Informazione

SUBITO CHIARITO IL MOTIVO DELL'ARRESTO DEI TERRORISTI UCK

Il "Tribunale" dell'Aia ha chiarito, attraverso il suo servizio
ufficioso di propaganda ("Tribunal Update", bollettino a cura della
agenzia IWPR, finanziata da generose strutture NATO), le vere ragioni
dell'arresto dei criminali dell'UCK, avvenuto alcuni giorni fa.
L'arresto ha sorpreso tutti gli osservatori poiche' e' il primo caso
(e rimarra' l'unico) di cattura di criminali di guerra dell'UCK -
benche' si tratti comunque di figure di secondo piano (i "pesci
grossi" sono tra i migliori alleati della NATO nella regione e
resteranno intoccabili).
Come recita testualmente "Tribunal Update", "l'arresto [dei membri]
UCK potrebbe aiutare L'Aia a sconfiggere i serbi", in quanto "il
procedimento contro gli ex guerriglieri albanesi potrebbe in qualche
maniera persuadere i serbi che L'Aia e' imparziale".

ANALYSIS:
KLA Arrests May Help Hague Win Over Serbs
Indictment of former Albanian guerrillas could go some way to
persuading Serbs that The Hague is even-handed.
By Chris Stephen in The Hague.
http://www.iwpr.net/index.pl?archive/tri/tri_301_2_eng.txt

Le 26 février à la Sorbonne
Les Amis du MONDE-diplomatique
ont proposé un débat autour du livre de
D. Johnstone, 'La Croisade des fous'
avec la partecipatione de Subhi Toma
et Jean Bricmont.

Diana Johnstone
GUERRES SANS FIN
La SORBONNE 26 février 2003

Droit international contre droit du plus fort

Devant le Conseil de Sécurité le 14 février, le ministre français,
Dominique de Villepin, a fait un discours admirable de raison et de
clarté qui a été très apprécié -- sauf, vous le savez bien, par les
dirigeants et la presse anglophone.
Les Etats-Unis sont dirigés actuellement par un petit groupe de
mégalomanes dont les idées et les projets étaient parfaitement
inconnus de l'électorat américain qui, selon la Cour Suprème choisi
par son père, avait élu George Bush... par une large minorité de
votes. Plus fondamentalement, l'électorat américain depuis longtemps
n'a pas de vrai choix, car le processus "démocratique" au niveau
national a été complètement accaparé par le complex
militaro-industriel. Une poignée d'illuminés a imposé une
politique qui n'a jamais été soumis à un débat démocratique aux
Etats-Unis, et il ne veulent pas que le débat venu d'ailleurs arrivent
aux oreilles des citoyens Américains. C'est pour cela que leurs
propagandistes dans les médias ont répondu par un torrent d'invectives
imbéciles versé sur la France -- dont la faute originelle n'était que
de vouloir habiller la guerre à venir de quelques oripeaux de légalité
internationale. Car la position de la France, jusque là, revenait à
tenter de rester dans les formes du droit international, rien de
plus. Mais l'équipe au pouvoir à Washington n'apprécie guère cet
effort. Son but est d'impressionner le monde et de lui dicter sa loi
par la force. Le droit international doit céder au droit du plus fort,
c'est la base du "nouvel ordre mondial" style Bush et compagnie.
Les dirigeants américains ont l'habitude de dire de celui qu'ils
veulent attaquer, qu'il "ne peut comprendre que la force". Plus
exactement, ils voudraient que les autres ne comprennent que la force,
car c'est le langage qu'eux, il maîtrisent. Ils veulent que la
démonstration soit faite que la force aura le dernier mot.
La crise irakienne fait ressortir une opposition dramatique entre
le droit international et le droit du plus fort. Le droit
international, dans la mesure où il serait universel, applicable à
tous de la même manière, est maintenant un obstacle que Washington
préfère écraser par la loi du plus fort -- sa loi à elle.

L'Illusion de la "Communauté internationale"

Pour la vieille Europe, et surtout pour la France, cette crise autour
de l'Irak devrait mettre fin à certaines illusions. La grande
illusion des années quatre-vingt dix était d'imaginer que l'immense
puissance militaire des Etats-Unis pouvait se laisser transformer en
instrument charitable pour accomplir les interventions "humanitaires"
souhaitées par les champions des droits l'homme devenus la conscience
d'une vague "communauté internationale". La référence constante à
cette "communauté internationale" avait deux fonctions idéologiques:
de masquer la destruction de l'autorité des Nations-Unies, et de
donner l'impression d'un certain multilatéralisme. Ce concept vague
s'applique surtout aux nations occidentales, supposées représenter la
conscience supérieure de l'humanité. En même temps, cette "communauté
internationale" correspondait, en réalité, à un "condominium impérial"
des puissances occidentales capitalistes qui, unies sur l'hégémonie
américaine, pourrait dominer le monde ensemble sans se détruire
mutuellement dans les guerres mondiales pour diviser les continents du
Sud. Cette "C.I.", communauté internationale ou condominium impérial,
imposerait un ordre "moral" au monde, basé sur les "valeurs",
notamment les "droits de l'homme".

La Continuité

En comparaison avec l'équipe Bush, ouvertement de plus en plus
criminelle, le monde risque d'éprouver une énorme nostalgie pour
l'administration Clinton, et de souhaiter le retour des Démocrates
comme les chrétiens de l'antiquité souhaitaient le retour du Christ.
Le multilatéralisme traditionnel des Démocrates sauvaient au moins les
apparences aux yeux des alliés européens, qui pouvaient jouer les
seconds rôles et payer la nôte avec un minimum de dignité.
Mais attention, s'il est vrai que d'abord l'électorat démocrate,
puis à un bien moindre degré les politiciens démocrates, sont comme on
dit là-bas plus "libéraux", c'est-à-dire plus sociaux, en ce qui
concerne la politique intérieure, il y a deux réserves à signaler:
pour la politique intérieure, tout se situe aujourd'hui largement à la
droite par rapport à la France... et deuxièmement, en ce qui concerne
la politique extérieure, c'est surtout l'emballage qui change. Dans
le fond, il y a une grande continuité, due à la logique d'un complexe
militaro-industriel surgonflé, et assurée par la petite élite de
spécialistes qui créent les projets de politique internationale dans
le conforts des fondations privées, abrités des regards de la
population en général mais très proches des grands médias.
Je voudrais signaler quelques indices de cette continuité. Vous
avez vu le Président Bush exhorter ses troupes en proclamant que "nous
avons la plus grande armée de la terre" comme si c'était une qualité
morale. Mais l'ambassadrice de Clinton, Madeleine Albright, avait
exclamé, "à quoi ça sert d'avoir la plus grande force militaire du
monde si l'on ne l'utilise pas!" La personnalité qui, choqué par ces
mots belliqueux, les avait racontés dans ses mémoires n'était autre
que le Général Colin Powell, qui depuis en a vu d'autres...
Oui, et c'était déjà Madeleine Albright qui voulait à tout pris
déclencher la guerre contre la Yougoslavie sans mandat du Conseil de
Sécurité. Aujourd'hui, quand le Président Chirac et son ministre des
affaires étrangères insistent sur la nécessité de passer par le
Conseil de Sécurité des Nations-Unies, on est presque gêné de
rappeller que la France n'avait pas le même scrupule il y a quatre
ans...
Mais il faut le dire.

Le Kosovo

Ici je dois aborder un sujet que beaucoup préfèrent éviter, le Kosovo,
car l'illusion n'est pas encore totalement dissipée en ce qui concerne
le Kosovo, dont beaucoup gardent encore une impression erronnée
des causes comme des effets. Il faut y revenir parce que la
"réussite" de la guerre du Kosovo est citée régulièrement aujourd'hui
comme précédent heureux, comme argument irréfutable en faveur de la
"guerre préventive"contre les "dictateurs" qui ne penseraieent qu'à
commettre des "génocides". Si on ne brise pas cette illusion, on
continuera à brandir "le Kosovo" comme la carte blanche à la guerre
"juste" en permanence
Tout cela était prévisible. Justifier la guerre préventive sans
mandat du Conseil de Sécurité devait créer un précédent dangereux,
comme Hubert Védrine lui-même a bien reconnu peu après, dans les pages
du Monde diplomatique. Je ne peux pas juger à quel point les
dirigeants européens disposant de services de renseignement étaient
dupes de la rhétorique du moment, mais tous ont répété la même
propagande à l'époque: les mensonges les plus énormes venant de
l'équipe britannique autour de Blair, qui récidive, et du ministre de
la défense allemand Rudolf Scharping, qui a été démissioné depuis au
milieu d'une pléthore de scandales.
En France, il existait le "lobby Sarajevo" qui réclamait cette
intervention militaire comme le seul moyen de traiter les conflits
yougoslaves. Beaucoup d'intellectuels français, surtout qui ont
transformé la fonction de la "philosophie" de quête de savoir en
étalage d'indignation contre les mécréants lointains, ont stigmatisé
tout effort de comprendre et de chercher la conciliation comme une
sorte de complicité avec le nouvel "Hitler". En rejettant tout
réalisme en politique comme l'oeuvre du diable, ils sont préféré
tourner vers les missiles cruises pour régler les affaires complexes.
Il fallait une naïveté volontaire pour croire que les Etats-Unis --
vu leur histoire d'ingérences ouvertes ou clandestines
(parmi d'autres) au Guatemala, en Iran, au Vietnam, au Chili, en
Angola, et de façon presque constante depuis un siècle dans toute
l'Amérique centrale -- allaient, une fois libérés de la contrainte
représentée par une superpuissance rivale, se transformer en branche
armée des soeurs de la charité.
En réalité, les Etats-Unis ne se sont pas laissé entraînés dans la
guerre au Kosovo à cause des arguments de BHL ou des larmes de
Glucksmann.
Comme pour la guerre en Iraq, ils voulaient y aller et cherchaient des
prétextes, quand ils ne les créaient pas.
Les vrais causes sont visibles à partir des effets réels. Les
résultats éloquents de la guerre du Kosovo sont les suivants:
* légitimer la guerre comme moyen privilégié pour résoudre les
problèmes politiques, ce qui revient à délégitimer la négociation, la
diplomatie, la médiation, tous les moyens pacifiques qui, on voit
aujourd'hui, sont rejetés comme des formes de làcheté.
* créer un précédent pour faire la guerre sans mandat du Conseil de
Sécurité sous prétexte d'un cas d'urgence extrême, urgence évaluée par
les Etats-Unis et (peut-être) leurs alliés.
* sauver l'Otan en lui dotant d'une nouvelle "mission humanitaire"
hors de la zone de défense des pays de l'alliance, et en la
transformant en "boite à outils" dans laquelles les Etats-Unis
pourront puiser pour leurs opération plus à l'Est et au Sud. Ici se
trouve la cause et l'effet les plus importants de cette aventure, ce
qui explique la grande hâte avec laquelle il fallait procéder aux
bombardements au moment choisi, à la veille du cinquantième
anniversaire de l'Otan, ce qui permettait à Washington de présenter la
nouvelle stratégie de l'Otan en forme de fait accompli, sans vrai
debat.
* renforcer de façon décisive l'influence des Etats-Unis sur l'Europe
par le biais de l'Otan. Cette opération a été cruciale en offrant aux
pays de l'Europe ex-communiste une adhésion occidentale alternative à
l'Union Européenne.
* faire du Kosovo une base militaire américaine, le "Camp Bondsteel",
construit immédiatement après l'occupation du Kosovo sans demander la
permission à personne.

Et le Kosovo lui-même? Le problème des "deux peuples pour une
terre "durait depuis longtemps, et aurait pu être traité avec patience
comme d'autres problèmes du même genre. Ce qui a précipité la crise
était d'abord la crise financière en Albanie en 1997, qui d'une part
ouvrait une porte à la négociation (en décourageant pour l'instant les
séparatistes) et d'autre inondait le Kosovo d'armes volées dans les
arsenaux albanais. Un carrefour entre paix et guerre où les
Etats-Unis surtout ont choisi le chemin de la guerre, tout en disant
le contraire. L'UÇK, soutenu vigoureusement par un lobby à Washington
comprenant un ancient candidat républicain à la présidence, Robert
Dole, a pu jouer contre Milosevic le rôle des "Contras" lancés par la
CIA contre le Nicaragua sandiniste, pour réduire toute la Yougoslavie
à un statut comparable à celui des pays de l'Amérique centrale. Le
Kosovo occupé et gouverné formellement par les Nations-Unies, en
réalité par les pays de l'Otan avec quelques auxiliaires
subordonnés, est devenu la plaque tournante de trafics de femmes, de
drogue et d'armes. Libérés de la police serbe, les milices
albanophones font la guerre les unes aux autres. Je ne dirai pas que
c'est cela l'objectif américain, mais c'est le type de situation dont
ils s'accommodent fort bien un peu partout là où ils cherchent
n'importe quel allié contre un régime récalcitrant.

La volonté d'ingérence militaire

Dès l'ouverture de la crise yougoslave au début des années
quatre-vingt-dix, l'ingérence des puissances occidentales -- sans le
dire ouvertement, et dans une certaine mesure peut-être sans le penser
-- avait tout fait pour entraîner leur propre intervention militaire.
1 - D'abord, il est notoire que le gouvernement allemand a insisté
sur la reconnaissance de l'indépendence de la Slovénie et de la
Croatie, contre tout usage diplomatique et contre l'avis de leurs
propres diplomates sur place. C'est un sujet intéressant, que je
traite dans mon livre, mais par déférence envers l'attitude actuelle
du gouvernement allemand, je ne veux pas insister trop sur ce sujet
ici. Mais il faut noter pourtant que ceux qui prônaient une
reconnaissance rapide insistaient qu'elle empêcherait la
guerre civile en tranchant la question de la Yougoslavie une fois pour
toutes. Mais le véritable résultat de la reconnaissance rapide ne fut
pas de mettre fin au conflit, mais plutôt de transformer une guerre
civile en conflit international, ouvrant la voie à l'intervention
internationale. En prenant parti pour les sécessionnistes, les états
européens réduisaient leur possibilités de médiation neutre et
contribuaient à la polarisation.
2 - Puis, la désintégration violente de la Yougoslavie fut
déterminée aussi par les Etats-Unis qui, tout en se proclamant en
faveur de la préservation de la Yougoslavie, par voie diplomatique
interdit à l'Armée populaire yougoslave de garder l'unité du pays par
la force. Ce geste de "pacifiste bêlant" revenait à donner carte
blanche aux forces nationalistes et séparatistes qui s'étaient armées
clandestinement et qui se sont mises à réaliser la sécession par fait
accompli. Toutes ces sécessions -- celle de la Slovénie, de la
Croatie, mais aussi des Serbes de Krajina qui faisaient
sécession de la Croatie -- auraient pu être empêchées par l'armée
yougoslave, le temps de prendre des mesures pour sauver la Fédération
multinationale, ce qui était sans doute ce que souhaitait encore la
majorité de la population de la Yougoslavie, qu'on n'a jamais
consultée sur dans son ensemble et qui n'imaginait pas les désastres à
venir.
L'ironie, c'est qu'à la fin les Etats-Unis, qui avait interdit
l'utilisation de la force pour préserver le pays "multi-ethnique" ont
fini par utiliser eux-mêmes une force bien plus dévastatrice,
soi-disant pour préserver la multi-ethnicité de certains fragments de
la fédération éclatée. Ce qu'ils n'ont même pas réussi à faire par
leur force militaire, vu l'état des relations inter-ethniques
extrêmement tendues dans les protectorats de Bosnie et du Kosovo.

Derrière la façade du multilatéralisme, dans les conflits yougoslaves,
les Etats-Unis ont saboté les efforts européens de favoriser une
solution négociée.
-- En Bosnie, ils ont encouragé Izetbegovic, dont le parti avait de
bonnes relations aux Etats-Unis, surtout par Mohamed Sacirbey et son
père.
Il faut surtout lire les mémoires de David Owen pour voir comment
Washington a saboté tout accord de paix. En assimilant la guerre à un
match sportif, on adoptait l'absurde slogan qu'il fallait doter la
Bosnie d'un "terrain de jeu équitable" en armant la partie la plus
faible... une logique déjà appliquée en fait dans la guerre Iran-Iraq,
que l'Occident avait attisée pendant huit ans... mais qu'on n'applique
évidemment pas à Israël et Palestine. En réalité, avec l'Iran et
d'autres pays musulmans, les Etats-Unis ont renforcé le parti
d'Izetbegovic, avec pour résultat, une guerre prolongée, plus de
souffrances et de morts, des intégristes islamistes venus d'ailleurs
installés autour de Zenica et en fin de compte une Bosnie encore plus
divisée qu'aurait été la Bosnie décidée à Lisbonne.
Loin d'être exceptionnelle, cette alliance avec le parti islamiste
était en parfaite continuité avec la politique américaine au Moyen
Orient, qui a constamment favorisé les Islamistes contre les régimes
laïcs dans les pays musulmans. C'est ainsi que les réseaux d'anciens
combattants d'Afghanistan, parfois liés à bin Laden, étaient les
bien-venus. Et il est très significatif que la délégation
d'Izetbegovic à Dayton fut conseillé par Richard Perle, le sinistre
conseiller au Pentagone de l'administration Bush, champion de
l'extrême droite en Israel, Netanyahou....
-- Au Kosovo, au lieu de rechercher la conciliation, Washington l'a
rendu impossible en encourageant l'intransigence des Albanais. A
travers la National Endowment for Democracy {"la fondation nationale
pour la démocratie"), établie sous l'administration Reagan pour
financer l'ingérence dans la vie politique d'autres pays, les
Etats-Unis ont pu influencer la façon dont le problème du Kosovo était
vu par le monde extérieur, et même par les Albanais du Kosovo
eux-mêmes. Cette fondation est un exemple important du phénomène de
"l'organisation non-gouvernementale" ...gouvernementale, phénomène qui
joue un rôle capital dans la formation de la "politique des droits de
l'homme" qui sert à justifier les interventions dites "humanitaires".
Cette aide américaine était particulièrement importante dans le
domaine décisif de l'information sur les droits de l'homme. La source
principale de tous les rapports diffusés dans le monde entier sur la
question du traitement de la population albanaise au Kosovo était le
"Conseil pour la Défense des Droits de l'Homme et des Libertés",
fondé en 1989 par des militants séparatistes albanais. Cet organisme
ne s'intéressait pas aux droits de tous les habitants du Kosovo, mais
uniquement des Kosovars albanais, car le Conseil était l'instrument de
propagande clé pour la cause, et l'exagération des faits devenait une
habitude. Un don de la fondation a permis au Conseil d'embaucher un
directeur à plein temps et d'établir un réseau de 27 sous-conseils,
présent dans tous les villes de la province. En 1998, une publication
de cette "fondation nationale pour la démocratie" se vantait de cette
aide, qui a fourni aux quelques 2,000 volontaires des machines de fax
et des ordinateurs. Le Conseil, selon son bienfaiteur, était "la
source d'information la plus importante sur les droits de l'homme au
Kosovo. Une large gamme d'organisation internationales de droits de
l'homme et des agences de presse utilisent ses informations, telles
que la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, la Commission
des Nations-Unies pour les Droits de l'Homme, et l'agence Associated
Press."
Ainsi, une petite province censée crouler sous une oppression digne
des Nazis était couverte d'un réseau de bureaux payés par l'étranger
où les opposants de l'état travaillaient sans cesse pour discréditer
cet état auprès des organisations et des publics du monde entier.
Etant donné la difficulté de pénétrer la société albanaise
traditionnelle, et la rareté de personnes maîtrisant la langue
albanaise, il n'était pas facile pour les ONG ou les agences de presse
étranger de vérifier ces informations.
Pourtant, en général elles les acceptaient et les diffusaient sans
poser trop de questions. C'était "les victimes" a priori...
Cette crédulité foncionnait comme une invitation aux deux
mille Albanais du réseau à rapporter tout ce qu'ils pensaient
susceptibles de servir leur cause, sans trop se soucier de ce concept
abstrait "la vérité", un idéal pas nécessairement considéré comme plus
honorable que la fidélité aux siens, au clan, au sang. Pendant les
bombardements de l'Otan, ce même Conseil continuait à fournir à
l'Occident les histoires d'atrocités dont il était plus avide que
jamais... pour justifier ses bombardements.
Après, quand beaucoup de ses histoires se sont révélées fictives, on
pensait déjà à autre chose.
-- En liaison étroite avec l'UCK, les Etats-Unis ont saboté la
mission de l'OSCE (ainsi qu'en témoigne l'ambassadeur français Gabriel
Keller). Ils ont transformé l'incident de l'attaque de la police serbe
contre la base d'UCK à Racak en "massacre" génocidaire et en casus
belli.
Ici il faut noter un autre élément de continuité dans le personnel:
l'ambassadeur envoyé par l'administration Clinton pour diriger la
mission de l'OSCE au Kosovo, William Walker, était un ancien de
l'ingérence la plus sanglante en Amérique centrale. Ses activités
liées aux "Contras" l'ont bien préparés... et sous la présidence de
Reagan, Walker était un proche collaborateur d'Elliott Abrams, dont
les activités criminelles liées aux ventes illégales d'armes à l'Iran
pour financer les terroristes "Contra" ont été établies... et
pardonnées par le premier président Bush.
Aujourd'hui ce même Elliott Abrams -- très lié à l'extrême droite
sioniste -- après avoir été chargé des "droits de l'homme", est chargé
des affaires du Moyen Orient par le Conseil National de Sécurité de
Bush.
-- Pour revenir à l'administration Clinton, les Américains ont
bloqué au lieu d'encourager les négociations entre Albanais du Kosovo
et Belgrade. Enfin, ils ont empêché que les "négociations" de
Rambouillet trouvent une solution pacifique. Non seulement par leur
"annexe B", qui aurait transformé toute la Yougoslavie en pays
d'occupation militaire, -- mais en ignorant complètement les
propositions serbes et en insistant avant tout sur la présence au
Kosovo, non pas d'une force de paix internationale, disons des Nations
Unies, qui aurait pu être acceptable par Belgrade, mais de l'Otan.
L'essentiel pour Washington c'était l'occupation par l'Otan. Et
une fois sur place, ils ont construit (sans demander la permission à
personne) la base de Bondsteel, d'où ils encouragent l'UCK à
poursuivre son projet en Macédoine...

