Informazione

(english / français.

Di Annie Lacroix-Riz,  Docente di Storia Contemporanea presso l’Università di Parigi 4, segnaliamo anche, sul nostro sito:
A PROPOSITO DELLA « CARESTIA CHE HA PORTATO AL GENOCIDIO STALINIANO» IN UCRAINA NEL 1933 : 
UNA CAMPAGNA DI DISINFORMAZIONE TEDESCA, POLACCA E DEL VATICANO


From:   annie.lacroix-riz
Subject: RE: Union européenne: réhabilitation du fascisme et condamnation du communisme
Date: March 3, 2007 5:34:26 PM GMT+01:00

Ceux qui ont cru bien légèrement que l’ère du fascisme était révolue se sont trompés.

Je me permets de renvoyer à la conférence que j’ai faite le 21 janvier 2006 à Bruxelles dans le cadre de la « Rencontre de partis communistes et ouvriers européens contre le projet de résolution anticommuniste de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) ». Vous en trouverez ci-joint le texte.

Available documents of the Meeting in Brussels against anticommunist resolution

http://www.ptb.be/scripts/article.phtml?section=A3AAABAA&obid=29845

L’aggravation de la crise aiguise l’urgence de la lutte contre l’anticommunisme – mais l’extraordinaire intensification de l’anticommunisme confirme que l’heure n'est pas au découragement : le mort est bien vivant et il terrifie le grand capital, disposé à mettre des forces considérables dans ce combat et à recourir, en vue d’écraser les salaires, comme naguère et pour les mêmes raisons, à la lutte à outrance contre toute résistance ‑ à la terreur et au fascisme. Il est temps, non seulement de se battre en général, mais aussi de se battre pour une histoire honnête et sérieuse, faisant litière de la prétendue identité entre nazisme et communisme : la conjonction de la libération des forces du fascisme et de la tentative de tuer dans l’œuf la renaissance du communisme suffirait à elle seule à liquider ce thème qui empoisonne l’atmosphère et intimide tous les progressistes depuis de nombreuses années ; mais il faut faire mieux, c'est à dire qu’il faut balayer le flot de mensonges sur 1° l’histoire du communisme en général et de l’URSS en particulier ; 2° l’histoire des pratiques de la bourgeoisie en temps de crise. Travail scientifique, pour les historiens, jeunes et moins jeunes, et diffusion militante de ce travail scientifique constituent un élément plus que jamais indispensable à la conduite des luttes politiques. Le capitalisme est invivable, le socialisme a amélioré la vie des êtres humains : la science historique l’établit, il faut la (re)constituer et la développer ; il faut aussi la faire connaître, contre le feu roulant de l’idéologie dominante et former des militants cultivés et solides, aptes à démontrer à leur entourage pourquoi le seul risque que court l’humanité est le maintien du système capitaliste et à quel point il est urgent que « le monde […] change[...] de base ».

 

Amicalement,

 

Annie Lacroix-Riz

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De : Jean Pestieau 
Envoyé : mercredi 28 février 2007 23:45
Objet : Union européenne: réhabilitation du fascisme et condamnation du communisme

 

Imaginez-vous un instant que Léon Degrelle, en Belgique, soit réhabilité. En Roumanie, c'est bien pire ce qui vient de se passer. Y aura-t-il encore une bonne âme pour dire qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer? Le cancer du fascisme glorifié officiellement ne se limite pas aux Pays baltes ou à l'Ukraine

Le 18 décembre 2006, le gouvernement roumain condamne le communisme

Le 1er janvier 2007, la Roumanie entrait dans l'Union européenne

Fin février 2007,  le Maréchal Ion Antonescu, dictateur fasciste entre 1940 et 1944, allié d'Adolf Hitler, condamné à mort et exécuté en 1946 pour crime contre l'humanité est réhabilité par la justice roumaine.

Entre septembre 1940 et août 1944, il est premier ministre et conducator (dictateur) de la Roumanie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'allie à Hitler et à l'Allemagne nazie. Les troupes roumaines envahissent l' URSS en même temps que les troupes allemandes. Elles sont arrêtées ensemble à Stalingrad. Antonescu est arrêté par un coup d'état lorsque la Roumanie, sur le point d'être libérée par l'Armée rouge, passa du coté des Alliés. Le 17 mai 1946, jugé responsable par le Tribunal du Peuple de la mort de plus de 300 000 juifs, il fut exécuté dans sa prison.

Oui, il y a un lien direct entre la réhabilitation du fascisme et la condamnation du communisme dans l'UE, pendant que les ouvriers de VW, aujourd'hui, sont traités littéralement comme des esclaves salariés par un des monopoles qui se sont engraissés sous le nazisme

Ci-dessous la position du PC de Grèce

 

 

CP of Greece, Protest Letter on the Rehabilitation of the Romanian Fascist Prime Minister I.Antonescu

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From: Communist Party of Greece, Wednesday, February 28, 2007
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Dear Comrades,

 

For your information please find bellow a protest letter by the CC of KKE to the Romanian authorities on the recent decision by the Romanian justice regarding the revision of the condemnation for “crimes against humanity” against the I. Antonescu and other 19 members of the Romanian fascist government in 1940.
 Comradely,
 International section

 

 

Athens, 28 February 2007

 

Sirs,
As we have been recently informed by press reports , “Marshall Ion Antonescu, head of the Iron Guard, Horia Sima and other 19 members of the Romanian government then in 1940 were acquitted for war crimes by the Bucharest’s Court of Appeals “.

 

In our view the tribunal rewards in fact with this decision the aggression of Hitler Germany, backed by the fascist Romanian government lead by I.Antonescu, against USSR, as well as the Nazi crimes against Romanian people and against humanity.

 

This decision is a provocation for all people in the world and in Greece which resisted and fought with all their forces against fascism in the resistance movements, concentration camps and prisons. It’s an act against the peoples and a blasphemy for the memory of the millions dead in the antifascist struggle. It is a decision slandering the big popular movements of today fighting against war, fascism and imperialism.

 

Such measures are contrary to the large reputation of the Romanian people which before as well as after the fall of Antonescu contributed so much to the antifascist struggles, for democracy, peace and a better future.

 

At the same time this decision constitutes a clear violation of international conventions and is an act of support to the attacks from the international imperialist institutions against the peoples’ rights.

 

This development, only a few days after the accession of Romania to the European Union, is not a coincidence.

 

It comes additionally to the unacceptable Romanian official statement on December 18, 2006, “condemning communism”, uncovering fully the real goals of the anti-communist campaign which is in process in the European Union.

 

We demand the immediate withdrawal of the anti-democratic and reactionary measures. We express our solidarity with the progressive forces and the people of Romania in their struggle against any type of neo-fascism, for peace and democracy.

