Informazione


(Segnaliamo che una versione riveduta, corretta e corredata di note dell'articolo "Madre Teresa, Giovanni Paolo II, e i Santi in quattr'e quattr'otto" di Michael Parenti - in lingua inglese - è ora leggibile sul nostro sito: 


A revised, corrected, and footnoted version of the article "Mother Theresa, John Paul II, and the Fast Track Saints" is now available at the URL: https://www.cnj.it/documentazione/parenti07.htm


On Oct 25, 2007, at 7:40 PM, Coord. Naz. per la Jugoslavia wrote:

Mother Teresa, John Paul II, and the Fast-Track Saints 
  

(article published on Common Dreams site in slightly different form, excerpted and adapted from an author's book about God and religion)


 By   Michael Parenti
        
During his 26-year papacy, John Paul II elevated 483 individuals to sainthood, reportedly more saints than all previous popes combined. One personage he beatified but did not live long enough to canonize was Mother Teresa, the Roman Catholic nun of Albanian origin who had been wined and dined by the world’s rich and famous while hailed as a champion of the poor...





Venu au Kosovo afin d’y apporter la paix, l’Otan y a créé l’enfer

par S. B. Mgr. Artemije Radosavljevic*

Non seulement le départment d’État des États-Unis pousse actuellement à la dislocation de la Serbie et à la création du Kosovo indépendant, mais il espère que Belgrade rejoindra l’OTAN qui, il y a peu encore, y déversait ses bombes. Pour Mgr Artemije Radosavljevic, c’est une nouvelle catastrophe qui s’abat sur cette terre déjà si éprouvée.

2 NOVEMBRE 2007

Depuis Decani (Serbie)


Comme vous le savez, nous sommes originaire de Serbie, du Kosovo et de la Metohija, cette Jérusalem serbe, le berceau de la spiritualité serbe, de la culture serbe et de la nation serbe. C’est là-bas que se trouvent nos racines, c’est là-bas que l’identité spirituelle de notre peuple s’est construite, où de nombreux sites sacrés sont situés (quelque mille trois cents églises et monastères), érigés durant près d’un millénaire, et aujourd’hui, essentiellement à cause d’opérations militaires à l’initiative de l’Otan, nous sommes confrontés au grave danger que les derniers vestiges de notre existence ne soient détruits.

Que s’est-il passé ? Une telle chose est donc possible, en ce début de vingt-et-unième siècle ?

Oui, c’est possible. C’est possible, précisément « grâce » aux opérations de l’Otan sous la houlette de Washington et de Bruxelles. L’Otan – Organisation du Traité de l’Atlantique Nord –, cette agrafe qui associe l’Europe et l’Amérique du Nord, a été créé en 1949, avec la mission de garantir la liberté et la sécurité de tous ses États membres par des moyens politiques et militaires. Noble propos, s’il en fut ; mission digne de la plus haute estime. Malheureusement, cette mission a été abandonnée, très précisément depuis la fin de la Guerre froide, dans les années 1990 (chute du Mur de Berlin et dissolution de l’Union soviétique). Depuis lors, l’Otan, afin de justifier son existence, est en quête d’une nouvelle raison d’être, et il instaure des priorités d’un autre ordre.

Bien loin de veiller sur la liberté et la sécurité de ses pays membres, l’Otan est désormais l’agresseur qui menace la liberté d’autrui, qui viole la sécurité d’un pays qui ne représente pas le moindre danger pour lui. Vous avez sans doute d’ores et déjà deviné que je suis en train de parler de la guerre déclenchée par l’Otan contre la République socialiste de Yougoslavie (c’est-à-dire la Serbie et le Montenegro), en 1999. Ce fut une guerre aérienne, dans laquelle les « factions en conflit » ne se sont à aucun moment trouvées l’une face à l’autre. Il s’est agi là d’une guerre inhabituelle, la première du genre dans l’histoire des conflits armés. Durant 78 jours, sans discontinuer, l’Otan détruisait illégalement, de manière injustifiable, violemment et impitoyablement ma patrie en déversant des bombes et des missiles de tous types, réduisant en ruines bien plous de cibles civiles (hôpitaux, maternités, quartiers résidentiels, lignes électriques, ponts, usines) que militaires, visant délibérément des trains et des autobus bondés de passagers, et tuant ainsi plus de deux mille cinq cents civils.

Tout ceci fait terriblement mal à mon peuple. Mais ce qui le blesse encore plus, et de manière incomparable, c’est l’explication cynique, la soi-disant « justification » de leur rage bestiale, consistant à dire que cela n’était pas dirigé contre le peuple serbe, mais contre le gouvernement en place à Belgrade à l’époque, alors que les victimes civiles innocentes étaient classées sous les deux mots monstrueux de « dommages collatéraux » — une expression tellement hideuse que même les médias internationaux l’ont proclamée les « pires des mots » pour l’année 1999.

Ce fut avec une délectation extrême que les assassins de l’Otan entreprirent d’assombrir le ciel au-dessus du Kosovo et de la Metohija, apportant leur soutien aérien à l’organisation terroriste connue sous le nom d’ « Armée de Libération du Kosovo », lançant sur la terre sacrée du Kosovo et de la Metohija toutes les projectiles possibles et imaginables, dont les bombes à fragmentation (en théorie interdites) et des missiles « améliorés » à l’uranium appauvri, dont les effets dévastateurs sont ressentis encore aujourd’hui dans ces deux régions, sans aucune considération de nationalité — y compris des membres de l’Otan et des soldats de la KFOR sont atteints de séquelles des radiations.

Ils ont menti, affirmant que la campagne de bombardements, appelée « Ange de la Miséricorde », avait été organisée afin de prévenir une catastrophe humanitaire qui n’existait nullement à l’époque, mais qui fut artificiellement créée par leur agression contre notre pays (et dirigée avec maestria par les dirigeants albanais de l’ALK / UÇK).

Mais ce n’est pas tout. Les crimes commis par l’Otan contre notre peuple ont atteint leur pleine expression seulement après la fin de la « guerre », c’est-à-dire au moment où les forces de la KFOR sont entrées au Kosovo et dans la Metohija, sur la base de la résolution du Conseil de sécurité et du Traité (militaro-technique) de Kumanovo, signé le 10 juin 1999. La KFOR avait mandat, selon ce traité, de contrer l’animosité entre les factions en conflit, d’établir un environnement sécurisé et de démilitariser l’UÇK. D’après la résolution 1244 du Conseil de Sécurité, la KFOR était venue au Kosovo et dans la Metohija afin d’y établir une existence pacifique et sure pour tous les citoyens du Kosovo, et d’y faciliter le retour inconditionnel et sécurisé des réfugiés et des personnes déplacées.

Pas une seule des taches énoncées n’a été menée à bien depuis lors. C’est exactement après l’arrivée de la KFOR et des autorités civiles de l’Onu et de l’UNMIK que non seulement les catastrophes humanitaires se sont produites, mais qu’elles ont culminé dans une épuration ethnique sans précédent de cette province. Le génocide unique en son genre de la population serbe, en temps de paix, inouï dans l’histoire de l’humanité, se déroule sous les auspices de la KFOR et de l’UNMIK, dont les membres se mettent au service des extrémistes albanais et de l’organisation terroriste UÇK, leur permettant ainsi de persécuter et d’exécuter les deux-tiers de la population serbe chrétienne (250 000 personnes), ainsi que d’autres communautés non-albanaises : des Romes, des Tziganes, des Ashkali et des Goranci.

L’article II de la Convention sur les Génocides de l’Onu indique : Dans la présente Convention, le terme ‘génocide’ signifie l’un quelconque des actes commis dans l’intention de détruire, entièrement ou partiellement, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, tels que :

(a) L’assassinat de membres du groupe concerné ; (b) L’infliction de dommages corporels ou mentaux graves aux membres de ce groupe ; (c) L’imposition délibérée audit groupe de conditions de vie telles qu’elles entraînent sa destruction physique, totale ou partielle ; (d) L’imposition de mesures visant à empêcher les naissances au sein dudit groupe ; (e) Le transfert par la force d’enfants dudit groupe vers une autre population.

Tous ces points mentionnés dans la Convention de l’Onu définissant le génocide ont été infligés au peuple serbe du Kosovo et de la Metohija durant les huit années écoulées, en présence et sous la « protection » des troupes de l’Otan.

Permettez-moi de vous rappeler que l’histoire du Kosovo et de la Metohija est une histoire triste et sanglante. Elle s’étend sur plus de six siècles. Cela a commencé avec la célèbre bataille de Kosovo Poljé, en 1389, et cela n’est pas encore terminé. Durant toute cette période, il n’y a eu que quelques jours pacifiques et ensoleillés, qui représentent à la grande rigueur une vingtaine d’années. Toutes les autres années, tous les autres siècles, se sont écoulés dans l’obscurité du joug turc, sur la croix des souffrances endurées. Les historiens seraient intarissables à ce sujet, et de nombreux livres ont été écrits par des auteurs tant locaux qu’étrangers. Il y a une pléthore de témoignages qui attestent du fait que toute nouvelle période fut plus dure, plus ardue et plus sanglante que la précédente. Les Lamentations de la vieille Serbie, de Nikola Popovic, décrit les cent dernières années de la domination turque. Bien qu’il y eût encore le joug ottoman, les principaux responsables des crimes et des violences furent des Albanais du Kosovo convertis à l’Islam. En relisant ce livre, et en même temps, en réfléchissant aux derniers événements, depuis juin 1999, on ne peut qu’avoir l’impression que notre histoire se répète. Il y a peut-être quelques différences minimes d’intensité, mais l’histoire, néanmoins, ce répète, c’est vrai, et aujourd’hui encore plus que jamais jusqu’ici.

Depuis juin 1999, le Kosovo et la Metohija sont, une fois de plus, crucifiés. Même avant cette date, depuis 1941, ces deux régions ont énormément souffert : elles ont été traversées par l’incendie et l’inondation des souffrances : violences, pillages, meurtres, viols et persécutions. Et, en dépit de ces injustices, durant ces huit dernières années, et ce, sous la « protection » de l’Otan et l’administration de l’UNMIK, toute la cruauté éprouvée et enregistrée par les livres d’histoire a été surpassée. Le Kosovo et la Metohija sont crucifiés ! Pouvons-nous imaginer quelque chose, sous nos yeux, de plus désolant ? On ne peut parler, face à la crucifixion. Là-bas, on ne peut que rester silencieux, ou pleurer des larmes amères. Et en particulier Celui qui est sur la croix ne peut parler. Il supporte, et il souffre. Et Il prie pour ceux qui L’ont torturé : « Pardonne-leur, mon Père, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Tels sont les paroles du Seigneur crucifié. Mais nous, qui sommes crucifiés avec le Kosovo et la Meohija, nous n’osons pas répéter ces paroles sacrées. Car ceux qui nous torturent savent parfaitement bien ce qu’ils sont en train de faire, et pourquoi ils le font.

Et ce qu’ils font — ils : les terroristes et les criminels d’aujourd’hui, les Albanais du Kosovo —, ce qu’ils sont en train de faire au Kosovo et dans la Metohija est bien connu, du monde entier. Voilà déjà huit ans qu’ils s’adonnent à leurs méfaits hideux sous les yeux du monde entier, en présence de la communauté internationale au grand complet, représentée par les membres de l’UNMIK et de la KFOR au Kosovo et dans la Metohija..

Leur présence, non seulement dans le rôle de témoins, mais dans celui d’instance de gouvernement et d’autorité directe, loin d’éviter les combats, non seulement autorise, mais tolère des activités criminelles. Même si l’administration intérimaire de l’Onu est toujours présente et opérationnelle au Kosovo et dans la Metohija, même si les troupes de l’Otan ( 16 500 hommes) sont toujours stationnées sur leurs bases, il y a toujours des centaines, des milliers de terroristes et de criminels, qui errent, librement, sans se faire contrôler, à travers le Kosovo et la Metohija. Beaucoup de ces criminels sont des membres officiels d’institutions kosovares, qui coopèrent en toute légalité avec la communauté internationale.

Le dernier livre d’Iseult Henry, nom de plume d’un membre actuel de la mission internationale au Kosovo et en Mitohija, Cacher le génocide au Kosovo – Un Crime contre Dieu et l’humanité [Hiding Genocide in Kosovo - A Crime Against God and Humanity] traite de cela, concrètement et en détail. Ce n’est pas une chronologie typique des événements contemporains, ni un ouvrage classique de diplomatie, ni un simple exposé journalistique.

Non. C’est simplement un livre d’histoires, d’histoires réelles sur ce qui s’est produit au Kosovo depuis la fin de la guerre de 1999 ; vols, mutilations, profanations de lieux sacrés – églises et monastères (plus de 150). Et ces abus ont été rendus possibles et tolérés par l’Otan. La distance froide des soldats de la KFOR, le signal donné de manière nette et intentionnelle aux malfrats de l’UÇK, fut, en réalité, le signal donné au programme silencieux et méthodique d’élimination des indésirables. Ce programme a culminé avec le pogrome de mars 2004, où l’ensemble du Kosovo était à feu et à sang, tandis que l’Otan se contentait de contempler le désastre, totalement indifférent.

