Informazione
Que reste-t-il des explications de l'Otan ?
(par Michel Collon)
Sinistre répétition? Après que les séparatistes albanais de l'UCK
aient
attaqué les villages de Presevo en Serbie, après qu'ils aient tué sept
civils serbes du Kosovo en jetant une bombe dans un autobus, voici
qu'ils
portent la guerre dans la Macédoine voisine. Et, à nouveau, des
réfugiés
sont précipités sur les routes. Va-t-on vers une nouvelle escalade
dans les
Balkans?
En fait, ces événements permettent de mieux comprendre ce qui s'est
passé en
1999. Dans cette situation complexe (parce que tout est fait pour
désorienter l'opinion publique), Michel Collon répond avec clarté aux
principales interrogations:
MICHEL COLLON
1. La Macédoine est-elle une région stratégique?
Oui, expliquions-nous dans Solidaire et dans notre livre Monopoly en
citant
le général Jackson, commandant des troupes de l'Otan: "Nous resterons
certainement ici longtemps afin de garantir la sécurité des corridors
énergétiques qui traversent la Macédoine." .
"Corridors énergétiques"? Nous avions présenté les cartes
géographiques
démontrant les projets de l'Europe (un réseau complet de pipe-lines et
gazoducs la reliant, via les Balkans, aux énormes ressources
pétrolières et
gazières du Caucase ex-soviétique) et ceux des Etats-Unis (un
pipe-line
Bulgarie - Macédoine - Albanie - Adriatique qui assurerait aux
multinationales pétrolières US le contrôle de cette même route du
pétrole et
du gaz). Projets rivaux en fait. Voilà pourquoi toutes les grandes
puissances cherchent depuis dix ans à contrôler la Yougoslavie. La
route du
pétrole et du gaz passe par là. Nous soulignions aussi que, dès 1992,
c'est
en Macédoine - pourtant très éloignée des zones de conflits - et nulle
part
ailleurs que Washington avait envoyé un bataillon.
Soyons francs: même à gauche, certains trouvaient exagéré de
suspecter
Washington de desseins aussi noirs que le pétrole. Mais tout
récemment, le
très respectable quotidien britannique Guardian a confirmé: "Un projet
appelé `Trans-Balkan Pipeline' n'a guère été signalé dans la presse
européenne ou américaine. Cette ligne partira du port de Burgas (Mer
Noire)
pour joindre l'Adriatique à Vlore, en passant par la Bulgarie, la
Macédoine
et l'Albanie. Pour l'Occident, ce sera probablement la principale
route vers
le pétrole et le gaz actuellement extraits d'Asie centrale. 750.000
barils
par jour. Un projet nécessaire, selon l'Agence US du Commerce et du
Développement, car "il fournira une source consistante de brut aux
raffineries américaines, attribuera un rôle-clé aux compagnies US pour
développer ce corridor vital est-ouest et fera progresser dans la
région les
volontés de privatisation du gouvernement US." Clair, non?
En outre, le secrétaire US à l'Energie, Bill Richardson, a déclaré en
1998,
donc avant la guerre: "Il s'agit de la sécurité énergétique de
l'Amérique."
Quand les Etats-Unis parlent de "sécurité énergétique", il faut savoir
que
cela veut dire: préserver la domination mondiale et les superprofits
de
leurs multinationales pétrolières. Et Richardson poursuit: "Nous
voudrions
voir ces pays nouvellement indépendants s'appuyer sur les intérêts
commerciaux et politiques de l'Ouest plutôt que de regarder dans une
autre
direction. Nous avons effectué un important investissement politique
dans la
région de la Caspienne et il est très important pour nous qu'aussi
bien le
tracé du pipeline que la politique soient corrects."
Et le Guardian ajoute ceci, essentiel: "Le 9 décembre 98 (avant la
guerre -
ndlr), le président de l'Albanie a assisté à une réunion à ce sujet à
Sofia:
"A mon avis personnel, aucune solution demeurant au sein des
frontières
serbes n'apportera une paix durable." Le message pouvait difficilement
être
plus clair: si vous voulez l'accord des Albanais pour le pipeline
Trans-Balkan, vous devez enlever le Kosovo aux Serbes."
2. L'offensive de l'UCK est-elle une surprise?
Les Etats-Unis se sont donc acoquinés avec le diable. Car de nombreux
rapports diplomatiques US en attestaient: l'UCK séparatiste
assassinait non
seulement des policiers et des civils serbes, mais aussi des Albanais
mariés
avec des Serbes ou simplement acceptant de vivre dans l'Etat
yougoslave. Et
l'envoyé spécial de Washington dans les Balkans, Robert Gelbard, avait
lui-même affirmé à trois reprises devant la presse internationale, au
début
98: "Je vous dis que ces gens de l'UCK sont des terroristes". Mais
trois
mois plus tard, ces terroristes étaient miraculeusement transformés en
"combattants de la liberté" et l'Otan allait bientôt devenir leur
force
aérienne.
Aujourd'hui, les Etats-Unis feignent la surprise face à "la violence
extrémiste" qui attaque la Macédoine. Belle hypocrisie! Dès juin 98,
l'UCK
diffusait parmi ses sympathisants européens une carte de la "Grande
Albanie". Dans notre livre Monopoly (p. 69), nous reproduisions cette
carte
et la commentions: "Outre le Kosovo qui fait partie de la Serbie,
cette
Grande Albanie enlèverait de larges territoires à la Macédoine, au
Monténégro et à la Grèce. Des guerres sont donc inévitables si l'UCK
peut
réaliser ses plans."
Cette Grande Albanie implique non seulement l'expansionnisme, mais
aussi le
nettoyage ethnique. Aujourd'hui, sous les yeux et avec l'accord tacite
de
l'Otan, 350.000 non-Albanais ont déjà été expulsés du Kosovo: Serbes,
mais
aussi Roms (tziganes), Gorani, Turcs, etc Le Kosovo est presque
"pur". Une
surprise? Pas vraiment, puisque, le 12 juillet 1982 déjà, le New York
Times
interviewait un responsable yougoslave du Kosovo, d'origine albanaise:
"Les
nationalistes albanais ont un programme en deux points: d'abord
établir une
république albanaise ethniquement pure, et ensuite la fusion avec
l'Albanie
pour former une Grande Albanie." D'ailleurs, lors de l'insurrection
anti-yougoslave de 1981, les nationalistes albanais avaient déjà
établi une
collaboration étroite entre leurs unités de Macédoine, de Serbie et du
Monténégro.
Tout ceci n'a pas empêché l'influent sénateur US Joseph Lieberman de
déclarer en avril 99: "Les Etats-Unis et l'Armée de Libération du
Kosovo
défendent les mêmes valeurs humaines, les mêmes principes. Se battre
pour
l'UCK, c'est se battre pour les droits de l'homme et les valeurs
américaines." Bref, USA-UCK, même combat. D'ailleurs, quiconque
voyage au
Kosovo peut voir un peu partout, par exemple au-dessus des stations
d'essence, les drapeaux albanais et US étroitement associés.
3. La version de l'Otan tient-elle encore debout?
Que nous disait l'Otan pour justifier ses bombardements meurtriers? 1.
Que
sa guerre était humanitaire. Faux: c'était pour le pétrole et pour
briser
une économie résistant aux multinationales occidentales et au FMI. 2.
Qu'elle avait tout tenté pour chercher une solution négociée. Faux
également: on sait maintenant qu'il n'y a jamais eu de négociation à
Rambouillet, seulement une comédie pour justifier une guerre déjà
décidée.
3. Que c'était une guerre propre. Faux encore: 2000 civils yougoslaves
tués,
d'innombrables usines et infrastructures détruites, plus l'usage
d'armes
interdites et criminelles: bombes à fragmentation, munitions à
uranium
A présent, le reste de la version officielle s'effondre aussi. On
nous
avait dit: "Les problèmes du Kosovo proviennent de Milosevic." Cela ne
va
guère mieux avec Kostunica et un gouvernement soumis à l'Ouest!
On nous disait qu'il fallait intervenir pour arrêter un génocide
serbe et
établir un Kosovo multiethnique. Mais le général allemand Heinz Loquai
a
démontré que le prétendu document "Plan Fer-à-cheval" présenté par le
ministre allemand Scharping était un faux, que le génocide était un
médiamensonge et il vient de qualifier la guerre d' "injustifiée",
accusant
l'Otan d'avoir provoqué deux catastrophes humanitaires: un exode
massif des
Albanais, puis un autre des Serbes. Et le général Michaël Rose, qui
commandait les forces ONU en Bosnie, reproche à l'Otan "d'avoir
introduit
une culture de violence".
Enfin, pour tenter d'excuser l'actuel nettoyage ethnique au Kosovo,
les
supporters de l'Otan et de l'UCK ont prétendu qu'il s'agissait de
"vengeances pour ce que les Serbes avaient fait". Et maintenant, en
Macédoine, où il ne s'est rien passé, sous quel prétexte justifier
l'agression de l'UCK? Il est temps de reconnaître la seule explication
possible: l'UCK vise à établir un Etat ethniquement pur et ne peut
réaliser
ce programme que par l'escalade de la haine et par le terrorisme.