Le mythe manichéen de la Deuxième Guerre Mondiale

L'acceptation de la guerre comme seul moyen de traiter le problème
du Kosovo revenait à confirmer et à renforcer le mythe manichéen de la
Deuxième Guerre Mondiale comme grille de perception du monde. Ce
mythe est un élément essentiel de la propagande des Etats-Unis dans sa
phase actuelle de justicier universel. C'est l'antidote au supposé
"syndrome du Viet-Nam", leçon d'échec. Ce mythe est un conte de fée
basé sur une version simpliste des années 1933-45 transformées en
unique modèle pour saisir l'identité profonde des nations et de leur
relations. Ainsi, tout est réduit à quelques personnages: d'abord,
Hitler, le monstre, ses victimes passives, et l'Oncle Sam qui sauve
ceux-ci de celui-là. Les motivations politiques sont également
réduites à quelques unes: du côté du monstre, une volonté diabolique
de commettre un génocide. Du côté de l'Oncle Sam, la générosité
et le courage. Le rôle de l'Armée Rouge dans la défaite de la
Wehrmacht? A la trappe! Demandez aux Américains qui a libéré Auschwitz
ils diront les GIs, ils ont vu le film. Mais il y a quelques
figurants, dont les Français, qui viennent de découvrir leur propre
place dans cette distribution: les lâches... j'arrête là, on n'a que
consulter la presse dite de caniveau britannique. Mais cette vision
simpliste trouve ses adeptes en Europe, et même en France, où l'on
ajoute un raffinement: le populisme nationaliste de la populace qui
risque toujours d'être exploité par le Hitler du jour ...
Ce mythe a ses utilisations. La plus évidente est de justifier,
dans les cas bien choisis, l'utilisation de la force américaine contre
toute négociation, la "capitulation inconditionnelle" de l'adversaire
restant la seule issue de toute guerre entamée par les Etats-Unis.
Contre l'ancienne sagesse qui cherche à laisser une porte de sortie à
l'autre, le Yankee n'accepte que l'humiliation totale de l'autre. Dès
que les Etats-Unis veulent s'y ingérer, tout dirigeant mal-aimé
devient "Hitler" et chaque répression d'une rébellion locale devient
"génocide". Si ce sont nos amis, ils s'agit plutôt de lutte légitime
contre le terrorisme.
Mais il y a une autre utilisation de ce mythe, plus subtile: il
sert d'instrument d'intimidation morale envers l'Europe, surtout
l'Allemagne et -- plus encore -- la France. Car par une étrange
déformation, qui n'est pas le sujet de cette conférence, la France est
la cible privilégiée de l'accusation d' "anti-sémitisme"... vaste
sujet que je laisse de côté.

Affronter la réalité du vingt-et-unième siècle

Le Pentagone a trouvé que le "multilatéralisme" était une gêne dans
la guerre du Kosovo. Les Européens ont pu apprendre qu'ils étaient là
pour partager les frais et faire le ménage après... cette leçon s'est
répétée en Afghanistan. La leçon n'a pas encore été totalement
assimilée, mais l'élève fait des progrès sous la férule du maître
Rumsfeld. L'illusion de l'unité européenne et atlantique a été brisée
par le mépris manifeste des dirigeants anglo-américains et de leurs
médias envers leurs chers alliés une fois que ceux-ci osent prendre
une position indépendante.
Il faut démystifier les fameuses "valeurs communes". On peut
penser que les Américains dans leur grande majorité chérissent
toujours la liberté et la démocratie. Tout comme les Européens, et
tout comme, peut-être, la plupart des gens de par le monde d'une
manière ou d'une autre. Pourtant, le capitalisme néo-libéral
déchainé, un complexe militaro-industriel dominant, un lavage de
cerveau quotidien de la part des médias possédés par ces
puissances-là, un système électoral soumis à l'argent, ont fini par
éliminer la démocratie des sphères dominantes de la société
américaine.
Il serait sans doute souhaitable d'apporter la démocratie en
Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Iraq ou au Tibet. Il est beaucoup
plus essentiel pour l'avenir du monde de la restaurer aux Etats-Unis.
Vous ne serez peut-être pas d'accord, mais ces puissances néfastes
qui dominent la vie politique américaine n'ont pas encore étouffé la
démocratie de la "vieille Europe". On essaie: la "nouvelle Europe"
proclamée par le Secrétaire à la défense Donald Rumsfield est celle où
les chefs de gouvernements suivent les ordres de Washington sans
respecter ni le droit, ni la morale, ni leur opinion publique. C'est
un échantillon significatif de la "démocratie" que Washington veut
imposer en guise de "nouvel ordre mondial".
La France a sombré, comme le reste de l'Occident, dans la
dépolitisation du néo-libéralisme, mais il y reste des "valeurs" qui
ne sont pas celles de l'Amérique de Bush. La liberté, pour les
Bushites, c'est le "marché libre", qui n'est même pas libre, mais
ordonné selon les intérêts des plus forts, qui interdisent aux faibles
de protéger leurs propres productions, populations et environnement...
L'égalité est totalement balayée... Je suis d'accord avec Emmanuel
Todd que les Etats-Unis impériaux ne peuvent plus prétendre à
l'universalisme, tant leur système aggrave de façon dramatique toutes
les inégalités.
Quant à la fraternité, une société dans laquelle les hommes se
sentent obligés de s'armer jusqu'aux dents pour se protéger de leur
voisin, elle bat de l'aile...
Donc parler d'une "communauté de valeurs" entre la France et les
Etats-Unis de Bush n'a plus -- je l'espère -- aucun sens. Les
"valeurs" que Washington veut imposer par la force sonneraient le glas
des valeurs de gauche issues de la révolution française.

Certains en France rêvent d'une "Europe" superpuissance pour
contrer la superpuissance américaine. Mais la crise actuelle a déjà
montré qu'il est trop tard pour cela ... Dans le domaine de la
technologie militaire, les choses sont tellement imbriquées que
"l'Europe" comme entité politique indépendante ne peut pas rattraper
les Etats-Unis, par ailleurs cette puissance militaire n'est conçue
que pour les "guerres" unilatérales contre les adversaires faibles. Si
l'Europe abandonnait, comme les Etats-Unis, ses avancées sociales pour
financer une gigantesque machine militaire, elle finirait par faire
une politique semblable ou identique.
L'alternative n'est pas de retourner aux rivalités entre grandes
puissances impérialistes occidentales qui ont produit les deux grandes
guerres du vingtième siècle.
Il est vain de riposter à l'arrogance américaine par l'imitation.
Il faut une voie opposée, dont on a vu un premier espoir avec le
discours de Dominique de Villepin devant le Conseil de Sécurité. Ce
discours a reçu une ovation qui montre la voie. Evidemment M. de
Villepin n'apporte pas la révolution, ni l'altermondialisation qu'on
peut estimer nécessaire pour sauver la planète. Mais au point où nous
sommes, la première nécessité est de résister à la guerre de conquête,
de faire respecter un minimum de droit international, et enfin de
désarmer la seule grande puissance prête à lâcher ses armes de
destruction massive sur les terres et les peuples du monde entier.

En l'absence d'une politique possible d'égalité économique, les
peuples tournent vers l'affirmation des identités, car la politique
identitaire -- nationale ou religieuse -- promets au moins certains
avantages dans une communauté qui exclut les autres. C'est une
tendance très répandue, tout à fait compréhensible, mais qu'il ne faut
pas encourager. C'est un pas vers la guerre de tous contre tous, qui
sera maitrisée par le plus fort.
L'auto-détermination digne de soutien n'est pas l'affirmation d'une
identité, mais la volonté de développement visant l'égalité de droits
politiques dans un ordre économique qui conserve l'environnement
naturel et social: l'école, la santé, et d'autres services publics.

La France et la "vieille Europe" doivent chercher une nouvelle
solidarité avec le monde entier, et surtout avec les peuples du Sud...
non pas en tant que "victimes" à sauver mais en tant qu'acteurs
capables de régler leurs propres affaires... mal, peut-être, mais
mieux que si on le fait à leur place. C'est cela les "valeurs
communes" de liberté, d'égalité et de fraternité.
La crise actuelle a révélé la seule voie pour l'Europe, indiquée
presque par hasard (élections allemandes, jeu français à l'Onu): de se
joindre au reste du monde -- y compris la Chine et la Russie -- en
exigeant un vrai multilatéralisme mondial, qui oblige les Etats-Unis
de devenir un grand pays comme un autre, et non pas le centre d'un
Empire féroce.
-----

D. Johnstone
auteure de "Fools' Crusade: Yugoslavia, Nato and Western Delusions"
Pluto Press 2002

1. Captain Dragan testimony at UN Tribunal: Prosecution witness
supports Milosevic (Vera Martinovic)
2. SLOBODA Appeal, 20/1/2003


=== 1 ===

http://www.freerepublic.com/focus/news/850566/posts

Captain Dragan testimony at UN Tribunal
Prosecution witness supports Milosevic
Jurist.com | Feb 22, 2003 | Vera Martinovic

Posted on 02/24/2003 8:18 AM PST by vooch

The story of Dragan Vasiljkovic, alias Captain Dragan, is a very
simple one: he went twice to Krajina, first time in April
1991 when he was under the command of the Krajina Police; in August he
was expelled by Babic.

The second time he went there after the Croats attacked UNPA zones
(Miljevac Plateau), in a car with two other men
and they put themselves at the disposal of the Krajina Army, because
he 'couldn't calmly walk about the Belgrade
streets while all that was happening'. His mission both times was to
help train volunteers and to participate in combat
missions with his unit, deeply behind the enemy lines but few times
also in direct battles (e.g. taking over of Glina). His
motives: a Serb patriot living in Australia and with a considerable
military expertise, not on strategic but on tactical
level, wanting to help.

He denied the slander of the Army Intelligence General Vasiljevic
against his State Intelligence (SB) rivals, that he was
brought by the SB: 'he either lies, or he's absolutely incompetent'
and 'there was such a fantastic, open animosity
between the Army and the State Service' that he noticed. Nobody
invited nor sent him there, only one Sasa Medakovic
helped his arrival, a local guy who lived, worked and got killed in
Krajina.

His training camp in Golubic near Knin was his sole responsibility,
nobody but him was in charge. He was appointed
there by Milan Martic, with the consent of Babic. He gave a short
evaluation of both men: Babic 'never woke up before
2-3 p.m., his word meant nothing; his nickname was Titic=Little Tito;
he opposed both peace plans. Martic was 'an
honourable man, a man as good as his word'. He explained that
'personal vanity with the Serbs could be an important
issue, capable of exceeding national interests'.

He put things in proportion, both numerically (his unit numbered 21
men, called kninja, the name a fusion of 'Knin'
and 'Ninja'; the volunteers from Serbia 'could have been counted with
the fingers of one hand') and historically (local
Serbs were genuinely afraid of the resurrection of the Fascism in CRO:
'50 years is not ancient history, some people
were still alive and could tell').

His unit avoided local Croat civilians: 'I had extremely sparse
contacts with the Croat civilians, being aware they would
not be overjoyed to meet an armed Serb'; 'extraordinary protective
measures were being taken toward local Croatian
families, the investigators must have these data from the UNPROFOR'.
He personally arrested some Serb suspects for
alleged crimes: 'there were some incidents', 'the general attitude was
- arrest and put to trial, which I did within my
zone of responsibility'; 'they were members of the local TO, I was
reported of a crime, I never saw no corpses, I
disarmed these men, locked them away and gave the key to Martic, no
follow-up because I left for Belgrade soon'. He
wanted to 'help the Tribunal who was never in Krajina' and speaking
from his own 12-year experience of working with
victims, he clarified 'it was almost impossible to send an order to
commit crimes, because in the chain of command
there would always be a normal person who would stop it'. More
probable was the opposite direction and in order to
investigate 'it is more important to start from the victim than from
the top.' He denied any knowledge of any crimes
ordered by the Krajina authorities.

He gave an eye-witness account for the benefit of the judges: 'Since
I've lived in the West, in Serbia and in Krajina, I
can understand how difficult it is for this other side to understand
the reappearance of that Ustasa vampire, for those
villagers living sometimes on the upper floor of their houses with
their sheep below, waking up one morning not as a
constituent people anymore, but as a helpless minority again
threatened with slaughter and expulsion'.

He did not change his testimony during the cross-examination, he
merely clarified gross misinterpretations made by
the Prosecution and the media.

He was a political opponent to Milosevic, he avoided meeting him in
public, 'we met by chance once entering the
Military Academy Hospital when we exchanged courtesy salutations and
the second time when we met here, at this theatre show. He denied any
knowledge of orders coming from Milosevic to perpetrate any crimes,
'if I had such knowledge, as your political opponent I would have done
everything to expose you and to remove you from office'.

During that infamous celebration that was videoed he left earlier to
avoid staying at lunch with Milosevic. He even
became a member of Draskovic's SPO and his 'frame of mind was always
that of the opposition'; the same sentiment
that he nurtures 'for those pawns that are currently in power.'

He was and is a personal friend of Frenki Simatovic, who went to
Krajina few times hiding it from his superiors, trying
to help, and organizing much later the Captain's Fund to receive 20
computers (that was all the 'Security Service of
Serbia involvement'). Contrary to allegations, Frenki was never a
Milosevic man, 'truly, it was impossible to connect
the two of you in any way; he was a professional, an anti-terrorist
agent'. The Captain was never a member nor a
hireling to the Service, except one fee of 2,200 dinars that he
received for supervision of an exercise and they
subsequently talked about the possibility of hiring him, which didn't
come true. He never received any orders from
them. When he was forced by Babic to leave, he left his unit saying
'you should listen to what Frenki has to say',
meaning listen to his explanation of the sudden departure, and not to
his command. Few of his people went to Serbia
with him, some were subsequently admitted to the JSO ('I personally
asked Frenki to admit them, to keep them from
the street, and they had valuable skills; but there were no more than
15 people; I believe the Tribunal is under
impression this is an army that's being discussed').

There were no units from Serbia in Krajina. There were 4 people from
the Security Service of Serbia in all who ever
visited Krajina, each of them no more than once or twice, the task
being 'intelligence data gathering', anything more
was practically impossible 'having Babic as the opponent.'

The relationship between his unit and all Krajina forces on one side
and the JNA on the other was 'almost
hostile'. "We had provided no info to them. They were between the two
sides [Croats and Serbs] and we didn't
know what their reaction would be. They kept the two sides apart even
more scrupulously than the UNPROFOR." When asked about the Croatian
attacks against the JNA, the Captain said: "They only fought back; if
I were in their place, I would have done it much more ferociously; I
believe the JNA didn't fought back enough."

When he arrived in Krajina, the clashes were going on for almost a
year and there were more than enough weapons to
go around: 'Territorial Defence depots, stealing from the JNA, what
the UNPROFOR left for the Croats, and we
captured in battles more than we needed.' There were more weapons
coming from Krajina to Belgrade than the other way around.

The only thing coming were some hunting rifles through private
channels. Re heavy weaponry, the Captain recalled
'one trophy 50 mm cannon from WW2 that a local Serb has been keeping
through all these years in battle condition;
perhaps somebody should ask why.' There was financial help from
Serbia, of course, but no weapons, he only received
'one piece as a gift, a pistol CZ-99 [a great Magnum-type handgun,
popular also in the US, made by Zastava].

Captain Dragan's sole purpose in the courtroom was to tell his angle
of the story and to berate and spit on 'this
institution' along the way: when he was asked about one wounded
Arkan's man who stopped receiving help from his
Fund because he started to receive support from the Belgrade
municipality (oh, the crime!), the Captain sneered that
'the Law on basic rights of all the war invalids was adopted, it was
in all the newspapers, I don't see any significant
discovery here'.

He taught the judges that 'a Secret Service operates secretly, if it
were a public service it would be called a
Public Service'. He informed them 'my unit was public, we had a
headquarters, a flag, I don't see a point in
these questions'. He ridiculed the Greater Serbia notion as
'propaganda, a sheer stupidity or else a jest or a
comedy', which could be considered as true 'only by a malicious man'
and he pointed out that during that infamous celebration of the
'secret' video, with the Serbian Security and the Serbian President,
'a Yugoslav anthem was being played'.

He wondered at the sheer waste of time and effort here: 'I can't
believe that so many educated and serious people seriously consider
the presence of 4 Security people in Krajina as being significant,
there were thousands of European observers there' .

He explained his disdain and loss of patience with the proceedings in
The Hague: 'I've been here for 2 weeks already,
perhaps I'm a bit on the edge of my nerves already, but this is all so
over-exaggerated, that it seems there's no further
purpose for my taking part in it'.

Why was he summoned as the witness to the Prosecution in the first
place is baffling. Maybe they just wanted to
introduce as 'evidence' those ample records of his 'Captain Dragan
Fund', existing for more than 12 years and with
over 300,000 donors (private persons as well as State bodies): 11 CDs
with some 67,000 files of those helped financially,
families of wounded and killed. Yes, that must be it, they want to
further 'prove' where all these men fought using the
certificates signed by their commanders and to prosecute them,
perhaps.

---

http://www.freerepublic.com/focus/news/850585/posts

Part 2 Captain Dragan vs. Milosevic - UN Tribunal
Jurist.com | Feb 23, 2003 | Vera Martinovic

Posted on 02/24/2003 8:39 AM PST by vooch

Part 2 of 2

Milosevic revealed to the Captain that he was listed by the
Prosecution 'as the protected witness B-073', which he never
required himself and which triggered a lengthy discussion among the
judges and amici as a practice of making a rule out of
the exception and actually forcing the protected witness status onto
the witnesses.

Dragan also refused to sign a statement to the effect that what was
said during the investigation or testimony can not be used
against him. He confirmed to have received some EUR 4,000 towards his
travelling expenses and the hotel accommodation,
but 'you do not seriously think I could be bought for that kind of
money?'.

The examination-in-chief by Dermot Groome consisted almost entirely of
making the Captain read some reports not even
connected with Krajina, where volunteers were being vaguely mentioned,
and asking him to comment, to which he would
answer that 'I wouldn't even know to point out where Ozren is on the
map, I don't know these people that you mention, I
have never even been in Bosnia...'

Seeing a futility of this, the Prosecution pulled out 'a secret
video', which the Captain ridiculed in the end.

Let's get one thing clear: that JSO unit of which the 'important'
video had been shown is not a paramilitary unit, it is a regular
police unit for special operations. When the word 'paramilitary' is
applied for civil wars in ex-YU, this simply means
unofficial volunteer units, who put themselves under the unified
command of the local Serb forces.

Therefore, when BBC News of 19 Feb. deftly put together such a yarn
that 'Milosevic... paying tribute to Serb paramilitaries
accused of ethnic cleansing', 'footage shot in a paramilitary camp',
and then continue immediately with 'Captain Dragan told
the judges Serb paramilitary did not act independently, but were part
of the security services, the army or the police', there are
three things amiss here: JSO was being pronounced a paramilitary unit
accused of something, in the next sentence they
switched to 'Serb paramilitary' meaning something entirely different
(volunteer units), but deliberately equating it, and the
words 'of Krajina' were omitted when speaking of who controls them, as
pointed out in Part I of this report. This is not
reporting, this is ice-skating laced with double meaning and gross
hinting. Of course volunteer units could not act
independently, but why jumping to conclusions about Serbia controlling
them, when that was not what the witness said nor meant?

So, BBC spewed this propaganda and even put it in a highlighted inbox,
not bothering to retract it the next day, when
Captain Dragan explained how his meaning was distorted.

Contrary to the belief of some off-hand session-watchers, Captain
Dragan was not a member of that JSO unit from the
video, never has been and was not at the time of this celebration (it
was 1997); he was an invited guest (as somebody who
originally helped train some of its members while they were not the
JSO members). Just like Milosevic was a guest, and both
were given a token dagger as a gift to remember the celebration by,
along with many veterans from other units who were also
present. And the tradition of protecting the Serbs, as evoked by
Franko Simatovic aka Frenki in his speech, applied to the
individual members of the unit, who were previously fighting in
various battlefields individually, before they joined the JSO.
The speech also considered many other units of the Serbs from CRO and
B&H, their training camps and their exploits, and in
his PR effort to create the image for the unit, Frenki tried to
establish the link to that tradition. The famous red berets, which
originally were being given to kninjas after they finished their
training course became a popular symbol, first throughout CRO
and B&H and then even in Serbia with the 23rd parachute brigade of the
Army and the JSO of the Police.

