Le parole di Nadia Fantini, figlia di " Sasso", sono state eloquenti sul non caso della non foiba di Rosazzo. Ha detto che tutta questa vicenda è una "grande porcheria" e che neanche dopo tutti questi anni lasciano in pace suo padre, che quando i fascisti, a guerra finita, misero le bombe dove loro vivevano, per farli andare via dall'Italia, Fantini disse che sarebbe rimasto in Italia perché ha combattuto per la libertà dell'Italia, del nostro Paese.
Informazione
Michel Collon
23 mars 2016
Hier, comme tant de Bruxellois, j’ai passé des heures à vérifier où se trouvaient mes proches. Qui, par malchance, aurait pu se trouver dans ce métro maudit, que j’emprunte moi aussi chaque fois que je me rends au bureau d’Investig’Action ? Qui, par malchance, aurait pu se trouver près du Starbucks de l’aéroport, où j’ai l’habitude de prendre un thé en attendant le vol ? Recherches d’autant plus angoissantes que le réseau était évidemment saturé.
Comme tant de Bruxellois, j’ai pleuré et j’avais envie de frapper les criminels qui s’en sont ainsi pris à tant d’innocents. Mais on ne naît pas criminel, on le devient. Et la question la plus importante est : comment en sont-ils arrivés là ? Nier à ce point la valeur de la vie de tant d’innocents ! Les faire souffrir et terroriser au lieu de se battre - avec ces innocents - contre l’injustice qui nous frappe tous ? Qui a intoxiqués ces jeunes, qui leur a montré l’exemple de la violence, qui les a plongés dans le désespoir et surtout qui les a armés ? Criminels, oui, mais ne sont-ils pas aussi victimes quelque part, même si ce terme peut choquer.
Alors, quand j’ai entendu notre premier ministre Charles Michel déclarer en conférence de presse que les Belges avaient besoin de s’unir, et qu’il évitait soigneusement la question centrale « Comment en est-on arrivé là, qui sont les responsables ? », alors je me suis mis en colère contre cet homme hypocrite qui nous propose simplement de continuer comme avant. Alors que la question des gens, c’est justement : « Comment éviter que ça recommence bientôt ? Quelle politique appliquer pour mettre fin à cet engrenage infernal ? »
Vous croyez vraiment que la surveillance et la répression empêcheront de nouveaux attentats ? Certains, oui, mais pas tous, c’est impossible. Pour cela il faut changer de politique. Votre politique.
Einstein disait « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré ». En effet, on n’empêchera pas le terrorisme tant qu’on n’aura pas débattu sur ses causes profondes. Afin de mettre en place une vraie prévention.
Monsieur le premier ministre Charles Michel, je ne vous remercie pas. Car vous avez refusé de poser les questions importantes : Les Saoud et le Qatar ont-ils financé les terroristes ? Oui, les rapports des services US le disent. Les Etats-Unis ont-ils créé Al-Qaida ? Oui, Hillary Clinton l’a reconnu. La CIA a-t-elle organisé un camp d’entraînement en Jordanie ? Oui, le célèbre journaliste US Hersh l’a prouvé. Fabius a-t-il encouragé le terrorisme en déclarant « Al-Qaida fait du bon boulot » ? Oui, regardez sa vidéo de Marrakech, décembre 2012.
Et d’une façon générale, les Etats-Unis ont-ils utilisé le terrorisme dit islamiste depuis Ben Laden en Afghanistan en 79 jusqu’à la Syrie aujourd’hui, en passant par la Bosnie, le Kosovo, le Caucase, l’Algérie, l’Irak, la Libye et d’autres pays encore ? Ne faut-il pas créer d’urgence une commission d’enquête sur les liens USA – terrorisme et sur les dessous stratégiques de tous ces drames ? Vous et l’Europe, allez-vous continuer de suivre Washington comme un petit chien ? Vous vous félicitez comme un petit garçon quand Obama vous téléphone. Mais pourquoi ne dénoncez-vous pas son hypocrisie derrière ces guerres ? Monsieur Michel, quand je pense à toutes ces souffrances qui auraient pu être évitées, je ne vous remercie pas.
Il est vrai que vous n’êtes pas le seul à pratiquer la langue de bois.
Monsieur le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, je ne vous remercie pas non plus. Vous avez déclaré hier que les terroristes s’en prennent à « notre mode de vie ». Exactement les paroles de George W. Bush le 11 septembre avant d’attaquer l’Irak et l’Afghanistan sous des prétextes mensongers. Monsieur Reynders, pourquoi n’avez-vous pas rappelé votre déclaration d’avril 2013 vantant « ces jeunes (à qui) on construira peut-être un monument comme héros d’une révolution » .
Pourquoi quand je vous ai invité, en juin 2013, à participer à un débat « Jeunes en Syrie, comment les empêcher de partir ? », avez-vous refusé ? Cela ne vous préoccupait pas ? Vous trouviez que pour « changer le régime » comme vous dites, tous les moyens étaient bons, même le terrorisme ? Vous n’avez pas pensé qu’encouragés à commettre ces actes là-bas, certains reviendraient faire pareil ici ? Monsieur Reynders, je ne vous remercie pas.
Madame Milquet, je ne vous remercie pas non plus. Vous étiez ministre de l’Intérieur à cette époque. Vous avez aussi refusé de participer à ce débat, malgré notre insistance, et en changeant sans cesse de prétexte ! Depuis, vous vous taisez. Gênée d’avoir fait la sourde oreille face aux cris de détresse des mamans angoissées de voir que leurs gosses – c’étaient vraiment des gosses de 16, 17, 18 ans – partaient là-bas vers l’enfer sans que la Belgique fasse rien pour les retenir ? Vous n’avez pas de remords en voyant la suite ? Madame Milquet, je ne vous remercie pas.
N’est-il pas temps d’ouvrir un grand débat sur les conséquences de la politique internationale menée par la Belgique depuis des années ?
1. L’Europe doit-elle continuer à suivre les Etats-Unis et leur politique qui met le Moyen-Orient à feu et à sang ?
2. La Belgique doit-elle continuer à soutenir la violence d’Israël, en refusant de faire respecter le droit international et en traitant d’ « antisémites » les jeunes qui veulent soutenir les droits des Palestiniens ?
3. La Belgique doit-elle continuer à se prosterner devant les pétro-dollars des Saud (volés aux peuples arabes au lieu d’utiliser l’argent du pétrole et du gaz pour combattre la pauvreté comme en Amérique latine) alors que tout le monde sait que ces mêmes Saud financent l’intoxication des jeunes esprits par une version empoisonnée et falsifiée de l’islam ?
4. Comment justifier le refus du droit d’asile aux victimes de « nos » guerres en Irak, Syrie, Afghanistan ?
5. Quand ouvrira-t-on enfin le dossier de l’intervention « humanitaire » en Libye, où l’Otan s’est allié à Al-Qaida pour renverser Kadhafi, en violant la Charte de l’ONU qui interdit ce genre de pratiques ? Avec la conséquence qu’on voit aujourd’hui : la Libye transformée en foyer du terrorisme international.
N’est-il pas temps d’ouvrir en même temps un grand débat sur les conséquences de la politique sociale, ou plutôt antisociale, menée par les gouvernements belges depuis des années ?
1. Pouvez-vous rogner sans cesse les budgets scolaires ? Fabriquant des écoles-parkings où les profs manquent de formation adéquate et de moyens pour faire face à tant de questions complexes sur le monde d’aujourd’hui ?
2. Pouvez-vous rogner sans cesse les budgets des prisons et de la réinsertion ? Avec pour conséquence que de petits délinquants deviennent de grands délinquants irrécupérables ?
