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Comment le parti de la guerre mondiale embrigade les ONG pour la guerre

ONG : De l’aide à la collaboration

par German Foreign Policy

27 JUILLET 2007

Depuis
Cologne (Allemagne)

Le gouvernement de Berlin a utilisé sa présidence du Conseil européen, qui s’est terminée le 30 juin, pour intégrer les ONG dans la politique militaire européenne. Cela ressort des documents de travail du ministère des Affaires étrangères et de la Fondation Bertelsmann. Les ONG (les organisations non gouvernementales) sont associées aux services de l’Etat par des subventions ; le but est de faire accompagner les opérations militaires à l’étranger par de l’aide civile et humanitaire. Le résultat en est que la distinction entre les forces militaires d’occupation et les secouristes non militaires est effacée. Des critiques y voient une raison des attaques croissantes contre les collaborateurs des ONG humanitaires dans les territoires occupés par les troupes occidentales, qui se terminent toujours plus souvent par la mort – 83 fois l’an dernier. Berlin et Bruxelles utilisent le danger croissant que courent les ONG pour les faire participer à un « système mondial d’information pour la sécurité ». Il servirait à mettre systématiquement les informations captées par des civils à disposition de l’armée. Les représentants de grandes ONG critiquent de manière acerbe leur instrumentalisation par des gouvernements.

La priorité

L’intégration d’ONG dans la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) est de première priorité pour Berlin, apprend-on dans un document du ministère des Affaires étrangères qui informe sur les conférences, sur la coopération des institutions de l’UE et des organisations non gouvernementales. Pendant la présidence allemande, ont eu lieu à Bruxelles cinq rencontres lors desquelles des services de l’UE ont discuté avec des collaborateurs supérieurs des ONG (« field experts ») comment leurs organisations pourraient être intégrées le plus tôt possible dans le planning et la réalisation de missions PESD. Entre temps, Bruxelles entretient un comité spécial pour le rattachement institutionnalisé des ONG (« Committee for the Civilian Aspects of Crisis Management – Civ-Com »). Il a le devoir d’analyser les « aspects civils » de « la gestion des crises » militaires [1].

Les instruments

Un rôle décisif est destiné aux ONG europé­ennes pour la création et la transformation de la police et la justice dans les territoires actuels et futurs d’intervention de l’UE. En tant que « Global player », Bruxelles disposerait d’une multitude d’instruments en matière de politique, de développement et de sécurité (« political, developmental and security tools ») pour « réformer le secteur de la sécurité » au sein des états concernés, peut-on apprendre lors d’un congrès organisé par le ministère des Affaires étrangères et la Fondation Bertelsmann (« Partners in Conflict Prevention and Crisis Management : EU and NGO Cooperation »). Les ONG doivent coopérer aux mesures par la formation du personnel (« training ») et la formation de la conscience publique (« awareness-raising ») ; car c’est uniquement ainsi que des autorités judiciaires et policières « fiables » (« Transitional Justice ») peuvent être créées [2].

L’expérience

Parmi les sujets principaux traités lors de ce congrès de Berlin se trouvaient ainsi les missions policières de l’UE en Afghanistan, au Kosovo, en République démocratique du Congo, en Palestine et en Bosnie-herzégovine. Les ONG participantes, dont Swisspeace et amnesty international, ont d’abord été « informées » de l’« utilité » des interventions de l’UE par des représentants du ministère des Affaires étrangères et du European Peacebuilding Liaison Office (EPLO), qui est une plate-forme européenne d’ONG. Puis les représentants des ONG ont eu l’occasion de transmettre aux organisateurs du congrès leurs connaissances des états nommés et des situations spécifiques de conflits qui y règnent (« conflict settings »). Selon les organisateurs, on assure – par la sélection ciblée et la préparation des représentants des ONG – une importance maximale aux informations transmises [3]. L’utilisation des connaissances des ONG, qui peuvent espérer une franchise inconditionnelle de la part de la population dans les territoires occupés, compte parmi les éléments les plus importants de cette collaboration. C’est pourquoi les représentants des ONG étaient aussi invités à une autre conférence internationale (titre : « Paix et justice ») que le ministère des Affaires étrangères a organisé début juillet pour traiter notamment de « la réforme du secteur de la sécurité ». Le critère pour la sélection des ONG était « l’importance de leurs connaissances ».

Les informateurs

Aujourd’hui déjà, de nombreuses ONG sont des informateurs directs pour les opérations militaires. Ils entrent les données sur la situation actuelle de sécurité, récoltées dans des régions d’intervention à l’étranger, dans le système électronique « Safety Information Reporting Service » (SIRS). La banque de données a été développée par les groupes leader de logiciels (Microsoft, Yahoo) à la demande de la « Crisis Management Initiative » (CMI) de l’émissaire spécial de ONU pour le Kosovo, Martti Ahtisaari. Cette banque de données est ouverte aux ONG et aux militaires depuis 2005 [4].

Utilisation à long terme

Le ministère des Affaires étrangères et la Fondation Bertelsmann exigent que l’UE, par la mise à disposition de moyens financiers, crée des capacités utilisables à long terme chez les ONG dont elle compte parmi les financiers les plus importants. Aussi faut-il désigner des « officiers de liaison pour ONG » au sein de la Commission européenne pour pouvoir – lors d’opérations militaires – profiter à tout moment des connaissances des informateurs non gouvernementaux. En outre, les ONG doivent aussi être recensées et évaluées à l’aide de critères d’utilité gouvernementale (« mapping and ranking ») pour garantir dans tout scénario d’intervention imaginable le choix du « meilleur partenaire » [5].

Complémentaire à l’armée

Selon le jugement de Pierre Micheletti, directeur de l’organisation humanitaire internationale « Médecins du Monde », la dépendance des moyens financiers de l’UE amène actuellement déjà beaucoup d’ONG à « participer à des programmes qui les transforment en véritables prestataires de services, pour ainsi dire stratégiquement complémentaires à l’armée ». Par la suite, les ONG sont identifiées aux troupes d’intervention de leurs pays d’origine et déclarées comme cible militaire légitime par les opposants à l’occupation. En 2006, cela a coûté la vie à 83 humanitaires – selon Micheletti ce nombre correspond « au triple du nombre des soldats tués lors de missions de paix de l’ONU ». Le directeur de « Médecins du Monde » met instamment en garde contre « la constante apparition en commun de soldats et d’humanitaires » qui change de façon définitive et irrévocable l’image des ONG : « Si le chevauchement […] des intérêts et des apparences s’enracinent dans la perception publique, toute la logique de l’aide « sans frontières » serait remise en question » [6] – les humanitaires deviennent des collabos.





