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De : Jean Pestieau 
Envoyé : jeudi 6 septembre 2007 00:58
À : WPB
Objet : KKE: A propos du 90e anniversaire de la révolution d’Octobre (1917) (traduction française)

 

Déclaration du Comité central du Parti communiste de Grèce (KKE)

 

A propos du 90e anniversaire de la grande révolution socialiste d’Octobre en Russie (1917)

 

 

C’est avec un optimisme révolutionnaire que le Comité central du KKE célèbre le 90e anniversaire de la grande révolution socialiste d’Octobre. Aujourd’hui encore, ce sont les enseignements d’Octobre qui guident la lutte du KKE.
La révolution d’Octobre évoque les communistes de la Première Internationale de Karl Marx et Friedrich Engels, ceux de la Seconde Internationale et de l’héroïque Commune de Paris, qui fut la première révolution prolétarienne à avoir réellement pris une véritable ampleur mais s’avéra incapable de consolider son pouvoir en raison d’un manque d’expérience, tout comme elle rappelle le slogan « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ». Elle nous remet également en mémoire la Troisième Internationale communiste, les travailleurs révolutionnaires de Canton, Turin, Berlin, d’Espagne, de Hongrie et de tous les centres prolétariens du monde entier.
Dans la gloire d’Octobre, les hommes et les femmes communistes voient la réalisation de la mission historique de la classe ouvrière. Ils voient la confirmation de ce que Marx et Engels écrivaient dans le Manifeste du parti communiste : « De toutes les classes qui, à l’heure présente, s’opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et périssent avec la grande industrie ; le prolétariat, au contraire, en est le produit le plus authentique. »
Octobre révèle le rôle irremplaçable du principal agent de la révolution socialiste, le parti communiste, en tant que parti d’un type nouveau, lorsqu’on le compare aux partis social-démocrates et à toutes leurs compromissions. Octobre révèle en même temps la force de l’internationalisme prolétarien.
C’est avec une grande émotion que nous nous levons pour saluer les millions de personnes qui ont donné leurs vies pour le mouvement communiste mondial, les révolutionnaires invincibles de l’héroïque histoire prolétarienne, les insurrections des travailleurs, hommes et femmes, et des paysans pauvres, toutes ces masses qui ont créé l’histoire.
Leur exemple justifie l’existence de l’homme, il représente tout un enseignement et constitue en même temps l’héritage inestimable des communistes et des peuples.

 

La révolution d’Octobre fut un événement de dimension historique, sans nul doute le plus important du 20e siècle et, pour de longues décennies, il allait marquer de son sceau le cours tout entier de l’humanité. Le « spectre du communisme », qui avait hanté l’Europe quelques décennies plus tôt, revêtit une signification concrète sous la forme d’un pouvoir (prolétarien).
L’issue victorieuse de la révolution d’Octobre ouvrait la voie à l’humanité pour la faire passer « du règne de la nécessité à celui de la liberté ».
« Nous avons entamé cette tâche. Mais la question la plus essentielle n’est pas de savoir exactement quand, après combien de temps, les prolétaires de chaque nation termineront cette tâche. L’essentiel, c’est d’avoir rompu la glace, d’avoir ouvert la route, d’en avoir balisé le parcours », écrivait Lénine.
La révolution d’Octobre fut l’étincelle qui déclencha le développement progressif du mouvement communiste international. Sa flamme accéléra la formation de bon nombre de partis communistes, dont le KKE. Elle aboutit à la création de la Troisième Internationale communiste (1919-1943), dont la nécessité s’était d’autant fait sentir que la Seconde Internationale avait trahi les intérêts des travailleurs.
Depuis 1917, le capitalisme international a été obligé de prendre en considération l’existence d’une force agissant en contrepoids et qui allait être l’élément le plus déterminant dans le choix de sa ligne de conduite.
Grâce à la révolution socialiste d’Octobre, apparurent les conditions pour établir des droits, ce que le monde du travail n’avait encore jamais vu avant cela, même dans les pays capitalistes les plus développés.
Les acquis des travailleurs et des paysans sous le pouvoir soviétique eurent également des effets positifs pour le monde du travail des pays capitalistes. Ils furent un facteur fondamental en obligeant les partis gouvernementaux bourgeois, libéraux et social-démocrates à faire des concessions à la classe ouvrière.
L’ébranlement provoqué par la révolution d’Octobre dans les fondements du vieux monde eut une répercussion positive immédiate sur les mouvements d’opposition au colonialisme. C’est depuis lors, en fait, que ce régime inhumain commença véritablement à se désagréger.
Le pouvoir libérateur d’Octobre s’exprima également dans la culture mondiale, surtout dans les arts et les lettres. Des artistes de premier plan du monde entier rallièrent le mouvement ouvrier révolutionnaire, trouvèrent leur inspiration dans les messages de la révolution d’Octobre et mirent leur œuvre au service de ses idéaux, au service de la classe ouvrière internationale.
Les renversements contre-révolutionnaires des années 1989-1991 ne contredisent pas que la caractéristique de notre époque est celle d’une transition du capitalisme vers le socialisme, laquelle fut inaugurée symboliquement par la révolution d’Octobre.
Les développements historiques ont mis à mal les allégations disant que la nature de l’entreprise socialiste communiste était utopiste. Aucun système socio-économique n’a jamais été consolidé une fois pour toutes dans l’histoire de l’humanité, pas même le capitalisme dans son combat contre le féodalisme. Contrairement à ce que prétendent les représentants idéologiques et politiques de la classe bourgeoise -qui clament la fin de l'histoire- , le socialisme demeure nécessaire et à propos.
La nécessité et la relevance du socialisme naissent des contradictions du système capitaliste. Elles proviennent du fait que le capitalisme a créé les préalables matériels nécessaires au passage de l’humanité à un système socio-économique supérieur, quand bien même ce passage serait reporté dans le temps, aujourd’hui, par un rapport de forces défavorable qui fait apparaître l’agressivité capitaliste comme étant irrésistible.
La nécessité de la transition vers le socialisme est générée par le capitalisme lui-même, au sein duquel les produits du travail organisé socialement constituent la propriété privée capitaliste, et ce, malgré la socialisation à une échelle sans précédent du travail et de la production.
Cette contradiction est la matrice de tous les phénomènes de crise des sociétés capitalistes contemporaines, mais elle est également la balise qui en indique l’issue ainsi que la nécessité d'amener les rapports de production en concordance avec le niveau de développement des forces productives, ce qui implique d’abolir la propriété privée des moyens de production centralisée et de les socialiser, afin qu’ils soient utilisés de façon planifiée dans la production sociale par le pouvoir socialiste qui exprime les intérêts des producteurs de la richesse sociale.
Les théories qui prétendent que n'existaient pas les préalables objectifs à la réalisation de la révolution d’Octobre résultent soit de la propagande soit d’une analyse non scientifique de la réalité.
La révolution d’Octobre a eu lieu sur base du développement du capitalisme en Russie, lequel avait déjà évolué vers son stade impérialiste. Ce fait n’est pas réfuté par la profonde disparité du développement capitaliste de la Russie ni par l’héritage précapitaliste qui avait prévalu dans une part importante de l’empire tsariste. L’existence des préalables matériels à la transformation socialiste de la Russie peut être prouvée par les statistiques de l’époque.
Dans la classe ouvrière de Russie et particulièrement dans sa section industrielle, les Soviets furent créés en tant que cellules autour desquelles fut organisée la lutte révolutionnaire de la classe ouvrière en vue de gagner du pouvoir.
Le parti bolchevique avait une confiance illimitée dans la force de la classe ouvrière et dans la capacité de celle-ci – même si, à l’époque, elle ne constituait qu’une minorité au sein de la main-d’œuvre totale – à attirer les masses dans la lutte et à les diriger. Il tira des enseignements de l’initiative révolutionnaire des masses, des institutions que ces dernières créèrent durant les périodes où la lutte des classes se fit plus intense. Dans un même temps, il développa l’initiative des masses et accrut considérablement leur niveau de conscientisation.
Les paroles de Karl Marx se sont révélées justes, à savoir que la lutte, avec sa violence révolutionnaire inhérente, est la « sage-femme de l’histoire » et que l’histoire, jusqu’à ce jour, est l’histoire de la lutte des classes. Octobre marchait sur les traces de la grande révolte des esclaves dirigés par Spartacus, des révoltes paysannes du Moyen Âge et des glorieuses révolutions bourgeoises avec, en tête, la Révolution française.
La victoire d’Octobre constitua l’expression la plus retentissante de la supériorité de la théorie du socialisme-communisme scientifique, du marxisme-léninisme sur toutes les variantes philosophiques idéalistes et antidialectiques sans exception sur lesquelles repose l’idéologie bourgeoise. Elle confirma que le marxisme constitue réellement un bond qualitatif en avant par rapport aux théories les plus avancées issues de l’esprit humain jusqu’au 19e siècle, que ce soit en philosophie ou dans les sciences sociales : l’économie politique anglaise, la philosophie allemande et le socialisme utopiste français.
Les idées des Lumières qui inspirèrent et guidèrent la révolution bourgeoise avaient été surpassées depuis longtemps parce que la bourgeoisie avait cessé d’être une classe montante et qu’elle était devenue une classe réactionnaire.
Le parti bolchevique traita la lutte économique, politique et idéologique de la classe ouvrière comme un tout unique et indivisible. Il était guidé par le principe léniniste disant que le rôle du combattant d’avant-garde ne peut être assumé que par un parti guidé par une théorie d’avant-garde.
L’idéologie socialiste-communiste – qui établit les lois régissant la société capitaliste et celles de la transition révolutionnaire du capitalisme vers le socialisme et qui généralise l’expérience de la lutte des classes – a été développée et propagée parmi la classe ouvrière par le parti communiste révolutionnaire, son avant-garde consciente et organisée. C’est précisément ici que réside la nécessité du parti communiste.
La théorie de la révolution socialiste a été forgée durant la lutte incessante contre l’idéologie bourgeoise et contre les diverses théories réformistes et opportunistes. Elle a établi scientifiquement pourquoi la condition de la classe ouvrière ne peut changer radicalement via une lutte pour des réformes.
Après la création du parti bolchevique (1903) et l’intense lutte idéologique qui s’ensuivit durant bien des années entre les adhérents aux principes léninistes et ceux qui défendaient les points de vue opportunistes du parti, une force organisée fut créée pour la première fois dans l’histoire politique, avec une définition statutaire des droits et obligations des membres du parti, avec un principe fondamental de fonctionnement : le centralisme démocratique, avec un droit d’opinion et de critique, avec une unité dans l’action et une discipline unanime une fois les décisions adoptées, avec de solides liens dans les masses laborieuses et populaires qui se consolident lorsque la démocratie interne et l’autocritique, reposant sur le principe conducteur suprême de collectivité, se développent au sein du parti.
La préparation théorique complète du parti bolchevique sous la direction de Lénine le rendit capable d’évaluer correctement la disposition et la corrélation des forces sociales et politiques, de faire preuve de la flexibilité politique appropriée sans se distancier de son but stratégique, le pouvoir révolutionnaire des travailleurs, de résoudre les problèmes relatifs à la politique des alliances et ce, au profit du mouvement révolutionnaire, d’adapter positivement et de développer des slogans convenant à chaque moment, au sein d’un ensemble de conditions mouvantes, complexes, à l’évolution rapide.
L’un des facteurs décisifs vers la victoire de la révolution fut la politique des bolcheviks durant la Première Guerre mondiale.
Ce fut une guerre impérialiste, son but était la redistribution des marchés, des zones d’influence et des colonies. Elle intensifia à l’extrême toutes les contradictions de la société russe et provoqua une détérioration encore plus grave et plus abrupte des conditions d’existence des masses. On comprit que la guerre était le prolongement de la même politique interne, mais par des moyens militaires, c’est-à-dire qu’elle servait les intérêts des mêmes forces de classes qui exploitaient la classe ouvrière et qui avaient conduit des dizaines de millions de paysans au dénuement.
La direction de la Seconde Internationale, projetant de lancer le slogan de la « défense de la patrie », occulta la nature impérialiste de la guerre, ce qui aboutit à la fragmentation à l’échelle mondiale de la classe ouvrière et amena cette dernière à défendre son propre voleur « national », c’est-à-dire sa classe bourgeoise nationale. Au contraire, les bolcheviks ne se contentèrent pas de dénoncer la guerre, à l’instar des pacifistes. Ils militèrent en faveur de la transformation de la guerre impérialiste en une guerre contre les classes dirigeantes dans le but de les renverser. Cette voie seule aurait pu aboutir à une paix juste, avec l’élimination de l’exploitation de classe et de l’oppression impérialiste.
La vie elle-même créa les conditions du lancement de la révolution socialiste. Elle modela la situation révolutionnaire, un fait objectif bien existant, comme l’a dit Lénine avec insistance, lorsque les conditions suivantes sont réunies au même moment : « 1) L’incapacité des classes dirigeantes à maintenir leur pouvoir sous une forme inchangée (...) C'est seulement lorsque "ceux d'en bas" ne veulent plus et que "ceux d'en haut" ne peuvent plus continuer de vivre à l'ancienne manière, c'est alors seulement que la révolution peut triompher 2) Une détérioration plus grande que d’ordinaire, dans les privations et la misère des classes opprimées. 3) Pour les raisons énoncées ci-dessus, une augmentation importante de l’activité des masses qui, dans des temps de ‘paix’, permettraient qu’on les spolie en toute quiétude (...). »
Alors que la guerre s’éternisait, les bolcheviks ne permirent pas aux masses révolutionnaires de se laisser influencer par les forces bourgeoises qui se hissèrent au pouvoir lors de la révolution de février 1917 et du renversement du gouvernement tsariste, mais ils les menèrent à la révolution d’Octobre. Ils ne participèrent pas aux gouvernements bourgeois qui furent constitués entre février et octobre 1917. Ils tirèrent parti de l’existence de contradictions qui, non seulement maintenaient la situation révolutionnaire, mais contribuaient également à modifier les rapports de forces au sein des soviets. Le dernier gouvernement bourgeois, celui de Kerenski, fut également incapable de résoudre les problèmes qui avaient mobilisé des millions de personnes dans une lutte à mort, avec à la motivation de ceux à qui tout appartient et qui méritent de le conquérir et de vivre en paix.
Le slogan « Tout le pouvoir aux soviets ! » conquit la majorité de la classe ouvrière et attira bien vite des millions de paysans, dans le même temps qu’on l’entendit également dans les rangs de l’armée bourgeoise, au sein de laquelle les soldats chassaient les officiers réactionnaires et élisaient des révolutionnaires pour les remplacer.
La théorie léniniste du maillon faible au sein du système impérialiste fut pleinement confirmée. Dans des conditions de développement économique et politique asymétrique, ce qui constitue une loi absolue du capitalisme, il existe une possibilité de victoire pour la révolution socialiste dans un petit nombre de pays et même dans un seul pays considéré séparément.
Le nouvel État, celui de la dictature du prolétariat, qui reposait sur les Soviets, eux-mêmes issus de l’activité propre aux masses dans le feu de la révolution de 1905-1907, remplaça le vieil appareil de l’État qui avait été écrasé par la révolution d’Octobre.
La destruction des structures de l’État bourgeois est nécessaire, parce que, « quelle que soit sa forme, l’État moderne est essentiellement une machine capitaliste, l’État des capitalistes, le capitaliste collectif idéal », comme l’écrivait Engels.
« La démocratie s’appuyant sur la propriété privée ou sur la lutte pour abolir la propriété privée ? Liberté et égalité pour le travailleur, pour le paysan laborieux, pour la race opprimée ! Voilà notre slogan ! », déclarait V. I. Lénine. Et d’insister :
« La dictature du prolétariat (...) n’est pas seulement le recours à la violence contre les exploiteurs et, en fait, ce n’est pas principalement la violence (...); le prolétariat, comparé au capitalisme, représente et réalise une forme plus élevée de l’organisation sociale du travail. »
L’effort du jeune gouvernement soviétique en vue de construire les fondations économiques du socialisme progressa sous les conditions d’une lutte très dure contre les forces de l’intervention militaire étrangère et de la bourgeoisie domestique, de l’encerclement impérialiste et de la subversion interne, le tout accompagné de conspirations, d’actes de sabotage et d’assassinats de bolcheviks.
Le fait que les fondations du socialisme furent en fait bel et bien posées constitue un fait historique sans précédent, vu les conditions. Ce n’est pas un hasard s’il est traité avec autant de rage par la bourgeoisie et les opportunistes. Aujourd’hui encore, le drapeau de la croisade « anti-stalinienne » est agité pour discréditer la lutte communiste et ses perspectives dans leur ensemble.
L’activité du parti reposait sur le point de vue, fondé théoriquement, relatif à la possibilité de construire le socialisme dans un seul pays, et tout particulièrement un pays de la taille de la Russie, par opposition au point de vue trotskiste de la « révolution permanente ». Ce point de vue du parti reposait sur l’unité de la classe ouvrière et son alliance avec les couches pauvres de la paysannerie. En l’absence de ces conditions, le développement industriel socialiste et la collectivisation (ou coopérativisation) de la production agricole n’auraient pu être réalisés.
Une force importante dans la construction du socialisme fut le travail d’avant-garde du mouvement stakhanoviste, qui comprenait dans ses rangs des millions de révolutionnaires, la crème de la nouvelle société.
Grâce à tout cela, l’Union soviétique fut à même de devenir une grande puissance économique et militaire à la veille de la Seconde Guerre mondiale impérialiste.
Le rôle de l’Union soviétique dans la victoire des peuples contre le fascisme, lors de la Seconde Guerre mondiale, fut décisif. L’URSS décima la machine militaire de l’Allemagne et de ses alliés qui avaient envahi son territoire. Elle libéra nombre de pays européens des forces allemandes d’occupation. C’est pour cette patrie socialiste que plus de 20 millions de citoyens soviétiques donnèrent leur vie et que 10 autres millions environ furent blessés ou restèrent handicapés.
Les victoires de l’Armée rouge donnèrent une poussée considérable au développement des mouvements de libération nationale et des mouvements antifascistes, au sein desquels les partis communistes occupaient les premiers rangs. Il est caractéristique que leur développement fut plus vigoureux après la bataille de Stalingrad, qui marqua un tournant de la guerre et ce, au détriment des forces de l’Axe.
La lutte de la classe ouvrière et du peuple de Chine, de Cuba, du Vietnam et de la République démocratique populaire de Corée trouva dans la politique de l’Union soviétique un soutien désintéressé en même temps qu’un appui contre l’impérialisme.
L’Union soviétique aida les peuples d'Afghanistan, d’Angola, du Cambodge, du Sud-Yémen, d’Éthiopie et de douzaines d’autres pays d’Afrique, d’Asie et des Amériques. Elle soutint la Palestine et Chypre. Grâce à l’URSS et aux autres pays du pacte de Varsovie, des régions entières, tels les Balkans, connurent des décennies de coexistence pacifique entre leurs peuples, en dépit de leurs diversités ethniques.
L’URSS chercha par tous les moyens de mener à bien une politique de paix et d’élimination des points chauds de tension et de guerre allumés par l’impérialisme, qui fut responsable de deux guerres mondiales et de centaines de conflits locaux. L’Union soviétique soumit des douzaines de propositions en vue de la suppression ou de la limitation de toutes les armes nucléaires et de la conclusion d’accords pour ne pas en produire de nouvelles. Ses propositions se heurtèrent à l’agressivité des pays capitalistes.
Le pacte de Varsovie – qui fut signé en 1955, six années après la création de l’Otan – fut un instrument de défense, un bastion du socialisme. L’Union soviétique et les autres États membres proposèrent fréquemment la dissolution simultanée des deux alliances, mais sans réponse de la part des pays capitalistes. La décision du pacte de Varsovie de fournir son assistance internationaliste à la Hongrie, en 1956, et à la Tchécoslovaquie, en 1968, avait pour but la défense du pouvoir socialiste contre la contre-révolution. La lutte des classes entre le capitalisme et le socialisme fut menée à un niveau international.
Le droit de l’homme à un travail permanent et fixe, à la gratuité de l’enseignement, des soins de santé et de l’aide sociale, à un logement à bas prix et la garantie des droits politiques et sociaux fondamentaux pour la majorité de la population, tout cela est dû à la révolution d’Octobre.
Quelques années après la révolution d’Octobre, le chômage avait déjà disparu en Union soviétique. Dès 1956, la journée de 7 heures, voire de 6 heures, fut instaurée, de même que la semaine de 5 jours.
Des périodes de loisirs étaient assurées à tous les travailleurs. Leur contenu varia aussi, en raison des infrastructures créées par le pouvoir soviétique : maisons de repos, installations hôtelières ou de camping. Un vaste réseau de théâtres et de cinémas, des associations artistiques et sportives, des ensembles musicaux et des librairies couvrirent bientôt toute l’Union soviétique jusque dans les moindres villages et même dans les coins les plus éloignés de la Sibérie, dont de vastes étendues furent exploitées et littéralement transformées grâce au labeur héroïque de milliers de travailleurs, dont de nombreux volontaires.
La sécurité sociale fut une préoccupation prioritaire, pour l’État soviétique. La retraite fut fixée universellement à l’âge de 55 ans pour les femmes et de 60 pour les hommes. Des fonds de sécurité sociale furent financés par le budget de l’État et par les contributions en provenance des entreprises. Il y eut une préoccupation similaire dans les autres pays socialistes d’Europe également. Les travailleurs ne connurent jamais l’insécurité, les problèmes et les angoisses dont souffrent les travailleurs, les jeunes et les couches populaires des pays capitalistes.
Le pouvoir soviétique posa les fondations de l’abolition de la discrimination et de l’oppression à l’égard des femmes. Il leur donna les pleins droits légaux. Il protégea la maternité dans la pratique, comme un devoir social et non pas comme un devoir privé ou familial. Il soulagea les femmes de nombreuses responsabilités dans les occupations familiales en créant un système gratuit de bénéfices sociaux gérés par l’État. Dès les premiers moments de sa création, il traita des préjugés vieux de plusieurs siècles et ainsi que toutes sortes de difficultés objectives énormes. Il témoigna un intérêt particulier pour les jeunes couples. Bien que cela ne signifie pas que toute forme d’inégalité entre hommes et femmes eût été éliminée, il est un fait que le pouvoir soviétique aida les femmes à sortir de leur statut d’oubliées, d’êtres humains de seconde zone.
L’effort consenti pour élever le niveau de l’instruction publique à tous les niveaux fut une composante constante et intégrale de la politique soviétique. Plus des trois quarts des travailleurs de l’URSS ont eu une éducation de niveau universitaire ou de niveau secondaire complet et, dans le même temps, l’analphabétisme qui, en 1917, touchait les deux tiers de la population, fut rapidement éradiqué.
Les résultats s’exprimèrent à travers de l’épanouissement des sciences, via le premier vol spatial, avec Youri Gagarine, par l’apparition de savants de renommée mondiale dans des domaines aussi variés que la physique, les mathématiques, la chimie, la médecine, l’ingénierie, la psychologie et autres, créant ainsi un immense réservoir de connaissances scientifiques.
La construction de la base économique socialiste et la formation d’un État des travailleurs devinrent le fondement et l’instrument à partir desquels on allait modeler l’homme nouveau, le créateur de la culture socialiste. Son influence fut universelle et toucha tous les peuples et nations de ce vaste pays. Les réalisations de la culture socialiste dans tous les domaines devinrent la propriété des grandes masses du peuple en tant que bénéfice social de l’État.
L’État fournissait les ressources pour l’éducation artistique dès l’enfance, afin d’aider au développement de la créativité artistique. En Union soviétique, ce ne furent pas seulement de grands artistes, qui se distinguèrent dans tous les domaines de l’esthétique, mais avant tout le haut niveau culturel des masses populaire en général.
Des soins tout aussi attentifs furent apportés pour protéger et diffuser à l’adresse de l’humanité les meilleures réalisations intellectuelles jamais connues. En même temps que naissaient des œuvres de l’art socialiste et de la culture socialiste en général, des millions de citoyens soviétiques furent en mesure d’étudier et d’assimiler les grandes œuvres de la culture humaine. Après le Louvre et le Vatican, le musée de l’Ermitage possédait la meilleure collection d’œuvres d’art du monde et elle était accessible à tous. Le peuple soviétique n’a pas tardé à avoir une solide connaissance des créations culturelles et ce, dès les tout premiers moments de la révolution d’Octobre et durant la guerre civile, à une époque où les gens avaient pourtant faim, froid et mouraient fréquemment de choléra ou sur les champs de bataille.
Les progrès réalisés par les peuples de l’Union soviétique et les autres pays socialistes prouvent la supériorité du mode de production socialiste par rapport au capitaliste. Ils acquièrent même une valeur plus grande, si nous prenons en considération l’héritage de l’asymétrie capitaliste et de l’arriération de l’époque de la révolution, en comparaison avec les États-Unis, mais également avec la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Japon.
La construction du socialisme commença en Russie sur les ruines qu’y avaient laissées la Première Guerre mondiale, la guerre civile et l’intervention militaire de 16 pays impérialistes. À cela, il convient d’ajouter les destructions encore plus importantes de la Seconde Guerre mondiale. La reconstruction de l’URSS, sans la moindre aide étrangère et en quatre ans à peine (de 1945 à 1949), constitua un autre fait d’éclat du pouvoir socialiste soviétique. Au contraire, la reconstruction de l’Europe capitaliste s’appuya pour une part importante sur le « plan Marshall » des États-Unis.
La création de l’Union soviétique consista en une unification populaire progressiste, au contraire des « États-Unis d’Europe sous régime capitaliste », qui est « soit irréalisable, soit réactionnaire », comme le prédisait Lénine.
Aujourd’hui, les unions impérialistes sont totalement imprégnées de contradictions insurmontables. Leur concurrence pour la domination est engendrée par la propriété privée des moyens de production. Les relations de l’Union européenne avec les autres États et celles de ses membres entre eux sont régies par l’inégalité et la domination.
Le gouvernement soviétique s’opposa au nationalisme, à l’esprit de clocher et à la xénophobie. Il reconnut le droit de chaque peuple à l’autodétermination, y compris la séparation complète. Il promut le respect mutuel et l’égalité entre les nations et les groupes ethniques, il cultiva et instaura l’idée de leur fusion volontaire dans le seul cadre de l’Union soviétique.
Cette politique s’appuya sur l’internationalisme prolétarien, le seul principe dont l’application conséquente peut assurer le respect pour les particularismes nationaux, linguistiques et culturels et la participation uniforme au processus de la construction socialiste. Au contraire, la violation de l’internationalisme prolétarien, particulièrement dans des conditions qui voient s’accumuler des problèmes internes, peut fournir matière à émousser ou relâcher les liens et même à une opposition déclarée à l’unification.
Le facteur impérialiste, en collaboration avec les forces contre-révolutionnaires internes, tira parti des distorsions et erreurs et ranima les cendres des sentiments nationalistes pour détruire le système socialiste et aggraver les tendances sécessionnistes.

