Informazione

(italiano / francais)

Trafic d’organes au Kosovo

1) Trafic d’organes au Kosovo : « à l’Ouest, on savait très bien ce qui se passait »
Interview avec Dick Marty (Delo)
2) Crimini in Kosovo, l'Onu sapeva (I. Galloni, OB)


Documenti 
Autres liens:

Kosovo : dans l'horreur des camps de l'UÇK
http://balkans.courriers.info/article16834.html

Trafic d’organes : ce que l’ONU savait et n’a pas dit
http://balkans.courriers.info/article16928.html

Kosovo : le Conseil de sécurité se penche sur le rapport de Dick Marty


=== 1 ===


Delo


Trafic d’organes au Kosovo : « à l’Ouest, on savait très bien ce qui se passait »


Traduit par Oga Fej

lundi 21 février 2011

Pas de langue de bois pour Dick Marty, le rapporteur du Conseil de l’Europe à l’origine du rapport explosif sur le présumé trafic d’organes de l’UÇK. Pouvoir kosovar clairement lié au crime organisé, absence totale de protection des témoins, dysfonctionnements multiples des missions internationales : il pointe sans faux-semblants tout ce qui empêche, selon lui, de faire éclater la vérité au grand jour. Interview vérité.

Par Branko Soban


Les révélations de Dick Marty sur le trafic d’organes au Kosovo ont fait grand bruit en Europe. Certains y voient un scandale sans précédent et d’autres des sous-entendus politiques clairs.

Pourtant, c’est Dick Marty lui-même qui a été le plus choqué par les réactions de l’opinion publique. Et le Suisse, connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche, d’expliquer : « Au cours des dernières années, plusieurs dizaines de témoins ont été tués au Kosovo après avoir fait des révélations sur les crimes commis or, personne ne s’est indigné en Europe de ces assassinats. Tout le monde s’est tu. Voilà le vrai scandale ! Dans mon rapport ne sont évoqués que des faits connus de nombreuses personnes et cela, depuis fort longtemps. ».

La guerre du Kosovo a fait de nombreuses victimes et de nombreux disparus n’ont pas encore été retrouvés. D’après les données de la Comité international de la Croix Rouge (CICR), leur nombre s’élèverait à 2.000 ; il s’agirait pour la plupart d’Albanais du Kosovo. Quelques 470 personnes ont disparu après le 12 juin 1999, date de déploiement de la KFOR ; parmi elles, 95 Albanais du Kosovo et 375 Serbes. C’est sur le sort de ces victimes que s’est penché le rapporteur du Conseil d’Europe, Dick Marty.

Sa double expérience de procureur et d’homme politique lui a permis de frapper habilement et de dégoter des données que de nombreux officiels américains et européens dissimulaient consciencieusement depuis des années. Il a ainsi attaqué l’Armée de Libération du Kosovo (UÇK) et l’actuel Premier ministre, Hashim Thaçi. Ce dernier, en tant qu’ancien chef du groupe dit de Drenica est soupçonné au même titre que plusieurs de ses proches collaborateurs, de crime organisé, d’exécutions de prisonniers et de trafic d’organes. Les organes étaient prélevées en Albanie, sur les prisonniers exécutés, et revendus ensuite au marché noir.


Delo (D.) : Dans votre rapport, vous citez des noms, une démarche qui ne vous était pas coutumière jusqu’à présent. Pourquoi cette décision ?


Dick Marty (D. M.) : J’avais conscience du tollé que cette démarche soulèverait. Et pourtant, j’ai décidé de le faire car tous ces noms, y compris celui du Premier ministre Hashim Thaci, sont cités depuis des années dans les télégrammes diplomatiques, les rapports de police et ceux des services secrets aussi bien américains, qu’anglais, italiens, allemands, grecs…Bref, on savait très bien à l’Ouest dès le départ, ce qui se passait au Kosovo et pourtant, personne n’a réagi. Ca ressemble trait pour trait à ce qui se passe actuellement en Tunisie et en Égypte. Tout le monde savait que Ben Ali n’était qu’un gangster qui a volé avec sa famille tout ce qui pouvait être volé. Tout le monde savait également qu’Hosni Moubarak n’était qu’un dictateur qui bafouait depuis des décennies les droits de l’homme. Et pourtant, la sphère politique occidentale s’est tue toutes ces années. Ce n’est que maintenant qu’elle s’est mise à parler d’un gangster tunisien et d’un dictateur égyptien.


D. : Est-ce qu’on s’est comporté de même avec Hashim Thaçi ?


D. M. : Tous savaient ce qu’il avait fait mais tous préféreraient encore se taire. Prenez par exemple Bernard Kouchner, premier chef de la Minuk et ancien ministre des Affaires étrangères : lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il était au courant pour le trafic d’organes au Kosovo, il a d’abord éclaté de rire avant de parler d’allégations absurdes. Un tel comportement révèle bien une personnalité. C’est étonnant que jusqu’à présent, personne ne se soit penché sur la question. La méthode est pourtant simple. Tous ceux qui sont au pouvoir, bien que très riches, ne cessent de se plaindre de leurs salaires ministériels de misère. Et d’où leur vient donc leur argent ? La police italienne a commencé sa lutte anti-mafia en se posant cette question simple et c’est ainsi qu’elle a pu d’ailleurs procéder à de nombreuses arrestations. Al Capone lui-même s’est retrouvé à purger une peine de 11 ans de prison non parce qu’il avait tué mais parce qu’il n’avait pas payé ses impôts. Et encore, il avait failli échapper à la condamnation si le juge n’avait pas décidé de convoquer un nouveau jury la veille du verdict, après avoir découvert que les hommes de main du prévenu avaient corrompu le premier.


D. : Pourquoi-a-on le sentiment que les instances internationales ont essayé d’éviter de soulever ce problème de corruption au Kosovo ? Est-ce que cela n’a pas été une mauvaise approche ?


D. M. : Beaucoup de raisons expliquent ce comportement. Lorsque les forces de l’Otan ont bombardé la Serbie, elles ne disposaient pas de troupes propres sur le terrain et leur meilleur allié était l’Armée de Libération du Kosovo, avec laquelle elles avaient tissé en conséquence des liens étroits. À l’époque l’attention médiatique était focalisée sur les crimes de Milošević et de l’armée serbe. Le schéma était simple : d’un côté on avait des assassins serbes et de l’autre, des victimes innocentes albanaises. Mais la réalité n’était pas aussi manichéenne et le véritable tableau des événements est bien plus complexe. Après le 12 juin 1999, une fois que les bombardements ont cessé, l’Otan a commencé à prendre en main la surveillance du territoire du Kosovo. L’UÇK était alors le seul maître de la région. Il ne faut pas perdre de vue que ce n’était pas une armée ordinaire, structurée, dotée de généraux et d’une hiérarchie stricte. C’était un ensemble de groupuscules ravagés par de permanentes luttes internes. C’était une période terrible pour les Serbes, mais aussi pour les Albanais. Bon nombre de ces derniers ont tenté par tous les moyens de modifier la date de décès de leurs proches car seuls ceux tombés avant le 12 juin pouvaient prétendre à une aide financière ainsi qu’à une retraite. Ceux qui ont été tués après le 12 juin n’avaient droit à rien. Attention, le changement de la date de décès était aussi une question d’honneur car les morts d’avant la date fatidique étaient considérés comme des héros et ceux d’après, comme des traîtres.


D. : Les interlocuteurs kosovars vous ont-ils aidé au cours de l’enquête ?


D. M. : Non. Cependant, j’ai été très bien accueilli à Pristina. Bien que les instances officielles ne m’aient fourni aucune information, elles se sont occupées de ma sécurité. C’était pareil en Albanie. Le point de vue de Tirana était très clair : l’Albanie n’a jamais fait partie de la Yougoslavie ni n’a pris part au conflit, par conséquent, elle n’avait ni l’intention ni la motivation de participer à l’enquête. Bien entendu, les faits disent le contraire. On sait très bien aujourd’hui que l’UÇK menait également des opérations en territoire albanais et qu’elle y avait ses bases arrières et ses prisons. Des détenus ont été exécutés de l’autre côté de la frontière. Des cimetières ont été découverts.


D. :Vous vous êtes rendus en Albanie. Avez-vous pu visiter la tristement célèbre « maison jaune » dans le village de Rripe, où auraient-été « opérés » les prisonniers exécutés ?


D. M. : Il n’y avait pas besoin d’y aller car il ne reste plus aucune preuve là-bas. De plus, cette malheureuse « maison jaune » n’est qu’un petit morceau d’une mosaïque bien plus complexe. Certains de mes témoins s’y sont toutefois rendus.


D. : Une équipe d’enquêteurs du tribunal pénal international pour l’ancienne Yougoslavie a détruit toutes les preuves qu’elle a trouvé dans cette « maison jaune ». Etait-ce un acte délibéré ?


D. M : Des rumeurs sur le trafic kosovar d’organes ont commencé à filtrer dès 2003. Des représentants de la Minuk et du tribunal pénal international pour l’ancienne Yougoslavie ont été mandatés en 2004 afin de procéder à une inspection approfondie de la « maison jaune ». Ils ont été accompagnés de journalistes. Les enquêteurs ont retrouvés dans les parages de la maison, des traces de sang, des médicaments, des seringues et du matériel médical. Les membres de la famille K. qui habitait cette maison, ont été très contradictoires dans leurs propos. Les hommes ont affirmé que les locaux servaient d’abattoirs alors que les femmes disaient y avoir accouché.