3. Pouvez-vous rogner sans cesse les budgets des médias audiovisuels de service public ? avec pour conséquence que les journalistes n’ont plus le temps d’approfondir les sujets (confidences reçues de l’intérieur de la RTBF) et sont condamnés au règne du copié-collé et du fast info ? Poussant ainsi les jeunes rendus méfiants vers les théories du complot, ou pire encore vers les prêcheurs fanatiques et les recruteurs sans scrupules ?
4. Pouvez-vous continuer à faire des cadeaux aux banques et aux multinationales qui ne paient quasi plus d’impôts et reporter votre déficit notamment vers les communes, dont les responsables sont privés des moyens nécessaires pour aider les jeunes ? N’est-ce pas ainsi que vous produisez des communes du désespoir comme Molenbeek ? (Mais pas seulement, il y a aussi Vilvorde, Verviers, Anvers et n’oublions quand même pas que les « eurojihadistes » proviennent de nombreux pays européens)
5. Faut-il alors être surpris que tant de jeunes soient tombés entre les griffes de recruteurs professionnels ? D’autant plus que lorsqu’on les signalait à la police, pas toujours, mais bien souvent parents et éducateurs s’entendaient répondre : « Mais qu’ils partent seulement en Syrie, ce qu’on ne veut pas, c’est qu’ils reviennent ici ! »
6. Avez-vous vraiment le droit de vous dire surpris par les attentats de Paris et de Bruxelles alors que la sonnette d’alarme est tirée depuis des années et que vous tous avez refusé d’écouter les donneurs d’alerte ?
Hier, chaque parent a tremblé pour ses enfants. Aujourd’hui, chacun s’interroge sur l’éducation qu’il faut leur donner face à ce monde de plus en plus violent. Allons-nous pouvoir leur offrir une vraie éducation et un avenir ? Demain, quelle ville sera frappée ? La montée de la haine et de la peur, ciblant les musulmans, fait le jeu de l’extrême droite. C’est ça que vous voulez ?
Concluons. Les attentats, ce n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une politique. Menée à Washington. Puis à Londres et Paris. Bruxelles suivant servilement. Messieurs les dirigeants, vous êtes donc co-responsables. Avons-nous le droit d’en débattre – en « démocratie » - ou bien allez-vous encore user de pressions pour que les médias se taisent ?
Bruxelles, 23 mars
POUR SUIVRE : Combien de morts faudra-t-il encore avant que les médias ouvrent enfin le vrai débat ?
alla conferenza stampa del 23 marzo 2016 a Udine
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La storica Kersevan: dobbiamo considerare il teatro di guerra dell’epoca. Nel passato già svolte indagini «per criminalizzare la Resistenza»
23/03/16
I puntini sulle i sul (non) caso della non Foiba di Rosazzo ed il messaggio di Wu Ming
Le parole di Nadia Fantini, figlia di " Sasso", sono state eloquenti sul non caso della non foiba di Rosazzo. Ha detto che tutta questa vicenda è una "grande porcheria" e che neanche dopo tutti questi anni lasciano in pace suo padre, che quando i fascisti, a guerra finita, misero le bombe dove loro vivevano, per farli andare via dall'Italia, Fantini disse che sarebbe rimasto in Italia perché ha combattuto per la libertà dell'Italia, del nostro Paese.
La storia fatta coi piedi (mozzati), ovvero: 7 errori di metodo nella ricerca delle «nuove #foibe»
[Un piccolo vademecum per affrontare polemiche e campagne mediatiche a tema storico. Questo “eptalogo” è stato letto e distribuito oggi a Udine, durante la conferenza stampa di Resistenza Storica sulla presunta «foiba o fossa comune di Rosazzo» (l’ormai famigerata «foiba volante del Friuli orientale»). Sette punti che riteniamo utili anche al di là del caso specifico. Buona lettura.]
di Wu Ming
Tutti quelli che negli ultimi due mesi, nel territorio tra Udine e Gorizia, si sono riempiti la bocca con l’espressione «verità storica» o – peggio ancora – con «verità» senza aggettivi, dovrebbero leggere un libro, un saggio breve e di agile lettura considerato una pietra miliare della riflessione sulla ricerca storica. Si intitola Apologia della storia o Mestiere di storico, lo scrisse uno dei più grandi studiosi del Novecento, Marc Bloch.
Bloch era membro della Resistenza francese. Fu arrestato dalla Gestapo nella primavera del 1944, torturato e infine fucilato insieme ad altri 26 partigiani. Apologia della storiauscì postumo, nel 1949. In quel libro, Bloch parla del metodo critico, di come maneggiare i documenti storici e di come nascano i falsi e gli errori.
Tra i primi insegnamenti che si possono trarre leggendo Bloch, ci sono questi:
1. L’autenticità di un documento non implica l’autenticità del suo contenuto. Un foglio trovato in un archivio può essere autenticamente del 1945, e al tempo stesso essere pieno di asserzioni prive di riscontro e di basi fattuali. In una parola: di fandonie. Il passato non conferisce veridicità a un documento, una panzana non diventa vera solo perché “vintage”. Ripetere che un documento «è autentico» senza distinguere tra questi due aspetti, anzi, confondendoli sistematicamente, è roba da storico della domenica… oppure da mestatore.
2. Nemmeno l’archivio conferisce veridicità a un documento, come non gli conferisce autorevolezza: gli archivi raccolgono di tutto, se un documento viene trovato in un archivio rinomato, non per questo dice il vero, né il suo contenuto ha alcun “sigillo di garanzia”. Che un documento trovato negli archivi della Farnesina venga definito tout court come «un documento della Farnesina» è, nella migliore delle ipotesi, un errore marchiano; nella peggiore, un miserabile espediente.
3. Ancor più cautela richiedono le testimonianze orali basate su ricordi e sulla frase «Io c’ero». L’esserci stato non conferisce autorità a un testimone né veridicità al suo racconto: bisogna capire dove è stato, e come, in quale condizione d’animo e a quanti “gradi di separazione” dall’evento che racconta. Non è nemmeno necessario che un testimone sia mendace perché la sua testimonianza sia priva di riscontri: ogni storico serio sa che i ricordi si modificano nel tempo, e l’esperienza di un testimone è sempre soggettiva e parziale. Per questo le testimonianze non vanno prese come oro colato ma indagate, smontate, confrontate tra loro. Soprattutto quando si parla di guerre, di tragedie, di eventi osservati in momenti di «violento turbamento emotivo», spiega Bloch, l’attenzione dei testimoni è «incapace di concentrarsi con sufficiente intensità su punti ai quali lo storico giustamente [attribuirà] un interesse preponderante».
4. Tutte queste trappole si fanno ancora più insidiose quando il ricordo dell’evento è in realtà ricordo del racconto dell’evento, cioè la testimonianza è di seconda mano, fornita dal figlio o dal nipote del presunto testimone diretto, o è ancor più lontana dai fatti. Per capirci: uno che dice «in paese si è sempre detto» o frasi simili, molto a fatica può essere definito un testimone. Se continuo a chiamarlo così, o sono disonesto o sono stolto… o entrambe le cose.
5. Senza questo approccio critico nei confronti delle testimonianze, si rimane al dettaglio che colpisce l’attenzione del profano, e si finisce per riportarlo senza filtri. Se un tale mi dice che sua sorella (nemmeno lui: sua sorella!), giocando su un prato quand’era ragazzina trovò un piede umano, io ho il dovere di chiedergli di approfondire: che anno era? Sua sorella chiamò i carabinieri? Fu perlustrata l’area? Si è poi scoperto di chi fosse quel piede? Non è altro che il vaglio giornalistico innescato dalla proverbiale “seconda domanda”. È l’ABC. Ma se non faccio la seconda domanda, quel piede resta un dettaglio macabro, morboso. Un dettaglio privo di contesto, insignificante e inutilizzabile a fini storiografici, ma molto buono per impressionare i lettori.
