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Data: Mar 30 ago 2005 14:28:46 Europe/Rome
A: icdsm-italia @ yahoogroups.com
Oggetto: [icdsm-italia] Milosevic à La Haye
Milosevic à La Haye
1) Milosevic à La Haye: plus c'est intéressant, moins on en parle
(Diana Johnstone, aout 2005)
2) « J'ai du défendre l'honneur de la Russie au tribunal de La Haye »
(Léonid Ivashov, mai 2005)
3) Seule la vérité peut sauver le monde
(Komnen Becirovic, avril 2005)
---( 1 )---
(Article pour "Le Manifeste", Paris.)
Milosevic à La Haye: plus c'est intéressant, moins on en parle
Le procès de Slobodan Milosevic à La Haye devant le "Tribunal
Pénal International pour l'ancienne Yougoslavie (TPI)" fut annoncé
comme un grand moment de la justice internationale. Trois ans plus
tard, il a réussi à mériter sa place dans l'histoire judiciaire. Il
devra sans aucun doute figurer parmi les procès restés célèbres, tels
que celui de Socrate, de Jeanne d'Arc, du capitaine Dreyfus, de
Boukharine, qui doivent leur notoriété aux abus flagrants des droits
élémentaires de la défense.
Au début, on aurait cru que la télévision et les journaux
nous serviraient régulièrement les épisodes du procès-spectacle de
celui qu'ils avaient nommé "le boucher des Balkans". Mais la
pertinence et la solidité de la défense menée par Milosevic lui-même
ont vite fait taire les médias. Aujourd'hui, il se tient pratiquement
à huis clos. Et pour cause.
L'accusation, selon laquelle Milosevic serait coupable de tous
les crimes commis au cours des guerres de désintégration de la
Yougoslavie en tant que meneur d'une prétendue "entreprise criminelle
collective" pour créer "la Grande Serbie", est en train de fondre
encore plus rapidement que la glacière arctique. Le 25 août, le
procureur adjoint Geoffrey Nice a dû admettre une évidence: que le
Président Milosevic n'avait pas cherché à créer une "Grande Serbie".
En effet, Vojislav Seselj venait de soutenir pendant plusieurs jours
de témoignage détaillé que son propre Parti Radical serbe était le
seul à prôner la "Grande Serbie" et que Milosevic et son Parti
socialiste y étaient toujours opposés. Cela ne faisait que confirmer
les témoignages qui, depuis plus d'un an, démolissent systématiquement
l'accusation lancée contre Milosevic en mai 1999, en plein
bombardement de son pays par l'Otan.
Les trois juges ne pouvaient cacher leur perpléxité. Ils sont
là pour trouver Milosevic coupable, mais ils commencent à se demander:
de quoi?
Heureusement que les médias sont là pour ne pas rendre compte
de leur embarras. Ils doivent partager leur gêne. On peut croire que
pour Le Monde, en particulier, un jugement de "non coupable" dans le
procès Milosevic serait une catastrophe encore pire que le "non" au
référendum du 29 mai. Déjà au début des années 90, Florence Hartmann,
en tant que correspondante du Monde à Belgrade, avait accusé Milosevic
de tous les torts, avant de devenir porte-parole du procureur du TPI,
Carla del Ponte.
Ce prétendu "tribunal des Nations-Unies" fut créé sur une
initiative de Washington pour faciliter la restructuration de
l'ancienne Yougoslavie en écartant, grâce aux inculpations, les
dirigeants serbes récalcitrants. Le TPI est financé en premier lieu
par le gouvernment des Etats-Unis et des donateurs privés tel que
George Soros, ainsi que des pays de l'Otan. Le personnel est "prêté"
par les ministères des Etats-Unis (pour les deux tiers) et de leurs
alliés. Le ministre des affaires étrangères de Clinton, Madeleine
Albright, qui porte la plus grande responsabilité dans la guerre
contre la Yougoslavie en 1999, a personnellement choisi, entre autres:
-- Louise Arbour, le procureur qui eut l'obligeance de lancer
l'accusation hâtive contre Milosevic pendant les bombardements, sur la
seule base de renseignements fournis par les services américains et
britannique. Sa récompense: un siège à la Cour suprème du Canada
avant d'être nommée à la tête de la Commission des Droits de l'Homme
des Nations-Unies.
-- Gabrielle Kirk McDonald, juge au Texas, présidente du
Tribunal au moment de l'inculpation de Milosevic, qui appella la
Serbie "un état voyou".
-- Paul Risley, porte-parole de Mme Arbour.
-- Carla del Ponte, procureur en chef actuel.
Les trois juges au procès Milosevic viennent du Royaume-Uni,
de la Jamaïque et de la Corée du Sud. Tous au goût de Washington.
Deux des trois suffiront pour condamner l'accusé; il n'y a pas de
juré, et la seule cour d'appel... c'est le TPI lui-même.
Dans cette situation, à quoi bon fatiguer le public avec les
détails d'un procès jugé d'avance?
Seuls quelques curieux peuvent en savoir quelque chose, en
consultant le procès verbal du TPI sur le site http://www.un.org/icty/
Il y est donc difficile, mais non pas impossible, d'apprendre que:
-- Le "dictateur" Milosevic n'était en réalité qu'un chef
d'état aussi démocratiquement élu que les autres, dans un état à peu
près comme les autres, avec des lois et des hiérarchies et des prises
de décisions parfois malheureuses mais en conformité avec la pratique
habituelle des Etats, telle que celle d'écraser un mouvement armé
séparatiste qui assassinait des policiers et des citoyens (l'UÇK,
"l'armée de libération du Kosovo).
-- Les officiers et fonctionnaires de cet Etat, documents à
l'appui, ont pu systématiquement démontrer que le Président Milosevic
n'avait ni planifié ni approuvé la "purification éthnique" des
Albanais du Kosovo, encore moins le "génocide" (qui n'eut pas lieu).
Il a par contre insisté sur la nécessité de protéger la population
civile, albanaise ou autre.
-- Le nombre des morts au Kosovo pendant la guerre menée par
l'Otan se situe entre 2 500 et 4 000, toutes ethnies et toutes causes
du décès confondues..
-- Les causes de la fuite massive des Albanais du Kosovo
étaient multiples -- tout comme la fuite des autres ethnies, ignorée
des médias -- y compris la peur toute naturelle des bombardements et
des combats entre Serbes et l'UÇK, ainsi que les ordres donnés par
l'UÇK de fuire en accusant les Serbes, pour mieux justifier
l'agression de l'Otan.
-- Devant l'absence trop flagrante de "génocide" au Kosovo, le
TPI a élargi l'inculpation originelle pour inclure les évènements de
la Bosnie, dans l'espoir d'établir un lien, aussi tenu soit-il, entre
Milosevic et le massacre de Srebrenica, qualifié par des arguments
psycho-sociologiques d'un rare sophisme, de "génocide" (malgré le fait
que femmes, enfants et vieillards furent épargnés). En effect, le TPI
se permet de changer les règles du jeu comme bon lui semble pour
faciliter le travail du procureur.
-- La stratégie de l'UÇK, qui consistait à provoquer les
Serbes pour fournir le prétexte "humanitaire" à l'agression de l'Otan,
en collusion avec les services anglo-américains, a été solidement
établie par des témoins sur place et bien informés, tel l'Allemand
Dietmar Hartwig, chef de la Mission de Contrôle Européen au Kosovo
entre novembre 1998 et mars 1999.
Dans un procès plus ou moins normal, on s'attendrait à
l'acquittement de l'accusé pour absence de preuves. Mais dans un
procès "historique", c'est-à-dire conçu par les grandes puissances
pour justifier leur action, un verdict juste tiendrait du miracle. Le
préjugé des juges est flagrant; ils ne cessent de harceler les témoins
de la défense après avoir traité les accusateurs les moins crédibles
avec indulgence. La condamnation de Milosevic est nécessaire pour
justifier à la fois l'Otan et le détachement de la province de Kosovo
de la Serbie. Plus généralement, la guerre "humanitaire" exige
toujours un méchant, un "nouvel Hitler", qu'il faut condamner pour
préserver l'ordre manichéen du monde.
Ce Tribunal n'est pas fait pour rendre la justice. Pourtant, à
la longue, il peut la servir. Le procès verbal de ces étranges
procédures constitue un document qui pourra être étudié à l'avenir par
des chercheurs authentiquement indépendants et qui découvriront un
scandale judiciaire semblable à la condamnation de Dreyfus (mélange de
préjugés et de "défense de l'honneur militaire") mais sur une échelle
bien plus grande et avec les implications graves et multiples.
-- Diana Johnstone
---( 2 )---
« J'ai du défendre l'honneur de la Russie au tribunal de La Haye »
Auteur : Léonid Ivashov
Le général Léonid Ivashov est ancien fonctionnaire de la Défense russe
et responsable du département de Coopération militaire internationale.
Il est actuellement vice-président de l'Académie russe de géopolitique.
Source : Vremya Novostyey (Fédération de Russie)
[http://www.reseauvoltaire.net/reference1420.html%5d
Référence :
[http://www.vremya.ru/2005/74/5/123876.html%5d par Léonid Ivashov,
Vremya Novostyey, 28 avril 2005. Ce texte est adapté d'une interview.
Résumé : J'ai dû témoigner pendant 10 heures dans l'affaire Milosevic.
Je dois encore défendre l'ancien chef d'état-major des armées
yougoslaves, le général Dragoljub Oidanic. J'ai été effrayé par le
sténogramme de mon audition, c'était plein d'erreurs, d'oublis, de
phrases incomplètes. Avec le vocabulaire militaire et la double
traduction simultanée, il ne reste pas grand-chose, j'aurais dû parler
plus méthodiquement. Je suis par contre satisfait de la vidéo de mes
déclarations, c'est sur cette base que nous allons publier avec
Nikolaï Ryjkov (à l'époque responsable de la commission sur la
Yougoslavie à la Douma) et Evguéni Primakov (Premier ministre en ce
temps là), une version littéraire des sténogrammes.
Le procureur Jeffrey Nice a mis notre parole en doute. Il nous accuse
d'avoir écouté illégalement des personnalités politiques alors que
nous écoutions des terroristes kosovars, dont l'un d'eux se trouvait
il est vrai en conversation avec Madeleine Albright (Il s'agir
d'Ibrahim Taci à qui elle avait promis un référendum sur le Kosovo en
échange de son accord pour l'intervention de l'OTAN). Il a aussi
déformé mes propos et il s'est permis de me dire qu'il me pardonnait
car j'ai grandi dans un pays socialiste et que je ne comprend pas la
démocratie occidentale, que je suis un slave et que je suis obligé de
défendre les Serbes. J'ai défendu mon honneur et celui de la Russie.
Il n'y a pas eu de génocide des Albanais au Kosovo. Des Albanais,
parmi eux des officiers, m'ont dit qu'ils vivaient bien, qu'ils
avaient des postes, mais que les boïevikis leur ont demandé de les
quitter. Il est prouvé que ce sont les narcomafias albano-caucasiennes
et turques qui ont commencé à déstabiliser la Yougoslavie. Le point
central était Pristina. C'est le krach des pyramides financières
albanaises en 1996-1997 qui a déclenché les choses. Des armes bon
marché sont apparues, des explosifs. Cette narcomafia était derrière
le Mouvement de libération du Kosovo. Les services secrets allemands
ont utilisé la situation, aidés par les Turcs.
Il n'y avait pas de position claire du gouvernement russe au sujet de
cette guerre. Le ministère de la Défense s'était catégoriquement
opposé à l'embargo sur les armes en 1999, mais celui des Affaires
étrangères l'a soutenu. Nous n'avons pas fait assez pour empêcher
cette guerre. Nous avons pu observer les préparatifs de l'OTAN.
J'avais dit à l'époque qu'il n'y aurait pas de guerre si les forces
yougoslaves étaient capables d'infliger des pertes à leur futur
adversaire. Seule la force peut contenir la force.
Réseau Voltaire, 12 mai [http://www.reseauvoltaire.net/%5d
SOURCE : http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages
---( 3 )---
Seule la vérité peut sauver le monde
Komnen Becirovic
Version intégrale de l'allocution prononcée en guise d'introduction à
la présentation du livre *Ma Vérité* de Slobodan Milosevic, au Centre
d'Accueil de la Presse Étrangère, CAPE, à Paris, le 8 avril 2005.
Les participants
Mesdames et Messieurs, chers confrères et consoeurs,
Puisque je me trouve à l'origine de la proposition faite au Comité
directeur de l'APE de débattre de ce livre, proposition qu'il a bien
voulu accepter, je sens de mon devoir de vous en fournir quelques
explications d'autant plus qu'il s'agit d'un auteur peu commun, d'une
part, et que, d'autre part, quelques objections ont été faites ces
derniers jours à John Keating et à moi-même sur l'opportunité, voire sur
l'audace d'organiser un débat autour de l'ouvrage émanant d'un démon que
serait, d'après ces gens vertueux, Slobodan Milosevic. Mais d'abord, je
me félicite de vous voir si nombreux venus assister à une rencontre
concernant un ouvrage qui a dans son titre le mot vérité, même si le
livre vient de la part de Slobodan Milosevic, l'homme qui pendant des
années aura effectivement fait l'objet d'une satanisation sans précédent
dans l'histoire du monde. Qui plus est, c'est contre lui que s'est
levée, afin de le renverser, la plus formidable puissance militaire de
tous les temps, l'Otan, puisque ses responsables, ainsi que les chefs
d'Etat et de gouvernements occidentaux impliqués, ne cessaient
d'affirmer durant la guerre dite du Kosovo, que l'on ne faisait pas la
guerre au peuple serbe, mais seulement à Slobodan Milosevic ! Il y
aurait là, si cela n'avait pas été cynique et absurde, puisque les
bombes meurtrissaient précisément les Serbes et détruisaient leurs
biens, quelque chose qui eût donné à Milosevic les dimensions d'un héros
mythique : d'un côté une vingtaine d'États comprenant près d'un milliard
d'hommes avec des moyens militaires, économiques, politiques et
médiatiques illimités, et de l'autre côté un seul homme avec son peuple
de quelque dix millions d'âmes, soumis pendant près de trois mois aux
feux de l'apocalypse du seul fait d'avoir défendu la partie la plus
sacrée de son territoire, le Kosovo.
En tout état de cause il y a lieu de s'interroger là-dessus et, pour
vous aider à le faire, je me limiterai à citer quelques exemples
criants, pris au hasard parmi mille autres, où les médias, au lieu de
répandre la vérité, se sont mis à propager les mensonges, en flouant les
opinions, en induisant les esprits en erreur, en bernant les multitudes
télévisuelles, si je peux m'exprimer ainsi. Prenons, par exemple, le
conflit bosniaque : en février 1991, les représentants des trois peuples
de Bosnie, Alija Izetbegovic, Radovan Karadzic et Mate Boban, signent
sous l'égide de l'Union européenne les accords dits de Lisbonne sur une
Bosnie trinitaire. Or à peine rentré à Sarajevo, Alija Izetbegovic
ambitionnant de conserver la prédominance musulmane en Bosnie, téléphone
à Warren Zimmermann, ambassadeur des États-Unis à Belgrade, et lui
confie qu'il avait signé ces accords à contrecur, et Zimmermann
d'absoudre aussitôt Izetbegovic de retirer sa signature. C'est la
reconnaissance de la Bosnie comme État indépendant, le 6 avril 1992,
suivie d'une atroce guerre tournante entre la communauté serbe,
musulmane et croate, dont on impute naturellement la responsabilité aux
Serbes et qui en feront les frais, puisqu'ils subiront les bombardements
de l'Otan en automne 1995. La guerre se termine par les accords de
Dayton, signés à Paris en décembre de la même année, reprenant presque
textuellement le contenu des accords de Lisbonne abandonnés quatre ans
plus tôt à l'instigation du gouvernement américain. Ce torpillage des
accords de Lisbonne est magistralement dévoilé dans un article de David
Binder, paru sur une page entière de New York Times du 29 août 1993,
alors que la guerre de Bosnie battait son plein, faisant des dizaines de
milliers de morts et de blessés et des centaines de milliers de sans
abris.
Et voici à présent un cas de désinformation d'autant plus préjudiciable
qu'il a été véhiculé par un grand journal : dans son édition du 30-31
août 1992, Le Monde publie un très long article, intitulé " La genèse du
" nettoyage ethnique " par sa correspondante de Belgrade, Florence
Hartmann qui attribue la responsabilité à cette sinistre pratique
principalement aux idées développées dans le fameux Mémorandum de
l'Académie serbe, paru en 1986, bien après la mort de Tito comme une
critique de son règne despotique, celui-ci reposant sur la fameuse
formule : Une Serbie faible, une Yougoslavie forte. Un écrit somme toute
mesuré, presque évangélique comparé à la Déclaration islamique d'Alija
Izetbegovic dont les idées anticipent d'une vingtaine d'années celles de
Ben Laden, et à la Déroute de la vérité historique de Franjo Tudjman,
une véritable apologie du génocide perpétré par les oustachis sur les
Serbes et par les nazis sur les Juifs durant la Seconde guerre mondiale.
Ceci n'empêche pas Florence Hartmann de passer complètement sous silence
ces deux derniers ouvrages et de qualifier le Mémorandum de l'Académie
serbe d'une sorte de bréviaire du nettoyage ethnique, pour ne pas dire
d'un nouveau Mein Kampf.
Evidemment c'est le haro sur le Mémorandum et sur l'Académie serbe à tel
point que l'un des hommes politiques le plus en vue à l'époque, déjà de
par sa fonction du président de la Commission européenne, Jacques
Delors, se produit à la télévision et, dans un entretien avec Anne
Sinclair, dimanche soir 16 mars 1997, déclare devant des millions des
téléspectateurs, se fondant principalement sur l'article du Monde, que "
depuis des années, s'élaborait en Serbie, dans l'Académie de Belgrade,
une idéologie du nettoyage ethnique qui est une idéologie du rejet de
l'autre, une idéologie de mort ", en se vantant qu'il l'avait déjà
désignée à la vindicte publique dès 1992. L'émotion est grande parmi les
Serbes de France, l'Académie serbe se sent diffamée si bien que l'on
charge Me Gilles William Goldnadel d'intenter un procès à Delors, mais
le président du tribunal déclare la plainte irrecevable, Jacques Delors
ayant tellement mérité de la France et de l'Europe qu'il serait mal à
propos de lui faire un procès. Évidemment l'Académie et le peuple serbes
mis au pilori ne pouvaient constituer qu'une quantité négligeable à côté
d'un politicien, fût-il de la stature des plus médiocres. Cependant, le
Mémorandum existant en français grâce aux éditions L'Âge d'Homme, on le
fait parvenir à Delors qui le lit et se rétracte en privé en avouant,
dans une lettre manuscrite à un ami, datée du 15 avril 1997, qu'il ne
trouvait dans cet écrit nulle trace de " théorisation ni d'appel à la
purification ethnique " et qu'il laissait désormais aux " historiens le
soin de démêler les origines et les causes de tant de malheurs ". Le
jour précédent, le 14 avril, il avait adressé, en usant de la langue de
bois, une lettre personnelle au président de l'Académie serbe, Alexandre
Despic, en l'assurant qu'il allait étudier avec soin le Mémorandum,
alors qu'il l'avait déjà fait, poursuivant qu'il était attaché à
l'amitié des peuples serbe et français, qu'il compatissait envers les
peuples victimes, qu'il recherchait les voies d'une compréhension
mutuelle, de la paix, etc., mais sans jamais trouver depuis le moindre
courage ni grandeur d'âme de revenir publiquement sur ses propos
incendiaires et scandaleusement diffamatoires tenus à la télévision.
Pareillement, le 28-29 novembre 1992, le New York Times, le Washington
Post et l'International Herald Tribune, publient une longue histoire
terrifiante intitulée Ethnic Cleansing in Bosnia : A Savage Tale of
Murder and Rape par John F. Burns, que reprennent la plupart des
journaux européens. Il s'agissait prétendument des aveux d'un Serbe,
nommé Borislav Herak qui aurait avec un complice exécuté des dizaines de
musulmans et violé des dizaines de leurs femmes, des aveux que Herak
s'est mit bientôt à singer durant des semaines à la télévision que
toutes les chaînes se sont données à cur joie de diffuser. C'est en
vain que la direction des Serbes de Bosnie dément et proteste en
affirmant qu'il est question d'un individu dérangé qui purgeait une
peine de prison, qui s'en était échappé et dont les autorités
islamo-bosniaques s'étaient emparées pour l'utiliser à noircir les
Serbes et attiser davantage sur eux la haine de la communauté
internationale.
Rien n'y fait, le monde s'émeut, la Commission pour les droits de
l'homme de l'Onu siège, et les cris de guerre, les appels aux frappes
aériennes contre les Serbes de Bosnie, retentissent une fois de plus. En
même temps l'auteur du récit, John F. Burns, est célébré comme un
véritable héros médiatique et reçoit la plus haute distinction
journalistique américaine, le prix Pulitzer. Et ce n'est que seulement
cinq ans après qu'un grand journaliste américain Chris Hedges, fait une
enquête sur cette affaire et publie dans le même New York Times du 3
mars 1997 l'article : War Crime 'Victims' Are Alive, Embarassing Bosnia
où il démontre que les affirmations des Serbes avaient été parfaitement
véridiques et que tout dans cette affaire d'un bout à l'autre n'était
qu'imposture. Le but en était, écrit Hedges, " d'accuser les Serbes du
meurtre des dizaines de milliers des musulmans, et surtout de convaincre
les Etats-Unis et l'Europe que les Serbes sont coupables du génocide et
d'autres crimes contre l'humanité ". Même le journal Libération, qui ne
s'est pas distingué en ouvrant ses pages à la vérité serbe, bien au
contraire, fait écho de cette affaire dans son édition du 23 mars 1997,
en titrant sous la plume de Jean Hatzfeld : Le " Tchetnik sanguinaire "
et ses victimes imaginaires.
Le cas suivant concerne un vétéran de toutes les guerres contre les
Serbes, l'apôtre de l'ingérence humanitaire, le guerrier de la paix,
comme il se nomme lui-même dans un livre au titre éponyme relatant ses
exploits philanthropiques, Bernard Kouchner, vous l'avez deviné. Et ce
cas reflète la même stratégie d'utiliser tous les moyens pour monter
l'Occident contre les Serbes afin de gagner une guerre séculaire qui se
déroule entre les musulmans bosniaques, apostats du christianisme, et
les Serbes demeurés fidèles au christianisme. Une guerre que Kouchner et
consorts ont pervertie en une guerre idéologique, celle des droits de
l'homme et de la démocratie, de même qu'ils ont fait avec le conflit
kosovien dont l'origine est de même nature. Il rapporte, à la page
386-387, sa visite en compagnie de Richard Holbrooke, un autre fléau des
Serbes, au chevet d'un Alija Izetbegovic mourant en octobre 2003, et
l'aveu que celui-ci leur fit sur les fameux camps de la mort que les
Serbes auraient installés en Bosnie en 1992. " Je pensais que mes
révélations pourraient précipiter les bombardements ", confesse
Izetbegovic apparemment saisi de remords, avant d'ajouter : " mais
l'information était fausse. Il n'y avait pas de camps d'extermination
quelle que fût l'horreur des lieux ".
