Informazione

Dear friends,
This is a short comment (4400 signs) about the elections in Serbia, with
a very short link to Bush son of a…
If you have the possibility to translate it, that would be very useful,
please let me know.
Your comments and critics are very welcome too.
Many thanks anyway!
-- Michel Collon


Et maintenant, chers électeurs,
on va vous licencier!
Enquête sur les élections en Serbie
Comment expliquer la défaite de Milosevic? Le nouveau premier
ministre Djindjic fermera-t-il beaucoup d’usines? Et Bush
changera-t-il la politique US? Nous avons pris la température
à Belgrade et Washington…
MICHEL COLLON
Ex-opposition DOS: 64%. SPS de Milosevic: 13%. Et 13% pour
deux partis anti-Otan de droite. Washington, le FMI et l’Otan
ont à nouveau sablé le champagne. Explication sur place…
Pour Andrej, les élections ont été faussées, dès septembre,
par les menaces de nouveaux bombardements ou d’une invasion du
Monténégro par l’Otan. Et par les cent millions de dollars
des Etats-Unis finançant une campagne de propagande très
efficace pour criminaliser Milosevic aux yeux des Serbes. De
plus, les principaux médias ont été étroitement contrôlés.
Gordana approuve: "Les gens savaient que le SPS était plus
‘social’ que DOS mais aussi que l’Ouest continuerait à les
étrangler tant que Milosevic resterait au pouvoir. Quatre
guerres, l’isolement, la démonisation, l’embargo: la politique
serbe n’est faite ni dans la rue, ni au parlement, mais à
l’étranger." "Cependant, ajoute Tanja, le SPS limite les
dégâts vu les circonstances et deux scissions qui l’ont
affaibli.".
Bata opposé à l’Otan, se résigne: "La Serbie fait partie de
l’Europe et doit reconnaître le mode de vie de la majorité."
Selon Natasa, favorable à DOS, "la mauvaise situation
économique explique que la majorité de ses supporters aient
tourné le dos à Milosevic. Les gens ont vu trop de corruption,
et les “nouveaux riches” diriger le pays. Ils ont été
dégoûtés." Que Milosevic n’ait exprimé aucune autocritique sur
la fortune bien rapide de son propre fils ou d’autres
dignitaires, n’a pas augmenté sa crédibilité.
Demain, on rase gratis?
Mais le principal, c’est qu’on croit toujours aux promesses
annonçant un flot d’aides et d’investissements de l’Ouest.
Comme en Europe de l’Est en 1990, laquelle attend toujours
d’ailleurs…
En Yougoslavie aussi, le réveil sera douloureux. Les “aides”
prévues par le Pacte de stabilité allemand pour les Balkans
sont en réalité des… prêts remboursables. Qui permettront
surtout aux multinationales d’empocher les bénéfices de la
reconstruction et de rafler pour pas cher les meilleurs
morceaux de l’économie.
Le programme de l’ex-opposition prévoyait une "thérapie de
choc": dès les premiers jours, privatisations massives et
énormes hausses de prix. Par exemple, 90% des ouvriers de
l’usine automobile Zastava seront sûrement “remerciés”, pour
la plus grande joie du racheteur Peugeot. Quant aux actuelles
pénuries d’électricité, leur but serait de faire paniquer
l’opinion avant d’imposer une privatisation et des hausses
énormes.
Mais, à présent, le futur premier ministre Djindjic annonce
que la privatisation pourrait prendre deux ans. Il sait
qu’elle rencontre l’opposition de la majorité de la
population. Et déjà des manifestations ont eu lieu contre les
coupures d’électricité.
Bref, l’affaire ne fait que commencer. Chacun sait que la
coalition au pouvoir éclatera et que Djindjic s’efforcera de
réduire son “allié” Kostunica à un “président-chrysanthèmes”,
voire carrément à un Gorbatchev mis au placard. D’autant que
l’UCK séparatiste va continuer ses provocations au Kosovo et
en Serbie – alors que Kostunica a aussi été choisi par des
électeurs reprochant à Milosevic d’avoir cédé face à l’Otan –
et donc Kostunica aura un problème envers son opinion.
Bush différent?
Le peuple serbe a tant détesté son bourreau Madeleine Albright
(ministre US des Affaires étrangères) que certains croient, ou
veulent croire, qu’avec Bush, les Etats-Unis seront moins
agressifs. D’ailleurs, il a promis de retirer ses troupes des
Balkans.
La politique US changera-t-elle? Non. 1. Bush et Gore étaient
deux candidats blanc bonnet et bonnet blanc des
multinationales. 2. Les républicains ont toujours eu une
étiquette plus “isolationniste”, cela n’a pas empêché Nixon
d’agresser le Vietnam, Reagan Grenade et Panama, Bush père
l’Irak. 3. Réduire le nombre de soldats US et faire payer les
Européens lui permettrait d’attaquer d’autres pays, mais
jamais il ne lâchera l’énorme base Camp Bondsteel construite
au Kosovo. Elle est stratégique.

Dans quelques jours, une analyse développée de la politique
européenne et balkanique de Bush par Michel Collon sur: www.
peaceandresistance.org





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ELEZIONI IN SERBIA:
Su 6,493,672 di iscritti e 3,657,366 voti validi (57 per cento)
la coalizione DOS (18 partiti) ne ottiene circa 2400000, mentre
l'SPS resta il primo partito in termini assoluti con 515000 voti.
La coalizione comunista KORAK-NKPJ viene estromessa dalla consultazione
per un problema procedurale.


---

ELECTORAL COMMISSION MAKES PUBLIC FINAL RESULTS DOS VICTORY
BELGRADE, Dec 27 (Tanjug) The Republican Electoral Commission
made public Thursday evening the final results of the parliamentary
elections held last Saturday in Serbia.
The Democratic Opposition of Serbia (DOS) won a sliding victory
with 2,402,387 votes, or 64.08 percent, and will consequently have 176
seats in the Serbian parliament, Commission President Andrija Simic
said.
The Socialist Party of Serbia (SPS) won 515,845 votes (13.76
percent and 37 seats), Serbian Radical Party (SRS) 322,333 votes (8.59
percent and 23 seats), and Serbian Unity Party (SSJ) 199,847 votes (5.33
percent and 14 seats).
The Serbian Renewal Movement (SPO) won 141,296 votes (3.76
percent), Democratic Socialist Party 31,958 votes (0.85 percent),
Serbian
SocialDemocratic party 29,383 votes (0.78 percent) and Yugoslav Left
14,317
votes (0.41 percent). None of these parties won enough votes for getting
seats in the parliament.
The polls were organized at 8,711 polling stations, including
three districts in KosovoMetohija Kosovo, Pec and Kosovska Mitrovica,
but
were not held in two others Kosovsko Pomoravlje and Prizren.
The Commission received returns from 8,636 polling stations, or
99.13 percent.
Of the total of 6,493,672 registered voters, the turnout was
3,748,623, or 57.72 percent. There were 3,657,366 (97.60 percent) valid
ballots and 89,738 (2.39 percent) invalid ballots.
The Commission nullified the vote at 19 polling stations due to
irregularities in the work of electoral boards, but decided not to
repeat
the vote as it would not affect the total results.
A total of 56 polling stations did not open for security
reasons
in KosovoMetohija and in the Bujanovac and Presevo municipalities in
southern Serbia, but the Commission decided not to repeat the vote there
either.
There were about 20 complaints regarding the work of electoral
boards that the Commission rejected as unfounded or inadmissible. Four
complaints against the Commission's work were dealt with by the Serbian
Supreme Court, which ruled that they did not influence the elections.
Objections to the final results are expected (the SRS has
already
objected) but they will hopefully not delay the constitution of the
parliament, Simic said.
The new parliamentary parties should present to the Commission
their nominations for the distribution of seats by Jan 7, 2001, and all
legal proceeding should be completed by then too, Simic concluded.

---

Abbiamo contattato ieri telefonicamente Stevan Mirkovic della Lega
dei Comunisti di Jugoslavia. Mirkovic ci ha descritto i
risultati
elettorali, non ancora definitivi ma sostanzialmente
affidabili, che
vedono la DOS guadagnare circa i due terzi del parlamento
serbo (177
seggi), giovandosi cosi' clamorosamente del sistema
elettorale
introdotto dalla precedente coalizione. All'SPS andranno
una trentina
di seggi, al partito radicale di Seselj una ventina, al
partito
fondato da Arkan una decina.

La sorpresa piu' irritante per noi e' stata che la
coalizione KORAK-
NKPJ si e' vista respingere il ricorso sul cambiamento del
nome della
lista solamente due giorni prima del voto, e dunque non si
e' potuta
presentare. Mirkovic tuttavia non sembrava sfiduciato, sia
perche'
erano finalmente riusciti a trovare un accordo per una
lista comune,
sia perche' il crollo di SPS e JUL apre nuove prospettive
per la
sinistra comunista.

A detta di Mirkovic, le elezioni si sono tenute in un clima
di
sfiducia e delusione: la gente non crede piu' a nessuno e
tantomeno
alla DOS, che presto potrebbe dividersi nella miriade di
cordate
rivali che la compongono. L'astensione e' stata del 40 per
cento.

Dunque tutto lascia presagire che nel futuro si apriranno
nuove
profonde contraddizioni in Serbia. A meno che queste non
vengano
nascoste sotto montagne di dollari e marchi tedeschi (ma
devono
essere proprio montagne...)

(Coordinamento Romano per la Jugoslavia, 25 dicembre)

-------- Original Message --------
Oggetto: Dall'inviato a Belgrado
Rispedito-Data: Wed, 27 Dec 2000 13:00:08 +0100
Rispedito-Da: pck-yugoslavia@...
Data: Wed, 27 Dec 2000 13:00:06 +0100
Da: "Silvano Tartarini" <bebitartari@...>
Rispondi-a: pck-yugoslavia@...
A: pck-yugoslavia@...

Cari amici, vi invio le impressioni di Angelo da Belgrado sulle ultime
elezioni. Un caro saluto a tutti, Silvano.


-----Messaggio Originale-----
Da: Ambasciata di Pace di Belgrado <berretibelg@...>
A: <bebitartari@...>
Cc: <luccio@...>; <labate@...>;
<gianlucavalentini@...>; <angelo.gan@...>
Data invio: lunedì 25 dicembre 2000 11.47
Oggetto: dall'inviato a Belgrado


Buon Natale,
non so che cosa vi stiano raccontando in Italia sulle elezioni. Questa è
la mia personale testimonianza, se così posso chiamarla. Ovviamente
cercherò di verificarla recandomi oggi in centro, passando dagli
studenti
di Otpor! e dalle Zene u crnom.
Non ho notato una grande enfasi ieri, nei notiziari. I risultati presumo
siano noti:
- DOS al 64%,
- SPS (compreso lo YUL della consorte) al 14%,
- SRS (l'estrema destra di Voijslav Seselj) al 7%,
- SSJ (che non ho ben capito che cosa sia) al 5,8% e
- altri al 9,2% restante.
Dunque un risultato difficile da capire. Anche perché ieri mi è parso di
capire chiaramente che il vero leader di DOS è l'ultrafiloamericano
Zoran
Djindjic, che diventerà il primo ministro, mettendo probabilmente in
ombra
il presidente Kostunica.
E, dato che probabilmente il presidente americano George Walker Bush jr.
pare abbia tutte le intenzioni di togliersi l'impiccio balcanico, ed
inoltre Djindjic guardava agli USA clintoniani sarà tutto da capire
quali
saranno le future evoluzioni.
Se poi teniamo conto che DOS è una coalizione già bicefala, dal momento
che ha un suo peso anche il partito di Vuk Draskovic, ed è comunque
formata da una decina di formazioni politiche mi pare che ci sia il
rischio
oggettivo che il partito più votato in assoluto sia proprio l'SPS
guidato
dall'innominabile, che ieri sera non è comparso minimamente in tv
lasciando il campo ad altri esponenti.
Ho l'impressione che il modello, anche se non dichiarato probabilmente
sia proprio l'Ulivo italiano.
Altrettanto inquietante mi pare quel 7% dell'ultranazionalista
reazionario Srbska Radikal Stranka guidato da Seselj, che rischia in
assoluto di essere il secondo partito più votato. Ed è facilmente
comprensibile, data la presa che può aver avuto la pubblicità del suo
partito, con quelle immagini estremamente populiste del repellente
professore che, in maniche di camicia, presumibilmente in qualche
villaggio
baciava bambini stringendo mani un po' come il Berlusca di casa nostra.
Seselj poi in tv mi è parso uomo delle ricette facili, ma ha improntato
la
sua campagna elettorale su temi quali la sicurezza, la criminalità e il
terrorismo, con accenni ovviamente al Kossovo Metohija, sempre pronto a
interrompere con sarcasmo pesante gli interventi dei rappresentanti
degli
altri partiti. Per es. Seselj è l'unico che, in campagna elettorale, è
stato
sempre chiamato premettendo il titolo di professor e talvolta
aggiungendo
anche quello di dottor.
Un fatto che mi ha colpito è che YU Info Kanal, che ho l'impressione che
sia il più filo governativo, abbia mostrato per primo l'innominabile,
anche se per riproporre la laconica dichiarazione (quattro parole
probabilmente
augurali) pronunciate prima di salire in automobile, prima ancora di
quella di Djindjic, seguito dal presidente Kostunica, e poi da tutti gli
altri, anche se ha trasmesso prima la dichiarazione di Seselj che quella
di
Draskovic, ed è a Seselj che è stato dedicato più tempo, essendo stata
trasmessa integralmente la sua dichiarazione, mentre tagliata quella del
secondo leader di DOS.
L'unica emittente che ha avuto attenzione alle reazioni internazionali,
cominciando da Mosca, seguita da Roma e da Atene, vale a dire le
capitali
dei tre stati a cui la Srbija guarda con più attenzione in quanto le
vede
come possibili alleate, probabilmente puntando sul nostro paese come
facilitatore dell'ingresso nell'Unione Europea, è stata BK, che è stata
anche la sola a trasmettere immagini delle elezioni a Bujanovac e
Kosovska
Mitrovica. A Bujanovac pare vi siano stati incidenti (se ho capito bene
pare siano esplose tre granate attribuite a terroristi, quindi
probabilmente
all'UCK).
Sempre BK, l'unica a trasmettere le didascalie dei nomi degli
intervistati
in alfabeto latino (YU Info Kanal lo usa soltanto per indicare le città
ed
eventualmente qualche nome, su strisce che portano i colori della
bandiera
serba) e Politika hanno anche presentato dichiarazioni di persone,
probabilmente osservatori internazionali, che hanno attestato la
regolarità delle elezioni. L'unica dichiarazione presentata anche da
altre
emittenti è quella, se non ho capito male, di un inviato dell'Unione
Europea,
presumibilmente greco, sempre dello stesso tono.
Servizi da: Cacak, Novi Sad (Vojvodina), Nis, Subotica (confini con
l'Ungheria), Sabac, Kraljevo, a sera anche da Kragujevac (Politika),
Novi
Sad, Nis, Kragujevac, Bujanovac, Kosovska Mitrovica (BK) e a sera
Jagodina e Uzice (confini con la repubblica Srpska, la parte serba della
Bosnja, sempre BK) Non sono riuscito a veder B92, l'emittente che prima
delle elezioni presidenziali era stat oscurata dal governo in carica.
Modalità di voto: spalmato o spruzzato del liquido sul dito o prima o
dopo il voto, espressione su un banco con un separé presumibilmente di
legno a
croce e deposizione in un'urna trasparente.
Singolarmente il dito ripreso da tutte le emittenti è stato proprio
quello dell'innominabile, probabilmente per evitare di presentarlo il
più
possibile di persona. L'introduzione della scheda nell'urna da parte del
candidato premier Zoran Djindjic è stata quanto di più plateale
possibile,
essendo stato lo stesso ad attendere di essere ripreso dalla miriade di
fotografi e cameramen presenti. Nemmeno il voto del sobrio Kostunica è
stato ripreso con tanta enfasi. E' parso quasi che Djindjic, da buon
filo
americano attendesse le indicazioni di un regista per esprimere il suo
voto.

Mi pare di non dover aggiungere altro rispetto alle cose notate.
Chiudo questa parte di messaggio alle 13,05 circa.

Alle 14 BK ha trasmesso una lunga intervista a Djindjic, dalla quale ho
potuto notare lo stile clintoniano del candidato primo ministro, con
quel
volto da ragazzo, studente appena attenuato dai capelli grigi e bianchi
nella parte inferiore e quell'accenno di ciuffo opportunamente tagliato
che caratterizza anche il presidente Kostunica.
Attualmente il primo canale di una tv di cui non riesco a leggere il
nome, essendo l'immagine disturbatissima, sta dando le percentuali. E ha
trasmesso una dichiarazione di Adrian Severin, osservatore OSCE,
rispetto
all'andamento democratico delle elezioni stesse.
Mi viene da pensare che adesso DOS non potrà più definirsi opposizione e
quindi perderà la O. Si chiamerà forse semplicemente Demokratske Srbije,
vale a dire DS? Anche qui!
Chiudo questa parte di messaggio alle 15,05.

