Informazione


(In occasione del tour europeo del Dalai Lama, e visti gli onori con i quali è accolto indistintamente da esponenti di centro-sinistra-destra ed in particolare, in Italia, da esponenti del governo Prodi, diffondiamo la presentazione di questo interessantissimo libro di Elisabeth Martens, « Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants », che ricorda le origini reazionarie-feudali e gli ammiccamenti nazisti del buddismo tibetano.
Una ampia raccolta di articoli in lingua italiana e link in varie lingue sulla "moda" del Dalai Lama - e sull'appoggio occidentale ai secessionismi anticinesi - si trova alla pagina:




Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine

Elisabeth Martens


Les raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre qui va à l’encontre des idées toutes faites à propos du Tibet, de son histoire et de sa religion : de plus en plus d’amis proches écoutaient religieusement les discours du Dalaï Lama, se disaient sympathisants du Bouddhisme tibétain, et du même coup, adhéraient aux thèses du mouvement pour l’indépendance du Tibet. Au point où moi-même - plus sensibilisée à la question tibétaine parce que j’ai habité en Chine trois ans et parce que je donne des cours sur la pensée chinoise -, j’ai été amenée à me positionner. Dès lors, je me suis documentée et j’ai constaté que les informations disponibles, ici en Occident, à propos de l’histoire du Tibet et du Bouddhisme au Tibet sont soit détournées, soit inexistantes. De là, ma recherche.
 
« Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants », 
édition L’Harmattan, collection « Recherches asiatiques », 2007 
ISBN : 978-2-296-04033-5, prix : 25,50 € 


Texte de présentation du livre 

Mon livre, résultat de cette recherche, raconte l’histoire du Bouddhisme tibétain (lire : BT dans la suite du texte), depuis sa formation jusqu’à son actualité brûlante ; il est divisé en trois parties distinctes : entrée, plat consistant et dessert... comme un bon repas de famille après lequel on n’a plus qu’à aller faire la sieste ! Pas de panique : il est écrit dans un style allègre et avec un brin d’ironie, ce qui allège la digestion. Toutefois il peut se lire comme trois petits livres, chacun relatant une époque du BT. L’entrée de notre petit repas familial concerne la période de gestation du BT, depuis l’enseignement du Bouddha (6ème AC), jusqu’à la formation de l’école bouddhiste qui, au 9ème PC, s’implante sur le Haut Plateau Tibétain : le Vajrayana ou Véhicule tantrique ou Tantrisme. Après avoir esquissé le Dharma (ou « enseignement du Bouddha »), je rappelle la scission que connut le Bouddhisme au 1er PC et les cheminements différents du Hinayana et du Mahayana (Petit et Grand Véhicules). Je survole ensuite l’évolution du Mahayana en Inde avec ses senteurs hindouistes et la naissance du Vajrayana au 6ème PC. 

Je raconte un peu plus longuement l’entrée du Mahayana en Chine, son utilisation politique lors de l’éclatement de l’Empire chinois, et les questions que le Bouddhisme a posé à la pensée chinoise. Celle-ci, ne pensant pas en-dehors du monde physique et temporel, limité et duel, qui est le nôtre, n’était pas prête à entendre le message de délivrance du Dharma : pour la Chine, la souffrance (la « dukkha » du Bouddhisme) est l’autre facette du bien-être, et qui ne connaît pas l’un ne peut jouir de l’autre. Il n’empêche que la venue du Bouddhisme en Chine a placé celle-ci au pied de son mur philosophique : « transcendance ou immanence ? », la question était clairement posée. La Chine, après un millénaire d’influence bouddhiste, a résolument opté pour la dialectique et le Relativisme. Comme vous pouvez le constater, j’ai profité de cette première partie pour me poser des questions philosophiques et existentielles : qu’est-ce qu’une religion ? comment la distinguer d’une philosophie ? l’enseignement du Bouddha n’est-il pas aussi une religion, malgré ce qu’en disent actuellement ses adeptes ? quel est le rôle des religions dans la vie psychique des êtres humains ? quel est leur rôle dans l’évolution d’une société ? les religions sont-elles encore nécessaires ? ne peut-on se passer de la religion tout en développant notre côté spirituel ? etc. Autant de questions auxquelles je m’attarde, sans doute pour mettre mes propres idées au clair, tout en sachant que ces questions touchent la plupart d’entre nous. Donc, cette première partie de mon livre est écrite comme un essai. 

La seconde partie du livre est le « plat consistant », le gros oeuvre après le hors-d’œuvre. Il s’agit de l’histoire du Bouddhisme au Tibet, depuis son arrivée au Tibet (vers le 6ème PC) jusqu’à sa pratique actuelle, au Tibet. Pour engager cette partie de l’histoire, j’ai voulu planter le décor : qu’appelle-t-on le « Tibet » avant l’arrivée du Bouddhisme ? La géographie du Haut Plateau explique comment des êtres humains ont atterri si haut et si loin de tout, dans des régions qui sont devenues inhospitalières, alors qu’elles ne l’étaient pas lorsque les premiers venus s’y sont installés. Qui sont ces gens, d’où venaient-ils ? 

On s’aperçoit que ce que nous appelons le « peuple tibétain », sont des populations composites : les unes venant de l’Ouest (Asie centrale), les autres du Sud-Ouest (vallée de l’Indus), ou du Sud-Est (fonds des forêts birmanes), de l’Est (vallée du Yangzi), et du Nord (vallée du Fleuve Jaune). Cette diversité ethnique est encore visible aujourd’hui : d’une vallée à l’autre, l’architecture des maisons, les vêtements et même la langue, sont parfois différents. De ce fait, avant l’arrivée du Bouddhisme qui, au Tibet, a servi de ciment culturel et politique, le Haut Plateau tibétain était sillonné de populations de croyances et de cultures nettement plus variées. Leurs cultes étaient animistes et elles étaient influencées par une religion venue, semble-t-il, de l’Ouest (Asie centrale) : le Bön. Depuis le 4ème AC, il existait bien un petit royaume tibétain dans la vallée centrale du Yarlong (ou Brahmapoutre) avec la dynastie des Tubo, mais ce n’est qu’au 7ème PC que le roi SongTsen Gampo voulut agrandir son territoire. A la manière du célèbre Gengis Khan, le roi réunit les diverses populations du Haut Plateau en vue d’attaquer son puissant voisin, la Chine des Tang. Et c’est là que tout commença : la Chine repoussa les Tibétains, puis l’empereur des Tang offrit au roi tibétain sa fille en mariage. 

Cette première alliance entre la Chine et le Tibet permit au Bouddhisme (école chinoise du JingTu) d’entrer à la cour royale du Tibet, où il resta coincé pendant quelques siècles. Au 9ème, la dynastie Tubo s’effrite et plonge les Tibétains dans l’instabilité politique, et ce jusqu’à l’arrivée des Mongols (13ème). Pendant ce temps-là, au 11ème, le Nord de l’Inde est assailli par des marées musulmanes. Or c’était justement dans le Nord de l’Inde que se trouvaient les plus importantes écoles du Tantrisme (ou Vajrayana formé en Inde vers le 6ème PC). Sous l’assaut des Musulmans, les maîtres tantriques fuient l’Inde et se réfugient de l’autre côté des montagnes de l’Himalaya : dans un Tibet sans foi ni loi. Le Bouddhisme, version tantrique, connaît alors une véritable explosion au Tibet : les maîtres importent les textes sacrés et les font traduire en tibétain (dont l’écriture est proche du sanskrit), les communautés tantriques se multiplient à vive allure, les écoles se subdivisent en de nombreuses sous-entités, dont les derniers nés (au 14ème) sont les plus connus : les Bonnets Jaunes. Les populations tibétaines, soumises jusque-là au bon vouloir des seigneurs et aux rivalités entre grandes familles de la noblesse tibétaine, se convertissent en masse au Bouddhisme et se mettent au service des communautés tantriques: la structure ecclésiastique du Tantrisme leur apporte sécurité et stabilité. 

De cette manière, le Bouddhisme a permis d’instaurer au Tibet une société féodale. Le pouvoir est partagé entre la noblesse tibétaine et les communautés bouddhistes, plus de 90 % de la population est placée en servitude. C’est un système bien huilé qui va perdurer jusqu’à la moitié du 20ème siècle, pour le bonheur et le plaisir de quelques uns (noblesse et autorités tantriques) et au détriment de l’écrasante majorité (serfs et esclaves). L’arrivée des Mongols au 13ème ne va que conforter la structure féodale du Tibet ; les Mongols feront du Tibet une annexe de leur Empire chinois. Les Mandchous qui contrôlent l’Empire chinois du 17ème au 19ème divisent la Chine en 18 provinces ; depuis, le Tibet est une des 18 provinces chinoises. 

Or, à la fin du 19ème, la Chine se vend par concessions successives et de plus en plus ridicules aux puissances occidentales. Le Tibet qui, grâce à la puissance de son pouvoir ecclésiastique, a amassé de grandes richesses, est convoité par les Anglais : le lieu de villégiature privilégié des lords britanniques pendant la saison des moussons - Darjeeling, Kalimpong, le Sikkim, etc.- sont autant de régions où aboutissent les caravanes de laine et de sel en provenance du Tibet. Constatant l’intérêt gourmand des Tsars russes pour le Haut Plateau, les Anglais ne font ni une ni deux : ils envahissent le Tibet, s’installent et ouvrent des comptoirs de commerce. Se retroussant les moustaches, ils jouent au bridge et au tennis devant le palais d’été du 13ème Dalaï Lama, principale autorité tibétaine à cette époque, sans omettre de l’inviter à une partie de badminton. Le grand Lama se trouble : Mandchous, Russes, Anglais, et même Japonais se pressent sur le pas de sa porte et louvoient dans les couloirs du Potala. « L’accord de Simla », qui devait être signé en 1913, signe en réalité le désaccord entre la Chine, le Tibet et l’Angleterre : la Chine ne cèdera pas le Tibet à l’Angleterre, le Tibet restera chinois ; plus tard, les Nations Unies approuveront. 

Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais sont remplacés par les Américains sur le Toit du Monde, et les parties de bridge par des boîtes de biscuits à l’huile d’arachide offertes par le président Roosevelt. Cette fois, le jeune 14ème Dalaï Lama est tiraillé entre, d’une part, la Chine communiste qui lui fait miroiter le développement économique du Tibet et une relative autonomie dans les prises de décisions concernant la politique intérieure du Tibet, et d’autre part, les Etats-Unis qui lui promettent une sécurité financière et logistique et une complète indépendance dans un futur à déterminer. Somme toute, il préfère les biscuits, même à l’huile de cacahuète. En 1959, il prend ses cliques et ses claques et s’en va avec ses tambours et ses trompettes, plus quelques carpettes, on ne sait jamais si elles commençaient à léviter. Ce que le Bouddhisme est devenu au Tibet suite au départ du Dalaï Lama, quelle a été son évolution, ses périodes difficiles, sa reconstruction, le regain d’intérêt de la Chine pour le BT, tout cela est relaté dans la fin de la seconde partie du livre. Vous l’aurez compris, ce second chapitre est une étude historique, fruit d’un long travail de documentation (voir biblio). J’ai voulu écrire cette partie, plus ardue pour le lecteur, dans un style naturel et laissant apparaître une progression dans le récit. 

Le dessert, comme tous les grands desserts, plonge d’abord l’assemblée dans un profond silence, un recueillement presque méditatif, mêlé d’une certaine gêne, pour exploser ensuite en un fou rire général et se terminer en une bonne humeur communicative. Bref, je me suis beaucoup amusé dans le dernier chapitre et pour cause : dérision et autodérision étaient les fils conducteurs de ce pamphlet. Il retrace l’étrange parcours que le BT connut en Occident. Au 19ème, il fut recueilli avec ferveur par Helena Blavatsky, fille d’un colonel tsariste, et mise en contact avec des maîtres tantriques dès son jeune âge. Grâce à ses soins attentifs, les rites du BT vont servir, parmi d’autres pratiques ésotériques, à calmer les frayeurs de la bourgeoisie face à la montée du Socialisme. 

Les successeurs de l’école de Théosophie fondée par Blavatsky ne sont autres que les nombreuses nébuleuses du New Age qui, dès le début du 20ème, défendront les thèses les plus « réactionnaires » : nostalgie des époques révolues, retour vers la terre-mère, culte de la race pure et des racines aryennes cachées dans les replis de l’Himalaya... un langage que l’idéologie nazie n’aura pas beaucoup de mal à récupérer avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale. 

Pour le Dalaï Lama qui débarque en Europe fin des années 70, il valait mieux mettre ce passé récent au portemanteau des oubliettes. Avec l’aide de son généreux sponsor étasunien, il s’y est pris avec intelligence et patience : depuis 50 ans (un demi siècle !), la même histoire du pauvre roi-dieu déchu de son trône par l’horrible diable rouge à queue fourchue nous est servie au Mac Donald des mythes modernes, réveillant en nous le même archétype du bon père de famille qui acquit sa liberté et celle de son clan grâce à l’exil et à la souffrance, les mêmes clichés quant à la tolérance, la compassion, le détachement qui seraient les qualités innées du BT, le même déni systématique de l’histoire du Tibet, bref, le même manque de discernement dès qu’il s’agit de la question tibétaine. 