Finalement les Bosniaques ont eu gain de cause : les Serbes de Bosnie
furent bombardés par l'Otan et le tribunal de La Haye, pour juger les
crimes dont on les accablait, fut créé à l'initiative de Madeleine
Albright que pourtant les Serbes avaient autrefois sauvée du four
beaucoup plus incandescent que celui dont parle le prophète Daniel. Or,
parmi les premiers inculpés se trouvait un certain Gruban Malic, décrit
comme un redoutable meurtrier et violeur, contre lequel la procureure
Louise Arbour lance immédiatement un mandat d'arrêt mais sans aucun
résultat, nulle indication de l'état civil de ce personnage ne se
trouvant dans toute la Bosnie. Et pour cause, puisqu'il s'agissait d'un
personnage imaginaire d'un récit rabelaisien du célèbre romancier serbe
Miodrag Bulatovic, Le héros à dos d'âne, paru en français aux éditions
du Seuil à la fin des années 60. Mais apparemment un journaliste serbe
avait communiqué ce nom, en guise de canular, à l'un de ses confrères
occidentaux, fournisseur zélé des noms de criminels serbes au tribunal
de La Haye, et celui-ci l'avait pris pour de bon en même temps que le
tribunal inscrivant aussitôt sur sa liste des accusés le terrible Gruban
Malic. Nous avons consacré à cette affaire, comme à la plupart de celles
que j'évoque, des articles entiers dans notre revue B.I., anciennement
Balkans-Infos, véritable tribune de la vérité en un temps où celle-ci en
est orpheline.
Voici à présent un autre cas relatif également à la précitée Florence
Hartmann, oracle du journal Le Monde pour l'ex-Yougoslavie, avant d'être
nommée la porte-parole de la procureure de TPI, Carla del Ponte. Elle
publie à la fin de 1999 un gros volume sous le titre Milosevic, la
diagonale d'un fou où sa patronne puisera les principaux arguments pour
dresser l'acte d'accusation contre Milosevic. Pour vous montrer à quel
point cet ouvrage est partial et relève de la plus ordinaire propagande
antiserbe, je ne citerai qu'un seul passage, à la page 301, concernant
le général Naser Oric, commandant des unités musulmanes à Srebrenica,
qu'elle présente sous des traits plutôt sympathiques, en écrivant
notamment : " À la tête d'une armada de torbaris affamés et assoiffés de
vengeance, Naser Oric lançait des assauts contre les villages serbes
isolés en bordure de l'enclave pour y voler de la nourriture, quelques
armes. Parfois pour libérer une vallée et élargir ce territoire
montagneux que les forces serbes préféraient jusqu'alors étouffer plutôt
que de s'y aventurer ". C'est à peu près tout, nulle trace, nulle
mention des crimes de Naser Oric et de ses bandes de soi-disant torbaris
(porteurs de hottes), que le général Philippe Morillon, ex-commandant
des forces de l'Onu en Bosnie, avait pourtant rapportés dans son livre
Paroles de soldat, publié en 1996, à la page 72 en ces termes : " À
partir de cette place forte inexpugnable (Srebrenica) Naser Oric et ses
hommes menèrent une série de raids meurtriers sur les régions serbes
limitrophes. Le plus célèbre et le plus meurtrier eut lieu à l'occasion
du Noël orthodoxe de janvier 1993. De son propre aveu, Naser Oric n'y
fit aucun prisonnier, se défendant que les lois du genre ne le
permettaient pas. Il y eut, aux dires des Serbes, des centaines de
victimes innocentes ".
En effet, dans les hottes des maraudeurs de Florence Hartmann se
trouvaient parfois des têtes coupées de Serbes, la décapitation, héritée
de l'époque turque, étant pratiquée par des combattants bosniaques et
kosovars et surtout par leurs coreligionnaires arabes dans leurs rangs,
comme l'attestent des vidéos et des photos documents, entre autres. Il y
avait environ un millier de ces victimes serbes en Bosnie orientale où
sévissaient les torbaris de Naser Oric, ce qui, d'après le général
Morillon lui-même et tous les analystes sérieux du conflit bosniaque,
explique mais, certes, ne justifie pas de nombreuses victimes
musulmanes, notamment parmi les torbaris, lors de la prise de Srebrenica
par les forces du général Mladic en juillet 1995. Il s'agissait en fait
d'un acte de vengeance et non point, comme on ne cesse de le prétendre,
d'un massacre délibéré de civils paisibles et innocents. Cependant, le
général Morillon ayant confirmé les faits relatés dans son livre devant
la Commission parlementaire française sur Srebrenica et devant le
tribunal de La Haye, je vous laisse juges de l'honnêteté de la
spécialiste du Monde pour l'ex-Yougoslavie et du peu de qualification
morale qu'elle a d'occuper une fonction au sein de ce tribunal. Le seul
fait que dans une institution créée pour juger principalement les
Serbes, se trouve un personnage qui pendant dix ans n'a cessé d'être en
première ligne du combat médiatique contre eux, suffirait à déconsidérer
cette institution, si elle ne l'était déjà par d'autres entorses à
l'éthique et à la justice les plus élémentaires, ce dont Me Verges va
nous entretenir. J'ajoute que vous chercherez en vain dans l'ouvrage de
Florence Hartmann la moindre mention du nom du général croate Ante
Gotovina et des crimes commis par ses unités contre les Serbes. Or,
comme vous le savez, la non-extradition du général Gotovina au TPI
constitue le principal obstacle à l'ouverture des pourparlers pour
l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne, tellement ces crimes
sont considérés comme graves. Évidemment le général Oric, ainsi que
plusieurs généraux croates et bosniaques dont les chefs d'état-major
successifs, Sefer Halilovic et Rasim Delic, ont fini par être inculpés
par le tribunal de La Haye, seulement dix à douze ans après les
événements, alors que les responsables civiles et militaires serbes,
l'avaient été souvent pendant les événements eux-mêmes, comme ce fut
notamment le cas de Milosevic lors de l'intervention de l'Otan. Pourquoi
ces inculpations tardives y compris celle de Ramus Haradainaj,
responsable de la mort d'une centaine de Serbes et d'Albanais, mais
investi, néanmoins, premier ministre du Kosovo en automne 2004 ? Parce
que le tribunal devait finalement se rendre à l'évidence et cesser
d'être, ce qu'il a été pendant des années, une sorte d'inquisition
montée pour juger presque exclusivement les Serbes, et parce qu'il
risquait, ainsi que ses commanditaires, une condamnation sans appel par
l'Histoire.
Et voici, pour terminer, un cas de désinformation flagrant relatif au
Kosovo, tel qu'il l'a relaté récemment dans sa déposition devant le
tribunal de La Haye, un officier de l'armée allemande, Dietmar Hartwig,
chef de la Mission de contrôle de l'Union européenne au Kosovo de
novembre 1998 au 19 mars 1999, à savoir cinq jours avant l'attaque de
l'Otan contre Serbie. Il raconte que, ayant appris par les journaux que
les Serbes avaient transformé le stade de Pristina en un vaste camp de
concentration pour les Albanais, il s'y est précipité pour constater
qu'il ne se trouvait dans le stade âme qui vive. Une autre fois, on
l'informe de se rendre d'urgence dans la localité de Srbica où les
Serbes auraient massacré une quarantaine d'Albanais : il y arrive et
apprend par des témoins oculaires qu'en fait les Albanais s'étaient
entre-tués à plus forte raison que l'Uck éliminait tous les Albanais
soupçonnés de coopérer avec les Serbes. Après avoir énuméré force
détails de ce genre, Dietmar Hartwig conclue en honnête homme ce que
Milosevic ne cesse de clamer du fond de sa geôle rejoignant la voix de
tous les hommes de vérité et de justice dans le monde : qu'il n'existait
absolument aucune raison pour que l'Otan fasse la guerre aux Serbes.
Je pourrais multiplier, preuves à l'appui, de pareils exemples longtemps
encore, aussi bien sur les événements du Kosovo que de Bosnie, mais j'ai
déjà trop empiété sur le temps imparti à nos prestigieux invités et me
limiterai à poser une question pour le moins paradoxale : comment se
fait-il qu'aucun des chefs d'États et des gouvernements occidentaux ne
se soit rendu aux obsèques des deux autres protagonistes du drame
yougoslave, Milosevic en étant le troisième, notamment aux obsèques de
Franjo Tudjman en 1999 et à celles d'Alija Izetbegovic en 2003, alors
que les Occidentaux avaient aidé l'un et l'autre par tous les moyens
dans leur guerre contre les Serbes, allant jusqu'à laisser s'infiltrer
en Bosnie les combattants d'Al-Qaïda ? C'est que Tudjman avait été un
antisémite notoire, de même qu'Izetbegovic avait été un farouche
islamiste, hormis pour Bernard-Henri Lévy, et qu'il eût été
compromettant de leur témoigner les plus hautes marques d'hommage, telle
est la duplicité dont ont fait preuves les dirigeants de l'Ouest durant
les événements des Balkans.
Quelle est la moralité de tout ce que je viens de vous dire ? La
première, c'est qu'il existe toute une zone d'ombre du drame yougoslave
qui s'est joué tout au long de la dernière décennie du XXe siècle, une
face cachée que dévoile précisément et en bonne partie le livre Ma
Vérité de Slobodan Milosevic. C'est un véritable brûlot envoyé au cur
de la désinformation sur la dislocation de la Yougoslavie et sur les
conflits qui en ont résulté. Vous y trouverez en particulier comment ce
pays qui, par la diversité de ses peuples et de ses cultures,
préfigurait pendant soixante-dix ans l'Europe, fut détruit par des
forces intérieures et extérieures hostiles, et ses peuples précipités
dans l'abîme des guerres civiles. La seconde moralité, c'est que la
Bosnie et le Kosovo ont servi de champs d'expérimentation pour lancer
par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, usant de l'imposture
médiatique, des guerres ultérieures, notamment celle contre l'Irak, sans
parler des révolutions dites de velours. L'affirmation répétée pendant
des années sur la possession des armes à destruction massive par les
Irakiens, s'est révélée toute aussi mensongère que celle imputant aux
Serbes l'extermination des Bosniaques et des Albanais. On peut même
affirmer que c'est sur les Serbes que l'Occident, se trouvant sous
l'emprise des forces néfastes à la fin du Deuxième millénaire, a basculé
dans le mal, le mensonge étant le mal et le père du mal, comme nous
l'enseigne l'Evangile. Et nous l'avons bien vu à la veille de
l'agression contre l'Irak lorsque les fauteurs de guerre, les
instigateurs au meurtre de deux côtés de l'Atlantique, ne cessaient de
répéter : on a bien réussi en Bosnie et au Kosovo, il n'y a pas de
raison à ce que l'on ne réussisse pas en Irak. Beaucoup d'entre eux,
devant l'enlisement américain dans les sables de Mésopotamie, ont depuis
baissé pavillon.
Il n'y a que la vérité qui puisse être le remède à ce mal. Dostoïevski
disait que seule la beauté pouvait sauver le monde. Les choses se sont
tellement aggravées depuis que nous disons aujourd'hui : seule la vérité
peut sauver le monde.
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ICDSM - Sezione Italiana
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IL TESTO IN LINGUA ITALIANA DELLA AUTODIFESA DI MILOSEVIC, IN CORSO
DI REVISIONE E CORREZIONE, E' TEMPORANEAMENTE OSPITATO ALLA PAGINA:
https://www.cnj.it/documentazione/autodifesa04.htm
LE TRASCRIZIONI "UFFICIALI" DEL "PROCESSO" SI TROVANO AI SITI:
http://www.un.org/icty/transe54/transe54.htm (IN ENGLISH)
http://www.un.org/icty/transf54/transf54.htm (EN FRANCAIS)
==========================
1. Clintons Massaker-Story wankt (Anna Gutenberg, jW 28.01.05)
2. Der Racak-Schwindel (Ralph Hartmann, Ossietzky 10/2005)
=== 1 ===
http://www.jungewelt.de/2005/01-28/006.php
junge Welt, 28.01.2005
Ausland
Anna Gutenberg
Clintons Massaker-Story wankt
Milosevic-Prozeß: Reporter der Berliner Zeitung sagte als Zeuge der
Verteidigung zu Racak aus
Der einzige Anklagepunkt gegen den ehemaligen jugoslawischen
Staatschef Slobodan Milosevic in Sachen Kosovo, der sich auf die Zeit
vor Beginn des NATO-Krieges gegen Belgrad bezieht, wankt. Das ergab
der Auftritt von Bo Adam, zweiter deutscher Zeuge der Verteidigung, in
der nun beendeten Verhandlungswoche des Den Haager Prozesses zu
Jugoslawien.
Der Reporter der Berliner Zeitung setzte sich gründlich mit der
Behauptung des ehemaligen US-Präsidenten William Clinton auseinander,
wonach im kosovarischen Dorf Racak Mitte Januar 1999
»kosovo-albanische Frauen, Kinder und ältere Männer im Matsch kniend
hingerichtet wurden«. Das angebliche Massaker an unschuldigen
Zivilisten diente seinerzeit offiziell als Begründung für den
NATO-Angriffskrieg gegen Jugoslawien.
Bo Adam berichtete, wie er und sein Kollege Roland Heine seinerzeit
zunehmend Zweifel an den offiziellen Darstellungen über Racak hegten.
Sie hätten darin gravierende Widersprüche registriert. Irritierend sei
auch gewesen, daß Hinweise auf Kämpfe zwischen der kosovo-albanischen
UCK und den jugoslawischen Sicherheitskräften einfach verschwanden.
Schließlich zeigten die geheimgehaltenen Autopsieprotokolle eines
finnischen Ärzteteams unter der Leitung von Helena Ranta, an die die
Berliner Zeitung gelangt war, daß auch nicht von einer unterstellten
»Exekution aus nächster Nähe« gesprochen werden konnte.
Ein Jahr nach den Ereignissen machte sich Adam selbst auf den Weg. In
Racak, so der Zeuge, ließ er sich, nachdem er die UCK-Vertreter
abgewimmelt hatte, von Dorfbewohnern die Handlungsorte von 1999
zeigen. Dabei ging er vor allem der Frage nach, wie zwei der Opfer,
der junge Halim Beqiri und Hanumshahe Mehmeti, ums Leben gekommen
waren. Er bat seine Begleiter, ihm den Tathergang zu demonstrieren,
und erfuhr so, daß beide Personen in Kampfhandlungen involviert waren:
»Sie haben von diesem Berg da drüben geschossen«, hieß es. Folglich
war die Behauptung Clintons, die Personen seien an einen Ort getrieben
und auf dem Boden kauernd exekutiert worden, falsch. An einem anderen
Ort, so der Zeuge, sei ein Mann mit Gewehr in der Hand von einem
naheliegenden Berg aus tödlich getroffen worden. Adam zufolge könnte
er einer Dorfmiliz angehört haben. Diese hatte sich nach Angaben des
»Spiegel« Tage vor dem Vorfall in Racak der UCK angeschlossen.
Adam erschütterte mit seiner Aussage die Anklage in ihrem wichtigsten,
das Kosovo-Geschehen betreffenden Vorwurf gegen den damaligen
jugoslawischen Präsidenten Slobodan Milosevic schwer. Der Zeuge
überraschte die Ankläger insbesondere mit seinem detaillierten Wissen
zu Racak. Zudem bezeichnete Adam auf Fragen der Anklage die
seinerzeitigen Untersuchungen als unprofessionell. Offensichtlich in
der Erkenntnis, dem Zeugen wenig entgegensetzen zu können, brach die
Anklage schließlich das Kreuzverhör ab.
In der kommenden Prozeßwoche soll der aus Pristina stammende Serbe
Mitar Balevic seine Aussage fortsetzen. Diese befaßt sich mit den
Reden Milosevics auf dem Amselfeld. Um die Version der Anklage, wonach
es sich um nationalistische Haßreden gehandelt habe, auszuräumen,
waren in dieser Woche die Aufnahmen der Reden erstmals in voller Länge
abgespielt worden.
=== 2 ===
http://www.free-slobo.de/notes/os1005rh.htm
http://www.sopos.org/aufsaetze/429a2a7e6e1e4/1.phtml
Aus: Ossietzky" 10/2005 v.
DER RACAK-SCHWINDEL
Ralph Hartmann
»Racak ist eines der wichtigsten Elemente der Anklage.« Mit diesen
Worten wies der Vorsitzende Richter Patrick Robinson im Haager Prozeß
gegen den jugoslawischen Ex-Präsidenten Slobodan Milosevic die
Forderung des stellvertretenden Chefanklägers Geoffrey Nice zurück,
Aussagen der Zeugin Danica Marinkovic nicht in das Beweismaterial
aufzunehmen. Die ehemalige Untersuchungsrichterin am Bezirksgericht in
Pristina hatte einen Tag vor dem Chef der OSZE-Beobachter-Mission, dem
US-Botschafter William Walker, den Ort des angeblichen Massakers
aufgesucht; im Prozeß hatte sie Walkers Aussagen gründlich widerlegt.
Dem Richter ist zuzustimmen. Tatsächlich ist Racak sogar der einzige
»Vorfall« in Kosovo vor dem NATO-Überfall auf Jugoslawien, der in der
»Kosovo-Klage« explizit angeführt ist. In ihr heißt es wörtlich: »In
dieser Periode haben die Vertreter der internationalen
Verifikationsmission und von Organisationen zum Schutz der
Menschenrechte eine bestimmte Anzahl von Ermordungen von
Kosovo-Albanern dokumentiert. In einem solchen Vorfall, am 15. Januar
1999, wurden 45 unbewaffnete Kosovo-Albaner im Dorf Racak in der
Gemeinde Stimlje/Shtima umgebracht.«
Auf dem Weg zum NATO-Krieg gegen Jugoslawien war der »Vorfall im Dorf
Racak« ein Schlüsselereignis. Am 16. Januar 1999 hatte der komplott-
und bürgerkriegserfahrene US-Botschafter Walker der Weltpresse in
einem Graben 45 aufgehäufte tote Kosovo-Albaner präsentiert und an Ort
und Stelle erklärt, es »handle sich um ein Massaker an unbewaffneten
Zivilisten, um eine unerhörte Grausamkeit, um ein Verbrechen gegen die
Menschlichkeit, für das eindeutig die Sicherheitskräfte der Regierung
die Verantwortung trügen«, wie die Neue Zürcher Zeitung damals
berichtete. Obwohl aufgrund vieler Ungereimtheiten und Indizien der
Verdacht aufkam, daß das »Massaker an unbewaffneten Zivilisten« in
Wirklichkeit eine von Walkers unterstützte oder zumindest geduldete
Inszenierung der kosovo-albanischen Separatistentruppe UCK war, die
ihre im Gefecht gefallenen Kämpfer eingesammelt und mediengerecht zur
Schau gestellt hatte, bestimmte die Einschätzung des US-Botschafters
den Tenor der Medien-Berichterstattung, die die Öffentlichkeit auf die
Notwendigkeit eines Eingreifens der NATO in den innerjugoslawischen
Kosovo-Konflikt vorbereitete. Allen voran ging das »Serbenfreßblatt«
(Peter Handke) FAZ , das zur Ausschmückung der Walker-Enthüllungen zu
berichten wußte: »Viele Opfer... waren verstümmelt, Schädel
eingeschlagen, Gesichter zerschossen, Augen ausgestochen. Ein Mann war
enthauptet.«
Unmittelbar nach der Aufdeckung des »Massakers« trat der NATO-Rat
eiligst zu einer Sondersitzung zusammen, um die Kriegsvorbereitungen
zu intensivieren. Als die High-Tech-Waffen einsatzbereit waren, diente
Racak als Zünder. Am 17. März 1999 legte die Leiterin eines Teams
finnischer Gerichtsmediziner, Helena Ranta, die nach späterem eigenen
Eingeständnis ihre Instruktionen vom deutschen Außenministerium
erhalten hatte, einen vorläufigen Kurzbericht vor, nach dem es »keine
Hinweise« gegeben habe, »daß es sich bei den Betroffenen nicht um
unbewaffnete Zivilpersonen handelte«. Ein Woche danach überfiel die
NATO Jugoslawien.
Am 65. Tag der Aggression erhob das Haager Tribunal Anklage gegen
Milosevic und andere, in der das »Racak-Massaker« eben als eines der
»wichtigsten Elemente« angeführt ist. Folgerichtig wurde dem
»Massaker« in dem am 12. Februar 2002 begonnenen Prozeß ein zentraler
Platz eingeräumt und seinem Erstverkünder eine tragende Rolle
zugedacht. Doch Walkers Auftritt vor Gericht war ein Flop. Er
wiederholte frühere Behauptungen, aber im von Milosevic geführten
Kreuzverhör geriet er ins Schleudern. Auf die Frage, warum er in
seiner damaligen Erklärung für die Öffentlichkeit nicht mitgeteilt
habe, daß sich unter den Toten in Racak Angehörige der UCK befanden,
erwiderte er, daß er das nicht gewußt habe. Da Walker seinerzeit sogar
bestritten hatte, daß die UCK in Racak präsent war, forderte der
Angeklagte das Gericht auf, den Video-Film zu zeigen, auf dem zu sehen
ist, daß der USA-Diplomat bei seiner Besichtigung der Toten von Racak
von UCK-Kämpfern umgeben war.
Ebensowenig konnte sich der Zeuge der Anklage daran erinnern, ob er,
der als OSZE-Vertreter zu unparteiischer Haltung verpflichtet war,
über Racak mit dem NATO-Oberkommandierenden für Europa, Wesley Clark,
und anderen NATO-Größen gesprochen habe. Auch hier, so Walker, lasse
ihn sein Gedächtnis leider im Stich. Wörtlich fügte er hinzu: »Wenn
einige Leute behaupten, daß ich mit ihnen gesprochen habe, habe ich
keinen Grund daran zu zweifeln. Ich erinnere mich nicht, daß ich mit
ihnen sprach, was nicht heißt, daß ich es nicht getan habe.«
Nein, Walker bereitete der Chefanklägerin wenig Freude. Noch
unerfreulicher für sie waren allerdings die Zeugen, die Milosevic zu
seiner Verteidigung aufrief und die das windschiefe Konstrukt der
Anklage auch im Falle Racak zum Einsturz brachten. Der serbische
Chefpathologe Slavisa Dobricanin, der gemeinsam mit finnischen
Kollegen die Obduktion der Toten vornahm, wies unter anderem anhand
der untersuchten Einschußkanäle nach, daß diese nicht am Ort ihrer
Zurschaustellung, sondern im Kampf gefallen waren. Überzeugend
widerlegte er die Behauptung von Helena Ranta, daß es sich bei den
Leichen um »unbewaffnete Zivilisten« gehandelt habe. Ranta habe als
Gerichtsstomatologin an der Obduktion nicht einmal teilgenommen,
berichtete Dobricanin. Er selbst bezeugte, daß an den Händen von 37
der von ihm untersuchten 40 Toten Schmauchspuren festgestellt wurden,
die darauf hinwiesen, daß sie kurz vor ihrem Tod von Schußwaffen
Gebrauch gemacht hatten. Angesichts dessen sei es umso
verwunderlicher, daß keine der in Racak gefundenen Waffen nach
Fingerabdrücken der Erschossenen untersucht wurden.
Eine weitere Schlappe mußte die Anklage durch die eingangs erwähnte
Untersuchungsrichterin des Bezirksgerichtes in Pristina hinnehmen, die
vor Walker den Ort des blutigen Geschehens aufgesucht und nichts von
dem gesehen hatte, worüber dieser die Welt mit seinem dramatischen
Auftritt unterrichtete. Sie sagte aus, daß sie die vom Botschafter der
USA bei der OSZE präsentierten Leichname zwei Tage später in der
Moschee von Racak mit Hilfe der Fingerabdrücke identifiziert und sie
später im Institut für Gerichtsmedizin den Angehörigen gegen
Unterschrift übergeben habe. Bei einer Überprüfung habe sie
feststellen müssen, daß von den 40 von ihr Identifizierten und auf
einer Liste Festgehaltenen neun in der Haager Anklageschrift nicht
aufgeführt und zum Teil durch völlig andere Namen ersetzt wurden.
Aufschlußreich in dieser Vernehmung war auch folgender Dialog:
Milosevic (an die Zeugin gewandt): Wissen Sie, daß Herr Walker
mitteilte, in Racak seien Frauen und Kinder ermordet worden?
