpfer bereit
sein "freiwillig" ihre
Waffen abzugeben, sodass die NATO sie nur "einzusammeln"
bräuchte.
2) Müsste im Gegenzug die mazedonische Regierung
garantieren, dass der
albanischen Bevölkerungsminderheit mehr Rechte eingeräumt
werden (z.B.
Albanisch als zweite Amtssprache, mehr Selbstverwaltung in
den
Kommunen).
3) Müsste ein "stabiler und dauerhafter"
Waffenstillstand herrschen.

Die beiden ersten Bedingungen sind nun nach dem
"Friedensabkommen" vom
13. August von den Konfliktparteien in Mazedonien
zumindest versprochen
worden. Mit der dritten Bedingung ist es allerdings
schlecht bestellt:
Die UCK setzte auch nach dem Abkommen ihre Angriffe gegen
makedonische
Polizei- und Militärstützpunkte fort. Bisher kann noch
nicht einmal
davon die Rede sein, dass der Waffenstillstand begonnen
habe, geschweige
denn dass er sich bereits "stabilisiert" hätte und
"belastbar" sei.

Dennoch will die Regierung vom Bundestag ein Mandat für
einen
Bundeswehreinsatz. Damit bricht sie ihr eigenes Wort und
gefährdet zudem
das Leben der deutschen Soldaten.

Fünf Gründe gegen einen Bundeswehreinsatz

Wir sagen NEIN zum Einsatz der Bundeswehr und der NATO in
Mazedonien,
und zwar aus fünf Gründen:

1. Zu allererst muss festgehalten werden, dass der innere
Konflikt in
Mazedonien - der noch dazu von außen, nämlich vom Kosovo
her unterstützt
wird - zunächst eine innere Angelegenheit der Makedonier
selbst ist. Es
geht um die territoriale Unversehrtheit des makedonischen
Staates. Wie
der mit seinen Minderheiten umgeht, ist selbstverständlich
nicht mehr
nur seine eigene Sache, sondern Einmischung im Sinne der
Wahrung der
universellen Menschenrechte ist durchaus erlaubt, ja sogar
geboten. Die
Einmischung selbst muss aber im Einklang mit dem
Völkerrecht stehen, es
müssen gewaltfreie und zivile Instrumente eingesetzt
werden. Die
NATO-Staaten, die gerade erst vor wenigen Monaten ihr Herz
für
Mazedonien entdeckt haben, hätten jahrelang Gelegenheit
dazu gehabt.

2. Zum zweiten kann nicht oft genug auf die
Eskalationsgefahr
hingewiesen werden, die ein NATO-Einsatz heraufbeschwören
könnte. Für
die UCK, in deren kollektiver Erinnerung die NATO seit dem
Jugoslawienkrieg 1999 als Verbündeter weiterlebt, bedeutet
ein
militärisches Eingreifen der NATO natürlich eine
Bestätigung ihrer
bisherigen Guerillataktik und eine riesige Ermutigung mit
dieser Taktik
fortzufahren. Sollte die NATO, sollten insbesondere die
Truppenkontingente der Führungsmacht USA bei ihrem Einsatz
stärker für
die albanische Seite Partei ergreifen, werden sie
unweigerlich in
Konflikt mit der mazedonischen Regierung und ihrer Armee
geraten.
Sollten die NATO-Truppen indessen ihren Auftrag mehr im
Sinne
Mazedoniens erfüllen (z.B. durch ein konsequentes Vorgehen
bei der
Entwaffnung), werden sie die bewaffnete Feindschaft der
albanischen
Terroreinheiten kennen lernen. Ein Anschwellen der
militärischen
Auseinandersetzung bis hin zu bürgerkriegsähnlichen
Zuständen und einer
Ausbreitung des Konflikts (nach Montenegro, nach Serbien)
wären die
wahrscheinliche Folge.

3. Das heißt drittens nicht, dass die NATO "zuschauen"
muss. Sie steht -
als KFOR-Truppe - mit über 40.000 Soldaten im Kosovo. Dort
kann sie das
tun, was sie in den beiden zurückliegenden Jahren so
sträflich versäumt
hat: die UCK restlos entwaffnen, ihre Verbände auflösen
und die Grenze
zu Mazedonien für den Waffen- und Menschenschmuggel
endgültig dicht
machen. Die NATO hat bei ihrem Krieg gegen Jugoslawien
versprochen, für
ein "multiethnisches" Kosovo zu kämpfen. Als
Besatzungsmacht hat sie es
jedoch zugelassen, dass das Kosovo bis heute ethnisch
nahezu vollständig
"gesäubert" wurde: Mehr als 250.000 Serben, Roma und
andere
nicht-albanische Bevölkerungsgruppen sind aus dem Kosovo
mehr oder
weniger unsanft vertrieben worden.

4. Viertens gilt es, die UNO ins Spiel zu bringen.
Bundesaußenminister
Fischer verwies am 14. August, also einen Tag nach dem
Abkommen in
Skopje, triumphierend darauf, dass der UN-Sicherheitsrat
am Vorabend in
einem Beschluss einstimmig das diplomatische Engagement
von NATO, EU und
OSZE in Mazedonien begrüßt habe. Damit, so Fischer, zeige
die
Staatengemeinschaft ihre "geschlossene Unterstützung" für
den
Friedensplan (FR, 15.08.2001). Von einem wirklichen
UN-Mandat für einen
Militäreinsatz nach Kapitel VII der UN-Charta kann aber
überhaupt keine
Rede sein. Der UN-Sicherheitsrat hat die mazedonischen
Konfliktparteien
nämlich lediglich zur Einhaltung des Waffenstillstands und
zur
Verwirklichung des Friedensabkommens aufgerufen. Die
"volle
Unterstützung" der "internationalen Gemeinschaft" für das
Engagement von
NATO, EU und OSZE ist nicht in der
Sicherheitsratserklärung enthalten,
sondern stammt aus einer Erklärung des UN-Generalsekretärs
Kofi Annan.

5. Schließlich muss darauf hingewiesen werden, dass sich
die Vereinten
Nationen mit ihren Peace-keeping-Instrumenten
(Vermittlungsdienste,
Beobachter bis hin zu leicht bewaffneten "Blauhelmen") am
besten dafür
eignen, als Schiedsrichter in einem so gearteten Konflikt
wie dem in
Mazedonien aufzutreten. Gerade wenn die NATO
gebetsmühlenartig
wiederholt, dass ihr Einsatz nur einer "freiwilligen"
Entwaffnung der
UCK diene und sich jeglicher bewaffneter Einsatz gegen
eine der beiden
Konfliktparteien verbiete, hat sie in Mazedonien schon gar
nichts zu
suchen. Waffen einsammeln und registrieren kann die UNO
mindestens genau
so gut; hierüber verfügen die Vereinten Nationen auch
schon über
Erfahrungen aus verschiedenen Konfliktgebieten der Welt
(z.B. zuletzt
aus Sierra Leone).

Warum?

Wenn NATO und Bundesregierung dennoch so eifrig auf die
eigene
militärische Karte setzen, so ist dahinter eine andere
Absicht zu
vermuten:
- Einmal geht es wohl darum, Mazedonien in eine Art
"NATO-Protektorat"
zu verwandeln, um mit ihm schalten und walten zu können,
wie es der NATO
beliebt.
- Zum anderen soll mit dem Militäreinsatz in Mazedonien
der Welt
demonstriert werden, dass es in der Politik auch ohne UNO
geht. Die
Weltstaatengemeinschaft, die sonst so oft beschworen wird,
muss
erkennen, dass in ihr nur die NATO (und damit in erster
Linie die
übermächtigen USA) das Sagen hat.

Dem können wir nicht zustimmen. Deshalb sagen wir NEIN zum
NATO- und
Bundeswehreinsatz in Mazedonien.

Kassel/Frankfurt/Hamburg/Berlin, 16. August 2001
Bundesausschuss Friedensratschlag
c/o DGB Kassel, Spohrstr. 6, 34117 Kassel.
www.friedensratschlag.de

============================================================

---

Artikel http://www.jungewelt.de/2001/08-20/014.shtml

Startseite junge Welt Interview
20.08.2001

Haben die linken Kräfte in Jugoslawien eine Zukunft?
jW sprach mit dem ehemaligen jugoslawischen Außenminister Vladislav
Jovanovic

Jovanovic war zur Zeit der NATO-Aggression 1999 jugoslawischer
Delegationschef bei der UNO in New York. Er gehört keiner politischen
Partei an und lebt in Belgrad


F: Nach dem Regierungswechsel im Oktober letzten Jahres ist die
Bundesrepublik Jugoslawien in die internationalen Institutionen
zurückgekehrt. Wieviel hat das Land davon profitiert und was hat man
dafür in Kauf genommen?

Diese Rückkehr hat nie stattgefunden. Es stimmt schon, daß Präsident
Vojislav Kostunica und die regierende »Demokratische Opposition
Serbiens« (DOS) dies für ihren Verdienst halten. Den Menschen in
Serbien wird das Ganze dann auch als Ergebnis einer weisen,
konstruktiven und in die Zukunft gerichteten Politik der DOS verkauft.
Doch de facto bedeutet es nichts anderes als die Aushändigung
Jugoslawiens an die internationalen Institutionen. Die Rückkehr setzt
die Erfüllung aller von den führenden westlichen Ländern gestellten
Forderungen voraus. Jene Länder waren nicht nur maßgeblich am
Auseinanderbrechen Jugoslawiens vor zehn Jahren beteiligt, sondern
haben über das Land auch Sanktionen verhängt, es in die Isolation
gedrängt - und schließlich vor zwei Jahren einen Angriffskrieg gegen
uns geführt.

F: Eine dieser internationalen Institutionen ist das sogenannte
UNO-Kriegsverbrechertribunal in Den Haag. Im Juni hatte die DOS
Slobodan Milosevic an das Haager Gericht überstellt. In der Folge muß
am heutigen Montag der frühere jugoslawische Präsident seinen 60.
Geburtstag in einem niederländischen Gefängnis feiern. Was bedeutet
die von DOS als »Geste des guten Willens« gewertete
Auslieferungsentscheidung für Jugoslawien und die internationalen
Beziehungen?

