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La Serbie commémore l’édit de Milan : quo vadis, Nikolić ?


NOVOSTI, 18 février 2013

En 313, l’empereur romain Constantin, né à Naissus (Niš), promulguait l’édit de Milan, qui établissait la liberté religieuse et mettait fin à la persécution des chrétiens. Lors de la cérémonie d’ouverture des festivités, Tomislav Nikolić a assuré que le pays vivait « aujourd’hui selon les principes de l’édit de Milan ». Si la Serbie est officiellement un État laïc, le chef de l’État soigne ses relations avec l’Église orthodoxe. Quant au pape de Rome, il n’est plus question de l’inviter...

Par Drago Kovačević

Traduit par Jovana Papović

La Serbie a commencé à commémorer les 1.700 ans de la signature de l’édit de Milan ou édit de Constantin, qui marque officiellement la fin des persécutions religieuses dans l’Empire romain. Selon cet édit impérial, chacun peut « adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel ». On accorde ainsi la liberté de culte à toutes les religions ; la religion païenne n’est plus religion officielle de l’Empire et de son armée, et les chrétiens ne sont plus obligés de vénérer l’empereur comme un dieu.

L’histoire a retenu que se sont les empereurs Constantin Ier, alors tétrarque d’Occident, et Licinius, tétrarque d’Orient, qui ont promulgué cet édit en avril 313, qui n’est en fait que le décret d’application du premier édit de tolérance, signé en 311 à Sardique par le prédécesseur de Constantin, l’empereur Galère, lui-même natif de Felix Romuliana (aujourd’hui Gamzigrad, près de Zaječar). La source de l’édit n’a jamais été retrouvée, mais le texte original est cité par des contemporains tels que Lactance ou Eusèbe de Césarée. On pense souvent à tord que c’est avec l’édit de Milan que le christianisme est devenu religion officielle de l’Empire Romain. En réalité, ce ne fut le cas qu’en 380, lorsque les empereurs Théodose, pour l’Empire d’Orient, et Gratien, pour l’Empire d’Occident, tous deux chrétiens, l’élevèrent au rang de seule religion officielle et obligatoire par l’édit de Thessalonique, du 28 février 380.

L’empereur Constantin Ier est né en 274 à Naissus (Niš), voilà pourquoi on y célèbre aujourd’hui l’événement « qui aurait fait sortir le christianisme des catacombes ». La commémoration de cette loi édictée il y a 17 siècles a commencé le 17 janvier au théâtre National de la ville, devant de nombreuses personnalités dont le patriarche Irinej, co-président du comité d’organisation, et le Président Tomislav Nikolić. « La Serbie vit aujourd’hui selon les principes de l’édit de Milan », a affirmé Tomislav Nikolić dans son discours d’ouverture. Lors de la cérémonie qui a suivi, on a lu le texte de l’édit, et les chœurs du monastère Sretensky de Moscou ont donné un concert. Toutes ces festivités ont été parrainées par l’ambassadeur de Russie à Belgrade, Aleksandr Konuzin, ce qui donne un message assez clair.

Le pape ne viendra pas à Niš

L’événement central des festivités aura lieu le 6 octobre 2013 et devrait rassembler plus de 100.000 fidèles venus du monde entier. L’État a prévu quelque quatre millions d’euros de financement. Les représentants de toutes les Églises chrétiennes ont été invités, notamment le patriarche russe Kiril Ier de Moscou et Bartholomée Ier, patriarche œcuménique de Constantinople. Dans les rangs catholiques, ont été invités l’archevêque de Milan Angelo Scola et, l’archevêque de Belgrade Stanislav Hočevar, qui fait partie du comité d’organisation.

Tout au long de l’année 2011, on a spéculé sur l’éventuelle invitation du pape Benoît XVI. Le gouvernement et l’Église se sont renvoyé la question comme une patate chaude, et le patriarche Irinej a fini par avouer que c’était un point délicat à cause « de la question des personnes déplacées de Croatie et de tout ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. »

Commentant le refus d’inviter le pape, le nonce apostolique à Belgrade, Mgr Orlando Antonini, a déclaré que la situation en Serbie n’était « pas assez sereine » sur le plan œcuménique, et que ces changements demandaient un long processus historique. Il a aussi souligné que la nomination de l’archevêque Hočevar en tant que membre du comité d’organisation était une première étape vers la réconciliation.