In questo momento, intervallando immagini pubblicitarie sulla voce, BK
sta intervistando due esponenti di Otpor!, che hanno anche accennato ai
loro
rapporti internazionali. Purtroppo l'immagine è disturbatissima ed è
molto
difficile riuscire a capire, mentre YU Info Kanal replica "Korpus",
trasmissione settimanale dedicata alle forze armate.
Chiudo questa parte di messaggio alle 15,25 circa.

A sera YU Info Kanal Vesti ha dato notizia delle reazioni internazionali
partendo dalla Gran Bretagna e mostrando prima Robin Cook, ministro
degli
Esteri e poi Tony Blair che, scontatissimi, se ho capito bene, l'unica
cosa che hanno saputo dire è che il "pericolo Milosevic" è ormai
allontanato,
poi delle reazioni in Germania, soffermandosi sulle notizie date da ARD
e
ZDF. E' stata poi la volta dell'Italia, della quale si è detto che si è
parlato soprattutto di Kostunica, e poi di Athina News, che ha dedicato
attenzione alle elezioni in Kossovo, infine della stampa di Sarajevo e
dell'Austria. Sempre YU Info Kanal, nella rassegna stampa "Planeta" ha
dato conto della reazioni, aggiungendo a quelle dei precedenti
notiziari,
quelle della tv privata tedesca NTV, delle televisioni di Skoplije,
della
Francia, e con una pagina italiana abbastanza ampia, nella quale sono
stati
citati "Repubblica" e il "Corriere della Sera", e, infine, negli Stati
Uniti
d'America. Nel nuovo parlamento dovrebbero sedere 179 deputati della
DOS,
35 del SPS dell'innominabile, 22 del Partito Radicale di Seselj e 22
dell'SSJ. Ivica Dacic, dell'SPS, ha dichiarato che l'opposizione del suo
partito sarà costruttiva. Largo spazio è stato dato anche alla notizia
sulla conferenza stampa dell'OSCE sulla regolarità di svolgimento delle
elezioni. Nell'edizione che sto seguendo si sono aggiunte le
dichiarazioni
di Bernard Kouchner e del rappresentante della Commissione dell'Unione
Europea nonché una citazione del New York Times.

Ho acquistato alcuni giornali: se ho capito bene, leggendo "Novosti" su
6.150.000 elettori hanno votato soltanto oltre 3.500.000 elettori di cui
oltre 1.600 mila per DOS. Non so se questi dati verranno resi noti. Ho
ragione di pensare che non sia così. Di "Blic" mi riesce difficile
interpretare il senso della fotografia in prima pagina di un bambino
che,
probabilmente a Kosovska Mitrovica, inserisce una scheda in un'urna e,
nella seconda in alto una foto di Mira Markovic, moglie
dell'innominabile,
in una specie di rubrica intitolata "Molim?!" (che è un'espressione che
ho
sentito usare rispondendo al telefono).
Mentre "Glas" mette in prima pagina il voto di tutti i principali
leaders
politici, con l'eccezione di Borislav Pelevic dell'SSJ.

Dovzenja!
Beograd, 24. - 25. dezembra 2000
Angelo


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OKRUZNI SUD U BEOGRADU
21.09.2.0. godine
BEOGRAD

SAOPSTENJE ZA JAVNOST

U krivicnom postupku protiv William Clintona, Madeleine Albright,
William Cohena, Antony Blaira, Robin Cooka George Robertsona, Jacques
Chiraca, Hubert Vedrina, Alain Richarda, Gerhardt Schroedera, Joseph
Fischera, Rudolf Scharpinga, Xavier Solane i Wesley Clarkea, Okruzni
sud u Beogradu posle odrzanog glavnog pretresa u periodu od l8. Do 20.
Septembra 2.000.godine, doneo je i 21. Septembra 2.000. godine i javno
objavio

U IME NARODA
sledecu
PRESUDU

Optuzeni :
l. William CINTON, rodjen l9.8.1946. godine u mestu Hope, drzava
Arkanzas, SAD.
2. Madeleine Albright, rodjena l5.5.l937. godine u Pragu, Cehoslovacka
3. William Cohen, rodjen augusta l940. U mestu Bangore, drzava Main,
SAD
4. AntonyBlair, rodjen 6.5.l953. godine u Edinbourgu, Velika Britanija
5. Robin Cook, rodjen 28.2.l946.
6. George Robertson, rodjen l946 u Port Elain, Skotska
7. Jacques Chirac, rodjen 29.11.l932. u Parizu
8. Uber Vedrin,rodjen 31.7.1947. u Saint Sivan Belegard, Francuska
9. Alain Richard, rodjen 29.8.1945. u Parizu
10. Gerhard Shroeder, rodjen 7.4.1944. u Mosenbergu, Njemacka
11. Josef Fisher, rodjen l2.4.1948. u Gebabronu, Njemacka
12. Rudolf Sharping, rodjen 2.12.1947. u Indelbergu, Njemacka
13. Xavier Solana, rodjen 14.7.1942. u Madridu
14. Wesley Clarck, rodjen 23.12.l944. u Little Rocku, Cansas,
SAD


KRIVI SU

Sto su :

W. Clinton kao predsednik Sjedinjenih Americkih Drzava, M. Allbright
kao drzavni sekretar SAD, W. Cohen kao sekretar za obranu SAD, A.
Blair, kao premijer Velike Britanije, Robin Cook kao ministar
inostranih poslova Velike Britanije, G.Robertson, kao ministar odbrane
Velike Britanije, J. Chirac kao predsednik Francuske, Uber Vedrin kao
ministar inostranih poslova R. Francuske, Gerhard Shroeder kao kancelar
Savezne Republike Nemacke, J. Fisher, kao ministar inostranih poslova
S.R. Nemacke, R. Sharping kao ministar odbrane S.R.Nemacke, X.Solana,
kao generalni sekretar Severno-atlantskog pakta i W.Clarck kao
komandant oruzanih snaga Severno-atlantskog pakta za Evropu, tokom l999
godine,

zbog ekonomskih, politickih i vojnih interesa tih drzava da povredom
suvereniteta Savezne Republike Jugoslavije rasporede svoje oruzane
snage na njenoj teritoriji, preuzmuupravljanje njenom privredom i
prilagode svojim potrebama njeno drustveno-ekonomsko uredjenje,
pruzili politicku, finansijsku, tehnicku i drugu pomoc albanskim
teroristima na Kosovu i Metohiji u pokusaju da upotrebom sile promene
ustavno uredjenje S.R. Jugoslavije i na tom delu njene teritorije
ustanove rezim koji bi im omogucio ostvarenje navedenih ciljeva, cime su
intervenisali u unutrasnje poslove S.R.Jugoslavije, sto je suprotno
Povelji Ujedinjenih Nacija (glava I, clan 2, tacka 4) i Deklaraciji o
nedopustivosti mesanja u unutrasnje poslove drzava i o zastiti
nezavisnosti i suvereniteta (clan l), koja je prihvacena Rezolucijom
Generalne skupstine UN 2131 XX od 21. Decembra l965. Godine, dok su

koristeci sva sredstva propagande, ucinili da se dezinformisanjem
javnosti o dogadjajima na Kosovu i Metohiji, legalna borba snage
bezbednosti S.R.Jugoslavije protiv labanskih terorista prikaze kao
teror nad albanskim stanovnistvom i stvori predstava o njegovoj
ugrozenosti, pa su

organizovali pregovore u Ramboulleu (Francuska) gde su, preteci
upotrebom sile zahtevali da predstavnici S.R.Jugoslavije potpisu
dokument sacinjen u formi sporazuma, kojim bi se S.R.Jugoslavija
obavezala da odmah povuce sa Kosova i Metohije sve svoje vojne i
policijske snage ; dozvole da se tu rasporede oruzane snage Severno-
atlantskog pakta ; omoguci nihovo neograniceno kretanje po citavoj
teritoriji S.R.Jugoslavije, nesmetano i besplatno koriscenje aerodroma,
puteva i luka : obezbedi potpuni imunitet njihovih pripadnika u svim
pravnim stvarima i dopusti mesanje u privredne tokove na Kosovu i
Metohiji, cime je

Saveznoj Republici Jugoslaviji postavljen neprihvatljiv ultimatum, koji
je kao takav odbijen, pa su

u nameri da isti cilj postignu upotrebom sile protiv suvereniteta,
teritorijalnog integriteta i politicke nezavisnosti S.R. Jugoslavije,
sto je suprotno Povelji UN (glava I clan 2 stav 4),
zajednicki odlucili da njihove drzave kao clanice Severno-atlantskog
pakta izvrse bombardovanje teritorije SRJ sto predstavlja akt agresije
prema Definiciji agresije (clan 3 tac.B), koja je prilozena Rezoluciji
Generalne skupstine UN 3314 XXIX od l974. godine i pri tome

isplanirali predmete, sredstva, nacine i faze napada koje su sracunali
tako da, uz svesno krsenje pravila medjunarodnog prava, dovedu do
razaranja prirodnih, ekonomskih i kuturnih dobara ; unistavanje
oruzanih snaga ; nanosenje patnji civilnom stanovnistvu ; lisavanje
zivota predsednika SRJ i ugrozavanje njenog ustavnog uredjenja i
bezbednosti dok su

radi prikrivanja stvarnih razloga vec osplanirane agresije, njenog
opravdaanja pred javnoscu i pridobijanja pristalica, iznosili u
sredstvima javnog informisanja i na javnim skupovima da je neophodno
preduzeti vazdusne napade na SRJ zbog sprecavanja humanitarne
katastrofe izazvane represijom njenih snaga nad albanskim stanovnistvom
na Kosovu i Metohiji i zbog odbijanja njenih organa da prihvatanjem
zahteva postavljenih u Rambouilleu obustave represiju, pa su

nalozili predstavnicima svojih drzava u Severno-atlantskom savetu, koji
su im zbog polozaja, ovlascenja i polticke moci okrivljenih bili
fakticki podredjeni, da na sednici tog organa glasaju zvanicnu odluku
da se izvrse napadi na Saveznu Republiku Jugoslaviju, a istovremeno

kao celnici vodecih i najmocnijih clanica Severno-atlantskog pakta,
svojim stavom sugestijama izvrsili uticaj na predstavnike ostalih
drzava u Severno-atlantskom savetu da glasaju na isti nacin, pa je

Severno-atlantski savet dana 30.l.1999. godine doneo takvu odluku i
ovlastio Xaviera Solanu da donese izvrsnu odluku o preduzimanju napada,
sto je on dana 23.3.l999. godine ucinio i ovlastio W. Clarcka da odedi
momenat otpocinjanja napada, koji je odmah potom naredio da se, prema
ranije utvrdjenom planu, izvrse vazdusni napadi na ciljeve u Saveznoj
Republici Jugoslaviji, na osnovu cega su, uz znanje okrivljenih,
njihovo pracenje i kontrolu vojnih operacija,
u vremenu od 24.3. do l0.7.l999. godine pripadnici SAP-a vrsenjem
25.119 naleta borbenih aviona i lansiranjem 600 krstarecih raketa,
prodrli na teritoriju SRJ i napali vojne i civilne ciljeve, koristeci
pri tome i nedozvoljena sredstva borbe sto je imalo za posledicu smrt i
telesnu povredu velikog broja lica, unistavanje prirodne ikoline i
veliku materijalnu stetu, te su

na taj nacin

I
Pozivali na agresivni rat, jer su se pre i tokom vazdusnih napada na
SRJ, zalagali u svojim javnim istupanjima za upotrebu sile, iznoseci
tvrdnje o neophodnosti humanitarne vojne intervencije, koje su bile
sracunate na dobijanju podrske javnosti za vodjenje rata.

II
Krseci pravila medjunarodnog prava - Povelje Ujedinjenih nacija,
naredili oruzanim snagama SAP-a da prodru na teeritoriju SRJ, sto su
one u periodu od 24.3. do 10.6.l999. i ucinile na taj nacin sto su
upotrebom krstarecih raketa i borbenih aviona, u vise navrata presle
granicu SRJ iz pravca susednih drzava i napali pored civilnih objekata,
objekte i i sredstva vojske Jugoslavije i Ministarstva unutrasnjih
poslova Republike Srbije, sto je imalo za posledicu pogibiju 546 i
ranjavanje 1457 pripadnika vojske Jugoslavije i pogibiju 138 i
ranjavanje 523 pripadnika Ministarstva unutrasnjih poslova R. Srbije,
kao i materijalnu stetu na velikom broju objekata i sredstava vojske
Jugoslavije i Ministarstva unutrasnjih poslova Republike Srbije, pa su
tako, pored ostalih, izvrseni napadi
a) na objekte vojske Jugoslavije i
b) na objekte Ministarstva unutrasnjih poslova R. Srbije, blize opisane
u tacki V dispozitiva optuznice, usled cega su poginuli i povredjeni
a) pripadnici vojske Jugoslavije po spiskovima poginulih i povredjenih
navedeni u aktu Okruznog javnog tuzillastva u Beogradu Kt.br.420/99 od
19.9.2000. godine i
b) pripadnici Ministarstva unutrasnjih poslova R. Srbije po
spiskovima poginulih i povredjenih navedeni u aktima Okruznog javnog
tuzilastva u Beogradu Kt.br.420/99 od l5.9.2000. godine.

III
U nameri ugrozavanja ustavnog uredjenja i bezbednosti SRJ naredili
oruzanimsnagama SAP-a da lise zivota predsednika SRJ Slobodana
Milosevica, sto su oni dana 22.4.l999. godine oko 3,10 casova i
pokusale da ucine, na taj nacin sto su lansirale tri krstarece rakete
tipa BGM-109 tomahawk koje su pogodile i razorile Rezidenciju
predsednika SRJ u Beogradu u ulici Uzicka br.ll5.

IV
Krseci pravila Medjunarodnog prava - Zenevske konferencije o zastiti
gradjanskih lica za vreme rata od 12.8.l949., dopunskog protokola uz
Zenevske konvencije o zastiti gradjanskih lica za vreme rata od
12.8.l949. godine (protokoll) i obicaja rata, naredili da se izvrse
a) Napadi na civilno stanovnistvo i naselja koji su imali za posledicu
smrt i teske telesne povrede ljudi blize navedeni u tacki II A
dispozitiva optuznice, jer su premet napada bile i kolone izbeglica,
gusto naseljena mesta i pojedini objekti u kojima se nalazio velik broj
civila.
b) Napadek kojima se pogadja civilno stanovnistvo, koji su imali za
posledicu gubitke civilnih zivota,povrede civila, stete na civilnim
objektima ukljucujuci i objekte posebno zasticene medjunarodnim pravom,
sve blize opisano u tacki II B dispozitiva optuznice.
c) Protivzakonito i samovoljno unistavanje u velikim razmerama imovine
sa ciljem da se time nanese sto veca steta, pri cemu su napadnuti i
unisteni ili znatno osteceni gradjevinski, privredni komunalni i drugi
objekti kapitalne vrednosti, a veci broj gradjana usmrcen i zadobio
telesne povrede, sve blize opisano u tacki II C dispozitiva optuznice.
d) Napadi na objekte posebno zasticene medjunarodnim pravom,jer su
predmet napada bile civilne bolnice i objekti neophodni da civilno
stanovnistvo prezivi - postrojenja za masovno snabdevanje vodom,
elektricnom i toplotnom energijom, cijim unistavanjem i
onesposobljavanjem je veliki broj civila lisen egzistencijalnih uslova,
kojom prilikom su izgubili zivote i pretrpeli povrede veci broj lica,
sve blize opisano u tacki II D dispozitiva optuznice.
e) Dugotrajno i velikih razmera ostecenje prirodne okoline koje moze
da steti zdravlju i opstanku stanovnistva buduci da je doslo do obimne
kontaminacije zivotne sredine i styvaranja uslova za nastanak i razvoj
malignih i drugih oboljenja, jer su predmet napada bila industrijska
postrojenja, skladista opasnih i stetnih materija, kao i drugi objekti
cije plansko razaranje je dovelo do oslobadjanja velike kolicine
toksickiih supstanci kojom prilkom je veci broj civila izgubilo zivote
i pretrpelo povrede, sve blize opisano u tacki II E dispozitiva
optuzncie.