 

À quelque niveau que ce soit, la façon dont le gouvernement soviétique a traité tant de problèmes populaires prouve que la constante amélioration de la vie et le développement de la personnalité des travailleurs résident dans la nature et dans le potentiel inhérent du socialisme-communisme. Toutefois, ces choses ne peuvent se réaliser que via l’application d’une politique correcte de la part des partis communistes. Les déviations et les violations des principes se muent en facteurs de retard, de stagnation et même de récidive contre-révolutionnaire.
Avec les conclusions et élaborations de sa Conférence nationale de juillet 1995 sur « Les causes du renversement du système socialiste en Europe », le KKE a fait un premier pas dans l’étude de cette évolution néfaste pour les peuples. Nombre d’observations et d’affirmations additionnelles furent formulées dans les « Thèses du Comité central du KKE au 60e anniversaire de la grande victoire des peuples contre le fascisme – mai 2005 ».
Aujourd’hui qu’il a acquis une plus grande maturité et une meilleure connaissance des sources historiques, mais qu’il a également suivi les discussions qui se sont développées au niveau international entre les érudits marxistes, le KKE tente d’approfondir encore sa compréhension des causes du renversement contre-révolutionnaire et ne considère aucunement cette recherche comme étant terminée.

 

Le renversement du système socialiste constitue une contre-révolution parce qu’il a amené une régression sociale.
La domination absolue du capitalisme a accumulé de grandes souffrances pour des millions de personnes, aussi bien à l’intérieur qu’en dehors des pays socialistes que nous avons connus. L’exploitation de l’homme par l’homme, la prostitution et les narcotiques, le chômage et le pillage capitaliste des énormes richesses de l’Union soviétique – on n’avait pas connu tout cela durant sept décennies – sont aujourd’hui typiques de la situation qui a suivi la contre-révolution et l’effondrement de l’URSS. La contre-révolution a entraîné une destruction incroyablement répandue des forces productives. La propagande contre-révolutionnaire s’est efforcée, à l’échelle mondiale, de présenter les désastres de la contre-révolution comme étant un problème inhérent à la construction du socialisme.
Les peuples ont été temporairement privés de leur grand soutien, de leur allié sincère. Ils sont des milliers à avoir perdu la vie, victimes de l’agression impérialiste, ou à être désormais infirmes, ou à avoir dû se réfugier ailleurs. Les Balkans, l’Irak et l’Afghanistan, les peuples du Rwanda, de Haïti, de la Somalie sont les victimes les plus caractéristiques du nouveau rapport mondial des forces après 1989-1981.
Aux mains des impérialistes, le nationalisme, le racisme social, les différences religieuses et culturelles, l’antisocialisme et l’anticommunisme deviennent des armes servant à organiser la discorde entre les peuples et à morceler des États. On développe toujours actuellement de nouvelles armes et de nouveaux systèmes nucléaires.
Les nouvelles dimensions adoptées par l’anticommunisme et qui sont devenues, dans nombre de cas, la politique gouvernementale officielle, révèlent le caractère formel et limité de la démocratie bourgeoise en tant que dictature du capital. Dans les États qui ont émergé de la restauration du capitalisme et de l’éclatement de l’Union soviétique, dans les pays baltes, en Pologne, en République tchèque et ailleurs, on honore désormais les criminels et les collaborateurs des nazis, alors que les héros de la lutte antifasciste sont persécutés et que les symboles de la victoire des peuples contre le fascisme sont déboulonnés.

 

Nous rejetons le terme « effondrement » du système socialiste parce qu’il suggère un genre de nécessité du processus contre-révolutionnaire, il dissimule la lutte sociale et les conditions requises pour son évolution dans une lutte des classes ouverte.
Nous estimons qu’il est fondamental de mentionner que, dans ces pays, la construction socialiste était en progrès, avec ses faiblesses, ses erreurs et ses déviations. Il ne s’agissait pas de l’un ou l’autre « système d’exploitation de transition », ni de l’une ou l’autre forme de « capitalisme d’État », comme le prétendent certains courants du mouvement ouvrier.
Le fait que, dans les anciens pays socialistes, le renversement fut dirigé par le parti et les directions de l’État montre ce que confirme l’histoire tout entière du mouvement ouvrier : l’opportunisme dans son développement, et particulièrement dans des conditions d’intensification de la lutte des classes, mûrit progressivement en une force contre-révolutionnaire.
Déformant nos affirmations, nos adversaires prétendent que le KKE réduit toute la question des causes des renversements contre-révolutionnaires aux activités subversives menées par les agents impérialistes au sein du parti et dans l’État. Prétendre cela, c’est en quelque sorte vulgariser les positions du KKE, dans le but de présenter la pensée du parti comme étant loin de ce que requièrent les circonstances, de discréditer le parti aux yeux des masses laborieuses concernées.