Rien ne fait mieux comprendre cette passivité dans le non-accomplissement de sa mission par la KFOR que l’exemple suivant : un enseignant, Miomir Savic, du village de Cernica, près de Gnjlan’, était assis à la terrasse d’un petit café serbe, avec des amis. Les terroristes albanais lancèrent une bombe contre le café, et s’enfuirent. L’engin mortel explosa, blessant gravement Miomir. Il perdit beaucoup de sang de blessures aux jambes. Les gens accoururent à son secours, mais des soldats états-uniens de la KFOR leur interdirent de s’approcher. Il resta étendu sur le sol, là, deux heures durant, se vidant de son sang. Des secouristes albanais, un chirurgien et trois infirmières, vinrent du poste de secours de Gnjilane. Même eux, ils supplièrent la KFOR de leur permettre de porter secours à Miomir, mais, même à eux, les soldats de la KFOR interdirent de s’approcher de lui. Miomir était donc là, étendu devant le café, se vidant de son sang, tandis que la KFOR non seulement ne faisait rien, mais interdisait à quiconque de le secourir. Après deux heures et demie d’attentes, grièvement blessé aux jambes, un hélicoptère se posa, avec une équipe médicale (il avait décollé du Camp Bondsteel). Mais, pour Miomir, c’était trop tard. Entouré de GI’s, il poussa son dernier soupir. Pendant deux heures et demie, ces soldats l’ont regardé se vider de son sang ! Ils ne faisaient là qu’obéir aux ordres !

Non seulement les Serbes chrétiens et les autres ressortissants non-Albanais sont les cibles des terroristes, mais il en va de même en ce qui concerne leurs biens : maisons, lieux saints, y compris les cimetières chrétiens. Beaucoup de cimetières serbes ont été vandalisés dans l’ensemble du Kosovo et de la Metohija : les croix ont été brisées, les monuments cassés, les ossements exhumés et dispersés partout, tandis que certains de ces cimetières étaient entièrement détruits. Les membres de l’UÇK ont fait la guerre non seulement aux vivants, mais même aux morts, sous le regard de l’Otan, qui a détourné les yeux : en effet, personne n’a jamais été trainé devant un tribunal pour l’un quelconque de ces crimes. Même les morts (serbes) doivent disparaître. Même les morts ne peuvent reposer en paix, au Kosovo. Il est possible de remporter une guerre contre les vivants, mais personne n’a encore jamais remporté de guerre contre les morts. Ceux-ci sont invincibles !

Venu au Kosovo afin d’y apporter la paix, l’Otan y a créé l’enfer, sauf pour les Albanais. Ils ont tout obtenu, tandis que les Serbes et les autres populations ne gagnaient rien sinon des souffrances, des persécutions, des destructions. Quel genre de paix est-ce donc là, si on ne peut même pas parler sa propre langue dans la rue ; on ne le peut que dans la cour de sa propre maison (et encore !), si on ne peut avouer et pratiquer sa propre foi parce que son lieu de culte est soit derrière des barbelés, soit a été détruit ; et si on ne peut pas retourner dans sa ville natale ? Quel genre de paix est-ce là, si en quelques années, quelqu’un fait disparaître toutes les traces de votre culture, puis entreprend de vous convaincre que c’est de votre propre faute ?

Et puis, pour finir, cette dernière question : tout cela, à quelle fin ? Un dilemme demeure, qui attend toujours une solution :

L’Otan n’est-il entré dans cette guerre qu’à la seule fin que les rufians et les charlatans puissent voler leur maison à leurs propriétaires légitimes ?

L’Otan est-il entré dans cette guerre afin de s’assurer que les chrétiens du Kosovo ne puissent plus enterrer leurs morts dans des cimetières chrétiens, et qu’ils ne pourront plus se rendre sur les tombes de leurs parents défunts ?

L’Otan est-il entré dans cette guerre afin de s’assurer que les quelques Serbes restés au Kosovo et dans la Metohija ne pourront plus dormir en sécurité ?

L’Otan est-il entré dans cette guerre afin de s’assurer que les biens appartiennent à qui veut s’en emparer, et non à ceux qui les possèdent légalement ?

La liste des questions similaires est inexhaustible, et chacune revient à la question fondamentale : pourquoi ?

Mais ce n’est pas fini. Aujourd’hui, l’Otan (les États-Unis, et l’Union européenne) concentre tous ses pouvoirs afin de couronner les efforts des terroristes albanais pour leurs crimes perpétrés au Kosovo et en Metohija contre les Serbes, et les en récompenser en leur donnant un Kosovo indépendant, en violation de tous les accords internationaux, de toutes les résolutions de l’Onu et de toutes les lois généralement reconnues concernant l’intégrité territoriale et la souveraineté de tous les pays membres de l’Onu, dont la Serbie fut l’un des tout premiers. Une telle solution imposée, qui implique la séparation du Kosovo et de la Metohija de la Serbie, c’est-à-dire d’une séparation entre l’État serbe et le peuple serbe dans son intégralité, où qu’ils vivent, ne sera jamais acceptée.

On est en train d’exercer à notre encontre un chantage insolent visant à nous faire accepter un Kosovo indépendant (c’est le package proposé par Matthi Ahtisaari), en échange d’une incorporation immédiate dans l’Otan. La Serbie ne l’acceptera jamais. Les victimes des bombardements de l’Otan, en 1999, ainsi que les victimes tombées sous les coups des criminels de l’UÇK, le tout sous la « protection » de l’Otan, exigent que nous ne les oubliions, ni que nous ne les trahissions. Ces victimes sont désormais notre conscience, et il est de notre devoir moral de préserver leur paix éternelle et de permettre à leurs âmes de reposer en paix, avec le message qu’ils ont déposé, en même temps que leur vie, au pied de l’autel de leur Patrie, de sorte que nous ne pourrons jamais vivre dans la compagnie de leurs assassins. Beaucoup de Serbes demandent, publiquement : pourquoi nous précipiter entre les bras de ceux sous les yeux desquels, et sous la soi-disant « protection » desquels quelque 2 500 martyrs serbes ont été assassinés, sans qu’un seul assassin ait été jugé et puni pour cela ? Le peuple serbe a le sentiment que mieux vaut disparaître de la surface de la Terre qu’accepter cela, car un homme (et une nation) sans honneur, sans fierté et sans dignité nationale est réduit au néant, et mérite qu’on lui crache dessus.

Rejoindre l’Otan, cela serait la pire déchéance, le pire malheur et la pire humiliation pour le peuple serbe, de toute son histoire.

Nous sommes persuadés que la Serbie ne permettra jamais qu’il en aille ainsi.



Archevêque de Raska et Prizren de l’Église orthodoxe serbe.




Cet article reproduit l’intervention prononcée par Mgr Artemije Radosavljevic, le 20 septembre 2007, au colloque de Somferopol (Crimée) relatif à la possible entrée de l’Ukraine dans l’OTAN.




Riceviamo e volentieri giriamo. 

Sui pogrom in corso a Roma da mesi contro i più poveri ed emarginati segnaliamo anche:

il manifesto 21/9/2007: Roma, assalto al campo rom - http://www.tesseramento.it/immigrazione/pagine52298/newsattach1064_Il%20manifesto%2021%20settembre.pdf

Il Messaggero 21/9/2007: In 40 all'assalto del campo rom armati di molotov, sassi e catene - http://www.tesseramento.it/immigrazione/pagine52298/newsattach1064_Messaggero%2021-09.pdf

La Repubblica 21/9/2007: Roma, cittadini-giustizieri assaltano il campo rom - http://www.tesseramento.it/immigrazione/pagine52298/newsattach1064_La%20Repubblica%2021%20sett.b.pdf

Sull'incitamento razzista proveniente dai media italiani segnaliamo tra l'altro:

L’Unità 02/10/2007: «Fuori i rom», il Corriere si spacca - http://www.tesseramento.it/immigrazione/pagine52298/newsattach1072_Unita%202%20ott..pdf 

Sulla demagogia xenofoba di Walter Veltroni segnaliamo infine:

Caro Veltroni, perché vuoi  mandar via i Rom da Roma? - http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5571


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Al Sindaco di Roma, Walter Veltroni

e, p.c.

all’Assessore alla Sicurezza del Comune di Roma, Jean Léonard Touadi

al Presidente della Regione Lazio, Piero Marrazzo

all’E.R.R.C. – European Roma Rights Center, Budapest

alla Sig. Dimitrina Petrova, Equal Rights Trust, London


                                                                                                            Roma, 3 novembre 2007

 

Egregio Sig. Veltroni

come cittadino che vive e lavora a Roma da oltre vent’anni, mi sento in dovere di richiamare la Sua attenzione su alcuni comportamenti dei funzionari dell’Amministrazione che sono tali da compromettere il rapporto fra cittadini e istituzioni.

Martedì scorso, 30 ottobre, mi trovavo al campo rom di via dei Gordiani. Pareva una mattina come le altre; poi è giunta una vettura dei vigili urbani, seguita da un’altra con la scritta “S.O.S. – Autocentri Balduina”. Ne sono scese due giovani operatrici sociali. Da loro abbiamo appreso che era in atto uno sgombero.

Le auto continuavano ad arrivare, una dopo l’altra. Hanno fatto la loro comparsa alcuni personaggi vestiti come rangers americani. L’atmosfera fra gli uomini del Comune – guardie municipali, funzionari in borghese - si è fatta effervescente. Cameratismo, pacche sulle spalle, risate e battute.

Le confesso, sig. Sindaco, di aver provato l’impressione di trovarmi sul set di un remake casereccio di qualche film di Hollywood. La divisa dei rangers è quella dei tiratori scelti che arrancano all’assalto di un grattacielo di Chicago, in una scena dei Blues brothers. Uno di loro ostentava una maglietta con la scritta: FBI Special New York City Department (Le allego via mail la foto, per Sua personale documentazione).

Osservavo incuriosito la scena, in silenzio. Ma i rangers hanno detto: chi non abita qui se ne deve andare.

In diversi anni di frequentazione del “campo”, non era mai accaduto. Si entrava e si circolava liberamente, come in qualsiasi angolo della città. Ma i rangers sostengono che quello non è un luogo come gli altri. Un tale, che dice di essere il capo, si è messo a gridare: “Questo è un luogo chiuso, un luogo chiuso... Portate la ruspa.”

Quell’individuo non l’avevo mai incontrato, ma lo riconoscerei fra mille. Ha gli occhi piatti, privi di espressione; lo guardi fisso, cerchi di agganciare il suo sguardo e non trovi nulla su cui fare presa. Nessun riflesso, nessuna sfumatura...

Il soggetto in questione dichiara di avere poteri speciali, conferitigli direttamente da Lei. E i vigili sembrano dargli retta, lo seguono come ultracorpi.

Un ragazzo mi ha mostrato un documento, consegnato dai vigili il giorno precedente. È firmato da un dirigente del Comune di Roma, tale dott. Alvaro.

 

“La S. V. non è stata in grado di rispettare le norme che regolano la civile convivenza tra gli ospiti del campo attrezzato di via dei Gordiani.

I comportamenti illeciti da Lei messi in atto escludono ogni possibilità di considerare altre soluzioni che non quella dell’allontanamento dal campo di tutto il suo nucleo familiare (...)

Pertanto Lei è invitata a lasciare immediatamente il campo liberando da persone e cose l’unità abitativa precedentemente assegnatole.”

 

“Ospiti”, non cittadini. Liberare il container “da persone e cose”. La punizione si abbatterà “su tutto il nucleo familiare”. Il documento del dott. Alvaro ci svela che il “principio” della responsabilità collettiva, alla base di tutte le rappresaglie fasciste, è l’assioma che ispira l’operato dei rangers.

Oltre agli altri poteri che Lei gli ha conferito, il capo dei rangers deve avere anche quello di intercettare i pensieri. Mentre ho tra le mani il documento del dott. Alvaro, si mette a urlare: “Voi non sapete nemmeno cosa sono i fascisti!”

Intravvedo la figura di Lazaro, uno degli anziani del campo. Nel 1941, a Kragujevac, la città da cui provengono i rom di via dei Gordiani,  Lazaro era bambino. I nazisti lo misero di fronte a un plotone d’esecuzione, con la famiglia.

Furono trucidate migliaia di persone, quel giorno. Fra essi, tutti gli allievi di un liceo. Kragujevac è città martire, in Jugoslavia. Ma Lazaro non sa cosa sono i fascisti...

Tornando a noi, sig. Sindaco, converrà che la questione è controversa. Come potremmo denominare un processo nel quale, per una categoria di persone connotata “etnicamente”, le garanzie costituzionali vengono sospese e si definisce uno spazio al cui interno i giudizi della magistratura e l’esecuzione delle sentenze sono anticipati dalle gride del dott. Alvaro e dallo sbrigativo intervento dei rangers?

 

Mentre vengo sospinto fuori dal campo, incrocio la ruspa. Si dirige verso il container di Ghina.

Ghina non c’è, è in ospedale. Di ragioni per stare male, ne ha parecchie.

Signor Sindaco, Lei conosce la sua storia. O almeno dovrebbe.

Ghina è una non-cittadina (ossia: abitante senza diritti). È nata in Italia e cresciuta a Roma, dove ha vissuto e frequentato le scuole. Come accade a molti giovani rom, a 18 anni non le è stata riconosciuta la cittadinanza italiana. Per non rimanere in un limbo, per poter avere un documento di identità e un permesso di soggiorno, Ghina ha richiesto il passaporto del paese dei genitori, la Jugoslavia – un paese dove non aveva mai messo piede e del quale non parla la lingua.