Man darf nicht vergessen, daß das Haager Tribunal politisch gesehen im
wesentlichen der verlängerte Arm des US-amerikanischen
Außenministeriums ist und unter dessen leitender Hand steht. Die
gegenwärtige jugoslawische Regierung hat mit der Auslieferung
Milosevics die Souveränität des Landes in einer inakzeptablen Art und
Weise verletzt. Dies stellt einen beispiellosen Akt nicht nur in der
Geschichte Jugoslawiens und Serbiens, sondern der Welt schlechthin
dar: Die Auslieferung eines ehemaligen Staatspräsidenten an ein
überaus fragwürdiges Gericht - und zwar nicht mit dem Ziel, ihn für
mögliche Taten zur Rechenschaft zu ziehen, sondern durch seine
Verurteilung, die mehr als sicher ist, die ganze Nation des Genozids
zu bezichtigen. Ich spreche hier über die Schuldzuweisung an die
serbische Nation, die für die schlimmsten Verbrechen gegen die
Menschheit gebrandmarkt wird. Aus diesem Grunde ist die
Verantwortungslosigkeit der DOS enorm.

Serbien soll allein für all das verantwortlich gemacht werden, was
sich im letzten Jahrzehnt auf dem Balkan zugetragen hat - nicht aber
die Sezessionisten oder die ausländischen Protagonisten, die diese
unterstützt haben. Das Prinzip der Individualschuld ist hier außer
Kraft gesetzt. Wäre es anders, müßten neben Milosevic sowohl die
Führer aus den Nachbarländern Jugoslawiens wie auch die der NATO auf
der Anklagebank in Den Haag sitzen. Mit dieser Meinung bin ich nicht
alleine. General Wesley Clark, der die NATO-Truppen während des
Krieges 1999 befehligte, erklärte unlängst, daß die Auslieferung
Milosevics nach Den Haag zwingend für die nachträgliche Legitimierung
der Aggression ist. Clark gab offen zu, daß die Überstellung seines
Gegners letztendlich die Aktionen der nordatlantischen Allianz
rechtfertigt. Es gibt keinen besseren Beweis, daß die
NATO-Bombardierung illegal, kriminell und insofern ohne Rechtfertigung
ist, als zuzugeben, daß dafür der Kopf Milosevics rollen muß.

F: Sie sind ja nicht nur Spitzendiplomat, sondern auch Rechtsanwalt:
Wie wird der Prozeß gegen den Ex-Präsidenten ablaufen?

Zuerst einmal: Mit der Anklageerhebung gegen Milosevic im Mai 1999
beeilte sich das Haager Tribunal, der NATO in den kritischsten
Momenten, als die öffentliche Unterstützung für den Krieg zu schwinden
drohte, unter die Arme zu greifen. Das Tribunal trat in den Krieg ein,
mehr noch, es stellte sich auf die Seite des Aggressors. Das UN-
Gericht, das vom Sicherheitsrat eingesetzt wurde, der die
NATO-Bombardierungen in keinem Zeitpunkt unterstützte, hätte
eigentlich den Vereinten Nationen treu bleiben müssen - und sich nicht
auf die Seite derjenigen stellen dürfen, die die Charta der Vereinten
Nationen verletzen. Auf diese Art wurde es selbst zum Aggressoren
gegenüber Jugoslawien.

Es ist nicht realistisch, von einem solchem Gericht einen fairen und
korrekten Prozeß zu erwarten, weder gegenüber Milosevic noch gegenüber
der Nation, deren Repräsentant er war.

Nichtsdestotrotz: Das Auffinden rechtskräftiger Beweise gegen den
ehemaligen jugoslawischen Staatschef kann sich für das Haager Tribunal
als Problem erweisen. Die Anklage wird sicher versuchen, gewisse
Ereignisse aufzublasen, vielleicht sogar gewisse Beweise zu fälschen -
doch schlußendlich wird die Gerichtsverhandlung unter den Augen der
ganzen Weltöffentlichkeit stattfinden.

Ich denke, das Tribunal wird versuchen, Milosevic erst einmal
möglichst lange in Haft zu halten, indem der Verhandlungsbeginn
aufgeschoben wird. Sobald der Prozeß beginnt, wird man ihn in die
Länge ziehen: Um Zeit zu gewinnen, bis die NATO-Angriffe in
Vergessenheit geraten sind oder von verschiedenen anderen Ereignissen
in den Hintergrund gedrängt werden.

Auf der anderen Seite kann die Gerichtsverhandlung gegen Milosevic so
lange verlängert werden, bis ein Ständiger Internationaler
Strafgerichtshof errichtet ist. Dann tritt das Haager Tribunal zur
Seite, ohne irgendwelche Folgen, ungestraft. Dies ist das
wahrscheinlichste Szenario.

F: Warum war der Widerstand in Serbien gegen die Auslieferung
Milosevics so schwach und die öffentliche Empörung eher bescheiden?

Stillschweigen bedeutet nicht Zustimmung. Vor allem, wenn die Stille
so tief ist. Sie kann ein Warnzeichen dafür sein, daß die gegenwärtige
Politik der DOS ziemlich schief läuft. Warum man nicht spektakulär und
öffentlich seine Entrüstung zeigt? Dies ist leicht mit den langen
Jahren unter den Sanktionen und der Erschöpfung durch den alltäglichen
Existenzkampf zu erklären. Genau dies war ja auch das Ziel der USA und
der NATO - so lange wie möglich das serbische Volk zu quälen, ihm jede
Art von Widerstand zu verunmöglichen.

Dennoch würde ich nicht sagen, daß im Bewußtsein der serbischen
Bevölkerung Verständnis jeglicher Art gehegt wird. Am allerwenigsten
wird der sehr unterwürfige Schritt der serbischen Regierung gebilligt,
Milosevic gegen die Zahlung eines Kopfgeldes auszuliefern. Die DOS
kann schon heute nicht sicher sein, eventuelle Wahlen zu gewinnen. Wie
das in sechs Monaten oder einem Jahr aussieht, können wir uns nur
ausmalen.

Es ist ein offenes Geheimnis, daß die zugesagten Gelder nicht
ausgezahlt, sondern von weiteren Auslieferungen und neuen Konzessionen
abhängig gemacht werden. Es war ein grundlegender Fehler der
gegenwärtigen Regierung, nicht schon von Anfang an Grenzen gesetzt zu
haben.

Daß es keinen unmittelbaren Volksausbruch der Unzufriedenheit gab,
bedeutet noch lange nicht, daß keine Abneigung gegen das Handeln der
serbischen Regierung besteht - was übrigens eine Massenerscheinung
ist. Die Ideen der sozialen Gerechtigkeit und Gleichheit sind aufgrund
einer langen Tradition im Denken und Handeln des serbischen
Durchschnittsbürgers verhaftet. Aus diesem Grunde wecken die
Schwierigkeiten, mit denen die DOS konfrontiert ist, die
katastrophalen Fehler, welche die Partei bis jetzt gemacht hat und die
sie in den nächsten Monaten sicher weiter machen wird, den Wunsch in
der Bevölkerung nach Wiederherstellung der früheren progressiven,
sozialistischen Kräfte. Das Problem ist, daß diese Kräfte den
zurückliegenden Zeitraum von knapp zehn Monaten nicht genügend genutzt
haben. Es gab keine ausreichende Selbstkritik, keine ausreichend
kritische Reflexion der Zeit als sie an der Macht waren. In naher
Zukunft wird daher eine alleinige Rückkehr der linken ohne eine
Koalition mit anderen patriotischen Kräften des Landes nicht möglich
sein.

Interview: Tanja Djurovic, Belgrad

Artikel per Mail versenden

© junge Welt

---

Internationales Komitee für die Verteidigung von Slobodan Milosevic
- Deutsche Sektion -

c/o Klaus Hartmann
Präsident der Weltunion der Freidenker
Starkenburgring 4
D-63069 Offenbach am Main
T/F: -69 - 83 58 50
e-mail: vorstand@f...
Internet: www.free-slobo.de
www.icdsm.org

Pressemitteilung
05/2001 16.08.2001

SCHREIBT AN SLOBODAN MILOSEVIC
ZU SEINEM 60TEN GEBURTSTAG AM 20. AUGUST 2001 !
SETZT EIN ZEICHEN GEGEN DIE NATO-KRIEGSVERBRECHER
UND IHR HAAGER "TRIBUNAL" !

Die NATO-Regierungen, die Jugoslawien bombardierten, strafen den
ehemaligen jugoslawischen Präsidenten Slobodan Milosevic dafür, dass
er
ihnen Widerstand leistete. Diejenigen, die für schwerste
Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschheit verantwortlich
sind, maßen sich an, ihre eigene "internationale Strafjustiz" zu
schaffen. Sie verhöhnen mit dem von ihnen abhängigen Haager Tribunal
im
Mäntelchen der Vereinten Nationen alle friedliebenden und gerecht
denkenden Menschen der ganzen Welt. Dagegen zu protestieren, bietet
der
60te Geburtstags von Slobodan Milosevic am 20. August 2001 eine kleine
aber nicht unwichtige Gelegenheit.

Wir bitten, den Widerstand von Slobodan Milosevic vor dem Haager
Tribunal zu unterstützen und möglichst noch vor dem 20. August 2001
Solidaritätsgrüße an folgende Adresse zu richten:

Mr. Slobodan Milosevic
Huis van Bewaring Pompstationsweg 46a
NL 2597GX Den Haag
The Netherlands

(Wie man Grüße nach Den Haag schicken kann, wird im Anhang erklärt)

Als Slobodan Milosevic am 3. Juli zum ersten Mal dem Haager Tribunal
vorgeführt wurde, versicherte der Richter ihm vor aller Welt: "Ihnen
werden die vollen Rechte des Angeklagten nach internationalem Recht
gewährt."

Welche Rechte ein gekidnaptes Opfer des Haager Tribunals hat, ist
inzwischen klargestellt worden:

1. Recht auf Isolationshaft: Präsident Milosevic wurde sechs Wochen
gegen seinen Protest in Isolationshaft gehalten. Offiziell gilt
dagegen
für die Vereinten Nationen: "Anstrengungen zur Abschaffung der
Isolationshaft als Strafe oder die Einschränkung ihrer Anwendung
sollten
unternommen und gefördert werden."
(http://www.hri.ca/uninfo/treaties/35.shtml)

2. Recht auf Schlafentzug: Während der ersten Tage wurde in der Zelle
von Slobodan Milosevic das Licht nie abgeschaltet. Außerdem sind Tag
und
Nacht Videokameras auf ihn gerichtet, womit auch das Recht auf
keinerlei
Privatsphäre gewährleistet wäre.