 

L’encerclement par l’impérialisme du système socialiste s’est traduit par un puissant renforcement de ses problèmes et contradictions internes. Cela a amené des décisions qui ont encore rendu plus malaisée la construction du socialisme. La course aux armements a absorbé une part importante des ressources de l’Union soviétique.
La ligne de la coexistence pacifique telle qu’elle a été développée durant la période de l’après-guerre, à un certain point lors du 19e Congrès (octobre 1952) mais particulièrement lors du 20e Congrès du Parti communiste de l’URSS (février 1956), a permis de cultiver des points de vue utopiques, à savoir qu’il est possible pour l’impérialisme de renoncer à la guerre et aux moyens militaires.
Dans la mise en place du rapport mondial des forces, un rôle important fut celui des développements du mouvement communiste international et des questions de stratégie. La décision de dissoudre l’Internationale communiste (mai-juin 1943) indiqua l’absence d’un centre au sein duquel il était possible de formuler une stratégie révolutionnaire contre le système impérialiste international.
En dépit du fait que la Seconde Guerre mondiale créa les conditions d’une intensification considérable des contradictions de classe, la lutte antifasciste n’amena un renversement du pouvoir bourgeois que dans les pays d’Europe centrale et de l’Est, grâce - d’une façon ou d’une autre - à la contribution décisive de l’Armée rouge.
Dans l’Occident capitaliste, les partis communistes ne purent élabo

(Message over 64 KB, truncated)


riceviamo e volentieri segnaliamo:

SABATO 27 OTTOBRE 2007
Municipio di Asti, ex Sala Consiliare
ore 18:00

nell'ambito della rassegna "I mesi del giallo"
presentazione del libro di

Antonio Evangelista

LA TORRE DEI CRANI
Kosovo 2000-2004

Prefazione di Pino Arlacchi 
(ex parlamentare, creatore della DIA - Direzione Investigativa Antimafia)
Introduzione di Antonio Manganelli 
(attuale Capo della Polizia)

I edizione: marzo 2007
© Copyright Editori Riuniti di The Media Factory srl
via Pietro della Valle, 13 - 00193 Roma
ISBN 10: 88-359-5901-2  /  ISBN 13: 978-88-359-5901-4


Antonio Evangelista, già comandante della missione UNMIK in Kosovo, è funzionario della Polizia di Stato e attualmente dirige la Squadra mobile di Asti.


Riceviamo e volentieri giriamo, segnalando che al sito www.videoinflussi.org è anche possibile visionare un trailer del film "Pancevo - Mrtav grad" (in formato Flash)
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Comunicato 18 ottobre 2007.
 
 
Pancevo_mrtav grad, l’ultimo film di Antonio Martino, ha ricevuto la Menzione speciale di Legambiente al festival internazionale Cinemambiente che si è tenuto a Torino dal 11 al 16 ottobre 2007.

 

Nella primavera del 1999 la NATO bombardava le fabbriche di Pancevo, un piccolo paese situato a quindici km da Belgrado, in Serbia. I bombardamenti distrussero l’enorme petrolchimico, la raffineria di petrolio e la fabbrica di fertillizanti costruiti a 3 kilometri dal centro abitato 50 anni prima dal presidente Tito, causando una vera e propria catastrofe ambientale che devastò l’ecosistema e causò la morte di centinaia di civili inermi. Vennero disperse nell’ecosistema migliaia e migliaia di tonnellate di sostanze chimiche come ammoniaca e cloruro monomero e una nube tossica lunga 150 km si stese su Pancevo. Quarantamila abitanti vennero evacuati ma moltissimi morirono a causa della contaminazione chimica che raggiunse un livello 1600 volte superiore ai limiti consentiti dalle norme internazionali.
A distanza di otto anni dalla guerra e dalla contaminazione, Pancevo è ancora una città martoriata dalle sostanze chimiche. La popolazione di Pancevo è costretta oggi a vivere, non solo in un ecosistema contaminato durante la guerra e mai bonificato, ma anche a respirare un’aria contaminata da benzene, sostanza che quotidianamente, in quantitativi pari a 160 volte il limite consentito,  fuoriesce dalle ciminiere delle fabbriche, mai riparate seriamente e messe a norma da tecnici specializzati.
Oggi a Pancevo muore una persona al giorno e gli ospedali sono affollati da bambini con gravi problemi di respirazione e malati di quello che ormai si definisce “il cancro di Pancevo”

 

A sostenere ed ad autorizzare i bombardamenti del 1999 fù l’allora vicepresidente dell’amministrazione Clinton, oggi neo premio Nobel per la pace, Albert Arnold Gore Jr, in arte Al Gore, considerato oggi uno degli uomini più impegnati nella salvaguardia dell’ambiente.
Fu sempre il vicepresidente americano Al Gore con l’allora presidente Clinton a rifiutare fino ad oggi al Governo serbo qualsiasi tipo di aiuto per bonificare le zone contaminate e riparare quello che era rimasto delle fabbriche, riparate a malo modo dagli operai stessi  per il timore di perdere il lavoro in una Serbia devastata dalla guerra e dalla povertà.


 

Con quest’ultimo film Antonio Martino, giovane regista indipendente (gia regista di Gara de Nord_copii pe strada, vincitore del premio Ilaria Alpi 2007) chiude la Trilogia dell’est, tre film documentari girati ad est d’europa sul rapporto tra uomo e ambiente.

 

Pancevo_mrtav grad è sostenuto dalla Videoinflussi, piccola casa di produzione bolognese, sempre attenta a tematiche sociali e ambientali.

 

Pancevo_mrtav grad sarà proiettato a Bologna nel prossimo mese di Novembre.

 

 

 

Contatti:
+39 3497149342



Riceviamo e volentieri giriamo le segnalazioni seguenti.
Sulle iniziative per il 90.mo dell'Ottobre Rosso ricordiamo anche:

MILANO 10 NOVEMBRE

ROMA 10 NOVEMBRE


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www.resistenze.org - segnalazioni resistenti - appuntamenti - 15-10-07 - n. 198

Ottobre 1917: Rivoluzione Socialista
Così lontana così vicina

In occasione del novantesimo:

Venerdì 26 ottobre 2007 alle ore 20.45
Sala Fondazione Gramsci
Via Matteo Pescatore 7
(zona p.zza Vittorio) Torino

“In tutto il paese centinaia di migliaia di russi, gli sguardi fissi sugli oratori, operai e contadini, soldati, marinai, si sforzavano di comprendere e di decidersi, pensando con tutte le loro forze, e prendendo infine, così unanimi la loro decisione. Tale fu la rivoluzione russa ….”
John Reed, I dieci giorni che sconvolsero il mondo

Introduce:
Enrico Vigna, Centro di Cultura e Documentazione Popolare

Relatori:
Sergio Ricaldone, Redazione resistenze.org, Presidente Comitato 7 Novembre
Marcello Graziosi, Caporedattore de L’Ernesto
Domenico Moro, Giornalista de La Rinascita della Sinistra

Organizza:
Centro di Cultura e Documentazione Popolare
resistenze.org


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Genova ricorda il 90° anniversario

della Rivoluzione d’Ottobre


1917-2007-Novant’anni fa la Rivoluzione Socialista d’Ottobre aprì una nuova pagina nella storia dell’umanità. Per le classi oppresse quella Rivoluzione vittoriosa significò che era possibile vincere il nemico di classe e, soprattutto, che un altro mondo migliore, senza sfruttatori, né sfruttati era possibile realizzare. Con la prima vittoria del proletariato nella storia dell’umanità le masse popolari si affacciarono sul palcoscenico della storia, diventando protagoniste del proprio destino, sino ad allora subalterno alle classi ricche borghesi e oligarchiche. Ancora oggi, dopo novant’anni, abbiamo il dovere di ricordare quei fatti memorabili che hanno cambiato il corso della storia dell’uomo, per trarre insegnamento per il futuro. La Rivoluzione d’Ottobre ha insegnato che anche per i poveri e per gli sfruttati è possibile vincere, che un altro mondo è possibile, se sapremo mettere fine allo sfruttamento dell’uomo sull’uomo e dire basta per sempre all’odio razziale, alle guerre e all’imperialismo, su cui si basa l’attuale sistema capitalista in cui viviamo. Per questo motivo vogliamo ricordare questo anniversario invitandovi a due appuntamenti cittadini:

 

Venerdì 2 Novembre, alle ora 18.00 presso la Libreria Feltrinelli di Genova (Via XX Settembre) il Circolo Culturale Proletario di Genova presenta il libro “La Rivoluzione d’Ottobre (ZAmbon Editore) con la curatrice del libro Adriana Chiaia, introduce Ceccoli Silvano (Circolo Culturale Proletario di Genova)

 

Sabato 3 Novembre, alle ore 15.30 presso la sede ANPI di Marassi (Piazza Galileo Ferrarsi 12 r) Conferenza sul tema “Attualità della Rivoluzione d’Ottobre”, con la partecipazione della studiosa Adriana Chiaia, organizzata da Linea Rossa P.C.d’I (m-l) di Genova.



TOUR AMERICANO PER LA STELLA DEL ROCK (NAZISTA)


http://www.serbianna.com/news/2007/02770.shtml

Croat Nazi Rocker to Tour North America

October 21, 2007
SERBIANNA

At $55 per ticket, Croatian popular rock singer Marko Perkovic, known
as Thompson, is betting that New Yorkers will flock to the Croatian
Center in Manhattan for a night of a Croatian nationalist euphoria
that includes a sword-wielding singer, ballads about extermination of
Serbs and Jews during the World War Two and massive Seig Heils by the
fans.
"My songs talk about love of one's country, God and all values of
Croatian people and if that bothers somebody and calls that fascism,
then that is another matter," Thompson told Croatian newspaper
Slobodna Dalmacija in September.

PHOTO: Thompson during a concert performance.
http://www.serbianna.com/news/2007/02770a.jpg

In June, Simon Wiesenthal Center urged the Croatian government to
counter veneration of Fascist Ustashe past, and "protested to the
Croatian government over the open display of WWII-era fascist
symbols, banners and uniforms by fans at a recent concert in Zagreb."
Ustashe were native Croatian WWII Nazi government whose volunteer
army engaged in one of the most brutal extermination campaigns of
Jews, Serbs and Gypsies that even seasoned German Nazi officers found
repulsive.
Thompson's popularity among Croats got another boost this summer when
the Croatian television network, Channel 2, did broadcast one of his
concerts prompting Dr. Efraim Zuroff, director of the Wiesenthal
Center in Israel, to fire off a protest statement yet again.
"By broadcasting Thompson's concert on state television in prime time
the government is in essence expressing its approval for his hateful
message," the Wiesenthal Center statement concludes.
Dr. Efraim Zuroff also notes that Thompson's display of Nazi Ustasha
symbolism is no coincidence.
"A singer who sings nostalgically about Ustasha leader Ante Pavelic
and favorably about Croatia's worst World War II concentration camps
Jasenovac and Stara Gradiska, is openly urging his fans to identify
with the genocidal Ustasha regime which sought to liquidate Croatia's
Serbs, Jews, and Gypsies as well as their Croatian political
opponents," says a statement issued by the Wiesenthal Center.
Jasenovac and Stara Gradiska is a Ustasha song whose lyrics celebrate
the World War II genocide against the Serbs committed in the
Hercegovina region. The song became popular once again when in early
2000s it was aired on a Croatian national television during a popular
talk-show Latinica.

PHOTO: Massive fan Seig Heils.
http://www.serbianna.com/news/2007/02770b.jpg


LYRICS
Jasenovac and Stara Gradiska

Jasenovac and Stara Gradiška
That's the house of Maks' butchers.

There was a slaughterhouse in Capljina
Neretva carried away many Serbs.

Hey, Neretva, flow downhill,
Carry Serbs into the blue Adriatic.

I am Ustasha and so was my father,
Father left craft to his son.



In 2004, Dutch authorities banned Thompson from performing in
Amsterdam citing Hitler salute at previous concerts. Thompson
organizers quickly switched the venue to Rotterdam where he was
allowed to hold a concert. After the concert, the fans started public
protests against the Dutch ban in Amsterdam defending symbols the
band uses and the Ustasha movement.

"My fans are dignified on all my concerts, after which there are no
incidents and in fact it is the media that inflames people who accuse
me and my fans for something we are not," says Thompson.

This summer, Thompson held a triumphal concert in the Croatian
capital Zagreb with over 60,000 fans engaging in a collective Seig
Heil salutes with footage abundantly available on YouTube.

Besides New York, Thompson's North American tour will include
Toronto, Cleveland, Los Angeles, Vancouver and San Francisco.



PHOTO: Croatian fan during Thompson performance.
http://www.serbianna.com/news/2007/02770c.jpg


"Marko Perkovic will be coming to USA and Canada, i.e. if he's
allowed entry. It certainly looks like he will be here unless there
is some protesting to authorities by Serbian and Jewish
organizations," says Liz Milanovich, an activist.

The issue of which Balkan figure is allowed entry to North America
has also been contentious and bloggers such as Svetlana Novko who
runs Byzantine Sacred Art Blog points that back in 2005, Canada
banned a tour of a Serbian folk singer Svetlana Raznjatovic Ceca who
was once married to a notorious Serbian paramilitary boss Arkan.

"The fact she is a widow of a Serbian paramilitary leader Arkan was
sufficient for Canadians to deny her the entry into the country,"
points Novko in her blog and questions why Canadians find Serbian
guilt by association appropriate while at the same time do nothing to
stop a concert tour of a Croatian Nazi bigot.

"So, feel free to celebrate the Holocaust in Canada to your heart's
content," says Novko.

A New York comedian and a columnist for Jewishworldreview.com, Julia
Gorin, takes a more sarcastic approach to this double standard. In
her "Do’s and Don’ts for Entry into North America" Mrs. Gorin
lampoons immigration authorities for allowing "Croatian Nazi rocker
and fans", "Albanian jihadists" and "Bosnian killer" to North America
but ban a skimpy-dressed Serb folk singer.

"To my Serbian readers in Canada and America, I recommend that on
[Thompson's] concert dates, you get some of those neck supports that
people wear for whiplash — so it'll be harder to saw off your head,"
writes Mrs. Gorin in her blog.

On Saturday, Serbian Unity Congress (SUC), an umbrella group of
Americans of Serb descent has condemned Thompson's plans for a
November tour and is calling "on all branches of the US government to
join human rights watchdog organizations in taking necessary action
to stop any of their public performances in the US."

"The band, led by one Marko Perkovic-Thompson, has a long an
indisputable track record of bigotry, racism and even outright
fascism," says SUC and adds that "this act is utterly incompatible
with values established in our society, and that positive action by
governmental agencies might be needed to redress the matter," writes
Serbian Unity Congress in their public statement.



WEB SITES:
http://www.thompson.hr/
http://www.byzantinesacredart.com/blog
http://www.wiesenthal.com
http://www.jewishworldreview.com
http://www.serbianunity.net/
http://www.juliagorin.com/
http://www.ceca-online.com

riceviamo e volentieri segnaliamo
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Milano, 10 novembre

90° Anniversario della Rivoluzione d’Ottobre

Sabato 10 novembre 2007 il "Comitato 7 Novembre" organizza per tutto il giorno presso l’aula magna del liceo scientifico statale "F. Severi" Bastioni di Porta Volta 16 - Milano, un convegno sul 90° anniversario della Rivoluzione d’Ottobre e sul suo significato nell’attualità della lotta deicomunisti e della classe lavoratrice contro il capitalismo e l’imperialismo nel mondo.

ore 9.00 Apertura e inizio lavori

Sergio Ricaldone

Presidente dell’Assemblea

Comunicazioni e messaggi

ore 9,30 – 1ª relazione

Domenico Losurdo

Professore ordinario di Filosofia della storia nell'Università di Urbino

L’Ottobre bolscevico e la lotta tra rivoluzione e controrivoluzione nella prima metà del Novecento.

ore 10,15 interventi

Sergio Cararo, La crisi dell’imperialismo, la rivoluzione d’ottobre e l’attuale ripresa e risalita dell’imperialismo a livello mondiale -

Mauro Gemma, Il Partito Comunista della Federazione Russa -

Marco Rizzo europarlamentare, Segr.Naz.PdCI -

Raffaele De Grada

Bruno Casati Assessore prov., Dir.Naz.PRC -

Cristina Carpinelli

Stefano Barbieri.

Ore 12,30 pausa

ore 14,00 - 2ª relazione

Andrea Catone

Direttore del "Centro studi sui problemi della transizione al socialismo"

Dal dopoguerra alla dissoluzione dell'URSS sviluppo e crisi del "socialismo reale".

