Informazione

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2006-07-21%
2007:27:46&log=invites

Slovénie : Un élève pas si modèle que ça !

Georges Berghezan


La paisible et prospère Slovénie entrera donc, le 1er janvier
prochain, dans le « club euro », seule parmi les dix nouveaux
adhérents de l’Union européenne à être jugée prête à utiliser la
monnaie unique. La réussite économique de cette ex-république
yougoslave de deux millions d’habitants ne devrait cependant pas
masquer d’autres aspects plus discutables des nouvelles institutions
slovènes.

L’accession à l’indépendance du pays a été marquée par une courte
guerre entre l’armée fédérale yougoslave, déployée aux frontières
internationales de la petite république, et des policiers et membres
de la « défense territoriale » slovène. Lors d’un de ces
affrontements, le 28 juin 1991, un cameraman de la chaîne
autrichienne ORF a filmé ce qui apparaît être l’exécution de trois
jeunes conscrits yougoslaves qui déployaient un drap blanc en signe
de reddition. Selon les Conventions de Genève, abattre des
prisonniers relève du crime de guerre et cet épisode, au poste de
Holmec, à la frontière autrichienne, serait dès lors le tout premier
cas de crime de guerre enregistré lors du démantèlement sanglant de
la Yougoslavie qui s’étendra tout au long des années ’90.

Il fallut attendre près de huit ans pour qu’un journal slovène révèle
l’affaire et que la séquence vidéo soit diffusée par la télévision
locale. Une enquête sera expédiée, concluant à l’inexistence de tout
crime qui aurait pu ternir la guerre d’indépendance : les soldats
auraient simulé leur exécution. L’affaire aurait été définitivement
enterrée si une ONG slovène de défense des droits humains, le
Helsinki Monitor (HMS), et sa présidente, Neva Miklavcic Predan, ne
s’en étaient emparées et n’aient entamé elles-mêmes leur propre
enquête. Ainsi, avec l’aide de la presse et d’ONG d’autres
républiques ex-yougoslaves, le HMS réussit à identifier des
survivants de la fusillade et des proches des victimes, un Croate
d’Herzégovine et deux Serbes de Vojvodine.

En 2003, Miklavcic Predan suscita le courroux des autorités de
Ljubljana en accusant Milan Kucan, alors encore président de
Slovénie, de faux témoignage pour avoir déclaré lors du procès de
Milosevic à La Haye que l’enquête sur l’affaire de Holmec suivait son
cours, tout en niant tout crime de guerre. Miklavcic Predan se
retrouva avec trois procès intentés à son encontre, dont un pour
diffamation à l’initiative d’une association d’anciens combattants.
Ce procès s’est achevé fin mai par l’acquittement de la prévenue, le
juge devant reconnaître qu’il n’y avait pas diffamation car l’accusée
n’imputait le crime à personne, mais réclamait simplement que leurs
auteurs soient identifiés et ne demeurent pas impunis.

Entre-temps, le procureur spécial pour crimes de guerre à Belgrade a
ouvert une enquête sur cet événement. Le Tribunal de La Haye, après
avoir d’abord manifesté son peu d’intérêt pour l’affaire – car il
s’agirait d’un « crime individuel », a donné son aval à la procédure
ouverte en Serbie.

Quinze ans après, les faits finiront donc peut-être par être établis
par une autorité judiciaire. En Slovénie également, l’affaire est
loin d’être close, car le procureur de Ljubljana vient de faire appel
contre l’acquittement de la présidente de HMS. Malmenées, voire
insultées par plusieurs médias slovènes, Miklavcic Predan et son ONG
viennent d’être maintenant la cible du Premier ministre Janez Jansa
qui a réclamé des mesures répressives à leur encontre, les accusant
d’être atteintes de « démence », de « faire chanter le gouvernement »
et de diffuser des « mensonges absurdes et pathologiques ». Il s’agit
là d’une immixtion et d’une pression manifeste sur un processus
judiciaire par le chef du gouvernement, en violation flagrante du
principe de séparation des pouvoirs.

Au-delà d’une pratique bien peu conforme avec les normes européennes
de démocratie, la réaction du Premier ministre montre que, comme les
autres républiques yougoslaves, la Slovénie est loin d’avoir tourné
la page des événements sanglants de la décennie précédente et d’être
en mesure d’examiner avec sérénité son passé récent. Ici comme
ailleurs, il est plus facile de se poser en innocente victime que
d’admettre ses propres torts. De plus, les remous causés par
l’affaire de Holmec dans toute l’ex-Yougoslavie (en contraste avec le
silence presque total des médias du reste du monde) ont permis la
mise à jour d’autres violations des Conventions de Genève par les
forces sécessionnistes slovènes. Et de revenir sur le scandale des «
effacés », ces dizaines de milliers de non-Slovènes qui, du jour au
lendemain, ont perdu toute identité administrative, et du même coup
leur droit au travail, à la pension, à la sécurité sociale… Un «
nettoyage ethnique » discret qui a fait bien moins de bruit que les
déportations et massacres commis dans les autres républiques.

L’Union européenne devrait être beaucoup plus attentive à
l’acharnement politico-judiciaire à l’encontre du HMS et de sa
présidente, ainsi qu’à d’autres dérives constatées parmi les nouveaux
adhérents, telle la réhabilitation du nazisme dans les pays baltes.
Faute de quoi, les discours sur la démocratie, où l’UE aime se poser
en exemple, sonneront de plus en plus creux et ne feront que
renforcer le camp de ceux qui ne voient dans l’Europe qu’un
instrument économique et financier, étranger aux réalités humaines.

Post scriptum:
En outre, quelques après sa rédaction, la répression s’est encore
durcie : Neva Miklavcic Predan est maintenant accusée d’avoir «
offensé l’Etat » (selon l’article 174 du Code Pénal), un délit
punissable de 2 ans d’emprisonnement. Le HMS est également sous la
menace d’une confiscation de son équipement et Neva pourrait perdre
son mobilier, afin de payer les frais judiciaires occasionnés par une
ancienne affaire, concernant une affaire d’éviction illégale d’un
appartement militaire jugée en 1999. D’autre part, le HMS reçoit un
nombre croissant de témoignages sur des crimes de guerre commis par
des paramilitaires slovènes en 1991, doit donc assumer un surcroît de
travail, alors qu'il est confronté à des difficultés financières de
plus en plus aiguës. Une demande de financement a été rejetée par la
Fondation Soros. Face aux mesures de plus en plus dures du
gouvernement et de l’appareil judiciaire slovènes, le HMS est donc en
recherche urgente de moyens d’encaisser le choc et de poursuivre sa
quête de la justice.


Ceux qui le peuvent sont donc invités à aider par des contributions
financières le HMS à poursuivre ses activités.
Adresse du HMS : Rimska Cesta 17, Ljubljana
Adresse de la banque : VIPA d.d.Ljubljana, Dunajska 48
Coordonnées bancaires : n° du compte : 005100 - 8000015997 ; IBAN :
SI 56-005100-8000015997 ; BIC : ABANSI2X.

(castillano / italiano / francais)



RSF al servizio della CIA


1. RSF ACCUSATA DI AVER INTASCATO FONDI DELLA CIA (aprile 2006)

2. Polémique : RSF payé par la CIA et les multinationales ? (Maxime
Vivas)
1) article initial (Métro 5 avril),
2) réponse de RSF aujourd’hui (Droit de réponse)
3) réponse à la réponse

3. Reporteros Sin Fronteras (RSF) Financiado por Instituto
Republicano Internacional /
Le financement de Reporters sans frontières par la NED/CIA
(par Diana Barahona, Jeb Sprague)

4. SUBSIDIOS DE 1.300.000 EUROS A "REPORTEROS SIN FRONTERAS"
Para cubrir a Robert Ménard, la UE se refugia en la burocracia

5. RSF, proxénète de l’information (Djamal Benmerad)


LINK: DOSSIER DE R.S.F.

http://emba.cubaminrex.cu/Default.aspx?tabid=3865


=== 1 ===

http://www.lsdi.it/versp.php?ID_art=262
14-04-2006

RSF ACCUSATA DI AVER INTASCATO FONDI DELLA CIA

Nuove polemiche in Francia scatenate da un’ intervista a Metro-France
dello scrittore Maxime Vivas , secondo cui Rsf avrebbe ricevuto
finanziamenti anche da oranizzazioni ‘’paravento della Cia’’ – ‘’Pura
disinformazione’’, ‘’menzogne spudorate’’, replica Rsf – Nel 2005,
controreplica Vivas a Rsf sono andati fondi per 40.000 dollari dal
National Endowment for Democracy (NED).