3. Recht auf Ablehnung eines Rechtsbeistands der eigenen Wahl: Erst
nach
wochenlangem Gerangel wurde einem der jugoslawischen Anwälte
schließlich
erlaubt, ihn zu sehen. Einem weiteren jugoslawischen Anwalt wurde von
der niederländischen Regierung auf, wie sie erklärte, Anordnung des
"Tribunals" ein Einreisevisum verweigert. Anfang Juli lehnte das
"Tribunal" Ramsey Clarks Antrag für einen Anwaltsbesuch bei Slobodan
Milosevic ab. Inzwischen gehört der ehemalige US-Justizminister, der
auch einer der beiden Vorsitzenden des Internationalen Komitees für
die
Verteidigung von Slobodan Milosevic ist, zu seinem juristischen
Beraterteam und hat ihn Anfang August in der Haft aufgesucht. Nach
Feststellung von Clark haben Vertreter des "Tribunals" anfänglich
Gespräche zwischen Milosevic und seinen Anwälten überwacht und damit
das
"Erfordernis der Vertraulichkeit" aufgehoben.

4. Recht auf Mitansehen der ungebührlichen Behandlung eigener
Angehöriger: Die Ehefrau von Milosevic wurde wie eine Kriminelle
behandelt, als sie nach Holland kam. Außerhalb der Besuchszeit bei
ihrem
Mann, von dem sie durch eine Plexiglaswand ohne funktionierende
Mikrophonanlage getrennt ist, war sie zum Aufenthalt in einem
Hotelzimmer gezwungen. Offiziell gilt dagegen für die Vereinten
Nationen: "Alle Gefangenen sind mit dem ihrer Menschenwürde
geschuldeten
Respekt zu behandeln."

5. Recht auf Verleumdung durch das "Tribunal": Die NATO und das
"Tribunal" logen, als sie den Medien mitteilten, ihr Gefangener sei
selbstmordgefährdet. Tatsächlich erklärte Ramsey Clark nach seinem
Besuch, dass trotz der barbarischen Behandlung "Milosevic stark bleibt
und in ausgezeichneter geistiger Verfassung ist." Dies wird durch
Milosevics eigenes Auftreten und die Aussagen anderer befreundeter
Anwälte bestätigt. Reuters berichtete am 31. Juli als Tatsache eine
andere NATO-Lüge, wonach Milosevic "auf eigenen Antrag in
Isolationshaft
bleibt." "Das ist eine Lüge," sagte der jugoslawische Anwalt Dragoslav
Ognjanovic nach seinem Treffen mit Milosevic. Ognjanovic bestritt,
dass
sein Mandant gebeten habe, von anderen Gefangenen des "Tribunals"
getrennt zu sein.

All dies ist, wie Ramsey Clark vor der Presse in Den Haag nach seiner
Besprechung mit Milosevic erklärte, offensichtlich darauf berechnet,
Milosevic zu brechen: "Ich habe derartiges in vielen Ländern gesehen.
Die Behörden versuchen, einen politischen Gefangenen zu desorientieren
und zu schwächen, insbesondere in den ersten Phasen der Inhaftierung."

Die Behandlung von Milosevic, eines ehemaligen Staatsoberhaupts, und
der
anderen serbischen Gefangenen in Den Haag veranschaulicht, was die
NATO-Führer, die dieses Gefängnis kontrollieren, meinen, wenn sie
davon
sprechen, der Welt humanitäre Werte zu bringen. Ist es ein Zufall,
dass
das Gefängnis des "Tribunals" in Scheveningen liegt, einem Ort, wo
deutsche Faschisten Mitglieder des niederländischen Widerstands
gefangen
hielten und ermordeten? Seit nunmehr zehn Jahren trommelt ein
willfähriger Medienapparat Schreckensberichte gegen Milosevic in
unsere
Köpfe. Es fällt vielen schwer, noch gerade zu denken.

Aber wer ist wirklich schuldig? Wer hat Tausende von Jugoslawen aus
sicherer Flughöhe feige mit Bomben ermorden lassen? Wer hat über eine
Million Menschen aller Nationalitäten in die Heimatlosigkeit nach
Serbien vertrieben? Wer hat im ganzen Balkan faschistische
Separatisten
von der Leine gelassen, sie mit Waffen und Ausbildung versorgt und sie
als Demokraten hochgelobt, wodurch die Opfer gezwungen wurden, mit
ihren
Mördern zu verhandeln? Wer hat einen Atomkrieg niedriger Intensität
geführt, wodurch das Kosovo, der Brennpunkt des "humanitären
Kreuzzuges"
in eine radioaktive Müllhalde verwandelt wurde?

Es ist Milosevic hoch anzurechnen, dass er bei seinem ersten Auftritt
vor dem "Tribunal" die Gelegenheit ergriff zu erklären: "Dieses
Tribunals zielt darauf ab, eine falsche Rechtfertigung für die
NATO-Kriegsverbrechen in Jugoslawien zu liefern." Mit seiner
Weigerung,
vor den NATO-Kriegsverbrechern in die Knie zu gehen, hat Milosevic der
Welt einen unschätzbaren Dienst erwiesen. Als Reaktion darauf,
unternimmt die NATO den Versuch, ihn geistig zu brechen.

Wir können mit einem Solidaritätsgruß helfen, dass dieser Mann in der
Isolationshaft und unter vorsätzlich zermürbenden Bedingungen
moralisch
gestärkt wird - in seiner prinzipienfesten Haltung für die gerechte
Sache der Verteidigung der Souveränität Jugoslawiens und des
Widerstands
gegen die NATO - gestärkt durch unsere von Herzen kommende
Unterstützung.

Gezeichnet:

Klaus Hartmann, Präsident der Weltunion der Freidenker, Deutschland
Jared Israel, Herausgeber www.emperors-clothes.com , USA
Ian Johnson, North West Regional Secretary, Socialist Labour Party,
Großbritannien Mihail N. Kuznecov, Professor für internationales
Recht,
Russische Föderation NicoVarkevisser, Herausgeber von www.targets.org
,
Niederlande

Internationales Komitee für die Verteidigung von Slobodan Milosevic

http://www.icdsm.org
http://www.free-slobo.de


Anhang:

Wie kann man Grüße nach Den Haag schicken?

Leider hat Slobodan Milosevic derzeit weder einen persönlichen Fax-
noch
Email-Anschluss.
Kundenfreundlicherweise hat die Deutsche Telekom den Internationalen
Telegrammdienst in Deutschland zum letzten Jahresende eingestellt, die
Telekom Austria folgte am 30.06.2001.

So kommt zunächst die bekannte Schneckenpost in Frage, aber sicher
nicht
mehr am 20.08. an.

Deshalb könnte man es in Deutschland mit dem folgenden Postangebot
versuchen:
Eil International - laut Eigenwerbung "Zustellung durch besonderen
Boten
oder in vergleichbarer Qualität", Briefsendung DM 10,-- - Erfahrungen
mit der Geschwindigkeit liegen nicht vor.

Garantiert schnell, aber etwas teuer ist der DHL Worldwide Express.
Man
ruft die bundesweite gebührenfreie Rufnummer 0800-2255 345 an, und
vereinbart einen Termin. Nach ca. 2 Stunden erscheint ein Fahrer, der
den Brief entgegennimmt und kassiert: knapp DM 60, dafür ist der Brief
auf jeden Fall am nächsten
Arbeitstag beim Empfänger.

Schließlich kann man es auch mit einem Fax direkt an die Haftanstalt
in
Scheveningen versuchen (und hoffen, dass das Personal die Faxe
weitergibt), Fax-Nr: 0031-70 - 416 49 25 -
Zusätzlicher kleiner Nachteil: Aufmerksamkeit außerhalb der
Anstaltsmauern erregt man so sicher nicht.

Aber sicher sind auch noch Grüße willkommen, die nach dem nächsten
Montag eingehen: Wie wär's z.B. mit einer Ansichtskarte aus Eurer
Stadt?

In jedem Fall muss die Adresse stimmen:

Mr. Slobodan Milosevic
Huis van Bewaring
Pompstationsweg 46 a
NL 2597GX Den Haag
The Netherlands

AMSELFELD NEWSLETTER
27.8.2001
http://www.amselfeld.com
________________________


+++ Zwei Sprengsätze explodierten in Skoplje +++

SKOPLJE, 27. August 2001. In der mazedonischen Hauptstadt Skoplje
explodierten in der vergangenen Nacht zwei von albanischen
Terroristen gelegte Sprengsätze. Die erste Explosion im Norden
der Stadt beschädigte mehr als zehn Autos und zerschlug mehrere
Glasscheiben an den Wohnungen der Anwohner. In der kurz
darauffolgenden Explosion im Zentrum der Stand entstand ein
kleinerer Sachschaden.

BETA


+++ Tetovo: Christen verhindern Armeeabzug +++

TETOVO, 27. August 2001. Christliche Bevölkerung in der Vorstadt
von Tetovo Koltuk blockierte heute morgen die Einheiten der
Armee, die aus der Stadt - gemäß einem Befehl der Staatsführung -
abziehen wollten. Die Mazedonier protestieren gegen die
Entscheidung eigener Regierung, die beabsichtigt, sie endgültig
dem Terror der UCK und der Willkür der NATO auszuliefern.

TANJUG


+++ Britischer Soldat stirbt an Kopfverletzung +++

SKOPLJE, 27. August 2001. Mazedonische Jugendliche, die gegen die
- wie sie skandierten - "NATO-Besatzung" ihres Lands
protestierten, bewarfen heute morgen Fahrzeuge der NATO in
Skoplje mit Steinen. Sie trafen einen Angehörigen der britischen
Armee in den Kopf, der später seinen Verletzungen erlag.

TANJUG


+++ "Human Rights Watch" gegen Mazedonien +++

LONDON, 27. August 2001. Nach einem Bericht der Londoner Zeitung
"Sunday Times", bereitet die Organisation "Human Rights Watch"
einen Bericht vor, in dem mazedonische Sicheheitskräfte wegen
angeblicher Massaker schwer belastet werden sollen. Diese
Organisation gab vor und während der NATO-Aggression gegen
Jugoslawien ähnliche Berichte heraus, die aufgrund von
"Zeugenaussagen" medienwirksam jugoslawische Sicherheitskräfte
beschuldigten und sich später als falsch erwiesen.