Si on analyse le projet global de célébration de la signature de l’édit de Milan, on constate que la première manifestation au théâtre de Niš a été organisé avec le soutien de la Russie. Il y a quelques mois, le patriarche Irinej a même affirmé « le parti pris russe est très important pour nous ». Reste à savoir combien de temps ce soutien sera effectif. Quoi qu’il en soit, il est question d’« un long processus historique »…

L’État et l’Église en parfaite « symphonie »

Sociologue des religions, Mirko Đorđević commente ainsi la manifestation du 17 janvier et le discours de Tomislav Nikolić : « Confus et affligeant, voici les deux adjectifs que je choisirais, et c’est souvent le cas lors de ce genre de cérémonie. Le Président a raconté que l’empereur est né à ‘Medijana près de Niš’ et que la Serbie ‘vit aujourd’hui selon les principes de l’édit de Milan’. Tout cela est complètement faux. La Serbie d’aujourd’hui n’est certes pas un pays ou les chrétiens sont persécutés, mais bel et bien un État laïc. Les historiens et archéologues s’étonnent ? Mais à quoi s’attendaient-ils donc ? Les propos de Nikolić n’ont pas été empruntés aux archéologues sérieux, mais au métropolite Jovan de Niš ».

« Dans la Serbie d’aujourd’hui, le gouvernement voudrait établir une nouvelle ’symphonie’, selon ce principe théologique byzantin qui place le pouvoir temporel sous les ordres du pouvoir spirituel. On sait bien que ni cet État-là, ni aucun autre État serbe avant lui, n’ont jamais eu rien à voir avec l’édit de Milan. Il suffit de se remémorer que le christianisme n’est devenu la religion nationale en Serbie qu’à l’époque de Mutimir (au IXe siècle, NDT) », poursuit Mirko Đorđević.

« La seule présence de Konuzin, ambassadeur de la Fédération de Russie peut expliquer ces mots lâchés imprudemment. D’ailleurs tous les responsables présents étaient hypnotisés pas sa présence. Quant à lui, l’ambassadeur était bien plus prudent car il sait très bien que l’édit de Milan n’a aucun lien direct avec la Serbie, ni avec la Russie, qui ne devinrent chrétiennes que bien des siècles plus tard. Pour le président Nikolić, ce qui importe c’est l’orchestration parfaite des relations de son gouvernement avec l’Église orthodoxe », s’agace-t-il.

« Chez les orthodoxes, on fabrique des saints à tout bout de champs. C’est infernal. En Russie, il y peu, des membres de l’Église ont même demandé à faire de Staline un saint, mais l’Église a quand même refusé. En Serbie, la liste des saints et autres martyrs est déjà trop longue. C’est ainsi que l’Empereur Constantin est un saint serbe de Niš, même si cette auréole n’est reconnue que par un petit nombre d’Églises chrétiennes. Il est complètement ridicule de faire des parallèles entre les empereurs romains et les nations contemporaines, ces deux époques sont complètement différentes ».


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Rimski a naš


NOVOSTI - Samostalni srpski tjednik/ nedeljnik u Hrvatskoj 
Datum objave: 18.02.2013. Piše: Drago Kovačević

U Srbiji je počelo obilježavanje 1700. godišnjice Milanskog edikta, akta kojim je službeno označen kraj vjerskih progona u Rimskom Carstvu. Glavni značaj edikta sastoji se u tome što je hrišćanstvu, ali i svim drugim religijama, omogućeno da imaju pravni položaj jednak položaju paganstva, koje je prestalo biti službena religija Carstva i njegove vojske.

Historijske činjenice kažu da su tu uredbu 313. godine zajednički proglasili Konstantin I Veliki, tada tetrarh Zapada, i Licinije, tetrarh Istoka, a njome je Carstvo zauzelo neutralan položaj u odnosu na sve religije. Milanski edikt ima svoju značajnu prethodnicu u ediktu o toleranciji što ga je u Nikomediji 311. godine proglasio car Galerije. Izvorni tekst edikta nikada nije pronađen, ali ga u svojim spisima navode savremenici Laktancije i Euzebije Cezarejski. Često se pogrešno misli da je Milanskim ediktom hrišćanstvo postalo državna religija u Rimskom Carstvu, no ono je to postalo tek 380. godine, uredbom cara Teodosija I.

Pošto je car Konstantin I Veliki rođen 274. godine u rimskom Naissusu (današnjem Nišu), to je centralna proslava obilježavanja događaja kada je hrišćanstvo izašlo iz katakombi dodijeljena ovom gradu. Obilježavanje 17 vjekova Milanskog edikta započelo je 17. januara u Narodnom pozorištu u Nišu, u prisustvu kopredsjednika organizacionog odbora, patrijarha Irineja i predsjednika Srbije Tomislava Nikolića, te brojnih ličnosti iz političkog, kulturnog i vjerskog života. U svom govoru Nikolić je ustvrdio da “Srbija i danas živi po principima Milanskog edikta”. Pročitan je taj akt, a hor moskovskog Sretenjskog manastira održao je svečani koncert duhovne muzike, čiji je pokrovitelj bio ruski ambasador Aleksandar Čepurin, što ima sasvim jasnu poruku.