6. Una volta trovato un documento, per prima cosa devo chiedermi se sono il primo ad averlo trovato. Dopodiché, devo subito inserirlo nel contesto delle conoscenze e acquisizioni storiografiche sull’argomento. Solo a quel punto potrò divulgarlo e parlarne in modo serio e coerente. Se lo divulgo prima di ogni cosa, e in modo sensazionalistico, aggiungendoci gli errori trattati nei punti 1 e 2 e cercando pezze d’appoggio in testimonianze raccolte senza le cautele descritte ai punti 3, 4, 5, non può che innescarsi una catena di reazioni come quella a cui abbiamo assistito in Friuli-Venezia Giulia a partire dall’autunno 2015.
7. Un’altra cautela da osservare per riconoscere l’errore, evitando di maneggiare la storia in modo irresponsabile, è chiedersi se una storia è plausibile o semplicemente suona plausibile perché si accorda con dicerie, sentiti-dire e stereotipi diffusi. Bloch scrive: «Quasi sempre l’errore è orientato in anticipo. Soprattutto esso si diffonde e prende radici solo se si accorda con le convinzioni preconcette dell’opinione comune; diventa allora come lo specchio in cui la conoscenza collettiva contempla i propri lineamenti». E aggiunge: «Perché l’errore di un testimone divenga quello di molti uomini, perché una cattiva osservazione si trasformi in una voce falsa, occorre anche che lo stato della società favorisca questa diffusione».
Con le frottole circolate in questi mesi potremmo fare “ingegneria inversa”, e ci direbbero molto sulle idee correnti, su quel che si crede vero oggi in Friuli e lungo il confine orientale d’Italia. Bloch scrive che non vi sono solo individui mitomani, ma anche «epoche mitomani», nelle quali la maggior parte delle persone dà poca importanza ai fatti e molta a quel che piace sentire, a quello che conferma, rassicura e seduce. Noi viviamo in un’epoca mitomane. Smontare questi miti è certo più faticoso che adagiarsi e seguire la corrente, ma non dobbiamo rassegnarci.
Se ci sono ricercatori che in quest’epoca mitomane non si sono mai rassegnati, e hanno continuato a inchiodare quel che scrivevano ai fatti riscontrabili, sono quelli della collana Resistenza Storica delle edizioni KappaVu. Per la loro coerenza hanno subito attacchi e calunnie, e hanno sempre avuto la nostra solidarietà.
Di contro, chi commette o favorisce gli errori descritti sopra non è uno storico né capisce di ricerca storica, né probabilmente vuole capirne, e non può che avere la nostra disistima, e in certi casi il nostro aperto disprezzo.
http://www.secoloditalia.it/2016/03/massa-annullato-lincontro-storico-nega-tragedia-delle-foibe/
http://contropiano.org/news/politica-news/2016/03/24/foibe-un-professore-storia-nega-la-storia-077070
Foibe. Un professore di storia che nega la storia
Mercoledì 23 Marzo avrebbe dovuto svolgersi a Massa, presso le stanze del teatro comunale Guglielmi, una conferenza dal titolo “Foibe: smontare una narrazione tossica”, tenuta da Sandi Volk, storico triestino che, da anni, si occupa delle vicende storiche legate alle terre Dalmate e Giuliane.
Il giorno prima della conferenza, l’amministrazione comunale di Massa, dopo aver concesso quasi da un mese i permessi per la sala, ha vietato lo svolgimento dell’iniziativa, definendo questa un evento “inopportuno” e che “per motivi di necessità” non poteva svolgersi in uno spazio comunale in centro città.
Riteniamo vergognoso questo divieto da parte dell’ amministrazione comunale, specialmente perché il sindaco di Massa, Alessandro Volpi, ricopre l’incarico di docente di Storia Contemporanea presso l’Università di Pisa. Non vogliamo entrare nell’ambito di un concetto ambiguo come quello della “libertà di parola”, vogliamo entrare nel merito della ricerca e della verità storica, che, in questo caso, un professore universitario è stato il primo a vietare.
Siamo stati abituati a vedere la figura dello storico, e dello studioso in generale, come una figura sempre pronta a mettere in discussione gli avvenimenti storici e ad analizzarli, non come una figura che si assoggetta al pensiero dominante accettando aprioristicamente ciò che viene imposto. Vietando una conferenza sul tema delle “foibe”, tema, tra l’altro, strumentalizzato per anni dalle varie organizzazioni di destra, che mirava a smontare, con tanto di prove documentate, un falso storico imposto nell’immaginario di gran parte della popolazione italiana, il sindaco Volpi e la sua giunta hanno dimostrato di essere perfettamente inchinati a una visione della storia di quei luoghi, che ha fatto propria la menzognera verità ufficiale.
Abbiamo deciso, come Centro Sociale Occupato “Casa Rossa”, di rilanciare l’iniziativa Mercoledì 30 Marzo in una piazza del centro di Massa, perfettamente consci che la conferenza potrebbe essere contrastata, oltre che dai quattro fascistelli locali, anche dalla stessa amministrazione comunale. E’ per questo che chiediamo la solidarietà a chi lavora all’interno del mondo della formazione, a chi, insomma, fa dell’ amore per la ricerca della verità e della conoscenza in generale il proprio mestiere, a tutti quei docenti che trovano inaccettabile il divieto perpetrato dal proprio collega.
“Il potere, lungi dall’ impedire il sapere, lo produce.” – M. Foucault
24 marzo 2016
Belgrado 1999, un calcio alla guerra
Il 7 aprile 1999, durante i bombardamenti Nato, a Belgrado si giocò un'amichevole contro la guerra tra Partizan e Aek Atene
La sveglia è all’alba. La squadra si raduna e insieme si va all’aeroporto di Atene-Eleftherios Venizelos. I sorrisi a favore di telecamera e gli sguardi solo all’apparenza distesi nascondono un’ingente carica di tensione. Alle porte per i giocatori dell’Aek Atene non c’è una partita di cartello, né un’importante sfida europea che deciderà la stagione dei gialloneri. Anzi, il campionato in Grecia è fermo per la Pasqua ortodossa, di solito un’occasione che i giocatori sfruttano per stare con le proprie famiglie, per staccare la spina per qualche giorno. Ma la posta in palio questa volta è troppo alta per restare a casa, e così, quando ai giocatori è stato chiesto di partire, nessuno si è tirato indietro. Insieme a loro si metteranno in viaggio anche i dirigenti del club e una folta rappresentanza del tifo organizzato, che ha deciso di seguire la squadra in una partita dall’immenso valore simbolico. Ci siamo. Belgrado, stiamo arrivando.
Non sarà un viaggio di piacere, e non sarà facile arrivare in Jugoslavia. Il volo da Atene atterrerà a Budapest, con il viaggio che proseguirà riscendendo in pullman verso sud, attraverso il confine che divide l’Ungheria dalla Vojvodina. È l’unico modo, il più sicuro, per entrare in Jugoslavia. Perchè oggi è il 7 aprile 1999, il quattordicesimo giorno da quando, lo scorso 24 marzo, la Nato ha iniziato i bombardamenti sull’intero territorio della Repubblica Federale di Jugoslavia. Neanche Novi Sad, che della Vojvodina è il centro principale, è stata risparmiata dalle bombe. Ed è strano, perchè la città, distante quasi 100 chilometri da Belgrado e circa 500 dal Kosovo, ha sempre mantenuto intatto il suo carattere multiculturale, terra di frontiera e confronto tra la comunità serba e quella ungherese. E poi, se vogliamo dirla tutta, è gestita da una delle amministrazioni locali più ostili all’establishment del presidente jugoslavo Slobodan Milosevic.