In virtù delle normative sull’immigrazione attualmente in vigore (a partire dalla Turco-Napolitano del ’98) per ottenere un permesso di soggiorno è richiesto un impiego regolare. Per Ghina, come per molti altri rom, adempiere a questo requisito si è rivelato impossibile. È scattata la trappola: un passaporto fittizio le appiccicava l’etichetta di “straniera” e si è ritrovata clandestina nel paese in cui era nata e cresciuta.

Per fortuna, la legge italiana impedisce l’espulsione di uno straniero che conviva con un parente (entro il quarto grado) cittadino italiano. È il caso di Ghina, che vive (o meglio viveva - prima dell’intervento dei rangers) con il nipote Alex, cittadino italiano. Ghina è inespellibile, ai sensi di legge. Eppure... 

 

Lo Stato, che attraverso i suoi rappresentanti ci invita insistentemente al rispetto della legalità, a volte mostra di infischiarsene - delle proprie leggi. Un giorno di primavera di due anni fa, polizia e vigili urbani hanno prelevato Ghina dal container che le era stato assegnato. Insieme ad altri ragazzi – come lei nati e cresciuti in Italia – è stata rinchiusa nel Centro di Permanenza Temporanea di Ponte Galeria. Dopo qualche giorno, Ghina è stata scaricata dalle forze dell’ordine sulla pista dell’aeroporto di Belgrado. Malata, senza un centesimo in tasca.

Mentre portavano a termine la brillante operazione, i funzionari di polizia non hanno dato peso a un dettaglio. Ghina è una ragazza madre, sul suo passaporto era registrata la figlia Jessica, di quattro anni. L’espulsione ha separato Jessica dalla madre, e la bimba è rimasta sola, in Italia.

Nessuno (fra le autorità dello Stato e gli innumerevoli operatori di cui dispone la Sua amministrazione, sig. Sindaco) si preoccupò di questo trascurabile particolare.

Per fortuna esistono i nonni. La madre di Ghina, seriamente malata, decise di prendersi cura della bambina.

 

Alcune persone (le stesse che i rangers hanno cacciato l’altro giorno dal campo, per non avere testimoni) denunciarono l’accaduto. La RAI si interessò alla questione, e in una trasmissione andata in onda in fascia di massimo ascolto, l’allora dirigente dell’Ufficio Stranieri della Questura di Roma, dott. Cardona, ammise che era stato compiuto un abuso, al quale andava posto rimedio. Intervenendo in diretta, l’Assessore alle politiche sociali del Comune di Roma, Raffaella Milano, promise a Ghina il sostegno e la solidarietà dell’Amministrazione comunale (la registrazione è a Sua disposizione, sig. Sindaco, se ritenesse opportuno ascoltarla).

Come spesso accade, l’attenzione dei media non è durata a lungo. Le promesse sono rimaste tali, e Ghina è rimasta in Serbia.

Alcuni mesi più tardi, incapace di reggere a un esilio ingiusto e all’ancor più ingiusta separazione dalla figlia, Ghina è rientrata in Italia, clandestinamente.

I due anni successivi sono stati un incubo costante. Viveva chiusa nel container, svegliandosi all’alba, con il terrore di un nuovo blitz della polizia e dei vigili urbani.

Poco più di un anno fa, i suoi amici le trovarono un avvocato. In questo modo fu possibile far ricorso in Cassazione contro l’espulsione del 2005, e oggi Ghina (che non ha precedenti penali ed è imputata di un unico reato, il rientro clandestino in Italia) è in attesa di giudizio.

Presentato il ricorso, Ghina si fece coraggio e provò a riprendere una parvenza di “vita normale”. Curava il proprio aspetto, usciva per il quartiere, si è trovata un fidanzato.

Il ragazzo di Ghina era giovane come lei. Anche lui rom, anche lui poverissimo. Anche lui clandestino in patria: nato in Francia da genitori di origine serba, e cresciuto a Roma, Paolo non era stato registrato all’anagrafe. Un altro “cittadino invisibile” dell’Europa di Shengen.

 

La primavera non porta fortuna a Ghina Marinkovic. Nel marzo di quest’anno, due anni esatti dopo il blitz che si era concluso con la deportazione di Ghina, Paolo è scomparso. I genitori lo hanno rivisto cadavere, all’Istituto di medicina legale del Verano, una decina di giorni più tardi.

Quella mattina, era apparso sui giornali un comunicato del garante dei Diritti delle Persone Private della Libertà del Comune di Roma, Gianfranco Spadaccia: «Un rumeno, detenuto nel carcere di Regina Coeli, è morto questa notte per cause imprecisate nell'ospedale Santo Spirito, dove era stato ricoverato con urgenza nell'estremo tentativo di salvarlo. Il cittadino rumeno, tossicodipendente, era detenuto per rapina, aveva numerosi precedenti penali ed era sotto osservazione psichiatrica per aver incendiato in passato la propria cella. Si trovava per questo in una cella dove era sorvegliato a vista».

In tutto questo, l’unica cosa vera è che Paolo, a Regina Coeli, lo conoscevano bene. Vi aveva trascorso alcuni anni, scontando un cumulo di condanne relative a una serie di piccoli furti commessi da minorenne. Lo conoscevano a tal punto da affidargli il ruolo di cuoco, nella cucina del carcere. E conoscevano perfettamente i suoi problemi di salute, visto che, durante la detenzione, era stato più volte operato per la grave patologia che lo affliggeva dalla nascita e che lo ha costretto a oltre 20 interventi chirurgici, per regolare la valvola e il catetere che collegavano il suo cervello ai reni.

Allo stesso modo, non era un mistero l’origine di Paolo. Il magistrato che dispone l’autopsia scrive a chiare lettere che Paolo è nato in Francia, 26 anni fa.

L’autopsia fu effettuata in fretta e furia, senza aspettare che venisse notificato ai genitori il diritto di nominare un perito di fiducia, e il corpo di Paolo fu inumato a Prima Porta a tempo di record. Salvo poi scoprire, alcuni giorni dopo, che sulla lapide qualcuno aveva cambiato la data della morte, anticipandola di un giorno.

Fra le tante balle date in pasto al pubblico attraverso il comunicato del garante, c’è anche il fatto che Paolo sarebbe “morto per cause imprecisate nell'ospedale Santo Spirito”.

I referti parlano chiaro: al S. Spirito, Paolo è giunto cadavere. Quell’imprecisione sull’ora del decesso (e sulla data della morte, avvenuta il giorno prima di quello dichiarato ai parenti) pare fatta apposta per sviare l’attenzione da eventuali responsabilità istituzionali nella vicenda.

 

In tutto questo, non è chiaro il ruolo del garante dei Diritti delle Persone Private della Libertà del Comune di Roma. Non c’è stata, infatti, nessuna rettifica del vergognoso comunicato iniziale, e nessuno sforzo - a quanto è dato sapere - per chiarire le ragioni che avevano indotto le autorità carcerarie a fornire al garante informazioni fuorvianti. Eppure, su iniziativa degli amici di Ghina, la stampa aveva sollevato la questione della strana fine di un detenuto “invisibile” - espropriato, anche da morto, del diritto a un’identità riconosciuta.

Qualche mese fa incontrai nuovamente l’assessore Raffaella Milano. Fu all’Università, in un’assemblea a cui partecipavo insieme ad altri amici di Ghina. Oltre a richiamare l’attenzione dell’assessore sulle singolari circostanze della morte di Paolo Jovanovic, le consegnammo un dossier sulla situazione di Ghina. Ci rispose sorridendo. Vedremo cosa possiamo fare.

Il 30 ottobre abbiamo visto cosa potete fare.

 

Signor Sindaco, una delle foto che Le allego ritrae una ruspa che distrugge il container di Ghina. Quando uscirà dall’ospedale, questa ragazza non avrà più un tetto che la ripari. Inoltre, dal momento che la ruspa ha raso al suolo anche il container del nipote Alex, Ghina non potrà far appello alla sua condizione di convivente con un congiunto italiano, al fine di ottenere un permesso di soggiorno.

Quella ruspa, che ho incrociato mentre mi cacciavano dal campo, quella ruspa che avanzava scortata da individui in uniforme in atteggiamento ilare e scherzoso, mi ha richiamato alla mente una fotografia scattata 65 anni fa, in un villaggio jugoslavo. Due militari italiani ridono, mettendosi in posa davanti a una casa appena data alle fiamme. All’epoca, per questo genere di rituali, si usava il fuoco. Oggi – Sharon docet – si preferisce il bulldozer.

Sebbene non possa vantare altrettanta esperienza, nel campo della semeiotica fascista, di quella del capo dei rangers del Comune di Roma, mi pare indubbio che fra i numerosi semi di intolleranza che si stanno allegramente spargendo in questi giorni vada annoverata la distruzione esemplare del container di Ghina. Che bisogno c’era di accanirsi su una ragazza malata e indifesa, i cui diritti di cittadinanza non sono riconosciuti, i cui diritti umani vengono sistematicamente calpestati?


Non La conosco personalmente, sig. Sindaco. Non ho ragione di mettere in dubbio la Sua correttezza e la Sua sensibilità. Mi tornano in mente le parole di un grande artista, Roberto Benigni, mentre dichiara che l’idea del film “La vita è bella” è stata “del suo amico Walter Veltroni”. Accadeva qualche anno fa.

Oggi, la crescita esponenziale delle ambizioni politiche del medesimo Walter Veltroni si accompagna alle decine e decine di sgomberi e deportazioni di rom che si succedono a Roma. Dal Campidoglio, si teorizza tranquillamente che “i rom devono essere spostati al di fuori del raccordo anulare”. Inoltre, il medesimo Walter Veltroni rivendica, il giorno in cui viene spianato il container di Ghina, “tutta la responsabilità, storica, morale e politica” per quell’azione. Che gli ultracorpi siano davvero calati in città?

 

Sig. Sindaco, non è bello vivere sapendo che per le strade si aggirano squadre di rangers che si sostituiscono alle forze dell’ordine e alla magistratura e, agendo in Suo nome, comminano punizioni esemplari a persone che non sono state condannate per alcun reato.

A proposito di reati, qualche illegalità mi pare sia stata commessa, il 30 ottobre. A parte le automobili sequestrate perché non avevano il contrassegno di assicurazione (ma non erano posteggiate in un “luogo chiuso”, dove non si può circolare?), le ruspe del Comune hanno distrutto oggetti, documenti, effetti personali di alcuni abitanti del campo (allego alcune foto che lo comprovano).

Sono stati spianati diversi container, senza altra motivazione che “dare un esempio”. Quei container erano in buone condizioni. Ammesso (e non concesso) che i legittimi assegnatari fossero indegni di occuparli, potevano essere usati per ospitare altre famiglie rom (funzionari e operatori del Comune sanno bene che, a causa del naturale incremento demografico e dell’indisponibilità di altre soluzioni abitative, i container di via dei Gordiani sono cronicamente sovraffollati). Oltretutto, acquistare e installare i container comportò una spesa considerevole; allo scopo di “mostrare i muscoli”, i rangers hanno arrecato un danno cospicuo al pubblico demanio.

Mi è stato riferito che un ragazzo, a malapena maggiorenne, in precarie condizioni di salute (un anno fa precipitò dal terzo piano di un edificio, entrò in coma e venne operato alla testa), sarebbe stato malmenato nel corso dell’operazione.

Infine, sono stati violati i diritti dell’infanzia (Le allego le foto dei libri di scuola di Alex Amati fra le macerie del container in cui abitava).

A quanto pare, il 30 ottobre in via dei Gordiani è stata infranta in più punti la Convenzione Europea dei Diritti dell’Uomo. Nello specifico, mi pare incontestabile che la persecuzione reiterata e continuata nei confronti di Ghina Marinkovic configuri un’esplicita violazione dell’art.3 della Convenzione, che vieta di sottoporre le persone “a trattamento disumano e degradante”.

 

Sig. Sindaco, come cittadino indignato per questi fatti, e come testimone dell’accaduto, mi permetto di ricordarLe che è Suo dovere istituzionale intervenire con tempestività affinché le responsabilità vengano accertate, gli eventuali colpevoli puniti e i danni (materiali e morali) adeguatamente risarciti.

 

RingraziandoLa per la cortese attenzione, Le porgo distinti saluti

 

                                                                                                            Roberto Pignoni



AMICHETTI DEGLI USA PROCLAMANO UN "EMIRATO" IN CECENIA



Radio Free Europe On Chechnya

Posted by: "Rick Rozoff"

Tue Oct 30, 2007 7:21 pm (PST)


[For anyone who can still doubt Washington's role in
destabilizing the Caucasus, North and South]

Radio Free Europe/Radio Liberty
October 30, 2007

CHECHEN PRESIDENT DECLARES SELF NORTH CAUCASUS AMIR

The website chechenews.com posted on October 28 a
statement it received by e-mail, signed by Chechen
***President*** and ***resistance commander*** Doku
Umarov, in which Umarov confirms that he has
proclaimed himself amir of a North Caucasus Islamic
state, the precise extent of which he declines to
specify. 

London-based ChRI ***Foreign Minister*** Akhmed
Zakayev expressed concern one week earlier that Umarov
would issue such a proclamation under pressure from
radical elements within the resistance who, Zakayev
claimed, have been suborned by the FSB, which intends
to retaliate with harsh reprisals across the North
Caucasus. [That is, London-based 'political refugee'
Zakayev is blaming the Russian Federal Security
Bureau, etc.]

