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Observateurs en Syrie : au Kosovo, c’est une « mission d’observation » qui avait créé le « massacre de Racak »

Simon de Beer
25 avril 2012


Des observateurs internationaux ont été envoyés en Syrie par l'ONU. Officiellement, leur but est de vérifier que le cessez-le-feu promis par Damas soit respecté. En 1999, une autre mission d'observation avait été envoyée au Kosovo par l'OSCE. Loin de s'en tenir à ses objectifs déclarés, celle-ci avait alors précipité la guerre en révélant au public occidental le soi-disant « massacre de Racak », une mise en scène qui a servi de prétexte aux bombardements de l'OTAN.


Octobre 1998. Depuis plusieurs mois, de violents combats opposent les forces de l'ordre serbo-yougoslaves à une guérilla albanaise du nom de l'« UCK ». Cette dernière réclame l'indépendance du Kosovo, province du sud de la Serbie. Les grands médias soutiennent unanimement la guérilla albanaise et accusent les Serbes de massacres, nettoyage ethnique, voire génocide. Sous la pression internationale, le président yougoslave Slobodan Milosevic accepte l'envoi d'une mission d'observation de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et retire du Kosovo un partie importante de ses troupes. Des observateurs internationaux sont déployés sur le terrain d'octobre 1998 à mars 1999, soit quelques jours avant le début des bombardements de l'OTAN[i].

Le 15 janvier, le chef de la mission d'observation – un certain William Walker – tient une conférence de presse dans le village de Racak : 45 « civils innocents » viennent d'être retrouvés morts « d'une balle dans la tête ou dans la nuque ». Walker évoque la présence de «  mutilations  » sur les corps et qualifie la scène de « crime contre l'humanité[ii] ». Toute la presse s'empare de l'événement, nouvelle preuve de la barbarie des Serbes. Libération dénonce en « une » « L'impunité des massacreurs ». Le Figaro affirme que les victimes sont de simples « paysans albanais » et que leur «  extermination  » constitue un « acte de barbarie gratuit  ».Le Monde écrit en première page : « Les victimes ont été tuées d'une balle dans la tête, tirée à bout portant.  » Dans son éditorial, la rédaction du journal prévient : « Le massacre [...] fait partie de la stratégie grand-serbe. Intégralement, sciemment. [...] Depuis la Bosnie, cette "politique" a un nom : l'épuration ethnique[iii]. » Deux mois plus tard, l'OTAN entame sa campagne de bombardements contre la Yougoslavie. Dans son rapport, la Mission d'observation de l'OSCE note : « Le massacre de Racak a provoqué un tollé international et a changé les perspectives de la communauté internationale vis-à-vis des autorités serbes et yougoslaves [...] Les meurtres ont été perçus comme un tournant décisif en ce qui concerne les efforts déployés pour résoudre pacifiquement le conflit [...] »[iv]. En d'autres termes, Racak a assuré à l'OTAN le soutien de l'opinion publique pour une opération militaire.

Une réussite médiatique totale, car il sera démontré après la guerre que ce « massacre » était une mise en scène. En effet, un rapport d'autopsie a révélé que la quasi totalité des corps retrouvés étaient ceux d'hommes en âge de se battre ; que ceux-ci avaient été tués de loin ; que les balles venaient de directions différentes, réfutant l'idée d'un peloton d'exécution ; qu'enfin les prétendues mutilations étaient des morsures post mortem dues à des animaux sauvages[v]. Bref, ces résultats démentaient catégoriquement les propos de Walker selon lesquels les victimes de Racak étaient des « civils tués d'une balle dans la tête  ». Ils allaient au contraire dans le sens de la version officielle serbe, qui affirmait que les cadavres étaient ceux de membres de l'UCK morts lors d'un affrontement avec les forces de l'ordre. Précisons que l'UCK n'était pas composée de « vertueux démocrates », comme l'ont raconté les grands médias à l'époque. Classée sur la liste des organisations terroristes par les USA avant la guerre, cette guérilla avait instauré au Kosovo un régime de terreur, assassinant ses opposants, y compris les Albanais modérés. Comme il fut démontré par la suite, elle se finançait en capturant des Serbes qu'elle tuait pour revendre leurs organes au marché noir[vi]. Aussi, pour beaucoup de Yougoslaves, une réaction de l'Etat était nécessaire et légitime.
 
