Informazione


Nelle sue "Riflessioni" datate lunedì 1 ottobre 2007, Fidel Castro ha scritto di un messaggio di solidarietà da lui inviato a Milosevic il 25 marzo 1999, nel corso della aggressione della NATO contro il paese di cui Milosevic era il presidente.
Il 2 ottobre 2007, lo stesso Castro ha rivelato di aver ricevuto da Milosevic il seguente testo di risposta:

           

“Eccellentissimo Signor Presidente:

           

“Ho ricevuto il suo messaggio del 25 marzo 1999 con interesse e sincera gratitudine. La ringrazio per le sue decise parole d’appoggio e di stimolo alla Iugoslavia, e inoltre per la condanna all’aggressione della NATO espressa da Cuba e dai suoi rappresentanti durante le sedute delle Nazioni Unite. La Repubblica Federale dI Iugoslavia è sottoposta da parte degli  Stati Uniti e della NATO a un’aggressione, la più grande a livello mondiale dai tempi delle aggressioni di Hitler. È stato commesso un crimine non solo contro la Repubblica Federale di Iugoslavia quale Stato pacifico, sovrano e indipendente, bensì un’aggressione contro tutto ciò che nel mondo intero possiede un valore alle porte del XXI secolo: al sistema delle Nazioni Unite, al Movimento dei Paesi Non Allineati, alle fondamenta stesse della legalità, ai diritti umani e alla civiltà in generale. Mi sento orgoglioso di poterle comunicare che l’aggressione ha solamente reso più omogenea e ha rafforzato la determinazione dei popoli della Iugoslavia a resistere e a difendere la libertà, la sovranità e l’integrità territoriale. Le nostre forze armate e il popolo sono decisi e disposti ad assolvere il loro compito. Per questo per noi è benvenuta e, oltretutto, necessaria, la solidarietà e l’aiuto degli amici di tutto il mondo, nella maniera più ampia e forte possibile.

           

“Il comportamento del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite riguardo all’aggressione della NATO alla Repubblica Federale di Iugoslava rappresenta una sconfitta per le Nazioni Unite. È un segnale molto negativo e un monito importante per il mondo intero, specialmente per i paesi medi e piccoli, sebbene non lo sia solo per loro. Sono sicuro che Lei è informato di come la Repubblica Federale di Iugoslava e la Repubblica Serba si siano continuamente e sinceramente impegnate nel cercare una soluzione politica per il Kosovo e la Metohija sempre nell’interesse di tutte le comunità nazionali che vivono lì e che rispettano il nostro ordine costituzionale. La prego, signor Presidente, di far sì che l’amicizia di Cuba continui la sua azione in seno al Movimento al fine di convocare l’Ufficio di Coordinamento dei Non Allineati e che il gruppo d’amici condanni risolutamente l’aggressione della NATO alla Repubblica Federale di Iugoslavia. Sono altresì convinto che il Suo prestigio personale sarebbe di grande utilità per incoraggiare i paesi dell’America Centrale e del Sud e, più in generale, i paesi Non Allineati ad alzare la voce per esprimere una forte condanna di questa vandalica aggressione. Ancora una volta, nel ringraziare per la solidarietà e per l’appoggio alla Repubblica Federale di Iugoslavia, esprimo la speranza che rimarremo in stretto contatto. Voglia ricevere, signor Presidente, l’espressione del mio più profondo rispetto.

           

“Firmato Slobodan Milosevic” 

(30 marzo 1999)

           


Tratto da:
RIFLESSIONI DEL COMANDANTE IN CAPO: LA RISPOSTA DI MILOSEVIC
di Fidel Castro Ruz - 2 ottobre 2007 - 5:32 p.m.
Fonte: G.A.MA.DI. - http://www.gamadilavoce.it, da Ambasciata delle Repubblica di Cuba


=== Con l'occasione segnaliamo:

IL NUOVO INDIRIZZO DEL SITO DELL'ICDSM: http://www.icdsm.info/


IL CONTO PER LA RACCOLTA DI FONDI PER L'INIZIATIVA LEGALE CONTRO IL "TRIBUNALE AD HOC" DELL'AIA: 

Intestazione: Vereinigung für Internationale Solidarität (VIS) e.V.
Banca: Swiss Post Postfinance, CH-3030 Bern (Svizzera)
IBAN: CH35 0900 0000 9198 2587 8
BIC (SWIFT): POFICHBE
Causale: Defence




Crise financière mondiale

L’US $ est une monnaie privée

17 SEPTEMBRE 2007


On ne peut comprendre la crise financière actuelle, ni les rapports de force internationaux, sans tenir compte du caractère privé de la Banque centrale des États-Unis (la « Fed »). C’est elle, c’est-à-dire un consortium de banques privées, et non le gouvernement de Washington qui édite les billets verts.

Les manipulations du système monétaire et du système des changes provoquent le scandale le plus important de notre époque. Pour la première fois, l’escroquerie monétaire atteint des dimensions mondiales, parce qu’elle a lieu effectivement dans le monde entier, qu’aucun gouvernement ne peut plus la contrôler ni la stopper ou l’empêcher et que, formellement, elle a même lieu légalement en raison de lois désuètes.

L’étape décisive dans la rupture avec la monnaie d’Etat a été la fondation, en 1913, du Système fédéral de réserve des Etats-Unis. Dès la fin du XIXe siècle, les banques sous la coupe de l’empire Rotschild ont lancé une grande campagne pour prendre le contrôle de l’économie des Etats-Unis. Venant d’Europe, les Rotschild ont financé la Banque J.P. Morgan & Co., la Banque Kuhn Loeb & Co., John D. Rockefellers Standard Oil Co., les chemins de fer d’Edward Harriman et les aciéries ­d’Andrew Carnegie.

Aux environs de l’an 1900, les Rotschild ont envoyé aux Etats-Unis un de leurs agents, Paul Warburg, pour coopérer avec la Banque Kühn Loeb & Co. Jacob Schiff et Paul Warburg ont lancé une campagne visant à instaurer des « Federal Reserve Banks » (FED), instituts privés d’émission. Appuyés par les deux grands groupes financiers Rotschild et Rockefeller, ils sont parvenus à fonder une banque centrale privée ayant le droit d’émettre sa propre monnaie, moyen légal de paiement garanti à l’origine par l’Etat. L’instauration de la FED en 1913 a permis aux banquiers internationaux de raffermir leur puissance financière aux Etats-Unis. Paul Warburg a été le premier président de la FED.

Le XVIe amendement de la Constitution états-unienne, qui a permis au gouvernement de prélever un impôt sur le revenu, a suivi la fondation de la FED. Telle était la conséquence du fait que le gouvernement ne pouvait plus émettre sa propre monnaie. Ainsi, les banquiers internationaux faisaient indirectement main basse sur le patrimoine privé des citoyens états-uniens. A l’époque, les plus importants actionnaires de la FED étaient :

 1. Les banques Rothschild de Paris et de Londres
 2. La Banque Lazard frères de Paris
 3. La Banque Israel Moses Seif en Italie
 4. La Banque Warburg à Amsterdam et à Hambourg
 5. La Banque Lehmann à New York
 6. La Banque Kuhn Loeb & Co. à New York
 7. La Banque Rockefeller Chase Manhatten à New York
 8. La Banque Goldman Sachs à New York.

Après la Première Guerre mondiale, les réserves d’or mondiales ont été accumulées dans cette banque privée qu’était la FED, de sorte que de nombreuses banques centrales n’ont plus pu maintenir l’étalon-or et que leur pays a sombré dans la déflation – la première crise économique mondiale. Même pendant la Guerre mondiale, les Etats-Unis ont exigé des pays en guerre qu’ils paient les armements livrés en or. Après la fin de la guerre, l’or de l’Allemagne a dû aussi être cédé comme butin de guerre. A elles seules, plus de 30 000 tonnes d’or du monde se sont ainsi accumulées aux Etats-Unis. Cet or a servi de couverture au dollar. Toutefois, comme une grande partie des dollars étaient détenus dans les banques centrales étrangères comme réserves monétaires, les Etats-Unis ont pu imprimer et dépenser davantage de dollars qu’ils n’avaient d’or. En effet, les autres pays avaient besoin de dollars pour acheter des matières premières, traitées uniquement en cette monnaie. Outre l’or, le dollar est donc devenu de plus en plus une des réserves monétaires principales des banques centrales étrangères. Le règne du dollar dans le monde avait commencé.

En 1971, Richard Nixon (37e président des Etats-Unis de 1969 à 1974) a résilié l’obligation de convertir le dollar en or (l’étalon de change-or) et, simultanément, la garantie de l’Etat à propos du dollar. Depuis lors, le billet vert n’est couvert ni par l’or ni par une garantie de l’Etat ; il s’agit donc de la monnaie privée libre de la FED. Or la masse monétaire de dollars en circulation déterminée par la FED (depuis mars 2006, celle-ci ne publie plus le chiffre de la masse monétaire M3) est devenue un problème insoluble : pendant que la masse mondiale de biens quadruplait au cours des 30 dernières années, la masse monétaire s’est multipliée par quarante.

Comment fonctionne cette banque privée qui a le droit d’imprimer des dollars ? La FED produit des dollars. Ceux-ci sont prêtés au gouvernement des Etats-Unis contre des obligations qui servent de « sûretés » à la FED. Les banques de la FED qui détiennent ces titres perçoivent des intérêts annuels. Astucieux, n’est-il pas vrai ? Dès 1992, les obligations détenues par la FED avaient une valeur de quelque 5 trillions de dollars, et les intérêts payés par les contribuables états-uniens augmentent constamment. La FED s’est appropriée ce patrimoine incroyable en prêtant de l’argent au gouvernement états-unien et en encaissant alors des intérêts. La contre-valeur : du papier de couleur, nommé dollar.

Répétons-le : le dollar est émis non pas par le gouvernement des Etats-Unis, mais par la FED, qui est contrôlée par des banques privées et met à disposition du gouvernement de l’argent et, en contre-partie, encaisse largement des intérêts et prélève des impôts. Personne ne remarque cette duperie. De plus, les obligations émises par le gouvernement donnent à la FED un droit de gage, public et privé, sur l’ensemble des biens-fonds des Etats-Unis. De nombreuses actions en justice se sont efforcées de faire annuler la loi sur la FED, mais sans succès jusqu’à maintenant. Le président John F. Kennedy a été le premier à tenter de transformer la FED en édictant un décret présidentiel (« Executive 0rder 11110 »). Peu après, il a été assassiné, probablement par son propre service de renseignement. Le premier acte de son successeur, Lyndon B. Johnson, a été d’annuler le décret de son prédécesseur dès son retour de Dallas à Washington, dans l’avion présidentiel.

Et aujourd’hui ? Les banques privées tentent par tous les moyens de maintenir et d’assurer leur gigantesque source de revenu qu’est le dollar. Les Etats qui veulent nouer leurs relations commerciales internationales sur la base de l’euro, tels l’Irak, l’Iran ou le Venezuela, sont déclarés terroristes. Les gouvernements sont forcés de livrer des produits aux Etats-Unis contre des dollars sans valeur, et l’augmentation effrénée de la liquidité fournit à la haute finance les liquidités illimitées avec lesquelles elle peut acheter dans le monde entier. Les banques centrales du monde entier sont forcées de détenir des dollars sans valeur comme « réserves monétaires ». Le dollar des Etats-Unis est la monnaie privée de la haute finance, garantie par personne si ce n’est par elle-même, utilisée pour maximiser le profit, accrue sans vergogne, employée comme moyen de domination mondiale et pour accaparer toutes les ma­tières premières et autres valeurs au monde.



Source : Internationaler Hintergrundinformationsdienst für Politik, Wirtschaft und Wehrwesen, juillet-août 2007.


Lunedi 6 ottobre 2003 moriva a Roma Antonio Jerkov.

Nato nel 1922 presso Benkovac, tra la Krajina e Dalmatinska Zagora,
Jerkov frequenta le scuole superiori a Valjevo in Serbia. All'inizio
degli anni Quaranta, durante la guerra di Liberazione, Jerkov e' a
Zagabria. Impegnato nel movimento giovanile cattolico, egli guarda
con stupore ed angoscia a quello che sta succedendo nello Stato
Indipendente Croato degli ustascia, guidato dal nazista Ante Pavelic
con l'appoggio di tutto il clero. Sono anni di traumi e scissioni per
ogni coscienza: lo stesso Alojzije Stepinac, arcivescovo di Zagabria
collaborazionista di Pavelic, viene colto da Jerkov mentre piange la
morte del fratello partigiano. La disapprovazione di Stepinac per la
lotta partigiana non fa esitare Jerkov, che entra a far parte del
Movimento Popolare di Liberazione (NOP), per il quale svolge compiti
della massima importanza, e pericolosi.
E' il periodo della storica assemblea del Comitato Antifascista di
Liberazione Popolare della Jugoslavia (AVNOJ: Jajce, Bosnia, fine
novembre 1943), che promuove la lotta per la liberta'
dall'occupazione straniera e la creazione di una Federazione di tutti
i popoli dell'area. Jerkov e' ormai uno jugoslavista convinto, e tale
rimarra' fino alla morte.
A noi diceva: dobbiamo sempre parlare di "Jugoslavia", e lo
"jugoslavo" e' la nostra lingua. Atteggiamento valido a maggior
ragione adesso, quando si vuole cancellare il nome della Jugoslavia
dalle coscienze e dalla Storia, dopo averlo proditoriamente
cancellato dalle mappe geografiche.

