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Dans chaque révolution moderne, et aussi dans chaque guerre, la télé est devenue une cible majeure. En 1989, le coup d’Etat en Roumanie s’est immédiatement emparé des bâtiments de la télévision pour contrôler l’information. En 1999, les Etats-Unis ont bombardé la télévision de Belgrade, faisant dix sept victimes parmi les journalistes et techniciens, en parfaite violation de toutes les conventions internationales. En Irak et en Afghanistan, des journalistes, notamment d’Al Jazeera, ont été pris délibérément pour cible. Dans tous ces cas, il s’agissait de monopoliser l’info. (Extrait du livre les 7 Péchés d'Hugo Chavez)
Mais à Caracas, on est allé plus loin encore. La télévision est devenue un instrument décisif du coup d’Etat lui-même. Un scénario plein d’avenir. Dans les prochains coups d’Etat et dans toutes les guerres à venir, il faut s’attendre à la mise en scène sophistiquée de médiamensonges justificateurs. Dans le remarquable film Wag the Dog1, on voit un président des Etats-Unis en difficulté recourir à un producteur hollywoodien pour mettre en scène une guerre fictive, diaboliser un adversaire pris au hasard et relever ainsi sa cote de popularité. En fait, ce n’est pas tellement imaginaire, Bill Clinton et les deux Bush l’ont pratiqué.
Le médiamensonge de Puente Llaguno aura un impact important. C’est cette version qui sera diffusée par les grands médias internationaux. Mais sur place aussi, elle plongera dans le doute une partie des militaires favorables à Chavez ou en tout cas désireux de respecter la légalité.
Chavez refuse de démissionner
Dans la soirée, profitant de ces hésitations d’une partie de l’armée, les putschistes exigent la démission de Chavez, mais celui-ci refuse. Cependant, il accepte de quitter son palais de Miraflores suite à un ultimatum du commandement militaire rebelle qui menace de faire exploser le bâtiment avec tout le personnel à l’intérieur. Le président est arrêté et emmené dans un lieu secret. On répand le bruit qu’il a démissionné et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place.
Très significativement, c’est Pedro Carmona, le patron des patrons, qui en prend la tête. Peu auparavant, il avait été reçu à la Maison-Blanche et aussi par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. D’ailleurs, les États-Unis et l’Espagne vont reconnaître le nouveau régime en un temps record et envoyer leurs ambassadeurs auprès du putschiste Carmona.
Dans sa captivité, des soldats procurent un téléphone à Chavez. Celui-ci se demande s’il faut appeler à la résistance, s’il est possible de se battre ? Il craint un bain de sang. A minuit, Fidel Castro parvient à le joindre depuis La Havane et lui répète avec insistance : « Ne va pas t’immoler comme Allende en 1973. Sauve ton peuple et toi-même. Ne te sacrifie pas. Négocie avec dignité. Ne te sacrifie pas, Chavez, parce que ça ne s’arrêtera pas là. Tu ne dois pas te sacrifier. »
Chavez suit ce conseil. Il se déclare prêt à démissionner mais à quatre conditions :
1. Sa démission sera présentée à l’Assemblée nationale.
2. La Constitution doit être respectée.
3 Des garanties pour la vie des occupants du palais.
4. Tous pourront quitter le pays. Son idée est de continuer la lutte même en exil.
A la caserne de Fuerte Tiuna, les généraux putschistes discutent ces conditions (en présence des attachés militaires des Etats-Unis, les colonels James Rodgers et Ronald McCammon !). D’abord, ils acceptent. Puis, très vite, ils se rétractent. A 4 heures du matin, Chavez est emmené à la caserne. Puisque ses conditions sont refusées, il annonce qu’il refuse de démissionner et qu’ils devront l’arrêter. Discutant avec certains généraux, il se rend compte que certains officiers ont été abusés et hésitent.
Mais les télés diffusent massivement l’annonce de sa démission et prétendent que les forces armées sont unanimes à soutenir le nouveau gouvernement. Cependant, Chavez réussit à appeler sa femme et sa fille Marisabel pour leur faire savoir qu’il n’a pas démissionné. Immédiatement, Marisabel communique l’info à CNN qui la diffuse.
La curieuse ‘démocratie’ made in Washington
Le vendredi 12, vers midi, en pleine illégalité, Pedro Carmona prête serment comme nouveau président. Les premières décisions de ce grand démocrate soutenu par les Etats-Unis consistent à… fermer immédiatement l’Assemblée nationale et la Cour Suprême, abolir la Constitution, démettre tous les maires et les gouverneurs élus.