V


Naredili da se upotrebe borbena sredstva koja su zabranjena pravilima
medjunaropdnog prava usled cega je nastupila materijalna steta, a veci
broj gradjana je izgubio zivote i zadobio povrede sve blize opisano u
tacki III pod A i B dispozitiva optuznice.
Cime su se kao saizvrsioci izvrsili krivicna dela :
I
podsticanje na agresivni rat iz cl.l52 u vezi cl. 22 krivicnog zakona
SRJ.
II
Povreda teritorijalnog suvereniteta iz cl.135 u vezi cl.22 krivicn.
zakona SRJ.
III
Ubistvo predstavnika najvisih drzavnih organa, u pokusaju, iz cl.122 a
u vezi cl.l9 i 22 krivic. zakona SRJ.
IV
Ratni zlocin protiv civilnog stanovnistva iz cl.l42 st.1 i 2 a u vezi
cl.22 krivicnog zakona SRJ.
V

Upotreba nedozvoljenih sredstava borbe iz cl. 148 st. 2 u vezi cl.22
krivic. zakona SRJ.
Pa ih sud primenom navedenih zakonskih propisa i odredbi cl. 5, 33, 38,
41 i 48 KZ SRJ, a posto im prethodno za svako od izvrsenih krivicnih
dela utvrdio pojedinacne kazne
OSUDJUJE
NA JEDINSTVENE KAZNE ZATVORA I TO :
Williama Clintona na kaznu zatvora u trajanju od 20 (dvadeset) godina,
Madeleine Albright na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina
Williama Cohena na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Antony Blaira na kaznu u trajanju od 20 godina,
Robina Cooka na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Georgea Robertsona na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina
Jacquesa Chiraca na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Huberta Vedrina na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Alaina Richarda na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Gerharda Schroedera na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Josefa Fischera na kaznu zatvora u trajanju od 20 godina,
Rudolfa Scharpinga na kaznu zatvora od 20 godina,
Xaviera Solanu na kaznu zatvora od 20 godina,
Wesleya Clarka na kaznu zatvora od 20 godina,
koja ce se kazna okrivljenima racunati od dana i casa lisenja slobode.
Osteceni se za ostvarovanje imovinsko pravnog zahteva upucuju na
parnicu.
Obavezuju se okrivljeni da sudu plate troskove krivicnog postupka i
pausala sve u roku od 15 dana od dana pravosnaznosti presude pod
pretnjom prinudnog izvrsenja.

Za ovim u smislu odredbi cl. 353 st. 1 ZKP-a, Vece donosi sledece :
RESENJE
Prema okrivljenima : W. Clintonu, sa l.p. kao prethodno.
M. Albright, sa l.p. kao prethodno. W. Cohenu, sa l.p. kao prethodno.
A. Blairu, sa l.p. kao prethodno. R. Cooku, sa l.p. kao prethodno. G.
Robertsonu, sa l.p. kao prethodno.J. Chiracu, sa l.p. kao prethodno. H.
Vedrinu, sa l.p. kao prethodno. A. Richardu, sa l.p. kao prethodno. G.
Schroederu sa l.p. kao prethodno, J. Fischeru, sa l.p. kao prethodno.
R. Scharpingu, sa l.p. kao prethodno. X. Solani, sa l.p. kao prethodno.
W. Clarku, sa l.p. kao prethodno.

ODREDJUJE SE PRITVOR
Koji ce se okrivljenima racunati od dana i casa lisenja slobode. Zalba
na ovo resenje ne zadrzava izrsenje istog.
U smislu odredbi cl. 551 st. 1 i 2 ZKP-a
NAREDJUJE SE IZDAVANJE POTERNICE PREMA OKRIVLJENIMA.


OBRAZLOZENJE

Povelja Ujedinjenih nacija, kao najvisi pravni akt ujedinjenih naroda u
cl. 2 st. 4 izricito propisuje da ce se "svi clanovi uzdrzavati u
svojim medjunarodnim odnosima od pretnje ili upotrebe sile protiv
teritorijalnog integriteta ili politicke nezavisnosti bilo koje drzave
ili ponasanja nesaglasno ciljevima Ujedinjenih nacija".
Ista Povelja u cl. 53 utvrdjuje da se "nikakva akcija na osnovu
regionalnih aranzmana ili od strane regionalnih organizacija ne moze
preduzimati bez dozvole Saveta bezbednosti".
Opste je poznata stvar da dozvolu ili saglasnost za primenu sile prema
Jugoslaviji clanice Severno-atlantskog pakta ne samo da nije bilo nego
ona nikada nije ni trazena, sto svedoci o nameri da se ilegalna primena
sile protiv jedne suverene drzave izvrsi zaobilazenjem jedino nadleznog
organa atlantskog pakta, uz prethodne opsezne pripreme i raznovrsne
pritiske na nasu zemlju, postavljanjem neprihvatljivih uslova,
zapocinju bez najave i objavljivanja rata zlocinacku agresiju
24.3.l999. godine koja traje neprekidno do l0.6.l999. Takvom akcijom
clanice severno-atlantskog pakta predvodjene SAD pogazile su osnovne
odredbe Povelje Ujedinjenih nacija na kojima pociva citav savremeni
medjunarodni pravni i politicki poredak.
"Legalna oruzana humanitarna intervencija", kako je akteri iste
nazivaju, ne moze se drukcije kvalifikovati do nedozvoljenom,
nelegalnom, oruzanom agresijom na jednu suverenu i nezavisnu zemlju.
Upotrebom najsavremenijh sredstava borbe, koristeci najveca umna
dostignuca covecanstva u razvoju nauke i tehnologije, oni su ih
zloupotrebili u ratne svrhe. Koristeci ta sredstva izvrsili su preko
25.000 naleta sa najsavremenijim borbenim avionima opremljenim
najubojitijim i najsavremenijim borbenim avionima opremljenim
najubojitijim i najsavremenijim naoruzanjem uz lansiranje oko 600
krstarecih raketa usmeravajuci ih na unistavanje vojnih i civilnih
ciljeva, na unistavanje sredstava rada i opstanka stanovnistva, na
unistavanje svih vojnih i privrednih potencijala, vojnih efektiva i
civlnog stanovnistva, ne birajuci ni sredstva ni nacine da ostvare svoj
cilj.
Pokusali su ubistvo predsednika drzave, upotrebljavali su sredstva
borbe koja je medjunarodnim aktima zabranjena, a koja ostavljaju
dalekosezne i nesagledive teske posledice na prirodu, sadasnje i buduce
generacije.
U svojoj "humanitarnoj intervenciji" ubili su 546 vojnika, l38
policajaca i 504 civila medju kojima 88 dece koja nisu docekala da
dozive blagodeti zivota. Nanete su povrede teske i lake prirode mnogim
gradjanima, vojncima i policajcima. Takvih je oko 3.000.
Mnogi od njih su trajni invalidi.
Ostavili su iza sebe pustos tamo gde su nekada bile savremene fabrike,
skole, bolnice, obdanista, izvori toplotne energije, mostovi koji su
spajali obale reka. Unesrecene su i u crno zavijene porodice, a veliki
broj gradjana ostao bez krova nad glavom i radnog mesta. Posledice
agresije trpe svi gradjani Srbije i Jugoslavije optuzene smo pozvali da
licno ili preko svojih odabranih branilaca prisustvuju glavnom pretresu
i iznesu svoju odbranu. Postavljeni su im i branioci po sluzbenoj
duznosti da u duhu naseg krivicnog zakonodavstva i zakona o krivicnom
postupku izloze odbranu sto su oni i ucinili. Medjutim optuzeni su
ignorisali da dodju pred sud ili su se mozda plasili da se suoce sa
stvarnoscu i svojom savescu.
U ovoj krivicno-pravnoj stvari na glavnom pretresu izvedeni su dokazi u
odnosu na svako pojedinacno krivicno delo koje se optuzenima stavlja na
teret.
Brizljivom ocenom svakog dokaza pojedinacno, a u edostaku odbrana
optuzenih, ovaj sud je utvrdio da su optuzeni izvrsili napred navedena
krivicna dela. Pojedinacna ocena svakog dokaza i svih zajedno u odnosu
na svako krivicno delo bit ce izvrsena u naknadno uradjenom pisanom
obrazlozenju presude, a sada ukazujem samo na sledece.
Bombardovanje nase zemlje izvsile su snage Severno-atlantskog pakta, a
svi optuzeni su po svojim funkcijama bili najodgovorniji ljudi zemalja
koje su clanice NATO pakta, odnosno najodgovorniji ljudi u organima tog
pakta.
Oni su zajednicki ucestvovali u donosenju svih odluka u pripremama
vojne intervencije, vrsenjem propagande i raznovrsnih pritisaka vojne
intervencije na SRJ, odredjivanjem nacina te vojne akcije, odabiru
ciljeva i sredstava koja su upotrebljena, a ciji su rezultati dobro
poznate posledice ogromnog broja usmrcenih i unistenih materijalnih
dobara.
Nema dokaza da se bilo ko od optuzenih usprotivio takvim odlukama iz
cega proizlazi zkljucak da su te odluke donosene zajednicki i
jednoglasno, pa otuda proizlazi i njihova pojedinacna odgovornost za
svaku pojedinacnu radnju iz koje proizlazi obelezje krivicnih dela za
oglaseni krivim.
Zakljucak je ovog suda da su svi optuzeni bili svesni onoga sto cine,
da su se za takvu akciju pripremali i planirali je u jednom duzem
vremenskom intervalu, da su odabirali ciljeve i dejstva, pa imajuci u
vidu upotrebljena sredstva oni su hteli posledice koje su u konkretnom
slucaju nastupile.
Izvodeci dokaze bili smo ocevici brutalnih posledica agresije,
usmrcenih ljudi, zena, a posebno dece, unistenih materijalnih dobara.
Stradali su neduzni ljudi, zene i deca na svojim radnim mestima, u
svojim stanovima i kucama, na spavanju, na ulici, na mostovima, a sve
to nicim nisu izazvali.
Po oceni vog suda ni u jednom krivicnom zakonu u svetu, a ni u nasem
krivicnom zakonu nema i nemoze biti propisa po osnovu koga bi se
iskljucila krivicna odgovornost optuzenih koji su ucestvovali u
donosenju odluka za preduzimanje ovakvih radnji i za posledice koje su
nastupile. Zakljucak je ovog suda da svako ko nelegalno preduzima takve
radnje i donosi odluke preuzima na sebe i odgovornost da bude oglasen
krivim i kaznjen po zakonu.Sa tog razloga je i ovaj sud utvrdio da su
optuzeni odgovorni za sve radnje za koje su oglaseni krivim.
Krivicna dela za koja su optuzeni oglaseni krivim izvrsena su u
sticaju. Po tom osnovu ovaj sud im je prilikom odluke o kazni a u
smislu cl. 48 KZJ prethodno utvrdio pojedinacne kazne za svako krivicno
delo, a potom izrekao napred navedene jedinstvene kazne. Prilikom
donosenja odluke o kaznama u odnosu na svakog optuzenog ovaj sud je
imao u vidu opsta pravila o odmeravanju kazne predvidjena u cl. 41 KZJ.
Optuzeni su oglaseni krivim da su izvrsili po pet pojedinacnih dela.
Radi se o krivicnim delima protiv ustavnog uredenja i bezbednost SRJ i
protiv covecnosti i medjunarodnog prava. To su drustveno najopasnija
krivicna dela. Za ta dela predvidjene su kazne zatvora u dva slucaja,
do deset, a za preostal 3 krivicna dela do dvadeset godina zatvora.
Nase humano krivicno zakonodavstvo nije prdvidjalo vece kazne jer se
nioje moglo predvideti da ce se dogoditi ovako tezak zlocin da bi se za
ta krivinca dela predvidele zakonske kazne u duzem vremenskom trajanju.
Zbog toga je ovaj sud pri utvrdjivanju jedinstvenih kazni za svakog
optuzenog utvrdio zakonske kazne u vremenskom trajanju od po 20 godina
nalazeci da se jedino takvom kaznom moze ostvariti svrha kaznjavanja.


---

Questo e' il bollettino di controinformazione del
Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'".
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente le
opinioni delle realta' che compongono il Coordinamento, ma
vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al
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Quella che segue e' la traduzione italiana del dispositivo della
sentenza con cui il Tribunale di Belgrado ha condannato a 20 anni di
detenzione ciascuno alcuni dei leader dei paesi della Alleanza
Atlantica per i crimini commessi con i bombardamenti della primavera
del 1999. Circa un mese dopo l'emanazione della sentenza, uno dei
condannati (Hubert Vedrine, ministro francese) veniva invitato e si
recava personalmente a Belgrado ospite della nuova presidenza
Kostunica. Nelle settimane successive il dialogo ed i rapporti
diplomatici sono ripresi anche con gli altri criminali sottoelencati.

Ringraziamo Ivan Pavicevac ed Aldo Bernardini per la versione italiana.

---

TRIBUNALE DISTRETTUALE di BELGRADO
Belgrado, 21/9/2000

COMUNICATO PUBBLICO

Nel procedimento penale contro gli imputati William Clinton, Madeleine
Albright, William Cohen, Anthony Blair, Robert Cook, George Robertson,
Jacques Chirac, Hubert V�drine, Alain Richard, Gerhard Schroeder, Josef
Fischer, Rudolph Scharping, Javier Solana e Wesley Clark
il Tribunale Distrettuale di Belgrado, dopo il dibattimento
giudiziario, tenutosi dal 18 al 20 settembre, ha emesso, in data 21
settembre 2000,

IN NOME DEL POPOLO
la seguente
SENTENZA

contro gli imputati
1. William Clinton, nato il 19/8/1946, a Hope, nello Stato di
Arkansas, USA
2. Madeleine Albright, nata il 15/3/1937,a Praga, Cecoslovacchia
3. William Cohen, nato nell�agosto del 1940, a Bangore, nello Stato
del Maine, USA
4. Anthony Blair, nato il 6/5/1953 a Edimburgo, in Gran Bretagna
5. Robin Cook, nato il 28/2/1946
6.George Robertson, nato nel 1946 a Port Ellen, in Gran Bretagna
7. Jacques Chirac, nato il 29/11/1932 a Parigi, in Francia
8. Hubert V�drine, nato il 31/7/1947 a St. Silvain Bellegard, in
Francia
9. Alain Richard, nato il 29/8/1945 a Parigi, in Francia
10.Gerhard Schroeder, nato il 7/4/1944 a Mosenberg, in Germania
11.Josef Fischer, nato il 12/4/1948 a Gerabron, in Germania
12.Rudolf Scharping, nato il 2/12/1942 a Niederelbert, in Germania
13.Javier Solana, nato il 14/7/1942 a Madrid, in Spagna
14.Wesley Clark, nato il 23/12/1944 a Little Rock, nello Stato di
Kansas, USA


