Informazione


en français, à lire et voire aussi:

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Michel Chossudovsky - USA et UE collaborent avec la maffia
"Un terroriste", disait Washington à propos du nouveau "premier ministre". Oui, mais c'est "notre" terroriste...


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Les rebelles de l'ALK s'entraînent dans des camps terroristes 
Par Jerry Seper - THE WASHINGTON TIMES - Le 4 mai 1999 



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L'important n'est pas ce que les médias disent, mais ce qu'ils ne disent pas
Quelques instruments pour comprendre le Kosovo :

Jeu "Vrai ou Faux ?"
Un test-média sur le Kosovo :
Vérifiez par vous-même l'état de vos connaissances et comment l'info a été manipulée.
En ligne sur notre site.

Film Les Damnés du Kosovo
Par Vanessa Stojilkovic et Michel Collon
Témoignages inédits sur le nettoyage ethnique actuel et l'occupation de l'Otan. Comment la guerre contre la Yougoslavie et ses médiamensonges ont préparé l'Irak et l'Afghanistan. 
9 euros. 77 minutes. Existe en français, anglais, espagnol, néerlandais, serbo-croate...

Vidéo Débat Otan, Kosovo et médias
Avec Jamie Shea (Otan), Michel Collon et Olivier Corten (Université Libre de Bruxelles)
La seule fois que le porte-parole officiel de l'Otan a accepté un débat public, il a fini par le regretter... 
7 euros.

Vidéo Uranium appauvri - Les victimes parlent
Venus de neuf pays, victimes, experts et journalistes d'investigation témoignent des effets de ces armes terribles employées en Irak, Bosnie, Kosovo, Afghanistan...
80 minutes, 7 euros.

Livre Monopoly - L'Otan à la conquête du monde
Par Michel Collon
Pourquoi l'Europe a marché avec les Etats-Unis dans la guerre contre la Yougoslavie. Les enjeux économiques et stratégiques cachés. La plus réussie des campagnes de propagande de guerre. Faiblesses de la gauche face aux guerres dites 'humanitaires'.
Epuisé en français, 14 documents présentés gratuitement sur le site.
Disponible en anglais, espagnol, néerlandais, russe, serbo-croate.

Livre Poker menteur
Par Michel Collon
Les Etats-Unis à la conquête du monde. Alliances et rivalités.
Epuisé en français. 21 documents présentés gratuitement sur le site.
Disponible en anglais, espagnol, néerlandais.

Infos et commandes : lila.investigation @ gmail.com


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Le Kosovo et la géopolitique des Balkans

par Pierre Hillard*

La proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo a été mise en scène par les médias atlantistes comme une victoire des peuples à disposer d’eux-mêmes. Rien de plus fallacieux, rappelle Pierre Hillard : cette décision n’a pas été prises par les intéressés, mais par l’Allemagne et les Etats-Unis. Au demeurant, le Kosovo « indépendant » n’est pas souverain et son activité économique légale se limite à héberger la plus moderne des bases militaires US implantée sur le continent européen, camp Bondsteel.


28 FÉVRIER 2008

Depuis
Paris (France)



L’indépendance du Kosovo, le 17 février 2008, marque un tournant dans les Balkans. Une forêt de drapeaux albanais, états-uniens et anglais claquait dans les rues de la nouvelle capitale, Pristina. Ça et là, un « Danke Deutschland » (« merci l’Allemagne ») décorait les frontons de plusieurs bâtiments rappelant le rôle incontournable de Berlin dans la naissance du nouvel État. La reconnaissance de la dernière province de la fédération yougoslave semble clore le démantèlement de ce pays commencé au début de la décennie 1990. En fait, la destruction de cette fédération entre dans un vaste plan de recomposition territoriale et économique des Balkans en liaison avec la Mer noire et le Proche-Orient.

La Yougoslavie doit être détruite

La destruction de ce pays est due à l’Allemagne. En effet, dès les années 1970, les autorités politiques bavaroises sous la direction du ministre-président Franz-Josef Strauss ont organisé de multiples contacts avec les dirigeants slovènes et croates. Il s’agissait de détacher économiquement les États du Nord de la Yougoslavie afin de les intégrer à l’économie occidentale, en premier lieu l’Autriche et l’Allemagne. L’instrument qui a permis à Berlin d’entamer la désintégration de ce pays est passé par une « Communauté de travail » (Arbeitsgemeinschaft), Alpen-Adria [1]. Créée le 20 novembre 1978, cette Communauté regroupe différentes régions issues de différents pays. Outre la Bavière, on y retrouve des régions suisses, autrichiennes et italiennes. À cela, il faut y ajouter depuis la chute du Mur de Berlin les régions hongroises, mais aussi les provinces du Nord de l’ancienne Yougoslavie. Forte d’une superficie de 306 000 km2, cette entité territoriale se dégageant progressivement de l’autorité des différents États prend en charge des domaines comme l’aménagement du territoire, les transports ou encore l’agriculture. Cette dynamique se renforce d’autant plus en raison de l’action de l’Association des Régions Frontalières Européennes (l’ARFE), institut germano-européen, dont l’objectif déclaré est de transformer les frontières nationales en simples tracés administratifs [2].

Le prélude à la sécession de la Slovénie et de la Croatie commença en 1987 quand l’État yougoslave se trouva au bord de la faillite dans l’incapacité d’honorer ses dettes. Cette situation obligea le gouvernement du pays à se placer sous les fourches caudines du Fonds monétaire international (le FMI). Ce fut le commencement de la fin. En effet, le gouvernement allemand en profita pour arguer du fait que la Slovénie et la Croatie, régions plus riches par rapport à celles du Sud, avaient plus de chance d’entrer dans l’Union européenne (à l’époque la CEE). Ce chant de sirène eut l’effet escompté. En juin 1991, les deux républiques du Nord yougoslaves déclarèrent leur indépendance. Cette dernière fut reconnue expressément par le ministre des Affaires étrangères allemand, Hans-Dietrich Genscher en décembre de la même année. Sa détermination entraîna celle des autres pays européens allumant ainsi le brasier yougoslave. En fait, l’action déterminante de l’Allemagne en faveur du démembrement de l’État yougoslave fut précédée en juillet 1991 par Alpen-Adria qui, lors d’une session plénière le 3 juillet 1991, déclara : « Les membres de la communauté de travail d’Alpen-Adria suivent avec une grande inquiétude l’escalade de la violence en Yougoslavie menaçant la paix en Europe (…). Ils considèrent comme de leur devoir d’agir, dans le cadre de leurs possibilités, au fait que le droit à l’autodétermination des peuples de Yougoslavie soit reconnu et que les décisions émanant d’organes démocratiquement élus soient respectées. Ils soutiennent avant tout les efforts démocratiques et non-violents des États membres de Slovénie et de Croatie à réaliser leurs droits à l’autodétermination. Ils sont convaincus que ces républiques ont le droit de revendiquer l’indépendance, la liberté et la solidarité au sein de la Communauté de travail Alpen-Adria » [3]