[1] European Peacebuilding Liaison Office/Crisis Management Initiative/Bertelsmann-Stiftung : Partners in Conflict Prevention and Crisis Management. EU and NGO Cooperation. Federal Foreign Office, Berlin 20–21/6/07. Conference Background Papers

[2] ibid.

[3] International Conference « Building a Future on Peace and Justice », Nuremberg 25– 27/6/07 ; www.peace-justice-conference.info

[4] Crisis Management Initiative : Launching SIRS : The Safety Information Reporting Service.

[5] European Peacebuilding Liaison Office/Crisis Management Initiative/Bertelsmann-Stiftung, loc. cit.

[6] Pierre Micheletti : Schutzlose Helfer ; Le Monde diplomatique du 8/6/07



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Von Helfern zu Kollaborateuren 

01.07.2007

BERLIN/NÜRNBERG/GÜTERSLOH (Eigener Bericht) - Die Berliner Regierung hat ihre gestern beendete Ratspräsidentschaft zur weiteren Einbindung nichtstaatlicher Hilfsorganisationen in die europäische Militärpolitik genutzt. Dies geht aus Arbeitspapieren des Auswärtigen Amts und der Bertelsmann-Stiftung hervor. Die NGOs (Non-Governmental Organizations, Nicht-Regierungsorganisationen) werden mit finanziellen Zuwendungen an staatliche Stellen gekoppelt; Ziel ist die zivil-humanitäre Flankierung militärischer Gewaltoperationen im Ausland. Im Ergebnis verwischen die Unterschiede zwischen militärischen Besatzungskräften und nichtmilitärischen Besatzungshelfern. Kritiker sehen darin einen Grund für die zunehmenden Angriffe auf Mitarbeiter ziviler Hilfsorganisationen in Einsatzgebieten westlicher Truppen, die immer öfter tödlich enden - im vergangenen Jahr 83 Mal. Berlin und Brüssel nutzen die steigende Gefährdung der NGOs, um die Organisationen zur Mitarbeit an einem weltumspannenden "Sicherheitsinformationssystem" zu bewegen. Es soll die zivil gewonnenen Erkenntnisse systematisch dem Militär zur Verfügung stellen. Vertreter großer NGOs üben scharfe Kritik an ihrer staatlichen Instrumentalisierung.

Priorität

Die Einbindung von NGOs in die Europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik (ESVP) habe für Berlin "Priorität", heißt es in einem Papier des Auswärtigen Amtes, das über Konferenzen zur Kooperation von EU-Institutionen und Nicht-Regierungsorganisationen Auskunft gibt. Während der deutschen EU-Ratspräsidentschaft fanden in Brüssel mindestens fünf Treffen statt, bei denen EU-Stellen mit leitenden Mitarbeitern von NGOs ("field experts") diskutierten, wie deren Organisationen frühzeitig in Planung und Durchführung sogenannter ESVP-Missionen einbezogen werden können. Brüssel unterhält mittlerweile eigens ein Komitee für die institutionalisierte Anbindung von NGOs ("Committee for the Civilian Aspects of Crisis Management - CivCom"). Es soll "zivile Aspekte" des militärischen "Krisenmanagements" ausloten.[1]

Instrumente

Eine entscheidende Rolle wird den europäischen NGOs beim Auf- und Umbau von Justiz und Polizei in aktuellen und zukünftigen EU-Interventionsgebieten zugedacht. Brüssel verfüge als "global player" über eine Vielzahl entwicklungs- und sicherheitspolitischer Instrumente ("political, developmental and security tools") zur "Reform des Sicherheitssektors" in den betroffenen Staaten, heißt es anlässlich einer Tagung von Auswärtigem Amt und Bertelsmann-Stiftung ("Partners in Conflict Prevention and Crisis Management: EU and NGO Cooperation"). NGOs sollen durch Ausbildung des Personals ("training") und öffentliche Bewusstseinsformung ("awareness-raising") an den Maßnahmen mitwirken, denn nur so seien "verlässliche" Justiz- und Polizeibehörden zu installieren ("Transitional Justice").[2]

Erfahrung

Zu den zentralen Themen der Berliner Tagung gehörten daher die Polizeimissionen der EU in Afghanistan, Kosovo, der Demokratischen Republik Kongo, Palästina und Bosnien-Herzegowina. Die teilnehmenden NGOs, darunter Swisspeace und Amnesty International, wurden zunächst von Vertretern des Auswärtigen Amts und des European Peacebuilding Liaison Office (EPLO), einer europaweiten Plattform von NGOs, über die "Nützlichkeit" der EU-Interventionen gebrieft. Danach erhielten die NGO-Vertreter die Möglichkeit, ihr Wissen über die genannten Staaten und über die spezifischen dortigen Konfliktlagen ("conflict settings") an die Tagungsorganisatoren weiterzugeben. Durch die gezielte Auswahl ("selection") und Vorbereitung ("preparation") der NGO-Repräsentanten sei eine maximale Relevanz ("maximum relevance") der von ihnen übermittelten Informationen sichergestellt worden, erklärten die Veranstalter.[3] Die Nutzung des Wissens von NGOs, die auf vorbehaltlose Offenheit unter der Bevölkerung der Interventionsgebiete hoffen können, gehört zu den wichtigsten Elementen der Kollaboration. Daher waren NGO-Vertreter auch zu einer weiteren internationalen Konferenz eingeladen (Titel: "Frieden und Gerechtigkeit"), die das Auswärtige Amt unter anderem zum Thema "Reform des Sicherheitssektors" in der vergangenen Woche abhielt. Kriterium der NGO-Auswahl war deren "relevante Erfahrung".[4]

Zuträger

Bereits heute sind zahlreiche NGOs unmittelbare Zuträger für Militäroperationen. Sie speisen Daten, die sie in ausländischen Interventionsgebieten über die dortige Sicherheitslage erhoben haben, in das elektronische System "Safety Information Reporting Service" (SIRS) ein. Die Datenbank wurde im Auftrag der "Crisis Management Initiative" (CMI) des UN-Sonderbeauftragten für den Kosovo, Martti Ahtisaari, von führenden Softwarekonzernen (Microsoft, Yahoo) entwickelt und steht seit 2005 sowohl NGOs wie auch Militärs offen.[5]