Pourtant, dès qu’on se demande les raisons qui ont poussé les Etats-Unis à faire un tel cas de leur « citoyen modèle » (le Dalaï Lama vient de recevoir, des mains de G.W.Bush, la médaille d’or du meilleur citoyen américain, juste pendant que se tenait le congrès quinquennal du PCC !), la réponse est limpide : au lendemain de la « Grande Guerre », il était une effigie idéale pour soutenir la lutte contre le communisme chinois. Puis, dans la foulée de la guerre du Vietnam et du mouvement hippie, le Dalaï Lama a mis ses efforts dans un « retour aux sources du Bouddhisme », en nettoyant le BT de son aspect ésotérique et en le « philosophisant » (c’est depuis qu’on dit, chez nous, que le Bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie). Cela permit aux semi bourgeois intellectuels et post-68, que nous sommes, de ne plus « bêtement » croire en Dieu, mais d’adhérer au nouvel « athéisme qui embrasse l’absolu ». Qui plus est, le Bouddhisme, dans sa version dalaïste, ne demandait pas d’engagement, ce qui convenait parfaitement à notre egotisme. 

Ce fut une étape délicate dans l’opération de séduction qu’entreprit le BT sur l’Occident intellectuel, mais ce fut une réussite, couronnée par un prix Nobel discerné au grand Dalaï en ’89, peu après les événements de la Place TianAnMen et la chute du Mur de Berlin ! Réussite totale pour le Dalaï Lama, à tel point qu’actuellement, une large majorité de la gauche intellectuelle, même celle qui se dit « progressiste » ou, encore plus, celle qui se dit « écologiste », et même en accord avec la droite (dont on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit intellectuelle) adhère sans réserve à ses discours. Mais si le Dalaï Lama met « l’Occident pensant » dans sa manche en utilisant sa propre religion, n’est-ce pas pour mieux servir les desseins des Etats-Unis : fragiliser la Chine, la déstabiliser de l’intérieur par nos assauts incessants du « politiquement correct », pendant que les troupes américaines installent leurs bases militaires tout autour des frontières chinoises. 

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TABLE des MATIèRES 

Introduction 

Chapitre 1 : le Bouddhisme avant son entrée au Tibet 

1.1. L’enseignement originel du Bouddha, le Dharma 

Siddhârta Gautama, le Bouddha historique 
La Transcendance bouddhiste : un Au-delà de la souffrance 
Quelques originalités de la réflexion du Bouddha 
« Les Quatre Nobles Vérités et le Sentier aux Huit Embranchements » 
Le karma et la loi de « Cause à Effet » 

1.2. Le Bouddhisme du Grand Véhicule, le Mahayana 

Schisme fatal dans la communauté bouddhiste (1er AC) 
Le Petit Véhicule se dirige vers l’Asie du Sud-Est 
Le Grand Véhicule ouvre ses portes à l’ésotérisme 
Principe de Vacuité, fondement des écoles du Grand Véhicule 
Ecoles de la « Voie du Milieu » et de la « Pratique du Yoga » 
La Vacuité bouddhiste et la physique quantique 
Convergences entre Bouddhisme, Taoïsme et Relativisme 
Divergences entre pensées bouddhiste et chinoise 
D’où nous vient la pensée de la Transcendance ? 
La poésie du « sentiment océanique » 
Modèle chinois d’adoption de notre condition humaine 
En Inde comme en Chine, le panthéon mahayaniste se multiplie 
Le Tantrisme ou Vajrayana, ultime sursaut bouddhiste 
« Expérimenter » : Voie tantrique vers l’Eveil 
Le Tantrisme : paradis perdu ou enfer retrouvé ? 
Fusion tantrique entre maître et disciple 
Les divinités tantriques s’accouplent à leur shakti 
Où donc se cache Siddhârta Gautama ? 

1.3. Expansion du Grand Véhicule en Chine 

Contexte de la Chine lors de l’arrivée du Bouddhisme (1er PC) 
L’entré du Bouddhisme en Chine passe quasi inaperçue 
Idéologie des Han lors de l’arrivée du Bouddhisme 
La pensée holiste des Han, source d’inspiration pour le Tantrisme ? 
A la recherche de l’unité perdue... ou acceptation de nos dualités ? 
Le Bouddhisme s’installe en Chine grâce à sa confusion avec le Taoïsme 
Le Bouddhisme, pacificateur des populations du Nord de la Chine (3-6ème PC) 
Le JingTu, école bouddhiste la plus populaire en Chine 
L’école du Vide, mais de quel « vide » s’agit-il ? 
Au Sud, les avis sont partagés entre « gradualistes » et « subitistes » 
Indianisation du Bouddhisme chinois et naissance du Tantrisme en Inde 
Durant les Tang (7-9ème) : apogée du Bouddhisme chinois et contact avec le Tibet 
Première répression du Bouddhisme en Chine : l’édit impérial de 845 
Le MiZong, ou « l’école du Mystère », atteint le Tibet 

Chapitre 2 : Histoire du Bouddhisme au Tibet 

2.1. Paysages du Tibet avant l’arrivée du Bouddhisme 

Le Plateau tibétain entre déserts, précipices et autres monstres sacrés 
Le Bön, religion autochtone du Tibet 
Première phase du Bön, reflet d’une société tribale et matriarcale 
Polyandrie et démographie, de l’ancien Tibet au Tibet moderne 
Seconde phase du Bön, naissance d’une doctrine influencée par l’Hindouisme 
Le yungdrung, ou swastika, emblème du Bön 

2.2. Phase d’implantation du Bouddhisme au Tibet (7-9ème) 

Le Bouddhisme chinois sert les ambitions de Songtsen Gampo, roi des Tubo 
Les conquêtes des Tubo génèrent un changement de structure sociale 
Le Bouddhisme, catalyseur du patriarcat tibétain 
Padmasambhava, maître tantrique indien, devient le père du Bouddhisme tibétain 
Première école du Bouddhisme tibétain : l’école des Nyingmapa 
Troisième phase du Bön et sa division en blanc, noir et zébré 
Fin de règne des Tubo et premières persécutions bouddhistes 

2.3. Renaissance du Bouddhisme tibétain (9-11ème) 

Le Bouddhisme tibétain se réinstalle peu à peu sur le Haut Plateau 
Une floraison de nouvelles écoles : Sakyapa, Kagyupa, Kadampa, etcetera 
Le tantra de Kalachakra ou du « Maître de la Roue du Temps » 
Le Royaume de Shambala : mythe ou réalité ? 
Le Kalachakra revendique son authenticité 
L’Islam, ennemi principal du Bouddhisme tibétain 
Quels sont les autres ennemis de la « Bonne Doctrine » ? 
Le rituel de Kalachakra œuvre-t-il pour la paix dans le monde ? 
Le Tibet, l’écrin précieux des trois Véhicules 
La population du Tibet subit les sévices de Kalachakra 

2.4. Expansion du Bouddhisme tibétain (12-13ème) 

La dynastie mongole des Yuan annexe le Tibet à l’Empire chinois 
Les Mongols se convertissent au Bouddhisme tibétain 
Phagpa Rinpotché nommé « précepteur impérial du Tibet » 
L’histoire du « Bardo Thödol », le « Livre tibétain des morts » 
Le Bardo Thödol à l’occidentale 
Le Bouddhisme tibétain s’étend aux steppes mongoles 

2.5. La réforme du Bouddhisme tibétain (14-15ème) 

Tsongkapa, réformateur du Bouddhisme tibétain et fondateur des Bonnets Jaunes 
Retour à un « Gradualisme » modéré pour l’école des Bonnet Jaunes 
Les trois étapes de la Voie du Milieu 
Mantra, mudra, mandala : voies sacrées de Réalisation 
La petite porte du fond : voie douteuse vers la Réalisation 
Le fulgurant succès des Bonnets Jaunes 
Hiérarchie et discipline chez les Bonnets Jaunes 
Le système des « tulkous » assure la succession et le maintien des biens 

2.6. Le règne des douze premiers Dalaï Lamas (15 -19ème) 

Le titre honorifique de « Dalaï Lama » est conféré par Altan Khan 
Guerre civile entre écoles bouddhistes : le massacre de Drepung 
Construction du palais du Potala sous le règne du Grand Cinquième 
La dynastie mandchoue des Qing (1644-1911) place le Tibet sous son contrôle 
La compagnie de Jésus rencontre le Bouddhisme tibétain 
Guerre civile pour un Océan de Sagesse : second massacre de Drepung 
L’établissement du « kashag », assemblée gouvernementale tibétaine 
Les Mandchous tracent les frontières de la province tibétaine 
Code civil tibétain décrété par les Mandchous 
Du 8ème au 12ème Dalaï Lama : un siècle meurtrier pour les Dalaï ! 
Au 19ème, le Bouddhisme tibétain doit composer avec L’Empire britannique 
La Russie des Tsars contaminée par le tantra de Kalachakra 

2.7. Le Bouddhisme tibétain sous influence occidentale (19-20ème) 

Des slaloms périlleux pour le Grand Treizième ! 
Une demande d’indépendance du Tibet avancée par le 13ème Dalaï Lama 
Quelle modernisation pour quel Tibet ? 
L’héritage spirituel et temporel du Grand Treizième 
Le Bouddhisme tibétain s’allie à l’impérialisme nippon 
En 1940, intrônisation du 14ème Dalaï Lama 

2.8. Le Bouddhisme tibétain sous drapeau chinois (20-21ème) 

En 1951, l’Armée Populaire de Chine arrive à Lhassa 
Un début de règne difficile pour le 14ème Dalaï Lama 
Le 14ème Dalaï Lama : « semi-bouddhiste, semi-marxiste » ? 
Guerriers du Bouddha, soldats de la Libération et agents de la CIA sur le Toit du Monde 
L’organisation de la résistance tibétaine est soutenue par la CIA 
Exil du Dalaï Lama : forcé ou volontaire ? 
Dharamsala, centre névralgique du mouvement pour l’indépendance du Tibet 
Quelle démocratie à Dharamsala ? 
La première bévue de la Chine : l’Arunachal-pradesh 
La Révolution Culturelle, qu’eut-elle de « culturel » ? 
Bouddhisme ou marxisme : risque de dérapage des « ismes » 
Une grave erreur du PCC : avoir voulu éradiquer les religions 
Résurgence du Bouddhisme tibétain sur le Haut Plateau à partir des années 80 
Les émeutes de 1987 et 1988 à Lhassa 
Amélioration du niveau de vie pour les Tibétains 
Sa Sainteté le Dalaï Lama, prix Nobel de la Paix 
Un nouvel objectif pour le Dalaï Lama : la re-bouddhéisation de la Chine 
L’encerclement de la Chine par les USA 
La réponse de la Chine 
Liberté de religion en République Populaire de Chine ? et le FaLunGong ? 

Chapitre 3 : Le Bouddhisme tibétain en Occident 

3.1. Le Tibet, un mythe né en Occident 

Quelques caractéristiques du Bouddhisme qui favorisent son implantation 
Contexte idéologique de l’Europe lors de l’arrivée du Bouddhisme tibétain (19ème) 
Le trait d’union : Helena Blavatsky, une étoile parmi les Tsars 
La Société théosophique en marche contre le Matérialisme 
Fin du 19ème, les touristes sont mal venus sur le Toit du Monde 
D’Alexandra David-Neel à Lobsang Rampa, fils de plombier anglais 
C.G. Jung et R. Wilhelm, un espoir pour l’orientalisme 
Deux dissidents de la Théosophie : Krishnamurti et Steiner 
Big Brother surveille les galaxies du Verseau 
René Guénon : la « Tradition universelle » vient du Tibet ! 
Julius Evola ou le Bouddhisme tibétain au service du national-socialisme 
L’Ahnenerbe en voyage initiatique au pays de Shambala 
«...et si le Dalaï Lama devenait un criminel de guerre ! », dit le Dalaï Lama 
Le mythe de la « bonne guerre », version zen 
« Le sabre qui donne la vie » : une expression de D.T. Suzuki 
Le Bouddhisme au service de la Guerre Froide 
Golden sixties et beatnik : « let it be ! » 
Durckheim et Herrigel, deux constructeurs d’ego 

3.2. Usage postmoderne du mythe tibétain 

La Bonne Doctrine s’implante au coeur de notre « matérialisme spirituel » 
Chogyam Trungpa, précurseur de la vague dalaïste 
La France, pays d’acceuil du Bouddhisme tibétain en Europe 
Les mauvaises fréquentations du Dalaï Lama 
Une fracture intellectuelle nécessaire à l’Eveil 
Du génocide ethnique au génocide culturel 
Bio branchés, BT-light ou dalaïstes convaincus : de quelle gauche s’agit-il ? 
1989, l’année de tous les dangers... et de la naissance d’Arte 
Les « aimables fadaises » du Dalaï Lama 
Il faut un ego surdimensionné pour adhérer au Dharma 
Le Bouddhisme tibétain joue la carte du « retour aux sources » 
Bouddhisme et Christianisme : deux religions de salut 
Les dialogues interreligieux : une internationale contre le relativisme 