The Captain completely dismissed the importance of the video by
explaining this was merely 'a nice show for the
President and other high officials' to present the unit bigger and
stronger than it ever was (it never surpassed the size
of one company), the helicopter squadron mentioned were precisely 'two
small Gazelles and one ancient Bell from
the Viet Nam war; my friend from the US has a private fleet larger
than that'. Captain Dragan gave his fatherly
opinion to the judges: "I believe this video was being discussed much
too seriously here."

The amicus curiae Kay took only few minutes, questioning the Captain
mainly about the weapons that his unit had, as
opposed to Croatian units that he directly fought at Glina, Skabrnja
and Ljubovo: the Croats were the size of a brigade each
time, much better equipped and with armoured vehicles. The only
advantage the Captain had was the night-vision and
communication equipment, used for behind-the-lines incursions.

Then, it was time for the Prosecution to save something by re-direct
examination and, contrary to what the ICTY apologists
write, it was nowhere near brilliant: Groome's face got all red, he
was constantly being interrupted and corrected by judges
and admonished by Kay and the witness was beyond his reach.

When he desperately tried to prove his own witness was lying/being
hostile/not speaking good Serbian/was talking to Frenki
about his testimony, he amply proved something else: the Prosecution's
own technique of producing evidence by distortion.

In short: Captain Dragan stated he was told by Jovica Stanisic to
leave Krajina, and his first thought was that this came from
Milosevic. Upon reflection, he realized that he was being caught in
feuds between Babic and Martic, Babic wanting to seize
complete control, resenting the Captain as being 'a Martic man' and
forced him to leave, by slandering him in media with 'he
received money, finished the job and went away'. Stanisic just advised
him to better remove himself from these political
clashes, trying to protect him.

The Captain understood Babic had more authority than Milosevic and
that it was the former who forced him away. Poor
Groome tried to prove his witness crazy for stating such a stupidity
and a lengthy discussion developed, including even judges.

Milosevic spoke up, almost laughingly offering help to clear the mess:
the words missing were again 'in Krajina'.
Yes, Babic was more powerful and influential in Krajina than
Milosevic, so he was in a position to expel the Captain.
How desperate the Prosecution is, clutching to such a sliver.

This testimony revealed the sinister practice happening when
statements are being taken from the witnesses by the
Prosecution's investigators.

Captain Dragan gave his statement on 26-27-28 August 2001. But, when
Milosevic read out one paragraph from it,
the witness said he doesn't recall 'ever saying this'. The same
happened during the re-direct examination by
Groome. The problem is the following: there are no questions in these
statements, only the answers, packed together
continuously like a story and worded and interpreted by the
investigators, and not quoted verbatim.

This leaves them opened to misinterpretations, distortions, wild
editing and taking out of context.

Here's one example. Milosevic quoted the statement: "In my opinion,
the war effort was financed by the Serbian government,
but I have no proof of that." The Captain denied ever using the term
'war effort', he thought that 'the question probably was
whether any help was being sent, which of course was, and which was
insufficient in my opinion, but this is absolutely distorted.'

Milosevic took the opportunity to slap May, saying that such practice
is nothing new, that the value of statements concocted
on the basis of answers to God knows which questions is highly
dubious. May admitted that the audio recording doesn't exist
and that we have to be 'satisfied with the statements such as they
are'.

And when Groome pulled the same statement-reading in his re-direct,
the Captain vehemently denied the formulation again
and recognized the plot: that was the 'working version' of the
statement, for which the investigators told him they would
never use it, and there's another, revised version, signed recently.
"This is not correct. These are your formulations,
taken out from our conversation. We agreed this would never be used. I
don't accept this statement, but the revised
one, were the corrections have been made with Mr Sexton. I gave
another statement, because of too many mistakes.
This is a trick. I accept only the statement signed last week!" said
the Captain, waving this piece of paper.

The solution to the problem by May? Both statements were introduced as
evidence.

Captain Dragan and Milosevic chatted away the cross-examination almost
like friends, certainly in a way of two people
deeply aware what kind of false show they got themselves mixed up in.
Speaking of his encounter in Belgrade with Jovica
Stanisic, when he got an advice to get away from Babic-Martic
political games, the Captain admitted his first reaction was to
get angry with Milosevic for sending him such an advice ('I thought I
would get your support'), but instead of that he had to
leave. "And here they are accusing you of exactly the opposite; either
way, it's a no-win situation for you and I wouldn't want
to be in your shoes." Both men laughed.

Yet another Dubrovnik witness, this time an ITN journalist, one Paul
Davis, started to testify on Friday. This is becoming ridiculous.

On Monday there will be no session.


=== 2 ===

From: Vladimir Krsljanin
Sent: Friday, January 24, 2003 4:45 PM


SLOBODA/Freedom Association, Belgrade

Esteemed ladies and gentlemen, dear compatriots,

In the Hague, it is the Serbian history and future generations that
are put to trial, rather than any individual and Slobodan Milosevic
in particuilar. As you and the entire mankind know, that great son of
our people does not recognize the "court" that is tending to the
world's rulers and their brute force, and which undoubtedly is a
freak in the international legal system, whose sole purpose is to
ultimately demonize the Serbian people. The courage and resoluteness
of Slobodan Milosevic present a plea to all Serbian patriots to join
the struggle for preservation of the honor and dignity of the Serbian
people.

The struggle of Slobodan Milosevic for the truth, which reveals daily
that the allegations against him and the Serbian people are made up
of lies, is hindered by various obstructions whose goal is to twart
the trooth and conceal the crimes of others. By not recognizing the
court that runs this ignominious process, Slobodan Milosevic and his
defence are deprived, among other things, also of the financial
rights. That is yet another way to to prevent his moral struggle.
Such barriers exist not only among the mighty ones abroad, but also
among their obedient servants and vassals in our fatherland. Those
problems have become so serious that bringing the defence witnesses,
and the entire defence, have been jeopardized, even more so because
the Yugoslav state, or any official structure of the regime, shows no
interest in the successful and upright struggle for the truth about
Serbian nation.

This letter is a bid to you to close the ranks in the battle for
truth. It is for that reason that we appeal to you, and to all honest
people and their organizations, to support financially the defence of
Slobodan Milosevic and make possible this historical struggle for the
integrity, honor, pride and truth about our nation.

In this way, the National Committee for the Liberation of Slobodan
Milosevic, SLOBODA/Freedom Association, together with you, wishes to
help the great son of our people in this struggle.

Belgrade, January 20th, 2003


For SLOBODA/Freedom Association,
Bogoljub Bjelica, president

======================================
SLOBODA/Freedom Association,
National Committee for the Liberation of Slobodan Milosevic

Address: Rajiceva 16, 11000 Belgrade, Yugoslavia
Phones: +381-11-630-206, +381-11-639-152
Fax: +381-11-630-549

Bank giro account

Intermediary:
ABS AG, Zurich, Switzerland
Swift code: UBSWCHZH

Account with:
Komercijalna banka AD,
Svetog Save 14, 11000 Belgrade, FR Yugoslavia
Swift code: KOBBYUBG

Beneficiary:
Acc. # 5428-1246-16154-6
Name: Sloboda za svet slobodnih i ravnopravnih
Address: Rajiceva 16, 11000 Belgrade, FR Yugoslavia

(codes for different currencies: 978 - EUR, 840 - USD, 756 - CHF)
_________________________________________________________________

ERA TUTTO PRONTO

L'amica Olga da Parigi ci spiega come gia' prima
del riconoscimento ufficiale delle secessioni, e
molto prima della secessione della Bosnia-Erzegovina,
i paesi della UE avessero gia' deciso un trattamento
differenziato per i cittadini jugoslavi.

<<...Io personalmente posso testimoniare che a
Belgrado nel 1991 l'Ambasciata Francese,
sul cancello del suo ufficio visti, aveva
affisso un avviso che diceva:
"Le persone in possesso di un passaporto
emesso a Sarajevo devono recarsi a Zagabria
per ottenere il visto per la Francia".
In altre parole, l'Europa aveva gia deciso e
messo in cantiere lo smembramento della Jugoslavia.

Io entrai per chiedere se questo si avviso si
riferiva al caso mio, essendo io bosniaca; ma mi
dissero: no, il suo passaporto è stato
timbrato a Belgrado. Dunque anche se iscritta
all'anagrafe a Livno (Bosnia), qualcuno
aveva deciso che io con la Bosnia non dovevo
piu' avere legami.

Lo ricordo bene perche' passavo ogni giorno
davanti allo sportello, perche' lavoravo alla
Tanjug, distante neanche 50 metri.
L'ufficio visti si trovava accanto al Centro
di Cultura francese, tra Obilicev Venac e la
Kneza Mihajla ulica...>>

RIECCO QUELLI DI GENOVA

BOSNIA:PROTESTE RS CONTRO CARABINIERI MSU PER MALTRATTAMENTI
(ANSA) - SARAJEVO, 23 FEB - Il presidente della Republika Srpska (Rs,
entita' serba di Bosnia), Dragan Cavic, ha inviato una lettera di
protesta al comandante della Forza di stabilizzazione Nato (Sfor),
gen. William Ward, per il comportamento dei carabinieri della Sfor nei
confronti di Milorad Bilbija durante la perquisizione della sua casa
avvenuta venerdi'. Dal comando Sfor e' stato invece spiegato che i
militari non hanno commesso nessun abuso rispetto al loro mandato.
Definendo il comportamento dei militari ''vandalico e brutale'', Cavic
ha chiesto al comandante della Sfor che ''gli autori di questo grave
atto siano puniti e impossibilitati a ripetere simili incidenti ai
danni di innocenti cittadini della Rs''. I carabinieri dell'Unita'
multinazionale specializzata (Msu) della Sfor, hanno partecipato nel
corso della settimana all' esercitazione 'Joint Resolve 28' della
Sfor, mirata, tra l'altro, al ritrovamento di armi illegali, nell'area
di competenza della Brigata multinazionale Nord-ovest della Forza di
pace, a comando britannico. I militari italiani hanno sequestrato nei
pressi di Bosanska Dubica numerose armi non autorizzate, tra cui 28
mitragliatrici. A Bosanski Novi in una fabbrica di mobili hanno
rinvenuto alcuni camion con doppifondi, e venerdi' hanno perquisito
diverse case, tra cui anche quella di Milorad Bilbija, nel villaggio
di Ljeskare, presso Prijedor, 50 chilometri a ovest da Banja Luka,
trovando diverse armi non autorizzate. Bilbija, 63 anni, ha accusato i
carabinieri, secondo la stampa bosniaca, di averlo aggredito appena
arrivati.
''Un capitano mi ha colpito al viso - ha raccontato - io ho cominciato
a sanguinare, ho perso l'equilibrio e allora mi hanno aggredito anche
gli altri, colpendomi con i piedi e con le mani''. ''E' sopraggiunta
mia sorella - ha aggiunto - e vedendomi insanguinato e' svenuta''.
L'uomo ha raccontato che i militari italiani, dopo avergli ripulito il
viso dal sangue, gli hanno portato via i pantaloni e anche la neve del
cortile, sporchi di sangue. Secondo fonti Sfor, Bilbija ha aperto la
porta ai militari armato di una pistola. La spiegazione dell'accaduto
sara' data ufficialmente durante la conferenza stampa che si terra'
martedi' a Banja Luka. E' possibile che venga mostrato anche un
filmato girato durante la perquisizione. Oggi a Sarajevo il portavoce
della Sfor Yves Venier si e' limitato a dichiarare che i militari non
hanno commesso nessun abuso rispetto al loro mandato, confermando che
il comando della Sfor ha ricevuto la lettera del presidente della Rs.
L'Msu e' operativa in Bosnia, con competenza su tutto il territorio
del Paese e alle dirette dipendenze del comandante della Sfor,
dall'agosto 1998, con incarichi di ordine pubblico che non possono
essere gestiti dalle unita' degli eserciti. I militari dell'Msu sono
alle dipendenze del comandante di ciascuna delle tre brigate
multinazionali della Sfor quando operano nelle rispettive aree di
competenza. Della Msu fanno parte anche unita' slovene, ungheresi e
romene. (ANSA). COR*VD 23/02/2003 16:16
http://www.ansa.it/balcani/bosnia/20030223161632482087.html

ARTEL GEOPOLITIKA by www.artel.co.yu
office@...
Datum: 26. februar 2003. g.


BEOGRADSKI FORUM: Uvodno
izlaganje Vladislava Jovanovi?a o stanju
i perspektivama na Kosovu i Metohiji

BEOGRADSKI FORUM ZA SVET RAVNOPRAVNIH
OKRUGLI STO: KOSOVO I METOHIJA
12. januar 2002.
UVODNO IZLAGANJE: VLADISLAVA JOVANOVI?A