Riesplodono in Francia le polemiche su Reporters sans frontières, l’
associazione per la difesa della libertà di stampa accusata
nuovamente di utilizzare fondi e sostegni da parte di agenzie
governative Usa, soprattutto in relazione all’ America Latina.
La polemica è partita da una intervista di qualche giorno fa all’
edizione francese del quotidiano gratuito Metro rilasciata da Maxime
Vivas, scrittore francese vicino ad Attac-France e autore – insieme a
Danielle Bleitrach e Viktor Dedaj di "Les Etats-unis de mal empire
" (éd.Aden, 287 p., 20 €) un libro in cui – spiega lo stesso Vivas su
Bellaciao - http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=25716
- , il sito dell’ omonimo collettivo italo-francese, si sosteneva
fra l’ altro che Reporters sans frontières ‘’era finanziata da
strutture paravento della Cia’’.
Rsf ha protestato duramente imponendo a Metro la pubblicazione di una
rettifica in cui respingeva seccamente le accuse e parlava di
‘’disinformazione’’, minacciando di ricorrere alla magistratura.
Vivas ha replicato con una risposta ancora più dura, definendo le
affermazioni di Rsf ‘’menzognere e minacciose’’ . Non mi
denunceranno, ne sono più che sicuro - sostiene Vivas – perché
‘’mentono spudoratamente’’.

****************
Nell’ intervista (Métro France du 05/04/06 - http://
www.metrofrance.com/site/home.php?
sec=contenu&Idarbo=21&Idarbo1=138&content=1&id=57398&resec=liste_complet
e&vi=0 ), dal titolo ‘’Il Sud, fronte del rifiuto’’, Vivas aveva
affermato in particolare:
''RSF, che non si occupa d’ altro che della stampa povera nei paesi
poveri, è stata la sola a felicitarsi con Pedro Carmona dopo il suo
colpo di Stato contro Chavez, riportato al potere dal popolo dopo
appena 48 ore. Bella lezione di democrazia da parte di una ong
finanziata da strutture paravento della Cia !’’.

‘’Alt alla disinformazione’’ : con questo titolo Metro pubblica la
rettifica dfi Rsf, secondo cui ‘’è falso’’ che Rsf si occuperebbe
‘’solo di stampa povera nei paesi poveri’’.
Noi – sostiene l’ associazione parigina diretta da Robert Ménard –
‘’siamo la sola organizzazione al mondo ad aver pubblicato, ad
esempio, un rapporto dettagliato su alcuni casi di giornalisti
imprigionati dagli Usa (cfr. "Quand l’Amérique emprisonne des
journalistes" su http://www.rsf.org ). Altro esempio : dall’ inizio
del 2006 siamo intervenuti a più riprese per denunciare gli attacchi
alla libertà di stampa in Germania, Australia, Canada, Spagna, Usa,
Francia, Italia, Giappone, Portogallo e Svizzera. Paesi che
difficilmente possono essere definiti... poveri’’.

Quanto al fatto che, secondo Vivas, Rsf si sarebbe felicitato con
Pedro Cardona dopo il golpe contro Chavez, si tratterebbe di ‘’una
invenzione’’. ‘’Se all’ epoca – aggiunge Rsf – abbiamo criticato l’
autoritarismo del presidente contro la stampa, abbiamo ugualmente
denunciato gli ‘eccessi dell’ anti-chavismo’ e la deriva di alcuni
media che non esitavano a pubblicare false informazioni, mettendo a
volte in pericolo giornalisti vicini a Chavez’’.

Infine, l’ affermazione secondo cui Rsf sarebbe una Ong ‘’finanziata
da strutture schermo della Cia’’ sarebbe ‘’una diffamazione pura e
semplice’’. ‘’I conti della nostra organizzazione, che è riconosciuta
di pubblica utilità, – afferma Rsf – sono certificati da revisori dei
conti indipendenti e pubblici. Nel 2005 il 52% delle nostre risorse
provenivano dalla vendita di libri fotografici, il20% da donazioni di
imprese, il 14% da sovvenzioni pubbliche e private e il 7% da
donazioni’’.

****************************
Nella sua controreplica – pubblicata su Bellaciao – Vivas ricorda che
Rsf il 12 aprile 2002, il giorno dopo il putsch antichavista si era
rivolto alle ‘’nuove autorità’’ parlando di Chavez come dell’ ‘’ex
presidente’’ e sostendo, ‘’falsamente’’, che Chavez aveva firmato le
proprie dimissioni.

Tra l’ altro, aggiunge lo scrittore, uno dei due corrispondenti di
Rsf a Caracas, Ewald Schwarenberg, era un giornalista di El Nacional
che in un editoriale del 12 aprile aveva salutato il golpe come una
‘’vittoria della democrazia’’. Mentre l’ altra corrispondente di Rsf,
la politologa Maria José Perez, era una consigliera dell’ opposizione
anti-chavistaeillère de l’opposition anti-chaviste.

Quanto alla lista fornita da Rsf per i suoi interventi contro i
‘’paesi ricchi’’, Vivas ribatte che si tratta di ‘’polvere negli
occhi’’. Nessuna di quelle denunce – aggiunge – figura sdulla home
page dell’ organizzazione, che raccoglie invece solo denunce contro
vicende relative a paesi poveri.

Rsf – spiega Vivas – ‘’protesta a volte contro i potenti, ma senza
nessuna azione spettacolare e soprattutto mai contro il paese che in
questi ultimi anni ha ucciso il maggior numero di giornalisti : gli
Stati Uniti’’.
Infine, sulla questione dei dollari Usa, Vivas cita un articolo dell’
11 marzo 2005 di Diana Barahona dans Northern California Media Guild,
secondo cui RSF avrebbe ricevuto ‘’fond governativi americani
attraverso la NED (National Endowment for Democracy,)’’ : « L’
avvocato Eva Golinger – sosteneva l’ articolo – ha scoperto che più
di 20 milioni di dollari sono stati versati da NED e USAID a gruppi
d’ opposizione e media privati del Venezuela, molti dei quali avevano
partecipat al golpe. La NED ha distribuito a Rsf circa 40.000 dollari
nel gennaio 2005...»

Un ex agente della Cia specializzato in America latina, Philip Agee,
ha rivelato in una intervsta al giornalista Jonah Gindin (25 marzo
2005) che – prosegue Vivas - la NED lavora con la Cia. In Nicaragua,
contro i sandinisti, « la CIA et la NED hanno messo in piedi un
fronte civico chiamato Via Civica ».
Altro sponsor di RSF dal 2002 – dice Vivas - il Center For a Free
Cuba, creato per rovesciare il potere cubano e diretto da un agente
della CIA, Frank Calzon.

Vivas rileva infine che sul suo sito, l’ 8 luglio 2005, Rsf
affermava : « ...Le sole sovvenzioni che noi riceviamo dagli Usa sono
quelle delle fondazioni Center for a Free Cuba e National Endowment
for Democracy (NED)».

‘’Sullo stesso sito, cercando bene, - conclude Vivas - si trova in
caratteri molto piccoli, nell’ elenco degli sponsor, un altro
paravento della Cia creato dal miliuardario e magnate della stampa
George Soros : l’Open Society Institute, molto attivo nel lavoro
sotteraneo di rovesciamento dei governi. Perché Rsf ha nascosto
questi suoi sponsor ai lettori Metro ?’’.