L’éclatement de la Fédération yougoslave aboutit à l’émergence de multiples unités indépendantes. Les accords de Dayton, signés en 1995, ont fixés temporairement les frontières de ces nouvelles entités nées dans le sang. Cependant, l’affaire n’était pas close avec le cas kosovare. Cette province autonome serbe, véritable foyer de la civilisation de ce pays, s’est vue peuplée progressivement de musulmans en provenance d’Albanie. Réclamant une indépendance face à Belgrade, les représentants albanais du Kosovo ont reçu un soutien complet de la part de l’Union fédéraliste des communautés ethniques européennes (l’UFCE), institut européen mais en fait allemand promouvant une organisation ethnique de l’Europe. Bénéficiant de l’appui d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur allemand [4], l’UFCE a soutenu totalement les revendications kosovares [5]. Réunie sous l’appellation « Union des Kosovars », cette dernière a reçu un appui de Berlin tout en ayant son siège aux … États-Unis dans l’État de l’Illinois [6]. L’intervention militaire de l’OTAN, en mars 1999, fit plier la République yougoslave qui désormais se vit imposer une réorganisation de son espace géographique.


Les Balkans, zone de transit

La grande « faute » du président serbe Milosevic aux yeux des mondialistes est d’avoir refusée de rentrer dans l’organisation politique et financière prônée par la communauté euro-atlantique. En fait, la destruction de la Yougoslavie a permis une complète réorganisation de l’espace politique, économique et militaire. Sitôt la guerre de 1999 terminée, les États-Unis se sont lancés dans la construction d’une base militaire au Kosovo, la plus moderne et la plus importante d’Europe : Bondsteel. Pouvant abriter jusqu’à 7 000 soldats, cette base ultra-moderne est en mesure de surveiller l’ensemble du territoire balkanique, mais aussi la Mer noire et la Turquie. Premier employeur de Kosovars, cette présence états-unienne fidélise le tout nouveau gouvernement indépendant à Pristina. En termes plus clairs, le Kosovo est une annexe du territoire américain en Europe. Cette volonté états-unienne de s’impliquer dans cette zone s’explique en raison de l’importance cruciale de l’acheminement des hydrocarbures en provenance de la Mer Caspienne, plus exactement de Bakou. Parmi les nombreux oléoducs et gazoducs, nous pouvons relever le transbalkanique Burgas-Vlore, le BTC (Bakou, Tbilissi-Ceyhan), Blue Stream, Nabucco, … en concurrence avec le gazoduc russe, Southstream.

La politique états-unienne consiste à contrôler les Balkans, en passant par l’Asie centrale jusqu’au Proche-Orient. Cela passe obligatoirement par une balkanisation de toute cette zone selon la bonne vieille tradition « divisez pour mieux régner ». La parcellisation de l’Europe en raison de l’application des textes germano-européens se double de la volonté d’éclater les États du Proche-Orient en une multitude d’entités ethniques et religieuses. Cette ambition a été présentée officiellement par la revue militaire AFJ (Armed Forces Journal) en juin 2006 sous la plume de Ralph Peters, ancien officier du renseignement. En fait, ces travaux s’appuient largement sur ceux de l’islamologue britannique Bernard Lewis très proche des néo-conservateurs [7]. L’importance de sécuriser l’acheminement du pétrole et du gaz entre le Proche-Orient et les Balkans explique aussi la volonté de mettre sur pied une eurorégion de la Mer noire. Ce concept a été particulièrement développé lors de multiples réunions entre le très influent Bruce Jackson, proche des milieux néo-conservateurs, et les instances européistes. Comme le rappelle avec clarté le représentant états-unien : « La Mer noire est la nouvelle interface entre la communauté euro-atlantique et le grand Moyen-Orient » [8]. Par conséquent, on comprend plus aisément toute l’importance d’une indépendance du Kosovo qui, par l’intermédiaire de sa base US, sera pour Washington un véritable porte-avion quadrillant l’ensemble de cette zone.

Les événements précipitant le Kosovo vers l’indépendance avaient été annoncés lors des colloques réunissant les députés du Parlement européen et ceux du Congrès des États-Unis. En effet, dans le cadre du Transatlantic Legislators Dialogue (TLD), une réunion du 18 au 21 avril 2006 à Vienne annonçait déjà la couleur. Comme le présente le rapport final du TLD : « La délégation américaine se concentre sur la question du Kosovo et indique que la semi-indépendance du Kosovo n’est pas le bon choix. C’est l’autodétermination qui devrait être appliquée, et que la Serbie doit devenir un pays normal, pleinement intégré dans la communauté internationale ». Cette même délégation états-unienne précise « qu’il y a, bien entendu, un problème plus vaste : chaque langue, chaque dialecte doit-il disposer d’un drapeau et d’un pays indépendant ? » [9]. En tout cas, c’est un peu tard pour y penser.

La reconnaissance de la souveraineté du Kosovo par les principales puissances occidentales est un véritable tournant dans les relations internationales. En effet, suite à la guerre de 1999, la résolution 1244 du Conseil de sécurité affirmait reconnaître l’intégrité du territoire serbe, Kosovo inclus, ce dernier bénéficiant d’une forte autonomie. La violation flagrante de cette résolution laisse le droit international en miettes. A quoi bon rédiger des résolutions qui seront piétinées ? Qui plus est, la reconnaissance de ce nouvel État ouvre largement la boîte de Pandore. Que répondre aux autres régions en Europe et partout dans le monde souhaitant obtenir leur indépendance ? Dans l’esprit du mondialisme, ennemi des États-nations, l’émergence de cet État préfigure une chute de dominos en série destructeurs de l’intégrité territoriale de nombreux pays. On aurait voulu faire exprès que l’on ne s’y serait pas mieux pris. Mais justement, il faut croire que les Al Capone du mondialisme l’on fait en toute connaissance de cause. En ce début de XXIè siècle, aucun pouvoir humain n’est en mesure d’arrêter la construction de la Tour de Babel.