Mais, dira-t-on, même si Racak était une mise en scène, et même si l'UCK était une organisation terroriste, les Serbes n'ont-ils pas été responsables de la mort de civils innocents ? N'ont-ils pas mis en place, comme l'évoquaient les médias à l'époque, un « nettoyage ethnique », un « génocide » ? La réponse se trouve dans l'Acte d'Accusation du Tribunal Pénal International (TPIY) inculpant Milosevic de crime contre l'humanité[vii]. Pour toute la période précédant l'entrée en guerre de l'OTAN, cet acte ne mentionne comme faits répréhensibles qu'une seul chose : le massacre de Racak. Tous les autres chefs d'accusation sont postérieurs au déclenchement des bombardements. Autrement dit, avoir parlé de « nettoyage ethnique » ou de « génocide » pour justifier la guerre du Kosovo était totalement infondé. D'ailleurs, ces deux termes sont absents de l'Acte d'Accusation du TPIY, y compris pour la période postérieure au début des frappes.

C'est donc bien grâce à un médiamensonge que l'OTAN est entrée en guerre contre la Yougoslavie en 1999. N'ayant aucune preuve du « génocide » auquel elle prétendait vouloir mettre un terme, elle en a créé une : le massacre de Racak. Pour la cause, des soldats albanais ont été maquillés en civils innocents. Et cette mise en scène fut l'œuvre de la « Mission d'observation » de l'OSCE qui, comme on l'apprit par la suite, était en fait composée d'agents de la CIA[viii]. Que faut-il donc attendre des observateurs déployés aujourd'hui par l'ONU en Syrie ? Malheureusement pas grand-chose : si leurs analyses contredisent la version officielle des événements, elles seront jugées partiales et non valables, ou seront tout simplement passées sous silence. Si au contraire elles fournissent des éléments permettant d'accabler Bachar El-Assad, elles feront la « une » et seront considérées d'une objectivité imparable. Paradoxalement, la mission supposée contrôler le cessez-le-feu syrien pourrait servir d'étincelle à une nouvelle guerre occidentale. Il ne suffirait pour cela que d'un massacre bien médiatisé. Réel ou inventé, peu importe pour nos dirigeants, du moment que cela leur permette d'apporter leur « solution » au conflit : une solution qui, comme au Kosovo, en Afghanistan, en Irak et en Libye, serait encore une fois pire que le mal que l'on prétend combattre.
 


[i] Le Monde, 14 et 29 octobre 1998 ; 21/22 mars 1999.
[ii] Libération, 18 janvier 1999.
[iii] Journaux datés des 18 et 19 janvier.
[iv] OSCE Kosovo Verification MissionKOSOVO/KOSOVA As Seen, As Told. An Analysis of the Human Rights Findings of the OSCE Kosovo Verification Mission. October 1998 to June 1999, p. 512. Disponible sur internet.
[v] Lalu K., Penttilä A. et Rainio J., « Independent forensic autopsies in an armed conflict : investigation of the victims from Racak, Kosovo », Forensic Science International, 116, pp. 171-185.
[vi] Voir le rapport de la mission du Conseil de l'Europe : Marty D. (rapporteur), Traitement inhumain de personnes et trafic illicite d’organes humains au KosovoAS/Jur (2010) 46, Commission des questions juridiques et des droits de l’homme, 12 décembre 2010.
[vii] TPIY, Acte d'accusation de Slobodan Milosevic, fait par le Procureur Louise Arbour à La Haye le 22 mai 1999, points 97 et 98. Disponible sur internet.
[viii] Laverty A. et Walker T., « CIA aided Kosovo Guerilla Army », The Sunday Times, 12 mars 2000, p. 28.