 

The Central Committee of the Communist Party of Greece


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Signification politique des attaques anticommunistes dans une perspective historique


Conférence 21 janvier 2006, Rencontre de Partis communistes et ouvriers contre le projet de résolution anticommuniste de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE)

Annie Lacroix-Riz, membre du PRCF, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 7

Gravité de la crise et conséquences sur les salariés


La violence des assauts contre les salariés est comparable à ceux de la Dépression des années trente, et les réactions, qui commencent à prendre de l’ampleur, s’exercent dans des conditions d’extrême difficulté. Elles sont certes aggravées par la disparition de l’URSS, mais ressemblent cependant fort à la conjoncture des années trente, par :
 la destruction de pans entiers de la classe ouvrière dans les pays du « centre », et l’accélération de l’exploitation des pays de la « périphérie » ou assimilés (ancien monde colonisé, Europe orientale, etc.) ;
 l’aggravation de la mise en concurrence directe des salariés dans les pays du « centre », par importation massive de salariés des pays de la « périphérie » ;
 la délocalisation des activités, non seulement dans les activités exigeant faible qualification mais même dans les activités qualifiées. De ce point de vue, l’Europe orientale joue un rôle différent (dans le détail) de celui de l’entre-deux-guerres : autrefois fournisseur de main-d'œuvre peu qualifiée, du type de celle arrivée massivement dans les années vingt et renvoyée avec fracas chez elle dans les années trente (cf. les mineurs polonais en France) ; elle est aujourd'hui fournisseur à bas prix d’une main-d'œuvre très qualifiée (cf. informatique roumaine) formée pendant les décennies du socialisme.
L’offensive contre les salaires commence à ressembler à celle de l’avant-guerre : la baisse nominale des salaires officielle et brutale (baisse du taux horaire) n'est pas (encore) intervenue, mais, outre qu’elle s’amorce (voir en France la tendance au retour aux 40 heures hebdomadaires payées 35), le capitalisme contemporain peut jouer plus aisément sur des éléments aboutissant à des résultats équivalents :
1° Le travail à temps partiel s’est généralisé, surtout pour la main-d'œuvre féminine (forme permanente du chômage partiel de masse des années trente). Partout les codes du travail sont directement attaqués (transformations accélérées en cours en France ; précarité en voie de généralisation, attaque contre les fonctionnaires et tous les travailleurs à statut, situation accompagnée de la dénationalisation des entreprises « à statut » ; tendance à la disparition du contrat permanent, en voie de liquidation en 2005-2006 pour la jeunesse, etc.)
2° l’État a été mandaté pour réduire de façon drastique le salaire indirect (faible ou insignifiant dans années trente, fortement accru depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale) : allocations de chômage, assurances sociales et retraites. La gauche dite de « gouvernement » s’y est attelée avec la même vigueur que la droite dans tous les pays concernés.