3.3. Critique de la bouddhomania actuelle 

Phénoménologie bouddhiste et psychanalyse 
Le Bouddhisme tibétain à la conquête du monde scientifique 
Les pensées positives du Bouddhisme tibétain 
Le dessein intelligent du Dalaï Lama 
Le Bouddhisme tibétain jusqu’au cœur de nos écoles primaires 
Bouddhisme tibétain et engagement social 
« Se changer soi-même pour changer le monde » 
Le Bouddhisme tibétain n’est pas une exception sur le marché des religions 
Transcendance et concurrence en terre bouddhiste 
Le marketing du Bouddhisme tibétain 

Conclusion 

Bibliographie 

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Bibliographie 


Par auteurs 

1. Andreyev A., « The Tsar’s Generals and Tibet. A propos of some ‘white spots’ in the history of Russo-Tibetan relations », in « Tibet And Her Neighbours, A History », ouvrage collectif sous la direction d’Alex McKay, Ed. Hansjörg Mayer, 2003 
2. Ariès P., « Anthroposophie : enquête sur un pouvoir occulte », Golias, 2001 
3. Ariès P., « Les sectes à l’assaut de la santé, le pluralisme thérapeutique en danger », Ed ; Golias, 2000 
4. Arvon H., « Le bouddhisme », Puf, Que sais-je ?,1998 
5. Baker I., Laird T., « Le temple secret du Dalaï-Lama », Ed. de la Martinière, 2000 
6. Banerjee B., « Kalachakra-tantra, A Critical Edition of Sri Kalacakratantra-Raja » (collated with the Tibetan version), Calcutta, Asiatic Society, 1985 
7. Baran J., « La guerre sainte du Zen », sur www.zen-occidental.net 
8. Bareau A., « Histoire des religions, religions antiques, religions de salut (Inde et Extrême-Orient) », Encyclopédie de La Pléiade, Gallimard, 1970 
9. Bass C., « Education in Tibet, Policy and Practice since 1950 », Zed Books, 1998 
10. Bell C., « Tibet Past and Present », Oxford University Press, 1927 
11. Bernbaum E.M., « Der Weg nach Shambala », Hamburg, 1982 
12. Berzin A., « Kalachakra », München, 1985 
13. Bianu Zéno, « Krishnamurti ou l’insoumission de l’esprit », Point Sagesses, Seuil, 1996 
14. Billeter J-F, « Leçons sur Tchouang-tseu », Ed. Allia 
15. Billeter J-F., « Etudes sur Tchouang-Tseu », Ed. Allia, 2004 
16. Bishop P., « Dreams of power. Tibetan Buddhism in the Western Imagination », London, 1993 
17. Bishop P., « The Myth of Shangri-La, Tibet, Travel Writing and the Western Creation of Sacred Landscape », The Athlone Press, 1989 
18. Blavatsky H. , « La Doctrine secrète », Adyar, 1976 
19. Blofeld J., « Le Bouddhisme tantrique du Tibet », Seuil Points Sagesse, 1970 
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22. Burckner P., « L’euphorie perpétuelle », Grasset, 2000 
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24. Capra F., « Le Tao de la Physique », Ed. Sand, 1975 
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168. www.tibet-info.org/amisdutibet/: site des « Amis du Tibet » 
170. www.trimondi.de: forum critique sur le Kalachakra 




LE "CAZZATE" DI RUTELLI


GIANNI MINÀ
(11 dicembre 2007) 

Se dovessimo fare una rubrica giornaliera sulle "cazzate" che i politici italiani dicono ogni giorno a beneficio del teatrino mediatico della politica, dovremmo stare al computer 24 ore su 24. Ma ci sono alcune di queste esternazioni che proprio ti obbligano a rispondere per un elementare senso di giustizia. 
Oggetto di questi interventi solitamente di ex comunisti o radicali pentiti, sono sempre più spesso nazioni come Cuba, il Venezuela e ora anche la Bolivia e l'Ecuador, colpevoli solo di aver scelto, ultimamente, un destino e un futuro diverso da quello loro concesso dagli Stati Uniti o dalle multinazionali occidentali. Una linea uguale a quella adottata anche dal Brasile, dall'Argentina, dall'Uruguay, ma messa in atto in modo più drastico e definitivo.
L'ultima di queste "cazzate" l'ha sparata il ministro dei Beni culturali del nostro paese, Francesco Rutelli che, in maturità, dopo una scapigliata gioventù con il radicale Pannella, si è scoperto in linea con la parte più intransigente della Chiesa, accanto alla radicale cattolica Binetti. 
Lunedì 10 dicembre, in una intervista a "Repubblica", Rutelli, difendendo la decisione della Binetti stessa di sfiduciare il governo della coalizione di cui fa parte, non approvando un articolo del pacchetto sicurezza che stigmatizzava l'omofobia, ha dichiarato con supponenza: "Mobilitiamoci invece contro le condanne a morte di omosessuali nel mondo, da Cuba all'Iran".
Ora, per quanto riguarda l'Iran, la notizia è drammaticamente vera, ma per quanto riguarda Cuba, assolutamente falsa. E l'aver associato Cuba all'Iran fa solo capire quanto il desiderio di essere proni verso le politiche degli Stati Uniti, sconfini nel ridicolo per molti dei nostri disinvolti politici. Come nell'Italia degli anni '70 dove il professor Braibanti veniva condannato per plagio (un reato che non esiste) da un tribunale italiano perché aveva un rapporto omosessuale con un suo allievo, anche Cuba ha vissuto in quella stagione contraddittoria della sua storia un periodo di pregiudizio verso il problema. Ma se Rutelli avesse l'abitudine di informarsi quando pontifica, saprebbe che non solo quell'epoca è superata da tempo (come dieci anni fa dimostrò il film "Fragola e cioccolato" vincitore anche del festival dell'Avana) ma che addirittura, rispetto all'omosessualità e alla libertà di praticarla, a Cuba c'è un approccio molto più liberale rispetto alla società italiana. 
Il Parlamento cubano ha recentemente varato una legge che consentirà ai transessuali di cambiare sesso. E come tutta la sanità, anche l'operazione chirurgica e l'assistenza psicologica sono gratuite. Si sta inoltre cominciando a discutere sull'opportunità di legalizzare i matrimoni gay, ma soprattutto le unioni consensuali che, anche fra le coppie eterosessuali, considerate le tradizioni e le abitudini della gente, sono molto più frequenti. Il cambio d'identità sui documenti, inoltre, è da tempo possibile.
Infine, sempre perchè il nostro ministro della Cultura non ne "spari" un'altra a breve, gli ricordiamo che Cuba, per anni, ha rispettato la moratoria sulla pena di morte, mentre il boia, negli Stati Uniti, non si fermava. Purtroppo la Rivoluzione ha interrotto questa meritoria scelta una volta, quando nel 2003, tre dirottamenti aerei e l'assalto ai turisti di un ferry boat della baia dell'Avana da parte di un gruppo che voleva sequestrare l'imbarcazione per andare a Miami, fece intendere al governo che era in atto l'ennesimo tentativo degli Stati Uniti di farla finita con la Rivoluzione. Tre del gruppo dei sequestratori furono fucilati. Da allora, però, la moratoria sulla pena di morte è stata nuovamente rispettata fino ai giorni nostri.
E' sufficiente che Rutelli, prima di parlare su questi argomenti, chieda informazioni a Amnesty International che nell'ultimo rapporto sui diritti umani, dedica nove pagine agli Stati Uniti e tre a Cuba.


http://www.giannimina-latinoamerica.it/visualizzaEditoriale.php?ideditoriale=1027




Prof. Thomas Fleiner über Kosovo

1) Kein Frieden ohne Achtung des Völkerrechts

2) Eine blühende und lebendige Autonomie für Kosovo-Metohija oder eine leere Souveränität für Kosova?



=== 1 ===



Kein Frieden ohne Achtung des Völkerrechts


Stellungnahme zu rechtlichen Fragen bezüglich Kosovo-Bericht der Unosek in Wien, 10. März 2007

von Prof. Dr. Dr. h.c. Thomas Fleiner, Direktor des Instituts für Föderalismus, LLM Yale; Ehrenpräsident der International Association of Constitutional Law


Dies ist die schriftliche Fassung meiner Stellungnahme anlässlich des Treffens der beiden Delegationen mit der Unosek (United Nations Office of the Special Envoy for Kosovo) und der Kontaktgruppe. Einige kürzere Passagen dieses Papiers waren im mündlichen Vortrag nicht enthalten.


Einführung

Ich wurde gebeten, Sie über rechtliche Fragen in bezug auf durch den Bericht der Unosek aufgeworfene Probleme zu informieren. Ich bin mir bewusst, dass rechtliche Fragen in politischen Debatten nicht sehr ernst genommen werden. Im Prinzip wird das Gesetz gewöhnlich nur dann ernst genommen, wenn es dazu verwendet werden kann, ohnehin unangefochtene starke Positionen zu verteidigen. Die Rechtsgrundsätze, die der Freund der machtlosen Staaten sind, haben immer eine schwierige Position gehabt. Langfristig werden jedoch nur Lösungen, die die Prinzipien der Rechtsgrundsätze respektieren, nachhaltige Lösungen zur Überwindung grösserer politischer Konflikte garantieren können. Deshalb würde ich gerne drei grössere ungelöste rechtliche Probleme vorstellen, die von politischen Führern auf der Suche nach einer nachhaltigen Lösung berücksichtigt werden müssen.


1. Die neue serbische Verfassung

Nicht einmal ein halbes Jahr ist vergangen, seit die Einwohner Serbiens eine neue Verfassung angenommen haben. Diese Verfassung hat Kosovo ein neues Konzept der autonomen Selbstverwaltung gebracht. Sie befindet sich daher in voller Übereinstimmung mit den Richtlinien der Resolution 1244 des Sicherheitsrates, die für eine neue Lösung für den Kosovo «substantielle Autonomie» und «bedeutungsvolle Selbstverwaltung» gefordert hat. Diese Verfassung ist von einer überwältigenden Mehrheit der Völker Serbiens angenommen worden.
Der Vorschlag der Unosek, der diese verfassungsmässige Regel in der Tat aufheben würde, erwähnt weder die Verfassung noch den demokratischen Volksentscheid der Bevölkerung. Beide werden einfach ignoriert. Ich kann mir nicht vorstellen, dass ein Uno-Dokument die gültige Verfassung eines Mitgliedsstaates, die erst kürzlich von den Menschen eines souveränen Staates angenommen wurde und die ganz mit den Richtlinien der Uno übereinstimmt, vollständig ignorieren sollte.
Ich kann mir vorstellen, dass man das verfassungsgebende Verfahren oder den Inhalt einer Verfassung kritisiert, aber sie einfach zu ignorieren bedeutet einen unverzeihlichen Mangel an Respekt gegenüber der Demokratie, dem Selbstbestimmungsrecht eines Mitgliedsstaates und der Souveränität der Völker.
Darüber hinaus kann ich nicht verstehen, wie man von der Regierung eines Mitgliedsstaates erwarten kann, Vorschläge zu unterzeichnen oder zu akzeptieren, die in direktem Widerspruch zum soeben erst demokratisch dokumentierten Willen des Volkes stehen.