=== 2 ===

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2006-04-07%
2015:02:46&log=attentionm

Polémique : RSF payé par la CIA et les multinationales ?

Maxime Vivas


Trois courts documents à lire dans cet l’ordre :
1) mon article initial (Métro 5 avril),
2) la réponse de RSF aujourd’hui (Droit de réponse)
3) et ma réponse à la réponse (Réponse MV à RSF 6 avr) que Métro
ne va pas publier, je crois. Ils ont sans doute envie d’arrêter ça et
je peux comprendre, même si ça se termine par une menace. Dommage.
J’y démasque les menteurs.

Métro, 6 avril 2006

Mise au point de Reporters sans frontières.

Halte à la désinformation !

Reporters sans frontières souhaite rectifier les propos inexacts
tenus par Maxime Vivas, dans une interview intitulée "Le Sud, front
de refus", parue dans Métro, le mercredi 5 avril 2006, en page 5.
Maxime Vivas affirme, tout d'abord, que Reporters sans frontières "ne
s'occupe que de la presse pauvre dans les pays pauvres". C'est faux.
Nous sommes la seule organisation dans le monde à avoir publié, par
exemple, un rapport détaillé sur des cas de journalistes emprisonnés
par les Etats-Unis (cf. "Quand l'Amérique emprisonne des
journalistes" sur notre site : www.rsf.org). Autre exemple : depuis
le début de l'année 2006, nous sommes intervenus à plusieurs reprises
pour dénoncer des atteintes à la liberté de la presse en Allemagne,
en Australie, au Canada, en Espagne, aux Etats-Unis, en France, en
Italie, au Japon, au Portugal et en Suisse. Des pays que l'on peut
difficilement qualifier de... pauvres !
Ensuite, Maxime Vivas prétend que Reporters sans frontières a
"félicité" Pedro Carmona après son coup d'Etat contre Hugo Chavez, en
avril 2002. C'est une invention. Si, à l'époque, nous avons critiqué
l'autoritarisme du président Chavez envers la presse, nous avons
également dénoncé les "excès de l'anti-chavisme" et la dérive de
certains médias qui n'hésitaient pas à publier de fausses
informations, mettant parfois en danger des journalistes proches de
Chavez.
Enfin, il conclut en disant que Reporters sans frontières est une
"ONG financée par des officines écrans de la CIA". Diffamation pure
et simple. Les comptes de notre organisation – reconnue d'utilité
publique – sont certifiés par des commissaires aux comptes
indépendants et publics. En 2005, 52 % de nos ressources provenaient
de la vente de nos albums photos, 20 % du mécénat d'entreprise, 14 %
de subventions publiques et privées et 7 % de dons. Le détail de ces
comptes est consultable sur notre site Internet.

Au-delà de ce droit de réponse, Reporters sans frontières se réserve
le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice.


RSF, CIA, Venezuela, dollars.

jeudi 6 avril 2006, par Maxime Vivas

J’ai accordé une interview au journal gratuit Métro hier sur le livre
"Les Etats-unis de mal empire " que j’ai co-écrit et j’ai terminé en
disant que Reporters sans frontières était financée par des officines
écrans de la CIA. Fureur de RSF qui a obtenu aujourd’hui un droit de
réponse aussi nul que mensonger et menaçant : l’officine se "réserve
le droit de me poursuivre". Ils ne le feront pas, j’ai tout bon et
ils mentent éhontément.

1. Extrait de l'interview de Vivas :
"La pluralité de la presse ne vaut rien si l'information est toujours
la même, si elle n'est pas un contre-pouvoir, n'en déplaise à
Reporters sans Frontières. RSF qui ne s'occupe que de la presse
pauvre dans les pays pauvres a quand même été la seule ONG à
féliciter Pedro Carmona après son coup d'Etat contre Chavez, remis au
pouvoir par le peuple 48 heures plus tard. belle leçon de démocratie
de la part d'une ONG financée par des officines écrans de la CIA. "
+++++++++++++++++++++

2. Droit de réponse de RSF
Métro, 6 avril 2006

Mise au point de Reporters sans frontières.

Halte à la désinformation !

Reporters sans frontières souhaite rectifier les propos inexacts
tenus par Maxime Vivas, dans une interview intitulée "Le Sud, front
de refus", parue dans Métro, le mercredi 5 avril 2006, en page 5.
Maxime Vivas affirme, tout d'abord, que Reporters sans frontières "ne
s'occupe que de la presse pauvre dans les pays pauvres". C'est faux.
Nous sommes la seule organisation dans le monde à avoir publié, par
exemple, un rapport détaillé sur des cas de journalistes emprisonnés
par les Etats-Unis (cf. "Quand l'Amérique emprisonne des
journalistes" sur notre site : www.rsf.org). Autre exemple : depuis
le début de l'année 2006, nous sommes intervenus à plusieurs reprises
pour dénoncer des atteintes à la liberté de la presse en Allemagne,
en Australie, au Canada, en Espagne, aux Etats-Unis, en France, en
Italie, au Japon, au Portugal et en Suisse. Des pays que l'on peut
difficilement qualifier de... pauvres !
Ensuite, Maxime Vivas prétend que Reporters sans frontières a
"félicité" Pedro Carmona après son coup d'Etat contre Hugo Chavez, en
avril 2002. C'est une invention. Si, à l'époque, nous avons critiqué
l'autoritarisme du président Chavez envers la presse, nous avons
également dénoncé les "excès de l'anti-chavisme" et la dérive de
certains médias qui n'hésitaient pas à publier de fausses
informations, mettant parfois en danger des journalistes proches de
Chavez.
Enfin, il conclut en disant que Reporters sans frontières est une
"ONG financée par des officines écrans de la CIA". Diffamation pure
et simple. Les comptes de notre organisation – reconnue d'utilité
publique – sont certifiés par des commissaires aux comptes
indépendants et publics. En 2005, 52 % de nos ressources provenaient
de la vente de nos albums photos, 20 % du mécénat d'entreprise, 14 %
de subventions publiques et privées et 7 % de dons. Le détail de ces
comptes est consultable sur notre site Internet.

Au-delà de ce droit de réponse, Reporters sans frontières se réserve
le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice.
++++++++++++++++++++++++++++

3. RSF, CIA, Venezuela, dollars.
Maxime Vivas

RSF prétend dans Métro s’attaquer à la presse des pays riches, ne pas
empocher des dollars, n’avoir pas félicité les putschistes
vénézuéliens. Sur ce dernier point, je crois avoir dit lors de
l’interview téléphonique : « s’est félicité ». Dont acte. C’est un
problème de transcription qui n’exonère pas RSF.