Les formes anciennes et actuelles de l’anticommunisme


Une caractéristique actuelle, par comparaison avec la situation des années trente, rend les luttes plus difficiles, poussant au découragement : la mort de l’URSS, grande présente de la crise de l’avant-guerre et de ses conséquences sociales, politiques et idéologiques.
Pèse aujourd'hui lourdement sur le mouvement révolutionnaire l’absence d’une référence socialiste mobilisatrice (au moins relativement) sur les masses, tant rurales qu’urbaines. Aux frontières soviétiques en 1939-40 les diplomates français annonçaient que les masses paysannes sans terre et les juifs (nombreux, voire majoritaires dans les villes) de Bessarabie et de Galicie orientale accueilleraient l’Armée rouge à bras ouverts. Parmi les ouvriers, la « grande lueur à l’Est » (l’espoir soulevé par la révolution d'octobre) n’avait pas épuisé ses effets dans les années trente. Malgré la violence de la répression et l’ampleur des campagnes anticommunistes, la violence de la crise, en particulier dans les pays d’Europe orientale, développait la perception que l’économie socialiste non seulement échappait à cet effondrement mais connaissait un développement inouï. Même réprimés et minuscules, les partis communistes disposaient en l'occurrence d’un thème puissant de conviction  y compris aux États-Unis.
La situation actuelle est caractérisée par un grave affaiblissement des organisations de luttes de classes, qui s’est produit sous le double effet de la destruction partielle de la classe ouvrière des pays du centre et de la capitulation d’une partie notable de ses dirigeants politiques et syndicaux. Ceux-ci ont été évidemment convaincus par la chute de l’URSS de la toute puissance durable du capitalisme et, de ce point de vue, la démoralisation ressemble à celle d’avant 1914 : la quasi totalité des chefs du mouvement ouvrier s’étaient ralliés aux positions de ce que Lénine appelait dans L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, « l’aristocratie de la classe ouvrière », troquant la transformation révolutionnaire de la société contre les miettes de l’exploitation impérialiste du monde supposées bénéficier aux fractions privilégiées du prolétariat du « centre » impérialiste. Cette capitulation est intervenue même dans les pays où le mouvement révolutionnaire s’est maintenu longtemps, comme la France : le PCF a été liquidé de fait, son appareil se rangeant à l’aile « gauche » de la social-démocratie ; au fil des ans se creuse la différence de comportement entre l’héritage combatif de la CGTU, creuset de la CGT forgée entre le Front populaire, la Résistance et la Libération, et l’actuelle direction de la CGT obsédée dans un premier temps par son admission dans la Confédération européenne des syndicats puis par son maintien sans heurts dans cette organisation, ligne impliquant soumission aux disciplines « européennes ». Ces deux données, internationale et nationale, émoussent la combativité dans lutte contre l’anticommunisme (lutte qui n'est somme toute qu’un des aspects des luttes de classes).
Il ne faudrait cependant pas sous-estimer l’efficacité de l’anticommunisme des années trente : toute l’Europe orientale du « cordon sanitaire » franco-anglais de 1918-19, Tchécoslovaquie exceptée, vit en état de siège anticommuniste depuis les années 1920 sous des dictatures de droite protégées par les « démocraties » (Yougoslavie, Roumanie, Pologne) ou par les États fascistes (Hongrie, Autriche) – l’ensemble de la zone passant d'ailleurs sous la coupe du Reich à la faveur de la crise. Pendant l’entre-deux-guerres, le mouvement communiste, pays « démocratiques » compris, est souvent réduit à la quasi-clandestinité, voire à la clandestinité totale. Partout en Europe le « péril rouge » est brandi en permanence : il est à la fois volontairement exagéré (les partis communistes sont très minoritaires, soumis en Europe orientale à une répression féroce, pour laquelle les appareils d’État dépendants de leurs grands alliés d’Europe occidentale reçoivent une aide policière considérable) et considéré comme potentiellement menaçant vu la profondeur de la crise. L’exagération du danger est particulièrement caricaturale dans le cas allemand : le « péril rouge » est quasi nul vu l’isolement du KPD, mais il est invoqué de toutes parts, du SPD à l’extrême droite. À tous ceux qui redouteraient les conséquences néfastes d’une combativité accrue de la classe ouvrière en période de crise et croiraient la fascisation de l’État liée à ce phénomène, il faut rappeler que c’est le peuple qui s’est le moins battu qui a enregistré entre juillet 1932 (coup d’État en Prusse) et 30 janvier 1933 le coup le plus dur. On relèvera d'ailleurs une similitude entre les campagnes idéologiques des années trente et les battages actuels : à l’énorme campagne d’autrefois sur le « dumping » d’une URSS cassant les marchés grâce aux prix de sa production de « travailleurs esclaves » et donc, responsable de la crise (le thème du « goulag » n’a pas attendu l’ère de glorification de Soljenitsyne), fait écho le tapage sur la Chine qui envahirait un monde sans défense via ses travailleurs surexploités et misérables.
L’intensification de la lutte contre le salaire aggrave le danger de résurrection du fascisme. La conjoncture apporte un démenti à ceux, historiens compris, qui voulaient il y a vingt ans « le considérer comme une forme de pouvoir politique appartenant au passé et qui ne correspond plus aux besoins des sociétés hyperindustrialisées » (1) . Redevient pertinent le fond même de la définition du fascisme par Dimitrov entre 1934 et 1935, dictature des fractions les plus chauvines et réactionnaires du capital – regroupées alors, exposait-il, en vue de la liquidation par la guerre de l’Union Soviétique.
La conjoncture actuelle de fascisation, aux États-Unis et ailleurs, sous prétexte de risque terroriste – thème qui a succédé à celui du péril rouge en général, soviétique en particulier , atteste que,
1° malgré le contrôle total sur la société et les institutions exercé par le capital le plus concentré (institutions encore moins « parlementaires » qu’autrefois dans les « démocraties », vote bafoué quand il est contraire aux attentes, etc.),
2° malgré la grande victoire qu’a représentée l’échec momentané du socialisme,
l’impérialisme ne peut trouver de solution à sa « crise générale » : la dictature terroriste des années trente prenait le communisme pour cible, et en faisait un prétexte à la mise en place d’une forme de domination visant à l’écrasement du salaire pour parer à la chute du profit (2) . La campagne idéologique sur le « terrorisme » lui a de nos jours succédé avec le même objectif, et elle a accompagné et/ ou suivi :
1° l’incitation à la résignation (sur divers thèmes, serinés depuis des décennies : on ne travaillera plus jamais dans la même entreprise toute sa vie ; le développement économique est facteur de destruction et de gâchis ; un salaire correct augmente le chômage et porte préjudice au salarié lui-même, etc.)
2° l’incitation à renoncer à toute transformation du mode de production : la chute de l’URSS a été suivie du triomphe d’une tactique de criminalisation quotidienne du « socialisme réel ». L’assimilation nazisme-communisme n'est pas un thème nouveau (il fleurissait dans l’entre-deux-guerres dans l’arsenal de propagande anglo-américain (3) ) ; mais elle a triomphé depuis les années 1980 parce qu’elle a cessé de se heurter au combat contre l’anticommunisme qui avait caractérisé les décennies précédentes, combat qu’avaient animé les partis communistes et leurs diverses organisations de masse, en premier lieu les syndicats de lutte de classes.
La période récente a donc été caractérisée par la faiblesse des organisations ouvrières et le recul de leurs dirigeants. Tandis que la direction des partis communistes abdiquait, la social-démocratie a achevé de perdre sa base ouvrière ou employée, importante dans les années trente. L’anticommunisme a été conduit à diversifier ses cibles et à « cogner », non plus seulement (ou plus du tout) sur des chefs communistes ralliés et dépendants, mais plus que naguère sur des individus considérés comme aisés à combattre parce que privés de défense et isolés (ayant perdu le soutien des anciennes organisations combatives, qu’ils en aient été membres ou non). Comme naguère, le grand capital utilise la presse qu’il possède, instrument classique, et instrumentalise des intellectuels. Mais ceux-ci sont puisés dans des milieux plus divers : certains philosophes, certains historiens, richement entretenus et flattés, ont fait l'objet d’un tapage inouï auquel les membres de ces corporations n’étaient guère habitués (4) . En 1999, le grand capital et ses relais, étatiques et privés, ont donné un écho énorme, de la gauche anticommuniste à l’extrême droite, à l’offensive anticommuniste qu’incarnait le livre de Courtois,  Le noir du communisme  (Paris, Robert Laffont, 1997). Courtois succédait dans les faveurs de la réaction, à Furet (décédé), auteur du Passé d’une illusion (Paris, Robert Laffont, 1995, traduit en toutes langues européennes ou presque (et accueil universitaire institutionnel qui a enraciné équation communisme-nazisme). Le grand capital a été directement à l’initiative de cette offensive, devant laquelle les anciens appareils communistes ont capitulé d'emblée : Furet siégeait auprès de délégués du capital financier, entre autres, à la fondation Saint-Simon et dans des institutions américaines, double protection nationale et américaine à laquelle se rattache aussi son successeur, Courtois, grand héros de la « famine génocidaire stalinienne ukrainienne » depuis plusieurs années (5) . C’est à partir de cette offensive idéologique française, et en usant de cet ancien maoïste passé à l’extrême droite qu’est conduite l’offensive européenne en cours.
L’heure est sérieuse pour grand capital et ses instruments : l’anticommunisme redevient vital, dans le cadre du combat généralisé contre le salaire, et alors que le mécontentement commence à s’organiser, à l’Ouest et à l’Est de l’Europe, aussi limitée que la résistance demeure pour l'instant. Par leur combativité, les dockers viennent de faire reculer le parlement européen. En Europe orientale, les bourgeoisies corrompues par leurs guides « occidentaux » sont confrontées à la colère et, ici, à l’expérience du socialisme : le temps n'est plus aux promesses de Mercédès pour tous, mais à la réalité du chômage de masse et de l’abandon d’un salaire indirect de grande qualité (école, culture, crèches, soins gratuits, retraites, etc.).
La lutte contre l’anticommunisme est redevenue impérative. Du temps du Komintern et au-delà, elle passait pour le mouvement communiste international par la défense du socialisme existant, c'est à dire de l’URSS. Une des tâches idéologiques d’aujourd'hui consiste à accompagner les luttes par une solide formation marxiste des militants, dimension historique comprise : cette formation suppose une connaissance réelle de l’URSS, faisant justice des tombereaux de sottises déversés avec efficacité depuis quelques décennies. Les intellectuels communistes, historiens notamment, devront s’y impliquer.

(1) Pierre Milza, Les fascismes, Paris, Imprimerie nationale, 1985, p. 461)
(2) Sur le lien entre solution fasciste et volonté d’écrasement du salaire, le cas français est étudié dans mon ouvrage  Le choix de la défaite : élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin, à paraître, avril 2006
(3) Les K. Adler et Thomas G. Paterson, Red fascism: the merger of Nazi Germany and Soviet Russia in the American image of totalitarianism, 1930’s-1950’s, American Historical Review, vol. LXXV, n° 4, avril 1970, p. 1046-1064.
(4) Sur la corruption de l’histoire, voir mon essai L’histoire contemporaine sous influence, Paris, Le temps des cerises, 2004.
(5) Voir Douglas Tottle, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987, qu’il faut traduire; le recueil de textes qui me vaut depuis avril 2005 les hurlements des défenseurs autoproclamés de l’Ukraine « indépendante », « Sur la « famine génocidaire stalinienne » en Ukraine en 1933 : une campagne allemande, polonaise et vaticane article », figure sur mon site www.historiographie.info, de même que « Des champions de l’Ukraine indépendante et martyre à l’institut d'histoire sociale », ibid., et son extrait, « La Banque Worms, Boris Souvarine, Georges Albertini et l’institut d'histoire sociale », Réseau Voltaire, édition internationale, 3 novembre 2005.