Comunicazioni e messaggi

ore 15,30 interventi

Giuseppe Cracas - Claudio Caron - Rolando Giai-Levra - Sergio Manes -

Alessandro Leoni - Fausto Sorini - Tiziano Tussi - Vittorio Gioiello.

ore 18,00 Conclusione e chiusura Convegno

Sergio Ricaldone




(italiano / english)

Clinton Kosovo Policy Haunts Balkans, Candidate Hillary


1) Clinton Kosovo Policy Will Haunt Candidate Clinton

2) October 2007: 'Kosovans' Run Out Of Money For Bill Clinton Statue
3) August 2007: Kosovo Albanians celebrate Clinton's birthday / Centinaia di kosovari hanno festeggiato il 61 compleanno dell'ex presidente Bill Clinton
4) May 2007: Kosovo to honor Bill Clinton with statue
5) April 2007, New York: International conference on Kosovo with former U.S. President Bill Clinton
6) April 2007, Pristina: Bill Clinton Forever
7) Peace Is Not Won by Helping Terrorists


=== 1 ===


Clinton Kosovo Policy Will Haunt Candidate Clinton

By Aleksandra Rebic
October 16, 2007

Whoever doesn’t take the current Clinton candidacy seriously is a fool. It’s quite probable that she’ll end up inheriting the Iraq War and all its collateral issues which I’m sure doesn’t sweeten the pot, but she’s determined to become President anyway. I admire her for that. I know I wouldn’t want to inherit someone else’s baggage. And certainly not that kind of baggage.  Candidate Hillary Clinton sure has a lot to say about the Iraq War and how the current administration has conducted itself.  Maybe I missed it, but she has not had nearly enough to say about another issue, this one also involving questionable foreign policy that is every bit a part of her legacy as the Iraq War will be part of George Bush’s. Someone needs to ask Hillary about Kosovo.

At the end 2007, the official status of Kosovo could well be finally determined and the implications will be far reaching.  Unlike with Iraq, it will not be George Bush who will have to shoulder the blame for the outcome if it’s bad.  It will be Candidate Clinton’s albatross, even though she has conveniently, and very thoroughly, been ignoring the elephant in the room.

If I were Diane Sawyer, this is what I’d like to talk to Candidate Clinton about.

THE ALBANIAN ISSUE IN KOSOVO

Who are these "Kosovars" that engendered such sympathy and such a call to action by the world community and its leaders on their behalf at the end of the 1990s and who continue to agitate for “action” today, as the fate of Kosovo once again lies in the balance?  In my view, this is who they are:

What the modern day Albanians have been attempting to “finish” over the course of these last couple of decades in Kosovo, with the full support of NATO and prominent American politicians, is a fascist program that Benito Mussolini began in 1941 during World War II but that in essence was initiated years earlier.

On November 27, 1918 the United States State Department was informed by Thomas Page, U.S. Ambassador to Italy 1913-1919, that the British Foreign Office favored the creation of a "Greater Albania" in order to block Serbian advances to the Adriatic. Years later, Mussolini had the same idea. On June 25, 1941 Mussolini proclaimed the annexation of Kosovo, the cradle of the Serbian nation, “Serbia’s Jerusalem”, to Albania. The first concern of the Albanians, led by their notables, tribal chiefs, and the so-called "Kosovo Committee" was to get rid of the Serbs and Montenegrins in their midst. Serbs were promptly murdered or expelled, and their property was looted.

Before World War II, Serbs comprised 50 percent of the population of Kosovo. By war’s end they had been reduced to 25 percent of the population. Still later, as of 1989, they were reduced yet further, to only 10 percent of the population of Kosovo. Thus, the Albanian “Kosovars” were successful in their ethnic cleansing of Serbs from Serbian sacred land.

Although Mussolini and his fascist allies lost the war, communist Josip Broz Tito, who came to power in Yugoslavia at the end of World War Two, would not allow Serbs to return to their homes in Kosovo.  However, he would maintain Kosovo within Yugoslavia, stifled further expulsions, and would, with his iron fist, keep secession a moot point.

Serbs made one big mistake in regards to Kosovo. In 1945 the Provisional National Assembly of Serbia passed a law establishing the autonomous Kosovo-Metohija region known as Kosmet. Kosovo became an "autonomous province" of Serbia. This act was, in fact, the constitutional instrument of Kosovo and Metohija, and from the very outset it guaranteed the equal rights of all citizens without distinction as to nationality, race, religion, or sex, and the equality of the language of all the national groups within the region before the authorities. Similarly, the right to education in their mother tongue was also granted to all national minorities. In 1974, with the revision of the Yugoslav Constitution, the autonomous regions in Yugoslavia, (Vojvodina and Kosovo and Metohija), were endowed with many of the sovereign prerogatives of statehood. It is then that the Albanian terrorists and drug traffickers, with the support of some local ethnic Albanians in Kosovo, began planning the establishment of a second Albania in the Balkans. They began paralyzing work and progress in the Republic of Serbia, of which Kosovo and Metohija were still a part. The constitution of the Republic of Serbia could not be changed without the express consent of the Assembly of the Socialist Autonomous Province of Kosovo and Metohija where Albanians had become a majority due to the cleansing of Serbs and Tito's policy of not allowing the expelled Serbs to return to their homes.

Ethnic Albanians in Kosovo enjoyed all the human and civil rights due them before the intrusion of the Albanian terrorists and drug dealers who would organize the Kosovo Liberation Army, the notorious KLA. Just prior to the recent war in Kosovo, the University of Pristina in Kosovo had 37,000 students enrolled in it, eighty percent of whom were ethnic Albanians. The Pristina Radio and Television Station was broadcasting their programs in the Albanian language all day. There was one Albanian Daily and eleven periodicals. Just prior to recent war the government of Yugoslavia was providing enormous subsidies to the province of Kosovo. The mistake made by the Serbs was setting up a party-run state instead of a constitutional government that would give effective sovereignty to the Republic of Serbia over its entire territory, including Kosovo and Metohija. The assumption was that all the people of Kosovo and Metohija, including the majority of Albanians who lived there, would remain loyal citizens of the Republic of Serbia, endowed with all the same rights and privileges accorded to the Serbian population and in some cases, above and beyond those rights that had been accorded to the Serbs.

If the educated group of politically powerful policy makers who were so instrumental in fashioning policy towards the Serbs in the 1990s had taken one serious, honest look at the real status of the Albanian and other minorities in the Republic of Serbia, they would have discovered that these individual ethnic groups enjoyed national, cultural, and civil rights on par with the most modern and best constitutional systems in the world. Article 27 of the International Covenant on Civil and Political Rights states that persons belonging to ethnic, religious, or linguistic minorities shall not be denied the right in a community with the other members of their group, to enjoy their own culture, to profess and practice their own religion, or to communicate in their own language. The ethnic Albanians in Kosovo had all of this guaranteed them and more. But it wasn’t enough. They wanted and continue to demand TERRITORIAL autonomy.  Imagine the implications this scenario would have in the United States of America if such demands by different national and ethnic groups were initiated and granted. There would be no more United States, and there would be no more America.

With all that would transpire between the years of 1980 following Tito's death and 1988, it was determined by the government in Belgrade that it was necessary to start a process of bringing the autonomy enjoyed by Kosovo and Metohija in line with autonomy as understood by the civilized world, in legal, political, and constitutional theory. The government of Belgrade did what any civilized, sovereign nation and leadership, including the United States, would do if one of her territorial areas was becoming too independent and terrorism was being used as a means of gaining that independence. Due to the nature of the trouble, in 1989, out of necessity, Slobodan Milosevic and the Belgrade government cracked down on Kosovo’s autonomy. If one examines the events of the decade prior to this, it was the only thing that could have been done to maintain civilized order in Kosovo and to protect its citizens.

It was in 1981, after several years of preparation and obtaining various arms and whatever else was necessary for conducting terrorism in Kosovo, that the Albanian separatists began their armed attacks on the local authorities loyal to the Serbian government in Belgrade with simultaneous attacks on the civilian population to drive the remaining non-Albanians out of Kosovo. Between 1981 and 1988 500 assaults on military personnel, 80 cases of harassment of military units, and 251 attacks on military facilities were recorded. What went unrecorded and the civilian casualties incurred can only be imagined. Atrocities against the Serbian population were committed in Kosovo as these events unfolded. The Serbian government was given no choice but to crack down.  I don’t know of any government in the civilized world that would have done otherwise to protect its people. Yet, incredibly, the Serbian government was vilified and condemned and the criminals were elevated to victim and “liberator” status. The crackdown, however, did not stop the Albanian terrorists.

Every civilized country in the world is trying to limit the kinds and number of arms its citizens carry around. The owner of a weapon is generally legally obligated to register his weapon when such ownership is allowed. Yet, in Kosovo, still an integral part of Serbia, Albanians were in possession of all sorts of guns and arms, including machine guns, explosives, detonators, and even pieces of artillery, just prior to the Kosovo war of 1998. The Serbian police force, given these threatening and hostile circumstances, was more than justified in taking action to protect its citizens. However, the situation unfortunately only got worse, not better. What the Serbs were faced with in their own backyard would require a separate essay alone to describe so let me suffice by saying this:

The Albanian moslems destroyed more Serbian Orthodox Churches and historical monuments in Kosovo in the last five years of the 1990s than the Turks did in their 500 years of domination in the Balkans. The desecration and destruction of Serbian Orthodox and Christian monuments, symbols and places of worship in Kosovo continues today, but there is no outrage.  Where is the outrage?  Thus, not only should the West have considered the Albanian affiliations with the fascists and the Nazis in the 20th century as it was choosing sides in the recent conflict, but it should have considered the crimes being committed against the Christian heritage in the Balkans.

Another unconscionable Albanian crime was setting fire to the Pristina City Library. This library held tens of thousands of Serbian books collected over a long period of time. They have burned and thrown into the garbage books of Serbian origin throughout Kosovo. And they have terrorized civilians mercilessly, killing at will. For the Serbs in Kosovo, this has been an ongoing Kristalnacht.

The tragedy of western action in response to the Serbian crackdown is that the U.S. and NATO ended up aiding and abetting this Kristalnacht against the Serbs, finally bombing a people who have never been anything but a loyal, good friend of the West, particularly the United States. They ended up rewarding the terrorists. I’ll say it again: The Clinton administration, using NATO as its tool, ended up rewarding the terrorists.

Candidate Clinton, your husband ordered the bombing of the Serbs, with your blessing and encouragement, and regardless of whether you choose to address this or not, you will be haunted by it. The Kosovo issue has not been resolved. And I am afraid that you will inherit it just as you will inherit the Iraq problem. You speak often about Iraq and the mistakes made by the current administration. I have not heard you yet address Kosovo and the mistakes made by the previous administration. You will not be able to shift the blame for Kosovo onto George Bush’s shoulders.

The past is always relevant. It should never be dismissed, for the past is like a cat. It has nine lives.  When the first SS troops were formed, only those that could prove they were pure Aryans could be members of this elite group. Then, later, 'second grade' SS troops were formed consisting of people who did not have to prove that they were pure Aryans. Finally, in 1943, Himmler decided to form 'third grade' SS troops. That is when three new divisions of SS formations were created: "KAMA", "HANDZAR", and "SKENDERBERG", the first two being composed of Bosnian moslems and the third of Albanian moslems, including Albanians from Kosovo. These Nazi divisions were not sent to any front to fight, but instead were sent to the Serbian villages in Bosnia, Hercegovina, and Kosovo, where they gleefully committed indescribable atrocities against the Serbian population. When the war was over and the Western Allies turned Yugoslavia over to communist control under Tito, all these moslem Nazis and criminals became Yugoslav communists and none of them were brought before an international court for war crimes and crimes against humanity. To my knowledge, there is no statute of limitations for war crimes and crimes against humanity.

To add to this travesty, over 50 years later, we had the pronouncements of Dr. Bernard Kouchner, appointed head of the United Nations Interim Administration in Kosovo in 1999. In regard to the situation in Kosovo where Albanians were continuing to wreak havoc against the innocent Serbian civilian population, Kouchner maintained that while previously it was “ethnic cleansing” being committed by the Serbs against the Albanians, what was happening to the Serbs being terrorized by the Albanians was a sort of
"justifiable revenge."  The double standard so flagrantly practiced and institutionalized by the West with regards to Kosovo is incomprehensible.

Candidate Clinton,

Due to Albanian manipulations, sanctioned by the powerful, political elite in this country and heavily underwritten by those such as financier George Soros, who have a vested interest in this little area in the Balkans, there was war in Kosovo, and though the war is over the consequences continue. The NATO bombing was not the only big crime committed. Criminal accountability lays on those who actively and clandestinely supported Albanian criminals and terrorists such as the KLA, the Kosovo Liberation Army, under the guise of humanitarian aid and support of so called “freedom fighters”.

THE KLA

Just who were these “freedom fighters” that enjoyed the support of certain American politicians who were influential in dictating U.S. foreign policy?  The Kosovo Liberation Army was the armed wing of the Kosovo National Front, a primary agitating force behind independence for Kosovo. That was not their only agenda, however. The Kosovo National Front was one of the most powerful heroin smuggling organizations in the world and throughout their fight with the Serbs over Kosovo, they were diverting the dirty profits from their dirty trade to the KLA "liberators" to buy weapons for the express purpose of killing. Not freedom fighting, but killing and terrorizing. The U.S. State Department officially red-flagged the KLA in 1998. It was listed as an international terrorist organization. The primary charges against the organization were that it had bankrolled its operations with money made from the international heroin trade and from loans given by notorious terrorists like Osama bin Laden, who would become increasingly notorious and helpful to terrorist causes as time went by. A year later, in 1999, when Kosovo exploded on the world stage as a focus of international attention, nothing had changed insofar as the true nature of the KLA. Only then, due to "political expediency," instead of being called the terrorists that they were, they were being called "freedom fighters” and “liberators”.

Dirty money from dirty drug sales on a vast scale financed the weapons used against the Serbs and the Serbian civilians.  And our own people, our politicians, most notably Senator Joseph Lieberman, wanted to further augment and subsidize this organization with U.S. money, this after the Serbs had already been bombed mercilessly by NATO at the behest of the Clinton administration.

That same month that the bombing of the Serbs began, in March of 1999, it was estimated by "Jane's Intelligence Review" that drug sales alone could have netted the KLA profits in the high tens of millions of dollars. At that same time, this highly regarded British based journal noted that the KLA had rearmed itself for a Spring offensive against the Serbs with drug money, along with donations from Albanians in Western Europe and the United States. Leading intelligence officials also confirmed that the KLA had financed its purchase of weapons in great part with profits earned from drug smuggling, the cash being laundered through banks in Italy, Germany, and the ever accommodating Swiss banks. The KLA, according to these same intelligence reports that our politicians and policy makers didn’t seem to be deterred by, paid for the weapons using the heroin itself as currency. These issues were all exposed at the same time that Senator Lieberman was pushing his “Kosovo Self-Defense Bill” that was intended to give the green light to further arming the KLA.  To my knowledge, Senator Lieberman's involvement did not begin with the Kosovo Self-Defense Act of 1999. As far back as 1994, the Senator received at least $10,000 from an Albanian-American PAC and was one of the most vocal proponents of "bombing Serbia," before NATO bombs were ever launched. His determination to see the Serbs bombed would be echoed by the majority of the Clinton administration with fervor. Secretary of State Madeleine Albright seemed to make it her mission in life to see the Serbs “punished”.  Was Senator Lieberman’s “Kosovo Self-Defense Bill” intended to complement NATO’s bombing of the Serbs by giving their enemies an additional gift? This bill was to provide $25 million dollars of the American tax- payer money to equip 10,000 KLA fighters with arms and anti-tank weapons.  Our tax-payer money to fund terrorists.  Even though you weren’t a Senator back then, what I’m wondering is would you, Candidate Clinton, have supported this bill?

The KLA was ruthless and brutal in its conduct throughout the Kosovo conflict. The KLA did not operate under rules of civility or ethical and humane conduct in war. It did not follow rules. The KLA used its terrorist tactics not only against the innocent Serbian civilian population of Kosovo but against its own Albanian people who did not comply with the KLA program and who were perfectly satisfied to continue living in harmony with their Serbian neighbors. This was the group of people that people like Senator Lieberman who postured daily as a "moral, ethical, and righteous" politician against the excessive violence on television and in children’s video games, wanted to arm. This was the organization whose agenda the Clinton administration served to fulfill.


Perhaps what Harry Summers, Jr., a fellow of the Army War College, said shortly after the bombing of the Serbs began in March of 1999, best reflects the irony of United States support for the KLA and for the Albanian cause in Kosovo, but reading it now, eight years later, it was more than reflective.  It was one of those harbingers that don’t allow for a clear conscience. He called the NATO attacks on the Serbs
"the hubris of its leadership and the ineptitude of its foreign policy."

