Informazione


(La 1e partie: http://www.csotan.org/ao/article.php?ao_id=42&art_id=550&Mois=juin&Year=2011
ou http://www.michelcollon.info/Il-y-a-20-ans-la-Yougoslavie.html
ou http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/7102 )


http://www.csotan.org/ao/article.php?ao_id=43&art_id=571&Mois=octobre&Year=2011

Il y a 20 ans, la Yougoslavie explosait (2e partie)


Bien que sa sécession se soit déroulée pacifiquement, la Macédoine dut attendre bien plus longtemps que les autres républiques yougoslaves pour être admise à l’ONU, sous le vocable d’« Ancienne république yougoslave de Macédoine », ou FYROM selon son acronyme anglais. Et ce n’est qu’à la fin 1993 que son indépendance, proclamée en septembre 1991,fut reconnue par de premiers pays de l’Union européenne, et au début 1994 par les Etats-Unis, soit un an et demi après la Russie. En cause, déjà, l’attitude hostile de la Grèce, inquiète que le nom « constitutionnel » du nouvel Etat (« République de Macédoine ») n’implique des revendications territoriales sur la région du même nom occupant le nord de son Etat. Après avoir entraîné divers blocus grecs dans les années ’90, cette querelle a suscité le veto d’Athènes à l’entrée du pays dans l’OTAN en 2008 et continue de bloquer son adhésion à l’UE.

Si les mesures de rétorsion grecques peuvent paraître démesurées au regard du faible poids, tant militaire qu’économique, de la Macédoine, il faut admettre que, si Skopje voulait à tout prix susciter l’ire d’Athènes, elle n’agirait pas autrement. Le centre de la capitale macédonienne est encombré de monuments et de références à la gloire de héros grecs antiques, en premier lieu Alexandre le Grand. On pourrait vainement chercher une quelconque filiation entre ce paléo-impérialiste de génie et la population macédonienne, peuple slave arrivé dans la région plus d’un millénaire après sa mort.

En outre, cette polémique identitaire laisse de marbre les diverses minorités du pays : Turcs, Serbes, Roms et, surtout, Albanais qui constituent à eux seuls plus d’un quart de la population. La tension entre ces derniers et la majorité slave a culminé en 2000 quand une émanation de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), l’Armée nationale de libération (UCK-M), a déclenché une guérilla contre les forces de sécurité macédoniennes. Cette « petite » guerre, qui causa quand même un millier de morts, s’est achevée en août 2001 par la signature de l’accord d’Ohrid. Imposé sous la pression occidentale, cet accord a octroyé divers droits à la minorité albanophone (décentralisation, meilleure représentation dans les services publics, reconnaissance de l’albanais comme langue officielle…), à condition que l’UCK-M se transforme en parti politique et que – à l’inverse du Kosovo – elle renonce à toute idée de sécession ou de « Grande Albanie ». Une force de l’OTAN était déployée pour garantir le cessez-le-feu et désarmer les anciens rebelles.

Petite particularité de ce conflit, des instructeurs états-uniens étaient déployés dans les deux camps, armée macédonienne et UCK-M. Il fallut même une intervention de soldats états-uniens de la force de l’OTAN au Kosovo pour secourir un groupe de rebelles qui s’étaient aventurés dans la banlieue de Skopje. Parmi eux, se trouvaient 17 officiers de la MPRI, la firme de Virginie qui avait planifié les offensives de l’armée croate contre les Serbes de la Krajina en 1995 !

La force de l’OTAN a été remplacée en 2003 par une mission militaire de l’UE, complétant la mise sous tutelle du pays par Bruxelles, qui le gratifiait un an plus tard du statut de « candidat ». Bien qu’il ait été érigé en modèle de la Banque mondiale pour l’audace de ses « réformes »,sa situation économique reste profondément morose, avec un taux de chômage évoluant largement au-dessus de 30 %. Alors que les « questions nationales » des deux principaux groupes ethniques ne sont pas résolues, l’écart de niveau de vie entre les Macédoniens et les autres citoyens d’ex-Yougoslavie n’a cessé de se creuser.

***

Sous la direction de Milo Djukanovic, qui a alterné pendant près de vingt ans les postes de Premier ministre et de Président de la république, le Monténégro a longtemps maintenu des liens avec la Serbie. Ayant fondé avec elle, en 1992, la « République fédérale de Yougoslavie » sur les décombres de la « République fédérative socialiste de Yougoslavie » de Tito, le Monténégro a progressivement pris ses distances avec Belgrade. Une vague confédération, la Communauté d’Etats Serbie et Monténégro, a été formée en 2003, prélude à une séparation complète en 2006, à la suite d'un référendum sur l’indépendance remporté de justesse par les sécessionnistes.

Sous Milosevic, pendant la décennie de sanctions qui ont accablé la RFY, Djukanovic a consolidé son pouvoir en accroissant son autonomie vis-à-vis de Belgrade, encourageant une identité monténégrine dans une population qui s’est longtemps considérée comme une branche de la nation serbe. Mais, surtout, il a pris prétexte des embargos pour développer d'importants réseaux de contrebande « pour le bien du pays ». Il s’est considérablement enrichi, notamment en contrôlant le trafic de cigarettes à travers l’Adriatique, en collaboration avec certains clans de la mafia italienne et avec divers gros formats de la criminalité serbe et croate. Plusieurs journalistes qui ont exposé ces pratiques, au Monténégro, mais aussi en Croatie, ont payé de leur vie leurs révélations. Protégé par son immunité de chef d’Etat, il a jusqu’à présent échappé à la justice italienne qui l’a dans son collimateur depuis plus de dix ans.

Refuge des mafias d’une bonne partie de l’Europe, le Monténégro est également la terre d’accueil ensoleillée de nombreux oligarques russes, qui rachètent de larges portions de la côte adriatique, ainsi que les quelques fleurons de son industrie, en particulier celle de l’aluminium. Cela ne l’a pas empêché d’adopter, dès 2002, l’euro comme monnaie officielle et de recevoir le statut de « candidat » au club européen en décembre 2010, moment à ce point historique que Djukanovic en a profité, cédant à de pesantes pressions internationales, pour se retirer de la tête de l’Etat. Il a cependant tenu à garder les rênes de son « Parti démocratique des socialistes », majoritaire au Monténégro depuis sa création sur les décombres de la section locale de la Ligue des communistes de Yougoslavie en 1990.

Sur le plan politique, l’attention reste focalisée sur les relations avec la Serbie. Ayant choisi la « monténégritude » comme cheval de bataille, le pouvoir de Podgorica s’acharne à promouvoir une « Eglise orthodoxe monténégrine » (alors que les Monténégrins sont traditionnellement de rite orthodoxe serbe) et une langue monténégrine (alors que les idiomes parlés en Serbie et au Monténégro ne diffèrent que par l’accent). Ces efforts se sont étendus au domaine de l’enseignement, où le gouvernement a voulu imposer le « monténégrin » comme langue officielle unique.