ritenuti COLPEVOLI
William Clinton, in qualit� di Presidente degli Stati Uniti d�America;
Madeleine Albright, in qualit� di Segretario di Stato degli USA;
William Cohen, in qualit� di Segretario alla Difesa degli USA; Anthony
Blair, in qualit� di primo ministro della Gran Bretagna; Robin Cook, in
qualit� di ministro degli Affari Esteri della Gran Bretagna; George
Robertson, in qualit� di ministro della Difesa della Gran Bretagna;
Jacques Chirac, in qualit� di Presidente della Repubblica Francese;
Hubert Vedrain, in qualit� di ministro degli Affari Esteri della
Francia, Alain Richard, in qualit� di Ministro della Difesa della
Repubblica Francese; Gerhard Schroeder, in qualit� di Cancelliere della
Repubblica Federale di Germania; Josef Fischer, in qualit� di ministro
degli Affari Esteri della Repubblica Federale di Germania; Rudolf
Scharping, in qualit� di ministro della Difesa della Repubblica
Federale di Germania; Javier Solana, in qualit� di segretario generale
dell�Organizzazione del Patto del Nord-Atlantico; e Wesley Clark, in
qualit� di comandante delle Forze armate della Nato in Europa
perch� durante il 1999, hanno,
per interessi economici, politici e militari dei loro Stati, violato la
sovranit� della Repubblica Federale di Jugoslavia, e tentato di
dislocare le proprie forze armate sul suo territorio, con lo scopo di
prendere il controllo sulla sua economia nonch� di conformare ai propri
interessi il suo ordinamento sociale ed economico;
fornito aiuto politico, finanziario, tecnico e altro, ai terroristi
albanesi nel Kosovo e Metohija, nel tentativo di modificare, con l�uso
della forza, l�ordinamento costituzionale della Repubblica Federale di
Jugoslavia nonch� di stabilirvi un regime che avrebbe permesso loro la
realizzazione degli obiettivi suindicati; e con ci�
sono intervenuti negli affari interni della RFJ, agendo in contrasto
con la Carta delle Nazioni Unite (cap. I, art.2, comma 4), e con la
Dichiarazione sulla non ingerenza negli affari interni degli Stati e
sulla difesa dell�indipendenza e la sovranit� (art. l), approvata con
Risoluzione dell�Assemblea Generale delle NU, no. 2131 XX del
21/12/1965;
con l�uso di tutti i mezzi di propaganda, e attraverso la
disinformazione, hanno fatto s� che la legittima lotta delle forze di
sicurezza della RFJ contro i terroristi albanesi venisse percepita
dall�opinione pubblica mondiale quale violenza contro la cittadinanza
inerme di etnia albanese, e hanno contribuito a creare la convinzione
generale che la stessa si trovasse in pericolo; con lo scopo di
promuovere ed organizzare una trattativa tra le Parti a Rambouillet, in
Francia, nella quale hanno preteso che la delegazione della Jugoslavia
firmasse un documento in forma di Accordo, con cui la RFJ si sarebbe
obbligata al ritiro immediato di tutto il suo esercito e delle forze di
polizia dal Kosovo e Metohija; si sarebbe obbligata a consentire il
dispiegamento delle forze armate del Patto Nord-Atlantico, assicurando
loro la completa libert� di movimento su tutto il territorio della
RFJ, compreso l�uso indisturbato e gratuito degli aeroporti, delle vie
di comunicazione, dei porti; si sarebbe parimenti obbligata a garantire
la completa immunit� legale agli appartenenti delle forze della NATO in
tutte le controversie legali, nonch� a permettere loro di intromettersi
nell�economia del Kosovo e Metohija; in rapporto con queste condizioni,
alla Repubblica Federale di Jugoslavia � stato intimato un ultimatum
inaccettabile, che come tale � stato respinto; perci�,
nel tentativo di raggiungere lo stesso obiettivo, attraverso l�uso
della forza, dispiegata contro la sovranit�, l�integrit� territoriale e
l�indipendenza politica della RFJ, agendo in contrasto alla Carta delle
NU (cap.1, art.2, comma 4),
i loro Stati di appartenenza, membri del Patto Nord-Atlantico, hanno
preso la decisione di bombardare il territorio della RFJ, compiendo
cos� un atto di aggressione, tale considerato secondo la definizione di
aggressione (art.3, comma B) allegata alla Risoluzione dell�Assemblea
Generale delle Nazioni Unite no. 3314 XXIX del 1974; e in tal senso,
hanno pianificato i mezzi, le modalit� e le fasi dell�attacco,
incuranti delle norme del diritto internazionale, con lo scopo di
distruggere i beni naturali, economici e culturali nonch� le Forze
armate serbe, di portare sofferenza ai civili, di attentare alla vita
del Presidente della RFJ, e di minacciare l�ordinamento costituzionale
e la sicurezza della RFJ;
nel tentativo di nascondere i veri obiettivi dell�aggressione,
pianificata in anticipo, hanno ingannato l�opinione pubblica in modo da
riceverne il consenso, usando gli strumenti dei media e convincendo in
questo modo l�opinione pubblica della giustificabilit� nonch� della
necessit� e inevitabilit� dei raids aerei da compiere sulla RFJ sia per
fermare la catastrofe umanitaria provocata dalla repressione
esercitata sull�etnia albanese nel Kosovo e Metohija dall�Esercito
jugoslavo sia in seguito al rifiuto opposto contro la richiesta di
cessazione della repressione in atto, avanzata alle autorit� jugoslave
a Rambouillet; perci� hanno
dato ordine ai rappresentanti degli Stati di appartenenza, membri del
Consiglio della NATO, e ai loro subordinati nella gerarchia politica di
ogni singolo Paese, di votare a favore dei raids aerei sulla RFJ nel
quadro del Consiglio del Patto; e, nel contempo,
in qualit� di leaders degli Stati pi� importanti e potenti tra i membri
della NATO, hanno influenzato, grazie alle loro posizioni e
suggestioni, anche il voto di altri Stati, membri nel Consiglio del
Patto Nord-Atlantico, inducendoli a votare a favore; di conseguenza,
il Consiglio della NATO, in data 30/1/1999, ha votato all� unanimit� a
favore dei raids e ha incaricato Javier Solana di assumere la decisione
esecutiva sull�inizio degli attacchi aerei, compito da lui adempiuto,
in data 23/3/1999, con l�autorizzazione data a Wesley Clark di decidere
il momento dell�inizio degli attacchi; in base a tale autorizzazione,
che dall�incaricato militare venne tradotta in ordine di attacco aereo
immediato, eseguito secondo il Piano elaborato gi� in precedenza,
contro gli obiettivi nella Repubblica Federale di Jugoslavia, e nella
piena consapevolezza da parte degli imputati, nonch� nella loro
conoscenza e controllo sulle operazioni militari,
dal 24 marzo al 10/07/ 1999 le Forze armate del Patto Nord-Atlantico
hanno effettuato 25.119 attacchi aerei e lanciato 600 missili di
crociera sul territorio della RFJ, colpendo obiettivi militari e civili
con l�uso contestuale di mezzi non convenzionali, ci� che ha causato un
gran numero di morti e feriti tra la popolazione, nonch� la distruzione
dell�ambiente naturale e ingenti danni materiali; e

In questo modo

I.
Hanno promosso la guerra di aggressione, dato che prima e durante gli
attacchi aerei contro la RFJ, nei loro interventi pubblici, si sono
dichiarati favorevoli all�uso della forza, affermando la necessit�
dell�intervento militare umanitario, con lo scopo di mantenere
l�appoggio dell�opinione pubblica per la guerra in atto;

II.
Infrangendo le norme del diritto internazionale e della Carta delle
Nazioni Unite, hanno ordinato alle Forze armate del Patto Nord-
Atlantico di penetrare sul territorio della RF di Jugoslavia, il ch� �
avvenuto nel periodo tra il 24/3 e il 10/6/1999, attraverso l�uso dei
missili guidati a distanza e degli aerei da bombardamento, i quali, in
pi� occasioni, hanno oltrepassato la frontiera della RFJ, partendo
dagli Stati confinanti, ed hanno attaccato sia obiettivi civili, che
obiettivi e mezzi delle Forze armate jugoslave nonch� quelli del
Ministero degli Interni della Repubblica di Serbia; i raids hanno
causato 546 morti e 1457 feriti tra le forze dell�Esercito jugoslavo,
nonch� la morte di 138 e il ferimento di 523 addetti del Ministero
degli Interni della Repubblica di Serbia, e danni materiali su un gran
numero di strutture e mezzi dell�Esercito jugoslavo e del Ministero
degli Interni della Repubblica di Serbia; in questo modo hanno dunque
effettuato, tra gli altri, i seguenti attacchi:

A) sulle strutture dell�esercito della RF di Jugoslavia;
B) sulle strutture del Ministero degli Interni della Repubblica di
Serbia;
descritti nel dettaglio al punto V (atto di accusa), in conseguenza dei
quali vi sono stati morti e feriti:

a) appartenenti all�Esercito jugoslavo, secondo le liste dei
deceduti e dei feriti citate negli Atti del Tribunale Distrettuale di
Belgrado cat. 420/99 del 19/9/2000, e
b) appartenenti al Ministero degli Interni della Repubblica di
Serbia, secondo gli Atti del Tribunale Distrettuale di Belgrado cat.
420/99 del 15 e 19/9/2000;

III.
Allo scopo di attentare all�ordinamento costituzionale e alla sicurezza
della RFJ hanno dato ordine alle Forze armate del Patto Nord-Atlantico
di minacciare la vita del Presidente della RFJ, Slobodan Milosevic,
tentativo eseguito in data 22/4/1999, verso le ore 03,10, attraverso il
lancio di tre missili di crociera, del tipo tomahawk BGM-109, che hanno
centrato e distrutto la residenza del presidente della RFJ, sita in via
Uzicka no.115.

IV.
Violando le disposizioni del diritto internazionale, della Convenzione
di Ginevra sulla tutela dei civili in tempo di guerra del 12/8/1949, e
il Protocollo Aggiuntivo della Convenzione di Ginevra sulla tutela dei
civili in tempo di guerra del 12/8/1949 (protocollo 1) e le
consuetudini di guerra, hanno ordinato di effettuare:
a) gli attacchi contro i civili e i centri abitati, che hanno
provocato la morte e gravi ferimenti tra la popolazione, descritti al
punto II/a dell�Accusa, dato che gli obbiettivi dei raids erano le
colonne dei rifugiati, centri abitati, ed alcune strutture occupate
dai civili;

b) gli attacchi che colpissero la popolazione civile, le cui
conseguenze sono state morti e feriti tra i civili, nonch� danni
inferti agli obiettivi civili, comprese le strutture tutelate dal
diritto internazionale, di cui al punto II/b dell�Atto di Accusa;

c) la distruzione ostinatamente perseguita ed illegale dei beni
materiali, mirata a provocare il maggiore danno possibile, che ha
portato all�attacco e alla distruzione di beni immobili e strutture
economiche, di infrastrutture ed altro, di grande valore, mentre un
numero cospicuo di civili � stato ucciso o ferito, come al punto II/c
dell�Atto di Accusa;

d) gli attacchi sugli obiettivi protetti dal diritto
internazionale, quali ospedali civili ed altre strutture indispensabili
per la sopravvivenza dei civili, come impianti per la distribuzione
dell�acqua, dell� elettricit� e del riscaldamento, la distruzione dei
quali non solo ha lasciato un grande numero di civili privi delle
condizioni minime di vita ma ha provocato sia morti che feriti, come al
punto II/d dell�Atto di Accusa;

e) il danno ingente all�ambiente con conseguenze di lungo
termine, che potrebbero rivelarsi pericolose per la salute e la
sopravvivenza umana, e che ha contribuito alla creazione di condizioni
favorevoli per il sorgere di malattie letali e il loro sviluppo, in
quanto sono stati colpiti gli impianti industriali, i depositi di
materiali pericolosi e dannosi per la salute umana, cos� come alcuni
impianti, la cui distruzione sistematica ha provocato la fuoriuscita di
grandi quantit� di sostanze tossiche, che a loro volta hanno causato la
morte e il ferimento dei civili, come al punto II/e dell�Atto di Accusa;

V.
Hanno ordinato l�uso di mezzi di guerra non convenzionali, vietati dal
diritto internazionale, con conseguenti danni materiali e numerosi
morti e feriti tra i civili, come ai punti III/a e III/b dell�Atto di
Accusa;

e in concorso fra loro hanno commesso i seguenti atti criminali:
I
Istigazione alla guerra d�aggressione (art. 152 in relazione all�art.
22 del Codice Penale della RF di Jugoslavia)

II
Violazione della sovranit� territoriale (art. 335 in relazione all�art.
22 del Codice Penale della RF di Jugoslavia)

III
Tentativo di uccisione dei titolari dei pi� alti organi dello Stato
(art. 122 in relazione agli artt. 19 e 22 del Codice Penale della RF di
Jugoslavia)

IV
Crimini di guerra contro la popolazione civile (art. 142 par. 1 e 2 in
relazione all�art. 22 del Codice Penale della RF di Jugoslavia)

V
Uso di mezzi di guerra non convenzionali (art. 148 par. 2 in relazione
al par. 1 ed in relazione all�art. 22 del Codice Penale della RF di
Jugoslavia).

Per questi fatti il Tribunale, in base alle norme menzionate e alle
norme contenute negli artt. 5, 33, 38, 41 e 48 del C.P. della RFJ, e
con riferimento alle pena singole per ogni reato suindicato

CONDANNA

ogni singolo imputato
alla pena complessiva di detenzione carceraria nella misura seguente:

WILLIAM CLINTON a 20 anni di detenzione
MADELEINE ALBRIGHT a 20 anni di detenzione
WILLIAM COHEN a 20 anni di detenzione
ANTHONY BLAIR a 20 anni di detenzione
ROBIN COOK a 20 anni di detenzione
GEORGE ROBERTSON a 20 anni di detenzione
JACQUES CHIRAC a 20 anni d� detenzione
HUBERT VEDRINE a 20 anni di detenzione
ALAIN RICHARD a 20 anni di detenzione
GERHARDT SCHROEDER a 20 anni di detenzione
JOSEPH FISCHER a 20 anni di detenzione
RUDOLF SCHARPING a 20 anni di detenzione
JAVIER SOLANA a 20 anni di detenzione
WESLEY CLARK a 20 anni di detenzione

La pena per gli imputati varr� a decorrere dal giorno e dall�ora
d�inizio dell�arresto.
Ai fini del riconoscimento del loro diritto al risarcimento dei danni
subiti, le parti lese vengono rinviate all�apertura di uno specifico
procedimento.
Gli imputati sono obbligati a pagare le spese processuali entro 15
giorni dal momento in cui la sentenza diventer� esecutiva; in caso di
inadempienza si proceder� in via coattiva alla imposizione dello stesso.

In base all�art. 353 par. 1 del Codice di Procedura Penale, la Corte
emana il seguente

DISPOSITIVO

ai colpevoli:
William CLINTON, Madeleine ALBRIGHT, William COHEN, Anthony BLAIR,
Robin COOK, William ROBERTSON, Jacques CHIRAC, Hubert VEDRINE, Alain
RICHARD, Gerhardt SCHROEDER, Joseph FISCHER, Robert SCHARPING, Javier
SOLANA, Wesley CLARK (i cui dati personali sono su indicati),
viene applicata la misura della custodia cautelare in carcere, a
decorrere dalla data di arresto degli stessi.
Un eventuale ricorso contro la condanna di cui sopra non sospende
l�esecuzione della misura.
Ai sensi dell�art. 551 par. 1 e 2 del Codice di Procedura Penale