He wrote:

"The United States -- once the champion of internal stability and the sanctity of national sovereignty - has replaced the Soviet Comintern as the prime fomenter of international dissent and inciter of revolution... Not only by its actions in Bosnia did the U.S. encourage the KLA to revolt, but it also condemned Serb leader Slobodan Milosevic when he attempted to maintain order in his own country. In a bizarre twist to its foreign policy, the U.S. now tacitly supports the KLA guerrillas
who are aided and abetted by America's arch enemy Osama bin Laden, who masterminded the African Embassy bombings last August...

Not only is America working against its own best interests by fostering a Muslim terrorist base in Europe, it is defeating the very purpose of its Balkan intervention. Ostensibly designed to promote stability in the region, U.S. foreign policy is doing precisely the opposite by its support of the Muslim revolution..."

Funny thing.  Change the geographical context and you’d swear that was being said by someone such as yourself about the Bush administration and Iraq today.  But no.  This was said in direct reference to the policy of the Clinton administration, a policy to which you gave your blessing.  It’s not over yet.  Kosovo just may well return to haunt you if you do make it all the way, Candidate Clinton. This is one legacy I would not want to inherit.


=== 2 ===

Posted by: "Rick Rozoff" 

Wed Oct 3, 2007 6:37 pm (PST)


Agence France-Presse
October 4, 2007

Kosovans short of funds for Bill Clinton statue

PRISTINA, Serbia — A group of Kosovo Albanians
appealed Tuesday for donations after they ran out of
money to build a statue of former US president Bill
Clinton.

"With this act we will express sympathy, love and
respect to president Clinton," Agim Rexhepi, head of
the Friends of America association, told reporters.

The three-metre (10-foot) tall monument is still under
construction in a studio in the city of Podujevo, 40
kilometres (25 miles) north of the Kosovan capital
Pristina.

"The main work that remained unfinished is casting the
statue in bronze. It can only be done outside of
Kosovo," said sculptor Izeir Mustafa.

According to Mustafa's estimates, the work to sculpt
the statue and cast it in bronze would cost between
60,000 and 70,000 euros (85,000 and 100,00 dollars).

Pristina already has a Bill Clinton Boulevard, which
is graced by a 7.5-metre (25 feet) high mural of the
former US leader.

Clinton is admired among Kosovo's ethnic Albanians for
his support of their struggle to separate from Serbia.

The project to erect a statue in his honour on one of
the squares along the thoroughfare was approved by
local authorities earlier this year.


=== 3 ===

Centinaia di kosovari hanno festeggiato con un concerto di musica folk, il 61° compleanno dell'ex presidente Bill Clinton.


Ballando e cantando,  canzoni e balli tradizionali albanesi, si sono
riuniti davanti al teatro di Pristina, con una torta gigante, per
esprimere la loro gratitudine all'approvazione che Clinton diede, a suo
tempo, ai bombardamenti della NATO contro la Serbia 1998-99.

"Auguro a Clinton 1001 anni. Spero che sua moglie sia il futuro
Presidente degli Stati Uniti, e che governi come suo marito”, dice
Lutfi Salihu, un pensionato 66enne.

Se non fosse stato per lui, in Kossovo non sarebbe rimasto nessun
kossovaro ", ha commentato un altro.

Questa è la quarta volta che gli albanesi festeggiano il compleanno
dell'ex Presidente americano.


Fonte : IPSIA Balcani

---

http://www.focus-fen.net/?id=n119834

Focus News Agency (Bulgaria)
August 20, 2007

Kosovo Albanians celebrate Clinton's birthday


Pristina - Hundreds of Kosovo Albanians attended a
folk concert to celebrate the 61th birthday of former
US president Bill Clinton on Sunday, remembering his
support for their separatist struggle.

Dancing to Albanian folk music before a huge birthday
cake outside the national theatre, they expressed
gratitude for Clinton's approval of a NATO bombing
campaign to end a Serbian crackdown during the 1998-99
Kosovo conflict.

"I hope president Clinton lives to be 101. I hope his
wife Hillary is elected president and rules America as
her husband did," said Lutfi Salihu, a 66-year-old
pensioner who attended the concert.

"If it wasn't for him you wouldn't have one single
Albanian in Kosovo nowadays."

It was the fourth time Kosovo Albanians have publicly
celebrated Clinton's birthday and follows the raptuous
welcome for US President George W. Bush in Albania
earlier this year.

"We confirmed the love that we Albanians feel towards
president Clinton and America as well as the American
people," Bekim Rexhepi, the head of the Association of
Friends of America, told the crowd. 


=== 4 ===

http://www.reuters.com/article/topNews/idUSL2316200920070523

Reuters - May 23, 2007

Kosovo to honor Bill Clinton with statue

By Fatos Bytyci

PODUJEVO, Serbia - Kosovo Albanians plan to honor
their "savior" Bill Clinton by erecting a statue of
the former United States president in the capital of
Serbia's breakaway province.

The three-meter (10-foot) tall monument is still under
construction in a studio in Podujevo north of
Pristina.

"He is our savior. He saved us from extermination,"
sculptor Izeir Mustafa told Reuters. "I was thrilled
by the work because I know what he did for us."

Kosovo has been under U.N. administration since 1999
after 78 days of NATO bombing ousted Serb troops....

Ninety percent of Kosovo's 2 million people are ethnic
Albanians. They expect to get their own state in the
coming months with U.S. and European Union support,
despite the opposition of Serbia and its main ally,
Russia.

Clinton, as leader of the NATO alliance, is seen as
the man who decided to bomb Serbia to force the late
[president] Slobodan Milosevic to withdraw his forces
from Kosovo, effectively handing victory to the Kosovo
Liberation Army.

Pristina already has a road named after him, graced by
a 12-metre (25 foot) tall mural of the former
president. Pristina municipal authorities say they
expect to erect the statue somewhere along Clinton
Boulevard later this summer.

Mustafa has several more days to work before he
bronzes the sculpture of Clinton, after which he will
turn his attention to another soon-to-be former
Western leader. . "I definitely will do a statue of
(British Prime Minister) Tony Blair," he said. "He
saved us as well".


=== 5 ===

http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2007&mm=04&dd=12&nav_category=92&nav_id=40634

B92 (Serbia)
April 12, 2007

International conference on Kosovo

NEW YORK - New York hosts an international conference
dedicated to Kosovo starting today.

Priština negotiating team members, chaired by Kosovo
president Fatmir Sejdiu, confirmed their presence at
the conference on Kosovo sponsored by the Rockefeller
Brothers Fund.

The conference entitled “Preparation of the Strategy
for the Initial 120 Days of Kosovo” will also feature
former U.S. President Bill Clinton.

The conference’s moderators include U.S. Kosovo envoy
Frank Wisner and former international community High
Representative for Bosnia Wolfgang Petritsch. 


=== 6 ===

http://www.cafebabel.com/en/article.asp?T=T&Id=10549

Cafe Babel (France) - April 4, 2007

Bill Clinton Forever 

Report 
Coca-Kosova

Saskia Drude 

Pristina: In the fight for independence from Serbia,
Kosovan Albanians turn their hand to America for
friendship 

Bill Clinton welcomes everyone who has just come to
the city from the direction of the airport. The eight
metre high placard of the waving former
American president hangs on a twelve-storey building,
looming high above the Bill Clinton Boulevard in
Pristina, capital of a Kosovo seeking independence
from Serbia. 

A policeman who is directing traffic along the
Boulevard is wearing a cap based on the style of
police uniforms from the 1920s. On the fence opposite
there's a placard from Thanksgiving last year, with
‘Thank you America’ emblazoned across it.

Boutique Hillary

The fact that there can be such an unabashed American
pride in a city with a large Muslim community, not
forgetting this central road commemorating an
ex-American president, is unheard of virtually
anywhere else in the world. 

In May 1999 and during Bill Clinton’s presidency, the
first NATO bomb landed on its Yugoslavian target. 78
days later the Kosovo War ended....

After the end of the war, several streets were quickly
renamed after freedom fighters, politicians and
authors barely known to Albanians. 

Even city taxi drivers had no idea where anywhere was!
Instead of street names, distunguished places via
landmarks such as mosques, banks or shops, for example
the ‘California’ restaurant, the ‘Boston’ bakery or
the ‘Hillary’ Boutique on Bill-Clinton Boulevard. 

Weapons from the USA

‘The Albanians love us,’ says Robert Curtis, who has
worked in Kosovo since 2001. ‘I can do no wrong here.
If I drive too fast the police turn a blind eye - just
because I’m American.' 

Curtis is the Dean at the American University in
Kosovo, which since 2003 has offered courses in
economics, management and other more questionable
subjects. 

‘Americans are our friends,’ says Faik Fazliu. ‘They
were always on the side of the Albanians.’ 

At 22, Fazilu lost a leg in the last weeks of the war.
Now he is chairman of the Association of War Veterans
and War Invalids of the now disbanded Kosovan ‘Freedom
Army’ UÇK. 

‘Already by 1998, the UÇK were getting the majority of
their weapons from the USA,’ remembers Fazliu.
US-Albanians supported the UÇK as they completely
legally bought weapons in large batches from the US.
They ranged from assault rifles to grenade launchers. 

The weapons were [used] by Albanians in Kosovo. After
they entered the war, the Americans set up training
camps in Albania for UÇK fighters.

Money for democracy

Since 1999, the US militia has been involved in the
international KFOR-Mission in Kosovo. 

Their camp ‘Bondsteel’ in Ferizaj (Serbian: Urosevaæ)
is the largest US military camp in Europe. It is
leased for 99 years, and is thus strategically
important in the long-term. It reaches across the
whole of Kosovo with its two million inhabitants. 

The USA also plays an important role in civilian
matters. 

The position of Deputy of the UN Civilian Department
UNMIK is created by a US statute. 

The future US embassy and the offices of USAID, the
official US agency for democratisation and economic
development, is situated in the middle of a large
estate in Kosovo’s main city. The development and
democratisation process is co-ordinated from here and
is financed by the US. 

Furthermore, Americans are involved in both small and
large NGOs. 

Around a dozen large NGOs are operating. Among the
three Americans is Kristin Griffiths from the Mercy
Corps in Pristina. 

When Griffith visits the villages around central
Kosovo she always hears the same phrase - ‘Bill
Clinton and God saved Kosovo’. 

The initial enthusiasm for the Americans has only
waned slightly since the war: ‘Kosovo is one of the
few countries in which we Americans are welcomed
without fail.’ 

'F-ck Coca Cola'

Young war veteran Fazilu doesn’t know a great deal
about US commitment to Kosovo's democratisation, but
he’s learnt a lot from his lessons. 

‘Kosovo will be an independent state with respect for
all minorities.’ Many Kosovans like Fazilu can’t think
further than that longed-for day when the UN Security
Council decides the status of Kosovo – probably in the
next few weeks. 

Although EU member states haven’t so far been able to
agree on the question, the USA would prefer to see
Kosovo as more independent today than it has been
before. 

In the predominantly Serbian populated north of
Kosovo, the US is considered to be an ally of the
Albanians. 

This is in large part thanks to their expulsion of the
Serbians from Kosovo. 

The approximately 100,000 Serbians still living there
have congregated in little enclaves in the north of
the province. ‘F-ck Coca Cola, f-ck the pizza, all we
need is Slivovitza,’ is scrawled across postcards and
placards in souvenir shops on the Serbian side of the
divided city Mitrovica (Serbian: Mitrovicë). 

The Serbs build on the traditional support of Moscow. 

As a member of the so-called Balkan-Contact Group,
Russia has often stepped up to offer to support the
situation only when all parties involved are agreed on
a composite solution to Kosovo's status. 

This UN Security Council resolution could in turn be
rejected by Moscow's veto. The old dichotomy of the
world – in Kosovo, it continues to exist. 


The author is a member of the German N-Ost network
Photos: Jutta Sommerbauer (Free Kosovo) and Saskia Drude 

=== 7 ===

-------- Original Message --------
Subject:
Peace Is Not Won by Helping Terrorists
Date:
Wed, 15 Nov 2006 09:45:02 -0700
From:
Mary Mostert <Mary@...>
To:
Mary Mostert <Mary@...>


Peace Is Not Won by Helping Terrorists

By: Mary Mostert, Analyst, www.bannerofliberty.com

November 14, 2006

Democrats who are euphoric about winning the majority in Congress, and Republicans who are depressed by losing their majority in Congress might do well to remember when President Clinton was faced with the exact same situation. In the election of 1994, the Democrat in the White House found himself with a Republican House and Senate. Although Clinton won re-election in 1996, the House and Senate remained Republican.

In spite of that handicap and Republican opposition, Clinton allowed Iranian weapons and Osama bin Laden trained mujuhideen through the UN Blockade in 1995. In 1999, without Congress’ approval, Clinton ordered the US Air Force to bomb the Serbs, our historic allies, for 79 days, and seize control of a portion of their land, Kosovo. Today Bosnia and Kosovo are the major training grounds for terrorists who blow up Americans in Iraq, Spaniards in Spain and English citizens in London. ”

We are now hearing demands from the newly elected Democrats that President Bush pull the troops out of Iraq because, in the words of Sen. Carl Levin, the election was a message from the voters to “change the course in Iraq.” President Bush’s course has been to fight Islamic terrorists whereas Clinton’s course was to help Islamic terrorists seize control of Bosnia and Kosovo. Levin apparently wants to reinstate Clinton policies of aiding and abetting terrorists gain greater power.

Clinton aligned the US and its military might throughout his administration with Islamic fundamentalists in Bosnia and Kosovo such as Alija Izetbegovic and Agim Ceku, who ethnically cleansed Krajina of 180,000 Serbs in 1995. As early as 1970 Izetbegovic wrote: “There can be no peace or coexistence between the Islamic faith and non-Islamic societies and political institutions.”

Few Western leaders appeared to be aware of Izetbegovic’s goals, and were and still are being deceived by a propaganda campaign that blamed the Serbs, who were the first victims of Izetbeovic’s plan to eliminate “non-Islamic” faith groups and societies. The Serbs were mostly Orthodox Christians. In Kosovo alone over 150 of their Churches have been totally destroyed and at least 350,000 Serbs in Bosnia and in Kosovo have been driven from their homes and thousands of others killed.

In December 1995, Clinton sent 20,000 American troops to Bosnia, promising “Congress and the American people that U.S. personnel would be out of Bosnia at the end of one year.” According to a 1997 Senate report regarding Clinton’s lifting of the Arms embargo to provide Bosnian Muslims Iranian arms and mujuhideen enforcement “helped turn Bosnia into a Militant Islamic Base.” About half of the 60,000 troops sent to Bosnia in 1995 were Americans and there are still American military advisors in Bosnia.

We only have to harken back to March of 1999 when most Republicans, then the majority in Congress, strenuously and fruitlessly objected to a military move by Democrat President Bill Clinton who wanted to attack Yugoslavia at the request of an organization that had been on the State Department list of terrorists until he removed them in 1998 – the crime and drug financed Kosovo Liberation Army (KLA.)

California Republican Congressman Tom Campbell called it a "bloody civil war” in which neither side had “attacked us.” Furthermore, he correctly pointed out as scores of forensic experts later verified, “we do not have a systematic attempt by the government in Serbia to exterminate the Albanian population." This, of course, was contrary to the propaganda from Islamic fundamentalists who claimed the Serbs in Kosovo had somehow managed to kill “over 100,000” armed Albanians who outnumbered the Serbs 9-to-1.

In early 1999 President Clinton had been impeached for lying to a judge about his sexual exploits and he was searching for something, ANYTHING, to get the public’s mind off of Monica Lewinsky. By picking up the KLA accusation that Serbs were “committing genocide” in Kosovo against Albanians, Clinton moved the public’s attention from sex to war.

I pointed out in an article published March 11, 1999, that most of the Serb population had been driven out of Kosovo during World War II, and noted that “the Kosovo Liberation Army is either (1) a rebel army; (2) a guerrilla organization; (3) a terrorist organization or (4) a criminal gang pushing illegal drugs - depending on which group you want to believe. There is no doubt that the present conflict was created because of the number of Serbian police and citizens the Kosovars were killing.”

Until Clinton removed the KLA from the list, it was on the U.S. State Department list of terrorist organizations. It not only was involved in the drug trade but was trained in terrorist tactics by Osama bin Laden.