Inače, do centralne proslave, koja će se održati 6. oktobra, planiran je veći broj događaja, a tada se očekuje dolazak 100.000 hodočasnika iz Evrope. Država je za organizaciju centralne manifestacije izdvojila oko četiri miliona evra. Pozvani su predstavnici svih hrišćanskih crkava, među kojima su najzvučnija imena patrijarh Rusije Kiril i vaseljenski patrijarh Vartolomej. Od katoličkih svećenika poziv je upućen milanskom kardinalu Anđelu Skali, a nadbiskup beogradski Stanislav Hočevar član je organizacionog odbora.

Čitavu prošlu godinu u srpskim se državnim strukturama i u onima SPC-a političarilo oko dolaska papeBenedikta XVI, koji je upravo ovih dana najavio odreknuće od papinske službe. Država je u tom igrokazu prebacivala lopticu crkvi, a patrijarh Irinej na razne druge adrese, ustvrdivši čak da bi rado pozvao papu, ali da ne može zbog izbjeglica i nekih događaja iz Drugog svjetskog rata. Komentarišući izostanak poziva papi, apostolski nuncije u Beogradu Orlando Antonini kazao je kako po pitanju ekumenizma stanje u Srbiji “još nije dovoljno opušteno” te da se radi o dugotrajnom historijskom procesu, mada je naglasio da je imenovanje nadbiskupa Hočevara u organizacioni odbor prvi korak ka pomirenju.

Posmatrajući projekt obilježavanja godišnjice Milanskog edikta, lako je zapaziti da je prva manifestacija, ona u niškom pozorištu, održana pod pokroviteljstvom ruske države. Sam patrijarh Irinej kazao je prije nekoliko mjeseci da je “nama jako važan ruski stav”. Koliko će to trajati, ostaje da se vidi. U svakom slučaju, u pitanju je “dugotrajan historijski proces”…

Manifestaciju od 17. januara i Nikolićev govor za “Novosti” komentariše sociolog religije dr. Mirko Đorđević.

- Neprecizno i tužno, kako to kod nas često biva u jubilarnim prigodama. Besedio je predsednik da je veliki car Konstantin “rođen u Medijani kod Niša”. Nismo to slučajno zaslužili, jer Srbija “danas živi po principima Milanskog edikta”, što je netačno, jer Srbija nije zemlja gde su hrišćani progonjeni, nego sekularna država. Čude se i naši i svetski arheolozi i istoričari, a mi se pomalo njima čudimo – šta su oni očekivali? Nije on čitao arheologe i naše vizantologe svetskog glasa. Beseda mu nije originalna. Udarnu misao je pozajmio od niškog episkopa Jovana. Danas u Srbiji, slovio je vladika, postoji simfonija države i crkve, te je odao priznanje sadašnjoj vlasti. Vladika kaže da su država i crkva srasle, kao u Rusiji pod Putinom, iako Rusija, rečeno je tada od strane Rusa, “nema nikakve direktne veze sa Milanskim ediktom”. Kao ni Srbija, jer valjda znamo koliko smo vekova nakon 313. primili hrišćanstvo. Negde u vreme kneza Mutimira – kaže Đorđević.

- Car Konstantin nije imao problema sa Srbima tada, ali ih ima danas, i to preko glave – duhovito dodaje Đorđević.

Potom objašnjava prirodu tih problema u svjetlu Nikolićeve izjave o caru Konstantinu i Milanskom ediktu da se “o tome malo zna u svetu, kao što se malo zna o svemu dobrom što dolazi iz Srbije”.

- Šef države ne govori tako nigde u svetu, jer se na vreme obavesti kod svojih savetnika. Za sada imamo samo jedno objašnjenje u vezi sa ovim. Svi su bili, pa i šef naše države, opčinjeni prisustvom ambasadora Ruske Federacije Čepurina. Sam ambasador je bio oprezniji u ovoj prilici, jer on zna da Milanski edikt nema nikakve direktne veze sa Rusima ili Srbima, koji su hrišćanstvo primili tek nekoliko vekova nakon njega. Predsedniku Nikoliću je važna simfonija u odnosima između današnje države i SPC-a i ta je doktrina zaista realizovana. Opčinjen je i time što je car Konstantin svetac, iako mu oreol priznaje malo savremenih hrišćana i crkava hrišćanskih. O ovom okrutnom vladaru znamo dosta – i koja nam je vajda od toga? Nikakva. Ko sve kod nas nije svetac! Tome kraja nema. Nedavno su iz Ruske crkve tražili da se i Staljin proglasi za sveca, ali je RPC to ipak odbacio. Kod nas je kalendar svetaca i mučenika odavno prebukiran. I tako sada ispade da je car Konstantin naš Nišlija i svetac. Krajnje je neukusno povezivati rimske careve i današnje nacije, jer nisu ni u kakvoj međusobnoj vezi. Neko se sa predsednikom našalio – zaključuje Đorđević.