KOSOVO I METOHIJA:
STANJE I PERSPEKTIVE

Kosovo i Metohija nije samo nasa kolevka, nasa
duhovna vertikala i nasa istorijska obaveza, ve? i nasa
sadasnja bolna stvarnost.
Prethodnoj vlasti mo?e se ozbiljno zameriti sto se prema
separatizmu Albanaca na Kosovu odnosila predugo
pasivno, uste?u?i se od vlastitih dinami?kih inicijativa i
koraka, ali joj se ne mo?e prebaciti iskreni patriotizam i
odlu?nost u suprotstavljanju terorizmu i spoljnim
pritiscima i mesanjima.
Zamerke njenih kriti?ara u sadasnjoj vlasti da je, radi
izbegavanja bombardovanja, trebalo da prihvati tzv.
sporazum iz Rambujea, su argumenti agresora. Kriti?ari
time pokazuju da im okupacija SRJ i komadanje Srbije
nisu toliko zna?ajne stvari kao sto je namirivanje apetita
kandidovanih agresora. Da je prethodna vlast bila tako
postupila, danas bi cela Srbija i Crna Gora bile pod
okupacijom NATO, a Kosovo i Metohija bi ve? kroz
godinu dana postalo nezavisna dr?ava. Teritorijalno
rasturanje Srbije ne bi se na tome zavrsilo. Izlazak
Kosmeta iz Srbije sa njenim pristankom neminovno bi
ohrabrio druge nacionalne manjine (Madjari u Ba?koj,
Rumuniji u Banatu, Bugari u Dimitrovgradu i
Bosilegradu) da slede primer Albanaca i tra?e pripajanje
mati?nim dr?avama. Srbiji bi bilo veoma tesko da im
uskra?uje ono sto je Albancima prihvatila. Tzv.
domino-efekat bi bio klasi?an i nezaustavljiv.
Ako zbog toga zanemarimo kritike sadasnje vlasti kao
nepromisljene i neodgovorne, ostaje nesmanjen problem
odnosa vode?ih zapadnih faktora prema Kosmetu.
?injenica da su one prilikom pobune separatisti?kih
snaga Albanaca na Kosmetu, marta 1981. godine,
neskriveno podr?avale zahtev da Kosmet dobije status
Republike, re?ito govori o tome da su jos tada pravile
strategijske kalkulacije u vezi sa tom srpskom
pokrajinom, mnogo pre nego sto je S. Milosevi? stupio
na politi?ku scenu. U njihovim projektima rastvaranja
Jugoslavije posle smrti J. B. Tita, Kosovu je bila
dodeljena klju?na uloga. Kao strategijsko ?voriste i
raskrs?e puteva na Balkanu, trebalo ga je, izazivanjem i
usmeravanjem krize, postepeno izvu?i iz suvereniteta
Srbije, a kasnije i iz Jugoslavije. S. Milosevi? je brzim
akcijama krajem 90-tih godina proslog veka te projekte
onemogu?io, preciznije re?eno odlo?io na neodredjeno
vreme, ?ime je na sebe privukao prvu negativnu pa?nju
zapadnih sila.
To, medjutim, ne zna?i da su vode?e zapadne sile bile
odustale od svog kosovskog projekta. On je samo
privremeno bio u senci ratova u Hrvatskoj i BiH, ali
nikada nije bio arhiviran. Zapadni politi?ari su S.
Milosevi?a redovno, iako naoko rutinski, podse?ali na
svoj interes za Kosovo. Paralelno s tim, promovisali su
samozvanog predsednika "nezavisne Republike Kosovo",
doktora Ibrahima Rugovu, u kredibilnu politi?ku li?nost,
omogu?ili albanskim ekstremnim organizacijama
nesmetanu anti-jugoslovensku aktivnost u svojim
zemljama i tajno pomagali organizovawe albanskih
teroristi?kih grupa u inostranstvu i na Kosovu. Kada su,
uklanjanjem svih Karad?i?evih pristalica u Republici
Srpskoj u?vrstili Dejtonsku Bosnu, dali su zeleno svetlo
albanskim separatistima da na Kosmetu otpo?nu svirepi
teroristi?ki rat protiv Srbije.
Javna je tajna da su SAD i vode?e zemlje NATO, na
bazi simbioze interesa, obe?ale albanskim separatistima
punu podrsku za teritorijalno odvajanje Kosmeta od
Srbije.
Ameri?ko provokativno flertovanje sa albanskim
teroristima tokom anti-teroristi?ke kampanje policijskih
snaga na Kosovu 1998 i 1999. godine, predstavljalo je
samo vrh ledenog brega. Raznovrsna, iako nevidljiva,
podrska i pomo? bila je pru?ana teroristi?kim grupama i
njihovim ciljevima. Ambasador R. Holbruk je
ultimativnim politi?kim intervencijama kod S.
Milosevi?a dva puta spasavao ameri?ke teroristi?ke
sti?enike od potpunog unistenja od strane nasih
anti-teroristi?kih snaga.
Rambuje je, prema glavnom scenaristi i inspiratoru
agresivnog rata protiv SRJ, Madlen Olbrajt, bio "tako
visoko postavljena lestvica da je S. Milosevi? ne mo?e
presko?iti", jer je unapred bilo odlu?eno, da "Srbiju treba
malo bombardovati". Ali pored toga sto je bio izgovor za
protiv-pravni oru?ani napad na SRJ, Rambuje je
predstavljao i pokusaj nametanja teritorijalnih ?rtvi
Srbije, preko odr?avanja referenduma po isteku
trogodisnjeg protektorata NATO nad Kosovom.
Iako nije odrazila sve zahteve i o?ekivawa NATO, koji je
posle skoro tromese?nog ratovanja "na divlje" protiv
SRJ, morao da prihvati formalni autoritet OUN.
Rezolucija SB 12 44 je, uba?enom referencom na
Sporazume iz Rambujea, osigurala kontinuitet
anti-srpske i anti-jugoslovenske politike SAD i NATO
u vezi sa Kosmetom.
Dolazak DOS-a na vlast nije nista izmenio u pogledu
kona?nih ciqeva SAD i NATO na Kosmetu. Rezolucija
12 44 se sprovodi samo u delovima koji odgovaraju
albanskoj ve?ini, dok oni koji odgovaraju Srbima i
drugim nealbanskim zajednicama ostaju
neimplementirani. Podse?anja i apeli vlasti DOS-a, bas
kao i zahtevi prethodne vlasti, da se Rezolucija 12 44
mora integralno primeniti, padaju na gluve usi.
Ameri?ka i NATO-vska proalbanska politika na Kosovu
ostvaruje se bez zastoja.
Iako svi albanski politi?ari i drugi prvaci insistiraju
isklju?ivo na nezavisnosti Kosmeta, nema sumnje da oni
to sinhronizovano ?ine samo da bi olaksali SAD i
NATO vrsenje efikasnijeg pritiska na Srbiju i SRJ da
izmedju dva podjednako velika zla - nezavisnog Kosova
ili Kosovo - Republika - izaberu ono koje je prividno
manje.
Pored toga sto sadr?i potencijalne opasnosti za dodatnu
destabilizaciju u regionu, sto nije u sadasnjem interesu
Zapada, nezavisnost Kosova je i nepotrebna za
ostvarenje ciljeva NATO-a i separatisti?kih ambicija
Albanaca. Nezavisno Kosovo ne bi moglo da se postigne
na bazi Rezolucije SB 12 44, koja predvidja samo najsiru
autonomiju, ve? bi u SB morala da se usvoji nova
Rezolucija za sta ne postoje nikakve realne sanse. S
druge strane, nezavisno Kosovo bi razbilo Dejtonsku
BiH, koju NATO upravo centralizuje i u?vrs?uje, dalo bi
novu snagu albanskim separatistima u Makedoniji i
uznemirilo bi brojne kompaktne manjine u drugim
balkanskim i evropskim zemljama.
Zbog toga je zajedni?ki cilj albanskih separatista i
NATO u ovoj etapi da Kosovo dobije status Republike,
koja bi usla u dr?avni savez sa Srbijom, Crnom Gorom i
Vojvodinom, ili bi se nasla u transformisanoj i
razlabavljenoj ?etvrtoj Jugoslaviji.
Vode?im faktorima na Zapadu najvise bi u ovom
trenutku odgovarao koncept labave jugoslovenske
federacije sastavljene od ?etiri ravnopravne federalne
jednice. Sa te platforme moglo bi se kasnije, ako to
situacija ili interesi budu zahtevali, i?i na slede?i stepen
dezintegracije Jugoslavije: njeno pretvaranje u formalnu
konfederaciju ili u kona?no rasturanje.
Zbog takve orjentacije SAD i NATO, Crna Gora ne
mo?e samostalno odlu?ivati o svom izlasku iz
Jugoslavije. Ona mora da sledi opstu politiku Zapada na
Balkanu i da sa?eka da se albanska ve?ina na Kosovu,
posle parlamentarnih izbora, legalno konstituise i preko
u?es?a kosmetskih Srba na tim izborima politi?ki
legitimise. Tek kada se taj proces dovrsi, Crna Gora ?e
mo?i da odr?i svoj referendum, ali i tada u okvirima
ciljeva Zapada, a ne protiv njih.
Problem je u tome sto takav dobro zamisljen projekat
zapadnih faktora ne mo?e da se valjano i stabilno ostvari
bez pune saradnje i saglasnosti Srbije.
Celokupna strategija SAD, NATO i EU od dolaska nove
vlasti u Srbiji i SRJ bila je usredsredjena na wnjhovo
uvla?enje u proces ostvarenja tog projekta.
Iako svi znaju da, zbog sistematskog izbegavanja KFOR
i UNMIK da u celosti primenjuju Rezoluciju SB 12 44,
nisu postojali ni najosnovniji uslovi za odr?avanje
slobodnih i fer parlamentarnih izbora, stvarni upravlja?i
na Kosmetu su izbore raspisali i uz primenu direktnih i
sinhronizovanih politi?kih pritisaka i finansijskih ucena,
primorali vlasti DOS da postanu ortaci u istom poslu.
Sadasnje republi?ke i savezne vlasti raspolagale su
uverljivim argumentima da se odupru tim
neprincipijelnim pritiscima i ucenama, bez opasnosti da
zbog toga budu optu?ene za nesaradnju. Jugoslavija je
bila strana koja je ?ak pre vremena izvrsila sve obaveze
koje je imala na osnovu Kumanovskog sporazuma i
Rezolucije 12 44, dok UNMIK i KFOR nisu izvrsili svoj
deo obaveza iz spomenute Rezolucije koje se odnose na
Srbe. Zbog politi?ke i materijalne podrske koju je dobila
od Zapada tokom izborne kampanje 2000. godine, vlast
DOS-a je morala da se odazove pozivu na saradnju sa
upravlja?ima Kosova u ostvarivanju njihovog projekta
za tu Pokrajinu.
U odnosu na kosmetske Srbe i javnost Srbije re?im
DOS-a je to ?inio na neisrkren i nedostojan na?in. Prvo
je, u pravom litanijskom maniru, u?estalo pozivao Srbe
da se registruju u bira?ke spiskove, najodlu?nije ih
uveravaju?i da je to potrebno samo radi utvrdjivanja
ta?nog broja Srba na Kosmetu, a ne zbog obaveze
glasanja, za sta, kako je isticano, ne postoje ni
najosnovniji uslovi. Kad je taj cilj bio postignut, vlast
DOS-a je, okrenula ?urak i, u dnevnoj saradnji sa
NATO i EU, insistirala da Srbi sto masovnije izadju na
izbore, upozoravaju?i ih na dalje pogorsavanje njihovog
polo?aja ako ne glasaju, kao da im od dolaska KFOR-a i
UNMIK-a nije bilo dovoljno lose da bi nesto gore moglo
da se zamisli.
Politika sadasnje vlasti prema izborima na Kosmetu
predstavlja kardinalnu takti?ku i strategijsku gresku.
Takti?ku - jer je, pristaju?i na izbore u uslovima
obespravljenosti srpskog i drugog nealbanskog
stanovnistva, vlast izgubila moralnu i politi?ku te?inu da
s vise snage insistira na neodlo?noj sveobuhvatnoj
primeni Rezolucije 12 44. Strategijsku - jer je iako pod
pritiscima, naterala kosmetske Srbe da udju u
Hekerupov izborni proces koji je temeljni deo
nedobronamernih planova spomenutih Zapadnih faktora
u vezi sa Kosmetom.
Pristanak Srbije na lokalne izbore na Kosmetu u
uslovima krajnje selektivne primene Rezolucije 12 44 i
u?es?e kosmetskih Srba na njima predstavljaju ogroman
dobitak za albanske separatiste i njihove zapadne
zastitnike i garante. Pristajanjem na takve izbore vlasti
DOS-a su pravo Srbije i SRJ na Kosmet, koje niko ne
mo?e da ospori sem samih Srba, prepustili drugome, i to
u trenutku kada tamosnji Srbi ne u?ivaju ni jedno pravo
na slobodu koje im je garantovala Rezolucija SB 12 44.
Sporazum o saradnji SRJ i UNMIK-a nije ono sto jedan
sporazum treba da bude: srazmerno uzimanje i davanje,
ve? predstavlja preuzimanje i ispunjavanje novih
obaveza sa nase strane, dok je UNMIK samo obe?ao da
?e u budu?nosti ispunjavati obaveze iz Rezoluciej 12 44,
koje ve? dve i po godine uporno, uz ohrabrenje zapadnih
sila i NATO-a, odbija da izvrsi. S druge strane, izlazak
napustenih lokalnih Srba na izbore dao je toliko potrebni
legitimitet ve?inskoj albanskoj vlasti na Kosmetu i
osigurao joj "demokratski" autoritet da, odmah posle
izbora ili nesto kasnije, forsira svoju politi?ku volju za
nekim oblikom kona?nog odvajanja Kosmeta od Srbije.
Umesto da do kraja insistira na neprihvatanju lokalnih
izbora i nepriznavanju albanskih pokrajinskih institucija
koje bi iz njih proistekle, dok se prethodno ne ispune
najva?nije odredbe iz Rezolucije 12 44, republi?ke i
savezne vlasti su odstupale korak po korak, dok nisu
sasvim kapitulirale i time i same postale sredstvo u
politici drugih prema Kosmetu. Zapadne sile su kona?no
dobile ono sto nisu uspele da iznude u Rambujeu i
agresije NATO na SRJ: zvani?ni pristanak Srbije i SRJ
na proces realizovanja njihovih zlo?udnih projekata u
vezi sa Kosmetom. Polovi?ni izlazak Srba na izbore
umanjuje obim stete koju je kapitulanska politika
zvani?nih vlasti nanela dugoro?nim nacionalnim i
dr?avnim interesima Srbije na Kosmetu.
Srbija i SRJ su ishodom agresije SAD i NATO
privremeno izgubile fakti?ki suverenitet nad Kosmetom.
SAD i NATO znaju da fakti?ki suverenitet bez pravnog
suvereniteta nije stabilno resenje. Zbog toga i vrse
neprekidan pritisak na Srbiju i SRJ da svoj
medjunarodno priznati suverenitet nad Kosmetom
postepeno prenesu na legalno izabranu vlast albanske
ve?ine na Kosmetu, posto je nerealno o?ekivati da to
u?ine odjednom i u celini. U tome le?i glavna opasnost
sto su Srbija i SRJ preuranjeno pristale na odr?avanje
izbora na Kosmetu. Albanski separatisti bi mogli, uz
blagoslov sadasnjih upravlja?a na Kosmetu, da proglase
jednostrano odvajanje Kosmeta od Srbije, ali bi to, bez
njene izri?ite saglasnosti predstavljalo otima?inu i
krsenje medjunarodnog prava i medjunarodnih mirovnih
ugovora., zbog ?ega se oni na to ne?e usuditi. Najja?e
oru?je Srbije odnosno SRJ u sadasnjoj vrlo teskoj
situaciji je sto ona ima tapiju na Kosmet. Sustina
politike SAD i NATO prema nama u ovom trenutku i u
narednom periodu je da se Srbija odnosno SRJ navedu
na odricanje od te tapije ili na njeno ustupanje.
Kompenzacija za takvu veliku nacionalnu ?rtvu bili bi
mogu?nost prijema u EU i NATO po skra?enom
postupku i pru?anje masovnije finansijske pomo?i.
Problem vlasti DOS-a je u tome sto ona vise indosira i
sprovodi politi?ke ciljeve spomenutih zapadnih faktora,
nego sto vodi i sprovodi vlastitu politiku. Postoji realna
opasnost da vlast DOS-a, pod okriljem evropeizma i
proatlantizma, podlegne pritiscima i, uz razna
uspavljuju?a i olaksavaju?a obrazlo?enja, pristane na
pravni gubitak Kosmeta.
To bi bilo pogresno i stetno iz mnogo o?iglednih razloga.
Prvo, ni jedna zemlja se dragovoljno ne odri?e dela svoje
suverene teritorije. Ako bi to u?inila sa jednim svojim
delom, imala bi mnogo vise tesko?a da o?uva ostale
delove teritorije. Drugo, odricanjem od dela svoje
suverene teritorije, jedna zemlja ne bi nikada mogla da
ga u budu?nosti revandicira, kao sto bi imala pravo u
slu?aju da joj taj deo bude nasilno oduzet. Tre?e, nijedna
okupacija dela suverene teritorije jedne dr?ave ne traje
ve?no, u nase vreme sigurno mnogo kra?e nego sto je
bilo u proslosti. ?etvrto, posle 11. septembra 2001. godine
ubrzano se prilagodjavaju strategijske karte sveta i
koriguje ili pravi nova lista prioritetnih ciljeva vode?ih
politi?kih faktora. Sada je verovatnije nego sto je bilo pre
11. septembra 2001. godine, da Zapad ne?e zadr?ati
ranije simpatije za separatisti?ki terorizam i da ?e svoje
ipak ograni?ene vojne resurse usredsredjivati na
klju?nim strategijskim pravcima, u koje ju?ni i centralni
Balkan, po svoj prilici, vise ne spadaju. Peto, zbog novih
preokupacija posle 11. septembra 2001. godine, Zapad ?e
?eleti da sto pre postigne stabilnost na Balkanu. Ako se
favorizovani koncept multinacionalnih, multikulturnih i
multikonfesionalnih dr?ava na Balkanu ne bude u praksi
potvrdjivao, za sta ve? sada ima dosta indicija, nije
sasvim isklju?eno da taj koncept bude zamenjen
konceptom nacinalnih dr?ava, u kom slu?aju bismo se
nasli pred prekompozicijom balkanskih granica, pre
svega na prostorima bivse SFRJ.
Srbija i SRJ ne mogu da uti?u na takav eventualan
razvoj. O njemu ?e glavnu re? imati velike sile koje
imaju interese za balkanski prostor. Ali nasa zemlja
mora biti pripravna i za takav eventualni razvoj i
sa?uvati sto vise jakih aduta i karata u svojim rukama.
Tapija na Kosovo je sigurno jedna od najja?ih karti, bez
obzira na dalje ponasanje ve?inskih Albanaca i zapadnih
sila.
Jedan od ?elnika sadasnje vlasti rekao je proteklih dana
da je vlast otvorena za kritiku svoje politike prema
Kosmetu, ali da o?ekuje da ona uka?e i na alternativno
resenje.
Ovo izlaganje je upravo zalaganje za alternativno
resenje. Ono glasi: Neka vlast DOS-a uvidi da je
pogresila sto je Srbe naterala da uzmu u?es?a na
neslobodnim i nefer izborima na Kosmetu i neka se sto
pre koriguje i isklju?i iz Hekerupovog izbornog procesa.
Neka se ?vrsto dr?i tapije na Kosmet i ne prihvati
nikakav razgovor koji bi to mogao da dovede u pitanje.
Nije ta?no da vreme radi protiv nas. Resenje kona?nog
statusa Kosmeta mora?e kad-tad da se potra?i na bazi
nase tapije. Budimo miroljubivi i kompromisni u svemu
drugom, sem u vezi sa tapijom. Vetar najnovijih
promena u svetu duva u nasa jedra. Mo?emo od toga
imati koristi ako ?vrsto ostanemo na tlu nasih legitimnih
nacionalnih i dr?avnih interesa na Kosmetu i insistiramo
kod medjunarodne zajednice da izvrsi sve obaveze koje je
preuzela na osnovu Rezolucije 12 44. Tada ?e saradnja
sa medjunarodnom zajednicom biti pod ravnopravnijim
uslovima i odvija?e se na terenu prava, a ne diktata, sto
?e za nas biti mnogo povoljnije.

Subject: Fwd: Forgotten Victims of the Nazis
Date: Thu, 27 Feb 2003 12:30:03 +0100 (MET)
From: w.schulz@...


Dear colleagues and dear friends,

By copy of this email I send you the appeal of KONTAKTE-KOHTAKTbl e.V.
(Society for Contacts to Countries of the Former Soviet Union).
I would like focus your attention on the really tragic cases of
forgotten victims of the Nazis.

Please take a moment to read the appeal, to share your thoughts for
the victims and think, how you can help. You may wish to circulate the
appeal among your friends and that these cases become aware of the
public at large.

Thank you in advance.

Yours,

Wolfgang P. Schulz

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Forgotten Victims of the Nazis

No one can deny that Germany is a state founded on the rule
of law. One thing that enables us to make this statement is that
the Federal Government has declared its responsibility for paying
compensation to the victims of National Socialism and that the
story of the Holocaust is embedded in German public consciousness.

However, the crimes of National Socialism cannot be reduced to the
Holocaust. The embarrassing discussion about the compensation of those
forced into slave labor by the Nazis made it clear how difficult it is
to cope with German history. Only pressure on the part of American
lawyers managed to convince some German businesses to donate at least
a symbolic material equivalent of the profit gained through slave
labor during World War Two in compensation.

However, the German foundations responsible for compensating former
slave laborers ignored those victims of the Nazis who performed the
hardest slave labor and who formed the second-largest group of Nazi
victims, after the European Jews. Many were murdered for racist and
ideological reasons, while most died of hunger, cold and disease. They
were worked to death as slave labor. After their liberation, many
survivors died in Stalin's work camps.
They were stigmatized as "traitors".

The German government refuses to pay compensation to the few surviving
former Soviet prisoners of war. Their legal arguments are a scandal,
citing the Geneva Convention on the treatment of prisoners of war.
Here it is stated that healthy prisoners of war, with the exception of
officers, can be used as laborers. It is stipulated that they can be
used neither for dangerous work nor for work directly related to the
war effort (Art. 31 of the Geneva Convention). According to Art. 2,
prisoners of war must be protected from acts of violence.

The German army fulfilled the conditions of the Geneva Convention -
but only with regard to prisoners of war from the western allied
armies.
For Russian prisoners of war there was only one "law": the
exploitation of their labor to the point of death. Contrary to all
standards of international law, including the Hague Convention of
1899, these people were abused and humiliated. The Nuremberg War
Crimes Trials judged the Nazi regime's treatment of Soviet prisoners
of war as criminal in the extreme.

Ignoring this historical judgment, the German government evades its
responsibility as the successor state to the Third Reich. While some
civilian slave laborers from the former Soviet Union are now already
receiving official "compensation" from Germany, former slave laborers
who were prisoners of war receive nothing. This leads us to complain
of insufficient "rule of law" in Germany.

Today the former Soviet prisoners of war are on average 80 years old.
Their numbers - now about 45,000 - are decreasing daily. Nearly all of
them live in abject poverty, traumatized by terrible memories and
lifelong discrimination.

KONTAKTE-KOHTAKTbl e.V. (Society for Contacts to Countries of the
Former Soviet Unction) is an NGO which offers practical assistance to
victims of National Socialism in the countries of the former Soviet
Union. In the past three years we have distributed more than 100,000
euros to former civilian forced laborers on numerous trips to the
Ukraine. Now we call for international assistance for the former
Soviet prisoners of war!

Donations account of KONTAKTE-KOHTAKTbl e.V.: 306 55 99 006, Berliner
Volksbank, BLZ: 10090000, code: "Kriegsgefangene"

http://www.kontakte-kontakty.de

kontakte@...

Date: Thu, 27 Feb 2003 14:33:41 +0100
From: "Jedinstvena sindikalna organizacija Zastava" <sindikat@...>
Organization: Samostalni sindikat

APPELLO

A TUTTE LE PERSONE DI BUONA VOLONTA,
ASSOCIAZIONI, STRUTTURE SINDACALI ECC...

APPELLO PER VINCERE NELLA BATTAGLIA CON IL TEMPO

PER SALVARE UNA VITA

ALEKSIC NENAD, 26 anni di Kragujevac - Yugoslavia (SIC)
Indirizzo: Ru?ice Bojovic 6, 34000 Kragujevac - Yugoslavia
Infermiere, padre Dragan, madre Radmila

Le previsioni dei medici sono 10 giorni di vita se non venisse
sottoposto all' intervento chirurgico
TRAPIANTO DI CUORE (in Yugoslavia non fattibile).

Trapianto verra' fatto a Monaco di Baviera - Clinica Universitaria
Groshaden. Costi di trapianto cca 100.000 Euro. Nel caso che non sara'
fattibile (per i motivi economici) verranno incorporate "camere di
plastica" nel cuore - costo previsto 40.000 Euro.

Ogni contributo e' prezioso, goccia per goccia faremo mare. La vita al
costo preciso - da 100.000 a 40.000 Euro.


Allegato : Documentazione medico-sanitaria, Riferimenti della Banca
Yugoslava e quella Tedesca ***

Per ulteriori informazioni contattare Rajka Veljovic
SINDACATO ZASTAVA
Tel + 381 34 335 762 (8h00-12H00)
E-mail: sindikat@...


*** I files JPG con la documentazione sono scaricabili al sito:
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/files/NenadAleksic/

[See also the english texts:
30 Giorni: After the bomb the chaos (by Gianni Valente)
http://www.kosovo.com/erpkim26feb03c.html
Interview: Bishop Artemije: Victims of humanitarianism (by Gianni
Valente)
http://www.kosovo.com/erpkim26feb03d.html#2%5d

---

http://www.30giorni.it/articolo.asp?id=308

30GIORNI Nella chiesa e nel mondo
mensile internazionale diretto da Giulio Andreotti

Estratto del N. 2 - 2003

KOSOVO
A quattro anni dalla "guerra umanitaria" in Kosovo

Dopo le bombe il caos

Gli estremisti albanesi continuano a far saltare in aria le chiese
ortodosse. E l'incombente smobilitazione dei contingenti militari
internazionali mette a rischio anche gli antichi monasteri medievali.
Mentre aumentano le ostilità verso il personale Onu e gli attentati
contro gli esponenti moderati del partito di Rugova

di Gianni Valente



A Decani, che a parole è ancora una città della provincia autonoma del
Kosovo appartenente alla Serbia, di serbi non ce ne sono più. Solo nel
monastero dedicato all'Ascensione del Signore i 35 monaci e qualche
anziana perpetua della comunità, coi ritmi ordinari della loro vita
quotidiana, consentono che questo luogo tanto caro alla memoria e
alla devozione dell'ortodossia serba non si sia già trasformato in un
monumento alle glorie passate. Tra loro c'è anche padre Sava Janjic,
il "cybermonaco" che da quattro anni tiene le redini di un
cliccatissimo sito internet dove ha raccontato prima gli orrori del
conflitto e adesso la vita sotto assedio dei pochi serbi rimasti in
Kosovo dopo le pulizie etniche seguite alla "guerra giusta" targata
Nato del '99. Alle cinque, insieme ai suoi confratelli, si reca nella
chiesa senza elettricità per le preghiere del mattino. Che qui, da
quasi settecento anni, si ripetono sempre uguali. Così come le sante
liturgie, quelle scritte da san Giovanni Crisostomo nel IV secolo.
Poi, subito al lavoro, nella stanza piena di computer, di modem, di
scanner.
Non si può dire che padre Sava e i suoi compagni si presentino come
dei fanatici istigatori all'odio etnico. La documentazione che
divulgano via internet adesso batte tutta sul calvario della comunità
serba in Kosovo. Ma si ricordano anche gli interventi con cui, prima
della guerra, i monaci di Decani denunciavano la "politica cieca e
irrealistica" del regime di Milosevic, prendendo le distanze - a
differenza di altri esponenti dell'ortodossia serba - dalle mitologie
ancestrali della stirpe, del sangue e dei confini etnici perenni
tracciati dalla volontà divina. Per questi trascorsi, i monaci di
Decani sono stati accusati di tradimento dagli ultranazionalisti
serbi, specialmente quando durante l'escalation del conflitto etnico e
della repressione dell'esercito iugoslavo diedero asilo a più di
duecento musulmani albanesi in fuga dalle rappresaglie dell'esercito
serbo.
Eppure adesso quella che si vive a Decani è una normalità artificiale,
sospesa a un filo. Il filo spinato dei recinti militari della Kfor, la
forza multinazionale dislocata dal giugno '99 anche qui, come in tutto
il Kosovo, a garantire la "pace" bugiarda seguita alla pioggia delle
bombe intelligenti. Da allora, i reggimenti italiani che si sono
succeduti nella task force "Sauro" dislocata a Decani vengono ospitati
in un decadente ex centro-vacanze a cinquecento metri dal monastero. I
reticolati inglobano il complesso religioso ortodosso all'interno
dell'area militare. Ma presto anche questa tranquillità sotto tutela
potrebbe venir meno.
Non è un mistero che nei prossimi mesi, forse già entro la primavera,
le truppe italiane di stanza a Decani verranno trasferite a Pec, dove
è stato ultimato il cosiddetto Camp Italy, la struttura logistica
centrale intorno a cui ruotano i programmi di ristrutturazione e di
graduale smobilitazione della presenza militare italiana in Kosovo. La
cosa allarma intellettuali e studiosi di tutto il mondo, che vedono
messa a repentaglio la sopravvivenza di una delle opere più belle e
rilevanti dell'architettura serbo-ortodossa medievale. Ma preoccupa
soprattutto i monaci. Dice padre Sava: «Fin dalla scorsa estate
abbiamo raccolto per vie indirette notizie e documenti che
annunciavano lo spostamento della task force "Sauro". L'imminente
rimozione dell'unità Kfor è stata più volte confermata anche alle
autorità municipali albanesi di Decani. Io personalmente ho scritto al
comando Kfor in Kosovo, per riaffermare che la riduzione della
presenza militare, in condizioni di sicurezza così precarie, metterà a
rischio la sopravvivenza del monastero. Sto ancora aspettando risposte
concrete».
In questi anni neanche la presenza del contingente italiano ha
risparmiato al monastero di Decani le "provocazioni" degli estremisti
albanesi: il cimitero comunale dissacrato, il boschetto circostante
distrutto, un paio di granate atterrate vicino alla chiesa. Anche chi
fa la spesa per la comunità può girare in città solo grazie alla
scorta di soldati italiani. «La task force "Sauro"» aggiunge padre
Sava «è l'unico posto in cui possiamo ricevere assistenza medica e
altri aiuti urgenti. Non ci è permesso l'accesso a nessuna
istituzione, lì in città». Ora che nell'area di Decani si avvicina
anche il passaggio di consegne tra la polizia Onu e le forze di
polizia locale, in cui si sono riciclati buona parte degli ex
miliziani estremisti albanesi dell'Uck, gli appelli dei monaci per il
mantenimento della task force "Sauro" assumono toni allarmati: «Il
piano a lungo termine» insiste padre Sava «è di costringerci a
lasciare il monastero, per poi magari trasformarlo in un museo o in un
"monumento cristiano" del Kosovo indipendente. Ma confido nei soldati
italiani: già durante la guerra mondiale furono i vostri carabinieri a
salvare il monastero di Decani dai Balli Kombetar, i paramilitari
nazionalisti albanesi che combattevano a fianco dei nazisti e che
volevano distruggerlo...». Anche un colonnello italiano che ha passato
due anni nel Kosovo occidentale, e che chiede di mantenere
l'anonimato, sul destino delle antiche chiese ortodosse in caso di
smobilitazione dei peacekeepers internazionali, nutre pochi dubbi:
«Gli estremisti aspettano solo che ce ne andiamo per fare piazza
pulita dei luoghi santi ortodossi concentrati nel Kosovo. Pensano che
solo radendoli al suolo, le chiese e i santuari perderanno la forza di
richiami perenni al ritorno dei serbi».