Langfristig nutzbar

Wie Auswärtiges Amt und Bertelsmann-Stiftung fordern, soll die EU bei den NGOs, zu deren bedeutendsten Finanziers sie zählt, durch gezieltes Bereitstellen von Geldmitteln langfristig nutzbare Kapazitäten aufbauen. Auch müssten "NGO-Verbindungsoffiziere" bei der EU-Kommission eingesetzt werden, um im Verlauf von Militäroperationen jederzeit das Wissen nichtstaatlicher Informanten abrufen zu können. Zudem soll eine Erfassung und Bewertung der NGOs anhand staatlicher Nützlichkeitskriterien ("mapping and ranking") gewährleisten, dass für jedes denkbare Interventionsszenario der "richtige Partner" ausgewählt werden kann.[6]

Komplementär zum Militär

Nach dem Urteil von Pierre Micheletti, Vorsitzender der internationalen Hilfsorganisation "Médecins du Monde" ("Ärzte der Welt") bringt die Abhängigkeit von EU-Finanzmitteln viele NGOs bereits jetzt dazu, sich "in Programme einzubringen, die sie regelrecht zu Dienstleistern umfunktionieren, quasi strategisch komplementär zum Militär". In der Folge werden NGOs mit den Interventionstruppen ihrer Herkunftsländer identifiziert und von den Gegnern der Besatzung zum legitimen militärischen Ziel erklärt. 2006 haben diese Umstände 83 humanitäre Helfer das Leben gekostet - das sind "dreimal so viel, wie Soldaten im Verlauf von UN-Friedensmissionen getötet wurden", sagt Micheletti. Der Vorsitzende von "Médecins du Monde" warnt eindringlich vor einem "beständige(n) Doppelauftritt von Militärs und humanitären Helfern", der das Image der NGOs "unwiderruflich und definitiv" verändert: "Sollte sich die Überlappung von (...) Interessen und Erscheinungsbildern in der öffentlichen Wahrnehmung festsetzen, wäre die komplette Logik der Hilfe 'ohne Grenzen' in Frage gestellt" [7] - aus Helfern werden Kollaborateure.



[1], [2], [3] European Peacebuilding Liaison Office/Crisis Management Initiative/Bertelsmann-Stiftung: Partners in Conflict Prevention and Crisis Management. EU and NGO Cooperation. Federal Foreign Office, Berlin 20./21.06.2007. Conference Background Papers
[4] International Conference "Building a Future on Peace and Justice", Nuremberg 25.-27.6.2007; www.peace-justice-conference.info
[5] Crisis Management Initiative: Launching SIRS: The Safety Information Reporting Service. Conference on Crisis Management and Information Technology, Saint Paul de Vence 11.-14.12.2005. Conference Report
[6] European Peacebuilding Liaison Office/Crisis Management Initiative/Bertelsmann-Stiftung: Partners in Conflict Prevention and Crisis Management. EU and NGO Cooperation. Federal Foreign Office, Berlin 20./21.06.2007. Conference Background Papers
[7] Pierre Micheletti: Schutzlose Helfer; Le monde diplomatique 08.06.2007




( Sul caso del linciaggio, non solo mediatico, subito da una donna rumena nell'Italia razzista del 2007, si veda anche: 
"Presunzione di colpevolezza per la rumena presunta rapitrice di bimbo" di G. Carotenuto,
<< Bimbo sequestrato da rom, "caso di psicosi"
Il gip scarcera la donna romena accusata di aver tentato di sequestrare il piccolo di tre anni. L'unica testimone ha ritrattato. >>
<< Palermo: Romena Accusata Tentato Sequestro Bimbo, Mi Hanno Picchiato In Carcere >>

Sulla disinformazione strategica in merito ad "Al Qaeda" - dall'11 Settembre fino agli attentati di Londra ed oltre - abbiamo diffuso in questi anni molte decine di preziosi articoli, in varie lingue, tutti reperibili nel nostro archivio:



La guerra, il razzismo, le false notizie e il diritto all’ignoranza

La “zingara” di Palermo era del tutto innocente, e non c’è mai stato nessun tentato sequestro di bambini in spiaggia a Isola delle Femmine. Anche la cellula di Al Qaeda formata da medici musulmani presunti terroristi, che era sulle prime pagine di tutti i giornali del mondo tre settimane fa, non è mai esistita. Nel silenzio osceno dei media, sono stati scagionati tutti. La “società aperta” è sotto attacco. Ma da parte di chi?

 

di Gennaro Carotenuto

La signora Maria Feraru, 45 anni, cittadina romena, è stata completamente scagionata dall’accusa infamante di aver tentato di rapire un bimbo di tre anni sulla spiaggia di Isola delle Femmine, in provincia di Palermo. Portava una gonna sospetta, e ciò è bastato a scatenare la follia collettiva. Dai media, ai bar di tutta Italia, ai forum in Internet, in molti avevano chiamato al linciaggio, al farsi giustizia da sé. I media, trattandosi di una “zingara”, avevano immediatamente presunto la colpevolezza. C’erano perfino le motivazioni: tratta di bambini, qualcuno aveva perfino parlato di traffico di organi, in una corsa ad evocare più orrore possibile senza alcun riscontro. Non importa che il luogo più improbabile per rapire un bambino sia una spiaggia affollata o un supermercato, dove appena un paio di mesi fa era stato inventato un falso sequestro analogo, questa volta in norditalia. E non importa che non esista un solo caso di “zingara” condannata per sequestro di persona in Italia. La maggioranza degli abitanti di questo paese –senza alcuna vergogna- tra un giorno o un mese sarà di nuovo disposta a credere che gli zingari rapiscono i bambini. O che i nazisti -è più o meno lo stesso- fecero le Fosse Ardeatine per colpa dei partigiani che non si consegnarono. Del resto lo dice anche Mike Buongiorno!

UNA FALSA NOTIZIA NON NASCE DAL NULLA 
Nasce da rappresentazioni collettive, mentalità collettive, che la precedono e la sostengono. E’ quello che ci ha insegnato già negli anni ’20 Marc Bloch, con La guerra e le false notizie. Siamo disposti a credere tutto quello che ci rende chiaro un quadro. Gli zingari, o i musulmani o i politici sono sempre colpevoli. I carabinieri (o gli Stati Uniti), secondo da dove si guarda, hanno sempre torto o sempre ragione. Gli italiani (e non solo loro) sono così disposti a credere che gli zingari rapiscono i bambini, tanto da ribaltare l’onere della prova: sei tu –chi scrive sta ricevendo diversi messaggi in tal senso- a dover dimostrare che gli zingari non rapiscono i bambini, non loro a dover citare un solo caso di condanna passata in giudicato.