D. : Ces propos contradictoires n’avaient donc choqué personne à l’époque ?


D. M : Il semblerait que non. Les enquêteurs ont recueilli les indices matériels et les ont remis au bureau de la procureure générale. Je me suis entretenu avec Carla Del Ponte en 2009. Elle m’a parlé de la « maison jaune » et m’a également fourni beaucoup d’autres informations. Elle m’a notamment parlé des camps de l’UÇK et de ses entretiens avec les personnes en charge des prisonniers. Elle a aussi mentionné les preuves trouvées en Albanie. Pourtant, alors que j’étais venu à la Haye pour voir de mes yeux les indices ramassés dans la « maison jaune », on m’a dit que n’étant pas considérés comme importants, ces derniers avaient été détruits. C’était une décision étonnante. En fait, les indices avaient été détruits pendant le mandat de Carla Del Ponte mais la procureure n’en avait jamais été informée. On m’a même expliqué que c’était une procédure normale.


D. : Et a-t-on réussi à vous en convaincre ?


D. M. : Absolument pas ! Les preuves ne peuvent pas être détruites aussi arbitrairement. Cela ne se fait nulle part.


D. : Et pourquoi ?


D. M. : Simplement parce qu’il aurait été possible au cours des deux, trois années suivantes, de rassembler de nouvelles preuves et de nouveaux témoins qui auraient pu parler de ce qui s’était passé en Albanie et dans cette maison. C’est pour cela qu’en général, ce genre de preuves n’est détruit qu’au bout de vingt, voire trente ans. À La Haye, on m’a même avoué que cette démarche avait été une erreur. Une erreur involontaire. On aurait détruit ces preuves à cause de la puanteur qui s’en dégageait. Pour moi, c’est une excuse incroyable et inacceptable.


D. : Est-ce que Carla Del Ponte vous a aidé de manière plus concrète ?


D. M : Non, elle m’a simplement confirmé certaines choses que j’avais déjà mises à jour.


D. : Et qu’en est-il de la Serbie ? Vous-a-t-elle aidé ?


D. M. : Le procureur serbe en charge des crimes de guerre, Vladimir Vukčević, prétend maintenant nous avoir beaucoup aidés et s’être livré à une véritable quête de la vérité. Évidemment, ce n’est pas vrai. Je n’ai eu aucun soutien de Belgrade. Les sources que j’ai utilisées pour rédiger le rapport ne proviennent ni de Serbie ni de Russie comme l’ont laissé entendre certains. Bien sûr, j’ai espéré bénéficier de l’aide des services secrets russes mais cela n’a pas été le cas.


D. : Vous pensez que Moscou en sait beaucoup plus sur les événements du Kosovo ?


D. M. : Je crois que les Russes savent beaucoup de choses, mais encore une fois, je n’ai pas eu d’informations de leur part. Ils n’ont même pas cherché à me contacter. Toutes les informations fournies dans le rapport proviennent du Kosovo et de l’Albanie.


D. : Et qu’en est-il de l’Europe ? Quels ont été les rapports des représentants de l’Eulex à votre égard ?


D. M. : C’est assez compliqué. Ils y a des personnes très compétentes au sein de l’Eulex et désireuses de bien remplir leurs fonctions. Seulement, les conditions dans lesquelles elles travaillent sont détestables et inacceptables. Il n’y a aucune confiance. Tous les traducteurs sont des locaux et de manière générale, il y a beaucoup de personnel local. Du coup, il y a régulièrement des fuites d’informations, même les plus confidentielles. Par exemple, les représentants de l’Eulex ont accès aux bases de données de la police kosovare et donc aux informations relatives aux propriétaires des véhicules mais cet accès ne leur sert à rien parce que la police sait immédiatement qui a cherché quoi dans la base. L’autre problème est le turnover du personnel.


D. :Les membres de la mission Eulex changent souvent ?


D. M. : Quelqu’un qui vient de Belgique ou d’Irlande a besoin de plusieurs mois pour se familiariser avec l’environnement, le poste et les collègues or, à peine cette phase de familiarisation est-elle terminée, que cette personne doit déjà repartir. C’est pour cela que les résultats sont aussi mauvais. Aucune mission internationale n’a investi autant d’argent dans ses employés qu’Eulex. Et pourtant, il n’y a aucun résultat. En fait l’Eulex crée ses propres contradictions au Kosovo. Un chauffeur albanais qui travaille pour la mission touche mille euros alors qu’un policier kosovar en touche trois cents et, un juge quatre cents. C’est ce que touche une femme de ménage dans les organisations internationales.


D. : Donc l’Eulex est mal placée pour enquêter sur les crimes que vous évoquez dans votre rapport ?


D. M. : Si j’étais avocat, je conseillerais à aux témoins de ne jamais témoigner devant l’Eulex. Non pas parce que je ne fais pas confiance aux membres de la mission, mais parce que ces derniers travaillent dans un environnement qui ne peut assurer leur protection. Selon la procédure du tribunal pénal international de la Haye pour l’ancienne Yougoslavie, l’identité des témoins doit être dévoilée 30 jours avant le début de la procédure. C’est délicat dans le cas du Kosovo car aucune mesure légale de protection des témoins n’y existe et que donc, pendant ces 30 jours, beaucoup d’« accidents » peuvent se produire. On a recensé des cas d’intimidation de témoins qui ont abouti à des rétractations. Dans le procès de Dautu et de Ramush Haradinaj, la défense avait cité 40 témoins ; 10 d’entre eux ont été assassinés (Lire notre article : Kosovo : comment la LDK fait taire les témoins « protégés » du procès Haradinaj). C’est un vrai problème pour les instances judiciaires nationales et internationales. C’est l’assassinat de témoins qui est un scandale, pas mon rapport !


D. : Pourtant, chose étrange, personne n’en parle ?


D. M. : Parce que les gens ont peur. Le Kosovo est un petit État. Tout le monde se connaît, du coup, on est dans un environnement « incestueux ». J’ai été littéralement abasourdi de voir que certains anciens membres de l’UÇK occupaient maintenant des postes payés par le gouvernement kosovar. Bien sûr, ce n’est pas illégal, mais une telle situation ne peut refléter une politique indépendante et intègre. L’ancien n°2 de l’UÇK est aujourd’hui sur la liste des employés d’Haradinaj et un ancien membre de la Minuk est conseiller de Thaçi. Est-il vraiment possible d’avoir une procédure judiciaire honnête dans un environnement semblable ?


D. : Le Premier ministre Hashim Thaçi a menacé de rendre public le nom de tous les témoins qui vous ont parlé.


D. M. : Ce sont des menaces, des pressions que nous avons déjà évoquées. C’est inadmissible.


D. : Il a également dit qu’il vous poursuivrait en justice. Avez-vous déjà reçu une convocation au tribunal ?


D. M. : Non, pas encore. Mais j’ai l’habitude de ces démarche, ce n’est pas une nouveauté pour moi. Les Polonais m’avaient également menacé de poursuites lorsque j’ai rendu mon rapport sur les opérations secrètes de la CIA mais, quand la vérité a commencé à émerger, ils ont, semble-t-il, changé d’avis.


D. : D’où viennent vos témoins ? Du Kosovo ?


D. M. : Du Kosovo et d’Albanie. Je ne peux pas en dire plus. Ils ne sont en sécurité nulle part.


D. : Comment vous vous sentez, vous dans ce tourbillon ? Avez-vous toujours reçu le soutien du Conseil de l’Europe ?


D. M. : La préparation du rapport sur la CIA a été bien plus facile. J’ai pu collecter les informations grâce à l’aide des personnes travaillant pour la CIA ou en étroite collaboration avec cette dernière. La CIA n’est pas aussi dangereuse qu’elle le semble de prime abord. Elle n’avait pas l’intention de tuer mes témoins. Ni moi-même d’ailleurs. Le Kosovo est une toute autre affaire. La structure sociale y est totalement différente. Le pouvoir y est étroitement lié aux organisations criminelles et se présente sous forme clanique. La vendetta est encore en vigueur, comme autrefois en Sicile.


D. : Le Premier ministre albanais, Sali Berisha, a aussi été très critique vis-à-vis de votre rapport ?


D. M. : Il a habilement utilisé mon rapport à des fins de politique intérieure. Il l’a présenté comme une menace venant de l’extérieur. C’est un vieux refrain politique. Les hommes politiques sont toujours en quête d’ennemis extérieurs et intérieurs, qui leur permettraient de mieux dominer la scène politique nationale. Sali Berisha est actuellement confronté à une situation politique difficile ; c’est pour cela que mon rapport lui est bienvenu.


D. : Vous dites vous-même ne pas faire confiance à l’Eulex. Quel serait le rôle des Américains alors ?


D. M. : Je fais davantage confiance aux Américains qu’aux Européens. Pourquoi ? Parce que leur cote de popularité est plus grande dans les Balkans. Je crois qu’une solution à la question du Kosovo, venue des Etats-Unis, serait bien plus facilement acceptée qu’une décision de l’UE. En fait, Bruxelles ne compte pas vraiment ici. L’Eulex non plus d’ailleurs. Ici, on est prêt à écouter que les Américains. Et le Département d’État planche vraiment sur la question. La déclaration de Thomas Countryman, conseiller de Hilary Clinton, et bon connaisseur des Balkans est significative ; ce dernier a déclaré que le Département d’Etat prenait très au sérieux mon rapport et était prêt à collaborer. C’est une donnée importante. Thaçi a été porté au pouvoir par le parti démocrate représenté par Richard Holbrooke et Madeleine Albright. L’opposition dit que le sauvetage de Thaçi est absurde car il n’est plus possible de coopérer avec un homme politique qui depuis quinze ans ne crée que des problèmes. Le nom de Thaçi est en effet cité en permanence dans les rapports des services secrets étrangers comme étant lié au crime organisé. Qui va par conséquent remplacer Thaçi ? Même à Washington, on est incapable de répondre à cette question.


D. : Le fait est aussi que le Kosovo est en réalité un projet américain. Washington était le plus fervent défenseur de l’indépendance de la région. L’UE avait-elle véritablement son mot à dire ?