Richter Robinson: Stellen Sie die Frage, wie es erforderlich ist,
sonst wird der Ihnen zugeteilte (Zwangs)-Rechtsanwalt die Befragung
fortsetzen!
Milosevic: Befinden sich auf Ihrer Liste Frauen und Kinder?
Zeugin: Nur eine Frau, die 36. auf der Liste, ihr Name war Mehmeti
Hana Musabe...
Milosevic: War sie Mitglied der UCK?
Zeugin: Sie war es, so wie ihre drei Brüder. Ihr Vater war Kommandant
des UCK-Stabes in dieser Region.
Auf Nachfragen des Angeklagten ergänzte die Zeugin, daß Racak schon
früher durch terroristische Aktivitäten, Morde und Brandschatzungen
der Häuser jener Albaner bekannt war, die sich nicht der UCK
anschließen wollten. Eine Aussage, die wenig später durch den
Polizeiinspektor von Urosevac, Dragan Jasovic, mit dem Hinweis ergänzt
wurde, daß in Racak bereits ab Juni 1998 ein Stab der UCK
untergebracht war. Berücksichtigt man zudem die selbst von Helena
Ranta geübte Kritik, daß das Tribunal den Informationen über schwere
Kämpfe zwischen serbischen Soldaten und UCK-Kämpfern in der Nacht vom
15. zum 16. Januar im Raum Racak nur unzureichend nachging, dann weiß
man, was von der von Walker verbreiteten und von der Chefanklägerin in
die Anklageschrift übernommenen Tatarennachricht zu halten ist, in
Racak seien 45 »unbewaffnete Kosovo-Albaner« umgebracht worden.
Mittlerweile hat sich selbst der eingangs erwähnte Stellvertreter der
Chefanklägerin der Wahrheit angenähert und eingeräumt, daß 25 der
Racak-Toten Angehörige der UCK waren.
Mit Lügen und Fälschungen einen Kriegsvorwand zu schaffen, ist
bekanntlich nichts Neues. Der Überfall polnischer Soldaten auf den
deutschen Sender Gleiwitz, der Angriff Nordvietnams auf ein
US-amerikanisches Kriegsschiff in der Tonking-Bucht, die Entdeckung
der Massenvergewaltigungslager in Bosnien, die von den irakischen
Massenvernichtungswaffen ausgehenden Gefahren für die »freie Welt«
sind nur Beispiele für die bewährte Praxis kriegslüsterner
Aggressoren. Neu ist im Falle des »Racak-Massakers« lediglich, daß die
NATO die eigene betrügerische Tat zu einem »der wichtigsten Elemente
der Anklage« gegen den Betrogenen, den Präsidenten des überfallenen
Staates, gemacht hat. Dieses Element hat sich nun zweifelsfrei als ein
übler Schwindel erwiesen.
Erschienen in Ossietzky 10/2005
[ # L'Associazione Russa di Diritto Internazionale, nella sua
Assemblea Plenaria, ha approvato una dichiarazione sullo scandalo del
processo politico intentato al tribunale speciale dell'Aia contro
Slobodan Milosevic; ne riproduciamo di seguito il testo. Nella
dichiarazione si sottolinea tra l'altro l'impari trattamento riservato
alla Accusa ed alla Difesa: a quest'ultima e' stato accordato un tempo
che e' praticamente la META' di quello gia' usato dalla prima.
# Nel frattempo, dopo l'illegittimo blocco, in luglio, del conto già
attivo presso la Sezione tedesca, l'ICDSM ha attivato un nuovo conto
corrente in Austria per i versamenti internazionali a favore della
difesa di Milosevic:
Jugoslawisch-Österreichische
Solidaritäts-Bewegung. (JÖSB)
Bank Austria
IBAN AT49 1200 0503 8030 5200
BIC BKAUATWW
Al piu' presto anche il nostro conto corrente italiano sara' di
riferimento per i versamenti dall'estero:
*** CONTRIBUISCI E FAI CONTRIBUIRE:
Conto Corrente Postale numero 86557006
intestato ad Adolfo Amoroso, ROMA
causale: DIFESA MILOSEVIC ***
# Con l'occasione lamentiamo una volta di piu' la sostanziale vigente
sui media dei nostri paesi "democratici" rispetto al dibattimento in
corso all'Aia, anche nelle sue fasi piu' cruciali ed interessanti -
come la recente deposizione di Seselj.
(a cura di ICDSM-Italia) ]
**************************************************************
INTERNATIONAL COMMITTEE TO DEFEND SLOBODAN MILOSEVIC
ICDSM Sofia-New York-Moscow www.icdsm.org
**************************************************************
Velko Valkanov, Ramsey Clark, Alexander Zinoviev (Co-Chairmen), Klaus
Hartmann (Chairman of the Board), Vladimir Krsljanin (Secretary),
Christopher Black (Chair, Legal Committee), Tiphaine Dickson (Legal
Spokesperson)
**************************************************************
28 August 2005 Special Circular
**************************************************************
DECLARATION OF THE RUSSIAN ASSOCIATION OF INTERNATIONAL LAW
The proceedings against Slobodan Milosevic before the International
Criminal Tribunal for the former Yugoslavia raises serious concern. It
is in the first place connected with the ability of the Tribunal to
ensure the principle of fair trial. That principle is a basic
requirement of several international and regional treaties, as well as
a norm of the Tribunal's Statute. The most important element of a fair
trial is the guarantee to a defendant to present his evidence in full.
The most important factor, securing that possibility, is the factor of
time. In the proceedings against Slobodan Milosevic the factor of
time, unfortunately, does not secure respect of the principle of fair
trial.
Assigning to Mr. Milosevic the time to present his case exactly twice
shorter than the time used for the presentation of the Prosecution
case is absolutely unacceptable. The Trial Chamber justified that
decision by a posture that the defendant, allegedly, "wasted"
considerable amount of the Prosecution's time by his questions during
cross examination. That argument has nothing to do with the law and it
is also false in its essence: Mr. Milosevic "wasted" the time of the
Prosecution case not on his own witnesses, but on the witnesses of the
Prosecution. Consequently, the decision of the Tribunal is not only
unfair, but it is also illegal.
In the presently ongoing Defense case more and more defense witnesses
present evidence that fully and convincingly disproves the indictment.
However, the situation when it is necessary to present evidence
against every allegation of the Prosecution case and Mr. Milosevic can
use twice shorter time than the Prosecution had, means that the
defendant is intentionally deprived of the possibility to present all
the necessary evidence. It became apparent that the continuation of
the proceedings under the constant time strain threatens the
possibility to recognize this trial as fair. The international
tribunal cannot conduct proceedings in violation of the fundamental
principle of international law. Mr. Milosevic should have been
assigned as much time for his defense, as it is necessary to present
all witnesses and all evidence, or at least, as much time as the
Prosecution had. Anything contrary to that would be a serious breach
of international law.
Adopted at the Annual Assembly of the Russian Association of
International Law,
on July 30, 2005 in Moscow.
*************************************************************
URGENT FUNDRAISING APPEAL
******************************
NEW ACCOUNT IN AUSTRIA AVAILABLE
(with all necessary details for bank transfers)
AFTER OUR ACCOUNT IN GERMANY WAS FROZEN
*******************************
President Milosevic has the truth and law on his side. In order to use
that advantage to achieve his freedom, we must fight this totally
discredited tribunal and its patrons through professionally conducted
actions which would involve the Bar Associations, the European Court,
the UN organs in charge and the media.
Our practice has shown that ad hoc voluntary work is not enough to
deal properly with these tasks. The funds secured in Serbia are still
enough only to cover the expenses of the stay and work of President
Milosevic's legal associates at The Hague (one at the time). The funds
secured by the German section of the ICDSM (still the only one with
regular contributions) are enough only to cover minimal additional
work at The Hague connected with contacts and preparations of foreign
witnesses. Everything else is lacking.
These days, the fundraising activity of the German section was a
target of a groundless attack of the customs police in Germany. This
makes the need for your extraordinary effort dramaticaly urgent! Even
the basic defence activities at The Hague are at stake!
As a most practical way to send your donations, we are able to offer
now the account of a friendly organization in Austria (see below).
Please send your donations to that account now, to fill the gap made
after the German account was frozen. Have in mind that all bank
transfers within the EU are now at the same price like within any of
its countries.
***********************************************************
3000-5000 EUR per month is our imminent need.
Our history and our people oblige us to go on with this necessary
action. But without these funds it will not be possible.
Please organize urgently the fundraising activity
and send the donations to the following account:
Jugoslawisch-Österreichische
Solidaritäts-Bewegung. (JÖSB)
Bank Austria
IBAN AT49 1200 0503 8030 5200
BIC BKAUATWW
************************************************************
All of your donations will be used for legal and other necessary
accompanying activities, on instruction or with the consent of
President Milosevic. To obtain additional information on the use of
your donations or to obtain additional advice on the most efficient
way to submit your donations or to make bank transfers, please do not
hesitate to contact us:
Peter Betscher (ICDSM Treasurer) E-mail: peter_betscher@f...
Phone: +49 172 7566 014
Vladimir Krsljanin (ICDSM Secretary) E-mail: slobodavk@y...
Phone: +381 63 8862 301
***************************************************************
For truth and human rights against aggression!
Freedom for Slobodan Milosevic!
Freedom and equality for people!
On behalf of Sloboda and ICDSM,
Vladimir Krsljanin,
Foreign Relations Assistant to President Milosevic
*************************************************************
SLOBODA urgently needs your donation.
Please find the detailed instructions at:
http://www.sloboda.org.yu/pomoc.htm
To join or help this struggle, visit:
http://www.sloboda.org.yu/ (Sloboda/Freedom association)
http://www.icdsm.org/ (the international committee to defend Slobodan
Milosevic)
http://www.free-slobo.de/ (German section of ICDSM)
http://www.free-slobo-uk.org/ (CDSM UK)
http://www.icdsm-us.org/ (US section of ICDSM)
http://www.icdsmireland.org/ (ICDSM Ireland)
http://www.pasti.org/milodif.htm (ICDSM Italy)
http://www.wpc-in.org/ (world peace council)
http://www.geocities.com/b_antinato/ (Balkan antiNATO center)
--- Fine messaggio inoltrato ---
1. Il tirocinio di Ho Chi Minh fra gli Yankees
(di Domenico Losurdo - da Belfagor)
2. Macabro scambio di immagini in Rete: un sito erotico propone a
soldati Usa l'accesso gratuito in cambio di scatti in zone di guerra
(La Repubblica online)
=== 1 ===
BELFAGOR anno LX n. 4 - 31 luglio 2005 (n. 358)
http://www.olschki.it/riviste/belfagor/inlibr.htm
Il tirocinio di Ho Chi Minh fra gli Yankees
di Domenico Losurdo
1. Ormai non è più lecito avere dubbi. Lo scatenamento dell'ultima
guerra contro l'Irak potrebbe anche essere stato inopportuno. E' vero,
il casus belli addotto per giustificarla si è rivelato inconsistente:
nel paese per anni sorvegliato e spiato dal cielo, dal mare e dalla
terra, e quindi sistematicamente bombardato, occupato e setacciato,
non c'è traccia di quelle armi di distruzione di massa, la cui
esistenza era stata «dimostrata» dall'allora segretario di Stato Colin
Powell all'ONU e che, a detta di Tony Blair, il regime ora rovesciato
era pronto a impiegare, con furore genocida, «nell'arco di 45 minuti».
Sì, un intero castello di menzogne si è come sbriciolato. E, tuttavia,
le recriminazioni non hanno più senso dinanzi al compito urgente che
si impone all'Occidente di fronteggiare la terribile minaccia
rappresentata dai «tagliatori di teste» islamici.
A lanciare l'allarme non è solo Oriana Fallaci. Anche giornalisti e
quotidiani solitamente lontani dall'islamofobia si sono preoccupati di
fare appello al senso di responsabilità che dovrebbe essere proprio di
ogni occidentale e di ogni persona civile: nello scontro, che oggi in
Irak contrappone marines da un lato e tagliatori di teste ovvero
tagliagole dall'altro, non si può non prendere posizione per i primi.
Balza subito agli occhi il carattere arbitrariamente selettivo della
configurazione del conflitto; altri potrebbero descriverlo come lo
scontro tra i torturatori di Abu Ghraib e le loro vittime, ovvero come
la disperata insurrezione di un popolo già condannato per lunghi anni
all'inedia con un pretesto menzognero e ora sottoposto all'umiliante
occupazione militare di una variegata legione straniera.
Ma non è questo il punto più importante. Assieme alla geopolitica e
alla geoeconomia, l'odierna Crociata in difesa della Civiltà rimuove
anche la memoria storica. Siamo in presenza di un'accusa che prende di
mira i popoli di volta in volta bollati in quanto estranei alla
civiltà. Nel visitare nel 1836 la Spagna, in quel momento immersa in
una sanguinosa guerra civile, piuttosto che prendere posizione per una
delle parti, Richard Cobden giunge ad una conclusione di carattere
generale, in relazioni ai «barbari al di là del golfo di Biscaglia»:
si tratta di «una nazione di bigotti, accattoni e tagliagole, con un
governo di puttane e canaglie».
Ovviamente, il bersaglio privilegiato di questa accusa è costituito
dai popoli coloniali o di origine coloniale. Chi più ricorda che la
decimazione e l'annientamento dei pellerossa nord-americani sono stati
promossi in nome della lotta contro un popolo di tagliateste e
tagliagole? Tra i crimini che la Dichiarazione di indipendenza
addebita a Giorgio III è quello di aver aizzato contro i coloni
ribelli gli «spietati selvaggi indiani». Sì precisa Thomas Paine
sempre nel 1776 la monarchia inglese «ha incitato i negri e gli
indiani a distruggerci» ovvero a «tagliare la gola degli uomini liberi
in America».
E' un'accusa confermata da Marx. Il capitale descrive in che modo il
governo di Londra fronteggia la minaccia dei coloni ribelli: «Per
istigazione inglese e al soldo inglese essi furono tomahawked [uccisi
a colpi di tomahawk, la scure di guerra dei pellerossa]. Il parlamento
britannico dichiarò che i cani feroci e lo scalping erano "mezzi che
Dio e la natura avevano posto in sua mano"». Epperò, dopo la vittoria
della rivoluzione americana, il quadro cambia sensibilmente. Già nel
1783 un comandante inglese mette in guardia: imbaldanziti dalla
vittoria, i coloni «si preparano a tagliare la gola agli indiani»; il
comportamento dei vincitori aggiunge un altro ufficiale è
«umanamente scioccante». Inizia in effetti il periodo più tragico
della storia dei pellerossa. Andrew Jackson, presidente degli Stati
Uniti negli anni in cui Tocqueville analizza sul campo e celebra la
«democrazia in America», ascende alla più alta magistratura del paese
dopo essersi distinto nella caccia agli indiani, da lui assimilati a
«cani selvaggi». Su questo punto diamo la parola ad uno storico
statunitense dei giorni nostri:
«Vantandosi di "aver sempre conservato lo scalpo di quelli che aveva
uccisi", lo stesso Andrew Jackson [ ] aveva sovrinteso alla
mutilazione di circa ottocento cadaveri di indiani creek i corpi di
uomini, donne e bambini che lui e i suoi uomini avevano massacrato
amputando loro il naso per contarli e conservare una testimonianza
della loro morte, e tagliando lunghe strisce di pelle per conciarle e
trasformarle in briglie».
Nel procedere in occasione della rivoluzione americana allo scambio di
accuse già visto, le due frazioni in cui si è lacerato il partito
liberale della comunità bianca osservano entrambe un rigoroso silenzio
sulla sorte riservata dall'Impero britannico nel suo complesso ai
nativi investiti dall'espansione coloniale. Per saperne qualcosa siamo
di nuovo costretti a far ricorso all'analisi marxiana
dell'«accumulazione originaria»:
«Quei sobri virtuosi che sono i puritani della Nuova Inghilterra
misero nel 1703, con risoluzioni della loro assembly, un premio di 40
sterline su ogni scalp d'indiano e per ogni pellerossa prigioniero;
nel 1720 misero un premio di 100 sterline per ogni scalp, nel 1744,
dopo che Massachusetts-Bay ebbe dichiarata ribelle una certa tribù, i
premi seguenti: per uno scalp di maschio dai dodici anni in su, 100
sterline di valuta nuova, per prigionieri maschi 105 sterline, per
donne e bambini prigionieri 55 sterline, per scalps di donne e bambini
50 sterline!».
Il silenzio su questo capitolo di storia svolge un'importante funzione
ideologica. George Washington può tranquillamente assimilare i
«selvaggi» pellerossa a «bestie selvagge della foresta» (Wild Beasts
of the Forest). E, a quasi un secolo di distanza, nella California
strappata al Messico, «la degradazione e l'annientamento degli
indiani» diventano, per dirla con un altro storico statunintense, «una
sorta di sport popolare».
Se i pellerossa, in quanto ingombrante zavorra, sono destinati ad
essere cancellati dalla faccia della terra, i neri, utili quali
strumenti di lavoro e bestiame umano, subiscono la morte solo allorché
recalcitrano alla loro condizione di schiavi e si ribellano contro i
loro padroni. In tal caso l'esecuzione dei colpevoli deve assumere un
carattere esemplare e pedagogico. Come dimostra, nella Louisiana del
1811, la repressione di una rivolta di schiavi neri: le teste dei
colpevoli sono piantate su paletti e messe in mostra sul luogo del
misfatto.
2. E' una pratica cui l'Occidente fa ricorso forse con particolare
frequenza nell'ambito del suo rapporto coi popoli arabi e islamici,
oggi accusati di essere i tagliatori di teste per eccellenza. Nel
corso della sua spedizione in Egitto, dinanzi al rifiuto di un
notabile egiziano di cedere agli invasori una parte consistente del
suo ricco patrimonio, «Bonaparte ordinò che gli fosse mozzato il capo
e che lo si portasse in giro per tutte le vie del Cairo con il
cartello: "Così saranno puniti tutti i traditori e gli spergiuri"». E,
tuttavia, il tentativo di terrorizzare la popolazione non consegue il
suo obbiettivo. Qua e là scoppiano rivolte. Ebbene prosegue lo
storico sovietico qui citato Bonaparte
«inviò sul luogo il suo aiutante Crouazier perché assediasse la
popolazione ribelle, sterminasse tutti gli abitanti di sesso maschile
senza eccezione e portasse al Cairo le donne e i bambini, dando alle
fiamme il villaggio. L'ordine fu eseguito alla lettera. Molte donne e
bambini perirono durante la lunga marcia fino al Cairo. Alcune ore
dopo la spedizione punitiva, la piazza principale del Cairo mostrava
lo strano spettacolo di lunghe file di asini carichi di sacchi: i
sacchi furono aperti e sulla piazza rotolavano le teste degli uomini
della tribù insorta, giustiziati».
La pratica del mozzamento delle teste dei colpevoli e della loro
esibizione a fini pedagico-terroristici non cessa con la sconfitta di
Napoleone. Nel corso del suo viaggio in Algeria siamo negli anni
della Francia liberale della monarchia di luglio a Philippeville,
Tocqueville è ospite a pranzo di un colonnello dell'esercito di
occupazione, il quale traccia un quadro eloquente della situazione:
«Signori, solo con la forza e il terrore si può riuscire a trattare
con questa gente [ ] L'altro giorno sulla strada è stato commesso un
assassinio. Mi è stato condotto un arabo che era sospettato. L'ho
interrogato e poi gli ho fatto tagliare la testa. Vedrete la sua testa
alla porta di Costantina».
Tocqueville non prende le distanze da questo comportamento, che ai
suoi occhi sembra rientrare tra le «necessità spiacevoli» di cui
occorre farsi carico allorché ci si impegna in una «guerra agli
arabi». Nella lotta contro di essi, è necessario «distruggere tutto
ciò che rassomiglia ad un'aggregazione permanente di popolazione o, in
altre parole, ad una città»; è «della più alta importanza non lasciar
sussistere o sorgere alcuna città nelle regioni controllate da
Abd-el-Kader», il leader della resistenza. Non bisogna lasciarsi
inceppare dagli scrupoli morali:
«Ho spesso udito in Francia uomini che rispetto ma che non appoggio
considerare riprovevole il fatto che si brucino i raccolti, che si
svuotino i silos e che infine ci si impadronisca degli uomini
disarmati, delle donne e dei bambini.
Si tratta, secondo me, di necessità spiacevoli, ma alle quali sarà
costretto a sottomettersi ogni popolo che vorrà fare la guerra agli
arabi».
Quando si ha a che fare con gli islamici, la pratica del mozzamento
della testa può infierire persino su cadaveri ormai putrefatti. Nel
1898, con la battaglia di Omdurman, la Gran Bretagna riesce a
riassoggettare il Sudan, che in precedenza aveva sconfitto gli inglesi
e conquistato l'indipendenza. Ora i bianchi superuomini avvertono il
bisogno di riscattare l'umiliazione subita: non si limitano a finire i
nemici orribilmente feriti dalle pallottole dum-dum. Devastano la
tomba del Mahdi, l'ispiratore e protagonista della resistenza
anticoloniale: il suo cadavere è decapitato; mentre il resto del corpo
è gettato nel Nilo, la testa viene portata in giro come trofeo.
3. Esibite a scopo pedagogico-terroristico, le teste mozzate si
configurano talvolta come una sorta di trofeo di caccia. Nel 1890
Joseph Conrad compie il suo viaggio in Africa e nel Congo,
raccogliendo le informazioni e suggestioni che poi confluiscono in
Cuore di tenebra e nella descrizione qui contenuta degli orrori
dell'espansione e del dominio coloniali: si pensi alle «teste [dei
ribelli] lasciate a seccare sui paletti sotto le finestre del signor
Kurtz», lo schiavista che è il personaggio-chiave del romanzo.
Può infine accadere che il trofeo di caccia si trasformi in souvenir.
Abbiamo visto Jackson infierire sul corpo degli indiani uccisi e
scotennati. Questo non gli impedisce di coltivare pensieri in qualche
modo gentili: egli amava verificare di persona «che i souvenirs
provenienti dai cadaveri fossero distribuiti "alle signore del
Tennessee"».
A un trattamento analogo sono sottoposti, nel sud degli Stati Uniti, i
neri che osano mettere in discussione il regime di white supremacy.
Vediamo in che modo si conclude un linciaggio nell'Arkansas del 1921.
Una folla di cinquecento persone, fra cui non poche donne, si gode il
prolungato spettacolo di un nero che i suoi carnefici mettono a
bruciare a fuoco lento e che invano cerca di affrettare la propria
morte. Quando questa finalmente arriva, ecco intervenire la gara per
contendersi «quali souvenirs» le ossa della vittima.
Tre anni dopo, un giovane indocinese (Nguyen Sinh Cung), approdato
negli Stati Uniti in cerca di lavoro, assiste inorridito ad un linciaggio:
«Il nero viene messo a cuocere, è abbrustolito, bruciato. Ma egli
merita di morire due volte piuttosto che una sola volta. Pertanto egli
viene impiccato, più esattamente è sottoposto a impiccagione ciò che
resta del suo cadavere Quando tutti sono sazi, il cadavere viene
tirato giù».
Di nuovo interviene il momento giulivo dell'acquisizione dei
souvenirs. Gli spettatori e le spettatrici più fini o più modesti si
accontentano di un pezzo della corda utilizzata nel corso del
supplizio. «A terra, circonfusa da un puzzo di grasso e di fumo, una
testa nera, mutilata, arrostita, deformata, fa una smorfia orribile e
sembra chiedere al sole che tramonta. "E' questa la civiltà?"».