The prospect that Umarov would declare a North
Caucasus emirate has elicited concern among
***representatives of the ChRI government in exile***,
who warned that doing so would violate the
***constitution*** and undermine the ***legal status
of the ChRI***. 

Two prominent Chechen field commanders, Isa Munayev
and Sultan Arsayev, have issued statements publicly
siding with Zakayev, thereby implicitly distancing
themselves from Umarov. LF


UNGHERIA: MANIFESTANO 600 NEOFASCISTI CON DIVISE FILO-SS


(ANSA-REUTERS) - BUDAPEST, 21 OTT - Almeno 600 esponenti dell'estrema
destra neofascista delle Guardie Ungheresi, con divise a imitazione
di quelle della milizia filonaziste della ''Croce Frecciata'',
alleate alle Ss tedesche durante la Seconda Guerra Mondiale, hanno
sfilato oggi in una manifestazione senza incidenti contro il governo
e fatto un ''giuramento'' di fedelta' alla tradizione magiara. Le
Guardie Ungheresi, movimento nato lo scorso agosto con soli 56
adepti, e' appoggiato dal partito di estrema destra Jobbik, che ha
chiamato i simpatizzanti ad assistere alla ''cerimonia'' in divise
nostalgiche e promette che ci sono 5.000 simpatizzanti pronti a
unirsi a loro. L'estrema destra e in particolare il Jobbik ha visto
crescere la propria influenza sulla scia delle grandi manifestazioni
dello scorso anno contro i governo di centro-sinistra e in occasione
del 50/esimo anniversario dell'insurrezione anticomunista di Budapest
del 1956. I militanti della Guardia indossano divise come quelle
della milizia Croce Frecciata, responsabile di atrocita' e della
deportazione e morte di migliaia di ebrei ungheresi durante la
guerra. Il neonato movimento nega di avere un'ideologia antisemita, e
afferma che il problema principale e' costituito dai Rom. Il primo
ministro socialista, Ferenc Gyurcsany, ha paragonato la nascita del
movimento neofascista delle Guardie a quello delle ''camicie brune''
naziste, le squadracce che imperversarono in Germania fino
all'elezione di Hitler nel 1933, e anche in parte dopo, prima di
essere sciolte. (ANSA-REUTERS). GV
21/10/2007 19:52


Sul tour nordamericano della stella del rock croato, il nazista Marko Perovic "Thompson", si vedano anche:


Neo-Nazi Band Set To Play Amid Protests 
BY MARUXA RELAÑO - New York Sun, October 24, 2007


Croat Nazi Rocker to Tour North America
October 21, 2007 - SERBIANNA 

or [JUGOINFO] Visnjica broj 688 - October 22, 2007

Simon Wiesenthal asks Croats to cancel Nazi rocker
Tuesday, October 23, 2007 4:19 PM 


‘Slightly Fascist’? The New York Times Prods Croatia. Gently.
by Jared Israel [August 1, 2007]

http://emperors-clothes.com/croatia/times1.htm

Fascist Overtones From Blithely Oblivious Rock Fans 
By NICHOLAS WOOD, Zagreb Journal, July 2, 2007


A Croatian rock star flirts with the Nazi past
By Nicolas Wood - International Herald Tribune, July 1, 2007



nonchè:

http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3186
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5461



From: "Emperor's Clothes" <emperorsclothes @ tenc.net>
Date: November 3, 2007 8:56:33 AM GMT+01:00
Subject: [TENC Newsletter] Oppose Fascist Rock Star's US Tour with the Truth - Part 1

TENC Newsletter * 3 November 2007

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Oppose Fascist Rock Star's US Tour
with the Truth - Part 1

by Jared Israel

Member, International Commission on Jasenovac
Editor, Emperor's Clothes

[Nov. 3, 2007]

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Croatian rock star Marko Perkovic 'Thompson' has just begun a US-Canadian tour, with two concerts in New York (Nov. 2 and 3), followed by concerts in Toronto (Nov. 4, reportedly cancelled), Cleveland (Nov. 9), Chicago (Nov. 10), Los Angeles (Nov. 11), Vancouver (Nov. 16), and San Francisco (Nov. 18.) Full details are in footnote [1].

Emperor's Clothes has proven that Thompson is a self-declared Ustasha - a Croatian clerical-fascist. (Clerical-fascist ideology indoctrinates with a mixture of Nazi-type racism and Catholic religious fanaticism.) The Ustasha movement murdered over a million people from 1941-1945. The overwhelming majority were Serbs (Slavs who are Orthodox Christian, i.e., non-Catholic), but they also killed most Jews and Roma ('Gypsies') in the greater Croatia that they ruled.

It is chilling that one can find videos on Youtube, such as the one below, in which people at Thompson's June 2007 concert in Zagreb, Croatia, are heard chanting "Ubij, Ubij, Ubij Serbina." It means "Kill, kill, kill a Serb."

[If you have problems viewing video, go to Youtube, at http://tinyurl.com/yruy68
If you get a message that the video has been removed from Youtube, see footnote
[2] for an alternative.]

This tour by Thompson's band, also called 'Thompson' (after the Thompson submachine gun), has produced justified outrage. It is an attempt to legitimize clerical-fascism. If Thompson - whose politics would logically lead to the murder of millions of North Americans, including African-Americans and other so-called 'non-whites,' Jews, people of Serbian descent and others of the Orthodox Christian faith, progressives, and anyone (teachers? trade unionists?) who dared to resist the clerical-fascists - if Thompson can carry out this tour successfully, it will be a victory for fascism.

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Harmful ideas in the anti-Thompson camp

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It is crucial that in opposing the tour, we explain the politics of clerical-fascism to the broadest possible audience. Those politics cannot survive scrutiny; in the end, they cannot survive without the use of terror.

Unfortunately, among those organizing opposition to the tour, there is much unclarity about the issues.

For example, in explaining why his group asked the management of a concert hall to cancel Thompson's Toronto appearance (with apparent success), Leo Adler, national affairs director of the Friends of Simon Wiesenthal Center for Holocaust Studies (FSWC), said "Thompson has been singing for years in Croatia" and:

"One of those songs - titled Jasanovic/Stara Gardinska [Correction; Jasenovac i Gradiška Stara. - J.I.], which Thompson sang live in Croatia in 2002 - venerated those two infamous concentration camps where at least 90,000 Serbs, Jews, Gypsies and anti-fascist Croatians were murdered by the Ustashe movement and its Nazi collaborators during World War II."

[All hyperlinks added by me - J.I]

-- Canada News Wire, Oct. 23, 2007 [3]

The problem is, Mr. Adler has reduced the number of people the Ustashe murdered in the Jasenovac death camp complex by around 90% - one full order of magnitude - in complete contradiction to all non-Ustasha, Western estimates (such as in the Encyclopedia of the Holocaust) published prior to the onset of Western support for the Ustashe's return to power in Croatia in 1990. It is as if he had said that 'at least 600,000 Jews were murdered in Europe during the 1940s.'

History is a battleground of politics in the present. As Simon Wiesenthal told the Washington Post in 1993, regarding the attempt by Croatia's Ustasha-apologist leader, Franjo Tudjman, to cut the number of Jasenovac victims by one order of magnitude:

"The long-term danger is that he is building a way for a new Ustashe." [4]

We are in Wiesenthal's long-term, today.

I charge that clerical-fascism now controls Croatia; that it is spreading, sponsored by Germany, the U.S., and the leadership of the Catholic Church.

If I am wrong, then why, knowing what Thompson is - for example, knowing that, until 2002, when it became an embarrassment for Croatia's Western sponsors, this top rock star sang two songs celebrating the Holocaust in which he boasted that the Ustashe had returned and that he was one of them - knowing all this, why does Croatia's parliament-controlled TV continue to broadcast his concerts? [5]

Why have the US and Canadian governments granted him visas?

Why, when Thompson not only advocates fascist politics but presents himself as a super-militant Catholic, as indicated in the pictures below:

The Thompson home page features images of the St. Benedict's medal, most devout of Catholic medallions, which Thompson wears at concerts, and of a Catholic church that Thompson is raising money to build.
At concerts, Marko Perkovic raises his trademark Catholic Crusader's sword above his head and plunges it into the stage floor, staring ahead sternly...
The Crusader's sword forms a military cruciform, symbol of religious war.
Just to make sure people know that his trademark sword is a religious symbol, not some dungeons and dragons-type iconography, on album covers Thompson adorns it with a rosary and cross, colored red to remind Catholics of "our savior's blood."

Photo credits and links, see footnote [6]


...why, given Thompson's public self-definition as singer-prophet of the church militant, has the Catholic hierarchy not condemned his clerical-fascism and prohibited Catholics from attending his concerts?

Why, instead, has the Croatian Catholic church sponsored him and championed him politically?

Those organizing opposition to Thompson scrupulously avoid mentioning the role of the Catholic church. But the fact that the Catholic hierarchy promotes Thompson raises a basic question: to what extent is that hierarchy promoting clerical-fascist ideas among the vast Catholic population, worldwide?

Look at the boys in the photo below. One sports the Thompson sword-cross, the other the Ustasha 'U.'

In the Eastern Soviet Union, elsewhere in Eastern Europe, and in the Balkans, the Nazis' local, clerical-fascist junior partners, such as the Croatian SS Crna Legija, or 'Black Legion,' were known for the pleasure they took in their work, massacring Jews, Orthodox Slavs, and 'Gypsies.' In the photo above, taken at the Thompson concert in the Maksimir stadium in Zagreb this past June, a boy of 12 or 13 wears a Ustasha 'Black Legion' SS T-shirt, complete with the Ustasha 'U.'

Photo credits and links, see footnote [6]

Who is teaching these children?

In 1998, the Croatian news agency HINA quoted Croatian president Franjo Tudjman saying that Croatia is a place:

"in which the Catholic Church has a full opportunity to work in the spirit of its principles and to the benefit of the people within which it lives."

-- BBC Monitoring Europe, September 28, 1998 [7]

"In the spirit of its principles and to the benefit of the people in which it lives."

The late Mr. Tudjman was a clerical-fascist; therefore, clerical-fascism determined his notion of "benefit." However, regarding the specific question of the influence of the Catholic church, and not just in Croatia, he was speaking accurately.

Since the Catholic church aggressively champions Thompson in public, the question is: what are they teaching children in the former Socialist states, and elsewhere, in private?

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New York Times spreads Croatian Holocaust revisionism

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To return to the matter of Mr. Adler's erasure of 90% of the Jasenovac victims, perhaps he was misinformed. Perhaps by the New York Times.

In a widely-circulated Times article analyzing Thompson's huge June 17, 2007 concert in Zagreb's Maksimir stadium, Nicholas Wood wrote:

[Times article starts here]

ZAGREB, Croatia, June 30 — On a hot Sunday evening in June, thousands of fans in a packed stadium here in the Croatian capital gave a Nazi salute as the rock star Marko Perkovic shouted a well-known slogan from World War II.

Some of the fans were wearing the black caps of Croatia's infamous Nazi puppet Ustashe government, which was responsible for sending tens of thousands of Serbs, Gypsies and Jews to their deaths in concentration camps."

(My emphasis; hyperlink added by me - J.I.)

-- New York Times, July 2, 2007 [8]

[Times article ends here]

There are two important falsehoods in the excerpt above. One has to do with the concert, the other with Croatian death camps.

First, regarding Thompson's Maksimir stadium concert, it isn't true that "thousands" of fans gave the Nazi salute. It was tens of thousands.

According to local news estimates, 50-60,000 people packed into the stadium. They were listening to music, but they were also expressing their clerical-fascist beliefs.

The pictures below were taken at that concert. (All credits are in footnote [6].) As the pictures show, some people expressed their clerical-fascism individually:

In the photo above, taken at Thompson's June concert in the Maksimir stadium in Zagreb, the boy wears a t-shirt displaying Thompson's trademark Crusader's sword (also seen on the concert tour bus) and the Ustasha slogan "za dom spremni" ('for home, ready').

What's on the back of the shirt?
On the back of the shirt, the words 'Crna Legija,' or 'Black Legion,' the infamous Croatian SS military force that massacred hundreds of thousands of Serbs and other so-called "foreign elements," wiping out entire villages. In the song Jasenovac i Gradiška Stara, which Thompson admitted singing from the early 1990s until 2002, he boasted that the 'Black Legion' had returned. The 'U' on the shirt stands for Hitler's beloved Ustasha. The checkerboard motif in the center is from the Ustasha flag; it was resurrected along with the Croatian Ustashe, who have been back in power since 1990.

Photo credits and links, see footnote [6]


...and sometimes they expressed their clerical-fascism collectively:

A Hitler salute and, on the upper right of the banner, a 'U' for 'Ustasha.' And everyone wears Thompson shirts.
The women are wearing Ustasha caps.


Perhaps the most chilling thing is how normal everything looks. These are not people on the fringe; they are the mainstream, with their fascist caps, fascist t-shirts and fascist slogans and salutes:


...and they are organized. Including the children.


There is something familiar here. At first, you cannot place it, but then, watching the concert video below, it dawns on you: this has the look and feel of one of the Nazis' Nuremberg rallies, modern style:

[If you have problems viewing video, try at Youtube, at http://tinyurl.com/yutgtw
If you get a message that the video has been removed from Youtube, see footnote
[2] for an alternative.]


