Informazione


Nell'ambito di FESTIVALSTORIA ( www.festivalstoria.org):

Giovedì 16.10.2008, ore 18,30-19,30
Museo Diffuso della Resistenza, Deportazione, Guerra, Diritti e della Libertà 
Palazzo dei Quartieri Militari Corso Valdocco 4/A Torino

I postumi degli interventi: le conseguenze sulla salute e sull’ambiente delle “guerre chirurgiche”

Conferenza di Massimo Zucchetti, con proiezione di materiali documentari

Un esperto racconta i devastanti effetti a lungo termine delle armi “intelligenti” messe in campo dalle “nuove guerre”.
La conferenza prevederà la proiezione di materiale molto crudo ed impressionante.

Prof. Dr. Massimo Zucchetti
Cattedra di "Sicurezza e Analisi di Rischio"
DENER - Politecnico di Torino - II Facoltà di Ing.
Corso Duca degli Abruzzi 24 - 10129 Torino



http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-10-08%2008:56:51&log=invites

Kosovo-Ossétie : cherchez la différence !

Georges Berghezan

Le 26 août, six mois à peine après la proclamation d’indépendance du
Kosovo, la Russie reconnaissait les indépendances de l’Ossétie du Sud
et de l’Abkhazie, territoires en état de sécession de la Géorgie
depuis qu’elle a elle-même proclamé son indépendance de l’ex-URSS.

Réponse du berger à la bergère ? En tout cas, les dirigeants des pays
occidentaux et les commentateurs les plus diffusés n’ont pas hésité à
affirmer que l’on ne pouvait pas comparer les deux situations, que la
Russie violait grossièrement le droit international et que l’intégrité
territoriale géorgienne devait être respectée.

Par contre, la Russie, la Serbie, la Roumanie, mais aussi les
présidents tchèque et polonais, et même certaines voix en Géorgie (qui
n’a pas reconnu l’indépendance du Kosovo, malgré sa proximité avec
Washington) soulignaient que la reconnaissance de l’indépendance
kosovare avait bel et bien, et comme annoncé, servi de précédent,
ouvrant une boîte de Pandore qui risque de ne pas se refermer de si tôt.

Droits de l’homme ?

Selon les partisans de la thèse de l’« unicité kosovare », pour qui la
proclamation d’indépendance de Pristina serait – pour reprendre le
terme qu’ils affectionnent depuis quelques mois – un cas sui generis
(« de son propre genre »), ne pouvant être reproduit ailleurs, le
Kosovo aurait gagné son droit à l’indépendance à cause des violations
des droits de l’homme, voire du « génocide », que la Serbie de
Milosevic y aurait commise. Dans les régions sécessionnistes
géorgienne, de telles exactions ne s’y seraient jamais produites.

Cet argument ne résiste cependant guère à l’examen des faits. Au
Kosovo, des suites du conflit armé, depuis l’apparition de l’Armée de
libération du Kosovo (début 1996) jusqu’à à la fin des bombardements
de l’OTAN (juin 1999), quelque 10.000 personnes ont péri, civils et
militaires, dont au moins 80 % pendant les trois mois de frappes de
l’OTAN. Si les victimes ont été en majorité albanaises, on a également
compté des milliers de Serbes et autres non-Albanais.

En Ossétie du Sud (1991-1992) et en Abkhazie (1992-1993), ce sont sans
doute plus de 20.000 personnes qui ont perdu la vie pendant les
hostilités avec les forces géorgiennes dirigées successivement par les
Présidents Gamsakhourdia et Chevardnadze. Plus du double qu’au Kosovo.
Et si l’on tient compte du nombre d’habitants de ces trois entités, la
mortalité en Ossétie et Abkhazie a été de l’ordre de 10 fois plus
élevée qu’au Kosovo. Sans même parler des victimes du récent conflit,
qui aurait fait, au cours d’une seule nuit de bombardements massifs
géorgiens, plus de mille morts dans la population civile ossète. Si le
droit à l’indépendance dépend de l’ampleur des exactions commises par
le pouvoir central, c’est donc bien celle de l’Ossétie du Sud qui
paraît la plus justifiée !