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Da: brunomaran @ tiscali.it
Data: 17/04/2012 17.14
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FINESTRE BALCANICHE

porta san Giovanni, interno - Padova

multiproiezione in quattro atti

di Bruno Maran




Vukovar 1991-2011 Bosnian Afterwars

Kosovo Atto primo Zastava AnnoZerO

Da Vukovar a Sarajevo, Mostar, Srebrenica; dal Kosovo dell’indipendenza a Kragujevac la Torino dei Balcani, una visione contemporanea, che riunisce questi avvenimenti, riproducendo la complessità delle vicende balcaniche, riportando i fatti della realtà del dopoguerra attraverso elaborate visioni fotografiche


sabato 28 aprile - dalle 18.30

introduce la prof. Bruna Mozzi



mercoledì 2 maggio ore 21




L’informazione in guerra

con i giornalisti Ernesto Milanesi e Sebastiano Canetta

Dall’assedio di Sarajevo al dramma di Srebrenica: un'analisi sull'informazione italiana e le guerre a intensità variabile


giovedì 3 maggio ore 21



Di guerra in pace: Jugoslavia vent’anni da ex


Riflessioni e testimonianze con

don Albino Bizzotto, Beati i costruttori di pace

Gianni Rocco, Assopace Padova

Mario Fiorin, Avip - Ass. Volontari per Iniziative di Pace

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venerdì 4 maggio ore 21

A Nord est di che… La strada del cibo

Storie di luoghi, persone, emozioni incentrati sui Balcani

La cucina parla di origini, di legami, di storie che si fondono


con Elisabetta Tiveron, storica scrittrice e cuoca

Nicola Fossella, fotografo e blogger

Leonardo Barattin, tour designer e responsabile viaggi Ad est


martedì 8 maggio ore 21


Un fotografo e uno scrittore si incontrano

Dialogo attorno al libro “Sotto Tiro” di Gianni Ballestrin

Ohrid, era solo un bel lago tra Macedonia, Grecia e Albania dal quale riportare fotografie per un'agenzia turistica…

I Balcani sono terra di malinconia e voglia di vivere, di ingenuità infantili e sapienza artigiana, terra di incontri che si rivelano preziosi per affrontare le ombre della vita senza perderne il senso. Le parole sono l'esorcismo con cui sottrarsi alle vampate di braci sempre fatalmente nascoste sotto ogni cenere

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Nei miei Balcani ho visto di tutto e di più. Ho visto il naufragio della credibilità dei Caschi Blu dell'Onu a Srebrenica e ho visto l'indignazione internazionale a intensità variabile fra il sonno quadriennale della Bosnia e la frenesia umanitaria per il Kosovo”

Ennio Remondino

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(the original version on this article, in english language:
Kosovo's "Mafia State" and Camp Bondsteel: Towards a Permanent US Military Presence in Southeast Europe
Washington’s Bizarre Kosovo Strategy could destroy NATO
by F. William Engdahl - Global Research, April 12, 2012


La bizzarra strategia di Washington sul Kosovo potrebbe distruggere la NATO


Giocare con la dinamite e la guerra nucleare nei Balcani 

William Engdahl 
13 Aprile 2012

In uno degli annunci più bizzarri della politica estera della bizzarra amministrazione Obama, la segretaria di Stata degli USA Hillary Clinton, ha annunciato che Washington ‘aiuterà’ il Kosovo ad aderire alla NATO e all’Unione europea. Ha fatto la promessa dopo un recente incontro a Washington con il Primo Ministro del Kosovo Hashim Thaci, dove ha elogiato i progressi del suo governo nel progredire verso “l’integrazione e lo sviluppo economico europeo”. [1]
Il suo annuncio ha senza dubbio causato seri maldipancia tra i funzionari governativi e militari delle varie capitali europee della NATO. Pochi comprendono la pazzia del piano della Clinton nel spingere il Kosovo nella NATO e nell’UE.