Docteur en science politique. Dernier ouvrage publié : La marche irrésistible du nouvel ordre mondial


[1] Pierre Hillard, Minorités et régionalismes, Paris, éditions François-Xavier de Guibert, 4è édition, p. 242 et suivantes.

[2] Ibid., p. 235.

[3] Ibid.,

[4] Ibid., pp. 184, 336 et 373.

[5] Ibid., p. 152.

[6] Ibid., p. 374 (la liste totale de ces mouvements indépendantistes est présentée à partir de la 2è édition).

[7] Sur l’origine de ce document, lire L’Effroyable imposture 2, par Thierry Meyssan, éditions Alphée, 2007, pp. 217-224.

[8] Pierre Hillard, La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, Paris, Editions François-Xavier de Guibert, novembre 2007, p. 61.

[9] Ibid., p. 65.




(english / deutsch / srpskohrvatski / italiano)

Schweiz / Kosovo

1) Kosovo: Dick Marty warnt vor Parteinahme gegen Serbien (21.02.2008)
2) Daniel Vischer: SCHWEIZ DARF KOSOVO JETZT NICHT ANERKENNEN (23.2.08)
3) Geneva: Thousands rally against Kosovo independence (24.2.2008)
4) Serbia recalls envoy to Switzerland in reaction to Kosovo recognition (2008-02-28)


Nonostante commenti sfavorevoli e proteste, compreso il richiamo dell'ambasciatore serbo, la Svizzera ha annunciato di riconoscere lo "Stato del Kosovo". Questa mossa criminale, dal punto di vista del diritto internazionale, appare in effetti molto legata a questioni interne: il piccolo paese ospita più di centomila kosovari albanofoni, nella categoria provvisoria di richiedenti asilo, o permesso umanitario. Tutto questo ora cambierà: con il riconoscimento del Kosovo da parte della Svizzera, la comunità kosovara dovrà andarsene... (segnalato da DK)

http://www.tanjug.co.yu:86/RssSlika.aspx?10366

Švajcarska priznala nezavisnost Kosova 

ŽENEVA, 27. februar (Tanjug) - Švajcarska je danas priznala Kosovo i Metohiju i saopštila da će uskoro uspostaviti diplomatske i konzularne veze sa srpskom pokrajinom koja je jednostrano proglasila nezavisnost 17. februara...


=== 1 ===

Kosovo: Marty warnt vor Parteinahme gegen Serbien

Bern. sda/baz. Der Präsident der Aussenpolitischen Kommission des Ständerats Dick Marty (FDP/TI) warnt vor einer raschen Anerkennung des Kosovo. Dass sich Aussenministerin Calmy-Rey frühzeitig für die Unabhängigkeit ausgesprochen hatte, bezeichnete Marty als Fehler.
«Ich habe nie verstanden, weshalb sich Aussenministerin Micheline Calmy-Rey schon vor zwei Jahren für die Unabhängigkeit ausgesprochen hat», sagte Marty in einem Interview mit dem «Tages- Anzeiger» vom Donnerstag.
«Vermutlich hat sie den Bundesrat vorgängig nicht konsultiert, und das Parlament schon gar nicht», sagte Marty. «Jedenfalls haben wir die Serben verärgert, mit denen wir eine besondere Beziehung pflegen».

Gegen Parteinahme

Er verwies darauf, dass Serbien im Internationalen Währungsfonds und der Weltbank zur Stimmrechtsgruppe der Schweiz gehört und sich aus Protest gegen die Anerkennung des Kosovo zusammen mit anderen Staaten aus der Gruppe zurückziehen könnte. «Es wäre angesichts der Bedeutung unseres Finanzplatzes schlimm, wenn die Schweiz ihren Sitz verlöre», sagte Marty.
«Wenn wir Kosovo schnell anerkennen, nehmen wir Partei, ohne dass wir etwas davon haben», warnte der Tessiner Ständerat: «Wenn uns unserer Neutralität noch etwas bedeutet, müssen wir vorsichtig sein». Er übte auch Kritik an der Haltung seiner Partei.
Die FDP habe sich zusammen mit der SP für eine baldige Anerkennung ausgesprochen, «ohne die Problematik genügend zu vertiefen».

«Kosovo ist nicht bereit»

«Kosovo ist überhaupt nicht bereit für die Unabhängigkeit», warnte Marty. Er zeichnete ein düsteres Bild der Lage in der bisherigen serbischen Provinz - die wirtschaftliche Lage sei desaströs, die Arbeitslosigkeit enorm.
Zudem sei Kosovo heute eines der grössten Zentren der organisierten Kriminalität. «Nichts ist besser geworden unter der internationalen Verwaltung. Diese hat versagt», sagte Marty: «Ich frage mich, welche Garantien es wirklich für die Minderheiten der Serben und der Roma gibt».
Der Bundesrat will in einer der nächsten Sitzungen über die völkerrechtliche Anerkennung des Kosovo entscheiden. Vor dem Entscheid will der Bundesrat die Meinung der Aussenpolitischen Kommissionen (APK) der Räte einholen. Die Konsultationen finden am Donnerstag in der ständerätlichen und am Freitag in der nationalrätlichen APK statt.

BaZ, 21.02.2008


=== 2 ===

PERSOENLICHE STELLUNGNAHME ZUM KOSOVO: 

SCHWEIZ DARF KOSOVO JETZT NICHT ANERKENNEN

Ich vertrete in dieser Sache keine Partei. Ich bin mithin auch kein
serbischer Parteigänger, als der man bald einmal hingestellt wird, folgt man
nicht einem verbreiteten auch links-grünen mainstream. Ich bin im Vorstand
der Gesellschaft Schweiz Islam, vertrete mithin in der Schweiz die
Interessen der Kosovo Albaner bezüglich Religionsfreiheit, Schulförderung
etc.. Hingegen war ich nie der Meinung, die Serben trügen an der Zerstörung
Jugoslawiens die massgebliche Schuld, sie beruhte vielmehr auf einer
Verkettung sehr vieler Ursachen. Innerhalb der grünen und linken Szene in
diesem Lande beschlägt dies eher einen Minderheitsstandpunkt, das stimmt.   