VIENE DISPOSTA L�EMISSIONE DEL MANDATO DI CATTURA NEI CONFRONTI DEGLI
IMPUTATI
MOTIVI
La Carta delle N.U., quale atto giuridico pi� importante delle Nazioni
Unite, all�articolo 2, par. 4, detta esplicitamente che "I membri
devono astenersi nelle loro relazioni internazionali dalla minaccia o
dall�uso della forza sia contro l�integrit� territoriale o
l�indipendenza politica di qualsiasi Stato, sia in qualunque altra
maniera incompatibile con i fini delle Nazioni Unite".
L�art. 53 della stessa Carta recita che "nessuna azione coercitiva
potr� venire intrapresa in base ad accordi regionali o da parte di
organizzazioni regionali senza l�autorizzazione del Consiglio di
Sicurezza".
E� un fatto ampiamente noto che nessuna autorizzazione o consenso
all�uso della forza contro la Jugoslavia sia stato dato, e neanche
richiesto, ci� che rivela l�intenzione di ricorrere all�uso illegittimo
della forza contro uno Stato sovrano, realizzata aggirando l�unico
organo competente, ovvero il Consiglio di Sicurezza delle Nazioni
Unite. Di conseguenza i membri del Patto Nord-Atlantico con preparativi
di vasta portata prima e poi con varie pressioni sul nostro Paese,
quali la richiesta di adempiere condizioni inaccettabili, hanno
iniziato, senza preavviso n� dichiarazione di guerra, l�aggressione
criminale contro la RFJ, iniziata il 24.03.1999, e durata
ininterrottamente sino al 10.06.1999.
Con questa azione i membri della NATO, capeggiati dagli USA, hanno
calpestato le disposizioni fondamentali della Carta delle N.U., sulle
quali si fondano sia il diritto che il moderno sistema politico
internazionale.
"L�intervento umanitario armato legittimo", come lo definiscono gli
stessi protagonisti della vicenda, non si pu� qualificare altrimenti
che come �aggressione� armata illegale non consentita contro uno Stato
sovrano e indipendente".
Con l�uso dei pi� moderni mezzi di guerra, e adottando le invenzioni
scientifico-tecnologiche pi� all�avanguardia in questo momento, quegli
Stati hanno abusato dei mezzi a disposizione a scopo di guerra.
Applicando tali mezzi, essi hanno effettuato oltre 25.000 attacchi con
i pi� moderni aerei da guerra equipaggiati con gli strumenti
maggiormente distruttivi, con il lancio di circa 600 missili da
crociera, indirizzati su obiettivi militari e civili, mirando alla
distruzione degli strumenti di lavoro e di sopravvivenza della
popolazione, all�annientamento di tutti i potenziali sia militari che
economici, contro la popolazione civile e militare, senza distinzione
nei modi e nei mezzi per realizzare i loro obiettivi.
Hanno tentato di uccidere il Presidente della Repubblica; hanno usato
strumenti di distruzione proibiti dalle Convenzioni internazionali,
tali da produrre conseguenze anche a lungo termine e imprevedibili per
le generazioni presenti e future.
Nel loro "intervento umanitario" hanno ucciso 546 militari, 138
poliziotti e 504 civili, tra i quali 88 bambini, che non hanno potuto
godere il bene della vita. Hanno riportato ferite gravi e meno gravi
molti cittadini, militari e poliziotti, circa 3.000.
Molti fra loro sono rimasti invalidi per sempre.
Dietro di s� quegli Stati hanno lasciato le rovine, l� dove una volta
erano fabbriche moderne, scuole, ospedali, asili-nido, fonti di energia
per il riscaldamento, ponti che collegavano le rive dei fiumi. Molte
famiglie sono state colpite da disgrazie e lutti e un grande numero di
cittadini sono rimasti senza tetto e senza posto di lavoro. Le
conseguenze dell�aggressione colpiscono ancora tutti i cittadini della
Serbia e della Jugoslavia. Abbiamo invitato gli imputati a presentarsi
personalmente, o tramite difensori da loro scelti, al dibattito per
esporre le loro difese. Sono stati anche nominati difensori d�ufficio,
affinch�, secondo lo spirito della nostra Legge di Procedura Penale,
esponessero le difese degli imputati, compito da loro assolto. Gli
imputati hanno per� ignorato il Tribunale o hanno avuto timore di
confrontarsi con la realt� e con la propria coscienza.
In questo processo penale nella fase istruttoria sono state presentate
le prove per ognuno degli atti criminali individuali posti a carico
degli imputati.
Sulla base di un accurato esame di ognuna delle prove individuali e in
mancanza di prove a difesa degli imputati, il Tribunale ha accertato
che gli stessi hanno compiuto gli atti criminali loro addebitati. La
valutazione di ogni prova individuale e collettiva relativa ad ogni
atto criminale verr� esposta in una successiva motivazione scritta,
mentre nella presente viene indicato soltanto il seguente punto:
I bombardamenti sul nostro Paese sono stati effettuati dalle forze NATO
e tutti gli imputati, secondo le loro funzioni politiche e militari,
ricoprivano in quel momento le pi� alte cariche istituzionali nei Paesi
membri della NATO, e quindi erano i pi� alti responsabili negli organi
del Patto.
Insieme essi hanno preso tutte le decisioni relative alla preparazione
dell�intervento militare, facendo propaganda ed esercitando diverse
pressioni ai fini dell�intervento militare stesso contro la RFJ,
decidendo le modalit� di questo intervento militare con la scelta degli
obiettivi e dei mezzi usati, ed avendo coscienza di quali conseguenze
si sarebbero avute, precisamente un grande numero di morti e di beni
materiali distrutti.
Non esistono testimonianze circa la contrariet� di qualcuno degli
imputati rispetto alle decisioni prese; ne consegue che tutte queste
decisioni sono state assunte all�unanimit�, pertanto risulta
l�esistenza di una responsabilit� individuale degli imputati per tutti
i singoli atti criminali a loro contestati e riportati in elenco.
La conclusione di questo Tribunale � che tutti gli imputati fossero
consapevoli di quanto stavano facendo, che essi avevano preparato e
pianificato questa azione in un lungo arco di tempo, avevano scelto gli
obiettivi e le azioni e che, tenendo presenti i mezzi impiegati, essi
volevano che si verificassero le conseguenze ottenute in seguito.
Elencando le prove abbiamo tenuto presenti le conseguenze di questa
aggressione brutale, i morti, compresi donne e bambini, e i beni
materiali distrutti.
Sono periti civili innocenti, tra cui appunto donne e bambini, sui
luoghi di lavoro e nelle loro case mentre dormivano, sulle strade, sui
ponti, e tutti hanno perso la vita senza nessuna colpa. Secondo la
valutazione di questo Tribunale in nessuna legge penale del mondo, e
neanche nella nostra, esiste, n� pu� esistere, una disposizione che
escluda la responsabilit� penale degli imputati che hanno partecipato
alle decisioni assunte per intraprendere tali atti, con le conseguenze
che ne sono derivate. La conclusione di questo Tribunale � che chiunque
intraprenda tali atti illegali e prenda siffatte decisioni si espone
anche all�eventualit� di venir dichiarato colpevole e condannato
secondo la legge. Per tali motivi questo Tribunale ha concluso che gli
imputati sono responsabili per tutte le azioni per le quali sono stati
dichiarati colpevoli.
Gli atti criminali per i quali gli imputati sono dichiarati colpevoli
sono stati compiuti in concorso. Pertanto il Tribunale ha prima di
tutto, in base all�art.48 della Legge di Procedura Penale, stabilito le
pene individuali per ogni singolo atto, per poi decidere per ciascuno
degli imputati una pena complessiva. Nello stabilire le pene per ogni
imputato, il Tribunale ha tenuto conto di quanto disposto dall�art. 41
del Codice Penale.
Gli imputati sono stati dichiarati colpevoli per avere effettuato
cinque atti criminali individuali ciascuno. Si tratta di atti criminali
contro la Costituzione e la sicurezza della RFJ e contro l�umanit� e il
diritto internazionale.Si tratta dei pi� pericolosi atti criminali
contro la societ�. Per tali atti sono previste pene di reclusione da
due a dieci anni in due casi e per gli altri da tre fino a venti anni.
La nostra legge penale basata su principi umanistici non ha considerato
pene pi� alte, dato che non si sarebbe potuto prevedere che si sarebbe
arrivati a compiere crimini tanto pesanti, per i quali si dovrebbero
comminare pene legali pi� gravi in termini di reclusione. Di
conseguenza, il Tribunale ha emesso condanne a pene di detenzione per
una durata di venti anni, constatando che solo in questo modo pu�
essere realizzato lo scopo della condanna.

---

Questo e' il bollettino di controinformazione del
Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'".
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opinioni delle realta' che compongono il Coordinamento, ma
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WHAT ARE THE MEDIA FINALLY?
Michel COLLON

In the G-17 program, prepared for the electoral coalition DOS, it was
said that Yugoslavia should take example from the modern and democratic
Western media.
Now, yesterday, president Kostunica made an interesting statement,
saying he's �surprised that his country's image abroad has changed so
quickly for the better, after the change of government in October. He
told the Tanyug news agency he'd expected the ugly picture of Yugoslavia
which, he said, had been created by the western media, to last for some
time.�
Mr Kostunica suggested that the change in the way other countries
viewed
Yugoslavia showed that the media in the democratic countries was to a
large
extent controlled by their governments. (1)

Mr Kostunica is completely right. But this raises interesting questions:
1. Does Mr Kostunica, and DOS, still want to copy the Western media
model?
2. If those media manipulated the opinion, by demonising Serbs since
1991, is it possible that the Western policy against Yugoslavia was
based on a false image?
3. So, maybe the war against Yugoslavia was unjust and illegal and the
Western powers should be judged for that and condemned to pay damages?
4. If those Western media manipulated until now, have they just
suddenly stopped? Do they say, for example, that the situation in
Kosovo is terrible for the Serbs, the Roms and all other minorities,
ethnically cleansed, and that the terrorism of the KLA forces they
supported means now maffia and murders also against many Albanians? So
that Nato occupation brought a terrible situation, while the real aim
was to put Yugoslavia on his knees and justify the installation of the
huge US military base 'Camp Bondsteel'.
5. The West seems to be the model for DOS. Is the West a wonder, with
controlled and manipulating media?
6. And maybe, it's not only about media? President Kostunica often
speaks about �our Western friends�. But may we believe that there exist
two Madeleine Albright, two Clinton, two Chirac, two Schr�der? One who
is now �the friend of the Serbs�, and one who has been lying against
those same Serbes since ten years, through controlled media?

(1) Friday, 22 December, 2000, 09:10 GMT BBC World Service.

This is copyright free for fair use only. Please inform author and send
translations if you publish this.

---

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Dal 1 al 31 dicembre 2000 ci sono ottime probabilita,
se crei una nuova comunita su eCircle.it!
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De : "selda" <noisolation@...>
À : <Undisclosed.Recipients@...>
Objet : URGENT APPEAL!!!
Date : Jeu 21 déc 2000 17:13


URGENT APPEAL

DECEMBER 21, 2000:

HOW THE TURKISH STATE FORCES "SAVE LIVES":

MORE THAN 800 PRISONERS WERE ON HUNGER STRIKE AGAINST
ISOLATION
DETENTION. 249 OF THEM FOR 61
DAYS.

THE STATE DECIDED TO "SAVE THEIR LIVES" AND BREAK THEIR
RESISTANCE

HUNDREDS OF POLICE AND MILITARY FORCES RAIDED 20 PRISONS,

THEY COULD "SUCCEED" IN 18 PRISONS, SLAUGHTERING AT LEAST 30
PRISONERS
WITH
INCENDIARY BOMBS AND FIREARMS.

THE OTHERS WERE TRANSFERRED INTO THE NEW 'F-TYPE' (ISOLATION)
PRISONS.

THE OPERATION TO "SAVE LIVES" IS NOT FINISHED...

THERE ARE STILL TWO PRISONS LEFT - ÜMRANIYE (ISTANBUL) AND
ÇANAKKALE.

ALL THE PRISONERS ARE STILL ON DEATH FAST. TODAY IT IS THE
63`rd DAY OF THE DEATH FAST.
FROM THE BEGINNING THEY HAVE
SAID THAT THEY'LL DIE,
BUT NEVER ACCEPT THE ISOLATION CELLS.

THE TURKISH STATE NOT ONLY LET THEM DIE, BUT COMMITTED AN OPEN
MASSACRE
AND STILL IS NOT SATISFIED WITH THE BLOOD IT HAS SHED.

WE CALL UPON ALL DEMOCRATIC AND SENSITIVE PEOPLE AND
INSTITUTIONS:

SEND DELEGATIONS TO TURKEY - TAKE THE NEXT PLANE TO ISTANBUL
AND
CONVINCE YOURSELF ON THE BASIS OF REALITY ITSELF.

WE ARE THE ONES WHO CAN SAVE THE LIVES OF THE PRISONERS,

THE TURKISH STATE ARE THE ONES WHO ARE KILLING THEM!

For the coordination of an international delegation you can
contact the
following bureaus in Europe:

BELGIUM: phone/fax: 0032-2-230.08.66

GERMANY: phone/fax: 0049-40-280.53.625



In the past few days delegations from different countries in
Europe have
been in Turkey already. Among them there are members of the
Federal
Parliament of Germany, the European Parliament, lawyers,
journalists and
other public figures and people. Any support is welcome.


---

FERMIAMO IL MASSACRO IN ATTO NELLE PRIGIONI
TURCHE!
Solidarieta' coi prigionieri antimperialisti di tutto il
mondo!

Dal mese di ottobre piu' di un migliaio di rivoluzionari e
antimperialisti prigionieri nelle
carceri turche sono in sciopero della fame contro il
trasferimento, deciso dalle autorita'
fasciste, in celle di "tipo F" (vere e proprie tombe)
appositamente costruite per annientare i
prigionieri stessi.
Alle quattro di questa mattina il regime ha inviato, armate
fino ai denti, truppe d'assalto e
"teste di cuoio" in tutte le 20 prigioni in cui e' in corso
lo sciopero della fame (Ulucanlar,
Canakkale, Bursa, Umraniye, Cankiri, ecc.)
Trovatisi difronte ad un'accanita resistenza, gli sgherri
hanno gia' fatto 14 morti tra i prigioneri
(tra cui una compagna che si e' data fuoco pur di non farsi
trasferire). La situazione e' dunque
gravissima e richiede la piu' vibrata e ampia protesta a
livello internazionale.
Occorre fermare questo massacro! Occorre la piu' forte
solidarieta'!
Occorre organizzare sit-in di protesta, a cominciare
dall'ambasciata turca a Roma e sotto i vari
consolati!

Ultim'ora

Afapp e Tayad informano:

- Alle ore 17,00 i prigionieri politici che si sono arsi vivi
per protesta contro il feroce attacco alle carceri sono
saliti a 14.

Il numero dei prigionieri assassinati dalla polizia è
altissimo, ma non si sa ancora esattamente quanti siano.
In tutta la Turchia la gente è scesa in piazza per protestare:
la polizia attacca i manifestanti, pestandoli a sangue;
non è noto il numero delle persone arrestate in piazza, come
non è noto il numero dei familiari che sono stati
prelevati dalle loro case e imprigionati.




Mentre in Turchia i prigionieri, stremati da uno sciopero
della fame che dura da due mesi
resistono all'aggressione, in altre parti del mondo, altri
prigionieri rivoluzionari e
antimperialisti conducono in queste stesse ore una lotta
disperata tra l'indifferenza della
societa' borghese.

#In Perù, dopo le sommosse del 30 novembre all'interno del
Carcere di Canto Grande che
hanno visto ammutinarsi oltre 400 Prigionieri Politici, i
Prigionieri Politici del Movimento
Rivoluzionario Tupac Amaru, dal carcere di Yanamayo, hanno
lanciato un drammatico appello
chiedendo: la chiusura immediata della prigione militare della
base navale del Callao (le cui
celle sono a 8 metri sotto il livello del mare) e delle
carceri di Yanamayo e Challapalca
(entrambe costruite sopra i 4000 metri), la libertà di tutti i
Prigionieri Politici del Paese ed una
soluzione per i gravi problemi che colpiscono il paese (la
corruzione fujimorista ha
dissanguato il paese).

# In Cile, i militari stanno portando avanti i loro interessi
per una legge di "Punto Finale", che
garantisca l'impunita' per tutte le violazioni dei diritti
umani che hanno commesso. In questo
scenario pero' i numerosi Prigionieri Politici del Cile
rimangono nelle carceri di massima
sicurezza. Domenica 17 dicembre l'ennesimo episodio di
violazione dei diritti fondamentali: i
familiari dei Prigionieri Politici avrebbero dovuto spogliarsi
nudi e subire perquisizioni
fisiche qualora avessero voluto incontrare i propri cari. Due
settimane prima gli stessi
Prigionieri avevano sofferto le efferate torture della
gendarmeria condotta da Hugo Espinoza,
famoso per le torture inflitte ai prigionieri già nel 1998
(quando la vicenda approdò al Senato
Italiano grazie ad una interrogazione parlamentare presentata
dal senatore Giovanni Russo
Spena). Ai Prigionieri Politici si aggiungono 7 Prigionieri
Politici Mapuches, colpevoli di
rivendicare come proprie le terre che il governo cileno usurpa
regalandole agli investitori
stranieri.

# In Brasile, dal 14 dicembre 6 Prigionieri Politici
appartenenti al Movimento Sem Terra
(ancora in attesa di processo dopo essere stati arrestati il
10 novembre del 1999), sono in
sciopero della fame.

# In Argentina allo sciopero della fame dei Prigionieri
Politici de La Tablada, oramai a 106
giorni di sciopero della fame, si sono aggiunti vari
Prigionieri Politici, tra cui Emilio Alí
(dirigente sindacale dei disoccupati), cui il governo De la
Rúa nega i diritti di cui dovrebbero
godere tutti i cittadini di fronte alla "Giustizia Argentina".

# In Spagna, mentre sono 600 i baschi rinchiusi nei
penitenziari di massima sicurezza (altri
giovani baschi sono stati arrestati a Nizza per avere
partecipato alla manifestazioni contro il
vertice europeo), Prigionieri Politici di GRAPO sono
anch'essi entrati in sciopero della fame
in solidarietà con i Prigionieri Politici Turchi. Ad essi si
aggiungono quelli degli anarchici
italiani Claudio Lavazza e Michele Pontolillo, condannati
recentemente ad 11 anni di carcere
per la presunta partecipazione ad un raid all'interno del
Consolato Italiano di Malaga,. Essi
chiedono tra l'altro: la chiusura dei moduli di isolamento e
l'abolizione dei moduli FIES
(moduli di carcerazione che
violano i diritti fondamentali che dovrebbero essere garantiti
ad ogni essere umano) e la
libertà immediata per tutti i prigionieri e le prigioniere
affetti da malattie incurabili.

Campo Antimperialista - Italia
Comitato Internazionalista Arco Iris

Per adesioni immediate e informazioni:
campo@...
www.antiimperialista.com (il sito e' gia' aggiornato sui fatti
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Ufficio d'Informazione del Kurdistan in Italia - U.I.K.I. -
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abbonamento
25.000£ annue.

DECINE DI MORTI NELLE CARCERI,

OFFENSIVA MILITARE TURCA NEL KURDISTAN IRAKENO:

APPELLO PER UNA MOBILITAZIONE NAZIONALE

Proponiamo a tutti i democratici italiani e alle comunità
kurde una giornata
di mobilitazione nazionale venerdì 22 dicembre, con presìdi e
delegazioni in
tutte le prefetture e a Roma alle 15 presso la sede delle
Nazioni unite.

E' intollerabile il silenzio quasi totale dei governi e delle
istituzioni
internazionali rispetto alla gravità del massacro dei
prigionieri politici
in Turchia.

Testimonianze convergenti delle associazioni di tutela dei
diritti umani
fanno ascendere a molte decine il numero dei detenuti morti
nelle venti
prigioni assaltate dall'esercito all'alba del 19 dicembre, in
maggioranza
non suicidi ma stroncati, dopo sessanta giorni di digiuno,
dalla violenta
irruzione con largo uso di gas e armi da fuoco. Anche
all'esterno delle
prigioni la polizia ha attaccato con violenza i familiari dei
detenuti,
molti dei quali anch'essi in sciopero della fame.

Nello stesso tempo migliaia di militari turchi hanno varcato
la frontiera di
Habur attestandosi con artiglieria e blindati presso le città
kurdo-irakene
di Ranya e Cakurna. Il contingente appare destinato a
intervenire nel
drammatico conflitto interkurdo in corso nell'area di
Suleymaniye, con l'
obiettivo di annientare militarmente la resistenza kurda e
seppellire ogni
speranza di pace e di dialogo sia turco-kurdo, sia interkurdo.

La comunità internazionale deve muoversi immediatamente da un
lato per far
cessare il massacro nelle carceri e imporre un'amnistia
generale, dall'altro
per fermare l'aggressione militare turca e la guerra
fratricida nel
Kurdistan irakeno.