STIMME KOSOVOS

REDAKTION AMSELFELD.COM
leserbriefe@a...

---

*** USA wollen jugoslawische Generäle absetzen ***

BELGRAD, 18. August 2001. "Die USA sind an der
militärischen Zusammenarbeit mit Jugoslawien sehr
interessiert, dafür muß aber Jugoslawien einige
notwendige Voraussetzungen erfüllen", sagte ein
namentlich nicht genannter Vertreter der US-Regierung
der Belgrader Nachrichtenagentur Beta. Jugoslawische
ultraliberale Regierungsmitglieder Miroljub Labus und
Goran Svilanovic, die unlängst die USA besucht haben,
sagten, die USA erwarten vor allem die Absetzung der
Generäle Pavkovic und Lazarevic, die erfolgreiche
Verteidigung des Landes gegen die NATO-Aggression 1999

organisiert hatten. Der Generalstabschef Pavkovic
versuchte einen Flucht nach vorne, indem er unlängst
erklärte, Jugoslawien wolle Mitglied der
"Partnerschaft für den Frieden" und später volles
NATO-Mitglied werden. Das hat offenbar nicht geholfen,
da er in die Ungnade der jugoslawischen Führung um
Zoran Djindjic gefallen ist.

Um was für eine "militärische Zusamenarbeit" zwischen
den USA und Jugoslawien es sich handeln kann, ist aus
den unlängst bekannt gewordenen Forderungen der USA
ersichtlich, mit dem Ausbau von militärischen
US-Stützpunkten für den weiteren Vormarsch in Richtung
Rußland auf dem Boden Serbiens zu beginnen.

STIMME KOSOVOS

---

AMSELFELD NEWSLETTER
12.8.2001
http://www.amselfeld.com
________________________


+++ Schwere Gefechte in Mazedonien +++

SKOPLJE, 12. August 2001. In der Nacht zum Sonntag kam es zu schweren
Gefechten
zwischen mazedonischen Sicherheitskräften und albanischen Banditen im
Osten und
Norden Mazedoniens. Dabei wurden acht Soldaten, zwei Polizisten und zwei
Zivilisten
zum Teil schwer verwundet. Die UCK-Terroristen aus Mazedonien und der
von der NATO
faktisch besetzten serbischen Provinz Kosovo und Metochien setzten
mehrere Häuser
der Mazedonier in Tetovo in Brand. Auch bei Kumanovo griffen sie
staatliche
Sicherheitskräfte an. Die Schnellstraße Skoplje-Tetovo wurde für den
Verkehr
geschlossen, nachdem die Terroristen beim Dorf Grupcin, in dem sie vor
drei Tagen
zehn Soldaten getötet hatten, eine Teilstrecke unter ihre Kontrolle
brachten.

STIMME KOSOVOS


+++ Autokonzern "Zastava": Demonstrationen angekündigt +++

KRAGUJEVAC, 12. August 2001. Vorsitzende der Gewerkschaft des serbischen

Autokonzerns "Zastava" Zorica Djurdjevic hat Demonstrationen und
"soziale Unruhen"
in der Stadt Kragujevac angekündigt, falls die Djindjic-Regierung ihren
Plan für
"Zastava" nicht ändert, der Entlassung von bis zu 70% aller
Beschäftigten in
"Zastava" vorsieht.
Der Privatisierungsminister in der Dindjic-Regierung Aleksandar Vlahovic
sagte
dagegen, der Plan werde nicht geändert. Jedem Arbeiter, der länger als
sechs Jahre
bei "Zastava" gearbeitet hat, stehe eine Abfindung in Höhe von 200 DM
pro Jahr der
Bechäftigung zu und deshalb sehe er "keinen Zweck" für Demonstrationen
und Unruhen.
Er äußerte sich zufrieden über die Anklagen gegen die Arbeiter, die ihn
und andere
Mitglieder der Djindjic-Regierung angegriffen haben, als sie diesen ihre

"Privatisierungspläne" in Kragujevac vorgetragen haben.

BETA


+++ Albanische Extremisten schänden christlichen Friedhof +++

GNJILANE, 12. August 2001. Am Freitag zerstörten albanische Extzremisten
aus den
Dörfern Ciflak und Trpeza im Osten des Amselfeldes 30 Grabsteine auf dem

christlichen Friedhof im serbischen Nachbardorf Klokot. Die Einwohner
von Klokot
sprachen beim US-Leutnant Dagnish vor, der die NATO-Kräfte in diesem
Teil der
faktisch besetzten südserbischen Provinz leitet. Er sagte zu den Serben,
diese
hätten "den Albanern bestimmt etwas schlimmes angetan" und das sei jetzt
die
"Vergeltung" dafür.

TANJUG


+++ Orban eröffnet ungarisches Konsulat in Subotica +++

BELGRAD, 12. August 2001. Ungarns Botschafter in Belgrad Jozsef Pandur
hat für
Freitag, den 17. August, die Eröffnung des ungarischen Konsulats im
nordserbischen
Subotica angekündigt. Zur Eröffnungsweier werde auch der ungarische
Premierminister
Viktor Orban anreisen. Die Regierung Orban hat vor kurzem das
umstrittene Gesetz
über die "Ungarn im Ausland" verabschiedet, das vorsieht, der
ungarische Minderheit
in den Nachbarländern - Österreich ausgenommen - ungarische
Staatsbürgerschaft zu
erteilen. Regierungen Rumäniens und der Slowakei kritisierten dieses
völkerrechtswidrige Gesetz aufs schärfste und kündigten an, seine
Anwendung
für ihre Staatsbürger, die der ungarischen Minderheit angehören, nicht
zulassen
zu wollen. Der ultraliberale Premierminister Serbiens Zoran Djindjic hat
dagegen
gesagt, seine Regierung habe "nichts gegen dieses Gesetz".

STIMME KOSOVOS


+++ Vetriebenen-Vereinigung gegen die "Wahlen" +++

NI?, 12. August 2001. Vorstand der Vereinigigung der Vertriebenen aus
Kosovo und
Metochien hat sich eindeutig gegen die Teilnahme von Nicht-Albanern an
den von Hans
Haekkerup ausgeschriebenen "Wahlen" in Kosovo und Metochien
ausgesprochen. Die
Registrierung der Vertriebenen dürfe nur der serbischen Staat
durchführen und zwar
unter Berücksichtigung aller Personen, die nach 6. April (Hitlers
Angriff gegen
Jugoslawien) aus Kosovo und Metochien vertrieben wurden.

STIMME KOSOVOS


+++ Gracanica: Petition gegen Rada Trajkovic +++

GRACANICA, 12. August 2001. Mehrere tausend Serben aus serbischen
Enklaven auf dem
Amselfeld setzten ihre Unterschriften unter eine Petition an den
jugoslawischen
Präsidenten Kostunica, in der sie gegen die Ernennung von Rada Trajkovic
in das
"Koordinationszentrum für Kosovo und Metochien " der jugoslawischen
Regierung
protestieren.
Die selbsternannte "serbische Vertreterin" im von Bernard Kouchner
widerrechtlich
eingerichteten "Übergangsrat von Kosovo" Rada Trajkovic war zunächst
Aktivistin der
Sozialistischen Partei Serbiens (SPS), wechselte später in die Serbische
Radikale
Partei (SRS) und stellte sich vor zwei Jahren in den Dienst des
NATO-Verwalters von
Kosovo und Metochien Bernard Kouchner. Jetzt führt Rada Trajkovic eine
Kampagne mit
dem Ziel, Serben in Kosovo und Metochien zur Teilnahme an den "Wahlen"
zu bewegen,
die die Terrorherrschaft der UCK legalisieren und die Schaffung eines
unabhängigen
albanischen Staates Kosovo vorbereiten sollen.

TANJUG

________________________

AMSELFELD NEWSLETTER
11.8.2001
http://www.amselfeld.com
________________________


+++ Offener Krieg in Mazedonien +++

SKOPJE, 11. August 2001. Zwei Tage vor der geplanten Unterzeichnung des

Friedensabkommens ist es in Mazedonien zu den heftigsten Kämpfen
zwischen der
mazedonischen Armee und den ethnisch albanischen Terroristen gekommen.
Tausende Mazedonier demonstrierten am Freitagabend in Skopje und warfen
dem
Westen Parteinahme für die ethnisch albanische Terroristen vor. Die
Menge
versuchte, die US-Botschaft zu stürmen, wurde jedoch von
Sicherheitskräften
zurückgedrängt. Einen Tag nach den Minenexplosionen im Norden des Landes
erlag am Samstag
ein weiterer Soldat seinen Verletzungen. Damit stieg die Zahl der
Todesopfer auf
acht.
Seit der vorläufigen Unterzeichnung des Friedensvertrags am vergangenen
Mittwoch
wurden mindestens 19 Soldaten von ethnisch albanischen Terroristen
getötet. Die
mazedonischen Demonstranten zogen am Freitagabend zunächst zur
US-Botschaft und
später vor das Parlamentsgebäude.
In einem dramatischen Appell bat Außenministerin Ilinka Mitreva am
Freitag
UN-Generalsekretär Kofi Annan, NATO-Generalsekretär George Robertson und
dem
außenpolitischen Repräsentanten der EU, Javier Solana, um Hilfe. Das
Land
stehe vor einem Bürgerkrieg, schrieb Mitreva. "Wir dürfen nicht
zulassen, dass
Mazedonien in Flammen aufgeht."

SRNA


+++ Kritik an den Westen +++

BELGRAD, 11. August 2001. Der jugoslawische Präsident Vojislav Kostunica
erklärte in
einem Interwiev gegenüber der Tageszeitung Politika, dass der Westen in
Mazedonien
versagt hat. Kostunica äusserte sich besorgt über die Vorgänge in dem
jugoslawischen
Nachbarland. Den albanischen Terroristen in Mazedonien gehe es weder um
Menschenrechte, noch um eine bessere Integration der ethnisch
albanischen
Bevölkerung, sondern nur um terroriale Landgewinne, erklärte Kostunica.
"Es ist
reiner, unverfälschter Terrorismus, der seine wahre Natur nicht mehr
länger
verhüllt." Der Westen sei sehr eifrig darin gewesen, Verantwortung auf
dem Balkan
zu übernehmen; dies sei aber nicht immer erfolgreich gewesen und habe
oft
destabilisierend gewirkt, kritisierte er weiter.