Cependant, le premier recensement en 20 ans, mené en avril 2011, a révélé que, si 45 % de la population s’affirme monténégrine1, ils sont néanmoins 43 % à déclarer parler « serbe », contre seulement 37 % disant s’exprimer en « monténégrin ». Confortée par ces chiffres, refusant la marginalisation de la langue d’une majorité de la population, l’opposition a, pendant plusieurs mois, refusé de contribuer à une majorité des deux tiers nécessaire à l’adoption d'une réforme de la loi électorale, préalable aux négociations d’adhésion avec l’UE. Le gouvernement a finalement cédé, en reconnaissant, juste avant la rentrée scolaire, la variante « serbe » dans le système d’enseignement.

Même si cet obstacle est désormais levé, le chemin du Monténégro vers le paradis européen risque d’être encore long, certains Etats membres évoquant discrètement la gêne que commence à leur inspirer l’absence de liberté de la presse et les accointances mafieuses des cercles dirigeants dans le petit Etat se voulant le « Monaco de l’Adriatique ».

***

En créant avec le Monténégro la « République fédérale de Yougoslavie » en avril 1992, la Serbie, sous la présidence de Slobodan Milosevic, se résignait à la fin de la « grande Yougoslavie » et entamait le retrait de ses troupes des champs de bataille de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, non sans laisser aux milices serbes locales armement, conseillers et volontaires de tous poils. Si Milosevic garda assez facilement le contrôle des indépendantistes serbes de Croatie, ses relations avec ceux de Bosnie, dirigés par Radovan Karadzic, furent beaucoup plus heurtées et c’est avec grand peine qu’il leur imposa l’accord de Dayton qui mit fin à la guerre en novembre 1995.

A ce moment, le président serbe, apparatchik de la Ligue des communistes arrivé au pouvoir à l’issue d’un putsch interne qu’il dénomma « révolution antibureaucratique », crut sans doute qu’il allait enfin pouvoir se débarrasser de son image de « Hitler des Balkans » matraquée par les médias occidentaux et que les mesures d’embargo – militaire, économique et culturel – qui isolaient le pays allaient bientôt s’alléger.

Il n’en fut rien. Quelques mois après Dayton, une formation paramilitaire, l’Armée de libération du Kosovo (UCK), lançait ses premières attaques contre des policiers et des réfugiés serbes de Croatie et Bosnie installés au Kosovo. En 1989, la province méridionale de Serbie, et également son berceau historique, mais peuplée majoritairement d’Albanais, avait eu son statut d’autonomie drastiquement réduit par Milosevic, mis sous pression par la minorité serbe qui se plaignait d’être malmenée par la majorité albanophone. Menés par Ibrahim Rugova, les Albanais entamaient alors une résistance non-violente, accompagnée d’un réseau d’institutions parallèles. Belgrade laissa faire et ne prit pas la peine d’entamer des négociations sérieuses avec Rugova. Cela fournit à l’UCK un certain soutien dans une jeunesse jugeant que les moyens pacifiques n’avaient rien donné. Entraînée en Albanie par les services secrets allemands, financée par la mafia albanaise et ses revenus tirés du trafic international d’héroïne, l’UCK se développa rapidement, suscitant une riposte militaro-policière de Belgrade et d’inévitables « bavures ».

Après un semblant de négociations à Rambouillet, près de Paris, l’OTAN estima qu’il était temps d’empêcher un « génocide » et entama en mars 1999 une campagne de bombardements, qui mirent davantage à mal les infrastructures civiles (industries, ponts, écoles,…) de la Serbie que l’appareil militaire yougoslave. Alors que le conflit n’avait jusqu’alors provoqué qu’un nombre limité de morts et de réfugiés, les bombes de l’OTAN entraînèrent la véritable « catastrophe humanitaire » qu’elles étaient censées prévenir2. Les milices et la police serbes se retournèrent contre la population albanophone, dont plus de la moitié se réfugia en Albanie et en Macédoine. Cependant, après 78 jours de frappes, Milosevic céda et retira armée et police du Kosovo. Avec les forces terrestres de l’OTAN, l’UCK s’empara du territoire qu’elle s’employa à « purifier » de ses éléments non-albanais (Serbes et Roms furent les plus visés) et de nombreux « traîtres », des Albanais qui avaient collaboré avec les services étatiques serbes ou yougoslaves. Mis à l’écart dès avant les bombardements par les Occidentaux, dont le chéri était devenu Hashim Thaci, chef de l’UCK, Rugova et son parti parvinrent néanmoins à s’imposer lors des scrutins électoraux. Mais le vrai pouvoir, fondé sur une économie souterraine comprenant une variété sans bornes de trafics et d’activités criminelles, demeurait aux mains de l’UCK, en particulier dans celles de la faction dirigée par Thaci.

Afin de restaurer un semblant de légalité internationale – les bombardements n’avaient nullement été autorisés par le Conseil de sécurité –, l’ONU déploya au Kosovo une mission chargée d’administrer le territoire en attendant que son statut soit déterminé. Mais la résolution du Conseil de sécurité qui autorisait ce déploiement, et celui des troupes de la KFOR, sous commandement OTAN, chargées d’en assurer la sécurité, réaffirmait l’appartenance du Kosovo à la Yougoslavie d’alors, dont l’héritier juridique est la Serbie.

Affaibli par la perte de contrôle du Kosovo, à l’exception relative du Nord, peuplé majoritairement de Serbes, mais surtout par des difficultés économiques croissantes et par les immixtions de plus en plus ouvertes des pays occidentaux, Milosevic, alors Président de Yougoslavie, fut renversé en octobre 2000, à l’issue d’un scrutin controversé et de manifestations soigneusement préparées qui aboutirent à la prise du Parlement et de la radio-télévision. Huit mois plus tard, la nouvelle équipe au pouvoir – regroupée sous la houlette du Premier ministre serbe Djindjic, pro-occidental, et du Président yougoslave Kostunica, souverainiste – expédia Milosevic à La Haye, où le Tribunal pénal international l’avait inculpé de crimes contre l’humanité et de génocide en Croatie, en Bosnie et au Kosovo. C’est également vers cette époque que Belgrade vint à bout d’une petite guérilla albanaise apparue au début 2000 dans la vallée de Presevo, région de Serbie centrale bordant le Kosovo et peuplée majoritairement d’albanophones. Réclamant l’annexion de cette région au Kosovo, voire à une « Grande Albanie », cette autre émanation de l’UCK perdit tout soutien occidental, et concrètement celui de la KFOR, dès que Milosevic fut renversé.

Bien que le Premier ministre fut assassiné– vraisemblablement par des éléments d’une unité spéciale de la police craignant que certains d’entre eux soient extradés à La Haye – en 2003, le Parti démocrate fondé par Djindjic consolida progressivement son pouvoir et déploya un maximum de zèle à satisfaire les recettes des pontifes de Bruxelles : réformes ultralibérales dans le champ économique, social et fiscal et, bien entendu, collaboration poussée avec le Tribunal de La Haye, jusqu’à l’extradition du dernier inculpé recherché, Goran Hadzic, ancien leader serbe de Croatie, en juillet 2011. Assez curieusement, le principal partenaire de coalition du gouvernement serbe est, depuis 2008, le Parti socialiste fondé par Milosevic ! Entre-temps, le partenaire monténégrin avait largué les amarres et la Serbie fut sans doute le seul Etat au monde à devenir indépendant sans l’avoir demandé !