L'infausta tradizione qui sommariamente evocata si fa sentire ancora
nel corso della seconda guerra mondiale. Mentre da un lato, nel
desiderio anche di scimmiottare la bianca e occidentale razza dei
signori, si macchiano dei crimini più orrendi in primo luogo contro i
cinesi e i popoli dell'Asia orientale, i giapponesi sono a loro volta
assimilati a barbari ed anzi a veri e propri animali, ad opera dei
loro nemici che pretendono di incarnare l'Occidente autentico: «Che
male c'era, allora, se alcuni pulivano, lustravano e mandavano a casa
i loro teschi di animali come souvenir?» Ritornano in auge le pratiche
che già conosciamo:
«Una comune istantanea raffigura un soldato o un marine che esibisce
orgogliosamnte un cranio giapponese ben lustrato, mentre una poesia di
quel periodo, di Winfiled Townley Scott, riflette, senza alcun
commento morale, su The U. S. Sailor with the Japanese Skull (Il
marinaio statunitense con il teschio giapponese): " il nostro/
Marinaio, cioè, ventenne, vagabondava in agosto/ Tra i piccoli corpi
sulla sabbia e andava in caccia / Di ricordi: denti, piastrine, diari,
stivali; ma ancor più ardito / Tagliava una testa e la scuoiava sotto
un albero di ginkgo biloba". Poi il marinaio la trascina per molti
giorni dietro la nave e finalmente la netta accuratamente con la
lisciva e ottiene così un perfetto ricordino».
A guerra appena finita, nel febbraio 1946 l'Atlantic Monthly riconosce:
«Sparammo ai prigionieri a sangue freddo, distruggemmo gli ospedali,
mitragliammo a bassa quota le scialuppe di salvataggio, uccidemmo e
maltrattammo i civili nemici, finimmo i feriti, gettammo i moribondi
in una fossa con i morti, e nel Pacifico bollimmo i teschi dei nemici
per eliminare la carne intorno e farne soprammobili per le fidanzate o
intagliammo le ossa fino a ottenere dei tagliacarte».
4. Possiamo almeno considerare conclusa con la seconda guerra mondiale
l'infausta tradizione di cui qui si tratta? Torniamo a Nguyen Sinh
Cung, al giovane indocinese già incontrato. Egli denuncia l'infamia
del regime di supremazia bianca e del Ku Klux Klan, da lui paragonato
al fascismo, su Correspondance Internationale (la versione francese
dell'organo dell'Internazionale Comunista). Dieci anni dopo egli fa
ritorno in patria e assume il nome, col quale ancora più tardi
diventerà noto in tutto il mondo, di Ho Chi Minh. C'è un nesso tra
l'orrore da lui provato per la sorte nella democratica America
riservata agli infelici neri e la determinazione con cui egli guida la
lotta di liberazione nazionale prima contro la Francia e poi contro
gli Stati Uniti? Certo è che anche in Indocina, a decenni di distanza
dal crollo del Terzo Reich, la razza dei signori conserva le sue
abitudini. Il protagonista del romanzo di Conrad, il signor Kurtz
sembra ancora fare scuola, a giudicare almeno da quello che riferisce
un docente americano su una rivista americana, a proposito di un
agente della Cia, che visse nel Laos «in una casa decorata con una
corona di orecchie strappate dalle teste di comunisti [indocinesi]
morti». Neppure dopo la morte meritano rispetto la testa e il corpo
dei barbari. E' di questi giorni la notizia, proveniente da Baghdad,
di un video «che mostra una pattuglia [statunitense] mentre ride e
scherza con il corpo di un irakeno freddato all'interno del suo
camioncino». Tutto lascia presumere che la vittima abbia perso la vita
per errore. Ma ciò non incrina il buon umore delle truppe di
occupazione. Come chiarisce la didascalia apposta alle foto pubblicate
dal Corriere della Sera, «il peggio deve ancora cominciare. Un soldato
Usa si avvicina al corpo, lo scuote. "Fagli fare ciao con la manina"
gli dice un compagno. E lui prende la mano del morto per l'ultimo
oltraggio». Ma questo oltraggio e gli altri consumati ad Abu Ghraib e
che continuano a consumarsi quotidianamente in Irak non impediscono ai
colpevoli di bollare come «tagliateste» e «tagliagole» i nemici che
l'Impero e la razza dei signori via via incontrano sulla loro strada.
Testi citati
Oriana Fallaci intervista Oriana Fallaci, Corriere della Sera, Milano,
2004 (p. 126); Wendy HINDE, Richard Cobden. A Victorian Outsider, New
Haven and London, Yale University Press, 1987 (pp. 25-6); Thomas
PAINE, Collected Writings, a cura di Eric Foner, New York, The Library
of America, 1995 (pp. 35 e 137); Karl MARX, Das Kapital (1867-1894),
tr. it., di Delio Cantimori, Il capitale, Torino, Einaudi (vol. I, p.
925, cap. 25); Colin G. CALLOWAY, The American Revolution in Indian
Country. Crisis and Diversity in Native American Communities,
Cambridge, University Press, 1995 (pp. 278 e 272, per quanto riguarda
il comportamento dei coloni vittoriosi); David E. STANNARD, American
Holocaust. The Conquest of the New World (1992), tr. it., di Carla
Malerba, Olocausto americano. La conquista del Nuovo Mondo, Torino,
Bollati Boringhieri, 2001 (pp. 202-3, per Jackson e p. 252, per le
modalità della guerra tra Stati Uniti e Giappone); Richard Maxwell
BROWN, Strain of Violence. Historical Studies of American Violence and
Vigilantism, Oxford University Press, New York-Oxford, 1975 (p. 193,
per la Louisiana del 1811); E. V. TARLE, Napoleone (1942), tr. it. di
G. Benco e G. Garritano, Editori Riuniti, IV ed., 1975 (pp. 73-4);
Byron FARWELL, Prisoners of the Mahdi (1967), New York-London, Norton
Company, 1989 (pp. 303 sgg.) e Wladimir G. TRUCHANOWSKI, Winston
Churchill. Eine politische Biographie (1968), tr. ted. dal russo di
Gisela Lehmann e Eberhard Wolfgramm, Köln, Pahl-Rugenstein, 1987 (pp.
46-8, per quanto riguarda il Sudan); Joseph CONRAD, Heart of Darkness
(1899), tr. it., di Ettore Capriolo, Cuore di tenebra, Milano,
Feltrinelli, Universale Economica, II ed., 1996 (p. 85); Paul FUSSEL,
Wartime (1989); tr. it., di Mario Spinella, Tempo di guerra, Milano,
Mondadori, 1991 (pp. 178 e 152-3, per le modalità della guerra tra
Stati Uniti e Giappone); Thomas F. GOSSET, Race. The History of an
Idea in America (1963), New York, Schocken Books, 1965 (p. 270, per
l'efferatezza dei linciaggi); Wyn Craig WADE, The Fiery Cross. The Ku
Klux Klan in America, New York-Oxford, Oxford University Press, 1997
(pp. 203-4, per Ho Chi Minh); Domenico LOSURDO, Controstoria del
liberalismo, Roma-Bari, Laterza, in libreria a partire dal settembre
2005 (cap. 1, § 5, per Washington e gli indiani; cap. 9, § 2, per lo
«sport popolare» in California e cap. 7. § 6, per Tocqueville e
l'Algeria); Daniel WIKLER, The Dalai Lama and the Cia, in The New York
Review of Books, 23 settembre 1999, (p. 81, per la «corona di
orecchie»); Fabrizia SARZANINI, Il dossier italiano: manomesse le
prove, in Corriere della Sera del 1 maggio 2005, p. 6,
(pubblicato in «Belfagor. Rassegna di varia umanità», 31 luglio 2005)
http://www.lernesto.it/index.aspx?m=77&f=2&IDArticolo=5086
=== 2 ===
http://www.repubblica.it/2005/h/sezioni/esteri/iraq64/fotohorror/fotohorror.html
Macabro scambio di immagini in Rete: un sito erotico propone
a soldati Usa l'accesso gratuito in cambio di scatti in zone di guerra
Iraq, foto agghiaccianti in cambio di materiale porno
Il sito degli orrori segnalato da un blogger italiano
MILANO - Foto pornografiche in cambio di terrificanti immagini di
cadaveri. Il macabro scambio avviene su Internet tra un sito ad alto
tasso erotico e i soldati statunitensi in Afghanistan e in Iraq. I
militari vengono invitati a spedire i loro terribili scatti di corpi
mutilati, carbonizzati, smembrati dalle esplosioni, promettendo in
cambio l'accesso gratuito a diverse sezioni "proibite". Il risultato è
una galleria degli orrori, segnalato da un blogger italiano, il cui
nickname è Staib, che ne ha parlato diffusamente sul suo blog e su
diversi portali di controinformazione.
Lo rivela l'Ansa, che riporta l'annuncio che appare sulla homepage del
sito: "Se sei un soldato americano di stanza in Iraq, Afghanistan, o
un altro teatro di guerra e vorresti accesso libero al sito, puoi
pubblicare le foto che tu e i tuoi compagni avete fatto durante il
vostro servizio".
Il sito, prettamente pornografico, è strutturato come un forum, dove
gli utenti scambiano materiale amatoriale, non coperto da copyright,
che va dal "voyeur" alle foto e ai video hard di presunte fidanzate e
mogli. Due le chiavi per accedere ai contenuti porno: i frequentatori
possono pagare, oppure inviare del materiale "interessante". E qui
scatta la "riduzione per i militari".
In due sezioni apposite, i soldati possono guadagnarsi l'accesso
gratuito alle immagini più piccanti pubblicando foto e video
realizzati durante il loro servizio. Una parte ha un tema generale,
con foto di militari, anche improntate a un certo umorismo bellico,
mentre l'altra sezione si presenta come un vero e proprio museo degli
orrori, con foto per lo più di iracheni morti e cadaveri smembrati.
Infatti, appena vi si entra, si viene avvisati che "questa sezione è
tra quelle più cruente, quindi le persone che non vogliono vedere
questo tipo di materiale non dovrebbero accedervi".
A scorrere gli allegati inviati sembra di entrare in un girone
infernale: ogni messaggio contiene infatti immagini raccapriccianti,
in una escalation di barbarie e crudezza, accentuata dai messaggi
lasciati dai frequentatori del sito. Messaggi esaltati, non certo
inorriditi, alla vista di quelle terribili istantanee prese sul teatro
di guerra. Si vedono corpi carbonizzati, senza testa, senza arti, una
faccia in una scodella, i resti di un kamikaze, un braccio, gambe,
accompagnati da commenti disumani, prossimi all'esultanza per quegli
scempi.
All'orrore di membra riverse tra la polvere e teste spappolate, si
aggiungono sottolineature come "l'unico iracheno buono è l'iracheno
morto" o riferimenti ironici come "poveraccio, immaginatevi se le 72
vergini che lo aspettano sono tutte delle ciccione".
Stupiscono, per il loro cinismo, persino i titoli dei vari post: i
pragmatici "qualche foto in cambio dell'accesso" o "uomini morti per
ingresso", ma anche il barbaro quiz "date un nome a questa parte del
corpo umano", che prelude alla visione di un brandello di carne
insanguinata, carbonizzata e spappolata. Tra le immagini, nella
sezione più generale, anche alcune foto di militari americani feriti,
che loro stessi hanno inviato.
(21 agosto 2005)
1. Kosovo soll EU-Kolonie werden
(jw 29.04.2005 - Jürgen Elsässer - "Il Kosovo deve diventare una colonia")
2. Massenabschiebungen. Afghanistan und Kosovo angeblich sicher
(jw 23.05.2005 - Ulla Jelpke - "Deportazioni: L'Afghanistan ed il
Kosovo sarebbero sicuri")
3. Pilot verweigerte Deportation
(jw 02.07.2005 - Inland - Nick Brauns - Esponenti della comunità
askhali del Kosovo, rifugiati in Germania, si oppongono alla deportazione)
4. Deutsche Truppen bleiben im Kosovo
(jw 03.06.2005 - Ulla Jelpke - Prolungata la missione "di pace" delle
truppe tedesche in Kosovo)
5 . Sechs Jahrhunderte in Flammen
Mit der Zerstörung serbischer Kirchen und Klöster im Kosovo
verschwindet ein Weltkulturerbe
(jw 22.03.2005 - Peter Urban - Sulla distruzione dei monumenti
bizantini del Kosovo da parte dei nazionalisti pan-albanesi, alleati
della NATO)
LINKS:
Politische Anreize
BERLIN/PRISTINA/PRIZREN - Die westlichen Besatzungsmächte im Kosovo
bereiten sich auf bevorstehende Machtkämpfe vor und verstärken ihre
Truppen in dem UN-Protektorat. Hintergrund ist die geplante Sezession
der serbischen Provinz, die insbesondere von Deutschland forciert
wird. Berlin will ungehinderten Zugriff auf die Wirtschaftsressourcen
des Gebiets und wünscht daher ein Ende der Belgrader Hoheit über den
Kosovo. Zugleich verlangen deutsche Politiker die Unterordnung der
gesamten Region unter die EU. Dies gilt als Voraussetzung, um den
Einfluss der USA zurückzudrängen...
http://www.german-foreign-policy.com/de/news/article/1111539080.php
Der Bundeswehr das Beste
Kanzlerkandidatin der Union verspricht deutschen Soldaten mehr
Sicherheit im Ausland und Einsatzmöglichkeiten im Innern
16.07.2005 - Wera Richter - Am Freitag führte der angelaufene
Bundestagswahlkampf die Unionskanzlerkandidatin Angela Merkel zu den
deutschen Soldaten ins Kosovo. Auf dem Beobachtungspunkt »Auge«, hoch
über Prizren, ließ sich die CDU-Chefin das Protektorat zeigen. Mit 2
600 Soldaten ist Deutschland der größte Truppensteller der
internationalen Kosovostreitkräfte (KFOR). Die Kanzlerin in spe war
voll des Lobes: Die Leistungen der Bundeswehrsoldaten im Ausland seien
»alles andere als selbstverständlich, und wir sollten ihnen dafür sehr
dankbar sein«. Die Gefährdung der Soldaten müsse »so gering wie irgend
möglich gehalten werden«, so Merkel, daher seien Einsparungen bei der
Truppe ausgeschlossen. »Unsere Soldaten müssen trotz allgemeinen
Sparzwanges das Beste an Ausrüstung und Material zur Verfügung
gestellt bekommen.«...
http://www.jungewelt.de/2005/07-16/001.php
Mutmaßlicher Abschluss
20.07.2005 - Berlin und die NATO bereiten sich auf neue Unruhen im
Kosovo vor. Ein entsprechendes Militärabkommen unterzeichnete der
NATO-Generalsekretär am Montag in Belgrad. Beobachter rechnen mit
gezielten Provokationen nationalistischer Albaner, die auf die im
Herbst beginnenden Statusverhandlungen Einfluss nehmen wollen. Ziel
ist die Sezession des Kosovo. Auch maßgebliche Vertreter der deutschen
Außenpolitik befürworten die Loslösung von Serbien. Strittig sind
Methoden und Zeithorizont. Während die Kosovo-Eliten einen schnellen
Machttransfer verlangen, befürchten Berlin und die NATO verlustreiche
Kämpfe bei der Austreibung der letzten serbischen Bewohner. Um das
Tempo zu drosseln, hält die NATO Truppen bereit und plant Einsätze auf
dem Gebiet Serbiens. Von dort sollen westliche Streitkräfte vorstoßen,
sobald das Sezessionsgeschehen unübersichtlich wird. Die erwarteten
Unruhen könnten auf die Nachbarstaaten übergreifen, meint der
ehemalige jugoslawische Generalkonsul Vlado Nadazdin im Gespräch mit
german-foreign-policy.com. Albanische Politiker propagieren u.a. in
Mazedonien und Griechenland eine ethnische Landnahme ("Groß-Kosovo")...
http://www.german-foreign-policy.com/de/news/art/2005/54814.php
Interview mit Vlado Nadazdin - aus German-Foreign-Policy.com
20.07.2005 - Über die Entwicklung im Kosovo sprach
german-foreign-policy.com mit Vlado Nadazdin. Nadazdin trat nach
Studien in Jugoslawien und Deutschland in den Auswärtigen Dienst
seines Landes ein und arbeitete u.a. sieben Jahre als Kabinettschef
des jugoslawischen Außenministers. Im März 1999 wurde er zum
Generalkonsul der Bundesrepublik Jugoslawien in Düsseldorf ernannt.
Nach dem Umsturz im Jahr 2000 verlor er sämtliche diplomatischen Ämter...
http://www.artel.co.yu/de/izbor/jugoslavija/2005-07-27.html
Keine "Standards vor Status"
24.08.2005 - Die internationalen Auseinandersetzungen um die
Abtrennung des Kosovo von Serbien verschärfen sich. Entsprechende
Verhandlungen unter starkem deutschem Druck sind für diesen Herbst
angesetzt. Beobachter halten sowohl eine Verschiebung der Gespräche
als auch eine "Fluchtstrategie" der Vereinten Nationen für möglich. Im
Ergebnis könnte auf die Durchsetzung humanitärer Standards im Kosovo
verzichtet werden. Während die deutsche Bertelsmann-Stiftung die
Abtrennung der südserbischen Provinz und die Errichtung eines
EU-Protektorats vorschlägt, sucht Belgrad die Volksrepublik China zu
gewinnen. Durch ein Veto im UN-Sicherheitsrat könnte Beijing die
territoriale Integrität Serbiens wahren, sollte sich die deutsche
Sezessionsstrategie durchsetzen. Die aktuellen Auseinandersetzungen
leiten die letzte Phase der Zerschlagung des früheren Jugoslawien ein,
die zu Beginn der 1990er Jahre unter maßgeblicher Beteiligung
Deutschlands ihren Anfang genommen ha
t. Die publizistische Rechtfertigung der Angriffe auf Belgrad ist
Gegenstand einer kürzlich erschienenen Studie über die deutsche
Presse. Darin wird die Bedeutung der medialen Interpretationen für den
Zerstörungsprozess analysiert...
http://www.german-foreign-policy.com/de/news/art/2005/55653.php
=== 1 ===
http://www.jungewelt.de/2005/04-29/007.php
29.04.2005
Ausland
Jürgen Elsässer
Kosovo soll EU-Kolonie werden
Balkan-Kommission legt Stufenplan für die Abtrennung von Serbien vor.
Im Hintergrund droht sofortige Unabhängigkeit
Nunmehr ist amtlich, was bisher nur Kriegsgegner behauptet haben: Die
sogenannte humanitäre Intervention der NATO in Jugoslawien im Jahre
1999 hat der Humanität in der angeblich befreiten Provinz Kosovo
nichts genützt. »Unser Bericht stellt fest, daß die Lösungen, die
nötig waren, um Frieden zu schaffen, nicht mehr sinnvoll sind«, sagte
der frühere italienische Premier Giuliano Amato vergangene Woche bei
der Vorstellung des Berichts einer von der EU eingesetzten
Balkan-Kommission. Ihr hatten eine Reihe ehemaliger europäischer
Spitzenpolitiker angehört, darunter auch Exbundespräsident Richard von
Weizsäcker, der Schwede Carl Bildt und der Exaußenminister von
Serbien-Montenegro, Goran Svilanovic.
Nach dem Kommissionsbericht könne der gegenwärtige Status quo des
Kosovo in eine »neue Phase der Instabilität« führen. Damit ist leider
nicht die Tatsache gemeint, daß in den vergangenen sechs Jahren unter
den Augen von zunächst 40 000 und derzeit 20 000 NATO-Soldaten die
Provinz von allen nichtalbanischen Minderheiten weitgehend gesäubert
wurde. Sondern unter dem unbefriedigenden Status quo verstehen die
Kommissionäre die im Waffenstillstandsvertrag zwischen NATO und
Belgrad niedergelegte und dann vom UN-Sicherheitsrat in der Resolution
1244 bekräftigte Festlegung, daß das Amselfeld auch künftig ein Teil
Jugoslawiens (mittlerweile in Serbien-Montenegro umbenannt) bleiben müsse.
Entsprechend des Kommissionsberichts soll das Kosovo statt dessen in
etwa zehn Jahren EU-Mitglied werden, ohne vorher die volle
Unabhängigkeit erlangt zu haben. In einer ersten Phase gehe die
UN-Verwaltungshoheit der Provinz auf die Europäische Union über
(eingeschränkte Unabhängigkeit). In einer zweiten Phase gebe die
EU-Administration immer mehr Kompetenzen an die lokalen Behörden ab.
In einer dritten Phase begännen Beitrittsverhandlungen zwischen dem
Kosovo und der EU (gelenkte Souveränität), an deren Abschluß
schließlich die volle EU-Mitgliedschaft stehen soll.
Mit diesem Vorschlag könnte die EU in den Kosovo-Endstatus-Gesprächen,
die wohl in der zweiten Jahreshälfte beginnen werden, Punkte sammeln.
Denn es wird eine Art Junktim in Aussicht gestellt: Nicht nur das
Kosovo soll EU-Mitglied werden, sondern gleichzeitig auch Serbien und
alle anderen Länder des westlichen Balkan. Belgrad würde auf diese
Weise zwar das Kosovo verlieren, aber andererseits zum selbsternannten
demokratischen Europa gehören dürfen. Kosovo wiederum würde, um die
Serben zu besänftigen, praktisch nur eine einzige Sekunde lang
unabhängig sein, nämlich im Augenblick der Unterzeichnung der
EU-Beitrittsurkunde. Danach müßte es einen Teil seiner Souveränität
schon wieder an Brüssel abgeben, ebenso wie Neumitglied Serbien
natürlich auch.
Damit diese schlaue Idee Wirklichkeit werden kann, muß freilich nicht
nur die serbische Regierung zustimmen, die man schon gut weichgekocht
hat, sondern auch der UN-Sicherheitsrat. Dort dürften Moskau und
Peking ihr Veto einlegen, denn wenn die EU es sich angewöhnt, nicht
mehr nur Staaten den Anschluß anzubieten, sondern auch Regionen in
Staaten, könnte sie mit dem Kosovo-Trick künftig auch Transnistrien
(heute noch Moldawien), Nagorny-Karabach (Armenien) oder
Tschetschenien (Rußland) als Provinz annektieren.
Wird der EU-Vorstoß also im Sicherheitsrat blockiert werden? »Einige
albanische Politiker hoffen, daß am Ende von erfolglosen Verhandlungen
die Vereinigten Staaten zunächst einseitig das Kosovo als unabhängig
anerkennen werden«, berichtete die FAZ Anfang April von einer Tagung
der Friedrich-Ebert-Stiftung. Soll heißen: Entweder die Serben, Russen
und Chinesen nicken den EU-Stufenplan ab oder Kosovo wird mit Hilfe
der USA und ohne UN-Zustimmung sofort und ganz stufenlos souverän.
=== 2 ===
http://www.jungewelt.de/2005/05-23/002.php
jw 23.05.2005 - Kommentar
Ulla Jelpke
Massenabschiebungen
Afghanistan und Kosovo angeblich sicher
23.05.2005
Kommentar
Ulla Jelpke
Massenabschiebungen
Afghanistan und Kosovo angeblich sicher
Nachdem es der weltumspannenden Allianz der Verlogenheit
offensichtlich nicht gelungen ist, Afghanistan in die angeblich
zivilisierte Wertegemeinschaft der neuen Weltordnung zurückzubomben,
soll nun das KSK der Bundeswehr in Kürze einen neuen Kriegseinsatz
durchführen. Gleichzeitig sollen Tausende Afghanen in ihr
Herkunftsland abgeschoben werden, weil die Lage dort angeblich sicher
sei. Dies haben einige Länderinnenminister vereinbart. Was für eine
Logik! Die Bundesregierung setzt Kriegselitetruppen ein, und die
Innenpolitiker beschließen Massenabschiebungen.