Quattro raid, ai quali presto ne seguiranno altri, in pochi giorni hanno devastato le principali infrastrutture della città che ha dato i natali a Vujadin Boskov, all’epoca allenatore del Perugia. È stato lo stesso Boskov, in un colloquio telefonico con Miodrag Lekic, l’ambasciatore jugolavo in Italia, a comunicare l’intenzione di continuare a giocare, manifestata dai giocatori jugoslavi impegnati in Serie A. Alla fine, l’idea di rifiutarsi di scendere in campo nei Paesi membri della Nato, avanzata tra gli altri da Savicevic – che da gennaio è tornato a giocare nella Stella Rossa – e Mihajlovic, non è stata ritenuta realistica. Sono professionisti legati al proprio club da regolare contratto. Giocheranno si, ma non perderanno occasione di manifestare il proprio dissenso verso questa guerra assurda.
Un bersaglio disegnato, una scritta, un’intervista che esplicitamente metta l’opinione pubblica a conoscenza di quanto siano illegali e immorali quelle bombe che dalla notte del 24 marzo cadono incessantemente sulla Jugoslavia. Affinché tutti possano avere anche solo la minima percezione di cosa significhi ritrovarsi a convivere con il terrore. Di cosa significhi avere la quotidianità violentata dagli urli delle sirene, dall’ansia, dalle corse nei rifugi o negli scantinati dei palazzi. Una volta, poi un’altra e un’altra ancora. Giorno dopo giorno.
Per questo l’Aek Atene ha deciso di sfidare l’embargo e recarsi a Belgrado per giocare un’amichevole contro il Partizan, il cui ricavato andrà per intero alle associazioni umanitarie jugoslave. Il tratto in pullman, l’ultima tappa del viaggio, non è privo di tensione. Il giorno prima la Nato ha scatenato uno dei bombardamenti più duri dall’inizio dell’aggressione militare, colpendo, nella notte tra il 5 e il 6 aprile il quartiere operaio della città di Aleksinac, mentre da poche ore è arrivata la notizia secondo cui l’Alleanza ha rifiutato il “cessate il fuoco” proposto da Belgrado.
Con uno stato d’animo difficilmente immaginabile, la carovana proveniente da Atene entra finalmente in città, accolta dagli edifici anneriti e dalle macerie del palazzo che ospita il Ministero degli Interni a Kneza Milosa, colpito nella notte tra il 2 e il 3 aprile, con le fiamme che si sono estese danneggiando anche il vicino ospedale psichiatrico “Laza Lazarevic” e l’unità di ostetricia e psicologia. Lo Stadion Partizan, quel giorno, è probabilmente l’unico luogo di Belgrado in cui regna una seppur superficiale ed effimera serenità. Le tribune sono piene, bandiere greche e jugoslave si mescolano con gli striscioni del Partizan e dell’Aek, unite da quei bersagli che ormai tutto il mondo ha imparato a conoscere.
Sono i simboli di un’opposizione internazionale alla guerra, gli stessi che atleti sparsi in tutto il mondo indossano ogni domenica sotto le magliette, gli stessi che la gente comune espone notte dopo notte, quando sceglie di aspettare sui ponti di Belgrado l’arrivo dei caccia bombardieri della Nato. Dai ponti allo stadio, la paura è forte, ma la voglia di contrastare la guerra lo è di più. Così il tabellone luminoso, inquadrato dalla tv jugoslava, ripete il messaggio a chiare lettere prima della partita, «Stop the war, stop the bombing», trovando l’eco da parte dello striscione che i giocatori di entrambe le squadre srotolano in campo.
La partita finisce 1-1, ma il risultato è di certo la parte meno interessante della giornata. È più importante sapere che la partita non termina al 90′, perchè a undici minuti dall’inizio della ripresa l’arbitrio fischia tre volte, permettendo ai tifosi di entrambe le squadre di correre in campo. Un’invasione, questa sì, pacifica, un abbraccio collettivo in quel valzer di bandiere che per un pomeriggio ha colorato Belgrado. Ma il momento scelto per interrompere la partita non è casuale, lo sanno tutti, in campo come sugli spalti.
Vorremmo far dipendere la decisione da una chiara scelta in favore della solidarietà, ma non è così. All’undicesimo della ripresa la partita viene interrotta per permettere agli ospiti di rimettersi in viaggio e lasciare la Jugoslavia con la luce del giorno. Perchè poi, appena la notte tornerà ad occupare il suo posto nel cielo, torneranno loro. I boati assordanti, le sirene e i loro canti di morte. Stasera su Belgrado tornerà la guerra.
A Milica Rakic
U najnovijem Mostu Radija Slobodna Evropa razgovaralo se o tome kakav je odnos prema antifašizmu u Srbiji i Hrvatskoj. Sagovornici su bili istoričari - Dragan Markovina, docent na Filozofskom fakultetu u Splitu, i Srđan Milošević, saradnik beogradskog Instituta za noviju istoriju Srbije...
Izdavač: Most Art (Zemun, Srbija), 2015
ISBN 978-86-84149-91-8
Govoriti danas, 25 godina nakon raspada zemlje, o Jugoslaviji i jugoslavenstvu kao takvom, u gotovo svim društvima na postjugoslavenskom prostoru, izlaže autora značajnom riziku od izolacija, preko prešućivanja, do otvorenih napada (...) Istinski demokratska društva u pravilu potiču razgovore o svim bitnim pitanjima koja doista zanimaju javnost. S te strane ova knjiga dokida šutnju o jednom važnom pitanju i realnosti koja se na kulturnom planu događa, sviđalo se to nekome ili ne. Na kraju krajeva, to što se neka tema ne problematizira, ne znači da je nema i da će je se šutnjom ukloniti.
Umjetnička galerija BiH, u saradnji sa Asocijacijom nezavisnih intelektualaca Krug 99, DIOGEN pro kultura magazinom i IP MostArt, je organizovala promociju knjige „JUGOSLAVENSTVO POSLIJE SVEGA“, autora Dragana Markovine. Ponedjeljak, 14.12.2015.g. u 18:00 sati
O knjizi su govorili:
Hidajet REPOVAC, član predsjedništva Asocijacije nezavisnih intelektualaca Krug 99, Sarajevo, BiH
Sabahudin HADŽIALIĆ, književnik, gl. i odg. urednik DIOGEN pro kultura magazina, Sarajevo, BiH
Dragan STOJKOVIĆ, urednik izdanja i direktor IP MostArt, Zemun, Srbija
i Dragan MARKOVINA, povjesničar, Split, Hrvatska
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=Tv4aJFlau1k
Intervista a Dragan Markovina, storico
Jugoslavismo oggi
“Queste società, con l’eccezione della Seconda guerra mondiale e di questa ultima guerra, non sono mai state in una situazione peggiore, naturalmente. Ma ciò non significa che non accada qualcosa di nuovo, soprattutto presso i giovani, che riflettono attivamente sull’eredità dello spazio jugoslavo, sul suo presente e soprattutto sul suo futuro. Credo sia ineluttabile, e che nei prossimi decenni questa “realtà parallela” esisterà accanto a quella istituzionale e che sarà la nuova a divenire quella principale. Forse sbaglio, ma si tratta di ciò che penso”.
Lo storico e pubblicista spalatino, Dragan Markovina, (Mostar, 1981), è apparso come una meteora sulla scena pubblica e culturale croata, e poi bosniaca. Pubblicamente e senza scuse, ha parlato sulla rete televisiva statale della idea di Jugoslavia e dello jugoslavismo come di fatti storici positivi, il che in Croazia rappresenta il massimo tra i tabù. Trattandosi di un giovane intellettuale, grandi sono state la costernazione e lo stupore nell’opinione pubblica dato che Markovina assume da antinazionalista radicale, le posizioni che i nazionalisti degli anni ottanta definivano riservate solo “ai figli dei militari e dei matrimoni misti”, che soffrivano per “la perdita dei privilegi di quell’epoca passata”.