(Message over 64 KB, truncated)


Iniziativa civica per il litorale sloveno

1) La foto sbagliata del Giorno del Ricordo
2) I deficit di memoria degli italiani
3) Lettera a Napolitano (2009)


=== 1 ===

da Il Piccolo di mercoledì 2 marzo 2011

La foto sbagliata del Giorno del Ricordo

Una foto di soldati italiani che fucilano civili sloveni, probabilmente per rappresaglia dopo avere subito un attacco, sul manifesto del Giorno del ricordo in memoria delle vittime delle foibe e dell'esodo? Impossibile. Eppure, sulla locandina della celebrazione del Giorno del ricordo organizzata dal Comune di Bastia Umbra (provincia di Perugia) in collaborazione con l'Unione degli istriani, con la partecipazione di Nino Benvenuti, è stata pubblicata una foto che testimonia esattamente il contrario di quello che si vuole celebrare: non un gesto di violenza partigiana, un civile che viene gettato in foiba o una famiglia costretta a lasciare la propria casa, bensì nientemeno che un plotone d'esecuzione italiano che sta fucilando cinque civili.
Il clamoroso errore - se di errore si è trattato - è stato scoperto e denunciato dall'Iniziativa civica per il Litorale, che ha definito «perverso, offensivo, ingobile e disgustoso questo tentativo di manipolare la storia». L'Iniziativa ha inviato una dura lettera di protesta all'Unione degli istriani e al Comune di Bastia Umbria, chiedendo un intervento deciso anche da parte dello Stato sloveno. «Presentare la fucilazione di ostaggi sloveni come se i fucilati fossero italiani è assolutamente immorale» ha dichiarato Marjan Bevk, uno degli esponenti dell'Iniziativa civica per il Litorale. Sul soggetto della foto, infatti, non sembrano esserci dubbi: lo scatto risale al 31 luglio 1942 e rappresenta la fucilazione di cinque abitanti del villaggio di Dane (oggi nel comune di Loska Dolina, alcune decine di chilometri a Sudest di Lubiana) durante un'offensiva italiana. Lo conferma il Museo di storia contemporanea di Lubiana. Nei libri di storia ci sono anche i nomi di quelle vittime: Franc Znidarsic, Janez Kranjc, Franc Skerbec, Feliks Znidarsic e Edvard Skerbec. «È un tipico esempio di come gli italiani manipolano la storia. In questo sono maestri» ha tuonato Bozo Novak, dell'Iniziativa civile per il Litorale, nell'intervista rilasciata a Tv Slovenia, che ha dato ampio risalto all'episodio.
Che la cosa non doveva assolutamente accadere, è convinto comunque anche il presidente dell'Unione degli istriani Massimiliano Lacota. L'Unione, ha precisato Lacota, non ha scelto la foto, l'ha fatto il Comune di Bastia Umbra e lo sbaglio è stato scoperto quando i manifesti erano già stampati. «C'è un errore che va riconosciuto. È pazzesco - così Lacota ai microfoni della Tv slovena - che nel Giorno del ricordo, per quel tipo di manifestazione, cui ha preso parte anche Nino Benvenuti, campione di boxe di Isola d'Istria, sia stata scelta quella foto, che è un contesto completamente diverso, se non opposto». La frittata, ad ogni modo, è stata fatta.

* Il manifesto "incriminato" si può scaricare alla pagina: http://media.primorski.eu/media/attach/2011/02/ricordo.pdf *


=== 2 ===

http://www.nn-media.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=76:iniziativa-per-il-litorale-sloveno-i-deficit-di-memoria-degli-qitalianiq&catid=25:il-progetto&Itemid=53

I deficit di memoria degli italiani

Il Presidente della Repubblica Giorgio Napolitano, parlando il 10 febbraio del 2007 e del 2008 in occasione della “Giornata della memoria” in merito agli avvenimenti storici di 60 anni fa,  citò per due volte di seguito i termini “espansionismo slavo”, “barbarie” dei vicini slavi e “marcia dell’odio”, nonché “odio crudele” da imputarsi ai “piani di annessione che ebbero il sopravvento nel Trattato di pace del 1947 e che assunsero dei tratti minacciosi di pulizia etnica.”

Il messaggio del presidente Napolitano è dunque palese: il discredito del Trattato di pace e con esso il delineamento dei confini come veniva dettato dal Trattato che ha visto parteciparvi e sottoscrivervi 20 paesi alleati. Il Trattato di pace non alimentava ‘mire di annessione’ degli alleati jugoslavi, bensì rappresentava una conseguenza di ‘bilancio etnico’ accuratamente premeditato e non si trattava di ‘pulizia etnica’, della quale parla il presidente Napolitano. La provocazione è alquanto greve, per cui non possiamo riconoscere che ‘non ha senso occuparsene’.
Il discorso ostile del presidente Napolitano ha provocato delle reazioni da parte di tutte le organizzazioni patriottiche. E’ nostro dovere, per giunta, avvisare i cittadini in merito ad alcuni eventi storici traendo esclusivamente spunto da fonti italiane.

Così fu annunciato a Pola da Benito Mussolini il 22 febbraio del 1920  prima della sua ascensione al potere:

“Di fronte ad una razza inferiore e barbara come quella slava, non si deve seguire la politica che dà lo zuccherino, ma quella del bastone. Non temiamo più le vittime... I confini dell'Italia devono essere il Brennero, il Nevoso e le Dinariche: io credo che si possano sacrificare 500.000 slavi barbari a 50.000 italiani”.

Già nel settembre dello stesso anno disse durante un suo comizio a Pola:

“Per la creazione del nostro sogno mediterraneo, è necessario che l'Adriatico, che è il nostro golfo, sia in mano nostra; di fronte alla inferiorità della razza barbarica quale è quella slava".

Non trovate che queste parole parlino di ‘barbarie’ e ‘razzismo’? Ma in questo caso di quale?

Il conte Galeazzo Ciano di Cortelazzo, genero di Benito Mussolini, nonché Ministro italiano per gli affari esteri durante la guerra, scrive nel suo diario, in data 5 gennaio del 1942, di aver accolto il segretario del Partito nazionale fascista del Friuli Venezia Giulia Aldo Vidussoni. Egli riporta:

“Mi furono confidate le sue intenzioni cruente contro gli Sloveni. Intende ammazzare tutti. Gli dissi che ce n’erano un milione. ‘Non importa’, rispose risoluto ‘bisogna agire come i nostri predecessori in Eritrea, sopprimendo tutti.”

Il 31 luglio del 1941 Mussolini, ora nelle vesti del Duce, annesse con l’aggressione il sud della Drava banovina. Queste furono le sue parole in occasione dell’incontro con i comandanti militari, tenutosi a Gorizia, riferendosi alla zona occupata in Slovenia:

“Questo paese è degenerato. Si dovrà eliminare il suo frutto velenoso per mezzo del fuoco e della spada... Agiremo come Giulio Cesare con la Gallia ribelle: bruciando i paesi in rivolta, ammazzando tutti gli uomini oppure mandandoli nell’esercito, portando lontano da casa e riducendo alla schiavitù donne, vecchi e bambini ...”.

Chi in questo periodo aveva poi inscenato ‘marcie di odio e ira feroce”? Nel registro di quest’incontro conservato in archivio vi si legge un ulteriore comando del Duce: ‘Non sono contrario all’emigrazione di massa del popolo... Questi popoli si ricorderanno che la legge di Roma è inflessibile. Ordino l’applicazione di questa legge...” Si tratta o no di “pulizia etnica” o “bonifica etnica”come allora veniva denominata?

Il comandante del XI corpo dell’Armata Mario Robotti riferì ai suoi subordinati il seguente comando di Mussolini, risalente al 12 agosto 1942: “Le autorità superiori non sono contrarie alla deportazione dell’intero popolo sloveno insediandovi Italiani..., in altre parole: unificazione dei confini nazionali e politici...”.

Non vi sembra che queste parole parlino palesemente di “espansionismo” ma non di quello sloveno?

Robotti continuò a riportare il comando di Mussolini:

“Totale evacuazione quindi... Ignorate la sofferenza del popolo... Si capisce che la deportazione non esclude l’uccisione di tutti i colpevoli o dei sospettati di attività comunista...”.

“Bisogna ricostruire a qualunque prezzo la supremazia italiana ed il suo prestigio, a costo dell’estinzione di tutti gli Sloveni e della distruzione della Slovenia...”.

Per questo motivo non stupisce il comando del generale Robotti trascritto a mano dal capo di Stato Maggiore Annibale Gallo il 4 agosto 1942: “Si ammazza troppo poco!”

Troppo poco! Una dettagliata ricerca scientifica ha tuttora rilevato che le autorità italiane d’occupazione vi uccisero 1.569 Slovene e Sloveni. I nomi ed i cognomi degli ostaggi uccisi, dei condannati e dei paesani deportati accidentalmente sono archiviati nell’Istituto sloveno di storia contemporanea.

Inoltre la detta ricerca scientifica slovena ha identificato i nomi ed i cognomi degli abitanti dispersi della provincia di Trieste e Gorizia nel periodo del dopoguerra. Il presidente Napolitano ne è sicuramente a conoscenza.

La relazione della Commissione mista storico-culturale italo-slovena fondata nel 1993 dai ministri Andreatta e Peterle, dopo sette anni di ricerca minuziosa scientifico-ricercativa, rileva che le autorità italiane, incluso il presidente della Repubblica d’Italia, continuano ad ignorare tutto ciò. I fatti storici anteriori al 9 maggio 1945 sono caduti nel dimenticatoio. Il rammarico e le condanne degne di rivendicazione dopo questa data sono state esaltate e drammatizzate come se non fossero legate agli avvenimenti avvenuti 20 anni fa e durante la guerra.