Zur Frage der Anerkennung der Unabhängigkeit, stehen folgende Ueberlegungen
im Vordergrund:

-Eine Unabhängkeitserklärung mit völkerrechtlicher Relevanz kann nicht
einseitig erfolgen. Die des Kosovo erfolgte zur Unzeit und gegen die
Beschlusslage der massgeblichen völkerrechtlichen Institutionen. Für die
Unabhängigkeit gerade zum jetzigen Zeitpunkt gibt es nicht eine
völkerrechtlich legitime Voraussetzung. Was völkerrechtlich gilt, kann nur
nach rechtspositivistischer Auffassung geklärt werden - es gelten die in
Kraft stehenden durch die zuständigen Organe des Völkerrechtes erlassenen
Rechtssätze. 

- Die nötigen Voraussetzungen der UNO liegen nicht vor. Das Argument, die
UNO sei nicht handlungsfähig wegen des Vetos Russlands und auch Chinas,
sticht nicht. Die Grundlagen der UNO gelten in allen anderen Fällen auch.
Ein Sonderrecht, wenn andere Staaten in Vetoposition sind, für sich
abzuleiten, gehört seit langem zur Spezialität  der amerikanischen (und
israelischen) Aussenpolitik und ist neu ein besonderes Markenzeichen der
Bush Administration, für welche die UNO gar nicht existiert - siehe
Golfkrieg, Iran- und Israelpolitik. Für Grüne, die sich als Vorreiter des
Völkerrechts verstehen, kann dies nicht Massgabe sein.  

- Die Unabhängigkeitserklärung wäre nie erfolgt, wäre die Regierung Thaci
von den USA nicht auf Grund eigener strategischer Interessen - und später
einem Teil der EU - Sarkozy war anfänglich zurückhaltend, nun hat er
endgültig mit der gaullistischen Tradition Frankreichs gebrochen - geradezu
zu diesem Schritt gedrängt worden. Dass die Schweiz in diesem unrühmlichen
Spiel mit mischelte, ist ein Kapitel für sich.

- Von einer europäischen Dimension zu sprechen, ist unpräzis und evoziert
falsche historische Voraussetzungen. Im Kosovo kumulieren gegen Russland
gerichtete handfeste amerikanische Militär- und Oelinteressen: Gas- und
Oel-Pipeline vom kaspischen Meer in das Mittelmeer, neuer Militärstützpunkt
mit 6'000 GI's. 

- Das Selbstbestimmungsrecht war für die USA bislang ohnehin noch nie
massgeblicher Faktor ihrer Aussenpolitik, rekurrieren sie darauf, dient dies
einzig der Kaschierung eigener Hegemonialpolitik. Europa seinerseits
bekundet heute aus eigenen Sicherheits- und Rohstofinteressen keinerlei
Interesse an alter und vor allem an neuer Militärpräsenz der Amerikaner in
Europa. Diese richtet sich gegen die neuen Realitäten der Gewichte der
Weltpolitik bezüglich der Aufteilung der Ressourcen und zielt auf die
weitestmögliche Ausschaltung Russlands und indirekt auch Chinas in der
Rohstoffpolitik. Die amerikanische Kosovo Politik ist diesbezüglich mit
ihrer Iranpolitik identisch. 

- Es war nota bene auch nicht die EU, die die USA zum Sonderstatus im Kosovo
eingeladen hätte. Von einer europäischen Zukunftsperspektive in
Ex-Jugoslawien zu sprechen, tönt zwar gut, verkennt aber die Entwicklung
seit 1990. Das postjugoslawische Staatengebilde kann bei bestem Willen nicht
als positiver Ausfluss einer Friedenspolitik der EU charakterisiert werden.
Die Zerschlagung Jugoslawiens zielte auf die Zerschlagung eines
multiethnischen Staates, wofür endogene, hauptsächlich aber eben auch
exogene Konstellationen massgeblich waren.

- Deutschland und alsbald die damalige EU, waren an der Zerstückelung
Jugoslawiens, für die es keinen Grund gab, schon gar nicht einen
europäischen, von allem Anfang an beteiligt. Vorerst schien es, als ginge es
um eine neue Grenzziehung Europas entlang der Grenze der Drina, mithin eine
Ausgrenzung des christlich orthodoxen Teiles entlang der ehemaligen Grenzen
Oesterreich- Ungarns - die Brücke von Ivo Andric lesen. Die von Deutschland
erzwungene vorschnelle Anerkennung Kroatiens und Sloweniens setzten ein
falsches Fanal, eigne wirtschaftliche Interessen waren fraglos mit im Spiel.
Fast machte es zudem den Anschein, als sei Deutschland wieder in die
Position weiland Bismarck's zurückgefallen. Die neuen antiserbischen Töne
glichen sich fast wörtlich an jene der Bismarck Zeit an. 

- Damit verband sich das Interesse der USA, die Einflusssphäre Russlands zu
schwächen. Der Kosovo war an der Seite Kroatiens, des Hauptfeindes der
Serben, was sich auf Grund der eigenen Unterdrückungssituation, die niemand
leugnet, wiederum von selbst verstand. Die amerikanischen Sonderinteressen
eines neuen möglichen Stützpunktes in geopolitisch zentraler Lage kamen
zusätzlich hinzu.   

- Natürlich entwickelte sich eine Eigendynamik, bei der die serbische
Politik zum Debakel wesentlich mit beitrug, sie kann indes nicht als haupt-
oder gar alleinschuldig angesehen werden. Nachdem die Schranken gefallen
waren, war jede "Volksgruppe" auf ethnische Säuberung des von ihr
reklamierten Territoriums aus, die christlich orthodoxen Serben, die
katholischen Kroaten und die muslimischen Bosnier, nun auch die muslimischen
Kosovo Albaner (s.u.). 

- Dass das damals nicht gesehen wurde, erscheint auf Grund des Jubels nach
dem Fall der Mauer als noch einigermassen verständlich, es heute einfach
auszublenden, macht eine Analyse im mindesten unvollständig. Richtig ist:
die Geschichte darüber ist noch nicht geschrieben - was umso mehr zur
Vorsicht gegenüber Einseitigkeiten mahnt. Aber es mehren sich gewichtige
Stimmen der Kritik am blinden Vorgehen Deutschlands und der EU - zum
Beispiel jene Helmuth Schmidts.