...and virtually everyone is involved:

Above, a section of a Thompson concert photo. The full picture was too large for this page, but can be viewed at http://tinyurl.com/2jqj8v

Photo credits and links at
[6]


The people in the picture above are giving the Nazi salute in response to Thompson's chanting of what Mr. Wood called "a well-known slogan from World War II." The slogan, Za Dom Spremni ("For Home, Ready"), was the favorite of Croatia's clerical-fascist rulers. It meant: Ready to do anything to 'purify' Croatia from "foreign elements." Serbs, Roma and Jews.

Za dom spremni - For Home, Ready!

The Order of the 'Iron Trefoil,' the military medal of Hitler's favorites, the Croatian Ustashe. 10-IV-1941 (April 10, 1941) was the day on which the Nazi forces invading Yugoslavia reached Zagreb and installed the Ustashe as the clerical-fascist rulers of greater Croatia. It is tragic but true that Croats have been indoctrinated to view this as a great victory by and for Croats.

Source: http://users.skynet.be/hendrik/eng/Cr-Trefoil.html


Not having access to the pictures and videos above, most Times readers would have no way of knowing that Nicholas Wood minimized the number of people giving the Nazi salute, reporting that there were thousands when in fact there were tens of thousands.

Was he trying to soften the horror? One wouldn't think so; after all, he talks about "Croatia's infamous Nazi puppet Ustashe government," which makes him sound like an anti-fascist.

Because he does sound anti-fascist, and because he is writing in the respected New York Times, people would be unlikely to suspect that, in claiming the Ustashe were -

"responsible for sending tens of thousands of Serbs, Gypsies and Jews to their deaths in concentration camps" [9] (my emphasis - J.I.)

- Wood was erasing most of the victims.

How could readers know that, prior to Croatia's 1991 secession from Yugoslavia, the New York Times had reported that the Ustashe murdered 800,000 people at the Jasenovac death camp?

This apart from the toll at other Croatian death camps, and the hundreds of thousands of people the Ustasha SS military force, the Crna Legija (Black Legion), massacred in their villages. See poster below:

A recruiting poster for the Croatian Ustasha SS force, known as the 'Black Legion.' Ustasha ideology was fanatically Catholic and targeted "foreign elements," but the Ustashe defined local Muslims as 'Croats,' and worked closely with Muslim extremists. This poster, aimed partly at Muslims, shows one soldier wearing a fez, the hat of fanatical Islam, and includes a minaret (part of a mosque) in the background.

Top line: "Croats of Herzeg-Bosna!" Underneath: the crooked double-S of the Nazi SS, plus a checkerboard, motif of the Ustasha flag, which was brought back when Croatia seceded from Yugoslavia in 1991 for the second time in 50 years. (The first time was on Apr. 10, 1941, the day German troops marched into Zagreb, Croatia.)

The caption reads: "Great leaders Adolf Hitler and poglavnik [fuehrer] Dr. Ante Pavelic call you to defend your homes. Join volunteer units of Croatian SS."

Source: Pro-Ustasha website, http://zadom.page.tl/Galerija-slika/pic-33.htm


From "800,000" to "tens of thousands" of Holocaust victims. And this not in a recognized revisionist rag, but in the New York Times.

The Times routinely publishes corrections of errors. If the 800,000 figure had been an error, the editors would have published a correction, explaining the reason for the change.

They did not. They never presented any justification for their 90% cut. They simply erased the old figure and brought in the new, telling readers nothing, repeatedly publishing their 90% cut, from 1991 to the present.

An act of monumental duplicity? Yes.

But why did they do it?

The Times first published their new victim count in March of 1991, two months before Croatia launched its war of secession against Yugoslavia. I charge that in thus rewriting Yugoslav history, the leading newspaper of the US establishment was:

A) Signaling the Establishments in other countries that the U.S. was supporting the rebirth of clerical-fascist movements in the former socialist states;

B) Signaling other media worldwide to follow their lead in suppressing the important historical information that a) the Serbs had played a crucial role in the fight against fascism and b) the Serbs, along with Jews, Russians, and Roma/Sinti, had suffered the greatest losses from the Nazis and their allies (in the Serbs' case, the Croatian Ustashe) precisely in punishment for Serbian opposition to fascism. By keeping this historical perspective from ordinary people, the media could prevent them from becoming suspicious of propaganda that portrayed Croatian secessionists using Ustasha symbols and chanting fascist slogans, as victims of genocide; Serbs expressing quite legitimate fear of returned Ustasha power, as 'new Nazis'; and Yugoslavia, created to defend the Balkans against outside pressure (meaning, historically, Germany and the Vatican), as the cause of strife in that region.

By surreptitiously and massively revising what had happened in World War II, the Times was, in Simon Wiesenthal's words, "building a way for a new Ustashe."

I have made a most serious charge. Let me present the proof.

[continued in part 2]

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Footnotes and Further Reading

[1] Thompson's present tour schedule:

Nov. 2 and 3, New York
7:30 PM
Croatian Center in Manhattan (upstairs),
502 West 41 Street, New York

Nov. 4, Toronto (Thompson denies reports this has been cancelled. What they may be planning is to bus people  to an unannounced location.)
Present (reportedly cancelled) location:
Koolhaus,
132 Queen's Quay East, Toronto

Nov. 7, Cleveland

Time unannounced, probably 7:30
Slovenian National Home,
6409 Saint Clair Ave, Cleveland

Nov. 10,  Chicago
Croatia Cultural Center,
2845 West Devon Avenue, Chicago

Nov. 11, Los Angeles
St. Anthony Croatian Center,
712 North Grand Avenue, Los Angeles

Nov. 16, Vancouver
Croatian Community Center,
3250 Commercial Dr., Vancouver

Nov. 18, San Francisco (area)
ARC at Willowglen dvorana,
680 Minnesota Avenue, San Jose

[2] When we put a Youtube video on Emperor's Clothes - a process called 'embedding' - we also download a copy of that video and save it.  If one of our 'embedded' Youtube videos is removed from Youtube, then and only then we will upload our copy to our own server and provide readers with a link. How will we get that link to our readers?  We will put it on a page dedicated to links to embedded Youtube videos that no longer work on Youtube.  That page will be www.tenc.net/a/yt.htm  Right now (Nov. 2, 2007) there is nothing on that page because (knock on wood) all our embedded videos are working, so if you go to that page today, you will find a friendly greeting and nothing else. 

If you cannot access one of our embedded Youtube videos, try going to the Youtube link we provide under every embedded video.  If you get a message "this video has been removed" then try our removed-videos page www.tenc.net/a/yt.htm  If the video you want is not there, it means we don't yet know the video was removed from Youtube. Please write us and we will upload it as quickly as possible. Sorry this is complicated; we are just trying to be helpful, which always gets one in trouble.

[3] "Friends of Simon Wiesenthal Center for Holocaust Studies calls on Croatian Cultural Center to cancel ultranationalist Croatian singer's Vancouver concert," Toronto, Oct. 23, 2007, CNW - Canada NewsWire Group, at
http://tinyurl.com/yntex6

[4] The Wiesenthal quote is discussed in a paper I wrote for the Fourth International Conference on Jasenovac, last May (2007). Here is the relevant excerpt:

[Excerpt from "Reducing the Number of Jasenovac Victims Means: 'building a way for a new Ustashe'" starts here]

Trying to create an appearance of balance in an article that was otherwise a glorification of Croatian secessionist leader Franjo Tudjman, the Washington Post solicited a dissenting opinion from the late Simon Wiesenthal.

As quoted by the Post, Wiesenthal attacked Tudjman's claim that some tens rather than hundreds of thousands were murdered at Jasenovac, which was, according to Tudjman, a harsh labor camp, not an extermination camp. Here are Wiesenthal's comments, as published. (The bracketed text and the ellipse are from the original.)

"'Like the deniers [of the Holocaust], he reduced the number of victims,' said Simon Wiesenthal, the well-known Nazi hunter, in a telephone interview. Wiesenthal said his research suggests 'a few hundred thousand were murdered' in Jasenovac alone during World War II. To Wiesenthal, the real danger in Tudjman's work is not the specific numbers 'but the diminution of the problem. ... The long-term danger is that he is building a way for a new [fascist] Ustashe.'"

--"Franjo Tudjman, at War with History; Croatia's President And a Past That's Shaping the Present," Washington Post; March 1, 1993, Steve Coll, Washington Post Foreign Service; VELIKO TRGOVISCE, Croatia

Notice that as quoted, Wiesenthal says "'a few hundred thousand were murdered' in Jasenovac alone." Two points about this. 

First, since the term 'few' is ambiguous, it is worth noting the actual figure attributed to Wiesenthal's Documentation Center in Vienna regarding deaths in the Jasenovac camp:

"There is still dispute over the total number of those who died in Jasenovac camp. The Simon Wiesenthal Documentation center in Vienna, which researches Nazi war crimes, believes the figure is 500,000."

-- "Victims of Croat camp remembered as camp commander is sought," Agence France Presse -- English, April 19, 1998,

Second, the Post paraphrases Wiesenthal saying he was talking about "Jasenovac alone."  That is because Croatia had a death camp called 'Jasenovac,' which in turn was part of a complex of camps also called 'Jasenovac,' and then there were death camps outside this Jasenovac complex. It appears that Wiesenthal was speaking only of the individual site called 'Jasenovac,' meaning that in his estimate, the number of people murdered in all Croatian death camps together was greater than 500,000, and probably far greater.

Wiesenthal issued his warning that cutting the number of Jasenovac victims meant "building a way for a new Ustashe" some two years before Croatia's murderous eviction of almost the entire Serbian population of the Krajina region in 1995. This eviction put Tudjman and his associates in control of a virtually serbenrein greater Croatia, including Croatia proper, Dalmatia and Krajina. Smaller than the World War II 'Independent' State of Croatia only in that it did not include Bosnia-Herzegovina.

Thus, two years after Wiesenthal's warning, Croatia had gone a long way towards a) reasserting the boundaries of the former Ustasha state and b) fulfilling its goal of killing, driving out or converting all Serbs. (The Ustashe's other "foreign elements" - Jews and Roma - were almost entirely eliminated in World War II.)

[Excerpt from "Reducing the Number of Jasenovac Victims Means: 'building a way for a new Ustashe'" ends here]

[5] In 2003, the Croatian parliament passed a law under which members of a Program Council in control of Croatian Radio-Television, HRT, were henceforth chosen by parliamentary vote.

(See "Croatian Government Plans Reform of State-Owned Media," World Markets Analysis, February 10, 2003, IN BRIEF, by Sarah Mitchell )

In protest, Vlatko Silobrcic, then head of the Croatian Television Council, resigned. Reported the Croatian news agency:

"Silobrcic believes that the new law on HRT, which becomes effective next week, foresees a new way of electing members to the council according to which party policy directly participates in the election."

-- "Croatian state radio-TV head resigns post," BBC Monitoring World Media Supplied by BBC Worldwide Monitoring, February 21, 2003, HINA news agency, Zagreb

Since that time HRT has been subject to extreme pressure, including suspensions, threats to fire and firing of leading people for permitting some investigative reporting and weak criticisms of anti-Serb racism, with even threats of violence condoned by top government officials. This is the 'independent' station that broadcast Thompson's June 17 Maksimir stadium concert on July 2, 2007.

