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“Il caldo di questi giorni provoca prese di posizione strampalate, tipiche di chi si ripara sotto l’ombrellone dai raggi del sole”. Lo ha affermato il vicesindaco di Foligno, Nando Mismetti, rispetto alle dichiarazioni di alcuni esponenti politici umbri che ipotizzano la presenza di un Cpt (Centro permanenza temporaneo) nella zona montana, a Colfiorito, oppure nell’area della Protezione civile. “E’ singolare che un argomento così serio - afferma Mismetti – sia oggetto di iniziative estemporanee da parte di chi non conosce nemmeno il territorio di Foligno. Nessuno sa i contenuti della proposta del governo e della sua maggioranza che avrebbe dovuto, secondo le proprie intenzioni ribadite più volte nel corso del governo Prodi e durante la campagna elettorale in modo spregiudicato, risolvere in poco tempo la situazione degli immigrati clandestini. La realizzazione di un Cpt passa attraverso riunioni istituzionali, non si può calare dall’alto o attraverso “proposte” senza capo, né coda. Ricordo, per esempio, a chi non conosce il territorio di Foligno che le casermette di Colfiorito non sono più quelle della seconda guerra mondiale. Sottolineo che nell’ambito del programma di valorizzazione turistica della zona montana - per evidenziarne ancor di più le caratteristiche ambientali e culturali - concordato tra Regione dell’Umbria e Comune di Foligno dopo il sisma, sono state investite molte risorse anche per ristrutturare le casermette che ospitano, tra l’altro, attività commerciali e la caserma dei carabinieri. Un Cpt, a Colfiorito, sarebbe un colpo mortale per l’economia della zona. Inoltre a Colfiorito non ci sono le casette di legno perché sono state realizzate in altri luoghi. Prima di parlare della realizzazione di un Cpt bisognerebbe farlo con cognizione di causa”. Il presidente del Consiglio comunale di Foligno, Stefano Mattioli, ha sottolineato che “fare un Cpt a Colfiorito dopo le politiche di gestione e sviluppo adottate dalle istituzioni per l’area montana renderebbe vano lo sforzo finanziario sostenuto per favorire la tutela ambientale, culturale e di tutela del paesaggio. Occorre il dialogo e la condivisione con gli enti locali per realizzare un Cpt”.
PRIMO PIANO - inserito il 14/08/2008 alle ore 14.25.00 - letto: 459 volte
Infuria in Francia la polemica su un articolo dell’ex « nouveau philosophe » Bernard-Henry Levy apparso su Le Monde il 19 agosto, "Choses vues dans la Georgie en guerre".html, (tradotto in Italia dal Corriere della Sera il giorno successivo con un titolo ridicolo e fuorviante, "Georgia nuova Cecenia".shtml ).
Infatti Rue89, un notiziario online, in un articolo del 22, "BHL n'a pas vu toutes ses choses vues en Georgie" , accusa esplicitamente il « filosofo » di flagrante delitto di « affabulazione », in sostanza d’aver costruito una bella favoletta (anti-russa ovviamente) senza mai essersi recato nei posti in cui dice d’esser stato, in particolare nella città di Gori (quella natale di Stalin, per intenderci). E non è la sola "affabulazione". Perciò, il caro BHL, dove ha « visto » le cose che dice di aver visto nella Georgia in guerra ? E come mai Le Monde lascia passare articoli del genere, senza verificare le fonti ?
Del resto quasi negli stessi giorni Le Monde ha provato a lanciare la bufala dei « 140 morti in Tibet », salvo poi la miseranda figura di ritrattare e di balbettare idiozie. Ma se Parigi piange, Roma non ride. Che dire di quei quotidiani italiani, come la Repubblica , in evidente crisi di malafede, che prima hanno sperato nel facile scoop dei morti tibetani, poi si sono rassegnati a lasciar svanire la notizia inesistente, e contemporaneamente hanno titolato il barbario assassinio di 76 civili in Afghanistan in un bombardamento NATO, per la maggior parte bambini, « un tragico incidente » ?
Chi non si è lasciato ingannare da questa ridicola vicenda è il quotidiano britannico The Independent che così tirava le conclusioni, il 18 agosto:
« Gli americani hanno inviato coperte. gli Estoni medicinali, ma sicuramente sono i francesi ad aver soccorso maggiormente le genti dell’Ossezia del Sud inviandogli il loro « nouveau philosophe » Bernard-Henry Levy ».