Kosovo base geopolitica

La controversa proprietà oggi chiamata Kosovo, era parte della Jugoslavia ed era legata alla Serbia fino a quando la campagna dei bombardamenti NATO nel 1999, ha demolito quel che restava della Serbia di Milosevic, aprendo la strada agli Stati Uniti, con la dubbia assistenza delle nazioni dell’UE, soprattutto della Germania, nel spartire l’ex Jugoslavia in minuscoli pseudo-stati dipendenti. Il Kosovo ne è uno, così come la Macedonia. Slovenia e Croazia già in precedenza si erano separate dalla Jugoslavia, con il forte aiuto del ministero degli esteri tedesco.
Alcune brevi rassegne sulle circostanze che hanno portato alla secessione del Kosovo dalla Jugoslavia, aiutano a capire quanto sarà rischiosa la sua adesione alla NATO o all’Unione europea per il futuro dell’Europa. Hashim Thaci, l’attuale Primo Ministro del Kosovo, ha ottenuto il suo posto, per così dire, attraverso il Dipartimento di Stato degli USA, e non tramite libere elezioni democratiche nel Kosovo. Il Kosovo non è riconosciuto come Stato legittimo dalla Russia, dalla Serbia e da oltre un centinaio di altre nazioni. Tuttavia, è stato immediatamente riconosciuto quando ha dichiarato l’indipendenza nel 2008, dall’amministrazione Bush e da Berlino.
L’adesione all’Unione europea del Kosovo, sarebbe il benvenuto a un altro Stato fallito, cosa che non può disturbare la Segretaria Clinton, ma di cui l’Unione europea, in questo momento sicuramente, può fare a meno. Le migliori stime sulla disoccupazione nel paese, la danno a circa il 60%. Non è che il terzo a livello mondiale. L’economia era sempre la più povera della Jugoslavia, ed oggi è peggio. Ma il vero problema, per il futuro della pace e della sicurezza, è la natura dello stato del Kosovo, che è stato creato da Washington alla fine degli anni ’90.

Stato mafioso e Camp Bondsteel

Il Kosovo è una piccola parcella di terra in una delle posizioni più strategiche di tutta Europa, dal punto di vista geopolitico l’obiettivo militare degli Stati Uniti è controllare i flussi del petrolio e gli sviluppi politici del Medio Oriente, a danno di Russia ed Europa occidentale. L’attuale riconoscimento degli USA dell’auto-dichiarata Repubblica del Kosovo, è una continuazione della politica statunitense nei Balcani, fin dall’illegale bombardamenti della NATO e degli USA della Serbia, nel 1999, dallo schieramento fuori area della NATO, approvato dal Consiglio di Sicurezza dell’ONU, presumibilmente sulla premessa che l’esercito di Milosevic sarebbe stato sul punto di effettuare un genocidio degli albanesi del Kosovo.
Alcuni mesi prima dei bombardamenti statunitensi degli obiettivi serbi, uno dei più pesanti bombardamenti dalla Seconda Guerra Mondiale, un alto funzionario dell’intelligence statunitense aveva parlato, in conversazioni private con alti ufficiali dell’esercito croato, a Zagabria, della strategia di Washington per l’ex Jugoslavia. Secondo questi rapporti, comunicati privatamente all’autore, l’obiettivo del Pentagono già alla fine del 1998 era prendere il controllo del Kosovo, al fine di garantirsi una base militare per controllare l’intera regione del sud-est europeo, fino alle terre petrolifere del Medio Oriente.
Dal giugno 1999, quando la Kosovo Force (KFOR) della NATO occupò il Kosovo, quindi una parte integrante dell’allora Jugoslavia, il Kosovo era tecnicamente nel quadro di un mandato delle Nazioni Unite, secondo la risoluzione 1244 del Consiglio di Sicurezza dell’ONU. Russia e Cina avevano inoltre convenuto su tale mandato, che specificava il ruolo della KFOR nel garantire la fine dei combattimenti inter-etnici e le atrocità tra la minoranza serba, le altre e la maggioranza albanese islamica del Kosovo. Sotto il 1244 il Kosovo sarebbe rimasto parte della Serbia, in attesa di una risoluzione pacifica del suo status. Questa risoluzione delle Nazioni Unite è stata palesemente ignorata dagli Stati Uniti, dalla Germania e da altri elementi dell’Unione europea, nel 2008.
Il riconoscimento tempestivo del Kosovo da parte della Germania e di Washington, e l’indipendenza nel febbraio 2008, significativamente avvennero il giorno dopo le elezioni del presidente della Serbia, che confermarono il filo-Washington Boris Tadic, che aveva avuto un secondo mandato di quattro anni. Con Tadic assicurato, Washington poteva contare su una reazione serba compatibile al suo sostegno al Kosovo.
Subito dopo il bombardamento della Serbia, nel 1999, il Pentagono aveva sequestrato 1000 acri di terra a Urosevic, in Kosovo, vicino al confine con la Macedonia, e aggiudicò un contratto alla Halliburton, quando Dick Cheney ne era l’amministratore delegato, per costruire una delle più grandi basi militari degli USA all’estero, Camp Bondsteel, oggi con più di 7000 soldati.
Il Pentagono si era già assicurato sette nuove basi militari in Bulgaria e Romania, sul Mar Nero e nei Balcani settentrionali, comprese le basi aeree di Graf Ignatievo e Bezmer in Bulgaria, e la base aerea di Mihail Kogalniceanu in Romania, utilizzate per “ridurre” le operazioni militari in Afghanistan e in Iraq. L’installazione rumena ospita la Joint Task Force East del Pentagono. Il colossale Camp Bondsteel degli Stati Uniti, in Kosovo, e l’utilizzo e il potenziamento dei porti croati e montenegrini dell’Adriatico, per le implementazioni della Marina degli Stati Uniti, completano la militarizzazione dei Balcani. [2]
L’agenda strategica degli Stati Uniti per il Kosovo è in primo luogo militare, secondariamente, a quanto pare, riguarda il traffico di stupefacenti. Il suo obiettivo principale è opporsi alla Russia e il controllo dei flussi di petrolio dal Mar Caspio e dal Medio Oriente all’Europa occidentale.  Dichiarandone l’indipendenza, Washington ottiene uno stato debole che può controllare completamente. Finché fosse rimasto parte della Serbia, il controllo militare della NATO sarebbe stato politicamente insicuro. Oggi il Kosovo è controllato come una satrapia militare della NATO, la cui KFOR vi ha posto 16.000 soldati, per una popolazione di soli 2 milioni di abitanti. Camp Bondsteel fa parte di una serie di cosiddette basi operative avanzate o “ninfee” (elistazioni NdT), come li chiamava Donald Rumsfeld, per l’azione militare a est e a sud. Ora, portando formalmente il Kosovo nell’UE e nella NATO, rafforzerà la base militare, dopo che la Repubblica di Georgia dominata dal protetto degli USA Saakashvili, aveva così miseramente fallito, nel 2008, nel ricoprire quel ruolo per conto della NATO.