[6] Credits for photos, in order of appearance:

The pictures of the St. Benedict's medal and the church are from Thompson's home page, http://www.thompson.hr/

The raised sword is from the website http://www.lupiga.com/ and is posted at http://tinyurl.com/3c83fx

The sword plunged into the stage is from http://www.jutarnji.hr and is posted at http://tinyurl.com/32tff9

The military cruciform is from an http://index.hr slideshow posted at http://tinyurl.com/2jzbov

The album cover is from a record shop at http://tinyurl.com/35dt7g

The young boy wearing the Black Legion t-shirt is posted at
http://www.net.hr/2007/06/18/0150007.28.jpg

The two photographs of the boy with the Thompson t-shirt, front and back view, have been removed, but they can still be viewed as still shots in a video at the news website http://dnevnik.hr posted at http://tinyurl.com/2pu2ew

The group with banner is from http://www.jutarnji.hr/  posted at
http://tinyurl.com/339x6k

The two young women with Ustasha caps are from an http://index.hr  slideshow posted at
http://tinyurl.com/2jzbov

The medium sized group giving Nazi salutes is from an http://index.hr slideshow posted at
http://tinyurl.com/2jzbov

The Nazi salute organizer is from an http://index.hr slideshow posted at http://tinyurl.com/2jzbov

The huge group giving Nazi salutes is from an http://index.hr slideshow posted at
http://tinyurl.com/2jzbov

[7] BBC Monitoring Europe - Political, Supplied by BBC Worldwide Monitoring, "Croatian President Assesses Importance of Pope's Forthcoming Visit," September 28, 1998. Source: HINA news agency, Zagreb

[8] "Fascist Overtones from Blithely Oblivious Rock Fans," New York Times, July 2, 2007, by Nicholas Wood

[9] "Fascist Overtones from Blithely Oblivious Rock Fans," New York Times, July 2, 2007, by Nicholas Wood]

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PER VERGOGNA O PER ANGOSCIA


Usa: sono 430 i reduci da Iraq o Afghanistan che si sono suicidati

WASHINGTON - Numeri impressionanti. Sono ben 430 i reduci
dell'esercito Usa che, una volta rientrati in patria dopo aver
combattuto in Iraq o in Afghanistan, si sono suicidati. Lo rendono
noto oggi i media americani, riportando le statistiche del Pentagono.
I dati prendono in esame il periodo compreso tra il 2001 e oggi. In
particolare dall'inizio della guerra in Afghanistan (7 ottobre 2001)
e la fine del 2005, i soldati che si tolsero la vita furono 283. Dal
2005 ad oggi il numero e' cresciuto di altri 147 casi. Il loro numero
- dichiara il Dipartimento dei Veteran Affairs - e' doppio rispetto
ai casi di suicidio commessi nelle zone di guerra. Il dato
contribuisce ad aumentare il numero delle vittime militari Usa in
Iraq e Afghanistan. Le cifre ufficiali parlano di 4.227 morti: 3.840
in Iraq, 387 in Afghanistan o dintorni. I feriti invece sono 28.000,
di cui 3.000 in modo grave. (Agr)

http://www.ilsecoloxix.it/italia_e_mondo/view.php?DIR=/italia_e_mondo/
feed_agr/top_news/2007/10/31/&CODE=8c8b8206-87db-11dc-b3fc-0003badbebe4


RAI, i sicari dell'informazione


In merito al "servizio" televisivo anticomunista trasmesso sul secondo canale della Televisione di Stato ed opportunamente commentato da Fosco Giannini con un intervento parlamentare ( http://www.radioradicale.it/new/html/playmedia.php?IdIntervento=2168515http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5723 ) ci segnalano che il direttore del TG2 è il fascista Mauro Mazza, già esponente del MSI e redattore del Secolo d’Italia

---




La trasmissione di stamane di Pianeta Dimenticato di Radio1 Rai, che per statuto dovrebbe preoccuparsi di fare emergere le tragedie del Sud del mondo a volte invece diventa porto delle nebbie. La trasmissione di stamane è stato un perfetto esempio di sicariato informativo. Un rivoltante servizio di Alver Metalli sostiene la vergognosa ed infondata tesi che i processi per violazioni dei diritti umani (alcune centinaia in un paese di 38 milioni di abitanti) starebbero intasando la giustizia argentina bloccandone il funzionamento.

Il servizio è andato avanti per minuti sproloquiando su quanti soldi e tempo stiano facendo perdere i processi contro sequestratori, torturatori, stupratori e assassini e quanto bene ha fatto l'ex presidente Carlos Menem con le leggi dell'impunità che hanno fatto risparmiare un sacco di soldi. La trasmissione non è ancora online, ma lo sarà tra poco a questo indirizzo.

Anche se servirà a poco, chi vuole può manifestare il proprio ripudio a questa evidente gioco di sponda e complicità tra il servizio pubblico e i torturatori della dittatura argentina all'email pianetadimenticato@... al direttore di Pianeta Dimenticato Gianfranco d'Anna, g.danna@... e al direttore del Giornale Radio a.caprarica@....

http://www.gennarocarotenuto.it



(I comunisti della Serbia, che hanno recentemente celebrato l'anniversario della Liberazione di Belgrado dai nazifascisti, sono costretti a ribattere all'ondata di revisionismo e manipolazione della Storia che flagella il paese in particolare in seguito alla restaurazione del regime capitalista alla fine del 2000, e gridano: "Liberiamo Belgrado di nuovo!") 


Oslobodimo Beograd ponovo!

1) Beograd su oslobodili komunisti (SKOJ/NKPJ)
2) Oslobodimo Beograd ponovo! (S. Mirkovic)


=== 1 ===


Beograd su oslobodili komunisti

 


Delegacija NKPJ i SKOJ-a predvođena generalnim sekretarom NKPJ Brankom Kitanovićem polaganjem venaca na spomenik oslobodilaca Beograda odala je dužnu čast svim palim za slobodu Beograda i cele zemlje povodom 20. oktobra – Dana oslobođenja Beograda od fašizma.

 

Kao što je poznato buržoaske strukture vlasti su ukinule 20.oktobar kao Dan Beograda i ovaj datum se sada obeležava samo kao Dan oslobođenja grada. Građanske partije i buržoaski glasnogovornici na ovim prostorima su se podelili u dva tabora, kada je u pitanju ovaj značajan istorijski datum koji će uvek zlatnim slovima biti zapisan u analima slobodarskih težnji i oslobodilačke borbe naših naroda. Prvi, oni najreakcionarniji ili ignorišu 20. oktobar ili otvoreno propagiraju da je tog dana Beograd, ne oslobođen, već okupiran od strane komunista. To je najobičnija laž i propaganda i svaki antifašistički i patriotski orijentisan Beograđanin zna da su tog dana partizanske jedinice i trupe Crvene Armije oslobodile grad od okupatora.

Ovakva nakaradna razmišljanja, uglavnom šire pristalice poražene četničke i monarhističke ideologije u Drugom svetskom ratu, koji na taj način pokušavaju da prikriju činjenicu da je takozvana "Jugoslovenska vojska u otadžbini" predvođena Dražom Mihailovićem umesto da vodi oslobodilačku borbe protiv okupatora, sarađivala sa nacistima u borbi protiv partizanskog pokreta koji se bespoštedno borio protiv zavojevača. Istu propagandu pokušavaju da sprovedu i pristalice ljotićevsko-nedićevskog rezonovanja, a svima nam je dobro poznato da se radi o strujama koje su bile otvoreno kvislinške i fašističke i koje su besramno služile interesima nacističkih okupatora i radile protiv interesa srpskog naroda čime su počinile neoprostivi čin izdaje.

 

Druga buržoaska struja podržava 20. oktobar kao dan oslobođenja od fašizma ali pokušava da prikrije najvažniju činjenicu, a to je da su Beograd oslobodili partizanski odredi i Crvena Armija i da je na čelu Narodnooslobodilačkog pokreta stajala slavna Komunistička partija Jugoslavije.

 

Zašto jedan deo buržoazije razmišlja na ovakav način, na koji je delimično razmišljala i vlast do 5.oktobra? Zbog toga što treba sakriti činjenicu da su oslobodilačku borbu kako u Srbiji, tako i u čitavoj okupiranoj Kraljevini Jugoslaviji poveli partizani predvođeni komunistima. Pokušava se prikriti istorijska činjenica da su jedini pravi patrioti, u toku Drugog svetskog rata, na ovim prostorima bili komunisti koji su se stavili na čelo oslobodilačkog pokreta i naroda koji nije želeo da se preda drskom i surovom nacističkom okupatoru. Ovaj deo srpske buržoazije boli i činjenica da je u gotovo svim zemljama Evrope postojao, pored komunističkog, i buržoaski pokret otpora fašizmu, dok na našim prostorima to nije bio slučaj pošto su oslobodilačku borbu predvodili komunisti a oko njih su bili okupljeni svi iskreni i časni rodoljubi. Sa druge strane predstavnici buržoaskog "pokreta otpora" su sarađivali sa okupatorom, čak sprovodili zajedničke akcije sa nacistima, fašistima i ostalim đubretom protiv partizana i pri tome su terorisali narod a neretko činili i stravične zločine. Svojatanjem 20. oktobra i njegovim više nego formalnim obeležavanjem, ovaj deo srpske buržoazije pokušava da sakrije takođe ono što je opštepoznato, a to je da 20. oktobar nije bio samo oslobođenje Beograda već i socijalistička revolucija posle koje je započela izgradnja boljeg i pravednijeg socijalističkog društva u kome više nije bilo eksploatacije radničke klase koja se bespoštedno sprovodila u Kraljevini Jugoslaviji a sprovodi se i danas u Srbiji, kao i u svim državama nastalim posle raspada SFRJ. Srpska buržoazija, svesno ili nesvesno, sasvim svejedno, zaboravlja činjenicu da su u oslobođenju Beograda učestvovali pripadnici svih jugoslovenskih naroda i nacionalnih manjina, koji su se drugarski, rame uz rame, borili za bolju budućnost i ravnopravnu zajednicu jugoslovenskih naroda koja je i stvorena 1945. godine a koju su na žalost, iskreno verujemo samo privremeno, uništili zapadni imperijalisti i njihovi domaći pomagači. Deo buržoazije koji obeležava 20. oktobar pokušava na taj način da stekne i političke poene kod boraca-veterana iz NOR i njihovih potomaka, ne bi li ih privukla na stranu kapitalističke ideologije.

 

Bilo kako bilo, iskreni antifašisti nikada neće zaboraviti istorijsku činjenicu da su Beograd i našu zemlju oslobodili partizani predvođeni komunistima uz nesebičnu bratsku pomoć Crvene Armije, vojske Prve zemlje socijalizma, slavnog Saveza Sovjetskih Socijalističkih Republika. Nikada neće, svi iskreni antifašisti i rodoljubi, zaboraviti i to da je oslobodilačka borba bila istovremeno i socijalistička revolucija koja je uspešno trijumfovala i nakon koje je izgrađeno pravednije društvo i bolja budućnost.

 

Nikada ne smemo zaboraviti pale borce za oslobođenje Beograda i moramo slediti njihov herojski primer kako se treba boriti protiv okupatora i tiranije. Razlog više je taj što se fašizam u raznim svojim oblicima povampirio i danas i pokušava da zatre sve što je progesivno i humano. Međutim, fašizam je već jednom poražen, najviše zahvaljujući komunistima i SSSR,a porazićemo ga opet na isti način na koji su to uradili naši očevi i dedovi.

 

SLAVA PALIM OSLOBODIOCIMA BEOGRADA! VAŠ HEROJSKI čIN NIKADA NEćE BITI ZABORAVLJEN!

 

Sekretarijat SKOJ-a:
20. oktobar 2007. god.
Beograd


=== 2 ===


Oslobodimo Beograd ponovo!

Bilo je za očekivati da grad Beograd i država Srbija neće zvanično i dostojanstveno obeležiti oslobođenje naše prestonice u Drugom svetskom ratu - 20 oktobar 1944. To, što ga oni nisu obeležili,  ne znači da se nije ni dogodilo. Razlog zbog čega nisu je jednostavan: morali bi reći da su ga iz kandži Nemaca (30.000) oslobodili borci NOV Jugoslavije ( 60.000) i Crvene Armije (40.000). Razlog više je i taj što bi današnji članovi i simpatizeri DS, DSS i G17 sigurno zapitali: ” A gde su naši? Zar nisu i oni oslobađali i spasavali zemlju?” A “naši” tj. četnici, nedićevci i ljotićevci su bili na “pogrešnoj strani” – s Nemcima. Nisu baš toliko ludi da govore o svojoj bruci.

Država je slično postupila i povodom komemoracije žrtvama banjičkog logora (127.000) održanoj 6.X.2007. u Spomen parku Jajinci. Informativnim ćutanjem  je propatila odavanje pošte mučenim i ubijenim u  toj “ fabrici smrti “ jer su “naši”, opet zajedno s Nemcima, izvršili to grozno delo.

Mučno je gledati da se na 63. godišnjicu ta dva značajna datuma u našoj istoriji, svi poslanici skupštine Srbije i ministri baškare u njenim holovima i restoranima, ne mnogo zainteresovani ni za skupštinske poslove. Tako su i Skupština i Vlada pokazali svoje četničko-nedićevsko naličje. Jedina smo, izgleda, zemlja iz nekadašnje antihitlerovske koalicije 1941. – 1945. koja ne slavi njene ratne pobede. Ali smo i jedini koji rehabilituju nemačke kvislinge iz tog doba. Postali smo država parastosa i opela ratnim zločincima i neuspešnim kraljevima, što zamenjuje nekadašnje praznike slave. Ta praznovanja bila su izvori jacanja patriotizma i životnog elana našeg čoveka. Danas je patriotizam zamenjen ksenomanijom.

Zemlja je, ipak, obeležila ove datume proslavama u opštinama, istina skromno, zahvaljujći najviše SUBNOR Srbije i organima lokalne vlasti kao u Kraljevu, Kragujevcu itd. Verujem da će gradjani Srbije izvući pouke za sebe i na sledećim izborima osloboditi Beograd i Srbiju od vlasti koja slavi tuđe praznike a svoje zaboravlja, pa i ukida. Verujem da će se na “udaru” naći i dve nacionalne informativne institucije - list “Politika” i RTS, koje nijednom rečju nisu spomenule ove događaje u svojim udarnim izdanjima. I šta, onda, misliti o prepotentnim rečima, koje nam RTS svaki dan ponavlja bezbroj puta : ”Vaše pravo da znate sve”?.

Lažu, bre, ljudi!

Stevan Mirković, general u penziji i predsednik Centra Tito




JUGOSLAVENSKI GLAS (Svakog drugog utorka na Radio Citta' Aperta)

Emisija je u direktnom prijenosu u 14. sati. Moze se pratiti  i preko Interneta:

                   


Kratke intervencije na telefon +39-06-4393512.
Pisite nam na jugocoord@tiscali .it, ili fax  +39-06-4828957.
Trazimo zainteresirane za usvajanje djece na daljinu, t.j. djacke stipendije za djecu prognanika. Podrzavajte ovaj slobodni glas "Od Triglava do Vardara...", kupovanjem knjiga, brosura, video kazeta koje imamo na raspolaganju.
                            