(slovensčina / italiano)

Iniziative segnalate a Trieste, Roma e Torino

1) Barcola/Barkovlje (TS) 15/3: Quando morì mio padre - Ko je umrl moj oče
2) Opicina /Opčine (TS) 15/3: "Una donna senza volto", la tragica storia di Rozalija Kos Kocjan
3) Trieste 16/3: Incontro con Alessandra Kersevan e Claudia Cernigoi
4) Roma 16/3: Iniziativa per la demolizione del mausoleo fascista a Graziani
5) Torino 19/3: 20 marzo 2003-2013 - "Iraqi Freedom"
6) Trieste/Trst 22/3: "Zgodbe mojega življenja - Storie di una vita", di Drago Slavec


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Dal Cantiere dell'ANPI-VZPI provinciale di Trieste / Pripravljamo

SKD Barkovlje / Circolo culturale sloveno di Barcola (Via Bonafata 6) in collaborazione con la sezione/sekcija ANPI-VZPI di Barcola/Barkovlje

Venerdì 15 marzo alle ore 20 
presentazione della mostra 
"Quando morì mio padre - Ko je umrl moj oče", 
disegni e testimonianze di bambini dai campi di concentramento del confine orientale (1942-1943)

V petek, 15. marca, ob 20. uri predstavitev razstave risb in pričevanj otrok iz koncentracijskih taborišč na italijanski vzhodni meji (1942-1943)


=== 2 ===

Dal Cantiere dell'ANPI-VZPI provinciale di Trieste / Pripravljamo

ANPI-VZPI Opicina /Opčine - Knjižnica/Biblioteca Pinko Tomažič in tovariši/compagni

Venerdì 15 marzo alle ore 20 
nel Prosvetni dom di Opicina - Via Nazionale 51 
presentazione del libro 
di Ezio Romanò 
"Una donna senza volto" - la tragica storia di Rozalija Kos Kocjan 
impiccata dai nazifascisti il 7 marzo 1944 ad Opicina. Presente l'autore, il libro verrà presentato da Dušan Kalc.

V petek, 15. marca, ob 20. uri bo v Prosvetnem domu na Opčinah Dušan Kalc predstavil knjigo Una donna senza volto, tragično zgodbo Rozalije Kos Kocjan. Prisoten bo avtor Ezio Romanò


=== 3 ===


KNULP – VIA MADONNA DEL MARE 7 – TRIESTE 

Sabato 16 marzo – ore 17.30

IN OCCASIONE DELLA PUBBLICAZIONE DEL NUMERO 300 DE

LA NUOVA ALABARDA E LA CODA DEL DIAVOLO

 

INIZIATIVA PUBBLICA

“LE PIÙ COMPLESSE VICENDE DEL CONFINE ORIENTALE”: COME SE NE PARLA DOPO OTTO ANNI DALL’ISTITUZIONE DELLA LEGGE SUL GIORNO DEL RICORDO DEL 10 FEBBRAIO?

ALESSANDRA KERSEVAN, RICERCATRICE STORICA ED EDITRICE.

LE FOIBE ISTRIANE DEL 1943: PRESENTAZIONE DEI DUE DOSSIER “IL CASO NORMA COSSETTO” ED “IN DIFESA DI IVAN MOTIKA”, EDITI DA “LA NUOVA ALABARDA”.

CLAUDIA CERNIGOI, GIORNALISTA E RICERCATRICE STORICA.

 
 

A CURA DEL GRUPPO DI RESISTENZA STORICA E DELLA REDAZIONE DE “LA NUOVA ALABARDA”.


=== 4 ===

ROMÀNTIFA – NON IN MIO NOME

Casi No e Comitato Affile Antifascista promuovono

Sabato 16/3/2013 dalle ore 20.00

presso il Nuovo Cinema Palazzo San Lorenzo
Piazza dei Sanniti 9A, 00185 Romahttp://www.nuovocinemapalazzo.it/


Musica popolare romana per la demolizione del mausoleo fascista a Graziani


Per ribadire che non deve esserci nessuno spazio per i fascismi vecchi e nuovi, né fuori né dentro le istituzioni, sotto qualsiasi forma si presentino, il Nuovo Cinema Palazzo ospita oggi un’iniziativa per sostenere le attività del Comitato antifascista di Affile e la demolizione del mausoleo intitolato a Rodolfo Graziani, inaugurato la scorsa estate.

In una data così importante, a dieci anni da quel 16 marzo del 2003 che ha visto la morte di Dax per mano delle fin troppo consuete lame fasciste, è ancora più importante essere presenti, partecipare, ricordare.