Sotto gli occhi dell'Onu

Tra '98 e '99, durante le rappresaglie dell'esercito di Milosevic in
Kosovo, a detta della locale comunità islamica furono distrutte o
danneggiate più di duecento moschee. Ma adesso, in tutte le aree in
cui è spartita la regione sotto protettorato internazionale, i
minareti spigano a decine tra i cantieri delle città e dei paesi in
ricostruzione, anche grazie agli aiuti di solerti finanziatori
sauditi. Per le chiese è successo il contrario. Dall'arrivo delle
truppe Onu ne sono state distrutte o sventrate 112, mentre venivano
dissacrati a dozzine i cimiteri. La maggior parte delle distruzioni
avvenne tra il '99 e il duemila, quando tracimò la sete di vendetta
albanese contro tutto ciò che veniva identificato col dominio politico
serbo. In diversi casi, come a Djakovica, o a Pristina, le chiese
saltarono in aria sotto gli occhi dei soldati della Kfor. Poi
le truppe internazionali intensificarono la difesa intorno agli
obiettivi sensibili di natura religiosa. Soprattutto intorno ai
monasteri e alle chiese antiche - oltre al monastero di Decani, il
patriarcato di Pec, il monastero di Gracanica, la cattedrale della
Madonna di Ljevisa, a Prizren - che gli ortodossi considerano come la
culla della propria tradizione ortodossa. Vennero poste sotto scorta
anche decine di altre chiese. Ma passata la sfuriata, fuggita la gran
parte dei 200mila serbi, per comprensibili motivi di gestione delle
risorse si va gradualmente abbassando la guardia dei presidi militari
intorno alla rete sparsa di chiese e cappelle quasi sempre vuote e
spesso già danneggiate. E si apre il fianco allo stillicidio di
attentati sporadici ma persistenti, che oltre a sfogare la non sopita
ostilità etnica perseguono il calcolato, sistematico disegno di
bonificare per sempre la terra kosovara da luoghi e simboli cari alla
memoria storica e religiosa di tutti i serbi. Le ultime chiese
dinamitate sono state, nella notte tra il 16 e il 17 novembre scorso,
quella di Ognissanti a Durakovac e quella di San Basilio a Ljubovo,
ambedue nel distretto occidentale di Istog, dove negli ultimi mesi
erano stati rimossi i presidi permanenti e si era passati a un livello
di protezione "indiretta", affidata alle transenne, ai fasci di
luce accesi giorno e notte, a sporadici pattugliamenti e all'azione
della polizia civile, composta da albanesi. Il giorno dopo, una nota
del comando Kfor ha confermato la decisione della forza di pace a
guida Nato di mantenere presidi fissi solo intorno a siti religiosi
«di importanza storico-artistica o attivi al culto». Lo scorso 20
gennaio, il ministro dell'Educazione del governo provvisorio ha
addirittura ipotizzato la demolizione "autorizzata" della chiesa di
Cristo Salvatore, nel centro di Pristina, rimasta incompiuta dopo che
la costruzione era stata interrotta per gli eventi bellici, con
il pretesto che l'edificio sorgerebbe "illegalmente" su terreni
appartenenti al locale campus universitario. Infine, il 23 gennaio, il
comando Kfor ha fatto parziale marcia indietro, rendendo nota la
decisione di congelare il programma di rimozione dei check-point
ancora posti a protezione degli edifici di culto minacciati.

Questi ed altri recenti episodi simili riaprono le domande
sull'esistenza o meno di una strategia a lungo termine per
la salvaguardia delle chiese serbo-ortodosse. E anche gli
interrogativi sulle singolari aporie del pensiero unico
occidentalista. Sempre solerte nel raccogliere e divulgare i segnali
dell'ostilità islamica verso la sedicente civiltà cristiana
occidentale. Ma quanto mai omertoso rispetto alle violenze ancora
perpetuate nel cuore dell'Europa dagli estremisti
islamici albanesi. Gli stessi che durante la guerra, organizzati nelle
milizie dell'Uck, godettero guardacaso di diffuse e
documentate complicità politiche e militari da parte dei centri di
potere occidentali.

Dopo la guerra umanitaria, il caos

L'incerto destino delle chiese ortodosse è solo un tassello vagante
del frantumato mosaico kosovaro. A quasi quattro anni dall'intervento
Nato, l'ultima sanguinosa convulsione della storia balcanica si
prolunga nello stato confusionale e sconnesso in cui si
trascina il Kosovo sotto tutela internazionale. Una polveriera
attraversata da confitti latenti, senza prospettive credibili di
stabilità politica. L'ambigua risoluzione 1244 dell'Onu, che
congela ogni discussione sullo status definitivo della regione
condizionandola al ritorno dei profughi serbi e rom e al rispetto dei
loro diritti, è giudicata dagli osservatori come un'irrealizzabile
utopia. In essa, vengono richiamati esplicitamente gli accordi di
Rambouillet del 23 febbraio '99, col riferimento al principio di
autodeterminazione dei popoli come criterio per stabilire
il definitivo assetto della regione. E questo conferma la schiacciante
maggioranza albanese nella convinzione che, prima o poi, verrà
ufficialmente riconosciuta la completa indipendenza della nazione
kosovara. Ma la stessa risoluzione non giustifica alcuna violazione
unilaterale del principio di integrità e sovranità territoriale della
peraltro agonizzante Federazione Iugoslava.

Sul campo, la situazione concreta fa apparire a molti irrealistico il
puntiglio europeo di tener fede agli obiettivi annunciati di
"restaurare" la convivenza multietnica prima di cercare, a lungo
termine, una via morbida e "consensuale" all'indipendenza kosovara.
Dei quasi 200mila serbi fuggiti, ne sono tornati (secondo i dati
forniti dalla Kfor) poco più di tremila. Quelli che erano rimasti
sopravvivono sotto assedio in enclave protette dalle truppe
internazionali. A nord, nella fascia dove adesso si è concentrata la
minoranza serba, Mitrovica, la nuova Berlino, rimane il simbolo del
rifiuto della convivenza tra serbi e albanesi, con la linea di
divisione tra le due etnie che scorre lungo l'Ibar, il fiume
cittadino. A Pristina, per fare un esempio, sono rimaste poche decine
di serbi, dei 40mila che ce ne erano prima della guerra.
Nell'intera regione di Pec erano 32mila, e ne sono rimasti un
migliaio.

Sullo sfondo, proprio la questione rimossa dello status definitivo del
Kosovo mantiene tutta la situazione sospesa in un limbo carico di
tensioni. Con una presenza internazionale frammentata, dai costi
astronomici (l'Umnik, l'Amministrazione Onu che gestisce le
istituzioni politiche e amministrative, paga anche gli stipendi di
molti impiegati pubblici, oltre a quelli del proprio personale), su
cui si concentra una sempre più palpabile ostilità popolare. Negli
ultimi mesi, si sono infittite le intimidazioni, i microattentati e le
manifestazioni di insofferenza popolare contro i dipendenti Onu.
L'arresto di esponenti del movimento guerrigliero Uck accusati di
orrendi crimini compiuti spesso contro albanesi moderati, ha provocato
nei mesi scorsi diversi scontri di piazza tra le frange di popolazione
più legate agli ex paramilitari e le forze di polizia internazionali.
E lo scorso 22 gennaio, un missile anticarro ha centrato il comando di
polizia Onu a Pec. Si è trattato del più grave attentato contro le
forze di pace di tutto il "dopoguerra". Allo stesso tempo, la
prospettiva di un protettorato Onu prolungato per decenni, che prenda
tempo sulla questione cruciale dello status definitivo della
regione nell'attesa di far decantare gli odi atavici, rischia di
modificare alla lunga solo i rapporti di forza all'interno del
campo albanese. Alle elezioni municipali dello scorso 26 ottobre, che
hanno visto un'affluenza di elettori inferiore al 60 per cento, il
partito del presidente Ibrahim Rugova (Ldk), pur confermando la sua
preminenza, ha perso consensi nei confronti dei partiti più radicali
(Pdk e Aak), che ancora accarezzano il sogno della "grande Albania",
guidati dagli ex miliziani dell'Uck Hashim Taqi e Ramush Haradinaj. E
negli ultimi tempi i gruppi estremisti albanesi hanno firmato
una serie di attentati rivolti direttamente a colpire le forze
moderate che si riconoscono in Rugova. A ottobre, il giorno
dopo il voto, è stato ucciso il sindaco di Suhareka, esponente
dell'Ldk. Il 13 dicembre, un ordigno fatto esplodere a
Pristina ha ferito 25 persone. Il 4 gennaio, a cadere sotto i colpi
dei terroristi insieme al figlio ventenne e a un parente è
stato Tahir Zemaj, noto ex capo guerriglia, anche lui legato al
partito di Rugova e soprattutto testimone eccellente nei
processi contro gli ex miliziani dell'Uck.

Ora che gli imbonitori di turno preparano il mondo a una nuova guerra
"moralmente giustificata", potrebbe non essere inutile dare uno
sguardo a come i bombardamenti umanitari hanno lasciato le cose in
Kosovo. Dove, quattro anni dopo, in un groviglio da cui nessuno sa
come uscire, la realtà più stabile appare l'enorme base militare Usa
di Ferizaj/Urosevac. Una vera e propria città di cinquemila soldati,
con case e caserme sorte in tempo record su un terreno che gli
strateghi militari a stelle e strisce hanno "affittato" fino al 2099.


© 30Giorni nella chiesa e nel mondo. Tutti i diritti sono riservati


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KOSOVO: MONASTERI A RISCHIO SENZA SOLDATI ITALIANI
(ANSA) - ROMA, 19 FEB - I monasteri medievali serbo ortodossi del
Kosovo rischiano di sparire se non continuera' la protezione dei
soldati della missione Nato (Kfor) presenti nella regione dal giugno
del 1999. L'allarme viene lanciato dalla rivista '30 giorni' nel
numero in edicola questa settimana.
Secondo il giornale dal 1999 sono state 110 le chiese ortodosse
distrutte dalla dinamite degli estremisti albanesi e ora e' a rischio
anche il gioiello medievale del monastero di Decani per il ventilato
ritiro dei soldati italiani della Kfor che lo presidiano da tre anni e
mezzo, e che dovrebbero essere trasferiti nella nuova base italiana
appena ultimata vicino a Pec. ''Ho scritto al comando Kfor in Kosovo -
ha detto padre Sava, uno dei monaci - e ho espresso la mia
preoccupazione per la sopravvivenza del monastero. Non ho
ancora avuto una risposta ma confido nei soldati italiani, gia'
durante la seconda guerra mondiale sono stati i carabinieri a salvare
il monastero di Decani dai Balli Kombetar'', i paramilitari
nazionalisti albanesi che combattevano a fianco dei nazisti. Anche un
colonnello italiano che ha chiesto l'anonimato, ha dichiarato al
giornale che ''gli estremisti albanesi aspettano solo che ce ne
andiamo per far piazza pulita dei luoghi sacri ortodossi, pensano che
solo radendoli al suolo le chiese e i monasteri perderanno la forza di
richiami perenni al ritorno dei serbi''. Il giornale ospita anche
un'intervista a Vittorio Sgarbi che sostiene la necessita' di
proteggere le chiese e i monasteri ortodossi che, eretti tra il XIII e
il XIV secolo, ''hanno reso questo lembo dei Balcani un vero e proprio
scrigno di tesori artistici''. Sgarbi si sofferma in particolare
sugli affreschi ''nei quali la decorazione espressa con una vivacita'
e una originalita' tanto piu' difficile quanto piu' rigido e' lo
schema bizantino''. ''Vi sono dei passaggi - ha aggiunto Sgarbi - in
cui sembra di vedere Giotto''.
(ANSA) COR*VD 19/02/2003 19:06
http://www.ansa.it/balcani/kosovo/20030219190632478891.html

http://www.wsws.org/articles/2003/feb2003/croa-f26_prn.shtml

World Socialist Web Site www.wsws.org
WSWS : News & Analysis : Europe : The Balkans

War crimes tribunal drops charges against Croatian general

By Keith Lee and Paul Mitchell
26 February 2003

The International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia (ICTY)
has dropped war crime charges against the former Chief of the Croatian
Army, General Janko Bobetko. Medical experts appointed by the tribunal
have declared the 83-year-old Bobetko too ill to stand trial.

Bobetko was the most recent of a number of top ranking Croatian
military officers to be accused of war crimes during the Homeland War.
This conflict erupted soon after Croatia declared independence from
Yugoslavia in June 1991 and the Serb majority in the Croatian Krajina
region responded by establishing an independent Serb Republic.

As the war escalated the United Nations sent peacekeeping troops into
the Krajina in February 1992. The following year Croatian Army units
attacked an area close to the UN patrolled area called the Medak
Pocket. Canadian UN troops reported how the Croatian Army laid waste
to the area killing unarmed Serb civilians.

In May 2001 the ICTY indicted General Rahim Ademi, commander of the
Medak Pocket troops, with unlawful killing of at least 38 Serb
civilians and the destruction of hundreds of buildings. Late in 2002
the ICTY charged Bobetko with "command responsibility" for the attack.

In his autobiography All My Battles Bobetko boasts of his role in the
Medak Pocket as proof of his military ingenuity.
The indictment points, however, that the most intense killing and
destruction took place after a ceasefire had been agreed.

The ICTY has also charged another Croatian general, Ante Gotovina,
with "command responsibility" for war crimes committed during the
August 1995 Croatian offensive code-named Operation Oluja (Storm)
which recaptured the Krajina and led to the biggest single act of
ethnic cleansing in the Yugoslav civil war. Between 150,000-200,000
Krajina Serbs were displaced, about 150 murdered and hundreds more
disappeared.

The indictments have caused a political crisis in Croatia because they
question the claim that the Homeland War was a progressive war of
liberation and undermine the Western powers' claim that the Balkan
conflict was entirely the product of former Yugoslav President
Slobodan Milosevic's drive for a Greater Serbia. The atrocities
detailed in the indictments show that the upper echelons of the
Croatian military promoted a brand of nationalism every bit as
reactionary as Milosevic's Serbian nationalism; one that glorifies the
Nazi puppet regime in Croatia during the 1940s and speaks of
regaining Western Bosnia.

The crimes committed during the Homeland War were never investigated
during the ten years that President Franjo Tudjman's Croatian
Democratic Union (HDZ) governed Croatia after its separation from
Yugoslavia. Following threats to stop an International Monetary Fund
loan, the HDZ did pass a law on cooperation with the ICTY and handed
over ten Bosnian Croats accused of war crimes in Bosnia in 1997.
However the HDZ regarded those involved in the Homeland War as
untouchable heroes.

When HDZ rule collapsed in January 2000, the Western powers claimed
the new coalition government led by Ivica Racan's Social Democratic
Party (a successor to the former Communist Party) heralded a break
with the extreme nationalism of the Tudjman era and that it would
agree to Croatian war crimes investigations. These investigations were
particularly necessary to bolster the new and fragile pro-Western
Serbian government that was faced with a crisis over its decision to
hand over Milosevic to the ICTY.

After meeting Croatian officials, ICTY Chief Prosecutor Carla del
Ponte declared, "The whole tone is different... Finally
we have a partner in the Balkans and not just another problem."

However, the indictments caused severe difficulties in Croatia. In
2000, the HDZ organised massive demonstrations and blockaded the
Zagreb-Split highway after the indictment of General Mirko Norac for
war crimes committed in 1991. Twelve generals, including Bobetko,
signed an open letter criticising Racan's attempts to "devalue" the
Homeland War, sparking off rumours of a coup. In July 2001, four
ministers in Racan's government belonging to the Social Liberal Party
resigned after Gotovina and Ademi were indicted causing a vote of no
confidence to be taken in the Croatian Assembly.

By the time of her appearance at the UN Security Council last year,
del Ponte appeared exasperated. "In June 2001 ... as an expression of
trust, I gave the Croatian Government advanced notice of a sealed
indictment against General Ante Gotovina, a commander of forces who
was accused of crimes against humanity. My trust was misplaced-he was
allowed to evade arrest and according to various reliable sources he
is now enjoying a safe haven in the territory of Croatia," she said.
Del Ponte continued, "In May this year I again provided the Croatian
authorities with advanced notice of an imminent indictment against
General Bobetko, former Chief of Staff of the Croatian Army....
Instead of compliance with the Tribunal's order, the Croatian
Government has taken upon itself to seek to challenge the warrant
and the indictment itself. We next heard that the General's health
does not permit his travel to The Hague. More delay and obstruction.
The attitude of Croatia is unacceptable."

With unemployment in Croatia over 20 percent and public expenditure
more than 50 percent of GDP-the highest in Europe-the government has
speeded up the HDZ programme of privatisations, layoffs and reductions
in welfare.
Croatia's has joined the World Trade Organisation and applied for
membership of NATO and the European Union.

To head off the widespread strike action these policies are provoking
the government is playing the nationalist card. In June 2001 Racan
announced plans to erect a huge monument to the Homeland War saying
"At this time of difficult decisions and self-sacrifice ... we should
remember and be inspired by the strong unity of the Homeland War ...
[when] ... there was no left, no right, there were no political,
social, cultural or other differences."

Racan is no stranger to the use of nationalism to divert the working
class. A former Stalinist bureaucrat like Milosevic, he was elected
president of the ruling Croatian Communist Party in 1989 and played a
key role in the break up of the Yugoslav federation. In 1990 he
clashed with Milosevic, declaring that Croatia would no longer
"provide bread to Serbia" and organised the first multi-party
elections specifically to approve his separatist line.

Racan defends the Medak Pocket attack as a "legitimate military
operation" and states that Bobetko performed his "constitutional duty
to liberate Croatian territory" and so cannot be considered guilty of
"command responsibility". However, he is happy to accuse Milosevic of
"command responsibility" for Serbian atrocities and sanctioned
Croatian President Stipe Mesic's appearance as a witness for the
prosecution at Milosevic's trial. For his part, Milosevic claims
the atrocities were also individual acts of violence that occurred
whilst he was trying to preserve the Yugoslav federation
and its constitution.

The case has highlighted divisions between Europe and the United
States. Recently US Ambassador for War Crimes, Pierre-Richard Prosper,
told the ICTY it should focus on the arrest of four remaining key
suspects and then halt its investigations and hand over existing cases
to local courts. Prosper said that during a visit to the Balkans he
would aim to "press" the governments in Serbia, Bosnia, and Croatia to
arrest all remaining fugitives, but he cancelled his visit to Croatia
at the last minute as a slap in the face to del Ponte and her efforts
to indict the Croatian generals.