Trasferitosi a Roma si laurea, nel primo dopoguerra, in Storia e
Filosofia. Diventa giornalista, analista della politica vaticana,
addetto culturale all'Ambasciata. Fonda un Centro di informazione
politica, e prosegue fino agli anni Novanta in un lavoro di
documentazione ed analisi minuziosa, sui mille risvolti della vita
politica jugoslava, che lo portera' a creare e dirigere il bimestrale
"Balcanica", unica fonte di informazione di orientamento jugoslavista
in un panorama politico-diplomatico devastato dalla guerra e dai
voltafaccia. E' l'ennesima occasione, per Jerkov, di dimostrare il
suo amore per la sua terra, i popoli e le nazionalita' che la abitano.

Negli ultimi anni continuava a viaggiare, nonostante la salute
precaria: si recava alle terme di Rogaska Slatina in Slovenia, si
fermava a Trieste, ed in ogni occasione curava i contatti con i
rappresentanti delle comunita' serba, croata, slovena, e con tutti
gli amici della Jugoslavia.
Su "Balcanica" si impegno' in particolare a promuovere la conoscenza
della Macedonia di Gligorov, che del suo grande paese ormai
frammentato manteneva la struttura multinazionale, fondata sui valori
di Unita' e Fratellanza. La vittoria elettorale delle destre
nazionaliste muto' tragicamente lo scenario anche in Macedonia, con
esiti tuttora imprevedibili. I valori ai quali Antonio Jerkov ha
dedicato tutta la propria vita restano oggi piu' giusti e
indispensabili che mai.

I compagni del Coordinamento Romano
2003-2007


3 OCTOBRE 2007

Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères


Un Conseil européen des relations étrangères (European Council on Foreign Relations - ECFR), équivalent du CFR états-unien, sera lancé en grande pompe le 9 novembre 2007, à l’occasion du 18e anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

Selon nos informations, les réunions préparatoires ont été organisées par George Soros à New York. L’ECFR a immédiatement engagé vingt employés et ouvert des bureaux dans sept capitales Berlin, Londres, Madrid, Paris, Rome, Sofia et Varsovie, mais pas Bruxelles. Il est principalement financé par la Fondation George Soros, par le Fundación para las Relaciones Internacionales y el Diálogo Exterior (liée à El Pais), et par la Communitas Foundation (c’est-à-dire la banque bulgare BRIB).

Les adhésions se font par cooptation pour une durée de 5 ans. Les 50 premiers membres sont :
Urban Ahlin - Martti Ahtisaari - Giuliano Amato - Hannes Androsch - Marek Belka - Svetoslav Bojilov - Emma Bonino - Robert Cooper - Marta Dassu - Gijs de Vries - Jean-Luc Dehaene - Gianfranco Dell’Alba - Andrew Duff - Sarmite Elerte - Brian Eno - Joschka Fischer - Timothy Garton Ash - Bronislaw Geremek - Diego Hidalgo - Mary Kaldor - Gerald Knaus - Caio Koch-Weser - Rem Koolhaas - Ivan Krastev - Mart Laar - Mark Leonard - Adam Lury - Alain Minc - Christine Ockrent - Leoluca Orlando - Cem Özdemir - Simon Panek - Teresa Patricio Gouveia - Chris Patten - Diana Pinto - Andrew Puddephatt - Sigrid Rausing - Albert Rohan - Pierre Schori - Narcís Serra - Elif Shafak - Aleksander Smolar - George Soros - Dominique Strauss-Kahn - Helle Thorning Schmidt - Michiel Van Hulten - Mabel Van Oranje - Antonio Vitorino - Stephen Wall - Andre Wilkens.

Trois co-président sont été désignés : Martti Ahtisaari, Joschka Fischer, et Mabel van Oranje (représentant George Soros).

Au menu des travaux immédiats : l’indépendance du Kosovo et l’intégration des Balkans —Turquie incluse— dans l’Union. À moyen terme, le Conseil devra pallier au rejet du projet de Traité constitutionnel par les peuples français et néerlandais en favorisant, d’une manière ou d’une autre, la fusion des fonctions de Haut Représentant et de Commissaire chargé des relations extérieures. Enfin, à long terme, le Conseil favorisera l’intégration complète des politiques étrangères des États membres dans l’Union « afin qu’elle ne parle que d’une seule voix ».

La création de l’ECFR reprend le projet de l’ambassadeur George Kennan en 1947, mais va au-delà encore pour assurer la perennité du système américaniste. Au moment où les États-Unis montrent des signes de faiblesse, il s’agit de créer une Europe unie qui fasse le pendant des États-Unis et constitue avec eux un vaste ensemble transatlantique.



http://www.voltairenet.org/article149903.html

Contrôle des médias & Colonialisme


Quand les États-unis se justifient à travers les médias irakiens

par Ossama Lotfy


À l’occasion de la déclassification, pour le moins inattendue, d’un rapport du département de la Défense des États-unis, le Réseau Voltaire revient sur la manière dont Washington contrôle et corrompt aujourd’hui les médias irakiens. Un plan de guerre médiatique, lui aussi préparé de longue date, qui prive l’Irak de toute démocratie authentique.

3 OCTOBRE 2007


Une supercherie peut en cacher une autre. Peu de temps aura suffi pour réaliser l’incroyable mystification que constituaient « les armes de destruction (distractions ?) massives », dont nul n’a jamais trouvé trace, avant comme après l’invasion de l’Irak. Que ce soit la commission de contrôle, d’inspection et de vérification de l’ONU, dirigée par Hans Blix, ou bien l’administration Bush, embarrassée et silencieuse, à l’image d’un Colin Powell qui avouait à demi-mot plus récemment qu’elles n’avaient jamais existé [1].
Cependant, l’intoxication médiatique dont a été victime – et complice - la presse dominante [
2], manipulée afin de conditionner l’opinion publique à la possibilité d’une guerre dès 2003, a longtemps occulté la façon dont des médias irakiens et du Moyen-Orient étaient depuis le début du conflit contrôlés par les États-unis.

Il aura fallu attendre la fin de l’année 2005, et les premières révélations de scandale par la presse mainstream états-unienne pour réaliser que la justification de l’occupation de la Coalition et de ses desseins colonialistes d’un Irak soi-disant démocratisé – par de récentes élections législatives -, se faisaient « par tous les moyens nécessaires ». Y compris par la corruption d’un des baromètres de la liberté d’expression d’un pays prétendument démocratique : la presse. C’est ce que le Los Angeles Times et le New York Times ont rapporté quelques mois après la presse arabe, entre fin novembre 2005 et janvier 2006 [3]. Ils ont donné de nombreux exemples de situations où, des journalistes irakiens, travaillant dans « des journaux indépendants » et dont les articles vantaient les mérites de l’armée d’occupation – et donc fustigeant de facto la rébellion, étaient en fait soudoyés. De sorte que ces espaces rédactionnels étaient achetés et rédigés directement depuis l’ « Operation information Task force » par des militaires états-uniens travaillant aux « opérations d’informations », alors même que ces journaux présentaient ces sujets comme des récits et comptes rendus indépendants de leurs journalistes. Ce mode de propagande fait de good stories —caractéristique de la presse anglo-saxonne—, de reportages, de comptes-rendus partiels et partials d’opérations militaires aux sources non-identifiables, était connu des rédacteurs en chef de ces médias. Lorsque des explications leur ont été demandées, certains d’entre eux ont répondu que la « provenance inconnue » et le contenu pro-US de ces articles ne les dérangaient pas, qu’ils les publiaient en connaissance de cause.

Bien loin de n’être que quelques cas isolés, ces informations ont révélé l’existence d’une corruption institutionnalisée par un ensemble d’entreprises de relations publiques à la solde du département de la Défense, la plus efficace et influente d’entre elles étant le Lincoln Group [4]. Un système de propagande estimé à 300 millions de dollars qui s’est étendu dans tous le Moyen Orient, où il n’est pas rare que les rédacteurs en chef de certaines rédactions reçoivent certains coups de fil de ces « entreprises de relations publiques ».
Ce que l’ancien secrétaire de la défense Donald Rumsfeld aux paraphrases énigmatiques, avec la rhétorique ironique qui a toujours été la sienne, appelait : « des méthodes non traditionnelles permettant de fournir des informations exactes au peuple irakien ». [
5]
Ce que l’on ne savait cependant pas, c’est que comme pour la propagande des « armes de destructions massives », ce plan de contrôle des médias irakiens et de conditionnement de leur population à un régime d’occupation, était déjà préparé avant l’invasion de l’Irak par le département de la Défense. Trois mois avant, plus exactement.


« Rapid Reaction Media Team », le rôle des médias dans l’Irak libéré

Ce système de propagande, synthétisé dans Rapid Reaction Media Team, un document récemment révélé par la National Security Archive [6], avait été préparé quelques mois avant l’invasion de l’Irak. Rédigé par le Bureau des opérations spéciales et des conflits de basses intensités, ainsi que par le Bureau des plans spéciaux pour les affaires du Proche-Orient et de l’Asie du Sud (Plans spéciaux), dépendants tous deux du département de la Défense [7], ce rapport avait pour objectif, d’une part, de persuader la population irakienne de la stabilité du pays et du bien fondé de l’occupation, d’autre part, de maintenir une vision acceptable du conflit aux États-unis.
Dans la même logique que les opérations psychologiques menées par les PSYOPS [
8]le document prévoyait à l’avance comment les médias irakiens devaient être réorganisés, « dans le cas où les hostilités seraient nécessaires pour libérer l’Irak ». (sic)


White Paper « Rapid Reaction Media Team » Concept

2.0 Concept Overview (extrait) :
« Après la cessation des hostilités, le fait de mettre immédiatement en place des équipes de médias irakien entraînés par des professionnelles états-uniens, pour présenter un nouvel Irak (par les Irakiens et pour les Irakiens) avec des espoirs de prospérité et de démocratie futur, aura un impact psychologique et politique sur le peuple irakien. »

Aussi était-il dors et déjà prévu qu’une campagne d’information d’ensemble de la « Rapid Reaction Media Team » devait se préparer, « durant la phase précédant les hostilités en Irak ». Pour ensuite servir de « pont entre les médias contrôlés par le régime de Saddam Hussein et à long terme, les réseaux de “médias libres d’Irak“ dans l’ère suivant Saddam ». Ceux-là devant servir d’exemple « d’émancipation », « de modèle dans le Moyen Orient où tant de médias arabes détestés agissent comme des armes de destructions massives » [9].
Presse écrite, radios, chaînes de télévisions ; des médias à créer – l’ « Iraqi free media » - aux premières estimations de leurs coûts, jusqu’aux nombres d’heures que ceux-ci doivent émettre, ainsi que les émissions préprogrammées... Avec minutie, le département de la défense avait préparé ce que devait être la presse « libre et indépendante » de la « démocratie » irakienne.

Conformément à ce qui était prévu, l’Iraqi Media Network (IMN), regroupant une chaîne de télévision, deux radios et le quotidien Al-Sabah, a été créé exactement 9 jours avant l’invasion du pays. Un groupe de presse reprenant presque mot pour mot les objectifs énoncés dans le rapport [10], et dont les liens de financements et de contrôle directs par le département de la Défense états-unien se sont précisés au fur et à mesure des mois [11].
Parallèlement à cela, dès les premiers jours de l’invasion, Al Jazeera a été à plusieurs reprises la cible des forces de la coalition. Plusieurs de ses journalistes ont été tués, jusqu’à ce qu’elles décident de détruire les bureaux de la chaîne qatarie à Bagdad. Ce, pendant que la « presse indépendante » irakienne, majoritairement corrompue comme nous l’avons vu, se développait de façon exponentielle.