Markovina ha insegnato storia all’università di Split, ma l’anno scorso è stato licenziato, con la scusa della conclusione del contratto,ma nessuno ci ha creduto. Oggi si occupa di pubblicistica, ed è autore di libri interessanti e il suo studio “Tra il rosso ed il nero: Split e Mostar nella cultura del ricordo” ha ricevuto il premio Mirko Kovač. Presso la casa editrice di Belgrado “Mostart” è di recente usciti il libro “Jugoslavismo dopo tutto (quelloche è successo), in cui in modo chiaro e abbordabile parla della ideadell’unione degli Slavi del sud, ma anche del suo futuro.
“VREME”: Ti chiedi nella introduzione una cosa che in passato pochi hanno avuto il coraggi di fare – una domanda che in Croazia è stata tabu per molto tempo, e che resta tale ancora nell’odierno contesto: “E’ lo jugoslavismo così forte o sono gli stati di recente costituzione e le loro ideologie di sostegno così deboli che temono chiunque non gli canti le lodi e viva lo spazio jugoslavo come unità culturale?
Dragan Markovina: Penso che questi stati e le loro narrazioni nazionalistiche poggiano su basi coì fragili e povere che ciò è chiaro persino a coloro che li propagandano, e che questo discorso nazionalistico debba temere una vera sinistra e soprattutto l’idea jugoslava. Naturalmente, questa idea non è assolutamente talmente forte dacostituire la possibilità che qualcosa cambi immediatamente, ma sta di fatto che questa idea è affermata dalle persone più dotate di questo territorio. E questo nel profondo è chiaro anche ai nazionalisti: che sono culturalmente inferiori e che a lungo termine il loro discorso non potrà vincere.
V: E’ affascinante come i tempi cambino e insieme la percezione delle posizioni. Boris Buden ha scritto e proposto le stesse posizioni sulla Jugoslavia già negli anni ’90, ma erano così radicali che i la Croazia li ha respinti come follie oppure li ridicolizzava come posizioni marginali. Oggi li proponi tu, e se ne parla perlomeno, e addirittura nel mainstream.
D.M. E’ vero che i tempi sono cambiati. La guerra è stata così brutale che di quello di cui parlava Buden a quell’epoca nessuno si interessava. Dopo venticinque anni è arrivato il tempo di fare i conti e di chiedersi “dove andare”. Il contesto è diverso, Un’altra cosa: mi considero parte di coloro che sono marginali, ma la differenza con Buden è che scriveva con un linguaggio che non poteva venir inteso dalle “grandi masse popolari”. Inoltre, si è fatto avanti a partire da posizioni attribuibili alla sinistra radicale. Oggi i tempi sono diversi anche dal punto di vista mediatico: per capirci – se non fossi stato ospite alla trasmissione “Domenica alle due” da Aleksandar Stanković, non ci sarebbe stata alcuna eco. Ciò che ho detto l’ha visto il pubblico croato e non solo, anche quello del territorio jugoslavo, qualcosa che una buona parte della gente pensa, ma non ha occasione di sentire.
V: Quando confronti gli anni ’90 ed oggi, dici che la situazione è assolutamente “promettente”. Non è invece che la situazione è più cinica- cioè si può dire tutto, ma niente in base a quanto detto, cambia?
D.M. Assolutamente. Tuttavia, penso che tutto l’approccio della scena post-jugoslava, di sinistra, civile, dovrebbe essere diverso: dovrebbe ignorare la realtà istituzionale – non così come fanno i piccoli partiti della sinistra radicale che farebbero la rivoluzione – è insensato- ma nel senso di chiarire semplicemente che non è la nostra storia. E che creiamo una realtà parallela, il che sta già avvenendo in realtà.
V: nel tuo libro serpeggia un ottimismo verso la cosa
D.M. Queste società, con l’eccezione della Seconda guerra mondiale e di questa ultima guerra, non sono mai state in una situazione peggiore, naturalmente. Ma ciò non significa che non accada qualcosa di nuovo, soprattutto presso i giovani, che riflettono attivamente sull’eredità dello spazio jugoslavo, sul suo presente e soprattutto sul suo futuro. Credo sia ineluttabile, e che nei prossimi decenni questa “realtà parallela” esisterà accanto a quella istituzionale e che sarà la nuova a divenire quella principale. Forse sbaglio, ma si tratta di ciò che penso.
V: Insegnavi all’Università a Split finché non ti hanno mandato via. Hai parlato con gli studenti di questi temi, e che cosa pensano i giovani di quel periodo e della stessa idea?
D.M. La controrivoluzione della HDZ negli anni ’90 dal punto di vista delle idee ha destrutturato Split, con l’aiuto anche se vogliamo del partito socialdemocratico. A tale attacco ad ogni patrimonio sociale e non solo del socialismo, a parte qualche individuo e il “Feral Tribune”, nessuno ha risposto, ed oggi a Split si ha una situazione tale che sul piano culturale, dalle pubblicazioni di libri ai dibattiti, tutto è nella mani della destra clericale. Dall’altra parte non c’è nessuno. Gli studenti nelle facoltà di storia e in generale nelle facoltà umanistiche pensano allo stesso modo, purtroppo. Si tratta delle generazioni nate all’inizio della guerra e dopo. Quelli intolleranti rifiuteranno in toto l’eredità jugoslava, quelli più tolleranti accetteranno qualcosa, ma useranno comunque l’argomento chiave: “I Serbi hanno assalito noi, e non era più possibile tenere insieme la cosa”. Narrazioni mitologiche, peraltro non totalmente errate, ma che non consentono pensiero alternativo. La cosa più tragica forse è stata quando una mia studentessa mi ha detto molto seriamente che nel loro gruppo di una ventina di studenti di Storia, una dozzina festeggiava il dieci marzo (il giorno della fondazione dell’NDH), e quattro di loro erano figli di matrimoni misti…
La Chiesa, che ritengo la più colpevole, i media e la scuola modificano la storia e molti giovani non sanno niente. Una delle prove più bizzarre di questo è che a Split, tra gli affiliati a Torcida (la tifoseria della squadra di calcio Hajduk) e tra i circoli della destra degli anni ’80, esiste la narrazione che afferma che Džoni Stulić (cantante rock jugoslavo e jugoslavista) sia stato un nazionalista croato e che la sua canzone Pavel sia stata composta in onore di Pavelić – e per questo fosse dovuto andare via…
V: Dici che i neo-stati in rotta tra di loro siano unite dalla cultura, dagli scrittori, e caratterizzi questo come positivo. Non ti sembra che molti su questi “legami” ci marcino già da decine di anni, e che il loro modus operandi sia: “noi ci incontriamo e distruggiamo i confini solo perché essi possano continuare ad esistere?”.
D.M. Sì c’è del vero in questo. Uno che la pensa così è Viktor Ivančić. Lui ha un editore a Belgrado e non vuole averne altri. Sicché è difficile trovare i suoi libri in Croazia, Bosnia e Erzegovina o in Slovenia, dato che i mercati sono frammentati, anche in tutto eccetto che nella cultura esiste lo scambio. La sua tesi è che se ha pubblicato un libro in una lingua, sul territorio che ritiene il suo paese, non è necessario avere un editore specifico in Croazia, e non vuole legittimare questa situazione solo per vendere mille libri in più. Hai qui i mondi paralleli dei cosiddetti processi integrativi: uno è il racconto partigiano-antifascista, classicamente nostalgico, che biologicamente sparisce ed esce di scena; l’altro è quello delle ONG che ha manifestato contro le guerre e poi ha cominciato a vivere di ciò, e poi c’è il terzo racconto, collegato con il precedente, , la scena intellettuale, scrittori, film e così via. Solo quando usciranno di scena, una nuova generazione, che non avrà alcun ricordo della Jugoslavia, realizzerà tutto, si legherà secondo la natura delle cose, creando un vero spazio culturale. E’ ineluttabile.
