Informazione

Da: ICDSM Italia
Data: Mar 7 Set 2004 12:30:38 Europe/Rome
A: icdsm- italia@ yahoogroups. com
Oggetto: [icdsm-italia] Milosevic (en francais)


Milosevic (en francais)

1. L’ICTY et la décimation de la Yougoslavie – Une histoire de famille
(Ian Johnson - 02/09/2004)
2. Protestation contre l'imposition d'un avocat à Milosevic (Aldo
Bernardini - 03/09/2004)
3. Ramsey Clark : Le 'tribunal' saborde ses dernières prétentions à la
légalité (02/09/2004)
4. La défense de la patrie est-elle un acte criminel ? (Pr. Kosta
Cavoski - 01/09/2004)


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L’ICTY et la décimation de la Yougoslavie – Une histoire de famille

Ian Johnson    02/09/2004
source : CDSM-UK

URL :
http://www.anti-imperialism.net/lai/
texte.phtml?section=BBBL&object_id=23007

Traduction Jean-Marie Flémal

« Messieurs, vous ne pouvez imaginer quel privilège c’est, même dans
les conditions que vous m’avez imposées, d’avoir la vérité et la
justice de mon côté. »
SLOBODAN Milosevic, 1er septembre 2004.

C’est une histoire de famille, et il s’agit d’une grosse famille. Elle
comprend les puissances de l’Otan qui ont bombardé la Yougoslavie et le
tribunal de La Haye qui traîne en justice les victimes mêmes de ces
bombardements.

Les gouvernements occidentaux, non contents d’effacer l’Etat souverain
de la Yougoslavie de la carte du monde, ont même instauré, financé et
doté de personnel un tribunal illégal chargé de régler définitivement
la question. Le procureur en chef du tribunal international pour
l’ancienne Yougoslavie (ICTY) est originaire de l’Amérique du Nord,
comme l’était également son prédécesseur. La prétendue « mère » du
tribunal est américaine, le principal juge dans le procès intenté
contre Slobodan Milosevic est britannique, à l’instar de son
prédécesseur. L’accusateur dans cette même affaire est britannique
également, les 1.300 personnes attachées au tribunal sont en grande
majorité des Britanniques et des Américains et ce sont les
gouvernements de l’Otan et leurs services de renseignements qui sont
chargés de rassembler les « preuves » et de dénicher des « témoins »
afin de satisfaire le tribunal.

Etant donné les faits énoncés ci-dessus, de même que le fait que les
puissances se trouvant derrière la création de ce tribunal ont un
intérêt direct dans le résultat de la procédure, quelle personne saine
d’esprit pourrait vraiment affirmer que ces accusés auront un procès
équitable ?

En décembre 2001, The Guardian demandait à un juriste britannique si
le tribunal de La Haye assurait un système de justice qui condamnait
correctement les coupables et acquittait de même les innocents.

Le juriste répondit : « (…) Si on revenait en arrière et qu’on y
regardait de plus près, le jugement de tout observateur impartial
serait qu’il s’agit d’un forum assurant un procès équitable. »

Ce juriste britannique s’appelait Stephen Kay.

Monsieur Stephen Kay, qui exerce ses talents au tribunal de Grays Inn,
à Londres, vient tout juste d’être désigné comme conseiller de la
défense de Slobodan Milosevic, à l’encontre des souhaits particuliers
de l’ancien président yougoslave.

Monsieur Kay est devenu tellement apprécié par le tribunal de La Haye
qu’il avait également été désigné comme conseiller de la défense dans
le premier procès à spectacle contre Dusko Tadic, en 1996. Après que
Monsieur Kay eut assuré la défense de Monsieur Tadic, le tribunal avait
infligé à ce dernier une sentence d’emprisonnement de 20 ans.

Monsieur Kay également été actif au tribunal d’Arusha, le tribunal
pénal international pour le Rwanda (ICTR), jumeau du tribunal de La
Haye.

Au tribunal d’Arusha, il travailla pour Alfred Musema, le premier
civil à avoir été accusé de génocide. Après que Monsieur Kay se fut
chargé de la défense de Monsieur Musema, la cour infligea à ce dernier
une sentence d’emprisonnement à vie.

Le résultat final, par conséquent, a été que les deux clients de
Monsieur Kay ont été condamnés pour les principaux chefs d’accusation
relevés contre eux.

Monsieur Kay n’est pas un étranger, pour Monsieur Milosevic, puisqu’il
fait partie des amici curiae (les amis de la curie) désignés par le
tribunal dans la partie des poursuites du procès. Dans une telle
situation, Monsieur Kay a été parfaitement mis au courant de
l’insistance de Monsieur Milosevic quant à ses droits légaux à assurer
lui-même sa propre défense. En dépit de cette connaissance, il appert
que Monsieur Kay n’a, à aucun moment, hésité à tremper dans cette
récriture des lois internationales.

La chose est expliquée dans la lettre (intitulée « Le fait d’imposer
un conseiller à Slobodan Milosevic menace l’avenir des lois
internationales et la vie même de l’accusé ») qui a été adressée aux
Nations unies et a, depuis lors, été signée par plus de cent avocats et
juristes. Voici ce que dit cette lettre :

« Le droit de se défense soi-même contre des accusations criminelles
revêt une place importante à la fois dans la législation internationale
et dans la structure même du système à deux parties adverses. Les
droits fondamentaux minimaux accordés à un accusé, conformément aux
statuts de Rome du Tribunal international pénal, ainsi qu’aux statuts
des tribunaux internationaux pénaux pour le Rwanda et la Yougoslavie,
comprennent le droit d’assurer soi-même sa propre défense. »

La lettre contient également cette mise en garde :

« Dans la longue histoire de la juridiction britannique, il n’y eut
jamais qu’un seul tribunal à avoir adopté la pratique consistant à
imposer contre son gré un conseiller à un accusé lors d’une procédure
criminelle. Ce tribunal n’était autre que la Chambre étoilée. Cette
institution bizarre, qui fut très florissante à la fin du 16e siècle et
au début du 17e, présentait un caractère mixte : exécutif et judiciaire
et, de façon caractéristique, elle s’éloignait de la tradition du droit
commun. Pour ces raisons et du fait qu’elle s’était spécialisée dans le
jugement de délits « politiques », la Chambre étoilée a symbolisé
durant des siècles le mépris des droits individuels fondamentaux. »

Correctement, la lettre dégage la conclusion suivante :

« (…) puisque l’accusé est amené à présenter des preuves essentielles
et potentiellement embarrassantes, la hâte d’en finir est manifestement
devenue la préoccupation première du tribunal. »

Avant que Stephen Kay n’accepte la charge de conseiller de la défense,
un autre ancien amicus curiae du procès de La Haye, Branislav
Tapuskovic, s’est vu demander s’il ne désirait pas assumer la charge de
conseiller de la défense.

Il répondit : « J’ai respecté la c lause de l’article 21, point 4/d
des statuts de l’ICTY, selon laquelle tout accusé se voit garantir le
droit d’être jugé en sa propre présence et d’assurer lui-même sa propre
défense. » (dans le quotidien allemand Junge Welt, 30 août 2004.)

Le journal posait une question supplémentaire : « Des voix critiques
disent que le fait d’imposer un conseiller à Monsieur Milosevic
constitue une tentative d’empêcher de dernier de présenter ses faits et
ses témoins. Commentaire, s’il vous plaît ? »

Monsieur Tapuskovic de répondre : « Le procès ne peut être valable si
Slobodan Milosevic ne présente pas ses preuves. » (ibidem.)

Une réponse de principe et des principes qui, de toute évidence, ne
sont pas partagés par certains de ses collègues.

Dans son nouveau rôle, Stephen Kay bénéficiera de l’assistance d’un
autre avocat, Gilian Higgins.

Bien que son nom soit connu depuis quelques années, son non complet
est en fait Gilian Kay Higgins. Elle est la fille de Stephen Kay. Il
s’agit donc bien d’une affaire de famille, effectivement.

Le fait d’imposer un conseiller à la défense viole non seulement les
droits légaux de Monsieur Milosevic, mais il vise également à saboter
la cause même de la défense.

Dans sa déclaration d’ouverture, au début de sa défense, Slobodan
Milosevic a dénoncé par le menu les violations répétées de la
souveraineté yougoslave au cours de la décennie écoulée, violations
qui, en fin de compte, ont débouché sur la guerre illégale de l’Otan.
Slobodan Milosevic a désagréablement surpris la cour par l’étendue de
ses connaissances et son souci du détail, lesquels ont démontré avec
vigueur les actions illégales des puissances occidentales.
Manifestement, il fallait le réduire au silence.

Ian Johnson,
Coordinateur du CDSM-UK,
2 septembre 2004.


---( 2 )---

Protestation contre l'imposition d'un avocat à Milosevic

Aldo Bernardini    03/09/2004

URL :
http://www.anti-imperialism.net/lai/
texte.phtml?section=BBBL&object_id=23005

Rome, le 3 septembre 2004.

En tant que modeste spécialiste du droit international, je suis
totalement horrifié face aux dernières mesures prises par le
« tribunal » de La Haye (par les juges aussi bien que par le procureur)
dans l’affaire Milosevic.

Le fait d’imposer un avocat au président Slobodan Milosevic constitue
un acte de violence brutale qui ne prouve que le désarroi du
« tribunal » et son impossibilité à contrer les arguments de Slobodan
Milosevic. La façon de poursuivre et de terminer son « boulot », dans
cette condamnation programmée à l’avance, consiste à réduire le
président Milosevic au silence.

Un « tribunal » illégal, instauré par le Conseil de sécurité des
Nations unies via une interprétation arbitraire et dictatoriale de la
Charte, une accusation monstrueuse reposant sur une construction
artificielle qui, elle-même, se base sur des présomptions étrangères
aux dispositions des statuts des l’ICTY et contraires au principe
fondamental du « nullum crimen sine lege » (il n’y a pas de crime sans
loi), aux principes généraux de la législation pénale de chaque pays,
aux droits de l’homme en la matière et à la règle de la stricte
interprétation en vigueur dans les lois criminelles ; dans un tel
contexte, des juges « honorables » devraient au moins respecter leurs
statuts, c’est-à-dire ceux de l’ICTY. Ils devraient savoir qu’aucune
analogie ou interprétation plus que générale n’est permise : « in
claris non fit interpretatio », c’est-à-dire aucune interprétation
(personnelle) n’est permise là où la lettre de la loi est claire.
L’article 21, paragraphe 4 des statuts de l’ICTY dit expressément que
l’accuse « sera assuré des garanties minimales suivantes : d) être jugé
en sa présence et assurer sa propre défense lui-même oui via une
assistance légale de son propre choix ». Cette formulation est claire
et ne permet ni déviation ni exception. Le « tribunal » ne peut se
substituer à l’accusé ni en choisissant entre « la défense de ce
dernier par lui-même » et « sa défense par le biais d’assistants
légaux », ni en choisissant de tels assistants.

Cette fait que l’ICTY impose une assistance au président Slobodan
Milosevic relève de la pire aberration et constitue la preuve finale du
caractère politique et arbitraire de l’ICTY et l’ensemble du procès
Milosevic (ainsi que des autres procès).

Aucun avocat honorable ne devrait coopérer à cette énormité. Le
Conseil de sécurité des Nations unies devrait condamner l’opération
mais, par-dessus tout, il devrait mettre fin aux agissement de ce
« tribunal de La Haye ».

Je proteste de toutes mes forces contre cette perversion de tout
concept judiciaire, de toute conception saine de la règle de la loi,
des droits fondamentaux de l’homme du président Milosevic. L’histoire
jugera l’ICTY et ses activités reposant sur une loi sans cesse
réinventée par ses propres juges, de la même manière que les
conceptions de la loi telles qu’elles étaient perverties par les nazis.

Aldo Bernardini

Traduction par Jean-Marie Flémal


---( 3 )---

Ramsey Clark : Le 'tribunal' saborde ses dernières prétentions à la
légalité

Ramsey Clark    02/09/2004

URL :
http://www.anti-imperialism.net/lai/
texte.phtml?section=BBBL&object_id=22996

[Traduit par Jean-Marie Flémal]

Ramsey Clark, ancien secrétaire d’Etat américain à la Justice et
co-président du Comité international pour la Défense de Slobodan
Milosevic (CIDSM), y est allé de cette déclaration cet après-midi :

La législation internationale stipule que toute personne accusée d’un
délit quelconque a le droit de se représenter personnellement face au
tribunal qui traite son cas. Slobodan Milosevic ne fait nullement
exception à cette règle. La chambre de jugement du Tribunal criminel
international pour l’ancienne Yougoslavie a sabordé ses dernières
prétentions à la légalité en tentant de priver l’ancien président de la
Yougoslavie de ce droit de l’homme fondamental.

La comparution du président Milosevic, qui s’est représenté lui-même
durant le procès qui dure depuis plus de deux ans, soit presque 300
journées d’audience, qui a contre-interrogé presque 300 témoins à
charge, affronté quelque 500.000 documents, 30.000 pages de
retranscriptions du procès, puis, au tout début de la présentation de
sa propre défense, a été réduit au silence et s’est vu imposer des
avocats qu’il récuse et qui doivent prendre sa destinée en charge, est
une injustice flagrante.

Le président Milosevic a présenté lui-même avec vigueur sa déclaration
d’ouverture de sa propre défense en deux journée, les 31 août et 1er
septembre 2004, juste avant que le tribunal ne décide qu’il « n’est pas
suffisamment en état de se représenter lui-même ». « En état »,
apparemment, il l’était suffisamment pour accomplir cette tâche. Si le
temps vient où des médecins dignes de foi, y compris les siens,
estiment qu’un rythme plus lent est nécessaire pour protéger sa santé,
ou que tout effort supplémentaire de sa part, en ce moment, peut
altérer sa santé, dans ce cas, la seule éventualité acceptable est de
suivre un emploi du temps qui fasse honneur à son droit à se défendre
lui-même en personne et qui protège ses capacités à le faire. La vie,
la vérité et la justice importent davantage que les horaires des
tribunaux ou des chemins de fer.

Les avocats mêmes désignés par le tribunal ont un conflit direct
d’intérêts. Ils ont joué le rôle, en étant désignés par la cour,
d’amici curiae. On ne peut servir deux maîtres. En ayant été des amici
curiae, ces mêmes conseillers choisis par le tribunal pour représenter
le président Milosevic ne peuvent moralement lui servir de conseillers.

Aucun avocat pouvant être désigné pour représenter le président
Milosevic n’a interviewé ses témoins, ne connaît les témoignages qu’ils
peuvent fournir, ni les questions qu’il faut leur poser, ni ne sait
quelles pourraient être leurs réponses. La préparation professionnelle
– et ceci n’a rien d’un cas ordinaire – exigerait des mois de travail.

Le tribunal doit abandonner cette parodie de justice et accomplir son
devoir de façon responsable, en tenant compte de la santé de l’accusé
pour auditionner les preuves, dégager les faits et appliquer la loi
avec crédibilité et compétence, en toute indépendance et impartialité.

Ramsey Clark
New York
2 septembre 2004


---( 4 )---

La défense de la patrie est-elle un acte criminel ?

Pr. Kosta Cavoski    01/09/2004
source : Balkans-Info / Princip (Belgrade)

URL :
http://www.anti-imperialism.net/lai/
texte.phtml?section=BBBL&object_id=22999

D'une manière tout à fait inattendue pour une opinion non initiée,
Caria del Ponte, le procureur du TPI de La Haye, a rendu public, le 20
octobre 2003, un acte d'accusation contre les généraux de l'armée
yougoslave Nebojsa Pavkovic et Vladimir Lazarevic, ainsi que les
généraux de la police yougoslave Sreten Lukic et Vlastimir Djordjevic.
Cet acte d'accusation restera mémorable par la façon dont on a
échafaudé le concept d'association criminelle, qui, outre les quatre
généraux cités ci-dessus, englobe également les plus hauts responsables
yougoslaves et serbes.

Afin de faciliter la compréhension et la portée d'une telle
construction, on utilisera l'exemple suivant. Supposons que, pendant
l'agression du pacte Atlantique contre notre pays (Serbie + Monténégro)
en 1999, quand furent commis de nombreux et graves crimes de guerre, le
procureur de l'époque du TPI, Louise Arbour, ait, dans le but d'établir
la responsabilité pénale des principaux coupables, mis en lumière
l'association criminelle constituée par Bill Clinton, Tony Blair,
Jacques Chirac, Gerhard Schröder, Javier Solana, Wesley Clark et
d'autres hauts dignitaires des pays du pacte Atlantique et leurs
principaux chefs militaires. Ceci aurait non seulement provoqué des
conséquences politiques incroyables mais aurait été également
considéré, du point de vue juridique, comme insuffisamment crédible et
contestable.

Car, pourquoi, par exemple, le Premier ministre d'Espagne ou celui
d'Italie auraient-ils été pénale ment responsables de l'attaque d'un
avion américain sur un pont et un train de voyageurs dans le défilé de
Grdelic, le 12 avril 1999, ou du bombardement de l'immeuble de la
Radio-télévision de Serbie le 23 avril 1999, dès lors que nul ne les
avait interrogés auparavant sur l'opportunité d'une telle action ?

Et comment d'ailleurs peut-on évoquer une association criminelle
constituée par des hommes aussi divers en charge d'Etats, d'armées et
de peuples, même lorsqu'une partie de leurs forces armées agit dans le
cadre d'une même organisation militaire ?

Même si on faisait de George Bush junior, de Tony Blair et de leurs
chefs militaires, une association criminelle afin de faire supporter
par tous ses membres l'entière responsabilité de tous les crimes de
guerre graves commis sur des enfants, des femmes et d'autres civils en
Afghanistan et en Irak, qui se déroulent encore aujourd'hui, grâce à la
télévision, sous les yeux du monde entier, il est vraisemblable que de
nombreux analystes indépendants et impartiaux affirmeraient que ceci
est exagéré. Car, dans la conscience morale de l'homme contemporain,
prévaut la conviction que la responsabilité pénale doit être
strictement individualisée, de sorte qu'on ne peut a priori, du fait de
l'élaboration conceptuelle d'une organisation criminelle, répondre pour
des actes commis par d'autres.

Deux poids, deux mesures

Or, ce qui n'est pas admissible lorsqu'il s'agit des plus hauts
dignitaires et chefs militaires des pays les plus puissants
d'aujourd'hui, apparaît tout à fait réalisable dans le cas de certains
vieux pays balkaniques et d'Etats dénués de souveraineté, où on peut
impunément échafauder des constructions criminelles, telles que la
propagation d'intentions génocidaires, la formation d'associations
criminelles composées soi-disant de plusieurs milliers de membres et la
responsabilité objective pour des actes commis par autrui, en vertu
d'une prétendue responsabilité de commandement. C'est précisément ainsi
qu'on a procédé dans le cas des mises en accusation des généraux
Pavkovic, Lazarevic, Djordjevic et Lukic, en raison de crimes
soi-disant commis contre l'humanité ainsi que contre les lois et les
pratiques de la guerre. Il s'agit d'une "entreprise criminelle
collective" (joint criminal enterprise) constituée par Pavkovic,
Lazarevic, Djordjevic et Lukic, avec Slobodan Milosevic, Milan
Milutinovic, Nikola Sainovic, Dragoljub Ojdanic, Vlajko Stojilkovic et
d'autres membres connus et inconnus, qui pourraient représenter
quelques centaines ou quelques milliers, au gré du procureur de La Haye
et indépendamment des capacités disponibles du Tribunal lui-même. Il
s'agit par conséquent d'un concept de groupe organisé de criminels qui
est susceptible d'être élargi sans limites conformément à une analyse
politique consistant à faire pression sur notre pays, le faire chanter
et l'humilier. Chacun s'interrogera pour savoir pourquoi on a forgé un
tel concept d'association criminelle. La raison en est que, grâce à
cette construction, tout membre supposé d'une telle association est
amené à répondre pénalement pour tous les actes que les autres membres,
connus ou non, ont commis, dans la mesure où ces actes se trouvent
inclus dans un plan criminel préparé par l'association. Le but étant de
créer, au lieu d'une responsabilité de commandement, objective par
nature, l'apparence d'une responsabilité subjective individualisée.
Grâce à ce type de construction, le procureur était en mesure
d'affirmer que les accusés "avaient planifié, inspiré, commandé,
exécuté, soutenu de diverses façons et favorisé la planification, la
préparation ou l'exécution de tels crimes". Peu après, le procureur a
élargi la signification du terme "exécuté" {committed), en expliquant
qu'il "n'avait pas l'intention de laisser penser qu'un des accusés a
exécuté lui-même (physiquement) un acte dont il se trouve accusé.
L'exécution (committing) dans un tel acte d'accusation vise la
participation, en tant que membre, à une entreprise criminelle
collective". On en arrive ainsi à la découverte inattendue que le
tribunal de La Haye n'a, jusqu'à présent, accusé aucun exécutant direct
d'un crime que celui-ci aurait lui-même commis : ce tribunal ne
poursuit pénalement que les prétendus complices de ces exécutants
directs.

Mais qu'est-ce qui, aux yeux du procureur de La Haye, constitue "une
entreprise criminelle collective", liant les exécutants directs et
leurs prétendus complices occupant les plus hautes fonctions civiles et
militaires ? Le procureur de La Haye a apporté à ce sujet la précision
suivante : "Le but de cette entreprise criminelle était, entre autres,
d'expulser une partie essentielle de la population albanaise du Kosovo
du territoire de cette province, afin d'assurer un contrôle approfondi
de cette province par les Serbes. Afin de réaliser cet objectif
criminel, chacun des accusés, agissant individuellement ou en groupe et
avec d'autres personnes, connues et inconnues, a contribué
significativement à cette entreprise criminelle, en utilisant de jure
et de facto tous les pouvoirs à sa disposition". Il apparaît ainsi que
toute tentative des organes légitimes de la République fédérale de
Yougoslavie et de la Serbie de préserver leur autorité souveraine sur
une partie de leur territoire officiel, correspond en soi à une visée
criminelle. Il en serait de même si on affirmait que l'Etat français
essaie, en persécutant les séparatistes corses, de perpétuer le
contrôle français sur la Corse.

Le procès d'intention

Pour le procureur de La Haye, cette construction fragile d'une
"entreprise criminelle collective" a constitué une raison suffisante
pour estimer que l'entreprise criminelle considérée recouvre tous les
actes criminels évoqués dans l'acte d'accusation, et qui ont pu être
commis par d'autres participants inconnus d'une telle "entreprise". Or,
comme de telles affirmations n'apparaissaient pas suffisamment
convaincantes, le procureur de La Haye a ajouté une explication
alternative, selon laquelle tous ces crimes "étaient des conséquences
naturelles et prévisibles d'une entreprise criminelle collective, alors
que les accusés étaient conscients que de tels crimes étaient le
résultat probable d'une entreprise criminelle collective". Cependant,
les accusés, tout en étant conscients des conséquences prévisibles, ont
pris une participation volontaire, selon le procureur, dans
l'entreprise criminelle collective. Mais pour ce type de responsabilité
criminelle en qualité de complice, le procureur a ajouté que "chacun
des accusés et des autres participants à l'entreprise criminelle
collective partageaient les intentions et le niveau de conscience
indispensables pour accomplir chacun des crimes considérés". Pour le
procureur, il s'agissait d'une raison suffisante pour conclure que
"chacun des accusés et chacun des autres participants à cette
entreprise criminelle collective supportent une responsabilité
individuelle criminelle pour les forfaits énumérés".

En d'autres termes, le fait d'être complice dans une telle entreprise
criminelle collective les rend individuellement responsables pour des
crimes commis par d'autres membres inconnus de cette "entreprise".
Ainsi, un individu pourrait être tenu responsable pour des actes commis
par des dizaines de milliers de membres inconnus d'une même "entreprise
criminelle collective". Une attention particulière doit être accordée à
la période visée par l'acte d'accusation, où s'est déroulée cette
soi-disant "entreprise criminelle". Cette période aurait débuté "le 1er
janvier 1999 ou à peu près à cette date et a duré jusqu'au 20 juin
1999", lorsque s'est achevée l'agression du pacte Atlantique contre la
République fédérale de Yougoslavie (RFY). Mais comme cette agression
avait commencé le 24 mars 1999, le procureur de La Haye n'a
manifestement pas voulu que le début de cette "entreprise criminelle"
soit assimilé au commencement de l'agression, ce qui l'a amené à
avancer la date du 1er janvier 1999, afin qu'on n'ait pas l'impression
que tous les crimes imputés aient été commis précisément au cours de
cette guerre. Grâce à un tel déploiement chronologique des crimes
imputés, on en est arrivé à un paradoxe inattendu : alors que
l'agression du pacte Atlantique contre la RFY a donné lieu à plusieurs
milliers de bombardements commis pour la plupart au hasard, le
procureur de La Haye a estimé qu'aucun crime de guerre n'a été perpétré
à cette occasion - tandis que les défenseurs connus et inconnus du pays
attaqué ont commis, dans le cadre d'une "entreprise criminelle
collective" un grand nombre de crimes de guerre horribles, dans le but
d'assurer "un contrôle serbe approfondi" sur le Kosovo et la Métochie.

On découvre ainsi, de façon surprenante, que la défense de l'intégrité
territoriale et de la souveraineté de son propre pays constitue un
crime en soi, et que ceux qui avaient, du fait de leurs fonctions dans
l'Etat, l'armée et la police, l'obligation constitutionnelle et légale
d'organiser la défense de leur pays sont, en fait, les plus grands
criminels.

Il n'est pas exclu que le procureur de La Haye ait pressenti que la
prétendue complicité dans une "entreprise criminelle collective" ne
représente pas une base suffisante de la responsabilité pénale d'un
individu pour des actes commis par d'autres. Il a donc introduit une
deuxième base de responsabilité pour des actes commis par des
subordonnés : il s'agit de la prétendue "responsabilité de
commandement".

Responsable de ses subordonnés

"Alors qu'ils occupaient des postes de pouvoir élevé, affirme le
procureur de La Haye, Pavkovic, Lazarevic, Djordjevic et Lukic ont été
également pénalement responsables, sur une base individuelle, des actes
ou des manquements (aux lois et règlements) de leurs subordonnés,
conformément à l'article 7 (3) des statuts du tribunal. Le supérieur
est responsable des actions criminelles de ses subordonnés dans la
mesure où il connaissait ou avait des raisons de savoir que ses
subordonnés sont sur le point de commettre de tels actes ou en ont
l'intention, et dans la mesure où le supérieur a omis de prendre des
mesures urgentes et raisonnables afin d'empêcher de tels actes ou de
punir leurs auteurs".

A la différence de la prétendue responsabilité individuelle des
participants à une "entreprise criminelle collective", la
responsabilité de commandement constitue une responsabilité objective
pour des actes commis par d'autres, c'est-à-dire la responsabilité d'un
supérieur pour les actions commises par ses subordonnés. C'est pourquoi
ce concept est discutable en soi et il n'est pas surprenant que dans la
majeure partie des systèmes judiciaires civilisés (y compris dans notre
pays), il ne se trouve pas appliqué, si ce n'est dans des cas
exceptionnels et dans un périmètre très restreint. Un exemple récent
qui confirme cette pratique est fourni par le procès des personnes
accusées d'avoir assassiné l'ancien Premier ministre serbe Zoran
Djindjic. Parmi celles-ci, se trouve Zvezdan Jovanovic,
lieutenant-colonel de la police et membre de l'unité chargée des
opérations spéciales, plus connue sous le nom de "Bérets rouges". Si le
principe de la responsabilité de commandement était retenu dans notre
droit criminel, aux côtés de Zvezdan Jovanovic se trouverait à coup sûr
son supérieur hiérarchique, le ministre de l'Intérieur Dusan
Mihajlovic. Et si notre système judiciaire suivait la pratique du
procureur de La Haye Caria del Ponte, on devrait également trouver sur
le banc des accusés la personne qui faisait fonction de Président de la
République de Serbie à l'époque des faits, c'est-à-dire la Présidente
du Parlement, Natasa Misic.

Pas d'application aux Etats-Unis

II est intéressant de noter que, dans le droit pénal américain, on
n'applique pas non plus la prétendue responsabilité de commandement ;
même dans les cas de crimes de guerre, qui constituent la partie la
plus controversée de cette discipline juridique et correspondent à une
responsabilité objective incontestable, on ne l'applique pas non plus.
Un cas significatif de cette pratique est fourni parle procès intenté
au lieutenant William Calley, dont l'unité militaire a été accusée
d'avoir commis le massacre de plus de cent civils dans la localité de
My Lai au Vietnam, en 1968. Le lieutenant Calley a été accusé des
assassinats commis par ses subordonnés. En 1971, il a été jugé coupable
du meurtre de 22 civils et de la tentative d'assassinat d'un enfant,
donc pour des actes qu'il avait commis lui-même, et non pour les autres
meurtres commis par ses subordonnés. Et, ce qui est encore plus
important, il n'a pas été condamné en vertu du code pénal militaire
(Uniform Code of Military Justice), qui, même s'il incrimine des crimes
de guerre, ne prévoit pas de responsabilité de commandement - mais en
vertu du droit pénal ordinaire, applicable aux Etats-Unis. Il faut
souligner que d'autres soldats, subordonnés au lieutenant Calley, n'ont
pas été accusés, et encore moins condamnés, car ils "agissaient sur
ordre de leur supérieur hiérarchique immédiat", bien qu'il ait été
évident que les ordres considérés avaient un caractère criminel, de
sorte que leur exécution correspondait à un acte criminel caractérisé.