VOCE JUGOSLAVA  (Ogni due martedi')

su Radio Città Aperta, FM 88.9 per il Lazio, alle ore 14. Si può seguire, come del resto anche le altre trasmissioni della Radio,  via Internet:

                   


La trasmissione è bilingue (a seconda del tempo disponibile e della necessità) ed in diretta. Brevi interventi telefonici allo 06-4393512.
Sostenete questa voce libera e indipendente acquistando le video cassette, i libri, i bollettini a nostra disposizione: In difesa della Jugoslavia, Il dossier nascosto del "genocidio" di Srebrenica; il cd "Partigiani"; le video cassette: Kosovo 2005, Fascist legacy...

Scriveteci all'indirizzo email: jugocoord@tiscali .it, tel/fax 06-4828957. 

 
Program                  30  X  2007              Programma

- Datumi da se ne zaborave                                     Date da non dimenticare
 
- "Od Triglav do Vardara..."                            Dal monte Triglav all' Adriatico

 

- NATO -ve manevre na Jadranu, povodom slijedecih politickih izbora u Hrvatskoj':
razgovaramo sa Vladimirom Kapuralinom, predsjednik SRP-a za Istru

 

Manovre NATO nel mare Adriatico, prossime elezioni politiche in Croazia:
ne parliamo con Vladimir Kapuralin, presidente del Partito Socialista dei Lavoratori, Sezione Istria




(del generale Stevan Mirkovic, in lingua italiana, ricordiamo il recente Discorso alla Casa dell'Esercito in occasione dell'anniversario della Vittoria - 9 Maggio 2007 - in italiano sul nostro sito: https://www.cnj.it/POLITICA/mirkovic07.htm )



VREME ODLUKE - Nova knjiga generala Stevana Mirkovića


Odluka i akcija SAD na secesiji Kosova i razbijanju srpske države, kamuflirana " brigom"  Klintona i M. Olbrajt za "Muslimane" nije odgovarajuće procenjena u vladi Srbije pa nema ni odgovarajućeg strategijskog odgovora. "Vreme odluke" otkriva prave uzroke i namere SAD na Balkanu i Srbiji i daje projekciju racionalnog i svrsishodnog suprostavljanja američkom imperijalizmu.

Zainteresovani posetioci mogu "skinuti" kompletnu knjigu sa ovog sajta (u obliku pripremljenom za štampu, na formatu A5), uz pomoć dole navedenih linkova:

Download: "Vreme odluke 1" (50 KB, .doc)

http://komunisti.50webs.com/Vreme%20odluke%201.doc

Download: "Vreme odluke 2" (200 KB .doc)

http://komunisti.50webs.com/VREME%20ODLUKE%202.doc




Manjak kulture

(“ Višak istorije” – 21.10)

 

Oko uloge Srbije u ratu protiv fašizma nema dilema, bar što se tiče boraca NOR i naših saveznika. Tu ulogu dovode u pitanje poraženi u tom ratu (četnici, nedićevci, ljotićevci) pokušavajući da deo slave prigrabe za sebe ili se samoproglašavaju za “spasioce otadžbine”. Partizani nisu očekivali ni tražili od velikih sila istinu i pravdu o tome jer su ih borbom sami osvojili. Nisu se partizani borili za interes velikih sila već za interes svoje zemlje. Ti interesi su se poklopili u II SR, što je bilo obostrano korisno pa ne treba praviti veštacke dileme oko toga ko je kome i koliko pomogao i doprineo u ratu. Zahvalni smo i SAD i Engleskoj na pomoći i podršci, a SSSR i na neposrednom učću sovjetske armije u oslobađanju  dela naše teritorije u jesen 1944.

         Što se tiče našeg doprinosa savezničkoj stvari nismo ga nikada precenjivali. čak, mislim, da ga  nismo dovoljno isticali. Suludo je tvrditi da smo smatrali kako je on presudno uticao na ratnu pobedu saveznika 1945., što nam  nije bilo “ni na kraj pameti”. Globalna ocena našeg doprinosa data u Istoriji KPJ ograničila se na zaključak da su 27 mart i aprilski rat 1941.,  i kasnije NOB, ”negativno uticale na razvoj operacija nemačkih trupa” na savezničkim frontovima. Hitler nas, ipak,  nije potcenjivao (iskustvo iz I SR) te je prolongirao napad na SSSR dok ne  uspostavi kontrolu Jugoistoka Evrope. Taj respekt proteže se kasnije na ceo tok rata u Jugoslaviji. Već 16. septembra 1941. on zapoveda da se tri divizije (iz Grčke, Francuske i SSSR) prebace u Jugoslaviju radi ugušenja ustanka jer je ugrožavao i nastajući mit o budućem  hiljadugodišnjem nemačkom carstvu itd.

         NOB i njene rezultate omalovažavaju naša građanska klasa i građanske partije te  neuspešni monarhisti jer su totalno omanuli  u II SR, delom bežeci iz zemlje pred Hitlerovim trupama a delom  stavljanjem u njihovu službu. Sledeći taj trag izdaje i kukavičluka,  londonski đak č. Antić se neuljuđeno izmotava  sa NOB i njenim značajem za saveznike, posebno o “velikoj slobodnoj teritoriji, Neretvi, Sutjesci, Sremskom frontu”. Da li su oni bili važni za saveznike ili ne, nas mnogo ne zanima. One su bile važne za nas i našu borbu za slobodu, koju smo izvojevali sopstvenim snagama. One su trajno ušle u svest naših naroda kao najsvetliji primeri i dokazi njegove snage i ljubavi prema slobodi.

         KPJ je jedina politička partija koja je 1941. ostala u zemlji i rukovodila NOB do njenog pobedonosnog završetka i obračuna i sa stranim okupatorom i sa domaćim izdajnicima, koji su pod njegovim patronatom organizovali i vodili bratoubilački i građanski rat u zemlji. NOB je s toga bila i oslobodilački rat i revolucija a njihov rezultat nacionalna sloboda i socijalna pravda i jednakost ljudi. Zato pobeda KPJ na izborima za Ustavotvornu skupštinu novembra 1945. nije bila inenađenje.

Slobodna zemlja odužila se dostojanstveno i svojim mrtvim i svojim živim borcima i svim žrtvama fašistickog terora. Niko nije zaboravljen. Sačuvani su tragovi svih zločina a zločinci kažnjeni. Ni oni  koji su  pobegli nisu “ zaboravljeni”: njihovi spiskovi i opis nedela  čuvaju se trajno kao dokumenta istorije ratnih zločina na ovom tlu. I kao opomena za budućnost.

Udobnost mira “olabavila” je deo ratnika ali pravilo da se za krađu ide na streljanje ili u zatvor ostalo je na snazi do kraja života Titove generacije. Tito je na ovaj svet došao kao proleter i takav otišao iz njega: porodica je nasledila samo tri štedne knjižice ukupne vrednosti 40.000 maraka od zajma za preporod Srbije i memoara!

  Srbija i srpski narod ima najviše razloga da slavi NOB. On jeste dao najveće žrtve ali se Jugoslavija na pravi način odužila svom najbrojnijem narodu: Srbi su ,pored zajedničke, imali i tri nacionalne države : Srbiju, zatim  Hrvatsku i BiH koje su bile države hrvatskog i srpskog, odnosno srpskog, muslimanskog i hrvatskog naroda, jer su Srbi u njima bili konstutivni narod! Došavši ponovo na vlast 1991.godine građanska klasa u Srbiji i ostalim jugoslovenskim republikama, ponovo će nas “ zaviti u crno”: novi bratoubilački rat i razbijanje zajedničke države, sada pod tutorstvom SAD i pod parolom borbe protiv komunizma a za demokratiju. Od “ totalitarne” zemlje “proslava, uranaka i recitala“ postali smo “ demokratska” zemlja tužbalica, parastosa i opela!

Stevan Mirković, general u penziji i predsednik Centra Tito




(francais / english)

Srdja Trifkovic:
The Really Bad Dogs of War / Les véritables salauds de la guerre


=== ENGLISH ===

http://www.chroniclesmagazine.org/?p=355

The Really Bad Dogs of War

by Srdja Trifkovic

Focusing on Blackwater while neglecting MPRI is like investigating Ivan Demjanjuk (http://
query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9C0CE2D6173CF932A25754C0A966958260)
for years on end, but allowing Adolf Eichmann (http://www.bbc.co.uk/history/worldwars/
genocide/eichmann_01.shtml) to live peacefully in Buenos Aires.


Up to 17 Iraqis were killed on September 16 by mercenaries working for the security
company Blackwater USA (http://www.blackwaterusa.com/), in what Iraqi and some U.S.
officials say was unprovoked murder (http://www.nytimes.com/2007/10/08/world/
middleeast/08blackwater.html?_r=1&ref=middleeast&oref=slogin). Earlier this week two
Armenian Christian women (http://www.chicagotribune.com/news/nationworld/sns-ap-
iraq,1,7982944.story) were killed by Unity Resources Group (http://
www.unityresourcesgroup.com/) hired guns. A devastating report by the House Oversight
Committee accused Blackwater of acting like murderous cowboys, but the firm still
operates with impunity—unaccountable under either U.S. or Iraqi law. Yet while exposing
the misdeeds of "security contractors" is necessary and long overdue, it is curious that the
media have neglected the work of a far more sinister mercenary outfit, one that has
caused thousand-fold more death and suffering over the years.

Since time immemorial kings and governments have hired militarily skilled men and
groups to do their fighting and provide security services. In the two decades since the
Iran-Contra scandal, however, a few major "international security firms" and "private
military contractors" have come into being to satisfy a particular requirement of the U.S.
government: to provide military training, logistics, arms, equipment and advice to foreign
clients whenever it is desirable for Washington to be able to plausibly deny direct
American involvement. The most important among them has been MPRI (http://
www.mpri.com/index.html). The firm has claimed "more generals per square foot than in
the Pentagon," including Gen. Carl E. Vuono, the former Army chief of staff; Gen. Crosbie
E. Saint, the former commander of the US Army in Europe; and Gen. Ron Griffith, the
former Army vice chief of staff. There are also dozens of retired top-ranked generals and
thousands of former military personnel, including elite special forces, on the firm's books.

MPRI is to Blackwater what a general is to a sergeant. It is less interested in the heat of
combat than—in its own words—in "training, equipping, force design and management,
professional development, concepts and doctrine, organizational and operational
requirements, simulation and wargaming operations, humanitarian assistance, quick
reaction military contractual support, and democracy transition assistance programs."

When the 1991 UN arms embargo prevented the Clinton Administration from helping
Croats and Bosnian Muslims directly, MPRI was engaged to do all that the U.S. government
preferred not to do openly. In 1994 it referred MPRI to Croatia's visiting defense minister
Gojko Susak, who duly contracted the company to train and equip its forces. According to
U.S. Army War College Quarterly, with the explicit consent of the U.S. State and Defense
Departments (http://carlisle-www.army.mil/usawc/Parameters/99summer/adams.htm)
the firm undertook to modernize and retrain the Croatian army, including the general
staff. In the summer of 1995, thanks to such assistance, the formerly inept Croatian army
mounted Operation Storm,

using typical American combined-arms tactics, including integrated air, artillery, and
infantry movements, as well as maneuver warfare targeted against Serbian command,
control, and communication systems. French and British officials accused MPRI of helping
to plan the Croatian invasion, an allegation denied by the company. Correctly or not, MPRI
received credit for a major success.

This "major success" was the bloodiest episode of ethnic cleansing in Europe since World
War II. The operation drove a quarter-million Serb civilians from their homes, with MPRI-
trained Croat soldiers summarily executing the stragglers and indiscriminately shelling
refugees. All along, according to the former head of Croatian counterintelligence, Markica
Redic, "the Pentagon had complete supervision during the Storm action." Miro Tudjman,
son of the late president and former head of Croatia's foreign intelligence, says that
during Operation Storm all Croatian electronic intelligence "went online in real time to the
National Security Agency in Washington." Several Croat officers—including MPRI graduates
—have been brought to trial for war crimes since that time, but no MPRI employee has ever
been charged.

"These new mercenaries work for the Defense and State Department and Congress looks
the other way," the late Colonel David Hackworth, a highly decorated Vietnam veteran,
commented on MPRI's role in the Balkan wars. "The American taxpayer is paying for our
own mercenary army, which violates what our founding fathers said."

MPRI was also granted a major contract to train and equip the Bosnian Muslim forces. It
was financed by a number of Islamic countries. Saudi Arabia, Kuwait, Brunei, the United
Arab Emirates and Malaysia deposited money in the United States Treasury, which MPRI
drew against. The Bosnian Muslims received over $100 million in surplus military
equipment from the US government "Equip and Train Program," but MPRI contractors did
everything else, from planning long-term strategy to conducting war games and training
locals in the use of American weaponry. According to Peter Singer (http://
www.globalpolicy.org/security/peacekpg/training/mercenaries.htm) of the Brookings
Institution, "It was a brilliant move in that the U.S. government got someone else to pay for
what we wanted from a policy standpoint."