In particolare le Nazioni unite, che hanno responsabilità
formali nel
Kurdistan Sud (irakeno), e in particolare l'Unhcr e l'Alto
commissariato per
i diritti umani di Ginevra, non possono continuare a ignorare
una tragedia
che fra l'altro moltiplicherà l'esodo disperato dei profughi.

Un documento in questo senso sarà consegnato venerdì a Roma al
delegato dell
'Onu in Italia, mentre documenti consegnati a tutte le
prefetture
chiederanno che il governo italiano:

- esprima al governo turco non diplomatica preoccupazione o
rammarico, ma
ferma protesta per le violazioni dei diritti umani e della
legalità
internazionale, e chieda con chiarezza una seria amnistia,
l'abrogazione
della pena di morte, delle leggi liberticide e dello stato di
emergenza, il
ritiro delle truppe entro i propri confini, come condizioni
imprescindibili
per ogni ulteriore passo avanti dell'integrazione europea
della Turchia;

- legittimi esplicitamente in Italia tutte le organizzazioni
kurde e
promuova, come si impegnò solennemente a fare quando Ocalan
era a Roma,
processi di dialogo internazionale per una soluzione politica
della
questione kurda in Turchia e negli altri paesi in cui si pone;

- ponga nelle sedi europee e Onu, e in particolare a Ginevra
presso le
agenzie Onu per i diritti umani, l'infanzia e i profughi, il
problema kurdo
e la questione dei diritti umani in Turchia, proponendo
l'invio di
osservatori internazionali che abbiano accesso anche alle
prigioni;

- inverta l'attuale tendenza di collaborazione di polizia con
la Turchia e
di negazione strisciante dell'asilo politico, riconoscendo il
diritto dei
profughi kurdi alla protezione umanitaria e all'asilo in
Italia, e ad un
ritorno in patria in condizioni di dignità e libertà.

Promuovono:

Ufficio d'informazione del Kurdistan in Italia (Uiki-Onlus)

Associazione Azad

Prime adesioni:

Associazione per la pace

Federazione nazionale dei Verdi

Partito dei Comunisti italiani

Partito della Rifondazione Comunista

L'Avamposto degli Incompatibili

Per adesioni telefonare al numero di U.I.K.I. 06-42013576

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SI STRINGE IL CAPPIO AL COLLO DELLA RF DI JUGOSLAVIA


Fondo monetario internazionale
WASHINGTON - La Jugoslavia è stata riamessa oggi nel Fondo monetario
internazionale. Lo ha reso noto con un comunicato lo stesso Fmi. "Il
comitato esecutivo - si legge nel documento - ha approvato l'ammissione
della Repubblica federale jugoslava. I paesi membri sono ora 183". La
Jugoslavia, durante il regime di Slobodan Milosevic, era stata
estromessa
dal Fondo nel 1992 e dalla Banca Mondiale nel 1993.
(Da repubblica on line del 20/12/00)


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L'"URANIO IMPOVERITO" E' UN DEPISTAGGIO

Molto baccano si va facendo in questi giorni sulla storia dell'uranio
impoverito. La preoccupazione relativa ai (paventati) rischi per la
salute dovuti all'uso di proiettili costruiti con questa sostanza
sarebbe encomiabile, se fosse accompagnata da altrettanta preoccupazione
per i SICURI danni causati a larghi strati della popolazione dalla
dispersione nell'ambiente di sostanze letali come il mercurio, il VCM,
eccetera, in seguito ai bombardamenti sui petrolchimici. Un esempio e'
Pancevo, dove la NATO ha volutamente colpito i serbatoi di carburante
come forma di guerra chimica indiretta, superando per vigliaccheria ed
infamia criminale ogni crimine commesso dal nazifascismo durante la
Seconda Guerra Mondiale. La guerra chimica scatenata a Pancevo (a 30 Km
da Belgrado) contro la popolazione civile viene tuttora tenuta nascosta
dai nostri mass media, che anche in questa occasione dimostrano di
essere diventati meri strumenti di disinformazione militare.


---

Giovedi' 21.12.2000
"LA STAMPA"

http://www.lastampa.it/LST/ULTIMA/LST/NAZIONALE/CRONACHE/ZACCARIA.htm

Giovedì 21 Dicembre 2000
«L’uranio delle bombe ci uccide»
Il dramma dei serbi a Pancevo: 10 mila tumori

Giuseppe Zaccaria
inviato a PANCEVO (Serbia)

Forse l’uranio delle decine di migliaia di bombe lanciate un anno
e mezzo fa sulla Jugoslavia si definiva «impoverito» per il contesto che
era
destinato a produrre. Chi ha inventato la definizione pensava forse che
simili
armi fossero destinate a cadere solo sugli angoli più poveri del mondo:
le
sabbie irachene, lo squallido Kosovo, o questa fetida area industriale
ai
confini della Vojvodina. Magari, una volta piovuti dal cielo, questi
ordigni
avevano il compito di impoverire definitivamente un luogo, una regione,
uno
Stato. Forse di determinare addirittura le esistenze di generazioni
sempre più
povere. Forse però è arrivato il momento di mettere da parte i «forse» e
i
«chissà» per prendere atto di una realtà infernale. Signori medici,
magistrati
e generali: trascurate per un momento le dispute parascientifiche sulle
morti
dei soldati e venite a Pancevo, vertice del Triangolo Nero. Qui
scoprirete che
a causa dell’uranio impoverito, del nitrossido dioxide, del cadmio e di
tutta
la
valanga di porcherie rovesciata dalla guerra su questi territori, non si
registrano alcune morti ma un’ecatombe.
Dica, signor Zafirovic: è vero che in un anno a Pancevo le morti per
tumore o
leucemie sono aumentate del 70%? «Ecco la solita balla».
Un’esagerazione? «No,
una balla per difetto. I decessi sono aumentati del 500%». Ivan
Zafirovic
nella municipalità di Pancevo è ciò che da
noi si definirebbe l’assessore all’ecologia, e come esponente dei Verdi
lavora
sulle problematiche ambientali da 13 anni. Si era già pericolosamente
esposto
durante il regime di Milosevic, adesso dopo la «svolta democratica» apre
i
rubinetti della frustrazione. «Prima della
guerra - racconta - questa regione già registrava un alto numero di
tumori e
di leucemie: duemila all’anno, a causa delle numerose fabbriche chimiche
e
delle pessime condizioni di sicurezza. Adesso, dopo i bombardamenti e
gli
incendi degli impianti i casi di neoplasie sono schizzati in alto fino a
toccare i diecimila. E per la prima volta si nota un aumento di simili
malattie anche fra i giovanissimi. Uno è morto proprio ieri nel nostro
ospedale, aveva 13 anni...».
Poco prima, all’università di Belgrado, il professor Vukasin Pavlovic,
decano
all’istituto di Scienze Politiche ci aveva mostrato alcune mappe di
prossima
pubblicazione: «Vede? Abbiamo colorato in rosa le aree sottoposte a
bombardamenti meno intensi, in rosso quelle più martellate, in nero le
zone su
cui ogni giorno si sono rovesciati più di 130 attacchi aerei per
un periodo dai 51 fino ai 68 giorni consecutivi...». Quelle mappe,
ironia
della storia, stanno per essere pubblicate grazie a un finanziamento
inglese,
della stessa nazione che più di ogni altra sosteneva i bombardamenti.
Nella
divisione accademica fra «ottimisti» e non, Pavlovic si schiera con la
seconda
categoria. Gli ottimisti considerano quella jugoslava solo una
catastrofe
spaventosa, lui e molti altri una catastrofe irrimediabile. I più grandi
intellettuali di Serbia hanno appena fondato un’associazione, «Belj
Angeo» -
Angelo Bianco - che tenterà di fronteggiare il problema.
Sulle mappe la zone più scura è quella del Kosovo, ma fra Serbia e
Vojvodina
il Triangolo Nero si colloca nel cuore del territorio. I suoi vertici
sono
Belgrado, Novi Sad e Pancevo.
«Anche se non amo parlare di cifre prima di avere un quadro completo -
dice il
professor Pavlovic - posso anticiparle fin d’ora che nessuno si
aspettava nel
dopoguerra jugoslavo una mortalità così alta. Sto già tentando di
immaginare
che cosa accadrà agli albanesi del Kosovo...».
Ma dove sono, se esistono, le cifre di questa ecatombe? Da Belgrado il
professor Pavlovic dice: «Per avere una stima attendibile bisognerebbe
rivolgersi ai militari, e le fonti militari ancora tacciono. Io posso
dirle
quel che tutti hanno sperimentato: a Belgrado, fra settembre e
novembre scorsi, per far seppellire un proprio caro bisognava aspettare
anche
una settimana.
Era in atto una catena di decessi post-bellici che nessuno aveva
previsto.
D’accordo, persone anziane che non avevano retto allo stress, malati
cronici
che non avevano potuto curarsi ma anche molti, molti altri...».
Zafirovic fornisce una spiegazione più articolata: «Delle morti a
catena,
finora i medici non hanno parlato per due ragioni. La prima era la
pressione
del regime, ancora in atto un mese fa.
Il secondo motivo è ancora valido: nessuno vuol essere accusato di aver
creato
panico». A Pancevo i Verdi avevano cominciato un’attività di ricerca già
durante gli ultimi mesi del regime, partendo da una circostanza strana
eppure
visibile a tutti: da molti mesi morivano i
cani,carcasse di animali nelle campagne, ai bordi delle strade, appariva
intuitivo il fatto che quelle bestie vivessero più degli uomini a
contatto col
terreno. Dai cani alla selvaggina il passo è stato breve. Dice Pavlovic:
«L’uranio impoverito lanciato sull’Iraq colpì in gran parte distese
sabbiose,
eppure negli Usa si discute del fatto che 80 mila soldati possano essere
stati
infettati.
Nessuno immagina che cosa possa provocare lo stesso inquinamento in un
ecosistema diverso, ricco di boschi, di specie animali, di acque che
scorrono
e trascinano residui...».
Da Novi Sad, terzo vertice del Triangolo Nero, un altro assessore
ecologista,
Nikola Aleksic, descrive la situazione in termini più ampi: «Già durante
i
bombardamenti dicevo che la Nato non stava bombardando solo la
Jugoslavia ma
l’Europa, le particelle di uranio impoverito sono
pericolose solo da vicino ma restano in sospensione, vengono trasportate
dal
vento, rimangono nocive per 4 mila anni. Noi aspettiamo sconsolati che i
veleni penetrati nel terreno raggiungano le falde acquifere sotterranee.
Tutto
ciò dovrebbe avvenire entro 3 anni dal momento del disastro: dagli
ultimi
bombardamenti sono trascorsi 19 mesi».
Un’altra fonte che preferisce non esporsi ci ha fornito una cifra:
sarebbero
192 i soldati jugoslavi ricoverati negli ospedali militari a causa di
tumori o
leucemie. Il numero dei civili che hanno preso parte alla guerra come
«richiamati» e oggi soffrono di immunodeficienze non si
calcola.

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 South of Serbia: American setup
 By: Aleksandar Djaja
 

 The newly appointed American ambassador in Yugoslavia, Mr.
William Montgomery, has delivered the handful of compliments to
the Yugoslavian federal government,
 because it did not use any "brutal force" against the "Albanian
guerrilas" that had invaded some regions in the south of Serbia.

 More precisely, the FRY federal government did nothing. The
Albanian (Sqipetar) UCK terrorists of Hashim Taqi, the killers of
Serbian policemen, have been
 "camping" in that part of the Republic of Serbia, where they calmly
and undisturbed, dig trenches, establish communications, logistics
and transport links, and
amass ammunition, passing through the "security zone" which is,
according to the Kumanovo accord, (surprisingly!) guarded by the
American troops from the KFOR.
 Certainly, Mr. Montgomery did not miss the opportunity to
indicate that the "Albanian guerrilas" made a big mistake, while his
fellow-countryman Mr. Richard Hollbruck
(better known as "the spice in every soup"-man) grabbed this
opportunity to announce the need for a new "Dayton".

 Unfortunately, neither of the above gentlemen, nor any members
of the FRY federal government and of the federal parliament from
DOS, considered a trivial
question. Is the presence of a foreign army at the territory of the
Republic of Serbia normal, and can it be permitted, as if it was a
visiting football team, rather
than the Albanian terrorist gang, set to kill and slaughter any
Serbian policeman or farmer they would come across? Either the
newly formed DOS/Montenegrin federal authorities and their
diplomacy are exhibiting an utmost shrewdness and exceptional
wisdom, or we shall soon have to ask the American permission
even when we want to cross the street.

 Certainly, we do not want to go to a war. What this nation and
this country have been through in the past ten-odd years, many
nations have not experienced in their entire history. However, what
is the lower limit of the human, national and political dignity? Can
it, indeed, be lowered for ever? Perhaps, there is somebody who
believes in the newly devised alchemical formula that giving up the
right to defend ones own territory and of the national integrity, is
the best way to defend both the territory and the national integrity!

 Should we all go along by the recommendations of some of our
present political leaders, and become deaf and blind for everything
that occurs around (and also inside) us? Should we entrust our
destiny, totally and without any reserves, to those who, for a long
time, have not even tried to conceal the fact that the sole goal of
their last year's aggression was the occupation of the Kosovo and
Metohija, and the establishment of the largest American military
base in this part of the world?

 Has any of the State Department officials refuted the cynical
statement of Ibrahim Rugova (the one who has "dismissed' Mr.
Kostunica) that NATO is, actually, the "private army" of the
Albanians in Kosova, which should remain there for ever?

 Finally, what was the NATO/American reply to the DOS cry for
the establishment of the mutual diplomatic relations?

 It was, as we have seen, both quick and resolute: the Sqipetar
gangs, escorted and protected by the American helicopters,
carrying heavy weapons, crossed the so-called "security zone" to
the territory of the Bujanovac community, and attacked our
policemen, that had been disarmed by the Kumanovo accord.

 And that's it. "The sight of sad events" (I use here the title of the
play by my esteemed colleague), that has lately befell to all of us,
quite logically (but that is the logic of demons) come from one
another, so that only the persons without morality, or those whose
mind has become sick, may regard this malignant process of the
destruction of Serbia as - xenophobia!

 How will the events in the communities of Bujanovac, Presevo
and Medvedja, unfold in the future?

 The goal of American government has been the same for several
years. It is that the American soldiers should get as deep into
Serbia as deep as possible, no matter whether they would be
wearing the uniforms of the NATO, KFOR, ice cream salesmen or
janitors. The means they use for this purpose is called the
Sqipetari terrorist armies, ranging from the OVK (UCK) to the
Kosovo Protection Corps, to the latest invention called OVBPM.
This unnatural "political-military debauchery" between the largest
military and economical power of the world and a small, autistic,
tribally organized nation, with the largest birthrate on Earth,
realizes a seemingly contradictory, but mutually beneficial
symbiosis. In other words, NATO indeed is the Albanian "private
army", but the Albanians are the American "private soldiers", too.
In their long time political, economical and military engagement
against the Serbs, if necessary, the Americans will, no doubt,
wage a war until the last Albanian.

 However, how to continue the old policy of the breaking up of the
Serbian state and of the Serbian nation, when it can not be pushed
any longer under the old guise called "the struggle against the
dictatorship regime" of the previous Yugoslavian authorities? How
to publicly support the "democratic changes" in Serbia, tapping the
Yugoslavian president on the shoulder at any occasion, even
pushing such a Yugoslavia into the United Nations, and
simultaneously being aware that it is just a political "soap opera",
in whose scenario even the actors do not believe.

 For America and its strategic interests on the Balkans the
answer seems to be simple. It will resort to its favorite method,
tested in the innumerable occasions - the "stick and carrot"
method. Which means, if you are good and obedient, we will give
you a few million dollars' loan (note, a loan, not aid or war
reparations!). However, if you attempt to thing by your own brains,
we will, as usually, unleash a few thousands of Albanian terrorists
to "camp" in your land, and you should continue to be "shrewd"
and not use any "brutal force" against them.

 Who is the ass (donkey) in this story?

 It is not the worst thing, however, if a small nation, exhausted by
the economical sanction, political blackmails and the military
aggression, had the moment of weakness when confronted the
ultimatum of arrogant bullies. The biggest humiliation is that we
should accept such a situation as the large success of our
diplomacy!
 How will the situation in the communities of Presevo, Bujanovac
and Medvedja evolve in the future?

 Unfortunately (somebody might say luckily), that virtually does
not depend upon our present authorities. As some of the DOS
leaders used to refer to the (still) actual president of the Republic of

Serbia, Mr. Milutinovic, as the man who "does not interfere in his
business", I fear that many of the present leaders, with the
corresponding responsibilities in the government, will be referred to
as the "men not knowing what their business is".