Citiamo solo tre constatazioni tratte dalla relazione sloveno-italiana:

“Il regime d’occupazione era fondato sulla violenza che veniva espressa quotidianamente attraverso divieti, confini, deportazioni e internamenti..., processi davanti a Tribunali militari, sequestri e distruzione di beni patrimoniali, case e paesi. Ci furono migliaia di morti: caduti nella lotta, condannati a morte, ostaggi e civili. Circa 30.000 persone sono state deportate nei campi di concentramento, la maggior parte erano civili, donne e bambini. Molti perirono dalla sofferenza”.

“Nel periodo posteriore all’8 settembre 1943 i seguaci delle forze armate italiane e dell’amministrazione civile italiana hanno potuto tranquillamente abbandonare il territorio sloveno, sostenuti addirittura dall’aiuto della gente locale.”

“...Gli abitanti del Friuli Venezia Giulia che simpatizzavano per l’Italia vissero l’occupazione jugoslava come il momento più cupo della loro storia, anche perché nelle province di Trieste, Gorizia e Capodistria essa veniva accompagnata da un’ondata di violenza che si manifestava in arresti di migliaia di persone, in gran parte Italiani, ma anche Sloveni, i quali si opponevano al piano jugoslavo politico comunista. A poco a poco alcuni arrestati venivano liberati: ci furono centinaia di condanne eseguite frettolosamente le cui vittime furono in gran parte scaraventate nelle cavità carsiche dette foibe, e inoltre un numero ingente di soldati e civili che vi soccombettero oppure vi furono uccisi durante la deportazione... “

Si tratta di tristi atti vendicativi che il nostro paese e tutti noi profondamente deploriamo e condanniamo. Ciononostante allo stesso tempo ci chiediamo chi per primo ha dato inizio all’oppressione e alle calunnie, scatenando la violenza contro gli Sloveni e particolarmente gli abitanti del Litorale sloveno.

L’abbiamo ribadito e annotato più volte e lo ripetiamo continuamente.

Tuttavia dalla parte italiana nessuno fino a oggi vi dimostrò segni di rammarico, condannando gli avvenimenti che furono alla base di quest’atto di vendetta.

Inoltre lo stato italiano sta tuttora tacitamente difendendo “i suoi eroi – i criminali di guerra” della II guerra mondiale. Si ignorano tutti gli avvenimenti notori, raccolti in documenti aggravanti nei quali vengono citati oltre 850 criminali di guerra che operavano sul territorio dell’ex Jugoslavia. In qualità di vicini degli Italiani non ci sembra che la venerazione del fascismo, dell’espansionismo, del razzismo, la sottovalutazione della razza e la superiorità per le azioni commesse rappresentino un modo per conoscere la storia del proprio paese!

Numerose prove storiche testimoniano che i soldati italiani ed i fascisti, soprattutto alti e pubblici ufficiali, erano tutt’altro che brava gente. Anche alcune autorità italiane e mass media hanno cominciato ad interessarsi da poco per mettere in luce questa parte della storia italiana, tuttavia già dall’inizio era palese che la detta questione degli avvenimenti passati non potrà essere risolta a causa dell’influsso politico e l’oppressione di gruppi politici reazionari.

Ciononostante questi avvenimenti non possono essere occultati alla giustizia, ne consegue che la responsabilità degli ufficiali italiani per i crimini commessi sui civili in Slovenia sussiste tuttora!

Quando lottiamo per il riconoscimento della colpa e il rammarico per il male commesso alla nostra gente nel periodo tra gli anni 1920 e 1943 da parte dei cittadini della Repubbblica d’Italia, sosteniamo che non è nostra intenzione citare in giudizio dei criminali anziani o deceduti, ma basterebbe che la Repubblica d’Italia chieda le sue scuse per tutto il male e i crimini commessi dai suoi militari e dai fascisti sul territorio del Litorale sloveno e della Repubblica di Slovenia.

Non vogliamo seguire un modello che è stato applicato dalla giurisprudenza italiana come nel caso della condanna degli ufficiali tedeschi nazisti che sono stati citati a giudizi in venerabile età. Mentre i criminali italiani venivano completamente dimenticati.

Perciò ci appelliamo al governo della Repubblica di Slovenia:

di chiedere espressamente all’Italia il riconoscimento definitivo che i soldati italiani, i sottoufficiali, gli ufficiali e i fascisti erano tutt’altro che brava gente e che nel periodo dal 1920 al 1943 essi commisero atti crudeli non solo nelle zone limitrofe, bensì anche in altri continenti. Chiediamo inoltre il suo pubblico rammarico e pentimento per i crimini commessi sul territorio del Litorale sloveno e della Repubblica di Slovenia.

Sosteniamo che la nuova Europa non può essere costituita sulle recidive del suo passato più cupo, rivangando lo spirito di odio, reiterando condanne unilaterali e l’espansione di qualsiasi odio e la divisione dei popoli.

Con l’evidenziamento di questo problema decennale non si è ancora giunti alla fine della lista del conflitto tra i due popoli confinanti.

Gli avvenimenti più recenti riguardanti la riduzione dei mezzi finanziari da parte del governo italiano, necessari per il funzionamento delle istituzioni dei nostri compatrioti in Italia, dimostra ancora l’inaudita mancanza di rispetto dei trattati internazionali quali il Trattato di Londra e di Osimo e la Legge sulla tutela della minoranza, approvata nel Parlamento italiano. Quindi lo stato non ottempera gli obblighi nei confronti dei suoi cittadini di etnia diversa. In questo caso a essere minacciati sono l’esistenza e il funzionamento delle organizzazioni dei nostri compatrioti nell’ambito della scuola e dei teatri, la stampa indisturbata del quotidiano sloveno Primorski dnevnik, l’uso della lingua madre in determinati campi e le scritte bilingui. In poche parole lo Stato italiano se ne infischia letteralmente a tutto quanto sottoscrisse in passato in presenza di autorità rilevanti. Tale comportamento può risultare deleterio per i nostri compatrioti, perciò non possiamo attendere che le cose capitino da sole. Reputiamo che la Slovenia sia alquanto risoluta nel presentare le sue richieste al fine di internazionalizzare la questione al più presto, non aspettando la reazione dell’Italia alla quale tutto ciò non interessa affatto.

Di questi avvenimenti ne ha già parlato il presidente della Repubblica della Slovenia, Danilo Türk, che ha inoltre avvertito ai fenomeni negativi di tali atti. Sosteniamo che i deputati europei sosterranno sicuramente le nostre richieste legittime per la risoluzione di questo problema.

Forse non è eccessivo puntualizzare l’impatto della decisione della Repubblica d’Italia sui nostri compatrioti.

La pressione della recessione generale e della crisi economica comporterà un taglio ingente delle uscite finanziarie dell’Italia. Il governo ha innanzitutto deciso che provvederà a ridurre i mezzi destinati all’educazione. E’ nota l’approvazione della riforma nel Parlamento italiano, la quale è stata applicata anche ai nostri compatrioti. Tutto ciò significa un taglio significativo dei mezzi finanziari che rappresenta quasi un colpo di grazia per i nostri compatrioti nel FVG. A rischio i posti di lavoro di numerosi maestri, professori, altro personale scolastico e numerose sezioni con il programma con lingua d’insegnamento slovena. Inoltre ci sarà un taglio notevole dei mezzi finanziari ed è prevista addirittura la chiusura di scuole elementari e medie sia slovene che bilingui. Tutto ciò avverrà nelle zone di provincia dove gli abitanti sono prevalentemente di etnia slovena. Non ci rendiamo conto come tutto ciò potrà incidere fatalmente sulla nostra comunità.

Non possiamo abbandonarci alla passività, permettendo che i nostri vicini commettano tali azioni, bensì dobbiamo rientrare in azione offrendo un aiuto ai nostri compatrioti.

Abbiamo il dovere di renderci conto di uno dei valori più nobili di ogni popolo e cioè la reazione istintiva nella lotta per la sopravvivenza della nostra cultura e della lingua madre slovena, sostenendo così i nostri compatrioti in Italia con azioni concrete, appellandoci ad autorità rilevanti slovene. Dobbiamo avvertire tutti i cittadini sloveni ed europei del pericolo minaccioso della riforma Gelmini. In questo caso siamo sostenuti unanimemente da prestigiosi intellettuali ed accademici sloveni che ci hanno sostenuti nella lotta per la tutela delle scuole slovene e dei programmi didattici in  lingua slovena.

Tutti insieme ci rendiamo perfettamente conto che se al popolo viene meno l’uso della lingua e con esso la sua cultura, il fatto viene assimilato silenziosamente e ne consegue che esso muore per sempre. In questo modo potrebbero scomparire la lingua e la cultura slovena dalla penisola linguistica occidentale. Non possiamo permetterlo!

Come Iniziativa civile vogliamo stare in guardia di fronte agli avvenimenti in altri paesi confinanti quali l’Austria, l’Ungheria e altri paesi limitrofi dove vi sono insediate comunità slovene. Il nostro aiuto ai nostri compatrioti sarà sicuramente il benvenuto, per questo motivo dobbiamo mostrare e dimostrare che nel pretendere le loro legittime richieste e volontà di giustizia, essi non sono soli.