Quelques jours après, le 10 avril 2003, date de la première diffusion de la chaîne de télévision de l’IMN, le directeur Ahmad al-Rikaby [12], pouvait ainsi annoncer à ses téléspectateurs, depuis une tente de l’armée états-unienne, la « Bienvenue dans un nouvel Irak ». Quelques semaines plus tard, Paul Bremer, à la tête de l’Autorité provisoire de la coalition, déclarait que l’IMN devait prendre provisoirement la place du ministère de l’Information, tout puissant sous le régime de Saddam Hussein. Lieu où, quelques semaines après l’avoir bombardé, l’IMN s’est symboliquement installé.


Documents joints



 

"Rapid Reaction Media Team", le document déclassifié par le Département de la défense, datant de janvier 2003.

(PDF - 335.1 ko: http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/White_Paper_-Rapid_Reaction_media_team_Concept.pdf )
 





Mes remerciements à la National Security Archive pour ses fonds d’archives régulièrement mis à jour.



[1] « Colin Powell regrette ses accusations contre l’Irak », Réseau Voltaire, 12 septembre 2005.

[2] Voir aussi, « Judith Miller, journaliste d’intoxication massive », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 5 mars 2004.

[3] "U.S. Military Stages Media Offensive in Iraq", Marc Mazzetti et Borzou Daragahi. Article paru dans le Los Angeles Times, 29 novembre 2005. Ainsi que le New York Times à partir de janvier 2006.

[4] Ndlr : le Lincoln Group a été crée suite à l’invasion de l’Irak en 2003, pour prendre son appellation et sa constitution définitive en 2004.

[5] "Guerre Médiatique", Donald Rumsfeld. Tribune parue dans La Libre Belgique, mars 2006. Propos exacts : « En Irak, par exemple, l’armée américaine, en étroite collaboration avec le gouvernement irakien, a recherché des méthodes non traditionnelles permettant de fournir des informations exactes au peuple irakien. Mais cette démarche a été qualifiée "d’achat d’informations".L’explosion du nombre d’articles de presse critiques qui en résulte provoque un arrêt général de toute activité et de toute initiative. Cela mène à un « effet de gel »parmi ceux qui servent dans le domaine des affaires publiques militaires, qui en concluent qu’aucune innovation n’est tolérée. »

[6] Rapid Reaction Media Team, document consultable sur : http://www.gwu.edu/ nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB219/index.htm

[7] « Le dispositif Cheney », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2004.

[8] Les Plans du Pentagone pour contrôler l’information, Ossama Lotfy

[9] Se référer aux deux premières parties du Rapid Reaction Media Team.

[10] L’IMN se définit comme étant : « un corps intérim ayant pour objectif de construire de nouvelles infrastructures, d’entraîner des journalistes et poser les fondations d’une politique de media public. »

[11] Information parue dans le Washington Post du 16/10/2003

[12] Ahmad al-Rikaby quitta ses fonctions en août 2003. Estimant que l’IMN ne pouvait concurencer Al-Jazeera ou les autres sources d’informations alternatives. (Source : dépêches de l’Associated Press du 6/08/2003)




GIOVEDI' 4 OTTOBRE ORE 18.30

C/O COMUNITA' DEGLI ITALIANI DI CAPODISTRIA - KOPER

Edoardo Kanzian, animatore del Volontariato Culturale, promuove con 
le associazoioni no-profit "IL PANE E LE ROSE", "CIRCOLO ISTRIA", in 
collaborazione con la rivista "IL CALENDARIO DEL POPOLO" di Milano, 
diretto dal prof. Franco Della Peruta, e il patrocinio dell' ISTITUTO 
GRAMSCI DEL FRIULI VENEZIA GIULIA, un incontro sul tema: 

"ANTONIO GRAMSCI (1891-1937) INTELLETTUALE DEL DOMANI" 
(a settanta anni dalla morte)

INTERVENGONO:

prof. Fulvio SALIMBENI (docente di storia- Università di Udine)

dott. Livio DORIGO (presidente del Circolo Istria)

prof. Fulvio SENARDI (DOCENTE, CRITICO LETTERARIO)

Nell'occasione viene proiettato un DVD RAI di Giorgio BARATTA con 
Dario FO.

Le "Lettere dal carcere", premio Viareggio nel 1947, i "Quaderni dal 
carcere", 3000 pagine in 33 quaderni scritti dal 1929 al 1935, sono 
la testimonianza di questo pensatore, considerato dalla critica il 
più influente intellettuale italiano del '900.
Il nome di Antonio Gramsci figura nell'elenco dei 250 autori più 
citati nella letteratura internazionale.
La sua opera, come tutti i classici autentici, è un'espressione della 
sua epoca, ma al tempo stesso resiste alla contingenza e resta aperta 
al dialogo con le generazioni future.

Edoardo Kanzian




("I progressisti dovrebbero esigere dai governi occidentali che ingeriscano DI MENO, e non di più, negli affari interni degli altri paesi". Queste le parole, semplici e chiare, di Jean Bricmont a giustificare il suo rifiuto ad unirsi alla enorme campagna internazionale in atto sulla questione birmana.
Sullo stesso argomento segnaliamo anche:

Birmanie : la sollicitude intéressée des États-Unis

Democrazia ma non solo: è partita la corsa alle ricchezze di Myanmar (Piergiorgio Pescali)

Démocratie et à-côtés : la course aux richesses du Myanmar a commencé (Piergiorgio Pescali)

Prestigious (German Foreign Policy Newsletter 2007/09/25)



Pourquoi je n'irai pas à la manif Birmanie

Jean Bricmont

 
Je n'irai pas à la manif (de Bruxelles) , même en admettant que la situation en Birmanie est horrible, que l'opposition a entièrement raison etc., parce que:
 
1. Je pense que les progressistes doivent exiger des gouvernements occidentaux - dont le nôtre - qu'ils s'ingèrent moins et non plus dans les affaires intérieures des autres pays. C'est un principe général, qui est soutenu par tout le mouvement des pays non alignés. Il faut exiger moins de sanctions, pas plus, et refuser l'usage des droits de l'homme et de la démocratie comme instrument d'ingérence. 
Nous n'avons aucun moyen d'agir directement sur la situation en Birmanie, et tout ce que l'on fait c'est de demander au gouvernement belge, qui suit en cela les Etats-Unis, de prendre des sanctions. La priorité des progressistes à mon avis, devrait être, lors d'une crise comme celle-ci, de connaître et de faire connaître les points de vue des gouvernements qui s'opposent à l'hégémonie américaine, la Chine par ex., ou d'autres pays du tiers-monde. 

2. A partir du moment où une "cause" est soutenue par les Etats-Unis, et par tous les médias des pays occidentaux, comme celle-ci, ou, dans le temps, les rebelles afghans (à l'époque soviétique) , Solidarnosc, les Kurdes en Irak ou les Kosovars, elle n'a pas besoin de l'aide de ma modeste personne. Je préfère réserver mon temps et mes efforts à des causes que les grandes puissances ne soutiennent pas: les Palestiniens, l'opposition libanaise, les Irakiens, et le droit pour l'Iran à l'énergie nucléaire. 

3. Je pense que ce serait une excellente "initiative citoyenne" de boycotter délibérément les manifestations auxquelles nous invitent nos médias. Quand on voit la quantité de manipulations auxquels ils se livrent, jouant sur les bons sentiments pour nous faire adhérer à l'agenda occidental du moment, la vraie résistance consiste par commencer en leur disant: Non. 
Par "manipulation" je ne veux pas dire que la situation n'est pas terrible en Birmanie, mais la question des priorités se pose. Pourquoi focalisent-ils leur attention sur la Birmanie, dont nous ne sommes pas responsables, et pas sur l'Irak, qui est la plus grande catastrophe humanitaire de notre temps (d'après les rappport les plus récents, un million de morts, trois à quatre millions de réfugiés), et dont nos alliés américains sont directement responsables? A quand une manif pour demander que les Américians se retirent du Moyen Orient, cessent leurs menaces contre l'Iran et leur soutien à Israël? On peut être certain qu'aucun média ne serait favorable à celle-ci. Et, étant donné les rapports de force, dans lesquels la soumission intellectuelle des progressistes à l'agenda médiatique joue un grand rôle, personne ne se risquerait à organiser une telle manif. Pourtant, en étant dirigée contre nos alliés et pas contre nos "ennemis" (la Chine), elle aurait au moins le mérite de l'honnêteté. 

Jean Bricmont 


Àlire aussi:

Réponse aux critiques à propos de la Birmanie (Jean Bricmont)

Jean Bricmont répond aux critiques à son précédent article posté sur notre site "Pourquoi je n'irai pas à la manif Birmanie". On pourra trouver ces critiques sur le site Le Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/



(srpskohrvatski / italiano)

### https://www.cnj.it/INIZIATIVE/torino2007.htm ###


Torino 17-19 ottobre 2007

La memoria rimossa -

l'occupazione italiana della Jugoslavia (1941 - 1943)


Gruppi consiliari
della Provincia di Torino
del Comune di Torino
della Regione Piemonte

in collaborazione con

Archivio Nazionale Cinematografico della Resistenza,
Anpi provinciale di Torino,
Istituto friulano per la storia del movimento di liberazione,
Istituto piemontese per la storia della Resistenza e della società contemporanea,
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia


L'occupazione italiana della Jugoslavia (1941 – 1943)

LA MEMORIA RIMOSSA


Mercoledì 17 ottobre 2007

Sala proiezioni del Museo Diffuso della Resistenza

- ore 10: presentazione della manifestazione
-ore 10,30: Occupazione in 26 immagini di Lordan Zafranovic, introduce l'autore
-ore 16: La caduta dell'Italia di Lordan Zafranovic, introduce l'autore
-ore 20,15: materiali filmici inediti sulla Resistenza jugoslava presentati da Lordan
Zafranovic

Giovedì 18 ottobre 2007

Sala proiezioni del Museo Diffuso della Resistenza

-ore 16: Fascist Legacy di Ken Kirby e Massimo Sani, introduce Massimo Sani
-ore 18: Quell'Italia del '43, di Massimo Sani, una o più puntate
-ore 20,15: Fascist Legacy (edizione italiana) di Ken Kirby e Massimo Sani, introduce
Massimo Sani

Venerdì 19 ottobre 2007

Sala dei Consiglieri della Provincia di Torino
Coordina i lavori Angelo Del Boca

-ore 9,30: Introduzione di Angelo Del Boca
-ore10: Alberto Buvoli interviene su fascismo e persecuzione antislava nella Venezia Giulia
-ore 11: Alessandra Kersevan presenta i temi della sua ricerca sul campo di
concentramento di Gonars
-ore 12: The Gonars memorial 1941- 1943: il simbolo della memoria italiana perduta, di
Alessandra Kersevan e Stefano Raspa
-Intervallo per il pranzo
-ore 14,30: Eric Gobetti interviene su caratteri e conseguenze dell'occupazione italiana
della Jugoslavia dal 1941 al 1943
-ore 15,30: Lordan Zafranovic e Massimo Sani intervengono sulla produzione
cinematografica che ha affrontato il tema dell'occupazione italiana della Jugoslavia
-ore16,30: Riccardo Marchis interviene su approcci didattici possibili alle molteplici
implicazioni della storia del confine orientale nell'ambito della storia dell'Italia nel
Novecento
-ore 17,30: Conclusione dei lavori
-ore 18: Presentazione di materiali filmici sulla Resistenza jugoslava
Replica di The Gonars memorial 1941- 1943: il simbolo della memoria italiana perduta.
Introduce l'autrice


--- > Museo Diffuso della Resistenza: corso Valdocco 4/A, Torino

Sala dei Consiglieri della Provincia di Torino: via Maria Vittoria,Torino

Info: 011 4380111 <---


Konferencija u Torinu, 17.-19. oktobra 2007. s naslovom:


"Uklonjeni dio povjesti -
Talijanska okupacija Jugoslavije 1941 – 1943"


Organizatori konferencije su:

Provincija i Opcina Torino

u suradnji s

Filmskog arhiva Pokreta otpora (ANCR),
ANPI-Nacionalnim udruženjem partizana,
Institutom za povjest pokreta za oslobodenje iz regije Friuli,
Institutom za izucavanje povjesti Pokreta otpora regije Piemonte,
Italijanska Koordinacija za Jugoslaviju (CNJ)


Vise informacija i linkovi na nasim stranima
### https://www.cnj.it/INIZIATIVE/torino2007.htm ###
Ulteriori informazioni e link sulle nostre pagine

(italiano / deutsch)

"Io amo così tanto la Germania, che per me due Germanie sono meglio di una"
(Giulio Andreotti, 1990)

Oggi 3 Ottobre è per la Germania "Giornata dell'Unità Tedesca", la festa nazionale che celebra la annessione della DDR alla Repubblica Federale. Noi ricordiamo la ricorrenza a modo nostro: segnalando un libro ("Die DDR unterm Luegenberg", La DDR sotto una montagna di bugie) che analizza la odierna furia propagandistica sul tema della DDR; segnalando una denuncia penale, sporta dall'avvocato di Amburgo Armin Fiand contro i responsabili della diffusione di notizie false sul presunto "ordine di sparare" per i soldati della DDR; diffondendo il testo in italiano della Autodifesa di Erich Honecker; ed infine facendo circolare un nuovo articolo apparso sul portale German Foreign Policy, a proposito del tripudio neonazista in occasione di questo come dei precedenti "3 Ottobre" e del legame tra la festa per la annessione della DDR e le attualissime rivendicazioni annessionistiche verso i "territori perduti" in Polonia, Repubblica Ceca, Francia, Russia, Italia. (a cura di Italo Slavo)
 

DIE DDR UNTERM LÜGENBERG


1) B u c h e m p f e h l u n g :
Ralph Hartmann, "DIE DDR UNTERM LÜGENBERG"

2) Es gab keinen "Schießbefehl" - Strafanzeige wegen Volksverhetzung

3) Erich Honecker: Discorso-Autodifesa pronunciato davanti al Tribunale di Berlino

4) http://www.german-foreign-policy.com/ : Gut geschützt 



=== 1 ===

B u c h e m p f e h l u n g :

       Ralph Hartmann, "DIE DDR UNTERM LÜGENBERG", Hannover, 2007;

       ISBN 978-3-9808137-3-0 , 120 Seiten, 10 Euro.