Per far tenere in piedi la loro rappresentazione collettiva rivendicano il diritto all’ignoranza: non sappiamo dirti quale “zingaro” ha rapito un bambino, ed è stato condannato per questo, ma siccome tutti abbiamo sentito dire che gli zingari rapiscono i bambini, deve essere vero.
Il diritto all’ignoranza è elevato così a foglia di fico nazionale: pochi giorni fa a Firenze, il giudice Giacomo Rocchi ha assolto il senatore di Alleanza Nazionale, Achille Totaro. Questi era sotto processo per aver diffamato la memoria della Medaglia d’Oro al Valor Militare, il partigiano Bruno Fanciullacci, al quale aveva dato dell’ “assassino vigliacco” in relazione alla morte del filosofo Giovanni Gentile, attivo repubblichino. Nella sentenza il giudice sostiene che Totaro ha diritto di non conoscere i fatti e di conseguenza che, in base all’articolo 21 della Costituzione –per conquistare la quale Fanciullacci è morto sotto tortura, a Villa Trieste, la Via Tasso fiorentina- può esercitare la propria libertà di espressione, offendendo la memoria di Fanciullacci con un “ragionamento politico”, che prescinde totalmente dagli accadimenti. Diffamo Fanciullacci, o Berlusconi, o gli zingari o i musulmani, perché mi stanno antipatici ed è un mio diritto poterlo fare. E' l'elevazione -e fa giurisprudenza- del pregiudizio a categorie metafisiche.

Quindi il Senatore Totaro, ha diritto di diffamare la memoria di Fanciullacci per partito preso, per ideologia (antipartigiana), ma soprattutto facendosi scudo dietro la sua ignoranza. In base allo stesso diritto all’ignoranza, milioni di italiani si sentono in diritto di accusare i rom di rapire i bambini e i musulmani di essere tutti terroristi. Succedeva anche negli anni ’30, quando molti dei 40 milioni di italiani si autoconvinsero che poche decine di migliaia di ebrei ipotecassero il futuro della nazione e fossero usi a pratiche disdicevoli; per esempio che un banchiere ebreo fosse di natura più avido di un banchiere cattolico o buddista.

IL NEMICO TRA NOI 
La settimana scorsa, nella città australiana di Brisbane, il medico indiano di religione musulmana Mohamed Haneef, è stato scagionato dall’accusa di essere il capo di una cellula terroristica islamica formata da medici. La presunta cellula sanitaria di Al Qaeda era accusata di aver realizzato un attentato ai primi di luglio all’interno dell’aeroporto di Glasgow, dove un’auto (nella foto) prese fuoco in circostanze anomale per un attentato terroristico. Immediatamente dopo, tutti i medici presunti componenti della presunta cellula, erano stati arrestati, Haneef addirittura in Australia, dove secondo i media mainstream era scappato.

Erano stati arrestati senza tentare la fuga perché completamente innocenti e Haneef era andato in Australia per motivi privati. Nei giorni successivi i suoi cinque presunti complici, tutti medici, erano stati scagionati. Infine è toccato al capo: non è mai esistita una cellula di Al Qaeda formata da medici, né da paramedici, né da portantini, né da veterinari. Ai sei è andata bene, potevano essere linciati o ammazzati come capitò al cittadino brasiliano Jean Charles de Menezes, scambiato per terrorista e freddato sul posto. Oppure essere deportati per anni a Guantanamo senza processo né incriminazione alcuna, visto che appena una dozzina dei quasi mille che sono passati dal campo di concentramento cubano, è mai stato incriminato di qualcosa.

A chi non è andata bene, anzi è andata malissimo, è invece all’opinione pubblica mondiale. Questa per giorni è stata ammaestrata a pensare che giovani musulmani, perfettamente integrati nella società britannica, tanto da essere divenuti medici, lavorare nei nostri ospedali e curare i nostri malati, potessero essere invece il germe distruttivo della nostra società. Fior di esperti sono stati intervistati, dando per scontata la colpevolezza dei sei ed arrampicandosi sugli specchi per giustificare il perché sei brillanti medici si erano trasformati in terroristi. Alcuni di questi hanno sproloquiato sul fatto che "l'integrazione non è garanzia di integrazione", sull'irriducibile conflitto di civiltà, sull'atavico odio dei musulmani per le società aperte.

Non può sfuggire che, anche in questo caso, la falsa notizia non nasce dal nulla. Nasce dall’esigenza sia delle classi dirigenti che collettiva di individuare il nemico, di aggrapparsi all’esistenza di un nemico che spieghi il male, la paura alla quale la società occidentale sembra condannarsi. E il musulmano nemico non può essere solo il disadattato, l’escluso. Perfino i terroristi kamikaze del 7 luglio 2005 erano sì inglesi, ma con vite comuni, precarie, foriere di insoddisfazione, di rancore. I sei medici no. Sono il cerchio che si chiude sull’integrazione impossibile: se perfino sei medici si trasformano in terroristi, allora non c’è integrazione possibile e tutti i musulmani sono un corpo estraneo. E non importa che fosse una bufala macroscopica; se ben pochi media si sono preoccupati di divulgare la notizia della loro completa estraneità con Al Qaeda, allora per milioni di persone i medici musulmani continuano ad essere potenziali terroristi. E’ un paradosso, fa notizia l’uomo che morde il cane, ma se tutti i musulmani sono terroristi, come mai un musulmano scagionato dall’accusa di terrorismo non fa notizia?

La “società aperta”, è divenuta sinonimo di “società esposta”. E in questo l’invenzione del nemico ha la stessa funzione catartica che aveva l’uso del tradizionale antisemitismo nella Germania di Weimar come elemento di accumulazione del consenso da parte del partito nazionalsocialista, l’unico –parafrasando Umberto Bossi- ad avercelo duro contro il pericolo ebraico. Troppi soggetti concorrono alla creazione del mostro, del nemico. Partiti politici fautori –per cultura o per rincorsa- della mano dura. Operatori dei media inadeguati culturalmente. O apprendisti stregoni. Il teologo cattolico Brunetto Salvarani, un paio d’anni fa in un convegno a Rimini al quale partecipammo insieme, raccontò dell’invenzione di un mostro dei nostri tempi: Adel Smith. Quest’energumeno, un attaccabrighe fanatico, si presenta con l’aspetto del lottatore di wrestling, sempre pronto a spararla grossa e a menare le mani. Ma non è nessuno e non rappresenta nessuno, anche se da sue prese di posizione solitarie -come quella sui crocifissi esposti in luoghi pubblici- l'Italia ha discusso per mesi. Salvarani, un esperto di convivenza pacifica tra religioni, raccontò di essere stato interrogato anni fa dalla redazione del programma di Rai1, Porta a Porta, su chi rappresentasse chi nella comunità islamica italiana.