L’11 agosto 2012 ad Affile, in provincia di Roma, è stato inaugurato un mausoleo a Rodolfo Graziani, uno dei più feroci assassini che il regime fascista abbia prodotto durante il ventennio, lucido sterminatore di centinaia di migliaia di etiopi e libici. 
Per protesta immediata si è formato il Comitato antifascista di Affile che, insieme all’ANPI di Genazzano, alla Rete della Resistenza della Valle dell’Aniene e della Valle del Sacco, alla Comunità Etiope e ad altre forze antifasciste, si batte per la demolizione di quest’opera vergognosa, edificata con fondi pubblici stanziati dalla Regione.

Per sostenere la lotta del Comitato antifascista di Affile, il Nuovo Cinema Palazzo ospita oggi una serata che vedrà avvicendarsi sul palco diversi gruppi e artisti storici della canzone romana popolare e d’autore, nonché aperitivo, proiezioni e dibattiti.


::::::::::::::::: Programma della serata ::::::::::::::::

Ore 20:00 – Proiezione di Fascist Legacy (prima parte) e montaggio di vari servizi su Affile

Ore 20:30 – Breve dibattito nel quale interverranno Ernesto Nassi, Matteo Lollobrigida e Carmelo Crescenti

Ore 21:00 Concerti di: Schola Romana, Ponentino trio, Sara Modigliani e Felice Zaccheo, Bianca Giovannini e Désirée Infascelli.

Vino rosso e aperitivo con prodotti tipici di un azienda di Olevano (già partecipante ai mercatini Terra Terra, GenuinoClandestino), CENA OFFERTA dal ComitatoAffileAntifascista: pasta all'arrabbiata e bruschette...




=== 5 ===

Martedì 19 marzo ore 20.30
presso il circolo “IL PROGRESSO”
via Trivero 16 – Torino (zona Parella autobus 71)

Centro di iniziative per la verità e la giustizia
per il ciclo “Le guerre dell’impero”

20 marzo 2003 Iraqi Freedom

ne discutono Cesare Allara e Paolo Borgognone
modera Luigi Cecchetti

proiezione del documentario “c’era una volta l’Iraq”

Nel corso del dibattito saranno anche proiettate centinaia di fotografie che illustrano la storia dell'Iraq, dall'ingresso delle truppe inglesi a Baghdad nel 1917 all'occupazione anglo-americana del 2003


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Dal Cantiere dell'ANPI-VZPI provinciale di Trieste / Pripravljamo

Sezione ANPI-VZPI Borgo S. Sergio, S. Anna e Coloncovez

Venerdì 22 marzo alle ore 18 nella Casa del Popolo a Borgo S. Sergio-Via Di Peco 7 
presentazione del libro 
di Drago Slavec, partigiano in Jugoslavia e in Italia 
"Zgodbe mojega življenja-Storie di una vita". 
Alla presenza dell'autore, il libro verrà presentato dal sen Stojan Spetič

V petek, 22. marca, ob 18. uri bo v Ljudskem domu v Naselju Sv. Sergija predstavitev knjige Draga Slavca Zgodbe mojega življenja-Storie di una vita. Ob prisotnosti avtorja bo delo predstavil sen Stojan Spetič



(english / italiano)

Croazia: armi che vengono, armi che vanno

1) Dall'Argentina carichi di armi per la Croazia. Condannato l'ex presidente Carlos Menem /
- Appeals court finds Carlos Menem guilty of arms trafficking (AP) 
- Scandal over Argentinian arms sales (Wikipedia)
2) Siria, l’Arabia arma i ribelli con i cannoni della Croazia / Da Zagabria 75 aerei pieni di armi per la Siria


=== 1 ===

FLASHBACKS:

1993, Menem appoggia gli esuli ustascia ed il riconoscimento della "indipendenza" croata

2001, Menem arrestato per il traffico illegale di armi

2003, primo proscioglimento dei trafficanti di armi amici degli ustascia

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Reversal for Argentine ex-leader: Appeals court finds Carlos Menem guilty of arms trafficking