Alors que l’actuel Président, Boris Tadic, son gouvernement et une partie de l’opposition clament que les deux « priorités stratégiques » du pays sont l’adhésion à l’UE et le maintien du Kosovo en Serbie, ce grand écart devient de plus en plus difficile à être crédible. Certes, l’UE « se rapproche » peu à peu. Ayant profondément modifié sa législation et venant, notamment, d’adopter la loi de « restitution » des biens des grands propriétaires de l’époque de la monarchie, la Serbie espère devenir officiellement « candidate » encore en 2011. Quant à la seconde priorité proclamée, depuis la proclamation d’indépendance du Kosovo en février 2008, elle semble, non seulement s’apparenter de plus en plus à un vœu pieux, mais être de plus en plus inconciliable avec la première.

Certes, plus d’une centaine d’Etats – particulièrement en Amérique du Sud et en Asie – n’ont pas reconnu l’indépendance du Kosovo et la Serbie peut compter sur le soutien de la Russie et de la Chine pour bloquer son accession à l’ONU et à de nombreuses instances internationales. L’image de ses dirigeants issus de l’UCK a été sérieusement écornée par les accusations formulées par le rapport de Dick Marty, publié fin 2010, les impliquant dans un trafic d’organes de prisonniers serbes pendant et peu après la guerre de 1999. Mais Hashim Thaci, considéré comme le chef de ces sordides contrebandiers, a réussi à se maintenir à la tête du gouvernement kosovar et se promène librement à Washington et Bruxelles. L’enquête « indépendante » exigée par Marty et une résolution du Conseil de l’Europe a été confisquée et pratiquement enterrée par EULEX3, la mission de l’UE qui encadre le gouvernement de Pristina et qui a remplacé celle de l’ONU lors de la proclamation d’indépendance.

La présente année 2011 a surtout été marquée par l’ouverture, en mars à Bruxelles d’un « dialogue » entre Pristina et Belgrade, pourparlers demandés par une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU présentée conjointement par l’UE et la Serbie, et, depuis juillet, par des incidents sans précédent dans le Nord du Kosovo (voir l’encadré).

Ces événements, caractérisés par une étroite coordination entre le gouvernement de Thaci, la KFOR et EULEX afin de tenter de rompre le cordon ombilical entre Serbes du Nord du Kosovo et la Serbie centrale tout en prenant appui sur des pourparlers biaisés, semblent révéler une tactique bien huilée de la « gestion » des conflits balkaniques par l’Occident. En février 1999, les négociations de Rambouillet ont été organisées à la seule fin de justifier les bombardements qui suivirent quelques semaines plus tard ; les pourparlers de 2006 et 2007 sur le statut « final » du Kosovo, sous la houlette de Martti Ahtisaari, n’avaient comme seul objectif de montrer que son indépendance était inscrite dans les étoiles. A nouveau, le « dialogue » exigé par l’UE et les Etats-Unis ne sert qu’à camoufler une politique fondée sur le chantage et l’imposition du fait accompli. Belgrade a tout intérêt à rompre le plus rapidement possible ce cycle infernal. Sinon, il est à craindre que le Nord du Kosovo tombera rapidement sous la coupe de Pristina et que ses habitants connaîtront le sort réservé aux Serbes et autres minorités du reste du Kosovo, où ceux qui ont évité la mort et l’exil vivent parqués dans des bantoustans assiégés.


Notes

1. Contre 29 % de Serbes, 8 % de Bosniaques, 5 % d’Albanais, etc. Les résultats officiels du recensement sont disponibles sur www.monstat.org
2. De 1996 à mars 1999, le conflit avait fait environ 2.000 morts, en majorité des combattants ; pendant les 11 semaines de bombardements, on en releva environ 10.000, surtout des civils ; dans le Kosovo occupé par l’OTAN, le nettoyage ethnique coûta la vie à au moins un millier de personnes, uniquement des civils.
3. Voir Trafics d’organes au Kosovo : vers le sabordage de l’enquête ?, Alerte OTAN ! n° 41, mars 2011


Georges Berghezan



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http://www.sibialiria.org/wordpress/?p=206