The international community is now preparing to reward the Islamic terrorists and drug dealers by turning Kosovo over to them. Former Canadian ambassador to Yugoslavia, James Bissett, wrote: “In 1993, Mr. Ceku commanded Croatian forces that violated a U.N.-brokered cease-fire and overran three Serbian villages in the Medac pocket. When the Canadians counterattacked and re-entered the burned villages, they discovered all of the inhabitants and domestic animals had been slaughtered. Mr. Ceku later also ordered undefended Serbian villages shelled in violation of the rules of war, causing heavy casualties among the civilian population.” In 1997 a senior CIA official warned Congress that getting arms into Bosnia would be regretted in the future “when they blow up some Americans, as they no doubt will before this thing is over.”

The future is here, folks. Don’t be surprised if the highly mobile Al Qaeda terrorists after taking control in Kosovo, Bosnia and Iraq, show up in your home town to help you understand that “There can be no peace or coexistence between the Islamic faith and non-Islamic societies and political institutions,” as Izetbegovic put it.




Il membro più giovane del nostro Coordinamento, Natalija Popovic, ieri ha
perso il suo adorato cugino in un incidente stradale. Oggi in Macedonia c'è
stata la giornata di lutto.
Le nostre più sentite condoglianze a Natalija e a tutta la sua famiglia!

i compagni del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia

*********************************************

Skopje, 16 ott. (Adnkronos) - Tose Proeski, popolarissima pop star macedone
considerato l''Elvis Presley' dei Balcani, e' morto in un incidente d'auto
in Croazia. L'artista, che aveva partecipato all'Eurofestival del 2004 per
la ex repubblica yugoslava di Macedonia, ed era stato piu' volte premiato
in diverse manifestazioni canore locali. Aveva 26 anni e, secondo quanto
riferito dalla polizia, ha perso la vita nello scontro della sua auto
contro un camion su una strada nei pressi di Nova Gradiska.
Non appena avuta la notizia della sua morte, le radio locali di Skopje
hanno iniziato a trasmettere soltanto i suoi brani e nella capitale molti
fan sono scoppiati in lacrime chiedendo che venga dichiarata una giornata
di lutto nazionale (= 17.10).

(da burekeaters:)
Interrompiamo il nostro silenzio per colorare di nero il nostro blog, che
con dispiacere apprende della morte di Tose Proeski, giovane ma già celebre
star della musica pop macedone, artista di cui più volte abbiamo parlato...
Tose aveva 26 anni ed è morto in un incidente stradale in Croazia. I
funerali sono in corso a Krusevo proprio mentre scriviamo.
Noi lo ricordiamo per la potenza della sua voce ma anche per la sua
allegria, per la sua modestia e simpatia.
Tose aveva anche cantato in italiano, in coppia con Gianna Nannini.




From:   cpiano  @...
Subject: E' la fine del Belgio?
Date: October 14, 2007 7:04:09 PM GMT+02:00

E' la fine del Belgio?

(un drammatico ma significativo allarme sui progetti di destrutturazione sociale e statuale della borghesia nel cuore dell'Europa)

 

di Herwig Lerouge (*)

 

 

Pressoché quattro mesi dopo le elezioni di giugno 2007, il Belgio ancora non ha un governo. Nessuna soluzione è in vista. Questa situazione però era prevedibile. Anche se i partiti in trattativa (i cristiano-democratici e i partiti liberali) concordano su problemi sociali ed economici, differiscono sul modo in cui affrontarli al meglio. I partiti separatisti tentano di creare nella popolazione un senso di stanchezza per questa crisi, sperando così in un supporto rassegnato all'indipendenza delle Fiandre. Oggi l'esistenza futura del Belgio è divenuta una questione aperta. In ogni caso, un'ampia reazione sta prendendo piede fra sindacalisti, artisti e accademici, anche nelle Fiandre (1).

 

Il Belgio è uno stato federale, costituito da tre comunità linguistiche (fiamminga, francese e tedesca). Sei milioni di persone parlano olandese (fiamminghi) e vivono nella parte settentrionale del paese; tre milioni e mezzo parlano francese e vivono nel sud (valloni). Nella regione di Bruxelles, la metà delle persone parla francese in privato, un quarto francese e olandese. Qui, il 10 % dei voti va ai partiti fiamminghi. Le persone che vivono a Bruxelles possono scegliere se affidarsi ad istituzioni comunitarie fiamminghe e/o francesi, come le scuole e i centri culturali. Un gran numero degli abitanti di Bruxelles non sono olandesi di nascita o non parlano per niente il francese. C'è anche la comunità di lingua tedesca che conta approssimativamente 70.000 abitanti.

 

Ogni comunità linguistica ha un suo parlamento e governo con responsabilità di controllo su cultura, istruzione, salute pubblica e assistenza sociale. Inoltre, ci sono tre regioni (Bruxelles-Capitale, Fiandre, Vallonia) che sono responsabili per il controllo dello sviluppo economico, di infrastrutture, ambiente, edilizia, agricoltura, trasporto regionale, energia e distribuzione idrica, e di alcuni aspetti del collocamento... Anch'essi hanno i loro governi.

 

Nelle Fiandre, le istituzioni delle comunità linguistiche olandese e fiamminga si sono unite. Le regioni e le comunità si sovrappongono ma non coincidono: la comunità di lingua francese vive nelle regioni di Vallonia e Bruxelles-Capitale; la comunità fiamminga è presente nelle Fiandre nella regione di Bruxelles-Capitale.

 

C'è poi il governo federale che è responsabile per gli affari costituzionali, esteri, difesa, giustizia e finanza, leggi sul lavoro, sicurezza sociale e salute pubblica, per le imposte sul reddito, industria, lavoro, immigrazione, imprese pubbliche...Questo lascia il paese con sette governi e parlamenti.

 

Crescenti tendenze regionaliste

 

Questa complessa situazione è il risultato della crescente influenza di aspirazioni nazionaliste (regionaliste). Negli anni settanta del secolo scorso, il Belgio era uno stato centrale. Ma da allora, diverse riforme istituzionali furono realizzate sotto l'azione di tendenze nazionalistiche, specialmente nelle Fiandre e in Vallonia, grazie ai partiti regionalisti che chiedevano una maggiore autonomia culturale e il controllo sullo sviluppo economico locale. Questo ha condotto alla federalizzazione del paese.

 

I partiti politici più importanti sono quello liberale, socialista, e cristiano-democratico. Nel corso del processo di federalizzazione, essi si divisero lungo linee linguistiche. Sono affiancati dai partiti regionalisti come Spirito, che nelle Fiandre è alleato del partito socialista, e NV-A che è alleato dei cristiano-democratici fiamminghi e del razzista e nazionalista Vlaams Belang nelle Fiandre. I loro sosia di lingua francese sono organizzati dal Fronte Democratico dei Francofoni (FDF). Anche i partiti verdi (Groen! ed Ecolo) sono divisi per linee linguistiche. L'unico partito che rimane nazionale è il PTB-PVDA, il Partito del Lavoro del Belgio.

 

Il Belgio è oggi uno stato federale ma senza avere partiti politici federali. Escludendo il PTB non esistono grandi partiti belgi: ci sono solamente i partiti fiammingo, francese e tedesco. Un belga che vive in Vallonia non può mai votare per o contro un politico fiammingo, anche se questi è il suo primo ministro da otto anni. E viceversa. Questo vuol dire che l'agenda politica delle elezioni federali è più che mai influenzata da interessi regionali. Alle ultime elezioni, i principali partiti fiamminghi hanno adottato un programma demagogico e sciovinista, promettendo, una volta eletti, di difendere alcuni specifici interessi fiamminghi e dichiarando il loro disinteresse verso la comunità francofona.

 

Le due comunità, quella di lingua olandese e la francofona, negli ultimi trent'anni si sono sempre più isolate l'una dall'altra. Non ci sono più media nazionali condivisi, esistono ancora poche istituzioni condivise e nessuna forma di bilinguismo. Anche i sindacati sono stati colpiti da queste tendenze. Recentemente l'Unione dei lavoratori metalmeccanici socialisti si è divisa su una base linguistica.

 

Un'ondata di nazionalismo fiammingo ha sommerso larghe parti delle Fiandre negli ultimi anni. Questa è una grande vittoria per i partiti separatisti fiamminghi. La loro visione delle Fiandre - come un popolo piuttosto che una regione geografica - ha influenzato drammaticamente la politica del paese. "Noi percepiamo che il punto di vista del nostro partito sta divenendo molto rapidamente qualche cosa di vicino ad una visione maggioritaria", ha detto Frank Vanhecke presidente del partito fascista Vlaams Belang. "La nostre posizioni si stanno affermando negli altri partiti fiamminghi, così il nostro partito potrà soltanto vincere".

 

Inoltre, per divenire il più grande partito del paese ed ottenere il posto di primo ministro, il Partito cristiano-democratico fiammingo CD&V ha formato un cartello con l'NVA, un piccolo partito fiammingo separatista. Dal lato francese, il Partito liberale francese MR ne ha formato uno con il piccolo Partito francese di Bruxelles FDF che è il partito della comunità francofona a Bruxelles. Questi due partiti radicali francesi e fiamminghi stanno rendendo la discussione sempre più polarizzata.

 

Ma tutti i partiti, certamente nelle Fiandre, sono a gradi diversi contagiati dal virus sciovinistico. I cristiano-democratici fiamminghi hanno vinto le elezioni. Il loro leader, Yves Leterme, era il primo ministro a livello fiammingo. Ha ricevuto 800.000 preferenze e ora assicura che queste persone hanno votato per il suo esplicito programma fiammingo. Questa è un'interpretazione esagerata. I cristiano-democratici sono storicamente sostenuti dalla fortissima Unione dei lavoratori cristiani (1.7 milioni di membri). Questa non è totalmente a favore di un aumento dell'autonomia per le Fiandre, e oggi sta intraprendendo una campagna per mantenere la solidarietà tra i lavoratori di regioni diverse.

 

Ciononostante, i più giovani leader di questo partito in modo speciale, che difficilmente conoscono i loro colleghi dei partiti francofoni, mantengono una posizione molto nazionalista.

 

Un'agenda occulta

 

Potrebbe sembrare che la crisi belga abbia a che fare con questioni linguistiche. Nei comuni fiamminghi di confine attorno Bruxelles, la percentuale d'abitanti che non parlano affatto olandese, ma francese o anche inglese, è molto alta. Sono spesso impiegati ben pagati, in cerca di abitazioni in aree verdi periferiche.Gli abitanti di lingua olandese di questi comuni reclamano di non poter più permettersi di vivere là. Ma la stessa cosa accade a Bruxelles, dove i belgi comuni (di lingua francese ed olandese) sono spinti fuori dalle loro case dal più ricchi impiegati delle istituzioni europee. I nazionalisti fiamminghi ne fanno una questione linguistica. Vogliono abolire alcuni speciali diritti accordati agli abitanti di lingua francese che formarono una minoranza, quando questi comuni furono assegnati alla regione fiamminga nel 1962. Esiste uno stato di irritazione nei belgi di lingua francese perché le amministrazioni locali stanno rendendo inutilmente difficile la vita di quelli che non parlano olandese. I politici nazionalisti fiamminghi vogliono anche porre fine al fatto che i 19 comuni della regione di Bruxelles-Capitale e quelli fiamminghi circostanti di Halle e Vilvoorde, dove vivono molte persone di lingua francese, formino un distretto elettorale chiamato Bruxelles-Halle-Vilvoorde. Qui gli abitanti dei municipi fiamminghi possono votare anche per i partiti francesi, cosa impossibile negli altri distretti elettorali fiamminghi. Il parlamento fiammingo ne ha chiesto l'immediata scissione, con Halle e Vilvoorde parte dei distretti elettorali fiamminghi. Questo rinforzerebbe il carattere fiammingo di questi comuni, ma negherebbe i diritti esistenti delle persone di lingua francese. Alcuni politici francofoni non vogliono negoziare sulla scissione; altri si, a patto che i fiamminghi siano disposti ad abbandonare alcuni distretti attorno Bruxelles, ufficialmente fiamminghi ma dominati da abitanti di lingua francese, i quali sarebbero aggiunti alla regione di Bruxelles-Capitale. I politici fiamminghi presentano questo caso come non negoziabile.

 

Ciò ha una certa influenza sull'opinione pubblica fiamminga, poiché esiste in Belgio una storia di discriminazione contro la lingua olandese. Quando lo stato belga fu creato, nel 1830, la Costituzione previde uno stato unitario la cui lingua ufficiale era il francese. Questa lingua fu vista dalla borghesia dominante, a Bruxelles e nelle Fiandre, come un fattore utile per realizzare l'unità nazionale. Tutte le scuole, i servizi statali e comunali, i tribunali, ecc., usarono solamente il francese per i documenti ufficiali. Il francese era la lingua delle classi dominanti, sia fiamminga che vallona. L'aristocrazia e la borghesia parlavano francese, mentre le persone comuni parlavano fiammingo, il vallone, il brabantish, o i vari altri dialetti locali. Le richieste democratiche delle persone fiamminghe furono rifiutate, anche dalla borghesia fiamminga di lingua francese, che usò la propria conoscenza delle lingue francese e locali come un'arma per occupare tutte le posizioni ufficiali importanti. Non si trattava quindi di oppressione nazionale di una borghesia straniera, ma di violazione dei diritti democratici del popolo fiammingo da parte della borghesia dominante. Questo portò ad un "Movimento fiammingo", quasi sempre piccolo-borghese, cresciuto poi in importanza. Questo movimento riuscì (molto lentamente) ad imporre l'introduzione dell'olandese nella vita ufficiale del paese. Dagli anni trenta del secolo scorso, questo problema fu risolto ufficialmente.

 

Dagli anni sessanta in poi, stiamo assistendo ad un revival del nazionalismo fiammingo. Comunque il problema della lingua è divenuto un problema minore ed un pretesto. Il nazionalismo fiammingo è divenuto l'ideologia della nuova borghesia, emersa dagli anni sessanta in conseguenza del declino economico della Vallonia e della conseguente ascesa delle Fiandre, che divenne una delle regioni più prospere d'Europa.

 

La regione delle Fiandre oggi sta facendo in campo socio-economico molto meglio che la borghese Vallonia. Nel 2005, il PIL pro-capite in Belgio era di 27.700 euro, 54.905 a Bruxelles, 27.300 nelle Fiandre e 19.800 in Vallonia.

 

L'immagine di Bruxelles è fuorviante. Bruxelles ha molte persone povere, ma anche molte società i cui impiegati vivono nelle regioni della Vallonia e, specialmente, delle Fiandre. La maggior parte delle grandi compagnie belghe ha la loro sede a Bruxelles ed è là che le vendite e gli utili sono registrati ufficialmente. Il tasso di disoccupazione nel 2007 in Belgio era di 11.8%; Bruxelles 20.4%; Fiandre 6.9%; Vallonia 11.8%.

 

Non è stato sempre così. Nel 1949 la disoccupazione nelle Fiandre era al 19,5% rispetto al 5,2% della Vallonia. Negli anni sessanta le Fiandre raggiunsero la Vallonia. Come ogni paese capitalista, il Belgio ha sperimentato uno sviluppo disuguale del capitalismo. I tradizionali monopoli belgi che controllavano le miniere di carbone, acciaio e l'industria del vetro ritirarono i loro investimenti dal sud del paese perché c'erano più soldi da fare altrove, nel nord. Siccome le riserve di ferro nel sud erano esaurite, trasferirono le loro industrie siderurgiche in città vicino ai porti, come Ghent e Antwerp (il secondo porto d'Europa dopo Rotterdam). I costi di trasporti e salari, là erano più bassi. Nuove industrie chimiche e petrolchimiche furono attirate in queste aree con molto denaro pubblico. Questo creò nelle Fiandre una forte media-borghesia, legata alle commesse soprattutto delle grandi compagnie multinazionali. Le conseguenze furono drammatiche per le tradizionali regioni industriali del sud. A Charleroi, Liegi e La Louvière, la disoccupazione è oggi circa del 20 %. Lo stesso accade in molte aree industriali tradizionali in Europa settentrionale (Pas de Calais e Lorena in Francia; Liverpool ed il Galles in Gran Bretagna).