POLITIKA


+++ KFOR-Soldaten entdecken Waffenlager +++

PRISTINA, 11. August 2001. Amerikanische KFOR-Soldaten entdeckten
unterdessen
in der serbischen Provinz Kosovo und Metochien an der Grenze zu
Mazedonien
ein Waffenlager der ethnisch albanischen Terroristen. Dabei wurden
mehrere albanische
Terroristen verhaftet. Das Depot wurde am Freitag bei einer Razzia in
den Dörfern
Donja Stubla und Goden gefunden, wie die US-Streitkräfte mitteilten. Die
Armee fand
20 Sturmgewehre, 2.000 Packungen Munition und 104 Paar Stiefel sowie
Uniformen und
weitere Objekte.

INET NEWS

________________________

AMSELFELD NEWSLETTER
10.08.2001
http://www.amselfeld.com
________________________


+++ 77-jähriger geschlagen und bestohlen +++

GNJILANE, 10. August 2001. Im Ort Paralova bei Gnjilane wurde der
77-jährige Serbe
Radovan Stankovic beim Vieh hüten brutal zusammengeschlagen. Er wurde
Dienstag abend
gefesselt und mit schweren Verletzungen an Kopf und Gesicht gefunden.
Die KFOR hat den Tatort besichtigt und die vierköpfige Angreifergruppe,
die
Stankovic dabei zwei Kühe gestohlen hat, bleibt weiterhin unbekannt.
Mehrere Quellen
behaupten, die Angreifer wären ethnisch-albanischer Nationalität.
Unbekannte haben Stankovic schon vor mehreren Monaten zwei Kühe
entwendet und
versuchten sich ebenfalls 30 Schafe aus dem Ort anzueignen.

TANJUG


+++ Hungerstreik im Gefängnis +++

KOSOVSKA MITROVICA, 10. August 2001. Im Kreisgefängnis von Kosovska
Mitrovica sind
16 inhaftierte Serben in den Hungerstreik getreten, weil die Gerichte in
Kosovo und
Metochien, in denen überwiegend ethnische Albaner arbeiten, zu langsam
sind.
Einem Brief mit der Forderung gerecht verurteilt zu werden, haben die
Inhaftierten
UNMIK-Chef Hans Haäkkerup und dem Vorsitzenden des Koordinationszentrums
in Kosovo
und Metochien, Nebojsa Covic, zugeschickt.
Im Gefängnis von Kosovska Mitrovica werden mehr als 20 Serben seit
über 15 Monaten festgehalten, ohne dass eine Anklage bisher erhoben
wurde.

BK-TV


+++ 57.000 ethnisch-albanische Flüchtlinge +++

KOSOVSKA MITROVICA, 10. August 2001. Nach Kosovo und Metochien sind
57.000 ethnisch-albanische Flüchtlinge aus den Krisengebieten in
Mazedonien
geflüchtet, bestätigte die KFOR der Nachrichtenagentur Tanjug. Wie die
KFOR weiter
präzisierte, kommen die Flüchtlinge über den Grenzübergang Blace oder
illegal über
die Berge nach Kosovo und Metochien. Der UNHCR empfängt und bringt sie
an bestimmte
Orte, wo sie dann von Familien aufgenommen werden, die freiwillig ihre
Hilfe
angeboten haben.

TANJUG


+++ Tote und Entführte in Tetovo +++

TETOVO, 10. August 2001. Ethnisch-albanische Terroristen und
Regierungstruppen haben
sich neue heftige Kämpfe um die Kontrolle über die mazedonische Stadt
Tetovo
geliefert. In der Nacht habe es heftige Schießereien gegeben, berichten
Augenzeugen
aus der Stadt. Es wurden mindestens acht Menschen verletzt und im Ort
Lesok bei
Tetovo wurden sechs Zivilisten von UCK entführt. Die Extremisten haben
bereits weite
Teile Tetovos okkupiert. Trotzdem bekräftigten die Freischärler und
Armeeführung, zu
einem Frieden bereit zu sein. EU-Vermittler Francois Leotard beurteilte
die
derzeitige Entwicklung mit großer Sorge.

BETA


+++ Autobahn gesperrt +++

SKOPJE, 10. August 2001. Die Autobahn Skopje-Tetovo wurde gesperrt.
Das mazedonische Innenministerium erklärte, Spezialeinheiten der Polizei
hätten in
einem Abwasserkanal unter der Autobahn einen 253 Kg schweren Sprengsatz
gefunden, welcher mit einem 350 Meter langem Kabel mit seinem
Aktivierungsmechanismus
verbunden ist.
Wäre der Sprengsatz aktiviert worden, hätte er in die Autobahn einen
Krater mit
einem Durchmesser von 100 bis 200 Metern gerissen.

TANJUG

TANTO PER RINFRESCARE LA MEMORIA

A pagina 43 dell'opuscoletto "E' tempo di pace", edito a cura
del Consorzio Italiano di Solidarieta' (ICS), viene dato risalto
alla ex-opposizione "democratica" serba, oggi al governo della
Jugoslavia con un manipolo di personaggi filoamericani, monarchici
o bigotti. Nell'opuscolo, quell'area e' rappresentata: dal "Gruppo
17", composto dagli economisti e intellettuali di orientamento
liberista, organici a Banca Mondiale e Fondo Monetario Internazionale;
dai cosiddetti "studenti" di Optor, animatori dell'assalto al Parlamento
di Belgrado e del rogo delle schede elettorali; nonche' dalla ben nota
radio B-92 (da non confondersi con i bombardieri statunitensi B-52,
quelli del napalm sui contadini vietnamiti), finanziata dalla
Fondazione Soros e dal National Endowment for Democracy, cioe' dalla
CIA.

(un ringraziamento ai compagni romagnoli per la segnalazione)

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
Vuoi gestire da solo la pubblicita' della tua Newsletter?
Vuoi sapere quanti utenti hanno letto le tue News?
Vuoi pagare solo quello che consumi come traffico mail?
eC-Messenger e' il sistema white label ideato da Domeus
che ti permette di sfruttare al meglio le potenzialita' del
knowledge management e del CRM
http://www.domeus.it/ad3365430/interestmarketing
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

IL MINISTRO NELLA PATTUMIERA

Branislav Lecic, Ministro della Cultura dell'attuale governo
serbo/servo, al culmine della sua carriera di attore ha
trovato il ruolo che piu' gli si addice: fa la parte
dell'immondizia dentro ad un cassonetto. E questo non
solamente a dimostrare la sua bravura nella recitazione delle
piece piu' improbabili, ma anche a ribadire il suo odio cieco
verso gli avversari politici, ed il carattere meramente
retorico e propagandistico della nuova drammaturgia
serba/serva.
L'idea teatrale, prontamente recensita con lodi ed encomi
sperticati dal giornaletto antijugoslavo e guerrafondaio "La
Repubblica", supera per cattivo gusto persino l'opera di
Biljana Srbljanovic (della quale abbiamo gia' avuto occasione
di parlare, vedasi:
http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/877 ),
tutta ambientata in una latrina pubblica a rappresentare
metaforicamente l'habitat delle sinistre jugoslave. Dai cessi
ai cassonetti, la drammaturgia serba/serva sta facendo dunque
enormi passi indietro, con l'attivo appoggio dei finanziatori
e dei media occidentali.
Un plauso particolare va all'autore della recensione, tal Nico
Garrone, anch'egli improvvisato balcanologo come tutti i suoi
colleghi della grande stampa di servizio, che in realta' non
capisce un tubo di quello che succede fuori dai confini italiani:
lo dimostra egli stesso parlando del "governo Kostunica", che
non esiste, poiche' Kostunica non e' presidente del Consiglio,
bensi' capo dello Stato. Ma se l'ignoranza non e' indispensabile per
fare il giornalista su un quotidiano simile, essa e' comunque
un "optional" che facilita il lavoro.

Italo Slavo

---

Al festival di Bisceglie ha fatto la parodia di un sostenitore
dell'ex presidente jugoslavo.

Lecic, attore e responsabile della Cultura del governo
Kostunica

SUL PALCO IL MINISTRO SERBO DIVENTA UN FAN DI MILOSEVIC

Nico Garrone

BISCEGLIE - Tra i tanti spettacoli stranieri passati durante
questa estate sui palcoscenici dei nostri festival il piu'
curioso e' sicuramente "Il cassonetto a cinque stelle"
sbarcato da Belgrado nel porto pugliese di Bisceglie dove
e' in corso la XIV edizione del Festival Mediterraneo diretto
da Gino Locaputo, stratega di "gemellaggi" coraggiosi fra zone
di confine ad alta turbolenza [sic!]. Il lavoro, un atto unico
presentato dal gruppo serbo dello Zverdara Teater [sic!] intriga
non solo perche' e' stato scritto e allestito da Dusan
Kovacevic, sceneggiatore di film come "Underground" di Emir
Kusturica, o perche' mette alla berlina un derelitto fautore
di "Slobo" Milosevic [sic!] nel momento appena precedente la
sua caduta. Ma perche' a interpretare, con straordinaria
bravura, il personaggio di questo Professore abbandonato da
moglie e figli, finito a pontificare in attesa di prestigiose
nomine accademiche o politiche in un cassonetto dell'immondizia
da lui stesso accessoriato di ruote d'automobile e altri
comfort, e' Branislav Lecic, attuale Ministro della Cultura
serbo del governo di Kostunica [sic!].
Attore di teatro e cinema (ad esempio, in "Underground"
interpretava il ruolo di Moustafa'), eletto ministro senza
passare attraverso la trafila degli incarichi di partito
[sic!], Lecic, che in un incontro ha detto di voler
mantenere i suoi rapporti con il teatro ("anche per
riallacciare, come in questo caso, i legami del mio
paese con il resto del mondo"), da' corpo a un caricaturale
relitto del passato regime. Abiti stretti e scuciti,
baschetto, bastone un po' chapliniano, pomelli rossi
da clown, Branislav Lecic incarna, con esilarante
immedesimazione e incrollabile fiducia nella stella
prossima al collasso del suo idolatrato "Slobo" le
paranoie, i fantasmi e le cecita' di un popolo [sic!]
giunto al capolinea della storia e della ragione [sic!]
sullo sfondo di parole d'ordine contraddittorie e di
una vita ridotta all'espiazione di un "ergastolo senza
colpa" [sic!].