Avevano chiesto alla persona adatta: Salvarani era in grado di fare una mappa dettagliata su tutte le associazioni islamiche rappresentative della realtà di quella confessione in Italia. “L’unica cosa –si raccomandò Salvarani- non chiamate Adel Smith che è un pazzo scatenato e non rappresenta nessuno”. Il giorno dopo Adel Smith –allora perfettamente sconosciuto- era ospite di Bruno Vespa a Porta a Porta, presentato come uno dei più autorevoli rappresentanti della comunità musulmana in Italia. C’era solo irresponsabilità nella creazione di Adel Smith da parte di Bruno Vespa? O era parte di un disegno cosciente di costruzione del musulmano nemico? O semplicemente Adel Smith era il musulmano che più rispondeva alla rappresentazione collettiva che la redazione di Porta a Porta e forse la società italiana stessa consideravano lo stereotipo del musulmano? La politica della paura –la gestione della paura pubblica- ha reso il musulmano nemico, e non importa ricordare che siamo noi ad occupare Baghdad e Kabul e non loro Vienna o Poitier. Sicuramente per una donna Rom in Italia è oggi inopportuno fare un complimento ad un bambino. Ma è una tragedia.


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QUIZ:
DI CHE NAZIONALITA' E' IL NUOVO INCARICATO UE PER IL KOSOVO?


[ ] tedesco
[ ] finlandese di padre nazista
[ ] francese di origine croata
[ ] statunitense di origine albanese e passaporto austriaco
[ ] albanese



Ue nomina diplomatico tedesco per negoziati sul Kosovo
domenica, 29 luglio 2007 1.52 147

BRUXELLES (Reuters) - Il capo delle politica estera dell'Unione europea
Javier Solana ha nominato il diplomatico tedesco Wolfgang Ischinger per
rappresentare il blocco nei negoziati sul futuro stato del Kosovo. Lo ha
riferito oggi il suo ufficio.
La portavoce di Solana Cristina Gallach ha detto che Ishinger,
ambasciatore tedesco nel Regno Unito ed esperto dei Balcani,
rappresenterà l'Ue negli sforzi per sbloccare le trattative tra la
Serbia e l'etnia albanese del Kosovo durante i negoziati, che ci si
aspetta dureranno almeno quattro mesi.
Tentativi di arrivare ad una risoluzione Onu sullo status Kosovo hanno
subito uno stallo questo mese, dopo la resistenza della Russia al
consiglio di sicurezza, accrescendo la prospettiva che la regione
dichiari la propria indipendenza senza il mandato Onu.
Gli stati Ue hanno invitato Belgrado e Pristina a raggiungere un
compromesso.


http://www.upi.com/International_Intelligence/Briefing/2007/07/30/
german_gets_key_role_in_kosovo_talks/9815/

United Press International - July 30, 2007

German gets key role in Kosovo talks

BERLIN - The longtime German ambassador to the United
States will be the European Union's envoy in talks to
resolve the Kosovo conflict.
Wolfgang Ischinger, who from 2001 until 2006 was
Germany's man in Washington, will represent the EU as
part of the so-called Troika in its difficult talks
with Serbia and Kosovo over the province's possible
independence.
Besides the EU, the Troika also includes the United
States and Russia.
Ischinger, who currently serves as German ambassador
to Britain, is "a great connoisseur of the region,"
German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier said
after Brussels officially announced the nomination...


La Nuova Alabarda a caccia di... bufale

1) LA STRAGE DI VERGAROLLA

2) IL CASO DEI CARABINIERI DI MALGA BALA

3) PRESUNTO RINVENIMENTO DI INFOIBATI PRESSO REDIPUGLIA NEL 1998!