Dans cette affaire, on avait soulevé le problème de la responsabilité
du supérieur hiérarchique de Calley, le capitaine Médina, et de leur
supérieur commun, le général Coster. Le procureur militaire a estimé,
cependant, que le général Coster n'était pas responsable de quoi que ce
soit, et n'a poursuivi que le capitaine Médina pour les crimes commis
par ses subordonnés. Le tribunal a toutefois libéré celui-ci de toute
responsabilité, puisqu'il a été établi qu'il n'était pas au courant de
ce dont il était censé être au courant, c'est-à-dire que ses
subordonnés avaient commis des crimes. Il a été ainsi avéré que les
tribunaux américains n'appliquent pas le principe de la responsabilité
de commandement à l'occasion des procès intentés à leurs propres
citoyens accusés de crimes de guerre, alors que le gouvernement
américain exige avec opiniâtreté que les citoyens de l'ex-Yougoslavie
soient jugés à La Haye conformément au principe de la responsabilité de
commandement. Au-delà de la disposition incontestable selon laquelle
elle correspond à une responsabilité objective pour des actes commis
par d'autres, la responsabilité de commandement apparaît encore moins
convaincante et encore plus discutable lorsqu'elle implique le principe
de responsabilité rétroactive qui s'applique, sous certaines
conditions, après l'exécution de l'acte lui-même. En fait, selon
l'article 7(3) des statuts du tribunal de La Haye, un supérieur
hiérarchique est appelé à répondre pénalement des actes commis par ses
subordonnés si, après l'exécution de tels actes, il n'a pas châtié
leurs auteurs, ce qui signifie que la responsabilité pénale de ce
supérieur n'existe pas au moment de l'exécution de ces actes, mais
s'ajoute rétroactivement dans la mesure où les exécutants de ces actes
ne sont pas condamnés. Et, circonstance aggravante, dans la mesure où
une telle disposition serait appliquée à la lettre, un supérieur
hiérarchique ne pourrait nullement échapper à une telle responsabilité
rétroactive pour des actes commis par ses subordonnés. Car, dans le
droit américain aussi bien que dans le nôtre, le procès des personnes
accusées de crimes de guerre n'est pas de la compétence des tribunaux
militaires, mais bien des tribunaux ordinaires.

Le devoir des chefs

Grâce au principe de responsabilité rétroactive ainsi établi, un
supérieur hiérarchique est confronté à une tâche impossible : afin
d'échapper à la responsabilité pour crimes de guerre de ses
subordonnés, il devrait, du moins s'il n'a pas été en mesure de les
empêcher, les châtier de manière exemplaire. Mais il ne serait pas en
mesure de le faire, même s'il en avait la volonté, car une telle
décision n'est pas de sa compétence, conformément à la constitution et
aux lois en vigueur. C'est pourquoi, lorsque le tribunal de La Haye
condamne certains de nos commandants militaires ou civils, pour avoir
omis de punir leurs subordonnés, il fait le procès du système
judiciaire non seulement de notre pays, mais aussi d'autres pays qui
pratiquent convenablement la séparation des pouvoirs.

Enfin, la responsabilité de commandement comprise au sens large, telle
que le tribunal de La Haye l'invoque en pratique, ouvre une question de
grande portée : un individu peut-il répondre pour des actes accomplis
dans l'exercice de son rôle de représentant de l'Etat, sans franchir
les limites des prérogatives de sa fonction ? Dans le droit interne
d'un pays, ceci peut toujours constituer la base d'une clause
d'exception, alors que devant le tribunal de La Haye une telle cause
n'est absolument pas prise en considération. Ceci est très bien
illustré dans le cas des quatre généraux. Si l'on excepte la période
comprise entre le 1er janvier 1999 et le 24 mars 1999, que le procureur
de La Haye a incluse dans son acte d'accusation afin de ne pas faire
apparaître que les prétendus crimes de guerre ont été commis uniquement
pendant l'agression du pacte Atlantique contre la RFY, les généraux
considérés, à en croire l'acte d'accusation, n'ont pas accompli durant
cette guerre la moindre action personnelle qui aurait pu représenter le
plus petit manquement à la discipline, et encore moins un crime de
guerre ; ils ont - mais ceci n'est pas écrit dans l'acte d'accusation -
entrepris tout ce que la Constitution de leur pays, les lois en vigueur
et l'art militaire leur dictaient afin de défendre l'intégrité
territoriale de leur pays et de protéger sa population civile, ses
forces vives et ses capacités militaires. Aussi la question-clé
suivante s'impose-t-elle : la défense de son propre pays peut-elle être
un crime ? Ceci ne signifie évidemment pas qu'il n'y a pas eu de crimes
de guerre au cours de l'agression du pacte Atlantique contre la RFY.
Ils ont été commis aussi bien par les agresseurs que par les
défenseurs, mais beaucoup plus par les premiers, car seuls ceux-ci
pouvaient accomplir le pire de tous les crimes - le crime contre la
paix. En outre, dès qu'ils ont eu connaissance de certains crimes
commis par des membres de l'armée yougoslave, les généraux Pavkovic et
Lazarevic ont transmis des instructions aux procureurs militaires afin
d'enclencher la procédure pénale prévue en ce cas. Même s'ils l'avaient
voulu, ils ne pouvaient faire davantage, car la Constitution et les
lois en vigueur ne les rendaient pas compétents pour punir les crimes
de guerre. Or, le procureur de La Haye les poursuit aujourd'hui même
pour des actions qui n'étaient pas de leur compétence - pour avoir omis
de punir les exécutants véritables de crimes de guerre...En
outre, on leur impute la responsabilité de crimes prétendument commis
par leurs subordonnés, ce qui est inexcusable et absurde.

La premier indice montrant que la procédure suivie et la formulation
des décisions de justice ne sont pas correctes tient au traitement
inégalitaire appliqué dans des affaires plus ou moins semblables.
Ainsi, comme on l'a déjà dit, le procureur de La Haye qualifie de
dessein criminel "les efforts tendant à assurer un contrôle serbe
approfondi" sur le Kosovo et la Métochie. L'inverse, cependant, n'est
pas condamnable. En effet, les efforts des Albanais d'instaurer un
contrôle permanent sur le Kosovo et la Métochie et d'y établir un
second Etat albanais dans les Balkans ne provoquent pas la moindre
appréhension chez le procureur de La Haye, et encore moins le besoin de
qualifier une telle entreprise de criminelle. Le procureur de La Haye
procède de façon similaire dans le cas de l'expulsion massive de
membres d'un groupe national ou ethnique déterminé. Quand l'expulsion
d'Albanais est en jeu, il s'agit d'un crime horrible. Ou comme le
procureur de La Haye l'a décrit lui-même : "Les forces de la RFY et de
Serbie ont, sciemment et systématiquement, procédé à la déportation et
au transfert de centaines de milliers d'Albanais du Kosovo expulsés de
leurs foyers sur l'ensemble du territoire de la province du Kosovo.
Pour favoriser ces expulsions et ces transferts de population, les
forces de la RFY et de Serbie ont créé sciemment une atmosphère de peur
et de terreur en se servant de la force, de menaces d'utiliser la force
et d'actes d'agression". Le procureur de La Haye ajoute aussitôt que
dans la période entre le 1er janvier 1999 (ou à peu près) et le 20 juin
1999, près de 800.000 civils albanais du Kosovo ont été expulsés de
force. Il est inexcusable, cependant, que ce même procureur ne
manifeste pas le moindre sentiment à l'égard de l'expulsion massive,
des transferts forcés et des souffrances de la population serbe et
non-albanaise du Kosovo et de Métochie, puisqu'il était tenu de noter,
au moins, que, sous la protection des forces du pacte Atlantique, les
forces armées albanaises ont, sous les menaces et en utilisant la force
brute, procédé à l'expulsion délibérée et systématique de leurs foyers
de près de 300.000 Serbes, Roms et autres non-Albanais. Sans parler de
l'expulsion en masse et du nettoyage ethnique de plus de 300.000 Serbes
chassés de Croatie en 1995 à l'occasion des actions militaires connues
sous le nom de "Eclair" et "Tempête". Le procureur de La Haye continue
en affirmant que les forces yougoslaves et serbes ont sciemment et
systématiquement détruit les biens appartenant aux civils albanais du
Kosovo et de Métochie.

"Ceci a été accompli par la propagation d'attaques à la grenade de
villes et de villages ; d'incendies et de destructions du patrimoine, y
compris des propriétés rurales, des magasins et des édifices religieux;
et la destruction de biens personnels".

Grâce à ces actions orchestrées, les Albanais du Kosovo - conclut le
procureur n'étaient plus en mesure d'habiter dans leurs villages,
villes et régions entières. Mais, lorsque des Albanais en armes, sous
la protection du pacte Atlantique, ont franchi les frontières albanaise
et macédonienne, et pénétré au Kosovo et en Métochie, leur premier
geste a été d'incendier et de détruire les demeures serbes dans les
centres urbains ainsi que dans les villages et les régions habités par
des Serbes, afin que ceux-ci ne puissent plus revenir dans leurs foyers
ancestraux. Tout ceci était connu de façon détaillée par le procureur
de La Haye, mais celui-ci n'en a pas fait mention, et encore moins mis
en accusation les auteurs de ces crimes. Une attention spéciale est
consacrée à l'atmosphère de terreur que les forces armées yougoslaves
et serbes auraient créée afin de pousser les Albanais à quitter le
Kosovo. "De nombreux Albanais du Kosovo, note le procureur de La Haye,
qui n'avaient pas été expulsés de force de leurs foyers, se sont enfuis
à cause du climat de terreur créé par la propagation systématique de
brutalités, de mauvais traitements, d'agressions sexuelles,
d'arrestations illégales, d'assassinats, d'attaques à la grenade et
d'incendies dans toute la province." Le procureur n'a toutefois pas
observé que le plus grand nombre de Serbes et d'autres non-Albanais du
Kosovo et de Métochie n'ont pas été directement expulsés de leurs
foyers, mais qu'ils se sont enfuis en raison d'assassinats
systématiques, d'incendies provoqués et d'autres formes d'intimidations
et de sévices qui revêtent, à la différence des agressions précédentes
contre des Albanais, un caractère permanent. Les forces yougoslaves et
serbes ont été finalement accusées d'avoir créé sciemment "un climat de
terreur qui s'est étendu sur tout le territoire du Kosovo". Le fait de
qualifier de terroriste l'activité des forces armées du pays agressé
amène à s'interroger sur l'activité armée de la prétendue armée de
libération du Kosovo (UCK). Bien que le procureur de La Haye ait
reconnu que "ce groupe avait justifié la campagne d'insurrection armée
et de résistance violente aux autorités serbes" et avait, à partir de
l'été 1996, "initié des attaques dirigées principalement contre les
forces de police serbes", de telles actions n'avaient rien
d'inconvenant et revêtaient encore moins un caractère terroriste
éventuellement punissable. Le procureur de La Haye observe qu'"à partir
de la fin février 1998, il y a eu une intensification des heurts entre
l'UCK et les forces yougoslaves et serbes et qu'au cours de cette
période, un certain nombre d'Albanais du Kosovo et de Serbes du Kosovo
ont été tués."

Le procureur, cependant, ne qualifie d'aucune manière le meurtre de
Serbes, tout en précisant que dans les régions où l'UCK était active,
les forces yougoslaves et serbes ont "mené une campagne d'attaques à la
grenade contre les localités et villages majoritairement albanais, ce
qui a entraîné la propagation des destructions des biens et des
expulsions de la population civile." Le procureur invoque à ce propos
la résolution n° 1160 du Conseil de sécurité de l'ONU du mois de mars
1998 qui "condamne l'usage d'une force démesurée de la part de la
police serbe contre les civils et les manifestants pacifiques au
Kosovo". On est ainsi confronté à ce paradoxe surprenant selon lequel
la mort de quelques civils lors des combats menés contre des Albanais
en armes reflète un usage démesuré de la force, alors que l'assassinat
de milliers de civils en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003 lors
des bombardements menés au hasard correspond à un usage mesuré d'une
force autorisée.

Une justice "africaine"

A l'époque lointaine où il y avait en Afrique des tribus sauvages sans
aucun lien avec la civilisation européenne, un missionnaire catholique
demanda un jour au chef d'une de ces tribus ce qui, pour lui,
correspondait respectivement au bien et au mal. Après avoir réfléchi,
le chef de tribu répondit alors : "Le bien, c'est quand nous attaquons
la tribu voisine et nous emparons de leurs femmes et du bétail. Quant
au mal, eh bien, c'est quand la tribu voisine agit ainsi avec nous !"

C'est précisément comme cela que procède le tribunal de La Haye.

Lorsque des Albanais en armes s'efforcent d'instaurer leur contrôle
sur le Kosovo et la Métochie, il s'agit d'une bonne action. Mais quand
les forces armées de la République fédérale de Yougoslavie et de Serbie
tentent de restaurer leur contrôle sur certaines parties du Kosovo et
de la Métochie, il s'agit d'une mauvaise action. Lorsque des Albanais
sont expulsés du Kosovo et de Métochie, il s'agit d'un crime horrible.
Mais lorsque la même chose arrive aux Serbes, il ne s'agit aucunement
d'un crime punissable. Lorsqu'on détruit sciemment et systématiquement
le patrimoine de civils albanais, il s'agit d'un crime de guerre. Mais
quand on détruit sciemment et systématiquement des biens serbes, il
s'agit d'un dommage collatéral non punissable pour lequel les Serbes
eux-mêmes sont coupables. Lorsque les forces armées yougoslaves et
serbes créent une atmosphère de terreur généralisée, il s'agit d'un
terrorisme d'Etat. Mais lorsque durant cinq ans les Serbes se trouvent
expulsés du Kosovo et de la Métochie à la suite d'assassinats,
d'incendies volontaires de leurs maisons, de mauvais traitements et
d'intimidations diverses et qu'on les empêche ainsi de revenir dans
leurs foyers ancestraux, il ne s'agit que d'épanchements anodins d'un
mécontentement albanais dont les Serbes assument à nouveau seuls la
responsabilité. Lorsque les forces armées yougoslaves et serbes
attaquent des groupes en armes de l'UCK et créent ainsi un "climat de
terreur", il s'agit d'un crime inexcusable. Mais lorsque des membres de
l'UCK attaquent et tuent des policiers serbes, il s'agit d'une lutte
légitime pour la libération.

En fin de compte, quand les autorités yougoslaves et serbes ont
recours à la force pour s'opposer à l'insurrection armée des Albanais,
il s'agit d'un usage démesuré de la force contre des civils et des
manifestants pacifiques. Mais quand les Etats-Unis d'Amérique et la
Grande Bretagne attaquent l'Irak en 2003 sans consultation ni
autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies et tuent à cette
occasion des milliers d'habitants civils, il s'agit d'un recours mesuré
à la force armée et d'un dommage collatéral anodin. C'est ainsi que
procède aujourd'hui le chef africain à La Haye. Jusqu'à présent, nous
avions supposé que les juristes qui avaient élaboré les statuts et les
règlements du tribunal de La Haye étaient au moins de bons connaisseurs
du droit public international, même s'ils n'étaient pas en mesure
d'introduire et de définir le concept de culpabilité comme condition
essentielle de la responsabilité pénale. L'acte d'accusation contre les
généraux Pavkovic, Lazarevic, Lukic et Djordjevic permet de mettre en
doute cette hypothèse de départ.

A la fin de cet acte d'accusation, le procureur affirme que, le 24
mars 1999, le pacte Atlantique a lancé des frappes aériennes (air
strikes) dirigées contre des objectifs situés en République fédérale de
Yougoslavie, et que celle-ci a décrété l'état de guerre ce jour-là. Sur
la base d'une telle qualification, il semble que le procureur de La
Haye ne savait pas répondre à la question suivante : comment
qualifie-t-on l'action de pays étrangers à l'origine d'une guerre
internationale ? La réponse du point de vue du droit international est
simple : il s'agit d'une agression. Et comme cette agression a été
réalisée sans l'accord ni l'autorisation du Conseil de sécurité des
Nations Unies, il s'agit en même temps du plus grand des crimes : le
crime contre la paix pour lequel les dirigeants nazis ont eu à répondre
devant le tribunal de Nuremberg. Il semble que cette simple leçon n'ait
pas encore été assimilée par le procureur de La Haye.

par le professeur Kosta CAVOSKI
Etude publiée dans le n° de mars 2004 de la revue Princip (Belgrade)



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Quelli che vogliono squartare la Russia (1)

1. Lettera a Liberazione (M. Graziosi)
2. Lettera a Liberazione (Y. Goretz)
3. La mia Beslan. Con la traduzione integrale del
DISCORSO ALLA NAZIONE DEL PRESIDENTE PUTIN,
4/9/2004 (Mark Bernardini)
4. Un Nero Vento da Beslan (A. Lattanzio)

Vedi anche:

North Ossetia, September 2004
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3778

Antonio Moscato e Zbignew Brzezinski in prima linea per squartare la
Russia
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3773

MODELLO KOSOVO: inaugurata a Colonia una mostra sulla Cecenia a cura
della "Societa' tedesco-caucasica". L'obiettivo
e' uno Stato indipendente...
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3617

Se Adriano Sofri fosse nato in Cecenia
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3249

Teste mozzate
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3163

Mercenari originari della Bosnia attivi in Cecenia
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/2424

Secessionisti ceceni: "Giusta la guerra contro il tiranno Saddam"
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/2402

EUROPA: UNIONE E DISGREGAZIONE
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/2134

CHI E' OSAMA BIN LADEN - di M. Chossudovsky
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1306

Per la devastazione dei monumenti della cultura buddhista in
Afghanistan esultano anche i "ribelli" della Cecenia
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/817

CECENIA: e' "scoppiata" la disinformazione strategica
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/130

Il ruolo dei Lupi Grigi turchi nella "guerra santa" cecena
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/44


=== 1 ===

Lettera a Liberazione

La tragedia di Beslan

Caro Direttore,
commentare quanto accaduto a Beslan è sicuramente un compito ingrato.
Grande il rischio di farsi sopraffare dalle emozioni. Nonostante
questo, occorrerebbe tentare di individuare con lucidtà i maggiori
responsabili e le dinamche alla base di questo massacro. Che ci sia
stata improvvisazione da parte dei servizi di sicurezza russi è sotto
gli occhi di tutti. Così come i limiti dell’intera gestione. Quello che
non si può davvero sostenere è che alla base di fatti sanguinosi come
Beslan od il teatro Dubrovka vi sia la politica di Putin e
dell’esercito russo in Cecenia. La domanda è: chi ha interesse a
destabilizzare l’intero Caucaso per imporre i propri disegni egemonici
sul piano economico e geopolitico, come già accaduto nei territori
della ex-Jugoslavia? Chi ha interesse a staccare la Cecenia dalla
Russia con ogni mezzo, compreso il finanziamento di gruppi islamici
radicali? Chi ha interesse ad indebolire in prospettiva la Russia
(altro che alleanza!)? Gli Stati Uniti e la Nato, già presenti in
Azerbaigian e Georgia. Gli stessi che hanno finanziato gli estremisti
islamici in Bosnia-Erzegovina (il “democratico” Izetbegovic) e l’Uck in
Kosovo, portato i Talebani a Kabul e sostenuto i “moderati” sauditi
almeno fino all’11 settembre. Gli stessi che stanno tentando di
penetrare militarmente nel cuore del Medio Oriente e dell’Asia. Non è
il “cinico” Putin il responsabile del bagno di sangue di Beslan, ma chi
non bada a spese per imporre i propri disegni di egemonia mondiale. A
ben altri soggetti Prodi, fido paladino della Nato, dovrebbe chiedere
speigazioni…

Marcello Graziosi
(Modena)


=== 2 ===

Lettera a Liberazione

Senza se e senza ma

Caro Direttore

1200 ostaggi di cui la maggioranza donne e bambini, denudati per essere
umiliati, ammassati in un unico spazio uno sopra l’altro mi ricorda
tanto scene viste solo nei documentari in bianco e nero quando si parla
di sterminio di ebrei, quando si parla di Auschwiz. Appelli come quelli
lanciati dai terroristi Ceceni che per ogni terrorista ucciso saranno
giustiziati 50 bambini e che per ogni ferito ne verranno uccisi 20
anche questo mi ricorda tanto un metodo che nella storia contemporanea
e’ stata usato soltanto dai nazisti.

Un bambino di 5 anni ucciso solo perché ha bevuto un succo di
frutta,bambini costretti a bere dalle proprie urine, genitori
giustiziati davanti ai loro figli, ragazzine stuprate nei bagni della
scuola, un uomo ucciso solo per aver cercato di consolare delle mamme
sono testimonianze di una delle peggiori brutalità che la storia
contemporanea ricordi. Esseri vigliacchi che uccidono bambini ancora
più vigliacchi quando gli uccidono sparando alle spalle mentre sono in
fuga, tutto ciò non merita perdono.

Nessuna formazione di liberazione nazionale, tanto meno formazioni
partigiane ha mai usato metodi così barbari come questi sedicenti
guerriglieri ceceni.

Da compagno ma soprattutto da essere umano con sentimenti di amore e
rabbia come tutti gli uomini non mi permetto eticamente di condividere
la posizione che in questi giorni è uscita dal nostro giornale.

Non si può, a poche ore da quella tragedia, sparare condanne e accuse
di insensibilità e disprezzo della vita umana verso chi ha cercato di
liberare quei bambini pagando anche con la vita, trasformando in
pratica i liberatori in carnefici. Scusa caro Curzi ma non vedo negli
occhi di quel soldato che porta tra le braccia il neonato sanguinante
come un carnefice, come sono sicuro che gli ostaggi quando hanno visto
quei uomini in divisa arrivati per liberarli avranno avuto lo stesso
sguardo le stesse espressioni di quei uomini, donne e bambini che 50
anni prima furono liberati ad Auschwiz dall’armata rossa. Se per noi
ogni vita umana è da tutelare e difendere da credenti o atei ogni vita
umana è unica e irrepetibile quindi quella tragedia era da analizzare
per quello che è un fatto unico e speriamo irrepetibile.

Certo caro Curzi nel mondo ogni giorno ci sono bambini che muoiono,
ogni giorno ci sono tragedie e guerre non raccontate, ma questo non
giustifica quella tragedia e lo ripeto unica nella storia
contemporanea. Ma tu sai bene da giornalista il perché alcune tragedie
vengono raccontate ed altre no, sai bene che fa più notizia la morte di
una balena che milioni di sardine, per questo anche tu da bravo
giornalista metti in prima pagina la foto di un uomo Baldoni e non la
foto degli 11 Nepalesi.

Inoltre un altro nostro difetto è quello di trovare in ogni contesto
misteri e congiure, non si vuole credere alla versione delle forze
speciali che sono entrati per liberare gli ostaggi, versione che più
passano le ore e più è confermato dagli stessi ostaggi. All’improviso
troviamo esperti di strategia ed ex capi di forze speciali come
nell’articolo di Bonfanti, che giudicano l’operato dei loro colleghi
Russi, mi chiedo però questi grandi specialisti hanno mai dovuto
affrontare una situazione simile nella loro carriera? Curzi ti
ricorderai come è stata affrontata da uno dei corpi speciali più
addestrati al mondo la strage alle Olimpiadi di Monaco? Mi sembra che
tutti parlano pensando di vivere in un film di Holiwood dove tutto
finisce bene ma la realtà non è una pellicola, nella realtà ci sono
imprevisti che nessun esperto al mondo può prevedere. Non voglio però
che chi legge quello che ho scritto pensi che sono un difensore di
Putin e della sua politica sociale e internazionale.

Non condivido inoltre l’analisi che tra una donna violentata dai russi
e quei bambini massacrati in quella scuola, noi siamo per la pace.
Perché si potrebbe formulare quella frase in mille modi diversi, si
potrebbe anche dire che noi siamo per la pace come la maggioranza della
popolazione Cecena, che non si vuole far mettere in ginocchio da una
minoranza di criminali mafiosi interessati soltanto al controllo degli
oleodotti. Si può anche dire che quei criminali sono appoggiati e
finanziati dagli stessi che in passato hanno appoggiato e finanziato i
Talebani in Afganistan e non c’è bisogno di un altro film di Michel
Moore per confermare questa verità. Sicuramente io sono dalla parte
della pace e della maggioranza del popolo Ceceno che non vuole la
secessione dalla Federazione Russa, così come la maggioranza dei Baschi
e Nord Irlandesi non sono con i separatisti pur non rinunciando alla
propria identità.

Saluti Comunisti

Yassir Goretz Coordinamento Nazionale Giovani Comunisti

Roma, 6 Settembre 2004


=== 3 ===

La mia Beslan

di Mark Bernardini

“I ragazzini di Beslan sono la fotografia della situazione: presi in
trappola tra due follie contrapposte, tirassegno d’allenamento tra due
eserciti stupidi e rozzi”. Così Robecchi sul “Manifesto” del 5
settembre.

“L’assalto improvvisato, letale, deciso su ordine di Putin dalle forze
speciali russe [...] Non si sa cosa avesse in mente Putin, quando fece
sapere, in principio, di voler trattare. Ma certamente non intendeva
negoziare con i dirigenti dell’indipendentismo ceceno, e in particolare
con Maskhadov, presidente legittimo della Cecenia autonoma”. Sempre il
5 settembre, Barbara Spinelli su “La Stampa”.

“Dagli ospedali dell’Ossezia continuano ad arrivare i bollettini dei
morti nel blitz delle teste di cuoio”. Questo, invece, è quanto afferma
Radio Cittа Aperta il 6 settembre.

Non conosco le ragioni per le quali la signora Spinelli, ex compagna
della Federazione Giovanile Comunista Italiana ed ex cronista del TG 3
all’epoca di Sandro Curzi, non perda occasione per profondere una
russofobia talmente manifesta da risultare spesso contraria ai suoi
stessi scopi. Fatto sta che sempre più spesso viene da pensare alla
differenza, ormai in Italia quasi appianata, tra un giornalista ed un
pennivendolo. La menzogna, si diceva un tempo, non paga. Invece
ultimamente sembra proprio farla da padrone. In base a quali prove la
signora Spinelli afferma che vi sia stato un ordine di Putin? Con che
coraggio afferma che Maschadov sia il “presidente legittimo” della
Cecenia? E’ stato forse eletto? Viceversa, non è forse vero che si sono
tenute ben due elezioni presidenziali dall’inizio di quest’anno, con
una partecipazione del 90%, proprio due perchè il primo Presidente,
Kadyrov, è stato ammazzato dagli emissari di Maschadov, tanto caro alla
Spinelli? Sì, giа lo sento: elezioni farsa. E perchè? Perchè, visto che
tutti gli osservatori internazionali presenti a queste seconde elezioni
ne hanno confermato la legittimità? Pensa la Spinelli che gli abitanti
siano stati trascinati a calci nei seggi? Non si può costringere un
popolo intero a farlo, non diciamo fesserie.

E’ particolarmente grave quel che dice la sinistra. Senza uno straccio
di prova. Basandosi sui “si dice”. Si mormora, esatto. Allora, posso
aggiungerne anche altre, di dicerie, magari a qualcuno faranno comodo
per ulteriori speculazioni. C’è chi dice che il commando fosse composto
da arabi, chi invece da ingusci, nemici storici secoli fa degli osseti.
C’è chi dice che è colpa del ministro degli interni osseto, chi del
loro Presidente, chi di Mosca. Dimenticando che la colpa è di chi ha
sparato ed ha esploso. I terroristi.

Cerchiamo di analizzare anche un altro aspetto del fenomeno
terroristico. In Italia, le Brigate Rosse, se per ammazzare Moro
dovevano ammazzare altre cinque persone, non si facevano scrupolo
alcuno. Per ammazzare un preciso obiettivo, però. I Nuclei Armati
Rivoluzionari dei vari Fioravanti e Mambro, invece, sparavano nel
mucchio. Ammazzando gente casuale, del tutto innocente. E’ questo ciò
che si chiama fascismo. Fascismo è tenere mille persone a defecare
nella buca dell’orchestra del teatro Dubrovka, due anni fa, facendogli
gridare “viva Allah”. Fascismo è sparare nella schiena dei bambini che
scappavano dalla scuola di Beslan, con le “teste di cuoio” che
cercavano di salvarli coprendoli con i propri corpi, altro che “presi
tra due eserciti”. Allora, e solo allora, è scattato l’assalto,
spontaneo, senza alcun ordine dall’alto, assieme alla popolazione
locale, armata anch’essa. E’ stata una resistenza popolare di massa.

Di Putin si dice tutto e il contrario di tutto. E come sempre, si
riporta solo quel che si vuole di quel che dice. Io invece vi traduco
qui il suo discorso per intero, nemmeno tanto lungo, pronunciato a reti
unificate la mattina presto del 4 settembre, dopo un viaggio blitz a
Beslan durante la notte.