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http://www.rue89.com/2008/08/22/bhl-na-pas-vu-toutes-ses-choses-vues-en-georgie
Contrairement à ce qu’il a écrit dans Le Monde, le philosophe n’a pu se rendre dans la ville de Gori. Ce n’est pas la seule affabulation. Qu’on l’apprécie ou non, il faut reconnaître que Bernard-Henri Lévy, qui s’est rendu la semaine dernière en Géorgie, ne manque ni de courage, ni de convictions. Mais BHL n’est pas un journaliste, et le récit qu’il a rapporté pour Le Monde [1], titré « Choses vues dans la Géorgie en guerre », est à prendre avec des pincettes. Ainsi, lorsque BHL déclare qu’il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu’il a vu une ville « brûlée », il affabule. Il n’a pas réussi à entrer dans la ville. Rue89 a entrepris de faire ce que les confrères anglo-saxons appellent un « fact-checking », une vérification des informations livrées par un reporter. Ce que BHL n’est pas : il est présenté dans le quotidien comme « philosophe et essayiste » et son récit a été prudemment rangé sous l’étiquette de « témoignage ». Il n’en reste pas moins que ce récit occupe deux pages au centre d’un journal jouissant d’une autorité certaine en matière d’information internationale. Deux jours et demi de balade, dans la confusion de la guerre Commençons par ce que ne raconte pas le « témoignage » de BHL : les conditions de la balade. Mercredi 13 août, rendez-vous est pris à l’aéroport du Bourget devant l’aérogare de Darta, une compagnie d’aviation privée. Le philosophe a loué un jet pour rallier Tbilissi, qui n’est plus desservie. Il est accompagné par son vieux complice, l’éditeur Gilles Hertzog, le documentariste Raphaël Glucksmann et un journaliste de France Culture, Omar Ouamane. Plus un garde du corps. Le jet se pose vers midi en Géorgie, « juste pour le déjeuner », précise Raphaël Glucksmann. Prévenue par son ambassadeur à Paris, la présidence géorgienne a dépêché l’un de ses traducteurs pour accompagner BHL durant tout son séjour. Celui-ci sera court, puisque Bernard-Henri Lévy repartira samedi matin, à 8 heures, de Tbilissi. Il aura donc passé deux jours et demi en Géorgie. L’équipage descend au Marriot Tbilissi, un hôtel cinq étoiles fréquenté par les journalistes et les diplomates. Plusieurs journalistes français, surpris par sa présence, interrogent dès son arrivée l’intellectuel qui ne cache pas les motifs de son voyage : défendre la liberté en Géorgie contre l’ogre russe. Plusieurs radios, comme France Inter, France Info ou RFI, diffuseront des extraits de ces interviews. La multiplication des chars Dans un minibus blanc climatisé, direction Gori, l’une des villes occupées par les troupes russes. Première « chose vue », sur la route : « Le fait est que la première présence militaire significative à laquelle nous nous heurtons est un long convoi russe, cent véhicules au moins, venu tranquillement faire de l’essence en direction de Tbilissi. » L’envoyé spécial du Nouvel Observateur, Christophe Boltanski, qui emprunte la même route, le même jour, a compté les véhicules de cette colonne. Il en a recensé trente: six camions de troupes, six camions citernes, sept blindés APC, trois camions essence, six chars, deux ambulances. Encore quelques kilomètres et l’équipage retrouve un groupe de journalistes, bloqués à un barrage tenu par la police géorgienne. Les journalistes ont suivi Alexandre Lomaia, le conseiller géorgien pour la sécurité nationale, qui avait décidé courageusement de se rendre à Gori, accompagné de l’ambassadeur d’Estonie. Le convoi est bloqué à quelques kilomètres au sud de la ville. BHL descend alors de sa camionnette blanche. Vincent Hugeux, grand reporter à L’Express [3], s’étonne : « J’ai reconnu sa silhouette. Il était accompagné de Gilles Hertzog et Raphaël Glucksmann. BHL a même lancé à un journaliste français : ‘Ah, mais nous sommes confrères !’ » Ne pas voir Gori, mais en parler quand même BHL franchit le barrage, dans des conditions sur lesquelles nous reviendrons, et racontera dans Le Monde la scène suivante : « Nous arrivons à Gori. Nous ne sommes pas au centre-ville. Mais, du point où Lomaia nous a laissés avant de repartir, seul, dans l’Audi, récupérer ses blessés, de ce carrefour que contrôle un char énorme et haut comme un bunker roulant, nous pouvons constater les incendies à perte de vue. Les fusées éclairantes qui, à intervalles réguliers, illuminent le ciel et sont suivies de détonations brèves. Le vide encore. L’odeur, légère, de putréfaction et de mort. « Et puis, surtout, le bourdonnement incessant des véhicules blindés et, une fois sur deux à peu près, des voitures banalisées remplies de miliciens reconnaissables à leurs brassards blancs et à leurs cheveux retenus par des bandanas. « Gori n’appartient pas à cette Ossétie que les Russes prétendent être venus « libérer ». C’est une ville géorgienne. Or ils l’ont brûlée. Pillée. Réduite à l’état de ville fantôme. Vidée. » Problème : BHL n’est jamais « arrivé à Gori », et les Russes n’ont pas « brûlé » la ville. Que s’est-il passé ? Avec son équipe, il s’est débrouillé pour passer ce premier barrage en compagnie d’Alexander Lomaia et de quelques autres personnes (l’ambassadeur estonien, la députée européenne Marie-Anne Isler-Béguin et la journaliste du Washington Post Tara Bahrampour). Deux heures plus tard, vers 22h30, dans la nuit noire, BHL est de retour au premier barrage où attend la presse. Il sort du véhicule, le visage grave, et avec sa voix de Malraux, il témoigne devant les journalistes: « La ville est nettoyée, Gori est une ville fantôme, il y a des flammes partout ; apparemment pas âme qui vive, Gori a été vidée de sa population. C’est ce que les Russes appellent la pacification. » L’eurodéputée Marie-Anne Isler-Béguin intervient alors pour démentir : « mais non, on n’était pas à Gori », dit-elle aux journalistes, « on a été bloqués à un barrage à 1,5 kilomètre de la ville ». Elle connaît cette région depuis huit ans. Seuls les champs brûlaient, ajoute-t-elle. Les armées brûlent parfois les champs pour éviter le risque des snipers embusqués. Plusieurs témoins confirment : BHL n’était pas à Gori Déléguée du Parlement européen pour le Caucase Sud, Marie-Anne Isler-Béguin revient sur l’épisode pour Rue89: « Je viens de découvrir son témoignage. Je suis un peu surprise qu’il n’ait pas tout à fait dit comment ça s’était réellement passé. Mais il a peut-être oublié… J’ai vu Bernard-Henri Lévy pour la première fois lors de ce voyage au check-point où étaient bloqués tous les journalistes, à cinq kilomètres de Gori. « Si Bernard-Henri Lévy est monté avec Lomaia et moi, c’est parce que j’ai intercédé en sa faveur. C’est lui qui m’a demandé : « Madame la députée, je voudrais me joindre à la délégation. » Et c’est moi qui ai obtenu l’accord de l’ambassadeur d’Estonie. Dommage qu’il ait oublié ce petit détail… En plus, c’est le seul qui soit monté dans la voiture avec son garde du corps. « Et il y a d’autres approximations. S’il arrive à distinguer les militaires des paramilitaires, il est plus doué que moi. S’il a senti une odeur de putréfaction, moi pas. Il écrit aussi que Gori a été brûlée, pillée et réduite à l’état de ville fantôme, mais à ce moment-là, on ne pouvait pas le dire, tout simplement parce que personne n’y était encore allé. Enfin, nous nous sommes arrêtés à 1,5 kilomètre de Gori. » Gilles Hertzog, fidèle compagnon de route de BHL, confirme lui aussi la version de l’élue : « Non, on n’est pas rentrés dans la ville, on est resté à l’orée de la ville, je ne sais pas à combien de kilomètres de Gori. Il faisait nuit, on apercevait vaguement des bâtiments quand il y avait des fusées éclairantes, mais on n’était que sur le bas-côté d’une route. Il y avait des champs qui brûlaient autour de nous, on nous a dit que c’était du ‘farming’ [des feux allumés par des cultivateurs, ndlr], mais je ne l’ai pas cru. » Et même divergence avec BHL sur l’odeur de putréfaction : « Personnellement, je n’ai rien ressenti, mais peut-être que mon ami Bernard-Henri Lévy lui l’a ressentie. » Dans son reportage, la journaliste du Washington Post raconte elle aussi cette virée [5], mais en précisant bien clairement, en début de l’article, qu’elle n’a pas vu la ville. Le « byline », l’indication du lieu et de la date du reportage placée au début du texte, est très clair : « OUTSIDE GORI, Georgia, Aug. 13 » [« En dehors de Gori, en Géorgie, le 13 août »]. Vendredi 15 : un « braquage » qu’il n’a pas vu