       Im Buchhandel oder direkt bei Verlag Ossietzky GmbH Hannover, Weidendamm 30

       B, 30167 Hannover, Telefon 0511-1234 777, Fax 0511-21 55 126,

       e-mail: ossietzky @ interdruck.net


Das Buch ist wichtig, weil die immer abenteuerlichere Politik von NATO und EU unweigerlich Vergleiche mit früheren Erfahrungen provoziert. Und solche Vergleiche fallen nur höchst selten in der Öffentlichkeit so aus wie bei Heiner Geißler, dem ehemaligen Generalsekretär der CDU, als dieser zur Verteidigung des Demonstrationsrechts gegen die G8 am 1. Juni 07 im Interview bei Phönix TV erklärte: "Die Leute haben das Recht, den Regierenden zu zeigen, womit sie nicht einverstanden sind. Und zwar dadurch, dass sie demonstrieren. Die deutsche Einheit wäre nie zustande gekommen, wenn die Stasi-Leute die Demonstranten in Ost-Berlin, in Leipzig und in Dresden überall so eingeschüchtert und behindert hätten, wie das heute mit den Demonstranten vor Heiligendamm passiert."

Normalerweise nährt sich die Arroganz der offiziellen Politik von der Verunglimpfung des ersten sozialistischen Staates auf deutschem Boden. Auch 17 Jahre nach der deutschen "Wiedervereinigung" nehmen die Kampagnen zur Diffamierung der DDR kein Ende. Im Gegenteil, sie werden immer massiver, haßerfüllter und organisierter. Jede Lüge über die DDR, und sei sie auch noch so hanebüchen, wird in den Medien millionenfach verbreitet. Dagegen ist es wichtig anzuerkennen, dass die früheren sozialistischen Staaten als Systemalternative und Gegengewicht ein Faktor der Zügelung kriegerischer Ambitionen waren, und ihre Verteufelung heute der propagandistischen Vorbereitung neuer Kriege dient.

Ralph Hartmann ist der Verfasser des Buches "Die Liquidatoren", eines Bestsellers  über die Treuhandanstalt, sowie von "Ehrliche Makler" und weiteren Büchern über die deutsche Beteiligung an der Zerschlagung Jugoslawiens. In seinem jüngsten Buch geht der Autor den 10 gängigsten Lügen über die DDR und ihre ehemaligen Bürger nach: 1. Die zwei Diktaturen in Deutschland, 2. Stasifolter und Stasiterror, 3. Der verordnete Antifaschismus, 4. Die marode Wirtschaft, 5. Die DDR vor dem Staatsbankrott, 6. Die Alleinschuld der DDR an der Mauer, 7. Die DDR eine Erziehungsdiktatur, 8. Staatsdoping -- Ursache des Sportwunders DDR, 9. Die friedliche Revolution, 10. Die undankbaren ehemaligen DDR-Bürger.

Das Buch sollte nicht dem Totschweigen verfallen, welches ihm nach NATO- und EU-Logik zugedacht ist.

(Klaus von Raussendorff.

Quelle: Anti-Imperialistische Korrespondenz (AIKor) -
Informationsdienst der Vereinigung für Internationale Solidarität (VIS) e.V.,
Redaktion: Klaus von Raussendorff
Postfach 210172, 53156 Bonn; Tel. & Fax: 0228 - 34.68.50;
Webmaster: Dieter Vogel

AIKor-Infos können auf der Seite der AIKor http://www.aikor.de
unter "Info-Dienst der AIKor" runter geladen werden
Email-Kontaktaufnahme zu Redaktion und Webmaster über unsere Webseite. )


=== 2 ===

From:   redaktion @ aikor . de
Subject: Es gab keinen "Schießbefehl" - Strafanzeige wegen Volksverhetzung
Date: August 17, 2007 12:54:44 PM GMT+02:00

Liebe Leute,

die nachstehende Strafanzeige des Hamburger Rechtsanwalts Armin Fiand ist, ungeachtet ihrer wahrscheinlich geringen Erfolgsaussichten, eine unbedingt lesenswerte Dokumentation der Stimmungsmache , die kürzlich wieder mit dem angeblichen "Schießbefehl" der DDR in den Medien entfacht wurde. Diese Stimmungsmache richtet sich gegen einen bestimmten Teil der deutschen Bevölkerung. Sie hat einen unfriedlichen Charakter. Sie verletzt die Menschenwürde. Sie stört den inneren Frieden. Der Jurist nennt das Volksverhetzung.

In historischer Perspektive ergibt sich ein weiterer Gesichtspunkt: Dieses wieder großmächtige Deutschland der Angriffskriege, des Demokratieverfalls und der wachsenden Armut und Unsicherheit ist wie gekettet an die negative Bezugsideologie Marxismus. In keinem anderen imperialistischen Land machte der  Sozialismus wenigsten in einem Teil des Landes schon einmal den Schritt von der Theorie zur gesellschaftsverändernden Praxis. Könnte sich dies in einer unbestimmten  Zukunft nicht wiederholen? Die Machthaber unseres Landes sprechen nicht darüber, aber sie rüsten dagegen.  Unfreiwillig enthüllen sie durch das volksverhetzerische Niveau der "Aufarbeitung" der DDR-Vergangenheit deren Lebendigkeit und Wirkungsmächtigkeit gerade nicht nur im Schlechten sondern vor allem im Guten.

Mit internationalistischen Grüßen

Klaus von Raussendorff
(Anti-Imperialistische Korrespondenz - AIKor) 


-----Ursprüngliche Nachricht-----
Von: fiand @ arcor.de 
Gesendet: Mittwoch, 15. August 2007 13:22
Betreff: stranzeige wegen volksverhetzung.doc


Armin Fiand
Rechtsanwalt
Minsbekweg 4 a
22399 Hamburg
Telefon: 040 - 608 495 95
Neu! Fax: 03221-12 70 833
e-mail: fiand @ arcor . de
mobil-telefon: 0174 - 465 140 7


Staatsanwaltschaft Berlin
Per Fax: 030-9014-3310

15. August 2007

Sehr geehrte Damen und Herren,

ich erstatte

Strafanzeige

gegen

1.    Frau Marianne Birthler, Bundesbeauftragte für die Unterlagen des Staatssicherheitsdienstes der ehemaligen DDR (BStU), Berlin,

2.    Herrn Jörg Stoye, Leiter der Magdeburger Außenstelle der BStU,

3.    Herrn Günter Nooke, Beauftragter der Bundesregierung für Menschenrechtspolitik und Humanitäre Hilfe, Berlin,

wegen

(insbesondere) des Verdachts

der Volksverhetzung, § 130 StGB.

Die BStU, die von der Beschuldigten zu 1. geleitet wird, hat am 11. August 2007 rechtzeitig, zwei Tage vor dem 46. Jahrestag des Mauerbaus (am 13. August 1961), ein "Dokument" in die Öffentlichkeit gebracht, das als "Schießbefehl" bezeichnet worden ist.

"Gefunden" hat das Dokument der Beschuldigte zu 2, in einer bei der Außenstelle der BStU in Magdeburg verwahrten Akte.

Die Bekanntmachung des Dokuments war mit einem großen, von den Beschuldigten zu 1. und 2. inszenierten, Medienrummel begleitet.

Die Beschuldigten zu 1. und 2. sprachen von einem Sensationsfund; es handele sich um einen "uneingeschränkten Schießbefehl gegen Mauerflüchtlinge". Das Papier zeuge von großer Brutalität. "Wir sind noch lange nicht am Ende der Aufarbeitung" der DDR-Diktatur, sagte Frau Birthler.

Der Beschuldigte zu 3., CDU-Mitglied und ehemaliger DDR-Bürgerrechtler setzte nach, indem er am 13.08.2007 erklärte, das neu entdeckte Stasi-Dokument  sei der Beleg für einen flächendeckenden Schießbefehl an der DDR-Grenze. Die DDR sei wirklich von Leuten regiert worden, die angewiesen hätten, auf Frauen und Kinder zu schießen. Auf Frauen und Kinder zu schießen, «wären heute Verbrechen gegen die Menschlichkeit, das gehörte nach Den Haag vor den Internationalen Strafgerichtshof», sagte der CDU-Politiker im ZDF-«Morgenmagazin».

Nooke griff den früheren DDR-Staatschef Egon Krenz an, der in «Bild» behauptet habe: «Es hat einen Tötungsbefehl, oder wie Sie es nennen 'Schießbefehl', nicht gegeben. Das weiß ich nicht aus Akten, das weiß ich aus eigenem Erleben. So ein Befehl hätte den Gesetzen der DDR auch widersprochen.» Nooke meinte, es sei egal, welche Erfahrung Krenz für sich in Anspruch nehme. «Sie haben immer geleugnet, die die Menschenrechte mit Füßen treten», sagte der frühere DDR-Bürgerrechtler und fügte hinzu: «Die Leute von der Stasi oder die SED-Kader, die das heute leugnen, diesen Schießbefehl, die tun das wie jeder miese Verbrecher, und versuchen, so lange die Dokumente nicht da sind, den Anschein zu erwecken, als wäre es nicht so gewesen.»

Das Dokument, um das es geht und dessen Echtheit unterstellt werden soll, ist am 13.08.2007 von BILD-Online abgedruckt worden. Es umfasst 7 Seiten. Ich gehe davon aus, dass es der Staatsanwaltschaft bekannt ist.

In dem Dokument heißt es unter anderem:

Zögern Sie nicht mit der Anwendung der Schusswaffe, auch dann nicht, wenn die Grenzdurchbrüche mit Frauen und Kindern erfolgen, was sich die Verräter schon oft zu nutze gemacht haben.

Insbesondere diese Passage ist von den Beschuldigten zu 1. und 2. groß herausgestellt worden. Wie von den Beschuldigten beabsichtigt, haben sich die Medien über die vermeintliche - und von den Beschuldigten zu 1. und 2. ausdrücklich als solche deklarierte - Sensationsmeldung hergemacht.

Die Bild-Zeitung, die eine verkaufte Auflage von ca. 3,5 Mio Exemplaren hat, schrieb in ihrer Ausgabe vom 13. August 2007:

Der Stasi-Schießbefehl, die brutale Wahrheit über die DDR.
Ein Dokument der abgrundtiefen Schande, wie es nach der entsetzlichen Nazizeit in Deutschland nicht mehr für vorstellbar gehalten wurde.
DER SCHIESSBEFEHL DER DDR!
Wer unter der SED-Diktatur über die "innerdeutsche Grenze" in die Freiheit fliehen wollte, war zum Töten freigegeben! Männer, Frauen, Kinder!

In einem Begleitkommentar wurde dies vertieft:

Schluss mit DDR Verklärung!
Von RALF-GEORG REUTH
Lange haben uns DDR-Verklärer weismachen wollen: Es gab keinen eindeutigen Schießbefehl an innerdeutscher Grenze und Berliner Mauer. Die dort zu beklagenden Toten wurden uns allzu oft als Opfer einzelner überforderter Grenzsoldaten verkauft und weniger als Opfer eines menschenverachtenden Systems.
Damit hat es nun endgültig ein Ende. Denn der Magdeburger Dokumentenfund belegt es schwarz auf weiß: Sogenannte Republikflüchtlinge sollten abgeschossen werden - wie die Hasen - und zwar auf Befehl von oben!
Besonders erschütternd: Selbst Frauen und sogar Kinder waren davon nicht ausgenommen.
Der hochbrisante Fund schreit nach weiterer Aufklärungsarbeit, zumal es an der innerdeutschen Grenze - anders als an der Berliner Mauer - über die tatsächlichen Opfer-Zahlen nur vage Spekulationen gibt.
Diejenigen, die immer noch die DDR verklären, weil im wiedervereinigten Deutschland nicht alles so läuft, wie sie es sich vorgestellt haben, sollten endlich damit aufhören!