“Si fa fatica e fa male parlare, adesso. La nostra terra è stata
attraversata da una tragedia terribile. Questi ultimi giorni ciascuno
di noi ha sofferto profondamente, il cuore di ciascuno è stato
attraversato da tutto quel che stava accadendo nella città russa di
Beslan, dove ci siamo scontrati non semplicemente con degli assassini,
ma con individui che hanno rivolto le armi contro dei bambini inermi.

Ora mi rivolgo con parole di solidarietа e di sentimenti comuni
innanzitutto a coloro hanno perduto quanto di più caro nella vita. I
propri figli, i propri parenti, i propri cari.

Vi chiedo di ricordare tutti quelli che negli ultimi giorni sono morti
per mano dei terroristi.

Nella storia della Russia non sono poche le pagine tragiche e di eventi
dolorosi. Viviamo nelle condizioni che sono andate maturando dopo la
dissoluzione di un grande Stato. Uno Stato enorme, che si è mostrato
incapace di sopravvivere in un mondo in rapida evoluzione. Nonostante
tutte le difficoltа, siamo riusciti a conservare il nucleo di questo
gigante che era l’Unione Sovietica. Questo nuovo Paese l’abbiamo
chiamato Federazione Russa.

Tutti noi attendevamo dei cambiamenti. Dei cambiamenti in meglio.
Invece, ci siamo trovati assolutamente impreparati rispetto a molte
delle cose che sono cambiate nella nostra vita. Perchè?

Viviamo in condizioni di economia di transizione, che non corrisponde
allo stato ed al livello di sviluppo della societа e del sistema
politico. Viviamo in condizioni di conflitti interni che si sono acuiti
e di contraddizioni interetniche, che prima venivano duramente represse
dell’ideologia imperante.

Abbiamo smesso di prestare la dovuta attenzione alle questioni della
difesa e della sicurezza, abbiamo permesso alla corruzione di colpire
la giustizia e la tutela dell’ordine pubblico. Nonsolo. Il nostro
Paese, che un tempo disponeva del più potente sistema di difesa dei
suoi confini esterni, si è ritrovato da un giorno all’altro del tutto
indifeso, ad Occidente e ad Oriente.

Per creare dei confini nuovi, moderni e realmente difesi ci vorranno
molti anni e miliardi di rubli. Ma anche qui avremmo potuto essere più
efficaci se avessimo agito per tempo e con professionalità.

Insomma, bisogna riconoscere che non abbiamo mostrato comprensione
della complessità e della pericolosità dei processi che avevano luogo
nel nostro proprio Paese e nel mondo intero. Quantomeno, non abbiamo
saputo reagire adeguatamente.

Abbiamo mostrato debolezza. E ai deboli gliele suonano. Alcuni vogliono
strapparci un pezzo più grasso, altri li aiutano. Li aiutano pensando
che la Russia, una delle più grandi potenze nucleari, continui a
rappresentare per loro una minaccia. Dunque, la minaccia va eliminata.
Il terrorismo, indubbiamente, è solo uno strumento per raggiungere
questi scopi.

Come ho giа detto più volte, ci siamo scontrati spesso con crisi,
rivolte ed attentati terroristici. Ma quel che è accaduto stavolta è un
delitto disumano, inedito per la sua crudeltà. Non è una sfida lanciata
al Presidente, al Parlamento o al Governo. E’ una sfida a tutta la
Russia. A tutto il nostro popolo. E’ un’aggressione al nostro Paese.

I terroristi pensano di essere più forti di noi. Pensano che possono
intimidirci con la loro brutalità, paralizzare la nostra volontà e
distruggere la nostra società. Sembrerebbe che abbiamo la possibilità
di scegliere: resistergli o accettare le loro rivendicazioni.
Arrenderci, permettere di demolire la Russia, di farla a pezzi per
rubarne dei pezzi, nella speranza che alla fine essi ci lascino in pace.

Come Presidente, capo dello Stato russo, come persona che ha giurato di
difendere il Paese, la sua integrità territoriale, semplicemente come
cittadino della Russia, sono convinto che in realtà non abbiamo scelta
alcuna. Perchè basta permettergli di ricattarci e farci vincere dal
panico, e faremo sprofondare milioni di persone in un susseguirsi
infinito di conflitti sanguinosi, sull’esempio del Karabach, del
Pridnestrov’e e di altre tragedie simili.

Non si può non vedere l’evidente. Non abbiamo a che fare con singole
azioni di intimidazione, con sortite isolate dei terroristi. Abbiamo a
che fare con un intervento diretto del terrore internazionale contro la
Russia. Con una guerra totale, crudele, a tutto campo, che continua a
portar via le vite dei nostri connazionali.

Tutta l’esperienza mondiale sta a dimostrare che guerre simili,
purtroppo, non finiscono rapidamente. A tali condizioni semplicemente
non possiamo più, non dobbiamo vivere spensieratamente come prima.
Abbiamo il dovere di creare un sistema di sicurezza più efficace,
pretendere dai nostri organi di tutela dell’ordine pubblico delle
azioni adeguate al livello ed alla portata delle nuove minacce insorte.

Ma la cosa più importante è la mobilitazione della nazione di fronte al
pericolo comune. Gli avvenimenti negli altri Paesi dimostrano che i
terroristi si scontrano con la resistenza più efficace proprio laddove
vi si oppone non solo la potenza dello Stato, ma una società civile
organizzata ed unita.

Cari compatrioti, coloro che hanno inviato questi banditi per compiere
un crimine così odioso si erano prefissi l’obiettivo di aizzare i
nostri popoli gli uni contro gli altri, gettare nel terrore i cittadini
della Russia, scatenare delle sanguinose guerre intestine nel Caucaso
settentrionale.

A tal proposito voglio dire quanto segue.

Primo. A breve verrà elaborato un complesso di misure tese a rafforzare
l’unitа del Paese.

Secondo. Ritengo indispensabile creare un nuovo sistema di interazione
tra forze e mezzi preposti ad esercitare il controllo sulla situazione
nel Caucaso settentrionale.

Terzo. E’ necessario costituire un efficace sistema gestionale
anticrisi, prevedendo degli approcci concettualmente nuovi alla
attività degli organi di tutela dell’ordine pubblico.

Sottolineo: tutte queste misure verranno attuate in piena conformitа
con la Costituzione del Paese.

Cari amici. Stiamo vivendo assieme delle ore molto tristi e difficili.
Vorrei adesso ringraziare tutti quelli che hanno mostrato fermezza e
responsabilità civile.

Siamo sempre stati e sempre saremo più forti di loro: per moralità,
coraggio, solidarietà umana. L’ho visto nuovamente questa notte. A
Beslan, letteralmente impregnato di pena e dolore, la gente aveva ancor
più cura l’un dell’altro, si sosteneva a vicenda. E non aveva paura di
rischiare la pelle in nome della vita e la tranquillità degli altri.
Persino nelle condizioni più disumane, rimanevano umani.

E’ impossibile rassegnarsi al dolore delle perdite. Ma queste prove ci
hanno ancor più ravvicinati. Ci hanno costretti a rivedere molti
valori. Oggi dobbiamo essere uniti. Solo così sconfiggeremo il nemico”.

[traduzione di Mark Bernardini]


Ho ancora qualcosa da aggiungere personalmente. Noi qui siamo in
guerra. Una guerra vera, con un nemico vero, feroce, tanto più
terribile quanto più non è individuabile in un preciso territorio
geografico. Il 24 agosto è esplosa una fermata dell’autobus sul
Kaširskoe šosse di Mosca. Una decina di morti. In quella direzione si
arriva all’aeroporto Domodedovo, da dove un paio d’ore dopo partivano
due aerei, uno diretto a Soči l’altro a Volgograd (l’ex Stalingrado).
Quando sono esplosi in volo, uccidendo 150 persone, i primi commenti
occidentali sono stati: “che volete, sono aerei russi, ve l’avevamo
detto che non sono sicuri”. Quando si è poi scoperto che si trattava di
attentati, l’amministrazione americana ha preteso dall’Aeroflot
maggiori controlli aeroportuali per i voli diretti verso gli Stati
Uniti. La domanda è: quando sono esplose le torri gemelle l’11
settembre 2001, qualcuno ha raccomandato maggiore attenzione alle
compagnie aeree statunitensi, visto che nelle torri sono morti anche
decine di cittadini russi?

Pochi giorni dopo, davanti alla metropolitana Rižskaja, sempre a Mosca,
un’altra esplosione, una decina di morti ed oltre un centinaio di
feriti. Poteva andare peggio: la kamikaze non è riuscita ad entrare
dentro perchè era stata notata all’ingresso da due poliziotti, subito
ha fatto marcia indietro e si è fatta esplodere. Il giorno dopo,
Beslan. Continua così ormai da una decina d’anni. Voi non potete sapere
cosa vuol dire vivere in una cittа la cui metropolitana trasporta
quotidianamente otto milioni di passeggeri, e mentre si scende gli
altoparlanti vi raccomandano di prestare attenzione a persone sospette
e ad involucri incustoditi “ad evitare attentati terroristici”. Ci
conviviamo da anni.

Il ministro degli esteri olandese pretende spiegazioni per l’alto
numero di vittime a Beslan, quasi che sia colpa dello Stato anzichè dei
terroristi. Qualcuno ha detto qualcosa, per l’alto numero di vittime
nel treno a Madrid, a giugno di quest’anno? A poco serve la smentita
dell’Olanda, Paese che presiede attualmente l’Unione Europea, dopo le
vibrate proteste russe. Intanto, il loro ministro l’ha detto. Il
momento è grave, ma torna alla mente un aneddoto inglese, alla Camera
dei Lord, quando un deputato ha chiesto al Presidente: “Sir, posso dire
che lord Chesterton è uno sporco maiale?”. E il Presidente: “No, Sir,
Lei non può dire che lord Chesterton è uno sporco maiale”. “Va bene,
Sir, allora non dirò che lord Chesterton è uno sporco maiale”. Nulla di
nuovo sotto il sole. E la sinistra italiana, sempre più cialtrona, ad
accodarsi.

Questo pomeriggio, alle 15 italiane, in Piazza Rossa ci sarà una
manifestazione di massa contro il terrorismo. Io ci sarò. Perchè lo
scopo dei terroristi, e più che altro di chi li finanzia e li appoggia,
anche in Italia, è quello di farci chiudere nelle rispettive case, per
paura o per indifferenza.


=== 4 ===

Un Nero Vento da Beslan

Con l'attacco e la strage terroristici compiutisi in questi giorni a
Beslan, cittadina della Repubblica Autonoma dell'Ossezia (Russi
Mussulmani, e non Cristiani come farnetica il legaiolo pornogiornaletto
"padania"), si è effettuato un ulteriore passo verso il nuovo 11
settembre che si sta preparando (Operazione Vento Nero).
Sarà un vero Golpe statunitense, i cui autori hanno già dichiarato
scopi interni (sospensione delle elezioni) e esterni (attacco
all'Iran). Con l'operazione terroristica attuata dagli agenti ceceni
della CIA (poi spiegherò perché penso ciò), i russi e soprattutto la
pedina sinarchista Putin, saranno spinti ad appoggiare la prossima
nuova crociata guerrafondaia di Washington.
Perché ritengo i terroristi "ceceni" di Basajev e Umarov siano agenti
della CIA, o comunque agenti del sinarchismo di yankeelandia?
Si è detto che tra i circa trenta-trentacinque banditi vi fossero dieci
arabi (afgansi), ovviamente nessuno dei galoppini partitici (spacciati
per dei giornalisti) vi dirà mai come hanno fatto ad arrivare dal Medio
Oriente al Caucaso; ve lo dico io. La guerriglia islamista-sinarchista
"cecena" dei Basajev-Umarov non potrebbe esistere se si basasse
solamente nelle montagne della Cecenia meridionale. Essa riceve
rifornimenti e assistenza nel territorio della confinante repubblica
della Georgia, dal 1991 in mano a sgherri e tirapiedi della CIA
(Gamsakhurdija il pazzo, Shevardnadze che aveva la guardia del corpo
costituita da membri della CIA, Saakashvili ganzetto dei neocons); la
valle del Pankisi, in Georgia, infatti è il "santuario" della
guerriglia cecena. Fatto strano, lì vi si trovano reparti dell'esercito
georgiano, unità della Nato e consiglieri statunitensi di tutti i tipi
(dai mercenari della Delta Force alle barbefinte della galassia
spionistica di yankeelandia). Ma questa brava e capace marmaglia
yankeesta che fa?
Sono state inviate per combattere il "Terrorismo Internazionale"? O a
sostenerlo? Combattono i terroristi ceceni? Non mi pare. Li sostengono
militarmente? È evidente.
La guerriglia islamista-sinarchista "cecena" utilizza tranquillamente
la fetta di Georgia che si adagia sulla Cecenia e traffica, si arma e
si addestra sotto il benevolo occhio della NATO/UE/USA. E la CIA, o chi
per essa, fa transitare liberamente nel territorio della Federazione
Russa gli "afgansi"; poiché non ci si dimentica mai dei propri pupilli.
Infatti non bisogna scordarsi che l'esercito islamista "afgano" e Usama
bin Ladin sono un prodotto di successo della "Compagnia", cui una volta
che vi si entra, raramente se ne esce  ...vivi (Do you know Danny
Casolaro?).
All'indomani di quest'ennesima operazione di successo del sinarchismo
yankee, si elevano gli ululati di gioia e approvazione. Bush figlio si
sforza di esser contrito, di non ridere e approva e sostiene Putin,
così anche i suoi cagnetti scodinzolanti, dal bulldog Blair al dingo
Howard al barboncino spelacchiato Berlusconi. Ma questa è la fetta
sinarchista di centro-media-estrema destra. L'ulivo mondiale che fa?
L'altra potenza imperialista non-imperialista: l'Europa, che fa?
Fanno molto, pure troppo. Non gli pare vero di potere svolgere il loro
sporco lavoro: attaccare la Federazione Russa in ogni modo e a ogni
occasione.
In attesa di piangere al capezzale del simpatico e infartuato assassino
di jugoslavi Billy Clinton, gli europidi, ulivisti o meno, per bocca
del massimo esponente della masso-mafia eurocratica di Strasburgo e
Bruxelles (Do you know Doutroux?), condannano la Federazione Russa per
incapacità nel gestire la tragedia di Beslan... Facce di bronzo e di
culo, loro che ospitano e sostengono ufficialmente la guerriglia
separatista, e intervengono direttamente nelle faccende interne della
Federazione Russa, accusano Mosca di non sapere gestire tali tipi di
emergenze. Mica come la NATO/UE/OSCEna che hanno fatto pulizia (etnica
proUck) in Kosovo spacciandola per aiuto umanitario; che si impari da
Bruxelles/Strasburgo a sporcarsi le mani e a saperle nascondere.
E già attendo al varco il ciarpame della sinistra di
centro-medio-estrema che, per l'occasione, tirerà fuori ogni mostro e
mostriciattolo di cui è piena la "sinistra europea" e italiota. Di
sicuro il primo a flatulare sarà l'immarcescibile marcio Adriano Sofri,
poi seguiranno i buffoni, nani e ballerine della sinistra
radical-moderata chic: Water Veltroni, che organizzerà una parata delle
tante; come a Bogotà, dove il miserrimo ha manifestato a favore della
Betancourt, candidata presidenziale dell'uliveto colombiano; la
poveretta è prigioniera delle Farc; stì contadinacci veteromarxisti!
Tenere prigioniera la figlia viziata e arrivista di un ex-ministro
marpione e corrotto è un atto ignobile; il Water nazionale considera,
di certo, più pulito, onesto e politically correct uccidere
quotidianamente almeno una dozzina di contadini, operai  e sindacalisti
colombiani... Tra l'altro, visto che tra i mandanti degli assassinii
c'è la Coca Cola, per il Water nazionale sarebbe un suicidio smettere
di dipingere gli "americani" come dei bravi coniglietti kennediani...
Infine Bertinotti-Volpe e Dalema-Gatto, di certo, prima di andare
(sperabilmente) a piangere al capezzale di Billy Clinton, non
rinunceranno a propalare la media-menzogna della "spirale"
Guerra-Terrorismo. (La spirale ce l'hanno nel cervello, visto anche il
duo guerra-terrorismo assomiglia più che altro alle facce di una unica
moneta; pensavo che gente così veniale non rinunciasse a raccattare una
sì pessima moneta, ma pur sempre moneta).
In tutto questo schifo, non mancheranno le ciliegine sulla torta (di
merda): gente del tipo APM, Associazione dei Popoli Minacciati. Tali
sicari dei clericofasciti bavaresi dopo aver applaudito il bagno si
sangue jugoslavo, sostenendo e spacciando come liberatori e patrioti i
fascisti croati, i mafiosi bosniaci, i narcos kosovari e gli spioni e
traditori serbomontenegrini, si sono già lanciati a sostegno della
"liberazione" cecena, in combutta con radical-nazisti pannellati,
"comunisti" della Nato, ultrarivoluzionari della Cia,
pseudonazionalisti al servizio della masso-mafia di Strabsurgo,
disubbidienti per Soros, donne in (vento) nero, guerrigliere CIAdiste,
islamisti del Mossad, giornaliste Rai pagate da noi ma al soldo dei
miliardari USA, professori "multitudinari" ammaestrati nella scuola dei
Rockfeller, complottardi in salsa neocon, (tutta colpa dei russi, Usama
bin Ladin grande vecchio dell'islamismo, kamikaze europei, la fallaci
ha ragione!) Ecc. ecc.
Insomma il vecchio e insulso marciume della (pseudo)ultrasinistra
operaio-moista-sofrista, che negli anni '80/'90 acclamava il macello
dei comunisti afgani e salutava i "freedom fighter" e i futuri talebani
di Massud e di Usama bin Ladin, svezzati dagli agenti della CIA, del
Mossad, dell'ISI dei SAS e dell'MI-6. Ora queste canaglie, assieme ai
vari Allam, Fallaci, Sofri e consimile triste collezione antropologica,
strepitano per attuare la loro "guerra di civiltà" contro i mostruosi
frutti partoriti dal cervello malato dei grandi strateghi di
yankeelandia (Brzezinsky, Bernard Lewis, Wolfowitz,
Huntington, ecc.).
Di certo non mancherà qualche stronzo che pubblicherà i proclami della
presunta guerriglia cecena, tratto dal solito sito "caucasico" ospitato
in qualche server anglo-israelo-statunitense.
Con tutto questo vi lascio a meditare su ciò che si prepara per il
nostro immediato futuro: Beslan è una operazione per spingere la Russia
nella prossima crociata contro l'Iran e i nemici diretti dell'Impero
USA. Operazione simile a quella, andata malissimo, che si svolse l'11
marzo a Madrid, attuata per favorire un miserabile topo castigliano
della fogna neofranchista.

Alessandro Lattanzio 4/9/2004

Sito Generale:
http://www.aurora03.da.ru
http://aurora03.cjb.net/
Sito sull'11 settembre e Dintorni:
http://sitoaurora.cjb.net/
Atlante sulla Politica Internazionale:
http://atlante.cjb.net/
L'Italidiota, sulla tragicommedia italiota:
http://italidiota.cjb.net/
Archivio Bollettini:
http://xoomer.virgilio.it/aurorafile/
http://digilander.libero.it/Archiviaurora/

(english / italiano)

Quelli che vogliono squartare la Russia (2)

1. F. Grimaldi: terroristi ceceni a "Liberazione" e "Manifesto"

2. Terror strikes in Russia (Vladimir Radyuhin)
3. The West sets terrorists on Russia


=== 1 ===

TERRORISTI CECENI A “LIBERAZIONE” E “MANIFESTO”

Mondocane fuorilinea

6/9/04

di Fulvio Grimaldi

Rientrare in Italia dopo una mesata nel Venezuela bolivariano è come
rientrare tra le capre del proprio villaggio di capanne dopo aver
girato con Odisseo per le terre di Alcinoo, Nausicaa, Circe e Polifemo,
Calipso e Ilio. Gli anglofobi lo chiamano anticlimax, il contrario di
una vetta, un vertice, o di un orgasmo. E’ come riprecipitare nel
sottosviluppo provenendo da una civiltà avanzata. E basterebbe il
confronto tra la buona educazione, l’allegria, la gentilezza, il
buonumore universale e pandemico dei venezuelani, andini o della piana,
metropolitani o della selva tropicale, e la nevrosi collettiva dei
romani, sconvolti da decenni di devastazioni capitoline,  pronti alla
rissa al primo sorpasso giudicato protervo, al primo pestone subito
sull’autobus della compenetrazione dei corpi, al primo scataracchio da
enfisema automobileindotto., al centesimo sacco di rifiuti sparso tra i
piedi e sotto i nasi. Basterebbe vedere come la rivoluzione bolivariana
ha sottratto alla manomorta degli infiltrati dell’oligarchia l’azienda
di Stato degli idrocarburi, rilanciandola a terza impresa sudamericana
e a motore dell’integrazione ed emancipazione sociale continentali, a
fronte di quanto l’esperto di devastazioni industriali e sociali a un
miliardo al mese, Cimoli, va facendo all’Alitalia, sul modello del
degrado da lui già inflitto a quelle che erano le migliori ferrovie
d’Europa e oggi farebbero pena al Mali. Basterebbe anche, l’esperienza
della serietà, competenza, maturità politica, modestia di modi e di
beni, al limite del pauperismo, di coloro che pur dirigono la più
importante rivoluzione dei nostri tempi: la sede centrale del partito
di maggioranza, MVR è una casetta gialla a due piani con un televisore
in bianco e nero, l’ufficio nel Comando Maisanta, quartier generale
elettorale, del braccio destro di Chavez, Willian Lara, è un
bugigattolo dove a stento ci stanno lui e la segretaria, le redazioni
dell’unico quotidiano di sinistra, dell’unico canale governativo, delle
tante tv e radio di quartiere, ricordano le atmosfere, i mezzi, gli
arredi del nostro passato extraparlamentare. E poi, a ogni livello, la
cordiale fraternità tra tutti i partecipanti a questa grande
rivoluzione di popolo che non conosce gradi e gerarchie, che ovunque
piega il verticale all’orizzontale. E, di fronte, le degenerazioni
salottiere, le cadute di stile, i quaquaraquismi, le serpentine
dell’opportunismo, le familistiche e compiaciute disponibilità ai
Vespa, Costanzo, Socci, Carrà , chiunque abbia a disposizione una
telecamera, di certa gente di qui. Ricordo un ministro del governo
venezuelano che riteneva incompatibile con la sua funzione e la sua
etica accogliere l’invito a uno “show” televisivo. Non ci ho mai visto
nessuno dei bolivariani sulle ginocchia di un qualche locale principe
mediatico. C’è classe politica e classe politica, da noi abbiamo
scambiato per tale una banda di arraffoni, arruffoni e guitti. Un bagno
nella rivoluzione bolivariana e il grano si separa dal loglio come per
miracolo.

Ma è la chiarezza delle cose della vita, cioè della politica, che da
quelle parti riflette la limpidezza del cielo, mentre da noi le cose
della vita si confondono e mescolano in melmosa omologazione,
rivaleggiando con le turbolenze tossiche delle polveri sottili e del
biossido di carbonio dello smog. Fin dal primo momento, nessuno tra i
compagni venezuelani si sarebbero sognato di fraintendere le tanto
turpi quanto evidenti provocazioni di un “Esercito Islamico” che agisce
a parla in sincrono con il mercenario Cia Ayad Allawi, a sua volta
sgambettante dai fili di Donald Rumsfeld, Ariel Sharon e neonazisti
vari. Prima - hanno scritto sui loro giornali i bolivariani, che non
hanno la vista ottenebrata dalla fregola di andare al governo con i
propri opposti – questo “Esercito Islamico”, né islamico, né iracheno,
chiede il ritiro di 50 insignificanti filippini che, comunque, se ne
sarebbero dovuti andare un mese dopo. E si accredita come grande
vincitore nei confronti di una presidente Gloria Arroyo, che, amichetta
di Clinton in gioventù, come sente un fischio statunitense arriva al
godimento e, dunque, ritirando i suoi ragazzi, ha danzato al trillo di
uno zufolo pseudoiracheno il cui fiato sapeva distintamente di stelle e
striscie. Acquisita credibilità resistenziale, questi specialisti
Mossad si sono rivolti al bersaglio vero: giornalisti ficcanaso e non
embedded (con qualche magagna dal punto di vista iracheno, tipo la
familiarità con l’agente occidentale Scelli e le intimità con le
soldatesse USA), e il vero, massimo stato canaglia, la Francia laica e
del rispetto per gli arabi e musulmani, la Francia, magari imperialista
di suo, ma massimo intralcio allo “scontro di civiltà” finalizzato alla
conquista sion-statunitense del mondo. Ora, per capire queste cosucce
elementari, basterebbe saper distinguere tra oro e piombo. Cosa che
d’acchito hanno fatto tutti gli arabi e tutti i musulmani del mondo,
compresi 60 milioni di francesi, da Chirac a Monsiù Benoit., nonché una
gran massa di compagni che si sono allenati a studiare la differenza
tra un comunista e, che so, il segretario di Rifondazione.

Non così da noi. Per esempio e limitandosi a RC, i vari dirigentoni
Consolo, Migliore (quello dal cognome-presa per il culo), Bertinotti
stavano a Caracas per il referendum e sapeste quanto erano
antimperialisti, filocubani e internazionalisti, al fianco di tutte le
resistenze, da quelle parti (non che avessero convinto: ricordo
deputati bolivariani che mi chiedevano angosciati come fosse possibile
che comunisti antimperialisti, antiliberisti almeno, andassero al
governo con D’Alema, autorevole sponsor dei locali fascisti). Gli è
bastato farsi mezza dozzina di fusi orari e rientrare nella rete di
ragno delle “maggioranze”, delle “coalizioni democratiche”, dei
ministri di Rifondazione, della non violenza alla faccia dei cani di
Abu Ghraib attaccati alle palle, del Risiko per le regionali, che le
resistenze sono tornate a essere “terrorismi”, tutti uguali, tutti
orrendi, saddamisti, muktadisti, eserciti islamici, zarkawisti,
alqaidisti, kamikaze palestinesi. Ma il top l’hanno davvero raggiunto e
superato con la Cecenia. Devo dire che il “Manifesto” ci ha messo del
suo, una cazzuolata di calce sulla tragica faccia della verità e
buonanotte ai suonatori (e meno male che c’è stata la rettifica a muso
duro di Marina Forti, che ha raccontato l’oscena verità sulle “donne
martiri” cecene!). Il cerchio, poi, l’ha chiuso sul giornaletto di RC
Antonio Moscato, un “intellettuale organico” di Bertinotti, che da anni
si muove in perfetto sincrono con gli estremisti della comunità ebraica
statunitense, detti neocon ma in tutta evidenza neonazi, ex-trotzkisti
come lui (anzi, a dispetto di Trotzki, Moscato trotkista si dice
ancora, quanto il capetto della combriccola, Salvatore Cannavò, che
edita una fanzina, “Erre”, e scrive editoriali in cui altalena
giocosamente tra acrobazie rivoluzionarie e inchini a sovrani e
distributori di poltrone).

L’assonanza di Moscato con la banda di tagliagole di Wolfowitz non è
solo nominale. Va nel profondo. Mi ritrovai a dibattere sulla
Jugoslavia con questo luminare dell’università di Lecce. Dopo una sua
“ricostruzione” storica dell’indipendentismo kosovaro e della necessità
genetica della Grande Albania, della stessa disinvoltura onirica con
cui su “Liberazione” del 3/8/04 ha inventato una storia del popolo
ceceno (vedi Ova adresa el. pošte je zaštićena od spambotova. Omogućite JavaScript da biste je videli. “Antonio Moscato e Zbigniew
Brzezinski in prima linea per squartare la Russia”, originato da
“Coord.Naz.per la Jugoslavia”), Moscato è arrivato ad attribuire ai
tagliagole e narcotrafficanti dell’UCK di Hashim Thaci, guidati da
Osama Bin Laden e foraggiati da Germania e USA, i meriti e la nobiltà
di un’autentica lotta di liberazione. Il tutto anche allora corredato
dall’ampio ventaglio di invenzioni e menzogne sulle “atrocità serbe”
con cui le agenzie apposite (Ruder & Finn, Hill & Knowles), oltre al
Pentagono e ai media assoldati, hanno accompagnato la pulizia etnica
contro i serbi e lo sbranamento della Jugoslavia. E il tutto anche
assolutamente privo di riferimenti alla strategia nazifascista, prima,
e imperialista eurostatunitense, poi, di sbriciolare i Balcani a forza
di “piccole patrie”, identitarismi tribali, etnici e confessionali,
strategia identica a quella che oggi, utilizzando i soliti mercenari di
Al Qaida, strumento privilegiato dei nazisionisti di Washington e Tel
Aviv dall’11/9 in poi, viene sostenuta da Moscato per il Caucaso del
petrolio appetito dagli USA e da altri. E qui è assai istruttivo
citare, dal testo del Coord. Naz. per la Jugoslavia, un documento di
pugno del capo delle SS Himmler: “Nel trattamento delle etnie straniere
dell’Oriente dobbiamo vedere di riconoscere e di badare quanto più
possibile alle singole popolazioni... Ed ovunque si trovino pure solo
frammenti etnici, ebbene anche quelli. Con questo voglio dire che noi
non solo abbiamo il più grande interesse acchè le popolazioni
dell’Oriente non siano unite, ma che al contrario siano suddivise nel
numero maggiore possibile di parti e frammenti. Ma anche all’interno
delle stesse popolazioni non abbiamo alcun interesse a portarle
all’unità ed alla grandezza, a trasmettere loro forse pian piano una
coscienza nazionale ed una cultura nazionale, bensì piuttosto a
scioglierle in innumerevoli piccoli frammenti e particelle...” Non vi
ricorda niente? La Nato in Jugoslavia, Israele nel mondo arabo, gli USA
in Medio Oriente, in Iraq, nell’Afghanistan affidato a fantocci e
“signori della guerra” rifornitori di eroina alle banche amiche? Come
ideologo di riferimento non c’è male.