Obaveštenje: Studenti i studentkinje Arhitektnoskog fakulteta zauzeli su amfitetatar i provesce noc u njemu. Nakon blokade Bulevara (15h - 16h) studenti su usli na fakultet i odrzali veliki zbor u amfotiteatru. Studenti zahtevaju smanjenje skolarina, jasno utvrdjivanje kriterijuma za odredjivanje visine skolarina i resavanje drugih problema u odnosu uprave fakulteta prema studentima. 

Naredni studentski zbor odrzace se danas, u 20h u amfiteatru Arhitektnoskog fakulteta
Fakultet se zatvara u 21:30, pozivamo sve studente da dodju i podrze svoje kolege i koleginice tako sto ce provesti noc na fakultetu

Studentski protest Arhitektonskog fakulteta
Studentski protest 2007.

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Jos od oktobra 2006. godine traje protest studenata Univerziteta u Beogradu. Danas je epicentar svih protestnih desavanja na Arhitektotnskom fakultetu. Studenti i studentkinje ovog fakulteta ce u znak protesta zbog previsokih skolarina koje za 2006/07 godinu iznose 240,000 dinara, provesti ovu noc na fakultetu. 

Pozivamo sve medije da u petak 9. 3. 2007. u 11h dodju na konfereciju za novinare koja ce se odrzati u amfiteatru Arhitektonskog fakulteta (Bulevar kralja Aleksandra 72, II sprat). Na konfereciji ce biti izneti konkretni problemi studenata, stav uprave po tim pitanjima i planovi za buduce delovanje protesta.

Studentski protest Arhitektnonskog fakulteta
Studentski protest 2007.

kontakt: 064/274-3173, 064/4867-928


studentskiprotest @ gmail.com



From: andreamartocchia
Subject: [vocedelgamadi] La ricerca storica è ricerca scientifica
Date: March 8, 2007 1:08:29 PM GMT+01:00


L'articolo che segue apparirà sul numero di aprile 2007 dell'inserto
scientifico de "La Voce" del Gruppo Atei Materialisti Dialettici
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QUESTIONI DELLA SCIENZA
A cura di A. Martocchia

LA RICERCA STORICA È RICERCA SCIENTIFICA

La comunicazione di massa nella società contemporanea assume un
carattere strategico: essa è in grado di determinare tendenze ed
equilibri politici, e persino di influenzare avvenimenti di carattere
militare. Il tipo di informazioni e di valori che vengono dati "in
pasto" alle masse, infatti, determinano alla fin fine i comportamenti
di queste in una maniera così diretta e pervasiva da inquietare
profondamente.
Alcuni anni fa i redattori della rivista "Le Monde Diplomatique"
coniavano l'espressione "Pensiero Unico", a significare proprio la
cristallizzazione del discorso collettivo attorno ad alcune idee-
guida, riflesso della egemonia economica - e quindi ideologica e
culturale - del capitalismo neoliberista. Particolarmente
interessante di quella teoria del "Pensiero Unico" era l'intreccio
tra l'analisi economica-sociale ("ideologica" in senso marxiano),
l'analisi geopolitica-militare ("Le Monde Diplomatique", come rivela
lo stesso nome della rivista, si occupa innanzitutto di questioni
internazionali!), e l'analisi - per l'appunto - dei mass-media, della
comunicazione e dell'informazione di massa.
Questo intreccio non era casuale, perchè le tre questioni sono
effettivalente legate tra loro. È un peccato che la rivista francese
si sia poi un po' "persa" assorbendo essa stessa buona parte dei
luoghi comuni e delle disinformazioni grossolane che purtroppo
dominano il sistema dell'informazione globalizzata.

Ad esemplificare benissimo questa commistione perversa di ideologia
dominante, "grande" politica, e disinformazione strategica, è l'uso
mediatico della Storia.

Il motivo è semplice: "Chi controlla il passato, controlla il
futuro", come scriveva George Orwell nel suo "1984". Il vero 1984 è
passato da ventitre anni, e purtroppo molte delle immaginazioni di
Orwell da allora si sono avverate. Il controllo delle coscienze degli
individui, nella società in cui viviamo, è di carattere
sostanzialmente totalitario. Per realizzare obiettivi politici,
"piccoli" (es. smantellamento dello stato sociale e riforme varie) o
"grandi" (distruzioni di interi paesi, guerre di aggressione,
occupazioni militari, eccetera) si usa la Storia, si manipola la
Storia in maniera sempre più sfacciata. Di questo abbiamo tanti
esempi. Basti pensare a come i libri di testo delle scuole
dell'obbligo vengano riscritti, in maniera profondamente e
genuinamente "orwelliana", in tanti paesi "in transizione", compresa
l'Italia.

La narrazione della Storia di un popolo è infatti fondamentale per
determinare atteggiamenti e scelte che riguardano quel popolo.
Possiamo fare in questa sede tre esempi, tutti riguardanti questioni
molto serie e preoccupanti:
1) la Storia dell'Olocausto e dello Stato di Israele;
2) la Storia, più o meno recente, dei Balcani;
3) nell'ambito di quest'ultima, la Storia delle fasi finali della II
Guerra Mondiale al confine orientale dell'Italia.

Si noti che per tutte e tre queste "Storie" si tenta di imporre per
legge una "verità ufficiale".

Nel caso dell'Olocausto, esistono già molte leggi in molti paesi che
puniscono i cosiddetti "negazionisti". Recentemente, si è provato ad
introdurre una legge simile anche in Italia. Per fortuna, la levata
di scudi da parte di molti ricercatori e professori di Storia è stata
immediata: un appello (1) ha ricordato che non si può scrivere la
Storia "per legge", ed è molto più efficace combattere i negazionisti
sul piano, appunto, della ricerca storica, cioè dei fatti, dei nomi,
dei dati e delle cifre. Per mezzo della scienza storica, insomma.
La legge che alla fine è passata ("Legge Mastella") (2) punisce chi
genericamente esprime approvazione per genocidi e persecuzioni
razziali, il che è sicuramente giusto; sarebbe invece inaccettabile
introdurre nuovi "reati di opinione" rivolti contro chi ad esempio
esprimesse tesi specifiche sui lager o sulla nascita dello Stato di
Israele.