Für die Rückkehrer nach Afghanistan besteht höchste Lebensgefahr. Der
bekannte Frankfurter Rechtsanwalt Viktor Pfaff hat nach einer Reise
mit unabhängigen Experten soeben einen schockierenden Bericht
vorgelegt. Vor allem für Frauen und Kinder ist das Risiko groß, Opfer
staatlicher Willkür und Kriminalität zu werden. Auch diejenigen, die
freiwillig zurückgegangen sind, »wagen es nicht, ihre Familien
nachzuholen«. Während deutsche Hilfsorganisationen ihre Mitarbeiter
wegen der zunehmenden Unsicherheit aus Afghanistan zurückrufen,
demonstrieren in Hamburg betroffene Afghanen für »laßt uns leben«.
Nicht besser ist die Situation im Kosovo. Anfang April beschloß die
Bundesregierung eine Fortsetzung des KFOR-Einsatzes der Bundeswehr, da
die Lebensbedingungen für Minderheiten in der UN-verwalteten Provinz
nach wie vor ungesichert seien. Zugleich wurde trotz zahlreicher
Proteste letzten Donnerstag mit der Abschiebung von Flüchtlingen
begonnen. Insgesamt sollen rund 10000 zwangsweise in die von
Kosovo-Albanern dominierte südserbische Provinz zurückkehren,
insbesondere Minderheitenangehörige wie Ashkali und Kosovo-Ägypter. Je
nach Entwicklung der Lage könnten auch die rund 24000 in Deutschland
lebenden Roma aus dem Kosovo, für die aufgrund ihrer besonderen
Gefährdung bislang ein Abschiebeverbot gilt, künftig ausgewiesen
werden. Der Hohe UN-Flüchtlingskommissar hat noch im März 2005 die
Gefahrenlage betont.
Doch die UN-Zivilverwaltung im Kosovo erklärte sich
unbegreiflicherweise mit den Abschiebungen einverstanden. Denn als
es im März 2004 zu blutigen Unruhen kam, bei denen albanische
Kosovaren Angehörige von Minderheiten angriffen, wurden die
Abschiebungen ausgesetzt. Seither hat sich nichts zum Besseren verändert.
Ein schäbiges Motiv ist die Einsparung von Sozialleistungen. Die
finanzschwachen Kommunen sind froh über jede »Entlastung« ihrer
Sozialkassen. Es ist eben einfacher, Militär zu schicken denn dafür
hat die BRD immer Geld , als humanitäre Verpflichtungen zu erfüllen.
=== 3 ===
http://www.jungewelt.de/2005/07-02/017.php
02.07.2005 - Inland
Nick Brauns, München
Pilot verweigerte Deportation
Bayerische Behörde wollte selbstmordgefährdete Frau direkt aus der
Psychiatrie abschieben
Die selbst für bayerische Verhältnisse außergewöhnlich gnadenlose
Abschiebung einer Flüchtlingsfamilie scheiterte Freitag früh in
letzter Minute am Widerstand des Piloten. Wie der Sozialdienst des
Münchner Flughafens angab, weigerte sich der Pilot der Adria Airways,
Familie Avdija mit ihren vier Kindern mitzunehmen.
Um vier Uhr nachts hatten Polizeibeamte die schwer suizidgefährdete
Eljheme Avdija aus der psychiatrischen Klinik in Erlangen geholt. Auf
Anraten der behandelnden Ärztin wurde ihr verschwiegen, daß sie zum
Flughafen gebracht wurde. Zeitgleich wurden ihr Mann Aziz Avdija und
die vier Kinder im Alter von neun bis 16 Jahren aus der Zentralen
Rückführstelle (ZRS) für Oberbayern in Zirndorf vom Schubdienst
abgeholt und nach München transportiert.
Familie Avdija gehört der Ashkali-Minderheit im Kosovo an. Von dort
floh die Familie zuerst nach Slowenien. Als der heute sechzehnjährigen
Tochter dort die Verschleppung in die Zwangsprostitution drohte,
beantragten die Avdijas in Deutschland Asyl. Da die Familie erstmals
in Slowenien Asyl beantragt hatte, soll sie nach dem Willen der
deutschen Behörden dorthin deportiert werden.
Gemäß einem aktuellen fachärztlichen Gutachten des
Bezirkskrankenhauses Erlangen leidet Frau Avdija unter einer
posttraumatischen Belastungsstörung. Nachdem ihr Mann Mitte Juni als
»Pfand« für die geplante Abschiebung der ganzen Familie in Haft
genommen wurde, hatte Frau Avdija vor den Augen ihrer Kinder einen
Suizidversuch unternommen. Nur durch das schnelle Eingreifen von
Nachbarn konnte sie gerettet werden. Am Donnerstag unternahm Frau
Avdija einen erneuten Selbstmordversuch, nachdem eine Petition beim
Bayerischen Landtag abgelehnt worden war. Eine Überprüfung der
Reisefähigkeit von Frau Avdija wurde von der ZRS abgelehnt, nachdem
ein Attest der behandelnden Ärztin eine Abschiebung unter hohen
Sicherheitsvorkehrungen für möglich erklärte. Eine Zusage der
slowenischen Behörden, daß Frau Avdija bei ihrer Ankunft in Slowenien
ärztliche Hilfe erhält, lag nicht vor. Das Bezirkskrankenhaus Erlangen
stehe in der Pflicht, sich nicht den Abschiebeinteressen einer
offensichtlich rücksichtslosen Behörde anzupassen, sondern alles zu
tun, was zur Gesundung von Frau Avdija beitrage, kritisierte Stephan
Dünnwald vom Bayerischen Flüchtlingsrat. »Die Abschiebung einer nach
der Einschätzung der Klinik psychisch stark angegriffenen Frau zu
gestatten, ist in unseren Augen mit medizinethischen Grundsätzen nicht
vereinbar.« Auch der Deutsche Ärztetag habe beschlossen, daß eine
reine Prüfung der Flugtauglichkeit ärztlich nicht vertretbar sei.
Nach der gescheiterten Abschiebung wurde die Familie wieder getrennt.
Aziz Avdija und seine Kinder sind jetzt wieder im Lager Zirndorf,
während seine Frau zurück in die psychiatrische Klinik nach Erlangen
gebracht wurde.
=== 4 ===
http://www.jungewelt.de/2005/06-03/012.php
03.06.2005 - Inland
Ulla Jelpke
Deutsche Truppen bleiben im Kosovo
Bundestag beschloß mit großer Mehrheit Fortsetzung des
Bundeswehreinsatzes in Südserbien
Der vor sechs Jahren gestartete Kosovo-Einsatz der Bundeswehr wird um
zwölf Monate bis Juni 2006 verlängert. Das beschloß der Bundestag am
Donnerstag in Berlin bei nur sieben Gegenstimmen.
Verteidigungsminister Peter Struck (SPD) bezeichnete den Einsatz als
alternativlos und betonte zugleich, die friedliche Zukunft der
serbischen Provinz könne nur in Europa liegen. Die Bundeswehr ist mit
derzeit 2 500 Soldaten der größte Truppensteller. Die Kosten für die
zwölfmonatige Mandatsverlängerung werden auf 202 Millionen Euro beziffert.
Außenminister Joseph Fischer (Grüne) sagte, die Frage des Status der
Provinz sei nur in einer europäischen Perspektive zu lösen. Es dürfe
keine Teilung des Kosovo und keine «unkonditionierte Unabhängigkeit»
geben. Damit schloß er indirekt eine weitere Zugehörigkeit zu
Serbien-Montenegro, wie bisher in der UN-Resolution 1244 garantiert,
ebenso aus wie eine von Belgrad angebotene Aufteilung in einen
serbischen und einen albanischen Sektor. Vertreter aller vier
Fraktionen stellten sich hinter die Einschätzung von Struck, daß eine
Fortsetzung der militärischen Unterstützung für die politische
Normalisierung des Kosovo »unerläßlich« sei. Doch mahnten Union und
FDP die Vorlage eines politischen Konzepts für die Zukunft des Kosovo
an, damit es nicht nur zu einer ständig wiederkehrenden Verlängerung
des Bundeswehr-Mandats komme. In namentlicher Abstimmung votierten 575
von 582 Abgeordneten für den Regierungsantrag. Mit sieben
Gegenstimmen, darunter drei von der CDU, die zwei PDS Abgeordneten und
Hans Christian Ströbele von den Grünen. Enthaltungen gab es nicht.
Insgesamt befinden sich gegenwärtig rund 16 000 Soldaten aus 34
Ländern in der von der UNO verwalteten Provinz. Mitte März vergangenen
Jahres war es hier zu Pogromen gegen nicht-albanische Minderheiten
gekommen, bei denen nach UN-Angaben 19 Menschen getötet, 3 000 vor
allem Serben vertrieben und 500 Häuser in serbischen Enklaven zerstört
wurden.
=== 5 ===
http://www.jungewelt.de/2005/03-22/008.php
22.03.2005
Ausland
Peter Urban
Sechs Jahrhunderte in Flammen
Mit der Zerstörung serbischer Kirchen und Klöster im Kosovo
verschwindet ein Weltkulturerbe
Kosovo. 17. bis 19. März 2004: Im Verlaufe eines Pogroms albanischer
Terroristen gegen Serben sterben mindestens 19 Menschen, über 4 000
müssen fliehen und 37 Sakralbauten der orthodoxen Kirche werden
verwüstet.
»Sechs Jahrhunderte in Flammen« betitelt die seriöse Belgrader
Tageszeitung Vecernje Novosti ihre Sonderbeilage vom 5. April 2004.
»Gold, reiche Stickereien, Glocken, altes Geld, handschriftliche
Evangelien, mittelalterliche Miniaturen, Fresken aus der
Frührenaissance, Klöster und Kirchen von einmaliger Architektur«,
alles ein Raub des Feuers. Allein in Prizren sind es sieben Kirchen,
zum Teil aus dem 14. Jahrhundert, mit unersetzlichen Wandmalereien.
Die Osmanen überdauert
In der Provinz Kosovo und Metohija, dem Landstrich mit der größten
Dichte an christlichen Kirchen und Klöstern in ganz Europa, waren vor
dem Krieg 1999 über 1 300 Kulturdenkmäler registriert, 372 davon waren
1977 unter den Schutz des Gesetzes gestellt worden: elf
prähistorische, sieben aus illyrischer Zeit, 17 römische, 29
byzantinische, 179 serbische und, man höre und staune, 78 türkische
und 38 albanische. Die wertvollsten Baudenkmäler sind die Kirchen und
Klöster des serbischen Mittelalters, das Patriarchatskloster von Pec
und Kloster Gracanica gehören zum Weltkulturerbe der UNESCO.
Diese Denkmäler haben 500 Jahre Türkenherrschaft überlebt, wenn auch
nicht alle unbeschadet: Die im März 2004 in Prizren geschändete
Kathedrale der Gottesmutter von Ljeviska wird 1756 erstmals als
Moschee erwähnt. In ihr hat ein namenloser Türke in arabischer Sprache
eine Inschrift hinterlassen, in der er die Schönheit der Fresken mit
der Iris seiner Augen verglich, woraufhin er mit Hammer und Meißel den
abgebildeten orthodoxen Heiligen, unter anderen König Milutin die
Augen ausstach, ohne im übrigen die Gesichter zu beschädigen.
Landser fotografieren
Von solch subtilem Umgang mit dem immerhin gemeinsamen Erbe kann bei
den moslemischen Nachfahren der Türken keine Rede mehr sein. Seit
Beginn des NATO-Krieges sind im Kosovo an die 150 orthodoxen Kirchen
und Klöster zerstört worden, insgesamt 40 von ihnen wurden dem Schutz
der KFOR unterstellt. Wie effizient dieser Schutz gehandhabt wird,
könnte am Beispiel des Prizrener Erzengelklosters aus dem 14.
Jahrhundert erzählt werden. Vecernje Novosti merkte lakonisch an, daß
der Bau »geplündert und angezündet wurde in Gegenwart deutscher
Soldaten, die ihn nicht geschützt haben, im Gegenteil: Die beiden
Bundeswehrhelden haben von dem Pogrom Erinnerungsfotos gemacht«.
Die Kirche des Hl.Erlösers in Prizren, 1332 mit Fresken bemalt, ist
abgebrannt, die Fresken sind so gut wie verloren. Von der Kathedrale
des Großmärtyrers Georgije stehen, laut Angaben eines Augenzeugen,
nurmehr drei Mauern, Dach und Kuppel sind abgebrannt, den Torbogen am
Eingang in den Vorhof ziert, in roter Ölfarbe, die albanische Parole
»Morto i Serbi!«
Die KFOR war ganz offenkundig nicht in der Lage, diese Akte der
Barbarei zu verhindern. Ein weiterer Skandal ist, daß die Besatzer
Denkmalschützer, Restauratoren und Kunsthistoriker, aus Belgrad und
anderswoher, aktiv an der Einreise hindern mit der fadenscheinigen
Begründung, man könne nicht für ihre Sicherheit garantieren. Die
renommierte Kunsthistorikerin Professsor Irina Subotic wie auch der
Direkter der Belgrader Behörde für Denkmalschutz, Marko Omcikus,
beklagen nur zu Recht, daß die schwerstbeschädigten Denkmäler ohne
Dächer schutzlos Wind und Wetter ausgesetzt sind und der Winter im
Kosovo ist immer noch hart. Und während die zerstörten und
gebrandschatzten orthodoxen Kirchen und Klöster vor sich hinrotten,
entwenden Albaner Steine von Novo Brdo zum Ausbau ihrer Wohnhäuser.
Nota bene: Novo Brdo, die große Ruine einer mittelalterlichen Stadt,
die bis heute nicht erforscht ist, die aber im 14. Jahrhundert als die
reichste Stadt des mittelalterlichen Serbien galt.
Verbrannte Erde im Kosovo, in der Wiege der serbischen Kultur. »Für
uns Serben ist das Kosovo keine imaginäre, mythische Vergangenheit,
sondern die Wirklichkeit eines historischen christlichen Schicksals,
das andauert und das ... nicht einmal heute mit dieser neuesten
Tragödie beendet ist«, heißt es in einem Memorandum der
Bischofskonferenz der serbischen orthodoxen Kirche.
Was Slobodan Milosevic bei seiner berühmten Rede im Kosovo am 28. Juni
1989 wirklich gesagt hat und wie die FAZ ihn bis heute verfälscht
(jw 28.06.2005 - Jürgen Elsässer / Slobodan Milosevic)
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http://www.jungewelt.de/2005/06-28/004.php
28.06.2005 - Thema
Zusammenstellung: Jürgen Elsässer
Manifest für Jugoslawien
Was Slobodan Milosevic bei seiner berühmten Rede im Kosovo am 28. Juni
1989 wirklich gesagt hat und wie die FAZ ihn bis heute verfälscht
Mit seiner jüngsten Veröffentlichung hat Peter Handke wieder den
heiligen Zorn der Frankfurter Allgemeinen Zeitung auf sich gezogen. In
seiner vor einigen Tagen publizierten »Reiseerzählung« berichtet der
österreichische Schriftsteller von einem Besuch bei Slobodan
Milosevic, der heute seit genau vier Jahren in einer Zelle des
UN-Tribunals in Den Haag eingesperrt ist. Der ehemalige jugoslawische
Präsident setzte dem Gast bei dieser Gelegenheit unter anderem
auseinander, was er bei seiner Rede vor mittlerweile 16 Jahren auf dem
Kosovo Polje (Amselfeld) wirklich gesagt hat, und wie dies in der
westlichen Öffentlichkeit verzerrt wurde, um Kriegsgründe gegen ihn
und sein Land zu konstruieren. Daß Milosevics Darstellung von Handke
empathisch referiert wird, findet die Mißbilligung des FAZ-Redakteurs
Matthias Rüb. Handke komme es »nicht in den Sinn«, daß sich hinter
dieser Rede »der Vernichtungswille verbergen kann historische
Vorbilder für diese Sprache und die daraus folgenden Taten gibt es im
zwanzigsten Jahrhundert genug«.
Man muß nicht lange suchen, um den Grund für die Polemik der FAZ zu
entdecken: Sie selbst hat nachträglich in die damalige Rede Milosevics
den »Vernichtungswillen« hineinredigiert und will dies nun verdecken,
indem sie zum Angriff auf die Kritiker ihrer Retuschen bläst. So ließ
die FAZ in ihrer Übersetzung der Ansprache, erschienen im Juni 1999,
wichtige Passagen aus. Außerdem enthielt dieser Text insbesondere im
Schlußteil tendenziöse Manipulationen. Beide Formen der Verzerrung
werden in der folgenden vollständigen Wiedergabe des Textes durch ((
... )) deutlich gemacht. Der Leser kann auf diese Weise auch
Schlußfolgerungen ziehen, was der jugoslawische Staatsmann wirklich
wollte und warum er heute von den NATO-Mächten als »großserbischer
Nationalist« respektive »Kriegsverbrecher« dargestellt wird. (je)
Milosevics Rede vom 28. Juni 1989
An diesem Ort, im Herzen Serbiens, auf dem Kosovo Polje, hat vor sechs
Jahrhunderten, vor genau 600 Jahren, eine der größten Schlachten
damaliger Zeiten stattgefunden. Fragen und Geheimnisse haben dieses
Geschehen wie viele andere große Ereignisse begleitet, es wurde
Gegenstand ununterbrochener wissenschaftlicher Untersuchungen und
nicht zuletzt auch der Neugier des Volkes.
Durch soziale Umstände bedingt, findet das große sechshundertjährige
Jubiläum der Kosovo-Schlacht in einem Jahr statt, in dem Serbien nach
vielen Jahrzehnten seine staatliche, nationale und geistige Integrität
wiedergefunden hat. So fällt es uns heute nicht schwer, die Frage zu
beantworten: Wie werden wir vor Milos auftreten? (Gemeint: Milos
Obilic serbischer Held der Kosovo-Schlacht je)
Wie das Leben und die Geschichte spielen, sieht es so aus, als ob
Serbien gerade 1989 seinen Staat und seine Würde wiedergewonnen hat,
um das historische Ereignis ferner Vergangenheit zu feiern, das für
Serbien sowohl symbolisch als auch geschichtlich eine große Bedeutung
für die Zukunft hat.
Heute ist schwer zu sagen, was bei der Kosovo-Schlacht historische
Fakten sind und was zur Legende gehört. ((Aber das ist auch nicht
wichtig.)) Erfüllt von Schmerzen, aber auch von Hoffnung, ist das Volk
gewöhnt, sich zu erinnern, ganz wie es eigentlich auch bei anderen
Völkern der Fall ist. Das Volk hat sich wegen des Verrates geschämt,
hat aber auch die Tapferkeit gepriesen. Deshalb ist heute schwer zu
sagen, ob die Kosovo-Schlacht eine Niederlage oder ein Sieg für das
serbische Volk war, ob wir als Folge der Niederlage in die Sklaverei
kamen oder ob wir aus dieser Niederlage gelernt haben, die Zeiten der
Sklaverei zu überleben. Die Antworten auf diese Frage werden das Volk
und die Wissenschaft weiterhin suchen müssen. Was aber nach all diesen
Jahrhunderten, die hinter uns liegen, Gewißheit geworden ist, das ist
die Tatsache, daß wir auf dem Kosovo vor 600 Jahren unsere Uneinigkeit
erfahren mußten.
Wenn wir eine Niederlage auf dem Kosovo erlitten haben, dann war das
kein Ergebnis der gesellschaftlichen oder militärischen Überlegenheit
des Osmanischen Reiches, sondern Ergebnis der tragischen Uneinigkeit
an der Spitze des serbischen Staates. Damals, im fernen 1389, war das
Osmanische Reich nicht nur stärker als das serbische Königreich,
sondern auch glücklicher. Uneinigkeit und Verrat auf dem Kosovo werden
das serbische Volk weiter als das Böse durch seine ganze Geschichte
hindurch begleiten. Auch im letzten Krieg haben Uneinigkeit und Verrat
das serbische Volk und Serbien in eine Agonie geführt, deren
geschichtliche und moralische Konsequenzen die der faschistischen
Aggression übertroffen haben.
Auch später, nach der Gründung des sozialistischen Jugoslawiens, war
die Spitze der serbischen Führung in diesem neuen Land uneinig und
neigte zu Kompromissen auf dem Rücken des eigenen Volkes. Die
Zugeständnisse, die viele der serbischen Führer zum Nachteil des
eigenen Volkes machten, wären weder historisch noch ethisch von
irgendeinem Volk auf der Welt akzeptiert worden. Dies gilt um so mehr,
als die Serben während ihrer ganzen Geschichte niemals Eroberer oder
Ausbeuter waren. Das nationale und historische Wesen der Serben in
ihrer ganzen Geschichte, insbesondere auch während der beiden
Weltkriege, war die Befreiung von Knechtschaft und das Leben in
Freiheit, und so bleibt es auch heute. Die Serben haben sich immer
wieder selbst befreit und, wenn es ihnen möglich war, halfen sie auch
anderen, sich zu befreien.
Und die Tatsache, daß sie in dieser Region als ein großes Volk gelten,
ist doch keine Schande und keine Sünde. Es ist ein Vorteil, den sie
niemals gegen andere ausspielten. Aber ich muß sagen, hier auf diesem
legendären Kosovo Polje, daß die Serben diesen Vorteil auch niemals zu
ihrem eigenen Wohl genutzt haben.
Den serbischen Politikern und Führern und deren Vasallenmentalität ist
zu verdanken, daß die Serben Schuldgefühle den anderen und sich selber
gegenüber hatten. Die Uneinigkeit der serbischen Politik hat Serbien
zurückgeworfen, und ihre Inferiorität hat Serbien gedemütigt. Das ging
so über Jahre und Jahrzehnte. Wir sind heute hier auf das Kosovo Polje
gekommen, um zu sagen, daß heute die Dinge anders liegen. ((Es gibt
keinen anderen, keinen geeigneteren Ort als Kosovo Polje, um zu sagen,
daß die Einigkeit in Serbien auch dem serbischen Volk, den Serben und
jedem Bürger Serbiens, unabhängig von seiner nationalen und religiösen
Zugehörigkeit, Wohlstand bringen wird.))
Serbien ist heute geeint und anderen Republiken gleichgestellt. Es ist
bereit, alles zu tun, um das materielle und soziale Leben aller seiner
Bürger zu verbessern. Mit Verständnis füreinander, mit Zusammenarbeit
und Geduld wird Serbien dabei erfolgreich sein. Deshalb ist auch der
Optimismus mit Blick auf die Zukunft, wie er heute allenthalben in
Serbien festzustellen ist, durchaus gerechtfertigt. ((Dieser
Optimismus basiert auf der Freiheit, die allen Menschen ermöglicht,
positive, kreative und humanitäre Fähigkeiten zum Wohl der gesamten
Gesellschaft und auch zum eigenen Wohl zu entfalten.))
»Der Nationalismus ist das schlimmste Problem«
In Serbien haben niemals nur die Serben gelebt. Heute leben in diesem
Lande mehr als jemals zuvor Bürger anderer Völker und Nationalitäten.
Und das ist natürlich kein Nachteil für Serbien. Im Gegenteil: Es ist
ein Vorteil Serbiens. ((In diesem Sinne ändert sich das nationale
System, so wie es heute auch in anderen Ländern, insbesondere in den
hochentwickelten Ländern der Welt, der Fall ist. Immer mehr und immer
erfolgreichere Bürger verschiedener Nationen und verschiedener
Religionen leben in einem gemeinsamen Land zusammen.)) Im besonderen
Maße soll der Sozialismus als eine progressive, demokratische
Gesellschaft die Menschen zusammenführen und dazu beitragen, deren
Trennung nach nationaler oder religiöser Zugehörigkeit zu überbrücken.
Der einzig maßgebende Unterschied zwischen den Menschen im Sozialismus
sollte der Unterschied zwischen denen sein, die arbeiten, und denen,
die nicht arbeiten wollen. Zwischen Menschen, die füreinander da sind
und sich gegenseitig achten, und solchen, die keinen Respekt vor ihren
Mitmenschen haben. Die Bürger Serbiens, die von ihrer eignen Arbeit
leben, verdienen die Achtung aller, sie müssen einander respektieren,
((unabhängig von ihrer nationalen Zugehörigkeit)). Gerade auf solchen
Prinzipien der gegenseitigen Achtung und des gegenseitigen Respekts
basiert unser Land.