L’accantonamento totale che questo collateralista, oggettivo o
soggettivo (la responsabilità per questi sconvolgimenti di menti
indifese resta uguale nell’un caso e nell’altro), compie delle
strategie di genocidio terroristiche e imperialiste e del quadro
geopolitico degli interessi in cui si inserisce la ferocia sanguinaria
senza pari dei gangster teleguidati di Cecenia o Kosovo, (esaminato,
invece, con competenza e onestà dal non-comunista, ma professionista e
persona perbene, Giulietto Chiesa) la ritroviamo anche in altri
sostenitori slavofobi dell’UCK e della causa grandalbanese: Astrid
Dakli e K.S. Karol, ahinoi sul “Manifesto”. Dakli, del resto, si era
già fatto notare al tempo della distruzione della Jugoslavia quando, a
pulizia antiserba in corso, seppe percorrere il Kosovo ormai
albanesizzato e postribolo di Nato e ONG, come fosse un giardino
all’italiana, senza vedere neanche un fil di fumo spiraleggiante dai
150 monasteri medievali inceneriti dall’UCK, o una casa bruciata con le
famiglie serbe e rom dentro, o qualcuno dei 300.000 serbi in fuga dalla
propria terra. All’indomani della carneficina, i due esperti di Cecenia
del quotidiano, del quale non possiamo fare a meno, si sono superati. A
che pro dilungarsi su un’analisi della natura e composizione e
motivazione di “combattenti”, “guerriglieri”, “indipendentisti” (mai
terroristi, quelli stanno solo in Palestina e Iraq), sul retroterra di
un fondamentalismo d’importazione, guidato da stranieri scaturiti da Al
Qaida, cioè dalla Cia, che acchiappa disperate e soggiogate donne, le
carica di tritolo e le fa esplodere a distanza (pure, queste cose sul
“Manifesto” sono uscite! Elettra Deiana, Imma Barbarossa, Lidia
Menapace, voi così pronte a saltare con artigli affilati come Freddy
Kruger sulle aberrazioni patriarcali, perché tacete?)? Perché indugiare
ancora sull’abominio agghiacciante, inedito in qualsiasi autentico
movimento di liberazione, di un terrorismo macellaio che colpisce nei
metrò, sugli aerei, negli ospedali, nelle scuole, che pratica i
sequestri per riscatto? Perché attardarsi sui risultati di elezioni
che, sistematicamente, danno maggioranze schiaccianti e verificate da
terzi a coloro che vogliono restare in uno Stato degno del nome,
piuttosto che in una colonia USA amministrata da lanzichenecchi? Basta
ripetere “elezioni farsa”, non c’è bisogna di dimostrarlo, non fanno
così anche gli amici di D’Alema e dell’Internazionale
massonico-socialista in quella “Coordinadora Democratica” che esegue i
golpe Cia in Venezuela? E, soprattutto, perché andare a sfrucugliare su
cosa significhi oggi, alla luce della “Grande Scacchiera”
dell’annientatore di Stati Brzezinski, il Caucaso degli idrocarburi e
degli oleodotti, che ha in Cecenia il suo nodo decisivo? O il petrolio
continua ad andare verso Nord e arriva nel mondo passando, con le
relative remunerazioni politico-economiche, per la Russia, o questo
Nord viene tagliato fuori e messo alla mercè dei rubinetti occidentali
con un percorso, controllato dagli USA, dalle origini alla Turchia, al
Kosovo appunto, all’Albania? Cosa c’è di vero nelle voci sulle cisterne
di dollari che dalla Exxon arrivano al socio di Osama (l’altro è Bush)
Shamil Bassaev? Qualcuno potrebbe vedersi offuscare la vista da un
conglomerato di analogie tra 11 settembre, assalto alla Jugoslavia,
transito rivale delle risorse e serratura antimperialista, assalto
all’Afghanistan dell’Unocal cui i Taleban negavano un oleodotto e
piantagioni di papaveri (le avevano sradicate), assalto all’Iraq che
teneva duro da quarant’anni a difesa del suo petrolio e del suo Stato
sociale, a sostegno dei palestinesi, a spiraglio del riscatto arabo. E
Moro che parlava di “convergenze parallele”! Già, si era reso
conto. Non per nulla le BR... E poco vale la parziale correzione di
rotta del Dakli del giorno dopo, forse imposta da una sana rivolta
della redazione, in cui, detta qualche parola di biasimo per gli
“orrori” della guerriglia, torna al fondo del suo abisso politico
falsificando le cause dell’eccidio, attribuite, contro ogni evidenza
accettata perfino dai tg di regime, alla ferocia sanguinaria di Putin e
non ai mostri che fanno scoppiare le proprie donne in mezzo ai bambini,
imponendo ineluttabilmente il blitz.

Tutto questo, con i Moscato, i Dakli, i Karol, i Barenghi del “meglio
gli occupanti americani”, va fatto sparire sotto il tappeto. Visto che
i neonazi di Washington hanno dato indicazione di sventrare nazioni
multietniche e laiche, soprattutto quelle che ostacolano la rapina
universale delle risorse, e di prevenire il sorgere di qualsivoglia
rivale al dominio universale degli USA, con Israele al guinzaglio (o
viceversa), la bisogna chiama alla criminalizzazione mediante
inquinamento, per trascorsi ed esperienza con ogni probabilità Mossad,
di chi resiste, sacrosante armi in mano, e alla benevola e indulgente
comprensione per chi delinque contro i futuri “rivali”, anche
straziando forzate kamikaze e centinaia di bambini. Fanno un buon
lavoro, questi “analisti”. Qualcuno li ricompenserà. Alla stregua di
Marco Pannella, che già solo sopravvivendo ferisce la dignità umana e
che non è mancato all’appuntamento con Moscato e soci. Da giorni quella
faccia devastata dalla corruzione sbraita che i “combattenti” della
scuola in Ossezia sono “partigiani alla Ghandi”. Ringraziamolo però, il
patron di quell’altro bravo giornalista, Antonio Russo, che dopo aver
berciato su Radio Radicale, da un nascondiglio in Macedonia, come
“dalla sua finestra a Pristina” si vedessero i serbi arrostire allo
spiedo bimbetti albanesi, è stato fatto fuori proprio dalle parti dei
cavernicoli attivati in Cecenia. Senza il parallelo con il capoccia
transnazionale, come potremmo comprendere fino in fondo la natura
del pensiero di Moscato?

Una citazione a parte merita Gennaro Migliore, un prodotto che pare
sfuggito al suo artefice prima delle rifiniture finali, uno che
Bertinotti ha reso responsabile delle relazioni internazionali, ma
anche uno che ha nel cognome il risarcimento per tutto il resto. Poteva
Gennaro Migliore esimersi dal rilasciare una “nota di commento”, al
pari di Ciampi, Schroeder, Chirac, Woytila? No, non poteva. Poteva il
tabloid “Liberazione” esimersi dal pubblicare in apertura e in
grassetto, sotto il titolo fuorviante “Migliore”, il testo di questa
esternazione? Ovviamente, non poteva, salvo attirarsi le ire del
fratello grande del Nostro. Gennaro non dice nulla di originale, se lo
si confronta con gli elucubrati ceceni di Dakli, Curzigliardi, Michele
Giorgio, Repubblica, Libero e via citando i fustigatori politically
correct di quanto avvenuto a Belsan, in Ossezia. Però lo dice in modo
Migliore (pensate se si chiamasse Peggiore!). In primis, prova di
intuito: “E’ l’ennesima prova che esiste una lotta al terrorismo che
viene utilizzata solo per compiere atti autoritari e di una ferocia
indescrivibile”. Poi, inesorabile e abbagliante, la conclusione: “Non
possiamo non sottolineare il fatto che il blitz delle forze speciali
russe ci conferma ancora di più che a Putin della vita umana non
interessa nulla”. Putin si deve contorcere a vedersi così smascherato.
Reso il costumario omaggio alla teoria del suo Grande Fratello, per cui
esiste e impregna di sé il mondo la famosa “spirale guerra-terrorismo”,
la formidabile intuizione risolutrice dei neonazi di Washington e della
cosca sionista di Tel Aviv, G.M. non esita a esprimere a voce alta, a
titolo di soluzione finale, quanto gli ex-trotzkisti di oltre Atlantico
osano solo sussurrarsi nelle fasi più esaltate dei festini chez
Condoleezza Rice: “Una comunità internazionale che si rispetti avrebbe
dovuto da tempo imporrea Putin una diversa gestione della questione
cecena...” (SIC!!!) E qui solo i bonaccioni possono nutrire un dubbio
se il detto Migliore si riferisse solo al dito minaccioso di Xavier
Solana, ai blandi embarghi iracheni da un milione e mezzo di morti, a
qualche alluvione di uranio, o piuttosto a una bella invasione da
200.000 vittime civili come quella delle Filippine, o a un bel golpe
con invasione di briganti tipo Haiti, insomma alla famosa “esportazione
della democrazia”.

Ma lasciamo Migliore ai suoi collateralismi e veniamo alle conclusioni.
Sulle quali c’è poco da scherzare. Con il vindice dell’UCK Antonio
Moscato che attribuisce allo stesso Putin e al suo bisogno di
popolarità (sic!) gli orrendi attentati degli agenti imperialisti in
Cecenia e nel resto della Russia, quasi fosse un Bush, al Migliore che
chiede l’intervento di quella collaudata associazione per delinquere
che è la “comunità internazionale”, per imporre a Putin, al Caucaso
ambito dagli USA e dall’UE, e al popolo ceceno quello che i terroristi
Cia non sono ancora riusciti a imporre, il cerchio si chiude davvero.
Esperta di sillogismi, come il più raffinato dei sofisti, questa gente,
e i giornali che non si peritano di farsene infangare, argomentano:
Bush e Berlusconi solidarizzano con Putin, Bush e Berlusconi sono
cialtroni, ergo Putin è un cialtrone. E pensare che sono proprio quelli
che, rovesciandosi nel loro opposto (specialità di certi
pseudotrotzkisti), ci ammoniscono contro l’equazione: il nemico del mio
nemico (mettiamo, la Resistenza irachena, i martiri palestinesi) è mio
amico. Non gli passa per la mente (per la mente, magari sì, per la
penna falsa e bugiarda no) che se Bush e Berlusconi sostengono Putin è
perché devono a tutti i costi mantenere in piedi il teorema – oh,
quanto vincente! – del “terrorismo internazionale”, del “terrorismo
islamico” che richiede di essere combattuto, con le stragi dagli uni,
con la politica, ma non solo alla fine dei conti, dagli altri. Solo
così è possibile affogare nella nebbia le patenti motivazione degli
eterodiretti macellai ceceni: risuscitare gli oligarchi mafiosi amici
di Sion, del FMI e dei neonazi, tagliare la vena giugulare russa
dell’energia, far avanzare il progetto imperialista di eliminazione
degli ostacoli al dominio planetario.

Senza saperne assolutamente nulla, senza esibire uno straccio di prova,
automatizzano: le elezioni in Cecenia sono, a priori, “una farsa”. E
hanno sotto i piedi una democrazia che ha prodotto un
presidente mondiale con i brogli, che conduce guerre permanenti contro
nemici fabbricati in provetta e di cui dirige ogni passo, che permette
come un partito del 5% (RC) abbia 11 deputati e uno del 4% (la Lega) ne
abbia 50, che fa vincere le elezioni a chi ha avuto in dono dai poteri
occulti e criminali tutti i mezzi di comunicazione (facendo allineare
gli altri a questa imbattibile potenza di fuoco) e così si è rubato il
cervello anche dell’avversario, che finge alternanze o alternative
facendo correre uno contro l’altro due fantini sullo stesso cavallo,
ovviamente di razza. Quanto a me, le uniche votazioni che abbia mai
visto svolgersi in termini ineccepibili sono quelle del Venezuela della
rivoluzione bolivariana, nelle quali ha sempre vinto chi aveva contro
proprio i berlusconidi mangiatori di cervelli. Nelle sinapsi di questa
gente circolano vari tossici: razzismo eurocentrico, arroganza
cattolica apostolica romana, elettismo sionista (popolo eletto), dosi
massicce di islamofobia e slavofobia, la pluriscreditata teoria
negriana dell’intesa imperiale euro-russo-statunitense contro le
“moltitudini”.

Il trucchetto della disperazione è infine quello che avalla il gioco
delle parti tra un Shamil Bassaev, di cui è difficile giustificare
fanatismo integralista, ferocia sanguinaria e origini Al Qaida-Cia, e
un Maskhadov, “presidente” ceceno indipendentista moderato che,
tuttavia, con il primo prende il tè ogni pomeriggio alle cinque, si
schiera con gli angloamericani nella liquidazione dell’Iraq e, a parte
qualche strumentale presa di distanza dai massacri di bimbetti, a uso
mediatico e moscatiano, con i terroristi scatenati dagli USA condivide
in toto strategie e obiettivi: la Cecenia, l’Abkhazia, l’Ossezia, il
Daghestan, come la Georgia e altri stati caucasici, cioè tutto il
petrolio, all’imperialismo, in cambio del guiderdone riservato ai
proconsoli della criminalità organizzata dei sequestri e della droga.
Della sinergica accoppiata separatista e narcotrafficante albrightiana
Thaci-Rugova si sono scordati tutto.

E così, cari compagni, i nostri vessilliferi politico-mediatici hanno
perfezionato il lavoro dei neonazi avanzanti in Medio Oriente e in
Asia: il delinquente vero non è chi ha scatenato l’inferno all’interno
della scuola di Belsan in Ossezia del Nord (o fa precipitare aerei,
proprio come l’11/9, o polverizza pendolari nella metropolitana, o
uccide malati negli ospedali), facendo esplodere povere donne ricattate
e mitragliando fagottini nudi in fuga, ma coloro che non potevano non
cadere nella trappola e intervenire alla cieca prima che morissero, non
300 o 400, ma tutti i 1500 ostaggi, ostaggi del mostro imperialista e
della subalternità di finti sinistri.

Un’ultima notarella per uno bravo, Alessandro Ribecchi, che da ogni
“Manifesto” della domenica ci consola e incoraggia con le sue
staffilate ai caporali di ogni risma. Anche lui ci parla ora di due
leadership di pazzi (Bush e i terroristi islamici) e di “queste due
bande di stronzi che sparano addosso a noi, noi sei miliardi di
ragazzini di Beslan”. Non sono due, le bande, caro Robecchi, è una
sola, anche se ha tante teste quante l’Idra. Sono stronzi in coppia,
tipo Osama-Oriana, che escono tutti dallo stesso sfintere.    


=== 2 ===

http://www.hindu.com/2004/09/06/stories/2004090601901000.htm

THE HINDU
Online edition of India's National Newspaper
Monday, Sep 06, 2004

Terror strikes in Russia

By Vladimir Radyuhin

The immediate goal of the Beslan raid was to spread violence beyond
Chechnya and set Russia's entire North Caucasus on fire.


AN UNPRECEDENTED wave of terrorist attacks in Russia that climaxed in
the bloody school hostage drama in the southern town of Beslan last
week has signalled a quantum jump in Chechnya-related violence. While
in the past terrorism was linked to and fuelled by Chechen separatism,
today it draws its strength from international terror networks.
The sheer scale and coordination of the latest terror strikes
demonstrated a level of planning and execution Chechen rebels never
showed before. Within the space of one week militants coordinated a
series of attacks against civilian targets outside Chechnya. On August
24 two Russian airliners were brought down by bomb blasts killing 90
passengers and crew. The explosives were apparently carried on board by
female suicide bombers of Chechen origin and detonated within nine
seconds of each other, as was registered by flight recorders. Days
later another suicide bomber detonated 2 kg of explosives outside a
Moscow metro station, killing 11 and wounding over 50 people. The next
day an armed group attacked a school in southern Russia and took
hostage over 1000 children, their parents and teachers.
The gang that captured the school displayed unheard-of ferocity. It is
for the first time that Chechen rebels targeted children. It is also
for the first time that they started killing hostages when no force was
used against them. The 52-hour siege ended in a carnage on Friday when
terrorists blew up the mined gymnasium where most of the hostages were
held and tried to break out of the building using the cover of fleeing
children.
In another first in the history of Russian terrorism a foreign-based
group took responsibility for some of the attacks. The Al-Qaeda-linked
"Islambouli Brigades" said its "shahidi" downed the Russian planes and
bombed the Moscow metro station. Out of 32 attackers killed in the
commando storming of the seized school on Friday, nine were identified
as Arabs and one as an African.
Chechen rebels are known to have long-standing ties with the Taliban
and Al-Qaeda. Taliban-ruled Afghanistan was the only country that
recognised breakaway Chechnya and opened its embassy in Kabul. Moscow
at the time condemned the move as an attempt "to create a terrorist
international."
There is evidence that the "terrorist international" has now matured
and taken over the Chechen rebel movement. Responsibility for the
Beslan hostage raid has been claimed "Salakhin Riadus Shahidi," a group
led by Chechnya's notorious warlord, Shamil Basayev, and linked to
Al-Qaeda. Security experts believe that Basayev received funding for
the Beslan hostage-taking and other attacks from an Al-Qaeda operative
of Saudi origin, Abu Omar al-Saif. He who pays calls the tune.
The Russian President, Vladimir Putin, described the Beslan attack as
"direct aggression by international terrorism against Russia." One
reason why terrorists declared war on Russia at this point is that they
fear losing Chechnya as their stronghold in Russia. Mr. Putin has
launched a large-scale programme of peaceful rehabilitation of the
war-ravaged region. The Centre has increased allocations for rebuilding
Chechnya's economy this year by 40 per cent, to nearly $170 million in
an effort to create more jobs and reduce the nearly 70 per cent
unemployment that makes young people easy prey for rebel recruiters.
Since last year Chechnya has an elected leader, and even though the
first Kremlin-backed President of Chechnya, Akhmad Kadyrov, was
assassinated in a bomb attack in May, the process of handing over power
in the region from the Russian military to the Chechen administration
has not been interrupted. A week ago Chechnya elected another Kremlin
loyalist, Alu Alkhanov, as its President. Terrorists apparently timed
their attacks to coincide with the election to play down the
significance of this victory for Moscow.
The immediate goal of the Beslan raid was to spread violence beyond
Chechnya and set Russia's entire North Caucasus on fire. In 1999
Basayev led a Chechen rebel invasion of neighbouring Dagestan under the
slogan of setting up a pan-Caucasian halifat. In June this year a large
rebel group attacked two towns in Ingushetia killing nearly 100 people.
This time terrorists aimed to trigger a new ethnic conflict between
North Ossetia and Ingushetia. The two Russian regions neighbouring
Chechnya clashed in 1992 over a disputed border territory, when Ingush
crowds marched into North Ossetia's Prigorodny Dictrict in an attempt
to reclaim land where they lived before Stalin exiled them to Central
Asia after World War Two. It took Moscow great efforts to end the
conflict, which claimed hundreds of lives and saw a massive eviction of
Ingush residents from their homes in North Ossetia. It is Ingush
militants who made up the core of the gang that seized the school in
Beslan and there are fears that Ossetins will now try to take revenge
on the neighbouring people. Their hostility is aggravated by the fact
that North Ossetia is the only predominantly Christian territory in
North Caucasus surrounded by Muslim regions. Also, the Ingush are
closely related to the Chechens and are largely seen as sympathising
with the Chechen rebel resistance.
"This attack (in Beslan) can blow a precarious balance of
inter-confessional and inter-ethnic relations in the region," Mr. Putin
said in televised remarks. "We will do everything we can to prevent the
situation from taking such a turn."
A new conflict in North Caucasus may also upset a wider balance of
power in the region. Addressing the nation after the Beslan tragedy,
Mr. Putin said Russia's enemies sought to tear off parts of the
country. He appeared to be hinting at Georgia, whose President, Mikhail
Saakashvili, has vowed to reimpose Georgia's control over the breakaway
regions of South Ossetia and Abkhazia. Russia's peacekeepers deployed
in South Ossetia are the only factor that keeps Tbilisi from using
force against the enclave, which voted in a referendum to unite with
their brothers in Russia's North Ossetia. Ethnic turmoil between North
Ossetia and Ingushetia could tie Russia's hands and enable Georgia to
redraw the map of North Caucasus. Significantly, Mr. Saakasvili said in
a recent interview that Chechen and Ingush people can be Georgia's
allies in its struggle to restore territorial integrity. In his address
to the nation, Mr. Putin also hit out at Georgia's Western supporters.

"There are those who want to tear off parts of Russia and those who
help them. They help, supposing that Russia, as one of the biggest
nuclear powers, still poses a threat to them, so they have to get rid
of that threat," the Russian leader said. "Terrorism is of course
merely an instrument for achieving this goal."
Terrorism may also be an instrument in the internal power struggle in
Russia. Chechnya has long been used as such an instrument. In 1994 the
then President, Boris Yeltsin, sent troops to Chechnya to boost his
plummeting popularity with a small victorious war. In 1999 the Yeltsin
clan and powerful business moguls timed the launching of the popular
second Chechen war with a presidential election campaign to propel
their hand-picked successor to Mr. Yeltsin to power. Mr. Putin has
since turned against his benefactors, moving to reassert government
control over Russia's rich oil resources that Mr. Yeltsin sold out to
Kremlin-linked oligarchs and encroaching on their oil windfall.
Russia's most outspoken political leader, Vladimir Zhironovsky, is one
of those who thinks that the recent surge in terror strikes in Russia
is linked to an intensifying power struggle in Russia. In a television
interview after the Beslan tragedy, he said Mr. Putin fell a victim of
an internal conspiracy masterminded by his sworn enemy, the exiled
billionaire, Boris Berezovsky, together with other business tycoons
unhappy with Mr. Putin's policies. Their aim is to weaken and humiliate
Mr. Putin to make him vulnerable to manipulation.
The conspiracy theory gained credence when Russia's TV Channel Three
reported on Saturday that investigators found evidence of Russian
business groups financing Chechen terrorists. The report named two
Russian companies — the oil major Yukos, whose owner, Mikhail
Khodorkovsky, is on trial for fraud and tax evasion, and Logovaz, a
company set up by Mr. Berezovsky.
Whatever the hidden springs that put in motion the terror machine in
Russia, it is clear that the only way to stop it is to solve the
problem of Chechnya where all terrorist attacks have come from. Winning
the people of Checnya over to peaceful life will take time, and in the
meantime Russia must brace up to face more terror strikes, Mr. Putin
said.
"We have shown weakness [in the face of new challenges] and the weak
get beaten up," the Russian President admitted, vowing to upgrade the
country's security system, overhaul the corruption-ridden law
enforcement structures and create effective crisis management
mechanisms.


=== 3 ===

http://www.rbcnews.com/komment/komment.shtml

The West sets terrorists on Russia

Shortly before recent terrorist attacks, Russia was warned that it
would face problems unless it withdraws from the Caucasus and
surrenders it to Western countries


We have got used to the sympathetic attitude to rebels attacking Russia
from Western media and politicians. European and American media do not
like to speak about innocent victims of terrorist attacks. Instead,
they focus on the sufferings of suicide terrorist bombers and their
rightful revenge. In fact, they encourage terrorists, offering them
moral and political support. It is no secret that odious figures like
exiled tycoon Boris Berezovsky and bandit Akhmet Zakayev, who changed
his camouflage uniform for expensive civilian clothes, found a warm
welcome in the West. This is not new. Having realized that it cannot
change Russia’s policy through the rat race of human rights
campaigners, protests by the OSCE and the threats of “new leaders” like
Mikhail Saakashvili, the West turned to open pressure on Moscow.
Perhaps, this is just a coincidence. But maybe not. Days before the
deadly school siege in North Ossetia, which claimed hundreds of
innocent lives, a number of very influential foreign media, expressing
the position of the establishment, warned Vladimir Putin that Russia
should withdraw from the Caucasus, otherwise his career would end. When
the Russian President said in his address to the nation that Russia was
facing a war, he was speaking not only about “international terrorism”.

Throughout the weekend, all foreign leaders expressed their condolences
to President Putin and the Russian people. But were they sincere? It is
with the sanction of these countries’ leaders that their top officials
warmly receive envoys of Chechen separatist leader Aslan Maskhadov and
offer them political support. Public statements that Russia should
start a political dialog with “legitimately elected” Chechen
authorities work for the same purpose (under the “legitimately elected”
authorities they mean Maskhadov and his people, who expelled almost all
non-Chechens from the republic and enslaved hundreds of people). It is
the EU’s and the US’s pandering to terrorists that inspires the bandits
for new “feats”.

Following the school siege drama, foreign media became hysterical
again, repeating that Russia only knows how to kill peaceful Chechens
and Russian hostages, blaming it all on the Kremlin. This approach
stroke a cord with foreign audiences. Just a day before, they saw a
“nice” picture on TV screens and the BBC’s comments, referring to the
bandits firing at children as “rebels”. TF1’s reporter said it was not
the first time that Putin had arranged a bloodbath under the pretext of
freeing hostages. For his part, Dutch Foreign Minister Bernard Bot said
in a statement on behalf of EU foreign ministers, that the EU would
like to know from Russian authorities how the tragedy could have
happened. So, it is not surprising that the killed and wounded Russian
children are seen as the victims of Russian imperialism. And
terrorists, who gather moral and financial strength in European
capitals, where headquarters of various Islamic groups are located,
seem to be not to blame, again.

But Russia got used to that long ago, and all this cannot change
Russia’s policy on the Caucasus. Even direct military provocation by
Georgian President Mikhail Saakashvili, who seems to have been
encourage to ‘bark’ at Moscow, did not change Moscow’s line. The new
“Caucasian tsar” even threatened to start a war on Russia. Pressure
from the OSCE and organizations calling themselves human rights
campaigners, did not help, either. It seems the West decided to
directly dictate its conditions to Moscow.

A week before a series of recent terrorist attacks in Russia, the West,
through its influential media, sent an ultimatum to Moscow. The
position of the Western establishment, in the first place, the
Anglo-Saxon establishment, was clearly expressed in The Economist
magazine. It published an article suggesting that the Kremlin should go
away from the Caucasus, where its policy failed, and invite the West to
come there instead. On the other hand, the West should breed leaders
like Mr. Saakashvili, “whose openness to interethnic co-existence and
commitment to Western values make him the most promising leader for
decades”. In order words, do what we tell you, and you will remain in
power as long as you want. Russia must review its policy on Caucasus,
and Western leaders should put all these issues clearly before Vladimir
Putin. The reputation of Mr. Putin and Russia is at stake, the magazine
stressed.

But Russia did not heed the warning, and it indeed faced the problem
days after the publication. First came a double air crash and a suicide
bomb attack outside a Moscow metro station, and then – the school siege
in Belsan which ended in carnage. Those behind the siege hoped that it
would splash over the whole Caucasus. So far, it is unclear who was
behind the international brigade of bandits and cannibals. But it is
clear that it is impossible to carry out a series of well-coordinated
and professional terrorist attacks without involvement of highly
qualified “experts”.

It seems that, having bet on large scale terrorist acts, forces behind
them turned to direct involvement in the “changing” of political
situation in the Caucasus, provoking new ethnic wars in Russia, in the
North Caucasus. The only way to resist is to show that we are ready for
a new war, we are ready to fight by the new rules and new methods, not
against mythical “international terrorists”, which do not exist, but
against those behind “rebels and fighters for freedom”, geopolitical
puppeteers who are ready to kill thousands of Russian people to achieve
their goal of re-dividing the world.

Analytical department of RIA RosBusinessConsulting

http://auth.unimondo.org/cfdocs/obportal/
index.cfm?fuseaction=news.view1&NewsID=3339

Se Miss Trieste 2004 è una slovena...

Mora, alta, bellissima. Ma per essere Miss Trieste e mettere tutti
d'accordo sembra non bastare. La città si divide sulla Miss slovena.

(01/09/2004)

di Francesco Lauria

Trieste – La città non parla d’altro. L’anno in corso segna il
cinquantennale del ritorno di Trieste all’Italia o, come dicono qui i
non pochi nazionalisti, alla patria. Il cinquantenario ha mobilitato in
gran forze la giunta di centrodestra che si è riappropriata del
capoluogo giuliano dopo la parentesi illyana (otto anni) che pur tra
molte incertezze aveva iniziato un cammino di riconciliazione e di
recupero di una memoria condivisa in città.