“Eroi partigiani”? I “nostri” alleati locali di cinque guerre in venti anni
di Marinella Correggia (28 marzo 2012)
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Sono stati molti i dittatori filoccidentali appoggiati dagli Usa in nome dell’aurea regola “è un figlio di, ma è il nostro figlio di”, come ebbe a dire il presidente Franklin Delano Roosevelt del dittatore nicaraguense Somoza.
Quando poi accade che l’Occidente debba rovesciare un regime (dittatoriale o meno) inviso da sempre o caduto in disgrazia, allora subentrano altri “nostri figli di puttana”: i presunti rivoluzionari locali. E’ successo più volte dal 1991. La tragedia è che mentre i dittatori filoccidentali erano odiati da quella galassia pacifista/movimentista/ong di persone impegnate contro la guerra, le ingiustizie internazionali e la violazione dei diritti umani, ebbene questa stessa galassia più volte ha preso lucciole per lanterne quanto ai locali “nemici dei dittatori”. Gli occidentali sono incapaci di fare rivoluzioni a casa loro; e tentano “rivoluzioni per procura”. Ma scelgono male. Prendono regolarmente per “partigiani della libertà” quelli che ben presto si rivelano un’accozzaglia del peggio. Non solo: si affidano agli stessi soggetti locali che sono sponsorizzati dall’Impero. Magari invocando giustificazioni per assurdo (della serie: “beh, se è dovuta intervenire la Natoper aiutare i ribelli in Libia, anche se sappiamo che la Natoha fini propri, i ribelli hanno i loro, è l’eterogenesi dei fini“).
Naturalmente i governi occidentali interessati a defenestrare a turno i “dittatori che uccidono il loro stesso popolo” (se uccidessero un altro popolo sarebbe meglio o peggio?, vien da chiedersi davanti a questa frase collaudata) hanno tutto l’interesse a spacciare i loro interventi armati diretti e indiretti per “protezione delle popolazioni civili e disarmate in rivolta” e per “sostegno alla democrazia”. E a eleggere i loro protetti locali a “legittimi rappresentanti” di un intero popolo, sia esso schierato con la rivolta oppure no.
E’ successo in tutte e cinque le guerre occidentali per ragioni geostrategiche. En passant è poi successo anche senza guerre, con l’infinità di rivoluzioni “colorate” soprattutto nell’Est europeo e con i tentati colpi di stato (si pensi a quello contro il “dittatore” Chavez del Venezuela, eletto un’infinità di volte). E sta succedendo in Siria. E, prima, in Libia, in Afghanistan, in Iraq.
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Siria: Fides, Human Rights Watch e perfino Foreign Affairs...
Recenti notizie dalla Siria: pulizia etnica, torture, assassini, rapimenti. Le accuse che da un anno si rivolgono al governo e all’esercito, che da un anno starebbero reprimendo atrocemente una “rivoluzione disarmata o che al massimo si autodifende” (come sostiene il leader del Consiglio nazionale siriano Bhuran Ghalioun)? No. Si parla di crimini compiuti dall’opposizione armata. E non lo dice “il regime di Damasco”. Lo dicono rispettivamente un’agenzia cattolica e una multinazionale dei diritti umani.
L’agenzia cattolica Fides, leggiamo su Contropiano, riprende l’allarme lanciato dalla chiesa ortodossa siriana e il 21 marzo parla di “Pulizia etnica a Homs. Bande di mercenari di Al Qaeda provenienti da Libia e Iraq e appartenenti alla brigata Faruq vicina ad Al Qaeda cacciano decine di migliaia di cristiani dalle loro case di Homs senza permettere loro di portare nulla. I militanti jihadisti avrebbero già espulso il 90% dei cristiani di Homs. Andando casa per casa nei quartieri di Hamydiya e Bustan al-Diwan.
Dal canto suo l’organizzazione statunitense Human Rights Watch, autrice in dicembre di un lungo rapporto di denuncia del governo siriano (redatto solo sulla base di interviste a disertori e oppositori), stavolta sulla base di video e di denunce di residenti riferisce di torture mortali, rapimenti e perfino di una impiccagione compiuti da gruppi vicini all’Esercito siriano libero (la galassia dell’opposizione armata che ha un rapporto di collaborazione con il Cns). Insomma le stesse grandi Ong, che come i media occidentali mainstream sono stati strumenti di propaganda di vari governi nel produrre una escalation della crisi e nel demonizzare il regime” (http://english.al-akhbar.com/content/new-phase-syria-crisis-dealmaking-toward-exit), scoprono improvvisamente che l’opposizione compie atti contro i diritti umani. Parlare di “rivoluzione siriana”, poi, sembra fuori luogo. E molto reale pare invece l’ipotesi del complotto straniero da parte di Stati Uniti, Israele e alcuni paesi arabi contro l’asse Tehran-Damasco-Hezbollah, ritenuto l’unico vero ostacolo all’egemonia americana e israeliana in Medio Oriente (http://www.foreignaffairs.com/articles/137338/patrick-seale/assad-family-values?page=show). Della rivolta di oggi contro Bashar Assad i Fratelli musulmani sembrano essere stati i principali destinatari di armi e finanziamenti da parte di Libia, Qatar, e altri, ed essere aiutati da jihadisti arrivati da fuori e che comunque operano sotto l’ombrello del Syrian National Council.
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 Libia: “ribelli”, “partigiani”, “rivoluzionari”, “brave persone”....
Il Doha Statement a chiusura della conferenza del “gruppo di contatto sulla Libia svoltasi in Qatar il 13 aprile 2011, così definiva gli oppositori al regime libico: “A differenza del regime attuale, il Consiglio nazionale transitorio è un interlocutore legittimo che rappresenta le aspirazioni del popolo libico – dialogo, riconciliazione, elezioni libere, società civile, diritti umani e costituzionali e riforme economiche”. Salvo per le ultime due parole, questa definizione degli oppositori al governo libico appariva già allora surreale: avvantaggiati dalle bombe della Nato che avevano chiesto a gran voce, i loro capi politici rifiutavano ogni dialogo. Quanto ai diritti umani, i video con i poliziotti e i neri impiccati dai “ribelli” armati già circolavano allora; poi sarebbe venuto l’atroce assedio a Sirte e ai suoi civili; e in seguito, nella “Libia libera post-Gheddafi”, le torture di massa, i diecimila prigionieri, la deportazione dei neri di Tawergha. Riconciliazione nazionale?La Libiaè nel caos della vendetta, del razzismo, del settarismo e delle milizie armate, altro che elezioni e civili.
Stanno ora in silenzio e non si scusano per il gigantesco abbaglio quelle formazioni ed esponenti della “sinistra” occidentale che di volta in volta chiamarono i gruppi armati libici “partigiani”, “giovani rivoluzionari”, “un gruppo di brave persone”, “civili attaccati armati per autodifesa”. Testuale.
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 Afghanistan: rivoluzionari, i warlords?
C’erano una volta in Afghanistan i mujaidin che gli Usa e l’Arabia Saudita armarono per sloggiare l’Unione Sovietica e che poi distrussero Kabul e altre città e villaggi facendosi la guerra fra “signori della guerra”, nella prima parte degli anni 1990, fino all’arrivo dei talebani. Alcune fazioni anti-talebane, come l’Alleanza del Nord guidata da Ahmad Shah Massud, entrarono successivamente nelle grazie anche di alcuni attivisti d’Occidente. Rivoluzionario, Massud? Chiedete alle donne afghane esiliate del movimento Rawa (Revolutionary Association of the Women of Afghanistan) e vi diranno: “L’Alleanza del Nord come gli altri gruppi armati è responsabile di moltissimi crimini; quanto i talebani”. Nondimeno, nel 2001 i mujaidin che distrussero Kabul tornarono a essere gli alleati locali degli Usa, nei bombardamenti per sgominare i talebani. E il governo filoUsa post-bombardamenti ha visto i warlords in posizione dominante, a tutti i livelli (centrale e locale)
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Iraq: i curdi “buoni”
Alleati dell’Occidente contro Saddam dal 1991 in poi furono due formazioni curde dell’Iraq del Nord, capeggiate rispettivamente da Barzani e Talabani. A loro “protezione”, una no-fly zone dell’Onu che sarebbe durata fino alla successiva guerra all’Iraq nel 2003 riuscì a far diventare il Kurdistan iracheno un protettorato dell’Occidente. Che non era certo così gentile con i curdi rivoluzionari del Pkk, operanti nella Turchia alleata della Nato. Barzani e Talabani funsero spesso da cani da guardia dell’occidente contro, appunto, i curdi “cattivi” del Pkk quando questi sconfinavano pensando di proteggersi.
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Kosovo: i “guerriglieri indipendentisti dell’Uck”
1999: nella “guerra umanitaria” della Nato, chiamata “Forza determinata” e formalmente condotta sulla base di notizie false per “fermare il genocidio della popolazione kosovara a opera dell’esercito di Milosevic”, furono gli armati dell’Uck (Esercito di Liberazione del Kosovo) a fungere da alleati locali della Nato. L’Uck, di cui anche esponenti della sinistra europea si innamorarono brevemente, fu armato, addestrato, sostenuto da Ryiad come da Washington. Ma il governo “indipendente” di Pristina emerso dai bombardamenti della Nato nella primavera del 1999, ed emanazione dell’Uck stesso, si è rivelato un focolaio di criminali: attivi nel narcotraffico, implicati (come da denuncia del Consiglio d’Europa) nell’estrazione di organi da prigionieri serbi, persecutori della minoranza serba ancora presente in Kosovo dopo una pulizia etnica pressoché totale ai suoi danni...
(Intermezzo riguardante la guerra in Jugoslavia che insanguinò l’Europa nei primi anni 1990. Anche in quel caso, non solo i governi occidentali ma gli stessi “pacifisti” tendevano a considerare “buoni” i croati e musulmani contro i “cattivi” serbi. Ne risultò che la missione di interposizione Mir Sada, destinazione Sarajevo – agosto 1993 – dovette fare retrofront ben presto perché... i buoni croati e musulmani non erano più buoni e si bombardavano a vicenda e avrebbero bombardato certamente anche i poveri pulman italiani carichi di pacifisti).