((Jugoslawien ist eine multinationale Einheit und kann nur überleben,
wenn völlige Gleichberechtigung zwischen allen im Land lebenden
Nationen hergestellt wird. Die Krise, die Jugoslawien getroffen hat,
hat sowohl nationale als auch soziale, kulturelle und religiöse
Zwietracht hervorgebracht. Dabei ist der Nationalismus das schlimmste
Problem. Ihn zu überwinden ist die Voraussetzung dafür, die anderen
Mißstände zu beseitigen und die Konsequenzen zu mildern, die der
Nationalismus hervorgebracht hat.))
Seit dem Bestehen von multinationalen Gesellschaften war deren
Schwachstelle immer das Verhältnis zwischen den einzelnen Nationen. Es
besteht die Gefahr, daß die Frage der angeblichen Bedrohung einer
Nation durch eine andere aufgeworfen werden kann, was wiederum zu
einer Welle von Verdächtigungen, Anschuldigungen und Intoleranz führen
kann, einer Welle, die unaufhaltsam wächst und sehr schwer zu stoppen
ist. ((Diese Gefahr bedrohte uns die ganze Zeit.))
Innere und äußere Feinde multinationaler Gesellschaften wissen das und
tun alles, sie durch das Anstacheln nationaler Konflikte zu zerstören.
Gegenwärtig wird das in Jugoslawien versucht nie zuvor hatten wir
solche tragischen nationalen Konflikte zu ertragen, die die Existenz
unserer Gesellschaft in Frage stellten.
Gleichberechtigte und harmonische Beziehungen zwischen den
jugoslawischen Völkern sind die unabdingbare Voraussetzung ((für das
Überleben Jugoslawiens, die einzige Möglichkeit, aus der gegenwärtigen
Krise einen Ausweg zu finden)), vor allem um ökonomische und soziale
Prosperität für das Land zu erreichen. In dieser Hinsicht
unterscheidet sich Jugoslawien nicht von anderen Ländern der Welt, und
insbesondere nicht von den entwickelten Ländern.
Die heutige Welt zeichnet sich immer stärker durch Toleranz,
Kooperation und Gleichberechtigung zwischen den Nationen aus. Die
moderne ökonomische, technologische, aber auch politische und
kulturelle Entwicklung führt die Menschen verschiedener Nationen
zueinander, macht die Völker voneinander abhängig und trägt Zug um Zug
zu ihrer Gleichberechtigung bei. Zur Zivilisation, der die Menschheit
zustrebt, haben vor allem die gleichberechtigten und vereinten Völker
Zutritt. Auch wenn wir nicht an der Spitze dieses Weges in die
Zivilisation sein können, so möchten wir doch auch nicht die letzten sein.
Zur Zeit der großen historischen Schlacht auf dem Kosovo Polje
blickten die Menschen hinauf zu den Sternen, von denen sie sich das
Heil erhofften. Jetzt, sechs Jahrhunderte später, blicken sie wieder
hinauf zu diesen Sternen um sie zu erobern (FAZ: ... und bitten für
den Sieg). Und auf jeden Fall dürfen sie sich heute nicht mehr
erlauben, uneinig zu sein und sich von Haß und Verrat leiten zu
lassen, leben sie doch nicht mehr in kleinen, schwachen und kaum
miteinander verbundenen Welten. Heute können die Menschen dieses
Planeten nicht einmal ihren eigenen Planeten erobern, wenn sie sich
nicht einig sind, geschweige denn andere Planeten, solange sie nicht
in Harmonie und Solidarität leben.
Gerade deshalb haben, vielleicht wie nirgendwo sonst auf dem Boden
unseres Heimatlandes, die Worte Einigkeit, Solidarität und
Gemeinsamkeit soviel Sinn auf dem Kosovo Polje, dem Symbol der
Uneinigkeit und des Verrates. Diese Uneinigkeit, die für die
Niederlage in der Schlacht verantwortlich war und auch für das
unglückliche Schicksal, das Serbien ganze fünf Jahrhunderte lang
ertragen mußte, ist im Gedächtnis des serbischen Volkes und wird es
bleiben. Auch wenn es mit den historischen Gegebenheiten nicht
unbedingt übereinstimmen mag, so bleibt doch die Gewißheit, daß das
Volk seine Uneinigkeit als seine größte Tragödie erlebt hat. Deshalb
haben wir die unbedingte Verpflichtung, die Uneinigkeit zu überwinden
das ist die unbedingte Voraussetzung, um künftig Niederlagen,
Mißerfolge und Stagnation durchzustehen.
Das Volk in Serbien ist sich in diesem Jahr bewußt geworden, daß es
seine innere Einheit als unverzichtbare Voraussetzung für das heutige
Leben und seine weitere Entwicklung finden muß. Ich bin überzeugt, daß
Serbien aufgrund dieses Bewußtseins der Einigkeit nicht nur als Staat,
sondern auch als erfolgreicher Staat leben wird. Deshalb, so denke
ich, macht es doch Sinn, gerade hier auf dem Kosovo, wo einmal
Uneinigkeit auf tragische Weise und für Jahrhunderte Serbien
zurückgeworfen hat, zu sagen, daß nur die Einheit uns die Kraft geben
wird, Serbien zu erneuern und die Würde zurückzuerlangen. ((Und dieses
Bewußtsein von der inneren Einigkeit stellt auch für Jugoslawien eine
Notwendigkeit dar, weil das Schicksal Jugoslawiens in den Händen aller
seiner Völker liegt.))
Die Kosovo-Schlacht ist auch ein Symbol für Tapferkeit. Das drückt
sich in Gedichten, Legenden, in der Literatur und in Erzählungen aus.
Die Helden des Kosovos inspirieren seit sechs Jahrhunderten unsere
Kreativität, sie nähren unseren Stolz, sie lehren uns nicht zu
vergessen, daß es einmal eine Armee gegeben hat, die tapfer und stolz
war eine der wenigen, die trotz der Niederlage nicht verloren hat.
Sechs Jahrhunderte später stehen heute wieder Kämpfe bevor. (FAZ:
Sechs Jahrhunderte später befinden wir uns wieder in Kriegen ...) Es
sind keine bewaffneten Kämpfe (FAZ: Schlachten), die wir auszutragen
haben, obwohl auch solche nicht auszuschließen sind. Aber unabhängig
davon, welche Kämpfe uns bevorstehen, sie können nicht ohne
Entschlossenheit, Tapferkeit und Aufopferung gewonnen werden, also
nicht ohne die guten Eigenschaften, die man auch damals auf dem Kosovo
demonstrierte.
Unser heutiger Kampf zielt auf die Verwirklichung der ökonomischen,
politischen, kulturellen, der umfassenden Prosperität unseres Landes.
Und dieser Kampf wird um so erfolgreicher sein, je mehr wir uns der
Zivilisation nähern, in der die Menschheit im 21. Jahrhundert leben
wird. Auch für einen solchen Kampf brauchen wir Tapferkeit.
((Natürlich eine andere Art von Tapferkeit.)) Es bleibt aber eine
Herzensangelegenheit, ohne die nichts auf der Welt, nichts
Ernsthaftes, nichts wirklich Großes erreicht werden kann. ((Eine
Tapferkeit, die aus dem Herzen kommt und immer für die Menschheit
lebensnotwendig bleiben wird.))
Vor 600 Jahren verteidigte Serbien hier auf dem Kosovo tapfer nicht
nur sich selbst, sondern auch Europa. ((Serbien stand damals für die
Verteidigung europäischer Kultur, Religion und der europäischen
Gesellschaft insgesamt.)) Deshalb ist es heute ungerecht und im
Widerspruch zur Geschichte, ja, es ist sogar absurd, die Zugehörigkeit
Serbiens zu Europa in Zweifel zu ziehen. Serbien gehört zu Europa,
heute wie in der Vergangenheit, ((und zwar auf eine Art und Weise, die
seiner Würde und seinem Wesen entspricht)). In diesem Geiste möchten
wir heute eine Gesellschaft aufbauen, die reich und demokratisch ist.
Dadurch wollen wir zum Wohlergehen unserer Kinder und unseres Landes
beitragen, das heute völlig zu Unrecht leiden muß. Wir wollen das
Unsere tun, um das Streben aller progressiven Menschen unserer Zeit
nach einer neuen, schöneren Welt zu unterstützen.
Die Erinnerungen an die Tapferkeit der Kosovo-Helden soll ewig leben!
Hoch lebe Serbien!
Hoch lebe Jugoslawien!
((Hoch lebe der Frieden, hoch lebe die Brüderschaft zwischen den
Völkern!))
* Übersetzung nach dem Redetext, der in der Belgrader Tageszeitung
Politika am 29. Juni 1989 erschienen ist. Übersetzung: Dr. Donka
Lange. Diese Übersetzung erschien zuerst in Jürgen Elsässers Buch
»Kriegslügen. Vom Kosovokonflikt zum Milosevic-Prozeß« (Kai Homilius
Verlag). Eine ebenfalls vollständige Version eines anderen Übersetzers
findet sich in dem Buch von Ralph Hartmann: »Der Fall Milosevic« (Karl
Dietz Verlag).
http://www.ilmanifesto.it
La lunghissima estate del `45
di Vittorio Capecchi
su Il Manifesto del 04/08/2005
La bomba ha 60 anni Lo sterminio delle donne e degli uomini di
Hiroshima e Nagasaki non è stato un modo per finire subito la guerra
contro un nemico ormai vinto e in cerca di resa ma un crimine contro
l'umanità rimasto impunito che anticipa la politica di George Bush
Da sessanta anni, ad ogni anniversario dello sterminio delle donne e
degli uomini di Hiroshima e Nagasaki, la domanda a cui si tenta di
rispondere è: «perché?». Oggi, grazie all'ampia documentazione a
disposizione, a questa domanda si può rispondere senza particolari
incertezze. Ma non solo. La domanda, da generico sgomento di fronte
all'orrore che quell'avvenimento continua a suscitare, può essere
meglio formulata e articolata: perché il presidente americano Truman
autorizzò un crimine contro l'umanità dopo che il Giappone si era
arreso? E come è stato possibile che questo crimine contro l'umanità
sia rimasto impunito?
La bomba: inutile per la resa del Giappone
La sequenza degli eventi puo essere ricostruita nel dettaglio. La
Germania ha firmato la resa l'8 maggio 1945 e anche il Giappone è
ormai pronto ad arrendersi: non ha più un apparato militare offensivo
con «milioni di persone senza casa e le città distrutte nella
percentuale del 25-50%» (dichiarazione dell'8 luglio 1945
dell'Us-British Intelligence Committee). Ciò che accade nel mese di
luglio è particolarmente importante: è una storia in cui si
intrecciano i rapporti tra Usa e Urss per il controllo del Sud Est
asiatico, la volontà degli scienziati di sperimentare la bomba
atomica, la decisione di sterminio di un presidente americano, il
destino della popolazione inerme di due città giapponesi.
Documenti, a lungo rimasti segreti e censurati, mostrano che la resa
del Giappone avviene il 12 luglio quando l'imperatore giapponese,
attraverso il suo primo ministro Togo, invia un telegramma
all'ambasciatore Sato a Mosca in cui chiede alla Russia (che non ha
ancora formalmente dichiarato guerra al Giappone) di fare da
intermediaria per trattare la resa. L'imperatore è per una resa
incondizionata e chiede solo che questa non comporti la sua
destituzione per salvaguardare la «sacralità» della sua figura
(condizione, del resto, che verrà accettata dal governo americano, ma
solo dopo aver sperimentato le due bombe atomiche). Truman è a
conoscenza della resa dell'imperatore, come risulta dal suo diario
autografo (reso pubblico dopo gli anni `70) in cui scrive il 18
luglio: «Stalin aveva messo a conoscenza il Primo Ministro del
telegramma dell'imperatore giapponese che chiedeva la pace. Stalin mi
disse inoltre cosa aveva risposto. Era fiducioso. Credeva che il
Giappone si sarebbe arreso prima dell'intervento russo». Da notare che
sempre nello stesso diario Truman aveva annotato il giorno prima che
«Stalin dichiarerà guerra al Giappone il 15 agosto. Quando avverrà,
sarà la fine per i giapponesi».
Il 16 luglio, intanto, era stato fatto il primo test della bomba
atomica nel New Mexico e Truman era stato ufficiamente informato che
il risultato del test era positivo: la bomba era pronta e poteva
essere sganciata sul Giappone. La fine della guerra e la resa del
Giappone sono previste entro poche settimane (tra il 18 luglio e il 15
agosto). Ciononostante, la decisione di Truman è quella di usare la
bomba, distruggere due intere città giapponesi e condannare ad una
morte atroce uomini donne, bambini inermi. Ancora una volta la domanda
è: perché?
La bomba: per dominare il dopoguerra
La risposta oggi convergente da tutte le fonti è che ciò ha
influenzato la decisione di Truman non era un temuto prolungamento
della guerra (ormai di fatto terminata) ma il dopoguerra: se l'Urss
avesse dichiarato formalmente la guerra al Giappone il 15 agosto, le
sue armate avrebbero potuto entrare prima di quelle americane nel
Giappone arreso ed in ogni caso, nel dopoguerra, gli Stati uniti
avrebbero dovuto spartire con l'Urss la loro sfera di influenza nel
Sud Est asiatico. Si tratta di una ipotesi confermata da una
osservazione di Winston Churchill, il 23 luglio 1945: «E' chiarissimo
che al momento gli Stati uniti non desiderano la partecipazione russa
alla guerra con il Giappone». Nella stessa direzione vanno altre
testimonianze. Nel diario di James V. Forrestal (ministro della marina
Usa) si può leggere che «il segretario di stato Byrnes aveva una gran
fretta di concludere la questione giapponese prima che i russi
entrassero in gioco». Il fisico Leo Szilard (che firmò il 7 luglio del
1945 la prima petizione contro l'utilizzo della bomba atomica) nel
1948 ha scritto: «Mr. Byrnes non argomentò che l'uso della bomba
atomica contro le città del Giappone fosse necessario per vincere la
guerra. Egli sapeva, come anche tutto il resto del governo, che il
Giappone era battuto sul campo. Però Byrnes era molto preoccupato per
la crescente influenza della Russia in Europa». Anche Albert Einstein
(New York Times, 14 agosto 1946) affermò che nella decisione di
gettare le due bome atomiche la causa principale era stato «il
desiderio di metter fine con ogni mezzo alla guerra nel Pacifico prima
della partecipazione della Russia. Io sono certo che se ci fosse stato
il presidente Roosevelt questo non sarebbe accaduto. Egli avrebbe
proibito un'azione del genere». Sembrerebbe, dunque, che ci troviamo
di fronte ad un crimine contro l'umanità come «misura preventiva».
La bomba: chi era contro e chi a favore
Contro l'uso dell'atomica si dichiararono le massime autorità
militari. Dice il generale Dwight D. Eisenhower: «Ero convinto che il
Giappone fosse già sconfitto e che il lancio della bomba fosse del
tutto inutile... In quel momento il Giappone stava cercando un modo
per arrendersi il più dignitosamente possibile. Non era necessario
colpirli con quella cosa spaventosa». E dello stesso tipo sono le
dichiarazioni dell'ammiraglio William Leahy, capo di stato maggiore:
«I Giapponesi erano già sconfitti e pronti alla resa. L'uso di questa
arma barbara contro Hiroshima e Nagasaki non ci fu di nessun aiuto
nella nostra guerra contro il Giappone. Nell'usarla per primi
adottammo una norma etica simile a quella dei barbari nel medioevo.
Non mi fu mai insegnato a fare la guerra in questo modo, e non si
possono vincere le guerre sterminando donne e bambini». Leahy
individua anche il gruppo che è stato più a favore: «Gli scienziati ed
altri volevano sperimentarla, date le enormi somme di denaro che erano
state spese nel progetto: due miliardi di dollari». Quindi, a parte il
limitato gruppo dei fisici che era sulle posizione di Szilard e
Einstein, c'è un gruppo consistente di attori legati al costosissimo
progetto Manhattan che desidera «rendere produttivo l'investimento».
Si arriva così al 25 luglio, quando il Comitato presieduto da Truman e
Byrnes (con anche la presenza del rettore dell'Università di Harward
James Conant, invitato al Comitato «a nome della società civile», che
vergognosamente appoggia lo sterminio) ordina al generale Caarl Spatz
dell'Air Force la «missione atomica» su quattro possibili obiettivi
(Hiroshima, Kokura, Niigata e Nagasaki) indicando una data provvisoria
(il 3 agosto).
La prima bomba atomica scenderà sul centro di Hiroshima il 6 agosto
alle ore 8,15 del mattino quando le scolaresche vanno a scuola e le
donne e gli uomini al lavoro; la seconda scenderà il 9 agosto alle
11,02 nel quartiere più povero (prevalentemente cattolico) di Nagasaki
(tra le due bombe arriva, ormai ininfluente, la dichiarazione di
guerra della Russia al Giappone).
Per documentare l'entusiasmo che l'annuncio di questo crimine contro
l'umanità riceve negli Stati uniti si può ricordare la testimonianza
del fisico Sam Cohen sulla sera del 6 agosto 1945: «Quella sera,
Oppenheimer non passò dall'ingresso laterale, fece piuttosto una
entrata trionfale come Napoleone al ritorno di una grande vittoria.
Mentre entrava, tutti - a eccezione forse di una o due persone - si
alzarono in piedi applaudendo e battendo i piedi; erano veramente
orgogliosi che ciò che avevano costruito avesse funzionato ed erano
orgogliosi di se stessi e di Oppenheimer».
La bomba: come fu mistificata
Nonostante l'euforia, Truman si rende conto che non può rivelare al
mondo che ha ordinato un crimine contro civili senza che ve ne fosse
bisogno per finire la guerra. Due sono le strategie utilizzate: la
menzogna e la censura. La prima menzogna (quella con le gambe corte) è
detta da Truman alla radio il 9 agosto quando afferma che «la prima
bomba atomica è stata sganciata su Hiroshima, una base militare». La
seconda menzogna (quella con le gambe lunghe) serve a nascondere che
il Giappone aveva già dichiarato la resa: la bomba è «giustificata»
dal numero di morti americani evitato. Come affermò Truman il 15
dicembre 1945: «A me sembrava che un quarto di milione dei nostri
giovani uomini nel fiore degli anni valesse un paio di città giapponesi».
Viene poi fatta scattare una durissima censura sia negli Stati uniti
che in Giappone. Ad Eisenhower viene inviato il 2 aprile 1946 un
memorandum in cui si ordina: «Da nessuno dei documenti destinati alla
pubblicazione deve risultare che la bomba atomica fu lanciata su un
popolo che aveva già cercato la pace» e nel 1946 venne approvato
l'Atto dell'energia atomica che prevedeva l'ergastolo e la pena di
morte per chi divulgasse «documenti protetti da segreto con lo scopo
di danneggiare gli Stati uniti». In Giappone il silenzio stampa e la
censura di qualunque commento critico all'uso dell'atomica furono
ferrei fino al 1949.
Le due bombe atomiche su Hiroshima e Nagasaki non hanno segnato,
dunque, la fine della seconda guerra mondiale ma l'inizio di una nuova
era. Quella che usa lo sterminio come misura preventiva, separa
l'economia e la politica dall'etica, difende la «neutralità» della
ricerca scientifica, legittima la menzogna e l'impunità per chi ha il
potere. Il neoliberismo alla Bush è stato anticipato sessanta anni fa
da Harry Truman.
---
VEDI ANCHE:
Cronaca di un bombardamento atomico
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/4524
60 anni dopo Hiroshima gli USA hanno più della metà delle armi nucleari
http://www.resistenze.org/sito/os/dg/osdg5g24.htm
http://www.thebulletin.org/article_nn.php?art_ofn=nd02norris
http://www.ptb.be/scripts/article.phtml?section=A1AAAABM&obid=27775
Nel corso del Meeting di Comunione e Liberazione, il presidente del
Senato condanna il "meticciato"... E non solo:
http://www.repubblica.it/2005/h/sezioni/politica/rimini/rimini/rimini.html
Pera apre con un applaudito intervento il Meeting di Rimini
Nel suo discorso dure accuse al pacifismo e al multiculturalismo
"Relativisti minacciano l'Occidente
Il referendum è stato uno schiaffo"
Secondo il presidente del Senato l'Europa vive una crisi morale
è insidiata anche dall'immigrazione che produce "il meticciato"
RIMINI - L'Occidente vive una "profonda crisi morale", ma per fortuna
in Italia gli artefici di questa crisi, i "laicisti" di varia
estrazione, hanno subito un duro schiaffo con il fallimento del
referendum sulla procreazione assistita e "ancora si accarezzano la
guancia". E' questo il nocciolo delle riflessioni che il presidente
del Senato Marcello Pera affida alla platea del Meeting di Comunione e
Liberazione apertosi oggi a Rimini.
"L'Occidente attraversa una crisi morale - spiega Pera aprendo con il
suo intervento i lavori - Oggi la cultura diffusa in Occidente è un
pericolo per l'Occidente stesso". Il riferimento, chiarisce, è al
"relativismo, la dottrina che tutte le culture sono uguali, che non si
possono comparare e non si possono porre su alcuna scala per giudicare
se una è meglio dell'altra". "I relativisti - rincara il presidente di
Palazzo Madama strappando un caloroso applauso ai quattromila raccolti
nell'auditorium della Fiera - scherzano con il fuoco".
Pera addita quindi quelli che sono a suo giudizio i frutti avvelenati
di questa situazione: il caso Buttiglione, il mancato riferimento alle
radici cristiane nella Costituzione europea, la legge sui matrimoni
gay della Spagna, il divieto francese contro il velo islamico e la
sentenza della Consulta sull'esposizione del crocifisso nei luoghi
pubblici.
"In Europa - prosegue il presidente del Senato - si diffonde l'idea
relativistica che tutte le culture hanno la stessa dignità etica; si
pratica il multiculturalismo come diritto di tutte le comunità, e non
importa se genera apartheid, risentimenti e terroristi di seconda
generazione". Nel mirino di Pera anche i pacifisti e il concetto di
società multietnica alimentata dall'immigrazione, colpevole di creare
il "meticciato".
"Questa crisi è grave", sentenzia l'esponente di Forza Italia, per
questo "dobbiamo cercare un fondamento alla democrazia liberale
dell'Occidente e darle un senso che vada oltre la sua mera efficacia
di strumento di benessere materiale". Passando alla situazione
italiana, Pera afferma quindi che "tanti laicisti, liberali,
socialisti, azionisti, comunisti e anche qualche cattolico cosiddetto
'adulto' hanno provato a dare un violento colpo di forbice ai valori:
ma sono ancora lì che si accarezzano la guancia per lo schiaffo
ricevuto al referendum".
Il presidente del Senato tocca infine l'attualità politica e il
dibattito interno alla Casa delle Libertà. "Penso - dice - che il
partito unico, premiership, primarie, neocentrismo e simili siano
importanti e dovranno essere affrontate. Ma dopo, non prima. Prima
dobbiamo definire la nostra identità. Fissare in quale luogo vogliamo
vivere, con chi e come... dobbiamo aver chiari i contenuti e, dopo i
contenitori che dovrebbero contenere".
(21 agosto 2005)
Dichiarazione di Russia e Cina sull'ordine internazionale del XXI secolo
su redazione del 21/08/2005
Siglata a Mosca il 1 luglio 2005 dal Presidente della Russia Vladimir
Putin e dal Presidente della RPC Hu Jintao.