- Deshalb ist es aus zwei Gründen falsch, die europäische
Zukunftsperspektive, die durch die Unabhängigkeit des Kosovo's forciert
würde, in den Vordergrund zu stellen. Zum einen, weil der Kosovo vornehmlich
eine nicht auf europäische Interessen ausgerichtetes "US-Protektorat" ist
und weiterhin sein wird. Zum anderen, weil die EU bislang keine glaubwürdige
Perspektive für alle Länder Ex Jugoslawiens entwickelt hat.  


- Zudem: die Spanier wissen, warum sie gegen die sofortige Anerkennung sind,
obgleich die EU nie die Unabhängigkeit Katalaniens oder des Baskenlandes
gegen Spanien anerkennen würde. Das gleiche gilt für Nordirland. Die EU
verfügt bezüglich einseitiger Unabhängigkeitswünschen mithin über überhaupt
keine einheitliche Strategie. 

- Die Anerkennung des Kosovo's erfolgt heute nur, weil die EU gegenüber den
USA einmal mehr ins Hintertreffen geraten ist, und zu eigenständigen
Lösungen nicht fähig war. Nicht die EU hat den Gang der Entwicklung
diktiert, sondern die USA! Insofern ist es gerade nicht so, dass die
Europäer hier ihre eigene Situation klären, sie werden vielmehr zu
"Geklärten". 

- Als Randnotiz:  Wer würde in der Schweiz eine einseitige
Unabhängkeitserklärung des Jura ohne Einbettung in ein Abkommen mit der
Eidgenossenschaft hinnehmen, obgleich objektiv die drei Voraussetzungen für
die Unabhängigkeit objektiv ebenfalls erfüllt wären. 

- Mit der Anerkennung des Kosovo als unabhängiger Staat werden früher oder
später alle nicht albanischen Minderheiten de facto vertrieben. Die
Staatsgründung basiert mithin de facto auf ethnischer Säuberung, um die zu
verhindern anfänglich der Westen in den Krieg zog - in der Essenz sind sie
nun fast durchgängig verwirklicht, pikanterweise ist heute Serbien (ohne
Kosovo) der Staat mit den meisten ethnischen Minderheiten.  

- Den gegenteiligen Beweis hätten die jetzige kosovarische Regierung und die
Schutzmächte erbringen können und müssen. Ihr diesbezügliches Versagen ist
eklatant. Nun zu bekennen, sich für die Rechte der Minderheiten vehement
einzusetzen, ist bestenfalls gut gemeint, vorgebracht, weil natürlich dieser
Schwachpunkt von niemandem negiert werden kann. Die Realpolitik der
Beteiligten hat ihn aber negiert. Wer den Kosovo in seiner forcierten
Unabhängigkeit bestärkt, nimmt die Vertreibung in Kauf.

- Der Kosovo kann nicht einfach als originärer Sonderfall bezeichnet werden.
Wer dies vertritt, übernimmt einfach den historischen Standpunkt der Albaner
(des Kosovo), der sich - mindestens in dieser Einseitigkeit - kaum
historisch belegen lässt. Völkerrechtlich jedoch war und ist der Kosovo ein
Teil von Serbien. Jede Ethnie, die für sich die staatliche Unabhängigkeit
reklamiert, wird sich zur Legitimation als originären Sonderfall bezeichnen.


- Man kann mithin für oder gegen die Unabhängigkeit des Kosovo sein, aber
man kann nicht im Ernst sagen, die Situation präsentiere sich
völkerrechtlich anders als in Kurdistan, im Baskenland, im Jura oder in
Nordirland. Eine andere Qualität beschlägt das Recht auf einen eigenen Staat
Palästinas. Da geht es nicht um Sezession, sondern um die Beendigung der
Besatzung und die Rückkehrmachung der Massenvertreibung. Immerhin liegt seit
1967 die UNO Resolution 242 vor, weder die USA noch die EU haben sich
indessen bislang ernsthaft zum Handeln gemüssigt gesehen, was nur zeigt, wie
wenig berechtigt diese Staaten sind, sich auf universale Prinzipien zu
berufen.        

- Die Unabhängigkeit des Kosovo's wird früher oder später zur Realität
werden. Es besteht indessen kein Grund, deren einseitigen Forcierung gegen
das Völkerrecht zum Durchbruch zu verhelfen. Das gereichte Europa nicht zur
Stärkung, sondern brächte es in den unrühmlichen völkerrechtswidrigen Sog
der Amerikaner gegenüber dem Rest der Welt. Im jetzigen Jubel geht das
vielleicht unter. Alsbald werden aber die Töne kritischer. 

- Für die Schweiz, die bislang unter Bundesrätin Calmy-Rey in den letzten
zwei Jahren bezüglich Anerkennung eine unrühmliche Rolle gespielt hat, was
von Teilen unserer Fraktion auch öffentlich zum Ausdruck gebracht wurde,
besteht kein Grund zur Anerkennung in den nächsten Tagen. Die Lage der
Minderheiten hat sich nicht geändert, es gibt keinen völkerrechtlichen
Status. Schliesslich stellt sich aber auch die Frage: wie kann ein de facto
Protektorat unabhängig sein? Es ist an der zeit, dass die Schweiz ihre
diesbezügliche Politik überdenkt.

- Es müsste auch ausführlicher dargelegt werden, was die innenpolitischen
Gründe für eine sofortige Anerkennung wären. Ohnehin muss geklärt werden, ob
und wie die bisherigen Sonderbeziehungen der Schweiz im Kosovo
weiterbestehen sollen. Ich verweise auf die Ablehnung der Grünen einer
Weiterführung von Swisscoy - für die SP ist deren Fortsetzung gerade Teil
ihrer Anerkennungsstrategie, was unterschiedliche Ausgangspositionen
markiert!

- Natürlich gäbe es auch zum heutigen Gesicht des Kosovo, eine Mischung
zwischen amerikanischem Protektorat und hypermafiösen Strukturen,
zusätzliches zu sagen. Paradoxerweise ist es die DEA, die amerikanische
Drogenbehörde, welche den Kosovo als einer der weltweit grössten
Drogenumschlagplätze bezeichnet. Niemand soll mithin sagen, mit der
Unabhängigkeit des Kosovo entstehe in Ex Jugoslawien ein zukunftsträchtiger
Staat auf eigenwirtschaftlicher und rechtsstaatlicher Grundlage. 

ALS FAZIT BLEIBT: WER JETZT ANERKENNT, WIDERSETZT SICH DEM VOELKERRECHT, BEGEUNSTIGT DIE VERTREIBUNG VON MINDERHEITEN UND PROTEGIERT EIN PROTEKTORAT DER USA UND VON TEILEN DER EU. 