Selbst seriöse Zeitungen folgten der von den Beschuldigten zu 1. und 2. ausgegebenen Parole, dass endlich eine Dokument gefunden worden sei, das die DDR als das entlarve, was sie gewesen sei: ein Verbrecherstaat mit einer Mörderbande an der Spitze.

Sogar die Frankfurter Allgemeine hatte das von den Beschuldigten zu 1. und 2. bezweckte "Aha-Erlebnis". FAZ-Net schrieb am 11.08.2007:

Befehl gefunden
DDR wollte sogar auf Kinder schießen
Eine Spezialkompanie der Stasi ist am 1. Oktober 1973 durch einen Schießbefehl dazu angehalten worden, an der DDR-Grenze auch auf Frauen und Kinder zu schießen

Es war die "Welt", die die Dinge auf den Boden der Realität zurückholte. Sie wies darauf hin, dass die Meldung so neu nicht sei. Das Dokument sei schon - in einer nahezu identischen Fassung - in einem von Historikern herausgegebenen Sammelband  veröffentlicht worden. Im Jahre 1997!

Die Sensationsmeldung war also in Wahrheit nicht neu, sondern, salopp gesagt, eine "olle Kamelle".

Derart dabei ertappt, etwas als neu ausgegeben zu haben, was "Schnee von gestern oder gar vorgestern" ist, versuchten sich die Beschuldigten zu 1. und 2. aus der Affäre zu ziehen, indem sie erklärten, die Meldung  sei durchaus aktuell, weil die DDR-Verantwortlichen die Existenz eines Schießbefehls bisher geleugnet hätten. Leider habe man in der Behörde den Historiker-Sammelband mit der schon 1997 erschienenen Publikation nicht präsent gehabt.

Das letztere wirft die Frage auf, ob die Beschuldigte zu 1. in ihrer Behörde den nötigen Überblick hat und über die nötige Kompetenz verfügt. Sie ist - nichts gegen diesen Beruf - gelernte "Katechetin und Gemeindehelferin" der evangelischen Kirche und hat zuerst in einer Gemeinde in Prenzlauer Berg und dann als Jugendreferentin im Berliner Stadtjugendpfarramt gearbeitet. Es wäre wohl besser gewesen, wenn sie dabei geblieben wäre anstatt sich mit der komplizierten Materie der historischen, politischen juristischen und gesellschaftlichen Aufarbeitung der Vergangenheit der DDR zu beschäftigen, wozu der Vollständigkeit halber auch die Vergangenheit der BRD gehört. Dies jedoch nur am Rande.

Die Medien, die der BStU auf den Leim gegangen sind, haben inzwischen eine halbe bis volle Kehrtwendung vollzogen. Spiegel-Online will nicht ausschließen, dass es sich um einen PR-Gag gehandelt hat (der misslungen ist). Andere fordern, die BStU müsse, nachdem sie eine Bruchlandung vollzogen habe, aufgelöst werden.

Es interessiert nicht, ob die Beschuldigten zu 1. und 2.  durch eine "Sensationsmeldung" die Arbeit der BStU rechtfertigen und den Fortbestand der Behörde sichern wollten. Es interessiert auch nicht, ob sich Frau Birthler, ebenfalls eine ehemalige DDR-Bürgerrechtlerin, persönlich in Szene setzen wollte.

Was interessiert, sind die strafrechtlichen Folgen, die sich für die Beschuldigten aus ihrem verantwortungslosen Tun ergeben.

Die Beschuldigten haben die, die in der DDR Verantwortung für das von den Staaten des Warschauer Paktes gewünschte und letztlich installierte Grenzregime getragen haben, diffamiert, indem sie das Material geliefert haben, das es möglich macht, diesen Personenkreis als eine feige hinterhältige Mörderbande hinzustellen, die Grenzflüchtlinge wie Karnickel abschießen und selbst Frauen und Kinder töten ließ.

"Unbedingter Schießbefehl", "Lizenz zum Töten", "DDR-Grenzer mussten auf Frauen und Kinder schießen", "Miese Verbrecher" Solche Schlagworte prägen sich beim Leser oder Hörer ein. Sie folgen der vom  damaligen Bundesjustizminister Klaus Kinkel im Jahre 1996 festgelegten Marschrichtung, dass es das Ziel der bundesdeutschen Justiz sein müsse, die DDR als Unrechtsstaat hinzustellen, den Staat zu "delegitimieren".

Die Beschuldigten hätten sich sagen müssen, dass das "jetzt gefundene" Dokument mit allergrößter Vorsicht zu genießen ist.

Das Dokument hat keinen Briefkopf. Es lässt nicht erkennen, wer es verfaßt hat. Es weist zwei Daten auf. Ein mit der Maschine geschriebenes "25. April 1972", das durchgestrichen ist.  Und ein mit der Hand darüber geschriebenes: "1.10.1973"..  Es handelt sich um keine Dienstanweisung, die vorschreibt, wie allgemein bei Grenzflüchtigen zu verfahren ist. Es bezieht sich nur auf einen bestimmten Kreis von flüchtenden Menschen: auf Fahnenflüchtige. Und es stammt auch nicht von dem Staatssicherheitdienst der DDR, sondern von einer "Einsatzkompanie". Es besagt nicht, dass auch Frauen und Kinder zu erschießen sind, wenn sie zusammen mit einem Fahnenflüchtigen einen Grenzdurchbruch wagen. Es besagt lediglich, dass Frauen und Kinder kein Hinderungsgrund sein sollten, den Fahnenflüchtigen mit Waffengewalt zu stellen oder notfalls auf ihn zu schießen.

Zur Erinnerung: Der Berliner Oberstaatsanwalt Bernhard Jahntz hatte sich, nachdem er sich bei der Verfolgung von NS-Tätern in keinster Weise hervorgetan hatte, voll und ganz auf die Verfolgung von Kommunisten, genauer: des  Führungspersonals der DDR, konzentriert. Er vertrat unter anderem  die  Anklage gegen die Politbüromitglieder Egon Krenz und andere in dem Prozeß vor dem Landgericht Berlin, das im August 1997 mit einer Verurteilung der Angeklagten endete. Er hätte sonst was dafür gegeben, wenn er dem Gericht einen Schießbefehl der DDR-Oberen hätte vorlegen können. Trotz akribischer Nachforschungen fand er keinen, weil es keinen gab. Der im Band der Historiker im Jahre 1997 veröffentliche "Schießbefehl" war ihm bekannt. Er hielt dieses Dokument - mit Recht -  für unergiebig. Deshalb legte er es nicht vor. Er beschränkte sich darauf, etwas  zu konstruieren, was im Ergebnis einem Schießbefehl gleichkommen sollte. Auf einem solchen Konstrukt beruht letztlich die Verurteilung von Krenz und anderen. Dies hätten auch die Beschuldigten wissen müssen. Es gehört zu ihren beruflichen Aufgaben, sich mit solchen Themen und Einzelheiten zu befassen.

Die Beschuldigten zu 1. und 2. haben der Wahrheit zuwider behauptet, zumindest den Eindruck erweckt, es habe einen Schießbefehl gegeben, durch den die Verantwortlichen der DDR ganz allgemein Grenzflüchtlinge, auch Frauen und Kinder, zum Abschuß freigegeben hätten. Dies erfüllt den Tatbestand der Volksverhetzung.

Es kommen aber auch andere Straftatbestände in Betracht.

Nach § 130 StGB wird wegen Volksverhetzung bestraft,

wer in einer Weise, die geeignet ist, den öffentlichen Frieden zu stören, zum Haß gegen Teile der Bevölkerung aufstachelt oder zu Gewalt- oder Willkürmaßnahmen gegen sie auffordert oder die Menschenwürde anderer dadurch angreift, daß er Teile der Bevölkerung beschimpft, böswillig verächtlich macht oder verleumdet.

Der Beschuldigte zu 3. hat sich der Verhetzung angeschlossen, indem er geäußert hat, es gäbe eine ganze Reihe von Schießbefehlen und die, die das leugnen würden, seien Verbrecher.

Der Beschuldigte zu 3. wäre gut beraten, wenn er sich seinen eigentlichen Aufgaben zuwenden würde. Als Menschenrechtsbeauftragter der Bundesregierung sollte er sich beispielsweise darum kümmern, dass sich die deutsche Bundesregierung direkt oder indirekt an Kriegen beteiligt, die völkerrechtswidrig sind und in denen die Menschenrechte von unbeteiligten Zivilisten tagtäglich nicht nur "mit Füßen getreten", sondern im wahrsten Sinne des Wortes "zertrampelt" werden. In Afghanistan ist die Bundeswehr unmittelbar engagiert. Im Krieg gegen den Irak erbringt Deutschland für die USA und ihre Verbündeten Unterstützungsleistungen. Sie leistet Beihilfe, wie das Bundesverwaltungsgericht in seinem Urteil vom 21. Juni 2005 in Sachen des Bundeswehrmajors Florian Pfaff  zutreffend hervorgehoben hat. Tagtäglich sterben Hunderte von Menschen. Dem Irak-Krieg, den die USA zu verantworten haben, sind bisher 650.000 bis 700.000 unschuldige irakische Menschen, vor allem Frauen und Kinder, zum Opfer gefallen, wie sich aus einer von US-Wissenschaftlern erstellten und im September vorigen Jahres im angesehenen britischen Wissenschaftsmagazin "The Lancet" veröffentlichten Studie ergibt.

Daß sich der Beschuldigte zu 3. jemals zu diesen Komplexen geäußert hat, ist nicht ersichtlich. Wenn er sich einseitig nur mit den angeblichen Schießbefehlen der Machthaber der DDR beschäftigt, setzt ihn dies - über sein strafbares Verhalten hinaus - auch noch dem Verdacht der fortgesetzten Heuchelei aus, die allerdings nicht strafbar ist, sondern zum Alltag der Politik in Deutschland gehört.

Die Bild-Zeitung hat das in Magdeburg aufgefundene Dokument mit "Stasi-Schießbefehl aufgetaucht" überschrieben und es als "Dokument der Schande" bezeichnet. Eine Schande ist es in der Tat - nämlich: Wie die BStU mit dem Dokument umgegangen ist. Sie hat es gegen die Verantwortlichen der DDR in Stellung gebracht und auf diese Weise diejenigen  mit Munition versorgt, die immer noch nicht begriffen haben, daß die Grenze zwischen der DDR und der BRD keine "innerdeutsche Grenze", sondern die hochsensible Nahtstelle zweier sich feindlich gegenüberstehender und bis an die Zähne bewaffneter Machtblöcke gewesen ist, des Blockes der Nato und des Blockes der von der Sowjetunion kommandierten und dominierten Staaten des Warschauer Paktes.

Zahlreiche Politiker fordern, dass nunmehr wegen Mordes ermittelt und neue Verfahren eingeleitet werden müssten.

In einem Beitrag in FAZ-Online schreibt ein Leser:

Paul H. Peiseler 12.08.07
Daß ein Befehl bestand, daran hat ernsthaft niemand gezweifelt! "Jetzt haben Sie es auch schriftlich, meine Damen und Herren Staatsanwälte und Richter". Hoffentlich beweisen Sie nun auch den Mut, ggf. bereits abgeschlossene Prozesse soweit wie möglich neu aufzurollen und gegen die zweifellos Schuldigen erneut vorzugehen, und diese nicht in aller Ruhe die von uns zu zahlenden Pensionen und Renten verzehren zu lassen. Die jüngeren dieser Satrapen sitzen ja zu großen Teilen wieder in Amt und Würden sehr zum Verdruß der seinerzeit bereits von Ihnen drangsalierten Zeitgenossen!!! "Handeln Sie, sehr geehrte Verantwortliche!

So oder ähnlich denken jetzt viele.

All das  - die Berichte in den Medien und die Äußerungen von Politikern und Privatpersonen -  machen deutlich, welche Stimmung im Lande die  - nicht unbedachte, sondern bedachte - Aktion der BStU hervorgerufen hat. Eine Stimmung, die einen unfriedlichen Charakter hat, jedenfalls geeignet ist, den öffentlichen Frieden zu stören.