Et sa première mesure, très significative, consiste à replacer à la tête de la société pétrolière publique PDVSA le général Guacaipuro Lameda qui en avait été déchu deux mois plus tôt, et qui était un des principaux conspirateurs. Lameda s’était opposé à la nouvelle Loi sur les Hydrocarbures. Chavez avait dû le démettre car il prônait une ‘récupération aggressive des marchés’ en faisant la guerre à l’OPEP.
D’emblée, l’assemblée de direction de PDVSA décide que la politique de la firme ne se décidera plus au ministère, mais dans la société elle-même. Elle annule l’accord de livraison de pétrole à Cuba. Et décide de procéder elle-même aux nominations dans l’entreprise, mettant de côté les instances désignées pour cela. Tout ceci confirme que le pétrole était bien l’enjeu du coup d’Etat.
Mais Carmona commet rapidement de grosses erreurs. Notamment, celle de démettre plusieurs généraux qui ont soutenu le putsch. Et des divisions apparaissent très vite dans l’armée. Beaucoup d’officiers n’approuvent pas son programme d’extrême droite, ils souhaitent que la succession de Chavez se fasse dans la légalité et que l’on conserve les acquis sociaux du chavisme.
Ils avaient oublié le peuple
Dès le samedi 13 avril, le nouveau ‘président’ se retrouve assez isolé. Alors, il appelle… les principaux dirigeants des médias pour l’aider. Tous accourent : Gustavo Cisneros (Venevision), Alberto Ravell (Globovision), Marcel Granier (RCTV), Omar Camero (Televen), Miguel Enrique Otero (El Universal) et Andres Mata (El Nacional). Cisneros suggère qu’il les laisse s’occuper de la stratégie de communication. Carmona approuve.
Mais les choses évoluent très vite, comme le raconte Richard Gott :
« Ceci aurait dû être un moment de triomphe pour les maîtres des médias. Mais lorsqu’ils arrivent pour la réunion à Miraflores, le palais présidentiel est entouré par une immense foule des partisans de Chavez. Et bientôt on apprend que le général Baduel s’est rebellé à Maracay. La sécurité des maîtres des médias, et la continuité du nouveau gouvernement, n’étaient plus évidentes. »1
Suite à tous ces événements, le colonel Jesus Morao Cardona, qui commande la garde d’honneur du palais présidentiel et qui était resté muet jusque là, décide d’agir. Il ordonne à ses hommes de s’emparer du palais. De nombreux complices de Carmona sont arrêtés, tandis que d’autres prennent précipitamment la fuite en voiture. Carmona lui-même se réfugie à la caserne de Fuerte Tiuna. Réunion avec les militaires. Et, là aussi, une foule immense les entoure.
Se plaignant d’avoir été manipulés, de nombreux officiers exigent le retour de Chavez. Finalement, le général Garcia Carneiro sort et s’adresse à la foule. Il annonce que les forces armées refusent de reconnaître le gouvernement putschiste. Carmona est arrêté. Le vice-président Diosdado Cabello assume l’intérim de la présidence jusqu’au retour de Chávez.
Celui-ci avait été emmené ‘en lieu sûr’, sur l’île de La Orchila. Et Carmona avait donné des ordres pour l’éliminer, mais ces ordres n’avaient pas été appliqués. Finalement, à 2 heures du matin, Chavez est libéré ; il part en hélicoptère et arrive à 3 heures 45 à son palais de Miraflores où l’attend une foule en délire. La chanson improvisée « Ouh, ah, Chavez no se va ! » (Chavez ne s’en va pas !) deviendra un tube pour de longues années.
Voilà comment Pedro Carmona devint le dictateur le plus éphémère de l’histoire : moins de deux jours ! Dans leur frénésie à s’emparer du pétrole, les Etats-Unis et leurs agents locaux avaient oublié un détail : la force du peuple.
2002 - 2003 : le Coup d’Etat pétrolier plonge le pays dans le chaos
Après l’échec de ce coup, Chavez va se montrer extrêmement conciliant. Soucieux d’éviter une polarisation trop forte, il appelle au ‘dialogue national’ avec l’opposition. Aussi incroyable que cela paraisse, il n’y aura aucune sanction envers les dirigeants de PDVSA qui ont monté le coup. Ils seront tout simplement maintenus dans leurs fonctions ! Chavez, en bon chrétien, leur pardonne pour favoriser la réconciliation et l’unité du pays.