=== 1 ===


LA STRAGE DI VERGAROLLA

Sul quotidiano triestino “Il Piccolo” del 17/8/06 è apparso un articolo dello storico Raoul Pupo sulla strage della spiaggia di Vergarolla presso Pola, strage che avrebbe, secondo il titolo dell’articolo, scatenato l’Esodo dall’Istria. Sempre nel titolo, leggiamo che “le responsabilità” della strage non furono mai chiarite, ma “l’effetto è assolutamente chiaro”, cioè, secondo quanto si legge, questa strage avrebbe terrorizzato la popolazione italiana e sarebbe stata una delle cause scatenanti dell’esodo degli italiani. A parte che non si capisce come un evento del genere possa avere terrorizzato esclusivamente la popolazione italiana (forse i croati non andavano al mare e non avevano paura delle bombe?), vorremmo fare ora un po’ di chiarezza sui fatti che vengono così leggermente passati sulla stampa come “operazioni di pressione anti-italiana”. 
La vicenda di Vergarolla è in realtà abbastanza semplice.
Il 18 agosto 1946, a Pola, che all’epoca si trovava sotto amministrazione anglo-americana, il circolo canottieri Pietas Julia aveva organizzato una festa sportiva che prevedeva anche gare di canottaggio nei pressi della spiaggia di Vergarolla, zona molto frequentata per i bagni Oltre alle gare erano previsti anche chioschi gastronomici perché si trattava a tutti gli effetti di una festa popolare. 
Sulla spiaggia però gli alleati avevano ammassato anche moltissime bombe e mine raccolte dal mare nel corso della bonifica del porto, lasciate lì senza controllo in attesa di essere rese del tutto inoffensive.
Ad un certo punto un’esplosione interruppe in tragedia la festa: le mine erano esplose, lasciando a terra molte vittime, almeno 87 morti e decine di feriti. Naturalmente la città fu fortemente scossa da un fatto così tremendo.
All’epoca furono successivamente aperte delle inchieste che però non riuscirono a venir a capo dei motivi reali del fatto. Ogni ipotesi rimase senza prove che potessero portare a scoprire chi o cosa avesse fatto esplodere quelle mine. Ed oggi, a 60 anni di distanza, non avrebbe neppure senso riaprire un’inchiesta, a meno che qualcuno confessi di avere compiuto quell’attentato, se attentato fu, cosa che, bisogna dirlo proprio a causa della propaganda che viene fatta oggidì sull’episodio, non è stata assolutamente accertata, perché l’esplosione potrebbe benissimo essere stata causata da fattori accidentali. Ricordiamo che una grossa quantità di esplosivo era stata abbandonata senza controllo su una spiaggia dove poi era stata autorizzata una sagra, con accensione di fuochi per cucinare, in una torrida giornata di agosto. 
I primi responsabili della tragedia andrebbero quindi ricercati in coloro che abbandonarono l’esplosivo a quel modo, ed in coloro che autorizzarono una festa popolare proprio in prossimità di ordigni che potevano esplodere da un momento all’altro. Non c’era bisogno di un attentato per arrivare alla tragedia. 
Nonostante non si sia mai trovato un colpevole, l’“eccidio” venne utilizzato da subito dalla propaganda nazionalista italiana. Per molti la strage era frutto della volontà di colpire gli italiani che stavano, a loro dire, con quella manifestazione sportiva dimostrando l’attaccamento alla “patria” e la contrarietà alla cessione alla Jugoslavia della città. Naturalmente i propagandisti danno per scontato che a quella festa estiva, organizzata nel caldo agosto della prima estate di pace dopo tanti anni, avrebbero preso parte solo coloro che volevano fare dimostrazione di “italianità”, come se, appunto, la popolazione croata di Pola non usasse fare i bagni.
E del resto, quale interesse poteva avere lo stato jugoslavo a creare terrore mediante una strage del genere?
Gli jugoslavi erano all’epoca impegnati a Parigi a dimostrare, con elementi di prova, i crimini commessi durante l’occupazione nazifascista delle loro terre, le stragi, le distruzioni sofferte: avrebbero sicuramente avuto moltissimo da perdere se, per ipotesi, fosse stata scoperta una loro responsabilità in un’azione abietta come una strage di civili. Avrebbe potuto allora essere opera di una “scheggia impazzita”? Non lo si può a priori escludere, però comunque non ne vediamo il senso, dato che, nonostante la vulgata corrente parli di “pulizia etnica” commessa dagli jugoslavi contro la comunità italiana, vi sono prove certe che invece lo stato jugoslavo aveva interesse a tutelare quella comunità, come è dimostrato dalle leggi di tutela che furono successivamente emanate. 
Chi invece avrebbe potuto compiere un simile attentato, magari con la creazione di prove false (che comunque non vennero trovate) erano i gruppi nazionalisti italiani, cui lo stato dava un notevole appoggio e che, da loro stessa dichiarazione, organizzavano “atti di sabotaggio” nei territori ex italiani. Ma diciamo subito che neppure di questa possibilità esiste alcuna prova.
A parer nostro la responsabilità della strage di Vergarolla va attribuita semplicemente a coloro che permisero di organizzare una festa vicino ad un deposito di esplosivi. Ma ci pare fuori luogo insistere, in assenza di qualsivoglia prova che dimostri la responsabilità jugoslava in quella tragedia, sul fatto che tale strage causò la fuga degli italiani da Pola. Storicamente furono ben altri i motivi che portarono gli italiani ad andare via da Pola, e non ci dilunghiamo qui ora, dato che esistono studi seri ed approfonditi su questo. Solo, ci piacerebbe che gli storici lasciassero perdere la propaganda e la smettessero di considerare il “si sa”, il “si dice” come fonti storiche.

settembre 2006


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IL CASO DEI CARABINIERI DI MALGA BALA