Ich gehe davon aus, dass die, die zur Führung der DDR gehört haben oder die an verantwortlicher Position im Grenzregime der DDR tätig waren, keine Ausgestoßenen sind, die außerhalb des Schutzes der Gesetze stehen und die man daher nach Lust und Laune beschimpfen und verächtlich machen darf.

Ein Angriff auf die Menschenwürde im Sinne des § 130 StGB setzt nicht einen Angriff auf das biologische Lebensrecht voraus. Es genügt, dass den Angegriffenen ihr ungeschmälertes Lebensrecht als gleichwertige Persönlichkeit in der staatlichen Gemeinschaft bestritten wird und sie als unter- oder minderwertige Menschen gekennzeichnet werden. Das ist hier geschehen.

Ich bitte, mir den Eingang der Anzeige zu bestätigen und mir aufzugeben, welches Aktenzeichen der Vorgang erhalten hat.

Mit freundlichen Grüßen

( Fiand )


=== 3 ===


Discorso-Autodifesa pronunciato davanti al Tribunale di Berlino

Erich Honecker

Difendendomi dall'accusa manifestamente infondata di omicidio non intendo certo attribuire a questo Tribunale e a questo procedimento penale l'apparenza della legalita'. La difesa del resto non servirebbe a niente, anche perche' non vivro' abbastanza per ascoltare la vostra sentenza. La condanna che evidentemente mi volete infliggere non mi potra' piu' raggiungere. Ora tutti lo sanno. Basterebbe questo a dimostrare che il processo e' una farsa. E' una messa in scena politica.

Nessuno nelle regioni occidentali della Germania, compresa la citta' di prima linea di Berlino Ovest, ha il diritto di portare sul banco degli accusati o addirittura condannare i miei compagni coimputati, me o qualsiasi altro cittadino della RDT, per azioni compiute nell'adempimento dei doveri emananti dallo Stato RDT.

Se parlo in questa sede, lo faccio solo per rendere testimonianza alle idee del socialismo e per un giudizio moralmente e politicamente corretto di quella Repubblica Democratica Tedesca che piu' di cento stati avevano riconosciuto in termini di diritto internazionale. Questa Repubblica, che ora la RFT chiama Stato illegale e ingiusto, e' stata membro del Consiglio di Sicurezza dell' O.N.U., che per qualche tempo ha anche presieduto, e ha presieduto per un periodo la stessa l'Assemblea generale. Non mi aspetto certo da questo processo e da questo Tribunale un giudizio politicamente e moralmente corretto della RDT, ma colgo l'occasione di questa messa in scena politica per far conoscere ai miei concittadini la mia posizione.

La situazione in cui mi trovo con questo processo non e' un fatto straordinario. Lo Stato di diritto tedesco ha gia' perseguitato e condannato Karl Marx, August Bebel, Karl Liebknecht e tanti altri socialisti e comunisti. Il terzo Reich, servendosi dei giudici ereditati dallo Stato di diritto di Weimar porto' avanti quest'opera in molti processi, uno dei quali io stesso ho vissuto in qualita' di imputato. Dopo la sconfitta del fascismo tedesco e dello Stato hitleriano, la RFT non ha avuto bisogno di cercarsi nuovi procuratori della repubblica e nuovi giudici per riprendere a perseguitare penalmente in massa i comunisti, togliendo loro il lavoro e il pane nei tribunali del lavoro, allontanandoli dagli impieghi pubblici tramite i tribunali amministrativi o perseguitandoli in altri modi. Ora capita a noi quello che ai nostri compagni della Germania occidentale era gia' capitato negli anni '50. Da circa 190 anni e' sempre lo stesso arbitrio che si ripete. Lo Stato di diritto della Repubblica Federale Tedesca non e' uno stato di diritto ma uno stato delle destre [gioco di parole in tedesco, N.d.T.].

Per questo processo, come per altri in cui altri cittadini della RDT vengono perseguitati per la loro contiguita' col sistema di fronte ai tribunali penali o del lavoro, sociali o amministrativi, c'e' un argomento principe che viene usato. Politici e giuristi sostengono: dobbiamo condannare i comunisti perche' non lo abbiamo fatto con i nazisti. Questa volta dobbiamo fare i conti con il nostro passato. A molti sembra un ragionamento ovvio, ma in realta' e' totalmente falso. La verita' e' che la giustizia tedescooccidentale non poteva punire i nazisti perche' i giudici e i procuratori della repubblica non potevano punire se stessi. La verita' e' che questa giustizia della Germania Federale deve il suo attuale livello, comunque lo si voglia giudicare, ai nazisti di cui ha assunto l'eredita'. La verita' e' che i comunisti e i cittadini della RDT vengono perseguitati oggi per le stesse ragioni per cui sono sempre stati perseguitati in Germania. Solo nei 40 anni di esistenza della RDT le cose sono andate in senso opposto. e' con questo spiacevole inconveniente che bisogna ora fare i conti. Il tutto naturalmente nel pieno rispetto del diritto. La politica non c'entra assolutamente niente!

I giuristi piu' eminenti di questo paese, tanto dei partiti di maggioranza che della SPD, giurano che il nostro processo altro non e' che un normale processo penale, non un processo politico, non una messa in scena. Vengono arrestati i membri di uno dei piu' alti organismi statali del paese confinante e si dice che pero' la politica non c'entra niente. Si contestano ai generali della contrapposta alleanza militare le decisioni prese, ma si sostiene che la politica non c'entra niente. Quelle stesse personalita' che ieri venivano ricevute con tutti gli onori come ospiti di stato e interlocutori degli sforzi congiunti per impedire che potesse mai piu' scaturire una guerra dal suolo tedesco, vengono oggi etichettate come criminali. Ma anche questo non avrebbe niente a che fare con la politica.

Si mettono sotto accusa i comunisti, che da quando sono apparsi sulla scena politica sono sempre stati perseguitati, ma nella RFT oggi tutto cio' non avrebbe niente a che fare con la politica.

Per me e, credo, per chiunque non sia prevenuto, e' evidente che questo processo e' politico come solo puo' esserlo un processo contro la dirigenza politica e militare della RDT. Chi lo nega non sbaglia, chi lo nega mente. Mente per ingannare ancora una volta il popolo. Con questo processo si fa proprio cio' di cui noi veniamo accusati: ci si sbarazza degli avversari politici con i mezzi del diritto penale. Ma naturalmente tutto avviene secondo la legge.

Anche altre circostanze mostrano senza ombra di dubbio che con questo processo si perseguono fini politici. Come mai il cancelliere federale, come mai il signor Kinkel, gia' capo dei servizi segreti, poi ministro della giustizia e infine ministro degli esteri della RFT si sono tanto impegnati per riportarmi a qualsiasi costo in Germania e rinchiudermi nel carcere di Moabit dove sono gia' stato sotto Hitler? Come mai il cancelliere ha lasciato che io volassi a Mosca per poi far pressioni su Mosca e sul Cile perche' mi consegnassero, contro ogni principio del diritto internazionale? Come mai i medici russi che avevano fatto la diagnosi giusta al primo esame l'hanno poi dovuta falsificare? Come mai io e i miei compagni, che di salute non stanno tanto meglio di me, veniamo trascinati di fronte al popolo come facevano anticamente gli imperatori romani con i loro avversari prigionieri?

Non so se tutto questo abbia una spiegazione razionale. Forse si conferma il detto antico che coloro che Dio vuole perdere prima li acceca. Una cosa comunque e' chiara, ed e' che tutti quegli uomini politici che un tempo mi chiedevano udienza ed erano felici di potermi a loro volta ricevere, non usciranno indenni da questo processo. Anche i bambini in Germania sapevano che degli uomini erano stati uccisi al muro e che tra i politici viventi il massimo responsabile del muro ero io, presidente del Consiglio Nazionale della Difesa (CND), segretario generale, presidente del Consiglio di Stato della RDT. Non ci sono percio' che due sole possibilita': la prima e' che i signori politici della RFT abbiano coscientemente, liberamente e persino avidamente cercato di avere rapporti con un assassino. La seconda e' che essi coscientemente e con soddisfazione lasciano adesso che un innocente venga incolpato di omicidio. Di queste due possibilita' nessuna torna a loro onore. Una terza possibilita' non c'e'. Ma chi accetta un dilemma di questo genere e risulta percio' comunque, tanto in un caso come nell'altro, una persona priva di carattere, o e' cieco oppure persegue altri fini che gli premono piu' del proprio onore.

Ammettiamo pure che ne' il signor Kohl, ne' il signor Kinkel, ne' gli altri signori ministri e dirigenti di partito della Repubblica Federale Tedesca siano ciechi (cosa che non mi sento affatto di escludere). Rimane, come scopo politico di questo processo, la volonta' di discreditare totalmente la RDT e con essa il socialismo in Germania. Il crollo della RDT e del socialismo in Germania e in Europa evidentemente ancora non gli basta. Devono eliminare tutto cio' che puo' far apparire questo periodo in cui gli operai e i contadini hanno governato in una luce diversa da quella della perversione e del delitto. La vittoria dell'economia di mercato (come chiamano oggi eufemisticamente il capitalismo) deve essere assoluta, e cosi' la sconfitta del socialismo. Si vuole fare in modo, come diceva Hitler prima di Stalingrado, che quel nemico non si rialzi mai piu'. I capitalisti tedeschi in effetti hanno sempre avuto un'inclinazione per l'assoluto.

Questa finalita' del processo, questa volonta' di uccidere ancora una volta il socialismo gia' dato per morto, mostra quale sia il giudizio che il signor Kohl, il governo e anche l'opposizione della RFT danno della situazione. Il capitalismo ha vinto economicamente scavandosi la fossa, cosi come aveva fatto Hitler vincendo militarmente. In tutto il mondo il capitalismo e' entrato in una crisi priva di sbocchi. Non gli e' rimasta altra scelta che sprofondare in un caos ecologico e sociale oppure accettare la rinuncia alla proprieta' privata dei mezzi di produzione e quindi il socialismo. Ambedue le alternative significano la sua fine. Ma per i potenti della Repubblica Federale Tedesca il pericolo piu' grave e' chiaramente il socialismo. E questo processo deve servire a prevenirlo, cosi' come deve servire a prevenirlo tutta la campagna contro la ormai scomparsa RDT, che deve essere marchiata come stato ingiusto e illegale.

Tutti i casi di morte per ragioni non naturali nel nostro paese ci hanno sempre colpito. Le uccisioni al muro non solo ci hanno colpito umanamente, ma ci hanno anche danneggiati politicamente. Piu' di ogni altro io porto dal maggio 1971 il peso della responsabilita' politica del fatto che si e' sparato, in base alle disposizioni sull'uso delle armi da fuoco, contro chi cercava di attraversare senza autorizzazione il confine tra la RDT e la RFT, tra il Patto di Varsavia e la NATO. e' una pesante responsabilita', certo. Diro' piu' avanti perche' me la sono assunta. Ma ora, in sede di definizione di quella che e' la finalita' politica di questo processo, non posso fare a meno di sottolineare anche il tipo di mezzi che vengono utilizzati per cercare di raggiungere il fine di diffamare la RDT. I mezzi utilizzati sono i morti al muro. Questi morti devono servire e servono a rendere appetibile ai media questo processo, come altri in precedenza. Tra i morti mancano pero' le guardie di confine della RDT assassinate. Abbiamo gia' visto, e soprattutto voi avete gia' visto, come le immagini dei morti siano state oggetto di mercato, senza rispetto per la pieta' e la decenza. Questi sono i mezzi con cui si fa politica e si crea il giusto clima. Cosi' si usano, anzi cosi si abusa dei morti nella lotta che i padroni conducono per mantenere la proprieta' capitalistica. Perche' di questo e niente altro si tratta nella lotta contro il socialism

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IRRESPONSIBLE


SOCHI - Spanish Prime Minister Jose Luis Rodriguez
Zapatero has voiced hope that unilateral steps will be
avoided in the solution of the Kosovo problem...
(...) “The principle of territorial integrity defended by
Russia in the Kosovo situation concerns many states,
and we think that it would be highly irresponsible to
disregard this principle,” he said when the Spanish
premier was asked a question about separatism in the
Basque Country.  