La Federazione Russa e la Repubblica Popolare Cinese (d'ora in avanti
chiamate le Parti), in occasione del 60° anniversario della Vittoria
nella Seconda Guerra Mondiale e del 60° anniversario della creazione
dell'Organizzazione delle Nazioni Unite, agendo in base al senso di
responsabilità storica per la pace e lo sviluppo nel pianeta, che esse
condividono in quanto membri del Consiglio di Sicurezza dell'ONU,
tenendo conto della loro inclinazione alla formazione di un mondo
multipolare e di un nuovo ordine mondiale, espressa nella
dichiarazione congiunta russo-cinese del 23 aprile 1997, confermando
le relazioni di cooperazione strategica e di partnership tra le Parti,
rafforzate dal Trattato di buon vicinato, amicizia e collaborazione
tra la Federazione Russa e la Repubblica Popolare Cinese del 16 luglio
2001, dichiarano quanto segue:
1. Il mondo sta oggi attraversando cambiamenti di portata storica. La
formazione di un nuovo ordine mondiale promette di essere complessa e
di lunga durata.
La pace e lo sviluppo rimangono il tema di fondo della nostra epoca. I
processi di costruzione di un nuovo assetto mondiale multipolare e
della globalizzazione economica, che rappresentano le tendenze
fondamentali dell'attuale tappa dello sviluppo dell'umanità, scorrono
in modo disuguale e contraddittorio. Si rafforza nettamente
l'interdipendenza tra gli stati.
Nel XXI secolo i compiti fondamentali dell'umanità sono rappresentati
dal mantenimento della pace, della stabilità e della sicurezza per
tutti, dallo sviluppo armonico multilaterale in condizioni di parità,
osservanza della sovranità, rispetto reciproco, mutuo vantaggio e
garanzie di prospettive di sviluppo per le generazioni future.
L'umanità ha la possibilità di raggiungere questi obiettivi. Allo
stesso tempo essa deve affrontare una quantità di sfide globali, quali
il terrorismo internazionale, la minaccia della diffusione delle armi
di distruzione di massa, il divario tra poveri e ricchi, il degrado
dell'ambiente circostante, le epidemie, la criminalità organizzata
transfrontaliera, il narcotraffico, ecc.
2. La risoluzione dei compiti che stanno di fronte all'umanità è
possibile solo nelle condizioni di un nuovo ordine mondiale equo e
razionale, che si basi su principi condivisi da tutti e sulle norme
del diritto internazionale. Tutti i paesi del mondo devono osservare
rigorosamente i principi del rispetto reciproco della sovranità e
dell'integrità territoriale, della reciproca non aggressione, della
non interferenza nei rispettivi affari interni, della parità e del
mutuo interesse, della coesistenza pacifica.
Devono essere pienamente garantiti i diritti di tutti i paesi alla
scelta delle vie di sviluppo in coerenza con la specificità nazionale,
la partecipazione con parità di diritti agli affari internazionali,
uno sviluppo paritario. E' necessario risolvere pacificamente le
divergenze e i contrasti, evitare le azioni unilaterali, non ricorrere
alla politica del diktat, alla minaccia della forza o al suo utilizzo.
Gli affari di ogni paese devono essere risolti autonomamente dal suo
popolo e le questioni riguardanti tutto il mondo attraverso il dialogo
e le consultazioni, sulla base di approcci collettivi multilaterali.
La comunità internazionale deve assolutamente evitare concezioni di
scontro e di blocco, l'aspirazione al monopolio e al dominio negli
affari internazionali, i tentativi di dividere gli stati in dominanti
e dominati.
3. L'ONU rappresenta l'organizzazione internazionale più universale,
rappresentativa e autorevole. L'ONU è chiamata a giocare un ruolo
centrale negli affari internazionali, ad essere il centro di
elaborazione e di incarnazione delle norme portanti del diritto
internazionale.
Le operazioni di costruzione di pace dell'ONU devono corrispondere
agli scopi e ai principi dello Statuto dell'ONU. E' indispensabile
attenersi scrupolosamente alle risoluzioni adottate dal Consiglio di
Sicurezza, sviluppare la collaborazione dell'ONU con le organizzazioni
regionali e sub-regionali. L'ONU deve giocare un ruolo maggiormente
rilevante nell'esame delle questioni dell'economia globale e dello
sviluppo.
Scopo della riforma dell'ONU deve essere il rafforzamento del suo
ruolo centrale negli affari internazionali, la crescita della sua
efficacia, l'elevamento del suo potenziale di reazione alle nuove
sfide e minacce. L'introduzione della riforma deve basarsi sui
principi del consenso e riflettere in pieno gli interessi comuni
dell'ampio numero di paesi-membri.
4. Il processo di globalizzazione nella sua accezione positiva
favorisce lo sviluppo economico mondiale grazie alla dinamica senza
precedenti dei legami economico-commerciali e alla più ampia apertura
informativa. D'altro canto, la globalizzazione si sviluppa in maniera
del tutto squilibrata ed è accompagnata dall'estensione del divario
tra i paesi e le regioni sviluppati e il resto del mondo. Per uno
sviluppo sano dei processi di globalizzazione è necessario dare
impulso al coordinamento e alla collaborazione reciprocamente
vantaggiosa tra gli stati e le regioni, evitare qualsiasi
manifestazione di discriminazione nei rapporti economici, ridurre il
divario tra poveri e ricchi, favorire la prosperità comune attraverso
il rafforzamento e l'approfondimento degli scambi
economico-commerciali, tecnico-scientifici.
La comunità internazionale deve elaborare un regime
economico-commerciale reciprocamente condiviso. La via per ottenerlo è
quella delle trattative su un piano di parità, del rifiuto delle
pressioni e delle sanzioni per la conquista di concessioni economiche,
dell'attivazione dei meccanismi delle organizzazioni multilaterali
globali e regionali.
5. I paesi in via di sviluppo, in cui vive gran parte della
popolazione del pianeta, rappresentano la forza fondamentale che
appoggia la pace e lo sviluppo in tutto il mondo. La comunità
internazionale deve attribuire grande attenzione al compito del
superamento del divario nelle condizioni di sviluppo tra i paesi in
via di sviluppo e quelli sviluppati. La via per la sua risoluzione
passa, prima di tutto, attraverso la garanzia dell'accesso paritario
di tutti i membri della comunità mondiale alle potenzialità
economico-sociali, tecnico-scientifiche, dell'informazione, culturali,
ecc., aperte dalla globalizzazione, attraverso l'instaurazione di una
collaborazione reciprocamente vantaggiosa sulle linee "Nord-Sud" e
"Sud-Sud", attraverso lo sviluppo comune e l'adempimento degli
obblighi da parte dei paesi interessati, nell'ambito dell'ONU e delle
altre strutture multilaterali.
6. I diritti dell'uomo assumono un carattere universale. Tutti gli
stati devono rispettare i diritti dell'uomo e le libertà fondamentali,
fissate nella Dichiarazione universale dei diritti dell'uomo, favorire
la realizzazione dei diritti dell'uomo e difenderli tenendo conto
delle specificità e delle tradizioni di ogni paese, risolvere le
divergenze sulla base dei principi di parità e rispetto reciproco,
attraverso il dialogo e la collaborazione. Occorre costruire la difesa
internazionale dei diritti dell'uomo sulla base dei principi della
rigorosa difesa della parità della sovranità di tutti gli stati e
della non ingerenza nei loro affari interni.
7. E' necessario rispettare le tradizioni storiche degli stati
multinazionali, favorire la coesistenza pacifica e lo sviluppo comune
dei diversi popoli, ed anche fare sforzi indirizzati alla difesa
dell'unità statale. Tutte le azioni, dirette a dividere gli stati
sovrani e ad attizzare la discordia tra le nazionalità, sono
inammissibili. Non bisogna ignorare i processi obiettivi dello
sviluppo sociale degli stati sovrani, introducendovi dall'esterno
modelli di struttura sociale e politica.
8. La diversità delle culture e delle civiltà nel mondo deve diventare
la base per il loro arricchimento reciproco, e non per i conflitti.
Non "scontro di civiltà", ma necessità della collaborazione globale: è
ciò che esige il mondo nelle condizioni attuali. Occorre rispettare e
proteggere la diversità delle civiltà mondiali e dei modelli di
sviluppo. Le differenze nell'eredità storica di tutti i paesi, nelle
loro tradizioni culturali, nella struttura politico-sociale, nei
sistemi di valori e nelle vie di sviluppo non devono diventare il
pretesto per interferire negli affari interni di un altro stato. E'
necessario, sulla base dei reciproci rispetto e tolleranza, condurre
il dialogo tra le civiltà e lo scambio delle esperienze, arricchirsi e
completarsi reciprocamente in nome del comune cammino sulla strada del
progresso. E' necessario rafforzare il ruolo degli scambi umanitari
per creare rapporti reciproci di carattere amichevole e fiducioso tra
gli stati.
9. Le Parti invitano a unificare gli sforzi della comunità
internazionale per creare una nuova architettura della sicurezza,
fondata sulla fiducia reciproca, sul mutuo vantaggio, sulla parità e
sulla cooperazione. Sua base politica deve essere rappresentata dalle
norme condivise delle relazioni internazionali, quella economica dalla
collaborazione reciprocamente vantaggiosa e dalla comune prosperità.
La nuova architettura della sicurezza deve basarsi sul rispetto
dell'uguale diritto di tutti gli stati alla sicurezza. Il modo per
risolvere le contraddizioni e per difendere la pace deve essere quello
del dialogo paritario, della consultazione e delle trattative.
Le Parti sono fedeli alla causa del mantenimento e del rafforzamento
della stabilità strategica globale, dei sistemi normativi e dei
processi multilaterali nel campo del controllo degli armamenti, del
disarmo e della non proliferazione. Esse si pronunciano per la più
rapida attuazione dell'Accordo di messa al bando degli esperimenti
nucleari, fanno tutti gli sforzi per contribuire
all'universalizzazione e alla crescita dell'efficacia dei trattati per
il controllo degli armamenti e per la loro non proliferazione, quali
il Trattato di non proliferazione degli armamenti nucleari, la
Convenzione per la proibizione delle armi biologiche e la Convenzione
per la proibizione delle armi chimiche. Le Parti invitano all'utilizzo
pacifico del cosmo, alla prevenzione della diffusione degli armamenti
e della corsa al riarmo nello spazio cosmico, e, a tal fine,
all'elaborazione di un trattato normativo internazionale.
Le Parti sono convinte che, di fronte alle nuove minacce e sfide, sia
necessario assumere efficaci misure aggiuntive in merito alla
prevenzione della diffusione di armi di distruzione di massa, dei
mezzi che ne garantiscono la fornitura e dei materiali necessari. A
tal scopo, le Parti sono fermamente decise a collaborare nell'ambito
delle competenti organizzazioni e forum internazionali, ed anche a
rafforzare la cooperazione con tutti gli altri stati. I problemi della
proliferazione devono essere risolti nell'ambito del diritto
internazionale, mediante la collaborazione politica e diplomatica.
Le Parti contribuiranno alla realizzazione dell'iniziativa per la
formazione sotto l'egida dell'ONU di un sistema globale di
contrapposizione alle nuove sfide e minacce alla sicurezza, sulla base
dello Statuto dell'ONU e delle norme di diritto internazionale che ne
conseguono. Nell'ambito della nuova architettura della sicurezza
occorre rafforzare la collaborazione internazionale, ricercando i modi
per privare il terrorismo delle fonti finanziarie e del sostegno
sociale. Per estirpare l'ideologia del terrorismo e dell'estremismo
l'ideologia della violenza, della discordia razziale, etnica e
religiosa. In merito a questo problema sono inammissibili i doppi
standard. Le brutali violazioni dei diritti dell'uomo, compiute dai
terroristi e dalle organizzazioni terroristiche, devono essere
decisamente condannate da tutti i membri della comunità
internazionale. E' necessario impedire alle organizzazioni
terroristiche l'utilizzo degli armamenti di distruzione di massa e dei
mezzi per il loro trasporto.
10. L'integrazione regionale rappresenta un'importante particolarità
dello sviluppo dell'attuale situazione internazionale. Le Parti
rilevano il ruolo positivo che giocano nel processo di formazione di
un nuovo ordine internazionale le organizzazioni regionali
multilaterali, che operano sulla base di un regionalismo aperto, della
collaborazione su un piano di parità e del non schieramento contro
altri paesi. In campo economico le iniziative regionali devono
favorire la più larga apertura ed efficacia delle comunità
commerciali. Nella sfera della sicurezza regionale assume un
significato essenziale la creazione, sulla base della complessiva
considerazione di tutti i partecipanti, di un meccanismo di
collaborazione in materia di sicurezza aperto e non indirizzato contro
altri paesi. Le parti si pronunciano per la realizzazione di legami
orizzontali tra gli organismi regionali di integrazione, per la
formazione tra essi di un clima di fiducia e collaborazione reciproca.
11. I legami interstatali di nuovo tipo creati dalla Russia e dalla
Cina apportano un contributo importante all'instaurazione di un nuovo
ordine mondiale. La pratica delle relazioni russo-cinesi riafferma la
vitalità dei principi esposti nella presente Dichiarazione e
testimonia che, sulla sua base, è possibile sviluppare con efficacia
rapporti di buon vicinato, di amicizia e di collaborazione, come anche
risolvere diverse questioni.
Entrambi i paesi sono fermamente decisi a fare instancabili sforzi
insieme agli stati interessati per costruire un mondo avviato sulla
strada dello sviluppo ed armonico, e per intervenire in qualità di
fondamentali forze costruttive di un assetto mondiale sicuro.
12. La formazione di un ordine razionale e giusto nel XXI secolo si
realizza attraverso l'incessante ricerca di approcci e decisioni
accettate da tutti. Il nuovo ordine mondiale diventerà veramente
universale solo nella misura in cui i suoi principi e regole saranno
condivisi da tutti i soggetti della vita internazionale.
Le Parti invitano tutti i paesi del mondo a un ampio dialogo sulla
questione dell'ordine internazionale del XXI secolo. Dai risultati di
tale dialogo dipenderà in rilevante misura il futuro del mondo, la
possibilità per l'umanità di avviarsi lungo la strada del progresso e
di trovare le risposte alle sfide e alle minacce che si manifestano.
La traduzione della versione russa della dichiarazione, apparsa nel
sito ufficiale della Presidenza russa, è stata curata da Mauro Gemma
From Gladio to Al-Qaida through NATO and CIA
1. NATO's secret armies linked to terrorism?
By Daniele Ganser for ISN Security Watch (ETH Zürich, 15/12/04)
2. Turkish Intelligence: Al-Qaeda is a U.S. Covert Operation
By Kurt Nimmo
3. DES CORPS D'ARMEE SECRETS DE L'OTAN LIES AU TERRORISME
par Daniele Ganser / liste alerte_otan
=== 1 ===
http://www.isn.ethz.ch/news/sw/details.cfm?ID=10373
NATO's secret armies linked to terrorism?
At a time when experts are debating whether NATO is suited to deal
with the global "war on terror", new research suggests that the
alliance's own secret history has links to terrorism.
ISN
By Daniele Ganser for ISN Security Watch (15/12/04)
Editor's Note: This report written by Daniele Ganser is based on
excerpts from his newly released book, "NATO's Secret Armies.
Operation Gladio and Terrorism in Western Europe", released this week
by Frank Cass in London. The book describes NATO's clandestine
operations during the Cold War. The research was prompted by a story
that made world headlines in 1990 but quickly disappeared, ensuring
that even today, NATO's secret armies remain just that - secret. Until
now, a full investigation of NATO's secret armies had not been carried
out - a task that Ganser has taken on single-handedly and quite
successfully.
In Italy, on 3 August 1990, then-prime minister Giulio Andreotti
confirmed the existence of a secret army code-named "Gladio" - the
Latin word for "sword" - within the state. His testimony before the
Senate subcommittee investigating terrorism in Italy sent shockwaves
through the Italian parliament and the public, as speculation arose
that the secret army had possibly manipulated Italian politics through
acts of terrorism. Andreotti revealed that the secret Gladio army had
been hidden within the Defense Ministry as a subsection of the
military secret service, SISMI. General Vito Miceli, a former director
of the Italian military secret service, could hardly believe that
Andreotti had lifted the secret, and protested: "I have gone to prison
because I did not want to reveal the existence of this super secret
organization. And now Andreotti comes along and tells it to
parliament!" According to a document compiled by the Italian military
secret service in 1959, the secret armies had a two-fold strategic
purpose: firstly, to operate as a so-called "stay-behind" group in the
case of a Soviet invasion and to carry out a guerrilla war in occupied
territories; secondly, to carry out domestic operations in case of
"emergency situations". The military secret services' perceptions of
what constituted an "emergency" was well defined in Cold War Italy and
focused on the increasing strength of the Italian Communist and the
Socialist parties, both of which were tasked with weakening NATO "from
within". Felice Casson, an Italian judge who during his investigations
into right-wing terrorism had first discovered the secret Gladio army
and had forced Andreotti to take a stand, found that the secret army
had linked up with right-wing terrorists in order to confront
"emergency situations". The terrorists, supplied by the secret army,
carried out bomb attacks in public places, blamed them on the Italian
left, and were thereafter protected from prosecution by the military
secret service. "You had to attack civilians, the people, women,
children, innocent people, unknown people far removed from any
political game," right-wing terrorist Vincezo Vinciguerra explained
the so-called "strategy of tension" to Casson. "The reason was quite
simple. They were supposed to force these people, the Italian public,
to turn to the state to ask for greater security. This is the
political logic that lies behind all the massacres and the bombings
which remain unpunished, because the state cannot convict itself or
declare itself responsible for what happened."
No comment from NATO or the CIA
How strongly NATO and US intelligence backed and supported the use of
terror in Italy in order to discredit the political left during the
Cold War remains subject of ongoing research. General Gerardo
Serravalle, who had commanded the Italian Gladio secret army from 1971
to 1974, confirmed that the secret army "could pass from a defensive,
post-invasion logic, to one of attack, of civil war". The Italian
Senate chose to be more explicit and concluded in its investigation in
2000: "Those massacres, those bombs, those military actions had been
organized or promoted or supported by men inside Italian state
institutions and, as has been discovered more recently, by men linked
to the structures of United States intelligence." Ever since the
discovery of the secret NATO armies in 1990, research into stay-behind
armies has progressed only very slowly, due to very limited access to
primary documents and the refusal of both NATO and the CIA to comment.
On 5 November 1990, a NATO spokesman told an inquisitive press: "NATO
has never contemplated guerrilla war or clandestine operations". The
next day, NATO officials admitted that the previous day's denial had
been false, adding that the alliance would not comment on matters of
military secrecy. On 7 November, NATO's highest military official in
Europe, Supreme Allied Commander Europe (SACEUR) US General John
Galvin, together with NATO's highest civilian official,
Secretary-General Manfred Wörner, briefed NATO ambassadors behind
closed doors. "Since this is a secret organization, I wouldn't expect
too many questions to be answered," reasoned a senior NATO diplomat,
who wished to remain unnamed. "If there were any links to terrorist
organizations, that sort of information would be buried very deep
indeed." Former CIA director William Colby confirmed in his memoirs
that setting up the secret armies in Western Europe had been "a major
program" for the CIA. The project started after World War II in total
secrecy, and access to information was limited "to the smallest
possible coterie of the most reliable people, in Washington, in NATO"
and in the countries concerned. Yet when in Italy in 1990 former CIA
director Admiral Stansfield Turner was questioned on television on
Gladio, he strictly refused to answer any questions on the sensitive
issue, and as the interviewer insisted with respect for the terror
victims, Stansfield angrily ripped off his microphone and shouted: "I
said, no questions about Gladio!", whereafter the interview was over.
Protest from the EU
If there had been a Soviet invasion, the secret anti-communist
soldiers would have operated behind enemy lines, strengthening and
setting up local resistance movements in enemy-held territory,
evacuating shot down pilots, and sabotaging the supply lines and
production centers of occupation forces. Upon discovery of the secret
armies, the European Parliament responded with harsh criticism,
suspecting it to have been involved in manipulation and terror
operations. "This Europe will have no future," Italian representative
Falqui opened the debate, "if it is not founded on truth, on the full
transparency of its institutions in regard to the dark plots against
democracy that have turned upside down the history, even in recent
times, of many European states." Falqui insisted that "there will be
no future, ladies and gentlemen, if we do not remove the idea of
having lived in a kind of double state - one open and democratic, the
other clandestine and reactionary. That is why we want to know what
and how many "Gladio" networks there have been in recent years in the
Member States of the European Community." The majority of EU
parliamentarians followed Falqui, and in a special resolution on 22
November 1990 made it clear that the EU "protests vigorously at the
assumption by certain US military personnel at SHAPE and in NATO of
the right to encourage the establishment in Europe of a clandestine
intelligence and operation network", calling for a "a full
investigation into the nature, structure, aims, and all other aspects
of these clandestine organizations or any splinter groups, their use
for illegal interference in the internal political affairs of the
countries concerned, and the problem of terrorism in Europe".
Secret armies across Western Europe
Only the parliaments in Italy, Switzerland, and Belgium had formed a
special commission to investigate the national secret army, and after
months or even years of research, presented a public report. Building
on this data and secondary sources from numerous European countries,
"NATO's Secret Armies" confirms for the first time that the secret
networks spread across Western Europe, with great details on networks
in Germany, France, Spain, Portugal, Holland, Luxemburg, Belgium,
Denmark, Norway, Italy, Greece, and Turkey, as well as the strategic
planning of Britain and the US. The stay-behind armies were
coordinated on an international level by the so-called Allied
Clandestine Committee (ACC) and the Clandestine Planning Committee
(CPC), linked to NATO's Supreme Headquarters Allied Powers Europe
(SHAPE). And they used cover names such as "Absalon" in Denmark, "P26"
in Switzerland, "ROC" in Norway or "SDRA8" in Belgium. Interestingly,
large differences existed from country to country. In some nations the
secret armies became a source of terror, while in others they remained
a prudent precaution. In Turkey, the "Counter-Guerrilla" was involved
in domestic terror and torture operations against the Kurds, while in
Greece, the "LOK" took part in the 1967 military coup d'état to
prevent a Socialist government. In Spain, the secret army was used to
prop up the fascist dictatorship of Franco, and in Germany, right-wing
terrorists used the explosives of the secret army in the 1980 terror
attack in Munich. In other countries, including Denmark, Norway, and
Luxemburg, the secret soldiers prepared for the eventual occupation of
their home country and never engaged in domestic terror or
manipulation. In the context of the ongoing so-called war on terror,
the Gladio data promotes the sobering insight that governments in the
West have sacrificed the life of innocent citizens and covered up acts
of terrorism in order to manipulate the population. Allegations that
NATO, the Pentagon, MI6, the CIA, and European intelligence services
were linked to terror, coups d'état, and torture in Europe are
obviously of an extremely sensitive nature, and future research is
needed in the field. In the absence of an official investigation by
NATO or the EU, ongoing international research into terrorism is about
to tackle this difficult task, the first step of which I hope to have
promisingly taken with "NATO's Secret Armies".
Dr Daniele Ganser is a Senior Researcher at the Center for Security
Studies at the ETH in Zurich.
For more information on the topic, compare the research of the Center
of Security Studies (CSS) at ETH Zurich:
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=== 2 ===
http://www.uruknet.info/?s1=1&p=14671&s2=16
Turkish Intelligence: Al-Qaeda a U.S. Covert Operation
Kurt Nimmo, Another Day in the Empire
August 15, 2005
Consider the following, published in Zaman , the fifth largest
newspaper in Turkey: "Amid the smoke from the fortuitous fire [i.e.,
the capture of Louai Sakra, said to be the al-CIA-duh regional boss in
Turkey] emerged the possibility that al-Qaeda may not be, strictly
speaking, an organization but an element of an intelligence agency
operation. Turkish intelligence specialists agree that there is no
such organization as al-Qaeda. Rather, Al-Qaeda is the name of a
secret service operation. The concept `fighting terror' is the
background of the `low-intensity-warfare' conducted in the mono-polar
world order. The subject of this strategy of tension is named as
`al-Qaeda.'" Note the use of the phrase "strategy of tension," an
obvious reference to Gladio, the state-sponsored terrorist operation
in Italy (basically a series of fascist false flag operations, or "low
intensity warfare," blamed on leftists). It is interesting that
Turkish intelligence would admit that the neocon "war against
terrorism" is an entirely artificial construct.