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1999, la "prima volta" della ex-sinistra

Di seguito lo speciale sul 13.mo anniversario della aggressione NATO contro Serbia e Montenegro, apparso su il Manifesto del 24/03/2012

1) Kosovo, tredici anni di digiuno in serbo - di Alessandro Di Meo 
2) La "prima volta" balcanica - di Tommaso Di Francesco


=== 1 ===

Quaresima nelle enclave serbe a 13 anni dal 24 marzo '99 quando, «per proteggere i civili», cominciarono, per 78 giorni, i bombardamenti aerei della Nato a cui partecipò anche l'Italia

Kosovo, tredici anni di digiuno in serbo 

di Alessandro Di Meo 

il Manifesto, 24/03/2012

Quei raid aerei vennero motivati per i «diritti umani». Viene da «ridere» di fronte al disastro umano di centinaia di migliaia di civili serbi e delle mafie al potere nell' «indipendente» Pristina

GNJLANE. Padre Ilarion è un monaco ortodosso, vive nel monastero di Draganac in Kosovo. Proviene dal monastero di Decani, il più importante per la chiesa ortodossa serba. A Draganac c'è tanto da sistemare. Dalla chiesa ai locali per i monaci, da quelli per gli ospiti a quelli per gli animali. In Kosovo di monasteri e chiese serbe in questi 13 anni ne hanno distrutti, dinamitati e incendiati, ben 150. Vicino al monastero, c'è una sorgente d'acqua che si crede benedetta. E quando, il primo venerdì dopo la Pasqua ortodossa, si celebra la Vergine Maria, vengono in migliaia a prenderla.
Moltissimi gli albanesi che, come in altri monasteri, cercano la grazia di Dio, anche se ortodosso.
Padre Ilarion si occupa anche di altro. Ad esempio, di tante famiglie serbe che vivono in condizioni assurde. Isolate dall'intolleranza del fanatismo indipendentista made in Usa, dall'oblio di mezzi di informazione per nulla interessati alle loro vite, isolate dalla natura che, a volte, le rende irraggiungibili. Come nei mesi scorsi quando due metri di neve hanno reso la loro vita ancora più drammatica. Per la mancanza di cibo, di acqua, per la difficoltà a portare loro un aiuto.

La Cucina popolare

Queste famiglie ricevono un pasto al giorno dalla Cucina Popolare, una piccola organizzazione guidata da Svetlana, una donna serba che in questi anni è riuscita a garantire pasti giornalieri a circa 800 famiglie. Ricevono aiuti anche dal monastero ed è padre Ilarion che divide donazioni, sceglie beneficiari, le porta direttamente. La cosa che più sconvolge ma che pure, incredibilmente, riconcilia con la vita è vedere come queste famiglie siano piene di bambini!
Vedere come la vita scorra anche in questi posti, dove per arrivarci ci vorrebbe una di quelle jeep di ricche Ong che sfrecciano per strade umanitariamente distrutte da bombe altrettanto umanitarie.
E tu invece ci puoi arrivare solo col furgone di Radovan, del villaggio di Kos, vicino Osojane, in piena Metohija. Ci arrivi con le sue manovre, a volte improbabili, ma pure con la rabbia. Serve anche quella. Perché ti chiedi come mai nessuno racconti della vita di questa gente; e perché il vivere in queste condizioni non diventi grido di dolore da far sentire al mondo. E perché il Kosovo e la Metohija siano stati ridotti così, senza che nessuno abbia mosso un dito. Per creare questa finta e insopportabile pseudo-libertà e pseudo-indipendenza, sono stati ridotti prima a un ammasso di macerie, ora lasciati a se stessi. Che si consumino le violenze contro i serbi nella Metohija, che si consumino nell'isolamento più totale gli stessi serbi del Kosovo!
E si costruiscano ancora alberghi lussuosi, pompe di benzina, statue della Libertà (a Pristina, sopra un hotel), statue dei Liberatori (Bill Clinton, sempre a Pristina). E si lascino marcire le carogne di tanti animali ammazzati dalle auto lungo le strade. Cani, gatti, volpi, si lascino così che il Kosovo e la Metohija sono una discarica a cielo aperto e l'immondizia la trovi ovunque. Vicino le case, lungo le strade, sparsa nei campi.

BondSteel e i Monasteri

Era questa, dunque, la libertà a cui si aspirava? Era questa l'indipendenza? Era il poter sventolare bandiere dell'Albania e degli Stati Uniti su tanti, troppi balconi? Era il ricevere soldi a fondo perduto per rendere il territorio sgombro da gente scomoda? Nei pressi di Urosevac, a sud della regione, sorge Bond Steel, la più grande base Usa in Europa. Una vera e propria città di cui poco si sa e poco si deve sapere. E chi può controllare un territorio da cui nulla deve trapelare meglio di mafie, malavita e narcotraffico, oggi al potere nel Kosovo «libero e indipendente» dove è perfino proibito pronunciare la parola Metohija, dal greco «terre che appartengono ai monasteri?».
È tempo di Quaresima e padre Ilarion mi illustra la pratica del digiuno, osservato per sette settimane prima della Pasqua, esclusi sabati e domeniche, tanto da arrivare a 35 giorni. Un digiuno detto dell'acqua, si mangiano solo cose bollite, niente carne, pesce, proteine animali, oli, vino. Si arriverà a 36,5 giorni col sabato santo e metà domenica di Pasqua. Un decimo di anno di digiuno offerto al Cristo Risorto.
Ma nei villaggi di Gnjlane e Novo Brdo, visitando famiglie, non sembra necessario il rispetto di date e ricorrenze per praticare digiuni. La povertà concede spesso solo pane e farinacei, la carne è cosa rara.