(SOURCE: 
Itar-Tass - September 28, 2007)


(una versione ridotta, disponibile in francese e castigliano, di questo articolo sulla "favola del terrorista Fritz, l'uomo tedesco di AlQaida" e sulla campagna propagandistica relativa al "pericolo terrorista" fomentata dallo Stato tedesco per restringere le libertà fondamentali, come avviene in tutto l'Occidente, è apparsa sul sito Reseau Voltaire:

El cuento de «Fritz, el terrorista» - por Jürgen Elsässer

« Fritz le terroriste », un conte à dormir debout


aus: Junge Welt (Berlin)

26.09.2007 / Thema / Seite 10

Eine Putschstrategie


Die Extremisten um Bundesinnenminister Schäuble schüren die Terrorhysterie, um die Grundrechte weitgehend beseitigen zu können

Von Jürgen Elsässer


In dem Film »V wie Vendetta« aus dem Jahr 2006 hat sich die älteste Demokratie der Welt in eine Diktatur verwandelt: Im Großbritannien des Jahres 2018 schlägt Big Ben noch brav die Stunden, die BBC sendet weiter Nachrichten und Musik, im ehrwürdigen Parlament streiten Abgeordnete – doch all das ist nur noch Lüge und Fassade. Die alleinige Macht liegt in den Händen der Einheitspartei »Norsefire«, die die Bürger mit umfassender Überwachung und nächtlichen Rollkommandos unter Kontrolle hält. Die christlich-fundamentalistische Diktatur fußt auf Furcht und Propaganda: »Strength through unity. Unity through faith.« Die Bevölkerung wird durch gleichgeschaltete TV-Sender permanent indoktriniert, Schwule sind im KZ, es gibt »Schwarze Listen« verbotener Dinge, auf denen sich der Koran ebenso findet wie Tschaikow­skis »1812«-Ouvertüre und die Bilder von Robert Mapplethorpe. Die Ultra-Evangelikalen kamen in Folge eines Giftgasanschlages mit mehreren tausend Toten zur Macht, der moslemischen Terroristen in die Schuhe geschoben, aber vom eigenen Geheimdienst inszeniert worden war. Die im Film eingespielten Doku-Fetzen von einem Terrorplot in der Londoner Innenstadt könnten Originale sein – aufgenommen am 7. Juli 2005.

Alles nur Social fiction? Wie weit sind die westlichen Staaten von dieser Antiutopie entfernt? Während des Präsidentschaftswahlkampfes im Oktober 2000 witzelte George W. Bush: »Wenn wir in einer Diktatur leben würden, wäre es viel einfacher, jedenfalls solange ich Diktator wäre.« Lediglich ein schlechter Scherz? Selbst dem früheren Präsidentenberater John Dean ist es nicht ganz wohl: »Ich bin besorgt, weil ein proto-faschistisches Verhalten zu erkennen ist, ein Verhalten mit faschistischen Grundmustern. – Sind wir deswegen also auf dem Weg in den Faschismus? – Nein. Aber wir sind davon nicht weit entfernt. – Menschen, die davon etwas verstehen, sagen, daß der Faschismus bei uns mit einem lächelnden Antlitz auftritt und uns dazu bewegt, dort freiwillig Rechte aufzugeben, wo wir vielleicht einmal sagen werden: ›Hätten wir das doch nie getan!‹« Energischer die Warnung des US-amerikanischen Bestsellerautors Norman Mailer (»Die Nackten und die Toten«). Er schlug im Jahr 2003 Alarm: »Wir sehen die Vorzeichen drastischer gesellschaftlicher Veränderungen. Wo werden sie enden? Die Antwort lautet: Es könnte eine Form von Faschismus kommen. Allerdings wird es eine banale Ausprägung des Faschismus sein, bis es wieder zu einer Katastrophe kommt. Drei oder vier Attentate wie am 11. September, und Amerika ist ein faschistisches Land.«


Die Notstandsdiktatur

In den letzten Wochen wurde deutlich, daß auch in Deutschland eine Fraktion innerhalb der herrschenden Klasse die Faschisierung nach US-Vorbild betreibt. Antreiber und Stichwortgeber dieser Entwicklung ist Bundesinnenminister Wolfgang Schäuble (CDU). 

Sein konstantes Tremolo für einen Abbau demokratischer Grundrechte hat bisher bereits dazu geführt, daß eine wichtige Lehre aus der Zeit der Nazidiktatur, die die Väter des Grundgesetzes in unserer Verfassung verankert hatten, beseitigt wurde: Die strikte Trennung zwischen Polizei und Geheimdiensten wurde im Herbst 2006 aufgehoben durch die Etablierung einer zentralen Terrordatei, auf die alle Sicherheitsdienste Zugriff haben. Die weiteren Pläne – Schnüffelei in persönliche Computerfestplatten, neuer Personalausweis mit verstecktem Datenchip, flächendeckende Videoüberwachung mit automatischer Gesichtserkennung – würden dazu führen, daß es keine Privatsphäre mehr gibt. So entsteht nach dem Vorbild der Geheimen Staatspolizei (Gestapo) eine Geheime Datenpolizei (Gedapo). 

Eine weitere Zäsur wird unter dem Stichwort »Bundeswehreinsätze im Innern« diskutiert, tatsächlich aber geht es um viel mehr. Denn solche Einsätze sind nach Maßgabe der 1968 verabschiedeten Notstandsgesetze bisher schon möglich. Dort heißt es, die Bundesregierung könne im Bedarfsfall »Streitkräfte zur Unterstützung der Polizei und der Bundespolizei beim Schutz von zivilen Objekten und bei der Bekämpfung organisierter und militärisch bewaffneter Aufständischer« (Artikel 87a Abs. 4 GG) einsetzen. Allerdings muß dieser Bedarfsfall mit Zweidrittelmehrheit vom Bundestag (oder dem Gemeinsamen Ausschuß, einer Notfallvertretung, in der die Parteien im selben Proporz vertreten sind) festgestellt werden. (In Frage kommen die Kategorien Verteidigungsfall, Spannungsfall, innerer Notstand oder Katastrophenfall.) Weiterhin heißt es in Artikel 87a einschränkend: »Der Einsatz von Streitkräften ist einzustellen, wenn der Bundestag oder der Bundesrat es verlangen«.

Schon die Notstandsgesetze brachen, wie heute die Antiterrordatei, mit einer antifaschistischen Erkenntnis: Daß die Weimarer Demokratie Anfang der dreißiger Jahre mit der permanenten Anwendung ähnlicher Regelungen (Artikel 48 der damaligen Verfassung) von einer parlamentarischen Demokratie zu einer Präsidialdiktatur mutierte, ebnete in der Folge Adolf Hitler und seiner Partei den Weg zur Macht. Um so drängender ist die Frage, warum Schäuble und Co. nicht einmal diese 1968 eingeführten Möglichkeiten ausreichen. Ist ihnen lästig, daß sie nur mit einer parlamentarischen Zweidrittelmehrheit – also mit Zustimmung von zumindest Teilen der Opposition – in Kraft treten können?


Putschvorbereitungen

Was Schäuble vorhat, skizzierte er mit entwaffnender Deutlichkeit Anfang Juli in einem Spiegel-Interview. Demnach will er »einen Straftatbestand der Verschwörung einführen, wie in Amerika« und eventuell auch die gezielte Tötung von Terrorverdächtigen durch den Staat sanktionieren. Das sei nicht etwa durch das Grundgesetz verboten, vielmehr juristisch »völlig ungeklärt«, so der Innenminister. »Wir sollten versuchen, solche Fragen möglichst präzise verfassungsrechtlich zu klären und Rechtsgrundlagen schaffen, die uns die nötigen Freiheiten im Kampf gegen den Terrorismus bieten«, lautete sein damaliges Plädoyer. 

Verteidigungsminister Franz Josef Jung (ebenfalls CDU) ging Mitte September allerdings noch weit über Schäuble hinaus, als er auch ohne die Schaffung von Rechtsgrundlagen die gezielte Tötung – in diesem Fall von Passagieren und Besatzung eines Flugzeuges – ankündigte. »Wenn es kein anderes Mittel gibt, würde ich den Abschußbefehl geben, um unsere Bürger zu schützen«, gab er zum besten – obwohl im Frühjahr 2006 ein gegenteiliges Urteil des Bundesverfassungsgerichts ergangen war. Offensichtlich entsprang der Vorstoß des Hessen keiner Unbedachtheit, sondern war kühl kalkuliert. »Gehen Sie davon aus, daß das alles besprochen ist«, sagte er zur Erklärung.

Die parlamentarische Kontrolle der Notstandsmaßnahmen, die das Gesetz von 1968 noch vorsieht, will Jung offensichtlich durch eigens instruierte Putschtruppen umgehen, die er außerhalb der Befehlskette der Armee aufgebaut hat. Dazu gehören sogenannte Alarmrotten der Luftwaffe im norddeutschen Wittmund und im süddeutschen Neuburg. Dort gebe es Offiziere, »die im Fall eines übergesetzlichen Notstandes zur hundertprozentigen Befehlsausübung bereit sind«, versicherte ein Bundeswehroffizier aus einer NATO-Luftverteidigungseinsatzzentrale Mitte September gegenüber der Leipziger Volkszeitung. Eine »Befehlsverweigerung« im Falle eines Abschußbefehls für Flugzeuge sei aufgrund der Vorabsprachen deshalb »nicht vorstellbar«, stellte der Offizier klar.

Im Szenario der CDU-Extremisten braucht es keinen Bundestag, um den Notstand zu sanktionieren. Handverlesene Bundeswehrtruppen werden auf Befehl des Verteidigungsministers jede »Verschwörung« zerschlagen, die der Innenminister identifiziert hat. Um es deutlich zu sagen: Die Putschisten werden nicht darauf warten, daß das Parlament eine gesetzliche Grundlage für den Bundeswehreinsatz im Innern beschließt. Sie werden handeln, sobald sie es für richtig halten, und zur Legitimation einfach die Notwendigkeit der Abwehr eines unmittelbar bevorstehenden terroristischen Angriffs erfinden.


Panik im Sommerloch

Die Inszenierung einer solchen Situation erlebten wir in den letzten Wochen. Rechtzeitig zum Jahrestag des 11. September 2001 wollten angeblich islamische Terroristen ein »entsetzliches Attentat« mit einer »riesigen Zahl von Toten« (Spiegel Online) verüben, das »eine bisher nicht gekannte Dimension des Schreckens nach Deutschland gebracht« hätte (Frankfurter Allgemeine Zeitung) und erst »in letzter Minute« (Lausitzer Rundschau) durch den beherzten Zugriff von Sondereinsatzkräften der GSG 9 verhindert worden sei. Die Öffentlichkeitsarbeit der Sicherheitsbehörden zu dem Fall lieferte jeweils die Steilvorlagen für die oben skizzierten Vorstöße von Schäuble und Jung: Anlaß für das Spiegel-Interview des Bundesinnenministers war die Warnung seines Staatssekretärs August Hanning von Ende Juni gewesen, daß »die Lage so dramatisch wie seit 2001 nicht mehr« sei. »Wir erleben eine neue Qualität der Gefahr.« Hanning bezog sich dabei auf ein Video aus dem pakistanisch-afghanischen Grenzgebiet, das angeblich die Einschwörung von Selbstmordattentätern für ihre Mission unter anderem in Deutschland zeigt. »Aufgrund der akuten Gefährdungslage« seien drei Personen von den Pakistanis verhaftet worden, darunter ein gewisser Tolga D. Der wiederum, so las man es nach den Festnahmen von Oberschledorn Anfang September und den folgenden Paniktiraden von Schäuble und Jung, sei ein enger Kumpel und Inspirator von Fritz G., gewesen, dem angeblichen Rädelsführer der Superbomber. 

Die ganze angebliche Verschwörung um Tolga D. und Fritz G. war eine Inszenierung der US-amerikanischen Geheimdienste. »Die Operation begann im vergangenen Oktober, nachdem der amerikanische Abhördienst NSA im Internet verdächtige E-Mails zwischen Deutschland und Pakistan abgegriffen hatte«, wußte der Spiegel. Mit diesen zusammengebastelten Erkenntnissen wurden die deutschen Behörden gefüttert und zum gemeinsamen Vorgehen gedrängt. Die Operation »Alberich«, so der Codename für die größte Fahndung seit dem »Deutschen Herbst« 1977, wurde »nicht nur in Berlin, sondern auch in Washington geführt«, schrieb der Spiegel weiter. Die Kooperation sei so »eng wie nie gewesen«, brüstete sich US-Heimatschutzminister Michael Chertoff. »Beständig wurde der Druck erhöht; mal sprach CIA-Chef Michael V. Hayden in der Sache in Berlin vor, mal der amerikanische Botschafter William R. Timken. Chertoff persönlich reiste Anfang Juni nach Gengenbach, in Wolfgang Schäubles Heimatort. (...) Spontan berief das Kanzleramt die sogenannte Sicherheitslage zusammen, in dieser Besetzung erstmals seit dem 11. September 2001.« Anfang Juni habe Präsident W. Bush die Bundeskanzlerin am Rande des G-8-Gipfels noch zusätzlich ins Gebet genommen.