4. Washington joue-t-elle double jeu?
Les Etats-Unis feignent de s'indigner des violences actuelles de
l'UCK. Mais
on doit faire remarquer plusieurs choses 1. Ils n'ont pas levé le
petit
doigt lorsque l'UCK est sortie du Kosovo pour attaquer la région de
Presevo
en Serbie centrale. Pire: l'infiltration s'est produite à partir de la
zone
US d'occupation du Kosovo. 2. Washington et l'Otan prétendent
aujourd'hui
"essayer d'arrêter le flux des armes et des combattants vers la Serbie
du
Sud et vers la Macédoine" .
Mais quiconque se rend au Kosovo peut observer des barrages et
contrôles de
la KFOR tous les cinq kilomètres. Seulement, cette même KFOR travaille
avec
des interprètes et autres personnels issus de l'UCK. Qu'elle a
d'ailleurs
transformée en très officiel "Corps de Protection du Kosovo". Bref,
qui ne
cherche pas les armes de l'UCK, ne les trouvera pas.
D'ailleurs, le major Jim Marshall, porte-parole de la KFOR US, a
déclaré le
6 mars: "Nous avons identifié entre 75 et 150 rebelles à Tanusevci
(Macédoine), nous les avons entrer et sortir du Kosovo, et se
débarrasser de
leurs équipements et de leurs armes avant de passer la frontière."
Petite
question stupide: qu'est-ce qui vous empêchait de les arrêter? 45.000
soldats Otan occupent le Kosovo et ne peuvent arrêter 150 terroristes?
5. L'UCK déclenchera-t-elle une nouvelle guerre?
Que va-t-il arriver? Ayant joué sur plusieurs tableaux, les Etats-Unis
peuvent se retrouver coincés. D'un côté, ils continuent d'utiliser
l'UCK
pour obtenir davantage de concessions en Serbie: la privatisation
totale et
l'élimination du principal parti d'opposition, le SPS (en envoyant son
président à leur tribunal de La Haye). Mais, de l'autre côté, s'ils
laissent
l'UCK aller trop loin, ils se mettront à dos des alliés précieux: le
gouvernement macédonien et la Grèce, également menacée par les
revendications de l'UCK. Et aussi Kostunica qui ne peut présenter à
son
opinion aucun bilan positif sur le Kosovo, au contraire.
Mais si Washington lâchait l'UCK et renversait ses alliances, il se
pourrait que son allié (en réalité: rival) allemand se mettrait de
nouveau à
soutenir clandestinement l'UCK. Laquelle a donc intérêt à pousser plus
loin
ses provocations.
Renverser ses alliances? On a déjà tout vu, dans ce style, de la part
des
Etats-Unis, par exemple entre Iran, Irak et Syrie. Mais leur but est
de
s'assurer dans les Balkans un Etat "porte-avions" comme Israël au
Moyen-Orient. Pour ce faire, le choix n° 1 reste un Etat fantoche
albanais
qui devrait tout à Washington. Seulement, les puissances européennes
refusent une modification des frontières dans les Balkans. Celle-ci
provoquerait de nouvelles guerres et déstabiliserait les projets de
"corridors" décrits plus haut.
Une chose est sûre: l'intervention de l'Otan, pour des intérêts
cachés, n'a
pas amené et n'amènera pas la paix.
La version complète de cet article (comportant aussi les points
suivants:
6. Que fera l'Otan face aux combats? 7. Kostunica pris au piège?) est
consultable sur le site http://www.lai-aib.org/balkans
PHOTO 1:
La route du pétrole et du gaz de l'ex-URSS passe par la Macédoine et
la
Yougoslavie. C'est pourquoi les grandes puissances ont fait la guerre
afin
de contrôler Belgrade. (carte publiée dans le livre Monopoly, de
Michel
Collon, page 120).
PHOTO 2:
Le programme de l'UCK, c'est la "Grande Albanie" sur base ethnique
(carte
publiée dans le livre Monopoly, de Michel Collon, page 69).
---
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Per la devastazione dei monumenti della cultura buddhista in Afghanistan
<<esultano anche i ribelli della Cecenia. Yusuf Ibrahim, esponente del
movimento secessionista ceceno e direttore dell'agenzia di stampa
Kavkaz-Tsentr, ha pubblicato un articolo intitolato "Il mondo pagano è
contrariato". Nel testo si legge che la "cosiddetta comunità
internazionale, identificata con l'alleanza infedele dei
giudei-cristiani,
ha alzato un gran polverone riguardo alla decisione di distruggere gli
idoli pagani adottata dalla leadership dell'Emirato islamico
dell'Afghanistan". Secondo Ibrahim, se "l'alleanza infedele accusa di
vandalismo gli afghani, che invece non fanno altro che mettere in
pratica un principio elementare della Sharia (legge islamica, ndr), ciò
significa che agli occhi degli occidentali anche il Profeta Maometto,
la
cui prima iniziativa fu quella di distruggere gli idoli e l'idolatria,
va
considerato un 'vandalo' e un 'nemico'". "Invece di lamentarsi in
maniera
ipocrita e senza vergogna della distruzione degli idoli", sostiene il
leader ceceno, "la comunità degli infedeli farebbe bene a non benedire
la crociata della gang russa contro i musulmani della repubblica cecena
di Ichkeria". I ribelli ceceni sostengono il regime di Kabul perché è
l'unico ad aver riconosciuto la loro repubblica che ha ambasciate e
consolati a Kandahar e a Kabul, e anche perché rafforza le loro fila
con
il regolare invio di mujaheddin.>>
(Sergio Trippodo su "Il Manifesto" del 4/3/2001)
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"Il Manifesto" 04 Marzo 2001:
BOSNIA: Liberate 177 schiave prostitute
Con un'operazione congiunta di polizia bosniaca, autorità per
l'immigrazione, poliziotti delle Nazioni unite e forze di pace della
Nato
(Sfor) sono state liberate ieri notte 177 donne costrette a
prostituirsi in
locali di tutta la Bosnia e trattenute contro la loro volontà in
condizioni
di semischiavitù. Ne ha dato notizia un comunicato della missione Onu.
Le ragazze provenivano, oltre che dalla ex Jugoslavia, dalla Romania,
dalla Moldova, dall'Ucraina e dalla Russia. Le straniere sono state
affidate alla missione di polizia dell'Onu, presumibilmente per essere
rimpatriate. Negli ultimi due anni, sono 400 le donne tolte dal giro
della
prostituzione in Bosnia.
MOLDOVA
Leader Pc candidato presidente
Dopo la vittoria schiacciante ottenuta nelle elezioni parlamentari
della
settimana scorsa, il Partito comunista di Moldova ha proclamato ieri la
candidatura alla presidenza del proprio leader, Vladimir Voronin: il
quale, data la composizione del parlamento che dovrà eleggere il
presidente in sessione plenaria, ha la quasi certezza di essere eletto.
La decisione, come riferisce l'agenzia di informazione russa Interfax,
è
stata adottata dalla sessione plenaria del Comitato centrale del
partito.
Nel commentare la propria candidatura, Voronin (che è etnicamente
russo, come una parte non piccola della popolazione moldava, anche se
non ha ruolo nella secessione in atto da anni nei territori della
Transdnestria) ha escluso qualsiasi intenzione di "stabilire il
monopolio
del partito unico", ed ha assicurato che "la formazione del nuovo
governo sarà basata sulla professionialità, e non sulla affiliazione
politica".
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Dini accusa "i manovali della Cia"
"Manovali della Cia". E' un atto di accusa senza precedenti quello del
ministro degli esteri Lamberto Dini. Un atto di accusa che non solo
colpisce i giornalisti di Repubblica Carlo Bonini e Giuseppe D'Avanzo,
che hanno realizzato l'inchiesta sull'affare Telecom-Serbia. Al di là
delle
pesanti insinuazioni sul lavoro giornalistico, le parole di Dini sono
infatti
una denuncia dell'ingerenza della Cia nella politica italiana e della
prepotenza degli Stati uniti nell'ambito dell'Alleanza atlantica.
"L'inchiesta non è il lavoro di immaginazione di due giornalisti che
hanno ricevuto i pezzi di carta da qualche parte", dice Dini alla
commissione esteri del senato. Pronta la replica del quotidiano, che ha
dato mandato ai suoi legali di intraprendere un'azione nei confronti
del
ministro.
Tuttavia l'intervento di Dini ha come obiettivo gli Stati uniti, prima
ancora di Repubblica. Secondo il titolare della Farnesina c'è infatti
un
legame tra i veleni sull'affare Telecom-Serbia e la politica italiana
nei
Balcani che, dice, "non è mai stata apprezzata dai manovali della Cia,
che operavano a Roma facendo propaganda contro il mio ministero. Ebbi
a lamentarmene con Madaleine Albright che negò, ma sappiamo che era
così".