The US has reason to be concerned at a high profile trial of the
generals. The Croatian army acted as Washington's proxy army against
Milosevic and there is plenty of evidence that the Clinton
administration provided vital support to Croatia during Operation
Storm. In his book To End A War, Clinton's special envoy Richard
Holbrooke described the Croat forces as his "junkyard dogs" and
recounts his conversation with the Croatian defence minister during
the battle, saying, "We can't say this publicly but please take Sanski
Most, Prijedor and Bosanki Novi. And do it quickly before the Serbs
regroup."

The US government endorsed a contract between the Croatian army and
the US military consultancy firm Military Professional Resource
Incorporated to provide military training.

Franjo Tudjman's son Miro, who was head of Croatian intelligence at
the time, claims the relationship went further-with the Croatian and
US governments enjoying a "de facto partnership". He says the US
provided $10 million worth of listening and intercept equipment and
all "intelligence in Croatia went on line in real time to the National
Security Agency in Washington."

Gotovina seemed especially close to US officials, which may explain
his ability to evade capture for so long. It is alleged that US drone
aircraft operated out of his headquarters in order to spy on Yugoslav
army movements. Photographs show Gotovina with US military personnel
in front of a computer screen showing "Battle Staff Training Program"
and "Welcome to Training Center Fort Irwin". According to Nenad
Ivankovic, former army commander and Gotovina's biographer, Gotovina
"feels betrayed by the silence of the US today and by the people he
knew. The CIA saw everything that happened during Operation Storm and
never objected then." Washington has refused all requests from the
ICTY for documents and satellite photographs relating to this period.

Another concern of US officials is to prevent the concept of "command
responsibility" becoming a definition for war crimes. Lawyers for the
Croat generals have pointed out that Clinton, Holbrooke and other US
officials could also be charged with command responsibility for
Operation Storm because "they knew the attack was coming and gave it
the green light."

This threat is taken seriously. In 2002 Henry Hyde chairman of the
House Committee on International Relations warned that the ICTY could
investigate officials who were "formulating and carrying out US
government policy" for command responsibility in connection with
Operation Storm. Gotovina's indictment was the "best example of the
ICTY's politicised and inaccurate prosecution," a Senate inquiry was
told.

In a series of articles in September 2002, journalists in the
Washington Times repeated Hyde's warning and attacked the concept of
command responsibility as "a threat to US national interests". In
effect, the Times pronounced, the concept made "war itself a crime"
and illegalised the use of "overwhelming force", that is, the
foundation of US military strategy.
The Times pointed out that Operation Storm was the model for Operation
Enduring Freedom in Afghanistan, where the Northern Alliance acted as
a US proxy army. If command responsibility is made a definition of a
war crime then "the United States can be made accountable for the
actions of its allies around the world. There will be nothing
preventing the International Criminal Court from making US officials
responsible for isolated criminal acts that have been committed by
Northern Alliance troops."

The Operation Storm indictment, the Times concluded, "threatens to
limit Washington's ability to project its power around the world."


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ARTEL GEOPOLITIKA by www.artel.co.yu
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Date:25 Fevrier 2003


LE TERRORISME DES SEPARATISTES ALBANAIS AU KOSOVO ET METOHIJA

Rade Drobac
Février 1999.

La situation actuelle au Kosovo et Metohija demontre tres
clairement les vrais buts des separatistes et terroristes
albanais et confirme en totalite le contenu de ce texte ecrit en
fevrier 1999, un peu avant l`agression de l`OTAN contre la
Yougoslavie, precisement pour supporter ces memes
separtatistes et terroristes.

Bien que l'activité terroriste des séparatistes albanais au
Kosovo et Metohija se soit manifestée sous sa forme
extrêmiste armée, et à l'échelle massive, au début de 1998
(raids sur les forces de sécurité dans les villages de Luzane
et Likosane, en février 1998), ses racines sont de date bien
plus ancienne, cependant que son but stratégique reste le
même - la création de la "Grande Albanie", de l'Etat
étniquement pur, de l'Etat explicitement national de tous les
Albanais.

Le terrorisme albanais au Kosovo et Metohija est issu du
concept politique commandant l'expulsion par la force et les
menaces de la population non-albanaise, notamment des
Serbes et Monténégrins, aux fins de s'assurer la majorité
dans la structure nationale de la population, et d'en faire la
base des revendications en vue du contrôle politique sur ce
territoire et de l'annexion de celui-ci à ladite "Grande
Albanie" devant incorporer également des parties des
territoires d'autres Etats voisins - la Macédoine et la Grèce.

Les racines et la continuité du séparatisme et du
terrorisme albanais

Les meurtres, les persécutions et les harcèlements de la
population serbe et monténégrine remontent au temps de la
domination de l'empire Ottoman. On profitait de ce que la
majorité de la population albanaise sur place, du fait d'avoir
accepté l'Islam, jouissait d'un statut privilégié auprès des
Turcs et se livrait impunément à la terreur contre la
population chrétienne, les Serbes et les Monténégrins. Cette
violence était dirigée par les pachas et les tout-puissants
locaux.

Après la libération de la Serbie et du Monténégro de
l'occupation turque, à la fin du XIXe s., les actes de violence
s'étaient réduits, mais n'ont jamais été définitivement
arrêtés. Au cours de la Première Guerre mondiale, qui
affligea lourdement la Serbie (un tiers de sa population y
périt dans les combats ou autrement), les séparatistes et
terroristes albanais en profitent pour renouveler et
intensifier les actes de de terreur et violence à l'encontre de
la population serbe et monténégrine. L'histoire note comme
un fait particulièrement cruel, l'extermination massive de
soldats serbes épuisés, affamés et gelés par le froid en 1916,
pendant que l'armée serbe traversait les montagnes du
Kosovo, de Metohija et de l'Albanie, durant son retrait vers
la Grèce.

Après la fin de la Ire Guerre mondiale, dans la période
1919-1924, des crimes terroristes furent perpétrés à travers
le territoire de la Province de Kosovo et Metohija par le dit
"Mouvement des katchaks" - un mouvement qui
amalgamait la politique avec le banditisme et la violence.
Or, le Royaume de Yougoslavie repoussait avec succès
pendant vingt ans le terrorisme et le banditisme albanais,
celui-ce ne pouvait donc pas provoquer des effets négatifs
plus importants.

Le terrorisme albanais des "Katchaks" d'une portée plus
importante et avec des conséquences quasiment tragiques
pour les Serbes, les Montégénrins et les autres
communautés à travers le Kosovo et Metohija, renaît sous
la baguette de l'Italie fasciste, aussitôt après l'occupation de
l'Albanie en avril 1939. Les irruptions des bandes de
criminels depuis l'Albanie sur le territoire du Kosovo et
Metohija, nonobstant les obligations que le gouvernement
italien avait aux termes du traité intergouvernemental, soit
de respecter l'intégrité de la Yougoslavie, servaient pour
provoquer des conflits armés et pour préparer le terrain
pour les conquêtes fascistes postérieures et la fragmentation
de la Yougoslavie. Après la brève guerre d'Avril (amorcée
par le bombardement de Belgrade par l'Allemagne fasciste
le 6 avril 1941), et procédant de l'accord des ministres des
affaires étrangères de l'Allemagne et de l'Italie (Vienne,
21-24 avril 1941), le dictateur italien B. Mussolini promut
officiellement le 29 juillet de la même année, "la Grande
Albanie" à laquelle sont annexées notamment des régions
de la partie orientale du Monténégro, du Kosovo et
Metohija, de la partie occidentale de la Macédoine, et une
partie de l'Epire greque. Ainsi, à l'aide des puissances
fascistes on vut se réaliser la "Grande Albanie", une
création collaborationniste et chauviniste de par son
caractère - le rêve des séparatistes et terroristes albanais,
aujourd'hui aussi.

Sous les auspices de l'Italie fasciste, avec l'aide de celle-ci,
et pendant les trois années d'occupation, les séparatistes et
terroristes albanais au Kosovo et Metohija ont tué environ
10.000 Serbes et Monténégrins, ont incendié et rasé environ
30.000 habitations et expulsé 60 à 70.000 Serbes et
Monténégrins. Dans la même période, plus de 100.000
Albanais d'Albanie sont venus s'installer sur les propriétés
des Serbes et Monténégrins expulsés.

A la capitulation de l'Italie, septembre 1943, les terroristes
albanais reçoivent un nouveau mentor - l'Allemagne
fasciste, avec l'espoir que c'est par lui qu'ils sauvegarderont
leurs intérêts. La marche victorieuse des puissances alliées,
déclenchée dès la moitié de 1944, dans le cadre de laquelle
l'Armée populaire de libération de la Yougoslavie a apporté
une contribution significative, notamment par le fait d'avoir
libéré elle-même son propre Etat, brise définitivement le
IIIe Reich nazi. A partir de ce moment et jusuq'à la défaite
définitive de l'Allemagne, les terroristes albanais, valets
fidèles du fascisme, assuraient la protection de l'armée
allemande qui en se retirant de la Grèce passait par le
Kosovo et Metohija. Après l'évacuation des Allemands, les
vestiges des unités des bandes de terrroristes et séparatistes
albanais restent au Kosovo et Metohija, ne renoncent pas à
l'idée et à leur volonté de poursuivre le combat pour
l'instauration de la frontière étnique de l'Albanie.

L'Armée populaire de libération nationale de la
Yougoslavie a vaincu, jusqu'en mai 1945 - date de la
capitulation de l'Allemagne - le gros des formations
bandites et poursuivi ses combats armés avec les vestiges
des terroristes - les "ballistes" - dans les forêts de Kosovo
et Metohija, même pendant un certain temps au lendemain
de la guerre.

Aussitôt après la Seconde guerre mondiale, et grâce au
climat favorable dans les relations de la Yougoslavie
nouvelle et de l'Albanie, quelques 200.000 Albanais
d'Albanie vinrent s'installer au Kosovo et Metohija, alors
que dans le même temps les Serbes et les Monténégrins
expulsés pendant l'occupation italienne se virent interdire
par la loi le retour sur leurs propriétés respectives.

Les nids nationalistes-séparatistes (Drenica et autres)
détruits dans la période de l'existence de l'ancienne R.S.F.
de Yougoslavie, tentaient sporadiquement de réactiver leurs
activités terroristes, mais vainement. Dans l'impossibilité de
réaliser leurs visées par les méthodes les plus radicales - le
terrorisme, les séparatistes albanais matérialisaient leurs
aspirations grand-albanaises et chauvinistes en se livrant à
des pressions politiques, des chantages et des manipulations,
et en profitant à ces fins des aspirations séparatistes de
certaines républiques qui composaient la fédération
yougoslave à l'époque, la Slovénie et la Croatie en
l'occurrence. Dans la même période, sous la protection
bienveillante des hommes politiques albanais locaux, qui
dirigeaient à l'époque cette Province de la Serbie, on se
livrait en douceur à l'expulsion des Serbes et Monténégrins
dont les dimensions croissaient au fur et à mesure que
s'épanouissait le niveau de l'autonomie de cette province
serbe, à l'égard du pouvoir républiquain et fédéral. Dans la
seule période de 1981 à 1988, environ 28.000 Serbes ont dû
quitter le Kosovo et Metohija sous la pression des
séparatistes albanais.

Le séparatisme et le terrorisme albanais, en fonction de
la désintégration de l'ancienne Yougoslavie

Un nouvel encouragement du mouvement
national-séparatiste et terroriste albanais, date de la fin des
années 80 et du commencement des années 90. L'autonomie
émancipée dont jouissait la Province, qui comprenait
également des éléments de statut fédéral et confédéral
(représentation directe au niveau de la Fédération, bien que
partie intégrante de la Serbie, autonomie décisionnelle sur
la quasitotalité des affaires sans consultations avec la
République-mère et sans possibilité pour la Serbie, la
République-mère, de les contester, le pouvoir absolu dans
les domaines juridique, exécutif et autres) ne lui suffisait
pas à l'époque, l'objectif des séparatistes albanais au Kosovo
et Metohija ayant été et demeurant le pouvoir et
l'indépendance absolues. Dans le processus de la
désintegration violente de l'ancienne Yougoslavie, les
séparatistes albanais étaient patronnés par les directions
politiques identiques dans les Républiques de l'ancienne
Yougoslavie qui firent sécession (Slovénie, Croatie,
Bosnie-Herzégovine et Macédoine).

Au début, les nationalistes-séparatistes tentent d'accomplir
leurs visées séparatistes par l'incitation de manifestations
massives des Albanais, par les grèves truquées (des mineurs,
des services publics), les sabotages et autres actions du
genre placées sous le slogan: "Kosovo-République". Ce
slogan articulait la première étape du programme des
nationalistes grand-albanais, car l'obtention du statut de
République permettrait la sécession selon le modèle
appliqué par la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine
et la Macédoine. Il dissimulait un objectif sécessionniste -
la séparation en étape de la Serbie et de la Yougoslavie et
l'intégration avec l'Albanie. Pendant les troubles à
l'intérieur du Kosovo et Metohija, en 1991, les
nationalistes-séparatistes votent et proclament
anticonstitutionnellement et dans l'illégalité le
"Kosovo-République" (la dite Constitution de Kacanik)
avec l'appui et l'aide dissimulées de leurs nouveaux tuteurs
- des milieux particuliers de la communauté internationale,
ceux-mêmes qui avaient soutenu la désintégration de
l'ancienne Yougoslavie. Le dessein est clair - créer des
structures étatiques parallèles devant permettre avec
l'assistance des puissances étrangères qui leur sont
favorables, l'internationalisation de la question du Kosovo
et Metohija dans le but de s'assurer une légitimité politique
internationale et l'ouverture du processus de sécession de la
Serbie et de la Yougoslavie.

La radicalisation, voire la reprise du terrorisme comme
moyen de réalisation des objectifs politiques des séparatistes
albanais au Kosovo et Métohija, s'inscrit dès 1992, dans le
cadre de l'Alliance démocratique de Kosovo. Il a été établi
que les ressortissants de la structure autoproclamée comme
le "Ministère de la défense et l'état-major de la République
de Kosovo" opéraient selon les instructions et les ordres du
leader de l'Alliance démocratique de Kosovo, Anton Kolja,
et du ministre de la défense d'un Etat étranger, l'Albanie en
l'occurrence - le général Safet Zullallia, à l'époque.
Simultanément, le leader politique nationaliste albanais et
chef du Parti démocratique albanais Salli Berisha assure ses
services logistiques aux terroristes du Kosovo et Metohija,
concernant, notamment, leur entraînement dans les centres
du Nord de l'Albanie. L'élection de Salli Berisha à la
présidence de la République albanaise en 1992 et un premier
effondrement de l'organisation de l'Etat albanais (la faillite
de la pyramide de l'épargnes, fin 1996, le pillage des dépôts
d'armes de l'armée albanaise, l'écroulement du système de
sécurité - la police) encouragent le renforcement du soutien
apportée au terrorisme et au séparatisme au Kosovo et
Metohija. Ce n'est pas par hasard que c'est à la même
époque que la formation terroriste, ladite "Armée de
libération du Kosovo" ("OVK-UCK") se fait entendre pour
la première fois.Et parallèlement avec ces développements,
l'Albanie apporte son plein soutien politique aux
séparatistes et terroristes au Kosovo et Metohija, en
reconnaissant, notamment, la légitimité de la "République
de Kosovo" illégale et en autorisant le fonctionnement en
Albanie de la représentation "diplomatique" de cette
création étatique inexistante. L'Albanie est le seul Etat à
reconnaître les actes illégaux et l'Etat virtuel du Kosovo,
sur le territoire d'un autre Etat souverain, contrairement à
tous les documents et principes internationaux. Toujours
dans la même période, l'organisation terroriste des
séparatistes albanais s'étend, de nouveaux centres s'ajoutent
à ceux qui opèrent déjà à Tirana et à Elbasan, et on voit
s'établir par l'Adriatique une voie de passage des terroristes
venant d'Italie.

En Albanie s'entraînent: des émigrants - terroristes de
Kosovo et Metohija, des terroristes d'Albanie elle-même,
des Albanais vivant à l'étranger et des mercenaires venus
des côtés les plus divers, y compris les moujahedines.
Indolente, puis favorable et souvent encourageante, la
position qu'une partie des milieux politiques internationaux
observe à l'égard des terroristes, y compris l'aide croissante
de l'Albanie, finit par contribuer à l'escalade des actes
terroristes dans la Province autonome de Kosovo et
Metohija. Les données ci-après pour la période 1991-1998,
le démontre nettement:

Années en revue et nombre d'actes terroristes:
1991. - 11
1992. - 12
1993 .- 8
1994. - 6
1995. - 11
1996. - 31
1997. - 31
1998. - 1885

Les buts et la stratégie des chauvinistes grand-albanais

L'objectif politique des nationalistes dans les structures
d'Etat et politiques d'Albanie et dans les milieux des
nationalistes-séparatistes au Kosovo et Métohija, est -
comme ce fut toujours le cas au fil de l'histoire - identique:
"la Grande Albanie" étniquement pure. Et le
Kosovo-et-Metohija constitue le centre focal des
aspirations de tous les Albanais souhaitant la création de
cet Etat fantomatique, le point de déclenchement de l'action
par tous les moyens sur la voie de la réalisation de cet
objectif.

Le rôle du Kosovo et Metohija dans le concept
grand-albanais apparaît comme la synthèse de plusieurs
intérêts dont certains se sont déjà articulés comme étant les
plus importants. La raison la plus importante, stratégique,
qui fait que la conquête du pouvoir au Kosovo et Metohija
devient d'une importance clée pour la concrétisation de la
"Grande Albanie", réside dans le fait que cette région figure
au centre de l'entité politique et étatique imaginée. Sans le
contrôle sur cette région, les Albanais qui vivent en
Macédoine sont coupés. Une deuxième raison est le
pourcentage extrêmement élevé de la population albanaise
dans la région. C'est d'ailleurs la base unique sur laquelle
les séparatistes et les terroristes fondent leur revendication
en faveur de leur sécession de la Serbie et de la
Yougoslavie.

En outre, il convient de souligner que le
Kosovo-et-Métohija est une région dotée de richesses
naturelles exceptionnelles, et que c'est par elle que passent
les artères de communication reliant l'Europe et le
Proche-Orient. Dans ce contexte, l'on se doit de souligner
que l'Albanie a depuis toujours appuyé, voire encouragé,
l'activité séparatiste et terroriste, notamment parce que
dans son histoire de courte durée (elle a été créée en 1912)
elle n'a jamais été stable et un Etat de droit. Le "problème"
du Kosovo et Metohija lui servait toujours pour détourner
l'attention de l'opinion nationale propre des problèmes
intérieurs sur les problèmes extérieurs de l'Albanie.
L'exemple le plus récent en sont les événements qui se
succèdent en Albanie qui est, depuis la fin de 1996, marquée
par l'instabilité, les désordres, les conflits, le chaos politique
et économique. L'Albanie trouve son intérêt dans l'enjeu du
nationalisme grand-albanais afin de rejeter la culpabilité
pour toutes ses difficultés propres (l'effondrement de l'Etat
et la profonde crise économique et sociale) sur le terrain de
l'irrationnel, cependant que le tout s'imbrique aussi dans les
plans stratégiques de ses mentors les plus récents - l'OTAN
- consistant à consolider les positions stratégiques dans les
Balkans (renforcement de l'aile sud de l'OTAN). C'est dire
aussi que le Kosovo et Metohija forme le point central d'un
nouveau retranchement géostratégique de l'OTAN. D'où
aussi cette tendance des Etats-Unis d'Amérique (de
l'OTAN) à faire déployer à tout prix des troupes à travers le
Kosovo et Metohija.

Les séparatistes et terroristes et les extrêmistes
grand-albanais de Kosovo et Metohija ont accueilli le
nouvel agencement des forces politiques dans le monde
comme une occasion se prêtant à la réalisation de leur rêve
séculaire - faire sécession d'une partie du territoire étatique
de la Serbie et de la Yougoslavie, qu'ils ont presque purifié
sur le plan étnique, afin de l'annexer à l'Albanie. A l'instar
des périodes historiques précédentes, ils profitent pour
réaliser ses propres objectifs des intérêts stratégiques et
hégémoniques des grandes puissances, ceux de l'OTAN
dans ce cas le plus récent, qui souhaitent contrôler toutes les
voies allant de l'Europe vers le Proche-Orient, voire les
artères terrestres vers les matières premières stratégiques (le
pétrole).

Leur tâche est rendue plus facile notamment par l'intérêt
d'une partie d'Etats islamiques qui souhaitent faire du
Kosovo et Metohija un catalyseur de l'islamisme, y obtenir
un nouvel appui islamique sûr et solide (à côté de la
Bosnie-Herzégovine), et ce dans le cadre du concept bien
connu de la création de la "transversale verte", voire de ce
pont islamique qui irait de la Turquie vers l'Europe centrale
et occidentale.