CIVILNA INICIATIVA ZA PRIMORSKO
INIZIATIVA CIVILE PER IL LITORALE SLOVENO

Goriska cesta 17, 5270 AJDOVSCINA  tel – fax.: 05 / 366 10 71


=== 3 ===

Lettera a Napolitano (2009)

Egregio
Presidente della Repubblica
On. Giorgio NAPOLITANO

 La Repubblica di Slovenia, ed in particolare la regione del Litorale Sloveno (Primorska), stato libero e democratico, membro dell’Unione Europea sta nuovamente subendo incresciose pressioni e minacce da parte di ambienti neofascisti italiani, che gradualmente si esprimono con continue provocazioni sia verbali che fisiche. Nell’Iniziativa per il Litorale Sloveno (Civilna iniziativa za Primorsko) ci siamo opposti a questa condotta ed attizzamento di controversie tra i popoli della Slovenia ed Italia. Ci siamo opposti alle falsificazioni dei fatti storici in quanto il terrore fascista contro gli Sloveni iniziò già nel 1915 ed in particolare subito dopo il 1. Conflitto mondiale, quando l’Italia occupò con l’ingiusto Trattato di Rapallo tutta la parte occidentale della Slovenia, cioè il Litorale Sloveno (Primorska). Nel 1941 occupò metà della Slovenia, circondando Lubiana con un reticolato, trasformando la città in un lager.

Per questo motivo abbiamo deciso di informarla di questi fatti in qualità di rappresentante di uno stato vincitore nel 2. Conflitto mondiale e con ciò nostro alleato in esso.

Gli ambienti neofascisti della provincia di Trieste si aggregano nell’Unione degli Istriani con sede a Trieste. Trieste è sin dal 1945 un centro di neofascisti e punto nevralgico per l’attizzamento di odio conto gli Sloveni. Per loro, noi siamo “sciavi” (schiavi), quindi un popolo indegno nei confronti degli Italiani. L’Unione degli Istriani ha tutto il sostegno sia morale che finanziario del Comune di Trieste e del Governo della Repubblica d’Italia. Bisogna anche sapere che in Italia ci sono un milione e mezzo di neofascisti organizzati, almeno così viene riferito dalla stampa italiana. 

In tempi recenti, questi circoli politici eseguono manifestazioni provocatorie sul territorio sloveno a causa di fascisti giustiziati nel dopoguerra nel maggio e giugno del 1945 a Trieste e dintorni. In Slovenia, dove il conflitto mondiale finì appena il 15 maggio e non il 9 maggio del 1945, con la resa del generale d’armata tedesco Lehr, accaddero numerose esecuzioni di appartenenti alle formazioni militari nemiche (Tedeschi, Italiani, Croati- Ustascia, Serbi-Cetnici, Tartari, Ungheresi ed altri che componevano l’esercito tedesco) e dei loro collaborazionisti, ovvero i traditori del popolo sloveno. Appena recentemente si sta scoprendo in Slovenia le necropoli di queste esecuzioni. La Slovenia desidera adeguatamente segnare queste necropoli e garantire con questo rispettoso atto di pietà nei confronti dei morti, appartenenti alle formazioni militari nemiche, e consentire ad eventuali congiunti la visita di questi cimiteri. Le commissioni non hanno ancora indagato tutte le necropoli mentre i neofascisti, riuniti nell’Unione degli Istriani, vogliono prepotentemente visitare molte voragini carsiche con la scusa che in esse sono sepolti i corpi degli Italiani. Finché le eventuali necropoli non saranno indagate e finché non sarà inequivocabilmente dimostrato che nelle voragini carsiche giacciono i corpi degli Italiani, gli abitanti ed i connazionali, riuniti nell’Iniziativa civile per il Litorale Sloveno (Civilna iniciativa “ZA PRIMORSKO”), non permetteranno ad essi queste visite. Per risolvere la situazione che si è venuta a creare, proponiamo quanto segue:

1. Desideriamo concordare le commemorazioni congiunte presso i monumenti comunemente concordati, che testimoniano gli orrori del fascismo sul territorio della Slovenia e presso i monumenti, che testimoniano gli eventi successi dopo la fine del 2. Conflitto mondiale, dopo la liberazione di Trieste.
2. Diramare pubblicamente il testo della Relazione della Commissione storico-culturale italo - slovena di Stato, che ha concluso la discussione della storia tra i due popoli dal 1880 al 1956 (La Slovenia ha diramato la relazione mentre l’Italia non la vuole).
3. La sistemazione del parco commemorativo ai condannati del 2. Processo di Trieste del tribunale speciale fascista, a Opicina presso Trieste.

Siamo fermamente convinti, che ogni Stato debba riconoscere le ingiustizie provocate sia al proprio popolo che ad altri popoli e fare il possibile per la riparazione di esse. La popolazione in Slovenia, ed in particolare sul Litorale Sloveno (Primorska) è particolarmente sensibile ai torti subiti. Il fascismo ha perpetrato su di essa una politica genocida per 26 lunghi anni, continuando in Abissinia, Libia, Grecia, Albania e in Jugoslavia.

Noi Sloveni non siamo contrari all’espressione del ricordo e della pietà verso i defunti, in particolare ai parenti e congiunti, siamo però contrari alla strumentale politicizzazione degli eventi postbellici e qualsiasi provocazione politica in tal senso.

Egregio Signor Presidente, per questo motivo abbiamo deciso nell’Iniziativa civile, che indipendentemente dalle provocazioni fin qui eseguite dall’Unione degli Istriani, proponiamo un colloquio e un accordo di organizzazione di visite dei parenti e congiunti ai cimiteri dove giacciono gli Italiani. In tal senso stiamo loro inviando una lettera, che qui alleghiamo per una Sua informazione. Desideriamo che Lei venga informato direttamente tramite nostro con il testo originale e non tramite le manchevolezze dei media. 

Desideriamo inoltre comunicarle, che di questo abbiamo informato il Presidente della Russia, il Presidente degli Stati Uniti d’America, il Presidente del Governo del Regno Unito, il Presidente della Francia come nostri alleati e vincitori del 2. Conflitto mondiale ed inoltre la Sig.ra Angela Merkel, il cancelliere della Germania, lo Stato che ha chiesto scusa alla Slovenia per gli orrori commessi contro il nostro popolo durante il 2. Conflitto mondiale.

Distinti e cordiali saluti!

Civilna iniciativa »ZA PRIMORSKO«

Ajdovscina 23.03.2009




BERTINOTTI AL QUADRATO


Comunicato stampa dell’Associazione Nazionale di Amicizia Italia-Cuba in risposta alle affermazioni di Nichi Vendola

In alcuni quotidiani del 28 febbraio 2011 sono stati pubblicati stralci dell’intervento di Nichi Vendola alla Convention (sic!) di SEL al Palatenda di Roma. In uno di questi passaggi sono riportate le seguenti parole: “Io che ho amato il volto del Che dico che libertà e democrazia sono temi che devono valere anche per Cuba, se non ora, quando?”. 
Dispiace constatare, una volta ancora, che un politico di professione, per di più di sinistra, dimostri una così scarsa conoscenza riguardo a questi due concetti, quando si parla di Cuba. 
Il popolo cubano ha conquistato la propria libertà il 1° gennaio 1959, dopo una lotta di trent’anni contro il colonialismo spagnolo, poi di altri sessant’anni contro i governi o i dittatori imposti dagli Stati Uniti. 
Il sistema democratico cubano ha il suo fondamento nella Costituzione della Repubblica di Cuba, approvata il 15 febbraio 1976 attraverso un referendum - con voto libero, uguale, diretto e segreto - dal 97.7 % dei voti della popolazione cubana. Lo scrutinio ha riportato questo risultato: su 5.602.973 elettori, 5.473.534 hanno votato “sì” e 54.070 “no”. 
Dalla Costituzione deriva la Legge Elettorale che stabilisce che ogni cittadino cubano può essere eletto Delegato a un’Assemblea Municipale o a un’Assemblea Provinciale purché abbia compiuto 16 anni. Per essere eletto Deputato all’Assemblea Nazionale (Parlamento) occorre che abbia compiuto 18 anni. 
Il Partito Comunista di Cuba non partecipa alle elezioni e non propone candidati. 
La democrazia cubana è un sistema che garantisce ai propri cittadini non solo la possibilità di eleggere e di essere eletti, ma anche un ruolo attivo nella proposizione, nella scelta e nel controllo dell'operato dei propri rappresentanti istituzionali. 
Ogni carica istituzionale, a qualsiasi livello, decade al termine di un mandato stabilito da una Costituzione approvata direttamente dal popolo cubano. Attraverso il processo elettorale i cittadini cubani possono decidere di confermare o di sostituire i propri rappresentanti. 
L’aspetto economico non incide minimamente sul risultato delle elezioni, in quanto ogni candidato non deve spendere neppure un centesimo per la propria propaganda elettorale. Inoltre, chi viene eletto non ha nessun tornaconto economico dato che continua a percepire lo stesso stipendio, come se si trovasse al suo posto di lavoro. 
La presenza di un cospicuo numero di donne elette al Parlamento – il 43 % nelle elezioni di gennaio 2008 – costituisce un indice di emancipazione e di uguaglianza nella società cubana, percentuale che pone Cuba ai primissimi posti nel mondo tra i paesi con maggiore presenza femminile nel Parlamento. 
La partecipazione in massa dell’elettorato a tutte le elezioni dal 1976 fino a oggi – una trentina tra Nazionali, Provinciali e Municipali - sempre di gran lunga oltre il 95 % degli aventi diritto al voto pur non essendo obbligatorio andare a votare, dimostra che la trasparenza, la legalità e l’attaccamento del popolo a questo sistema sono inequivocabili. 
I risultati delle ultime elezioni del 20 gennaio 2008 comprovano la solidità della Rivoluzione: le schede depositate nelle urne sono state 8.231.365 pari al 96.9 % degli aventi diritto al voto. Di queste, le schede ritenute valide sono state il 95.3 %, quelle bianche il 3.7 % e quelle annullate solamente l'1 %. 
Il signor Vendola ha tutto il diritto di non gradire il sistema vigente a Cuba, ma lasci almeno al popolo cubano il diritto di stabilire se la propria sia una società libera e democratica. 

Segreteria Nazionale 
Associazione Nazionale di Amicizia Italia-Cuba 


(srpskohrvatski / deutsch.