Tra le manifestazioni tradizionali, ma che quest’anno hanno assunto una
tinta più solenne, vi è quella di Miss Trieste. Si sa, le “mule” di
Trieste sono famose e apprezzate dalla popolazione maschile di tutto il
mondo. I tanti incroci che si sono verificati nel corso dei secoli in
questa città di mare hanno donato al porto un po’ decadente
dell’Adriatico settentrionale delle splendide rappresentanti del gentil
sesso.

Non è certo la prima volta che al concorso di Miss Trieste venga eletta
una... slovena. Addirittura nel loro ultimo libretto promozionale sugli
sloveni in Italia i curatori della minoranza hanno pubblicato nelle
prime pagine le loro migliori bellezze degli ultimi anni, non senza
ricambiare inserendo una bella presentatrice tv della minoranza
italiana di Capodistria.

Quest’anno però era il cinquantennale. L’entrata della Slovenia
nell’Unione Europea è sta qui completamente oscurata (a differenza di
Gorizia) per fare posto alle manifestazioni che ricordavano gli scontri
tardo irredentisti del ’53 (con alcuni morti), o la costruzione di un
museo per i giuliano dalmati e l’istituzione della giornata della
memoria dell’esodo.

Dicevo quest’anno nessuno si aspettava una slovena. Ma i politici
(almeno la gran parte) della destra triestina avrebbero ingoiato
amaramente il rospo se almeno fosse stata una “slovena triestina”. E
invece no. La ragazza che, credetemi, è davvero una bellezza
inconfutabile è una slovena slovena di... Nova Gorica. E’ stata eletta
infatti Sara Jug splendida diciannovenne slovena, mora. Apriti cielo!

Polemiche, le mule di Trieste (tutte, anche quelle non perfettamente
italiane) surclassate da una “sciava” de là!. Qui la giunta rischia di
andare in crisi perché c’è stato qualche timido distinguo. Eccone un
breve (e triste) riassunto : Maurizio Bucci (assessore premiante, Forza
Italia) “Per l’elezione di Miss Trieste dovrebbe essere obbligatoria
almeno la residenza nella nostra città”; peggio fa Angelo Brandi
(Alleanza Nazionale) “Non sono d’accordo: non basta la residenza in
città, ci vuole anche la cittadinanza italiana”; insuperabile poi
Gianfranco Gambassini (destra autonomista triestina) ”La Slovenia,
nazione giovane ed emergente sta più in alto e ci sommergerà. La
minoranza slovena, nella nostra provincia un 5 per cento della
popolazione scatenato ed agguerritissimo, si è unita alla patria
d’origine. Il risultato è che dopo l’Istria, l’Italia ha perso anche il
Carso”.

La bella Sara, forse per la paura, ha ritrovato tutta di un tratto la
padronanza della lingua italiana (che al concorso diceva di non
conoscere bene) e in perfetto idioma di Dante, reso più affascinante
dall’accento slavo, si è dichiarata : “Felice di rappresentare Trieste
e l’Italia”.

Qui il sorriso di una bella ragazza, scovata sui muretti della baia di
Sistiana, che magari sogna il cinema o la televisione e che, lo ha
dimostrato, come tutti i giovani di Nova Gorica parla perfettamente
l’italiano non riesce a spazzare via i vecchi rancori.

E Trieste rimane ferma continuando a voltarsi all’indietro.

» Fonte: © Osservatorio sui Balcani

"Non dobbiamo assomigliare alla Colombia"

Alla ricerca dei narcotrafficanti nell'Impero d'Italia e d'Albania


FONTE: http://www.ansa.it/balcani/albania/albania.shtml


ALBANIA: TRAFFICANTI COLPISCONO ELICOTTERO ITALIANO, INDENNE

(ANSA) - TIRANA, 18 AGO - Trafficanti di droga hanno aperto il fuoco
oggi nel sud dell'Albania colpendo un elicottero della polizia
italiana che stava sorvolando una piantagione di marijuana: lo
apprende l'Ansa da fonti informate. L'elicottero e' potuto
rientrare alla base senza conseguenze per l'equipaggio. (ANSA)
BLL 18/08/2004 19:34


ALBANIA: TRAFFICANTI COLPISCONO ELICOTTERO ITALIANO, INDENNE(2)

(ANSA) - TIRANA, 18 AGO - L'incidente e' accaduto vicino al villaggio
meridionale di Lazarat, non distante dalla citta' di Argirocastro.
Almeno tre colpi hanno raggiunto l'elicottero della polizia di Stato
che nell'ambito di un accordo di cooperazione con le autorita'
albanesi, stava effettuando un volo di ricognizione per localizzare
coltivazioni di droga leggera. Uno dei proiettili, hanno riferito
le fonti, ha centrato il serbatoio principale di carburante del
velivolo senza tuttavia riuscire a perforarlo: se fosse accaduto,
l'elicottero avrebbe potuto esplodere in volo. Il ministero
dell'interno albanese, immediatamente informato dell'accaduto, ha
convocato una riunione d'urgenza dei capi della polizia. Due
giorni fa il quotidiano di Tirana Gazeta Shqiptare in un lungo
reportage aveva denunciato la situazione di Lazarat, villaggio
montano nel cui interno la stessa polizia albanese non sarebbe nelle
condizioni di entrare. La zona sembra essere fuori controllo: intorno
a gran parte delle abitazioni si trovano campi di marijuana e i
trafficanti armati impediscono a chiunque di avvicinarsi.(ANSA).
BLL 18/08/2004 19:38


ALBANIA: COLPITO ELICOTTERO ITALIANO,PARLA UFFICIALE A BORDO

(ANSA) - TIRANA, 18 AGO - ''Abbiamo udito prima una raffica ma era
distante e non credevamo fosse diretta contro di noi, poi una serie
di altre raffiche e a quel punto abbiamo sentito i colpi che
centravano l'elicottero'': il vice questore Sandro De Angelis, vice
comandante dell'ufficio di collegamento italiano in Albania, racconta
all'Ansa gli attimi drammatici vissuti oggi pomeriggio nei cieli
dell'Albania meridionale. Trafficanti di droga hanno aperto il fuoco
contro un elicottero della polizia di Stato italiana che stava
effettuando una ricognizione aerea alla ricerca di coltivazioni di
marjiuana sul villaggio di Lazarat, vicino alla citta' di
Argirocastro, a ridosso del confine con la Grecia. A bordo oltre
a De Angelis c'erano tre piloti, il vice questore Antonio D'Amario
capo pattuglia, un maresciallo della guardia di finanza e
un'ufficiale donna della sezione antidroga della polizia albanese.
''L'elicottero e' stato centrato da tre proiettili - dice De Angelis
- uno ha colpito la plancia, uno il serbatoio principale e un terzo
il motore posteriore''. Dopo essere stato centrato l'elicottero, che
in quel momento volava ad un'altezza di circa 400 metri, ha
immediatamente abbandonato la zona effettuando un atterraggio
precauzionale alla periferia di Argirocastro: il tempo di verificare
che non ci fossero danni rilevanti, e poi il rientro con l'intero
equipaggio incolume fino all'aeroporto di Tirana da dove la missione
era partita. ''Siamo partiti da Tirana alle 16:30 (ora locale e
italiana) e dopo circa un'ora abbiamo raggiunto Lazarat - racconta
ancora il vice questore De Angelis - il nostro obiettivo era quello
di verificare la presenza di coltivazioni di marijuana che ci erano
stato state segnalate''. I mezzi aerei della polizia italiana, in
base ad un accordo di cooperazione con le autorita' albanesi, in
questo periodo effettuano periodiche ricognizioni aeree per
localizzare e distruggere le vaste estensioni di droga leggera che
sono visibili solo dall'alto. L'elicottero colpito era giunto in
Albania questa mattina, proveniente dal Reparto volo della polizia di
Stato di Napoli. ''Il primo sorvolo ha confermato i nostri sospetti
- dice De Angelis - sotto i nostri occhi abbiamo visto un'enorme
distesa di marijuana piantata fra le case del villaggio''. E' in
questo momento che e' stata sparata una prima raffica andata a vuoto:
''In quel momento volavamo ad una quota di 700 metri - racconta il
vice questore - abbiamo deciso di effettuare un secondo sorvolo a 400
metri per completare le nostre riprese aeree, quando siamo stati
colpiti''. Secondo De Angelis l'elicottero sarebbe stato centrato da
una raffica di kalashnikov, ma ora i periti del ministero
dell'interno albanese stanno effettuando le verifiche sui fori ben
visibili sulla carlinga del velivolo. Testimoni avevano raccontato
nei giorni scorsi che a Lazarat (zona fuori dal controllo della
polizia locale) quasi tutta la popolazione e' armata, e molti
dispongono sui tetti persino di mitragliatrici pesanti.
Dell'incidente e' stata immediatamente informata anche l'ambasciata
d'Italia a Tirana che si e' mantenuta in stretto contatto con
l'ufficio di collegamento della polizia. Sconfitto ormai da due anni
il fenomeno dell'emigrazione clandestina, le autorita' albanesi e
italiane sono impegnate da mesi nella lotta al traffico di droga che
costituisce la nuova sfida nella cooperazione bilaterale. L'Albania,
oltre che zona di transito di eroina e cocaina dirette verso
l'Italia, e' anche una zona di produzione di droga leggera, poi
esportata sul mercato italiano e in Grecia. Nelle scorse settimane
per la prima volta sono state individuate nel sud dell'Albania
persino piccole piantagioni di papavero da oppio, pianta da cui si
estrae la materia prima per la produzione di eroina.(ANSA). BLL
18/08/2004 20:41


ALBANIA: ELICOTTERO ITALIANO; MINISTRO TOSKA SCRIVE A PISANU

(ANSA) - TIRANA, 19 AGO - Il ministro dell'Interno albanese Igli Toska
ha inviato oggi un messaggio al suo collega italiano Giuseppe Pisanu
dopo l'incidente accaduto ieri ad un elicottero della polizia italiana
di Stato, colpito da raffiche di mitra mentre sorvolava alcune
coltivazioni di marijuana nel sud dell'Albania. L'attacco armato ha
danneggiato il velivolo senza provocare conseguenze per l'equipaggio
(sette italiani e un albanese) rientrato regolarmente alla base. Toska
ha dato assicurazioni a Pisanu che ''la polizia sta lavorando
intensamente per identificare gli autori di questo atto criminale e
portarli davanti alla giustizia''. Il ministro albanese si e' detto
''fiducioso che questo increscioso incidente servira' comunque a
rafforzare ulteriormente la gia' ottima collaborazione fra le polizie
dei due Paesi nella lotta alla criminalita' organizzata e ai traffici
illegali''. Il ministero ha seccamente smentito le accuse rivolte dal
sindaco del comune di Lazarat dal quale sono partiti gli spari, Dasho
Aliko, secondo cui gli agenti italiani e quello albanese che si
trovavano sul velivolo avrebbero a loro volta fatto uso di armi: ''La
circostanza e' semplicemente falsa'' ha detto il portavoce di Toska,
Florian Serjani, nel corso di una conferenza stampa: ''Nessuno a bordo
dell'elicottero era armato - ha aggiunto il portavoce - e il velivolo
era in una semplice missione ricognitiva''. Resta il mistero sul
ferimento di una donna di 55 anni avvenuto negli stessi momenti in cui
l'elicottero italiano era sotto attacco e che e' rimasta colpita ad una
gamba. Secondo gli investigatori sarebbe stata raggiunta
accidentalmente da un proiettile vagante. La polizia albanese ha nel
frattempo richiesto alle autorita' italiane la consegna di una copia
del video girato da bordo dell'elicottero e che dimostrerebbe che
nessuno degli agenti che si trovavano a bordo ha mai sparato.(ANSA) BLL
19/08/2004 18:28


ALBANIA: ATTACCO A ITALIANI E VILLAGGIO RIBELLE

(ANSA) - TIRANA, 19 AGO - C'e' un piccolo villaggio nel sud
dell'Albania che appare fuori dal controllo dello Stato. La polizia
non ha il permesso di entrare, gli abitanti sono armati e quasi in
ogni casa negli orti si coltiva la droga. Il villaggio, che ha una
lunga storia di ribellioni alle spalle, si chiama Lazarat e sorge su
un promontorio non distante dalla storica citta' di Argirocastro, a
ridosso del confine con la Grecia. E' da qui che nel pomeriggio
di ieri sono partite le raffiche di mitra che hanno colpito
l'elicottero della polizia di Stato italiana, che aveva osato violare
i cieli del villaggio per fotografare le coltivazioni di marijuana
giunte nelle cruciali fasi del raccolto. Almeno tre proiettili hanno
centrato l'elicottero, sul quale viaggiavano sette italiani e un
ufficiale della polizia albanese e che solo per un caso non e'
esploso in volo: uno dei colpi ha infatti centrato il serbatoio del
velivolo, fortunatamente semivuoto. La polizia italiana, d'accordo
con quella albanese, svolge periodiche missioni aeree in Albania
propio allo scopo di localizzare le coltivazioni di droga e poi
tentare di distruggerle. Quella compiuta a Lazarat era solo una delle
perlustrazioni previste in questa settimana. L'incidente ha
sollevato vibrate polemiche nella gia' turbolenta vita politica
interna del Paese. L'opposizione di centrodestra guidata dall'ex
presidente Sali Berisha ha accusato il ministro dell'Interno Igli
Toska di aver voluto ''terrorizzare la popolazione di Lazarat'',
indicata come una roccaforte del suo Partito dmeocratico. Il sindaco
del villaggio, Dasho Aliko (anch'egli membro del PD), ha addirittura
accusato gli agenti italiani di aver aperto il fuoco colpendo una
donna e uccidendo capi di bestiame, e ha giustificato le raffiche
sparate contro l'elicottero come una semplice reazione di difesa.
Toska ha smentito seccamente l'affermazione, ribadendo che a bordo
del velivolo non c'erano armi e che il volo aveva un semplice scopo
di ricognizione. Un'abitante di Lazarat di 55 anni in realta' risulta
ferita ad una gamba, ma la stessa donna ha detto di non sapere chi
sia stata a colpirla: gli investigatori sostengono che si e' trattato
di un colpo partito quasi certamente dalle stesse armi che sparavano
dal villaggio. A chiarire i dubbi appare fondamentale un video
girato da bordo dell'elicottero nel corso dell'incidente: la polizia
albanese ne ha richiesto copia alle autorita' italiane per
dimostrare, attraverso le immagini e il sonoro del documento, che in
nessun momento i membri dell'equipaggio italo-albanese hanno fatto
ricorso alle armi. ''Quello accaduto a Lazarat e' solo un
incidente - ha commentato l'ambasciatore d'Italia a Tirana Attilio
Massimo Iannucci - ma che tuttavia dimostra come non sia ancora
giunto il momento di abbassare la guardia nella lotta ai traffici
illegali''. Il ministro dell'Interno Toska, in un messaggio inviato
al suo omologo italiano Giuseppe Pisanu, ha auspicato che quanto
accaduto possa diventare l'occasione ''per rafforzare ulteriormente
la gia' ottima collaborazione fra la polizia dei nostri due Paesi''.
Lazarat, grazie anche alla sua stategica posizione geografica, e'
stata piu' volte in passato una zona ribelle rimasta inespugnata. Lo
fu ai tempi della seconda guerra mondiale, quando neppure i
partigiani comunisti riuscirono ad averne ragione. Lo e' stata quando
al governo c'era Sali Berisha, la cui polizia venne piu' volte
attaccata e respinta dalla popolazione armata. Lo e' ancora oggi,
quando sono al potere i socialisti e il villaggio, protestando per lo
stato di abbandono in cui deve sopravvivere, rinnega il governo
centrale e rivendica una singolare sovranita'. All'ombra della quale,
tuttavia, approfitta per produrre tonnellate di marjiuana destinate
ad essere esportate in Grecia. (ANSA). BLL
19/08/2004 22:37


ALBANIA:SPARI A ELICOTTERO ITALIANO, APERTA INCHIESTA A ROMA

(ANSA) - ROMA, 20 AGO - La Procura di Roma ha aperto un' inchiesta
contro ignoti per tentato omicidio in relazione alla vicenda
dell'elicottero italiano della polizia colpito da alcuni spari
mercoledi' scorso in Albania mentre stava facendo un giro di
perlustrazione in appoggio ai colleghi albanesi. Il pm Olga Capasso
affidera' nei prossimi giorni una consulenza affinche' vengano fatti
i rilievi tecnici per appurare che tipo di arma sia stata usata, da
che distanza sono stati sparati i colpi (si presume che possa essersi
trattato di un fucile mitragliatore Kalashnikov o di un mitra) e per
accertare quali danni avrebbero potuto causare i proiettili se il
pilota non fosse riuscito ad atterrare rapidamente. In procura per
il momento e' arrivato soltanto il fax con una breve informativa
della polizia. Gli inquirenti, come e' stato ventilato subito dopo
l'accaduto, non escludono che a sparare contro l'elicottero italiano
possano essere stati i coltivatori di marijuana sui quali era proprio
puntata l'attenzione della polizia albanese e di quella italiana.
(ANSA). LOG/MRC 20/08/2004 17:22


ALBANIA: SPARI A ELICOTTERO ITALIANO, PD ACCUSA POLIZIA

(ANSA) - TIRANA, 20 AGO - Il Partito democratico dell'ex presidente
Sali Berisha, principale forza dell'opposizione in Albania, ha oggi
rilanciato le accuse secondo cui gli agenti che si trovavano a bordo
dell'elicottero italiano della Polizia di Stato in servizio di
ricognizione nel sud del Paese, hanno sparato contro la popolazione
civile. Il velivolo, sul quale viaggiavano sei agenti italiani e
un albanese, era stato colpito da raffiche di mitra mentre
sorvolava il villaggio di Lazarat riprendendo immagini di
coltivazioni di marijuana. Secondo il sindaco del piccolo Comune
montano, a sparare sarebbero stati alcuni abitanti per autodifesa.
Bamir Topi, vicepresidente del Partito democratico, ha mostrato ai
giornalisti un video che a suo dire costituirebbe la prova
dell'attacco armato. Secondo il Pd ''quanto successo a Lazarat era
stato pianificato allo scopo di compiere una strage ordinata da Fatos
Nano ed eseguita con devozione criminale dal ministro dell'Interno
Igli Toska''. Sia gli agenti italiani sia il ministero dell'Interno
albanese hanno smentito di aver mai fatto ricorso alle armi,
spiegando che quella compiuta su Lazarat era solo una missione
ricognitiva per verificare la presenza di coltivazioni di droga.
Il Pd, pur condannando l'azione della polizia albanese, afferma di
''sostenere senza alcun dubbio tutti gli sforzi e l' uso di metodi
legali per giungere allo sradicamento della produzione e del traffico
di droga in qualunque posto dell'Albania''. Il ministro
dell'Interno Toska ha convocato nel suo ufficio gli ambasciatori
occidentali accreditati a Tirana per illustrare la situazione. Fra
l'altro Toska ha messo a loro disposizione il video e le foto
scattate da bordo dell'elicottero della Polizia di Stato italiana e
consegnati oggi dall'ufficio di collegamento italiano. Nel video si
vedono le sequenze del sorvolo compiuto sul villaggio di Lazarat, fra
le cui case si distinguono decine di coltivazioni di marijuana: nella
parte audio si sentono in modo chiaro le numerose raffiche di mitra
partite dal villaggio e che hanno centrato l'elicottero. In nessuna
sequenza si percepisce invece l'uso di armi da fuoco da parte dell'
equipaggio. Gli ambasciatori (erano presenti fra gli altri i
rappresentanti di Unione europea, Italia, Grecia, Germania, Stati
Uniti e Gran Bretagna) hanno plaudito alla posizione espressa dal
ministro Toska di trattare ''questo caso per quello che e', cioe' un
fatto criminale'', respingendo qualunque tipo di strumentalizzazione
politica. Gli ambasciatori accreditati hanno inoltre ribadito il loro
pieno sostegno agli sforzi del ministero dell'Interno albanese
diretti, come in questo caso, a combattere i traffici illegali e la
criminalita' organizzata. (ANSA). BLL-COR 20/08/2004 19:48


ALBANIA: DROGA; NANO, NON DOBBIAMO ASSOMIGLIARE A COLOMBIA

(ANSA) - TIRANA, 26 AGO - L'Albania non deve correre il rischio di
assomigliare neppure lontanamente alla Colombia: lo ha detto il
premier albanese Fatos Nano commentando l'incidente accaduto la
scorsa settimana nel villaggio meridionale di Lazarat, dove un
elicottero della polizia italiana in servizio antidroga e' stato
colpito da una raffica di mitra mentre stava sorvolando alcune
coltivazioni di marijuana. Nano ha respinto le affermazioni del
Partito democratico, principale forza dell'opposizione guidata
dall'ex presidente Sali Berisha, che insiste ad affermare che da
bordo dell'elicottero gli agenti hanno aperto il fuoco contro la
popolazione: ''I poliziotti non hanno sparato - ha ribadito Nano - e
io come governo intendo lanciare un messaggio forte: non dobbiamo
consentire che la politica conviva con il crimine''. Un riferimento
rivolto allo stesso Berisha che denunciando l'incidente di Lazarat,
e' stato accusato di aver di fatto preso le difese dei coltivatori di
droga e degli uomini armati che dallo steso villaggio hanno aperto il
fuoco sia pure ''per autodifesa''. ''I dirigenti del Partito
democratico hanno sostenuto in modo aperto i produttori di droga'' si
afferma in un comunicato stampa diffuso dall'ufficio del primo
ministro. Berisha ha ribaltato le accuse: ''La situazione delle
coltivazioni e del traffico di droga in Albania e' allarmante - ha
dichiarato - e questo perche' i ministri insieme a segmenti dello
Stato e della polizia sono implicati, e perche' non esiste la
strategia per una lotta seria''. Il capo dell'opposizione ha
sostenuto che il suo partito e' per ''una tolleranza zero verso
produzione e traffico di droga in qualunque posto dell'Albania'', e
chiede di portare ''davanti alla giustizia i responsabili, senza
alcuna eccezione''. Il Partito democratico ha aggiunto di
''sostenere la stretta collaborazione bilaterale, multilaterale e
regionale delle istituzioni albanesi competenti con le agenzie
omologhe di altri paesi, riservando priorita' ad Italia, Grecia e
agli altri Paesi confinanti''.(ANSA) BLL-COR 26/08/2004
19:27

Non voterò mai più un governo di guerra

1. Lettera a Liberazione (non pubblicata) di A. Martocchia
2. Non voterò mai più un governo di guerra (Nella Ginatempo)

=== 1 ===

Da: andrea
Data: Mer 11 Ago 2004 18:03:47 Europe/Rome
A: posta@ liberazione.it, alessandro.curzi@ liberazione.it
Oggetto: Sulle dichiarazioni di Enrico Letta

Lettera a "Liberazione"

Sulle dichiarazioni di Enrico Letta

<< Noi siamo vicini ai democratici americani e non a caso con Clinton
siamo intervenuti in Kosovo. È stata un´iniziativa giusta, utile. >> E'
quello che afferma Enrico Letta in una intervista rilasciata a
"Repubblica" del 30 luglio scorso, subito prima cioe' di partire... per
gli USA, dove ha partecipato al rituale incontro dell'istituto Aspen
(si veda anche la successiva intervista, rilasciata al Corriere della
Sera il 10 agosto). Per inciso, ricordiamo che l'istituto Aspen e' il
"think-tank" della Trilaterale, un "salotto buono" di politici ed
intellettuali liberisti che funge piu' che altro da anticamera per ben
altre affiliazioni e logge.

Le dichiarazioni di Letta sulla "giustezza" ed "utilita'" di quello che
lui chiama "intervento in Kosovo" sono vergognose. Innanzitutto, i
bombardamenti del 1999 non furono solo "sul Kosovo", ma su tutto il
territorio della Repubblica Federale di Jugoslavia (oggi: Serbia e
Montenegro): fino ai confini con l'Ungheria, a dimostrazione del fatto
che ben altre erano le loro finalita' che non false motivazioni
"umanitarie". In secondo luogo, quei bombardamenti furono condotti con
modalita' criminali, vietate da tutte le convenzioni internazionali in
materia, quali: la presa di mira di industrie chimiche (Pancevo, Bor) e
l'uso di proiettili all'uranio depleto. Le popolazioni locali (di ogni
"etnia") pagano tuttora assai caro sulla loro pelle il "giusto ed
utile" interessamento occidentale... In terzo luogo, la stessa scelta
di bombardare fu fatta contro la legge, italiana ed internazionale, ed
in particolare contravvenendo al dettato costituzionale - reato del
quale i governanti di allora devono ancora rendere conto a noi
cittadini. Infine, Letta dovrebbe piuttosto parlare delle conseguenze
delle scelte di allora, verificabili oggi, sulla situazione economica,
sociale, geopolitica, e sui rapporti "interetnici" nella provincia
serba, che e' certo diventata un campo di sterminio per chi non fa
professione di irredentismo grande-albanese, ma e' invivibile anche per
i giovani albanesi (90 per cento la disoccupazione). La provincia e' di
fatto governata dalle mafie che controllano i traffici di armi, droghe
ed essere umani, sotto la "umanitaria" supervisione di decine di
migliaia di soldati occidentali, che hanno impiantato sul territorio
enormi basi militari... chissa' perche'.

Per noi militanti di Rifondazione Comunista, per chi come me e' entrato
nel partito proprio perche' fu questo l'unico partito della scena
politica italiana ad opporsi coerentemente a quella guerra, quelle
dichiarazioni di Enrico Letta valgono come un affronto. E lo sono, di
fatto, per tutto il PRC, poiche' - insieme alle altre allucinanti
dichiarazioni di queste settimane da parte di vari esponenti dell'ala
"moderata" del centrosinistra in tema di politiche sociali - esse
mettono da subito a repentaglio ogni nostro sforzo ed ogni convergenza
possibile nell'ottica di liberare l'Italia dal governo delle destre.
Esse rappresentano dunque un grave problema per il nostro partito, da
affrontare subito, chiedendo un confronto su questi temi cruciali: pace
e politiche sociali innanzitutto. O su questi temi si trova una
convergenza reale di programma, oppure il nostro partito non fara'
parte di alcun governo di centrosinistra. Se non si fa chiarezza su
questo adesso, Letta e consimili si sentiranno autorizzati in futuro ad
imporre a noi ed agli altri alleati le loro politiche inaccettabili; ed
il PRC replichebbe cosi' l'esperienza fallimentare del governo Prodi.