Et que penser de la seconde tentative pour se rendre à Gori le vendredi ? BHL écrit dans Le Monde : « Vendredi matin. Nous décidons, avec Raphaël Glucksmann, Gilles Hertzog et la députée européenne, de revenir à Gori que, suite à l’accord de cessez-le-feu rédigé par Sarkozy et Medvedev, les Russes auraient commencé d’évacuer et où nous sommes censés rejoindre le patriarche orthodoxe de Tbilissi en partance, lui-même, pour Shrinvali, où des cadavres géorgiens seraient livrés aux porcs et aux chiens. « Mais le patriarche est introuvable. Les Russes n’ont rien évacué. Et nous sommes même, cette fois, bloqués vingt kilomètres avant Gori quand une voiture, devant nous, se fait braquer par un escadron d’irréguliers qui, sous l’œil placide d’un officier russe, fait descendre les journalistes et leur arrache caméras, argent, objets personnels et, finalement, leur véhicule. « Fausse nouvelle, donc. L’habituel ballet des fausses nouvelles dans l’art duquel les artisans de la propagande russe semblent décidément passés maîtres. Alors, direction Kaspi, à mi-chemin entre Gori et Tbilissi, où l’interprète de la députée a de la famille et où la situation est, en principe, plus calme. »
e documentariste Raphaël Glucksmann conserve un souvenir différent de ce « braquage ». Le convoi de trois voitures est stoppé au dernier barrage de la police géorgienne où on leur déconseille fortement de continuer : « Les policiers nous ont raconté qu’une voiture de l’UNHCR [le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, ndlr] venait de se faire dépouiller au barrage russe. Nous avons donc rebroussé chemin. Je n’ai pas vu cette scène. C’est simple, la route fait un coude et juste après, à 500 mètres environ de là où nous sommes, il y a le barrage russe, mais on ne le voit pas. » La version de l’eurodéputée sonne, elle aussi, bien différemment de celle de BHL. Contrairement à ce qu’affirme l’intellectuel, elle n’était pas à ses côtés à ce moment précis : « Le jeudi, les autorités géorgiennes m’ont assuré que je pourrais aller le lendemain à Gori avec un convoi humanitaire. Mais, le vendredi, on attend une heure, deux heures, et on n’obtient toujours pas d’accord des Russes pour faire partir le convoi humanitaire. « Je n’ai donc pas pris de voiture en direction de Gori avec Bernard-Henri Lévy. Je n’ai pas non plus cherché le patriarche, qui a eu l’autorisation de se rendre à Shrinvali pour aller récupérer des corps de Géorgiens, car je savais où il était, mais j’ai seulement regretté de ne pas l’avoir contacté avant. « Je n’avais toujours pas bougé de Tbilissi quand, avec mon assistante géorgienne, on décide alors de se rendre au village de Kaspi, qui n’est pas en zone occupée. Et c’est là que Bernard-Henri Lévy revient vers moi et me dit : « On a fait équipe hier, est-ce qu’on continue à faire équipe ? » Gilles Hertzog, n’était pas non plus avec BHL : « Moi, je ne sais pas, je n’étais pas dans la même voiture que lui. Je ne sais plus exactement… Vous savez, on laisse faire nos chauffeurs, ce sont eux qui décident, qui savent où on peut aller. » Les autos partent en fait à Kaspi pour constater la destruction d’une usine électrique que filmera Glucksmann. Dernière soirée à Tbilissi, Sartre et la pureté dangereuse Vendredi, seconde rencontre du philosophe avec le président géorgien Mikheïl Saakachvili. Bloqué depuis plusieurs jours dans sa résidence, le chef d’Etat interroge BHL et Raphaël Glucksmann : « Il nous a demandé comment c’était à Gori et Kaspi. Puis, ils