Beaucoup de Vénézuéliens pensent qu’il est trop conciliant et que c’est dangereux. De fait, loin de saisir la main tendue, les dirigeants de PDVSA vont utiliser leurs positions privilégiées pour tenter un nouveau coup. Cette fois, ils se serviront de PDVSA pour plonger le pays dans le chaos, dans l’espoir de faire pression sur la population et de l’obliger à renoncer à Chavez.
Durant tout le mois de décembre 2002, PDVSA est entièrement paralysée : pas de ventes, pas d’achats, pas d’exportations. Faute de recettes, PDVSA ne peut rembourser ses dettes aux banques internationales, et ceci entraînera bien sûr des pertes financières importantes. Le 31 décembre, PDVSA se retrouve dans l’impossibilité de payer ses fournisseurs et ses travailleurs.
La production chute de plus de trois millions à cent trente mille barils par jour. Pour la première fois en cent ans, le Venezuela se voit obligé… d’importer du pétrole ! Ce qui coûtera très cher au pays, bien qu’il reçoive des livraisons, parfois même gratuites, de certains pays amis : Brésil, Trinidad, Qatar…
En réalité, ce n’est pas seulement l’entreprise PDVSA que l’opposition veut paralyser. Son plan consiste à bloquer la distribution d’essence et de gaz dans tout le pays. Comme les personnes et les marchandises se déplacent par route et par bateaux, tout est paralysé. Des enfants vont mourir faute d’essence pour les conduire à l’hôpital.
Noël approche et la situation devient dramatique. Tout est bloqué. Pas de bière, pas de boissons rafraichissantes, pas de cinéma, pas de base-ball. Fermées les cliniques privées, les écoles et les universités, fermées aussi les banques. Plus de bonbonnes de gaz, donc plus moyen de cuisiner. L’objectif est clair : il faut que les ménagères, sous pression, se tournent contre Chavez. Il s’agit vraiment d’asphyxier le pays, de créer une situation d’ingouvernabilité comme les Etats-Unis l’ont fait en 1973 pour préparer le renversement d’Allende. Le chaos avant le coup de force.
Grève ou sabotage ?
Les médias internationaux présentent ce coup d’Etat pétrolier comme une ‘grève’ venue de la base, donc plutôt sympathique. En réalité, il s’agit d’un ‘lock-out’ patronal puisque c’est la direction de PDVSA qui a fait fermer les installations et empêché de continuer la production. Aucun ouvrier n’a voté cet arrêt du travail, il n’y a eu aucune assemblée générale, aucun préavis de grève. D’ailleurs, les deux principaux syndicats du secteur, Fedepetrol et Sinutrapetrol, refusent de se joindre et soutiennent l’Etat.
Il est vrai que la direction de PDVSA peut compter sur une partie du personnel : la plupart des employés administratifs et des techniciens hautement qualifiés. Au fil des années, il s’est formé dans cette entreprise une couche privilégiée, avec un très haut niveau de vie et un système de corruption généralisée qui ont complètement séparé ces gens du peuple vénézuélien. Ils se considèrent comme une élite, ils pensent que le pétrole leur appartient. C’est aux multinationales US qu’ils s’identifient et non à leur peuple.
Mais une autre partie du personnel, essentiellement les ouvriers, refuse de suivre la direction. Et la population se rend en masse aux installations de PDVSA pour les protéger.
Du coup, l’opposition passe carrément au sabotage. Partout dans le monde, quand des travailleurs font grève dans une industrie délicate comme la sidérurgie, la chimie ou le pétrole, ils prennent évidemment les mesures nécessaires pour ne pas endommager l’outil et assurer qu’il puisse refonctionner à la fin du mouvement. Ici, au contraire, on veut manifestement faire du tort à l’économie du pays.
Par exemple, au Centre de Raffinage de Paraguana, un changement brusque de température provoque un effondrement de l’intérieur des haut-fourneaux. Des cuves sont abandonnées avec de l’asphalte solidifié qui les bouche. On laisse du souffre durci dans les canalisations. En de nombreux endroits, on enlève des valves ou bien on jette des déchets industriels dans les conduits ce qui menace de provoquer des explosions ou des incendies… Des dégâts presque toujours irréversibles.
Mais rapidement, la résistance des travailleurs s’organise. Des cadres et des employés loyaux prennent la situation en mains. Accompagnés et protégés par des centaines d’organisations populaires, ils se chargent de veiller aux installations. Des ingénieurs et techniciens travaillent à relancer les installations. De nombreux travailleurs retraités viennent spontanément offrir leurs services.