Négociations ?

Deuxième argument avancé par les disciples de la théorie de l’«
exception » kosovare, la proclamation d’indépendance aurait été, dans
ce cas, mais pas dans l’autre, précédée d’un long processus de
négociations sous les auspices de l’ONU. Mais peut-on qualifier de «
négociations » les pourparlers serbo-albanais organisés par l’envoyé
de l’ONU, l’ancien Président finlandais Marti Ahtisaari ? Avant même
qu’ils aient débuté, en février 2006, il déclarait qu’il ne voyait pas
d’autre option que l’indépendance du Kosovo. Une approche aussi
partiale a bien entendu radicalisé la position albano-kosovare et ne
pouvait conduire au moindre accord. Seul le dernier round de
pourparlers, dans le courant de 2007, sous les auspices d’une troïka
de médiateurs européen, états-unien et russe, a permis à la Serbie de
proposer différents modèles d’autonomie pour sa province, respectant
au moins formellement son intégrité territoriale. Mais, forte du
soutien indéfectible des États-Unis, Pristina n’était prête à aucun
compromis et ne souhaitait que la fin des négociations.

En Géorgie, des cadres de négociations ont été mis en place après les
conflits du début des années ’90. Pour l’Abkhazie, le processus est
organisé par le « Groupe des amis du Secrétaire général », un groupe
se référant donc explicitement au Secrétaire général de l’ONU. Il est
vrai que, depuis une offensive géorgienne en 2006, les négociations
étaient dans l’impasse, Tbilissi refusant de s’engager à renoncer à
l’usage de la force dans ses relations avec l’Abkhazie. Concernant
l’Ossétie du Sud, une « Commission de contrôle conjoint » est chargée
de trouver une solution au conflit. Supervisée par l’OSCE, son format
est quadripartite (Russie, Ossétie du Nord et du Sud, Géorgie) et elle
est boycottée depuis plusieurs mois par Tbilissi qui s’y estime
minorisée. Jusqu’à la récente offensive géorgienne, du moins, un
processus de négociations, supervisé par l’ONU ou l’OSCE, existait
donc également dans les cas ossète et abkhaze, bien que bloqué,
essentiellement à cause des actions bellicistes et du boycott initiés
par le pouvoir central. Notons que, à l’inverse, depuis juin 1999, la
Serbie a renoncé à toute tentative de récupération du Kosovo par la
voie militaire et qu’elle continue de réclamer la reprise des
négociations sur le statut final de ce territoire.

Résolutions et démocratie ?

Un autre argument « juridique » parfois avancé par les promoteurs du «
Kosovo sui generis » serait que, tous les six mois, le Conseil de
sécurité de l’ONU réaffirme dans une résolution son attachement à
l’intégrité territoriale de la Géorgie, alors qu’il ne l’a plus fait
dans le cas de la Serbie depuis la fameuse résolution 1244 de juin
1999. Mais ils omettent de mentionner que cela se fait dans le cadre
du renouvellement bisannuel du mandat de la mission d’observation de
l’ONU en Abkhazie, alors que le mandat de la mission déployée au
Kosovo (actuellement en forte réduction) est illimité dans le temps.

Enfin, selon ces derniers, la légitimité de l’indépendance du Kosovo
et l’illégitimité de celle des deux entités caucasiennes tiendraient
au fait que les États « démocratiques » ont reconnu l’indépendance de
Pristina, tandis que la Fédération de Russie, un État « autoritaire »,
est pratiquement seule à avoir reconnu l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud
indépendantes. Outre qu’il range des pays comme l’Afghanistan et la
Colombie (ayant reconnu le Kosovo) dans le camp « démocratique », cet
argument est surtout révélateur du fait que le poids diplomatique de
Washington et de ses alliés, notamment au sein de l’OTAN, reste bien
supérieur à celui de Moscou. De toute façon, le nombre d’États ayant
reconnu ces sécessions non autorisées par le Conseil de sécurité reste
bien loin d’atteindre la majorité des membres de l’ONU : sept mois
après sa proclamation, l’indépendance du Kosovo n’était pas reconnue
par les trois-quarts des États de la planète.