2. Teilung des Territoriums eines Mitgliedsstaates

Serbien ist Mitglied der Vereinten Nationen. Wenn der Sicherheitsrat den Vorschlag der Unosek annimmt, würde er effektiv das Territorium eines Mitgliedsstaates aufteilen. Ich kann mir nicht vorstellen, dass die Mitgliedsstaaten der Vereinten Nationen einem solchen Eingriff in die territoriale Integrität und Souveränität eines ihrer Mitglieder zustimmen würden. Jedes Mitglied könnte sich eines Tages solchen Forderungen gegenübersehen.
Letzte Woche war ich in Sri Lanka, um den politischen Eliten einige verfassungsrechtliche Anregungen für die Behandlung von Konflikten und für möglichen Verfahren zu geben, um den gegenwärtigen gewaltsamen Konflikt friedlich beizulegen. Alle diese Völker fürchten, dass ein unabhängiges Kosovo den Konflikt in Sri Lanka wieder anheizen würde. Bevor ich nach Sri Lanka kam, besuchte ich Indien, das eine weltweite Konferenz über den Föderalismus vorbereitet. Dort fürchtet man die Loslösung der Kaschmir-Region. Einer meiner Studenten, der jetzt für die sudanesische Regierung arbeitet, hat eine Doktorarbeit über Föderalismus im Sudan geschrieben, ein Doktorand forscht über den Föderalismus in der Elfenbeinküste, ein anderer über Äthiopien, Somalia und Eritrea, ein Freund des Instituts war für eine friedliche Regelung für die Abchasen in Georgien verantwortlich; schliesslich arbeitet unser Institut auch in Zypern, ganz zu schweigen von der auch den Irak bedrohenden möglichen Sezession der Kurden. In allen diesen Regionen, in denen unser Institut involviert ist – abgesehen natürlich von der bekannten bedrohten Balkanregion – fürchtet man eine vom Uno-Sicherheitsrat aufgezwungene Entscheidung zur Legitimierung einer einseitigen Ablösung Kosovos. In Wirklichkeit würde eine solche Entscheidung die Prinzipien des Völkerrechts, die vor 400 Jahren mit der Anerkennung der Souveränität im Westfälischen Frieden von 1648 errichtet wurden, radikal verändern. Die Konsequenzen sind unabsehbar. Sogar Terroristen könnten dann für sich beanspruchen, ihre Unabhängigkeitsbewegung habe ein gerechtes Ziel, da ihr gewaltsamer Konflikt international die Legitimität der Ablösung ihres Territoriums beweise, die zukünftig durch eine Entscheidung des Sicherheitsrates legitimiert werden könnte.
Die Glaubwürdigkeit der Vereinten Nationen als internationaler Organisation von souveränen Mitgliedsstaaten würde in Frage gestellt. Würde in Zukunft irgendein Staat ohne Befürchtungen einer internationalen Organisation beitreten können, die nicht nur die Befugnis hat, Mitglieder auszuschliessen (wozu die Uno nicht befugt ist), sondern auch, sie  aufzuteilen? Kann man sich vorstellen, dass ein vernünftiger Mensch einem Klub beitreten würde, der die Macht hätte, ein beliebiges Mitglied auf Grund eines einfachen Vorstandsbeschlusses zu vernichten? Ich kenne keinen Selbstmörderklub.
Nach dem Völkerrecht kann jede Veränderung des Territoriums nur als endgültige und nachhaltige Lösung akzeptiert werden, wenn sie auf einem Friedensvertrag mit dem betreffenden Staat beruht. Das bedeutet, dass solche schwerwiegende Eingriffe nur auf der Basis eines Konsenses mit dem betreffenden souveränen Staat möglich und rechtlich akzeptabel sind.
Es ist allerdings wahr, dass Kosovo in gewisser Weise ein einzigartiger Fall ist: Ich kenne keinen anderen Fall, bei dem ein international bindendes Rechtsdokument eine klare Anerkennung der Souveränität von Jugoslawien und jetzt Serbien bezüglich Kosovos feststellt. In der Tat erwähnt die Uno-Resolution 1244 die Souveränität von Jugoslawien/Serbien nicht nur einmal, sondern sogar dreimal. Ausserdem erwähnt sie nicht nur die Souveränität, sondern sie appelliert an alle Staaten, einschliesslich natürlich der Mitglieder des Sicherheitsrates, sich für die Erhaltung und Wahrung dieser Souveränität einzusetzen. In welcher Weise ist das Dokument der Unosek der Souveränität Serbiens über Kosovo verpflichtet?
Eine solche Erklärung ist nicht ohne grundlegende Überlegungen entstanden. Die Mitglieder des Sicherheitsrates, die das Dokument 1999 verabschiedeten, wussten sehr wohl, dass der Frieden in Jugoslawien und in der gesamten Region nur dann möglich und nachhaltig sein wird, wenn die Souveränität des Territoriums anerkannt wird und alle Mitglieder der Uno dessen Unverletzlichkeit respektieren und sich für deren Verteidigung einsetzen.


3. Recht auf Selbstbestimmung

Häufig beruft man sich in diesen Fällen auf das Recht auf Selbstbestimmung, um eine einseitige Loslösung zu rechtfertigen. Es gibt im Völkerrecht oder im Völkergewohnheitsrecht kein universelles Rechtsprinzip, das Völkern (ausser solchen unter einem Kolonialregime), die nicht mit der Nation eines Mitgliedsstaates der Uno identisch sind, ganz allgemein ein einseitiges Recht zur Loslösung auf der Basis eines Rechts auf Selbstbestimmung zugestehen würde. Dies ist auch kürzlich vom kanadischen Obersten Gerichtshof festgestellt worden, der über die Legalität einer einseitigen Loslösung von Québec zu entscheiden hatte.
Das Recht auf Selbstbestimmung hat nur Wirkung in bezug auf die innere Gestaltung der Staaten. Auf der Grundlage dieses Rechts sind Staaten verpflichtet, Gemeinschaften, die Selbstbestimmung verlangen, Autonomie und Selbstverwaltung zu gewähren.
Bei Kosovo ist die Frage, die in bezug auf dieses Recht beantwortet werden muss: Welches sind die Völker, die das Recht auf Selbstbestimmung haben?
Erstens: Auf der Grundlage der Uno-Charta haben die Nation oder die Völker von Serbien als Mitgliedsland ein Recht auf Selbstbestimmung.
Zweitens: Alle Gemeinschaften in Serbien haben ein Recht auf Autonomie, also sowohl die Kosovo-Albaner, die Serben in Kosovo (einschliesslich der Flüchtlinge und Vertriebenen) als auch andere Gemeinschaften.
Drittens: Alle diese Rechte müssen ernst genommen werden, und keines kann Vorrang vor den anderen geniessen, etwa auf Grund der Zahl der Menschen, die einer bestimmten Gemeinschaft angehören. Dies bedeutet, dass im Falle eines Konflikts zwischen verschiedenen Vorstellungen von Selbstbestimmung nur ein Konsens zwischen den verschiedenen Gemeinschaften zu einer akzeptablen und nachhaltigen Lösung führen kann.
Der Vorschlag der Unosek gibt den Gemeinschaften in Kosovo die Möglichkeit, gegen Gesetze, die in ihre vitalen Interessen eingreifen, das Veto einzulegen. Aber es ist widersprüchlich, wenn ein solches Recht nur auf der Ebene der Gesetzgebung zugestanden wird, nicht aber beim viel wichtigeren Problem des Status. Die Statusfrage ist von vitaler Bedeutung für alle Gemeinschaften, einschliesslich der Serben. Deshalb sollte auch der Vorschlag der Unosek zum Schluss kommen, dass ein gemeinsamer Konsens aller betroffenen Völker, einschliesslich der Gemeinschaften in Kosovo und der serbischen Nation, die als Souverän das Recht auf Selbstbestimmung oder ein vitales Interesse geltend machen, in den Prozess der Konsensfindung einbezogen werden muss.


Schlussbemerkung

Heute morgen ist gesagt worden, der Vorschlag der Unosek sei von den hochkarätigsten Experten entworfen worden und stelle daher die bestmögliche Lösung dar. In Fragen der Verfassung wie in Fragen, die Konflikte zwischen Völkern betreffen, gibt es niemals eine Expertenlösung, die beanspruchen kann, die optimale zu sein. In diesen Fragen kann die optimale Lösung nur eine Lösung sein, die auf der Grundlage eines Konsenses zwischen allen betroffenen Gemeinschaften entwickelt worden ist. Es gibt Verfassungen, die niemals von den hochkarätigsten Experten entworfen worden wären, aber trotzdem die optimale Lösung darstellen, weil sie von allen Gemeinschaften akzeptiert worden sind und damit dem Staat erlaubt haben, darauf aufzubauen und die Verschiedenheiten zusammenzuhalten.    •


Übersetzung Zeit-Fragen



Ahtisaari-Plan ist nicht ehrlich

lj. Sanda Raskovic-Ivic, die Beauftragte für die Kosovo-Verhandlungen, sagte vor dem UN-Sicherheitsrat in New York, dass man die Resolution 1244 bewusst umgangen habe. Niemand hat auf ihre Frage antworten können, wie es möglich sein kann, der albanischen ethnischen Minderheit in einem souveränen Land noch einen albanischen Staat zuzugestehen. Jeder weiss, dass das ein Auslöser für einen Krieg sein kann, bei dem die Serben wieder vertrieben und serbische Kirchen, Klöster und Häuser verbrannt würden. Das habe es noch nie gegeben, dass einem Land mit Gewalt gedroht wird, wenn es die vorgeschlagenen Pläne nicht annimmt. Serbische Opfer würden bestraft, weil sie die Wünsche der albanischen Terroristen nicht erfüllen wollen.
Raskovic-Ivic betonte auch, dass Ahtisaaris Plan nicht aus den Gesprächen beider Bevölkerungsgruppen entstanden ist. Und dass in keinem einzigen Punkt dieses Plans eine Ansicht der Serben vertreten wäre. Belgrad habe mindestens 500 Vorschläge geschickt, und alle wurden ignoriert und abgeschoben. Mit anderen Worten: Ahtisaari hat der Republik Serbien, einem souveränen Staat, eine Lösung aufgezwungen, mit der man, ohne irgendwelche Völkerrechte zu beachten, einen Teil ihres Landes wegnimmt.
Auf die Frage Raskovic-Ivics, was ein Land – irgendeines – tun würde, wenn es so einen Plan aufgezwungen bekäme, schwiegen alle Parteien. Die Frage stellte sie allen anwesenden Parteien, speziell Ahtisaari. Niemand gab jedoch darauf eine Antwort.
Grossbritannien und die USA haben Rücker unterstützt, nur der russische Botschafter Tschurkin verliess die Sitzung und forderte eine Fortsetzung der Gespräche. 

Quelle: Kompanija Novosti – D. SAVI, 19.3.07 


Zeit-Fragen Nr.12 vom 26.3.2007 © 2006 Genossenschaft Zeit-Fragen


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Eine blühende und lebendige Autonomie für Kosovo-Metohija oder eine leere Souveränität für Kosova?

Der serbische Vorschlag einer Verfassung für eine substantielle Autonomie von Kosovo und Metohija

von Prof. Thomas Fleiner, Institut für Föderalismus, Fribourg

 

Einführung

Verantwortlichkeiten und Kompetenzen gemäss Resolution 1244 des Uno-Sicherheitsrats von 1999


Seit 1999 wird die serbische Provinz Kosovo entsprechend Resolution 1244 des Uno-Sicherheitsrates durch die Vereinten Nationen verwaltet. Diese Resolution beschliesst, in Kosovo «unter der Schirmherrschaft der Vereinten Nationen internationale zivile und Sicherheitspräsenzen zu errichten, die über die notwendige Ausrüstung und das erforderliche Personal verfügen», und wie es gemäss Kapitel VII der Uno-Charta bestimmt werden kann, unter Schirmherrschaft der Vereinten Nationen «die Stationierung von wirksamen internationalen zivilen und Sicherheitspräsenzen in Kosovo [...], die in der Lage sind, das Erreichen der gemeinsamen Ziele zu gewährleisten» [...] «Die Mitgliedstaaten und relevanten internationalen Organisationen etablieren eine internationale Sicherheitspräsenz in Kosovo, mit allen notwendigen Mitteln, um ihre Verantwortlichkeiten wahrnehmen zu können.» Ein von den Vereinten Nationen ernannter Sonderbeauftragter hat die Implementierung der internationalen zivilen Präsenz zu kontrollieren.
«Zu den Verantwortlichkeiten der in Kosovo zu errichtenden und tätigen internationalen Sicherheitspräsenz gehören
a)    Abschreckung von der Wiederaufnahme der Feindseligkeiten, Aufrechterhaltung und nötigenfalls Durchsetzung einer Waffenruhe, Gewährleistung des Abzugs der militärischen, polizeilichen und paramilitärischen Bundes- und Republikkräfte aus Kosovo sowie Verhinderung ihrer Rückkehr, [...]
b)    Demilitarisierung der Kosovo-Befreiungsarmee KLA und anderer bewaffneter kosovo­albanischer Gruppen, [...]
c)    Schaffung eines sicheren Umfelds, in dem Flüchtlinge und Vertriebene sicher in ihre Heimat zurückkehren können, [...]
h)    Gewährleistung des Schutzes und der Bewegungsfreiheit ihrer selbst sowie der internationalen zivilen Präsenz und der anderen internationalen Organisationen [...]»
Die internationale zivile Präsenz wird [gemäss Resolution 1244] unter anderem folgende Hauptaufgaben haben: bis zu einer endgültigen Regelung soll sie den Aufbau substantieller Autonomie und Selbstverwaltung in Kosovo fördern; grundlegende zivile Verwaltungsaufgaben wahrnehmen; wo und solange dies erforderlich ist und bis zu einer politischen Regelung die Entwicklung vorläufiger Institutionen für eine demokratische und autonome Selbstverwaltung organisieren und überwachen, wozu auch das Durchführen von Wahlen gehört; nach der Schaffung dieser Institutionen soll sie ihre Verwaltungsaufgaben auf diese Institutionen übertragen bei gleichzeitiger Überwachung und Unterstützung der Konsolidierung der örtlichen vorläufigen Institutionen Kosovos und anderer friedenskonsolidierender Tätigkeiten; sie soll einen politischen Prozess erleichtern, der dazu angetan ist, den künftigen Status Kosovos unter Berücksichtigung des Rambouillet-Abkommens (S. 1999/648) zu bestimmen; den Wiederaufbau der grundlegenden Infrastruktur und den sonstigen wirtschaftlichen Wiederaufbau unterstützen; die zivile öffentliche Ordnung aufrechterhalten, namentlich durch die Schaffung örtlicher Polizeikräfte; die Menschenrechte schützen und fördern; die sichere und ungehinderte Rückkehr aller Flüchtlinge und Vertriebenen in ihre Heimstätten in Kosovo gewährleisten.
Gemäss dieser Resolution soll der endgültige Status durch das Rambouillet-Abkommen bestimmt werden. Entsprechend Artikel 1, Absatz 3 ihrer Verfassung, die im Rambouillet-Abkommen vorgeschlagen worden war, erstreckt sich die Zuständigkeit der Bundesrepublik Jugoslawien, heute repräsentiert durch Serbien, in Kosovo auf folgende Gebiete: territoriale Integrität, Aufrechterhaltung eines gemeinsamen Marktes, Währungspolitik, Verteidigung, Aussenpolitik, Zollwesen, Bundessteuern, Wahlen auf Bundesebene und auf weitere in diesem Abkommen spezifizierte Bereiche.
Resolution 1244 verpflichtet die internationale Gemeinschaft somit eindeutig dazu, Recht und Gesetz zu garantieren und die Menschenrechte in Kosovo durchzusetzen. Hinsichtlich des endgültigen Status verweist die Resolution auf das Rambouillet-Abkommen, das auf einer substantiellen Autonomie Kosovos basiert und in keiner Art und Weise auf die Schaffung eines neuen souveränen oder quasisouveränen Staates verweist.