Andrea Martocchia
Circolo PRC "XXV Aprile", Parigi

=== 2 ===

Da "Il Manifesto" del 5/9/2004

SINISTRA

Non voterò mai più un governo di guerra

A che serve una coalizione «democratica» che mantenga l'Italia nel
sistema di guerra? NELLA GINATEMPO *

Parto da questa affermazione come da una base apparentemente ovvia, con
la coscienza forte di un elemento etico non negoziabile su cui non sono
possibili scambi politici (come sul corpo delle donne). Per governo di
guerra non intendo solo l'attuale, naturalmente, ma anche la sua
versione subdola e melliflua di cui il futuro governo Prodi rischia di
essere un replay. Nel `96, solo otto anni fa, si era già affermato
l'Ulivo, carico di promesse di pace: il pulmino di Prodi aveva girato
l'Italia convincendo gli italiani a cacciare Berlusconi, Rifondazione
gli aveva dato credito e il patto di desistenza aveva prodotto una
vittoria elettorale. Il governo Prodi disattese le promesse, prima nel
campo dei diritti sociali, poi nel campo della guerra: fu Prodi a
firmare l'activation order per le basi italiane che avrebbero
partecipato alla guerra umanitariacontro la Jugoslavia. Di questa guerra
non si è pentito nessuno tra i leader dell'attuale gruppo dirigente Ds e
Margherita o ex-Ulivo, qualcuno se ne è vantato in un libro molto
istruttivo come D'Alema, altri continuano a difenderla come una giusta e
triste necessità come Veltroni e Prodi, pochissimi l'hanno criticata e
si sono autocriticati come Occhetto e Cofferati. Questo per me significa
che nel momento in cui o l'Occidente minacciato sotto la guida di Kerry,
oppure il Consiglio di sicurezza dell'Onu o il Patto Atlantico secondo
la più recente versione del Concetto Strategico varata da Clinton e
D'Alema nel '99, chiameranno ad una nuova «missione di pace», con l'uso
delle nuove portaerei, nuovi aerei e nuovi carri armati, l'Italia sarà
pronta a partire, come ha già fatto in Afghanistan con il consenso del
centrosinistra, come continua a fare in Iraq, senza l'adeguata
opposizionedel centrosinistra. Ci stiamo preparando, nell'ambito della
guerra globale permanente, non al disarmo ed alla nascita di una
strategia alternativa per il disordine del mondo, bensì al riarmo, come
testimoniano tutte le scelte del centrosinistra, dal liberismo del
commercio di armi, all'aumento delle spese militari, all'appoggio
incondizionato al nuovo modello di difesa con l'esercito europeo, gli
Eurofighter e la nuova portaerei d'attacco Cavour. In modo subdolo e
mellifluo la Costituzione nel suo articolo 11 è stata aggirata, le
scelte filoatlantiche si traducono in nuovi piani generali di
militarizzazione del territorio italiano con lo spostamento del comando
navale della Nato a Napoli, l'allargamento di numerose basi militari nel
Sud, il nuovo porto militare di Taranto, gli ampliamenti di Camp Darby e
Livorno, della Maddalena e di Sigonella. Kerry appoggia il Muro di
Sharon e la lotta al terrorismo attraverso la guerra, compresa
l'occupazione dell'Iraq: Fassino e Rutelli plaudono a Kerry e
dimenticano assolutamente di essere stati giustamente contestati dalle
più grosse manifestazioni pacifiste in Italia. Noi che tanto ci siamo
impegnate/i in questi anni per ricostruire il movimento per la pace in
Italia, dopo le devastazioni di coscienza e il disorientamento seguito
alla guerra umanitaria, non possiamo avere fiducia oggi nei
rappresentanti di questa sinistra. Perché si parla ancora di primarie?
Le primarie le abbiamo già fatte il 15 febbraio del 2003 e poi il 20
marzo del 2004 e ancora più di recente il 4 giugno contro Bush e la sua
guerra. Più di 7000 manifestazioni contro la guerra nel 2004 solo in
Italia, sparse nei territori, e circa 3 milioni di bandiere arcobaleno
appese ai balconi durante la campagna contro la guerra in Iraq. Non
bastano questi segnali? E' necessario costruire ancora altri teatrini,
dove magari poter controllare il «pubblico elettore», far esprimere i
sindacalizzati, gli iscritti ai partiti e alle associazioni leader o i
loro rappresentanti ? Si perde di vista la cosa essenziale, l'unità del
popolo di cui parlava Pasolini, la connessione sentimentale di cui
parlava Gramsci, il movimento reale che muta lo stato di cose presenti
di cui parlava Marx. Volete un programma contro la guerra senza Se e
senza Ma? Il movimento l'ha indicato, tanto che l'opinione pubblica ne è
rimasta davvero contagiata.- Ritiro immediato delle truppe dall'Iraq. No
alle missioni militari/ interventi sostitutivi con i corpi civili di
pace, non militarizzati, e con la diplomazia dal basso. - No alle spese
militari e al riarmo/ Sì alle spese sociali ed alla cooperazione sociale
- No all'esercito europeo e ai nuovi armamenti/ Sì all'Europa del
disarmo, della cooperazione internazionale e dell'accoglienza- No al
commercio e produzione di armi/ Sì ai progetti di riconversione
produttiva - No alle basi miitari Usa e Nato in Italia/ Sì ai progetti
di conversione ad uso civile dei territori militarizzati.

Sarebbe una insopportabile frustrazione politica, in grado di generare
disperazione e riflusso, avere un governo che finge di essere pacifista
a parole e poi disattende questi punti nella sostanza.Viceversa sarebbe
una vittoria insperata riuscire a condizionare il futuro governo con
degli apriori, cioè delle garanzie di programmi e impegni veri su cui ci
si accorda PRIMA di qualunque accordo elettorale o di governo futuro.
PRIMA perché la pace non è negoziabile: il ripudio della guerra o c'è o
non c'è. O esso diventa scelta di allocazione delle risorse e dei
territori, scelta di diplomazia e di politica estera, rete di relazioni
vere coi popoli soggetti all'oppressione del capitalismo globalizzato e
delle sue guerre, oppure è solo propaganda, gioco tra leaders che si
parlano in politichese (avete notato che sono tutti maschi?) e
soprattutto annunciato fallimento.

La nostra storia recente ci insegna che il ritorno al potere di
Berlusconi è stato preparato dalla mancanza di alternativa costituita
dai governi di centrosinistra. Il fallimento, l'insufficienza, il
deficit di una cultura e di una politica dell'alternativa alla guerra ed
al neoliberismo ha prodotto il tramonto di quel centrosinistra,
l'assenteismo elettorale del popolodella sinistra e la conseguente
vittoria elettorale di Berlusconi. Allora oggi qual è la priorità
politica? E' assicurarsi che ci sia una vera alternativa. Ma ciò che
manca è la volontà politica di realizzare una alternativa, da parte del
ceto maggioritario del centrosinistra. Una mancanza che è esistenziale,
un tratto culturale, antropologico, profondo, che genera una
impossibilità di cambiamento e una tendenza inevitabile al trasformismo,
alla fumosità, all'astrattezza. La generosità politica delle forze del
15%, come si indicava nel primo articolo di Asor Rosa, che più da vicino
hanno rappresentato in questi ultimi anni le istanze del movimento per
un altro mondo possibile, non sarà sufficiente, se non trova una nuova
leva per sollevare il macigno della politica. E la nuova leva non può
che essere l'entusiasmo, l'energia, la fiducia, l'attivismo, il
protagonismo di lotta di milioni di persone che possano davvero
identificarsi in una prospettiva ed in una piattaforma di vera
alternativa.

Io rifletto sulla mia esperienza di partecipazione politica. Il mio
rinnovato impegno in questi anni di movimento è dovuto ad una esigenza
etica irrinunciabile: non posso accettare di vivere in un mondo che
normalizza la guerra. Non sappiamo che farcene di un governo o di una
coalizione democratica che mantenga la guerra nella storia e l'Italia
nel sistema di guerra. Se non viene fuori un altro governo possibile io
non lo voterò, e non credo di essere la sola.

* Tavolo Bastaguerra dei Socialforum

(e del Prc)

(english / italiano)

CONVENTION REPUBBLICANA


Negli USA, lo show mediatico organizzato i giorni scorsi dal Partito
Repubblicano ha sicuramente almeno eguagliato, per idiozia di contenuti
e spreco di risorse, quello omologo del Partito Democratico tenutosi
solo pochi giorni prima. Tanto per fare un esempio, il
culturista-attore-governatore Arnold Schwarzenegger, accolto con una
cerimonia trionfale, ha raccontato commosso di essere diventato
repubblicano dopo avere ascoltato un dibattito televisivo preelettorale
tra i candidati Nixon ed Humphrey, nel 1968. Michel Chossudovsky ha
fatto notare che Schwarzenegger va raccontando in giro da anni questa
storia, in tutte le sedi, benche' il suddetto dibattito televisivo
preelettorale tra Nixon ed Humphrey non abbia MAI avuto luogo - vedi:

Arnold Schwarzenegger's Blunder at the Republican Convention:
The Nixon-Humphrey Presidential Debate Never Took Place
by Michel Chossudovsky

http://globalresearch.ca/articles/CHO409A.html

E' questa una sola delle sistematiche menzogne date in pasto alla
opinione pubblica, interna ed internazionale, da un ceto politico
statunitense che dimostra di possedere un livello intellettuale
veramente infimo: di seguito una esilarante raccolta di dichiarazioni
di George W. Bush, stupide e sgrammaticate, raccolte solo nei primi tre
anni di presidenza.

(a cura di Italo Slavo)

---

"The vast majority of our imports come from outside the country" -
George W. Bush

"If we don't succeed, we run the risk of failure" - George W. Bush

"One word sums up probably the responsability of any Governor, and that
one word is: 'to be prepared'" - George W. Bush

"I have made good judgments in the past. I have made good judgments in
the future" - George W. Bush

"The future will be better tomorrow" - George W. Bush

"We're going to have the best educated American people in the world" -
George W. Bush

"I stand by all the misstatements that I've made" - George W. Bush

"We have a form commitment to NATO, we are part of NATO. We have a firm
commitment to Europe. We are a part of Europe" - George W. Bush

"Public speaking is very easy" - George W. Bush

"A low voter turnout is an indication of fewer people going to the
polls" - George W. Bush

"We are ready for any unforeseen event that may or may not occur" -
George W. Bush

"For NASA, space is still a high priority" - George W. Bush

"Quite frankly, teachers are the only profession that teach our
children" - George W. Bush

"It isn't pollution that's harming the environment. It's the impurities
in our air and water that are doing it" - George W. Bush

"It's time for the human race to enter the solar system" - George W.
Bush

From: Blagovesta Doncheva
Date: Sat, 4 Sep 2004
Subject: North Ossetia, September 2004

As early as at the beginning of the 90-ies the present "Bulgarian"
Minister of Foreign affairs, SOLOMON PASSI, announced with gusto that
Russia will fall apart into three Russias (or more) - and at the end
(of the Mission!) it will disappear from the political card of the
world.

Just as They managed to do that to Yugoslavia.

To Macedonia.

As their plan for Iraq is: it should disintegrate into three Iraqs
along religious lines.


North Ossetia, 1-3.09.2004


Bulgarian TV Channels:

The Russians attacked the Beslan school, it was blown up, 100 of
Russian troops were killed and hundreds of the hostages.

It was most arrogantly insisted that information was coming from the
Russian channels.

The Russian channels themselves repeatedly announced that it was the
murderous mercenaries that had started blowing the school and shooting
at the running children.

In his program "Odnako" Russian journalist Michael Leontiev commented
on the real criminals who hired - paid - trained the children-murdering
mercenaries. In connection with that he commented also on the way the
"French" Liberacion gloated over the Beslan tragedy.

Leontiev gave us the opportunity to have a look at an excerpt from the
"French" Liberacion: it called the children-murdering mercenaries
"guerrillas" and accused Russian authorities for the tragedy.

BBC kept accusing Russia - Russians - Putin for the Beslan tragedy.
Kept GLOATING. Kept underlining THEIR actual reason for Beslan horror:
Putin's hard politics towards Chechnia. Kept discussing the expected
fall of his rating. Now, they said smugly, Putin could not escape the
discussion of Chechnia at high EU Forums.


Was that the end aim of those who ORDERED the murders?


We were also informed that the BBC journalists and cameramen in Beslan
managed to enter the school and count the dead bodies (at least 100 of
them) - while the Russian journalists and cameramen were kept at 300
meters at least (or more) from the school and while the Russian troops
were still fighting the murderers in the school itself!

Was the real plan to take the school - to keep it as long as it proves
possible - to kill at least a 100 children and as many as possible of
the Russian troops - the aim being to achieve international resonance
and a basis for attacking Russia and Russian authorities for their
politics in Chechnia?

That is what a Russian journalist from the Russian newspaper
"Kommersant" announced on one of the Russian TV channels.

And his conclusion seems quite logical having in mind the fact that the
Children-murderers had no clear demands (!) - refused any negotiations
- any proposals - and simply stayed there and terrorized the town - the
country - the world.

It is interesting that yesterday nobody commented any demands.

Today at last BBC dig out and clearly formulated the mercenariesí
demand: independence of Chechnia.


Yesterday EUroNews commiserated with Russia - Russians - Putin was
indignant at the terrorists.

Today they joined BBC and started talking about the bloody "seizure" of
the school by the Russian troops and asked an explanation for the
action of the Russian troops and the many victims.


So it seems that the Grand Idea behind the bloody Beslan terrorist act
and the other terrorist acts in Russia in the last 15 years and
especially the recent ones is:

1/ "Independence" of Chechnia (from Russia)

2/ Full dependence of Abhazia and South Ossetia from Georgia of USrael.

3/ Joining North Ossetia to South Ossetia - i.e. to USraeli Georgia.

4/ Independence of Ingushetia, Dagestan, Vladivostok, Stalingrad,
Leningrad, Moscow, Ural, Kamchatka, etc. from Russia.

So they have started the long planned full destruction - TOTAL
ANNIHILATION - of Russia.


Look at Yugoslavia.

Remember it - and cry.


Blagovesta Doncheva

04.09.2004


P.S.

My comments for yesterday, today and tomorrow:

The Soviet Union existed quite by itself for 28 years ... 1917-1945 ...
hated by all the powerful countries in the world.

During that tense period of time they tried non-stop to destroy it -
but COULD NOT!

Terrorist acts against the population were UNTHINKABLE -
notwithstanding the hostile surrounding!

The boundaries were SAFELY S-E-A-L-E-D.

The Soviet Union's Security agencies were stimulated, adamant, and
professional.


Russia's surroundings of today are EVEN MORE HOSTILE than they were. A
practical plan for its full destruction is most diligently followed -
and recently definitely accelerated!

And still its boundaries are DEMOCRATICALLY opened for the USraeli
terrorists and their mercenaries!

And still the army and the security agencies of new Russia are pitiably
INCOMPARABLE to those of the Soviet Union!

Conclusion: the terrorist acts inside Russia will continue - till
Russia does not start really fighting for itself ... as the Soviet
Union did!


I accuse Russian authorities and Putin for squandering their
countrymen's lives by giving in to the demands for "democratization" of
Russia - all in the interest of its Destroyers - all against the
interests of its victimized population!

Sulla lobby pan-albanese negli Stati Uniti (1)

=============================


SIRIUS: The Strategic Issues Research Institute

Benjamin C. Works, Director

718 937-2092; www.siri-us.com;

E-mail: Benworks@ AOL. Com

--Speak the Truth and Shame the Devil--

 

June 14, 1999

ARCHIVE: Albanian American PAC Contributions to Candidates, 1980-2000

Note: The information in this archive is drawn from Public Records and
internet websites.

Introduction:

The following information is drawn from website files of Federal
Election Commission ("FEC") political campaign contribution records. It
shows, in summary, the candidates who have received money from Albanian
American Political Action Committees ("PACs").

The Public Disclosure, Inc. Website where original records may be found
is:

http://www.tray.com/fecinfo/

Other information is available at the FEC site: www.fec.gov;

and at The Center For Responsive Politics: www.opensecrets.org

 

The current file contains information dating from 1988-2000, but as
archivists explore, more information will be added, going further back
in time, as it is necessary to test campaign records back to 1976,
while website archives date back to 1980.

The file also contains the names and addresses of 24 Congressmen who
formed the Albanian Issues Caucus in the 1997-1999 Session. Caucus
member Charles Schumer has since been elected to the US Senate. This
file is posted by an Albanian American website "frosina" in Boston. See:

http://www.frosina.org/AlbCaucus.htm

 

Readers are encouraged to contribute to this and other archives.

 

Benjamin Works

 

* * * *

 

Campaign 2000

ELIZABETH DOLE FOR PRESIDENT EXPLORATORY COMMITTEE INC

Contributions From Individuals, DOLE, ELIZABETH

BERISHA, RAMIZ; 3/31/99 $1,000.00 NEW YORK, NY

BITICI, H MR , 3/31/99 $1,000.00 BERKLEY HEIGHTS, NJ 07922

HAJDARI, MEHDI MR 3/31/99 $2,000.00 GREENWICH, CT 06830

IBRAJ, RUSTEM MR 3/31/99 $1,000.00 NEW YORK, NY 10028

UKAJ, BRAHIM MR 3/31/99 $1,000.00 BRONX, NY 10461

UKAJ, SHEFQET MRS 3/31/99 $1,000.00 BRONX, NY 10461

XHEMA, JIM 3/31/99 $1,000.00 GREENWICH, CT 06830

XHEMA, MRIKA MRS 3/31/99 $1,000.00 GREENWICH, CT 06830

 

Albanian American Public Affairs Committee- 1998

House:

Tom Lantos D-CA-12 $10,000

Pete King R-NY-03 $3,000

J DioGuardi RTL-NY-19 $8,000

James Traficant D-OH-17 $2,600

Bob Dornan R-CA-46 $500

Ben Gilman R-NY-20 $10,000

Dana Rohrbacher R-CA-45 $5,000

Chris Smith R-NJ-04 $10,000

Senate:

Al D'Amato (NY Sen) $1,000

 

AAPAC-98 List of Contributors:

Note the high incidence of Pizzaria entrepreneurs in this list
disclosed to the FEC and available on-line. --BCW

Contributions to the ALBANIAN AMERICAN PUBLIC AFFAIRS COMMITTEE '98

ABDIU, DESTAN 6/9/98 $5,000.00 REAL ESTATE OWNER/MANAGER

AHMETI, ISLAM 6/8/98 $500.00 ARLINGTON, TX 76018 RESTAURANTEUR

AJRO, REDZEP 6/8/98 $500.00 BEDFORD, TX 76021 RESTAURANTEUR

ALICKAJ, AGIM 4/1/98 $300.00 BRONX, NY 10468 KOSOVATOURS

ALILI, REDZEP 6/10/98 $200.00 MARGATE CITY, NJ 08402 RESTAURANTEUR

BALAJ, ZEF 4/24/98 $2,500.00 CHAPPAQUA, NY 10514 REALTOR

BARDHI, IMER 3/16/98 $1,000.00 FLOWERMOUND, TX 75028 BARIS PIZZA

BARDHI, SEBIAN 6/8/98 $1,000.00 FLOWER MOUND, TX 75028 RESTAURANTEUR

BARLAJ, ABE 3/25/98 $1,000.00 CHICAGO, IL 60610 LASALLE MGT

CEKA, BRUNO 6/8/98 $1,000.00 IRVING, TX 75063 RESTAURANTEUR

FERA, SABIT 6/8/98 $500.00 FLOWER MOUND, TX 75028 BARI'S PIZZA

GJONBALAJ, FERO 3/25/98 $5,000.00 MILLSTONE, NJ 07726 PERFECT BLDG MGT

HALILI, ADNAN 6/8/98 $500.00 FLOWER MOUND, TX 75028 RESTAURANTEUR

HOT, ALBER 3/25/98 $5,000.00 NEW YORK, NY 10001 FAST TRACK CONSTRUCTION
-

HOTI, CHASIM 8/20/98 $200.00 ACHORAGE, AL 99510 CITY OF BARROW

ITIL, TURAN 11/7/97 $2,000.00 NYACK, NY 10960 NEUROCORP

KABA, NURI 3/25/98 $1,000.00 ARLINGTON, TX 76012 OB MCCART APTS

KABA, NURI 6/8/98 $500.00 ARLINGTON, TX 76012 OB MCCART APTS

KELMENDI, AGIM 12/16/97 $500.00 BROOKLYN, NY 11218 RED EAGLE CAR SERVICE

KELMENDI, AGIM; 3/25/98 $5,000.00; BROOKLYN, NY 11218; RED EAGLE CAR
SERVICE

KELMENDI, AGIM 6/20/97 $500.00 BROOKLYN, NY 11218

KRASNIQI, FLORIM; 4/1/98 $5,000.00; BROOKLYN, NY 11218; TRIANGLE
GENERAL CONTRACTING

KRASNIQI, ISMAIL 6/8/98 $500.00 GARLAND, TX 75040 RESTAURANTEUR

KUKA, MYSUM 12/16/97 $300.00 BEACON, NY 12508 REAL ESTATE DEVELOPER

LITA, FAIK 6/10/98 $200.00 STATEN ISLAND, NY 10314 DOUBLE DELIGHT DAIRY

MARKU, BEQIR 3/25/98 $5,000.00 BROOKLYN, NY BIG APPLE ROOFING

MARKU, TAHIBE 6/10/98 $300.00 BROOKLYN, NY 11229

MEHMETI, NICK 6/8/98 $500.00 DALLAS, TX 75243 RESTAURANTEUR

MEMETI, RIFAT 4/23/98 $1,000.00 STATEN ISLAND, NY 10305 NICK'S NOT
RAY'S PIZZA

ODZA, NASIR 6/8/98 $500.00 ALLEN, TX 75002 RESTAURANTEUR

REDZEPI, SALAEDIN 6/10/98 $200.00 EGG HARBOR TOWNSHI, NJ 08221 SOUTH
END PIZZA

REXHEPI, SALI 6/10/98 $500.00 BRONX, NY 10471 DORAL TUSCANY HOTEL

SALI, BEDRI 6/8/98 $200.00 FLOWER MOUND, TX 75028 RESTAURANTEUR

SALIU, AJREDIN 6/8/98 $1,000.00 LEWISVILLE, TX 75028 RESTAURANTEUR

SALIU, AZEM 6/8/98 $500.00 BROWNWOOD, TX 76801 RESTAURANTEUR -

SHARE, SADRI 5/27/98 $500.00 AURORA, IL 60506 TOOL & DYE

SMAJLI, ISMET 6/8/98 $500.00 FLOWER MOUND, TX 75028 RESTAURANTEUR

XHEMA, JIM 3/17/97 $2,000.00 GREENWICH, CT 06831

ZADRIMA, JOHN 5/4/98 $2,500.00 BRONX, NY 10469

 

DOLE For President, 1996

Selected Albanian Contributors to Bob Dole's 1996 Campaign Fund:

 

Note that a (-)sign indicates a refund, as in " -500"

 

These selected contributors from 29 Albanian American Contributors
total about $25,500, but I am looking through a list of some 33,670
individual contributors in Dole's 1996 Campaign, alone. Albanian names
are tricky, so I expect there are dozens more, each good for $1000 per
capita, buried in that list.

 

"ABAZI, CEMAL","4/26/95","1000.00","PHILADELPHIA","PA","19122",
"LINDENMEYR MUNROE","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC

"ABAZI, HAJRA
MRS","10/10/
95","500.00","PHILADELPHIA","PA","19122","HOUSEWIFE","Contribution",
"DOLE FOR PRESIDENT INC"

"ABUMRAD, NADA A","7/24/95","1000.00","OLD FIELD","NY","11733","SUNY AT
STONY BROOK","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"ABUMRAD, NAJI N DR","7/24/95","1000.00","OLD FIELD","NY","11733","SUNY
AT STONY BROOK","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMAJ, RAMA MR","10/9/95","-500.00","BRONX","NY","10461","ALBA'S
RISTORANTE","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMAJ,
RAME","4/26/95","1000.00","PORTCHESTER","NY","10573","ALBA'S
RISTORANTE","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMAJ, SELVIE MRS","10/9/95","500.00","BRONX","NY","10461","ALBA'S
RESTAURANT","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMIC, DEMA
MR","12/30/95","1000.00","BROOKLYN","NY","11228","BALDE
CORPORATION","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC""BALIDEMIC, DEMA
MR","12/31/95","1000.00","BROOKLYN","NY","11228","BALDE
CORPORATION","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMIC, DEMA
MR","12/30/95","1000.00","BROOKLYN","NY","11228","BALDE
CORPORATION","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMIC, JULIA","12/31/95","1000.00","BROOKLYN","NY","11228","DEBAL
RESTAURANT","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"BALIDEMIC, JULIA","12/30/95","1000.00","BROOKLYN","NY","11228","DEBAL
RESTAURANT","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"DIO GUARDI, JOSEPH J","10/10/95","1000.00","THORNWOOD","NY","10594","C
P A","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"DIOGUARDI, PAUL J","10/20/95","1000.00","FARMINGDALE","NY","11735","",
"Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJOKAJ, ANGELINA","11/30/95","500.00","CLINTON TOWNSHIP","MI","48036",
"PRUDENTIAL SECURITIES", "Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJOKAJ, LUIGI","11/30/95","-500.00","CLINTON
TOWNSHIP","MI","48036","CARS & CARS","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT
INC"

"GJOKAJ, LUIGI","9/27/95","1000.00","CLINTON
TOWNSHIP","MI","48036","CARS & CARS","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT
INC"

"GJOKAJ, MARIA","11/30/95","500.00","WARREN","MI","48093","PEROT
SYSTEMS CORP","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJOKAJ, PRENK","9/27/95","1000.00","WARREN","MI","48093", "PAINTER",
"Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJOKAJ, PRENK MR","11/30/95","-
500.00","WARREN","MI","48093","PAINTER/BUILDER", "Contribution","DOLE
FOR PRESIDENT INC"

"GJOKAJ, TOM","4/26/95","1000.00","STERLING
HEIGHTS","MI","48318","SUNSHINE PAINTING CO","Contribution","DOLE FOR
PRESIDENT INC"

"GJONAJ, CIN MR","1/23/96","250.00","BRONX","NY","10467","SELF
EMPLOYED","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJONBALAJ, FAZLI MR","10/6/95","-500.00","BRONX","NY","10467","F & G
BOSTON RLTY CORP","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC""GJONBALAJ,
FAZLI MR","4/26/95","1000.00","BRONX","NY","10467","F & G BOSTON RLTY
CORP","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJONBALAJ, GJYLSYME MRS","10/6/95","500.00","BRONX","NY","10467","F &
G REALTY CORP","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"GJONI, DAUT S DR","3/29/96","1000.00","GLOVERSVILLE", "NY","12078",
"PHYSICIAN", "Contribution","DOLE/KEMP '96 COMPLIANCE COMMITTEE INC"

"GJONI, DAUT S DR","4/26/95","1000.00","GLOVERSVILLE","NY","12078",
"PHYSICIAN","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

HAJDARI,
MEHDI","3/24/95","2000.00","GREENWICH","CT","06830","SELF-
EMPLOYED","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"HAJDARI, MEHDI
MR","5/22/95","-1000.00","GREENWICH","CT","06830","SELF-
EMPLOYED","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"HAJDARI, REBA MRS","5/22/95","1000.00","GREENWICH","CT","06830",
"HOMEMAKER","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"HAJDINI, DIJANA","10/6/95","500.00","MADISON","WI","53704","PRIME
TABLE","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC""HAJDINI,
RAMAZAN","3/7/95","1000.00","MADISON","WI","53704","RESTRAUNT
OWNER","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"HAJDINI, RAMAZAN MR","10/6/95","-500.00","MADISON","WI","53704","PRIME
TABLE","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"KRASNIQI, ALBAN","4/26/95","1000.00","NEW YORK","NY","10033","HERMAN
REALTY","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"KRASNIQI, JAKUP","4/26/95","1000.00","STATEN ISLAND","NY","10310","A &
B HEATING

 

"XHAKLI,
REXH","8/24/95","250.00","BRONX","NY","10468","","Contribution","DOLE
FOR PRESIDENT INC"

 

"XHEMA,
JIM","3/24/
95","2000.00","GREENWICH","CT","06830","CONTRACTOR","Contribution","DOLE
FOR PRESIDENT INC"

"XHEMA, JIM, MR.","5/23/95",
$1000.OO","GREENWICH","CT","06830","JACOBSEN,
INC..","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

"XHEMA, MRIKA MRS","5/23/95", $1000.OO","GREENWICH","CT","06830",
"JACOBSEN, INC..","Contribution","DOLE FOR PRESIDENT INC"

 

 

Albanian American PAC- 1996 Contributions to Candidates

J DioGuardi $7,500

B Gilman $320

 

National Albanian American PAC-1994

S Molinari R-NY13 $4,000

Pete King $2,000

Ben Gilman $2,000

Eliot Engel D-N-Y17 $5,000

J. Lieberman D-CT-Sen $10,000

 

AAPAC-1994

Gary Franks R-CT-05 $1,000

Duncan Hunter R-CA-52 $9,000

Ewing R-IL-15 $250

Jerry Weller R-IL-11 $250

Joe DioGuardi $1,000

Ben Gilman $14,000

 

AAPAC-1992

House:

Bill Zeliff R-NH-01 $5,000

Dick Swett D-NH-02 $10,000

Joe DioGuardi $12,000

Hamilton, D-IN-09 $4,000

Ben Gilman $5,000

David Obey D-WI-07 $4,000

Porter R-IL-10 $2,000

E Engel $6,000

 

Senate:

Saiklin R-HI $1,263

Don Nickles R-OK $10,000

Kasten R-WI $5,000

Paul Coverdell R-GA $5,000

R Thornburgh R-PA $5,000

Bob Doke-KS $11,669

Nat. Alb-Am PAC-90

House:

Sheila Bair R-KS-05 $5,000

Dick Swett $5,000

S. Molinari $1,200

Ben Gilman $1,000

Porter R-IL-10 $5,000

Eliot Engel $2,500

 

Senate:

Hank Brown R-CO $10,000

Saiklin R-HI $10,000

Tauke R-LA $5,000

Lynn Martin R-IL $1,500

Al D'Amato R-NY $10,000

Paul Simon D-IL $1,000

C. Pell D-RI $14.971

Jesse Helms R-NC $6,000

M. Hatfield R-OR $5,000

L Pressler R-SD $9,000

 

Nat. Alb-Am PAC-88

House:

Tom Lantos $2,000

Joe DioGuardi $10,000

Bob Dornan $1,000

Dante Fascell D-FL-12 $2,000

Broomfield R-MI-18 $1,000

Yatron D-PA-06 $1,000

Chris Shays R-CT-04 $500

 

Senate:

Pete Wilson, R-CA $1,000

Bob Dole R-KS $1,000

F Danforth R-MO $1,500

Connie Mack R-FL $1,000

Larry Pressler R-SD $1,000

Jim Jeffords R-VT $1,000

 

* * * *

 

X-URL: http://www.frosina.org/AlbCaucus.htm

A FROSINA INFORMATION NETWORK ADVISORY / IN 911

Albanian Issues Caucus Members in the U. S. Congress

 

Statement of Purpose

The Albanian Issues Caucus promotes six primary goals:

(1) The peaceful evolution of democratic institutions in Albania,
Kosova, FYR Macedonia, and other areas in the Balkans with Albanian
populations;

(2) Alleviation of human suffering in Albania, Kosova, FYR Macedonia,
and other areas of the Balkans with ethnic Albanian populations;

(3) Expansion of cultural exchange between Albania, Kosova, FYR
Macedonia, and other ethnic Albanian populated regions;

(4) Respect for human rights, including the rights of minority groups
in Kosova, Albania, FYR Macedonia, and other ethnic Albanian populated
regions;

(5) Establishment of free market economies throughout the Balkans; and

(6) Promote contact between Albanian Americans and their ancestral
homelands in the Balkans, the U.S. government, and other ethnic
communities.