Precedentemente, rispondendo alle interrogazioni alla camera, Dini
aveva smentito l'intenzione di aiutare economicamente il regime di
Milosevic e il coinvolgimento della Farnesina della transazione. Dalle
insinuazioni di Dini sulla Cia affiora però un retroscena di scontro
tra
interessi economici e geo-politici nella ricostruzione dell'area dei
Balcani.
"Il Manifesto" 01 Marzo 2001
L'ira di Lambertow
Il ministro degli esteri accusa: l'inchiesta su Telecom-Serbia è
manovrata dalla Cia
COSIMO ROSSI
" Manovali della Cia" che operano contro l'azione diplomatica del
governo itliano. Giornalisti di Repubblica che in sostanza si prestano
a
far loro da megafoni. Più che una risposta è una requisitoria quella
pronunciata dal ministro degli esteri Lamberto Dini nel corso
dell'audizione in commissione esteri del senato sull'affare
Telecom-Serbia e sui rapporti con gli Stati uniti. Una requisitoria che
chiama in causa tre ordini di questioni: le insinuazioni sull'inchiesta
pilotata, i rapporti con gli Usa, l'affare Telecom nel quadro degli
interessi nei Balcani.
Il ministro accusa esplicitamente l'inchiesta di Carlo Bonini e
Giuseppe
D'Avanzo: "Le ragioni non le conosciamo - dice - Certo non è il lavoro
di
immaginazione di due giornalisti che hanno ricevuto i pezzi di carta da
qualche parte, perché nessun giornalista può pensare di ricostruire una
vicenda così complessa". Pronta la replica del quotidiano diretto da
Ezio
Mauro e dei due cronisti, che hanno "dato incarico ai legali di avviare
nei
confronti del ministro le opportune azioni legali".
Ma il quadro in cui Dini colloca le presunte rivelazioni a Repubblica è
più
complicato. "Probabilmente - riflette il ministro - questa inchiesta è
nata in opposizione alla nostra politica nei Balcani, che non era
apprezzata dai manovali della Cia che operano a Roma e di cui abbiamo
i nomi". Un avvertimento, dunque: per dire che la Farnesina ha ancora
frecce al suo arco. E suffragato da un precedente, dato che Dini
ricorda:
"Ebbi a lamentarmene con il segretario di stato americano (Madaleine
Albright, ndr.) che negò, ma noi sappiamo che era così".
Questo per rivendicare che "non si può difendere l'interesse nazionale
accogliendo sempre le posizioni di un altro paese, anche se è il più
grande: siamo amici e con gli amici discutiamo". Parole che piacciono
al
presidente della commissione esteri Giangiacomo Migone (Ds), secondo
cui "il rapporto di lealtà in un'alleanza non comporta che si debba
essere sempre d'accordo, comporta invece delle rivendicazioni, ad
esempio sul metodo della collegialità delle decisioni politiche o della
scelta degli obiettivi".
Venendo così all'affare Telecom-Serbia e alle rivelazioni connesse, le
sfaccettature della vicenda si moltiplicano. E con esse gli
interrogativi.
Che riguardano in sostanza due aspetti: quello economico e quello
politico.
Le parole pronunciate da Dini al senato sono infatti un salto di
qualità
rispetto a quanto affermato dallo stesso ministro in mattinata alla
camera. Rispondendo alle interrogazioni, Dini aveva in primo luogo
smentito che dietro l'affare ci fosse l'intenzione di fornire "una
boccata
di ossigeno al regime di Milosevic". Il ministro aveva però fatto
capire
che la Farnesina non era all'oscuro, benché non seguisse "direttamente"
la transazione. Nei corridoi parlamentari c'è intanto chi osserva come
alla Farnesina non ci fosse solo il ministro in persona che può aver
avuto una parte in commedia nella transazione. Comunque, concludeva
Dini alla camera, "ben venga l'inchiesta della magistratura".
E così sarà, dato che sia la procura di Torino che quella di Belgrado
hanno aperto un fascicolo. Ma se le eventuali illegalità riguardano
comunque la magistratura, le allusioni di Dini sulla Cia aiutano invece
a
rivelare il possibile scenario politico in cui si collocano l'affare
Telecom-Serbia e i veleni che esala.
La premessa accertata è che gli Stati uniti vedevano come il fumo negli
occhi la politica italiana nei Balcani. E con questo, nota un esperto
di
casa ds, "si sfata anche un'idea caricaturale del ruolo dell'Italia nel
conflitto. C'erano due poli, quello della partecipazione e quello del
rientro al più presto nella legalità attraverso il G8 e il
coinvolgimento
della Russia". Tradotto: c'erano l'ansia di accreditamento presso la
Nato
di D'Alema e la diplomazia ostinata di Dini.
Tutti, comunque, si sentono di escludere l'ipotesi che gli eventuali
veleni sparsi sul caso Telecom-Serbia siano una vendetta postuma degli
Stati uniti nei confronti di Dini o dell'Italia. Chi ha praticato le
sedi
diplomatiche indica piuttosto gli "interessi commerciali".
L'affare Telecom, riflette chi ha ascoltato Dini ieri, "rientrava anche
in
una politica di condizionamento democratico di Milosevic". Del resto,
ricordava lo stesso Dini alla camera, anche la francese Alcatel e la
tedesca Siemens erano in lizza. L'Italia però è entrata nei Balcani con
tutti e due i piedi: Telecom, come Fiat e tanti altri.
Ma adesso la grande torta da affettare nei Balcani è quella della
ricostruzione: un affare da migliaia di miliardi. Una partita dove da
un
lato c'è l'Europa che lavora per l'allargamento dell'Unione e la
penetrazione commerciale, dall'altro ci sono le mire statunitensi sul
classico business della ricostruzione. Un partita in cui gli aerei Nato
hanno già fatto la loro parte, dato che - come ricorda Ramon Mantovani
del Prc - "avevano come obiettivo prioritario il sistema di
telecomunicazioni" (e chissà che anche per questo l'Italia non gradisse
il metodo tutto statunitense di selezione degli obiettivi). Che dunque
in
questo quadro ci sia un'ostilità nei confronti dell'Italia al limite
del
tentativo di delegittimazione non è da escludere. Tanto più che, come
osserva un fonte informata sulle prassi di oltreoceano, "non è che un
agente della Cia avverte Collin Powell prima di passare informazioni,
gli
agenti rispondono a tanti poteri".
"Il Manifesto" 01 Marzo 2001
Telekom serba, terra di conquista
C'è una drammatica vicenda industriale dietro l'investimento italiano e
greco nella
telefonia di Belgrado
GUGLIELMO RAGOZZINO
La controversia sulla Telekom di Serbia e sull'acquisto di una
importante
partecipazione da parte della Telecom Italia è precipitata in una
contesa politica, come spesso avviene in Italia, dai tempi gloriosi di
Antelope Cobbler. I protagonisti sono i soliti: ministri, servizi
segreti,
tangentisti, malavita. La discussione alla camera dei deputati non è
servita a offrire altri elementi di qualche valore. Le ricostruzioni di
Repubblica negli articoli di Carlo Bonini e Giuseppe D'Avanzo, a metà
febbraio, hanno fatto testo e sono stati ripresi e citati nel corso
della
discussione alla Camera dai deputati dell'opposizione, che però hanno
rimandato ogni tentativo di conoscenza dei fatti a una futura
Commissione d'inchiesta. Commissione che dovrebbere vertere su di un
punto unico: chi ha preso tangenti e tangentine che hanno
accompagnato il pagamento principale alla Telekom serba?
Invece di prendere atto di una tale scarsa capacità di analisi, e
provare
a correggerla, il ministro degli esteri Lamberto Dini se l'è presa
molto,
al punto di attribuire alla Cia l'insieme delle rivelazioni
dell'inchiesta,
ottenendo l'insolito risultato di regalare all'inchiesta giornalistica
la
patente di verosimiglianza e all'opposizione l'opportunità di qualche
fastidioso autocompiacimento.
In questo ingorgo politico spionistico diplomatico finirà probabilmente
travolta la questione vera: l'investimento di Telecom Italia e di Ote
greca in Serbia. E si tratta di una questione quasi irrilevante per i
livelli
di attenzione italiani, di una questione mediocre per quelli
dell'economia greca, ma di una questione centrale per Belgrado. Nel
corso degli ultimi cinque anni Telecom Italia ha cambiato di nome, da
Stet che era, si è fusa con se stessa, si è divisa dai telefonini, ha
venduto le pagine gialle per poi ricomprarle, ha cambiato quattro volte
gruppo dirigente, (Tommasi-Rossignolo-Bernabè-Colaninno) ha
quadruplicato di valore, è stata privatizzata, ha dato forma a un
nucleo
duro di cariatidi bancarie e finanziarie e infine è stata giustamente
scalata da uno ben deciso. Mentre cadeva il monopolio di fatto e anche
quello naturale, Telecom Italia cercava entrate laterali in settori
contigui e scorrerie all'estero; esattamente come gli altri operatori
in
tutta Europa. Accordi, fusioni, impegni in ogni paese dove è possibile
arrivare e corsa coloniale verso i paesi meno dotati di attrezzature
telefoniche, come l'America latina o l'Africa o l'Europa dell'est. E
così in
Argentina Telecom Italia e Telefonica spagnola si sono spartite il
paese
in due (e la città di Buenos Aires) assicurandosi metà rete.