La thèse des « bonnes et des mauvaises indépendances » est donc
visiblement basée sur des raisonnements spécieux et des arguments non
fondés. L’indépendance du Kosovo est aussi peu légale, selon le droit
international, que celle de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Envers
ces dernières, la Russie n’a fait que reproduire les justifications
occidentales répétées en soutien à Pristina. Comme on le redoutait, la
reconnaissance du Kosovo sert de précédent et rien n’indique que l’on
s’arrêtera là. De la Bolivie au Cachemire, de la Roumanie à la
Belgique, les idées séparatistes ont le vent en poupe et, dans
certains cas, des conflits armés seront impossibles à éviter. La boîte
de Pandore a bel et bien été ouverte. Les effets déstabilisateurs de
la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo par les puissances
occidentales ne se limiteront, hélas, ni aux Balkans ni au Caucase.


CORSO DI DANZE BALCANICHE con ZORAN TATALOVIC

Tutti i venerdì, dalle ore 21.00 alle 22.30
Primo appuntamento: venerdì 17 ottobre 2008
TRIESTE, Palestra Liceo “Dante Alighieri”, via Giustiniano 7

ZORAN TATALOVIC è nato a Sombor (città situata nel distretto di Backa occidentale, nel nord-ovest della provincia autonoma della Vojvodina, al confine con l'Ungheria e la Croazia) dove ha vissuto fino all’età di 26 anni. Nella sua città d’origine -già dall’età di 10 anni- ha fatto parte del “Centro di Cultura”, dove ha imparato le danze tradizionali popolari della sua Regione e dell’intera Penisola Balcanica. Zoran ora vive a Trieste e, anche qui, ha continuato a danzare presso il Centro Culturale della Comunità Serbo Ortodossa, sia come amatore che come esperto del patrimonio delle danze tradizionali, della musica e dei costumi della sua terra.

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MEDITERRANEO FOLK CLUB
Laboratorio di studio e di ricerca sulle culture popolari- Via Udine 30 -34135 TRIESTE
Sito WEB: http://www.medfolk.it
Contatti: medfolkclub@...rorire@...
Per informazioni: Rosalia: 339/6991301 -Sara: 329/7760473
-Roberta: 347/8360648
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(english / deutsch)

--- english ---

Arbitrariness in Power
 
2008/10/03
BELGRADE/PRISTINA/BERLIN
 
(Own report) - Because of a Serbian UN initiative, Berlin's Kosovo policy is threatened with serious defeat. Belgrade is requesting that the UN General Assembly petition the International Court of Justice in The Hague (ICJ) for an advisory opinion on Kosovo's secession from Serbia. The Assembly is expected to vote on Wednesday. Germany was unsuccessful in mobilizing a majority against Serbia's initiative. For the first time, UN member states have announced the intention of reversing their recognition of Kosovo, if the ICJ should confirm its secession was illegal. While EU functionaries declare that the International Court's decision would be of no consequence to them, Berlin is continuing its aid in consolidating Kosovo's illegal sovereignty. State officials, who, with Western help, had been brought to power in Pristina, are confronted with new accusations. According to reports, new evidence has surfaced pertaining to criminal trade in human organs in Kosovo. Kosovo's "prime Minister" is suspected to be implicated in this crime. One of Pristina's designated "ambassadors" to a European country is also accused of serious crimes.
Serbia has placed a demand that the UN General Assembly petition the International Court of Justice in The Hague (ICJ) for an advisory opinion concerning the secession of its southern province. For the time being, Belgrade is therefore renouncing legal action against Pristina and those states that have recognized its secession. The UN General Assembly is expected to vote on Serbia's request on Wednesday. A simple majority will suffice. Already back in July, the Serbian Foreign Minister, Vuk Jeremić, pointed out that "never before" [1] has "the General Assembly prevented a member state from seeking an ICJ advisory opinion." But governments of several Western states are attempting just that.
Refusal of Loyalty