By Associated Press, March 08, 2013

BUENOS AIRES, Argentina — Former Argentine President Carlos Menem and 11 others were found guilty by an appeals court on Friday of smuggling weapons to Ecuador and Croatia in violation of international embargoes in the 1990s.
Menem, now 82 and enjoying immunity as an Argentine senator, had been acquitted at trial in 2011, but the appellate court said much of the evidence had been mistakenly dismissed, and that there is no logical way the weapons could have been smuggled without Menem’s direct participation and approval.
Menem acknowledged signing secret decrees to export weapons to Venezuela and Panama, but said he had no idea that the tons of rifles and ammunition made in Argentina would end up in Ecuador and Croatia, countries subject to international embargoes at the time.
The appeals court called his defense “incomprehensible,” given voluminous evidence that customs procedures weren’t followed amid pressure from the presidency. The court found that Menem’s brother-in-law and “man of confidence,” Emir Yoma, acted as his intermediary with the government authorities and others involved in the scheme, and that Yoma also collected money from the companies involved.
“The only person with enough power to influence simultaneously, and over all these years, three different government ministries, their various agencies, the Argentine Army and even Congress, was the President of the Nation, Carlos Saul Menem, through Yoma,” the appellate court ruled.
Friday’s 237-page ruling by the three-judge panel convicts the former president as “co-author of the crime of smuggling, aggravated by the fact that it involved military weapons and required the intervention of public officials.”
(...) The Menem administration’s arms trafficking became public in 1995 when the weapons showed up in Ecuador and Croatia’s conflict zones, and ethics watchdog Ricardo Monner Sans filed a civilian complaint. Despite the international scandal it generated, Menem was re-elected with 50 percent support.
The case then progressed slowly as Menem moved from sworn political enemy to dependable ally of the governments of the late Nestor Kirchner and his wife and successor, President Fernandez.
Menem had been held under house arrest for six months in 2001, but at the time he faced only a conspiracy charge and the Argentine Supreme Court set him free. His 2008 trial on the arms trafficking charges included 383 witnesses many testifying from Ecuador, Peru and Europe.
“It was an absurd contradiction” that the trial court found no one responsible despite clear evidence of arms trafficking, Monner Sans said Friday. He said he hopes the appellate verdict sends a different message to the Argentine people: “That it’s always worth the trouble to fight.”

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Scandal over Argentinian arms sales to Ecuador and Croatia

From Wikipedia, the free encyclopedia
The Scandal over arms sales to Ecuador and Croatia took place during Carlos Menem's first term (1989-1995) and would have been illegal because then UN enforced an embargo on the former Yugoslavia.

The sale of weapons to Ecuador took place in the midst of armed conflict with Peru. The scandal was very important in Argentina because they where among the four official guarantors of peace of the Treaty of Rio de Janeiro, which breached its international commitment and missed with its obligations under international law.[1]
Shipments to Croatia began in 1991, To do this President Menem signed two secret decrees, endorsed by several ministers, and continued from 1993 until 1995, when Menem affixed his signature to a third secret decree for the same purpose.
According to these two decrees of 1991 weapons were destined for Panama and as the third in 1995, to Venezuela. None of these countries had ordered weapons to Argentina before, at that time Panama also lacked a proper army after the 1989 United States invasion of Panama. Most of the weapons were diverted to Croatia which in the middle of the war in Yugoslavia, needed weapons , and the rest to Ecuador in 1995.
Seven shipments where made by sea to Croatia, the first one in 1991 with military equipment produced by the Dirección General de Fabricaciones Militares (Government military Industries), the six other shipments contained weapons from regular army units like 155 mm cannons, and cannon powder, Italian Oto Melara mortars. FM offered the weapons used and refurbished, and Croatia accepted them.
It was estimated that a total of 6,500 tons of trafficked weapons and ammunition where smuggled, The weapons were built by FM , some army serial number and Argentine coats of arms where removed from cannons and weapons in the military factory in Rio Tercero that later exploded in a sabotage action created to remove evidences that destroyed half the city causing several deaths. Most of the witnesses in the trial of the explosion have died in bizarre accidents.

The confession of former Controller of Fabricaciones Militares, Luis Sarlenga, which prompted on June 2001, to process and send house arrest Carlos Menem done by the federal judge Jorge Urso.[2]
Six months later, the Supreme Court issued a controversial acquittal in which the former president was released.[3]
However, in 2007, was prosecuted again for the economic criminal judge Rafael Caputo, who was prevented from leaving the country and issued an order to seize their property.
Despite this, the former president is protected by legislative privileges accruing to him as senator from the province of La Rioja. In the case were also involved former economy minister Domingo Cavallo, former Defense Minister Oscar Camilion and former Air Force Brigadier Juan Paulik.[4]

See also:
References:
  1. ^ Santoro, Daniel. "Volvieron a complicar a Menem y Cavallo en la causa de las armas"Clarin. Retrieved 27 November 2012.
  2. ^ "Diego Palleros: "Menem sabía la verdad sobre las armas""La nacion. Domingo 18 de enero de 2004. Retrieved 27 November 2012.
  3. ^ "Former President Menem was acquitted by the arms sales to Ecuador and Croatia". Clarin. Retrieved 27 November 2012.
  4. ^ Meyer, Adriana (14 de septiembre de 2011). "Armas que cargó el Diablo"Pagina 12. Retrieved 27 November 2012.


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Sulla fornitura di armi ai terroristi e stragisti anti-siriani si veda anche:

Armi da Croazia, Bosnia e Kosovo per i terroristi anti-siriani

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ESTERI
27/02/2013 - LA STORIA

Siria, l’Arabia arma i ribelli
con i cannoni della Croazia


Il “Nyt”: gli arsenali delle guerre balcaniche trasferiti via Giordania

MAURIZIO MOLINARI
CORRISPONDENTE DA NEW YORK

L’Arabia Saudita rifornisce i ribelli siriani con armi croate, che arrivano a destinazione passando per la Giordania.  
 