 Well, at least until the Serbian elections, scheduled for 23rd
December. After that, as DOS is claiming, everything will "fall at its
place". I wonder, wasn't all this time sufficient for the Albanian
terrorists around Bujanovac, and should we allow them the
overtime, too?
 Yet, there is a conclusion that we may unmistakably draw: the
previous SPS/SRS/Montenegrin SNP coalition at the federal level,
and the present DOS/Montenegrin SNP government, had
diametrically opposed attitudes towards the American-Albanian
unnatural "political debauchery". While their predecessors, mostly,
refused the blackmails and ultimatums, and after the two-and-a-half
months' bombardment signed a document that is somewhere half
way between the agreement and surrender, the current DOS
authorities de facto give up the destiny of both the Kosovo and
Metohija and the south of the Serbia proper to the Americans.
Seemingly, they think that the Americans, burdened with such a
responsibility, will decide in the Serbian favor?

 And, why not in the Albanian favor? But, most likely, in the favor
of their policy of the global economical and military domination over
small states and nations, according to their neocolonial vision of
the New World Order.

 Manipulation - attraction!
 
 
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BASTA LA PAROLA


>
>

"posso garantire che non c'è nessun legame tra le morti per leucemia e
i proiettili di uranio impoverito"Carlo Cabigiosu, comandante della
Kfor (STEFANO CITATI - Repubblica) "I proiettili da 30 mm controcarro
contenenti DU [uranio impoverito][...] costituiscono una particolare
forma di rischio [...] sia dal punto di vista chimico sia dal punto di
vista radiologico."Stato maggiore dell'esercito italiano (sito di
Repubblica) "I decessi per leucemia sono aumentati del 500%" Ivan
Zafirovic municipalità di Pancevo(la stampa)
>

(Un grazie a Gian - sepoina@...)

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Da Gian (Venezia) riceviamo e volentieri diffondiamo:

>
>

"Noi non sottovalutiamo e non trascuriamo alcuna verifica. Ma quello
che però dobbiamo dire è che allo stato attuale, tutti i dati,
elementi e notizie acquisite, dimostrano che non vi è motivo di
allarme collegato con i luoghi in cui operano in nostri soldati nei
Balcani": così Mattarella ha risposto ieri alle domande
sull'allarme-uranio, ricordando che le truppe italiane non hanno tra i
loro armamenti tali proiettili, presenti invece negli arsenali
americani, britannici e francesi. (repubblica 19 dicembre 2000) Bene,
dati alla mano vediamo di smentire il ministro Mattarella; l'uranio
c'è nelle tute delle "nostre" truppe, c'è in Kossovo, e c'è (e qui
ecco una guerra dimenticata) anche in Bosnia. Data l'importanza della
questione mi scuso con tutti per la lunghezza ma credo ne valga la
pena...ci ho perso un paio d'ore...mi dovete il panettone.
Gian.
> Prima di tutto, ecco cosa scrive lo stato maggiore della difesa come
> avvertenza ai soldati distaccati in Kossovo: "I proiettili da 30 mm
> controcarro contenenti DU (depleted uranium, uranio impoverito ndr), e
> ritrovati in Kossovo, nell'area di impiego del contingente italiano,
> costituiscono una particolare forma di rischio. La pericolosità di
> tale munizionamento deriva dalla tossicità dell' Uranio stesso che si
> manifesta sia dal punto di vista chimico sia dal punto di vista
> radiologico. (...) la permanenza del personale nelle aree
> caratterizzate dalla presenza di mezzi corazzati colpiti, ovvero in
> aree dove sono stati individuati o dichiarati presenti proiettili DU
> deve essere ridotta al tempo strettamente necessario; (...) tutto il
> personale deve essere avvisato circa le aree interessate dalla
> presenza del munizionamento DU, informandolo delle caratteristiche di
> quello individuato (munizionamento PGU - 14 e 30 mm.). Chiunque
> individui munizionamento DU deve avvertire tempestivamente la cp. NBC;
> (le squadre di rilevazione e bonifica degli agenti chimici, ndr).
> (...) il personale che ha sostato e/o operato in aree caratterizzate
> dalla presenza di mezzi corazzati colpiti (...) deve togliersi con
> molta attenzione la tuta che indossa e riporla in un sacchetto di
> plastica integro che verrà sigillato e conservato per il successivo
> smaltimento a cura della cp. NBC".
> (Stralci dal documento dello Stato maggiore dell'esercito italiano
> sulla pericolosità dell'uranio impoverito - dal sito di Repubblica) La
> smentita sarebbe già evidente nelle contraddizioni interne alla difesa
> italiana. Ma l'abile sotterfugio letterario del salomonico ministro
> del centrosinistra gioca di tacco..."non abbiamo uranio nelle NOSTRE
> dotazioni" lasciando intendere che altri ce l'hanno e ne fanno l'uso
> che credono... mi ricorda la famosa ammissione del capo di stato
> maggiore su Ustica "queste domande vanno poste ad ALTRI...".Ecco
> perchè è forse il caso di approfittare di questa performances
> ministeriale per un escursus storico che non fà mai male e che serve a
> rammentare ai più distratti che non è quella in Kossovo la prima
> guerra Balcanica dell'ultimo decennio, e il fatto, non casuale, che i
> malati di "sindrome del golfo yugoslavo" si siano sicuramente
> avvelenati in periodo precedente in territorio Bosniaco e non in
> Kossovo.Ma c'era sto uranio in Bosnia e chi lo ha messo? Dobbiamo per
> saperlo andare con la memoria alla guerra dimenticata, alla operazione
> "Deliberation Force". Questa operazione come scrivevo ieri è stata
> condotta ufficialmente per contenere le richieste serbe in Bosnia. Si
> trattava di "proteggere" ad opera della Nato dagli attacchi le aree di
> Gorazde, Tuzla, Bihac e Sarajevo. La campagna militare della Nato
> inizia il 30 agosto 1995 ufficialmente come risposta ad un attentato
> serbo ad obiettivi civili in Sarajevo (rivelatosi poi una provocazione
> d'intelligence come ammise buona parte della stampa internazionale).In
> effetti la campagna inizia il giorno 29, ma le prime missioni sono
> puramente ricognitive. Successivamente le missioni aeree aumentano
> d'intensità fino al 14 settembre del '95.I voli effettuati sono 3515,
> dei quali 2470 sono classificati come "penetrating sorties" contro 48
> complessi militari serbo-bosniaci e 338 obiettivi diretti. Vengono
> lanciate 1026 bombe, delle quali 708 precise (ovvero intelligenti) e
> 318 imprecise (ovvero più intelligenti). Il primo giorno di conflitto
> tra la Nato e le truppe serbo bosniache porta all'abbattimento di un
> mirage francese a 40 chilometri a nord di Pale per opera di una
> fortunosa contraerea (un missile terra-aria manuale...). I serbo
> bosniaci catturano il pilota francese (secondo la legislazione
> internazionale puro "terrorista" data la mancanza di dichiarazione di
> guerra) se volete saperne di più su esiti e sviluppi ecco due siti
> sulla
> vicenda... http://cgi.cnn.com/WORLD/Bosnia/updates/sep95/9-29/french_pilots/http://europe.cnn.com/WORLD/Bosnia/updates/dec95/12-12/pilots_9am/ Per
> concludere il breve escursus, la guerra bosniaca si conclude con
> l'occupazione militare da parte delle truppe nato e la disgregazione
> speriamo non definitiva della Bosnia in 3 stati etnici, uno dei quali
> riassorbito di fatto dalla Croazia, uno divenuto un casino senza
> l'accento per i militari con troppo tempo libero ed il terzo distrutto
> e lasciato al tragico destino del popolo serbo. Su internet ovviamente
> si può trovare di tutto ed ecco quindi dal sito del FAS (gruppo di
> analisi strategiche vicino al pentagono) un ottimo escursus mascolino
> sulle "dotazioni" militari della operazione Deliberate Force (lo
> trovate in allegato 3) oltre a dimostrare ampiamente l'uso di armi di
> distruzione di massa (allegato 1) utilizzate in precedenza nel golfo
> persico.
> A conclusione di questo breve riassunto possiamo trarre le seguenti
> considerazioni: 1) Il ministro della difesa ignora che siano state
> scaricate bombe (usate dalla nato in precedenza anche in Iraq
> appesantite da uranio impoverito) nel suolo Bosniaco. Ignora anche le
> 35 azioni compiute da caccia italiani su quei territori e forse anche
> il tipo di arma di distruzione di massa utilizzata dai pacificatori in
> quella occasione. 2) Il ministro ignora ancora che lo stato maggiore
> della difesa avverte i militari distaccati della pericolosità delle
> armi all'uranio in suolo Kossovaro. 3) Il ministro ignora che il primo
> caso di leucemia sospetto si verificò un anno or sono cioè prima della
> operazione Kossovo e quindi va ovviamente collegato all'uranio
> Bosniaco e non a quello Kossovaro, ma tant'è... 4) Giornali, ministro
> e soldati, sembrano ignorare che in quei posti ci sono degli abitanti.
> Triste destino l'esser pacificati nuclearmente...
> Gian.
>
> -----------------------------------------------------------------------
> Allegato 1: munizioni della operazione deliberate force
> -----------------------------------------------------------------------
> PRECISION MUNITIONS: TYPE MUNITION TOTAL
> Laser Guided Bomb
> LGB/GBU 10 303
> LGB/GBU 12 125
> LGB/GBU 16 215
> LGB/GBU 24 6
> LGB/GBU AS30L 4
> LGB/GBU TOTAL 653Electro-Optical
> EO/IR SLAM GUIDED MISSILE 10
> EO/IR GBU-15 GUIDED MISSILE 9
> EO/IR MAVRICK GUIDED MISSILE 23
> EO/IR TOTAL 42
> Tomahawk Cruise Missile 13
> GRAND TOTAL 708
> NON-PRECISION MUNITIONS:
> TYPE MUNTION TOTAL
> MK 82 175
> MK 83 99
> MK 84 42
> CBU-87 2
> GRAND TOTAL 318
> Fonte Fas
> -----------------------------------------------------------------------
> Allegato 2: Fatevi una cultura
> -----------------------------------------------------------------------
>
> * Operation Deliberate ForceALLIED FORCES SOUTHERN EUROPE Fact
> Sheet
> * "The Balkans Air Campaign Study: Part 1," Lt Col Robert C. Owen,
> Air Power Journal Vol. XI, No. 2 (Summer 1997): 4-24.
> * "The Balkans Air Campaign Study: Part 2," Lt Col Robert C. Owen,
> Air Power Journal Vol. XI, No. 3 (Fall 1997): 6-26.
> * BOMBS OVER BOSNIA: THE ROLE OF AIRPOWER IN BOSNIA-HERZEGOVINA
> MICHAEL O. BEALE School of Advanced Airpower Studies JUNE 1996
> * Deliberate Force By John A. Tirpak, Air Force Magazine October
> 1997
> A three-week air campaign in the fall of 1995 was the decisive
> factor in bringing the recalcitrant Serbs to the peace talks in
> Dayton.
> * Deliberate Force: Reaffirmation of the Gulf Experience Air Power
> Studies Centre PAPER NUMBER 53 Richard P. Hallion
> * Serbian air defenses a threat (AFNS) 12 September 1995 -- Bosnian
> Serb air defenses continue to present a high-threat environment
> for NATO air crews attacking military positions in support of
> Operation Deliberate Force. Although the Serbs have fewer
> surface-to-air missiles than the coalition force faced during
> Operation Desert Storm, the Serbs show a higher proficiency with
> the weapons than the Iraqis did.
> * Joint cooperation key to deliberate force (AFNS) 11 September
> 1995 -- NATO aircraft flying in support of Operation Deliberate
> Force continue to streak over the Adriatic Sea to deliver their
> weapons to Bosnian Serb military targets. The multi-national
> force has combined to deliver more than 300 tons of ordnance
> during the operation's nearly 1,200 sorties. U.S. Air Force crews
> and aircraft account for about 800 of the sorties.
> * NATO air strikes continue (AFNS) 06 September 1995 -- Fighter
> aircraft bristling with weapons left here in waves Sept. 6 to
> continue the air strikes resumed Sept. 5 on Bosnian Serb
> strongholds. The attacks were temporarily halted to permit
> meetings between U.N. and Bosnian Serb leaders, but resumed
> Tuesday when it became apparent the Serbs would not meet U.N. and
> NATO demands.
> * NATO RECOMMENCES AIR STRIKES AGAINST BOSNIAN SERBSTRANSCRIPT OF
> PRESS CONFERENCE ADMIRAL LEIGHTON W. SMITH COMMANDER IN CHIEF
> ALLIED FORCES SOUTHERN EUROPE 06 September 1995 -- As you know,
> NATO air assets recommenced strike operations against Bosnian
> Serb military significant targets in Bosnia Herzegovina. The
> reason for the recommencement is that NATO and the United Nations
> have collectively agreed on certain conditions which must be met.
> * Statement by the Secretary General of NATO 05 September 1995 --
> NATO aircraft operating within the provisions of Operation
> "Deliberate Force", today, at 13.08 LOCAL, resumed attacks on
> Bosnian-Serb military targets in Bosnia. The air operations were
> reinitiated after UN and NATO military commanders concluded that
> the Bosnian Serbs had failed to demonstrate their intent to
> comply with United Nations demands to remove military threats
> against Sarajevo.
> * Commander relates Aviano role in Deliberate Force (AFNS) 05
> September 1995 -- Scores of thunderous, white-hot afterburners
> lit up the pre-dawn skies here Aug. 30 as waves of Aviano-based
> jets joined in the largest strike mission over Bosnia-Herzegovina
> since NATO's Operation Deny Flight began more than two years ago.
> * Air strikes on Bosnia resume (AFNS) 05 September 1995 -- NATO
> aircraft resumed Operation Deliberate Force air strikes on
> Bosnian Serb positions Sept. 5 after a three-day lull. More than
> 100 sorties were flown by the multinational coalition assembled
> here as part of Operation Deny Flight, enforcing the no-fly zone
> over Bosnia-Herzegovina.
> * President warns Bosnian Serbs Air Force News Service 01 September
> 1995 -- President Clinton warned Bosnian Serbs to end their civil
> war the same day he kicked off events to honor the end of World
> War II. Greeted by a cheering, flag-waving crowd of about 700
> people on the base flightline Aug. 31, Clinton said NATO bombing
> strikes against Bosnian targets were "the right response to the
> savagery in Sarajevo."
> * NATO begins air strikes on Bosnia (AFNS) 30 August 1995 -- NATO
> aircraft began attacks on Bosnian Serb military targets in Bosnia
> Aug 30. The NATO - and United Nations-approved air strikes
> included air defense missile sites, radar sites, and
> communication facilities. More than 60 aircraft from several NATO
> nations operating from bases in Italy and the U.S. aircraft
> carrier Theodore Roosevelt participated in the initial strikes.
> * NATO Statement by Sec. Gen. Will Claes 30 August 1995 -- ``NATO
> aircraft operating with the provisions of Operation Deny Flight
> today (30 August 1995) just after 00:00 GMT (0200 local)
> commenced attacks on Bosnian Serb military targets in Bosnia. The
> air operations were initiated after the U.N. military commanders
> concluded, beyond reasonable doubt, that Monday's brutal mortar
> attack in Sarajevo came from Bosnian Serb positions.
> * Clinton: U.S. should be prepared to assist NATO (AFNS) 07 June
> 1995 -- President Bill Clinton believes America should be
> prepared to assist NATO if the alliance decides to meet a request
> from the United Nations for help in a withdrawal or a
> reconfiguration and a strengthening of its forces in Bosnia.
>
> -----------------------------------------------------------------------
> Allegato 3: Chi e come
> -----------------------------------------------------------------------
> DELIBERATE FORCE SUMMARY DATA:
>
> * Total sorties flown: 3515
> o Penetrating sorties (CAS, BAI, SEAD, RECCE, SAR/CSAR): 2470
> o Support sorties (NAEW, ABCCC, ELINT/ESM, AAR,): 1045
> * Total bombs dropped: 1026
> o Precision munitions: 708
> o Non-precision munitions: 318
>
> Airstrikes were conducted on eleven days during the period 29 Aug - 14
> Sep 95
>
> * 48 target complexes
> * 338 individual targets within target complexes
>
> DELIBERATE FORCE SORTIE BREAKDOWN FROM 29 AUG 95 - 14 SEP 95
>
> NATION TOTAL PERCENTAGE
> SORIES OF TOTAL
>
> FRANCE 84 8.1%
> GERMANY 59 1.7%
> ITALY 35 1.0%
> NETHERLANDS 198 5.6%
> SPAIN 12 3.4%
> TURKEY 78 2.2%
> UNITED KINGDOM 326 9.3%
> UNITED STATES 2318 65.9%
> NATO (NAEW) 96 2.7%
>
> TOTAL 3515 100.0%
>
> -----------------------------------------------------------------------
>

---

Bollettino di controinformazione del
Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'"
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I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente le
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Matthias Küntzel

Germany and Kosovo
How Germany's independent line paved the way to the Kosovo War

Contribution to the 2nd International Hearing of the European Tribunal
concerning Nato's war against Yugoslavia. Hamburg, April 16, 2000 (1)

In 1991, a delegation of the German Bundestag visited Kosovo for the
first
time in order to talk with Kosovo Albanian nationalist leaders. This
prompted - as early as 1991! - the warning by a senior member of the
Yugoslavian parliament that "the British and the Germans would create a
common intervention force with 70,000 soldiers in order to intervene in
Kosovo." (2) Indeed an early and accurate prophecy! So what about
Germany's role in preparing for the Kosovo war?