Heroin Transport Corridor

Il controllo militare USA-NATO del Kosovo serve a diversi scopi dell’agenda geo-strategica di Washington. In primo luogo, consente un maggiore controllo degli Stati Uniti sul petrolio e sulle potenziali rotte degli oleodotti e dei gasdotti dal Mar Caspio e dal Medio Oriente all’UE, nonché il controllo dei corridoi di trasporto che collegano l’Unione europea al Mar Nero. Inoltre, protegge il traffico di eroina multi-miliardario che, significativamente, è cresciuto fino a registrare dei record in Afghanistan dall’inizio dell’occupazione statunitense, secondo funzionari dei narcotici delle Nazioni Unite. Kosovo e Albania sono le principali rotte di transito dell’eroina verso l’Europa. Secondo un rapporto annuale del 2008 del Dipartimento di Stato degli Stati Uniti sul traffico internazionale di stupefacenti, alcune importanti rotte del traffico di droga passano attraverso i Balcani. Il Kosovo viene indicato come un punto chiave per il passaggio di eroina dalla Turchia e dall’Afghanistan all’Europa occidentale. Questo flusso di droga passa sotto l’occhio vigile del governo Thaci.
Dall’epoca dei suoi rapporti con la tribù Meo, in Laos, durante l’epoca del Vietnam, la CIA ha protetto il traffico di stupefacenti in luoghi chiave, per finanziare in parte le sue operazioni segrete. La dimensione del traffico internazionale di sostanze stupefacenti, oggi, è tale che le principali banche statunitensi come Citigroup, ricaverebbero una quota significativa dei loro profitti dal riciclaggio del traffico.
Una delle caratteristiche più notevoli della corsa indecente di Washington e degli altri Stati a riconoscere immediatamente l’indipendenza del Kosovo, è il fatto che ben sapevano che il suo governo e i suoi due principali partiti politici, sono in realtà gestiti dalla criminalità organizzata albanese del Kosovo. Hashim Thaci, Primo Ministro del Kosovo e capo del Partito Democratico del Kosovo, è l’ex leader dell’organizzazione terroristica che gli Stati Uniti e la NATO addestrarono e chiamarono Esercito di liberazione del Kosovo, KLA, o in albanese UCK. Negli ambienti della criminalità del Kosovo, è conosciuto come Hashim ‘il Serpente’ per la sua spietatezza personale verso gli avversari.
Nel 1997, l’Inviato Speciale per i Balcani del presidente Clinton, Robert Gelbard, descrisse l’UCK, come indubbiamente un gruppo terrorista. Era molto di più. E’ una mafia clanistica, impossibile quindi infiltrarvisi, che controlla l’economia sommersa del Kosovo. Oggi il Partito Democratico di Thaci, secondo fonti delle polizie europee, mantiene i suoi legami con il crimine organizzato.
Un rapporto del BND tedesco del 22 febbraio 2005, etichettato Top Secret, che da allora è trapelato,  dichiarava: “Tramite elementi chiave, per esempio Thaci, Haliti, Haradina, vi è uno stretto legame tra politica, l’economia e la criminalità organizzata internazionale nel Kosovo. Le organizzazioni criminali favoriscono l’instabilità politica e non hanno alcun interesse nella costruzione di uno stato ordinato e funzionante, che potrebbe nuocere ai loro affari crescenti.” [3]
L’UCK ha iniziato le azioni nel 1996 con il bombardamento dei campi profughi serbi che ospitavano i rifugiati dalle guerre in Bosnia e Croazia. L’UCK aveva ripetutamente fatto appello alla ‘liberazione’ di aree di Montenegro, Macedonia e della Grecia settentrionale. Thaci non è certo una figura della stabilità regionale, per dirla morbidamente.