Albanian-Americans and others should feel free to contact any of the
members of the Albanian Issues Caucus in the U.S. Congress listed below
to express their thoughts and feelings about various aspects of
American-Albanian relations including immigration matters, US Embassy
procedures, cultural exchange programs, tourist, student and work
visas, etc.

 

`Members:

1. Congressman Eliot Engel (D-NY), Co-chair

2303 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-2464

Fax: (202) 225-5513

Internet: [1]www.house.gov/engel/

Contact: Jason Steinbaum

 

2. Congressman Peter T. King (R-NY), Co-Chair

403 Cannon HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-7896

Fax: (202) 226-2279

Internet: [2]www.house.gov/king/

Contact: Robert O'Connor

 

3. Congresswoman Eva Clayton (D-NC)

2440 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3101

Fax: (202)225-3354

Internet: [3]www.house.gov/clayton/

Contact: Johnnie Barnes

 

4. Congressman Martin Frost (D-TX)

2256 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3605

Fax: (202) 225-4951

E-mail: [4]martin.frost@...

Internet: [5]www.house.gov/frost/

Contact: Justin Kasmir

 

5. Congressman Benjamin Gilman (R-NY)

2449 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3776

Fax: (202) 225-2541

Internet: [6]www.house.gov/gilman/

Contact: John Herzburg

 

6. Congresswoman Sue Kelly (R-NY)

1222 Longworth HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-5441

Fax: (202) 225-3289

Internet: [7]www.house.gov/suekelly/

Contact: Dan Boston & Dennis Lambert

 

7. Congressman Steven R. Rothman (D-NJ)

1607 Longworth HOB

Washington, D.C. 20515

Tel: (202) 225-5061

Fax: (202) 225-5851

Internet: [8]www.house.gov/rothman/

Contact: Raffi Hanparian

 

8. Congressman Tom Lantos (D-CA)

2217 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3531

Fax: (202) 225-7900

Internet: [9]www.house.gov/lantos/

Contact: Dr. Kay King

 

9. Congressman John J. LaFalce (D-NY)

2310 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3231

Fax: (202) 225-8693

Internet: [10]www.house.gov/lafalce/

Contact: Patricia Hennesey

 

10. Congressman Sander Levin (D-MI)

2209 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-4961

Fax: (202) 226-1033

E-mail: slevin@...

Internet: [11]www.house.gov/levin/

Contact: Drew Setter

 

11. Congresswoman Nita Melnikoff Lowey (D-NY)

Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-6506

Fax: (202) 225-0546

Internet: [12]www.house.gov/lowey/

Contact: Matt Traub

 

12. Congressman James P. McGovern (D-MA)

512 Cannon HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-6101

Fax: (202) 225-5759

Internet: [13]www.house.gov/mcgovern/

Contact: Cindy Buhl

 

13. Congressman Jim Moran (D-VA)

1214 Longworth HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-4376

Fax: (202) 225-0017

E-mail: [14]Jim.Moran@...

Internet: [15]www.house.gov/moran/

Contact: Michael Eastman

 

14. Congressman John Olver (D-MA)

1027 Longworth HOB

Washington, D.C. 20515

Tel: (202) 225-5335

Fax: (202) 226-1224

E-mail: [16]john.olver@...

Internet: [17]www.house.gov/olver/

Contact: Kelly Bovio

 

15. Congressman Bill Paxon (R-NY)

2412 Rayburn HOB

Washington, D.C. 20515

Tel: (202) 225-5265

Fax: (202) 225-5910

E-mail: [18]rep.paxon@....

Internet: [19]www.house.gov/paxon/

Contact: Chris Downing

 

16. Congressman Donald M. Payne (D-NJ)

2244 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3436

Fax: (202) 225-4160

Internet: [20]www.house.gov/payne/

Contact: Charrise Espy

17. Congressman John Porter (R-IL)

2373 Rayburn HOB

Washington, D.C. 20515

Tel: (202) 225-4835

Fax: (202) 225-0837

Internet: [21]www.house.gov/porter/

Contact: Kelly Curry

18. Congressman Dana Rochrabacher (R-CA)

2338 Rayburn HOB

Washington, DC 20515-0545

Tel: (202) 225-2415

Fax: (202) 225-0145

Internet: [22]www.house.gov/rohrabacher/

Contact: Paul Behrends & Al Santoli

 

19. Congressman Charles Schumer (D-NY)

2211 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-6616

Fax: (202) 225-4183

Contact: Brett DiResta

 

20. Congressman Jose Serrano (D-NY)

2342 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-4361

Fax: (202) 225-6001

E-mail: [23]jserrano@...

Internet: [24]www.house.gov/serrano/

Contact: Nadine Burg

 

21. Congressman Edolphus Towns (D-NY)

2232 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202)-225-5936

Fax: (202)-225-1018

Internet: [25]www.house.gov/towns/

Contact: Alexander Beckles

 

22. Congressman David Bonior (D-MI)

2207 Rayburn HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-2106

Fax: (202) 226-1169

Internet: [26]www.davidbonier.house.gov/

Contact: Scott Paul

 

23. Congressman Michael R. McNulty (D-NY)

2161 Rayburn HOB

Washington, DC 20515-3221

Tel: (202) 225-5076

Fax: (202) 225-5077

Internet: [27]www.house.gov/mcnulty/

Contact: Charles Segal

 

24. Congressman James H. Maloney (D-CT)

1213 Longworth HOB

Washington, DC 20515

Tel: (202) 225-3822

Fax: (202) 225-5746

Internet: [28]www.house.gov/jimmaloney/

Contact: Bryan Miller

 

And for those who want to go right to the "top", write or phone:

President Bill Clinton

The White House

1600 Pennsylvania Avenue

Washington, DC 20500

--Tel: (202) 456-1414

 

Madeleine Albright, Secretary of State

Department of State

2201 C Street, NW

Washington, DC 20520

--Tel: (202) 647-4000

 

Frosina wishes to thank Cindy Buhl of Congressman McGovern's office,
Bob Godfried,

Tom Coonan, and, especially, Dritan Zela, for their assistance in
compiling the list.

 

* * * *

Kosovo-Metohija (en francais)


1. Les Damnées du Kosovo á la Fête de l'Huma - Paris, 11-12/9/2004

2. Voyage d'inspection citoyenne au Kosovo :
- 7e jour: Les Gorani
- Interview d'un responsable du camp de déplacés roms à Leposavic

3. Kosovo : "Le pire cauchemard de l'Europe"

4. FLASHBACK:
L'UÇK, une armée kosovare sous encadrement allemand
reseauvoltaire.net - 15 avril 1999

VOIR AUSSI:

*** Les Damnés du Kosovo
un film de Michel Collon et Vanessa Stojilkovic
http://lesdamnesdukosovo.chiffonrouge.org/

*** La liste de diffusion : Damnés du Kosovo
http://www.gael.ch/collectif/damnes/inscriptions.html

*** Le site du Comité pour la paix en Yougoslavie
http://www.gael.ch/collectif/

*** Le site du COURRIER DES BALKANS
http://www.balkans.eu.org
et notamment:

*** À la rencontre des Gorani du Kosovo
http://www.balkans.eu.org/article4540.html

Tanya Mangalakova a arpenté les montagnes du Sar, au-dessus de Prizren,
à la rencontre d’une des communautés les plus discrètes du Kosovo. Les
Gorani sont fortement attachés à leur culture et à leur identité, même
si les origines de cette communauté demeurent incertaines, et si elle
n’est pas officiellement reconnue comme une minorité nationale.

*** Kosovo : le jour où la MINUK vit que la lumière était une bonne
chose
http://www.balkans.eu.org/article4539.html


=== 1 ===

Á la fête de l'Huma de Paris
STAND CUBAIN "Ernesto Guevara"

http://fete.humanite.fr/fete04_accueil.html

LES DAMNÉS DU KOSOVO
un film de Michel Collon et Vanessa Stojilkovic

SAMEDI 17h30 et DIMANCHE 14h:

DEBAT:
1° partie: "LE COMBAT DU CHE TOUJOURS ACTUEL: la guerre impérialiste"
2° partie: " Yougoslavie, Irak, Cuba, cibles d'une même guerre globale"
avec :

vidéoprojection du film de :

Michel Collon  journaliste et écrivain

Vanessa Stojilkovic cinéaste

en présence des auteurs qui répondront à toutes les questions.

INTRODUCTION

Bill Clinton avait promis que l'occupation de l'OTAN amènerait la paix
et la protection de toutes les nationalités au Kosovo. Qu'en est-il
aujourd'hui ? vingt témoins parlent.

Un document essentiel pour tous les pays menacés de devenir un jour une
cible de l'impérialisme, particulièrement l'impérialisme des
Etats-Unis. La mondialisation nous mènent-t-elle vers des guerres de
plus en plus nombreuses ?

Chassée de son appartement à pristina, Maria n'a eu la vie sauve que
parce qu'elle parlait albanais. Son neveu, interprète pour l'ONU, a été
kidnappé en 1999, elle est toujours sans nouvelles. La maison de
Stanimir a été brûlée.

Qu'ont-ils en commun ? Ils sont Serbes et vivent, ou plutôt survivent,
au Kosovo.
Mais le « nettoyage » frappe aussi les autres minorités : Roms, Juifs,
Gorans, Musulmans.

Pourquoi les médias ne parlent-ils plus de cette région occupée par
l'OTAN ?
Le nouveau film de Michel Collon et Vanessa Stojilkovic brise le silence

Samedi à partir de  21h et dimanche à  partir de 17h, André Garand
répondra à vos questions.


=== 2 ===

Afin de se rendre compte de la situation vécue par les minorités au
Kosovo sous contrôle occidental et d'exprimer sa solidarité, le Comité
de surveillance OTAN (CSO), soutenu par des organisations de divers
pays a pris l'initiative d'organiser un voyage d'inspection citoyenne
au Kosovo, du 13 au 22 août 2004.

13 août 2004, une douzaine de personnes, originaires de Belgique,
France, Suisse et États-Unis, repartis dans 4 véhicules quittent
Belgrade. Première étape: la petite ville de Pozega, dans l'ouest de la
Serbie. Visite d'un camp de réfugiés serbes du Kosovo. Ce camp abrite,
depuis près de 5 ans, une bonne centaine de personnes, toutes provenant
du village de Drsnik, dans la commune de Klina, comptant alors
également une minorité d'Albanais catholiques avec lesquels les Serbes
se sont toujours bien entendu. Ils ont été expulsés le 17 juin 1999,
lors de l'arrivée des forces de l'OTAN...

Journal du voyage sur www.csotan.org

http://www.csotan.org/Kosovo2004/textes.php

---

Source: alerte-otan -
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages

Voyage d'inspection citoyenne au Kosovo : 7e jour

Ceux d'en haut
19 août 2004

Les Goranci, littéralement "ceux d'en haut", vivent depuis des siècles
dans les montagnes de l'extrême sud du Kosovo, entre l'Albanie et la
Macédoine. Depuis 1999, leur exode s'est accéléré et ils se retrouvent
maintenant en minorité dans leur foyer de la Gora. Si Dragas compte des
membres des deux communautés, les villages au nord de la petite ville
sont habites par des Albanais et ceux au sud, souvent dépeuplés, par
des Goranci. Bien que la langue goran ou même le serbe soient souvent
entendus dans les rues de Dragas, les inscriptions, même officielles,
sont presque toujours uniquement en albanais.

Dans le petit village de Mlika, nous rencontrons Rustem Ibisi,
représentant au parlement de Pristina de l'Initiative citoyenne goran
(GIG). Selon une estimation de l'OSCE de l'an passe, la commune de
Dragas ne compterait plus que 6 à 7.000 Goranci, contre 18.500 avant la
guerre. Actuellement, la plus grande concentration de Goranci est à
Belgrade, qui en compterait près de 20.000. Depuis ce que Rustem
appelle "l invasion albanaise" de 1999, 11 Goranci ont été tués par des
extrémistes et 49 maisons ou commerces ont subi des attaques à
l'explosif. Il dénonce en particulier le comportement de la KFOR
allemande qui a toléré le nettoyage ethnique entrepris par l'UCK. Son
remplacement, quelques mois plus tard, par des unités turques a sans
aucun doute sauvé les Goranci et ramené un peu d'ordre dans la région.
Lors des pogroms de mars, les soldats turcs ont étouffé dans l'oeuf la
tentative de certains Albanais de s'en prendre aux Goranci.

Si depuis deux ans les Goranci n'ont plus subi d'attaque armée, leur
exode se poursuit lentement, principalement motive par l'absence
d'emplois et de perspectives économiques. La plupart des commerces sont
aux mains d'Albanais, parfois installes dans des locaux usurpés à leurs
propriétaires goran. Deux usines textiles fonctionnaient à Dragas
jusqu'en 1999 : la première a été détruite par les bombardements de
l'OTAN et la seconde a été fermée par les nouveaux occupants.

Mais un autre danger menaçant le peuple goran est la tentative
d'assimilation qu'ils subissent, non des Albanais, mais des Bosnjaci,
nouveau nom des Musulmans bosniaques. Le SDA, au pouvoir en
Bosnie-Herzégovine, multiplie les pressions pour que les Goranci se
déclarent Bosnjaci et optent pour l'enseignement en bosniaque plutôt
qu'en serbe (langues qui sont l'une et l'autre des variantes de la même
langue serbo-croate). Un accord unirait probablement les leaders de
Sarajevo et de Pristina à ce sujet et ferait partie, selon Rustem, du
plan de "transversale verte" visant à créer un territoire musulman
compact de la Turquie au nord de la Bosnie. Nous passons la soirée dans
le petit village de Lestane, où se déroule un concert de musique goran
marquant le début des festivités d'un mariage. Cela nous donne
l'occasion de découvrir la richesse culturelle de ce peuple, sa
musique, ses danses et les merveilleux costumes de ses femmes (voir les
photos).

---

Source : http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages

Retranscription de l'interview de G. S., responsable du camp de
déplacés roms à Leposavic (nord Kosovo)

14 août 2004

Interview par Georges Berghezan

Traduction par Nedzmedin Neziri

G. S. : C'est un camp de l'ancienne armée yougoslave, nous sommes là
depuis le 20 juin 1999. Tous les gens qui ont fui le quartier de la
Mahala Rom de Mitrovica sont arrivés ici pour se réfugier. Actuellement
il y a 36 familles ici. En juin 1999, quelques familles serbes avaient
aussi trouvé refuge ici, peu à peu les Serbes sont partis et les Roms
sont restés. Chaque famille a une chambre indépendamment du nombre de
personnes. Une famille de 10 a droit à une chambre, une famille de 3,
c'est également une chambre. Les conditions de vie sont misérables.
C'est un peuple qui ne vivait pas dans des caravanes, mais chacun
vivait dans sa propre maison. C'est un peuple qui vivait de son
travail. Ils étaient éduqués, ils suivaient l'école, ils avaient leur
culture. Ils vivaient comme tout le monde normalement. Tout ça s'est
passé à cause des Albanais, qui nous ont chassés de nos terres.

Ici, de quoi vivent les gens ?

N. N. : Ils touchent entre 30 et 60 euros par famille et par mois des
services sociaux de l'UNMIK[1]. Avant il y avait une association qui
s'appelait QUERY (?) qui nous aidait pour la nourriture, mais depuis
qu'ils sont partis, plus personne ne nous aide. Maintenant c'est
l'UNMIK qui a pris en charge l'assistance en versant 60 euros par
famille. Il y a deux catégories en fonction du nombre de personnes :
entre 30 et 60 euros. 60 euros c'est le maximum, même si tu as plus
d'enfants.

Pour les vêtements ?

G. S. : CARITAS-Belgique avait fait une distribution, ensuite, après
les événements de mars (2004), on a eu une aide du gouvernement serbe
qui nous a ramené des vêtements. Depuis personne d'autre.

Il y a des endroits où ils peuvent aller en dehors de ce périmètre ?

G. S. : Au départ il y a eu des tensions avec les Serbes, mais
maintenant, nos enfants sont scolarisés. Il y a 35 enfants ici qui vont
à l'école avec les Serbes et il y a un enfant qui va au gymnase en
troisième année.

Un enfant m'a dit qu'ils apprennent le serbe et le romani ?

N. N. : Oui, il y a une école maternelle et là ils apprennent la langue
maternelle. Ici c'est des Serbes, c'est la terre des Serbes. Maintenant
ils ont une grande liberté ici, il ont droit à leur langue maternelle
et ils ont une liberté large. Ils ont le droit de travailler... mais il
n'y a plus d'usine, donc plus de travail.

Il est possible de circuler en dehors du village ?

G. S. : Oui, on peut aller jusqu'au pont de Mitrovica, après on ne peut
pas aller. En Serbie on peut aller où on veut.

Quel sont les risques ?

G. S. : On ne peut pas aller là-bas parce qu'on va être tué. Ils
n'acceptent pas notre langue romani, ils acceptent les gens qui parlent
grammaticalement la langue albanaise. Nous en avons eu la preuve au
mois de mars. On a pensé que tout s'était calmé, mais ils ont chassé
des Serbes et aussi des Roms.

Mais vous parlez couramment l'albanais ?

G. S. : Non, on comprend un peu, mais on ne parle pas bien.

Comment est-ce qu'il explique qu'en mars les Ashkali[2] de Vucitrn qui
parlent albanais ont été chassés aussi ?

N. N. : Il dit que les Ashkali c'est des Roms qui prennent un autre nom
pour retourner là-bas chez eux.

Est-ce qu'on se marie facilement entre Roms et Ashkali ?

G. S. : Ce n'est pas très fréquent, mais ça arrive. Mes belles-filles
sont Ashkali.

N. N. : Ici vous avez des personnes qui se disent Roms, d'autres
Ashkali et d'autres Egyptiens, mais c'est le même peuple. Tout ceci est
artificiel, un jour ou l'autre même si on parle Albanais, on peut être
tué.

Vous qui n'êtes pas des "gadje" est-ce que vous pouvez voir des
différences ?

N. N.: En parlant avec une personne, on sait très vite mais sans
parler, il n'y a pas de différence.
[.........]
Nous, on a pas participé à la guerre, on est resté dans nos maisons.
Les Serbes n'ont pas confiance en nous. Les Roms, les Ashkalis et les
Egyptiens, nous avons des noms musulmans, les mêmes noms que les
Albanais. Au Kosovo, 95% des Roms sont musulmans, mais il a aussi des
Roms chrétiens, des Roms juifs.

La chronologie de l'expulsion des Roms de Fabricka Mahala

N. N. : Quand les militaires serbes sont partis, le 17 juin 1999, les
Albanais sont entrés, c'était une foule énorme, ils cassaient,
volaient, ils frappaient tous ceux qu'ils voyaient sur leur passage.
Mitrovica était sous commandement français, mais ils ne les ont pas
protégés. Ils n'ont même pas installé de sécurité pour protéger le
quartier de Fabricka Mahala qui comptait plus de 5000 habitants. Une
dame a été violée par les Albanais devant sa maison, en présence de
soldats français qui ne les ont pas arrêtés. Chacun s'est sauvé par ses
propres moyens de l'autre côté de la rivière Ibar. Lui, il est resté
jusqu'au 20 juin.

Je voulais leur expliquer que les Roms ne sont pas des criminels et
qu'ils puissent rester encore trois jours, mais des soldats de l'UCK en
uniforme sont entré chez lui et il lui ont donné 5 minutes pour quitter
sa maison (il cite les noms des témoins qui étaient avec lui). Un imam
rom a été brûlé vivant dans sa maison, c'est Azem AZIZ, il avait 79
ans. Ses trois nièces ont pris la fuite, de peur d'être violée, et il a
été battu et brûlé vivant dans sa maison. Si vous ne me croyez pas,
c'est écrit dans les archives françaises.

Une vielle dame de 65 ans a été violée. Elle s'est cachée dans un
tonneau et, après l'avoir violée, ils l'ont fait marcher sur du feu. On
a des images de ça. Ce sont les Français qui l'ont ramenée de ce
côté-là, des médecins français. Elle a été soignée est ensuite on ne
sait pas ce qu'elle est devenue. Je sais que cette dame est morte
quelques mois plus tard.

Il y aussi une personne qui s'appelle Diminjo NEDJAT (?), ils l'ont
attrapée dans sa maison. Il était tellement battu qu'il est anormal
aujourd'hui, il suit un traitement médical chez un psychiatre, il ne
voit même plus tellement il a été battu. Son neveu a été emmené dans le
poste de commandement de l'UCK, ils ont fait pression sur lui, mais ils
l'ont relâché et lui ont dit qu'il devait revenir. Ils disent que c'est
un miracle, ils n'arrivent pas à comprendre comment il a fait pour être
relâché.

G. S. lance un appel pour présenter une image de ce peuple qui vit
abandonné. Cela fait cinq ans qu'ils vivent dans un camp, alors que ce
n'est pas leur guerre et qu'ils ne sont que des victimes. Ils sont ici
comme des esclaves avec des souffrances comparables à celle que les
nazis leur ont fait subir (pendant la 2ème guerre mondiale).

Nous sommes en contact avec un groupe de retour à Mitrovica, mais ils
nous disent pour l'instant qu'il n'y a pas de retour. Les Albanais ne
nous condamnent pas, mais ils ne veulent pas que notre langue soit
entendue de leur côté (à Mitrovitca-sud). Il faudrait qu'on change de
langue, et ceux qui ont appris le serbe devraient apprendre
l'albanais...

La vie est très dure ici, il y a des restrictions d'électricité.
Certaines heures ça fonctionne mais il y a des coupure régulièrement.
Toutes les centrales sont de l'autre côté, à Obilic etc.

Pour l'instant, il n'y a aucun plan de retour pour les Roms de
Mitrovica ?

G. S. : Non, pour l'instant, il n'y a que des négociations.

N. N. : Il y a un plan qui leur avait été présenté avec un scénario,
mais tout ça a coulé et ils se sont fait avoir. On leur avait dit que
ce plan était bien et qu'il fallait l'accepter. Ils voulaient envoyer
les premiers Ashkalis construire 20 maisons. Mais il y avait plus 1000
maisons à reconstruire et ils (Fédération Luthérienne Mondiale ?)
voulaient reconstruire seulement 20 maisons, prendre des photos et dire
que le retour des Roms était en cours. Ensuite tout ça à coulé et je
pense que c'est bien.

(G. S. montre les documents)

N. N. : Il avait un budget de 2 369 700 euros pour 60 maisons. Ils
veulent manipuler ces gens ici, en leur disant « rentrez chez vous
là-bas », et ensuite on va montrer que tout se passe bien et on va
renvoyer ceux qui sont en Europe ! Mais ceux qui se trouveront de
l'autre côté, on va les tuer, parce qu'on avait déjà renvoyé des
réfugiés : grâce à ce projet "truqué", des réfugiés de 1999 qui se
trouvaient à Novi Sad, c'était 60 familles qui ont été renvoyées à
Vucitrn où elles ont vécus moins d'un an et en mars elles ont été
chassées. Ces gens se trouvent maintenant dans la base militaire
française "De Lattre de Tassigny" .

Depuis 5 ans qu'ils ont été chassés, expulsés ici au nord de l'Ibar,
parmi les centaines de personnes qu'il y a ici, est-ce qu'au fil du
temps un jeune ou une famille a pu se débrouiller tout seul pour partir
pour un autre pays, en Serbie, au Canada, je ne sais où, ... en
Bavière, chez des cousins ? Est-ce des gens qui sont parvenus,
individuellement, par chance, à s'en sortir ?

G. S. : Oui, ici au départ (en 1999), il y avait 3.000 Roms dans les
deux hangars plus des tentes. Au départ, les hangars étaient vides
(sans cloisons intérieures).

Qu'est-ce qui a permis à certains de se débrouiller ? Ceux qui étaient
musiciens, ceux qui avaient de l'argent ?

G. S. : Chacun se débrouillait à sa façon, souvenez-vous de l'image des
114 personnes qui se sont noyées dans l'Adriatique en voulant passer en
Italie. On sait aussi qu'il y a trois bateaux qui ont disparu en
Albanie. Ceux qui pouvaient partir sont partis. Avec les passeurs, il
faut prendre des risques. Certains passent aussi par la Hongrie,
maintenant par la Croatie. Ceux qui avaient beaucoup d'argent ont pris
la fuite. Certains ont laissé tous leurs bijoux là-bas, ceux qui
avaient de la famille, des frères, des amis, en Europe ont été aidés.

Est-ce que vous avez des titres de propriété de vos maisons à Mitrovica
?

N. N. : La plupart des gens n'ont pas eu le temps de prendre tous les
documents, d'autres ont perdu leurs documents lors du voyage, les
fouilles, etc. L'UNHCR a trouvé dans les archives 540 documents de
propriété de Roms de Mitrovica, certains datant de 1954 !

N. N.: Voici une partie de l'acte de propriété de M. G. S., il est daté
du 16 mai 1977 !

G. S. : C'est très important de dire aux nôtres qui vivent chez vous
comment nous vivons ici, comment la vie est difficile. Ils n'ont pas
une réelle idée (image) de notre vie misérable. La question principale,
c'est la sécurité. Nous vous demandons de montrer comment nous vivons
ici, et comment vivent nos enfants. Nous demandons que les Roms qui
sont chez vous ne soient pas renvoyés ici au Kosovo aussi longtemps que
la situation n'est pas meilleure.

N. N. : La question c'est de voir la vérité, on est pour la vérité.

Les gens avec lesquels j'ai parlé ici m'ont dit qu'ils souhaiteraient
quitter le pays. Est-ce exact ?

G. S. : Mon souhait personnel est de retourner à Mitrovica parce que
j'ai les documents de propriété de ma maison. C'est aussi la question
de vivre là où nous sommes reconnus, là où nos ancêtres ont vécu, mais
les conditions de vie ici, vous voyez ce qu'elles sont ! On ne peut pas
vivre 10 ans comme ça, avec 60 euros (par mois) ! La vie est chère, ce
n'est pas facile, j'ai 8 enfants qui sont scolarisés. On se débrouille.

N. N. : M. G. S. est membre du Réseau des Roms en Diaspora, c'est par
lui que j'ai des informations. J'ai aussi d'autres sources dans le même
réseau.

Des gens ici m'ont dit que des Serbes vous avaient lancé des pierres ?

G. S. : Il y a eu un tournoi, il y a trois jours, et c'est l'équipe de
nos enfants a gagné. C'est seulement quelques personnes saoules qui ont
jeté des pierres, ce ne sont pas des habitants "normaux" de Leposavic
et la police est intervenue. Mais sinon, on ne reçoit jamais de pierres.
[.........]


[1] Mission des Nations Unies au Kosovo (MINUK, ou UNMIK selon
l'acronyme anglais)

[2] les « Tsiganes » du Kosovo se réclament de trois groupes distincts
: les Roms, dont la langue maternelle est le romani, les Ashkali et les
Egyptiens, dont la langue maternelle est l'albanais.

ERRATUM

Georges Berghezan me signale que l'interview du responsable rom de
Leposavic qui vient d'être publiée, n'a pas été réalisée par lui seul,
mais bien de façon collective par les divers participants à la 'mission
d'inspection' au Kosovo. La retranscription est dûe à Philippe Scheller.
Pour rappel, l'ensemble des textes et reportages relatifs à cette
mission se trouve sur le site du CSO :
http://www.csotan.org/Kosovo2004/
RM


=== 3 ===

Source: alerte-otan -
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages

http://www.b92.net/english/news/
index.php?&nav_category=&nav_id=29585&order=priority&style=headlines

Beta (Serbia)
August 22, 2004

Kosovo : "Le pire cauchemard de l'Europe"

Un article publié dans un quotidien viennois à grand tirage déclare que
le Kosovo est 'le pire cauchemard de l'Europe', affirmant que toute
activité du crime organisé en Europe commence à partir du Kosovo, ou
bien conduit au Kosovo.

"Traffic de drogue, de cigarette, bordels clandestins, vol de voiture,
cambriolage... toutes les traces conduisent à des gangs kosovars",
selon cet article.

"Kosovo est le trou noir de l'Europe, où la loi et l'ordre sont absent.
L'Europe s'est mise elle-même dans cette situation lorsqu'ellle a
séparé le Kosovo de la Serbie, et en a fait un protectorat des l'ONU et
de l'OTAN. Les Nations Unies ne font montre d'aucune autorité dans la
région, et la KFOR s'enfuit lorsque les Albanais deviennent violents".