 

La borghesia fiamminga vuole spezzare la solidarietà

 

I ruoli si sono invertiti. Nel diciannovesimo e nella prima parte del ventesimo secolo, 750.000 lavoratori fiamminghi andarono in Vallonia a guadagnarsi da vivere. Oggi la Vallonia ha bisogno delle Fiandre. Data l'ineguaglianza del welfare, ci sono significativi trasferimenti finanziari dalle Fiandre verso Vallonia e Bruxelles. Questi trasferimenti, dai fiamminghi ai francofoni, attraverso il sistema fiscale e di sicurezza sociale è valutato annualmente fra 3 e 6 miliardi di euro. Non ci sono stime ufficiali. Questo ammonta annualmente più di 1000 euro per persona, 3 o 4 % del reddito pro capite fiammingo. La ragione sta nel fatto che i lavoratori delle regioni più ricche, dove c'è più lavoro, contribuiscono più di quanto facciano i fondi pensione, assegni di disoccupazione, assistenza e assegni familiari, che sono ancora organizzate a livello federale. Per contro, le regioni più povere ottengono certamente più di quanto danno, a causa del maggior numero di disoccupati e persone malate. Le regioni più povere non coincidono con la frontiera linguistica. Ci sono anche regioni povere all'interno delle Fiandre e regioni ricche in Vallonia. Ma i partiti nazionalisti parlano di questi problemi sempre in termini linguistici. Con riferimento ai trasferimenti nord-sud, essi non sono grandi se comparati a quelli interregionali all'interno dell'Europa: il sud-est della Gran Bretagna contribuisce per il 12,6% del suo reddito alla solidarietà nazionale; le Fiandre per un 3,6%. In passato i trasferimenti andavano nell'altra direzione.

 

Ma usando quest'argomento, i separatisti fiamminghi tentano di far passare l'idea che le Fiandre possano fare meglio da sole, se si libereranno del "carico" di questi trasferimenti. Sperano così di creare una base di massa per il loro programma separatista. Oggi la stragrande maggioranza, anche nelle Fiandre è contro la separazione ed uno stato fiammingo indipendente.

 

Competenze omogenee

 

Le successive riforme istituzionali hanno creato la divisione di molte competenze. Il capo dell'organizzazione degli ospedali cattolici si è lamentato del fatto che un direttore ospedaliero  debba confrontarsi con 15 amministrazioni diverse che hanno qualcosa a che fare con la sanità, alcune a livello federale, regionale, provinciale o comunale. Spesso, questo potrebbe essere risolto concentrando nuovamente le competenze su base federale. Ma i nazionalisti usano questa confusione per chiedere che tutto sia portato a livello fiammingo, "per dare alle Fiandre gli strumenti per migliorare la propria politica". Essi le chiamano competenze omogenee.

 

Lo stesso vale per le politiche sul lavoro. Esistono diverse autorità responsabili. Le istituzioni federali sono responsabili dei criteri attribuzione e dell'ammontare degli assegni di disoccupazione, e della decisione di escludere le persone disoccupate da questi sussidi. Quelle regionali lo sono per i tirocini professionali e il collocamento. Questa situazione è presa a pretesto dai partiti borghesi fiamminghi, inclusi i socialdemocratici, per esigere il trasferimento di tutte le competenze in questo campo alla regione fiamminga.

 

Se queste richieste venissero soddisfatte, ciò significherebbe chiaramente la divisione del paese. Non ci sarebbero più normative uniche sulla disoccupazione: un disoccupato nel sud godrebbe di un assegno più basso di quanto percepirebbe il suo corrispettivo del nord. I secondi forse perderebbero già il loro assegno dopo un anno. Gli anziani e le persone malate non sarebbero più curate nello stesso modo. Nelle Fiandre ed in Vallonia, i cristiano-democratici esigono anche maggiori competenze fiscali, specialmente il diritto di fissare aliquote più basse per le imposte alle imprese. Questo condurrebbe apertamente ad una concorrenza fiscale tra nord e sud in una spirale discendente.

 

Lo sfondo: la controversia sull'agenda di Lisbona

 

La novità che ha dato un sostegno molto forte alle visioni separatiste, sta nel fatto che queste recriminazioni sono sostenute esplicitamente da una gran parte della borghesia fiamminga, che è piuttosto sensibile alle loro ragioni. Hanno avanzato le loro classiche rivendicazioni (tassazione più bassa per le imprese, ulteriori tagli al costo del lavoro, ulteriore flessibilità, orario di lavoro più lungo, aumento dell'età pensionabile e soppressione di tutti i sistemi di pensionamento anticipato) in campagna elettorale. Ambiscono ad una riforma integrale del mercato del lavoro come proposto dall'agenda di Lisbona. La vorrebbero per tutto il paese, ma giudicano più semplice ottenerla nelle Fiandre se le politiche sul lavoro fossero regionalizzate, nella speranza di liberarsi dei forti sindacati federali e della tradizionale energia della lotta di classe in Vallonia.

 

La spinta verso la maggiore autonomia fiamminga non differisce dalle stesse tendenze presenti nella maggior parte delle regioni più ricche d'Europa. Sono l'espressione della crisi dell'imperialismo, in cui la competizione sta divenendo più dura e dove i gruppi capitalisti più forti vogliono liberarsi, il più rapidamente possibile, dei diritti sociali conquistati dalla classe operaia. Quando Urbain Vandeurzen divenne presidente del VOKA, la principale organizzazione degli imprenditori nelle Fiandre, dichiarò di volere "un programma di trasformazione strategica per le Fiandre con lo scopo di rafforzarne la posizione economica in Europa. Anche se le Fiandre sono fra le regioni più ricche e competitive in Europa, la nostra regione fronteggia numerose e tremende sfide esterne, come la rilocalizzazione delle imprese in Europa orientale e la nuova competizione e le opportunità relative alle emergenti economie di Cina e India".

 

Al ricevimento d'inizio 2007 della sua organizzazione, disse anche che gli imprenditori fiamminghi sono in grado di tollerare i trasferimenti annuali di fondi dalle Fiandre alla Vallonia per ulteriori dieci anni a condizione che la Vallonia sia d'accordo a " regionalizzare l'intera politica del mercato del lavoro e perciò i partiti in Vallonia non dovrebbero attendere troppo prima di iniziare le discussioni su una nuova riforma statale. Quello che si è ripetutamente dimostrato fallimentare a livello federale dovrebbe essere tentato a livello fiammingo: adeguandosi ai moderni strumenti di pagamento per i manager delle società, creando la più grande flessibilità per lo sviluppo delle competenze ad un minore costo. I negoziatori fiamminghi non dovrebbero essere soddisfatti di una riforma statale a piccoli passi".

 

Gli altri organismi rappresentanti i datori di lavoro nelle Fiandre avevano già dichiarato di volersi liberare al più presto di ogni sistema di pensionamento anticipato ed esigendo l'introduzione del modello danese di limitazione temporale della durata degli assegni di disoccupazione, che non è presente in Belgio.

 

Ha inoltre criticato l'accordo salariale nazionale (IPA) concluso tra le organizzazioni padronali federali (VBO ed Unizo) e i sindacati che prevede un aumento salariale indicativamente del 5% nel 2007-2008, affermando che quest'accordo è la prova di come " per gli imprenditori a livello federale non sia più possibile respirare".

 

I leader del sindacato sono convinti che, se salario e politiche del lavoro saranno regionalizzate, i datori di lavoro fiamminghi non accetteranno più accordi regionali o di settore collettivi, ma negozieranno solamente a livello di singola azienda, accettando solo quelli favorevoli.

 

Quindi l'intera agenda politica rivolta ad una maggiore autonomia nasconde un attacco senza precedenti alle conquiste sociali della classe operaia in Belgio. E' finalizzata a dividere le organizzazioni della classe operaia e ad organizzare la competizione tra i lavoratori di regioni differenti. Con salari diversi, sistemi di sicurezza sociale diversi, imposte con aliquote diverse, le imprese avranno l'opportunità di opporre ai lavoratori di una regione quelli di un'altra, ricattandoli con la minaccia della delocalizzazione.

 

Un'altra parte della borghesia belga, organizzata all'interno della Federazione belga degli imprenditori (FEB), è riluttante ad accordare più autonomia alle regioni. Temono un lungo periodo di instabilità politica, molte complicazioni burocratiche e confusione sulle norme: un lavoratore belga su otto si guadagna il pane in un'altra regione rispetto a quella dove vive. Temono che la loro credibilità internazionale sarà danneggiata. Ritengono anche che le misure di Lisbona possano essere prese senza tutti questi problemi. I partiti borghesi in Vallonia sostengono questo punto di vista ed indicano la strada per portare la regione sulla linea dell'agenda di Lisbona: eliminazione degli ammortizzatori sociali a lungo termine; taglio delle tasse per le imprese; repressione dei sindacati combattivi. Indicano che la vittoria elettorale dell'ala destra del partito liberale in Vallonia può accelerare la riforma del mercato del lavoro. Quindi il nodo non è sciolto.

 

Un forte movimento per la solidarietà e la democrazia

 

Ogni passo verso le nuove competenze regionali è contro gli interessi dei lavoratori in Belgio.

 

A livello sociale

 

La fine dei trasferimenti dal nord al sud getterà in Vallonia un'abitante su quattro sul lastrico, con una perdita media di reddito di 1000 euro l'anno. Chi ha perso il lavoro e gli anziani saranno i più colpiti.. Ci saranno aumenti generalizzati delle imposte e dei contributi sociali a fronte di una consistente riduzione dei servizi pubblici e dell'assistenza sociale.

 

Ma anche se il nord dovesse diventare più ricco, a beneficiarne non saranno i lavoratori. I loro padroni e i partiti politici stanno lavorando all'introduzione di norme più severe riguardo ad assegni di disoccupazione, orari di lavoro, flessibilità, e innalzamento dell'età pensionabile.

 

Poiché nel nord la popolazione anziana sta crescendo rapidamente, la sicurezza del pagamento delle loro pensioni è minacciata senza la solidarietà della più giovane popolazione di Bruxelles.

 

Le aziende fiamminghe possono licenziare i lavoratori come conseguenza di una contrazione degli affari con la Vallonia. Un quarto delle attuali "esportazioni fiamminghe" è diretta alla Vallonia.

 

Per non parlare della conseguente competizione tra i lavoratori, che farà cadere salari e protezioni sociali una spirale verso il basso. Scompariranno gli accordi collettivi federali di cui godono tutti i lavoratori, anche quelli delle imprese più piccole.

 

A livello politico, ideologico ed organizzativo

 

Più competenze regionali aumenteranno la distanza tra lavoratori e le loro organizzazioni. Invece di puntare alla fondamentale unione delle lotte dei lavoratori a livello europeo, in Belgio andremo incontro ad un frazionamento dell'unità dei lavoratori su base regionale. I sindacati si divideranno e saranno più deboli. Nella storia del Belgio il progresso sociale è stato realizzato solamente attraverso la lotta e l'unità. Ogni volta che la borghesia è riuscita a dividere i lavoratori con la nazionalità, le battaglie si sono perse.

 

L'idea della collaborazione di classe su base nazionale crescerà. Ci sarà un periodo di agitazione nazionalistica esasperata che potrebbe distruggere la coscienza di classe fra i lavoratori. L'alienazione dei lavoratori delle differenti regioni potrebbe aumentare.

 

Perciò il Partito del Lavoro del Belgio ha preso dall'inizio della sua storia una posizione ferma contro l'evoluzione federalista in Belgio e ha lavorato per l'unità della classe operaia e del popolo belga.

 

La democrazia richiede senza dubbio che i diritti delle minoranze siano protetti ovunque. Perciò il PTB chiede che la regione di Bruxelles sia estesa sulla base della sua realtà socio-economica. All'interno di questa regione, dovrebbe essere promosso e rispettato un bilinguismo rigoroso. Entrambe le lingue dovrebbero essere insegnate a scuola, senza discriminazioni.

 

Il PTB sostiene anche la richiesta, avanzata da alcuni circoli anti-separatisti, di introduzione di una circoscrizione elettorale federale dove i politici responsabili a livello federale debbano presentarsi agli elettori in tutto il paese. Questa potrebbe rappresentare un'arma contro la demagogia nazionalista, in crescita nei periodi elettorali.

 

Il PTB chiede anche che tutte le competenze fondamentali come sicurezza sociale, lavoro, salute, politica salariale, trasporti, siano posti sotto controllo nazionale. Il federalismo ha provocato inefficienza, confusione e spreco di denaro, oltre alla divisione tra il popolo

 

A fianco dei sindacati, il PTB si oppone fortemente alla razionalizzazione di ogni aspetto della sicurezza sociale e sostiene il mantenimento della solidarietà tra le regioni attraverso questi meccanismi. Anche legislazione sul lavoro e contrattazione collettiva dovrebbero restare di pertinenza nazionale.

 

Invece di parlare del "flusso di soldi dal nord al sud ", il PTB pone all'ordine del giorno i flussi immensamente più grandi di denaro dei lavoratori verso i proprietari di capitale. Durante gli ultimi venti anni il 10% del PIL è stato trasferito dai lavoratori ai capitalisti. Ogni anno 1,5 miliardi di euro fluiscono impropriamente dai fondi di sicurezza sociale alle multinazionali farmaceutiche, perché la sanità belga paga esageratamente i farmaci.

 

Se questi flussi o trasferimenti fossero fermati, problemi come l'invecchiamento della popolazione potrebbero essere risolti facilmente.

 

Per affrontare questi problemi avremo bisogno di sindacati forti e uniti e di una classe operaia cosciente.

 

La controffensiva è cominciata. Questa settimana ha preso inizio la campagna " Salviamo la solidarietà ", organizzata da un centinaio di sindacalisti che hanno trovato il sostegno di molti artisti, accademici, giornalisti e scrittori. In due giorni, sono state raccolte 15.000 firme (1). I due grandi sindacati hanno dato il loro pieno appoggio e continuano a dichiarare il loro disaccordo verso una scomposizione nel mercato del lavoro, nei contratti nazionali e nella sicurezza sociale. Correttamente valutano queste come perdite delle conquiste operaie del passato.

 

Non c'è dubbio che questa iniziativa possa contribuire a cambiare radicalmente il clima e creare così un'ondata di solidarietà che i leader politici non potranno ignorare.

 


(*) Herwig Lerouge è redattore della rivista "Etudes marxistes" pubblicata in olandese e in francese (www.marx.be). E' membro del CC del Partito del Lavoro del Belgio (PTB) www.ptb.be, www.pvda.be

 

Traduzione dall'inglese per www.resistenze.org a cura del Centro di Cultura e Documentazione Popolare



(auf deutsch: Europa der Völker



Ethnic Europe 

2007/10/15

FRANKFURT/BARCELONA/STRASBOURG (Own Report) - Separatists from several regions of Spain used the Book Fair in Frankfurt to make strategic arrangements. As official representatives of Catalonia and the Balearic Islands announced in front of the international press in Frankfurt, the two provinces will institutionally consolidate their cooperation ("Culture Policy Cooperation"). Another Spanish region, the coastal strip around the city of Valencia, shall also participate in this cooperation, declared the Vice President of Catalonia. He seeks the secession of this territory from Spain. His party is a member of the "European Free Alliance" (EFA), that is campaigning for border revisions throughout the EU - in accordance with the ethnicist German "Volksgruppen" ideology. The EFA and the Greens of Germany, the party of the former foreign minister, Joseph Fischer, are partners within the same parliamentary group in the European Parliament. According to an EFA map published on the internet, Spain is to be broken up into six and France into five sectors, and Belgium is to disappear completely. Regions of Switzerland and Italy as well as the whole of Austria, will become German. The common goal of the Greens and the EFA is a "European Union of Free Peoples."

Hispanophobic

At the Book Fair in Frankfurt, Francesc Antich, president of the regional government of the Balearic Islands, announced that he intends to intensify the "Cultural Political Cooperation" with the Catalonian Region.[1] The instrument for this will be the Ramon Llull Institute in Barcelona, an official establishment of the Catalonian regional government. That institute is controversial in Barcelona, because at the Frankfurt Book Fair, it represented solely writers who publish their works in the Catalonian idiom. All authors of this Northeastern Spanish administrative circumscription, who publish their works in Spanish are being excluded. In the future this Hispanophobic institution would like to represent artists from other regions and thereby lay claim to their affinity to "Catalonian culture." This is particularly the case of the Balearics and the region of Valencia, where a Catalonian dialect is spoken. The sovereign state of Andorra also seeks to cash in on the autonomy movement. "Greater Catalonia," that was offered an international platform at the Frankfurt Book Fair, under the banner of a "Catalonian language area" encompasses nearly half of the Spanish Mediterranean coast and reaches up into French territory (Perpignan).