Nell’ambito dei vari “crimini” attribuiti ai partigiani c’è anche la vicenda dell’eccidio di 12 carabinieri a Malga Bala, avvenuto nel marzo del 1944. I carabinieri, comandati dal vice brigadiere Dino Perpignano, erano di stanza al presidio di difesa della centrale idroelettrica di Bretto. Lo pseudostorico Marco Pirina, riprendendo quanto scritto da Antonio Russo in una sua pubblicazione del 1993 (“Alle porte dell’inferno”), così descrive la vicenda.
“Il 23 marzo era l’anniversario della fondazione dei fasci di combattimento, una festa odiata dai partigiani operanti nella zona di Plezzo (festa amata invece dai partigiani di altre zone? n.d.r.). Si decise di colpire gli italiani. Per l’occasione si radunarono Fran Ursig “Josko”, il capo supremo della Brg. Partigiana dell’alto Isonzo, Ivan Likar “Socian”, Silvio Giafrate, Fran Della Bianca, Anton Mlecuz (riportiamo i nomi con la grafia errata così come appaiono, n.d.r.) ed altri, in totale 21 uomini. Questi studiarono un piano approfittando delle abitudini del Comandante Perpignano e quando questi ed il Franzan (un altro carabiniere del presidio, n.d.r.) tornavano assieme ad una ragazza li circondarono e li fecero prigionieri. In gruppo si avvicinarono con il Perpignano alla caserma, si fecero aprire (...) catturarono tutti i carabinieri (...) saccheggiata la caserma e costretti i carabinieri a caricarsi vettovaglie e vari sacchi di ogni ben di Dio, dopo aver sistemato due cariche sotto le turbine, si avviarono verso il monte (...)”. Il giorno dopo “si decise la loro eliminazione, ma questa secondo tutti doveva essere particolarmente crudele” e qui Pirina (sempre citando Russo) si lancia nella descrizione della preparazione di un “pastone miscelato con soda caustica e sale nero”, sul quale “i carabinieri si avventarono” e “dopo aver mangiato” le “urla e le implorazioni furono tremende”. Come se ciò non bastasse, all’alba del giorno dopo, “furono fatti marciare per ore sino alla Malga Bala, dove furono di nuovo rinchiusi” ed a questo punto partono le descrizioni delle sevizie con cui i “partigiani” avrebbero ucciso i carabinieri: a Perpignano “venne conficcato un legno ad uncino nel nervo posteriore dietro il calcagno ed issato a testa in giù legato ad una trave, poi furono accapprettati tutti gli altri e a quel punto i partigiani cominciarono a colpire tutti con i picconi. A qualcuno vennero asportati i genitali e conficcati in bocca, a qualcuno aperto a picconate il cuore o frantumati gli occhi (...) alla fine legati i corpi dei malcapitati con del fil di ferro li trascinavano sotto un grosso masso tra la neve (...)”.
Come al solito, quando ci troviamo di fronte a certe descrizioni così particolareggiate di efferate torture, il primo interrogativo che ci poniamo è questo: chi sarebbe il testimone che assistette a tutto questo in modo da poterlo raccontare? Se leggiamo il testo di Russo che Pirina ha riassunto, troviamo anche riportati un paio di articoli dell’epoca: ad esempio Il “Gazzettino” di Padova così scriveva il 7 aprile 1944.
“Macabra scoperta in una grotta di dodici vittime del dovere (...) in questi giorni dei camerati in armi, in una grotta fra Cave del Predil e Bretto di Mezzo hanno fatto una triste e macabra scoperta. In detta caverna infatti essi hanno rinvenuto, accatastati l’uno sull’altro, i cadaveri di dodici militi della polizia repubblicana, morti nell’adempimento del loro dovere. Le vittime sono state identificate per quelle del vicebrigadiere Nino (sic) Perpignano e dei militi (segue l’elenco dei nomi, n.d.r.). Ai poveri scomparsi sono state tributate imponenti esequie”.
Dunque al momento della scoperta dei corpi di Perpignano e dei suoi uomini, la stampa non parlò di sevizie cui essi sarebbero stati sottoposti. È vero che Russo cita anche un altro articolo (senza specificare da dove l’abbia tratto) che parla di “vittime denudate poi uccise bestialmente a colpi di piccone”, ma il resto dei particolari descritti da Russo e ripresi da Pirina non compaiono. Russo accenna al fatto che “tanti” gli avrebbero “confessato tra le lacrime” che era giunto il momento “di far 
sapere a tutti la verità su Bala”, ma il nome di questi “testimoni” non viene fatto. Chi dunque sapeva tutti questi particolari sulla fine dei carabinieri, e quando li avrebbe resi noti?
Un altro particolare interessante è che il Gazzettino parla di “militi della polizia repubblicana”, non di Carabinieri. In effetti, leggendo attentamente il testo di Russo (brani che Pirina non riporta, detto per inciso), si apprende che “il responsabile della produzione mineraria, Otto Hempel, ingegnere militarizzato tedesco (...) verso la metà di gennaio di quel ’44 chiede e ottiene dal comando generale SS di Camporosso l’autorizzazione a istituire un raggruppamento di carabinieri a difesa stabile della centrale idroelettrica di Bretto di Sotto”. Bisogna spiegare che la centrale idroelettrica di Bretto serviva soprattutto per far funzionare la miniera di Cave del Predil, dalla quale si estraeva piombo, elemento fondamentale per l’approvvigionamento dell’esercito germanico.
Prosegue Russo “viene così deciso di chiudere per sempre la caserma dei carabinieri di Bretto di Mezzo (...) e viene istituito il distaccamento di 16 militari più un sottufficiale (...)” che “il 28 gennaio 1944 prendono servizio presso la nuova casermetta, secondo le direttive del comando tedesco”. Quindi il gruppo di carabinieri agli ordini di Perpignano stava, sostanzialmente, agli ordini dei nazisti a fare la guardia ad un obiettivo militare strategico.
Detto questo si può comprendere come l’attacco dei partigiani alla centrale di Bretto non sia stato determinato dall’“odio” per la ricorrenza dei fasci di combattimento, come pretendono Russo e Pirina, quanto per compiere un’importante azione di sabotaggio contro l’occupatore nazista. 
A questo punto prendiamo in mano un altro testo, quello di Franc Črnugelj (“Na zahodnih mejah 1944”, curiosamente pubblicato anch’esso nel 1993, come il libro di Russo, non tradotto in italiano), che spiega cosa accadde a Cave del Predil il 23 marzo del 1944. 
Il gruppo coordinato da Jožko (Franc Ursič, che non era “capo supremo”, qualifica che non esisteva nell’esercito di liberazione popolare, ma comandante di distaccamento), dopo avere sorvegliato per alcuni giorni i movimenti di Perpignano, lo catturarono in una casa dove si era recato a mangiare, lo portarono fino alla centrale, dove, effettivamente, si servirono di lui per farsi aprire con la parola d’ordine, sabotarono la centrale elettrica, prelevarono armi e munizioni e si diedero alla ritirata verso i monti, portando con sé i prigionieri.
Ma nel frattempo i nazisti non erano stati certo a non fare nulla, come pretenderebbe invece Russo (che ha il coraggio di scrivere che “i partigiani, conoscendo bene le abitudini dei tedeschi i quali non amavano muoversi di notte, non si preoccupavano minimamente”): avvisati telefonicamente, si diedero all’inseguimento degli attentatori: quando i tedeschi furono in vista, i carabinieri prigionieri cercarono di darsi alla fuga ed a quel punto iniziarono le sparatorie: i nazisti contro i partigiani, i partigiani contro i prigionieri in fuga e contro i nazisti. Così scrive Črnugelj “i tedeschi spararono contro la colonna partigiana, nella quale si trovavano anche i prigionieri”. 
A parere nostro, questa versione dei fatti è molto più credibile di quella diffusa da Russo e Pirina, innanzitutto perché bisogna considerare che l’esercito partigiano non faceva la guerra perché i suoi uomini si divertivano a martirizzare i nemici, ma perché volevano sconfiggere il nazifascismo. Era quindi loro interesse compiere atti di sabotaggio contro il nemico (come l’attentato alla centrale idroelettrica per bloccare la produzione della miniera di Cave del Predil), ed una volta compiuta l’azione, non è minimamente credibile che essi si siano trattenuti per due giorni nei paraggi a rischio di farsi catturare dai nazisti, solo per dare sfogo a degli istinti sadici e torturare fino alla morte i dodici prigionieri. In zona di combattimento, nessuna formazione guerrigliera con un minimo di buon senso e di istinto di sopravvivenza si trattiene con dei prigionieri a portata di mano del nemico: credere una cosa del genere vuol dire non avere la più pallida idea di cosa significhi combattere la guerra di guerriglia, cioè colpire il nemico con azioni rapide e repentine e ritirarsi prima possibile in zona sicura.
Abbiamo quindi due versioni dei fatti, una (a parer nostro, logicamente) credibile ed una no. Di fronte a queste contraddizioni, chiediamo pubblicamente ai ricercatori storici, ma anche alla stessa Arma dei Carabinieri, che nel proprio sito avalla la versione dei fatti di Russo, di voler analizzare la vicenda a fondo prima di decidere che la versione di Russo è quella veritiera, e di voler quindi sospendere, nel ricordo dei dodici caduti, ogni riferimento a circostanze non dimostrate storicamente che rischiano di conseguenza a dare luogo a strumentalizzazioni di parte.

Febbraio 2007


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PRESUNTO RINVENIMENTO DI INFOIBATI PRESSO REDIPUGLIA NEL 1998!