Seltsamerweise ist für einige die Moral auf der Seite des Kosovo. Was zeigt,
dass eben endlich das Völkerrecht und nicht die Moral vorrangig sein sollte.
Da sind wir wieder beim Streit Luhmann - Habermas.

Daniel Vischer, 23.2.08

(Quelle: Kaspar Truempy)


=== 3 ===


SwissInfo
February 24, 2008

Thousands rally against Kosovo independence

Several thousand Serbs rallied outside the Geneva
headquarters of the United Nations on Sunday to
protest against independence for Kosovo.

Police put the number of demonstrators at between
3,500 and 4,000, while organisers spoke of 8,000.

The demonstrators waved Serbian flags and placards,
and listened to speeches and music.

A smaller demonstration took place in Zurich on
Saturday.

Serbia's ambassador to Switzerland has warned
Switzerland of the consequences of recognising Kosovo.

"Switzerland would put its traditional good relations
with Serbia at risk," if it decided to recognise the
independence of Kosovo, ambassador Dragan Marsicanin
told the newspaper Sonntag. 

He said such recognition would undermine the "basic
principles of Swiss foreign policy, namely neutrality
and respect for international law".

The Swiss government is expected to take a decision on
the matter in the coming weeks.


=== 4 ===


XINHUA (CHINA)

Serbia recalls envoy to Switzerland in reaction to Kosovo recognition

2008-02-28 05:55:06

GENEVA, Feb. 27 (Xinhua) -- Serbia on Wednesday
recalled its ambassador to Switzerland in an immediate
reaction to the country's recognition of Kosovo
independence.

Belgrade's move was taken shortly after the Swiss
government announced its decision to recognize the
breakaway Serbian province as an independent country
and to establish diplomatic relations with it, the
official Swissinfo news website reported.

The Serbian embassy in Bern said the ambassador
recall was only a "first measure."

"Others will follow. The government of Serbia
still has to decide on this issue," embassy counselor
Bozidar Jovanovic was quoted by Swissinfo as saying.

The diplomat noted that Belgrade had recalled its
envoys from all those countries that had recognized
the independence of Kosovo.

In a statement, the embassy said the "unilateral
recognition" of Kosovo's independence was "an attack"
against the sovereignty and integrity of Serbia.

It added that the consequences could be
far-reaching for the stability of the region and for
Europe.




Kosovo: la posizione del teorico nonviolento Galtung

1) Il crimine contro i serbi: l’indipendenza del Kosova (febbraio 2008)

2) LA PROPOSTA DI AHTISAARI PER IL KOSOVO: INGIUSTA E DI OSTACOLO ALLA PACE (maggio 2007)


Rammentiamo che i documenti distribuiti attraverso JUGOINFO non rispecchiano necessariamente le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al solo scopo di segnalazione e commento.


=== 1 ===

Il crimine contro i serbi: l’indipendenza del Kosova

Johan Galtung

originale: "The Crime against the Serbs: Kosova Independence", 20 febbraio 2008
Traduzione di Miky Lanza per il Centro Studi Sereno Regis 


Che gli USA fossero i primi a riconoscere questo stato SEPARATISTA c’era da aspettarselo. Da un paese privo di comprensione storica ma pieno di solido egocentrismo da oleodotti, con una base militare enorme, Camp Bondsteel, a Urosevac presso Pristina, come parte dell’accerchiamento di Russia e Cina, così militarista da non poter sostenere la nonviolenza di Rugova ma da dover armare il corpo paramilitare UCK (ELK, Esercito di Liberazione del Kosova) e muovere una guerra illegale alla Serbia nel 1999 usando a questo scopo la loro NATO per far valere la violenza come argomento ultimativo. – tutto questo, di nuovo, era da aspettarselo. E un impero in declino diventa anche più violento e stupido. Il suo presidente attuale fa la sua parte, resta da vedere cosa succederà ancora.
Ma che gran parte dell’UE e qualcun altro stravolgessero il diritto internazionale, aggirando le Nazioni Unite con trucchi escogitati da un ex-presidente finlandese e un primo ministro svedese era inaspettato, non necessario e privo di intelligenza. Ci toccherà convivere per generazioni, per secoli, con il problema così creato. Perché?
Perché lo hanno già fatto. Uno stato diventa membro della comunità internazionale non con il riconoscimento USA – sebbene qualcuno lo preferirebbe – né dell’Assemblea Generale ONU, bensì del Consiglio di Sicurezza ONU. L’Assemblea Generale adottò il piano di divisione della Palestina in una parte araba e una ebraica; Israele dichiarò l’indipendenza, scacciò 710.000 palestinesi – la Nakba, l’orrore – vinse la guerra contro gli stati arabi, ottenendo così un riconoscimento di fatto, grossolanamente sostenuto dalla cattiva coscienza europea e dal desiderio anti-semita di esportare “il problema ebraico” dall’Europa al Medio Oriente.
Allora, che altro hanno in comune Kosova e Israele? Parecchio. L’Europa ospita una cristianità divisa da una pesante dialettica fra le tre confessioni cristiane, con ebraismo e islamismo lasciati al margine. Lo scisma fra cattolici e ortodossi avvenne nel 1054 (con papa Leone IX), come riflesso della divisione dell’Impero Romano nel 395; l’opposizione cattolicesimo- islamismo si verificò nel 1095 con la dichiarazione delle Crociate (papa Urbano II) contro i musulmani, e uccidendo altresì ortodossi (serbi) ed ebrei strada facendo; la divisione fra cattolicesimo e cinque protestantesimi culminò nel 1517 (Martin Lutero); il fronte permanente contro gli ebrei culminò durante la seconda guerra mondiale, a partire da un centro nella Germania nazista al quale si unì gran parte dell’Europa. Un brutto continente.
Le crociate “liberarono” Gerusalemme nel 1099, non per condividerla con gli ebrei fuggiti dopo la distruzione del Tempio nel 70, ma come meta per uno dei due loro più sacri pellegrinaggi (insieme a Santiago de Compostela). Gli israeliani “liberarono” Gerusalemme nel 1967, non per condividerla con i musulmani delle sue parti occidentale e orientale dove si trova la terza moschea più importante (dopo Mecca e Medina), ma per se stessi. E gli albanesi “liberarono” il Kosova non per condividerlo con i serbi ma per se stessi.
Così gli ebrei persero Gerusalemme, i musulmani persero Gerusalemme, e i serbi persero la loro Gerusalemme, i luoghi sacri culla della propria nazione, in Kosovo. E gli ebrei dissero “l’anno prossimo a Gerusalemme”, e i musulmani – non solo i palestinesi – continuano a combattere per la loro Gerusalemme, e i serbi continueranno per la propria, in Kosovo – con la o, non la a all’albanese. Per quanto? Finché vi ritorneranno, per generazioni, per secoli.
Impossessatevi di un territorio qualsiasi e forse ve la caverete. Impossessatevi di un’area sacra e seminerete una ribellione profonda che vi può travolgere. 
Continuiamo a vedere la replica dello scisma del 1054, perfino entro l’ UE. Si risveglia l’Arco Ortodosso, da Mosca-Minsk attraverso mezza Ucraina via Romania-Bulgaria e Serbia, girando a sud attraverso parti di Montenegro-Macedonia, sin giù a Grecia-Cipro, tutti quanti in crescente protesta (con la Spagna che si unisce loro per sue ragioni specifiche). E c’è ben di più in arrivo: se Israele e il Kosova, pur strappando il cuore di altre nazioni, se la cavano sfidando il diritto internazionale, allora altri, pur senza osare calpestare la terra sacra altrui ma con la prospettiva di uno o due veti, si stanno già facendo avanti.
Non che il diritto internazionale sia perfetto. Il veto, sia esso esercitato da Russia e Cina per proteggere la Serbia o dagli USA (34 volte) per proteggere Israele, o da qualunque degli altri “grandi” ivi comprese le piuttosto modeste Gran Bretagna e Francia, è una vergogna. Ma non è per questo che sovvertono il diritto. Il veto è, al momento, legge internazionale, ma nel caso del Kosovo quello non è il loro veto.
L’illegittima paralizzazione dell’ONU da parte USA-UE non rende illegittima l’indipendenza del Kosova, in quanto espressione di auto-determinazione. Ma ci può essere una via d’uscita, per quanto problematica: indipendenza di un Kosova federale, con amplissima autonomia per, grosso modo, tre cantoni serbi, una parziale autonomia per altre nazionalità, prevalentemente per gli albanesi; il tutto inserito in una confederazione ampliabile di Serbia e Kosova; con libero flusso di persone, idee e prodotti ovunque.
Oggi la Serbia respinge l’indipendenza e gli albanesi la federazione. Dopodomani, dopo varie sessioni negoziali, essi potrebbero considerare qualcosa del genere come un male di gran lunga minore.
Ma questa non era la strada percorribile da paesi con grossi interessi, che pensano che il potere sia diritto. Vergogna per loro!