Uranio impoverito e Marchionne

Parlare di ingresso nell'Unione Europea qui ormai fa sorridere. Così come parlare di sacrifici per superare crisi. E fa sorridere incontrare all'aeroporto di Belgrado, al ritorno, operai specializzati della nuova Fiat che «esporta lavoro». Questi lavoratori devono dire «signorsì», ché la lettera di licenziamento è pronta anche per loro. Sono quasi 1700 e stanno a Kragujevac, dove non c'è più posto per dormire, con intere famiglie serbe senza lavoro trasferitesi a casa di parenti o amici pur di affittare agli italiani la propria a prezzi stracciati per guadagnare qualcosa per sopravvivere.
Sono preoccupati, questi lavoratori, del cibo mangiato in Serbia, in questo loro distaccamento forzato, lontano dalla famiglia perché c'è da formare operai serbi per farli produrre tanto pagandoli poco, a zero diritti. È la cura Marchionne. Del resto non erano umani, quei diritti, ma solo roba di malattie, turni e orari decenti, tutela delle donne, ferie, pause pranzo, cose così. Fa sorridere e anche tenerezza, che si preoccupino per il cibo. Le bombe hanno fatto danni al ciclo vitale. Uranio impoverito, plutonio, radiazioni, inquinamento chimico e batteriologico. Loro lo sanno, glielo hanno detto anche gli scienziati, ma devono arrangiarsi. Sanno pure che la gente qui si ammala sempre più di leucemia e tumori vari a causa di quello che c'è stato. Qualcuno ha dimenticato? 
Sono passati 13 anni da quel 24 marzo 1999, quando la Jugoslavia fu definitivamente affossata da 78 giorni di bombardamenti Nato, ai quali partecipò anche l'Italia. Ci dissero che si andava a proteggere civili e portare democrazia e rispetto di diritti umani. Sì, fa proprio sorridere tutto questo. Ma anche piangere. Lo sguardo dei bambini visitati non sappiamo toglierceli dagli occhi. Alcuni sereni, nonostante tutto, altri impauriti da situazioni difficili dentro le famiglie, altri persi nel vuoto; problemi psichici, chi mai se ne occuperà? Sì, quello sguardo ti resta appiccicato.
Professionisti dei diritti umani non vengono fino quaggiù. Preferiscono la ribalta, dove c'è il dittatore di turno da abbattere e fantomatici oppositori da foraggiare con armi e soldi, coi quali accordarsi per il futuro da sfruttare.
Qui no, non viene nessuno. Non ci sono dittatori. La Serbia è paese democratico, si manganellano manifestanti e si finisce in carcere se protesti troppo, anche se puzzi di fame. Questo dicono che sia Kosovo, un altro governo, con a capo criminali indagati per traffico di organi umani, ma eletti democraticamente. E allora? E allora questi bambini semplicemente non esistono!
Stupidi noi che li andiamo a cercare, che torniamo con nel cuore idee per farli sorridere un po'.
«Smejes se!», Sorridi!, bambina persa nel vuoto di un gioco che neppure sai sognare. Vuoi conoscere il mare? In tv l'avrai visto. Proveremo a portarti noi. Ci vorranno soldi, sarà difficile trovarli, mica ci compriamo aerei da guerra! Per quelli si trovano facilmente, per il tuo sorriso no, bisogna scalare montagne e pregare. Non il tuo dio. Bisogna pregare gli umani, quelli che non si fanno scrupoli davanti all'immagine della tua povera casa, perché sanno trovare alibi.
Ma noi, cocciuti, il mare te lo faremo conoscere. E toccare. E giocare. Insieme ai tuoi fratelli, sorelle, ai tuoi amichetti del villaggio vicino, così vicino che nemmeno riesci a giocarci insieme. È pericoloso, la sera c'è il coprifuoco. Passano follia e provocazione, tirano sassi alle finestre, vogliono spaventare il tuo sonno. A volte sparano. Alla fine ci riescono, ti spaventano. Ma tu chiudi gli occhi e prova a dormire. Prova a sognarlo, quel mare visto in tv. Da vicino sarà pure più bello.

* Un Ponte per...


=== 2 ===

La "prima volta" balcanica 

di Tommaso Di Francesco

il Manifesto, 24/03/2012

Alle origini «criminali» e dimenticate dell’Ue. L'incipit della globalizzazione armata dell'Occidente, europeo e statunitense.

Con la guerra «umanitaria» della Nato che scatta il 24 marzo 1999 si realizza un incipit davvero di rilievo, una vera epifania:

1 - per la prima volta (c’era stata solo un anticipo di due giorni di raid nel 1994 contro i serbi di Bosnia che assediavano Sarajevo) l’Alleanza atlantica, oltre il suo mandato costitutivo – che avrebbe dovuto essere residuale dopo il crollo dei regimi dell’est, essendo stata costituita come alleanza militare per fermarne l’eventuale aggressione – entra in guerra bombardando dal cielo, per 78 giorni, con tonnellate di missili Cruise e di cluster bomb un paese del sud-est europeo di milioni di abitanti. Distruggendo con «chirurgica» e «intelligente» precisione strade, ponti, scuole, ospedali, bus, treni, asili, città, mercati, fabbriche.

2 - Da lì, per la prima volta, la Nato ricostruirà e legittimerà la sua esistenza, con il vertice dell’aprile 1999 di Washington – in piena guerra – ridefinendo e trasformando in chiave offensiva ruolo e
strategia internazionale. Che poi porterà l’Alleanza in guerra in Afghanistan nel 2003, in Libia nel 2011, e a definire una operatività militare in Africa e Medio Oriente.

3 - Per la prima volta, esplicitamente, la guerra contro l’ex Jugoslavia si chiamerà «umanitaria», non più solo il «Desert storm» dell’Iraq o il «Ridare speranza» della Somalia.

4 - La guerra aerea, gestita in prima persona dall’aviazione statunitense, per la prima volta accrescerà il potere di controllo della leadership di Washington dentro la Nato sull’Europa, fino al condizionamento dei bilanci militari dei vari paesi aderenti, rivelatisi con la guerra di bombardamenti aerei sull’ex Jugoslavia, inappropriati ai nuovi compiti bellici. E questo a ovest e, per la prima volta a est. Fino al coinvolgimento nel 2004 nella coalizione dei volenterosi, da parte del presidente americano Gorge W. Bush, di tutti i paesi dell’ex Patto di Varsavia, Russia esclusa, nella guerra all’Iraq per fermare le «armi di distruzione di massa» che proprio non c’erano.

5 - Da lì nasce e si rafforza, per la prima volta, la rischiosa strategia dell’allargamento a est della Nato che porterà l’Alleanza atlantica ad aprire basi militari in tutto l’est europeo, ai confini
dell’ex nemico numero uno, la Russia (certo non paragonabile all’ex Urss) fino alla guerra del 2008 nel Caucaso in sostegno alla Georgia che decise, su consiglio atlantico, di attaccare militarmente l’Abkhazia che aveva proclamato la secessione da Tbilisi.

6 - Altro incipit non trascurabile: si conferma la giustizia internazionale dei vincitori. Con l’istituzione all’Aja del Tribunale internazionale per i crimini nell’ex Jugoslavia, ad hoc, visto che la potenza militare guida della Nato, gli Stati uniti, non riconoscono il Tribunale penale internazionale dei diritti umani. E all’Aja, in modo a dir poco manicheo, saranno processati e condannati solo i criminali doc già additati dai media internazionali al seguito delle potenze occidentali; mentre i crimini della Nato – nei raid aerei le vittime civili secondo il governo filoccidentale di Belgrado furono 3.500 –
restano impuniti (con tanto di protesta addirittura di Antonio Cassese, già presidente del Tribunale dell’Aja sull’ex Jugoslavia, contro il procuratore dell’epoca Carla Del Ponte). Come impuniti restano, dopo la giusta condanna internazionale del massacro di Srebrenica, le altre «Srebrenica» commesse dai musulmani contro i serbi, come la strage di Kazanj a Sarajevo.

7 - E se parliamo di «prima volta», come dimenticare che con la guerra di bombardamenti aerei della Nato nasce, in aperto disprezzo del diritto internazionale , un nuovo Stato, il Kosovo, autoproclamatosi indipendente nel febbraio del 2008 con sostegno esplicito degli Stati Uniti. Nasce una nuova nazione grande quanto il Molise, sulla base di una secessione etnica dalla Serbia – un nuovo innesco d’incendio nei Balcani – e intorno alla megabase statunitense di Camp BondSteel, presso Urosevac. Anch’essa costruita fuori dal Trattato di pace di Kumanovo del giugno 1999. Che poneva fine alla guerra avviando una amministrazione internazionale che escludeva basi militari straniere, acconsentiva all’ingresso delle truppe Nato (e dell’amministrazione Un-Mik) in Kosovo ma pariteticamente riconoscendo l’autorità di Belgrado sulla regione, del resto culla storica della nazione, della religione e dell’identità dei serbi.