German and US American attempts to prevent the ICJ advisory opinion are doomed to failure. Western pressure, which already last summer were the topics of interviews in the media,[2] could not prevent the Serbian government from introducing its resolution in New York. And all attempts to tone down the formulation of the resolution have failed. Washington and Berlin plan to either vote "No" or abstain. But in a test vote, approximately two thirds of the 192 UN member states are refusing loyalty, endorsing an ICJ advisory opinion on Kosovo's secession.[3] The Serbian President reported a few days ago that Western states continue their efforts to obstruct the vote by trying to induce more states to recognize Kosovo's independence. In spite of massive pressure from large EU member countries and the United States, only 47 countries - not even a fourth of the UN member states - have recognized Kosovo as a sovereign state.
Latest Tricks

Berlin is therefore faced with a serious defeat. Since the legal questions are clear - Kosovo's secession was obviously in violation of the UN Charter - the West is uncertain about how to prevent an ICJ ruling in Serbia's favor. According to Christian Tomuschat, professor of law in Berlin, there would be possibilities when the concrete formulation of the demand is decided in the UN General Assembly's sub-commission, where controversial questions are often excluded. Then "the ICJ would not even have the possibility of formulating an opinion on the primary issue."[4] The sub-commission will be convened on Monday. If Serbia's formulations still pass, the only thing left would be massive pressure on the ICJ.
Creating Facts on the Ground

If this option is also unsuccessful, German experts are pleading for disregarding international jurisprudence. Neither the ICJ nor the UN can create facts on the ground, alleges the political advisor, Franz-Lothar Altmann. "A nation's independence can only be established through recognition by individual states."[5] The EU's special emissary to Kosovo subscribes to the demand that the arbitrariness of the mighty be lifted to the global principle of design in central questions of sovereignty. "Kosovo's independence is a fact and cannot be changed, even if Serbia's ICJ initiative should prove successful."[6] Until now the larger EU nations and the USA have been relatively isolated in this standpoint. Now nations that had already recognized Kosovo, are beginning to serve notice that in the case of a negative ICJ verdict, they would consider rescinding their recognition.[7]
Abetting

All of the dispute notwithstanding, the German government is creating facts on the ground and is pushing the establishment of an independent "Kosovo" nation. Alongside the political accompaniment, in mid-September Berlin had promised further support for the development of the infrastructure of Kosovo and earmarked a total of 40 mil. Euros from its development budget for the rest of the current year. For 2009, 60 mil. Euros more have been reserved. These measures are not limited to construction aid, but extend to the consolidation of Pristina's quasi-state structures. For example, 600,000 passports and 400,000 driver's licenses that the Interior Ministry in Pristina has begun to issue have been produced by the Giesecke and Devrient Corp. in Munich. "By issuing passports, we are establishing the legal basis for a sovereign Kosovo," declared Kosovo's "Interior Minister" - providing an indication that the criminal accusation of abetting an illegal act of secession can be raised not only against the government, but even against employees of private firms.[8]
Trade in Human Organs

Serious accusations are recurringly being raised against Kosovo's new ruler, placed and maintained in power by Berlin. Extensive press research has reinforced the suspicion that the former Kosovo terror militia, UCK, killed Serbian prisoners and sold their organs.[9] Months ago this was reported by Carla del Ponte, former head prosecutor of the International War Crimes Tribunal for Yugoslavia (ICTY) in The Hague, citing numerous witnesses. Pristina's "Prime Minister" and former head of the UCK, Hashim Thaci, is said to be implicated in this affair.[10] There is also controversy over the "ambassadors" Pristina wants to dispatch to several European nations and to the USA. Kosovo's designated "ambassador" to Switzerland is being accused of having collected money in Switzerland to finance the UCK's war on Serbia and thereby run into conflict with the Swiss authorities. It is alleged that even blackmail was involved.[11] The Swiss Foreign Ministry denies however that these accusations have any meaningful bearings on existent reservations concerning this "ambassador." The accreditation nevertheless is still pending.
Not Isolated Cases