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LA PROPOSTA DI AHTISAARI PER IL KOSOVO:

INGIUSTA E DI OSTACOLO ALLA PACE

Di Johan Galtung – Hakan Wiberg – Jan Oberg


Sin dal mese di febbraio (2007) questo articolo è stato diffuso a parecchi quotidiani ma è stato stampato solo dallo svedese Aftonbladet e dal danese Jyllands Posten

E’ stato proposto a ciascuno dei seguenti giornali che o non hanno risposto – per la maggior parte – o hanno declinato la proposta: The Guardian (Interventi liberi e servizi speciali), the Wall Street Journal (quale risposta a una lettera a favore dell’indipendenza del Kosovo), The Sunday Teleghaph, The Washington Post, New York Times, International Herald Tribune, Politiken e Berlingske Tidende (Danimarca), Dagens Nyheter (Svezia).

Quale pensate possa essere la ragione per la quale nessuno di questi giornali, che si sono distinti per la loro indipendenza, ha mostrato il minimo interesse per esso?

a)     E’ scritto male.

b)    Gli autori non sanno quello di cui parlano.

c)     Gli autori pensano ci siano altre soluzioni oltre a quella suggerita da potenti governi occidentali, inclusi quelli che hanno bombardato la Serbia e il Kosovo nel 1999.

d)    Gli editori dei giornali non pensano che il problema del Kosovo sia o possa diventare rilevante.

e)     L’articolo critica la copertura data dai media a questo conflitto.

f)     Gli editori sono sovraccaricati di proposte e leggono solo alcuni degli articoli che vengono loro proposti, spesso quelli di persone in vista, potenti e conosciute.

g)     Se questo punto di vista iniziasse a diffondersi, le persone potrebbero iniziare a chiedere se il bombardamento della Nato sia stata la cosa giusta da fare.

h)    Tutti sanno che il caso del Kosovo è unico nella politica mondiale. Non ci sono alternative alla sua indipendenza e, così, non c’è nulla che meriti realmente di essere discusso.

i)      Non viene detto nulla che non sia già stato detto in migliaia di articoli sul Kosovo.

j)      Altre ragioni?

Noi accogliamo volentieri il vostro punto di vista, non solo a proposito dell’articolo ma anche su come pensate che i media si occupino di conflitto, guerra e pace.

 

11 maggio 2007

Il mondo occidentale ha una stampa libera, e una stampa libera può presentare diversi punti di vista. Perché allora la storia del Kosovo è stata è stata rappresentata così uniformemente negli ultimi  15 anni? E perché la proposta di mediazione di Martti Ahtisaari per lo status futuro del Kosovo – e la copertura mediatica data ad essa – è così parziale e non obiettiva?

Un resoconto imparziale dovrebbe includere la prospettiva dei Serbi, dei Rom e delle altre minoranze presenti in Kososvo, non soltanto quella della maggioranza albanese.

E’ certamente vero che la Serbia, sotto Milosevic, represse duramene gli Albanesi del Kosovo. L’altro lato della medaglia è che questi (gli Albanesi del Kosovo – ndt) furono estremamente propensi a una visione nazionalista e secessionista sin dalla loro collaborazione con Mussolini. Quando, nel 1974, Tito diede loro probabilmente la maggiore autonomia di cui qualsiasi minoranza abbia goduto, essa fu vista da molti Serbi come una politica anti – serba, poiché ricompensava la ribellione (degli Albanesi - ndt) avvenuta lo stesso anno. Inoltre, è certamente nobile prendersi cura dei diritti delle minoranze ma la comunità internazionale non si è mai interessata allo stesso modo di analoghe repressioni sui civili serbi in Croazia, Bosnia e Kosovo.