V: Oggi e negli anni passati ci sono stati alcuni intellettuali che hanno avuto se così possiamo dire, la tua stessa linea. Ricordiamo Boris Budenm Vjekoslav Perica, il linguista e radicale seguace della linea vukovista (del linguista Vuk Karadžić) Orsat Ligorio e qualche altro. Si tratta di “cavalieri solitari”, individualisti neppure tra coloro che la pensano in modo simile si trovano a casa. Si tratta di un paradosso: l’autenticità del pensare sullo jugoslavismo implica lasolitudine e la separazione.
D.M. Penso che all’idea jugoslava abbia paradossalmente fatto dei danni la forma statale, perché ha creato della Jugoslavia solo un progetto politico. Non è stato disatteso peraltro, soprattutto se parliamo della seconda Jugoslavia. Tuttavia l’autenticità di tale posizione è nell’isolamento e nell’antinazionalismo come piattaforma. Qualsiasi legame con la massa necessariamente comprometterebbe l’idea, così come è stato per il socialismo quando è arrivato al potere- il potere porta a compromessi e a corruzione che decompongono l’idea. L’idea è fatta propria da individui, che non desiderano essere parte del branco o della comunità. Non diventerà mai “mainstream”, qualcosa che potrebbe essere rappresentato dalla maggioranza della comunità. Nessuna rivoluzione o cambiamento è stato fatto dalla sola massa, ma è stato opera di un lungo lavoro di individui. Così per esempio Viktor Ivančić dice che il “Feral Tribune” si è sempre sentito come corpo separato all’interno della città di Split.
V: Nel trattamento riservato al “Feral Tribune” il giornale che è stato così significativo per molti, nel tuo libro si osserva la totale mancanza di critica. Affermi che il “Feral” sia stato sulla linea dello jugoslavismo. Mi pare che sia stato piuttosto sul piano pratico dell’unire ciò che era diviso (cosa comunque impagabile) che sul paino dell’affermare apertamente questo concetto.
D.M. E’ vero se guardiamo le cose fuori dal contesto temporale. Se guardiamo dalla prospettiva odierna, penso non sia di cruciale importanza l’analisi del fenomeno del “Feral”. Per al semplice ragione che: anche loro si sono evoluti nel frattempo- parlo del nucleo originario. Erano antinazionalisti dal primo giorno e non per finta, il presidente della SFRJ li aveva citati praticamente per “colpo di stato”. Ivančić in tribunale fu citato per “distruzione dell’ordine costituzionale” già nel 1989, cosa su cui nessuno scrisse nemmeno un rigo. Anche Lučić e Dežulović. E’ difficile aspettarsi che le persone nel giro di tre anni dimentichino le loro esperienze riguardo al sistema in cui vivevano fino a pochi anni prima. Certamente, c’era di tutto tra i collaboratori al giornale. Tuttavia penso che per il fine ultimo in questo modo la loro posizione fosse molto più produttiva. Tuđman aveva paura del Feral.
V: Questo scontro si vide durante i bombardamenti sulla Serbia nel 1999. Un intellettuale orientato a sinistra e filo-jugoslavo Frano Cetinić Petris in quel momento smise di collaborare con loro.
D.M. Ti ricorderai che allora nello stesso “Feral” ci furono delle divisioni. Una buona parte del “Feral” era d’accordo con i bombardamenti, ma lo stesso Viktor Ivančić scrisse alcuni pezzi in cui era profondamente contrario all’intervento della NATO; al punto che scrisse” Se siete così in gamba, perché non scendete a terra, ma bombardate dall’aria?”. Lo stesso Feral dunque aveva dubbi su quale posizione prendere. Il fatto stesso che ognuno di loro scrivesse cosa pensava personalmente ne è la prova.
V: Il libro torna sempre alla Dalmazia, che è il tuo paese. In Serbia oggi vivono la Dalmazia come un posto sciovinistico, e Split come il simbolo del buio e della chiusura mentale.. Si sa poco del fatto che la storia di questa regione è del tutto al contrario, e che lo jugoslavismo è stato laggiù costitutivo ed “organico”, e per lungo tempo.
L’opinione pubblica attuale sa poco di tutto ormai, “eutanasizzata” dai media - e penso che il potere dei tabloids sia più forte in Serbia che altrove-in modo incredibile. Una conoscenza così superficiale compromette il dibattito su qualsiasi tema. Certo, al livello delle istituzioni accademiche e culturali è vero, a Split le posizioni le tiene la destra clericale e la città emana questa immagine, e tutto ciò si trasmette nell’opinione pubblica. Ma esiste un’altra Split che è fortemente divisa, e coì va avanti da tanto. Il paradosso legato a Split e alla Dalmazia è che proprio qui l’idea jugoslava – sia di destra sia di sinistra- è stata d’avanguardia e una delle più forti. Quando pensi a chi è di Split, non sai perché la destra qui ha vinto.
V: Il primo jugoslavismo in Dalmazia, quello prima della prima Jugoslavia, era radicale e estremo. Vladimir Čerina in un impeto di passione scrive “degli ottantamila abitanti di Zagabria, cinquantamila dovrebbero essere mandati al macello” per mancanza di coscienza unitaria.
D.M. Ci sono alcune ragioni. In generale la Dalmazia è radicale nelle sue espressioni, in qualsiasi direzione si vada, e questo per il codice culturale diverso rispetto alle regioni settentrionali. Ma se parliamo di idea jugoslava, era presente perché tra la Croazia continentale e la Dalmazia, non c’erano contatti importanti come esistevano tra Serbia e Montenegro. Una regione separata dal monte Velebit, con una diversa eredità legislativa, una altra mentalità e regole differenti, commercialmente e culturalmente legata all’Italia e alla Bosnia. Così l’idea dell’unione jugoslava era naturalmente rivolta a Sarajevo e poi a Belgrado, e non verso Zagabria, che era un corpo estraneo. E inoltre, naturalmente date le pretese territoriali italiane, era logico sentirsi sicuri legandosi alla Serbia che perlomeno aveva un regno e uno stato piuttosto che alla Croazia, che stava sotto l’Austria.
V: In questo pezzo che citi, Čerina alla fine dice che occorre dare a Zagabria l’anima e il cervello della città eroica, Belgrado.
D.M. Il fatto che nel corso della storia ci fossero stati parecchi intellettuali di quel tipo, ha provocato proprio una politica della HDZ negli anni ‘9’ piuttosto rude nei confronti della Dalmazia, e soprattutto nei confronti di Split. Nel fondo della coscienza nazionalistica di Tuđman e di quelli a lui simili, c’era la consapevolezza che lo jugoslavismo è connaturato al territorio della Dalmazia. E’ per questo che oggi si lavora tanto allo scopo di distruggere la coscienza e il ricordo e l’idea attiva. Secondo me, Split ha rappresentati nella prima e nella seconda Jugoslavia un legame tra Croati e Serbi più forte che Zagabria. Del resto, le statue davanti al Parlamento federale, le ha fatte uno spalatino. Non è un caso.
V: Anche se si tratta della stessa idea, c’è voluto tempo perché si concludesse (e analizzasse) chepresso i Serbi e i Croati e gli altri c’è una differente concezione dello jugoslavismo, come afferma Predrag Matvejević che tu citi nel tuo libro.