8 - Inoltre, ed è per noi forse l’incipit più importante, la guerra «umanitaria» del 1999 venne gestita in chiave bipartisan dal governo «più di sinistra» che il Belpaese abbia mai avuto: il governo D’Alema. 
L’Italia aderiva a questa guerra che si aggiungeva al conflitto sul campo e arrivava buon ultima nelle guerre balcaniche degli anni Novanta. Alle quali, ecco l’altro incipit europeo, la nascente Unione europea che emergeva politicamente nel 1991 aveva dato il suo criminale contributo, insieme ai sanguinari nazionalismi interni. Aiutando a demolire la Federazione jugoslava – che ancora esisteva con un governo autonomo, riconosciuto in sede Onu – con i riconoscimenti delle indipendenze di Slovenia e Croazia proclamate su base etnica. Poi tutto, inevitabilmente, precipitò nella Bosnia Erzegovina che in piccolo rappresentava la complessità dei popoli e delle etnie dell’intera Federazione jugoslava. Così si abdicava, anche da parte delle forze del movimento operaio, alla nostra Costituzione fondativa. Che all’articolo 11 dichiara di «bandire la guerra come strumento di risoluzione delle controversie internazionali» È da lì che è cominciata a sparire ogni identità della sinistra.


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Il 24 marzo 2012 cade il tredicesimo anniversario dall'inizio dei bombardamenti della NATO sulla Repubblica Federale di Jugoslavia.

Quella aggressione causò circa 500 civili uccisi "sul colpo", alcune migliaia di morti considerando anche le vittime militari, e molte decine di migliaia di decessi successivi, dovuti alle ferite ed alle modalità stragiste con cui i bombardamenti furono concepiti ed effettuati. La NATO scatenò infatti una guerra - benché non ebbe nemmeno la onestà di dichiararla in quanto tale - che fu allo stesso tempo una guerra chimica - ricordiamo ad esempio la distruzione deliberata dei serbatoi di cloruro di vinile monomero (VCM) del petrolchimico di Pancevo - ed una guerra nucleare "a bassa intensità" - poiché il territorio fu contaminato con uranio "impoverito" (U238) assieme a molti altri metalli pesanti -, causando una spaventosa impennata dei casi di tumore tra la popolazione civile negli anni successivi e fino ad oggi. 

La documentazione in merito ai crimini di guerra commessi dalla NATO e dai singoli responsabili governativi dei paesi occidentali è raccolta al nostro sito: https://www.cnj.it/24MARZO99/
Di seguito riportiamo invece l'annuncio della disponibilità degli Atti della conferenza TARGET, da noi organizzata in occasione del X Anniversario (2009) di quella stessa aggressione.

Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia - onlus

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La conferenza: https://www.cnj.it/24MARZO99/2009/TARGET/ 
Gli Atti: https://www.cnj.it/24MARZO99/2009/TARGET/ATTI/atti.html
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Gli Atti del Convegno sono accessibili online, assieme a molti altri documenti multimediali sui temi collegati, dalla URL:




Tutti gli interventi al convegno sono attualmente scaricabili come files audio in formato MP3. Tra gli altri materiali salienti (elencati di seguito) segnaliamo: la copia integrale PDF del libro "Menzogne di guerra" di J. Elsaesser; una versione navigabile dello "White Book" della RFSJ sui crimini commessi nel 1999; ben tre dossier ricchi di articoli; alcuni saggi, incluso uno importante di Ramsey Clark e l'inedito "Il prolungato 'Ottantanove' della Jugoslavia" di Andrea Martocchia.


RINGRAZIAMENTI

Sia per l'organizzazione del meeting internazionale TARGET, tenuto a Vicenza nel X anniversario dei bombardamenti NATO sulla RF di Jugoslavia (21-22 marzo 2009), che per la realizzazione della presente pubblicazione multimediale, sono stati necessari l'impegno volontario e la disponibilità generosa di molte persone.

Il principale contributo tecnico per questa pubblicazione è stato fornito da D. Kovačević. I materiali fotografici e video della iniziativa sono stati procurati da A. Martocchia, D. De Berardinis e I.                 Kerečki.

La documentazione video sulla distruzione della Jugoslavia, sui bombardamenti della NATO e sulla occupazione del Kosovo è stata raccolta e selezionata a cura del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia - onlus. Un particolare ringraziamento va a Carlo Pona per la fondamentale opera di digitalizzazione dei documenti VHS. Tra le opere da cui abbiamo attinto figurano:
The avoidable war (G. Bogdanich e M. Lettmayer, USA/Germany 1999-2001)
De zaak Milosevic (VPRO, Olanda 2004)
La guerra umanitaria della NATO (Cobas Alfa Romeo, 1999)
I nemici della NATO (Comitato Jugoslavia Torino e Coord. Romano per la Jugoslavia, 1999)
Papa gde ćemo spavamo (D. Stojanovski, Duke production 1999)
Pančevo - Mrtav grad (Antonio Martino, 2007)
Sedìci persone (Corrado Veneziano, Besa edizioni 2005)
Kosovo - mesto zločina (Bane Milosevic, 2000)
videoclip de "Il mio nome è mai più" di Ligabue - Jovanotti - Piero Pelù (1999)
I dannati del Kosovo (V. Stojiljković e M. Collon, ed. italiana a cura di SOS Yugoslavia)
Stralci di trasmissioni dalla TV della Repubblica Serba di Bosnia, da RaiTre, dalla TV della Serbia, da Canale 5, da Russia Today
(per maggiori informazioni sulle opere si veda ad esempio https://www.cnj.it/documentazione/bibliografia2.htm#audiovideo ). 
Tra gli autori ringraziamo in particolare Riccardo Iacona e Antonio Martino, per la disponibilità esplicitamente accordata al nostro utilizzo di alcune sequenze delle loro opere ai fini della iniziativa di Vicenza e della presente pubblicazione. 
Rispetto ad eventuali diritti degli autori dei video qui presentati in brevi stralci, precisiamo comunque che la nostra divulgazione di tali stralci non risponde ad altro interesse che al desiderio e necessità di informazione del pubblico. Restiamo ovviamente a disposizione dei possibili detentori di copyright, con i quali non fossimo potuti entrare preventivamente in contatto, in caso di legittimi reclami spec. ai fini della rimozione di materiali la cui pubblicizzazione fosse indesiderata agli autori stessi.

Per la due-giorni di Vicenza è stato fondamentale il contributo dei militanti del locale sindacato RdB-CUB e di Paolo Consolaro in particolare. Ringraziamo di cuore la Fileo onlus per la disponibilità a provvedere ai pasti senza alcun ritorno in termini economici. Straordinariamente gradito è stato l'intervento dei musicisti della famiglia Milenkovich, assieme agli altri artisti che ci hanno fatto compagnia il sabato sera: Mario Mantilli con il suo Atto scenico tratto dallo spettacolo "Target - Belgrado 1999", l'Orchestra serba di Vicenza, i NeMaPrObLeMa! Orkestar.