Sulle iniziative indette a Vienna nel V Anniversario dell'assassinio di Milosevic si veda:
IN THE FIFTH ANNIVERSARY OF MILOSEVIC' ASSASSINATION


Wien 11-12/3: Gegen Siegerjustiz, Völkerrecht verteidigen


1) Protestkundgebung: Freitag, 11. März 2011, 16:30-19:00 Uhr Stephansplatz, Wien
+ Podiumsdiskussion: Samstag, 12. März 2011, 18:00 – 21:00 Uhr, OKAZ Wien

2) Weitere Infos

3) Слободан Милошевић - Борац за мир и слободу


=== 1 ===

Am 11. März 2006 ist Slobodan Milošević unter bis heute ungeklärten Umständen in der ‚Obhut‘ des „Internationalen Tribunals für das ehemalige Jugoslawien“ ums Leben gekommen. Wir nehmen diesen Jahrestag zum Anlaß, die umgehende Abschaffung des ‚Tribunals und die Freilassung aller seiner Gefangenen zu fordern!


Protestkundgebung
NATO-Aggression und Siegerjustiz durch Sondertribunale: Das Völkerrecht verteidigen!
Freitag, 11. März 2011, 16:30-19:00 Uhr Stephansplatz, Wien


Das ‚Tribunal‘ ist illegal, weil es unter Verstoß gegen die UN-Charta geschaffen wurde. Es ist keine Institution des Rechts, sondern ein Instrument der NATO-Kriegspartei: zur Legitimation der Zerschlagung Jugoslawiens und des NATO-Bombenkrieges 1999. Zur Legitimation und Absicherung ihres 2001 herbeigeführten ‚Regime Change‘. Zur permanenten politischen Erpressung und Verewigung der Besetzung des Balkan.

Ad-hoc-Tribunale sind als Sondergerichte ein Widerspruch zum Grundsatz der Rechtsgleichheit und dienen der Zerstörung des Völkerrechts. Dies gilt ebenso für das Sondertribunal zu Ruanda und das in jüngerer Zeit geschaffene Sondertribunal zum Libanon, die dem freien Zugang des Westens zu den Rohstoffen im Kongo bzw. dem Schutz der israelischen Apartheid-Politik dienen.

Um die NATO-Version des Jugoslawienkriegs zu bestätigen, operiert das ‚Tribunal‘ mit falschen Zeugen, erpressten Aussagen und verletzt selbst die grundlegendsten Rechte der Angeklagten. Bis heute sind 16 Serben im Gewahrsam des ‚Tribunals‘ gestorben. Eine unabhängige Untersuchung der Todesumstände von Slobodan Milošević wird bis heute verweigert. Wikileaks enthüllte, daß der Gefängnisdirektor Details über Miloševićs Gesundheitszustand direkt an die US-Regierung geliefert hat. In den letzten Wochen wurde durch den Schweizer Europarats-Abgeordneten Dick Marty bekannt, daß die anti-serbische Aktivität des Tribunals‘ so weit ging, daß es sogar Beweise für den Organraub an Serben durch Kosovo-Albaner vernichtet hat.
Angeklagte, die die Anklagen‘ wie Milošević und aktuell Radovan Karadzić widerlegen, werden weiterhin durch die Medien mundtot gemacht. Der serbische Oppositionspolitiker Vojislav Šešelj ist seit acht Jahren in Haft, aber sein Prozeß‘ hat noch nicht einmal Halbzeit. Milan Martić, Ex-Präsident der Serbischen Republik Krajina, sitzt eine Strafe von 35 Jahren in einem Gefängnis im pathologisch anti-slawischen Estland ab, dessen Sprache er nicht spricht, und dessen Entfernung zu Serbien Besuch von Familie und Freunden fast unmöglich machen. Die Liste der Skandale ließe sich noch lange fortsetzen.
NATO-Aggression und Siegerjustiz durch Sondertribunale: Das Völkerrecht verteidigen!
Protestkundgebung: Freitag, 11. März 2011, 16:30-19:00 Uhr Stephansplatz, Wien
*
Podiumsdiskussion: Samstag, 12. März 2011, 18:00 – 21:00 Uhr, Österreichisch-Arabisches Kulturzentrum Wien (OKAZ),
Gusshausstraße 14/3, Wien
U.a. mit: Christopher Black (Kanada), von Mira Marković mit der Aufklärung der Todesumstände von Slobodan Milošević beauftragt; Goran Petronijević (SRB) Anwalt von Radovan Karadzić; Prof. Aldo Bernardini (I) über die Illegalität der ad-hoc-Tribunale; Cathrin Schütz (D) für Miloševićs Verteidigungsteam; Klaus Hartmann (D), Vorsitzender Deutscher Freidenker-Verband, über die Zerstörung des Völkerrechts durch die ad-hoc-Tribunale für Jugoslawien, Ruanda und Libanon; Vladimir Kršljanin (SRB), über die aktuelle soziale und politische Lage im ehemaligen Jugoslawien; June Kelly (IRL), über Dragoslav Milanović (inhaftierter Ex-RTS-Chef, der für NATO-Bomben auf RTS verantwortlich gemacht wird); über die Situation des in Estland inhaftierten Tribunal-Opfers Milan Martić wird dessen enge Vertraute Christina Grbić (NL) sprechen. Angefragt sind weitere Angehörige und Anwälte von Angeklagten in Den Haag. 
ViSdP: Internationales Komitee ‚Slobodan Milošević‘ - Nationale Souveränität – Soziale Gerechtigkeit, c/o Klaus Hartmann, Schillstraße 7, D-63067 Offenbach am Main

=== 2 ===

Da: peter_betscher

Oggetto: Auf nach Wien - das Völkerrecht verteidigen!

Data: 20 febbraio 2011 21.41.26 GMT+01.00


Liebe Leute,

 

wir freuen uns, Euch nun nähere Informationen über die Protestaktionen zum 5. Todestag von Slobodan Milosevic am 11. und 12. März 2011 in Wien mitteilen zu können. (...)

 

Die meisten Angehörigen und einige Anwälte von Angeklagten können sich die Reisekosten und die Unterbringung in Wien nicht leisten. Daher die Frage, wer uns helfen kann, in Wien private Unterbringung stellen kann oder jemanden kennt, den man diesbezüglich ansprechen könnte? Für Hinweise und auch Reisekostenspenden sind wir sehr dankbar!

 

Fast vollkommen unbemerkt von der Öffentlichkeit wurden zwei weitere Skandale um das „Tribunal“ bekannt:

 

Wie Wikileaks entlarvte, hat der Gefängnisdirektor des Tribunalgefägnisses in Scheveningen, Timothy McFadden, Informationen aus abgehörten Telefongesprächen von Slobodan Milosevic, private Äußerungen und Angaben über dessen Gesundheitszustand an die US-Regierung weitergegeben. Näheres im Interview mit Christopher Black aus der jungen Welt vom 11.02.2011 im Anhang [ http://it.groups.yahoo.com/group/icdsm-italia/message/281 ].

 

Außerdem hat der Abgeordnete des Europarates Dick Marty das ICTY direkt beschuldigt, Beweise für die Vertstrickung der UCK in den kriminellen Organhandel vernichtet zu haben.

 

Weiterverbreitung wie immer erwünscht!

 

Auf nach Wien – das Völkerrecht verteidigen!

 

Mit solidarischen Grüßen

 

Peter Betscher 
Vereinigung für Internationale
Solidariät (VIS) e.V.
www.free-slobo.de

---

Da: peter_betscher

Oggetto: Auf nach Wien - das Völkerrecht verteidigen!

Data: 01 marzo 2011 22.52.40 GMT+01.00


Liebe Leute,

im Anhang [ https://www.cnj.it/MILOS/ICDSM/AufnachWien.pdf ] findet Ihr den Aufruf für die Veranstaltungen zum Thema "NATO-Aggression und Siegerjustiz: das Völkerrecht verteidigen!" in Wien. Die Protestkundgebung am Freitag, den 11.März 2011 findet ab 16:30 Uhr auf dem Stephansplatz statt. Die Podiumsdiskussion beginnt am Samstag, den 12. März 2011 um 18:00 Uhr im Österreichisch-ArabischenKulturzentrum (OKAZ) in der Gusshausstrasse 14/3 in Wien (erreichbar mit U1,U2, U4 – Station Karlsplatz). Der Aufruf enthält die Rednerliste mit Stand vom 1. März 2011. Da wir weitere Referentenanfragen laufen haben, werden wir sie nochmals aktualisiert senden.
Wir bitten euch herzlich um Weiterverbreitung des Aufrufs über das Internet.
 
Für alle, die nach Wien reisen:
Transparente und Plakate sind in Wien sehr willkommen.
Für alle, die bereits am Vortag ankommen, haben wir einen Treffpunkt am 10. März 2011 eingerichtet. Zwischen 17:00 und 19:00 Uhr treffen wir uns im Lokal der Kommunistischen Initiative (KI): Wien 16. Bezirk, Rankgasse2/5. Der Eingang befindet sich an der Ecke Rankgasse/ Huttengasse (Erreichbar mit der U-Bahn Linie 3, Endstation Ottakring, Hinterer Ausgang, rechts, Richtung S-Bahn/ Autobus 48A.) 
Für schnell Entschlossene gibt es noch einige private Unterkünfte.

ALSO LOS: AUF NACH WIEN!
WIR FORDERN DIE SOFORTIGE SCHLIESSUNG DER SONDERTRIBUNALE!

Wer nicht nach Wien kommen kann, hat die Möglichkeit, an der Mahnwache für Slobodan Milosevic am 7. März 2011 um 18:00 Uhr in Berlin am Alexanderplatz (vor dem Kaufhauseingang) der Mütter gegen den Krieg Berlin-Brandenburg teilzunehmen. Transparente und Plakate sind auch dafür erwünscht. 