1) Venezuela. Le coup d’Etat a eu lieu entre le 11 et le 14 avril 2002.
Dès le 12 avril, RSF s’adressait aux nouvelles « autorités » (ce qui
revenait à les reconnaître de facto). Elle y parlait de « l’ancien
président » et concluait : « Reclus dans le palais présidentiel, Hugo
Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la pression de
l’armée. » Or, Chavez n’avait pas démissionné, pour ne pas
démoraliser ses partisans dans l’Armée et dans la rue. Dire le
contraire était un acte hautement politique.
A Caracas, un des deux correspondants de RSF, Ewald Schwarenberg,
était journaliste à El Nacional dont l’édito du 12 avril saluait le
coup d’Etat comme une « victoire de la démocratie ». Par parenthèse,
le 25 juillet 2004, l’ex-président Carlos Andrés Pérez, confiera à El
Nacional : « Je travaille pour renverser Chavez. La violence nous
permettra de le renverser. Chavez doit mourir comme un chien. »
Mauvaise compagnie, RSF !
L’autre correspondant de RSF est la politologue Maria José Perez,
conseillère de l’opposition anti-chaviste. Elle lâchera à retardement
sa nostalgie dans El Universal du 22 novembre 2002 : « Mon coeur
vibre á la vue des militaires insurgés, de ces hommes vertueux qui
défilent sous nos couleurs nationales ».
2) Sur RSF et la presse pauvre. Lisons le livre de Ménard : « Ces
journalistes que l’on veut faire taire » (Albin Michel, mars 2001 ).
« ...pour défendre les journalistes dans le monde, nous avons besoin
du soutien consensuel de la profession, tandis que la réflexion
critique sur le métier de journaliste prête par définition à
polémique. Comment, par exemple, organiser un débat sur la
concentration de la presse et demander ensuite à Havas ou à Hachette
de sponsoriser un événement ? » Et d’insister par cet aveu que
l’hebdomadaire Marianne (5 au 11 mars 2001) qualifiait
sarcastiquement de « formidable » et de « courageux » : « Nous avons
décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie
et au Gabon et les ambiguïtés des médias algériens ou tunisiens...
mais de ne pas nous occuper des dérives françaises. »
Quant à la liste fournie par RSF sur ses interventions dans dix pays
riches, c’est de la poudre aux yeux, le minimum syndical. Aucun ne
figure d’ailleurs aujourd’hui en première page de son site, lequel
épingle huit pays pauvres. RSF « proteste » parfois contre les
puissants, mais sans aucune action spectaculairement affichée et
suivie et surtout pas contre le pays qui a tué le plus de
journalistes dans le monde ces dernières années : les USA.
3) Sur les dollars US. Un article daté du 11 mars 2005 de Diana
Barahona dans Northern California Media Guild révèle que RSF perçoit
des fonds gouvernementaux américains via la NED (National Endowment
for Democracy,) : « L’avocate des Droits de l’Homme, Eva Golinger, a
découvert que plus de 20 millions de dollars ont été versés par la
NED et USAID aux groupes d’opposition et médias privés du Venezuela,
dont beaucoup avaient participé au coup-d’état. La NED a accordé à
RSF prés de 40.000 dollars au mois de janvier 2005... » Un ancien
agent de la CIA spécialisé dans l’Amérique latine, Philip Agee, a
révélé dans une interview au journaliste Jonah Gindin (25 mars 2005)
que la NED travaille avec la CIA. Au Nicaragua, contre les
sandinistes, « la CIA et la NED ont mis en place un front civique
appelé Via Civica ». Autre sponsor de RSF depuis 2002 : le Center For
a Free Cuba, créé pour renverser le pouvoir cubain et dirigé par un
agent de la CIA, Frank Calzon.
Texte sur le site de RSF le 8 juillet 2005 (il y figure encore) :
« ... Les seules subventions que nous percevons en provenance des
Etats-Unis sont celles des fondations Center for a Free Cuba et
National Endowment for Democracy (NED). » Sur le même site, en
cherchant bien, on trouve, en tout petit, parmi la liste des
sponsors, un autre paravent de la CIA crée par le milliardaire et
magnat de la presse George Soros : l’Open Society Institute, très
active dans les travaux souterrains de reversements des
gouvernements. Pourquoi RSF cache-t-elle ces sponsors-là aux lecteurs
de Métro ?

Maxime Vivas


=== 3 ===

En castillano:

Reporteros Sin Fronteras (RSF)
Financiado por Instituto Republicano Internacional

por Diana Barahona*, Jeb Sprague*

El magnate de la prensa británica, Lord Northcliff, dijo, “Sólo
pueden llamarse noticias lo que alguien, de algún lugar, quisiera
ocultar, todo lo demás es publicidad.” Si es así el caso, el
financiamiento que recibe Reporteros Sin Fronteras del gobierno de
Bush debe de ser noticioso, porque la organización y sus amigos en
Washington han recurrido a medidas extraordinarias para ocultarlo...

http://www.voltairenet.org/article142714.html

---

http://www.voltairenet.org/article142884.html
Manipulation de la liberté de la presse

Le financement de Reporters sans frontières par la NED/CIA

par Diana Barahona, Jeb Sprague*

Nous avions déjà montré que Reporters sans frontières (RSF) est sous-
contrat d’une association paravent du département d’État états-
unien ; Diana Barahona et Jeb Sprague montrent désormais que RSF est
financé par des « prêts » non-remboursés de la NED/CIA. Dès lors, on
comprend mieux que l’association consacre l’essentiel de son activité
à des campagnes de diffamation contre les adversaires de Washington à
Cuba, en Haïti ou au Venezuela.
7 AOÛT 2006

Depuis Washington DC (États-Unis)



Le magnat britannique de la presse Lord Northcliff a dit un jour : «
L’info, c’est quelque chose que quelqu’un, quelque part, tient à
garder secret. Sinon, ça n’est que de la pub. » Si c’est vrai, alors
le financement par le gouvernement états-unien de Reporters sans
frontières (RSF) est sûrement une info, car il n’est aucun exploit
que cette organisation et ses amis de Washington n’aient déployé pour
tenter de l’occulter ! En dépit de quatorze mois d’obstruction de la
National Endowment for Democracy (CIA/NED) [1] au sujet d’une requête
de mise en application du Freedom of Information Act (Loi sur la
liberté de l’information) et malgré le déni total de la part de la
représentante de RSF à Washington, Lucie Morillon, cette fondation a
fini par avouer que RSF a reçu des prêts, au moins ces trois
dernières années, de la part de l’International Republican Institute
(IRI), la branche de la NED/CIA gérée par le Parti républicain.

(PHOTO: Otto Reich, ami de RSF et expert en coups d’État. Montage à
partir du logo de RSF et de celui de la campagne de l’association
contre « Les prédateurs de la liberté de la presse ». Pour en savoir
plus sur l’organisateur de coups d’État en Amérique latine, lire
notre article « Otto Reich et la contre-révolution ». - http://
www.voltairenet.org/article13891.html )

La NED continue à refuser de fournir les documents demandés, et même
à révélé les montants de ces prêts, mais on sait qu’ils sont
identifiés par les références suivantes : IRI 2002-022/7270, IRI
2003-027/7470 et IRI 2004-035/7473. Le journaliste d’investigation
Jeremy Bigwood a demandé à Mme Morillon, le 25 avril dernier, si son
association recevait des fonds de l’IRI. Elle l’a nié. Néanmoins,
l’existence des prêts a été confirmée par Patrick Thomas, l’assistant
du président de la NED.

La découverte de ces prêts met au jour une tromperie majeure de cette
association, qui niait depuis des années recevoir un traître dollar
de Washington, jusqu’au jour où des prêts relativement modestes de la
NED et du Centre pour un Cuba Libre ont été révélés par le Réseau
Voltaire [2]. Interrogé sur l’origine de ses importants revenus, RSF
a prétendu que l’argent provenait de la vente de livres ou de
photographies. Mais Salim Lamrani a démontré dans ces colonnes
l’improbabilité de cette affirmation. Même en prenant en compte le
fait que les livres sont publiés gratuitement, RSF aurait dû vendre
170 200 ouvrages en 2004 et 188 400 en 2005 pour gagner les plus de
deux millions de dollars que cette association prétend gagner
annuellement. Cela aurait représenté la vente de 516 livres par jour,
en 2005. Il fallait manifestement que l’argent provienne d’autres
sources, et il s’avère que tel est bien le cas.

L’IRI est spécialisé dans l’immixtion dans les élections de pays
étrangers, comme le montre très rapidement une consultation des
rapports annuels de la NED/CIA et du site Internet de l’IRI. Il
s’agit de l’un des quatre principaux allocataires de la NED, une
organisation fondée par le Congrès sous l’administration Reagan, en
1983, afin de se substituer aux programmes d’action secrète de la CIA
au sein des sociétés civiles, lesquels avaient été dévastés par leur
dénonciation par le Conseil des Églises, dans les années 1970 [3].
Les trois autres piliers de la NED/CIA sont le National Democratic
Institute du parti démocrate, le Centre de Solidarité du syndicat AFL-
CIO [4] et le Centre pour l’entreprise privée internationale de la
Chambre de commerce états-unienne.