Tratto da "La Repubblica" di domenica 26 agosto 2001

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
Vuoi gestire da solo la pubblicita' della tua Newsletter?
Vuoi sapere quanti utenti hanno letto le tue News?
Vuoi pagare solo quello che consumi come traffico mail?
eC-Messenger e' il sistema white label ideato da Domeus
che ti permette di sfruttare al meglio le potenzialita' del
knowledge management e del CRM
http://www.domeus.it/ad3365950/interestmarketing
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...

"Il Manifesto", 22 Agosto 2001

Macedonia, l'oleodotto va alla guerra

Bulgaria, Macedonia, Albania. Tra Mar Nero e
Adriatico, il famoso "corridoio 8", l'oleodotto
petrolifero che fa gola alle compagnie
americane. Che, alleate con la Gran Bretagna,
intendono escludere il resto dell'Europa dalla
joint venture che lo controller�. Anche a
costo - com'� gi� avvenuto nei Balcani, in Albania
- di guerre sanguinose. Ecco gli affari e gli
affaristi che covano sotto il conflitto
armato in Macedonia

MICHEL CHOSSUDOVSKY *

La guerra nascosta di Washington in Macedonia mira
a consolidare la sfera di influenza americana
nell'Europa sud-orientale. La posta in
gioco � il "corridoio" strategico per i trasporti,
le comunicazioni e gli oleodotti che attraversa
Bulgaria, Macedonia e Albania collegando
il Mar Nero alla costa adriatica. La Macedonia si
trova a uno snodo strategico di tale corridoio.

Al fine di proteggere queste rotte petrolifere,
l'obiettivo di Washington � installare un "patchwork
di protettorati" lungo i corridoi strategici nei
Balcani. La promessa della "Grande Albania" usata
da Washington per fomentare il nazionalismo albanese
fa parte della manovra militare e di intelligence.
Questa manovra, come ampiamente documentato,
consiste nel finanziare ed equipaggiare l'Esercito di
liberazione (Uck) - prima del Kosovo poi "nazionale"
- e tutte le sue propaggini, incaricato di portare
a termine offensive di destabilizzazione terroristica
in Macedonia.
Lo sviluppo della sfera di influenza americana
nell'Europa sud-orientale - complice la Gran Bretagna
- favorisce gli interessi dei giganti petroliferi tra
cui la BP-Amoco-ARCO, la Chevron e la Texaco.
"Proteggere" le rotte degli oleodotti e assicurarne
il controllo � fondamentale per il successo di queste
ventures multimiliardarie.

Un regime petrolifero internazionale di successo
� una combinazione di accordi economici, politici
e militari per sostenere la produzione
petrolifera e il trasporto ai mercati. (1. Robert
V. Baryiski, The Caspian Oil Regime: military
Dimensions, Caspian Crossroads Magazine,
Volume 1, No. 2, Primavera 1995).

Il consorzio anglo-americano che controlla il
progetto Ambo per un oleodotto trans-balcanico che
colleghi il porto bulgaro di Burgas a Valona, sulla
costa adriatica albanese, esclude in larga misura
la partecipazione del gigante petrolifero europeo
concorrente Total-Fina-Elf. (2. Il riferimento
all'Unione Europea in questo articolo va
interpretato come "l'Unione Europea meno la Gran
Bretagna"). In altre parole, il controllo strategico
Usa sul corridoio dell'oleodotto � finalizzato
a indebolire il ruolo dell'Unione Europea e a
tenere a distanza gli interessi commerciali europei
concorrenti.

Chi c'� dietro l'oleodotto

Il consorzio per l'oleodotto Ambo, con sede negli
Stati Uniti, � direttamente collegato alla sede
del potere politico e militare negli Stati
Uniti e alla societ� del vice presidente Dick
Cheney, Halliburton Energy. (3. Vedi Agenzia
telegrafica albanese, Tirana, 28 luglio 1998 e
Milsnews, Skopje, 23 gennaio 1997, disponibile
all'indirizzo
http://www.freerepublic.com/forum/a379fb721329c.htm)
In base allo studio di fattibilit� per l'oleodotto
trans-balcanico Ambo, condotto dalla societ�
internazionale di progettazione della Brown & Root
Ltd. (consociata britannica della Halliburton),
questo oleodotto... diventer� parte della
infrastruttura - comprendente autostrade, ferrovie,
gasdotti e linee di telecomunicazione a fibre
ottiche - del cruciale corridoio est-ovest. (4.
Milsnews, op. cit.)

Inoltre, completato lo studio di fattibilit� da
parte della Halliburton, un alto dirigente della
Halliburton � stato nominato "chief executive
officer" dell'Ambo. La Halliburton ha anche
ottenuto un contratto per rifornire le truppe
americane nei Balcani e costruire in Kosovo
"Bondsteel", che oggi costituisce "la pi� grande
base militare americana all'estero costruita dai
tempi del Vietnam". (5. Vedi l'incisiva analisi
di Karen Talbot: "Former Yogoslavia: The Name of
the Game is Oil", People's Weekly World, maggio
2001,
http://www.ecadre.net/pages/news/stories/990197752.shtml.
Vedi anche Marjorie Cohn, "Pacification for a
pipeline: explaining the US Military presence in
the Balkans, The Jurist, Legal Education Network,
giugno 2001, http://jurist.law.pitt.edu/forumnew22.htm).
Per inciso, la White and Case Llt - lo studio legale
di New York in cui il presidente William J. Clinton
� entrato quando ha lasciato la Casa Bianca - ha
anch'essa degli interessi nell'affare dell'oleodotto
Ambo.

Corridoi militarizzati

Il progetto per l'oleodotto trans-balcanico Ambo
andrebbe a collegarsi agli oleodotti tra il Mar
Nero e il bacino del Mar Caspio, che si trova al
centro delle pi� grandi riserve petrolifere
inesplorate del mondo. (Vedi la mappa:
http://www.bsrec.bg/taskforce/SYNERGY/oilprojects2.html).
La militarizzazione di questi vari corridoi
costituisce parte integrante del disegno di Washington.

La politica Usa di "proteggere le rotte degli
oleodotti" provenienti dal bacino del Mar Caspio
(e che attraversano i Balcani) era stata
espressa dal Segretario all'Energia di Clinton,
Bill Richardson, appena pochi mesi prima dei
bombardamenti sulla Jugoslavia del 1999:

"Qui si tratta della sicurezza energetica
dell'America... Si tratta anche di prevenire
incursioni strategiche da parte di coloro che
non condividono i nostri valori. Stiamo cercando
di spostare questi paesi, da poco indipendenti,
verso l'occidente... Vorremmo vederli fare
affidamento sugli interessi commerciali e politici
occidentali, piuttosto che prendere un'altra
strada. Nella regione del Mar Caspio
abbiamo fatto un investimento politico
consistente, ed � molto importante per noi
che la mappa degli oleodotti e la politica abbiano
esito positivo". (6. George Monbiot, "A Discreet
Deal in the Pipeline", The Guardian, 15 febbraio
2001).

I giganti petroliferi anglo-americani, tra cui
BP-Amoco-Arco, Texaco e Chevron - sostenuti dalla
potenza militare statunitense - sono in
competizione con il gigante petrolifero europeo
Total-Fina-Elf (associati con l'italiana Eni),
che � un importante attore nei ricchi giacimenti
di Kashagan nella regione del Caspio nord-orientale
in Kazakistan. Gli interessi in gioco sono
grandi: i giacimenti di Kashagan sarebbero "cos�
grandi da superare perfino le dimensioni delle
riserve petrolifere del Mare del Nord". (7.
Richard Giragosian, "Massive Kashagan Oil Strike
Renews Geopolitical Offensive In Caspian", The
Analyst, Central Asia-Caucasus Institute, Johns
Hopkins University-Paul H. Nitze School of Advanced
International Studies, 7 giugno 2000,
http://www.soros.org/caucasus/0059.html).
Il concorrente consorzio dell'Unione Europea,
comunque, non controlla in modo significativo le
principali rotte degli oleodotti dal
bacino del Mar Caspio fino in Europa occidentale
(attraverso il Mar Nero e i Balcani). I pi�
importanti progetti di oleodotti - compreso
il progetto Ambo e il progetto Baku-Cehyan
che attraverserebbe la Turchia fino al Mediterraneo
- sono ampiamente in mano ai loro rivali anglo-
americani, che fanno fortemente affidamento sulla
presenza politica e militare Usa nel bacino del
Caspio e nei Balcani.

Il disegno di Washington � riuscire a distanziare
tutti e tre i paesi Ambo - ossia Bulgaria, Macedonia
e Albania - dall'influenza euro-tedesca attraverso
l'installazione di protettorati Usa creati a bella
posta. In altre parole, la militarizzazione e il
controllo geopolitico da parte degli Usa
sull'oleodotto che dovrebbe collegare Burgas in
Bulgaria al porto adriatico di Valona in Albania
mirano a minare l'influenza dell'Unione Europea
e a indebolire gli interessi petroliferi contrapposti
di Francia, Belgio e Italia.

Negoziazioni concernenti l'oleodotto Ambo hanno
ricevuto l'appoggio di funzionari governativi
americani attraverso la South Balkan
Development Initiative (Sbdi) della Trade and
Development Agency (Tda). La South Balkan
Development Initiative � "finalizzata ad
aiutare Albania, Bulgaria e Macedonia a sviluppare
e integrare ulteriormente la loro infrastruttura
di trasposti lungo il corridoio est-ovest che
le connette". (8. Vedi la Trade and Development
Agency (Tda) per regione all'indirizzo
http://www.tda.gov/region/sbdi.html).