In piccolo il caso della Ote compagnia pubblica greca dei telefoni è
assai simile e tenta di sfuggire all'assedio da parte delle Telecom
maggiori allargando l'attività in Romania o appunto in Serbia.
La Serbia nella prima metà degli anni novanta ha deciso a sua volta di
privatizzare; ma se vi erano in Italia e probabilmente in Grecia molti
strati sociali e politici che contrastavano e contrastano, per quanto è
possibile, questa deriva, in Serbia le difficoltà per i privatizzatori,
capeggiati da Slobo Milosevich, devono essere state assai più forti,
anche per la tradizione autogestionaria del paese. Un intero partito,
lo
Jul, a volte indicato sommariamente come il partito personale di Mira
Markovich, moglie di Milosevich, capo del Partito socialista serbo, ha
in
sostanza avuto il compito di rappresentare gli interessi dei dirigenti
delle imprese e delle attività pubbliche in via di privatizzazione. Al
momento di stabilire chi ha comprato e chi ha venduto, chi avesse la
possibilità di mettere il veto e chi sia stato pagato per non farlo,
occorrerà riflettere su tutto questo. E tenere conto di una stranezza
nel
mondo variegato delle tangenti. Quelle che nella ricostruzione fornita
da
Repubblica appaiono come tangenti e subtangenti, sono
percentualmente identiche sul lato greco e su quello italiano dei
pagamenti; e questo farebbe pensare a compensi richiesti da chi vende
e non a quattrini per un intermediario dei compratori pagato due volte.
Ma si può anche pensare che approfittando di un intervallo tra due
periodi di sanzioni e embarghi, presumibilmente breve - e questo
Miloseviuh lo sapeva più di chiunque altro - i serbi incercassero di
tenere quattrini all'estero per avere fondi per gli usi pubblici o
privati,
militari o finanziari; chiunque avesse l'autorità di farlo. Certo c'è
quel
mattacchione di Milosevich che indica "quei mafiosi degli italiani"
come i
destinatari finali delle tangenti, ma non è necessario dargli retta.
Poi ci sono i serbi. Gli operai guadagnavano quando la Telekom era
loro,
sui 200 marchi al mese. Pochissimo certo, ma molto di più - più del
doppio - di quanto prendano ora, dopo che la Telekom è stata
modernizzata, venduta agli italiani (29%) e ai greci (20%) e poi
bombardata dagli stessi che l'avevano comprata due anni prima. Sì,
perché anche questa è una bella storia che potrebbe essere presa a
esempio da chi volesse spiegare la periodica autodistruzione che il
capitale realizza per aumentare il proprio tasso di profitto. E inoltre
da
quattro mesi gli stipendi non sono pagati e così i lavoratori
scioperano,
con manifestazioni. Italiani e Greci non sono popolari alla Telekom
serba.
"Il Manifesto" 03 Marzo 2001
Telekom Serbia, ancora sciopero?
I lavoratori chiedono aumenti salariali. E temono un "terzo
concorrente"
TOMMASO DI FRANCESCO
Ultimissime dalla vicenda Telekom-Serbia. I lavoratori dell'azienda
multinazionale che il 24 febbraio scorso avevano deciso di "congelare"
il
loro sciopero per dieci giorni, potrebbero tornare la prossima
settimana
in lotta, già a partire da mercoledì prossimo. Se, come promesso dal
nuovo governo serbo, i problemi in questo periodo non saranno risolti.
I belgradesi dunque, forse, li vedranno ancora una volta sfilare e
distribuire volantini. Nella loro piattaforma ufficiale chiedono con
forza
un aumento salariale del 100% e la costituzione del nuovo consiglio
d'amministrazione. Il loro salario medio è di circa 5.000 dinari (più
2.000 dinari per il pranzo) - dunque circa 7.000 dinari al mese, 230
marchi tedeschi (il tasso di cambio è da novembre fisso: 1 Dm=30
Dinari).
Gli impiegati laureati nell'azienda hanno il salario di circa 10.000
dinari
(più 2.000 per il pranzo) - in totale circa 400 Dm. I pagamenti - ci
dicono i lavoratori che abbiamo ascoltato - sono abbastanza regolari:
metà dello stipendio il 1 del mese, la seconda metà il 15, ed il pranzo
il
7 di ogni mese.
Naturalmente non ci sono solo questioni salariali (questi salari sono
bassissimi, ma quelli degli altri lavoratori sono da fame). Dietro la
voce
salariale non nascondono infatti le preoccupazioni per la stabilità del
posto di lavoro, sia per la gestione italiana e greca di questa
privatizzazione, ma soprattutto dopo le rivelazioni sull'"affare"
politico
internazionale che starebbe dietro la privatizzazione della telefonia
serba (del resto lo stesso sistema "segreto" utilizzato per tutte le
privatizzazioni a Est). Così, a mezza bocca, quelli che siamo riusciti
a
sentire direttamente parlano anche del timore che il governo,
attraverso
una proposta di legge del ministro delle telecomunicazioni Boris Tadic,
possa chiedere la costituzione di un nuovo polo di telefonia, il famoso
"terzo concorrente". In buona sostanza il governo, per prendere le
distanze dalla gestione della telefonia nel tempo di Milosevic, vuole
agevolare la presenza di un nuovo interlocutore. Si parla di interessi
tedeschi (che non sia servita anche a questo la vicenda delle
"rivelazioni"?).
Del resto le loro preoccupazioni sulla stabilità del posto di lavoro
sono
confermate da troppe voci. A Roma, quando abbiamo incontrato il nuovo
presidente del Parlamento, Dragoliub Micunovic, si è detto preoccupato
che tanto rumore alla fine non spingesse la Telekom a non mantenere i
propri impegni. Il presidente Colaninno non a caso decide di correre a
Belgrado. E che un terzo concorrente potrebbe insidiare le posizioni
della Telekom-Serbia è dato anche dai voraci appetiti che la telefonia
sollecita nei Balcani - dove, fatto surreale, proprio il livello
violento di
non-comunicazione tra individui e popoli ha contribuito alla
devastazione della guerra. Ma gli affari stanno tutti lì: così è andato
per
gli interessi tedeschi, della Siemens e della Telekom internazionale
nella telefonia dell'alleata Croazia, così è stato per i
favoreggiamenti
espliciti dell'ex Amministratore Onu del Kosovo, il francese Bernard
Kouchner, che ha facilitato, a dir poco, l'ingresso nella regione
martoriata dell'Alcatel, leader francese della telefonia mobile.
Surreale come la considerazione (del nostro Guglielmo Ragozzino su il
manifesto di venerdì 1 marzo) che - come da manuale, nell'intento del
capitale di avviare la propria periodica autodistruzione - è accaduto
che
i paesi che avevano investito nella telefonia di Belgrado siano stati
gli
stessi che hanno approvato, solo due anni dopo, i bombardamenti
"umanitari" sugli stabilimenti privatizzati (e sulle case dei
lavoratori).
---
Questa lista e' provvisoriamente curata da componenti
dell'ex Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'",
oggi "Comitato Promotore dell'Assemblea Antimperialista".
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opinioni delle realta' che compongono questa struttura, ma
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"Nel vostro paese succede qualcosa... Il pericolo principale viene
dall'Albania. Attenti a cio' che vi dico! Di li' puo' venire il peggio.
(...) Mi sorprende che voi jugoslavi non riusciate a capire. Lo sapete
che l'unica frontiera aperta in Europa e' quella tra l'Albania e la
Jugoslavia? E' una pazzia!... Fra due Stati con rapporti bilaterali tra
i peggiori su tutto il continente, si circola da un territorio all'altro
come se non ci fosse nessuna frontiera. (...) Se non lo sono gia', i
vostri nazionalismi possono essere manipolati, provocati, studiati fino
a spezzarvi. Un paese piu' piccolo, l'Albania, gia' sta approfittando di
questa occasione e, temo, in senso nefasto per voi. Che dire, poi, delle
grandi potenze che ficcano il naso dappertutto... Ho sentito anche di
certi calcoli che possono significare una spartizione della Jugoslavia a
meta'..."
Qualche mese piu' tardi, nell'estate del 1975, da Verrier, dove abitava
Malraux, ci hanno chiamato per andare a prendere il manoscritto che lo
scrittore aveva preparato come regalo per la Biblioteca Nazionale di
Belgrado. Sono arrivato a casa sua con il libro "Gli affreschi bizantini
in Jugoslavia". A caso ha aperto il libro alla pagina con il ritratto di
re Milutin, fondatore di Gracanica, ed ha esclamato: "Questo e' il
Trecento!", ed ha chiesto di mostrargli sulla cartina, nel libro, dove
si trova il monastero. Quando gli ho detto che si trova a Campo dei
Merli ha voluto che gli ripetessi il nome originale (Kosovo) e ad un
tratto, come scosso da qualcosa, ha esclamato: "E' gia' Albania!
Vedrete, ve l'assicuro!", ed ha continuato non badando al mio stupore.