 

Vollzug und endgültiger Status Kosovos, wie sie Resolution 1244 vorsieht


Umsetzung und Menschenrechtsstandards
Seit 1999 wurde keines dieser Ziele erreicht. Die verschiedenen Berichte zur Lage der Menschenrechte wie auch die Angst der vertriebenen Menschen, in ihre Häuser zurückzukehren, sind ein klarer Beleg dafür, dass Kosovo und seine internationale Präsenz vorläufig nicht in der Lage sein werden, diese Forderungen von Resolution 1244 des Sicherheitsrates demnächst zu erfüllen. Es wird einer grossen Anstrengung aller Parteien, die in Kosovo die Macht ausüben, bedürfen, um nur die Minimalstandards zu erreichen, die die Resolution 1244 vorgegeben hat.


Der endgültige Status und die Vertriebenen
Im Hinblick auf den endgültigen Status wird in Resolution 1244 ein souveränes oder unabhängiges Kosovo nicht einmal erwähnt. Die Resolution verweist vielmehr auf das Rambouillet-Abkommen, das eindeutig auf einem Konzept eines Kosovo mit substantieller Autonomie aber innerhalb des serbischen Staates basiert, so wie es in der neuen serbischen Verfassung vorgesehen ist, die im Herbst 2006 angenommen wurde.
Seit mehr als zwei Jahren währen Gespräche zwischen Pristina und Belgrad. Die Vereinten Nationen haben unter der Leitung des Chef-Unterhändlers und Sondergesandten Martti Ahtisaari erste Gespräche zwischen Belgrad und Pristina initiiert, um eine Lösung für den endgültigen Status von Kosovo zu finden. Ursprünglich war geplant, dass diese Gespräche erst beginnen sollten, wenn die Minimalbedingungen – das heisst die Einhaltung der Menschenrechtsstandards und der Schutz der Minderheiten, welche Resolution 1244 vorsieht – erfüllt worden sind. Doch diese Standards sind, wie bereits erwähnt, nach mehr als 5 Jahren internationaler Präsenz und Verwaltung noch immer nicht erreicht. Im Gegenteil ist die serbische Minderheit, namentlich nach all der Gewalt, den Plünderungen und der Zerstörung orthodoxer Kirchen und Klöster, voller Angst, was ihre Zukunftsperspektiven und das Zusammenleben mit der albanischen Mehrheit betrifft. Darüber hinaus gibt es immer noch ungefähr 300 000 Heimatvertriebene, die ausserhalb Kosovos leben und die gemäss Resolution 1244 Bedingungen vorfinden sollten, die ihnen eine Rückkehr ohne jede Angst ermöglichen würden.1


Veränderte Strategie der Internationalen Gemeinschaft
Dessen ungeachtet hat die internationale Gemeinschaft, vertreten durch die sogenannte Kontaktgruppe,2 ihre Strategie geändert und forderte den Beginn von Gesprächen, um zu einer endgültigen Lösung bezüglich zukünftiger Sicherheit, Menschenrechten und sozialer Wohlfahrt für alle Bevölkerungsgruppen, die im Gebiet Kosovos leben, zu gelangen. Allerdings hatte vor allem die serbische Minderheit kein Vertrauen in die von Pristina versprochenen Garantien von Rechtsstaatlichkeit und Menschenrechten. Sie waren gezeichnet von ihren neuerlichen bedrohlichen Erfahrungen. Es war Pristina daher nie möglich, hinsichtlich dieser Minderheit die notwendige Glaubwürdigkeit und das Vertrauen zu gewinnen. Der Aufbau von Vertrauen und Glaubwürdigkeit ist jedoch der erste und wichtigste Schritt für jeden Friedensplan, der zu Frieden und irgendeiner endgültigen Regelung führen könnte.
Jeder Vorschlag für eine endgültige Lösung hat nur dann eine Chance, von der Bevölkerung akzeptiert zu werden, wenn die Menschen jenen vertrauen, die die Legitimität für eine gesetzlich geregelte Regierung beanspruchen. Kein Gesetz, keine Verfassung und kein internationaler Vertrag können Frieden und friedliche Werkzeuge der Konfliktlösung schaffen, wenn diese grundlegenden Voraussetzungen fehlen. Wie soll die serbische Minderheit auf eine faire Umsetzung irgendeiner Regelung vertrauen, wenn die tatsächliche Situation in klarem Gegensatz zu den mündlichen Versicherungen und Versprechen steht, die am Verhandlungstisch abgegeben wurden? Diese Gespräche endeten daher ohne irgendeine Einigung. Die Serben für diesen Misserfolg verantwortlich zu machen heisst, die internationale Öffentlichkeit in die Irre zu führen und einmal mehr die Tatsachen zu vernebeln.
Martti Ahtisaari war offensichtlich der Meinung, er habe die Macht, dem Sicherheitsrat eine Lösung vorzuschlagen, die einzig von seinen Experten ausgearbeitet wurde. Er nahm an, er könne Serbien gegen dessen klaren Willen und entgegen seiner Verfassung einseitig die Unabhängigkeit Kosovos unter internationaler Schirmherrschaft, hauptsächlich durch die Nato und die EU gestellt, aufzwingen. Dies war eine weitere gefährliche und falsche Einschätzung der Realität. Die Überschätzung seiner Macht und seiner Möglichkeiten hat die gesamte Unosek (United Nations Office of the Special Envoy for Kosovo) während der gesamten Dauer der Gespräche irregeführt. Aus diesem Grund haben sie nie ernsthaft versucht, den Gesprächen die Funktion wirklicher Verhandlungen zu geben, welche allein eine Art von endgültigem Konsens und einer Vereinbarung zwischen den Parteien am Verhandlungstisch erreichen könnten. Offenbar glaubte auch das Team aus Pristina, dass Serbien jedwede endgültige Lösung aufgezwungen werde. Genau aus diesem Grund sind sie nie bereit, auf echte gemeinsame Verhandlungen einzutreten.


Pattsituation im Sicherheitsrat
Allerdings konnte der Sicherheitsrat vor allem deswegen nicht zu einer Einigung kommen, weil die russische Delegation eine Lösung forderte, die die Rechtsgrundsätze der Vereinten Nationen respektiert und dementsprechend auf einem Konsens der Parteien gründet. In der Tat kann eine Aufteilung des Staatsgebietes eines Mitgliedstaates der Vereinten Nationen nur durch einen bilateralen Vertrag zwischen den Vereinten Nationen und diesem Mitgliedsstaat erfolgen.
Diejenigen Länder, die in der Öffentlichkeit immer den Respekt der Rechtsgrundsätze predigen, schwiegen bei dieser Gelegenheit; sie verbargen ihre Sorge um die Rechtsgrundsätze und missachteten und ignorierten beunruhigenderweise einige der Grundlagen des Völkerrechts, die bei anderen Gelegenheiten von den gleichen Mitgliedern als einzige Richtlinien zur friedlichen Beilegung von Konflikten propagiert werden. So war der Sicherheitsrat durch eine Pattsituation blockiert. Es bestand keine andere Möglichkeit, als die Parteien, einschliesslich der Kontaktgruppe, darum zu bitten, die Verhandlungen unter der Führung einer Troika wiederaufzunehmen, die sich aus je einem Delegierten der USA, Russlands und der EU zusammensetzte und der seit langem etablierten Kontaktgruppe gegenüber rechenschaftspflichtig war.
Die meisten Partner der internationalen Gemeinschaft scheinen offenbar zu glauben, dass die Unabhängigkeit Kosovos auf längere Sicht etwas Unvermeidliches sei und man deshalb sehr schnell darüber entscheiden müsse. Aus diesem Grund schlugen sie unter dem Druck von Pristina, das die Unabhängigkeitserklärung gar nicht abwarten kann, vor, dass die Verhandlungen nach 120 Tagen abgeschlossen sein sollten. Allerdings existiert kein bekanntes historisches Beispiel für diese Art von Verhandlungen, das als Präzedenzfall für eine solche absolute Deadline dienen könnte. Im Gegenteil, Verhandlungen, die zu einer friedlichen Lösung führen sollen, werden immer mit offenem Ende geführt, wie wir in Zypern, Israel und vielen anderen Gebieten sehen. Wird Verhandlungspartnern eine Deadline gesetzt, kann ein wirklicher Konsens, der sich auf Kompromisse gründet, niemals erreicht werden. Die Partei, die im Falle der Nichtbeachtung der Deadline als Gewinner gilt, wird so nie bereit sein, um des Kompromisses willen einige ihrer Hauptziele aufzugeben. Sie wird im Gegenteil alles tun, um einen Konsens zu verhindern, damit die Deadline ohne Lösung verstreicht, denn nach diesem Zeitpunkt werden ihre Wünsche der Gegenpartei in irgendeiner Form aufgezwungen werden.


Das Argument der Unvermeidlichkeit der Unabhängigkeit Kosovos
Es ist schwierig herauszufinden, warum einige wichtige Staaten der internationalen Gemeinschaft nach ihrer Annahme von Resolution 1244 ihre Position so schnell geändert und die Unabhängigkeit Kosovos sogar gegen die Resolution 1244 vorangetrieben haben. Sie scheinen dem Druck aus Pristina zu folgen, das nicht aufhört, die Unvermeidlichkeit eines Kosovo zu fordern. Es ist jedoch überhaupt nicht überzeugend, dass die Unabhängigkeit Kosovos unvermeidlich sein soll. Wohlstand für die Menschen in der Region, wirtschaftliche Entwicklung, Stabilität, Rechtsstaatlichkeit und Sicherheit sind sicherlich die Ziele, die in der Region unbedingt erreicht werden müssen. Es ist jedoch nicht einzusehen, warum die Schaffung eines zusätzlichen souveränen Staates eher zu Frieden, Sicherheit und Wohlstand beitragen würde als die bescheidene Integration als autonomer Provinz in den Staat, in die sie schon integriert ist.
Die Geschichte lehrt uns, dass unabhängige souveräne Staaten eine eher grössere Gefährdung des Friedens darstellen als in einen Staat integrierte Regionen. Die erste und wichtigste Garantie für den Frieden sind die innerstaatliche Geltung der Rechtsstaatlichkeit und die Verfassungsmässigkeit. Deutschland und Frankreich waren über lange Zeit Feinde; sie wandelten sich erst zu friedlichen Gegenspielern, als ihre Militärindustrie als Kohle- und Stahlproduktion in den ersten Vereinigungen [der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl, EGKS, oft auch Montanunion genannt] zusammengefasst wurde. Es ist eine Illusion zu glauben, die Souveränität kleiner Staaten sei eher eine Garantie für den Frieden als vitale und gut durchdachte innerstaatliche Lösungen mit Autonomie und innerstaatlicher Unabhängigkeit. Insbesondere eine von externen Akteuren aufgenötigte Lösung, die unrechtmässig und anfechtbar oder strittig ist, kann deshalb nie eine nachhaltige Lösung für Frieden und Sicherheit sein und/oder werden.
Aus diesem Grund folgt hier zunächst eine kurze Analyse der Rechtmässigkeit des Ahtisaari-Plans, der durch die Unosek nach den Verhandlungen zwischen Pristina und Belgrad etabliert wurde; dann soll sich das Augenmerk auf die neue serbische Verfassung richten, um zu untersuchen, inwieweit sich dieses Konzept einer weitgehenden Autonomie mit der Resolution 1244 vereinbaren lässt und als Werkzeug für das Lösen von Konflikten dienen kann.