La rivelazione del «New York Times», alla vigilia della riunione romana dei Paesi «Amici della Siria», lascia intendere che Riad è determinata a mettere sotto pressione la Casa Bianca affinché faccia cadere in fretta il veto sulle forniture di armi ai ribelli, ritenendolo un passaggio necessario per accelerare la caduta del regime di Bashar Assad. Il piano saudita è un’operazione logistica assai accurata: Riad acquista da interlocutori a Zagabria ingenti quantità di armamenti di fanteria risalenti alle guerre balcaniche degli Anni Novanta, che vengono imbarcati su aerei Ilyushin 76 e trasportati in Giordania da dove, via terra, raggiungono le postazioni dei ribelli in Siria.  
Sarebbe stato proprio un inviato croato, secondo il quotidiano newyorchese, a far conoscere lo scorso anno a Washington l’esistenza di ingenti forniture di armamenti di fanteria leggera pronte ad essere vendute ma l’amministrazione Obama si divise: Dipartimento di Stato, Cia e Pentagono si dissero favorevoli ad armare i ribelli mentre la Casa Bianca si oppose, per espressa volontà del presidente Barack Obama.  
 
La scelta della monarchia wahabita fu dunque di subentrare alle esitazioni americane, scegliendo di diventare la nazione guida dell’invio di armamenti ai ribelli che, nel corso degli ultimi mesi, hanno consentito di mettere sulla difensiva le forze del regime. A essere particolarmente efficaci sono infatti i missili tipo-stinger, che minacciano elicotteri e aerei, così come i pezzi di artiglieria leggera perché consentono di dare l’assalto alle basi e ostacola con efficacia i movimenti dei carri armati di produzione russa.  
 
Il duello fra armi di provenienza croata in mano ai ribelli e forniture russe negli arsenali di Assad ripropone in Siria le caratteristiche tattiche dei conflitti balcanici, dove erano i serbi a battersi con forniture dell’ex Urss.  
 
L’«Operazione Croazia», formalmente smentita da Zagabria, non è tuttavia l’unico flusso di armi che i sauditi fanno arrivare ai ribelli come dimostrato dal fatto che questi possiedono caricatori di fucili prodotti in Ucraina, bombe a mano svizzere e fucili belgi. Il massiccio impegno saudita nasce dalla volontà di bilanciare le forniture di armi di Teheran alle forze di Assad, che avvengono ricorrendo ad aerei da trasporto dell’esercito iraniano con le insegne della «Maharaj Airlines».  
 
La frequenza di tali consegne è talmente intensa da essere stata soprannominata «la latteria» da parte dei servizi occidentali. Far trapelare tali dettagli alla vigilia della riunione multilaterale di Roma implica la volontà dei sauditi di tornare a mettere sotto pressione l’amministrazione Obama affinché riveda l’opposizione alle forniture di armi.  
 
In tale ottica la scelta dei ribelli siriani di far pesare al Segretario di Stato John Kerry la loro adesione al summit di Roma assomiglia ad un primo esplicito monito: se Washington continuerà a far mancare le armi, la potenza di riferimento degli insorti diventerà l’Arabia Saudita. Alle cui spalle vi sono i fondi delle altre monarchie del Golfo, a cominciare da Qatar ed Emirati Arabi Uniti. 

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Da Zagabria 75 aerei pieni di armi per la Siria


I carichi su enormi “Ilyushin” erano destinati ai ribelli. Il governo nega. Ma i video provano il traffico