Nel caso dei Balcani, l'uso politico della Storia e della cronaca è
persistente e sfacciato. Una recente proposta di legge del Parlamento
Europeo (3) vorrebbe sanzionare chi osasse negare quei "genocidi"
che, veri o presunti, sono l'ingrediente fondamentale del "Pensiero
Unico" sulle guerre di distruzione della Jugoslavia. Una parolina-
chiave è: Srebrenica. Se la legge passasse in sede europea, chi
volesse mettere in dubbio - anche sulla scorta di dati - che a
Srebrenica c'è stato un "genocidio", rischierebbe fino a tre anni di
carcere. Condanne analoghe verrebbero comminate a chi "negasse" il
"genocidio" dei Tutsi ruandesi, e così via. In tutti questi casi, a
"definire" i "genocidi" sarebbero le sentenze dei "tribunali ad hoc"
internazionali, cioè quei grandi baracconi creati dagli imperialisti
per assolvere se stessi dei propri crimini e fornire versioni di
comodo, "orwelliane", della Storia recente.

L'ultimo esempio è quello delle "foibe". Di questa questione si è
tanto parlato e non è il caso di entrare per l'ennesima volta nel
merito delle diatribe. L'iniziativa di proclamare il 10 Febbraio,
anniversario del Trattato di Pace tra Italia e Jugoslavia (1945),
quale "Giornata del Ricordo", è essa stessa un atto mirato ad imporre
in maniera normativa una certa visione - criminalizzatrice e bugiarda
ma "politicamente corretta" - della Resistenza Partigiana al confine
orientale dell'Italia. In occasione della ultima "Giornata del
Ricordo", alcune iniziative critiche e "controcorrente", alle quali
dovevano partecipare ricercatrici di Storia quali Alessandra Kersevan
e Claudia Cernigoi, sono state impedite per intervento addirittura di
prefetti e/o a seguito di intimidazioni fasciste (4). A Roma, il
sindaco anti-antifascista Walter Veltroni ha fatto staccare i
manifesti del "Progetto Memoria" del PRC (5) che ricordavano i
crimini fascisti in Istria e Dalmazia e ridimensionavano l'entità e
contestualizzavano il significato delle "violenze slavocomuniste".
Ripetutamente, dai fascisti e dagli opportunisti arriva la richiesta
di punire attraverso apposite leggi chi loro accusano di "negazionismo".

Tutto questo prelude a scenari gravissimi. L'opportunismo politico ed
accademico purtroppo ha raggiunto un livello tale che la "blindatura"
e la falsificazione della Storia passano inosservate e senza
opposizioni efficaci. In realtà, l'unico modo per impedire una
"scrittura per legge" della Storia è mobilitarci facendo, noi stessi,
ricerca storica: andando a verificare tutto ciò che ci viene
raccontato, con la comparazione delle fonti e la pluralità delle
"narrazioni". Perchè è solo verificando, sperimentando, "provando e
riprovando", galileianamente, empiricamente, s-c-i-e-n-t-i-f-i-c-a-m-
e-n-t-e, che possiamo costruire conoscenza, e regolarci e difenderci
nelle sfide che questo mondo disastrato sempre più pressanti ci pone
dinanzi.



Note dell'autore, successive alla redazione dell'articolo:
(1) l'Unità" del 23 gennaio 2007 / http://www.proteofaresapere.it/
contributi.asp?id=1256
(2) In realtà, mentre scriviamo (8/3/07) la "legge Mastella" deve
ancora terminare l'iter parlamentare.
(3) The Telegraph / http://www.telegraph.co.uk/news/
main.jhtml;jsessionid=XUR4E3QGTWCCBQFIQMFCFFWAVCBQYIV0?xml=/news/
2007/02/02/weu02.xml
(4) http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5330
(5) http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5335



---
La lista [vocedelgamadi] e' di supporto a "La Voce",
notiziario del Gruppo Atei Materialisti Dialettici (GAMADI):
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(italiano / français)


Sulla riabilitazione del nazifascismo in Europa


1) La riabilitazione del primo ministro fascista romeno Ion Antonescu:
Lettera di protesta del Partito Comunista di Grecia (KKE)

2) Estonia: "SS" di tutto il mondo, unitevi
di Carlo Benedetti

3) Estonia: la “caccia alle streghe” si accanisce contro i simboli
della guerra antifascista
Agenzia “Regnum” - 30 novembre 2006 / “Prensa Latina” - 12 gennaio 2007


ALTRI LINK:


OTAN, Union européenne
La présidente de la Lettonie réhabilite le nazisme
Par Thierry Meyssan

Une manifestation de Waffen SS s'est tenue, le 16 mars 2005, au cœur
de la capitale d'un État nouvellement membre de l'Union européenne et
de l'OTAN, la Lettonie. Les autorités ont choisi de l'autoriser et de
réprimer durement les citoyens qui protestaient. Loin d'être un fait
divers, cet évènement est l'aboutissement d'un processus de négation
de l'extermination et de réhabilitation du nazisme conduit par la
présidente de la République, Vaira Vike-Freiberga, et publiquement
financé par l'ambassade des États-Unis. Il fait suite à l'arrivée au
pouvoir de partis nazis dans plusieurs États « démocratisés », en
Ukraine par exemple...

http://www.reseauvoltaire.net/article16561.html


Il parlamento dell’Estonia potrebbe riconoscere gli ex appartenenti
alle SS
da Interfax , 11 marzo 2006
http://www.interfax.ru/e/B/politics/28.html?id_issue=11477143

Estonia: Sovvenzione del governo ad un museo che espone un monumento
ai soldati SS
http://www.resistenze.org/sito/te/po/es/poes6f15.htm
http://www.regnum.ru/english/653986.html

Estonie : pour France-Info, la réhabilitation du nazisme compte moins
que les déductions fiscales
http://www.voltairenet.org/article143259.html


=== 1 ===

(the following text, in english:
CP of Greece, Protest Letter on the Rehabilitation of the Romanian
Fascist Prime Minister I.Antonescu
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5346 )


www.resistenze.org - popoli resistenti - romania - 02-03-07


da: inter.kke.gr , mailto:cpg@...
in www.solidnet.org

La riabilitazione del primo ministro fascista romeno Ion Antonescu

Lettera di protesta del Partito Comunista di Grecia (KKE)