 

Die Unrechtmässigkeit des Ahtisaari-Plans der Unosek

Rechtsfragen werden in politischen Debatten oft nicht sehr ernst genommen. Grundsätzlich wird das Recht in der Regel nur dann ernst genommen, wenn es dazu benutzt werden kann, bereits unstrittige, machtvolle Posi­tionen zu verteidigen. Die Rechtsstaatlichkeit, die ein Freund der machtlosen Staaten ist, hat immer einen schwierigen Stand. Auf lange Sicht jedoch werden nur Lösungen, die wirklich die Prinzipien der Rechtsstaatlichkeit respektieren, in der Lage sein, nachhaltige Lösungen für die Beilegung grösserer politischer Konflikte zu garantieren. Meiner Ansicht nach erfüllt der Ahtisaari-Plan diese Erfordernisse aus mehreren Gründen nicht und kann deshalb nicht als praktikables Konzept für die Lösung des Konfliktes unter Beachtung der Resolution 1244 angesehen werden. Ich würde gerne drei grössere Rechtsfragen ansprechen, die die Illegalität dieses Planes im Hinblick auf die serbische Verfassung, aber auch im Hinblick auf die Charta der Vereinten Nationen und auf das Selbstbestimmungsrecht deutlich machen.


Die neue Verfassung Serbiens

Keine sechs Monate nach Verabschiedung der neuen serbischen Verfassung wurde den beiden Parteien, welche die Regelung eines neuen Status Kosovos verhandelten, der Ahtisaari-Plan zur Zustimmung vorgelegt. Diese Verfassung sieht ein neues autonomes Selbstverwaltungskonzept für Kosovo vor. Sie erfüllt damit die Richtlinien der Resolution 1244 des Sicherheitsrates vollauf, die für eine neue Lösung Kosovos eine «substantielle Autonomie» und «tatsächliche Selbstverwaltung» verlangt. Diese Verfassung ist von einer überwältigenden Mehrheit der Bevölkerung Serbiens angenommen worden.
Der Vorschlag der Unosek (United Nations Office of the Special Envoy for Kosovo), der in Tat und Wahrheit diese Verfassungsbestimmung annullieren würde, erwähnt weder die Verfassung noch das demokratische Referendum des Volkes. Es ignoriert einfach beides. Ich kann mir nicht vorstellen, dass ein Dokument der Vereinten Nationen die geltende Verfassung eines Mitgliedstaates, die vor kurzer Zeit von den Völkern eines souveränen Staates angenommen worden ist und die völlig mit den Richtlinien der Vereinten Nationen übereinstimmt, vollständig ignorieren würde.
Ich könnte mir vorstellen, dass man vielleicht die Prozedur oder den Inhalt einer Verfassung kritisieren könnte, aber sie einfach zu ignorieren ist eine unentschuldbare Missachtung der Demokratie, des Rechts der Selbstbestimmung eines Mitgliedstaates und der Souveränität des Volkes.
Ich kann auch nicht verstehen, wie man von einer Regierung eines Mitgliedstaates erwarten kann, Vorschläge zu unterschreiben oder zu akzeptieren, die im völligen Gegensatz zum kürzlich auf demokratischem Wege ausgedrückten Willen des Volkes stehen.


Teilung des Hoheitsgebietes eines Mitgliedstaates

Serbien ist ein Mitglied der Vereinten Nationen. Würde der Sicherheitsrat den Vorschlag der Unosek übernehmen, würde er tatsächlich das Gebiet eines Mitgliedstaates teilen. Ich kann mir nicht vorstellen, dass die Mitglieder der Vereinten Nationen einem solchen Eingriff in die territoriale Integrität und Souveränität eines ihrer Mitglieder zustimmen würden. Jedes Mitglied könnte sich eines Tages solchen Konsequenzen gegenübersehen.
Kürzlich war ich in Sri Lanka, um dortigen politischen Eliten einige verfassungsbezogene Anregungen für ein Konfliktmanagement und für mögliche Verfahren vorzustellen, die dazu dienen könnten, den aktuellen gewaltsamen Konflikt friedlich beizulegen. All diese Völker befürchten, dass ein unabhängiges Kosovo den Konflikt in Sri Lanka wieder anfachen würde. Vor meinem Aufenthalt in Sri Lanka war ich in Indien, das eine Weltkonferenz über Föderalismus vorbereitet. Dort befürchtet man die Abspaltung Kaschmirs. Einer meiner Studenten, der mittlerweile für die sudanesische Regierung arbeitet, hat eine Doktorarbeit zum Thema Föderalismus im Sudan geschrieben mit der These, dass der Föderalismus die Aufspaltung des Landes in einen nördlichen und einen südlichen Teil verhindern könnte. Ein anderer Doktorand forscht über Föderalismus für die Elfenbeinküste, ein weiterer arbeitet am Thema Föderalismus mit Blick auf Äthiopien, Somalia und Eritrea, ein Freund des Instituts war in Georgien zuständig für eine Friedensvereinbarung mit Abchasien, und schliesslich arbeitet unser Institut auf Zypern. Wir forschen auch zum Irak, dem eine mögliche Sezession der Kurden droht. In all diesen Gebieten, wo unser Institut – neben unserer bekannten Tätigkeit in der bedrohten Balkanregion –, engagiert ist, fürchtet man eine zwangsweise herbeiführte Entscheidung, mit der eine einseitige Sezession Kosovos durch den Sicherheitsrat der Vereinten Nationen legitimiert werden soll.
In der Tat würde eine solche Entscheidung die Grundsätze des Völkerrechts, die vor 400 Jahren mit der Anerkennung der Souveränität der Staaten im Westfälischen Frieden im Jahr 1648 etabliert worden sind, radikal verändern. Die Folgen sind unabsehbar. Selbst Terroristen könnten in Zukunft geltend machen, ihre Sezessionsbewegung sei eine gerechte Sache, denn ihr gewaltsamer Konflikt beweise international die Rechtmässigkeit der Abspaltung ihres Territoriums, die in Zukunft durch eine Entscheidung des Sicherheitsrates legitimiert werden könnte.
Die Glaubwürdigkeit der Vereinten Nationen als internationaler Organisation von souveränen Mitgliedern wäre in Frage gestellt. Würde irgendein Staat es in Zukunft wagen, ohne Furcht einer internationalen Organisation beizutreten, die nicht nur die Macht hat, ihre Mitglieder auszuschliessen (eine Macht, die sogar die Vereinten Nationen nicht haben), sondern darüber hinaus auch die Macht, gegen den klaren Willen ihrer souveränen Mitglieder deren Territorium aufzulösen und zwei Mitgliedstaaten aus einem zu machen? Kann man sich irgendein vernünftiges menschliches Wesen vorstellen, das einem Verein beitreten würde, der die Macht hat, jedes seiner Mitglieder zu zerstören allein auf Grund einer einfachen Entscheidung des Vorstandes? Ich kenne keinen solchen Selbstmord-Klub.
Im Völkerrecht kann jegliche Veränderung des Territoriums eines Staates legal nur als letzte und nachhaltige Lösung auf Grund eines Friedensvertrages mit dem beteiligten Staat akzeptiert werden. Das bedeutet, dass derart schwerwiegende Interventionen nur auf Grund eines Konsenses mit dem betreffenden souveränen Mitgliedstaat möglich und rechtlich akzeptabel sind.
Es ist allerdings wahr, dass Kosovo in gewisser Hinsicht ein ganz besonderer Fall ist: Mir ist kein anderer Fall bekannt, bei dem ein international bindendes Rechtsdokument eine klare Anerkennung der Souveränität von Jugoslawien und jetzt von Serbien auf dem Gebiet Kosovos vorsieht. Tatsächlich erwähnt Resolution 1244 die Souveränität von Jugoslawien/Serbien nicht nur einmal, sondern sogar dreimal. Darüber hinaus erwähnt sie die Souveränität nicht nur, sondern sagt explizit, dass alle Staaten, einschliesslich natürlich der Mitglieder des Sicherheitsrates der Souveränität Serbiens, «verpflichtet» [committed] sind. Wie kann man das Dokument der Unosek, das im Auftrag der Vereinten Nationen und ihres Sicherheitsrates ausgearbeitet wurde, als der Souveränität Serbiens in Kosovo verpflichtet ansehen?
Eine solche Verpflichtung für die Souveränität Serbiens ist nicht ohne grundlegende Überlegungen übernommen worden. Die Mitglieder des Sicherheitsrates, die dieses Dokument 1999 verabschiedeten, wuss­ten sehr genau, dass Frieden in Jugoslawien und in der gesamten Region nur möglich und nachhaltig sein wird, wenn die Souveränität des Staatsgebietes anerkannt wird und wenn alle Mitglieder der Vereinten Nationen die Integrität dieses Gebietes respektieren und sich zu deren Verteidigung verpflichten.


Das Recht auf Selbstbestimmung

Am 13. September hat die Generalversammlung der Vereinten Nationen eine Erklärung über die Rechte der indigenen Völker verabschiedet. Diese historische Entscheidung wird nicht nur Auswirkungen auf die Situation indigener Völker haben, sie kann auch all jenen als Richtlinie dienen, die Lösungen suchen für Konfliktsituationen mit ihren eigenen Völkern, die historisch in ihrem Territorium verwurzelt sind.3 Die folgenden Grundsätze stehen daher in voller Übereinstimmung mit diesen grundlegenden Prinzipien.
Oft wird in diesen Fällen das Recht auf Selbstbestimmung angeführt, um eine einseitige Sezession zu verteidigen. Nach dem Völkerrecht und dem Völkergewohnheitsrecht gibt es keinen universellen Rechtsgrundsatz, der (mit Ausnahme der Völker unter Kolonialherrschaft) für Völker, die nicht mit der Nation eines Uno-Mitgliedstaates identisch sind, auf der Grundlage des Selbstbestimmungsrechtes ein einseitiges Recht auf Abspaltung vorsieht. Das ist kürzlich auch vom Obersten Gerichtshof Kanadas (Supreme Court of Canada) anerkannt worden, als er über die Rechtmässigkeit einer unilateralen Abspaltung von Québec zu entscheiden hatte. Zudem sieht die Erklärung über die Unabhängigkeit der indigenen Völker auch für diese Völker kein Recht auf einen internationalen unabhängigen Status vor, sondern das autonome Recht auf Selbstverwaltung (Artikel 3 und 4).
Das Recht auf Selbstbestimmung entfaltet seine Wirkung nur im Hinblick auf die innere Struktur der Staaten. Gestützt auf die Grundsätze dieses Rechts sind die Staaten verpflichtet, den Gemeinschaften, die Selbstbestimmung wünschen, Autonomie und Selbstverwaltung zu garantieren.
Mit Blick auf Kosovo ist die Frage, die in bezug auf dieses Selbstbestimmungsrecht beantwortet werden muss: Wer sind die Völker, die das Recht auf innenpolitische Selbstbestimmung haben?
1.    Gemäss Uno-Charta haben die Nation oder die Völker Serbiens als Mitgliedstaat das Recht auf Selbstbestimmung gestützt auf die anerkannte Souveränität Serbiens als völkerrechtlichem Subjekt.
2.    Alle Gemeinschaften innerhalb Serbiens haben ein Recht auf innenpolitische Autonomie – das sind die Kosovo-Albaner, die Serben in Kosovo (einschliesslich der Flüchtlinge und Vertriebenen) und andere Gemeinschaften wie die Ungarn, die Rumänen, die Kroaten, Gorani usw.
3.    Alle diese Rechte müssen ernst genommen werden, und keines darf vor dem andern Vorrang haben, zum Beispiel auf Grund der Zahl von Menschen, die einer bestimmten Gemeinschaft angehören. Das bedeutet, dass im Konfliktfall eine Lösung zwischen widerstreitenden Konzepten von Selbstbestimmung nur ein Konsens unter den verschiedenen Gemeinschaften zu einer nachhaltigen und akzeptablen Lösung führen kann.
Der Vorschlag des Unosek sieht für Gemeinschaften innerhalb Kosovos die Möglichkeit vor, gegen Gesetzgebungen, die ihre vitalen Interessen betreffen, das Veto einlegen zu können. Wird dieses Recht nur auf der Ebene der Gesetzgebung gewährt, aber nicht im Hinblick auf die viel wichtigere Frage des Status, ist das ein Widerspruch. Die Erklärung über die Rechte der indigenen Völker gibt diesen Völkern eindeutig das Recht, ihren Status innerhalb des Territoriums des souveränen Staates zu bestimmen. Daher muss auch die serbische Minderheit das Recht haben, ihren Status innerhalb Serbiens zu bestimmen. Die Statusfrage ist für alle Gemeinschaften, einschliesslich der Serben, von vitalem Interesse. Daher sollte selbst der Unosek-Vorschlag zum Schluss kommen, dass es einen gemeinsamen Konsens braucht und dass Völker, – einschliesslich der Gemeinschaften in Kosovo und der serbischen Nation, die den Souverän repräsentiert –, die sich auf das Recht auf Selbstbestimmung oder ein vitales Interesse berufen, in den Konsensfindungsprozess einbezogen werden müssen.
Im Prozess über die Sezession Québecs hat der kanadische Supreme Court eindeutig entschieden, dass eine Zustimmung zu einem entsprechenden Referendum von der Mehrheit der Stimmberechtigten dieser Provinz nicht automatisch zu einer Sezession führen würde. Eine solche Abstimmung müsste ernst genommen werden, darüber hinaus wäre eine Sezession aber nur möglich, wenn auf dem Verhandlungsweg mit dem Rest von Kanada ein Konsens erreicht werden könnte und wenn diese Verhandlungen auch die Minderheiteninteressen der ersten Nation [hier Kanadas] einerseits und die Interessen der englischsprachigen Minderheit innerhalb Québecs berücksichtigen würde. Bis heute war Québec Teil der Föderation, und daher hat jeder Teil des Staates vom andern profitiert. Im Falle einer Sezession stehen daher nicht nur die Interessen Québecs auf dem Spiel, sondern auch die Gesamtinteressen der Völker Kanadas. Ein einseitiges Recht auf Sezession Québecs würde den Schluss nahelegen, es gäbe keine Interessen von Kanada als Ganzem, das in Betracht zu ziehen wäre, sondern nur das Interesse Québecs.