(...) "Dovete aprire gli occhi dinanzi alla tragedia che si avvicina...
Il Kosovo non e' solo il paese della vostra storia, esiste nel cuore
della vostra cultura e la cultura, quando si tratta del valore piu' alto
che hai, non e' mai passato..."
(Testimonianza di Zivorad Stojkovic, su: "Rivista di Studi Slavi",
Parigi 1984)
---
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ANTIWAR, Thursday, March 8, 2001
Balkan Express
by Nebojsa Malic
Antiwar.com
The Fourth Balkan War
On Tuesday night it seemed as if the Albanian militants
who invaded the
Macedonian border village of Tanusevci [Tanushevtsy] were
retreating,
unhindered, into Kosovo after Monday's pitched battle with
Macedonian
forces. Despite the fierce fighting, government forces did
not manage to
dislodge the militants, who were well-armed, even better
positioned, and
protected by minefields. Three Macedonian soldiers were
killed during
the operation - two hit landmines and bled to death, as
Albanians shot
at KFOR helicopters that tried to evacuate them, while one
was killed by
sniper fire. Parallel to NATO's statements that the
militants were
supposedly retreating, the government in Skopje said the
insurgency was
far from over. The army detected traces of militants that
suggested
other villages in the area might have been affected. Prior
experience
indicates that this is not the last Macedonians have seen
of the
"National Liberation Army," or the last attempt of
militant Albanians to
carve out their desired Balkan empire.
ONE, TWO, THREE
Early in the 20th century, the continued Ottoman
occupation of Balkan
lands was of great concern to those nations that spent the
prior century
struggling for their freedom. In 1912, they formed a
coalition and
attacked the Turks in what became known as the First
Balkan War, driving
them almost all the way back to the Bosporus before
Austria-Hungary
intervened to stop the Turkish defeat. The great powers
then dictated
the terms of peace, creating Albania as a state and
limiting the
territorial gains of Serbia and Greece. Bulgaria, unhappy
with its share
of the spoils, attacked Serbia in 1913. Other allies
joined Serbia and
defeated Bulgaria in the Second Balkan War, which gave the
Turks a
chance to recapture some territory and cut Bulgaria off
from the Aegean.
Events of the 1990s could justifiably be called the Third
Balkan War -
as events from 1991 to 1995 represented a continuum that
ended with the
Dayton Agreement, once again a solution forced upon the
combatants by
the world powers. Given that the fighting in Kosovo, which
started in
1998, stopped only under a temporary armistice between
NATO and
Yugoslavia in June 1999, we might as well face the stark
reality that we
are in the middle of the Fourth Balkan War. The stakes are
as high this
time as they were ninety years ago, or ten years ago, and
the
bloodletting may have just begun.
CAUSES OF WAR
At the heart of this Fourth War is the Albanian drive for
separation,
not only from Serbia but from Macedonia, Greece and even
Montenegro.
Whether this separation serves the purpose of a "Greater
Albania," or a
"Greater Kosovo" seems immaterial. The program of Greater
Albania is,
after all, advocated by Kosovo Albanians more than any
others, and the
future capital of this "country" is supposed to be in
Pristina, not
Tirana. Albania proper may be on the periphery of events
right now, and
could even express public criticism in order to deflect
bad press, but
there is little doubt it would join a Greater Kosovo if
that monstrous
creation ever came into being.
PATTERNS OF BEHAVIOR
From what little is known of them, it seems the Albanian
militants in
Macedonia have the same modus operandi as those in
southern Serbia, even
the KLA in Kosovo. It seizes and holds a village or
multiple villages,
provoking an armed response. At the same time, it rants
and raves to the
international press about the horrible "repression"
Albanians are
subjected to. Once attacked by government forces, the
insurgents fight
hard, then withdraw, taking or ordering many civilians
along. These
"refugees" are then used to bolster the militants' claim
of "genocide"
now pursued by the government that have until then merely
"repressed"
them. Of course, the militants declare their absolute
commitment to a
peaceful solution, which invariably entails the de facto
separation of
the territories they claim, and its placement under
international
protectorate or armed occupation. This "peace process"
should be
"mediated" by an external broker, preferably NATO or the
US. This was
the case at Rambouillet in early 1999, and the Albanians
claiming
Presevo valley in southern Serbia are demanding it be the
case again. If
the pattern holds, Albanians from Macedonia are likely to
make a similar
demand in a month or so. All along, however, these
militants will refuse
to disarm, retreat or disband, claiming their existence is
necessary to
"protect and defend" their people. They are, of course,
open to the
possibility of "demilitarization" by submitting to NATO
command and
getting on the payroll, as the "reformed" KLA did by
transforming into
the KPC.
EASY PICKINGS
Another mark of Albanian militants is that their attacks
usually follow
the path of least resistance. If fought decisively they
will retreat and
regroup, but never quit. At this point, Macedonia and
Yugoslavia are
both theoretically strong enough to deal with the
militants. However,
they are hobbled by NATO's insistence on restraint and, in
come cases,
indirect support for the militants. In Yugoslavia's case,
the lingering
effect of the conflict with Kosovo militants has left a
bad taste in
Belgrade's mouth - not to mention depleted uranium marks -
and seriously
undermined the new government's will to fight. Barred from
resolving the
issue themselves, they demand of NATO to intervene on
their behalf. The
logic of this is most peculiar, especially in the case of
Yugoslavia,
officially still the enemy of NATO in Kosovo. For if
Yugoslavia were not
considered an enemy, there would be no need for KFOR's
continued
occupation.
Both Macedonia and Yugoslavia have other problems, which
further weakens
their capability for self-defense. Macedonia has to find a
way to act
without alienating a large Albanian population, whose
representatives
are part of the ruling coalition government. The issue of
its official
name and southern border, which was about to be resolved
with Greece,
was postponed due to the Albanian attack, and represents a
permanent
strategic liability.
Yugoslavia also has to deal with a potentially fatal issue
of
Montenegrin secessionism, running more rampant as the
country weakens.
The cobbled-together government of Serbia is very
politically unstable
and often contradicting itself. As if that weren't enough,
the US-funded
War Crimes Tribunal continues to blackmail and pressure
Belgrade on the
issue of its former leaders, indicted for alleged (and yet
unproven) war
crimes as a boost to NATO's position during the 1999 war.
This
relentless pressure also magnifies the scope of new
Albanian claims of
"repression and genocide," propaganda which defies
countermeasures in a
US/NATO-dominated media world. Even Macedonia has to be
sensitive to
these accusations, because Balkans mud does not come off
easily.
LOCAL INTEREST
The surrounding countries are also interested in the
progress and
outcome of the conflict. In the west, Croatia hopes the
region would
calm down but also secretly hopes Serbia would be further
weakened and
eliminated as a rival. Croat and Muslim ethnic interests
in Bosnia are
also watching, hoping that Serbia's defeat could open the
possibility of
"revising" the Dayton treaty by taking out the Serbs
within Bosnia's
boundaries. In the most moderate scenario, the Serbs would
be
assimilated into a unitary state. In some less amicable
plans, they
would meet the fate of Croatian Serbs at the end of the
Third War.
In the north, there is a growing possibility that Serbia's
province of
Vojvodina might split off if Albanians have their way. A
sizable
Hungarian population there could likely advocate
annexation by Hungary.
Bulgaria could also hope to increase its territory, by
marching into
what's left of Macedonia after the Albanians are done.
Some fear that
Bulgaria's offer to send troops to help fight the
Albanians might be the
first act of just such a move. Moreover, a week ago
Bulgaria's president
signed a treaty with NATO giving its troops free access to
all of
Bulgaria.
Greece has plenty of reasons to worry, as Albanian
aspirations include
some of its territory as well. If Albanians are allowed to
expand and
grow stronger, it may be just a matter of time before
Greece is "asked"
by its NATO allies to relinquish the so-called "Chameria"
region, "in
the interest of regional stability," of course.
THE GREAT POWERS
A common thing to all four Balkan Wars has been the
presence of a
"shadow participant" - the great power(s). In the First
and Second, the
strongest force was Austria-Hungary, backed by Germany. In
the Third and
Fourth, without a doubt, that force is the United States,
through NATO.
Why? United States' motivation is an area that deserves a
column - and
volumes of books - in its own right. But it is more than
anything else,
"realist". It seeks the greatest tangible gains at the
lowest cost.
American involvement in Bosnia, according to Ambassador
Richard
Holbrooke, reasserted US leadership in Europe. This
purpose was again
served in Kosovo, when the US dragooned its European
allies into
launching a war against Yugoslavia in violation of the
entire body of
international law. Even though the war barely achieved its
publicized
objectives, it was far more successful at revamping NATO
as the tool of
US domination in Europe and elevating it above the UN as
the supreme
arbiter of conflicts in the "Atlantic" sphere of
influence, wherever it
might reach.