Per ulteriori informazioni sulle tematiche legate alla aggressione N.A.T.O. contro la Repubblica Federale di Jugoslavia, alle vicende internazionali e alle attività del movimento che si oppone alla guerra e alle basi militari, nonchè per ogni aggiornamento sulla pubblicazione degli Atti del Meeting si faccia riferimento ai siti degli organizzatori - Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia onlus e Rete Disarmiamoli! . 
Per maggiori informazioni e contatti scrivere a:
jugocoord @ tiscali.it
oppure: 
disarmiamoli @ libero.it

---

I n d i c e



sabato 21 marzo 2009

INTRODUZIONE
Paolo Consolaro, Roberto Luchetti (audio MP3)

I: PROPAGANDA DI GUERRA: tra disinformazione strategica e deriva politico-culturale 


- intervento Andrea Martocchia (audio MP3)
- intervento Andrea Martocchia (testo PDF)
- intervento Giulietto Chiesa (audio MP3)
- intervento Juergen Elsässer (audio MP3)
- documento: Juergen Elsässer, “Menzogne di guerra”, ed. Città del Sole 2002 (OCR PDF) 
- intervento Jean Toschi Marazzani Visconti  (audio MP3)
intervento Jean Toschi Marazzani Visconti: Le contraddizioni di un genocidio sancito a priori (testo PDF)
altre:
- intervista a Elsässer e Martocchia (da Radio Cooperativa) (audioMP3)

II: LE NUOVE CROCIATE: crisi macroeconomica e politiche militari 


- intervento Andrea Catone (audio MP3)
documento: Andrea Catone, Dopo l'indipendenza del Kosovo, daL'Ernesto online del 12/03/2008 (testo PDF)
- intervento Diana Johnstone: La Crociata dei Folli Continua - testo e audio


III: ECOCIDIO: gli effetti della guerra


- intervento Cinzia Della Porta (audio MP3)
- intervento Alberto Tarozzi (audio MP3)
documento: Alberto Tarozzi, estratti dal libro Impatto tra civiltà e progetti auto sostenibili, l’Harmattam Italia, Torino 2008 (testo PDF)
intervento Valerio Gennaro: presentazione (PPT) e audio (MP3)

TEMA: Delitto senza castigo: i crimini di guerra della NATO 

- intervento Domenico Gallo (audio 
MP3)
altre:
documento: Amnesty International, L'aggressione NATO - Danni collaterali o uccisioni illegali (testo PDF - link)
White Book del Ministero degli esteri Jugoslavo, sui crimini della NATO durante l'aggressione del 1999 (in inglese): 
HTML 1. parte2. parte

sintesi in lingua italiana (testo PDF)

TEMA: Kosovo ieri e oggi


altre:
documento: opuscolo sulla crisi del Kosovo (a cura di C.Bettio,testo PDF)
contiene:
Comunicato stampa CNJ 2008
Lettera aperta al Signor Pierre Moscovici, Vice-presidente del Parlamento Europeo (Jean-Michel Berard)
"Il Kosovo deve essere indipendente" (lettera aperta di ministri dei paesi occidentali)
Varie notizie
Kosovo: quello che può comprare il denaro (R. K. Kent)
La Serbia è debitrice di giustizia in Kosovo (G. Clark)
Balcani, i troppi non-detto di Massimo D'Alema (T. Di Francesco)
Piano Ahtisaari: varie notizie
Quando i media non si ricordano più di ciò che avevano riferito sul Kosovo (
D. Johnstone)


domenica 22 marzo 2009


IV: ROVESCIARE IL TARGET - E' POSSIBILE?

La condizione dei lavoratori nei Balcani, in Italia, in Europa
- intervento Germano Raniero (audio 
MP3)
- intervento Zoran Mihajlovic (audio MP3)
intervento Nereo Turati (slides PDF)
- intervento Nereo Turati (audio MP3)

Dai bombardamenti sulla Zastava al grande movimento di solidarietà
- intervento Gilberto Vlaic (audio 
MP3)


intervento Slobodanka Ciric (audio MP3)


intervento Riccardo Pilato (audio MP3)
- intervento Riccardo Pilato: Solidarietà Zastava: uno splendido esempio di sostegno politico e umano che dura da 12 anni (testo PDF)


intervento Rajka Veljovic (audio MP3)
altre:
documento: Andrea Catone, FIAT Serbia. Un caso classico di imperialismoda L'Ernesto n.3-4/2010 (testo PDF)

DIBATTITO
- intervento di Nella Ginatempo (audio MP3)
- intervento di Walter Lorenzi (audio MP3)
- intervento di Paolo Consolaro (audio MP3) 
- intervento di Vladimir Kapuralin (audio MP3)
- intervento di Vladimir Kapuralin (testo PDF)


altra documentazione sulla conferenza, 

sui bombardamenti NATO 

e sulla distruzione della Jugoslavia


altri materiali sulla iniziativa TARGET:




altri materiali e link
sulla distruzione della Jugoslavia:


- documento:  Ramsey Clark, Divide et impera, 2004 
(testo PDF)

dossier: “Chi come e perchè ha distrutto la SFRJ, Com. unitario contro la guerra alla Jugoslavia, Roma 1999 (PDF - link)
contiene:
TAPPE DELLO SQUARTAMENTO DELLA REPUBBLICA FEDERATIVA SOCIALISTA DI JUGOSLAVIA
IL RUOLO DELLA TURCHIA NELLA CRISI JUGOSLAVA
IL RUOLO DELLA GERMANIA NELLA DISTRUZIONE DELLA JUGOSLAVIA
LE RESPONSABILITA' VATICANE NEL CONFLITTO BALCANICO: ALCUNI ELEMENTI
SI STANNO REALIZZANDO GLI AUSPICI DEL "VECCHIO LEONE" CHURCHILL?
LA NATO IN JUGOSLAVIA. PERCHÉ?

documento: Andrea Martocchia, La rimozione della Jugoslavia, da L'Ernesto nn.3 e 4/2003 (testo PDF)

documento: Andrea Martocchia: Il prolungato "Ottantanove" della Jugoslavia (testo PDF)

documento: opuscolo sull'ingerenza della NATO (a cura di C.Bettio, testo PDF)
contiene:
Sulla guerra NATO contro la Jugoslavia (C. Bettio)
Problemi ecologici e giuridici collegati ai « bombardamenti di precisione (S. Gopal, N. Deller)
Il terrorismo economico del FMI (M. Chossudovsky)
«Operazione Balcani» : privatizzazione della propaganda e degli eserciti (J. Becker, M. Beham)
PRESENZA MILITARE ITALIANA NEI BALCANI 2001


- LINK: altra
 Documentazione sulla aggressione della NATO contro la  Repubblica Federale di Jugoslavia (24 marzo - 6 giugno 1999) sul sito del Coordinamento per la Jugoslavia - onlus



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