Le terrorisme, l'arme des séparatistes

Le terrorisme comme moyen de réalisation de leur objectif,
les terroristes alabanis l'ont choisi pour deux raison
principales. D'abord parce qu'ils n'ont pas réussi à renverser
l'Etat serbe et la Yougoslavie à travers le processus
politique et non violent, leur conception d'aquisition
graduelle de l'indépendance complète par les pressions et les
chantages politiques ayant été empêchée par les
modifications de la Constitution de la Serbie et du Kosovo
et Metohija, effectuées en 1989. Et ensuite, parce que c'était
pour eux le moyen unique pour déstabiliser la situation au
Kosovo et Metohija, pour provoquer la réaction des organes
légitimes du pouvoir et en profiter à des fins de
manipulations de l'opinion internationale qui devaient, elles,
aboutir à l'internationalisation du problème et à son
règlement en dehors des institutions de l'Etat légitime en
place, avec l'appui et l'aide d'une partie de la communauté
internationale. Dans la réalisation de cet objectif les
séparatistes albanais au Kosovo et Metohija, et en Albanie,
comptent sur l'appui sans réserves de leurs nouveaux
mentors (l'OTAN) et leur formule vérifiée déjà (en
Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine) de
renversement d'Etats souverains - l'agression sur un Etat
précis assortie de l'utilisation de terroristes locaux, de
pressions et chantages extérieurs, de l'assistance logistique
et financière de l'étranger, de mercenaires venant de pays
tiers. Le résultat de cette décision de passer du politique au
terrorisme, a été cette énorme expansion du terrorisme à
travers les Kosovo et Metohija, au cours de 1998.

Cette "expulsion de la Serbie" de "leur Kosovo", les
terroristes de ladite "Armée de libération du Kosovo"
("OVK" - "UCK") s'efforcent de l'accomplir par leurs
attaques terroristes massives sur les ressortissants des forces
du Ministère des affaires intérieures. Sur le total des 1885
actes terroristes opérés en 1998, 1129 avaient comme cibles
les ressortissants et les institutions des organes de la
sécurité, Cent-quinze policiers ont été tués et 403 plus ou
moins grièvement blessés. De même, 15 ont été kidnappés (3
tués, 3 libérés, et le sort de 9 policiers reste inconnu). Au
cours de la même année, les terroristes se sont livrés au
Kosovo et Metohija à de nombreux actes de terrorisme
contre des civils, et ont tué

- 46 civils de nationalité serbe et monténégrine;

- 77 civils de nationalité albanaise, loyaux à l'Etat serbe et
à la Yougoslavie;

- 14 civils de nationalités diverses, titulaires de la fonction
publique ou travaillant dans des services publics;

plus ou moins grièvement blessé, 158 personnes, dont:

- 74 civils de nationalité serbe et monténégrine;

- 72 civils de nationalité albanaise;

- 3 civils, ressortissants de la communauté

nationales des Goranci;

- 9 civils appartenant à d'autres nationalités;

enlevé au total 293 civils, dont:

- 173 civils de nationalité serbe et monténégrine (13 tués, 2
se sont évadés, 68 remis en liberté, le sort de 90 personnes
reste inconnu);

- 101 ressortissants de nationalité albanaise (16 tués, 8 se
sont évadés, 34 remis en liberté, le sort de 43 personnes reste
inconnu);

- 14 Romes (2 tués, le sort de 5 reste inconnu, 7 ont été
remis en liberté);

- 2 Egyptiens (sort inconnu);

- 1 ressortissant de la R.F. de Yougoslavie de
l'ex-République yougoslave de Macédoine (remis en
liberté);

- 2 civils d'autres nationalités (sort inconnu).

Des terroristes albanais appartenant à ladite "Armée de
libération du Kosovo" ("OVK"-"UCK") ont tenté au cours
de 1998, 708 fois de passer la frontière d'Etat (504 fois pour
entrer dans la R.F. de Yougoslavie, 204 fois pour sortir de la
RFY) afin de s'entraîner et de s'armer en Albanie. Cela a
provoqué 125 incidents de frontière, dont 100 opérations
armées par quelques milliers de terroristes contre les
gardes-frontières yougoslaves. Dans la structure des
terroristes tués (715), blessés (366) et des terroristes arrêtés
(93), on a pu identifier des ressortissants de la minorité
nationale albanaise du Kosovo et Metohija, des nationaux
d'Albanie, des fondamentalistes islamiques et des
mujahedines du Proche-Orient et d'Asie (un grand nombre
reliés à Osman Bin Laden), ainsi que des mercenaires
d'Etat européens (y compris les Etats créés dans l'espace de
l'ancienne Yougoslavie). Dans leur mission de défense de la
frontière d'Etat et de prévention des irruptions de
terroristes, 36 ressortissants de l'Armée de Yougoslavie ont
été tués, et 105 blessés. Il convient de faire remarquer que
lors de ces irruptions illégales des terroristes albanais
venant d'Albanie, ceux-ci bénéficiaient de l'appui armé des
ressortissants de l'Armée albanaise.

Il faut souligner aussi que les terroristes de ladite "Armée
de libération du kosovo" ("OVK"-"UCK") ont pour la
première fois, après la Seconde Guerre mondiale, formé des
camps pour les personnes détenues, à travers le Kosovo et
Metohija (Junik, Glodjane, Izbica, Lipovica, et d'autres
localités), et y recouraient à des excutions en usant des
méthodes les plus brutales caractéristiques pour l'époque
des nazis-fascistes (le crématoire à Klecka - incinération
de Serbes et Monténégrins, les charniers à Donji Ratis,
Volujak, et autres).

Ladite "OVK"-"UCK" est une organisation terroriste

Dans le vaste spectre de positions politiques contradictoires
et hypocrites, relatives aux événements au Kosovo et
Metohija, les plus cyniques sont les tentatives faites pour
que le terrorisme évident et éclatant de la dite "Armée de
libération du Kosovo" soit présenté comme la "lutte pour la
protection des droits humains menacés", la "résistance du
peuple armée", une "insurrection"; le combat contre
"l'agressions serbe", contre "la colonisation", contre
"l'apartheid"; que les terroristes soient qualifiés de
"formations albanaises armées", de corps de "résistance
collective des Albanais", pour devenir des "civils" éliminés
par la police. Cette "couverture des terroristes" et la
relativisation de leur résponsabilité et action abusive, sont
ressenties à l'heure actuelle également, signifient
l'évitement de toute condamnation du terrorisme et des
terroristes de la part de la communauté internationale,
marquent une tentative ouverte pour les faire légitimer
tacitement. Cette position des leaders du nouvel ordre
mondial vient confirmer le fait que dans leurs activités à
l'égard du Kosovo et Metohija, ils sont guidés par leur
propres intérêts, et non par le Droit et les bonnes pratiques
internationaux. L'ONU, l'UE, la CSCE et d'autres facteurs
politiques influents, sont instrumentalisés par les
Etats-Unis d'Amérique et un petit nombre de leurs alliés, et
n'osent pas s'en opposer, bien que l'action de ladite
"OVK-UCK" s'inscrit par son essence même dans le
contexte de la définition généralement reconnue et admise
du terrorisme international. Bien qu'il existe plus de 120
définitions du terrorisme et qu'aucune ne soit la définition
acceptée par tous, il existe tout de même un certain nombre
d'élements communs, généralement acceptés et reconnus,
qui rangent une activité criminelle dans la catégorie du
terroriste. Partant de là ainsi que de la théorie portant sur
l'étude du terrorisme contemporain, ladite "Armée de
libération du Kosovo" est une organisation terroriste, et ce
pour les raisons ci-après:

- elle se guide sur un objectif politique non légitime: la
sécession de la Province du Kosovo et Metohija de son
Etat-mère, et son annexion à l'Etat d'Albanie voisin, en
vue de la création de "la Grande Albanie" (à l'intérieur des
frontières étniques peuplées par des Albanais);

- la méthode d'action de base est le combat avec la police et
non avec l'armée;

- elle a tué un grand nombre de ressortissants de la force de
la police, de l'armée, ainsi que de civils, s'est livré à une
destruction massive de biens en y recourant aux plus
brutales des méthodes de terrorisme et de banditisme, ainsi
qu'aux armes les plus diversifiées;

- au niveau de son organisation ladite "OVK-UCK"
s'articule comme étant la somme de groupes faiblement liés
entre eux, qui agissent simultanément, et à la fois, comme
terroristes et comme criminels et sans aucune
subordination;

- la conspiration est le mode de communication entre les
chefs de groupes et les collaborateurs étroits des terroristes.

Les Etats-Unis d'Amérique s'appuient sur la définition (du
FBI) qui dit: "Le terrorisme est le recours illégal à la force
ou à la violence à l'encontre des personnes ou des biens aux
fins d'intimider ou de faire pression sur le gouvernement, la
population civile, ou sur quelque autre segment de la
société, afin d'atteindre des objectifs politiques et sociaux".
Les activités de ladite "OVK-UCK" s'inscrivent
précisément dans une telle définition.

Aux termes de la Convention de Genève, également, ladite
"OVK-UCK" relèvent des organisations terroristes du fait
d'effectuer des attaques-embuscades contre des civils
innocents et les forces de sécurité, alors que la Convention
reconnaît la guérilla en tant que moyen de guerre "s'il s'agit
véritablement d'une guerre", ce qui n'est pas le cas en
l'occurrence, car il ne s'agit pas de deux armées en conflit
mais de "civils" armés qui attaquent lâchement des victimes
appartenant à toutes les structures de la population, ainsi
que des institutions et des fonctionnaires publics de l'Etat.
En outre, selon la règle, les ressortissants d'une guérilla
s'opposent ouvertement à leur adversaire.

Le fait qu'il s'agit véritablement d'une organisation
terroriste, est confirmé également par les liaisons de celle-ci
avec des groupes islamiques fondamentalistes-terroristes du
Proche-Orient, d'Afghanistan et de certains pays d'Asie,
ainsi qu'avec le terrorisme d'Etat que l'Albanie pratique à
l'encontre de la Serbie et de la Yougoslavie.

Par conséquent, tout ce que nous venons de préciser
confirme sans aucun doute que l'organisation
séparatiste-terroriste, ladite "OVK-UCK", revêt aux
termes de tous les critères internationaux, le caractère d'une
organisation terroriste. Etant donné les objectifs des
terroristes, on peut facilement supposer que les fondateurs
en sont des leaders politiques albanais au Kosovo et
Metohija, tandis que les sponsors étrangers en sont
l'Albanie, les Etats-Unis d'Amérique, l'Allemagne, ainsi
que certains autres pays de l'Europe occidentale. Le
sponsorship sur ladite "OVK-UCK" et la signification du
fait qu'on évite de condamner son caractère terroriste,
ressortent d'une déclaration de Christopher Hill,
ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Skoplje, fait
vers la mi-1998: "Notre concept ne signifie pas
nécessairement que nous sommes en train d'extraire le
Kosovo de la Serbie, bien que les Albanais auraient aimé
cela. Mais, ce que nous souhaitons, et c'est le moins qu'on
puisse dire, c'est d'expulser le gros de la Serbie du Kosovo,
et ce sont, pour commencer, les policiers". Si l'on prend en
considération le nombre d'attaques terroristes perpétrées au
cours de 1998, et si on le met en rapport avec le souhait
exprimé par l'ambassadeur Hill "d'expulser la Serbie et ses
policiers" du Kosovo et Metohija, il transparaît clairement
qu'il s'agit d'un soutien ouvert au séparatisme et au
terrorisme.

Dans le contexte d'une telle ambiance politique, modelé par
les protagonistes de l'hégémonisme global à l'échelle
mondiale, on confod totalement les causes et les effets, on
fait une substitution des thèses, de sorte que la victime des
harcèlements terroristes - la Serbie et la Yougoslavie, en
l'occurrence - sur son propre territoire, finit par être
qualifiée d'agresseur, tandis que les terroristes, les assassins
et les kidnappeurs sont transformés en victimes.

Leur hypocrisie, les puissants influents au sein de la
communauté internationale la dissimule sous leur pacifisme
verbal, bien que leur action proprement parlant instigue et
prolonge les conflits au Kosovo et Metohija. La
conséquence logique de cet appui a été l'accroissement du
nombre d'attaques terroristes de ladite "OVK-UCK" au
cours de 1998 et à travers toute la région du Kosovo et
Metohija. Cela est devenu particulièrement transparent
après la signature de l'accord entre le président de la R.F. de
Yougoslavie, S. Milosevic, et l'envoyé américain R.
Halbrooke. En guise de réponse au retrait partiel de la
police de la République de Serbie et de l'armée de la RFY
du Kosovo et Metohija, opéré non seulement pour honorer
les obligations prises, mais également dans le souhait de
calmer les conflits et de faire résoudre les problèmes
pacifiquement, par le dialogue politique, les terroristes de
ladite "OVK-UCK" ont intensifié leurs attaques. Du 13
octobre 1998 au 11 février 1999, ladite

"OVK-UCK" a effectué 753 attaques terroristes:

tués: 89 personnes, dont:
- policiers: 19
- civils: 70


blessés: 160 personnes, dont:
- 84 policiers
- 76 civils


kidnappés: 55 personnes, dont:
- policiers: 6 (2 tués)
- civils: 49 (1 tué)
- le sort des autres personnes kidnappées reste incertain.


Et durant tout ce temps, les facteurs internationaux
interprétaient tous ces crimes comme étant des
"provocations" et des "réactions aux meurtres de civils
albanais", leurs condamnations ne s'adressaient qu'aux
organes légitimes et légaux de la Serbie dont toute action
entreprise à l'encontre des terroristes fut stigmatisée du
coup comme "recours exagéré à la force", comme "massacre
de civils", comme "réaction militaire démesurée", comme
"catastrophe humanitaire", et ainsi de suite.

Parallèlement, le soutien logistique ouvert et tout autre
soutien et aide aux terroristes albanais, depuis l'Albanie,
sont passés sous silence ou sont justifiés. Le fait que les
terroristes albanais du Kosovo et Metohija son entraînés
dans des centres en Albanie (Tirana, Elbasan, Bajram Curi,
Tropoïe, Kruma, etc.) par des officiers de l'armée albanaise,
des services de renseignement de certains pays
ouest-européens, et par les combattants du "jihad", ne
dérange personne, de toute évidence. Et même le soutien
financier abondant de la narco-mafia albanaise et de
certains pays islamiques à ladite "OVK-UCK", ne suscite
aucune réaction correspondante des pays qui autrement
combattent rigoureusement cela sur leur propre territoire.
Ceci dit, il n'est pas étonnant que ladite "OVK-UCK",
organisation terroriste qui occupe certainement la première
place de par les crimes commis en 1998, non seulement ne
figure pas sur la liste des organisations terroristes, mais
qu'on voit s'accroître aussi les pressions d'un petit nombre
de pays, et en premier lieu des Etats-Unis d'Amérique, pour
qu'elle soit présentée comme partenaire politique légitime et
négociateur d'égal à égal dans le dialogue sur le Kosovo et
Metohija. C'est dire aussi que les Etats-Unis d'Amérique
s'en prennent impitoyablement aux terroristes qui les
menacent, n'hésitent pas de s'attaquer aux terroristes sur
les territoires des Etats indépendants, mais menacent de
recourir à l'OTAN pour empêcher la Serbie et la
Yougosalvie de combattre les terroristes sur leur propre
territoire.

Le crime comme source de financement du terrorisme

Une multitude de données dignes de foi indiquent que les
plus importantes sources de fonds pour le financement des
activités terroristes au Kosovo et Metohija proviennent des
activités criminelles de la mafia albanaise: le trafic des
narcotiques aux Etats-Unis d'Amérique, en Suisse, en
Allemagne, en Belgique, en Grande Bretagne et dans
d'autres pays européens (les voies de la drogue: Asie -
Europe et USA); la contrebande et le trafic des armes
depuis certains pays européens et asiatiques; le racket, les
chantages et actes de violence à l'encontre des membres de
la commuanuté nationale des Albanais travaillant à
l'étranger; la prostitution, la falsification des titres de
voyage et les entrées clandestines aux Etats-Unis
d'Amérique et dans des pays européens, des Albanais du
Kosovo et Metohija et d'autres ressortissants de pays non
européens; le commerce des organes humains; la mendicité
des mineurs de nationalité albanaise; le vol qualifié et
l'escroquerie, ainsi que d'autres activités criminelles. Le
vaste éventail d'activités criminelles des Albanais, organisés
sur la base de leur appartenance nationale,
indépendamment de ce qu'ils sont des nationaux d'Albanie,
de Yougoslavie, de Maédoine ou de Grèce, et selon les
principes du clan, relève par son importance des plus
grandes structures criminelles en Europe et dans le monde.
Est particulièrement dangereuse et "réussie" la
"narcomafia" albanaise qui est, selon les évaluations
d'experts, la troisième en Europe d'après le gain réalisé. Une
bonne partie des fonds ainsi obtenus est utilisée pour
financer "l'Etat" parallèle, illégal, au Kosovo et Metohija, et
pour équiper les terroristes en armes ultramodernes. Le
trafic des armes qui sont, via l'Albanie, destinées au Kosovo
et Metohija assume d'ores et déjà des proportions énormes.

Des fonds significatifs sont obtenus pr le racket des
Albanais travaillant à l'étranger. Ils sont forcés de verser
régulièrement un minimum de 3% de leur revenu aux
comptes des représentants des terroristes albanais dans de
nombreux pays d'Europe occidentale, aux Etats-Unis
d'Amérique et au Canada, et selon certains indices
confirmés ceux-ci et des fonds encore plus importants sont
collectés par la menace, le chantage ou le harcèlement de
ceux qui s'y opposeraient. Au Kosovo et Metohija, les
citoyens de nationalité albanaise sont contraints de verser
un "impôt" aux séparatistes alors qu'ils ne s'acquittent pas
de leurs obligations légalement dues, et tandis que pour les
leaders séparatistes toute tentative plus sérieuse de mise en
application de la loi (paiements des impôts, taxes et autres
redevances) devient immédiatement, "pression", "violence",
sur "les civils albanais", bien qu'il s'agisse d'obligations
affectant à titre d'égalité tous les citoyens, indépendamment
de leur origine nationale.

La solidarité internationale dans la lutte contre le
terrorisme

En ce qui concerne le financement du terrorisme albanais,
une part importante y revient aux fondamentalistes
islamiques d'Arabie saoudite, d'Afghanistan et d'autres
pays musulmans, ainsi qu'à certains services de
renseignement occidentaux dont les activités ne sauraient
échapper à la connaissance et à la volonté des facteurs
politiques de ces pays.

Bien que tous les Etats aient, aux termes du droit
international, l'obligation ni d'encourager ni de tolérer le
financement des activités terroristes dirigées contre d'autres
Etats, dans le cas concret cela n'est pas respecté par une
partie de la communauté internationale. L'appliction des
doubles normes se situe en fonction de la réalisation des
intérêts politiques et autres des facteurs internationaux clés.
Outre la Charte de l'ONU, les actes interdisant le
financement et tout autre appui et soutien au terrorisme, et
condamnant généralement toute activité terroriste sont: la
Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU 2113 du 21
décembre 1965; la Résolution - Déclaration sur les modes
d'application du Droit international et la coopération des
Etats; la Résolution 2625/25 du 24 octobre 1970; la
Résolution - Déclaration sur le renforcement de la sécurité
internationale, n. 2734/25 du 16 décembre 1970, la
Résolution n. 3314 du 14 décembre 1974, ainsi que de
nombreux autres documents internationaux, y compris
nécessairement les résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU n. 1160, 1199 et 1203, ainsi que la toute dernière
résolution de l'Assemblée générale de l'ONU n. 53/108 du
26 janvier 1999.

C'est sur la même voie que se situent aussi les positions de
la conférence sur la répression du terrorisme dans le monde,
tenue en 1997 au Caire. Ce sommet spécifique des chefs
d'Etat et de gouvernement a qualifié le terrorisme comme le
plus grand mal global du monde contemporain, alors que
dans ses conclusions la Conférence lance un appel général
invitant tous les Etats du monde à lutter en commun, à
s'entraider et à collaborer en faveur de l'élimination du
terrorisme. Quant aux protagonistes du comportement
contradictoire, violent et autoritaire, et même s'il s'agit de
défenseurs du globalisme, de l'hégémonie, de la religion ou
de l'idéologie, ces documents en vigueur qui les engagent
également, ne représentent pas un obstacle dans la
réalisation de leurs intérêts dans l'espace des Balkans, en
vertu de la politique conséquente d'application de normes
doubles. Au lieu de couper les racines du terrorisme, ils sont
devenus, consciemment ou inconsciemment, ses complices.