La première guerre électronique de l’Histoire
Bientôt, il apparaît que la ‘grève’ et le blocage de l’économie ne parviennent pas à dresser le peuple contre Chavez. Malgré les privations infligées, les ménagères tiennent bon. Alors, après les sabotages physiques, l’opposition met en route un sabotage plus subtil et bien plus dangereux. Sa cible, c’est le cerveau de PDVSA : son système informatique.
Il faut savoir que le pétrole est une industrie hautement informatisée. Chaque opération - extraction, raffinage, transport, commande, livraison – ne peut s’opérer qu’à travers les ordinateurs. Donc, si le cerveau est bloqué, tout est bloqué. Par exemple, même les pompes servant à remplir les cuves sont commandées électroniquement. Si les ouvriers veulent les remplir, ils ne peuvent y parvenir sans les codes.
Et justement, avant de se retirer, les dirigeants et cadres traîtres ont changé les codes des ordinateurs centraux. Prenant soin d’emporter avec eux tous les nouveaux mots de passe, y compris ceux des modems et des routeurs internes. Ainsi, ils pourront accéder à distance au réseau interne de PDVSA et saboter toutes les opérations.
Le 2 décembre, les serveurs, situés à Chuao, sont laissés à l’abandon. A partir du 16 décembre, le système informatique se ralentit. A partir du 20, les employés y ont toujours accès, mais quand ils veulent actualiser des données, le système se bloque, les opérations ne peuvent plus être effectuées. Le 31 décembre, à 10 heures du soir, le système crashe complètement. De plus, le courrier électronique entre la direction et les travailleurs est bloqué de l’extérieur, à partir d’un centre de contrôle qu’avaient installé les saboteurs.
C’est la paralysie complète. Le site pdvsa.com a cessé de fonctionner. L’entreprise ne peut plus communiquer avec le monde extérieur. Cette bataille originale pour le contrôle de PDVSA, c’est la première guerre électronique de l’Histoire.
Mais une question s’impose : comment est-il possible que le contrôle de PDVSA échappe à ce point à l’Etat vénézuélien ?
Le cheval de Troie de la CIA
Il faut savoir que depuis 1997, toutes les opérations pratiques de l’entreprise sont supervisées et gérées via satellite depuis… Houston au Texas ! A cette date, soit un an avant l’élection de Chavez, PDVSA a confié toutes ces opérations à la firme Intesa dont elle ne possède que 40%. Et à qui appartiennent les 60% restants ? A une société US appelée Science Applications International Corporation (SAIC).
Entre PDVSA et SAIC, le deal est extrêmement bizarre. PDVSA apporte toute l’infrastructure et tout le personnel. Ce n’est pas rien : ces techniciens ont dix ou quinze années d’expériences, ils connaissent tout de l’entreprise. Qu’apporte SAIC ? Juste son engagement à baisser les coûts en automatisant les opérations. Sur cette base déséquilibrée, INTESA recevra la possibilité de contrôler absolument toutes les informations. Y compris les contrats avec les clients et les fournisseurs.
Or, la société SAIC, ce n’est pas n’importe qui. C’est une entreprise qui travaille notamment pour BP-Amoco. Ainsi PDVSA risque de voir tous ses secrets livrés à ses adversaires ! Comme l’explique Rafael Ramirez, ministre de l’Energie et des Mines : « Pour une entreprise pétrolière aujourd’hui, l’information est un trésor. Quoi de plus précieux pour un pays producteur, ou n’importe quelle entreprise, que les informations concernant ses gisements, sa production, ses réserves ? Quand une personne avec qui je dois négocier sait déjà tout ce que je possède et jusqu’où je peux aller, c’est terminé. »
En effet, aucun pays au monde ne confie ainsi toutes ses informations et toutes ses données techniques à une compagnie étrangère. Bon, mais peut-être qu’on est parano, que SAIC est une société honnête et qu’il n’y a pas lieu de se méfier ?
Non, on n’est pas parano. SAIC, c’est carrément la CIA. Il suffit de regarder l’impressionnante liste de ses directeurs et administrateurs. On y trouve d’anciens ministres de la Guerre des Etats-Unis : William Perry et Melvin Laird. D’anciens directeurs de la CIA : John Deutch, Bobby Ray Inman, Robert Gates. Et de hauts responsables militaires aux fonctions très significatives. Par exemple, le général Wayne Downing, ex-commandant en chef des Forces spéciales des Etats-Unis ou le général Jasper Welch, ex-coordinateur du Conseil National de Sécurité.