Il 44enne Thaci era un protetto personale della Segretaria di Stato di Clinton Madeleine Albright, durante gli anni ’90, quando era  solo un gangster 30enne. L’UCK è stato sostenuto fin dall’inizio dalla CIA e dal BND tedesco. Durante la guerra del 1999, l’UCK è stata sostenuta direttamente dalla NATO. Nel momento in cui venne assunto dagli Stati Uniti, nella metà degli anni ’90, Thaci aveva fondato il ‘Gruppo di Drenica’, un sindacato criminale del Kosovo con legami con le mafie albanese, macedone e italiana. Un rapporto classificato del gennaio 2007, preparato per la Commissione UE, intitolato ‘VS-Nur fur den Dienstgebrauch‘, venne fatto trapelare ai media. Contiene in dettaglio l’attività criminale organizzata del KLA e del suo successore, il Partito democratico di Thaci.
Nel dicembre 2010, la relazione del Consiglio d’Europa venne pubblicata, il giorno dopo che la commissione elettorale del Kosovo aveva detto che il partito dell’onorevole Thaci aveva vinto le prime elezioni post-indipendenza, e accusava le potenze occidentali di complicità nell’ignorare le attività criminali della cerchia guidata da Thaci:“Thaci e questi altri membri ‘del Gruppo di Drenica’ sono costantemente indicati come ‘attori chiave’ nei rapporti di intelligence sulle strutture della criminalità organizzata della mafia del Kosovo“, dice il rapporto. “Abbiamo scoperto che il ‘Gruppo di Drenica’ ha avuto come capo o, per usare la terminologia delle reti della criminalità organizzata, un suo ‘boss’ nel rinomato politico … Hashim Thaci“. [4]
La relazione afferma che Thaci esercitava un “controllo violento” sul traffico di eroina. Dick Marty, l’investigatore dell’Unione europea, ha presentato il rapporto ai diplomatici di tutti gli Stati membri dell’UE. La risposta è stata il silenzio. Washington è dietro Thaci. [5]
La stessa relazione del Consiglio d’Europa sulla criminalità organizzata del Kosovo accusava  l’organizzazione mafiosa di Thaci di trattare il commercio di organi umani. Figuri della cerchia intima di Thaci, sono stati accusati di aver tenuto dei prigionieri oltre il confine con l’Albania, dopo la guerra, dove si dice che un certo numero di serbi sono stati uccisi affinché i loro reni fossero venduti sul mercato nero. In un caso, rivelato nei procedimenti giudiziari in un tribunale distrettuale di Pristina del 2008, si diceva che gli organi erano stati presi dalle povere vittime in una clinica conosciuta come Medicus, “collegata all’espianto di organi da parte del Kosovo Liberation Army (KLA), nel 2000”. [6]
La questione diventa allora, perché Washington, la NATO, l’UE e annessi e, soprattutto, il governo tedesco, sono così desiderosi di legittimare il distacco del Kosovo? Un Kosovo gestito internamente dalle reti della criminalità organizzata, è facile da controllare per la NATO. Essendo sicuro che uno Stato debole è molto più facile da sottomettere al dominio della NATO. In combinazione con l’Afghanistan controllato dalla NATO, da cui arriva l’eroina, con il Kosovo controllato dal Primo Ministro Thaci, il Pentagono sta costruendo una rete di accerchiamento attorno alla Russia, che è tutto tranne che pacifica.
La dipendenza di Thaci dalle buone grazie degli Stati Uniti e della NATO, assicura che il governo di Thaci farà ciò che gli viene chiesto. Questo, a sua volta, assicura agli Stati Uniti un vantaggio importante, consolidando la propria presenza militare permanente nel strategicamente vitale sud-est Europa. Si tratta di un passo importante nel consolidamento del controllo NATO sull’Eurasia, e fornisce agli Stati Uniti un notevole margine di oscillazione nell’equilibrio di potere europeo. Meraviglia poco che Mosca non abbia accolto con favore la vicenda, così come numerosi altri Stati. Gli Stati Uniti stanno letteralmente giocando con la dinamite, e potenzialmente anche con la guerra nucleare nei Balcani.