The accusations against members of Pristina's elite are not isolated cases. As just recently reported in an appraisal of Kosovo's human rights situation by the OSCE, it is not only a question of grave shortcomings of application in conditions of rule of law.[12] Particularly the struggle against organized criminality and the slave trade [13] are making limited progress. On the other hand, the new political elite is interfering to a growing degree in the workings of the justice, the police and even the media. The new power in Pristina is creating its realm of the arbitrary.
[1], [2] "Wir sind fest entschlossen, Mitglied der EU zu werden"; Frankfurter Allgemeine Zeitung 25.07.2008
[3] Westliche Kosovo-Politik kommt auf Prüfstand; Handelsblatt 28.09.2008
[4], [5] Serbien wirbt vor der UNO für Gerichtsvotum zu Kosovo; Deutsche Welle Fokus Ost-Südost 25.09.2008
[6] "Kosovo-Teilung eine Möglichkeit"; Wiener Zeitung 30.09.2008
[7] Belgrad: Einige Staaten könnten Anerkennung des Kosovo revidieren; Der Standard 02.10.2008
[8] Giesecke und Devrient liefert Reisepässe und Führerscheine für Kosovo; www.behoerden-spiegel.de
[9] Family Denies Organ Harvesting Allegations; Spiegel Online 22.09.2008
[10] see also Organhandel
[11] Umstrittener Kosovo-Diplomat; Basler Zeitung 25.09.2008
[12] OSCE Mission in Kosovo: Background Report. Human Rights, Ethnic Relations and Democracy in Kosovo, September 2008
[13] see also Unter deutscher Aufsicht and Enorme Gewalt



--- deutsch ---

Willkür an der Macht
 
03.10.2008
BELGRAD/PRISTINA/BERLIN
 
(Eigener Bericht) - Wegen einer serbischen UNO-Initiative steht die Berliner Kosovo-Politik vor einer schweren Niederlage. Belgrad will die UNO-Vollversammlung veranlassen, beim Internationalen Gerichtshof in Den Haag ein Gutachten über die Abspaltung seiner Südprovinz einzuholen. Eine entsprechende Abstimmung wird am kommenden Mittwoch erwartet. Die deutschen Anstrengungen, gegen die serbische Initiative eine Mehrheit zu mobilisieren, bleiben erfolglos. Erstmals kündigen UNO-Mitglieder an, ihre Anerkennung der kosovarischen Sezession rückgängig zu machen, sollte Den Haag die Illegalität der Abspaltung bestätigen. Während EU-Funktionäre erklären, dem Votum des Internationalen Gerichtshofs kein Gewicht beimessen zu wollen, arbeitet Berlin weiter am Aufbau der völkerrechtswidrigen kosovarischen Eigenstaatlichkeit. Gegen das Personal, das der Westen in Pristina an die Regierung gebracht hat, werden neue Vorwürfe laut. Berichten zufolge liegen jetzt weitere Hinweise auf kriminellen Organhandel im Kosovo vor; der kosovarische "Ministerpräsident" soll in das Verbrechen verwickelt sein. Ein designierter "Botschafter" Pristinas in einem europäischen Staat wird schwerer krimineller Handlungen beschuldigt.
Serbien hat in der UNO-Vollversammlung den Antrag gestellt, beim Internationalen Gerichtshof (IGH) in Den Haag ein Rechtsgutachten über die Abspaltung seiner Südprovinz einzuholen. Damit verzichtet Belgrad zumindest vorläufig auf eine Klage gegen Pristina und die Staaten, welche die Sezession anerkannt haben. Die UNO-Vollversammlung soll am kommenden Mittwoch über den Antrag entscheiden. Es genügt eine einfache Mehrheit. Der serbische Außenminister Vuk Jeremić hat schon im Juli darauf hingewiesen, dass es "noch nie vorgekommen" [1] ist, "dass ein Land in der Vollversammlung daran gehindert wurde, den IGH um eine Einschätzung zu bitten". Genau dies versuchen jedoch die Regierungen mehrerer westlicher Staaten.
Gefolgschaft verweigert