Some politicians in Yugoslavia and Macedonia live under
the illusion
that NATO fought the Kosovo war in the name of democracy,
human rights
and international law. This assumption has tremendous
potential to prove
fatal to both countries. The US (and hence NATO) could
care less about
the first two, save to use them as propaganda slogans,
while they
brazenly violated the third. If power is America's
foremost goal, why
would it possibly risk aiding the powerless FRY and
Macedonia at the
expense of Albanian militants its special forces and
contractors had
trained and equipped, and on whose behalf its bombers went
to war?
Last, but not least, the United States and its allies
enjoy domination
in the media theater, thanks to which they can
effortlessly manipulate
propaganda and perceptions in favor of their allies. Thus
a Reuters
reporter can write an absolutely irrational statement that
NATO is
"worried the gunmen, emboldened by the success or an armed
struggle in
Kosovo, might extend it to Macedonia" (Reuters, March 6),
while leaving
out that the "gunmen" owe the success of their "armed
struggle in
Kosovo" squarely to the Alliance's bombing spree against
everything that
moved in Serbia, so that NATO's concern stems from either
idiocy or
hypocrisy.
WORDS AND DEEDS
Manipulation of facts is a tremendously understated
weapon. Hypocrisy is
another. The US is officially striving for stability in
the region. And
indeed, it might be. A Greater Albania and an expanded
Bulgaria, both in
America's fold and leaning on Turkey as a staunch US ally,
would ensure
US domination over southern Europe for decades, and enable
the Empire to
push into central Asia, towards the vast oil and gas
fields of the
former Soviet Union. As for the public US commitment to
the integrity of
borders, the same policy espoused by the Bush I
administration never
stopped Ambassador Warren Zimmerman from doing his best to
encourage the
destruction of Yugoslavia by 1992. As Zimmerman himself
said to a
Croatian magazine in 1992, "nothing is forever." Respect
for borders and
sovereignty would imply respect for international law,
which the US and
NATO got to be immune from since their 1999 bombing war.
Hoping that the
Empire would actually favor ideological ends - protecting
democracies,
for example - over practical gains is, to put it mildly,
irrational.
Freed from any moral responsibility, the Empire would
sacrifice anyone
and anything - especially the people it has demonized for
so long - if
the result of that sacrifice was more power and more
money.
Hence, if the US could interfere in the Third Balkan War
to assert its
domination over Europe and help start the Fourth to cement
this
leadership, what makes anyone think it would abandon that
objective, or
the war that leads to it, midway through the fighting? Two
years after
the armistice, under a new leadership anxious to prove
itself in battle,
it might be time again to show the increasingly uppity
European vassals
who the real rulers of the known world are, and if the
Balkans is
secured in the process, why that would be splendid.
Just splendid.
---
Questa lista e' provvisoriamente curata da componenti
dell'ex Coordinamento Nazionale "La Jugoslavia Vivra'",
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Entrambi i movimenti sono stati appoggiati dagli USA. Gli estremisti
pan-albanesi si giovano dei volontari mujaheddin, i Taliban proteggono
Bin Laden. Entrambi sono largamente finanziati dai sauditi. Entrambi
distruggono il patrimonio culturale del loro paese: contro le statue del
Buddha in Afghanistan, contro i monasteri ortodossi in Kosmet.
DELIBERATE DESTRUCTION OF SERBIAN SHRINES IN KOSOVOMETOHIJA
NEW YORK, March 5 (Tanjug) Ethnic Albanian extremists continue
to
demolish Serbian shrines in KosovoMetohija, art historian Marina
BelovicHodge said at a lecture in St.Sava Othodox Church in New York.
According to her, out of 1300 important Serbian monuments in
KosovoMetohija
at least 100 have been completely demolished, while a great number have
been seriously damaged.
Marina BelovicHodge, a scholar from the National Gallery of the
United States, said that the NATO bombing of Yugoslavia seriously
damaged
the architecture and frescoes of Serbian churches, including Gracanica
monastery. The detonations ruined the walls of churches and monasteries
causing frescoes to separate from wall bases and gradually crumble to
pieces. If these frescoes, some of them dating as far back as the 13th
century, are not conserved on time, they will be lost forever, she said.
After the NATO bombing, a wave of unprecedented vandalism has
been
raging in the region. Ethnic Albaninan extremists are deliberately
demolishing all priceless Serbian shrines.
It is regrettable that UNESCO refuses to cooperate in
protecting
Srbian shrines in KosovoMetohija even after Yugoslav and U.S. experts
urged
it to help.
---
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>
> The Committee for National Solidarity
> Tolstojeva 34, Belgrade, YU
>
>
> Is it Time for Bush to Apologize for America's Arming of the Taliban
> and KLA?
>
> Why the Sudden Concern Over the Destruction of Religious Statues?
>
> By: Mary Mostert, Analyst, Banner of Liberty (bannerofliberty.com)
>
> March 2, 2001
>
> ``All officials, including the ministry of vice and virtue,
> have been given the go-ahead to destroy the statues,'' the
> Taliban's Information Minister Qadratullah Jamal said
> Thursday. ``The destruction work will be done by any means
> available to them.''
>
> ``All the statues all over the country will be destroyed,''
> he said.
>
> The statues mentioned in the article are statues of Buddha. One of
> them is 175 feet tall and one is 120 feet tall and they date back to
> the 3rd and 5th century AD. UNESCO Director General Koichiro Matsuura
> said of the planned destruction,
>
> ``In Afghanistan, they are destroying statues that the entire world
> considers to be masterpieces,'' UNESCO Director-General Koichiro
> Matsuura said. ``This iconoclastic determination shocks me.''
>
> Considering what we have seen in Kosovo from the Kosovo Liberation
> Army fundamentalist Muslims, who also were armed and supported by the
> United States, the European Union, NAT O and the United Nations along
> this line, why would Matsuura be shocked when the Taliban follows the
> KLA's lead?
>
> The Western press has largely ignored the desecration and destruction
> of Serbian Christian Churches in Kosovo by the KLA. So, the front page
> reports in the Washington Post and New York Times of the Taliban's
> desecration and destruction of Buddhist religious statues is a most
> welcome surprise.
>
> The KLA and the Taliban have a lot in common. Both are armed
> fundamentalist Muslim fanatics determined to destroy the people and
> the symbols of other religions and both were initially armed and
> trained by the United States. Both groups were called "freedom
> fighters" by the West and the weapons they are using to kill, main
> religious people and destroy religious artifacts are mostly those they
> have gotten from the United States..
>
> When the Soviet Union invaded Afghanistan to give aid to the Communist
> government, the United States provided Stinger missiles to the
> "freedom fighters" and taught them how to shoot down Soviet aircraft.
> By 1999 left over Stinger missiles were being deployed to hijack an
> Indian Airbus as the Taliban demanded release of some of its
> terrorists.
>
> The Taliban's supreme leader, Mullah Mohammed Omar, dismissed the
> West's concerns by saying:
>
> "We do not understand why everybody is so worried. All we
> are breaking are stones." A mullah is honored in the Muslim
> faith as one who is learned in the shari'a, the sacred law
> of Muslims.
>
> At least the Muslims in Afghanistan are being honest about
> what they are doing by openly admitting why they are
> killing, maiming and destroying all that stands in their way
> of a purely Muslim state. In Kosovo over 100 Christian
> churches and monasteries, some dating back to the 13th and
> 14th century, have been destroyed by the KLA terrorists we
> helped arm.
>
> However, in both situations, the Western media has shown
> literally no concern for the suffering of the people
> involved, much less the threat to religious treasures. In
> Afghanistan, a once stable nation of 15 million people has
> been literally destroyed with little mention in the West
> that six million of its population were driven out as
> refugees.
>
> Cosma Shalizi in his review of "The Soviet Invasion and the
> Afghan Response, 1979-1982" (University of California Press,
> 1995), by M. Hassan Kakar,
> (http://www.santafe.edu/~shalizi/reviews/kakar-soviet-invasion/)
> notes:
>
> "The Soviet Union invaded Afghanistan in December
> 1979. It was the last hot war it would fight, and
> one whose failure played a leading role in its
> loss of the Cold War and disintegration.
> Afghanistan is infamous today for being in the
> grip of the most benighted, fanatical and
> misogynist government in the world. It was not
> always that way, but has become so through the
> superpowers' acts of omission and commission ---
> mostly commission. ...
>
> "Here we come to the sowing of the dragon's teeth.
> US aid to the mujahideen went through the CIA. The
> CIA passed it on to its counterpart in Pakistan,
> the ISI (which doubles as the Pakistani secret
> police). The ISI passed it on to the political
> parties of exiles in Peshawr, from whom, in turn,
> it finally made its way, often much-reduced, to
> commanders inside Afghanistan. The ISI, as a
> matter of deliberate policy, favored the most
> extreme Islamist organizations it could lay hands
> on, plus ethnic separatists --- not because it
> thought these groups could form a stable
> government in Afghanistan, but precisely because
> it hoped they could not. (Recall that the frontier
> with Afghanistan, including Peshawr, had been
> disputed since before Pakistan formed in 1947.)
> The CIA went along, reasoning that the Islamists
> were the most immovably anti-communist groups
> available; the fact that they were also the most
> anti-western does not seem to have entered into
> their calculations."