D.M: Potremmo parlare a lungo di questo, tuttavia vi indirizzo a Latinka Petrović, che ha fissato molto bene tale differenza nel suo ultimo libro, ricollegandosi alla discussione e polemica tra Dobrica Cosić e Jože Pirjevac. Tuttavia, in un nuovo contesto, l’idea di uno spazio culturale unitario sarà qualcosa di diverso, si formerà dal patrimonio culturale di uomini cresciuti e formati a partire dalla fine della Jugoslavia socialista. Le esperienze del mondo accademico, dell’élite e degli intellettuali diventeranno inessenziali, perché non ci sarà una tradizione a cui questi nuovi si potrebbero appoggiare. Il sentimento jugoslavo che avevano per esempio, i “Šarlo akrobat” e gli “Haustor” (gruppi rock uno serbo l’altro croato della scena jugoslava) era il medesimo. I sentimenti delle élites nel 1918 e nel 1945 erano totalmente differenti, e adesso sono del tutto irrilevanti.
V: “Dove andiamo adesso, fratello?” ti chiedi nell’ultimo capitolo, secondo i versi di Džoni, e quindi ti faccio la stessa domanda.
D.M. Dobbiamo capire alcune cose: viviamo qui dove viviamo, e il nostro ambiente sociale è quello che è. Il compito di ogni essere umano che riflette su questi argomenti è di dare il meglio di sé per cambiare le cose. E dunque, qualcuno lo farà dal punto di vista scientifico, qualcuno politico, o giornalistico, o in qualsiasi altro ambito. E’ l’unica strada per fare il meglio e non comportarsi in modo conformistico. Queste società debbono capire che sono rivolte l’una all’altra, l’esperienza che abbiamo è al stessa, parliamo la stessa lingua, checché qualcuno ne dica.
Đorđe Matić
(trad. di Tamara B. per Jugocoord ONLUS)
Intervju – Dragan Markovina, istoričar:
Jugoslovenstvo danas
"Sva ova postjugoslavenska društva nikad nisu bila u goroj situaciji, naravno sa izuzetkom Drugog svjetskog i ovog poslednjeg rata. Ali to ne znači da se ne događa nešto novo, pogotovo kod mlađih ljudi koji aktivno promišljaju i nasljeđe jugoslavenskog prostora, njegovu sadašnjost, a posebno budućnost. Mislim da je to nezaustavljivo i da će sljedećih desetljeća ta ‘paralelna stvarnost’ naprosto postati mejnstrim. Možda grešim, ali to je moje mišljenje"
Splitski istoričar i publicist, doktor Dragan Markovina (Mostar, 1981), pojavio se gotovo "meteorski" na javnoj i kulturnoj sceni Hrvatske, a onda i Bosne i Hercegovine. Javno i bez tipične isprike, progovorio je na državnoj televiziji o ideji Jugoslavije i jugoslavenstva kao pozitivnim historijskim činjenicama, što u Hrvatskoj predstavlja tabu iznad svih drugih. Budući se radi o mladom znanstveniku, tim su veće bile konsternacija i zbunjenost javnosti što Markovina s pozicija radikalnog antinacionalizma zastupa stavove koje su nacionalisti devedesetih označili kao rezervirane za "djecu vojnih lica i miješanih brakova" koji "pate za privilegijama" onoga doba.
Markovina je predavao povijest na splitskom Sveučilištu, ali je prošle godine otpušten, navodno zbog istjecanja ugovora, u što je malo tko povjerovao. Danas se bavi publicističkim radom, autor je nekoliko zapaženih knjiga a za studiju Između crvenog i crnog: Split i Mostar u kulturi sjećanja dobio je Nagradu Mirko Kovač. Kod beogradske izdavačke kuće "Mostart" izašla mu je nedavno knjiga Jugoslavenstvo poslije svega, u kojoj kroz seriju eseja i portreta ličnosti koje su, kako kaže, "plivale protiv struje" govori jasno i pristupačno o prokazanoj ideji jedinstva Južnih Slavena – ali i o njenoj budućnosti.
"VREME": Pitaš se u uvodu nešto što su se ranije usuđivali rijetki – pitanje koje je u Hrvatskoj dugo bilo tabuom, a takvo ostaje i u današnjem kontekstu: "da li je jugoslavenstvo toliko jako ili su novonastale države i njihove potporne ideologije toliko slabe da se boje svakoga tko im javno ne pjeva laude i doživljava jugoslavenski prostor kulturno jedinstvenim"?
DRAGAN MARKOVINA: Mislim da su te države i njihovi nacionalistički narativi na toliko krhkim i jadnim temeljima da je to jasno i onima koji ih propagiraju, i jedina dva neprijatelja kojih se taj nacionalistički diskurs treba realno pribojavati je istinska ljevica a posebno ideja jugoslavenstva. Naravno da ta ideja nije ni blizu toliko jaka da bi se netko trebao stvarno bojati da će se zbog nje odmah nešto promijeniti, ali stoji da ideju, otvoreno ili ne, afirmiraju najtalentiraniji ljudi ovih prostora. I to je negdje u dubini svijesti jasno nacionalistima: da su kulturno-intelektualno inferiorni i da na duge staze taj diskurs ne može pobijediti.
Fascinantno je kako se vrijeme mijenja i s time i percepcija stavova. Boris Buden pisao je i iznosio iste stavove o Jugoslaviji još devedesetih, no oni su bili tako radikalni da ih je Hrvatska tada odbacila kao sulude ili im se smijala kao margini. Danas ih iznosiš ti, a o njima se bar razgovara, i to u mejnstrimu.
Istina je da se vrijeme promijenilo. Rat je bio toliko brutalan da o tome što je Buden iznosio u ono doba nitko nije ni razmišljao. Nakon dvadeset i pet godina došlo je vrijeme svođenja računa i pitanja "kamo dalje". Kontekst je drukčiji. Druga stvar: sebe doživljavam isto tako dijelom margine, ali razlika s Budenom je što je on pisao rječnikom koji "široke narodne mase" nisu mogle razumjeti. Osim toga, nastupao je, za to doba, s unaprijed otpisanih pozicija radikalne ljevice. Danas je drugačije vrijeme i u medijskom smislu: da se ne lažemo – da nisam gostovao kod Aleksandra Stankovića u emisiji "Nedjeljom u 2", to ne bi odjeknulo nigdje. Ono što sam tamo rekao vidjela je tada hrvatska i regionalna, jugoslavenska javnost i čula nešto što dobar dio ljudi misli, a nije imao gdje prilike čuti.
Kad uspoređuješ devedesete i sada, kažeš da je situacija "definitivno obećavajuća". Nije li zapravo situacija, naprotiv, mnogo ciničnija – da se "sve može reći", ali se ništa time ne mijenja?
Apsolutno da. Međutim, mislim da bi čitav pristup cijele postjugoslavenske, lijeve, građanske scene trebao biti drugačiji: morao bi ignorirati institucionaliziranu stvarnost – ne tako kao što čine male radikalne lijeve partije koje bi dizale revoluciju, to je besmisleno – nego ignorirati u smislu da kažemo da to naprosto nije naša priča. I da stvaramo paralelnu stvarnost koja se već spontano događa.
Uopće u tvojoj knjizi vidi se jedan optimizam spram stvari.
Ova društva, s izuzetkom Drugog svjetskog i ovog poslednjeg rata, nikad nisu bila u goroj situaciji, naravno. Ali to ne znači da se ne događa nešto novo, pogotovo kod mlađih ljudi koji aktivno promišljaju i nasljeđe jugoslavenskog prostora, njegovu sadašnjost, a posebno budućnost. Mislim da je to nezaustavljivo i da će sljedećih desetljeća ta "paralelna stvarnost" postojati pored ove institucionalne i da će ona naprosto postati mejnstrim. Možda griješim, ali to je moje mišljenje.
Predavao si na Sveučilištu u Splitu dok te nisu otpustili. Jesi li razgovarao sa studentima na ove teme, i što ti mladi ljudi misle o onome periodu i samom konceptu?