(PHOTO: Les instituts satellites de la NED - USAID, Solidarity
Center AFL-CIO, CIPE, NDI, IRI)

Mais, de ces quatre organisations, l’IRI est le plus proche de
l’administration Bush, d’après un article récent du New York Times
dénonçant la part qu’il prit dans le renversement du président
haïtien Jean-Bernard Aristide : « Le président Bush a nommé son
président, Lorne W. Craner, pour gérer les efforts de meccano de la
démocratie déployés par son administration. L’Institut, agissant dans
plus de soixante pays, a vu ses financements fédéraux pratiquement
tripler en trois ans, passant de 26 millions de dollars en 2003 à 75
millions de dollars en 2005. Au printemps dernier, au cours d’une
“vente de charité” pour le financement de l’IRI, Bush a qualifié le
meccano de la démocratie de “secteur industriel en pleine croissance”
» [5].

L’arrosage en provenance de l’IRI constitue un problème majeur pour
la crédibilité de RSF en tant qu’organisation « défendant la liberté
de la presse », d’autant que cette organisation a fomenté une
campagne de propagande hostile aux gouvernements démocratiquement
élus du Venezuela et d’Haïti exactement en même temps que son
chaperon, l’IRI, était profondément engagé dans des actions visant à
leur renversement. L’IRI a ainsi financé l’opposition vénézuélienne
au président Hugo Chavez [6] et il a activement organisé l’opposition
haïtienne à Aristide, en coordination avec la CIA [7].

Le personnage qui fait le lien entre RSF et ces activités subversives
est un certain Otto Reich [8], qui a travaillé à la préparation des
coups tordus tout d’abord en tant que vice-secrétaire d’État pour les
affaires sud-américaines, puis, à partir de novembre 2002, en sa
qualité d’envoyé spécial en Amérique latine du Conseil de sécurité
nationale. En plus d’être salarié du Centre pour un Cuba libre,
subventionné par le gouvernement états-unien, lequel Centre alloue 50
000 dollars annuellement à RSF, Reich travaille, depuis le début des
années 1980, avec un ancien vice-président de l’IRI, Georges Fauriol,
membre lui aussi de l’Institut pour un Cuba libre. Mais c’est
l’expérience de Reich en matière de propagande qui importe plus
particulièrement. Dans les années 1980, il a été impliqué dans les
investigations sur la guerre illégale de l’administration Reagan
contre les Sandinistes. Le contrôleur général du budget a déterminé,
en 1987, que le Bureau de la diplomatie publique de Reich « était
engagé dans des activités interdites de propagande occulte » [9]. Au
début de l’année 2002, après que George W. Bush l’ait nommé à une
planque au département d’État, « Reich s’est rapidement vu confier la
tâche d’orchestrer une campagne médiatique internationale de grande
ampleur visant à diffamer Chavez. Une campagne qui se poursuit encore
aujourd’hui. » [10]

Reich a-t-il fait bénéficier RSF des prêts de l’IRI et a-t-il
cornaqué l’association dans ses actions de propagande contre
Aristide, Chavez et Cuba ? Un examen des méthodes de RSF montre que
c’est peut-être le cas [11] ; la propagande contre Aristide, un
ancien prêtre, était aussi vulgaire que l’une des diffamations
patentées de Reich à l’encontre de divers dirigeants latino-
américains. RSF a ainsi qualifié le président haïtien de « prédateur
de la liberté de presse », après l’avoir associé, sans la moindre
preuve, aux assassinats des journalistes Jean Dominique et Brignol
Lindor. RSF a affiché de manière particulièrement voyante les
photographies des corps de ces deux journalistes sur son site
Internet, les transformant en posters de victimes de la répression
alléguée d’Aristide envers la presse.

RSF écrivait, en 2002 : « à Petit-Goâve, un bourg situé à 70
kilomètres au sud-ouest de Port-au-Prince, un journaliste a été battu
à mort par une bande de tueurs liée aux autorités politiques locales
et se réclamant du mouvement Lavalas (l’Avalanche) du président Jean-
Bertrand Aristide (... ). Ce meurtre survient alors que la situation
de la liberté de la presse ne cesse de se dégrader en Haïti depuis
l’assassinat de Jean Dominique, directeur de Radio Haïti Inter.
» [12]. Remarquez la traduction erronée de Lavalas, un mot qui
signifie « inondation », et non « avalanche », ainsi que le fait que
RSF faisait un lien entre le gang de tueurs et le « mouvement Lavalas
d’Aristide », suggérant que le président haïtien en personne était
responsable de ce gang.

L’article est farci de ce genre d’insinuations et de mensonges
éhontés : « Dans ce contexte, l’assassinat de Brignol Lindor est
interprété comme un nouvel avertissement par l’ensemble de la
profession. » Ici, RSF tente carrément de mettre en cause Aristide en
suggérant qu’il aurait ordonné les assassinats des journalistes afin
d’envoyer un avertissement aux médias oppositionnels leur intimant
l’ordre de ne pas se montrer par trop critiques à son endroit. Mais
Jean Dominique a été assassiné en avril 2000, soit plusieurs mois
avant l’élection d’Aristide, et il n’existe par ailleurs aucune
preuve que le président haïtien ait été associé en quoi que ce soit à
l’assassinat de Lindor. Dans le même article, RSF qualifiait le
gouvernement Aristide de « régime autoritaire », l’accusant d’en
appeler à des lynchages au moyen de la méthode du « collier » [13],
concluant que toutes ces actions alléguées imputées par l’association
au gouvernement « s’intègre[nt] dans une stratégie plus large des
autorités de recourir à des milices paralégales pour intimider la
presse. »

C’était déjà là de la propagande passablement écœurante, même si RSF
n’avait pas été plus loin afin de contribuer à étrangler ce pays
désespérément pauvre et dépendant de l’aide extérieure - tactique que
RSF a tenté d’utiliser également contre Cuba [14]. Associated Press
cite le secrétaire général de RSF, Robert Ménard, faisant allusion à
l’abstention alléguée du gouvernement de traîner l’assassin de
Dominique devant un tribunal : « Le président Jean-Bertrand Aristide
est responsable de cette obstruction à la justice, et nous le
coucherons sur la liste des prédateurs de la liberté de la presse si
aucun progrès n’est fait au cours des prochains mois » [15].

L’article poursuivait : « Ménard a dit qu’il espérait que cette
liste, qui allait être envoyée à des institutions gouvernementales et
financières, contribuerait à influencer l’Union européenne dans sa
décision de prolonger ou de suspendre quelque 100 millions de dollars
en assistance financière à l’étranger. » Les sanctions économiques
imposées par les États-Unis ont provoqué une inflation en flèche et
ont privé le gouvernement des fonds dont il avait besoin tant pour
fonctionner que pour se défendre. Illustration du deux poids-deux
mesures de RSF : la Colombie a un triste « état de sévices » en
matière de non-jugement des assassins de journalistes, mais Ménard
n’a jamais dénié faire du lobbying ni auprès des États-Unis, ni
auprès de l’Union européenne, en vue de couper les fonds au
gouvernement Uribe.

Mais RSF n’aurait su se contenter d’une simple suppression des
aides : en janvier 2002, Ménard exhortait le Congrès des États-Unis
et l’Union européenne à prendre des « sanctions individuelles »
contre Aristide et le Premier ministre Yvon Neptune, incluant « le
refus d’entrée sur le territoire et les visas de transit », ainsi que
« le gel de tous les comptes bancaires qu’ils détenaient à l’étranger
» [16].

À la suite du renversement d’Aristide [17], le 29 février 2004, RSF a
ignoré quasi totalement toutes les violences et persécutions à
l’encontre des journalistes critiquant le gouvernement Latortue
imposé par l’étranger, affirmant bien au contraire que la liberté de
la presse avait progressé ! Les rapports de RSF pour les années 2005
et 2006 se sont abstenus de condamner l’exécution extrajudiciaire du
journaliste local et reporter radio Abdias Jean, dont des témoins
disent qu’il a été tué par la police après qu’il eut pris en photo
les corps de trois jeunes tués par la même police. RSF a ignoré
également les arrestations des journalistes Kevin Pina de Radio
Pacifica et Jean Ristil, et il n’a pas enquêté sérieusement sur la
mise à sac de plusieurs stations de radio pro-Lavalas.