di Stefano Giantin - 09 marzo 2013

BELGRADO. La stampa croata lancia il sasso, il New York Times lo raccoglie, Zagabria seccamente smentisce. Ma la storia delle armi croate girate ai ribelli siriani via Giordania sembra essere fondata. Lo ha ripetuto ieri il quotidiano Jutarnji List, il primo a rivelare la potenziale esistenza di un piano per far arrivare vecchi armamenti jugoslavi e croati ai guerriglieri che da mesi cercano di abbattere il regime di Assad. Jutarnji List che ha nuovamente confermato l’esistenza di un traffico segreto di granate, lanciarazzi e munizioni tra la Croazia e il Medio Oriente, aggiungendo nuova benzina al fuoco. Dall’aeroporto di Zagabria, su enormi aerei cargo “Ilyushin” appartenenti alla Turkish Airlines e a una compagnia aerea giordana, «negli ultimi quattro mesi» sarebbero state trasportate verso la Siria, per finire nelle mani della resistenza al regime, ben «3.000 tonnellate di armi». I voli, spiega il quotidiano, sarebbero stati circa 75, hanno svelato fonti diplomatiche. Fonti che hanno specificato che sui grandi aerei non sarebbero state caricate solo armi “made in Croazia” o vecchi residuati bellici jugoslavi, bensì anche «armi provenienti da altri Paesi europei», Gran Bretagna in testa, in un affare complesso «organizzato dal governo americano» che ha ben pensato di utilizzare Zagabria come punto di transito principale del flusso di materiale bellico. Un affare, va detto, nuovamente negato da Zagabria, che ha dichiarato che la Croazia «non ha venduto o donato» armi ai ribelli siriani. Smentite che però cozzano contro i video di armamenti ex jugoslavi in azione in Siria, postati su Internet nelle settimane scorse. Filmati che mostrano i cannoni senza rinculo M60 da 82mm, usati dal defunto esercito federale jugoslavo fin dal 1960, e ora in mano agli oppositori di Assad. E lanciamissili anticarro portatili, sigla M79 Osa, sempre fabbricati in Jugoslavia dal 1979 fino al collasso del Paese e successivamente in Bosnia, Macedonia, Serbia e in Croazia. Ma anche lanciagranate RPG-22 e gli RBG- 6, «studiati e prodotti in Croazia» fin dai tempi della guerra d’indipendenza dalla “Metallic”, spiega una brochure dell’azienda produttrice del lanciagranate con sede a Fiume. Tutte armi mai apparse prima sul teatro di guerra siriano. Armi che hanno avuto di certo ricadute geopolitiche significative, come attesta l’annuncio di Zagabria, dato dieci giorni fa, del ritiro dei suoi caschi blu dalle alture del Golan, al confine con la Siria. «I nostri soldati non sono più sicuri», aveva ammesso il premier croato Milanovic. Non più sicuri perché a un tiro di schioppo dalla possibile vendetta degli uomini di Assad.




GROTEKSNO JE KAD ĐUKANOVIĆ GOVORI O MORALU

(Elezioni presidenziali in Montenegro. Forti contestazioni tra il candidato Miodrag Lekic, ex Ambasciatore (ultimo) della RF di Jugoslavia a Roma e il premier Milo Djukanovic: "E' grottesco che sia Djukanovic a parlare di morale"...

Sul camorrista Milo Djukanovic si veda tutta la documentazione linkata al nostro sito:

https://www.cnj.it/documentazione/cetnici.htm#montenegro )


Lekić: Groteksno je kad Đukanović govori o moralu

(Tanjug 11.03.2013) PODGORICA - Predsednički kandidat Miodrag Lekić kazao je da je groteskno kada crnogorski premijer i lider Demokratske partije socijalista (DPS) Milo Đukanović priča o moralu, jer je, kako je naveo, reč o najnemoralnijom osobi u region.

Lekić je rekao da njegov protivkandidat Filip Vujanović, Đukanović i DPS mogu da ga mrze, jer mu u karijeri ne mogu naći nijedan detalj koji ima veze sa korupcionaškim i mafijaškim poslovima.
“To zna Crna Gora i zato zvuči groteskno kada slušam Đukanovića koji priča o moralu. On kojeg smatraju za najnemoralniji osobu u regionu. Nema veće afere, a da njeni kraci ne stižu prema Crnoj Gori”, kazao je Lekić na promotivnom skupu u podgoričkom naselju Zlatica.
Đukanović je ranije rekao da je kandidatura Lekića za predsednika Crne Gore nemoralna, jer se, kako je naveo, čelnik Demokratskog fronta zalagao da ta država ne bude samostalna.
Premijer i lider DPS-a prozvao je Lekića i da je na svom izbornom plakatu istrgao lava sa crnogorskog grba, zbog čega se ne zna da li je Lekić kandidat za predsednika drzazve ili “probni vozač Pežoa”.
“Kad smo već kod probnih vozača, ja bih ga pitao i da li nešto zna o probnom vozaču koji je dobio zadatak da ubije Duška Jovanovića”, kazao je Lekić.
On je, kako prenose podgorički mediji, istakao da će, ukoliko pobedi na predsedničkim izborima, doneti nestabilnost korupcionaškoj Vladi Crne Gore, ali i stabilnost državi.
Državna izborna komisija ranije je potvrdila kandidature Vujanovića i Lekića na predsedničkim izborima u Crnoj Gori, koji su zakazani za 7. april, a u izbornoj trci, ukoliko do 18. marta sakupi dovoljna broj potpisa podrške, učestvovaće i predstavnik Pozitivne Crne Gore Rade Bojović.
Predsednički izbori zakazani za 7. april biće šesti od uvođenja višestranačkog sistema u Crnoj Gori, odnosno drugi nakon sticanja nezavisnosti 2006. godine. Kako je ranije saopšteno iz Državne izborne komisije, predsednički izbori koštaće tu državu oko 1,2 miliona evra, od čega je 800.000 evra predviđeno za sprovođenje izbora, a 400.000 evra za izbornu kampanju.