Mit solidarischen Grüßen 

Peter Betscher 
Vereinigung für Internationale
Solidariät (VIS) e.V.
www.free-slobo.de

---

Spenden erbeten an:
Vereinigung für Internationale
Solidarität (VIS) e.V.
Sparkasse KölnBonn
Kto: 1929920104 
BLZ: 370 501 98
Kennwort: Aufklärung 

Für Spender aus EU-Mitgliedsländern:
BIC(SWIFT): COLSDE33
IBAN: DE743705019819299201 04 


=== 3 ===



Слободан Милошевић - Борац за мир и слободу

26. 02. 2011,


Драгомир Вучићевић:

Поводом пете годишњице срмти Слободана Милошевића у Хашком затвору.


Није реч о „теорији завере“ већ о реалној америчкој политици према Србији!


На дан 11. марта навршава се пет година од када је Слободан Милошевић, бивши председник Србије,  Југославије и Социјалистичке партије Србије, силом испоручен Хашком трибуналу. Тим актом је, с једне стране,  грубо прекршен  Устав СР Југославије, који је изричито забрањивао испоручивање наших грађана и, с друге стране,  гаранције које су  Слободану Милошевићу дали у, писаној форми, тадашњи највиши државни званичници Југославије и Србије о томе да ће му (како је наведено у документу): ’’... због основане сумње да је починио кривично дело...'',  бити суђено у земљи, а не, дакле,пред неким судом  у иностранству.  Настављајући своју херојску борбу и у  тамници Хашког трибунала, у којој је провео непуних пет година, Слободан Милошевић је исписао најчасније и најхрабрије странице историје Србије и српског народа. Одбијајући неосноване  оптужбе, ни једног тренутка није бранио себе, већ је бранио и одбранио Србију и српски народ,  коме је приписана колективна кривица за сва зла почињена током грађанских ратова у Хрватској и БиХ, као и током терористичко-сепаратистичке побуне на Косову и Метохији. Његови тлачитељи то нису могли опростити.  Тактика исцрпљивања тонама материјала које је требало да проучи и ускраћивањем адекватног лечења, лишен је људског права на здравље и живот. Одговорни за његову отмицу док је био под судском надлежношћу у Србији и за смрт у Хашком трибуналу, остаће трајно предмет  осуде  српског народа и свих слободоумних људи у Европи и свету. Отмица у Београду, предаја и смрт Слободана Милошевића у Хагу, трајно ће сведочити о карактеру, унутрашњем бићу једне власти и једног система међународних односа, који се ките атрибутима демократије и владавине права. 
Из богатог државничког опуса Слободана Милошевића подсетићемо, овом приликом, на његово активно и упорно ангажовање за постизање мирољубивог, демократског и праведног решења југословенске кризе. Он се, у почетку, залагао за очување демократске Југославије, као реформисане федерације равноправних република и народа. Када је постало јасно да се не може очувати ранија заједничка држава, Слободан Милошевић је активно настојао да се СФР Југославија раздружи праведно, мирно, без ратова и насиља, инсистирајући на спречавању избијања ратних сукоба.  Као припадник профресионалне дипломатске службе, аутор ових редова је имао част и задовољство да тих деведесетих година прошлог века  буде сведок, а, повремено, и његов сарадник у многим значајним активностима на том плану.