Atene, 28 febbraio 2007

Come ha recentemente informato la stampa, “il Maresciallo Ion
Antonescu, capo della Guardia di Ferro, Horia Sima ed altri 19 membri
del governo romeno nel 1940, sono stati assolti dall’accusa di
crimini di guerra dalla Corte di Appello di Bucarest”.
A nostro avviso, con questa decisione il tribunale rivaluta
l’aggressione della Germania di Hitler, spalleggiata dal governo
fascista romeno di I. Antonescu, contro l’URSS, come pure i crimini
nazisti contro il popolo romeno e l’umanità.
Questa decisione è una provocazione per tutti i popoli del mondo e di
quello della Grecia che ha resistito e combattuto con tutte le sue
forze contro il fascismo nel movimento di resistenza, nei campi di
concentramento e nelle prigioni. E’ un atto contro i popoli e un
insulto alla memoria di milioni di caduti nella lotta antifascista.
E’ una decisione che offende il grande movimento popolare che oggi
lotta contro la guerra, il fascismo e l’imperialismo.
Tali misure contrastano con l’alta reputazione del popolo romeno il
quale, sia prima che dopo la caduta di Antonescu, ha contribuito
moltissimo alle lotte antifasciste, per la democrazia, la pace e un
futuro migliore.
Allo stesso tempo, questa decisione costituisce una chiara violazione
delle convenzioni internazionali e rappresenta un atto di appoggio
agli attacchi sferrati dalle istituzioni internazionali imperialiste
contro i diritti dei popoli.
Questi sviluppi, a pochi giorni soltanto dall’ingresso della Romania
nell’Unione Europea, non sono una coincidenza.
La sentenza si aggiunge all’inaccettabile dichiarazione ufficiale
romena del 18 dicembre 2006 “di condanna del comunismo”, e svela in
pieno i reali obiettivi della campagna anticomunista che si è avviata
in Europa.
Noi richiediamo l’immediato annullamento di tali misure
antidemocratiche e reazionarie. Esprimiamo la nostra solidarietà alle
forze progressiste ed al popolo della Romania nella loro lotta contro
ogni forma di neofascismo, per la pace e la democrazia.

Il Comitato Centrale del Partito Comunista di Grecia

Traduzione dall’inglese per www.resistenze.org a cura del Centro di
Cultura e Documentazione Popolare


=== 2 ===

www.resistenze.org - popoli resistenti - estonia - 09-09-06

da www.altrenotizie.org
21/08/2006

Estonia: "SS" di tutto il mondo, unitevi

di Carlo Benedetti

MOSCA. Il Baltico sempre più a destra. Anzi: sempre più filonazista.
In Lettonia erano stati i reduci delle "Ss" a marciare per le strade
di Riga con l'appoggio del nuovo governo. Ora è la volta dell'Estonia
che annuncia la costruzione di alcuni monumenti in onore delle "Ss" e
anticipa l'idea di organizzare un raduno internazionale di tutti gli
ex delle "Ss". E non c'è solo questo. Perché anche l'Estonia segue la
stessa strada: il governo di Tallin - cogliendo l'occasione di questo
processo generale di revisione storica e di riabilitazione dei
maggiori criminali di guerra - concede le più alte onorificenze
statali a coloro che, durante la seconda guerra mondiale, si unirono
nella "Ventesima divisione delle SS" per lottare, a fianco dei
nazisti, contro l'Armata Sovietica. E mentre si sviluppa questa
ondata di fascismo si arriva anche a decretare come "giornata di
lutto nazionale" la ricorrenza della liberazione del Baltico.

A Tallin, intanto, giungono delegazioni di nazisti dal Belgio e
dall'Olanda. E da Mosca parte la protesta del ministero degli Esteri
con una precisa sollecitazione nei confronti dell'Unione Europea:
Estonia e Lettonia - dicono i diplomatici russi - sono paesi che
fanno parte dell'Ue. E' giunto il momento di prendere misure serie ed
immediate. Ma la Lettonia (dove alla metà degli anni '80 i fermenti
nazionalisti e anticomunisti portarono alla proclamazione
dell'indipendenza del 1990) risponde con una incredibile azione
contro la popolazione locale di lingua russa.
Viene proibita la registrazione ufficiale di nomi russi nei
documenti. Si sollecitano i cambi di nomi. E una signora intervistata
dalla tv di Mosca in un servizio da Riga dice: "Sono russa, abito qui
dal tempo della guerra. Mi chiamo Julia. Ma ora dovrò cambiare nome
se vorrò avere i miei diritti. Il nome equivalente sarà Giuliege...".
Tutto questo avviene perchè c'è un forte incentivo al cambiamento in
favore della lingua lettone. Non solo, ma attualmente, per ottenere
la cittadinanza, è necessario superare un esame di lingua e cultura
lettone. E non è un problema secondario se si pensa che, dopo
l'indipendenza, quasi un quarto della popolazione non ha la
cittadinanza (22,8%). Si tratta soprattutto di russofoni a cui non è
stato riconosciuto questo diritto, benché residenti da molto tempo o
addirittura nati nel paese baltico.

Si annunciano, in segno di protesta, nuove e forti manifestazioni da
parte della minoranza russa che vive in Lettonia e che, comunque, si
sente partecipe della vita di questa nazione. Ma la situazione
peggiora di giorno in giorno. C'è in gestazione, ad esempio, anche
una riforma scolastica finalizzata a diminuire fortemente l'uso della
lingua russa nelle scuole, nel quadro di un progetto di
derussificazione ormai già avanzato. Intanto - riferendosi ai russi -
si continua a parlare di "persone di lingua russa", di "gente che
parla russo", o di "sradicati". Termini usati in modo spregiativo
senza che ci si interroghi sulla realtà socio-politica. Si pone solo
l'accento sull'opposizione tra lettoni e russi lasciando nell'ombra i
problemi di integrazione interni. Ecco perchè in tutta l'area del
Baltico si registra sempre più un processo di umiliazione e di
ostracismo nei confronti della minoranza russa. Ed è il meccanismo
più triviale per arginare l'assimilazione.

Ed à ovvio che Mosca segua con sempre maggiore allarme questo spettro
che si aggira per l'Europa dopo la caduta dell'Unione Sovietica: sono
25 milioni, infatti, i russi che vivono in stati ormai sovrani.
Stanno perdendo, a poco a poco, quei diritti che avevano nei tempi
dell'Urss quando il paese era uno stato unitario. Ora "questi" russi
sono considerati cittadini di secondo grado. E il Baltico si trova ad
essere il campione di una xenofobia elevata a politica statale. Non
si scorgono all'orizzonte visioni liberali nel campo dei rapporti
sociali.

www.altrenotizie.org

---

http://www.contropiano.org/Documenti/2007/
Gennaio07/20-01-07Estonia_riprendono_vita_nazisti.htm
In Estonia riprendono vita nazisti e fascisti (e l'Unione Europea
lascia fare)

di Carlo Benedetti

"Le istituzioni ufficiali dell'Europa democratica e antifascista per
ora mantengono il silenzio. E così l'Estonia si spinge sempre più a
destra, verso lidi che ricordano gli anni del fascismo e del nazismo.
Con il vertice del paese che rispolvera le peggiori tradizioni
reazionarie e mette in atto una politica di totale revisione della
storia. A Tallin, infatti, il parlamento vara una legge che permette
alle amministrazioni locali di smantellare quei monumenti eretti in
memoria dei militari sovietici che morirono sul territorio estone
durante la Seconda guerra mondiale. E quella battaglia per la libertà
del Baltico e per cacciare da quelle terre le SS naziste viene non
solo contestata, ma si parla addirittura di aggressione sovietica e
di una conseguente "occupazione". La nuova legge, comunque, viene
presentata come espressione di una nuova forma di civiltà
democratica. Si sostiene che una certa "arte monumentale" (e questo
eufemismo sta per "tombe" nei cimiteri di guerra) può contribuire ad
alimentare l' "odio razziale". E di conseguenza si considerano i
soldati sovietici sepolti in Estonia come i rappresentanti di
un'altra razza... Non solo, ma nella legge si sostiene che i fatti
dell'ultima guerra vanno considerati come una "occupazione dello
stato estone".