>
> Well, we are in the midst of still another instance in which
> we have backed the wrong horse in foreign affairs. What that
> policy has gotten us, and Afghanistan, was the most
> oppressive, most evil, the most violent of all the political
> groups in Afghanistan. And, to think that our only concern
> in noticing the nation is the destruction of its cultural
> past by the Taliban, when the people are also being
> destroyed by the Taliban says something of the values we
> have after eight years of Bill Clinton.
>
> In Kosovo, the KLA has pretty much succeeded in killing or
> driving out everyone - Serbs, Romas, Jews, and others that
> are different from the fundamentalist Muslims who control
> the KLA. And, they have done to the Churches what the
> Taliban is doing to the Buddhist statues. They have blown
> them up. I've checked frequently on the Serbian Orthodox
> website (see:
> http://www.serbian-church.net/Svetinje/svetinje_e.html) over
> the past two years. In the beginning, the Church believed
> the West would care about their buildings being hit by KLA
> missiles. The West didn't care. Now, they merely catalogue
> the latest atrocities - the killings, the missile attacks,
> on the Churches.
>
> The media of the West used its power to demonize the Serbs.
> It merely has ignored the rape of Afghanistan until
> recently. Both the media and the Western governments seem
> too arrogant to confess to their mistaken judgments in both
> situations. In Kosovo, in spite of it being occupied by NATO
> troops and supposedly being overseen by the United Nations,
> what exists there, as in Afghanistan, is anarchy. The monks
> in Decani Monastery were critical of Slobodan Milosevic and
> believed that co-existence was possible with their KLA
> neighbors two years ago. Today, their website
> (http://www.decani.yunet.com/) shows pictures of demolished
> churches and dead priests.
>
> Today's Washington Post quotes "Cultural preservationists"
> as comparing the "Taliban's actions to those of other
> intolerant regimes that attempted to obliterate religious
> cultures, including the Chinese government's demolition of
> thousands of Buddhist monasteries in Tibet and the
> destruction of Jewish artifacts under Nazi rule in Germany."
>
> In the mostly American Air Force bombing of Yugoslavia for
> 79 days, over a "genocide" that UN financed forensic experts
> say never happened in Kosovo, Churches and monasteries,
> hospitals and schools were bombed. Since NATO troops and the
> UN have occupied Kosovo, the KLA has continued to
> systematically blow up churches and statues and to kill or
> drive out non-Albanians.
>
> George W. Bush said during his campaign that we, as a
> nation, needed to be more "humble." I agreed with him every
> time he said it. The key to being humble most of the time is
> repenting of one's wrong-doing. Perhaps the time has come
> for the new American president to apologize to the surviving
> Afghan and Serb people for the behavior of a past
> administration or two. After all, if we can apologize for
> accidentally blowing up a Japanese fishing boat, we ought to
> be able to apologize for arming the Taliban and the KLA and
> bombing Churches, monasteries, cemeteries, hospitals and
> schools in Yugoslavia, whether by accident or design.
>
> To comment: mmostert@...
>
> Mrs Jela Jovanovic, art historian
> Secretary General
---
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> Yugoslavia Committee
> Minneapolis, MN
> wamm@...
>
> February 28, 2001
>
> The propaganda war against the Serbs and Yugoslavia
> came home to Minnesota Public Radio on January 25.
> MPRs documentary division American RadioWorks,
> broadcast a gruesome account of an alleged Serbian
> attempt to cover-up their war crimes. Serbian
> soldiers, using first names only, told us in grisly
> detail that in the summer of 1999 they dug up 1500
> ethnic Albanians massacred by Serbs and in the dead of
> night transported them to a lead mine in Trepca, a
> mine complex near Mitrovica in northern Kosovo. There
> the soldiers ground up the bodies and incinerated them
> in furnaces so hot there is no trace left except for
> amazingly, a pile of women and childrens clothing.
> The piece The Promise of Justice: Burning the
> Evidence by reporters Michael Montgomery and Stephen
> Smith for American RadioWorks was widely publicized,
> run nationally several times and reported in many
> newspapers.
>
> Hardly reported was the statement the next day by OSCE
> (Organization for European Cooperation and Security)
> spokeswoman Claire Trevena refuting the RadioWorks
> report. She said theyd heard the stories in 1999
> during the bombing (including the one circulated by
> the US government that 700 bodies had been burned.
> Notice the inflation of numbers in the MPR report) and
> investigated the site at that time. A French forensic
> team with sophisticated equipment found no evidence of
> remains nor evidence to substantiate the story. Smith
> and Montgomery did not interview anyone from the OSCE.
>
> Another glaring and important problem with the report
> is that the mines and furnaces at Trepca shut down two
> weeks after the bombing began in March 1999 well
> before the alleged cover up occurred the summer of
> 1999. The report can be discredited on this fact
> alone.
>
> It withers even more under a little scrutiny. The eye
> witnesss who said they committed the crime claimed
> to be members of an elite division of the Serbian
> army. They indicated no remorse. Why would they give
> information so devastating that would lead to
> indictment of themselves and their colleagues?
>
> How could such a large operation have gone unimpeded
> by the US/NATO which had Kosovo under total
> surveillance at the time. For that matter, why would
> anyone take the time and trouble to strip decomposing
> bodies only to leave a pile of clothes as evidence.
>
> The numbers dont add up. In July 1999, the
> International Red Cross (ICRC) produced a
> comprehensive list of 3300 Kosovo residents including
> Albanians, Serbs and Romas missing and unaccounted for
> between September l998 and July 1999. They determined
> most had been missing before the beginning of the
> bombing. The ICRC estimated that several hundred Serbs
> had been kidnapped and by the KLA (Kosovo Liberation
> Army) and are presumed dead. 2200 were KLA suspects
> put into Yugoslav jails in an effort to suppress the
> Albanian independence movement. Subtract the several
> dozen KLA members killed off by their own leaders as
> reported by NY Times reporter Chris Hedges. The number
> is well below 1000 and below the 1500 claimed in the
> report.
>
> The impartiality of Smith and Montgomery is
> questionable. Could they have been influenced by their
> positions as consultants to the Independent
> International Commission on Kosovo which was set up by
> the governments of NATO at the instigation of George
> Soros (well known KLA supporter) and Kofi Annan,
> Secretary General of the UN. It is also noteworthy
> that Kevin Close, president of NPR came to the network
> from Radio Free Europe/America , propaganda arm of the
> state department.
>
> This piece of journalism is the latest example in a
> long list used to demonize the Serbs and Yugoslavia.
> Often official investigations prove they are untrue
> but the damage is done and the correction is under
> reported.
>
> This was the case with the release of another report
> the same week. A Finnish forensic team found there was
> no evidence that 42 ethnic Albanians had been
> massacred in the village of Racak, Kosovo in March
> 1999. This was the allegation by the then head of the
> OSCE William Walker (infamous for his protection of
> death squads in El Salvador) The massacre was reported
> world wide at the time and was the excuse to begin the
> bombing; the Tonkin Bay of the war against Yugoslavia.
> The investigation was completed two years ago but the
> results were kept secret by the UN and the EU(European
> Union) until now.
>
> Coincidentally and ironically, the very day the MPR
> report aired, Yugoslavia President Kostunica sent
> Carla del Ponte, prosecutor at the UNs International
> Criminal Tribunal on war crimes in the former
> Yugoslavia, packing with her list of secret
> indictments against Milosovic and demands he be
> extradited to the Hague. Testimony at the WAMM War
> Crimes Hearing on Yugoslavia in March 2000 revealed
> the Hague tribunal is a kangaroo court, financed and
> controlled by the US.
>
> The US government is also contending with the growing
> furor in Europe over the use of depleted uranium (DU)
> munitions in Bosnia and Kosovo and the alarming
> incidence of illness among soldiers stationed in those
> areas. The growing movement calling for the ban of
> these weapons threatens US/NATO solidarity. The policy
> makers must also be concerned US public opinion will
> grow against the presence of US troops in the area.
> The RadioWorks piece momentarily distracted the public
> from this knowledge.
>
> MPR must be held accountable for their part in the
> ongoing destruction and occupation of Yugoslavia,
> their unethical reporting of the news and their lack
> of coverage of what is happening in Yugoslavia.
>
> As sidebars for further information check out websites
> antiwar.com emperors-clothes.com and iacenter.com
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>
> Padova- Novi Ligure: serial killer o omicidi di stato?
>
> Fatti come quelli di Padova e Novi Ligure, aldilà delle sparate dei
> girornalisti e della magistratura, devono farci riflettere sulla
> mancanza di moventi plausibili in eventi criminali che troppo
> frettolosamente vengono catalogati come "ordinaria cronaca nera":
>
> Cominciano ad essere troppi questi serial-killers e maniaci anche in
> una società malata come quella italiana: gente che ammazza decine di
> persone con sospetta lucidità e "professionalità" militare: il killer
> delle pensionate in Puglia, Bilancia a Genova, il killer delle
> prostitute in Emilia, quello in Lombardia, il mostro di Firenze,
> "manolo lo slavo" , la banda della uno bianca, il bombarolo
> anti-bambini nomadi …
>
> E se in Italia esistesse ancora un vero giornalismo militante
> indipendente e qualcuno fosse più attento alla funzione fortemente
> politica che assumono questi efferrati crimini, nel manipolare e
> condizionare l’opinione pubblica,allora non mancherebbero gli
> elementi e le prove per cominciare a sostenere la tesi che dietro
> certi fatti, ci sia una precisa strategia terroristica legata ad
> apparati dello stato dipendenti dal potere esecutivo, dalla NATO e
> dalle strutture, più o meno occulte, del grande capitale.