Interrogé au sujet des informations concernant les prêts, Pina
déclara ceci : « Il était clair, depuis longtemps, que RSF et Robert
Ménard ne se comportaient nullement en gardiens objectifs de la
liberté de la presse en Haïti, mais bien plutôt comme des acteurs
centraux dans ce qui ne peut être qualifié autrement que de campagne
de désinformation dirigée contre le gouvernement Aristide. Leurs
tentatives d’impliquer Aristide dans l’assassinat de Jean Dominique
et leur silence, ensuite, quand le prétendu homme de main Dany
Toussaint, un sénateur Lavalas, a rejoint le camp anti-Aristide et
s’est présenté à la présidentielle en 2006 ne sont que quelques-uns
des multiples exemples révélant au grand jour la nature et le rôle
véritables d’organisations telles RSF. Elles fournissent de fausses
informations et des rapports biaisés afin de construire une
opposition interne à des gouvernements considérés incontrôlables et
imbuvables par Washington, tout en préparant le terrain à leur
éviction éventuelle en fournissant des justifications sous le
chapitre de prétendues attaques contre la liberté de la presse. »

Nous avons demandé à un expert de la politique haïtienne résidant à
Paris pourquoi RSF a-t-il ignoré l’assassinat d’Abdias Jean. Il nous
a répondu : « Nous avons interrogé la police au sujet de l’assassinat
d’Abdias Jean, et celle-ci nous a répondu qu’il s’agissait d’une
agression de la police, mais qu’elle ignorait qu’il s’agissait d’un
journaliste. Il était en train de prendre des photos. » Il a admis
qu’aucun des témoins de l’assassinat n’ont été interrogés, et que
toutes les informations inédites dont il disposait sur cette affaire
étaient basées sur les témoignages de la police, tristement connue
pour ses meurtres et ses exactions. Concernant l’arrestation de Pina
et de Ristil, il nous a dit : « Généralement, quand quelqu’un est
emprisonné, nous attendons pour voir combien de temps il va rester en
prison. Ils ont été relâchés, c’est la raison pour laquelle nous n
’avons pas pris cette affaire en compte. » Sachant que RSF n’a jamais
pris en compte le cas d’Abdias Jean, il est fort peu probable que
cette association se démène pour Pina.

C’est celui qui paie l’accordéoniste qui choisit la chanson. Recevant
indirectement ses consignes du département d’État, RSF a diabolisé
des gouvernement que les États-Unis désiraient renverser, comme ceux
du Cuba, du Venezuela et d’Haïti, tout en minimisant les atteintes
aux droits de l’homme perpétrés par des alliés stratégiques des États-
Unis comme le Mexique et la Colombie. Ayant été capable de dissimuler
les prêts de l’IRI qui auraient alerté les gens quant à ses fins
dernières, RSF a été un outil efficace au service des attaques
dissimulées de l’administration Bush contre certains dirigeants
latino-américains. Cette association a par ailleurs utilisé son image
de marque d’organisation indépendante de défense des droits de
l’homme pour faire passer son message dans les médias états-uniens et
européens et dans les manuels universitaires. Cela serait déjà un
succès impressionnant, pour un petit groupe d’individus, s’ils n’
avaient pas bénéficié des largesses du mécène le plus riche et le
plus puissant qui soit au monde.

IL REGNO DEI SERBI, DEI SERBI, E NEANCHE DI TUTTI I SERBI


Il "principe Alessandro II Karadjordjevic" si è recato recentemente
in... Slovenia alla ricerca del sostegno di gentaglia come Janez
Drnovsek - secessionista anti-jugoslavo della prima ora - al suo
progetto di ri-convertire la Serbia in una monarchia.

O Karađorđevićima i njihovim interesima u Sloveniji

17.7. došao je u postu Slovenije »naš« ex princ Aleksandar II.
Karađorđević sa suprogom. Lično ga pozvao predsednik Janez
Drnovšek. "Princ je došao, da proslavi svoj 61 rođendan..."
Slovenski mediji su paničarili, da če Karađorđevići dobiti ili
bar tražiti imovinu i nekretnine koja je bila nacionalizirana... puno
se spekuliralo. Premije Janez Janša se posvađao sa predsednikom
Drnovškom jer nije pitao vladu za odobrenje posjete ex Princa
Karađorđeviča.
U stvari je Karađorđević došao kod predsednika Slovenije Janeza
Drnovška, da LOBIRA, kako bi Srbija postala ustavna monarhija.
Drnovšek je glavni Janičar i Kvizling-zločinac koji je aktivno
razarao SFRJ. 8. maja 1990 je u Strasburu kod Saveta Europe spremao
zaveru za početak razaranja Jugoslavije. A istog dana se
»zabavljao« sa pevajkom beogradske opere Jadrankom Jovanović u
hotelu Hilton, koja mu je tada bila metresa.

(Revolucionarni biro javnega informisanja - Slovenija)

(english / castillano / italiano)

Jasenovac and the Holocaust in Yugoslavia

0. NEW BOOKS:
- Jasenovac and the Holocaust in Yugoslavia: Analyses and Testimonies
- Historiography In The Service of Politics / Istorografia U Sluzbi
Politike

1. LINKS

2. JRI Calls on the European Union to Demand Compensation for
Croatia's Holocaust Victims as a Condition for EU Membership (25
February 2005)

3. BREVI / IN SHORT:
- CROAZIA:CAMPO CONCENTRAMENTO CENTRO EUROPEO STUDIO OLOCAUSTO
(21/12/05)
- Corte suprema Usa dice sì a processo a Vaticano (gennaio 2006)
- Vatican Bank Lawsuit Progressing (23/2/06)


=== 0 ===

New Book on Jasenovac Available Now!

Jasenovac and the Holocaust in Yugoslavia: Analyses and Testimonies

Edited by Barry M. Lituchy, Published by JRI, 2006, 408 pp.

As scholarship and awareness of the Holocaust grew rapidly in the
1990's, information on Jasenovac and the genocides perpetrated
against Serbs, Jews and Romas in Yugoslavia during World War II was
absent from this discussion. This neglect posed some troubling
questions. How could the subject of Jasenovac be absent from public
and scholarly attention at the very moment when discussions of
genocide, war crimes and human rights in the Balkans were on the
front pages of every newspaper, and in the pronouncements of every
Holocaust and human rights institution and governement in the world?
How could any serious public discussion of genocide in the former
Yugoslavia begin without the necessary historical context?

In 1997 Kingsborough Community College in Brooklyn, New York hosted a
conference on Jasenovac and the Holocaust in Yugoslavia. The results
of that conference are presented here for the first time in an
accurate and authorized edition, prepared in cooperation with the
authors.

This book contains 30 chapters including a 40 page introduction.
There are 15 chapters of analyses by historians including Michael
Bernebaum, Christopher Simpson, Antun Miletic, Eli Rosenbaum, Charles
R. Allen Jr. and others, along with 15 chapters of unique Holocaust
testimonies by Jasenovac and other concentration camp survivors.
There are 97 photographs, 30 pages of appendices with never before
translated documents, maps, a twelve page double columned index with
detailed entries, 27 biographical entries on contributors, and
discussion of secondary source literature. The entire book is
annotated and expertly prepared. This book provides one of the most
extensive and accurate presentations of this subject in the English
language ever produced.

To order, send a check or money order for $32 paperback or $37
hardcover (includes shipping and handling) payable to:

Jasenovac Research Institue
PO Box 10-0674
Brooklyn, NY 11210
USA

You may also order on-line at www.jasenovac.org by clicking the
"financial contributions" button and paying through a paypal account.

---

Historiography In The Service of Politics

(Istorografia U Sluzbi Politike)

By Vasilije Krestic

Available for $25 (U.S.) in a beautiful hardcover edition.
The book contains both the original Serbian text and
the English translation; 127 pages, published in
Belgrade in 2004 (includes shipping costs).