La légalite de la lutte des organes d'Etat de la Serbie et
de la R.F. de Yougoslavie contre le terorisme

Aux fins de protéger l'Etat contre le terrorisme des
séparatistes albanais et d'assurer l'ordre et la sécurité de
tous les citoyens de la Province, les ressortisants de la police
entreprenaient des activités antiterroristes légitimes.
Pendant l'exercice de leurs fonctions, les ressortissants de la
police ont été, au cours de 1998, attaqué à 1129 reprises par
des terroristes albanais; 115 policiers ont été tués, 403 plus
ou moins grièvement blessés, et 15 ont été kidnappés dont 3
ont été tués et 9 ont été portés disparus. Or, ce qui est
légitime dans la lutte antiterroriste aux Etats-Unis
d'Amérique, en Irlande du Nord, en Espagne (Basques), en
France (Corse) et dans d'autres pays, aux termes de la
volonté des puissants mondiaux et de l'OTAN est proclamé
comme illégitime quand il s'agit de la Serbie et de la
Yougoslavie. Et avec leur agression informative et la
promotion médiatique de notions nouvelles, telles que: le
"recours éxagéré à la force", l'"action démesurée des forces
de la police", la "catastrophe humanitaire des Albanais", et
autres, on tente d'empêcher que les forces de sécurité légales
brise le terrorisme au Kosovo et Metohija. Les terroristes
sont constamment amnistiés. Les Résolutions du Conseil de
sécurité de l'ONU n. 1160, 1199 et 1203, non seulement
qu'elles ne condamnent pas les terroristes de ladite
"OVK-UCK", mais sont même utilisées pour faire pression
sur la R.F. de Yougoslavie. C'est donc par des documents
internationaux qu'on soutient ouvertement le terrorisme et
les terroristes au Kosovo et Metohija. Sous la pression des
Etats-Unis d'Amérique, les plus hauts fonctionnaires de
l'ONU ne peuvent pas remplir leurs obligations de
protecteurs objectifs de la légalité et de la Charte de l'ONU.
Ainsi, Koffi Anan, le secrétaire général de l'ONU, en
parlant le 5 juin 1998 sur les activités antiterroristes de la
police au Kosovo et Metohija, a dit: "Si le monde doit
apprendre quelque chose de ce chapitre noire de l'histoire,
alors c'est qu'à ce genre d'agression (il est question de la
lutte de la police contre les terroristes) il convient de
s'opposer immédiatement et énergiquement". Tout ce qui
vient d'être évoqué a fini par favoriser la réorganisation des
terroristes, la poursuite de leurs activités criminelles. La
République d'Albanie, sans se cacher, sous les yeux de la
communauté internationales et des observateurs
internationaux dans cet Etat et au Kosovo et Metohija,
continue impunément à aider directement les terroristes de
ladite "OVK-UCK". Pour ce qui est du volume de la
logistique armée appuyant depuis l'Albanie l'exécution des
raids terroristes au Kosovo et Metohija, en dit long un
constat du sous-secrétaire de l'ONU pour le désarmement,
Giant Danapaul, fondé sur des données officielles d'une
mission spéciale de l'ONU en Albanie, aux termes
desquelles on a pillé des entrepôts des forces armées
d'Albanie environ 650.000 armes, 1,5 milliard de balles et
20.000 tonnes d'explosif, alors qu'on sait qu'environ 200.000
pièces d'armes ont été clandestinement transférées au
Kosovo et Metohija. Evidemment, il convient d'y ajouter les
armes et la munition destinées aux terroristes par certains
services de renseignement et par la mafia albanaise du
monde entier, et livrées par les centres d'entraînement et
d'armement des terroristes de ladite "OVK-UCK" dans le
Nord de l'Albanie. En font partie des armes et équipement
ultramodernes de l'OTAN, y compris les armes dont l'usage
est interdit par les conventions internationales. Les facteurs
internationaux, obéissant conséquemment au stéréotype
créé à dessein de la responsabilité exclusive de la Serbie et
de la Yougoslavie, ignorent ouvertement l'agression
terroriste sur un Etat souverain - la République fédérale de
Yougoslavie. Ainsi, ce qui dans l'énorme majorité d'Etats
de par le monde constitue le crime le plus grand - les
attaques, les meurtres et les enlèvements des ressortissants
de la police -, est qualifié tendencieusement dans le cas de
la Serbie et de la Yougoslavie de "résistance à la
répression", de "lutte de libération d'un peuple opprimée" ou
de "lutte des civils exposés aux représailles des autorités". Et
on l'utilise comme fondement "légal" pour insister
continuellement sur la réduction du nombre de
ressortissants de la police au Kosovo et Metohija, dans une
situation où les terroristes albanais intensifient leurs actions
et les dirigent de plus en plus sur les milieux urbanisés.

L'objectif stratégique de cette politique est clair - expulser
graduellement du Kosovo et Metohija les institutions et les
organes légaux de la Serbie, et permettre la reprise complète
de la Province par les Albanais, en vue d'une sécession
future.

L'option de la Serbie et de la Yougoslavie, en faveur du
règlement pacifique

Nonobstant cette constellation et positions à propos de
Kosovo et Metohija, la Serbie et la Yougoslavie préconisent
leur position politique de principe, voire que toutes les
questions relatives à cette Province sudserbe doivent être
résolues par la voie pacifique, par le dialogue démocratique
et dans l'intérêt de toutes les communautés nationales
vivant au Kosovo et Metohija. La Serbie et la Yougoslavie
n'avaient besoin d'aucune menace d'action militaire par
l'OTAN en vue de la réalisation de la paix, leur option à cet
effet ayant été articulée bien avant. L'accord du Président
de la RFY Slobodan Milosevic et de l'Ambassadeur Richard
Halbrooke devait apporter aux facteurs internationaux le
véritable tableau de la situation au Kosovo et Metohija et
de ce qui s'y passe réellement, et contribuer à la réalisation
d'un règlement pacifique. La bonne volonté de la partie
serbe et yougoslave s'est traduite par la mise en application
intégrale des accords convenus. Une partie des forces de la
police légitime a été retiré de Kosovo et Metohija, ont été
supprimés les lieux de stationnement de ces forces dans les
localités habitées, et éliminés les postes de contrôle sur les
voies de communication, etc., alors que la mission
diplomatique d'observation (KVM) au Kosovo et Metohija
s'est vue assurer les conditions nécessaires pour son travail
- la vérification.

Après la réalisation de l'Accord, le Gouvernement de la
République de Serbie et les représentants de toutes les
communautés au Kosovo et Metohija ont signé la
Déclaration sur les cadres politiques d'autogouvernement
au Kosovo et Metohija, mais en l'absence uniquement des
représentants des partis albanais nationalistes-séparatistes
désunis. Le Gouvernement de la République de Serbie a
lancé une série d'invitations au dialogue politique, mais en
vain. Ainsi, et de fait, la Serbie et la Yougoslavie se sont
acquittées de leurs obligations découlant des Résolutions
pertinentes du CS, des Accords et conclusions de l'UE, et du
Groupe de contact, et ont fait sincèrement état de leur
intérêt en vue du dépassement des problèmes en suspens par
un dialogue franc et ouvert, assorti du respect des principes
fondamentaux convenus avec l'ambassadeur R. Holbrooke.
Les plus importants en étant: la protection de l'intégrité
territoriale et de la souveraineté de la Serbie et de la RFY,le
respect des droits des minorités selon les normes
européennes et mondiales les plus peaufinées, la mise en
place d'une autonomie qui ne sortirait pas des cadres des
constitutions de la Serbie et de la RFY, et la réalisation
d'accords devant protéger à titre égal toutes les
communautés nationales vivant au Kosovo et Metohija.

La réponse à tous ces efforts précités de la Serbie et de la
RFY, ont été les attaques terroristes plus violentes par
ladite "OVK-UCK" sur les ressortissants de l'armée et de
la police, les représentants des autorités d'Etat et les civils
innocents. Dans ce contexte de la violence et de la cruauté,
il convient surtout de signaler l'attentat du café "Panda" à
Pec, dans lequel des terroristes albanais ont tué six jeunes
hommes serbes âgés de 15 à 31 ans.

Il ne fait pas de doute que dans ce comportement des
terroristes la partialité d'une partie de la communauté
internationale (la Mission de vérification) y est
certainement pour quelque chose, et qu'il en est de même
avec le soutien politique plus ample et toute autre forme de
soutien qui leur vient de la République d'Albanie. Car, de
nombreux arguments témoignent que tout le monde
comprend parfaitement bien ce qui se passe réellement au
Kosovo et Metohija, qui attaque qui et qui défend qui. A cet
égard, est particulièrement illustrant le cas monté du
"massacre de civils albanais" dans le village de Racak, qui
correspond à une manipulation médiatique calculée pour
détourner l'attention des crimes de plus en plus fréquents et
cruels perpétrés par les terroristes albanais, et, partant, pour
"créer" les conditions en vue de la poursuite et de
l'intensification des pressions et des menaces à l'égard de la
Serbie et de la RFY. Un constat public de Dan Everts, chef
de la Mission de la CSCE en Albanie, prononcé au début de
janvier 1999, suivant lequel "on ne saurait nier que le Nord
de l'Albanie représente une base pour l'entraînement de
l''OVK-UCK'" n'a même pas donné lieu à une
condamnation sérieuse de l'Albanie par la communauté
internationale qui ne ménage pas ses protestations
venimeuses à propos de toute action antiterroriste de la
police au Kosovo et Metohija. L'arrestation à Tirana d'un
ressortissant (Max Ciciku)du groupe
fondamentaliste-terroriste d'Osam Bin Laden, affecté aux
activités terroristes à déployer au Kosovo et Metohija, à en
juger d'après les déclarations des Etats-Unis d'Amérique en
faveur de la persécution et du châtiment de tout terrorisme,
et surtout de celui qui menace les EUA eux-mêmes (Bin
Laden figurant en tête de liste des plus grands terroristes
recherchés par les EUA), devrait donc fournir une raison
valable pour entreprendre des mesures contre l'Albanie et
pour l'empêcher à soutenir désormais ouvertement le
terrorisme et les terroristes, voire à porter atteinte au
territoire souverain de la Serbie et de la RFY. La
Résolution du Parlement albanais du 28 décembre 1998,
"exigeant le soutien énérgique du gouvernement et de l'Etat
albanais aux frères du Kosovo", représente selon toutes les
normes internationales une agression sur l'Etat voisin. Les
entretiens des hommes d'Etat et politiques d'Albanie avec
les terroristes de ladite "OVK-UCK", à Tirana, sont un
exemple éclatant d'une politique subversive, dirigée contre
l'intégrité et la souveraineté de la RFY, l'un des Etats
membres de l'ONU.

Nonobstant, les défenseurs - à l'échelle internationale - du
recours à la force contre la RFY continuent à préconiser la
poursuite des menaces et des pressions, y compris militaires,
à l'égard de la Serbie et de la Yougoslavie qu'on voudrait
exclusivement responsables de l'état de choses et des
problèmes au Kosovo et Metohija, tout en fermant les yeux
devant le terrorisme et le séparatisme flagrants.

Les terroristes de ladite "OVK-UCK" et l'Albanie - leur
inspirateur et complice, bien qu'ils aient commis une
multitude de crimes et d'attaques, restent pour le moment
exempts de leur résponsabilité pour avoir provoqué cette
crise dans la région, dont les conséquences restent
inconcevables.

La crise au Kosovo et Metohija ne pourra être résolue aussi
longtemps que les terroristes albanais ne seront
publiquement et décisivement qualifiés comme tels, comme
tous les terroristes dans les autres parties du monde, aussi
longtemps que leur activité ne sera condamnée sans
ambiguïté, et que ne seront entreprises toutes les mesures
qui s'imposent pour les priver de toute aide et soutien de
l'étranger, et pour que tous les autres habitants du Kosovo
et Metohija - qui composent la majorité -, aient la
possibilité d'articuler ouvertement et librement sans
craindre pour leur vie et celle de leurs familles, leurs propres
positions sur les modalités de la vie en commun de toutes
les communautés nationales au sein du Kosovo et Metohija.

ARTEL GEOPOLITIKA by www.artel.co.yu
office@...
Datum: 18. februar 2003. g.

Americki institut za mir nesmetano nastavlja
antisrpsko delovanje

Pise: Sladjan Nikolic
Beograd, 18. februar 2003. godine

Izvestaj iz jula

Krajem jula, Americki institut za mir je objavio specijalni izvestaj
o opcijama konacnog statusa Kosova i Metohije u kome je
navedeno osam mogucih resenja. Svrha ovog dokumenta je bila da
Kongresu i Senatu, prikaze lepezu mogucih resenja i potenicijalne
opasnosti koje u sebi moze nositi svako od njih po americke intrese
na Balkanu. Na osnovu toga "resenje-potencijalna opasnost", ove
institucije treba da se opredele za ono resenje koje ce u sebi da
sadrzi najmanje opasnosti po americke interese. Analizom ovih
resenja sasvim se jasno moze videti da Americki institut za mir
kao resenje favorizuje davanje Kosovu i Metohiji nekog oblika
nezavisnosti. Takodje, ovaj dokument na posredan nacin sugerise i
priprema Kongres i Senat ali i sve one koji se u SAD i Evropi
bave problemom Kosova i Metohije, da rezoluciju 1244 i njene
anekse, kojima se grantuje teritorijalni integritet i suverenitet SRJ,
i trezenje resenje za Kosovo i Metohiju kroz njenu sustinsku
autonomiju u okviru SRJ, ne treba postovati u buducim
pregovorima i da ako je to u njihovom interesu donesu novu
rezoluciju.
Sef citavog projekta na kome je radilo jos 13 eksperata iz SAD, a
koji je rezultirao ovim specijalni izvestajem bio je Danijel Server
direktor Balkanske inicijative za mir koja deluje u okviru
Americkog instituta za mir. Dokument je odlukom upravnog
odbora pusten u javnost s ciljem da se premoste razlike koje
postoje izmedju onih ljudi koje se probelemom Kosova i Metohije
bave u SAD i Evropi.
Grupa APIS je u tekstu "Uloga Americkog instituta za mir u
projektovanju buducnosti Kosova i Metohije" dala detaljnu
analizu ovog dokumenta, objasnila ulogu ovog Instituta u sistemu
americkih institucija, procesu donosenja odluka Kongresa, Senata
i administracije i dala procenu njegovog daljeg delovanja ocenivsi
ga izrazito antisrpskim.

Sastanak

U prostorijama ovog instituta je 5. decembra prosle godine odrzan
je sastanak vodecih americkih i evropskih eksperta za Balkan.
Ovom sastanku kojem je presedavao Danijel Server prisustvovali
su predstavnici vlade SAD i zemalja clanica EU, koji se bave
problemom Kosova.
Izvestaj o rezultatima ovog sastanka sastoji se od sest stranica
podeljen je u tri celine: "Gde smo danas", "Kako i kada pokrenuti
proces napred" i "Zakljucci i preporuke". Na sastanku je
zakljuceno da SAD treba da imaju kljucnu ulogu u buducim
pregovorima. Takodje, vecina americkih ucesnika skupa je
smatrala da SAD pre otpocinjanja pregovora treba da zauzme stav
prema buducem statusu Kosova i da taj stav zagovara u
pregovorima. Vecina americkih ucesnika je bila stava da je jedino
odr?ivo resenje nezavisnost (mo?da sa podelom ili
centralizacijom), uz garancije za kosovske susede i manjinsku
populaciju.
Kad je rec o ucesnicima sastanka iz Evrope, vecina je takode
smatrala da je nezavisnost najverovatniji rezultat buducih
pregovora, ali su oni za razliku od onih iz SAD spremniji za jedan
otvoreniji dijalog. Mnogi evropski posmatraci preferirali bi da
Kosovo bude deo veceg, multietnickog suverenog entiteta, ali su se
ucesnici sastanka slo?ili da nova zajednica Srbije i Crne Gore ne
nudi ozbiljne mogucnosti da joj se prikljuci Kosovo.
Kad je rec o nezavisnost na sastanku je bilo i onih (uglavnom iz
Evrope) koji su se tome protivili, objasnjavajuci da bi to moglo da
dovede do sirenja nestabilnosti na Balkanu, ali niko nije smatrao
da bi Kosovo kao celina trebalo da se vrati pod nadle?nost
Beograda.
Ucesnici sastanka zakljucili da ce se "sargarepa" u pregovorima
nalaziti u rukama Evrope i da ce Brisel "morati da bude spreman
da ponudi clanstvo u EU kao deo procesa pregovora". Dogovoreno
je izmedu SAD i EU da Brisel treba da privuce Balkan u Evropu.
Takodje su bili saglasni i da uloga Rusije nije previse kljucna.
Zakljucak je da je za Rusiju dovoljno da ucestvuje u koordinaciji
pregovara jer je va?an njen glas u Savetu bezbednosti, ali da joj se
ne da neka prevelika uloga.

Zakljucak

Kao sto je ranije u ovom tekstu bilo receno dokument je odlukom
upravnog odbora pusten u javnost s ciljem premoscavanja razlika
koje postoje izmedju onih ljudi koje se probelemom Kosova i
Metohije bave u SAD i Evropi. Posle upoznavanja sa
dokumentom Americki Institut za mir je 5. decembra i
organizoavao sastanak vodecih americkih i evropskih eksperta za
Balkan kao i predstavnika vlade SAD i zemalja clanica EU, koji se
bave problemom Kosova. Cilj ovog sastanka je bio konkretni
ragovori na premoscavanju razlika koje postoje u vezi sa
problemom Kosova i Metohije. Americki insitut je ovim
sastankom postiogao svoje ciljeve:
" dogovoreno je da kljucnu ulogu u definisanju buduceg statusa
KiM imaju SAD. Takodje SAD u buduce pregovore treba da udje
sa vec definisanim stavom. S obzirom na to u pretohodnom
izvestaju Americkog instituta za mir perferira neki oblik
nezavisnosti KiM, uticaj tog izvestaja na opredeljenje kongresa i
stavove americkih ucesnika ovog sastanka, moze se zakljuciti da ce
se SAD u buducim pregovorima zalagati za davanje nekog oblika
nezavisnosti KiM. Oblik nezavisnosti jos uvek nije definisan,
postoje razlicite varijante ali koristim ovu priliku da jos jednom
upozorim da ce on uskoro biti definisan. Taj period nije mnogo
dug, u tekstu "Uloga Americkog instituta za mir u projektovanju
buducnosti Kosova i Metohije" izneta je sledeac procena :" Period
koji SRJ i Srbija imaju da se izbore da resenje o konacnom
satstusu Kosova i Metohije ne bude na stetu nase drzave u celini i
srpskog naroda procenjuje se na 2004 godinu". Ovo je prosle
nedelje potvrdio i Danijel Server u intervjuu za Blic News:
"Mislim da je moguce da pocnu 2004. godine, mada neki u
Beogradu ka?u da bi Srbi ?eleli da to bude pre izbora koji ce biti te
godine. Moguce je da se to pomeri za 2005. godinu, ali mislim ne i
posle toga".
" dogovorno je da se Rusiji u buducim pregovorima ne da neka
veca uloga, da se ona marginalizuje i da joj se na svaki nacin
onemoguci da u Savetu bezbednosti stavi veto na odluku koja bude
doneta u pregovorima. Kako bi Rusija bila onemogucena da stavi
veto dogovoreno je da resenje statusa KiM treba da proistekne
navodno iz pregovora Beograd-Pristina. Medjutim kako je ranije
receno SAD ce u buducim pregovorima doci sa definisanim
stavom o buducem statusu KiM i taj stav ce zagovarati u
pregovorima. Tako definisan stav Beograd i Pristina treba da
prihvate kao njihov dogovor a time Rusija nece biti u mogucnosti
da eventulano u SB zastiti srpski interes.
" svi ucesnici sastanka su bili saglasni da KiM kao celinu ne treba
vratiti pod nadleznost Beograda. Najveci broj ucesnika sastanka a
u okviru predstavnika SAD svi, slozili su se da je jedino odr?ivo
resenje nezavisnost (mo?da sa podelom ili centralizacijom). To je
upravo ono za sta se Americki Inistitut za mir zalagao u svom
prethodnom izvestaju sto konkretno znaci ponistavanje rezolucije
1244 SB kojom se garantuje teritorijalni integritet i suverenitet
nase zemlje i da ce se pregovori voditi o statusu KiM a ne o
sustinskoj autonomiji u okviru ZSCG kao sto je to zapisano u u
pomenutoj rezoluciji.
" dogovoreno je da EU kao "sargarepu" preogovaracima ponudi
clanstvo u sistemu "odrekinte se vi jednog a vi drugog pa cete svi
zajedno u EU a tamo to i nece imati nekakvog znacaja"

Na ovom sastanku kao sto se vidi postignuti su odredjeni dogovori
i priblizavanje stavova SAD i EU i za ocekivati je da ce ovakvih
sastanaka biti jos a njihov rezultat ce biti usaglaseni stavovi i
usaglasen nastup u pregovorima izmedju Beograda i Pristine. Taj
stav bice nametnut sistemom "stapa i sargarepe". Kako stvari stoje
Siptari su u boljoj poziciji ali ce ipak na kraju sve zavisti od toga
ko bude bolje izlobirao. Siptarski lobi ima izuzetan uticaj na
Americki institut za mir i moze se tvrditi da uz Medjunarodnu
kriznu grupu i neke nevladine organizacije on predstavlaj jedna od
kljucnih oslonaca siptarskih separatista i terorista u realizaciji
njihove ideje o nezavisnom Kosovu (Osnove strategije Albanskog
separatistickog pokreta i njegovog lobija u ostvarivanju
nezavisnosti Kosova i Metohije). Najveci broj aktivnosti siptarskog
lobija finasira se od poslova organizovanog kriminala i kako bi se
ovaj lobi i politicari koji su pod njihovim uticajem, zaustavili
krajnje je vreme da se informacije o tome ko je sve finansiran od
novca siptarskog organizovanog kriminala iskorite. Bilo bi
zanimljivo videti kako bi se neki Kongresmen ili Senator osecao
kad bi se u Njujork tajmsu pojavio tekst o tome kako je njegova
kampanja bila finansirana novcem od droge ili ako bi neko od njih
za vezu sa siptarksom narkomafijom zavrsio u rukama FBI-a.
Autor ovog teksta je uveren da bi mnogi od njih ako ne i vecina
vrlo brzo odustali od podrske nezavisnosti Kosova i Metohije.