There were and there are strategic differences between German and the US
policies about how to retain or enhance hegemony. "As a wealthy status
quo
power, the United States has an interest in maintaining international
order", wrote Joseph S. Nye, Jr, a former US deputy secretary of
defense.
"In a world where there are some two hundred states but many thousands
of
often overlapping entities that might eventually make a claim to
nationhood, blind promotion of self-determination would have highly
problematic consequences." (3) Berlin, however, in seeking to create
conditions for an ongoing expansion of German influnce (that means:
changing the international order) does not share this priority. As
Rupert
Scholz, the former German secretary of defense, explained: "The aim of
maintaining "stability" in Europe seems to be a most dangerous one.
There
will not be any real stablity, which is able to maintain peace, if
individual nations are held prisoner in unwanted and unnatural
("unnatürliche") state organizations, which have been imposed upon
them."
Since 1990, German foreign policy has "constantly persisted in activly
advocating a universal right of self-determination." (4)
This policy has a particular bearing on Kosovo. The hidden war about
Kosovo's future started in 1995 at the latest. In February 1995 in the
presence of Roman Herzog, Germany's President at that time, Germany and
Albania signed a common declaration of principle at Tirana. This
declaration is rarely mentioned in the literature but nevertheless
decisive because it promised to find a "solution to the Kosovo question"
by advocating the right of self-determination for Kosovo's Albanians.
(5)
Advocating self-determination for Kosovo's Albanians, however, meant
advocating their right to secede from Yugoslavia. This declaration was
in
so far a kind of advance notice to continue Germany's 1991 course
(recognition of Croatia) in order to further split up Yugoslavia
following
a racist (völkisch) concept of self-determination.
In the period following, the German goverment did everything it could to
spur on the separation of Albanians within Kosovo. Germany supported and
financed those nationalists who sought to pursue the goal of full
independence by creating alternative governing institutions as well as
independent Albanian educational and medical systems in Kosovo which
systematically separated the majority of the people in Kosovo from the
other peoples of Yugoslavia. In addition, German secret diplomacy was
instrumental in helping the "Kosovo Liberation Army" (KLA), as they call
themselves, since its creation in February 1996. The daily newspaper
"The
European" stated that "German civil and military intelligence services
have been involved in training and equipping the rebels with the aim of
cementing German influence in the Balkan area." (6)
During those years, Germany unilaterally supported the secessionist
movements. In 1997 editor Johann Georg Reißmüller of the Frankfurter
Allgemeine Zeitung (a German daily newspaper) wrote: "The US government
is
not at all happy with Germany's policy in Kosovo".
It was, however, exactly that year - 1997 - that the crisis in Kosovo
began to escalate. After the destruction of the Albanian army arsenals
the
KLA armed itself in order to start a large-scale nationalist rebellion.
This development and the following counter-attack by the Serbian police
moved Kosovo into the headlines and into the focal point of NATO's
considerations. How did Germany and the United States react?
"The Clinton administration is still uncertain about how to deal with
this
crisis", later wrote the weekly newspaper Die Zeit. A senior official
from
the German foreign office was sent to Washington to put pressure on the
deputy secretary of state, Strobe Talbott. "We urgently need U.S.
leadership now" claimed Germany's emissary. (7) This pattern: Germany
calls for the U.S. government - actually for a special wing of the U.S
government - to act against Yugoslavia were repeated between March 1998
and March 1999 over and over again. Let us now take a closer look at
that
pre-war diplomacy which paved the way to war.

The US government is responsible for most of the war crimes NATO
committed
against Yugoslavia. But even in 1998, the Clinton administration - split
in several fractions on how to deal with Milosevic and the Kosovo
Albanians' nationalism - hesitated, reacting uncertainly on a
case-by-case
basis, oscillating between supporting the KLA and letting Milosevic have
a
free hand in smashing them. Germany on the other hand knew what to do
and
how to act. The grand design of Germany's Kosovo policy had been in
effect
by March 1998. It was revealed by Germany's informal ambassador to the
Balkans, Christian Schwarz-Schilling, who on March 16, 1998 said: "We
should try to tell Milosevic the plain truth through pressure and even
military interventions that he can retain control over Kosovo as a part
of
Yugoslavia only if certain fundamentals are met. And if this is not the
case, the territory there will have to be transformed into a kind of
protectorate until those fundamentals are provided for." (8)
This idea of pushing the Kosovo's Albanians towards a military
confrontation with Milosevic in order to create a Kosovo protectorate
from
now on became the central point of Germany's Kosovo policy - either by
the
Kohl/Kinkel CDU government or the Schröder/Fischer SPD-Green coalition.
One condition was that international troops be stationed on Kosovo soil.
As early as March 1998 Germany accordingly put this matter on the agenda
at the London meeting of the international Contact Group on Yugoslavia.
(9)
The other condition was that Nato would have to enter Kosovo against the
will of the Yugoslav government. Accordingly, Germany sharpened its tone
towards Belgrad. Milosevic became the main target and remained so
whatever
his policy looked like.
But France, the UK, Italy and the dominating voices within the US
government still prefered to follow a less confrontational policy. In
1998, The European for example stated that "Washington realised that
pushing the Kosovars towards a military confrontation with Milosevic, as
the Germans wanted to do, would have a boomerang effect on the Balkans.
The United States put maximum pressure on Germany to stop supporting the
KLA behind the scenes, as did the other European countries such as
Britain
and France." (10) They termed the KLA activities "terrorist" and
supported
indirectly a Serbian counteroffensive against the KLA during the summer
of
1998 and appealed to Milosevic and the moderate Albanian leader Rugova
to
begin talks. The KLA, however, succeeded in provoking the Serbian police
force and in escalating armed clashes time and again. The policy of
de-escalation turned out to be a permanent failure as long as there was
a
continuity in the supply of KLA weapons and KLA mercenaries across the
Albanian border.
It was therefore not at all surprising that in the summer of 1998 all
the
efforts of the United Nations and the majority of Nato countries
(including the US) concentrated in the goal of cutting off the arms and
soldiers supplies in favor of the KLA. The Albanian government headed by
Fatos Nano who had disassociated himself from the KLA supported this
plan.
Inside NATO the idea of sending 7000 soldiers to cut off the traffic in
weapons began to take shape.
During this crucial situation, however, Germany's covering up for the
KLA
became both public and evident: The German government vetoed the
cutting-off of the supply of weapons for the KLA! Klaus Kinkel, then
head
of the German foreign office said: "Of course you have to consider
whether
you are permitted from a moral and ethnical point of view to prevent the
Kosovo-Albanians from buying weapons for their self-defense." (11)
Volker
Rühe, then head of the ministry of defense answered to this
consideration
with an unequivocal No: "You cannot resolve the Kosovo conflict by
sending
troops to Albania to seal the border and thus be acting in favor of
Milosevic." (12) Rühe's message was quiete clear: everyone who tries to
seal the border in order to find a peaceful solution is taking sides
with
Milosevic. In order to disassociate yourself from Milosevic you have to
escalate the war between the Kosovo Albanians and the Serbs by
delivering
more and more weapons to the KLA!
This open German solidarity with the KLA has been as much an isolated
provocation as has the recognition of Tudjman's Croatia in 1991, 50
years
after the formation of the first Croatian state under the rule of the
fascist Ustashi regime.
Just like 1991 Germany again stood nearly alone against a huge majority
of
countries in Europe and the world. Just like 1991 Germany again
supported
a movement with a background rooted in the Nazi past, because the KLA is
partly led by the sons and grandsons of extreme right-wing Albanian
fighters, the heirs of those who fought during World War II in the
fascist
militias and the "Skanderbeg Volunteer SS Division" raised by the Nazis.
(13) The "National Front of Albania" (Balli Kombetar) which collaborated
with Nazi leaders in 1943/44 today boasts about its influence within the
KLA which has a program that seems to be a modified version of the 1943
Nazi utopia.
Thus the program of "ethnic cleansing" which Germany exported into the
Balkans in 1941 remained alive within the movement of the Kosovo
Albanian
nationalists during the 80s. "The nationalists have a two-point
platform"
wrote the New York Times in 1982: "First to establish what they call an
ethnically clean Albanian republic and then the merger with Albania to
form a greater Albania." (14) Whenever the KLA talks about "liberation"
or
"freeing" this has been up to now understood in the Nazi-sense of "free
of
something" i.e. "free of Jews" ("judenfrei"), "free of Gypsies" or "free
of Serbs". Noone could be really surprised when, beginning with June
1999,
the de facto rule of the KLA turned out to be a daily and a deadly trap
for thousands of non-Albanians, especially defenceless Serbs.


In the summer of 1998 Germany and the USA took not only opposite but
conflicting sides: While the USA - in the words of General Shelton, then
Chairman of the Joint Chiefs of Staff - has had "concerns about the
techniques that are being used to put down, to squelch the uprising"
(15)
Germany on the other hand acted as the protective power for the KLA.
This
confrontation includes a strategic conflict within NATO: Is the Atlantic
Alliance supposed to help or to hinder the KLA? Should NATO as the KLA's
airforce contribute to the revision of state borders and the further
diminishing of Yugoslavia? Or is the alliance bound to clap down on such
a
type of militant secessionism?
It was Germany's insistence and the ignorance or thirst for adventure
within the leadership of the other NATO powers that brought the world's
biggest military alliance eventually in favor of the Albanian
nationalists. Germany has "given evidence of its prepareness to lead"
praised the influential Frankfurter Allgemeine. (16) Now Germany once
again took the lead in pressing for military intervention in Kosovo. The
New York Times reported: "German officials seem increasingly inchined
towards charting a military course to stop the violence in Kosovo." (17)
Indeed. "Mr. Kinkel threatens with a Nato intervention in Kosovo"
proclaimed the headlines of German papers on June 5, 1998. "The United
States, unlike Germany, rejects a snap decision about a military
intervention", wrote Frankfurter Allgemeine the following day. Volker
Rühe
was the first government official in Europe who as early as June 15,
1998
spoke in favor of a strike against Yugoslavia even without a UN Security
Council green light. This suggestion played havoc with not only the UN
Charter but also with the German constitution and the Treaty of Moscow
concerning German unification. This proposal was later taken up
positively
by the USA. We have to conclude, therefore, that Germany is not only
guilty of committing the crimes which are connected with the US-led
bombing of Yugoslavia, but is responsible for ardently working towards
triggering this war. The German concept for Kosovo includes the
following:
- to make a stand against the Yugoslav government
- unlimited support for the Kosovo Albanian nationalists who demand
independence and a lasting unification with Albania
- to demand for air-strikes against Yugoslavia in order to achieve a
NATO
protectorate for Kosovo which is supposed to be only an interim step
towards the independence of Kosovo.
Strategic differences between German and the US policies diminished
considerably in 1999 when the Clinton administration decided to go to
war
in favor of the ultra-secessionist KLA. They seem to gain, however, new
weight in the post-war debate about the final status of Kosovo. US
Secretary of State Madelaine Albright recently rejected the idea of
creating a greater Albania, whereas German policy seems to be pushing in
the opposite direction.
Karl Lamers, the influential CDU foreign affairs spokesman for the
opposition in the Bundestag said about the transformation of Kosovo into
a
NATO protectorate that this is "only the first step towards the
separation
of Kosovo from Yugoslavia" and that an independent Kosovo will be "only
an
interim step to merging ("Anschluss") with Albania." (18) Recently,
Lamers
mentioned with great satisfaction "that everything we are actually doing
in Kosovo, e. g. the creation of a new currency zone, is aimed at
creating
an independent Kosovo...". (19) Even Germany's red/green coalition
government does not want to recognize Kosovo as being a province of
Yugoslavia. That is the reason why in his last major statement Joschka
Fischer - Germany's vice-chancellor and secretary of state - let the
question of "the future status of the Kosovo" open claiming that it
would
be impossible to resolve this now. In an interview with a French
newspaper, however, he made clear that he had no doubts about the
Kosovo's
future status: "The international community is present in Kosovo and the
Balkans in order to show that - according to the example of resolving
the
'German question' in 1990 - the 'Albanian question' could be resolved
only
with the agreement of the neighbouring states." (20)
US government circles are quite aware of those ambitions of their rival,
Germany. Zbigniew Brzezinski called the Berlin republic a "geostrategic
main actor" and a "subversive big power inspired by an ambitious
vision".
Strobe Talbott, the deputy secretary of state, characterized Germany as
the seismic focal point of the current geopolitical earthquakes which
are
disrupting the Atlantic Alliance as well as the Balkans. He emphasized
that Germany is "the epicentre of thoses processes - enlargement and
expansion, extension and deepening." (21)
Within the context of the war against Yugoslavia the other great powers,
however, not only reacted to aggressive German moves but pursued their
own
special interests as well. The United States wanted to retain its
influence in Europe, to strengthen a worldwide role for NATO and to
weaken
Russias influence within the new world order. Great Britain und France
were eager to demonstrate their military superiority over Germany and
wanted to give a starting signal for the establishing of an independent
European intervention force (together with Germany) vis-a-vis the USA.
Each of these nations is a rival to the others and is trying to retain
or
achieve as much influence and power as possible. The war against
Yugoslavia has been the first, however, to be spurred on by Germany as
an
attempt to redesign current world order after the fall of the Berlin
Wall.
It has put the irrational elements and the destructive roots of
capitalistic societies into a new light.

(1) This contribution is a short description of a broader study:
Matthias
Küntzel, Der Weg in den Krieg. Deutschland, die Nato und das Kosovo,
Elefanten Press, Berlin 2000. The author´s e-mail address:
MatKuentzel@....
(2) This warning was published in the Yugoslavian journal Polityka; see
the minutes of the Bundestag meeting June 16, 1991, pp. 2560-1.
(3) Joseph S. Nye, Jr., Redefining the National Interest, Foreign
Affairs
Vol.78 No.4, July/August 1999 pp. 22-35.
(4) See Rupert Scholz, Das Festhalten an ungewollten Staaten schafft
keine
Stabilität, in: Die Welt, December 12, 1991; Rupert Scholz, Das
Selbstbestimmungsrecht und die deutsche Politik, in: Internationale
Politik 4/1995, S.51.
(5) "Deutschland und Albanien ... bekräftigen das Recht aller Völker,
frei
und ohne Einmischung von außen ihr Schicksal zu bestimmen und ihre
politische, wirtschaftliche, soziale und kulturelle Entwicklung nach
eigenem Wunsch zu gestalten." This declaration is published in the
Archiv
der Gegenwart, March 13, 1995, pp. 39819-20.
(6) Roger Fallgot, How Germany Backed KLA, in: The European, 21-27
September 1998. See for more details M. Küntzel, Der Weg in den Krieg
pp.
59-64.
(6) Joseph S. Nye, Jr., Redefining the National Interest, Foreign
Affairs
Vol.78 No.4, July/August 1999 pp. 22-35.
(7) See Die Zeit, May 12, 1999.
(8) Christian Schwarz-Schilling, March 16, 1999, Deutschlandradio,
quoted
in: Presse- und Informationsamt der Bundesregierung, Stichworte zur
Sicherheitspolitik, April 1998, p. 47.
(9) Russia, the USA, the United Kingdom, France, Italy and Germany are
members of this informal but influential group.
(10) Roger Fallgot, ibid.
(11) Interview with Klaus Kinkel, in: Süddeutsche Zeitung, July 30,
1998.
(12) Mr. Rühe is quoted in the Frankfurter Allgemeine, June 9, 1998.
(13) See Chris Hedges, Kosovo's Next Masters? in: Foreign Affairs,
Vol.78,
No.3, May/June 1999, pp.24-42. "Although never much of a fighting force,
the Skanderbeg Division took part in the shameful roundup and
deportation
of the province's few hundred Jews during the Holocaust. ... The
decision
by KLA commanders to dress their police in black fatigues and order
their
fighters to salute with a cleched fist to the forehead has led many to
worry about these fascist antecedents." (ibid.)
(14) See Marvine Howe, Exodus of Serbians Stirs Province in Yugoslavia,
New York Times July 12, 1982.
(15) See New York Times, June 16, 1998.
(16) See Frankfurter Allgemeine, September 26, 1998.
(17) See New York Times, June 10, 1998.
(18) See the minutes of the Bundestag parliamentary session of April 15,
1999.
(19) See the minutes of the Bundestag parliamentary session of April 5,
2000.
(20) See Le Monde March 25, 2000, emphasis by the author.
(21) See Frankfurter Allgemeine, February 5, 1999.