E così via libera per "smantellare i monumenti e qualsiasi altro
simbolo in grado di minacciare l'ordine sociale nonchè il prestigio
internazionale dell'Estonia". Ma sull'intera vicenda si scatenano le
proteste che però coinvolgono solo quella pur agguerrita minoranza
che ricorda il valore della guerra antifascista. Il fronte che si
oppone - quello della destra - conta sui deputati della "Unione
Patriottica", sul "Partito dei riformatori" ed infine sui
socialdemocratici che si sono vergognosamente uniti agli ambienti più
reazionari del paese. Ma nonostante tutta questa situazione di crisi
Tallin va avanti nelle sue scelte. Torna ad ispirarsi a quel 1921
quando i suoi governi si orientarono sempre più verso destra e poi,
dopo aver stroncato un colpo di stato comunista nel 1924-25, mirarono
a riformare la costituzione in senso autoritario. Sino a giungere a
quel 1935 quando venne imposto lo stato d'assedio. Allora vennero
soppressi anche i partiti e si costituì una camera corporativa. Ci fu
poi, nel 1941 l'occupazione tedesca che si protrasse sino al
settembre 1944. L'Estonia fu quindi liberata dall'Armata Rossa. Si
impose però un governo sovietico che non riuscì a creare una
situazione di reale normalizzazione. Nell'immediato dopoguerra si
registrò poi un massiccio esodo di estoni di origine svedese e
tedesca e di dissidenti che non accettavano la nuova situazione
politica. Nel Paese restarono, comunque, ampi schieramenti
antisovietici, antirussi ed anticomunisti che continuarono ad operare
in condizioni di clandestinità. La perestrojka gorbacioviana ha poi
contribuito - nonostante tutte le buone intenzioni democratiche - a
portare alla luce le tendenze antisovietiche sino a giungere alla
proclamazione dell'indipendenza politica: quel totale distacco
dall'Urss mentre a Mosca si registrava la farsa del colpo di stato
contro Gorbaciov. Era appunto il 20 agosto del 1991.

Ma per l'Estonia la transizione non è finita. L'obiettivo attuale
consiste nel cancellare ogni traccia di "regime sovietico". Ecco
perchè anche le tombe dei soldati che vinsero il nazismo danno
fastidio. E a Tallin, negli ambienti democratici, la domanda che
avanza sempre più è questa: "Cosa pensa l'Europa?".(Carlo Benedetti).

Facendo seguito alla notizia qui sopra riportata ho poi deciso di
inviare all'Ambasciata dell'Estonia in Italia (e per conoscenza a
quella della Russia, sempre in Italia) questa mia lettera:

All'Ambasciata della Repubblica di Estonia presso la Repubblica Italiana
saarkond@...

e per conoscenza all'Ambasciata della Federazione Russa presso la
Repubblica Italiana

ambrus@...

Sono Carlo Benedetti, giornalista italiano. Per oltre venti anni sono
stato a Mosca in qualità di corrispondente. Ho sempre scritto per la
stampa comunista italiana e sono, è chiaro, un comunista, un
antifascista. Nel mio lungo soggiorno nell'Unione Sovietica sono
stato, spesso, nell'Estonia ed ho avuto modo di entrare in contatto
con molti cittadini estoni, intellettuali, politici e, come si dice,
semplici cittadini. Ho sempre notato che da parte degli estoni c'era
un sentimento di grande amicizia nei confronti della Russia e del suo
popolo.

Durante i numerosi incontri avuti a Tallin mi è stato sempre
ricordato che in Estonia l'occupazione tedesca mirò ad instaurare con
la forza la germanizzazione del paese, avvalendosi dell'aiuto della
nobiltà feudale, alla quale furono restituiti gli antichi privilegi.
Nello stesso tempo mi venne sempre fatto notare che, successivamente,
i governi estoni tentarono di consolidare il loro processo di
indipendenza con trattative intese a raggiungere un'unione baltica.
Mi venne ricordato anche che fra il 1941 e il 1944 l'Estonia subì
l'occupazione tedesca e fu teatro di una dura guerra. Liberato dai
fascisti tedeschi il vostro Paese avviò una nuova pagina della sua
storia. La convivenza estone all'interno dell'Urss fu, certo,
difficile. In particolare vi furono sempre forti fermenti
nazionalistici. Ma restarono sempre fermi alcuni punti. E in
particolare quelli relativi alla collocazione dell'Estonia nel fronte
antifascista. Ora l'Estonia è rientrata nella sua storia. E' un paese
democratico, una repubblica, una nazione indipendente. Ma i fatti di
questi ultimi tempi mi allarmano, mi preoccupano. Sono, quindi,
indignato. Ed uso, per non offendere nessuno, questo eufemismo.

Quindi: sono indignato. Perchè ho appreso che il governo di Tallin ha
deciso di eliminare il monumento in onore di quei soldati sovietici
che hanno dato la loro vita per estirpare il nazismo dal Baltico.
Ecco, quindi, che mi chiedo: come è posibile che questo avvenga in un
Paese che si ritiene repubblicano, democratico, europeo? Come si può
ammettere che la storia venga annullata? Come può un paese europeo
dimenticare quelle lotte popolari che hanno segnato la vita del
nostro continente? E voi, rappresentanti dell'Estonia che vi trovate
in Italia - che è un paese democratico e antifascista e che onora
quanti sono morti nella battaglia contro il nazismo - come potete
accettare il comportamento dei vostri governanti? E' vero che voi
siete dei funzionari, pagati da quel governo, ma siete anche uomini.
Perchè non protestate? Come potete spiegare la vostra cieca adesione
alle azioni di Tallin? Dove vivete? Quale è la vostra istruzione
culturale e sociale? Dove è la vostra etica e la vostra morale?

Io mi auguro che attorno alla vostra ambasciata si crei il vuoto e
che da parte dei miei concittadini venga espressa sempre più una
ferma condanna per l'operato di quanto stanno facendo i vostri capi
di Tallin. Dal canto mio farò del tutto perchè si manifestino
sentimenti di protesta in ogni ambiente che io frequento.

CARLO BENEDETTI

c_benedetti @...

PS. Vorrei farvi presente - non a titolo di scusante per quanto vi ho
scritto qui sopra - che sono un profondo estimatore anche della
vostra cultura. In particolare ho letto e apprezzato un autore come
Vladimir Beekman e un attore come Jarvet che presentò un "Re Lear"
eccezionale sotto la direzione di un grande regista russo come
Kozincev. Credo che sia un dovere di ogni democratico ed antifascista
italiano far sentire la sua voce alla dirigenza dell'Estonia. Puoi
diffondere la notizia? Puoi inviare note di protesta all'ambasciata
estone di Roma?