ont un échange sur le thème : « Pourquoi l’Occident ne répond pas ? » Dans le récit qu’il a rapporté pour VSD, Hertzog raconte : « Bernard-Henri Lévy tente de leur remonter le moral. Pourquoi ne pas inciter les pays de l’Otan qui ont appuyé la demande de la Géorgie à se prononcer solennellement ? Pourquoi ne pas tenir vos conseils des ministres dans une ville menacée ? Saakachvili retrouve un instant le sourire. ‘Très bonnes idées !’, lance-t-il. » Ensuite, selon Glucksmann, les deux hommes parlent philosophie : « Saakachvili a lu ‘La Pureté dangereuse’ et puis il a eu une prof de philo, ancienne correspondante de Sartre, et comme BHL a écrit sur Sartre… » Retour à l’hôtel à l’aube, fin de l’escapade, tout le monde reprend l’avion vers 8h du matin. Direction Nice, où BHL a un rendez-vous. La folle vie continue. Le journal britannique The Independent [7] ne s’est pas trompé sur la leçon à tirer de toute l’histoire. Dès lundi 18 août, il écrivait: « Les Américains ont envoyé des couvertures, les Estoniens des médecins, mais ce sont les Français qui, assurément, sont venus au secours des gens de l’Ossétie du Sud en proposant d’envoyer leur ‘nouveau philosophe’ [en français dans le texte, ndlr] Bernard-Henri Lévy. » Julien Martin, Pascal Riché et David Servenay
Liens:
[1] http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/08/19/choses-vues-dans-la-georgie-en-guerre-par-bernard-henri-levy_1085547_3214_1.html
[2] http://www.rue89.com/2008/08/21/les-reponses-de-bernard-henri-levy-a-rue89
[3] http://www.lexpress.fr/actualite/monde/gori-ville-fantome-et-cite-interdite_550120.html
[4] http://www.rue89.com/2008/08/24/droit-de-reponse-de-gilles-hertzog
[5] http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/08/13/AR2008081303759.html
[6] http://www.rue89.com/2008/08/23/droit-de-reponse-de-raphael-glucksmann
[7] http://www.independent.co.uk/opinion/columnists/pandora/pandora-bernardhenri-lvy-french-gift-to-georgia-900650.html
--- vedi anche / a lire aussi:
http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1500
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Nei pressi di Kabul feriti tre militari italiani, le loro condizioni non sono gravi
Feriti tre militari italiani. Un'esplosione ha investito stamani una pattuglia di militari italiani nei pressi di Kabul: tre sono rimasti feriti, in modo non grave. Un altro soldato della coalizione, la cui nazionalità non è stata resa nota, è rimasto ucciso. Il fatto è avvenuto stamani intorno alle 7.20 ora locale (le 4.50 in Italia) quando un mezzo VM90 protetto del contingente italiano è stato investito da un'esplosione in una zona rurale a circa 20 chilometri a nord da Kabul.
I militari, spiegano al contingente, stavano andando a svolgere un'attività pianificata di bonifica di ordigni rinvenuti nei giorni scorsi. I feriti, sempre secondo quanto è stato possibile apprendere, sono tutti alpini: uno del 9/o Reggimento dell'Aquila, gli altri due del 2/o Reggimento genio guastatori di Trento. I familiari sono stati informati. Sulla natura dell'esplosione sono ancora in corso accertamenti, ma è molto probabile che a provocarla sia stato un ordigno rudimentale comandato a distanza, che ha colpito la parte posteriore del VM protetto.
Dall'inizio di agosto sono 41 i soldati delle forze internazionali (Enduring Freedom e Isaf) morti in Afghanistan. Il mese più sanguinoso per i militari stranieri dall'invasione dell'autunno 2001 è stato lo scorso giugno, quando morirono 49 effettivi della coalizione.
Decapitati quattro dei 10 parà francesi. Quattro dei dieci parà francesi uccisi martedì scorso nell'imboscata talebana di Surobi sono stati decapitati. Lo hanno riferito a PeaceReporter fonti occidentali a Kabul, aggiungendo che la stessa sorte era toccata a due dei nove soldati Usa uccisi dai guerriglieri lo scorso 13 luglio nella provincia orientale di Kunar. La versione ufficiale riferiva che i dieci militari francesi erano morti nel corso di uno scontro a fuoco.
(22 agosto 2008)