La Trade and Development Agency esprime l'esigenza
che i tre paesi "utilizzino sinergie regionali per
ottenere nuovo capitale pubblico e privato [dalle
compagnie statunitensi] sottolineando allo stesso
tempo il ruolo del governo Usa "per avere
implementato l'iniziativa".
Per quanto riguarda l'oleodotto Ambo, apparirebbe
che l'Ue sia stata ampiamente esclusa dalla
programmazione e dalle negoziazioni. Con
i governi di Albania, Bulgaria e Macedonia
sono stati gi� firmati "Memorandum d'intesa"
che spogliano quei paesi della sovranit�
nazionale sui corridoi dell'oleodotto e dei
trasporti fornendo "diritti esclusivi" al
consorzio anglo-americano:

"...Il memorandum afferma che l'Ambo sar� il
solo soggetto autorizzato a costruire il
programmato oleodotto Burgas-Valona. Pi�
specificatamente, esso conferisce all'Ambo il
diritto esclusivo di negoziare con gli investitori
e i creditori del progetto. Esso impegna
inoltre [i governi di Bulgaria, Macedonia e
Albania] a non svelare certe informazioni
confidenziali sul progetto dell'oleodotto". (9.
Alexander, Gas and Oil Connections,
http://wwwgasandoil.com/goc/news/nte04224.htm,
ottobre 2000)

Il corridoio est-ovest 8

Il progetto per l'oleodotto Ambo � collegato
a un altro progetto strategico denominato
"Corridoio 8", inizialmente proposto
dall'amministrazione Clinton nel contesto
del "Patto di stabilit� nei Balcani". Di
importanza strategica sia per gli Usa che
per l'Unione Europea, il "Corridoio 8" include
infrastrutture autostradali, ferroviarie, per
l'elettricit� e le telecomunicazioni. Dal
canto loro, le infrastrutture esistenti in
questi settori sono candidate alla deregulation
e alla privatizzazione (a prezzi stracciati)
sotto la supervisione del Fondo monetario
internazionale-Banca mondiale.

Anche se approvato a occhi chiusi dai ministri
dei trasporti dell'Unione europea come parte
del processo dell'integrazione economica
europea, gli studi di fattibilit� del "Corridoio
8" sono stati condotti dalle compagnie Usa
finanziate direttamente dalla Trade and
Development Agency. In altre parole, Washington
sembra aver preparato il terreno per prendere
il sopravvento nell'infrastruttura dei
trasporti e delle telecomunicazioni di questi
paesi. Le corporation americane - tra cui
Bechtel, Enron e General Electric (con il sostegno
finanziario del governo Usa) - fanno concorrenza
alle compagnie dell'Unione europea.

Il disegno di Washington � di aprire l'intero
corridoio alle multinazionali americane in una
regione situata nel "cortile dietro casa", in
termini economici, dell'Unione Europea, in cui
il potere del marco tedesco tende a dominare
su quello del dollaro Usa.

L'allargamento dell'Ue

All'inizio del 2000, la Commissione Europea ha
avviato con la Macedonia, la Bulgaria e l'Albania
le negoziazioni sull'ingresso nell'Eu.
E nell'aprile 2001, nel pieno degli assalti
terroristici, la Macedonia � diventata il
primo paese nei Balcani a firmare un cosiddetto
"accordo di stabilizzazione e associazione" che
costituisce un passo importante verso la piena
appartenenza all'Ue. L'accordo fornisce la base
per la "liberalizzazione del commercio, la
cooperazione politica, la riforma economica e
istituzionale e il recepimento della legislazione
Ue". In base all'"accordo di stabilizzazione e
associazione", la Macedonia sarebbe (di fatto)
integrata nel sistema monetario europeo, con
libero accesso al mercato dell'Unione europea.
(10. In base alle cosiddette "asymmetric trade
preferences" con l'Ue).

Gli attentati terroristici hanno coinciso
cronologicamente con il processo di "allargamento
dell'Ue", acquistando impeto appena poche
settimane prima della firma dello storico
"accordo di associazione" con la Macedonia. Come
ampiamente documentato, gli Usa hanno
consiglieri militari che lavorano con i terroristi.
Una mera coincidenza?

Inoltre Robert Frowick, "un ex diplomatico Usa",
� stato nominato capo della missione Osce in
Macedonia a met� marzo, anche in questo
caso appena poche settimane prima della firma
dell'"accordo di associazione". In stretto
collegamento con Washington e l'ambasciata Usa
a Skopje, Frowick ha avviato un "dialogo" con il
leader ribelle dell'Uck in Macedonia, Ali Ahmeti.
Egli ha anche fatto da mediatore a un
accordo fra Ahmeti e i leader dei partiti
albanesi, che fanno parte della coalizione di
governo.

Questo accordo negoziato da Frowick ha ampiamente
contribuito a destabilizzare le istituzioni
politiche, mettendo allo stesso tempo a
repentaglio il processo di allargamento dell'Ue.
(11. Per ulteriori dettagli sul ruolo di Robert
Frowick, vedi Michel Chossudovsky, Macedonia:
Washington's Military-Intelligence Ploy, giugno
2001). Inoltre il deteriorarsi della situazione
di sicurezza in Macedonia ha fornito un pretesto
per l'accresciuta interferenza politica,
"umanitaria" e militare da parte degli Usa,
contribuendo allo stesso tempo a indebolire i
legami economici e politici di Skopje con la
Germania e la Ue. Sotto questo aspetto, una delle
"condizioni vincolanti" dell'"accordo di
associazione" � che la Macedonia si conformi
agli "standard dell'Ue sulla democrazia".
(12. Vedi Afp, 10 aprile 2001).
Non c'� bisogno di dire che, senza un "governo
funzionante" in Macedonia, il processo di
associazione all'Ue e a Bruxelles non pu�
procedere.

I governi fantoccio installati a Tirana, Skopje
e Sofia, mentre rispondono largamente ai diktat
americani, vengono attualmente sospinti in
direzione dell'Ue. L'intento ultimo di Washington
� di tenere a freno il "Lebensraum" ("spazio
vitale", ndt) della Germania nell'Europa
sudorientale. Mentre, a parole, si dichiarano
favorevoli all'"allargamento dell'Ue", gli Usa
favoriscono in modo consistente
l'"allargamento della Nato" come mezzo per
perseguire i loro interessi strategici nell'Europa
orientale e nei Balcani, mentre la Germania
e la Francia si sono opposte ad esso.

Mentre il tono della diplomazia internazionale
rimane gentile ed educato, la politica estera
americana sotto l'amministrazione Bush �
diventata chiaramente "anti-europea". Secondo
un osservatore: Nel cuore del team Bush, Colin
Powell � (considerato) l'amico degli
europei, mentre gli altri ministri e consiglieri
sono considerati arroganti, duri e riluttanti
ad ascoltare gli europei o a dare loro un posto".
(13. Secondo Pascal Boniface, direttore
dell'Istituto per le relazioni internazionali
e strategiche di Parigi, Upi, 11 aprile 2001).

* docente di economia, Universit� di Ottawa.
Traduzione di Marina Impallomeni (1. continua)


"Il Manifesto" del 24 Agosto 2001

Oro giallo e nero nell'oleodotto

Le nuove alleanze mondiali attraversano il
conflitto nei Balcani e lo fomentano. Insieme al
famigerato "Corridoio 8", che consentirebbe il
passaggio del mega oleodotto tra Mar Nero e
Adriatico

MICHEL CHOSSUDOVSKY *

Come ampiamente documentato, c'� la Cia dietro
i ribelli dell'Uck che stanno conducendo gli
assalti terroristici contro le forze di
sicurezza macedoni. Mentre l'omologo tedesco
della Cia - il Bundes Nachrichten Dienst (Bnd) -
ha collaborato con la Cia nel sorvegliare
e finanziare il Kla prima della guerra del 1999,
sviluppi recenti suggeriscono che il Bundes
Nachrichten Dienst non � coinvolto nella
manovra militare e di intelligence di Washington
in Macedonia. (14. Per ulteriori dettagli
sull'appoggio da parte della Cia-Bnd all'Uck
vedi Michael Chossudovsky, "Kosovo Freedom
Fighters Financed by Organised Crime", Covert
Action Quarterly, autunno 1999,
disponibile anche all'indirizzo
http://www.heise.de/tp/english/inhalt/co/2743/1.html).

Appena poche settimane prima della firma
dell'"accordo di associazione" con l'Unione
Europea (met� marzo 2001), le truppe tedesche di
stanza in Macedonia nella regione di Tetovo
sono state "accidentalmente" bersagliate dall'Uck.
Mentre i media occidentali, echeggiando in
coro le dichiarazioni ufficiali, sostengono che
le truppe tedesche sono state "prese nel fuoco
incrociato", resoconti provenienti da Tetovo
suggeriscono che il bombardamento da parte
dell'Uck "� stato deliberato". In ogni caso,
l'incidente non sarebbe accaduto se il Bnd tedesco
avesse lavorato con l'esercito ribelle: "Fino a
600 militari tedeschi sono stati costretti a
lasciare Tetovo durante la notte dopo che la loro
caserma... era stata colpita dal fuoco
incrociato... Erano armati in modo troppo leggero
per difendersi dagli albanesi. I tedeschi
rimpiazzeranno i militari in partenza con una
squadra di tank Leopard [appartenente alla
divisione panzer-artiglieria-batteria di stanza
nel Nordrein-Westphalen]. ... La nuova potenza
di fuoco (tedesca) pu� essere usata per fare
fuori le postazioni albanesi che ora si trovano
intorno a Tetevo..." (15. Tom Walker, "Nato
Troops caught in a Balkan Ulster", Sunday Times,
Londra, 18 marzo 2001).

Per una amara ironia, due dei comandanti
responsabili degli attacchi terroristici nella
regione di Tetovo erano stati addestrati dalle
forze speciali britanniche: "Tra l'imbarazzo
della Kfor, � emerso che due dei comandanti di
stanza in Kosovo che guidavano l'offensiva albanese
(nella regione di Tetovo) erano stati addestrati
da ex ufficiali del reggimento paracadutisti e
della Sas britannici nei giorni in cui la Nato
era pi� a suo agio con il nascente Uck. Un ex
membro di una unit� europea di forze speciali,
che accompagnava l'Uck durante il conflitto in
Kosovo, ha riferito che un comandante col nome
di battaglia di Bilal organizzava il flusso di
armi e uomini verso la Macedonia e che il
comandante dell'Uck, il veterano Adem Bajrami,
aiutava a coordinare l'assalto su Tetovo.
Entrambi erano stati preparati dai soldati
britannici nei campi di addestramento segreti
che operavano sopra Bajram Curri, nel nord
dell'Albania, durante il 1998 e il 1999" (16.
ancora Tom Walker, "Nato Troops caught in a
Balkan Ulster").