JRI Review:

In this closely analyzed and penetrating study, Vasilije Krestic, one
of Serbia's leading historians, examines the corruption of certain
nationalist Croatian academics in North America and their promotion
of politicized graduate students to PhD's. Trained in the school of
Croatian nationalism, these academics aim to produce an ever larger
crop of newly minted PhD's in their own image.

The result is an emerging American academia dedicated to promoting
the political agenda of Croatian ultra-nationalism and Western neo-
colonialism in the Balkans. Dr. Krestic's book examines the infamous
school of Croatian nationalism under the tutelage of Ivo Banac at
Yale University and one of its most recent graduates William Brooks
Tomljanovich.

Tomljanovich's PhD dissertation on the 19th century Croatian Bishop
Josip Strossmayer now published in book form provides the case study
for Krestic's analysis. In his study Krestic notes:

"We decided to devote attention to V. Tomljanovich's
book not only because of the importance of its topic
but also in order to illustrate with his example the
course Croatian historiography is following, its
methods of work and aims, to what extent it is
science and to what extent in the service of daily
politics."

Noting in his conclusion that Dr. Tomljanovic has now found
employment as a "Balkans expert" at the U.N.'s Hague Tribunal,
Krestic concludes that

"... Tomljanovic is part of the Hague expert group
whose members could not care less for science and
moral standards. Their primary task is demonization
of the Serbs and distortion of history for political
reasons... ."

Dr. Krestic's analysis carefully exposes the numerous errors and
shortcomings in Tomljanovic's study and the ways in which the final
product manipulates the past for political purposes. This book is a
must read for anyone concerned with the history of the Balkans and
the current state of Balkans studies.

- Jasenovac Research Institute

The Jasenovac Research Institute is
pleased to make this book available in
North America in cooperation with
Gambit Publishers in Belgrade.

To order: mail your check or money
order for $25 US, payable to:

Jasenovac Research Institute
PO Box 10-0674
Brooklyn, NY 11210
USA

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e-mail your inquiries to: info @...


=== 1 === LINKS ===

La memoria di Jasenovac
(B92, 17 aprile 2005 / Osservatorio sui Balcani)

19.04.2005 - Sessanta anni fa venivano liberati i detenuti di
Jasenovac, l'orribile campo di concentramento creato dall'allora
Stato indipendente croato di Ante Pavelic, alleato nazi-fascista. Le
celebrazioni commemorative in una breve cronaca dell'emittente B92...

http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/4140/1/51/

Croazia, il doloroso confronto con l’Olocausto

27.01.2006 Da Osijek, scrive Drago Hedl - 27 gennaio, giorno della
memoria. Le istituzioni croate si interrogano su come tramandare il
ricordo di quanto avvenuto durante il regime di Pavelic. Presto un
nuovo museo presso l'area memoriale di Jasenovac, ma alle
manifestazioni pro Gotovina c’erano anche giovani con i berretti
ustascia. Dal nostro corrispondente

http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/5196/1/44/


---

VIDEO: Entrevista con Dinko Sakic, jefe del campo de concentración de
Jasenovac-Croacia (en español)

Descripción: Entrevista con el vampiro, en un VIDEO de la cadena
argentina, habla Dinko Sakic, el jefe del campo de concentración de
Jasenovac-Croacia (2,8 Mb)
Versión: Tamaño del archivo: 0 bytes
Agregado el: 11-Nov-2005 Descargas: 39

http://www.semanarioserbio.com/modules.php?
name=Downloads&d_op=getit&lid=9


---

JASENOVAC RESEARCH INSTITUTE
http://www.jasenovac.org

Jasenovac - The Croat Extermination Camp (by Milan Bulajic)
http://www.freenations.freeuk.com/news-2004-09-23.html

Jasenovac, Holocaust era in Croatia 1941-1945.
A cura dello United States Holocaust Memorial Museum
http://www.ushmm.org/museum/exhibit/online/jasenovac/

Jasenovac: Industry of Death
http://www.jasenovac.info/cd/biblioteka/vecni_pomen/
jasenovac_en.html#childgenocide

THE USTASHA GENOCIDE
By Marko Attila Hoare - The South Slav Journal, Volume 25 No. 1 – 2
(95 – 96) Spring - Summer 2004
http://www.southslavjournal.com/mah.html

Exclusively on Jasenovac.org: A new translation of chapters from Jasa
Romano's "The Jews of Yugoslavia 1941-1945 - Victims of Genocide and
Participants in the War of National Liberation," on the Holocaust in
Kosovo and Albanian collaboration with the Nazi Final Solution -
translated by JRI Director Milo Yelesiyevich.
http://jasenovac.org/libraries/viewdocument.asp?DocumentID=147

Modern Nationalism and the Holocaust: The Cases of Germany and Croatia
By Carl K. Savich. Introduction: Ein Volk, Ein Reich, Ein Fuehrer
http://www.serbianna.com/columns/savich/055.shtml


---

Three NY Times articles about the rebirth of Croatian fascism

A. Comment -Telling some Truth, 7 Years Late

1. Croatia Forced Thousands From Homes, Rights Group Says
by David Binder, NY Times
December 8, 1993

2. Fascists Reborn as Croatia's Founding Fathers
By Chris Hedges, NY Times
April 12, 1997

3. On My Mind; Back From the Grave
by A. M. Rosenthal, NY Times April 15, 1997

http://emperors-clothes.com/archive/dynamited.htm



--- LINKS 2005 : 60 YEARS AFTER LIBERATION ---

Sixty Years after Liberation (by Norman Markowitz)
http://www.politicalaffairs.net/article/articleview/1005/1/91/?
PrintableVersion=enabled
http://news.serbianunity.net/bydate/2005/April_26/29.html

FIRST MONUMENT TO VICTIMS OF JASENOVAC IS UNVEILED IN NEW YORK CITY'S
HOLOCAUST PARK
NY Mayor Bloomberg: April 17th Will Be Jasenovac Memorial Day
http://balkanalysis.blogspot.com/2005/04/ny-mayor-bloomberg-
april-17th-will-be.html
http://www.vaticanbankclaims.com/jri418.htm

Information on the Jasenovac Research Institute (by Stella Jatras)
http://news.serbianunity.net/bydate/2005/January_10/6.html?w=p

AP via Ha'aretz: Wiesenthal Center renews pressure on Croatia
http://www.balkanpeace.org/hed/archive/jul05/hed7082.shtml

Wiesenthal Center Executive Director visits Pozega over Asner case
http://www.hina.hr/nws-bin/genews.cgi?TOP=hot&NID=ehot/politika/
H7043527.4yc

Croatia: Sixtieth Anniversary Of Liberation Of Balkans Auschwitz
Balkan 'Auschwitz' haunts Croatia (April 25, 2005)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/4479837.stm

Pictures Tell the Tale: Vatican and Nazism in Germany and Croatia
(and more)
http://emperors-clothes.com/vatican/cpix.htm


=== 2 ===

JRI Calls on the European Union to Demand
Compensation for Croatia's Holocaust Victims
as a Condition for EU Membership

25 February 2005

President of the European Union
Rue Wiertz
B-1047, Brussels
Belgium

Reference: Croatia’s application for membership to the
European Union and article 17 of the E.U. Charter of
Fundamental Rights

25 February 2005

Dear Mr. President:

I am writing to you on behalf of a group of Survivors of
the Holocaust in Croatia with whom our organization is
working to obtain financial compensation for their stolen
properties in Croatia.

The names I am furnishing below represent just a small
number of individuals who were born in Croatia before
World War II and whose families were persecuted, murdered
and had properties confiscated by the Croatian government
for no other reason but that they were Jewish. The
confiscation of their property by the Croatian government
of 1941-1945 was part of a larger planned crime of
genocide perpetrated against all Jews, Serbs and Romas
under their rule.