Као Председник Србије није могао, нити је хтео да српски народ у Хрватској и Босни и Херцеговини, где је, због налета национализма, био најугроженији, препусти прогону и уништавању, већ  га је подржавао и помагао да се одупре насиљу и одржи на својим вековним огњиштима. Сматрао је, међутим, да је највећа помоћ том народу, као и свим другим народима тадашње Југославије,  управо залагање за окончање ратних сукоба и мирољубиво решавање кризе.   У свим контактима са представницима међународне заједнице и у свим јавним иступањима инсистирао је на томе да се сви аспекти југословенске кризе  решавају на миран, легалан и демократски начин, уз подједнако уважавање легитимних права и интереса свих конститутивних народа. 
Једна од оптужби против Слободана Милошевића односила се на, наводну,  његову тежњу за стварање некакве ''Велике Србије''. Радило се о оптужби која је служила као  параван да би се лакше спровели планови о разбијању Југославије и прикрила одговорност унутрашњих и спољних актера за то. Ни Слободан Милошевић, нити било који од српских лидера тог времена, није никада, ни било где заговарао стварање ''Велике Србије'', већ  се искључиво залагао за заштиту српског народа  у Хрватској и Босни и Херцеговини, где је био најугроженији.. 
Прва мировна иницијатива Европске Заједнице (назив  - Европска Унија је ушао у употребу 1. новембра 1993. Године), од 27. августа 1991. године, којом је предложено упућивање међународних посматрача у Хрватску и сазивање мировне конференције  о Југославији, добила је одмах пуну подршку Слободана Милошевића и Владе Србије. У његовом разговору са француским председником Франсоа Митераном у Паризу, 29. августа 1991. године, постигнута је пуна сагласност о томе да се југословенска криза решава на миран и демократски начин. Влада Србије је то потврдила званичним саопштењем од 30. августа исте године. Француска Влада, као и Влада Холандије, у својству председвајућег Европске Заједнице, су, у званичној изјави од 31. августа 1991. године, изразиле задовољство и поздравиле такав став Слободана Милошевића и Владе Србије. 
Учествујући на отварању Међународне конференције о Југославији у Хагу, 7. септембра 1991. године, Слободан Милошевић је, поред осталог, рекао: ''Југословенска криза је произведена једностраном сецесионистичком политиком Словеније,  а затим Хрватске, чиме је нарушен легални уставни поредак Југославије. Србија очекује од Мировне конференције да установи и афирмише принципе на основу којих би се криза у Југославији решавала  на миран, демократски и легалан начин''. Дао је пуну подршку Закључцима усвојеним на тој Конференцији. У њима је недвосмислено речено да неће бити признавања независности југословенских република пре успешног завршетка рада Конференције. Међутим, убрзо су ти принципи, преурањеним признавањем Словеније и Хрватске (13. јануара 1992. године), а касније и Босне и Херцеговине (6. априла 1992.), грубо прекршени од стране Европске Заједнице и других западних земаља, што је допринело продубљивању југословенске кризе и, посебно, избијању и распламсавању грађанских ратова у Хрватској и Босни и Херцеговини. Остаће упамћена посебна улога тадашње владе СР Немачке и посебно њеног министра за иностране послове H. D. Геншера, који је на писани апел Генералног секретара УН Савету ЕЗ да се не иде са преурањеним признавањем одцепљења Словеније и Хрватске, јер би то могло имати трагичне последице, осорно одговорио са конференције за штампу – „Немачка је то већ урадила“ (и, заиста, одлуку о признавању Словеније и Хрватске је донела 23. децембра 1991.).
Треба потсетити и на то да је Слободан Милошевић, чврсто опредељен за мирољубиво решавање кризе, такође, дао пуну подршку и мисији  Сајруса Венса, специјалног изасланика Генералног секретара Уједињених нација за Југославију и то од самог њеног почетка. То је потврдио и у разговору са Сајрусом Венсом, 31. децембра 1991. године у Београду, када је подржао мировни план УН, којим је предвиђено упућивање  ''Плавих шлемова'' у Хрватску и на њене границе са БиХ. Слободан Милошевић је подржао тај план и поред противљења руководства Српске Крајине у Хрватској.
Управо захваљујући залагању Слободана Милошевића, у Сарајеву је 17. и 18. марта 1992. године, одржана  седница Конференције о БиХ, која је отворила наду да ће мир победити. Тада су лидери три националне партије – Алија Изетбеговић (СДА), Радован Караџић (СДС) и Мате Бобан (ХДЗ), потписали Изјаву о принципима уставног уређења БиХ, а на основу раније предложеног  плана познатог португалског дипломате – Жозеа Кутиљера, посредника Европске Уније, који је снажно подржао и Слободан Милошевић. Тај план је претходно начелно прихваћен од лидера све три зараћене стране у БиХ на првој пленарној седници Конференције о БиХ, одржане  у Лисабону 21. и 22. фебруара 1992. године. Према том плану, Босна и Херцеговина  би остала у постојећим границама као јединствена и независна држава, али подељена на три конститутивна дела, сходно етничком саставу, док би Сарајево имало екстериторијални карактер. 
Кутиљеров план је требало да буде потписан на Конференцији у Лисабону, која је почела са радом 21. маја 1992. године. Међутим, Алија Изетбеговић је избегавао да, и поред претходно дате сагласности,  план потпише, тражећи повод да одбије план и напусти Конференцију. Та прилика му се указала када је у Сарајеву, 27. маја, у улици Васе Мишкин, дошло до снажне експлозије, у којој је погинуло 16 особа и 140 рањено, а одговорност за то приписана српској страни, без икаквих доказа. У ствари, Алија Изетбеговић је за такав поступак, поред осталог,  имао подршку САД које су  од почетка кризе у БиХ подржавале унитарну Босну, под доминацијом Муслимана. О томе говори и познати чланак ''Њујорк Тајмса'', од 23. августа 1992. године, у коме се изричито наводи да се тадашњи амбасадор САД у Београду, Ворен Цимерман, састао у Сарајеву са Алијом Изетбеговићем, одмах после његовог начелног прихватања Кутиљеровог плана. Алија Изетбеговић му је том приликом рекао да је план прихавтио под притиском ЕЗ, Срба и Хрвата. ''Рекао ми је, каже Цимерман (наводи лист), да му се такво решење не допада''. Одговорио сам му: ''Ако Вам се не допада, зашто га прихватате''. 
Поступак Алије Изетбеговића наишао је на велико разочарење Слободана Милошевића, Владе Србије и Владе Југославије. Одбијањем Кутиљеровог плана, он се определио за грађански рат који се постајао све интензивнији, са трагичним последицама за сва три народа у БиХ. 
Као хуманиста и предани борац за мир, Слободан Милошевић је енергично осуђивао све видове невиног страдања људи у БиХ и Хрватској, а, посебно, етничко чишћење. У разговору са лордом Карингтоном у Стразбуру, 25. јуна 1992. године, снажно се заложио за безусловни прекид  ратних сукоба у БиХ и за наставак Конференције, која је била у застоју. Том прилуиком је више пута поновио да ''... снажно осуђује бомбардовање Сарајева, које је изван сваке ниормалне логике''. Касније, на завршетку рада Конференције о Југославији у Лондону, 26.-27. августа 1992. године, у јавној изјави је рекао: „ Етничко чишћење ми у Србији сматрамо криминалним актом. Званично смо ставили до знања и врло јасно нагласили да тако нешто не сме да се дешава. Сви они који тако нешто раде морају да буду кривично одговорни“. 
Поред неуспеха са планом Кутиљера, Слободан Милошевић је наставио са својим напорима да Конференција о БиХ настави са радом. Од почетка је подржавао мировне напоре међународних посредника Сајруса Венса и Дејвида Овена и њихов план о успостављању мира у БиХ.  Тај план је, на мировним преговорима који су уследили, неколико пута мењан и дорађиван и када је изгледало да ће бити прихватљив за све стране у БиХ, он је био одбациван,   пре свега, због оријентације муслиманске стране  на наставак рата, у чему је имала и нескривену подршку САД.  
У настојању да се обнове мировни напори у  БиХ, Слободан Милошевић је подржао инисијативу премијера Грчке Константина Мицотакиса о томе да се преговори наставе у Атини 1. и 2. априла 1993. године. На Конференцији су учествовали лидери све три зараћене стране у БиХ, затим, председник СРЈ Добрица Ћосић, председник Србије Слободан Милошевић, председник Владе СРЈ Момир Булатовић  и копредседници Конференције Сајрус Венс и Дејвид Оврен, као и Венсов наследник Торвалд Столтенберг. После дугих и напорних преговора, и великог ангажовања Слободана Милошевића и других чланова југословенске делегације,  све три стране у БиХ су прихватиле нешто модификован ранији Венс – Овенов план, уз услов да га накнадно прихвати и Скупштина Републике Српске. Нажалост, неколико дана касније, Скупштина Републике Српске је, и поред личног присуства и  упорног залагања Слободана Милошевића, одбила да прихвати план. Тај чин је Влада Републике Србије, на иницијативу Слободана Милошевића, оценила као неодговоран акт. 
У даљем наставку мировних напора, дошло је и до неуспеха са Планом Контакт групе, од 6. јула 1994. године, који је, и поред снажне подршке Слободана Милошевића и Владе Србије,  одбацила Република Српска. У новонасталој ситуацији, а на иницијативу Слободана Милошевића, у Београду је, 29. августа 1995. године,  одржан састанак са представницима Републике Српске. На том састанку је  постигнута  сагласност о стратегији будућих преговора о БиХ, у циљу окончања грађамског рата и постизања мира. Договорено је формирање јединствене делегације на челу са Слободаном Милошевићем, која је овлашћена да у име Републике Српске преговара и потпише мировни план. То је коначно отворило пут за припрему и организовање преговора у Дејтону  (САД), од 1. до 20. новембра 1995. године, када је закључен свеобухватан Споразум о миру у Босни и Херцеговоини. Споразум је усаглашен у Дејтону, а свечано потписан у Паризу, 14. децембра 1995. године, од стране: председника СРЈ Слободана Милошевића, БиХ Алије Изетбеговића и Хрватске Фрање Туђмана, затим председника САД Била Клинтона, Француске Жака Ширака, прмијера Велике Британије Џона Мејџера, канцелара Немачке Хелмута Кола и премијера Русије Виктора Черномирдина. 
Кључни, ако не и одлучујући допринос  постизању Дејтонског споразума и окончању грађанског рата у БиХ, имао је управо председник Србије Слободан Милошевић, који је за то добио и многа јавна признања од угледних светских личности. Да наведемо само оцену копредседника  Конференције о Југославији, Толварда Столтенберга, који је, у изјави од 12. децембра 1995. године у Ослу, рекао ''... да је Слободан Милошевић одиграо кључну улогу у мировном процесу у бившој Југославији''. Србија је један од гараната Дејтонског споразума који обезбеђује равноправност три конститутивна народа и два ентитета – Републике Српске и Федерације БиХ. Уставно решење за БиХ, које почива на консенсусу, и стварање Републике Српске не би били могући без улоге и доприноса Слободана Милошевића.
Потписивањем Дејтонско-париског споразума о миру у БиХ и његовом ратификацијом од стране Савета безбедности УН, укинуте су санкције УН према СР Југославији, која је  је од 1996. до 1999. (агресија НАТО), имала највишу стопу привредног раста на Балкану (6-8%).
После закључивања Дејтонског споразума, Слободан Милошевић се активно залагао за пуну нормализацију односа са новоствореним државама на простору бивше Југославије, што је био један од приоритета Владе Србије, Савезне Владе СРЈ и  југословенске дипломатије. Приступ том изузетно важном питању био је дефинисан још у Уставној Декларацији СР Југославије, од 27. априла 1992. године. У њој је изражена спремност СР Југославије за пуно уважавање права и интереса новонасталих држава на простору некадашње СФР Југославије и подвучено да СР Југославија нема никаквих територијалних претензија ни према коме у свом окружењу. 
Први корак на том плану, Влада СРЈ је учинила одлуком о признавању Словеније, 13. августа 1992. године. Словенија се, међутим, некоректно понела према том гесту добре воље, па је на тај корак Владе СРЈ одговорила тек  13. октобра 1995. Када је у питању нормализација односа са Македонијом и Хрватском, лични допринос председника Милошевића био је евидентан. Његов састанак у Београду, 19. фебруара 1996. године, са Благојем Филиповићем, потпредседником македонског Парламента, искоришћен је за усаглашавање неких битних ставова о нормализацији југословенско – македонских односа, тако да је,  после успешних разговора на експертскомм нивоу, споразум свечано потписан у Београду, 8. априла 1996. Преговори са Хрватском су, из разумљивих разлога, били сложенији, али се  у тренутку одређеног застоја, у тај процес укључио и Слободан Милошевић. Он је прихватио иницијативу грчког премијера Костаса Симитиса за састанак са Фрањом Туђманом у Атини, 7. августа 1996. године. У току тих разговора договорени су основни принципи  нормализације југословенско – хрватских односа, што је омогућило да се Споразум убрзо усагласи од стране експерата и  свечано потпише у Београду, 26. августа 1996. године. 
Када је у питању БиХ, одлучујући корак на том плану је учињен закључивањем Дејтонскогт споразума. Након тога су предузети кораци и на плану формалне нормализације односа, уз лично ангажовање и Слободана Милошевића. Он је, заједно са Алијом Изетбеговићем и уз посредеовање француског председника Жака Ширака,  потписао у Паризу, 3. октобра 1996., Заједничку Изјаву о нормализацији односа између СРЈ и БиХ. После потписивања те Изјаве, покренути су експертски преговори, али до споразума о успостављању дипломатских односа није дошло, јер је босанска страна ретерирала у односу на неке значајне одредбе Париске Изјаве. У питању је била одредба о томе да ће се две стране ”... у билатералним и међународним односима уздржавати од политичких и правних аката који не доприносе развијању пријатељских односа и сарадње“. У тој одредби је садржана  сагласност и спремност обе стране да се истовремено повуку тужба Муслиманско-Хрватске федерације против СРЈ и противтужба СРЈ, које су раније поднете Међународном суду правде у Хагу. Али и поред одсуства формалног споразума, односи са БиХ су се нормално одвијали на принципима Париске Изјаве, док је са Републиком Српском, на бази Дејтонског споразума, закључен Споразум о паралелним специјалним односима. 
Један од приоритета југословенске дипломатије после закључивања Дејтонског споразума био је обнова мултилатералне сарадње на простору Југоисточне Европе, за шта се посебно залагао Слободан Милошевић, у чијем јачању је видео важан фактор за стабилизацију мировног процеса и укупних прилика на простору бивше Југославије. После спроведених припрема почетком 1996. године, установљена је пракса редовног одржавња састанака министара иностраних послова земаља Југоисточне Европе. Након два ткава сатанка (у Софији, јула 1996. и Солуну, јуна 1997.), одржан је самит земаља Југоисточне Европе 3. и 4. новембра 1997. године, на острву Криту (Грчка). Делегацију СР Југославије предводио је Слободан Милошевић, председник СРЈ. Говорећи на том скупу о односима на Балкану, Слободан Милошевић је, поред осталог, рекао: ''Развој регионалне сарадње видим у функцији очувања и заштите мира и превазилажења узрока који изазивају поделе и конфронтације...Перспективе за регионалну сарадњу су данас веома повољне...Угашено је ратно жариште у региону и створени темељи садашњег и будућег мира који представља предуслов не само регионалне, већ и европске стабилности и сарадње. СР Југославија је дала одлучујући допринос на том плану, активно ради на очувању  и јачању мировног процеса''. 
Посебан значај имао је сусрет разговор Слободана Милошевића и премијера Албаније Фатоса Наноа на Криту. Значај тог сусрета произилази из чињенице да је то био први сусрет на том нивоу после педесет година.  Иницијативу за билатерални сусрет дао је Слободан Милошевић, са жељом да се, после много година стагнације и отсуства сарадње између две земље, ти односи деблокирају и нормализују. Главни резултат тих разговора био је да се између две земље успоставе пуни дипломатски односи, приступи размени амбасадора и отворе сви путеви за међусобну сарадњу, посебно економску �

(Message over 64 KB, truncated)