>
> Non è dietrologia da bar , ne fanta-politica.
>
> Come gruppo di compagni di Cesena partendo dalla contro-inchiesta
> sugli omici della uno bianca, nel lavoro di archiviazione di articoli
> di stampa e testimonianze su varie vicende di presunti mostri e maiaci
> ci siamo resi conto che il fenomeno poteva essere molto più
> esteso…
>
> In numerose occasioni, riguardanti crimini addebitati a maniaci o
> delinquenti comuni, appaiono sempre personaggi legati a corpi dello
> stato: poliziotti, carabinieri, ex-militari, parà,informatori etc..
>
> Poi ci sono tantissimi fatti collaterali che lasciano sorgere più di
> un dubbio: perché ad esempio il giorno dopo la sentenza che condanna
> Pacciani due ragazze di Scandicci vengono trovate morte (assassinate)
> nella Senna nei dintorni di Parigi dove si erano recate a lavorare in
> un maneggio, dopo essere state ingaggiate da un misterioso personaggio
> (ex legionario) in Toscana?
>
> Perché la magistratura francese pone immediatamente il segreto
> istruttorio, il silenzio stampa, e non rivela la causa della morte
> delle ragazze?
>
> Perché "Manolo lo slavo", che terrorizzava le campagne del Nord
> Italia, sterminando intere famiglie vestito da para-militare, disse
> che era riuscito a fuggire dal Carcere di Rimini "grazie a quelli
> della uno bianca"?
>
> Perché la magistratura bolognese, legata al PCI-DS, costruiva teoremi
> contro malavitosi siciliani accusandoli dei delitti della uno bianca
> quando erano evidenti i depistagli falliti del carabiniere Macauda
> (uomo della NATO) e le tracce di un elefante che lasciavano i fratelli
> Savi?
>
> Ricordate l’insospettabile collaboratore del SISMI, suicidatosi
> "misteriosamente" nel bagno del Tribunale di Torino durante il
> processo, dopo aver confessato spontaneamente numerosi delitti comuni
> senza un movente credibile?
>
> Potremmo scrivere pagine e pagine di questi "strani" fatti.
>
> Cosa vogliamo sostenere?
>
> Vogliamo sostenere che in Italia sono attivi degli "squadroni della
> morte".
>
> Non siamo i soli a sostenerlo: i fratelli Savi dopo il loro arresto,
> dissero telegraficamente: "siamo tanti". Anche uno dei carabinieri
> periti nella strage di Bagnara di Romagna, pochi giorni prima di
> morire confidò ad un suo parente: "i terroristi sono fra noi ci
> uccideranno tutti".
>
> Chi sono e perché agiscono?1
>
> Innanzitutto non hanno niente a che vedere con gruppi fascisti o di
> neo-nazisti come qualcuno, ingenuamente, è portato a credere.
> Praticano un terrorismo con metodi e scopi diversi da quello delle
> bombe che assumono, invece, una valenza comunque politica.
>
> Nel caso dei piccoli omicidi il messaggio è subdolo pur avendo un
> forte impatto sull’opinione pubblica che spesso invoca leggi e
> controlli più duri, scatenano campagne razziste, lanciano messaggi
> cifrati alla vecchia classe politica, non colpisce militanti politici,
> giornalisti ma gente comune che fa una vita ordinaria.
>
> Agiscono impunemente: dietro di loro si muovono macchine ben oliate
> che costruiscono depistaggi (appresi dalla scuola americana), verso
> soggetti o personaggi generalmente schedati, con precedenti o
> fortemente ricattabili (vedere Bilancia e Profeta): il guardone, il
> maniaco sessuale, il fanatico fascista, il marocchino, lo zingaro, il
> giocatore d’azzardo, la banda di mafiosetti siciliani ma anche
> bravi ragazzi come Scattone. Tutti possono diventare mostri.
>
> Questo tipo di terrorismo ha in comune con quello stragista le
> tecniche del depistaggio.
>
> La manovalanza è costituita da killers professionisti, in genere
> addestrati militarmente ad uccidere con ogni genere di arma con
> modalità da commandos. E’ una guerra segreta da manuale che
> unisce pragmatismo anglosassone a machiavellismo italiano: guerra
> psicologica e contro-rivoluzione per obiettivi chiari e semplici:
> stabilizzare i poteri esecutivi organici agli interessi del capitale.
>
> Come movimento rivoluzionario e antagonista non siamo in grado, per
> incapacità e per scelta, di produrre neanche livelli minimi di
> controinchiesta o di controinformazione; e nemmeno tentativi di
> analisi complessiva del fenomeno.
>
> Quello che non possiamo accettare sono gli accostamenti facili e
> frutto dei luoghi comuni che certa stampa pseudo-sinistra divulga (il
> fu Avvenimenti, Liberazione, Il manifesto), sulla matrice fascista,
> mafiosa, eversiva dei servizi"deviati" naturalmente al servizio
> dell’immortale Andreotti o della vecchia struttura "Gladio"
> parafulmine volutamente sputtanato..
>
> Ma la situazione è molto cambiata.
>
> Uno dei primi a dare l’allarme nei primi anni ’90 fu
> proprio uno di quei personaggi della vecchia DC colpiti e travolti da
> tangentopoli-CIA che dichiarò pubblicamente: "per imporre il
> turbo-capitalismo in Italia faranno scorrere molto sangue". Facile
> intuire a chi si riferisse l’onorevole Piccoli; peccato che
> c’è voluto l’uranio impoverito perché molti compagni lo
> capissero…
>
> Agganciare un nuovo allarmismo sui legami della "nuova destra" con
> questi fenomeni non contribuisce politicamente a fare chiarezza sul
> terrorismo di stato e su un certo tipo di terrorismo. La vicenda della
> uno bianca è emblematica sul livello di confusione che pervade i
> gruppi della sinistra di classe incapaci di affrontare questi problemi
> se non con una sloganistica cristallizzata agli anni 70. Al punto che
> sulla vicenda dei Savi e della "banda delle coop" sono stati proprio i
> fasciti bolognesi a fare controinformazione e a denunciare le
> responsabilità dei servizi segreti militari…
>
> Non sarà che questa "nuova destra" raccoglie qualche consenso perché
> la sinistra "sovversiva" spesso dorme o comunque sta assumendo un
> ruolo stato-compatibile?
>
> Qui siamo di fronte ad apparati e strutture che solo la NATO e il
> SISMI possono garantire in Italia come in Europa.
>
> Non occorre andare in Turchia , in Colombia, in Brasile per denunciare
> l’esistenza degli "squadroni della morte": ce li abbiamo in
> casa!!
>
> E’ un periodo convulso, siamo già in piena campagna elettorale.
> Anche se i programmi su alcune questioni coincidono è evidente la
> forte preoccupazione del capitale straniero su una quasi certa
> vittoria di Berlusconi. Nonostante i suoi ripetuti sforzi per avere un
> riconoscimento, i viaggi in Israele e nella city londinese, le lobby
> ebraiche ed anglosassoni della finanza mondiale ancora non si fidano
> del Cavaliere; il risultato sarà una ripresa delle bombe e di altri
> episodi de-stabilizzanti.
>
> Inoltre non bisogna dimenticare la posizione strategica
> dell’Italia, che continua ad essere attraversata da scontri
> inter-imperialistici.
>
> La sua collocazione la rende insostituibile nel controllo dei Balcani
> e di tutto il bacino mediterraneo. La guerra alla Jugoslavia ha
> rappresentato uno dei primi importanti frutti di queste strategie
> interne.
>
> Per recuperare il tempo perduto occorre guardare e analizzare i fatti
> più attentamente fuori dai condizionamenti dei luoghi comuni della
> sinistra istituzionale o neo-istituzionale.
>
> Sono atti di guerra dell’imperialismo anche questi: le bombe su
> Belgrado sono passate prima sui corpi di vittime innocenti del terrore
> di stato. I mandanti sono gli stessi e non occorre menzionarli. Questa
> purtroppo è quella cosa disgustosa che si chiama real-politik, di cui
> ,che ci piaccia o no, dobbiamo ritornare ad occuparci con un chiaro
> approccio rivoluzionario. E’ proprio il "financial times" di
> questi giorni a esprimere la preoccupazione della mecca del liberismo
> anglosassone su una possibile vittoria del Cavaliere: il
> turbo-capitalismo non tollera neanche più il populismo di destra.
>
> …dovrà scorrere ancora molto sangue
>
> CENTRO AUTOGESTITO PELLEROSSA CESENA
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Fonte: "Metro" (Roma), 2/3/2001
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