The next MPRI assignment was to train and equip a shadowy guerrilla group accused by
the State Department of being a terrorist organization. The military men knew (http://
findarticles.com/p/articles/mi_m1295/is_8_6/ai_55309049) that the Drug Enforcement
Administration suspected the guerrillas of smuggling high-grade Afghan heroin into North
America and Western Europe, and police agencies across Europe had been alerted to the
links among the rebels and the various mafias:

Was this the setting for a Tom Clancy novel? Or was it a flashback to one of the numerous
secret meetings attended by the likes of Richard Secord and Oliver North during the Iran-
contra scandal of the 1980s? Actually, it was neither. It was a real life and present-day
strategy session at MPRI (formerly known as Military Professional Resources, Inc.). Its
client: the Kosovo Liberation Army (KLA).

MPRI was subsequently caught off-guard when Bosnia's Muslim army arranged for millions
of dollars worth of arms to be secretly transferred from Bosnian caches to KLA guerrillas in
Kosovo and Serbian Muslims in the province of Sandzak. As a result of the arms transfers,
the State Department temporarily suspended MPRI's "train and equip" program—but not
for long: soon thereafter the KLA itself became itself a valued client. Col. Hackworth was
the first prominent commentator to reveal that MPRI was using former U.S. military
personnel to train KLA forces at secret bases inside Albania. Some of the military
leadership of the KLA—including Kosovo's current "prime minister" Agim Ceku, a war
criminal par excellence—included veterans of MPRI-planned Operations Storm.

The fruits of MPRI's work became apparent in the aftermath of NATO bombing. Just like in
the Krajina, hundreds of thousands of Serbs were ethnically cleansed, thousands were
murdered, their homes looted or burned, their cemeteries vandalized, their churches
dynamited.

And finally, in 2001, MPRI enjoyed the rare feat of working for both sides (http://
www.freerepublic.com/forum/a3aa0f96817a2.htm) of a Balkan conflict. It was contracted
by the government of Macedonia—as part of a U.S. military aid package—"to deter armed
aggression and defend Macedonian territory." It was also helping the local KLA offshoot
known as the NLA carry out armed aggression against Macedonian territory. In late June of
that year, the Macedonian army undertook a major assault against KLA positions in the
village of Aracinovo near Skopje. In a NATO sponsored operation—supposedly to help the
Macedonian Army—U.S. troops were sent in to "evacuate" and "disarm" the terrorists. The
soldiers "saved" 500 terrorists together with their weaponry, took them to another village,
gave them their U.S.-made weapons back, and set them free. But sources in the U.S. Army
in Kosovo revealed that the mysterious "evacuation" had the real objective (http://
www.freerepublic.com/forum/a3b4b917d4add.htm) of rescuing and concealing the
identity of 17 Americans, MPRI instructors, who were among the withdrawing rebels.

Compared to MPRI, Blackwater are thuggish amateurs; but don't expect any House
Oversight Committee reports or New York Times exposés.



=== FRANCAIS ===

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2007-10-16%
2007:52:59&log=invites

MPRI est à Blackwater ce qu'un général est à un sergent

Srdja Trifkovic

Les véritables salauds de la guerre

Concentrer toute son attention sur Blackwater tout en négligeant MPRI revient à enquêter
des années durant sur Ivan Demjanjuk alors que, dans un même temps, on laisse Adolf
Eichmann couler des jours paisibles à Buenos Aires.

http://www.chroniclesmagazine.org/?p=355

Traduit par Jean-Marie Flémal

Dix-sept Irakiens au moins ont été tués le 16 septembre dernier par des mercenaires à la
solde de la firme de sécurité Blackwater USA. De cette affaire, les officiels irakiens – et
certains officiels américains – prétendent qu'il s'agit de meurtres gratuits. Au début de
cette semaine, deux chrétiennes arméniennes ont été abattues par les hommes de main
d'Unity Resources Group. Un rapport accablant de la Commission de contrôle de la
chambre a accusé les gens de Blackwater d'agir comme des cow-boys meurtriers, ce qui
n'empêche nullement la firme de continuer à opérer en toute impunité, sans avoir de
comptes à rendre ni aux lois américaines, ni aux lois irakiennes. Pourtant, alors qu'il est
nécessaire de dénoncer les méfaits des « entreprises de sécurité » et qu'on a très
longtemps tardé à le faire, il est curieux de constater que les médias ont négligé les
agissements d'une équipe de mercenaires incomparablement plus sinistres, laquelle a
semé des milliers de fois davantage la mort et la souffrance ces dernières années.

Depuis des temps immémoriaux, les rois et les gouvernements louent les services
d'hommes et de groupes militairement préparés à mener leurs combats et à fournir des
services sécuritaires. Toutefois, au cours des deux décennies qui ont suivi le scandale des
contras iraniens, quelques grosses « firmes internationales de sécurité » et « entreprises
militaires privées » ont vu le jour afin de répondre à une demande bien particulière du
gouvernement américain : fournir un entraînement logistique, des armes, des
équipements et des conseils à des clients étrangers chaque fois qu'il est souhaitable pour
Washington d'être en mesure de nier de façon plausible toute implication américaine
directe. La plus importante de ces firmes est le MPRI. Cette firme s'est targuée d'avoir «
plus de généraux au mètre carré que le Pentagone », y compris le général Carl E. Vuono,
l'ancien chef d'état-major de l'armée, le général Crosbie E. Saint, l'ancien commandant de
l'armée américaine en Europe, ainsi que le général Ron Griffith, l'ancien chef d'état-major
adjoint de l'armée. Sans oublier les dizaines de généraux retraités de haut rang et les
milliers d'anciens militaires, parmi lesquels des gens ayant fait partie des forces spéciales
d'élite, qui figurent sur les registres de la firme.

Le MPRI est à Blackwater ce qu'un général est à un sergent. Il s'intéresse moins à la «
chaleur même des combats » – pour reprendre ses propres termes – qu'à « la formation,
l'équipement, la mise sur pied et la direction des forces, le développement professionnel,
les concepts et doctrines, les conditions d'organisation et d'opération, les opérations de
simulation et de stratégie militaire, l'assistance humanitaire, les contrats de soutien
logistique militaire en vue de réactions rapides et les programmes d'assistance à une
transition vers la démocratie ».

Alors que l'embargo de 1991 sur les armes, décidé par les Nations unies, empêchait
l'administration Clinton d'aider directement les musulmans croates et bosniaques, le MPRI
fut engagé pour faire tout ce que le gouvernement américain préférait ne pas faire
ouvertement. En 1994, le gouvernement américain l'envoya en Croatie afin de se rendre
auprès du ministre de la Défense, Gojko Susak, qui engagea officiellement la compagnie
pour qu'elle entraîne et équipe ses forces. Selon l'U.S. Army War College Quarterly, c'est
avec le consentement explicite des départements d'État (i.e. le ministère des Affaires
étrangères) et de la Défense que la firme entreprit de moderniser et de recycler l'armée
croate, y compris son état-major général. Durant l'été 1995, cette assistance permit à
l'armée croate, auparavant dénuée de la moindre capacité, de monter l'opération Tempête
(Operation Storm), en recourant à des tactiques militaires combinées typiquement
américaines, comprenant des mouvements et opérations intégrant les forces aériennes,
l'artillerie et l'infanterie, et de lancer en même temps une guerre de manœuvres visant
simultanément les systèmes de commandement, de contrôle et de communication des
Serbes. Des officiels français et britanniques accusèrent le MPRI d'aider à la planification
de l'invasion croate, ce que la compagnie réfuta. À tort ou à raison, le MPRI fut quand
même crédité d'un succès majeur.

Ce « succès majeur » constitua l'épisode le plus sanglant de l'épuration ethnique en
Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. L'opération chassa de leurs foyers un quart de
millions de Serbes et les soldats croates entraînés par le MPRI exécutèrent sommairement
les traînards et mitraillèrent et bombardèrent les réfugiés sans discrimination aucune.
Durant tout ce temps, d'après l'ancien chef du contre-espionnage croate, Markica Redic, «
le Pentagone exerça la supervision complète de l'opération Tempête ». Miro Tudjman, fils
du président décédé et ancien chef des renseignements étrangers de la Croatie, affirme
que, durant l'opération Tempête, tous les renseignements électroniques « furent
acheminées on-line et en temps réel vers la National Security Agency à Washington ».
Plusieurs officiers croates – y compris des gens formés par le MPRI – ont été déférés
devant des tribunaux pour crimes de guerre, depuis lors, mais aucun employé du MPRI n'a
jamais fait l'objet d'une accusation officielle.

Commentant le rôle du MPRI dans les guerres balkaniques, feu le colonel David
Hackworth, un vétéran du Vietnam aux nombreuses décorations, déclara : « Ces nouveaux
mercenaires travaillent pour les départements de la Défense et de l'État et, pendant ce
temps, le Congrès regarde ailleurs. » Et : « Le contribuable américain paie notre propre
armée de mercenaires, laquelle viole tout ce qu'ont dit les pères fondateurs de notre pays.
»

Le MPRI se vit également gratifier d'un très important contrat pour entraîner et équiper les
forces musulmanes bosniaques. L'affaire fut financée par plusieurs pays islamiques.
L'Arabie saoudite, le Koweït, Brunei, les Émirats arabes unis et la Malaisie déposèrent au
Trésor américain des sommes que le MPRI retira. Les musulmans bosniaques reçurent
pour plus de 100 milliards de dollars de surplus militaires du « Programme d'équipement
et d'entraînement » du gouvernement américain, mais les gens du MPRI sous contrat firent
tout le reste : depuis la programmation de la stratégie à long terme jusqu'à la direction de
la guerre et l'initiation des gens sur place à la manipulation des armes américaines. Selon
Peter Singer, de la Brookings Institution, « ce fut une démarche brillante, en ce sens que le
gouvernement américain dénicha quelqu'un d'autre pour payer ce que nous désirions à
partir d'un point de vue politique. »

La première tâche du MPRI consista à entraîner et équiper un groupe fantôme de guérilla
accusé par le département d'État américain d'être une organisation terroriste. Les
militaires savaient que la Drug Enforcement Administration soupçonnait les guérilleros de
faire entrer de l'héroïne afghane de tout premier choix en Amérique du Nord et en Europe
occidentale et des services de police de l'Europe entière avaient été prévenus des liens
existant entre les rebelles et les diverses mafias locales. Était-ce l'intrigue d'un roman de
Tom Clancy ou un flash-back sur l'une des nombreuses réunions secrètes auxquelles
assistèrent des gens de la même engeance que Richard Secord et Oliver North durant le
scandale des contras iraniens dans les années 1980 ? Ni l'un ni l'autre, en fait. Il s'agissait
d'une session de stratégie bien réelle et actuelle, et elle se déroula au MPRI (initiales, jadis,
de Military Professional Resources, Inc.). Son client n'était autre que l'Armée de libération
du Kosovo (UCK).

Le MPRI fut par la suite pris au dépourvu quand l'armée musulmane de Bosnie s'arrangea
pour que des armes d'une valeur de plusieurs millions de dollars fussent secrètement
transférées des caches bosniaques aux guérilleros de l'UCK au Kosovo et aux musulmans
serbes de la province de Sandzak. Conséquence de ces transferts d'armes, le département
d'État suspendit très provisoirement le programme « d'entraînement et d'équipement ».
Très provisoirement car, peu de temps après, le UCK elle-même devint un client très
estimé. Le colonel Hackworth fut le premier commentateur de premier plan à révéler que
le MPRI recourait aux services d'anciens militaires américains pour entraîner les forces de
l'UCK dans des bases secrètes situées en Albanie. Parmi les dirigeants militaires de l'UCK,
on retrouvait nombre de vétérans de l'opération Tempête planifiée par le MPRI, y compris
l'actuel « Premier ministre » du Kosovo, Agim Caku, un criminel de guerre par excellence.

Les fruits du travail du MPRI devinrent apparents dans les jours qui suivirent les
bombardements de l'Otan. À l'instar de ce qui se passa dans la Krajina, des centaines de
milliers de Serbes subirent une épuration ethnique, des milliers d'autres furent assassinés,
leurs maisons pillées ou incendiées, leurs cimetières vandalisés, leurs églises dynamitées.

Et, finalement, le MPRI eut la rare opportunité de travailler pour deux camps opposés du
conflit des Balkans. Il fut engagé par le gouvernement de la Macédoine – en tant que
composante de l'aide militaire américaine – pour « dissuader une éventuelle agression
armée et défendre le territoire macédonien ». Il aida également la branche locale de l'UCK
(connue sous le sigle NLA) qui se livrait à des agressions armées contre le territoire
macédonien. À la fin juin de cette année-là, l'armée macédonienne entreprit une attaque
de grande envergure contre les positions de l'UCK dans le village d'Aracinovo, non loin de
Skopje. Au cours d'une opération sponsorisée par l'Otan – censée aider l'armée
macédonienne – on envoya des troupes américaines pour « évacuer » et « désarmer » les
terroristes. Les soldats « sauvèrent » 500 terroristes avec leurs équipements et leurs
armes, les emmenèrent vers un autre village, leur rendirent leurs armes – de fabrication
américaine – et les larguèrent ensuite dans la nature. Mais des sources de l'armée
américaine au Kosovo révélèrent que la mystérieuse « évacuation » avait eu pour objectif
réel de secourir 17 Américains, tous instructeurs du MPRI, qui se trouvaient parmi les
rebelles en repli, et de dissimuler leur identité.

Comparé au MPRI, Blackwater n'est qu'une bande de petits voyous amateurs ; mais
n'attendez aucun rapport à ce propos de la part des Commissions de contrôle de la
chambre, ni non plus d'exposés dans le New York Times.