Moreover, according to Turkish intelligence, "Sakra has been sought by
the secret services since 2000. The US Central Intelligence Agency
(CIA) interrogated him twice before. Following the interrogation CIA
offered him employment. He also received a large sum of money by CIA.
However the CIA eventually lost contact with him." It is curious how
alleged key people in the al-CIA-duh network end up working for the
CIA and other intelligence agencies.
For instance, Abdurahman Khadr, who (according to ABC News Online
[http://www.abc.net.au/news/newsitems/s1060367.htm%5d) "lived
side-by-side with Osama bin Laden," was a "double agent, sent to spy
on Al Qaeda fighters at Guantanamo Bay and in Bosnia." Ali Mohamed, a
former U.S. Army sergeant who trained Osama bin Laden's bodyguards and
helped plan the 1998 bombing of the U.S. Embassy in Kenya, worked for
the FBI (Mohamed, obviously with the grace of the feds, brought Ayman
al-Zawahiri to San Francisco on a covert fund-raising mission),
according to the San Francisco Chronicle
[http://prisonplanet.com/terrorist_worked_with_fbi.html%5d. Hamid Reza
Zakeri claimed (during the trial of Abdelghani Mzoudi, a Moroccan
accused of helping the nine eleven hijackers) that "Iran's secret
service had contacts with Osama bin Laden's al Qaeda network ahead of
the September 11 attacks," according to Reuters
[http://www.cooperativeresearch.org/timeline/2004/reuters012204.html%5d.
It just so happens Zakeri claims the CIA owes him $1.2 for services
rendered as a double agent. Mullah Krekar
[http://www.prisonplanet.com/news_alert_020403_general1.html%5d, the
leader of Ansar al-Islam, told al-Hayat newspaper in 2003 he had "a
meeting with a CIA representative and someone from the American army
in the town of Sulaymaniya (Iraqi Kurdistan) at the end of 2000. They
asked us to collaborate with them," an offer Krekar said he refused.
Osama Moustafa Hassan Nasr, aka Abu Omar, "a dangerous terrorist who
once plotted to kill the Egyptian foreign minister," according to the
Chicago Tribune
[http://www.chicagotribune.com/news/specials/chi-0507030272jul03,1,7388165.story?coll=chi-newsspecials-hed],
was such a valued CIA asset it was deemed necessary to kidnap him off
the streets of Milan after he had second thoughts about his work. And
then there was Muhammad Naeem Noor Khanm, the al-Qaeda "computer
engineer" who "became part of a sting operation organized by the CIA,"
according to the Washington Post
[http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A6679-2004Aug16.html%5d.
Of course, all of this CIA funny business is coincidental. Remember,
the CIA is ineffectual, even if it did create Islamic terrorismthe
agency actually boasts about this, says the Afghan Mujahideen (aka
"al-Qaeda") was its most successful operation to dateand it was
"intelligence failures" that caused nine eleven.
:: Article nr. 14671 sent on 16-aug-2005 08:06 ECT
:: The address of this page is : www.uruknet.info?p=14671
:: The incoming address of this article is :
kurtnimmo.com/blog/?p=908
=== 3 ===
DES CORPS D'ARMEE SECRETS DE L'OTAN LIES AU TERRORISME
Au moment où les experts s'interrogent pour savoir si l'OTAN offre un
cadre approprié à la conduite de la "guerre contre la terrorisme" dans
le monde, une nouvelle étude suggère que l'histoire secrète de
l'alliance a des liens avec le terrorisme. En Italie, le 3 Août 1990,
le Premier Ministre Giulio Andreotti a confirmé l'existence d'une
armée secrète d'Etat, dont le nom de code est "Gladio" (en latin :
épée): Son témoignage, divulgué avant la conduite d'une enquête sur le
terrorisme par une sous-commission du Sénat italien, a causé une onde
de choc au sein du Parlement et de l'opinion publique, amplifiée par
la spéculation d'une manipulation de la politique italienne au moyen
d'actes de terrorisme perpétrés par ce corps secret. Andreotti révèle
que l'existence de la Gladio a été cachée au sein du Ministère de la
Défense sous la couverture de sous-section du SISMI, les services
secrets militaires. Selon un document de 1959 du SISMI, les armées
secrètes avaient un double objectif stratégique en Europe : tout
d'abord, opérer comme un pseudo groupe "arrière" dans le cas d'une
invasion soviétique et conduire la guérilla sur les territoires
occupés, et mener à bien certaines opérations nationales pour répondre
aux "situations d'urgence".
Felice Casson, le premier juge italien ayant découvert l'existence de
la Gladio au cours de ses enquêtes sur le terrorisme d'extrême droite,
a constaté que l'armée secrète s'était alliée avec les terroristes
d'extrême droite dans ces "situations d'urgence". Ces terroristes,
armés par l'armée secrète, réalisèrent sur des sites publics des
attentats à la bombe dont la responsabilité fut rejetée sur la gauche
italienne et furent ensuite protégés des poursuites judiciaires par
les services secrets de l'armée.
"Le but en était très simple: pousser l'opinion italienne à se tourner
vers l'Etat pour demander une sécurité accrue. Cette logique politique
est à la source de tous les attentats à la bombe restés impunis ainsi
qu'expliqua Vincezo Vinciguerra, ancien terroriste de droite au sujet
de la "stratégie de la tension" au juge Casson.
Le Sénat Italien choisit d'être plus explicite et conclut dans son
enquête en 2000 : "Ces massacres et ces attentats sont des actions
militaires organisées, favorisées ou soutenues par des hommes oeuvrant
au sein même des institutions de l'Etat italien et, comme il l'a été
découvert plus récemment, par des hommes liés aux structures des
services de renseignements américains."
A la découverte de l'existence de ce type de corps secrets d'armée, le
Parlement européen a émis une sévère critique, les suspectant d'avoir
été impliquées dans les manipulation liées aux opérations de
terrorisme en Europe.
'Le Dr Daniele Ganser, éminent chercheur au Centre for Security
Studies de l'ETH à Zurich et auteur de "NATO's Secret Armies" confirme
pour la première fois que des réseaux de renseignements à travers
l'Europe de l'Ouest, y compris en Allemagne, en France, en Espagne, au
Portugal, en Hollande, au Luxembourg, en Belgique, au Danemark, en
Norvège, en Italie, en Grèce et en Turquie, ont nécessité une
planification stratégique issue de Grande Bretagne et des USA. Les
armées de "l'arrière" étaient coordonnées à un niveau international
par le prétendu Comité Clandestin Allié (ACC) et le Comité
d'Organisation Clandestine (CPC) affilié au QG suprême des forces de
l'OTAN en Europe (SHAPE).
Elles utilisaient des noms de couverture tels que "Absalon" au
Danemark, "P26" en Suisse, "ROC" en Norvège et "SDRA8" en Belgique. II
est intéressant de noter que de grandes différences existaient d'un
pays à un autre. Dans certains, les armées secrètes se sont changées
en creuset du terrorisme, tandis que dans d'autres, elles gardèrent un
simple rôle de prévention. En Turquie, la "Contre-Guérilla" est
impliquée dans le terrorisme local et les opérations de torture menées
contre les Kurdes, et en Grèce, le "LOK" a participé au "coup d'état
des colonels" de 1967 pour empêcher l'arrivée au pouvoir d 'un
gouvernement socialiste. En Espagne : armée secrète était utilisée
pour soutenir la dictature fasciste de Franco, et en Allemagne les
terroristes de droite ont utilisé les explosifs de l'armée secrète
pour l'attentat terroriste de Munich en 1980.
Dans d'autres pays, comme le Danemark, la Norvège et le Luxembourg.
les soldats secrets furent entraînés pour une éventuelle occupation de
leur pays natal et n'ont jamais pris part a aucun acte de terrorisme
ou de manipulation. Dans le contexte actuel de la prétendue guerre
contre le terrorisme. les données sur la Gladio soutiennent l'idée que
les gouvernements occidentaux ont sacrifié les vies d'innocents
citoyens et couvert des actes de terrorisme pour manipuler le peuple.
Les allégations selon lesquelles l'OTAN, le Pentagone, la NIG, la CIA
et les services de renseignements Européennes ont entretenu des liens
avec le terrorisme, les coups d'Etat et la torture en Europe sont
évidemment de nature extrêmement délicate et leur vérification
nécessitera de futures enquêtes.
(Source : International Relations and Security Network ISN Security
watch, ETH Zurich. Suisse I S décembre 2004, NEXUS n°38 mai-juin 2005)
http://www.isn.ethz.ch/news/sw/details.cfm?ID=10373
-----------
SOURCE : http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages
Liste gérée par des membres du Comité de Surveillance OTAN.
Data: Mar 16 ago 2005 14:58:57 Europe/Rome
A: "icdsm-italia" <icdsm-italia @ yahoogroups.com>
Oggetto: [icdsm-italia] ICDSM: Protest the attack on President
Milosevic's defence in Germany!
[In seguito alla azione repressiva intrapresa dalla Polizia
finanziaria federale tedesca contro l'ICDSM (vedi:
http://it.groups.yahoo.com/group/icdsm-italia/message/191) si è
determinata una situazione di sostanziale paralisi del finanziamento
per la Difesa di Milosevic. La gravità della situazione impone uno
sforzo straordinario di sottoscrizione, per il quale l'ICDSM da'
indicazione di fare riferimento ai conti correnti aperti in Italia ed
in Svizzera (vedi sotto).
Nel messaggio che segue, la situazione viene spiegata nel dettaglio
sotto il profilo legale, descrivendo quali sono le disposizioni UE
prese a pretesto dallo Stato tedesco per colpire la campagna di
autofinanziamento, e chiarendo come il blocco del conto corrente già
attivo in Germania sia assolutamente illegittimo.]
Da: Vladimir Krsljanin
Data: Dom 14 ago 2005 23:31:28 Europe/Rome
Oggetto: ICDSM: Protest the attack on President Milosevic's defence in
Germany!
**************************************************************
INTERNATIONAL COMMITTEE TO DEFEND SLOBODAN MILOSEVIC
ICDSM Sofia-New York-Moscow www.icdsm.org
**************************************************************
Velko Valkanov, Ramsey Clark, Alexander Zinoviev (Co-Chairmen), Klaus
Hartmann (Chairman of the Board), Vladimir Krsljanin (Secretary),
Christopher Black (Chair, Legal Committee), Tiphaine Dickson (Legal
Spokesperson)
**************************************************************
14 August 2005 Special Circular
**************************************************************
Protest the attack on President Milosevic's defence in Germany!
Dear friends,
The situation caused by the attack of the German financial authorities
on the German Section of ICDSM, has not been changed yet, paralyzing
the fundraising activity of high importance for the normal functioning
of the coworkers of President Milosevic at The Hague in the final
stage of presentation of his case. The attack is in apparent violation
of the basic right to defense, so we call upon you to send your
protest letters to the German authorities in charge:
Amtsgericht Darmstadt
Mathildenplatz 12 (Gebaeude B)
D-64283 Darmstadt
Germany
Fax: +49-6151-12-6455
and
Oberfinanzdirektion Koblenz
Postfach 100764
D-67433 Neustadt an der Weinstraße
Germany
Fax: +49-6321-894-938
e-mail: poststelle@...
reffering to the case "Ermittlungsverfahren E 5084/04-515".
As you already know, on July 19, 2005, the customs police
(Oberfinanzdirektion Koblenz apparently acting on behalf of the
Federal Ministry of Finance), searched the apartment of Peter
Betscher, ICDSM member in charge of finance, seized his computer,
files and documents and frozen the bank account. The lawyer,
representing Peter Betscher, has requested access to records, which
until now has been refused by the Oberfinanzdirektion Koblenz.
In September 2003 the funds collected by the German Section of ICDSM
for the defence of President Milosevic were once already been frozen
by a German bank on the basis of a circular letter issued by the same
Oberfinanzdirektion Koblenz.
It must be noted that the Oberfinanzdirektion Koblenz is now
demonstrating a surprising disregard of previous rulings by organs of
the German judiciary:
In another case the prosecutor of a German regional court
(Generalstaatsanwalt des Oberlandesgerichts Frankfurt; ref.: 6 Js
GStA612/03) held, that collecting donations in order to cover the
defence costs of Mr. Milosevic can from no point of view be considered
as punishable.
When in 2003 the German branch of ICDSM took legal action against the
bank which had frozen the ICDSM funds, a German local court
(Amtsgericht Darmstadt; ref.: 300 C 393/03) decided as follows:
"Furthermore the reference made by the defendant to the Commission
Regulation (EC) 1205/2001 does not seem sufficient to the court. On
the one hand it is already questionable, whether in view of its
content the regulation would apply to the case concerned, as it
stipulates that such funds and financial means should be frozen, which
belong to Mr. Milosevic or persons associated with him. In view of the
court this does not apply to collecting funds destined for a defence,
as it is assumed that the issue is about a legal assistance fund and
not about handing over the funds to Slobodan Milosevic. According to
basic principles of the rule of law every person has the right to have
a proper defence in a criminal court, so that as a matter of principal
there is no objection to collecting donations for a person who until
found guilty has to be assumed innocent."
On the basis of this decision the funds were released.
The German state action against the defence of President Milosevic is
allegedly based on EC Regulations imposing a "freeze of funds in
relation to Mr Milosevic and those persons associated with him":
Council Regulation (EC) No 2488/2000 of 10 November 2000 -
http://europa.eu.int/eur-ex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32000R2488:EN:HTML
revised by Commission Regulation (EC) No 1205/2001 of 19 June 2001
http://europa.eu.int/eur-lex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32001R1205:EN:HTML
Already a basic common sense, but more than that, the valid court
decisions show that these EC regulations can in no way be used to
justify a violation of a fundamental human right - the right of every
person to have a proper defence in a criminal court.
Please send the protest letters to the addresses above in order to end
as soon as possible this completely illegal situation and to enable
our German members to continue in normal way the fundraising activity.
Please contact us in order to find together the best way to bridge the
current unbearable situation, that endangers the normal work at The Hague.
I thank Klaus von Raussendorff, the secretary of the German ICDSM for
providing the accurate information about the issue.
Vladimir Krsljanin,
Secretary of the ICDSM,
Foreign Relations Assistant to President Milosevic
*************************************************************
URGENT FUNDRAISING APPEAL
******************************
President Milosevic has the truth and law on his side. In order to use
that advantage to achieve his freedom, we must fight this totally
discredited tribunal and its patrons through professionally conducted
actions which would involve the Bar Associations, the European Court,
the UN organs in charge and the media.
Our practice has shown that ad hoc voluntary work is not enough to
deal properly with these tasks. The funds secured in Serbia are still
enough only to cover the expenses of the stay and work of President
Milosevic's legal associates at The Hague (one at the time). The funds
secured by the German section of the ICDSM (still the only one with
regular contributions) are enough only to cover minimal additional
work at The Hague connected with contacts and preparations of foreign
witnesses. Everything else is lacking.
These days, the fundraising activity of the German section was a
target of a groundless attack of the customs police in Germany. This
makes the need for your extraordinary effort dramaticaly urgent!
***********************************************************
3000-5000 EUR per month is our imminent need.
Our history and our people oblige us to go on with this necessary action.
But without these funds it will not be possible.
Please organize urgently the fundraising activity
and send the donations to the following ICDSM account:
Vereinigung für Internationale Solidarität (VIS)
4000 Basel, Switzerland
PC 40-493646-5
or to the account of the Italian section of the ICDSM:
Conto Corrente Postale numero 86557006
intestato ad Adolfo Amoroso, ROMA
causale: DIFESA MILOSEVIC
************************************************************
All of your donations will be used for legal and other necessary
accompanying activities, on instruction or with the consent of
President Milosevic. To obtain additional information on the use of
your donations or to obtain additional advice on the most efficient
way to submit your donations or to make bank transfers, please do not
hesitate to contact us:
Peter Betscher (ICDSM Treasurer) E-mail: peter_betscher @ freenet.de
Phone: +49 172 7566 014
Vladimir Krsljanin (ICDSM Secretary) E-mail: slobodavk @ yubc.net
Phone: +381 63 8862 301
***************************************************************
For truth and human rights against aggression!
Freedom for Slobodan Milosevic!
Freedom and equality for people!
On behalf of Sloboda and ICDSM,
Vladimir Krsljanin,
Foreign Relations Assistant to President Milosevic
*************************************************************
SLOBODA urgently needs your donation.
Please find the detailed instructions at:
http://www.sloboda.org.yu/pomoc.htm
To join or help this struggle, visit:
http://www.sloboda.org.yu/ (Sloboda/Freedom association)
http://www.icdsm.org/ (the international committee to defend Slobodan
Milosevic)
http://www.free-slobo.de/ (German section of ICDSM)
http://www.free-slobo-uk.org/ (CDSM UK)
http://www.icdsm-us.org/ (US section of ICDSM)
http://www.icdsmireland.org/ (ICDSM Ireland)
http://www.pasti.org/milodif.htm (ICDSM Italy)
http://www.wpc-in.org/ (world peace council)
http://www.geocities.com/b_antinato/ (Balkan antiNATO center)
==========================
ICDSM - Sezione Italiana
c/o GAMADI, Via L. Da Vinci 27
00043 Ciampino (Roma)
tel/fax +39-06-4828957
email: icdsm-italia @ libero.it
*** CONTRIBUISCI E FAI CONTRIBUIRE:
Conto Corrente Postale numero 86557006
intestato ad Adolfo Amoroso, ROMA
causale: DIFESA MILOSEVIC ***
NUOVO INDIRIZZO INTERNET:
http://www.pasti.org/linkmilo.html
IL TESTO IN LINGUA ITALIANA DELLA AUTODIFESA DI MILOSEVIC, IN CORSO
DI REVISIONE E CORREZIONE, E' TEMPORANEAMENTE OSPITATO ALLA PAGINA:
https://www.cnj.it/documentazione/autodifesa04.htm
LE TRASCRIZIONI "UFFICIALI" DEL "PROCESSO" SI TROVANO AI SITI:
http://www.un.org/icty/transe54/transe54.htm (IN ENGLISH)
http://www.un.org/icty/transf54/transf54.htm (EN FRANCAIS)
==========================
stated that there will be no Balkanization of Iraq. However, U.S.
intervention in a solid and unified Yugoslavia of the 1980s
intentionally created the Balkanization of that area. Iraqization is
the logical extension of Balkanization, and it is occurring at a rapid
pace...>>
http://www.uruknet.info/?s1=1&p=14539&s2=12
WHERE IS IRAQ?
Malcom Lagauche
August 12, 2005
Today, I had lunch with my Iraqi-American friend Tony. Naturally, the
subject of Iraq took up most of the conversation.
"You know what pisses me off the most?" Tony asked. Before I could
answer, he injected, "Today people are Shi'ite, Sunni, Kurd, Turkmen,
Chaldean, Assyrian. Nobody's an Iraqi. I grew up in Iraq and everybody
was an Iraqi then."
Tony then went on to describe the local Chaldean community in San
Diego. He basically breaks it down into two categories: the average
traitor; or the big traitor. The average traitors have accepted money
from the U.S. government to go to Iraq and translate. The big traitors
collaborate with the F.B.I.
Tony makes about $35,000 a year working up to 12 hours a day in his
own business. He has been offered an annual wage of $150,000 to go to
Iraq as a translator, but has refused. He says he would not be able to
live with himself if he accepted such employment. He then would be an
"average traitor."
I bring up this point because Iraq is falling apart quickly along
sectarian lines. On August 7, 2005, Al-Jazeera News ran an article
titled, "Iraq's Kurds to Insist on Federalism". Massoud Barzani is the
president of Iraq's autonomous Kurdish area. He held out little hope
that his people would be Iraqi. According to the article:
"We will not accept that Iraq's identity is Islamic," Barzani told the
autonomous Kurdistan parliament in Abril on Saturday. He also rejected
suggestions that Iraq be termed an Arab nation. "Let Arab Iraq be part
of the Arab nation we are not," the Kurdish leader said.
Barzani's remarks drew criticism from the stooge Iraqi government.
Federalism will not work, they maintained. However, their message fell
upon deaf ears. On August 11, 2005, Al-Jazeera News published an
article called "Iraq Shia Leaders Call for Federal State." Same horse
dung, different group. The article stated:
Iraqi Shia leaders have called for a federal state of their own in the
south.
"Regarding federalism, we think that it is necessary to form one
entire region in the south," said Abdul Aziz al-Hakim, leader of one
of the Shia Muslim parties in the Iraqi government.
Federalism was also favored by another Shia leader.
"Federalism has to be in all of Iraq. They are trying to prevent the
Shia from enjoying their own federalism," Hadi al-Amiri, head of the
Badr Brigades militia, told thousands of Shia gathered in the southern
city of Najaf.
This is quite a complicated scenario. The Kurds do not consider
themselves to be a part of an Arab country, a country that until March
2003 was considered the crown jewel of the Arab world. In addition,
the Kurds reject an Islamic government.
On the other hand, the Shia want an Islamic government. The
implications of varying cultures applying their own rules in a
supposed unified country are immense. Imagine a Kurd drinking a beer
at a local bar and then taking a few bottles with him when he went on
a trip to the south of Iraq. If he gets stopped in Najaf by a
policeman for a minor traffic violation and the cop sees the beer
bottles in the car, the Kurd will soon be sans cojones for possessing
alcohol.
I have read much about the federalism debate. A commonality is that
the word "Iraqi" is rarely, if ever seen. The Kurdish leaders and the
Shia leaders have openly stated that they are not interested in an
Iraqi agenda. So much for Bush's term "Operation Iraqi Freedom." There
are few Iraqis left in the south and north of Iraq.
There is one group, however, that has put Iraqi interests at the top
of its agenda: the Iraqi resistance. Instead of using the sectarian
term "Sunni," which many resistance members are, the word "Iraqi" is
always in the forefront.
The Kurds welcomed the U.S. invasion. They do not consider themselves
Arabs or want to be a part of an Arab country. Yet, they can now call
the shots that will dismember Iraq.
In the South, a major portion of the Shia leadership that has now come
forth is anything but Iraqi. They are Shia first and many spent years
in Iran, waiting for the day that Saddam was toppled. Their allegiance
definitely is not with Iraq.
We hear the term "Balkanization" frequently. The U.S. government has
stated that there will be no Balkanization of Iraq. However, U.S.
intervention in a solid and unified Yugoslavia of the 1980s
intentionally created the Balkanization of that area. Iraqization is
the logical extension of Balkanization, and it is occurring at a rapid
pace.
Someday, even the opponents of the Iraqi resistance will realize that
those who are fighting the U.S. occupation and their quisling allies
were the only true "Iraqis." The resisters are now pursuing their own
version of "Operation Iraqi Freedom."
Tony was right in his assessment of Iraqi expatriates living in the
San Diego area. It is only a reflection of what is going on today in
Iraq. Those in the stooge government are the big traitors, while those
who openly work with the occupiers as translators, cooks, policemen,
national guardsmen, and chauffeurs are the average traitors. They are
also the same people who have robbed Iraq of an Iraqi identity.
I find it quite curious that those who opposed Saddam Hussein now are
dismembering Iraq. This shows that they had no plan whatsoever for the
country, only the pursuit of their own selfish interests.
Before the illegal March 2003 invasion of Iraq, the country
represented much more than the sum of its different parts. It was Iraq
and Saddam Hussein and the Ba'athists made it worth fighting for.
Today, if you add up all its parts, Iraq represents much less than the
total of Iraq prior to March 2003.
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