F. William Engdahl, è autore di A Century of War: Anglo-American Oil Politics in the New World Order. Collabora con BFP e può essere contattato attraverso il suo sito web Engdahl.oilgeopolitics.net, dove questo articolo è stato originariamente pubblicato.

Note:
[1] RIA Novosti, US to Help Kosovo Join EU NATO: Clinton, 5 aprile 2012.
[2] Rick Rozoff, Pentagon and NATO Complete Their Conquest of The Balkans, Global Research, 28 novembre 2009.
[3] Tom Burghardt, The End of the Affair: The BND, CIA and Kosovo’s Deep State.
[4] The Telegraph, Kosovo’s prime minister ‘key player in mafia-like gang ,’ 14 dicembre 2010
[5] Ibid.
[6] Paul Lewis, Kosovo PM is head of human organ and arms ring Council of Europe reports, The Guardian, 14 dicembre 2010.
Traduzione di Alessandro Lattanzio



Fonte: La Nuova Alabarda (Trieste)
nuovaalabarda @ yahoo.it

LA LEGA NAZIONALE ALLA FOIBA DI BASOVIZZA.


Chi va a visitare il monumento nazionale della “foiba” di Basovizza scopre che l’area museale non è gestita dai Civici Musei triestini, né da altre strutture istituzionali specializzate nella ricerca storica sull’argomento.

No, chi visita il museo e desidera acquistare qualche pubblicazione per comprendere la storia del confine orientale, si trova di fronte un bookshop con le sole pubblicazioni della Lega Nazionale di Trieste; ciò perché (leggiamo in http://www.foibadibasovizza.it/monumento.htm, pagina curata dalla stessa Lega Nazionale) “a margine del Sacrario è stato previsto uno spazio dedicato a Centro di Documentazione, che il Comune di Trieste ha ritenuto di affidare alla Lega Nazionale”.

E qui appare il problema che intendo sottoporre ai lettori (e che porrò in sede istituzionale): in base a che il Comune di Trieste ha “ritenuto di affidare” lo spazio informativo presso la “foiba” di Basovizza alla Lega Nazionale, che non è un Istituto storico ma un’associazione privata che ha come scopo statutario (come leggiamo nel loro sito http://www.leganazionale.it/index.php?option=com_content&view=article&id=44&Itemid=124 ) “di perpetuare e promuovere ovunque la conoscenza, lo studio, l’amore e la difesa della lingua e della civiltà italiana nella Venezia Giulia”.

Cos’ha a che fare con la storia tutto ciò? Nulla, basta dare un’occhiata a quanto messo in vendita nel bookshop personalizzato della Lega Nazionale presso il Monumento, Nazionale anch’esso, ma con un’altra accezione, ovviamente: testi e CD di mero contenuto nazionalista e di propaganda della Lega suddetta.

La Lega Nazionale non è un istituto storico, e la conoscenza (scarsa) che i suoi membri hanno (e purtroppo diffondono) della “questione delle foibe” si evince dalle pagine da loro curate, sostanzialmente il sito http://www.foibadibasovizza.it/, che poi rinvia a dei collegamenti con il sito http://www.lefoibe.it e ad altri collegamenti con il sito della Lega Nazionale (dove si trovano articoli a dir poco aberranti).