 

Die substantielle Autonomie Kosovos gemäss serbischer Verfassung

Grundlegende Prinzipien, um unterschiedliche Gesellschaften zusammenzuhalten


Frieden und Freiheit als Verfassungsziele
Multikulturelle Staaten, die verschiedene Gemeinschaften zusammenhalten wollen, müssen die folgenden Prinzipien befolgen. Das erste Ziel solcher Staaten muss Frieden und Freiheit sein. Menschenrechte und grundlegende Freiheiten müssen immer im Zusammenhang mit einer friedlichen und harmonischen Entwicklung der Gesellschaft gesehen werden. Namentlich kollektive Rechte müssen garantiert werden, um Frieden und Harmonie unter den verschiedenen Gemeinschaften aufzubauen.4


Legitimität
Staaten als Heimatland für verschiedene Gemeinschaften müssen zudem ihre Legitimität in bezug auf alle Gemeinschaften und Organe erhalten, und sie müssen Heimat oder ein Vater-/Mutterland für grosse und kleinere Gemeinschaften werden. Wenn diese Gemeinschaften wichtige Minderheiten in der Mehrheitsgemeinschaft des Gesamtstaates sind, so kann dieser Staat der Anforderung der Legitimität nur genügen, indem er seinen Minderheiten weitgehende Autonomie gewährt, so dass sie die ihrer Gemeinschaft eigenen Werte entsprechend ihrer eigenen Kultur, Sprache und Religion entwickeln können.


Autonomie
Die kleineren Gemeinschaften müssen die Gelegenheit haben, durch Selbstverwaltung und Autonomie für die Völker ihrer Gemeinschaften ihre eigne Legitimierung aufzubauen. Wenn Völker kleinerer Gemeinschaften über ihre Amtssprache, Erziehung und ihre eigene Justiz entscheiden können, können sie das Gefühl von Heimat und Sicherheit entwickeln. Mit der von der serbischen Regierung vorgeschlagenen substantiellen Autonomie können die verschiedenen Gemeinschaften in Kosovo genau diese Legitimierung aufbauen, ohne die Legitimität Serbiens in Frage zu stellen. Kosovo kann sich mit seiner eigenen Verfassung selbst organisieren. Es kann ein eigenes Parlament und eine eigene Regierung bilden. Ausserdem kann es über seine Dezentralisierung entscheiden, und seine Gemeinden erhalten eine angemessene Autonomie. Es kann seine eigene Justiz einrichten und auf diese Weise seine eigenen Werte in der Gemeinschaft umsetzen. Was seine wirtschaftliche und soziale Entwicklung anbetrifft, wird die Regierung alle Möglichkeiten haben, die Entwicklung der Provinz zu begünstigen und auch mit direkter Auslandhilfe anzubahnen.


Die Serben in Kosovo
Serbien trägt natürlich nicht nur Verantwortung in Hinblick auf das Gebiet Kosovos und die Mehrheit der Kosovaren mit albanischer Herkunft. Es hat auch für seine eigene serbische Gemeinschaft Sorge zu tragen, die wirklich kein Vertrauen in ein mögliches, zukünftig autonomes Kosovo hat. Solches Vertrauen kann sich nur bilden, wenn die serbische Gemeinschaft genauso wie andere Minderheiten in Kosovo ihre eigene autonome Lebensweise und Entwicklung ausgestalten können. Die grundlegende Voraussetzung für jede zukünftige friedliche Kooperation und Integration ist die Garantie friedlicher Koexistenz beider Gemeinschaften. Dieses Ziel kann nur erreicht werden, wenn nicht nur Kosovo, sondern auch die Gemeinden mit serbischer Mehrheit substantielle Autonomie erhalten.
Auch auf der Ebene eines autonomen Kosovo müssen diese Gemeinden, was ihre Kompetenzen anbelangt, die Möglichkeit haben, mit den Nachbargemeinden und mit der Regierung in Belgrad zu kooperieren. Nur wenn diese Gemeinden sich innerhalb Serbiens geschützt und heimisch fühlen, können sie das Gefühl entwickeln, auch in Kosovo beheimatet zu sein. Die Legitimität der autonomen Regierung in Kosovo in bezug auf seine serbische Minderheit hängt in der Tat sehr stark von der Möglichkeit der letzteren zur eigenen Selbstentfaltung und Selbstbestimmung innerhalb des grösseren Gebietes Kosovos ab.


Grundsätze der Konfliktbewältigung
Wer je Erfahrungen mit interethnischen Beziehungen gemacht hat, weiss, dass es keine endgültigen Lösungen gibt. Es wird immer Probleme interethnischer Beziehungen geben, die sich aus den allgemeinen Entwicklungen einer Gesellschaft ergeben (Kommunikation, Wirtschaft, religiöse Überzeugungen, Fragen der Sprache usw.). Daher ist es ausserordentlich wichtig, dass jede Lösung hinsichtlich möglicher interethnischer Konflikte auch gesetzlich legitimierte Institutionen und Verfahren im Hinblick auf friedliche Lösungen solcher Konflikte bereitstellt. Angemessene und friedliche Lösungen der Konfliktbewältigung sind der Schlüssel für jede nachhaltige Lösung zur friedlichen Beilegung interethnischer Konflikte.

Demokratie


Zu solchen Verfahren gehören demokratische Mitwirkungsmöglichkeiten, Gerichtsentscheide, gesetzlich legitimierte Einrichtungen der Mediation usw. Was die Serben innerhalb Kosovos betrifft, hat schon das Abkommen von Rambouillet ein Verfahren vorgesehen, welches die serbische Minderheit hinsichtlich ihrer vitalen Interessen schützen könnte. Im Rahmen eines parlamentarischen Prozedere ist daher ein solches Verfahren hinsichtlich vitaler Interessen der Minderheiten, das ihnen die Möglichkeit gibt, ihre Rechte bezüglich Sprache, Religion und Erziehung zu verteidigen, von elementarer Bedeutung. Solche besonderen Verfahren für die vitalen Interessen würden es erforderlich machen, dass die Mehrheit in diesen Fragen nach Kompromissen sucht, die für beide Gemeinschaften akzeptabel sind. In jeder multi-ethnischen Gesellschaft ist der Kompromiss der einzig mögliche Weg, um den Frieden in der ganzen Gemeinschaft zu garantieren. In der Schweiz war es mit Sicherheit das Verfahren der direkten Demokratie, welches die politische Elite veranlasste, Kompromisse zu finden.
Ausserdem haben grössere Minderheiten in der Regel in direktdemokratischen Entscheidungen die bessere Aussicht, ihre Interessen zu wahren, weil interethnische Konflikte oft vorwiegend durch die politische Elite aufgestachelt werden und auf der Ebene der gewöhnlichen Menschen weit weniger heftig sind. Grössere Minderheiten haben gewöhnlich in direkt-demokratischen Entscheidungen die bessere Aussicht, ihre Interessen zu wahren, weil interethnische Konflikte oft vorwiegend durch die politische Elite aufgestachelt werden und auf der Ebene der gewöhnlichen Menschen weit weniger heftig sind. Und da sich im allgemeinen nur eine kleinere Anzahl [der Stimmberechtigten] an der Abstimmung beteiligen und die am meisten betroffenen Minderheiten ihre Möglichkeit zur Stimmabgabe nutzen, haben sie so gute Chancen, einer Tyrannei der Mehrheit vorzubeugen.


Verfassungsmässige Garantien
Auf der Ebene der serbischen Republik muss man wissen, dass die Autonomie Kosovos verfassungsmässige Garantie geniesst. Solch verfassungsmässige Garantie muss vom Verfassungsgericht Serbiens geschützt werden. Für den Fall, dass die Verfassung geändert werden müsste, nimmt die Bevölkerung Kosovos an der Abstimmung teil und ist bezüglich der Fragen, die Kosovo betreffen, im Parlament vertreten. Ausserdem könnte man sich vorstellen, dass der Sicherheitsrat spätestens dann, wenn die internationale Präsenz in Kosovo endet, die Resolution 1244 wird ergänzen wollen und dass Kosovo in diesem Fall eine zusätzliche internationale Garantie für seine Autonomie erhalten würde, wie zum Beispiel Süd-Tirol hinsichtlich des Gruber-DeGasperi-Abkommens von Paris im Jahre 1946.
Einzig in bezug auf die internationale Zusammenarbeit muss die Regierung von Kosovo das Einverständnis der serbischen Regierung einholen. Die Kernfragen der Aussenpolitik bleiben in der ausschliesslichen Kompetenz der serbischen Regierung. Aber diese Bereiche, wie Stellungnahmen im Rahmen der Vereinten Nationen, Botschafter in anderen Ländern und Reden im Europarat mögen für das internationale Prestige des Landes und für gewisse Diplomaten von Bedeutung sein. Für die Bevölkerung im allgemeinen sind solche Kompetenzen überhaupt nicht wichtig oder nützlich oder von Bedeutung für eine echte Legitimität. Die Provinz erhält alle Kompetenzen, welche die Regierung braucht, um das Recht auf ihrem Gebiet zu verbessern und zu entwickeln.


Vitale Interessen
Im Hinblick auf die Minderheiten und im besondern auf die serbische Minderheit in Kosovo würde diese Minderheit – ähnlich wie es schon im Rambouillet-Abkommen vorgeschlagen worden ist – in bezug auf ihre vitalen Interessen vor der möglichen Tyrannei durch die Mehrheit geschützt.5 Was Angelegenheiten betrifft, die in ihre vitalen Interessen eingreifen, können Entscheidungen nur mit Zustimmung der Mehrheit der serbischen Gemeinschaft getroffen werden. Ausserdem wäre diese Gemeinschaft auch hinsichtlich ihrer Menschenrechte geschützt, da die serbische Justiz die letzte Instanz im Hinblick auf Menschenrechtskonflikte bleiben würde. Wie in den meisten dieser Konflikte bliebe in jedem Fall der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte die endgültige Instanz, die abschliessend über Angelegenheiten entscheiden würde, die auch die Behörden der Kosovaren in Kosovo betreffen.
In Wirklichkeit kann man nicht erwarten, dass zum Beispiel Kosovo als souveräner und unabhängiger Staat zur Heimat für die serbische Gemeinschaft werden könnte, die in Kosovo lebt, da die serbische Gemeinsch

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(Abbiamo ripescato in internet due articoli scritti in queste giornate... di 16 anni fa.
Erano i primi mesi della tragedia jugoslava, ed il fronte occidentale ancora non era completamente appiattito sulla linea antijugoslava e serbofobica che ha invece poi prevalso a causa di precise scelte geostrategiche. 
Così, il New York Times riferiva delle forzature tedesche e della opposizione dello stesso Segretario dell'ONU. Il governo Kohl-Genscher aveva preso in ostaggio il summit europeo di Maastricht dichiarando di voler riconoscere a tutti i costi le prime secessioni su base "etnica", per poter precipitare la Jugoslavia in un europeissimo lago di sangue...)


December 15-16 ... 1991

1) THE NEW YORK TIMES - December 15, 1991:
Moving Defiantly on Yugoslavia, Bonn Threatens Rift With Allies

2) THE NEW YORK TIMES - December 16, 1991:
U.N. Yields to Plans by Germany To Recognize Yugoslav Republics


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THE NEW YORK TIMES

December 15, 1991

Moving Defiantly on Yugoslavia, Bonn Threatens Rift With Allies

By JOHN TAGLIABUE,

Germany will go ahead with its plans to extend diplomatic recognition to the breakaway Yugoslav republics of Slovenia and Croatia, German officials said today, increasing prospects for a pronounced rift on the issue in the Western alliance.

Chancellor Helmut Kohl's spokesman, Dieter Vogel, said on Friday that the Bonn Government would wait until after a meeting of European Community foreign ministers in Brussels on Monday before announcing recognition, which has been opposed by the United Nations, the United States and by the European Community. But officials made clear that Bonn's decision would not be affected by the outcome of Monday's meeting.