Inzwischen stehen die vor allem Berlin und Washington zugeschriebenen Bemühungen, die IGH-Rechtsauskunft für Belgrad zu unterdrücken, vor dem Scheitern. Konnten die westlichen Pressionen, die bereits im Sommer Gegenstand von Presseinterviews waren [2], die serbische Regierung nicht davon abhalten, ihren Antrag in New York einzureichen, so schlugen jetzt auch Versuche fehl, den Wortlaut des Antrags abzuschwächen. Obwohl Washington und Berlin in New York mit "Nein" stimmen oder sich zumindest enthalten wollen, haben bei einer Probeabstimmung rund zwei Drittel aller 192 UNO-Staaten dem Westen die Gefolgschaft verweigert und befürworten die Erstellung eines IGH-Gutachtens zur kosovarischen Sezession.[3] Wie der serbische Staatspräsident vor wenigen Tagen berichtete, dauern jedoch die westlichen Obstruktionen an und zielen jetzt vor allem darauf, weitere Staaten zur Anerkennung der kosovarischen Eigenstaatlichkeit zu veranlassen. Bis heute haben dies nur 47 Staaten getan - trotz massiven Drucks aus den großen EU-Ländern und den USA nicht einmal ein Viertel der UNO-Mitglieder.
Letzte Tricks

Damit steht Berlin vor einer ernsten Niederlage. Weil die Rechtslage eindeutig ist und die kosovarische Sezession klar gegen die UNO-Charta verstößt, herrscht Ungewissheit, wie ein für den Westen ungünstiges IGH-Votum verhindert werden kann. Möglichkeiten gebe es in dem Unterausschuss der UNO-Vollversammlung, der die konkrete Antragsformulierung beschließen muss, erklärt der Berliner Rechtsprofessor Christian Tomuschat: Dort würden häufig strittige Fragen ausgeklammert; "dann hat der Gerichtshof gar nicht die Möglichkeit, sich zum eigentlichen Schwerpunkt zu äußern."[4] Der Unterausschuss nimmt am Montag seine Arbeit auf. Sollte Serbien jedoch seine Wunsch-Formulierung durchbringen, bliebe als letztes Mittel massiver Druck auf den IGH.
Fakten schaffen

Sollte auch diese Option scheitern, plädieren deutsche Experten für die Nichtbeachtung der internationalen Rechtsprechung. Weder der IGH noch die UNO könnten Fakten schaffen, behauptet der Politikberater Franz-Lothar Altmann: "Die Unabhängigkeit eines Staates kann nur durch die Anerkennung einzelner Staaten festgestellt werden."[5] Der Forderung, in zentralen Souveränitätsfragen endgültig die Willkür der Mächtigen zum globalen Gestaltungsprinzip aufzuwerten, schließt sich der EU-Sonderbeauftragte für das Kosovo an und behauptet: "Die Unabhängigkeit des Kosovo ist ein Faktum und kann nicht verändert werden, selbst wenn sich Serbiens Initiative vor dem IGH als erfolgreich erweisen würde".[6] Bisher sind die großen EU-Staaten und die USA mit solchen Positionen relativ isoliert. Inzwischen machen erste Ankündigungen die Runde, denen zufolge Regierungen, welche die kosovarische Sezession bereits anerkannt haben, ihre Anerkennung im Falle eines negativen IGH-Votums zurückziehen wollen.[7]
Beihilfe