=== 4 ===

L'UÇK, une armée kosovare sous encadrement allemand

http://www.reseauvoltaire.net/article615.html

15 avril 1999

L'UÇK (Ushtria Clirimtare è Kosovès - Armée de libération du Kosovo)
aurait été créée au début 1996, c'est-à-dire consécutivement aux
accords de Dayton, par des militants du LPK. Les premières apparitions
de l'UÇK eurent lieu à l'occasion des obsèques de militants politiques
victimes de la répression serbe, à la manière des interventions de
l'IRA en Irlande du Nord. Ses premières actions étaient de type
terroriste classique : attentats contre des représentants du pouvoir
serbe. Il s'agissait de radicaliser la lutte et de s'opposer à la
stratégie non violente du LDK d'Ibrahim Rugova tout autant que de
combattre les Serbes.

À partir de mars 1998, ce mouvement groupusculaire a connu un
développement exponentiel en se nourrissant de la haine engendrée par
la spirale répression-attentats-répression. Son objectif affiché est
l'indépendance du Kosovo et la création de la Grande Albanie,
symbolisée par l'aigle à deux têtes. Néanmoins l'UÇK n'a jamais précisé
ses options politiques. On sait que ses dirigeants ont été formés au
maoïsme version Enver Hodja et qu'ils en ont conservé les méthodes
autoritaires, mais on ignore le type de régime politique qu'ils
souhaitent promouvoir dans un Kosovo indépendant ou dans la Grande
Albanie.

L'UÇK est dirigée par Hashim Thaçi, alias " le Serpent ", personnalité
charismatique de 29 ans ayant vécu en Suisse et en Allemagne, proche du
leader du LPK, Xhavit Haliti. Son porte-parole est Jakup Krasniqi.
Depuis le 13 août 1998, l'UÇK est formellement gouvernée par un Conseil
de six membres, contrôlé de fait par le LPK.

Le financement de l'UÇK a d'abord été assuré par le trafic de l'héroïne
dans la région, puis par l'association VT (Vendlindja Therret - La
patrie t'appelle). Celle-ci organise des collectes dans le monde
entier, notamment en Suisse et en Allemagne, auprès de la diaspora
kosovar.

En septembre 1998, la revue Raids consacrait un premier reportage à
l'UÇK. Quelques jours plus tard, The European révélait ses liens avec
les services secrets allemands. Le 1er octobre 1998, Le Monde du
renseignement détaillait ce dispositif.

On peut résumer ainsi les informations aujourd'hui disponibles: en mai
1996, Hansjörg Geiger, nouveau président du BND, a décidé du soutien
militaire aux indépendantistes kosovars. L'ambassade d'Allemagne à
Tirana est devenue la base régionale des opérations anti-serbes, tandis
qu'un gouvernement kosovar en exil était installé par le LDK à Bonn
sous l'autorité de Bujor Bukosi, numéro 2 de l'UÇK. Le BND et le MAD
ont assuré la formation et l'armement de l'UÇK. Des entraînements ont
été dispensés en Turquie, à Izmir, par le numéro 2 du BND, Rainer
Kesselring. D'autres entraînements ont eu lieu en Albanie sous
l'autorité du général Klaus Naumann, alors chef des KSK. Du matériel
d'écoute et de transmission, anciennement utilisé par la Stasi, a été
remis à l'UÇK par l'entremise des directeurs des services secrets
albanais, Arben Karkini et Fatos Klosi. L'essentiel de l'armement
initial a été fourni par les services albanais (AK-47, AKM, M-44, SKS,
mitrailleuses légères Ultimax 100, RPD, RPK, mitrailleuses lourdes
DSRK, lance-roquettes antichars RPG-2, RPG-7, Armbrust, mortiers de 81
et 82 mm). Évitant d'avoir à assumer cette aide devant la communauté
internationale, le gouvernement albanais avait maquillé ce transfert en
l'imputant à des " pillages " de ses arsenaux lors des émeutes de 1997.
De source officielle confirmée par les Nations Unies, ont alors "
disparu " 226 000 AK-47, 351000 fusils semi-automatiques Simonov, 38
000 pistolets, 25 000 mitrailleuses de tous types, 2 500
lance-grenades, 750 mortiers, 20 000 tonnes d'explosifs et 1,5 million
de munitions de 7,62 mm. Bien que quantitativement important, ce
matériel est qualitativement insuffisant.
L'UÇK manque cruellement d'armes anti-chars.

Ces arsenaux sont situés en Albanie et en Macédoine. Pour couper le
ravitaillement de l'UÇK, les forces serbes ont entrepris, au début de
l'année, de " nettoyer " les zones frontalières. Ils ont détruit les
habitations sur une bande de 14 km de large, faisant office de no man's
land, et l'ont minée. L'UÇK n'a donc plus d'accès direct à ses
arsenaux, ce qui implique soit des parachutages, soit des incursions à
l'intérieur du Kosovo par des unités spécialisées de l'OTAN. En outre,
si l'UÇK bénéficiait jusque-là du soutien des populations, l'exode
massif des Kosovars l'a placée à découvert. Elle doit donc se
transformer d'une armée de guerilla en une armée classique, ce qui
paraît difficile à court terme et l'expose à des revers importants.

Actuellement, l'UÇK compterait environ 500 hommes aguerris, 10 000
hommes au combat, et 20 000 nouvelles recrues en formation en Albanie.
Jusqu'à présent, leurs actions n'ont pas eu d'impact militaire
significatif.

Lorsque le gouvernement fantôme d'Ibrahim Rugova a envisagé
d'abandonner la stratégie non violente et de créer la Fark (Force armée
du Kosovo), l'UÇK a immédiatement éliminé l'homme chargé de la
constituer (assassinat le 18 septembre 1998, à Tirana même).

De manière fort surprenante, l'UÇK n'est pas intervenue, en avril 1999,
pour s'opposer à la déportation des Kosovars par la police serbe.

Il importe de souligner que Klaus Kinkel, ministre des Affaires
étrangères des gouvernements Köhl, fut président du BND du 1er janvier
1979 au 31 décembre 1982. Et que le général Klaus Naumann est l'actuel
président du Comité militaire de l'OTAN, d'où il dirige les troupes de
l'UÇK qu'il a lui-même formées.

La tentation est grande pour l'Allemagne et l'OTAN d'effacer les traces
de cette manipulation en laissant l'UÇK seule, exposée et sans armement
adapté, à l'intérieur du Kosovo. Aussi, les Émirats arabes unis
examinent actuellement le secours qu'ils pourraient apporter aux
combattants musulmans.

(english / italiano)

L'eroica resistenza del popolo iracheno (4)

1. «Ho visto i nostri bruciare le case». Tornati dall'Iraq, gli uomini
della Brigata Garibaldi raccontano di violenze, abusi e furti compiuti
da loro commilitoni contro la popolazione civile.

2. Dichiarazione di Anundhati Roy in difesa della Resistenza irachena

3. Il comico Luttwak e la resa vittoriosa (A. Robecchi)


Vedi anche, in lingua inglese / SEE ALSO:

*** The slaughter of Iraq's intellectuals ***

...Since the occupation began, some 200 leading Iraqi academics, most
of them in the humanities and social sciences, have been killed. Is the
CIA responsible?

by ANDREW RUBIN
http://www.newstatesman.com/site.php3?newTemplate=
NSArticle_NS&newDisplayURN=200409060018

http://www.uruknet.info/?s1=1&p=5278&s2=03

*** Demonize to Colonize ***

...The complete demonization of Saddam Hussein threatens to determine
every decision and action affecting not only his future but that of
Iraq as well...

by RAMSEY CLARK
http://www.covertactionquarterly.org/demonize.html

http://www.uruknet.info/?s1=1&p=5224&s2=31


=== 1 ===

MILITARI ITALIANI IN IRAQ

«Ho visto i nostri bruciare le case»

Le testimonianze dei bersaglieri. Tornati dall'Iraq, gli uomini della
Brigata Garibaldi raccontano di violenze, abusi e furti compiuti da
loro commilitoni contro la popolazione civile. «L'abbiamo riferito ai
nostri superiori, ma non potevamo fare denunce formali. Se lo avessimo
fatto, la nostra carriera sarebbe finita»

Il manifesto, 3/9/2004

ROBERTO SAVIANO
CASERTA
«In Iraq i nostri commilitoni si divertivano a circoscrivere le
abitazioni di alcuni sospetti con la benzina, accendevano e guardavano
il fuoco avvolgere la casa di quei poveri cristi che urlavano. Poi
spegnevano e arrestavano questa gente. Ma nella maggior parte dei casi
risultavano del tutto innocenti». Questi i racconti dei soldati appena
tornati dopo oltre sei mesi passati in Iraq alla caserma Garibaldi nel
cuore di Caserta. Gli uomini della Brigata Garibaldi hanno battuto ogni
terreno di guerra: Somalia, Kosovo, Mozambico ed adesso l'Iraq.
Incontriamo un gruppo di «reduci» in un bar dove quasi sempre si
raccolgono i bersaglieri in libera uscita. Hanno finito il loro primo
ciclo in Iraq. Torneranno li giù molto presto. Il caporale G.M. è il
primo che vuole raccontare della sua esperienza. Parla con un
espressione a metà tra la stanchezza e il disgusto: «Non dimenticheremo
mai cosa abbiamo visto. Miseria totale, ragazzini che ti si attaccavano
agli anfibi per una bottiglietta d'acqua, donne anziane che dormivano
per terra con piaghe dappertutto». I militari sono stanchi ma anche
sconvolti. Chiedono di non citare il loro nome ed aggiungono che «non è
la prima volta che un bersagliere viene punito e messo sotto inchiesta
perché parla con i giornali». Tutti hanno un ricordo terribile, ognuno
ha assistito a scene di fame e malattia. Lo raccontano come se qui le
persone non ne sapessero nulla. «Ai tg noi vediamo un altro Iraq.
Quando racconto cosa ho visto mia madre mi dice, ma sei sicuro che sei
stato in Iraq? Non capisco perché la televisione non dice niente, non
fa vedere niente». «E' vero - aggiunge P.L. è l'unico in abiti borghesi
- ai telegiornali non ho mai visto immagini di uomini che si muoiono di
fame e di bambini che scavano per cercare di rompere qualche tubatura
dell'acqua e bere. In Iraq ogni volta che ero di pattuglia ne vedevo
centinaia di scene così».

Chiediamo se gli aiuti del volontariato internazionale riescono ad
arrivare, se c'è una capillarità di distribuzione se gli Usa permettono
che i pacchi umanitari arrivino ovunque. «Altro che aiuti - interviene
F.L. - ho visto i marines entrare in case di sole donne. Mettevano i
mitra in faccia alle donne e stringevano le manette ai polsi di
ragazzini che non avevano più di 5 o 6 anni. Io ho foto di bambini
messi faccia al muro come criminali, fatti inginocchiare,
schiaffeggiati». Sulla combriccola cala silenzio. Non ha tutti
evidentemente piace ricordare questi episodi, soprattutto davanti a un
giornalista. F.L. è un maresciallo appena uscito dall'accademia di
Modena. Vota a sinistra «forse sono l'unico bersagliere che vota a
sinistra della caserma» dice sorridendo mentre i commilitoni lo
prendono in giro. «E gli italiani?» «Degli italiani preferirei lasciar
perdere...».

I bersaglieri invece vogliono parlare, basta poco per tirare il tappo e
far uscire ciò che ingorga le loro coscienze da tempo. Gli altri
ragazzi tacciono. F.L. e C.L. caporale maggiore iniziano a raccontare
un episodio visto con i loro occhi. «Alcuni nostri commilitoni si
divertivano a circondare le case di alcuni sospetti, dargli fuoco e
guardare bruciare la casa. Poi spegnevano e arrestavano questa gente
che risultava la maggior parte delle volte del tutto innocente». Gli
domandiamo se hanno denunciato quanto hanno visto «In modo informale»
risponde F.L. Che significa? «Che non risulta una mia denuncia formale
- continua- ne ho parlato con i superiori e basta. Se avessi denunciato
formalmente, la mia carriera sarebbe finita lì. Preferisco cambiare le
cose da dentro e senza clamore. Ci tengo all'Esercito, io sono un
bersagliere». P.E. dice che lui non ha visto mai violenze degli
italiani e racconta: «Gli americani appena entrano in una casa pensano
ad accanirsi su chi ci abita, gli italiani invece al massimo prendono
tutto ciò che c'è da prendere. Un amico è riuscito a fregarsi due
orologi e quattro spille d'oro». Eppure si vedono solo immagini di
arresti in case di fango, in stamberghe, arresti di individui che non
hanno altro che il proprio rinsecchito corpo. «Io dice C.L. ho fatto
perquisizioni in case di ex dirigenti di polizia e di due imprenditori
vicini a Saddam. Avevano in casa di tutto, orologi d'oro, dvd,
televisori, lampadari di cristallo, un parco macchine da paura. Durante
la caduta di Saddam avevano le guardie private che non facevano entrare
i disperati e gli Usa non li arrestarono, i dirigenti non li
arrestarono sperando che passassero dalla loro parte. Qualcuno l'ha
fatto ma a suon di calci in pancia e sberle...». Anche gli italiani
hanno pestato? «Io - risponde P.E.- non ho mai visto picchiare come ho
visto fare ai marines nessun italiano. Mai». E aggiunge scherzando:
«Neanche in Italia».


=== 2 ===

RESISTENZA IRACHENA

Dichiarazione di Anundhati Roy in difesa della Resistenza irachena

Nata nel 1961 nella regione del Kerala, è la più famosa scrittrice
indiana contemporanea. Vive a New Delhi. Nel 1997 ha vinto il
prestigioso Booker Prize con Il dio delle piccole cose (Guanda 1997).

“E’ assurdo condannare la Resistenza all’occupazione USA in Iraq con la
scusa che essa sarebbe guidata da terroristi o seguaci di Saddam
Hussein. Se gli Usa fossero invasi e occupati, si direbbe forse che
chiunque insorgesse per liberare il suo paese sarebbe un terrorista o
bushiano? La Resistenza irachena sta lottando sulla prima linea della
battaglia contro l’Impero. Per questo la loro battaglia e’ la nostra
battaglia. Come molti movimenti di Resistenza, esso combina un gran
numero di frazioni. Ex baathisti, liberali, islamisti, comunisti,
ex-collaborazionisti. Naturalmente essa incontra l’opportunismo, le
rivalita’ locali, i demagoghi, e anche i criminali. Ma se noi volessimo
sostenere soltanto i movimenti puri e incorrotti, allora nessuna
Resistenza sara’ peggiore della nostra candida e impotente purezza.
Questo non significa che noi non dobbiamo criticare i movimenti di
Resistenza. Molti di loro soffrono di mancanza di democrazia,
idolatrano i loro leader, non conoscono la trasparenza, non hanno
chiarezza e direzione. Ma la maggior parte di loro soffrono perche’
vengono demonizzati e denigrati, subiscono la repressione, mancano di
risorse.
Prima di prescrivere come una pura Resistenza irachena dovrebbe
condurre la sua battaglia, ovvero in modo secolare, femminista,
democratico e nonviolento, noi dovremmo sostenere fino in fondo la
Resistenza obbligando gli USA e i suoi alleati a ritirarsi dall’Iraq.
Dopotutto, dal momento che gli USA hanno invaso e occupato l’Iraq cosi
come e’ stato fatto, con tale superiorita’ di forza militare, potevamo
aspettarci che la Resistenza sarebbe stata convenzionale? (naturalmente
anche se fosse stata convenzionale, essa sarebbe stata definita
terrorista!). In un certo senso, gli arsenali e la potenza di fuoco
senza rivali degli USA rendono il terrorismo quasi invevitabile. Quando
la gente non ha ne’ ricchezza ne’ potere, si vendica con l’astuzia e
la strategia”


=== 3 ===

http://www.uruknet.info/?s1=1&p=5173&s2=30

Il comico Luttwak e la resa vittoriosa

ALESSANDRO ROBECCHI
il manifesto, 30 agosto 2004

Ho chiuso coi cartoni animati, non guardo più nemmeno Will Coyote. Però
non si può rinunciare a tutto, dio bono, si vive una volta sola, e
allora cerco di non perdermi nemmeno un pezzo, un'intervista,
un'apparizione televisiva del signor Edward Luttwak. Non è questione di
americanismo o antiamericanismo, sia chiaro: è soltanto passione per i
grandi comici. Quando il gioco si fa duro, quando Bruno Vespa vuole
l'ospite illustre, quando si cercano lumi sulle strategie americane ma
serve un tocco di umorismo, ecco comparire Luttwak. E' vero che la
cifra umoristica dei grandi comici americani ha preso negli ultimi
tempi una china più fisica, direi del genere gonzo-trash, come nel caso
di Paul Wolfowitz che scaracchia sul pettine prima di rifarsi il look.
Ma resta il fatto che in Italia Luttwak rimane il talento più in vista.
Ha portamento, parla un italiano da allenatore di basket, ha sorrisi
minacciosi che spiegano tutto, molto più delle sue analisi. Se
abitualmente uno vedendo la tivù pensa che un americano è un europeo di
otto anni, vedendo Luttwak cambia idea: un americano è un europeo di
otto anni che può menarti quando vuole e farti uscire il sangue dal
naso. Questo cambia un pò le cose. Ma siccome Luttwak è pur sempre un
analista (?) eccoci di fronte alla sua nuova analisi, la ricetta finale
americana per vincere la guerra in Iraq: tornarsene a casa. In effetti
sarebbe una vittoria per tutti scoprire che il più grande esercito del
mondo ha a disposizione, come arma migliore, la ritirata, ma non è così
semplice. Dopo aver incendiato l'Iraq - è il ragionamento - gli stati
dell'area (Iran, Arabia saudita, Turchia, Siria, Kuwait) avranno ancora
più problemi se gli americani se ne vanno. Dunque l'America dovrebbe
«minacciare di andarsene» in modo da costringere questi stati a
colloqui bilaterali per poi attuare un «disengagement» strategico.

Traduco in italiano: insomma, gente, abbiamo capito che a Falluja non
avremo mai casette bianche con il prato, il garage, il ballo al college
e l'acquedotto con le orecchie di Topolino, quindi noi ce ne andremmo a
casa e vedetevela un pò voi. E' una tesi che non fa una grinza,
pubblicata sul New York Times a metà agosto. Ammette che la guerra era
una cazzata, che è stata condotta male, persa peggio e che è meglio
disimpegnarsi all'inglese, prendendo cappello mentre gli altri sono
ancora al caffè.

Luttwak non è di quei giovani o vecchi neocon che sputano sul pettine,
non è molto ascoltato tra quei simil-mistici del nuovo secolo americano
che sparerebbero a chiunque anche in un saloon. Appartiene, per così
dire, alla mafia perdente, è più dottor Stranamore, come genere, un pò
démodé. Ma fa notizia che se ne esca con le mani alzate, urlando:
«ritirata!». Qualcuno lo nota, infatti, ma lui non ci sta: "E'
strabiliante che la mia proposta sia stata interpretata da alcuni in
Italia come un'ammissione di resa". E giù a rispiegare, su Panorama
questa volta, che ritirarsi sarebbe una vittoria. Cosa che dicono, del
resto, tutti quelli che si ritirano.

Ma c'è di più: consigliere per mestiere, Luttwak dà consigli anche
agli italiani (Silvio prenda appunti): voi ci avete guadagnato in
prestigio ecc. ecc., non fate cazzate adesso, non andatevene come gli
spagnoli, ma piuttosto dovete "assecondare l'America in una strategia
di disimpegno graduale". Ri-tradotto in italiano: portiamo via il culo
di qui, ma facciamolo con calma. Amici italiani non lasciateci qui a
fare una figuraccia come l'altra volta che si saltava al volo
sull'ultimo elicottero sotto il fuoco dei musi gialli. Luttwak,
insomma, vorrebbe andarsene tra i fumogeni delle trattative, da
perdente ma fingendo di vincere, un trucchetto che il nostro Silvio
conosce alla perfezione: affinità tra comici.

Ma alla fine della performance (c'è da giurare che Luttwak verrà
chiamato a illustrare la sua tesi sugli schermi al più presto) la zuppa
è quella, e la domanda è sempre la stessa: come si fa a perdere una
guerra da 20.000 morti e decine di miliardi di dollari, che ha
raddoppiato il prezzo del petrolio, che ha ucciso mille ragazzotti
americani, fingendo di aver fatto una cosa buona e giusta e
democratica? Temo che non lo sappia bene nemmeno Luttwak, ma vedrete,
qualcosa gli verrà in mente. I grandi talenti sanno improvvisare.

ANOTHER CASE OF MASS DECEPTION

1. WEAK CASE AGAINST MILOSEVIC HAS HAGUE IN 'A PANIC' Massacres in
Kosovo never happened, say Canadians who investigated mass graves
(Bruce Garvey)
2. ANOTHER CASE OF MASS DECEPTION? In Iraq, it's the missing mass
weapons of destruction. In Kosovo, it's the missing mass graves
(Lawrence Martin)


=== 1 ===

The Ottawa Citizen
August 29, 2004

WEAK CASE AGAINST MILOSEVIC HAS HAGUE IN 'A PANIC'

Massacres in Kosovo never happened, say Canadians who investigated mass
graves

Bruce Garvey

The war crimes tribunal in The Hague is "beginning to panic" over its
case against former Serbian president Slobodan Milosevic according to a
Vancouver detective sent to unearth mass graves in Kosovo and a
Canadian filmmaker who documented the exhumations.
"I would think they'll have a tough time with the charge of genocide
with only 5,000 bodies," said retired Vancouver detective sergeant
Brian Honeybourn. "It seems as though The Hague is beginning to panic."
Mr. Milosevic's trial is to resume next week with the former Serbian
dictator defending himself against charges of genocide and crimes
against humanity. Former Canadian Supreme Court justice Louise Arbour
made history when she laid the charges -- the first against a head of
state -- as the tribunal's special prosecutor.
Calgary filmmaker Garth Pritchard and Sgt. Honeybourn are critical of
Ms. Arbour, now UN High Commissioner for Human Rights, and her claims
that the Serbs, directed by Mr. Milosevic, murdered as many as 200,000
civilians during its ethnic cleansing of Kosovo.
The alleged massacres were used by U.S. Secretary of State Madeleine
Albright and Western leaders as justification for their bombing
campaign and intervention in Kosovo, and were regularly and routinely
reported as fact on television networks such as the CBC and CNN, as the
West backed the Albanian Kosovo Liberation Army (KLA) against the Serbs.
"This was a massacre that never happened," Mr. Pritchard maintains.
"I was standing there when the forensic teams were telling Louise
Arbour there were no 200,000 bodies and she didn't want to know."
Mr. Pritchard, who has produced more than a dozen documentaries on the
Balkan and Afghan wars, said yesterday he has been approached by Hague
prosecutors to testify in their case against Mr. Milosevic after
turning down a request to appear as a defence witness for the former
president.
"I was telephoned by an RCMP officer seconded to the Hague tribunal's
investigative unit, a corporal named Tom Steenvoorden, who told me the
total number of bodies they have recovered amounts to 5,080, which is a
far cry from 200,000," he told the Citizen.
"I want someone like Peter Mansbridge or Ms. Arbour to tell me where
the other 195,000 bodies are. This is a massacre that never happened."
Mr. Pritchard said he refused to co-operate with the Hague prosecutors,
just as he had with representatives of Mr. Milosevic.
Other Canadians who have been named as potential defence witnesses
include Citizen reporter David Pugliese and retired Maj.-Gen Lewis
MacKenzie, who have both said they will refuse, and war correspondent
and magazine publisher Scott Taylor, who has agreed to defend articles
he wrote for the Citizen from Kosovo.
Sgt. Honeybourn and forensic team leader Brian Strongman echoed Mr.
Pritchard's doubts that the genocidal massacre by the Serbs ever took
place.
"I can't say that there weren't 200,000 bodies because I wasn't
covering the entire country," said Sgt. Honeybourn.
"But I never saw any sign of anything like 200,000. If there were that
many, then why did they have us exhuming single graves? The biggest
mass grave we examined contained about 20 and there was another one of
11. But mostly our nine-member team worked on single graves."
Mr. Strongman said he recalls that exhumations by the Canadian group
and 11 other international teams never matched the "rumours" of mass
graves holding the bodies of many thousands.
"We only spent 45 days there," he said, "but I believe the largest mass
grave we investigated held 20 bodies. I was in Bosnia and remember one
mass grave that held 200 -- certainly we never saw anything like that
in Kosovo. Of course, Louise Arbour and people had to talk about
figures like 200,000 to justify bringing in NATO."
Sgt. Honeybourn, a veteran of more than 30 years of police work, was a
member of the first Canadian forensic specialist team that joined units
from several western countries in the search for the alleged 200,000
buried victims.
Now he maintains that the Hague staff under Ms. Arbour was confused and
incompetent.
"Our resources were not maximized, simple as that," he said. "There
seemed to be a pronounced lack of co-ordination, which was extremely
frustrating. I don't think we were deployed properly."
In the six weeks Sgt. Honeybourn spent digging up fetid graves in
Kosovo during the sweltering summer of 1999, the Canadian team exhumed
86 bodies.
Outside of being able to give information to family members of bodies
they exhumed and identified, he regarded the mission, which cost Canada
more than $1.2 million, as an investigative failure and "a waste of
time."


=== 2 ===

http://www.commondreams.org/views04/0902-02.htm

http://www.theglobeandmail.com/servlet/ArticleNews/TPStory/LAC/
20040902/COMA
RTIN02/TPComment/TopStories

Globe&Mail
TODAY'S PAPER

Another case of mass deception?

By LAWRENCE MARTIN
Thursday, September 2, 2004 - Page A17

Where are the bodies? Was the other big war of the last decade, Kosovo
in 1999, triggered by bogus allegations as well? Another case of mass
deception?

In Iraq, it's the missing mass weapons of destruction. In Kosovo, it's
the missing mass graves.

In alleged ethnic cleansing exercises by Serbian leader Slobodan
Milosevic, as many as 100,000 to 200,000 civilians were said to have
gone missing or been killed in Kosovo, many of them buried in mass
graves. Members of a Canadian forensic team to the Serbian province
have come forward to label the numbers nonsense. No mass graves, they
say, and, on both the Albanian and Serb sides, only a few thousand
dead. A mockery of the numbers used to justify the war.

In The Hague this week, the war-crimes tribunal reopened with Mr.
Milosevic's calling the genocide charges against him a lie and a
treacherous distortion of history. He may well be the treacherous
distorter. If his Serb armies weren't guilty as charged in Kosovo,
there was his past record of bloodshed to consider. As someone wrote,
Kosovo for Mr. Milosevic was like tax evasion for Al Capone: something
they could nail him on.

But that doesn't excuse going to war on the basis of flim-flam. The
Kosovo story has etchings of Iraq all over it. The United States (the
Democrats this time) and Britain (Tony Blair again) demonize an enemy
with fraudulent accusations. They play the gullible media, Canada's
included, like a violin.

The latest person to debunk the genocide numbers is retired Vancouver
homicide detective Brian Honeybourn, a member of the forensic team. He
told The Ottawa Citizen this week that his nine-member group found
mainly single graves, with a couple of exceptions being one of 20
bodies and another 11. He wonders how genocide charges against Mr.
Milosevic can stand up. "It seems as though The Hague is beginning to
panic."

Garth Pritchard, a Canadian filmmaker, accompanied the forensic team to
Kosovo. "This was a massacre that never happened." He joined mission
leader Brian Strongman in lambasting Canadian Louise Arbour, the
special prosecutor for the tribunal that brought the charges against
Mr. Milosevic. Ms. Arbour, now the United Nations High Commissioner for
Human Rights, was used as a pawn by war-hungry Washington and London,
they said. "I was standing there when the forensic teams were telling
Louise Arbour there were no 200,000 bodies and she didn't want to
know," Mr. Pritchard told the Citizen.

Ms. Arbour's career path lit up after her war-crimes work. She was
appointed to the Supreme Court of Canada, then to her UN post.

The findings, or non-findings, of the Canadian forensic team are
consistent with those of other teams of experts sent over since the war
ended. At the time of the conflict, James Bissett, a former Canadian
ambassador to Yugoslavia, and Lewis MacKenzie, a major-general with a
wealth of experience in the Balkan theatre, took issue with the tales
being spun. But they, as well as some voices in the media, were drowned
out by the drumbeat of war.
U.S. defence secretary William Cohen was alleging that as many as
100,000 Albanian Kosovars had gone missing. Mr. Blair, in a preview of
his comportment on Iraq, was crying horror upon horror. President Bill
Clinton wanted to shift the focus off his domestic problems -- Monica
Lewinsky etc. -- and was gung-ho for a NATO invasion.

Looking back a couple of years after the conflict, defence minister Art
Eggleton acknowledged that the propaganda coming out of the Pentagon
was extraordinary. But the Chrétien Liberals, on close terms with the
Clinton Democrats, weren't about to buck the White House on Kosovo, as
they would on Iraq. The allies were all on board for an attack, making
it extremely unlikely that Canada would be the odd one out.

But having everybody in the wagon doesn't excuse what happened. If the
forensic teams' stories are correct, the missing dead in Kosovo is
indeed a scandal comparable to the absence of WMD in Iraq. In a
five-year period, political leaders twice duped their populations into
going to war.