The names of the first group of individuals on whose
behalf we are writing are:

Eva Deutsch Costabel, ( - address given - )
Michael Danon, ( - address given - )
Leonard Danon, ( - address given - )
Otto Friedmann, ( - address given - )
George Bozo Radan, ( - address given - )
Ricki Danon Soltan, ( - address given - )

All of these individuals are naturalized American citizens
and Holocaust Survivors. In some cases, these individuals
hold dual Croatian and American citizenship. In other
cases their birthright to Croatian citizenship has been
denied by the current government of Croatia. All of the
individuals named have been denied compensation for their
property. The present government of Croatia is
deliberately attempting to dispossess and deprive these
and other victims of World War II Croatian crimes of
genocide, and evade responsibility
for such crimes prior to joining the European Union. In
the process they are engaging in the most extreme forms
of Holocaust denial.

The Croatian government has adamantly refused either to
return the properties of the above named individuals or to
compensate them in any way. Legislation passed by the
Croatian government makes it virtually impossible for
anyone to qualify for compensation. Talks with
representatives of the United States on a bilateral
agreement to compensate American citizens (but not their
heirs) for their loss of property have been taking place
for years without result. This agreement would, in any
case, contradict the individual’s right to bequeath
property, as guaranteed by the constitution of the
European Union.

Article 17, of the European Charter of Fundamental Rights
states that:

“The right to property is a traditional fundamental right
in democratic and liberal societies. It is contained in
all national constitutions and has been established by the
jurisprudence of the Court of Justice.”

“Everyone has the right to own, use, dispose of and
bequeath his or her lawfully acquired Possessions. No one
may deprived of his or her possessions, except in the
public interest and in the cases and under then conditions
provided for by law, subject to fair compensations being
paid in good time for their loss. ”

Croatia’s refusal to come to terms with its past crimes is
in direct contravention of the laws and practices of the
European Union. To allow Croatia entry in to the European
Union without forcing it to resolve its longstanding
disputes with its own Holocaust victims would constitute
both an in insult and an injury to these victims as well
as a travesty of immense proportions.

To allow Croatia’s entry under such conditions would
inevitably harm and undermine the reputation and stature
of the E.U., for these are claims that will never go away
or be forgotten. They must be settled legally and it is
yours and the European Union’s responsibility to recognize
this beforehand. I feel certain you will agree.

I urge you to make the return of properties to the
rightful owners without conditions a mandatory requirement
for Croatia’s admission to the European Union. In doing
so, Croatia will not only fulfill the requirements of the
European Union constitution but it will also join the rest
of the European community in closing this painful chapter
of its history.

Sincerely,

(signed)

Barry Lituchy, National Coordinator
Jasenovac Research Institute


cc.: U.S. Ambassador Edward B. O’Donnell, Jr.
cc.: D. Sprajic, Secretary General, Jewish
Communities in Croatia
cc.: U.S. Senator Charles Schumer of New York
cc.: U.S. Senator Hilary Clinton of New York
cc.: U.S. Representative Anthony Weiner of New York
cc.: Claims Conference


=== 3 ===

CROAZIA:CAMPO CONCENTRAMENTO CENTRO EUROPEO STUDIO OLOCAUSTO

(ANSA) - ZAGABRIA, 21 DIC - Il memoriale di Jasenovac, dove nella
Seconda guerra mondiale ci fu il maggiore campo di concentramento in
Croazia voluto dal regime filonazista degli ustascia, diventera' il
primo centro di una rete europea per l'insegnamento sull'Olocausto.
Lo riferisce l'agenzia di stampa 'Hina'. L'iniziativa del progetto,
ha spiegato la direttrice del centro di Jasenovac, Natasa Jovicic, e'
partita dall'istituto Yad Vashem di Gerusalemme che il 27 gennaio
prossimo, in occasione della Giornata internazionale della memoria
della Shoah, inviera' in Croazia una delegazione per concretizzare il
programma di cooperazione tra le due istituzioni. Accanto alla
creazione di una rete europea di memoriali, di cui Jasenovac dovrebbe
essere punto di partenza, la cooperazione prevede anche lo scambio di
esperti e la fondazione di un centro di educazione e di ricerca
sull'Olocausto. ''Con questo progetto Jasenovac diventera' un centro
di prestigio internazionale nel campo dell'insegnamento
sull'Olocausto'', ha spiegato Jovicic. A Jasenovac, secondo recenti
stime di storici, tra il 1941 e il 1945 morirono circa 70.000
persone, tra serbi, ebrei, Rom e croati antifascisti. (ANSA). COR
21/12/2005 18:33

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Olocausto: Corte suprema Usa dice sì a processo a Vaticano

Washington - La Corte Suprema americana ha dato oggi il suo via
libera al
processo che un gruppo di sopravvissuti dell'Olocausto ha intentato alla
banca vaticana, lo Ior (Istituto opere di religione), e all'ordine
francescano, accusandoli di essersi appropriati, alla fine della
guerra, di
beni di vittime del brutale regime Ustascia, al potere in Croazia dal
1941
al 1945.

Quei beni, secondo l'accusa, sarebbero stati trasferiti illegalmente dai
francescani croati nelle casse della banca vaticana e sarebbero
serviti a
finanziare la fuga di gerarchi ustascia e altri criminali nazisti
transitati proprio attraverso la città pontificia verso destinazioni
sicure
in Sudamerica e altrove.

Il processo era stato bloccato nel 2003 su ricorso di un giudice
federale,
il quale aveva sostenuto che si trattava di questioni da affrontare a
livello di governo statunitense e non di tribunale. La Corte Suprema ha
respinto oggi il ricorso e ha deciso che il processo, avviato nel
1999 da
un gruppo di ebrei davanti ad una Corte di San Francisco, deve andare
avanti.

fonte: Sda-Ats / Ecumenici, gennaio 2006

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Interessanti sviluppi nel processo di San Francisco contro la Banca
Vaticana accusata di aver riciclato il denaro del tesoro degli
Ustascia (sottratto alle vittime del genocidio del regime di Pavelic)
dopo la fine della seconda guerra mondiale.

-------- Original Message --------
Subject: Update: Vatican Bank Lawsuit Progressing
Date: Wed, 22 Feb 2006 22:31:19 -0500
From: Jon Levy

February 23, 2006

For Immediate Release:
Jonathan Levy and Tom Easton Attorneys
resistk@...
202-318-2406
http://www.vaticanbankclaims.com

Current Update

Vatican Bank Lawsuit Progressing


San Francisco: Attorneys for plaintiffs in Alperin v. Vatican Bank a
lawsuit seeking recovery of assets looted from Yugoslavia during the
Second World War and converted post-war by the Vatican Bank and
Franciscan Order reports progress on several fronts:

The trial court has approved a Fourth Amended Lawsuit that
substantially enhances the existing claims and adds the Serbian
Republic of Krajina in Exile as a Plaintiff. Additional facts about
how the Ustasha Treasury came to the Vatican Bank, Vatican dealings in
gold bullion and the involvement of the Franciscan Order in Rome and
Chicago have been added.

The deposition of the only known witness to the Vatican and Franciscan
money laundering, former Army Counterintelligence Special Agent William
Gowen is set to continue in Dallas on March 9, 2006. Gowen’s
eyewitness testimony has revealed so far that Vatican official Fr.
Krunoslav Draganovic admitted to Gowen that he received up to ten
truckloads of loot in 1946 at the Franciscan controlled Croatian
Confraternity of San Girolamo. Gowen also testified that the leader of
the treasure convoy, Ustasha Colonel Ivan Babic, boasted to Gowen of
using British uniforms and trucks to move the gold from Northern Italy
to Rome. As for the Ustasha Treasury’s ultimate destination, Gowen
concurred that it could have gone nowhere but the Vatican Bank.

Gowen’s testimony is likely to remain unchallenged by any living
witness given the recent death of former longtime Vatican Bank
President, Archbishop Paul Marcinkus, who likely knew of the Ustasha
transaction but never spoke of it.

Further the United States Supreme Court has denied a Vatican Bank and
Franciscan Appeal to halt the lawsuit. The US State Department has
also denied previous requests by the Vatican Secretariat to dismiss the
lawsuit.


For more information contact:

Jonathan Levy, Esq.
resistk@...
202-318-2406