European Party

The Catalonian secessionists were represented in Frankfurt, above all, by Josep Lluis Carod-Rovira, the vice president of the Catalonian region, and chairman of the Party Esquerra Republicana de Catalunya (ERC). The ERC explicitly pleads for the withdrawal from Spanish territorial sovereignty and is organized within an EU-wide alliance of separatist associations, the "European Free Alliance" (EFA). Parties from 13 EU nations are members of the EFA, among them the Scottish National Party (UK), the Partit Occitan (France) and the Union for South Tyrol (Italy). Also represented in this alliance, founded in 1981, and since 2004 registered in the EU as the "European Political Party," are parties from three other European countries with observer status.

German Dominated

EFA is represented in the European Parliament with several parliamentarians and forms, with the Green Parties of the EU, a parliamentary group. The German Greens play an accentuated role in this group. 13 of the 42 members of the caucus come from Germany. One of the group's co-chairpersons is a former political companion of ex-foreign minister Fisher. One of the six vice-chairpersons, as well as one of the two vice general secretaries are members of the German party. The German parliamentarians have all of the important posts for the parliamentary committees, (among them the interior market, foreign affairs, security and defense policy). "The parliamentary group, 'The Greens/European Free Alliance' represents a coming together of common principles" proclaims the German dominated alliance. The intention of "building a European Union of free peoples" is one of the parliamentary group's basic principles.[2]

"Free Peoples"

The EFA's concept of a Europe of "free peoples" can be gleaned from the map published on the organization's internet site.
It resembles the concept drawn up several years ago (german-foreign-policy.com reported [3]), but shows enhancements, signifying a continuous discussion process. Poland falls victim to this effort to dismember the nations of the EU into "peoples" residential territories, losing its region, known before World War II as Silesia, designated to be re-established and given a special status. Spain loses its south to a new political entity, "Andalusia". Within the EFA, the basic consensus remains: Spain must relinquish Galicia, Aragon and the Basque Country, France, nearly half of its territory (to Occitania, Brittany, Alsace). Even Great Britain would be dismembered, and Belgium would disappear completely. On Spanish and French territory a "Greater Catalonia" (including the Balearic and Andorras) would be created.[4] The homepage for the web site, displaying the secessionist map, was "financed with the support of the European Parliament."[5] (This segment of the EFA map shows among other things Catalonia.)

For the Second Time

The border changes envisaged by the EFA are very similar to plans projected by the Nazi "Volksgruppen" experts and to an extent implemented. All major EU nations would fall victim to these plans (Great Britain, France, Italy, Spain, Poland) - with one exception: Germany, would have a territorial expansion, the second since 1989. But this time it would include Austria, as well as parts of Switzerland, Belgium and Italy. If these plans are implemented, the EU's internal struggle for hegemony would be decisively determined - in Berlin's favor.

Pan-Tyrol

Current activities are not only threatening Spain, France (the Basque Country) and Great Britain,[6] but also
Italy. Recently leading personalities of the EFA member party, the Union for South Tyrol, quit that party and founded a new organization: "South Tyrol Freedom - Free Alliance for Tyrol." According to this alliance's claims, an opinion poll has shown that 55 percent of the population of the Northern Italian Bolzano-Alto Adige province are in favor of secession from Italy - mainly those under 30.[7] Besides, 54 percent of the population in the adjacent Austrian North Tyrol and East Tyrol, wish a "reunited Tyrol." The "South Tyrolian Freedom" has announced that it will extend its activities "also to North and East Tyrol, to become a pan-Tyrolian political movement and promote the growing together of the various Tyrolian territorial segments."[8] (The segment shown here on the map is of the expanded Germany - including "South Tyrol".)

Desirable

The Spanish secessionist movements are being closely observed with satisfaction by the Northern Italian Separatists. "South Tyrol can learn a lot" from Catalonia, it is said in Bolzano. The development in Spain's second prominent autonomous region is also being observed with open-mindedness. "The South Tyrolian Freedom will be carefully following the Basque Country's independence struggle," announced the still young organization. "The route being taken by the Basque Country to attain its national independence from Spain is greatly appreciated and desirable for South Tyrol."[9] The European "Volksgruppen" are on the move - with German support and in the direction of a German dominated Europe.


[1] Carod-Rovira y Antich apoyan en Fráncfort integrar la cultura valenciana en la catalana; lasprovincias.es 11.10.2007. See also Language Struggle
[2] Wer wir sind; www.greens-efa.org
[4] www.e-f-a.org. Die vollständige Landkarte erhält man durch Klick auf den Kartenausschnitt auf der Eingangsseite.
[5] "Financed with the support of the European Parliament"; www.e-f-a.org
[6] Dort werden vor allem in den schottischen Landesteilen Sezessionsforderungen laut.
[7], [8] Gesamttiroler Bewegung: SÜD-TIROLER FREIHEIT nun auch in Nord- und Ost-Tirol aktiv; www.suedtiroler-freiheit.com/content/view/191/1/
[9] Basken auf dem Weg in die Unabhängigkeit! Und Süd-Tirol?; www.suedtiroler-freiheit.com/content/view/174/38/



LA MEMORIA DELLA RESISTENZA ITALIANA, DOPO QUELLA JUGOSLAVA,
BERSAGLIO DELLA REVANCHE FASCISTA


Chi fosse rimasto indifferente, negli scorsi anni, di fronte agli
attacchi sferrati contro i partigiani jugoslavi "infoibatori" ("Cuore
nel pozzo", "Giorno del Ricordo", eccetera) ritenendo che "la
Resistenza italiana fu ben altra cosa", si pentirà adesso amaramente
della propria "democratica" miopia nazionalista. Infatti, come era
prevedibile, il revanscismo fascista cambia adesso la mira e si
prepara a sparare anche contro i combattenti italiani fondatori della
nostra Repubblica. (IS)

Si gira film 'Il sangue dei vinti'

Miniserie Rai tratta da libro di Pansa con l'attore Placido

(ANSA) - ROMA, 15 OTT - Primo ciak della miniserie Rai 'Il sangue dei
vinti' tratta dal libro di Pansa con protagonista Michele Placido.
Nel suo controverso best seller il giornalista-scrittore ricorda gli
eccidi partigiani tra il 25 aprile '45 e la fine del '46. Il primo
ciak, una delle scene piu' drammatiche, ambientata nei pressi di un
mulino dove i protagonista cerca la sorella ausiliaria catturata dai
partigiani, e' stato battuto in Piemonte vicino Saluzzo da Michele
Soavi.


Europa der Völker 

15.10.2007


FRANKFURT AM MAIN/BARCELONA/STRASBOURG (Eigener Bericht) - Separatisten aus mehreren Gebieten Spaniens haben die Frankfurter Buchmesse für strategische Absprachen genutzt. Wie offizielle Vertreter der Region Katalonien und der Balearen in Frankfurt am Main vor der internationalen Presse ankündigten, werden die beiden Provinzen ihre Zusammenarbeit institutionell verfestigen ("kulturpolitische Kooperation"). Eine weitere Region Spaniens, der Küstenstreifen rings um die Stadt Valencia, solle an der Kooperation teilhaben, erklärte der Vizepräsident Kataloniens. Er strebt die Sezession des Gebietes von Spanien an. Seine Partei ist Mitglied der Vereinigung "European Free Alliance" (EFA), die für EU-weite Grenzrevisionen wirbt - nach dem Modell der deutschen "Volksgruppen"-Ideologie. Die EFA und die Partei des ehemaligen Berliner Außenministers Joseph Fischer (Bündnis 90/Die Grünen) bilden im Europaparlament eine Fraktionspartnerschaft. Laut einer im Internet verbreiteten EFA-Landkarte sollen Spanien in sechs und Frankreich in fünf Stücke zerlegt werden, Belgien wird ausgelöscht. Teile der Schweiz, Teile Italiens sowie ganz Österreich werden deutsch. Gemeinsames Ziel von Bündnis 90/Die Grünen und EFA ist eine "Europäische Union freier Völker".

Hispanophob

Wie der Präsident der Regionalregierung der Balearen, Francesc Antich, auf der Frankfurter Buchmesse bekanntgab, will er die "kulturpolitische Zusammenarbeit" mit der Region Katalonien intensivieren.[1] Mittel ist das Institut Ramon Llull (Barcelona), eine offizielle Einrichtung der katalonischen Regionalregierung. Das Institut ist in Barcelona umstritten, da es auf der Frankfurter Buchmesse ausschließlich Schriftsteller vertritt, die ihre Werke im katalanischen Idiom verfassen; alle Autoren aus der nordostspanischen Verwaltungseinheit, die auf Spanisch publizieren, werden ausgegrenzt. Die hispanophobe Einrichtung will in Zukunft auch Künstler aus anderen Provinzen repräsentieren und damit deren Zugehörigkeit zur "katalanischen Kultur" beanspruchen; dabei geht es um die Balearen und um die Region Valencia, wo ein katalanischer Dialekt gesprochen wird. Den souveränen Staat Andorra vereinnahmt die Autonomiebewegung ebenfalls für sich. "(Groß-)Katalonien", dem die Frankfurter Buchmesse unter dem Deckmantel eines "katalanischen Sprachraums" eine internationale Tribüne bot, erstreckt sich demnach über fast die Hälfte der spanischen Mittelmeerküste und reicht bis auf französisches Territorium (Perpignan).

Europäische Partei

Die katalanischen Sezessionisten wurden in Frankfurt vor allem durch Josep Lluís Carod-Rovira vertreten, den Vizepräsidenten der Region Katalonien und Vorsitzenden der Partei Esquerra Republicana de Catalunya (ERC). ERC plädiert ausdrücklich für die Trennung vom spanischen Territorium und ist in einem EU-weiten Bündnis separatistischer Vereinigungen organisiert, der "European Free Alliance" (EFA). EFA gehören Parteien aus 13 EU-Staaten an, darunter die Scottish National Party (Großbritannien), der Partit Occitan (Frankreich) und die Union für Südtirol (Italien). Parteien aus drei weiteren europäischen Ländern sind mit Beobachterstatus in dem 1981 gegründeten Zusammenschluss vertreten, der seit 2004 bei der EU als "Europäische Politische Partei" registriert ist.

Deutsch dominiert

EFA ist im Europäischen Parlament mit mehreren Abgeordneten präsent und bildet dort gemeinsam mit den Grünen Parteien aus der EU eine Fraktion. Eine hervorgehobene Stellung nimmt Bündnis 90/Die Grünen ein. 13 der 42 Fraktionsabgeordneten kommen aus Deutschland. Einer der beiden Fraktionsvorsitzenden ist ein ehemaliger Polit-Gefährte des früheren deutschen Außenministers Fischer. Eine von sechs stellvertretenden Fraktionsvorsitzenden sowie einer von zwei stellvertretenden Generalsekretären gehören der deutschen Partei an. Bei den Zuständigkeiten für parlamentarische Ausschüsse haben sich die deutschen Abgeordneten sämtliche bedeutenden Posten gesichert (unter anderem Binnenmarkt, Auswärtige Angelegenheiten, Sicherheit und Verteidigung). "Die Fraktion 'Die Grünen/Europäische Freie Allianz' repräsentiert ein Zusammengehen gemeinsamer Prinzipien", verkündet der deutsch dominierte Zusammenschluss. Zu den Grundsätzen der Fraktion gehört auch die Absicht, eine "Europäische Union freier Völker aufbauen" zu wollen.[2]

"Freie Völker"

Die Vorstellungen der "European Free Alliance" (EFA) vom Europa "freier Völker" sind einer Landkarte zu entnehmen, die die Organisation im Internet verbreitet.
Sie ähnelt einem bereits vor mehreren Jahren zu Papier gebrachten Projekt (german-foreign-policy.com berichtete [3]), lässt jedoch Ausweitungen erkennen, die auf einen kontinuierlichen Diskussionsprozess hinweisen. So fällt dem Bemühen, die Länder der EU in Wohngegenden von "Völkern" zu zergliedern, jetzt auch Polen zum Opfer; dort ist für das Gebiet des früheren Schlesien ein Sonderstatus vorgesehen ("Silesia"). Spanien verliert seinen Süden an ein neues Gemeinwesen ("Andalusien"). In den Grundzügen besteht innerhalb von EFA nach wie vor Konsens: Spanien muss "Galizien", "Aragonien" und das "Baskenland" abtreten, Frankreich fast die Hälfte seines Territoriums ("Okzitanien", "Bretagne", "Elsass"). Auch Großbritannien wird zergliedert, Belgien verschwindet gänzlich. Auf spanischem und französischem Hoheitsgebiet entsteht "Groß-Katalonien" (unter Einschluss der Balearen und Andorras).[4] Die Website, auf deren Eingangsportal die Sezessionskarte abgebildet ist, wurde "mit Unterstützung des Europaparlaments finanziert".[5] (Der abgebildete Ausschnitt aus der EFA-Landkarte zeigt unter anderem Katalonien.)

Zum zweiten Mal

Die von EFA ins Auge gefassten umstürzenden Grenzrevisionen gleichen in hohem Maße Planungen, wie sie zuletzt von NS-"Volksgruppen"-Experten entworfen und teilweise umgesetzt wurden. Ihnen fallen sämtliche großen EU-Staaten zum Opfer (Großbritannien, Frankreich, Italien, Spanien, Polen) - mit einer Ausnahme: Deutschland erweitert sein Territorium zum zweiten Mal nach 1989, diesmal um Österreich sowie Teile der Schweiz, Belgiens und Italiens. Würden die Revisionspläne realisiert, wäre der Kampf um die Hegemonie innerhalb der EU endgültig zu Berliner Gunsten entschieden.

Gesamttirol

Aktuelle Aktivitäten bedrohen nicht nur Spanien, Frankreich ("Baskenland") und Großbritannien [6], sondern auch Italien.
Dort sind kürzlich führende Persönlichkeiten aus der EFA-Mitgliedspartei Union für Südtirol ausgetreten und haben eine neue Organisation gegründet: "Südtiroler Freiheit - Freies Bündnis für Tirol". Wie die Vereinigung behauptet, sprechen sich einer Umfrage zufolge 55 Prozent der Einwohner der norditalienischen Provinz Bolzano-Alto Adige für die Sezession von Italien aus - vor allem Menschen unter 30 Jahren.[7] Zudem wünschen sich 54 Prozent der Bevölkerung in den angrenzenden österreichischen Wohngebieten (Nordtirol, Osttirol) eine "Wiedervereinigung Tirols". Die "Südtiroler Freiheit" hat jetzt angekündigt, "auch in Nord- und Ost- Tirol aktiv (zu) werden, um als erste Gesamttiroler Politbewegung das Zusammenwachsen der Tiroler Landesteile voranzutreiben".[8] (Der abgebildete Ausschnitt aus der EFA-Landkarte zeigt Teile des vergrößerten Deutschland, darunter "Südtirol".)

Wünschenswert

Die spanischen Sezessionsbewegungen werden von den norditalienischen Separatisten mit Genugtuung verfolgt. "Südtirol" könne von Katalonien "sehr viel lernen", heißt es in Bolzano ("Bozen"). Auch die Entwicklung in der zweiten prominenten Autonomieregion Spaniens trifft auf Lernbereitschaft. "Die Bewegung SÜD-TIROLER FREIHEIT wird die Unabhängigkeitsbestrebungen des Baskenlandes mit Aufmerksamkeit verfolgen", kündigt die noch junge Organisation an: "Der Weg des Baskenlandes in die staatliche Unabhängigkeit von Spanien ist nur zu begrüßen und für Süd-Tirol wünschenswert."[9] Die europäischen "Volksgruppen" schreiten voran - mit deutscher Unterstützung und in Richtung auf ein deutsch dominiertes Europa.


[1] Carod-Rovira y Antich apoyan en Fráncfort integrar la cultura valenciana en la catalana; lasprovincias.es 11.10.2007. S. auch Sprachenkampf
[2] Wer wir sind; www.greens-efa.org
[4] www.e-f-a.org. Die vollständige Landkarte erhält man durch Klick auf den Kartenausschnitt auf der Eingangsseite.
[5] "Financed with the support of the European Parliament"; www.e-f-a.org
[6] Dort werden vor allem in den schottischen Landesteilen Sezessionsforderungen laut.
[7], [8] Gesamttiroler Bewegung: SÜD-TIROLER FREIHEIT nun auch in Nord- und Ost-Tirol aktiv; www.suedtiroler-freiheit.com/content/view/191/1/
[9] Basken auf dem Weg in die Unabhängigkeit! Und Süd-Tirol?; www.suedtiroler-freiheit.com/content/view/174/38/