Non entriamo in questa sede nel merito delle falsificazioni storiche che troviamo in questi link, rinviando i lettori ad uno studio specifico che pubblicheremo a breve; vogliamo solo ribadire, come più volte detto, che ci troviamo di fronte ad una serie di affermazioni non suffragate da alcuna prova, ma che si limitano a ripetere quanto affermato in precedenza da altri propagandisti. Qui ci limiteremo a parlare di quanto scrive la Lega Nazionale relativamente alla “foiba” di Basovizza).

La Foiba di Basovizza divenne nel maggio del 1945 un luogo di esecuzioni sommarie per prigionieri, militari, poliziotti e civili, da parte dei partigiani comunisti di Tito (…) le vittime destinate ad essere precipitate nella voragine di Basovizza, venivano prelevate nelle case di Trieste, durante i 40 giorni di occupazione jugoslava della città (…).A Basovizza arrivavano gli autocarri della morte con il loro carico di disgraziati. Questi, con le mani straziate dal filo di ferro e spesso avvinti fra loro a catena, venivano sospinti a gruppi verso l'orlo dell'abisso. Una scarica di mitra ai primi faceva precipitare tutti nel baratro”. Tralasciamo il resto, perché una tale congerie di affermazioni false richiederebbe pagine e pagine di smentite (si veda il dossier “La foiba di Basovizza”, da noi pubblicato nel 2005) ma solo chi non ha idea dell’argomento su cui pretende di pontificare può affermare che sparando ai primi della fila tutti gli altri “precipitavano nel baratro”. Si guardino le foto delle dimensioni reali del Pozzo della miniera di Basovizza (conservate nell’Archivio del Comune di Trieste) e si valuti se era fisicamente possibile infoibare le persone nel modo descritto.

Infine la perla nera delle affermazioni su Basovizza, relativamente al numero degli infoibati, che, tanto per cambiare, non è possibile determinare con esattezza (il che lascia spazio a qualunque illazione, sia chiaro) e quindi è stato calcolato in modo “inusuale e impressionante. Tenendo presente la profondità del pozzo prima e dopo la strage, fu rilevata la differenza di una trentina di metri. Lo spazio volumetrico conterrebbe le salme degli infoibati: oltre duemila vittime”.

Calcolo questo non solo “inusuale e impressionante”, ma anche inattendibile ed assurdo. In primo luogo, nessuno aveva misurato le profondità “prima e dopo la strage”; secondo, il calcolo volumetrico, basato su dimensioni falsate del pozzo e sulla teoria che in un metro quadrato starebbero tre corpi umani, è del tutto inaccettabile; terzo, se da tutta Trieste sono scomparse meno di 500 persone (dati desunti dall’Anagrafe), delle quali buona parte si sa dove e come sono morte, come potrebbero essere trovarsi “oltre duemila vittime” a Basovizza?

Menzogne, menzogne, menzogne: ecco quello che la Lega Nazionale propaganda a proposito delle foibe, in base a mere affermazioni prive di riscontro documentale. E nel suo sito, proprio nelle pagine relative agli “approfondimenti” sulle foibe troviamo anche alcuni scritti insultanti di ricercatori come la sottoscritta o il dottor Sandi Volk, definiti “negazionisti” e “trinariciuti” (tanto per rendere l’idea della serenità con cui la Lega Nazionale parla di questi argomenti) perché abbiamo smentito le affermazioni menzognere di chi da decenni usa le foibe come strumento di propaganda politica e nazionalista.

Curiosamente invece la Lega Nazionale non pubblicizza la sua diretta conoscenza in tema di foibe, non riproduce la poesia tratta da testi scolastici del Ventennio, quella che recita che per difender la favella di Dante e sovenir la Lega (cioè la Lega Nazionale) convien che ognun s’appresta a fare el suo dover. Che sarebbe: chi che ofende Pisin la pagherà: in fondo alla Foiba finir el dovarà.

In conclusione le domande: a quale titolo la Lega Nazionale detiene il monopolio della (dis)informazione al Monumento nazionale “Foiba di Basovizza”? È stata indetta una gara di appalto, un concorso per questo? E se sì, quali titoli ha portato questa associazione, e quale commissione di esperti li ha esaminati?