Das Märchen vom »Terror-Fritz«

Muß man den US-Amerikanern nicht dankbar sein, daß sie den deutschen Fahndern etwas Dampf machten, so daß der »infernalische Plot« (Spiegel) schließlich verhindert werden konnte? So kann nur argumentieren, wer die Widersprüche der offiziellen Version übersieht. Die Absonderlichkeiten sind so offensichtlich, daß selbst die Bild-Zeitung über die wichtigsten berichtete. So schrieb das Springer-Blatt in seiner Ausgabe vom 10. September unter der Überschrift »Die Merkwürdigkeiten im Fall der deutschen Terror-Bomber«: »Fritz G., Adem Y., Daniel S. und ihre Helfer müssen seit Monaten gewußt haben, daß sie unter Beobachtung standen: (...) Warum machten die drei trotzdem weiter?«

Die angeblichen Superterroristen von Oberschledorn legten jedenfalls quer durch die Republik eine Fährte so breit wie eine Elefantenspur. Völlig unklar bleibt, warum angeblich mehrere hundert Beamte über sechs Monate mit ihrer Überwachung beschäftigt waren. Das Trio verhielt sich dermaßen exhibitionistisch, daß einige Streifenwagen mit Dorfpolizisten vollauf genügt hätten. 

Unglaublich, aber wahr: Fritz G., der angebliche Anführer der drei, war bereits im Jahre 2005 unter dem Vorwurf der Bildung einer kriminellen Vereinigung kurzzeitig festgenommen worden. Er wußte also, daß ihn die Behörden auf der Liste haben. Trotzdem fuhr er am Silvestertag 2006 mit Freunden »mehrfach auffällig« (Spiegel) vor einer US-Kaserne in Hanau hin und her – so auffällig, daß das Observationskommando des Verfassungsschutzes das Auto anhalten und die Personalien aufnehmen ließ. Am 6. Januar 2007 fand in der Wohnung von G. in Ulm und in der seines Freundes Ayhan T. in Bremen eine Hausdurchsuchung statt. Die FAZ wundert sich: »Daß Fritz G. und seine mutmaßlichen Komplizen sich von der Hausdurchsuchung nicht abschrecken ließen, daß sie im Gegenteil erst danach begannen, kanisterweise Explosivstoffe zu beschaffen, Häuser und Garagen zu mieten, militärische Zünder zu besorgen und in ihren (abgefangenen) E-Mails angeblich sogar die Fahnder zu verhöhnen, wirft ernste Fragen auf.«

Beim Kauf der einschlägigen Chemikalien verhielten sich die angeblichen Bombenbauer ebenfalls betont auffällig: Man fuhr mehrfach zu einem Großhändler nach Hannover, kaufte sukzessive zwölf Fässer mit insgesamt 730 Kilo Wasserstoffperoxid und transportierte den Stoff dann quer durch die Republik in eine Garage in der Nähe von Freudenstadt im Schwarzwald. Eines der Fässer wurde schließlich wieder über beinahe dieselbe Distanz in den Norden Deutschlands zurückgekarrt, nämlich ins sauerländische Oberschledorn, wo in der zweiten Augusthälfte angeblich das Bombenbasteln begann.

Nichts brachte Fritz G. und Co. aus der Ruhe: Weder, daß Anfang Mai der Focus einen Artikel veröffentlichte, der die Gruppe ziemlich genau beschrieb, noch daß – siehe oben – Fritz' Freund Tolga D. im Juni in Pakistan festgenommen wurde. Wie dreist das Trio operierte, zeigen zwei Vorfälle, über die sowohl Bild als auch Spiegel berichten: Einmal randalierte Adem Y. so wild vor einer Disco voller US-Soldaten – einem potentiellen Anschlagsziel –, daß eine Polizeistreife eingriff. Ein anderes Mal fühlten sich die angeblichen Islamisten von der Observation der Dienste so genervt, daß sie seelenruhig an einer roten Ampel ausstiegen und dem Verfolgerwagen die Reifen zerstachen.

Auch die Wahl von Oberschledorn als Operationsbasis spricht Bände: In der beschaulichen 900-Seelen-Gemeinde kannte jeder jeden. Inmitten der braven Dörfler und treuen Dauertouristen mußten die drei wilden Jungmänner zwingend auffallen. Zu guter Letzt fuhren »Terror-Fritz« (so der Welt-Pejorativ) und seine Komplizen am 3. September mit aufgeblendetem Licht auf eine Polizeisperre zu, das Auto voll mit Elektrozubehör zum angeblichen Bau ihrer Höllenmaschine. Als wollten sie plakatieren: Wir sind gefährlich, bitte nehmt uns fest.

Zur Auflösung des merkwürdigen Verhaltens gibt es drei Theorien. Entweder die Truppe war zu blöd, ihre kriminelle Energie zielführend einzusetzen. Oder sie wollte durch ihr auffälliges Agieren die Sicherheitsbehörden von anderen Terrorzellen ablenken, die in der Zwischenzeit unbehelligt ihre eigenen Planungen weitertreiben konnten. Oder die drei fühlten sich vor Verhaftung geschützt, weil sie im Auftrag irgend­eines Geheimdienstes handelten und glaubten, Protektion von höchster Stelle zu genießen. Für letzteres gibt es Hinweise.


Ein V-Mann als Mentor

Der Focus schreibt über interessante Bekanntschaften der drei Peroxid-Bastler. »Das Wissen zum Bombenbau soll die ausgehobene deutsche Terrorzelle ... in der Radikalenszene in Ulm erworben haben.« Dies berichtet das Nachrichtenmagazin »unter Berufung auf Ermittlungen gegen den inzwischen nach Ägypten ausgereisten Haßprediger Yehia Yousif und dessen Sohn Omar.« Bei diesen Freunden von Fritz G. hätten die Fahnder entsprechende Bauanleitungen gefunden. 

Im Spiegel heißt es: »Zeitweilig war er (Yousif) V-Mann des Verfassungsschutzes. Unter Yousif entwickelte sich Neu-Ulm ... zu einem bundesweiten Magneten für Islamisten ...« Auch die Neue Zürcher Zeitung schrieb, daß »Yousif zeitweise als Informant für den Verfassungsschutz« arbeitete. 

»Informant«, »zeitweilig« – das klingt nach einer relativ kleinen Nummer. Doch ein Zeuge behauptet etwas ganz anderes: »Ich war vor Jahren auf einer Islamkonferenz in London. Dort war Yehia Yousif der offizielle Vertreter des baden-württembergischen Landesamtes für Verfassungsschutz. Er war nicht irgendein Informant, er war der Islamexperte der Stuttgarter Behörde. Kenner der Szene in Ulm/Neu-Ulm halten ihn außerdem für einen BND-Agenten.« 

Bei diesem Zeugen handelt es sich um Ewald T. Riethmüller, den Betreiber der Website r-archiv.de. Nach eigenen Angaben war der Jurist bis zum Jahresende 2006 im CDU-Wirtschaftsrat und bis zu seiner Pensionierung jahrzehntelang in der bundesdeutschen »Innenverwaltung« beschäftigt. Ob das eine vornehme Umschreibung für den BND oder das BKA ist, die dem Innenministerium unterstehen? »Schreiben Sie ganz einfach, daß ich Geheimdienstexperte bin«, sagt Riethmüller bescheiden. Daß dies nicht aus der Luft gegriffen ist, merkt man schnell bei der Lektüre seiner Website. 

Riethmüller hat auch über Omar Yousif, den Sohn des Verfassungsschutzagenten, recherchiert. Dieser ist 2005 untergetaucht und soll sich heute in Riad aufhalten. Von dort will Rieth­müller jedenfalls eine Telefonnummer von ihm vorliegen haben. Auf Nachfrage präzisierte er: Ein zuverlässiger saudischer Journalist habe den Telefonanschluß zu der Nummer lokalisieren können. »Er gehöre einer islamischen Wohlfahrt­agentur, die in einem Gebäudekomplex in Riad residiere, das wiederum der Vinnell Corporation gehört.«1 Dieses Unternehmen bildet seit über dreißig Jahren saudische Sicherheitskräfte aus und ist nichts anderes als eine »Tarnfirma der CIA«, wie man der Londoner Times 2003 entnehmen konnte. 

Das würde bedeuten: Yehia Yousif und sein Sohn Omar arbeite(te)n in Wirklichkeit für die Leute, die sie bis heute als Terrorhelfer anschwärzen: Der eine war zumindest früher hochrangiger deutscher Verfassungsschützer, der andere logiert aktuell bei einer CIA-Tarnfirma.


Fortsetzung folgt

Nach den Festnahmen von Oberschledorn gaben die Behörden keine Entwarnung. Fünf bis acht weitere Personen werden gesucht, teilweise war von einem Kreis von knapp 50 Verdächtigen zu lesen. Mit ziemlicher Sicherheit sind in dieser Gruppe mindestens eine Handvoll V-Leute, die den Desperados im Falle eines Falles die Sprengsätze in die Garage stellen. 

Schäuble und Jung brauchen zur Durchsetzung ihrer Ziele die Terrorwarnung in Permanenz, und, falls das nicht reicht, irgendwann auch einen echten Anschlag. Man kann nur hoffen, daß es in den Sicherheitsapparaten noch genug verantwortungsvolle Beamte gibt, die einen zweiten Reichstagsbrand rechtzeitig verhindern. Hoffnung macht immerhin, daß entschiedener Protest gegen die Verfassungsbrecher nicht nur aus der Linken kam, sondern auch von den Liberalen, den Grünen, Teilen der SPD und vom Bundeswehrverband. Notwendig wäre die Zusammenführung dieser Opposition in einer Eisernen Front – unter diesem Titel sammelten sich die Verteidiger der Weimarer Republik zu Beginn der dreißiger Jahre. Die Demonstration der fünfzehntausend am vergangenen Sonnabend in Berlin gegen die neuen Überwachungsgesetze ist ein erster Schritt in diese Richtung, reicht aber nicht aus. Die Gefahr bleibt bestehen, solange die Führer der Putschfraktion nicht ihrer Ämter enthoben sind. 


1 Telefonat mit Eberhard T. Riethmüller, 18.9.2007




Lettera aperta in difesa dei valori dell’ Antifascismo
 
All’ attenzione del Presidente della Repubblica Italiana  Giorgio Napoletano

E per conoscenza
All’ ANPI nazionale
Al Ministro di Grazia e Giustizia
Ai segretari dei Partiti della sinistra
 
Illustre Presidente,
 
in quanto già partigiani nella Resistenza contro il nazifascismo, vogliamo sottoporre alla sua prestigiosa attenzione la continuata violazione della Costituzione che si pratica in seno agli organi costituzionali preposti, quando si consente che  piazze e vie del nostro paese vengano invase da teppaglia urlante  che con sfoggio di lugubri simboli  inneggia alle losche figure che hanno caratterizzato il triste ventennio e gli anni di guerra del  nazifascismo.
 
Questo è un insulto al nostro Paese, a questa Repubblica che proprio dalla lotta antifascista è potuta sorgere. Che il passato governo del quale ci asteniamo di esprimere opinioni abbia accreditato i fascisti, questo non toglie nulla alla verità storica e al rispetto della Costituzione che considera un reato il fascismo.
 
In relazione alla squallida manifestazione nazifascista  consentita il giorno 11 marzo 2006  dovrebbe essere fatta luce su chi ha consentito questo volgare spettacolo insultorio,  non potendo valere le lacrime di coccodrillo dopo i fatti, versate oggi per le stragi di Genova.
 
All’ insulto in oggetto, si sono ribellati molti giovani, cittadini onesti che democraticamente e con spirito costituzionale hanno manifestato per protesta. Sono stati malmenati dalla polizia e  molti gli arrestati. Già questo, di per sé è molto grave, ma che oggi, gran parte di loro corrano il  rischio di essere condannati a 4 anni di carcere ci sembra un insulto grave, una ingiustizia intollerabile, un pericolo per l’ armonia sociale civile e democratica del Paese.
 
Pensiamo che Lei, tanto saggio e cosciente del suo alto ruolo, possa intervenire affermando i valori della Resistenza antifascista, richiamando il rispetto della Costituzione nata dalla Resistenza:   Resistenza Antifascista  che ha scritto la pagina più nobile della nostra storia.
 
La ringraziamo con la certezza ch’ Ella vorrà cogliere l’ appello di due anziani che hanno lottato fin da giovani per migliorare la nostra amata terra.
 
Miriam Pellegrini Ferri (Partigiana di Giustizia e Libertà)
Spartaco Ferri (Partigiano della Divisione Garibaldi)
 
Ciampino, 27 settembre 2007

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Fonte: G.A.MA.DI.
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