=== 3 ===

www.resistenze.org - popoli resistenti - estonia - 06-12-06

Da: www.kprf.ru

Estonia: la “caccia alle streghe” si accanisce contro i simboli della
guerra antifascista

Agenzia “Regnum”

30 novembre 2006

Mentre gli organismi competenti dell’Unione Europea ancora una volta
tacciono, i nazisti e la guerra antifascista dell’Unione Sovietica
vengono messi sullo stesso piano da un provvedimento del governo di
Tallin.
Il governo dell’Estonia ha approvato il 30 novembre un articolo
aggiuntivo del Codice penale, in ragione del quale l’utilizzo dei
simboli sovietici (che rientrano nell’elenco dei simboli dei regimi
di occupazione), verrà sanzionato. Il governo dell’Estonia ha
ritenuto che i simboli dei regimi di occupazione possano contribuire
a scatenare manifestazioni di odio nazionale. Secondo la proposta,
simboli di regimi di occupazione sono considerati quelli “dell’ex
Unione Sovietica e delle repubbliche dell’unione, e i simboli
ufficiali, o quelli che li richiamano, del Partito Operaio
Nazionalsocialista Tedesco e delle SS”.
Per l’esposizione di tali simboli potrà essere comminata una multa
fino a 50.000 corone. Per l’utilizzo dei simboli sovietici è previsto
anche l’arresto. Se poi risultasse non essere la prima volta che una
persona espone simboli degli occupanti, o che tale individuo
appartiene ad un “gruppo criminale”, la punizione prevista è della
reclusione fino a tre anni. Il nuovo articolo del Codice penale
entrerà in vigore solo dopo l’approvazione del Parlamento. In
precedenza il parlamento estone, in un primo esame, aveva approvato
un progetto di legge che impedisce la costruzione di monumenti “che
potrebbero attizzare l’odio nazionale e che esaltano gli stati che
hanno occupato l’Estonia”.
I parlamentari estoni hanno proposto di includere in questa categoria
i monumenti già esistenti. Se la legge dovesse essere definitivamente
approvata, l’elenco comprenderebbe i monumenti ai militari sovietici
caduti e, in particolare, il monumento alla Guerra di liberazione nel
centro di Tallin ed altri complessi monumentali del periodo sovietico.

Traduzione dal russo di Mauro Gemma per www.resistenze.org

---

http://www.resistenze.org/sito/te/po/es/poes7a16-000939.htm

www.resistenze.org - popoli resistenti - estonia - 16-01-07

da: civilizacionsocialista.blogspot.com/2007/01/profanacin-de-smbolos-
antifascistas-en.html

Nell’indifferenza dell’Europa, il governo dell’Estonia riabilita il
fascismo. Profanazione dei simboli antifascisti in Estonia

“Prensa Latina”

12 gennaio 2007

Prensa Latina. Legislatori russi hanno criticato duramente la legge
approvata dal parlamento estone che stabilisce lo smantellamento dei
monumenti ai combattenti sovietici, compreso quello al Soldato
Liberatore, nel centro di Tallin. Questa decisione calpesta
crudelmente le norme democratiche, ha detto il deputato della Duma di
Stato (camera bassa) Leonid Slutskiy.

In nessun altro paese del Consiglio d’Europa si profana la memoria
dei combattenti antifascisti, ha aggiunto, ripreso da “Voce della
Russia”. Slutskiy ha espresso la speranza che le forze sane
dell’Estonia non permettano la distruzione o il trasferimento del
monumento ai liberatori dall’occupazione fascista durante la Seconda
Guerra Mondiale. Se questa profanazione verrà messa in atto, ha
avvertito, non escludo che la Duma di Stato possa congelare le sue
relazioni interparlamentari con l’Estonia.

La Russia si propone di sollevare quanto è accaduto nelle istanze
paneuropee, e nelle sessioni dell’Assemblea Parlamentare del
Consiglio d’Europa che comincerà a Strasburgo il 22 gennaio insisterà
sulla necessità di agire contro la decisione dell’Estonia. Secondo le
fonti, è possibile che la prossima settimana, durante la visita a
Mosca del Presidente dell’Assemblea Parlamentare del Consiglio
d’Europa, René van der Linden, i leader parlamentari russi affrontino
con lui questa problematica.

Anche oltre le frontiere russe, nel cosiddetto spazio post-sovietico,
si è manifestato il rifiuto delle leggi approvate dai deputati
estoni. Il Comitato Antifascista della Lettonia e l’Associazione dei
Combattenti della Coalizione Anti-hitleriana effettueranno una
manifestazione di protesta nei pressi dell’ambasciata dell’Estonia a
Riga.
La campagna di glorificazione del nazismo che si sta attuando nella
vicina repubblica del Baltico non è solo un affare interno di quel
paese, come segnala un documento distribuito dal Comitato
Antifascista lettone.

La dichiarazione avverte che gli incessanti tentativi di liquidare il
panteon dei soldati liberatori a Tinismiagi, l’approvazione di leggi
che creano una base giuridica per demolire i monumenti dei
combattenti anti-hitleriani sono parte della politica di governo.
Nello stesso tempo, si pretende di collocare monumenti che
glorificano gli assassini delle SS, conclude il manifesto.

Il parlamento estone ha approvato questa settimana il progetto di
legge sulla protezione delle sepolture militari, insieme a quello
sulla demolizione dei monumenti proibiti. Su questa base legale, si
intende trasferire in altro luogo i resti mortali dei soldati
sovietici che riposano nella fossa comune vicina al monumento del
Soldato Liberatore, che si vuole smantellare.

Entrambi i documenti sono stati elaborati per iniziativa delle
frazioni parlamentari conservatrici Unione della Patria, Repubblica,
Partito Riformista e Socialdemocratico, che appoggiano il primo
ministro estone, Andrés Ansip.

Ansip ha dichiarato pubblicamente che i resti dei soldati sovietici
si trovano in un luogo assolutamente inappropriato e che devono
essere trasferiti da lì.
Dall’appello internazionale del Partito Comunista della Federazione
Russa contro la rinascita del fascismo in Estonia

12 gennaio 2007

“Il PCFR fa appello ai partiti comunisti e operai fratelli, ai
parlamenti dei paesi membri dell’Unione Europea, all’Assemblea
Parlamentare del Consiglio d’Europa, all’OSCE e alle altre strutture
europee perchè le azioni delle autorità estoni vengano sottoposte
immediatamente a giudizio e siano assunte prontamente misure, al fine
di bloccare la rinascita del fascismo in Estonia e il sacrilegio che
si sta preparando nei confronti dei monumenti e i memoriali dei
combattenti della coalizione anti-hitleriana”.

http://www.kprf.ru

Traduzioni dallo spagnolo e dal russo per www.resistenze.org a cura
del Centro di Cultura e Documentazione Popolare