E’ indubbiamente vero che la Serbia ha avuto un potere militarizzato e poliziesco. Ma i resoconti costantemente omettono che la piuttosto riuscita lotta nonviolenta degli Albanesi del Kosovo fu annientata da USA e Germania quando, dal 1993, essi hanno clandestinamente cominciato ad armare gli estremisti albanesi del Kosovo e creato l’UCK (Ushtria Clirimtare E Kosoves o anche KLA – Kosovo Liberation Army), alle spalle del leader del movimento nonviolento Ibrahim Rugova.

E’ sicuramente ragionevole che i governanti serbi debbano essere processati come possibili criminali di guerra. Ma i resoconti costantemente omettono che l’attuale Primo Ministro del Kosovo, Agim Ceku, fu il comandante dell’esercito Croato durante l’operazione della Sacca di Medak nel 1993, dove ogni essere umano vivente e ogni animale fu ucciso; che come tale egli partecipò  alle operazioni con le quali 200.000 cittadini Serbi della Croazia furono scacciati nel 1995.

Ceku fu un leader dell’UCK e la Nato non ha disarmato l’UCK. Il mondo ha voltato i già ciechi occhi da un’altra parte quando 200.000 serbi del Kosovo sono stati espulsi; poi l’UCK provocò una situazione di violenza nel Sud della Serbia e la guerra in Macedonia.

E’ indubbiamente vero che qualcosa come 800.000 Albanesi fuggirono dal Kosovo nel 1999. Essi lo fecero perché a) imperversava la guerra tra le truppe serbe e quelle dell’UCK con i suoi 20.000 ben armati combattenti; b) le armate serbe li mandarono via;  C) le bombe della Nato caddero per 78 giorni. La prova che supportava le argomentazioni di Bill Clinton a giustificazione dei bombardamenti – che Milosevic avesse un piano, simile a quelli di Hitler, per espellere 1,5 milioni di Albanesi, non è mai stata prodotta. La maggior parte dei media amplificarono questa manipolazione psicologica in favore della guerra.

Gli albanesi del Kosovo sono tornati indietro. I serbi no. Così per l’Europa il problema maggiore rispetto ai rifugiati è con la Serbia. E’ un fiasco di proporzioni himalaiane e una sconfitta morale per le Nazioni unite, l’Unione Europea, la Nato e l’Osce – gli attuali governatori del Kosovo – che essi abbiano fallito nel creare le condizioni  per consentire il giusto ritorno dei Serbi, dei Rom  e delle altre minoranze.

E’ sicuramente vero che gli albanesi del Kosovo hanno sofferto. Ma sostenere che questa sofferenza significa a) che la Serbia ha perso la sua sovranità sulla provincia per sempre (una sovranità sottolineata nella Risoluzione 1244 del Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite) e b) che il Kosovo deve quindi divenire il secondo stato Albanese indipendente in Europa è di una eccezionalità pericolosa. Che cosa si deve dire allora  a proposito della sofferenza in Tibet, Cecenia, Kurdistan, Palestina, Abkhazia, Ossezia del Sud, Tamil Eelam, nella provincia basca, nell’Irlanda del Nord, nella parte Nord di Cipro, o in Serbia?

Sono tutti destinati a divenire indipendenti passando attraverso i bombardamenti della Nato e la successiva “magica” mediazione di Ahtisaari?

E’ particolarmente bizzarro il caso della Serbia. Nel 2000 i cittadini della Serbia multietnica deposero in modo nonviolento Milosevic, il loro leader durante la guerra. Croati, Musulmani e Albanesi ancora celebrano i loro. Gli attuali leader del Kosovo erano i leader durante la guerra, e noi dobbiamo essere assolutamente sicuri che essi non siano né criminali di guerra  né mafiosi prima di premiarli con uno stato indipendente.

La proposta di Athisaari è stata commissionata da poteri politici privi di capacità professionali di mediazione e di risoluzione dei conflitti. E’ il risultato di lungo periodo di alcuni fatti: che la comunità internazionale non ha mai compreso la complessità della Yugoslavia, che non ha facilitato una soluzione negoziata nei primi anni ’90, quando una soluzione era possibile, che non ha mai utilizzato gli stessi principi per risolvere gli stessi problemi e che ha creduto che la pace potesse emergere ignorando una delle parti in conflitto, bombardando un territorio conteso in modo inaudito ed occupandolo.

Gli avvocati dell’indipendenza del Kosovo avrebbero dovuto usare creatività ed empatia.

Immaginare che Athisaari potesse offrire alla Serbia cose come una compensazione economica per i bombardamenti e le sanzioni patite, un pagamento per poter accettare un Kosovo al di fuori del patrimonio della Serbia, affittato per dare spazio alla gigantesca base americana Bondsteel e con pattuglie di confine serbo – albanesi.

Immaginare che egli potesse suggerire delle negoziazioni circa l’autonomia interna del Kosovo rispetto alle altre regioni della Serbia più a nord, e aperto una via veloce di adesione della Serbia e del Kosovo alla UE.

Immaginare che egli negasse ai leader di guerra oggi presenti in Kosovo l’enorme nuovo esercito che essi vogliono; che destabilizzerà la regione e minaccerà la Serbia e gli altri paesi confinanti.

Prima di incolpare i Serbi e la Serbia per le proteste per il piano di Anthisaari e della politica occidentale, trovate uno stato sovrano i cui leader del tempo di pace non protesterebbero per tale arroganza. Il piano di Anthisaari è ingiusto, non intellettualmente accettabile e non praticabile. In quanto strumento al servizio degli interessi di una miope politica occidentale, esso creerà instabilità, miseria e, molto facilmente, violenza.

 

Gli autori sono soci Transnational  Foundation for Peace and Future Research, TFF, in Svezia.  www.transnational.org.  Ognuno di essi ha seguito gli sviluppi, e periodicamente operato nei conflitti nella ex Yugoslavia per più di 30 anni.

 



ONE IN 100 / UNO SU CENTO

Behind Bars in America 2008

L'ultimo rapporto del 'Pew's Center on the States' afferma che, per
la prima volta nella storia, più di un adulto ogni 100, negli Stati
Uniti, è adesso in prigione

http://www.pewcenteronthestates.org/report_detail.aspx?id=35904

"A new report by Pew's Public Safety Performance Project details how,
for the first time in history, more than one in every 100 adults
in America are in jail or prison—a fact that significantly impacts
state budgets without delivering a clear return on public safety..."

(segnalazione: DK)