Ungeachtet aller Auseinandersetzungen schafft die Bundesregierung Fakten und treibt den Aufbau eines eigenständigen Staates "Kosovo" voran. Neben politischer Flankierung hat Berlin Mitte September auch weitere Unterstützung bei der Entwicklung der kosovarischen Infrastruktur zugesagt und Pristina für das laufende Haushaltsjahr insgesamt 40 Millionen Euro aus dem Entwicklungsetat zur Verfügung gestellt. Für 2009 stehen weitere 60 Millionen Euro bereit. Die Maßnahmen beschränken sich nicht auf bauliche Hilfen, sondern beziehen die Konsolidierung quasistaatlicher Strukturen in Pristina ein. So wurden 600.000 Reisepässe und 400.000 Führerscheine, mit deren Ausgabe das kosovarische Innenministerium begonnen hat, von der Münchner Firma Giesecke und Devrient produziert. "Mit der Ausgabe der Reisepässe erfüllen wir rechtliche Grundlagen für einen souveränen Kosovo", erklärt der kosovarische "Innenminister" - ein Hinweis darauf, dass der Vorwurf strafbarer Beihilfe zu illegaler Sezession nicht nur die Regierung, sondern auch Mitarbeiter privater Unternehmen trifft.[8]
Organhandel

Gegen die neuen kosovarischen Herrscher, die Berlin in Pristina an die Regierung gebracht hat und dort auch hält, werden zum wiederholten Male schwere Vorwürfe laut. So bekräftigen umfangreiche Presserecherchen den Verdacht, dass die ehemalige kosovarische Terrormiliz UCK serbische Gefangene ums Leben gebracht und mit ihren Organen Handel getrieben hat.[9] Dies hatte schon vor Monaten die zuvor abgesetzte Chefanklägerin am Jugoslawien-Tribunal Carla del Ponte unter Berufung auf zahlreiche Zeugen berichtet. In die Affäre soll der frühere UCK-Chef und heutige "Ministerpräsident" in Pristina, Hashim Thaci, verwickelt sein.[10] Auch um die "Botschafter", die Pristina in mehrere europäische Staaten und die USA entsenden will, gibt es Streit. Unter anderem wird der designierte "Botschafter" des Kosovo in der Schweiz bezichtigt, Geld für den UCK-Krieg gegen Serbien gesammelt und dabei in Konflikt mit den Schweizer Behörden geraten zu sein; auch von Erpressung ist die Rede.[11] Zwar dementiert das Schweizer Außenministerium, dass die Vorwürfe im Zusammenhang mit bestehenden Vorbehalten gegen den "Botschafter" Bedeutung besitzen. Die Akkreditierung ist dennoch bis heute in der Schwebe.
Keine Einzelfälle

Bei den Vorwürfen gegen Angehörige der neuen Pristinaer Eliten handelt es sich nicht um Einzelfälle. Wie die OSZE in einem soeben erschienenen Bericht über die Lage der Menschenrechte im Kosovo schreibt, bestehen dort nicht nur gravierende Mängel bei der Durchsetzung rechtsstaatlicher Verhältnisse.[12] Insbesondere der Kampf gegen Organisierte Kriminalität und gegen Menschenhandel [13] schreitet allenfalls geringfügig voran. Dafür nimmt jedoch die Einmischung der neuen politischen Eliten in die Angelegenheiten der Justiz, der Polizei und auch der Medien zu: Die neue Macht in Pristina schafft ihrer Willkür Raum.

[1], [2] "Wir sind fest entschlossen, Mitglied der EU zu werden"; Frankfurter Allgemeine Zeitung 25.07.2008
[3] Westliche Kosovo-Politik kommt auf Prüfstand; Handelsblatt 28.09.2008
[4], [5] Serbien wirbt vor der UNO für Gerichtsvotum zu Kosovo; Deutsche Welle Fokus Ost-Südost 25.09.2008
[6] "Kosovo-Teilung eine Möglichkeit"; Wiener Zeitung 30.09.2008
[7] Belgrad: Einige Staaten könnten Anerkennung des Kosovo revidieren; Der Standard 02.10.2008
[8] Giesecke und Devrient liefert Reisepässe und Führerscheine für Kosovo; www.behoerden-spiegel.de
[9] Family Denies Organ Harvesting Allegations; Spiegel Online 22.09.2008
[10] s. dazu Organhandel
[11] Umstrittener Kosovo-Diplomat; Basler Zeitung 25.09.2008
[12] OSCE Mission in Kosovo: Background Report. Human Rights, Ethnic Relations and Democracy in Kosovo, September 2008
[13] s. dazu Unter deutscher Aufsicht und Enorme Gewalt