Strane coincidenze

Questi stessi britannici hanno addestrato i
comandanti ribelli a vedere la Germania come
il "nemico" perch� le truppe della Bundeswehr
stanziate in Macedonia e Kosovo - piuttosto che
fornire "protezione" ai "combattenti per la
libert�" dell'Uck allo stesso modo delle loro
controparti Kfor britanniche e americane -
detengono frequentemente "sospetti terroristi"
al confine: "Un portavoce dell'Esercito di
liberazione nazionale albanese a Pristina ha
messo in guardia la Bundeswehr che il suo
coinvolgimento avrebbe costituito "una
dichiarazione di guerra da parte della Repubblica
Federale di Germania"". [17. ancora Tom Walker,
"Nato Troops caught in a Balkan Ulster").
In risposta alle minacce dell'Uck, la Bundeswehr
ha inviato le sue Forze Speciali, i
Fallschirmj�ger (paracadutisti) a lavorare con
la sua squadra panzer-artiglieria-batteria.
(18. Vedi "Deutsche Fallschirmj�ger nach Tetovo",
Spiegel Online, 24 marzo 2001. Vedi anche
"Bundeswehr verlegt Soldaten ins Kosovo", Spiegel
Online, 23 marzo 2001).
Il ministro della difesa tedesco Rudolf Scharping
ha confermato che era "pronto a inviare pi� tank
e uomini per sostenere le forze della
Bundeswehr". (19. Deutsche Press Agentur, 19 marzo
2001). Tuttavia, recentemente, Berlino ha deciso
di ritirare la maggior parte delle sue truppe
dalla regione di Tetovo senza sfidare in alcun
modo la manovra militare e di intelligence
americana in sostegno dei ribelli dell'Uck.
Alcune di queste truppe tedesche sono attualmente
stanziate sul lato kosovaro del confine.

La Germania in Macedonia

Mentre l'Esercito di liberazione nazionale ha
ricevuto una fornitura di armi nuove e avanzate
"made in America", la Germania (a met� giugno) ha
donato alle forze di sicurezza macedoni tutti i
veicoli di terra nonch� armi "per sofisticati
tracciati a raggi infrarossi nel campo
di battaglia". Secondo un resoconto proveniente
dalla Macedonia, il piccolo contingente di truppe
tedesche che ancora resta nella regione di
Tetovo "ha sub�to pesanti attacchi dai terroristi
che li bersagliavano con i mortai dai monti
sopra Tetovo. Questa � probabilmente la
risposta alla donazione, avvenuta il 14 giugno
2001, al nostro esercito fatta dal governo
tedesco" (20. Informazione trasmessa all'autore
da Skopje, giugno 2001).

Mentre le divisioni fra gli "alleati Nato" non
vengono mai rese pubbliche, il ministro degli
esteri tedesco Joschka Fisher - in una
dichiarazione dai toni decisi al Bundestag
diretta contro "gli estremisti albanesi in
Macedonia" - ha auspicato un "accordo a lungo
termine, finalizzato ad avvicinare l'intera
regione all'Europa" (cio� a liberarla dalle
violazioni degli Usa). La posizione tedesca �
fortemente in contrasto con quella degli Stati
Uniti. Che invece richiedono che il governo di
Skopje garantisca l'amnistia ai terroristi,
modifichi la costituzione del paese e incorpori
i ribelli dell'Uck nella vita politica civile:
"Il patto avrebbe previsto che i ribelli
smettessero di combattere in cambio di garanzie
sull'amnistia. I ribelli avrebbero anche avuto il
diritto di porre il veto su future decisioni
politiche riguardanti i diritti dei cittadini di
etnia albanese. L'accordo sarebbe stato mediato
da Robert Frowick, un ex diplomatico americano,
che in quel momento prestava servizio come
rappresentante dei Balcani per l'Organizzazione
per la Sicurezza e la Cooperazione in Europa".
(21. Facts on File, World News Digest, 30 maggio 2001).

L'asse anglo americano

Lo scontro fra Germania e America nei Balcani
� parte di un processo molto pi� ampio che tocca
il cuore del complesso militare-industriale
occidentale e dell'establishment difensivo.

Dall'inizio degli anni '90, gli Usa e la Germania
hanno agito uniti in quanto partner della Nato nei
Balcani, coordinando le loro rispettive iniziative
militari, di intelligence e di politica estera. Pur
mantenendo nelle loro dichiarazioni pubbliche un
sembiante di unit� politica, serie divisioni sono
cominciate a emergere dopo gli accordi di Dayton
(1995), quando le banche tedesche si sono date da
fare per imporre il marco tedesco e prendere il
controllo del sistema monetario degli stati eredi
della Jugoslavia.

Inoltre, dopo la guerra in Jugoslavia del 1999, gli
Usa hanno rafforzato i loro legami strategici,
militari e di intelligence con la Gran Bretagna,
mentre quest'ultima ha tranciato molti dei suoi
legami (particolarmente nell'area della produzione
aerospaziale e della difesa) con la Germania e la
Francia.

L'ex segretario alla Difesa americano William
Cohen e il suo omologo britannico, Geoff Hoon,
hanno firmato una "Dichiarazione di princ�pi per
l'equipaggiamento difensivo e la cooperazione
industriale" lanciata all'inizio del 2000. (22.
Reuters, 5 febbraio 2000).
L'obiettivo di Washington era incoraggiare la
formazione di un "ponte transatlantico attraverso
cui il Dipartimento della difesa americano
potesse portare in Europa la sua politica di
globalizzazione". (23. L'accordo � stato firmato
- secondo un funzionario del Pentagono citato
in Muradian - poco dopo la creazione di British
Aerospace Systems, risultata dalla fusione di Bae,
British Aerospace, con Gec Marconi.
British Aerospace era gi� saldamente alleata ai
maggiori produttori del settore della difesa in
America, Lockheed Martin e Boeing. Per
ulteriori dettaglia vedi Vago Muradian, "Pentagon
Sees Bridge to Europe", Defense Daily, volume
204, n. 40, 1 dicembre 1999).

Armi, oro nero, conflitti armati

L'industria difensiva americana - che ora include
British Aerospace Systems - � in competizione con
il consorzio difensivo franco-tedesco Eads, un
conglomerato composto da France's Aerospatiale
Matra, Deutsche Aerospace (che fa parte del potente
gruppo Daimler), e la spagnola Casa. In altre
parole, nel complesso militare-industriale
occidentale � avvenuta una grossa frattura, con
Usa e Gran Bretagna da una parte e Germania e Francia
dall'altra.

Petrolio, armi e l'alleanza militare occidentale
sono processi intimamente correlati. Washington
mira ad assicurarsi, alla fine, il dominio
del complesso militare-industriale in alleanza
con i giganti petroliferi anglo-americani e i
maggiori produttori di armi britannici. Come
� evidente, questi sviluppi hanno anche una
relazione con il controllo sui corridoi strategici
di oleodotti, trasporti e comunicazioni nei
Balcani, nell'Europa orientale e nell'ex Unione
Sovietica.

A sua volta, questo asse anglo-americano �
accompagnato anche da una maggiore cooperazione
tra la Cia e l'Mi5 britannico nella sfera
dell'intelligence e delle operazioni coperte, come
evidenziato dal ruolo svolto dalle Forze Speciali
britanniche Sas nell'addestramento dei
ribelli dell'Uck.

Il nuovo ordine mondiale

"Protezione" degli oleodotti, attivit� coperte
e riciclaggio dei soldi provenienti dal narcotraffico
in sostegno di insurrezioni armate,
militarizzazione di corridoi strategici,
approvvigionamento di armi ai paesi della
"Partnership for Peace" sono tutti elementi integranti
dell'asse anglo-americano e del suo tentativo
di dominare le rotte degli oleodotti e dei gasdotti
e i corridoi dei trasporti che dal bacino del
Mar Caspio e dal Mar Nero attraversano i Balcani.

Pi� in generale, quanto sta accadendo nell'ampia
regione che collega l'Europa orientale e i Balcani
alle ex repubbliche sovietiche � un
instancabile tentativo di controllare le economie
nazionali mediante conglomerati d'affari. E dietro
questo processo c'� il tentativo da parte
dell'establishment finanziario di Wall Street -
d'intesa con i giganti petroliferi e della difesa
- di destabilizzare e screditare il marco tedesco
(e l'Euro) con l'intenzione di imporre il dollaro
Usa come unica valuta per la regione.

Controllare la "creazione di denaro" - imponendo
il potere del Federal Reserve system americano
in tutto il mondo - � diventato un obiettivo
centrale dell'espansionismo americano. Sotto
questo aspetto, la manovra militare e di
intelligence di Washington non consiste
solo nel minare "l'allargamento dell'Ue", ma �
anche tesa a indebolire e spiazzare il dominio
delle pi� grandi istituzioni bancarie tedesche
(come Deutsche Bank, Commerbank e WestDeutsche
Landesbank) nei Balcani.

In altre parole, il Nuovo ordine mondiale � segnato
dallo scontro fra Europa e America per il
"controllo coloniale" sulle valute nazionali.
E questo conflitto tra "blocchi capitalistici in
competizione" diventer� ancora pi� acuto quando
molte centinaia di milioni di persone,
dall'Europa orientale e i Balcani all'Asia centrale,
cominceranno a usare l'Euro come loro valuta
nazionale "di fatto" il 1 gennaio 2002.

* docente di economia, Universit� di Ottawa.
Traduzione di Marina Impallomeni (2. fine)
(La prima parte dell'articolo � stata pubblicata
mercoled� 22 agosto)

-

Rigraziamo Olga per la segnalazione!

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
solo scopo di segnalazione e commento ("for fair use only").
Archivio:
> http://www.domeus.it/circles/jugoinfo oppure:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages
Per iscriversi al bollettino: <jugoinfo-subscribe@...>
Per cancellarsi: <jugoinfo-unsubscribe@...>
Per inviare materiali e commenti: <jugocoord@...>

---- Spot ------------------------------------------------------------
Vuoi sapere proprio tutto su Domeus?
Chi siamo, cosa facciamo e a cosa serviamo?
Conoscici meglio!
tuttosu-subscribe@... oppure
http://www.domeus.it/ad3366390/domeus
----------------------------------------------------------------------




Per cancellarti da questo gruppo, invia un messaggio vuoto a: jugoinfo-unsubscribe@...