Asked today whether Mr. Vogel's remarks meant the Government's final decision would hinge on whether Germany's European allies went along, a Government official replied, "We will move ahead whether any, all, or none of the European states join us."

Both the Germans and opponents of recognition argued that they were seeking to stop the fighting. Letter to the U.N.

Battles flared again in Croatia, posing a further threat to efforts to find a diplomatic solution to the civil war in Yugoslavia, which has claimed thousands of lives. The new fighting made it increasingly unlikely that the United Nations could press ahead with a plan to send troops to enforce a truce.

On Friday, German diplomats conveyed a letter from Foreign Minister Hans-Dietrich Genscher to the United Nations Secretary General, Javier Perez de Cuellar, reaffirming Germany's decision to recognize the two republics, which announced this year that they were leaving the Yugoslav federation.

After the independence declarations, Serbian irregular troops joined units of the Serb-dominated Yugoslav Army in fighting to keep control at least of Serb-dominated areas of Croatia, bringing to the heart of Europe the fiercest fighting there since World War II. The fighting also rekindled old fears among Croatians about Serb dominance, and old fears among Serbs about the suffering their compatriots saw at the hands of the Nazi-installed government of Croatia in World War II.

[ Mr. Perez de Cuellar replied to Mr. Genscher's letter Saturday night by appealing again to the Bonn Government not to start recognizing breakaway Yugoslav republics in "a selective and uncoordinated" manner. He reiterated the European Community's opposition to such a move and recalled warnings by the Presidents of two other Yugoslav republics, Bosnia and Herzegovina and Macedonia, that recognition could lead to wider conflict.

[ The Security Council met late into the night to discuss a new resolution on Yugoslavia that would urge Germany to delay recognition, would tighten the arms embargo and sendin a small United Nations force of military observers to prepare for a peacekeeping operation if a cease-fire takes hold. ] Warning From Washington

The Bush Administration has also warned European Community members that recognition of Croatia and Slovenia would bring more war. A similar argument has been made by Lord Carrington, the Briton who is the community's chief Yugoslavia mediator. In a letter early this month to Foreign Minister Hans van den Broek of the Netherlands, which currently holds the rotating presidency of the European Community, Lord Carrington argued that German recognition of the two republics "would undoubtedly mean the breakup" of Yugoslav peace talks under way in The Hague.

Croatia itself has said it expects an intensification of Serbian attacks if Germany acts. But peacemaking efforts have been futile so far, and it is by no means clear that recognition by Germany would worsen the fighting.

Indeed, the German plans may have their greatest impact in their disregard of European Community policy. In November, community members agreed to act in concert on Yugoslavia, and France and Britain are behind the Security Council draft resolution calling on nations to withhold diplomatic recognition while peace efforts continue. Deadline Extended

The rift is all the more striking because it comes hard on the heels of a European Community summit meeting at which Mr. Kohl was a leading advocate of unified community policies on foreign affairs and security.

After Slovenia and Croatia declared independence in June, Germany advocated a collective European Community decision on recognition. It suggested recognizing the republics by the time of the summit meeting, but later revised this to "before Christmas."

Germany's opponents on this point, notably Britain and France, have argued that recognition would accelerate Serbia's efforts to take control of Serb-populated areas of Croatia, deepening the conflict and threatening to spread fighting to other areas with significant populations of Serbs.

Of European Community governments, only Italy has publicly announced its intention to follow the German path. On Friday, Chancellor Franz Vranitzky of Austria, which is not a community member, was quoted as saying Vienna would recognize Slovenia and Croatia in the coming week. Smaller Nations Ready

Bonn officials said smaller European states like Belgium and Denmark and possibly the Netherlands would follow suit and announce recognition. On Thursday, Ukraine announced recognition of Slovenia and Croatia.

In Budapest, the Hungarian government of Prime Minister Joszef Antall announced on Friday that it had empowered the foreign ministry to recognize the two former Yugoslav republics "after consideration of all important circumstances, among others regarding the behavior of other states."

In his letter to the Secretary General, Mr. Genscher argued that failure to recognize Croatia and Slovenia would signal the leaders of Serbia and the Yugoslav Army that their military tactics in Croatia had been successful. Concerns Over Emigration

Mr. Genscher expressed "deep concern" that recent statements by Mr. Perez de Cuellar discouraging recognition will only encourage the forces in Yugoslavia who until now have "decidedly rejected" peace efforts. Making clear just who was meant, he reiterated the findings of European Community peace observers in Yugoslavia who as early as August concluded that Serbia and the Yugoslav Army leadership bear the "primary responsibility" for the sustained fighting.

Germany's resolve to press ahead reflects mounting concern that, combined with the deteriorating situation in the former Soviet Union, sustained fighting in Yugoslavia will worsen instability in Eastern Europe and send a huge wave of refugees heading toward Germany and the West.


NEW FIGHTING IN CROATIA

ZAGREB, Yugoslavia, Dec. 14 (AP) -- Fighting flared anew today on Croatia's central front and in the embattled eastern Slavonia region, where European Community representatives were trying to negotiate a cease-fire.

In the latest fighting, villages northwest of Osijek in the Slavonia region came under renewed artillery attack early today, Croatian radio reported.

A European Community monitoring team in Nasice, about 30 miles west of Osijek, was negotiating separately with Croatian officials and the federal army about a local cease-fire, said Renilde Steeghs of the community's monitoring mission in Zagreb.

Croatian radio reported that fierce fighting continued today, particularly around Nova Gradiska on the main highway between Zagreb and Belgrade, the Serbian and federal capital.



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THE NEW YORK TIMES
December 16, 1991


U.N. Yields to Plans by Germany To Recognize Yugoslav Republics

By PAUL LEWIS,

The Security Council backed away from a confrontation with Germany over Yugoslavia today after Germany's European allies on the Council decided that they did not want a major clash with Bonn.

The incident underscored Germany's growing political power in the 12-nation European Community, diplomats said. Some added that it marked the single most visible demonstration of that power since reunification of the two Germanys more than a year ago.

Moreover, in its unusual assertiveness in moving ahead with a plan to extend diplomatic recognition to the breakaway Yugoslav republics of Croatia and Slovenia, Germany has stirred troubling historical associations, even though on other issues it has emerged as a proponent of greater European unanimity. Nazi Germany dominated the two Yugoslav regions during World War II, absorbing Slovenia into the Third Reich and creating a puppet regime in Croatia.

As late as Friday evening, the Security Council was discussing a draft French-British resolution that sought to deter Germany from going ahead with its plan to recognize the two republics, whose declarations of independence in June set off the Yugoslav civil war. The United States also opposed the German plan. Refusing to Budge

But after Germany's Foreign Minister, Hans-Dietrich Genscher, showed in a chilly exchange of letters with the United Nations Secretary General over the weekend that he was standing firm, France, which sees its alliance with Germany as the cornerstone of its European policy, agreed to back down. Britain followed suit, also yielding to Germany's view of the best approach to ending the conflict.

The result was the adoption today of a much weaker resolution on the Yugoslav crisis than Britain and France had originally sought. The 15-member Council voted unanimously to send to Yugoslavia a military observer force that is much smaller than originally envisioned. Similarly, the resolution failed to clearly condemn recognition of the breakaway republics.

While the outcome left Germany the clear winner, it also left the Bonn Government split with Washington, which opposes recognition without an overall political settlement. The result also strained Germany's ties with its two major European Community partners only a week after community leaders agreed to move toward a single foreign policy at their pivotal summit meeting in Maastricht, the Netherlands.

The Bush Administration acquiesced in the pullback by France and Britain today. But Washington, which has recognized the independence of the Baltic republics and moved away from Moscow as the Soviet Union dissolves, nevertheless made clear over the weekend in a message to Foreign Minister Genscher that it remained strongly opposed to selective recognition of the two republics. "They know our position well," was all the United States representative, Thomas R. Pickering, would say at the end of today's meeting. 'Fraught with Danger'

In Washington, President Bush said said he disagreed with the German decision because the Yugoslav situation was "fraught with danger."

"The United States position has been that we want to see a peaceful evolution. We've been strongly supportive of the E.C.," Bush said of the opposition to recognition by the European Community. "We've been strongly supportive of what the U.N. has tried to do. Their advice has been to go slow on recognition, and I think they're right."

If Germany does recognize Croatia and Slovenia, a move that Bonn has said it will make by Christmas, at least three other community members, Italy, Belgium and Denmark, are likely to follow, as is Austria, which is seeking membership. Compromise Possible

But there was speculation among diplomats here that the 12 European Foreign Ministers might still patch together a compromise in Brussels on Monday, offering Croatia and Slovenia conditional recognition that might be dependent on an overall political solution, respect for human rights and preservation of existing frontiers.

Thousands of people have been killed in Croatia since members of the republic's 600,000-strong Serbian minority, backed by the Yugoslav Army, rebelled against declaration of independence in June. Independence for Slovenia, the northernmost Yugoslav republic, is considered more or less a fait accompli since it has no such minority problem, although there was short-lived fighting there.

Germany's interest in conferring statehood on Croatia and Slovenia has worried many in Europe who see it as an attempt to re-exert traditional Germanic influences over this area of the Balkans. Originally part of the Austro-Hungarian Empire, Croatia and Slovenia have long had historical links with the German-speaking world, which differentiated them from their neighboring Serbs. Policy on New States

Nearly two-thirds of the 600,000 Yugoslav "guest workers" in present-day Germany are of Croatian origin.

Since Ukraine voted overwhelming for independence from the Soviet Union this month, the 12 European Community members have been discussing common arrangements for deciding when to recognize new states emerging in Eastern Europe and the former Soviet Union; diplomats say the dispute over Yugoslavia may give new impetus to this work.

Originally, France and Britain said they believed that they could use the Security Council to thwart Foreign Minister Genscher's pledge to recognize Croatia and Slovenia by Christmas, an action that they have said will only inflame ethnic passions further and dampen the chances of peace.

Their plan was for the Council to order as many as 100 United Nations military observers into Yugoslavia in advance of the Brussels meeting to bolster a crumbling cease-fire agreement, one of many in the war. In addition, they wanted to condemn any "political action" likely to increase tensions and to tighten an embargo on selling arms to the warring parties.

But the new resolution sends only a token force of 18 to 20 military, police and political observers to Yugoslavia. Although it urges everyone to avoid actions that might increase tensions, the resolution no longer speaks of "political" actions in a way that links the Council's warning more specifically to diplomatic recognition.

Nonetheless, the resolution does tighten the Council's existing but largely ineffective embargo on arms deliveries to Yugoslavia, requiring all countries to report the measures they are taking to enforce this ban within 20 days and creating a committee to oversee enforcement, as it has done with the trade embargo against Iraq.

Diplomats say the original French-British plan ran into trouble after Germany made clear that it was standing firm and after the United States turned skeptical about the proposed new military observers, who Washington said were unlikely to be any more successful in enforcing a cease-fire than the existing European Community observer teams. Relations With U.S.

These development prompted France to pull back from its original position to protect its relationship with Germnay while Britain also retreated in the hope of minimizing the split with the United States.

At the center of the dispute with Bonn is the question of whether recognizing Croatia and Slovenia now would help or hurt the Yugoslav peace process. Germany argues that the Serbian-dominated Yugoslav Army is the principal violator of the Nov. 28 Geneva cease-fire agreement, and that recognizing the breakaway republics now would assist a settlement by showing that the world at large no longer considered them rebel states. Failure to recognize them, Germany says, would actually worsen the fighting by encouraging the Yugoslav Army to continue its attacks.

Although the 12 Foreign Ministers agreed in Rome on Nov. 8 to withhold recognition of individual republics as separate states outside an overall framework, German diplomats said that the agreement was only for two months and that it had clearly failed to lead to peace. Ethnic Tensions

The United States, Britain and France say recognizing the breakaway republics now would only stir up further ethnic tension throughout the remaining portions of the federation, leading to increased fighting and encouraging other republics to secede. In addition, they argue that recognition now will only encourage other separatist movements in Eastern Europe and the dissolving Soviet Union, further increasing instability of the area.

The Secretary General, Javier Perez de Cuellar, has taken a similar position. And today his mediator in the Yugoslav conflict, former Secretary of State Cyrus R. Vance, reacted angrily to the German moves, saying, "Premature and selective recognition brings great dangers of expanding the war." Peacekeeping Force

The United Nations is now preparing to send one of the largest peacekeeping forces it has ever deployed into Yugoslavia. But it will only do so when Mr. Vance tells the Security Council that the cease-fire is holding and that all parties to the conflict are ready to cooperate with him and the European mediator, Lord Carrington of Britain, in finding a permanent solution.

Under the terms of an agreement that Mr. Vance is trying to negotiate, the United Nations troops would be deployed in Croatian towns and villages with ethnically mixed populations to maintain order after a withdrawal by the Yugoslavia National Army.

The United Nations is planning to send a force of more than 10,000 peacekeepers to bolster a Yugoslav peace settlement at a cost of $200 million a year.