HDZ-ova kontrarevolucija devedesetih u idejnom smislu destruirala je Split, pri čemu joj je pomogla i socijaldemokratska partija. Na takav atak na socijalnu i svaku drugu baštinu socijalizma, osim par ljudi i "Feral tribunea", nije nitko odgovorio, i danas u Splitu imaš situaciju da na intelektualnom planu, od izdavanja knjiga do tribina, sve vodi klerikalna desnica. S druge strane nema nikoga više. Studenti na povijesti i humanistici razmišljaju, nažalost, u tom smjeru također. To su generacije rođene početkom rata i kasnije. Netolerantniji će odbaciti cjelokupno nasljeđe Jugoslavije, a tolerantniji će prihvatiti nešto, ali će ipak upotrebiti "krunski argument": "nas su Srbi napali i sve je bilo neodrživo". Mitološki narativi, dakle, koji i nisu posve netočni, no koji ne dopuštaju drugo mišljenje. Možda najveća tragedija s kojom sam se sreo bila je kad mi je jedna studentica rekla vrlo ozbiljno da od njih dvadesetak s odsjeka za povijest dvanaestero slavi Deseti travanj (dan osnivanja NDH, op.a.), a pritom četvero su djeca iz miješanih brakova.
Crkva, koju držim najodgovornijom, mediji i škole iskrivljavaju dakako čitavu povijest i mnogi mladi ne znaju ništa. Jedan od najbizarnijih dokaza toga je što u Splitu, kod dijelova Torcide i krugova desnice osamdesetih, postoji još uvijek narativ koji tvrdi da je Džoni Štulić bio hrvatski nacionalist koji je pjesmu Pavel spjevao – Paveliću, i zato morao otići.
Kažeš da su posvađane novonastale države danas povezane preko kulture, preko pisaca najvećma, i to karakteriziraš kao pozitivno. Ne čini li ti se da mnogi na toj "povezanosti" uspješno parazitiraju već preko desetljeća i da im je modus operandi "mi se srećemo i rušimo granice samo tako da bi one ostale".
Ima tu nešto. Jedini čovjek kojeg znam da je to isto ovako formulirao jest Viktor Ivančić. On, recimo, ima izdavača u Beogradu i naprosto ne želi imati druge. Zato je do njegovih knjiga teže doći u Hrvatskoj, Bosni i Hercegovini ili Sloveniji jer su tržišta fragmentirana, iako u svemu osim u kulturi postoji razmjena. Njegova teza je da ako je izdao knjigu na jednom jeziku, na prostoru koji smatra svojom zemljom, nema potrebe imati posebnog izdavača u Hrvatskoj i ne želi zbog hiljadu knjiga više legitimirati ovaj poredak. Svi drugi imaju više izdavača. Tu imaš paralelne svjetove takozvanih integrativnih procesa: jedna je ova partizansko-antifašistička priča, klasično nostalgična, koja biološki izumire i odlazi sa scene; druga je endžioovska koja je iznijela antiratne kampanje a onda počela živjeti od toga, i kao treća, s njom vezana intelektualna scena, pisci, filmovi i tako dalje. Tek kad svi oni odu sa scene – potpuno nova generacija, koja neće imati nikakvo pamćenje na Jugoslaviju, provest će sve, povezati se po prirodi stvari i ostvariti jedinstven kulturni prostor. To je neminovno.
Danas i prošlih godina izdvojilo se nekoliko intelektualaca iz Hrvatske na toj, ako se može reći tako, "liniji". Osim tebe, tu su spomenuti Boris Buden, Vjekoslav Perica, lingvist i radikalni vukovac Orsat Ligorio i par drugih. Radi se o redom "usamljenim jahačima", individualistima koji se čak ni među onima sličnih mišljenja ne osjećaju sasvim kao kod kuće. To je paradoks jedne vrste: autentičnost razmišljanja o jugoslavenstvu podrazumijeva dakle osamljenost i izdvojenost neke vrste.
Ja mislim da je jugoslavenstvu kao ideji, također paradoksalno, najviše štetila upravo državotvornost – da se poslužim tim hrvatskim izrazom – jer je od Jugoslavije stvorila "samo" politički projekt. On nije bio promašen, posebno ako govorimo o drugoj Jugoslaviji. Međutim, autentičnost te pozicije je u izdvojenosti i antinacionalizmu kao platformi. Bilo kakvo vezivanje u mase nužno bi dezavuiralo ideju, isto kao sa socijalizmom kad je došao na vlast – vlast vodi kompromisima i korumpiranosti koji ideju razgrađuju. Nju su uvijek zastupali i zastupaju specifični ljudi, koji ne žele biti dio stada ili zajednice. To nikad neće postati mejnstrim, nešto što bi zastupala većina zajednice. Nijednu revoluciju niti društvenu promjenu nije izazvala sama masa nego dugotrajni rad određenih ljudi – individua. Tako na primjer Viktor Ivančić kaže da je "Feral tribune" duž čitavog njegovog postojanja osjećao kao "strano tijelo" u Splitu.
U tretmanu "Feral tribunea", lista koji je tolikima tako mnogo značio, u tvojoj se knjizi osjeća izvjesno odsustvo kritičnosti. Kažeš i da je "Feral" stajao na pozicijama jugoslavenstva. Čini mi se da je to bilo više djelovanjem na praktičnom spajanju rastavljenog (što je bila neplativa stvar dakako) nego što bi se otvoreno, deklarativno spominjao taj koncept.
To je istina promatramo li stvari iz konteksta vremena u kojem su se stvari događale. Ako gledamo iz današnje perspektive pak, mislim da nije presudno značajno za analizu fenomena "Ferala". Iz prostog razloga: i oni su, zaboga, evoluirali u međuvremenu – govorim o jezgri koja ga je osnovala. Bili su antinacionalisti od prvoga dana i to ne ovi fingirani, sami su imali iskustvo da ih je predsjednik Predsjedništva SFRJ tužio, praktično, za "državni udar". Ivančić je na sudu tužen za rušenje ustavnog poretka Jugoslavije još osamdeset devete godine, o čemu nitko nije objavio ni retka. Lucić i Dežulović također. Teško je očekivati da ljudi u roku od tri godine zanemare vlastito iskustvo sistema u kojem su živjeli do prije par godina. Naravno, bilo je i dosta šarenila kod suradnika u tim novinama. Za krajnji cilj pak mislim da je njihova pozicija bila puno produktivnija. "Ferala" se Tuđman bojao.
Taj sukob se najbolje vidio tokom bombardiranja Srbije 1999. Recimo, jedan vrlo lijevo i jugoslavenski orijentiran hrvatski intelektualac, Frano Cetinić Petris, prekinuo je tada suradnju.
Sjetit ćeš se da je i sam "Feral" tada bio podijeljen unutar sebe. Dobar dio "Ferala" bio je na liniji podržavanja toga, ali sam Viktor Ivančić je napisao nekoliko tekstova koji su bili izrazito protiv intervencije NATO-a, čak do te mjere da je napisao: "Ako ste takvi frajeri, što se ne spustite na zemlju, nego bombardirate iz zraka?" Tako da je sam "Feral" imao dilema kako se postaviti. Pri čemu sama činjenica da je svatko od njih napisao samo ono što misli, govori za sebe.
Knjiga ti se najčešće vraća na Dalmaciju, koja je tvoj kraj. U Srbiji je danas doživljavaju kao izrazito šovinističku, a Split kao simbol mraka i zatucanosti. Malo je znano da je povijest toga kraja upravo obrnuta i da je jugoslavenstvo tamo bilo upravo konstitutivno i "organičko", i to dugo vremena.
Ovdašnje javnosti znaju sve manje o bilo čemu, ovako eutanazirane tabloidnošću – s tim što mislim da je moć tabloida u Srbiji jača nego drugdje – ona je naprosto nevjerojatna. I takvo površno znanje destruira raspravu o svakoj temi. Na razini razumijevanja institucionalno-akademskog i kulturnog, ta je slika točna, u Splitu pozicije
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