In uno dei vari forum di Indymedia dedicato alle foibe è apparso, datato 3 maggio 2004, il seguente messaggio che riproduciamo integralmente (e con tutti gli errori di battitura, sorry), a firma “Luca de Biasio”.

per quello sopra: sono speleologo e lavoro per il comune di gorizia:quando capita che alcuni cavi o alcune tubature scoppiano nelle cavita\'carsiche ci inviano a riparare il tutto.
Vista la nosta conoscenza degli anfratti carsici e dei suoi pericoli siamo stati piu\'volte mandati ad assistere truppe di soccorso alpino dei carabinieri quando veniva richiesto il loro intervento nei casi di \"rinvenimenti di cadaveri\". 
il 17 maggio 1998 ci siamo calati con i carabinieri in un anfratto a 8 km dalla strada che conduce a Redipuglia:un cane di un cacciatore era spuntato da un anfratto riportando una tibia umana invece che il fagiano appena ucciso dal suo padrone. 
in seguito ad una piu\'approfonita esplorazione degli anfratti attigui scoprimmo nelle seguenti 16 ore una cava foibica contenente 11 militari italiani,alcuni con insegne della RSI ma anche sanitari e un cappellano militare(questo fu\'il rapporto del comando dei carabinieri):la quasi totalita dei militari morti riportava le mani torte dietro la schiena e legate tramite filo spinato alle mani di un altro militare messo nella stessa posizione.Stessa metodolgoia era stata usata per legare le teste dei militari le une alle altre.
Ora essendo io un antifascista, da sempre di sinistra con genitori di sinistra posso solo dire che tale rinvenimento ha scioccato me ed i miei collaboratori. 
Senza voler fare revisionismo alcuno mi preme far sapere al signore sopra che affermare che tutto cio\'sia solo\"una fregnaccia antibolscevica di pavolini\"sia come privarsi di una qualsiasi connotazione umana,cosa che infatti in un elemento che afferma cose del genere non puo\'che essere latente. 
per concludere:se solo potessi a questo signore vorrei far vedere lo strazio impresso dalla calce carsica sulle facce mummificate dei torturati e far odorare il disgustoso odore di \"arancia in putrefazione\"che emanavano quei corpi. 
chi vuole puo\'verificare il tutto negli atti depositati presso la caserma dei carabinieri di gorizia. 
Luca de Biasio - Ente Monitoriaggio Cave e Anfratti Carsici

Ora, se nel maggio del 1998, quando era ben viva la campagna mediatica sui “processi agli infoibatori” e sui “crimini dei titini”, ci fosse stato effettivamente un recupero di tale genere da una “foiba” presso Redipuglia, si presume che la stampa ne avrebbe dato largo spazio (cosa che non è avvenuta). Inoltre, da quel poco di patologia che conosciamo, non ci risulta che un corpo “mummificato” possa odorare di “arancia in putrefazione”, dato oltretutto che a più di quarant’anni di distanza la putrefazione di un corpo è ben conclusa.
Dopo avere fatto alcune ricerche minimali (Internet e guide telefoniche...) e non avendo trovato traccia di alcun “Ente monitoraggio Cave e Anfratti Carsici”, abbiamo cercato Luca De Biasio per chiedergli chiarimenti, ma neppure qui abbiamo avuto fortuna: non conoscendo la residenza di questo signore non abbiamo potuto che andare a tentativi nell’Info 412, perché in un vecchio CD Rom con gli elenchi telefonici di tutta Italia del 1997, non abbiamo trovato alcuna utenza telefonica a nome Luca de Biasio.
In Internet abbiamo trovato un Luca de Biasio rappresentante dei Radicali friulani, ma senza altri dati che ci permettessero di contattarlo per chiedergli se è l’autore della missiva o no (qualora ci leggesse, gli saremmo grati se ci rispondesse, anche se solo per dirci che non ha nulla a che fare con la lettera sopra riportata). Quindi, vista l’impossibilità di raggiungere la fonte della notizia, abbiamo seguito un’altra strada e chiesto conferma, come indicato da de Biasio, ai Carabinieri di Gorizia.
Ecco il testo della lettera inviata nel novembre 2006.

Ho trovato nel sito di Indymedia una lettera firmata da un sedicente Luca De Biasio (nominativo che non ho trovato negli elenchi telefonici della regione), che sostiene di rappresentare un “Ente monitoraggio cave e anfratti carsici” (del quale neppure ho trovato recapiti o tracce), il quale De Biasio racconta un fatto riguardante il ritrovamento di corpi di militari della RSI che sarebbe avvenuto il 17 maggio 1998. Dato che non ricordo di avere letto a suo tempo una notizia del genere sulla stampa ed inoltre la ricostruzione del De Biasio non mi convince (egli parla di < disgustoso odore di “arancia in putrefazione” che emanavano quei corpi > che precedentemente ha definito “mummificati”, ma, da quanto mi consta, quando un corpo è in stato di mummificazione non emana più odore di putrefazione), e considerando che ha concluso la propria lettera (che allego alla presente) con le seguenti parole:
< chi vuole può verificare il tutto negli atti depositati presso la caserma dei carabinieri di Gorizia >,
chiedo cortesemente di avere conferma o smentita di quanto asserito dal sedicente signor De Biasio.

Questa la risposta che è pervenuta dal Comando dei Carabinieri di Gorizia.

in relazione alla Sua pregressa corrispondenza elettronica ed ordinaria, facente riferimento ad un presunto recupero di salme di militari italiani in un anfratto carsico asseritamente avvenuto nel 1998, Le comunico che la disamina degli archivi documentali, custoditi sia presso questo Comando che presso le unità organizzative dipendenti, non ha fornito alcun riscontro.
Il Comandante Provinciale dei Carabinieri di Gorizia

A questo punto possiamo trarre alcune conclusioni. Che il signor Luca de Biasio (ammesso che questo sia il suo vero nome) ha raccontato una quantità di fandonie, ma non solo: che nel suo sparare frottole a raffica si è permesso, per avvalorare le proprie bugie, di coinvolgere addirittura l’Arma dei Carabinieri quali garanti delle sue invenzioni, fatto questo che ci sembra particolarmente grave. Molto facile diffondere notizie false a questo modo, contando sul fatto che la maggior parte dei lettori dei forum di Indymedia non avrebbero cercato veramente conferma dai Carabinieri di Gorizia; abbiamo così visto come sia possibile, con scarsa fatica, creare ulteriori “leggende metropolitane” su un argomento, come quello delle “foibe”, che ha visto talmente tante invenzioni passate per verità storica che, nonostante gli sforzi di pochi ricercatori volonterosi, continuano a passare per oro colato.
E soprattutto ha tenuto a precisare, come ha fatto il sedicente de Biasio, di essere “di sinistra e con genitori di sinistra”, frase che è diventata una di quelle più in voga nei blog sulla questione delle foibe, evidentemente per mettere le mani avanti sulle castronerie che sta per dire in materia. 

Febbraio 2007