SAIC s’occupe également de l’informatique du gouvernement et de l’armée des Etats-Unis. Pour mesurer à quel point elle fait partie de l’appareil de ce régime, il suffit de dire que la Maison-Blanche lui a confié la tâche de préparer les systèmes de défense et d’attaque aérospatiale de l’armée US.
Et ce n’est pas tout. A partir de 2003, Bush lui a offert des contrats de 220 millions de dollars pour la formation de ce qu’il appelle le « nouveau gouvernement irakien » et aussi des médias irakiens au service de l’occupation. Bref, SAIC est vraiment une entreprise du tout premier cercle politico-militaro-industriel de Washington. Lui confier l’informatique de PDVSA, c’était carrément remettre à la Maison-Blanche et à la CIA les clés du pétrole et de toute l’économie du Venezuela !
On est bien ici dans une logique coloniale, comme l’indique l’économiste vénézuélien Mario Sanoja :
« Expression tangible de la soumission coloniale de ces gestionnaires traîtres, ils avaient livré volontairement aussi bien le cerveau que la mémoire et toutes les clés opérationnelles de PDVSA, à l’entreprise INTESA, basée à Houston (Texas), permettant ainsi à travers elle au gouvernement US le contrôle de tous les codes informatiques qui régulaient toutes les données : volumes de production et de ventes, liste des clients, communications internes et externes, feuilles de paie du personnel, distribution de l’essence, du diesel et des huiles, registres des ventes, etc. Une preuve de la domination coloniale que le gouvernement des Etats-Unis avait instaurée sur PDVSA : toutes les clés régulant les flux de pétrole dans les pipelines ne fonctionnaient pas sur place, mais ne pouvaient être ouvertes ou fermées que par satellite depuis Houston, Texas. De même, le système de navigation et d’utilisation de nos grands navires pétroliers pouvait être et fut effectivement dirigé à distance. »
Pour justifier cette opération, les dirigeants de PDVSA avaient avancé un argument économique classique : la diminution des coûts. Or, ceux-ci augmentèrent au contraire de 25% en deux ans ! La création d’Intesa était vraiment un pas décisif dans la privatisation de PDVSA dont on remettait les clés aux compagnies étrangères. Il ne faut donc absolument pas s’étonner qu’en 2002 – 2003, Intesa - SAIC sera le cerveau du complot informatique et du sabotage de PDVSA.
Hackers contre hackers
Mais la riposte s’organise. Une centaine de travailleurs d’Intesa refusent de trahir leur pays et restent à leurs postes. Aidés par quelques super-informaticiens de l’armée, ils vont se battre pendant trois mois pour récupérer les données et installer un système fiable et indépendant. D’autres groupes d’informaticiens, parfois très jeunes, se lancent dans la bataille de divers côtés, pour relancer certaines installations. Hackers contre hackers.
De l’autre côté, on tente de les intimider. Le 23 janvier, des coups de feu sont tirés contre la maison et la camionnette de Rafael Ramirez, attaché au service Automatisation, Informatique et Télécommunications. Plusieurs autres cadres importants sont attaqués ou menacés.
Néanmoins, après un mois d’efforts, à force d’acharnement et d’ingéniosité, les hackers chavistes parviennent à créer un nouveau cerveau et une nouvelle mémoire de PDVSA permettant de gérer les gisements, les raffineries, les pipelines, les terminaux d’embarquement, les usines de refroidissement du gaz LPG, les centres de distribution des combustibles… Le sabotage a échoué.
Source : Michel Collon, "Les 7 Péchés d’Hugo Chavez"
Finian Cunningham
The prove-a-negative trap is the Big Lie technique of Nazi propagandist Josef Goebbels: there is no substance to the allegations and there is no obligation to present evidence to verify, thanks to the dutiful and unquestioning nature of Western corporate “journalism”.
The United States and its Western allies are trying to ensnare Russia in an audacious disinformation trap over the Ukraine conflict. That trap involves imposing an insoluble conundrum on Vladimir Putin's government, which we might call "prove a negative". It is a familiar conceptual device that Washington has used elsewhere, against Iraq and Iran for example, in order to pursue what are otherwise illegitimate geopolitical aims.
Poi hanno avviato il processo farsa contro il Partito Comunista d'Ucraina.
Ma non basta: ieri è stato registrato il progetto di legge per "vietare la propaganda dell'ideologia comunista in Ucraina". Il progetto di legge va oltre dunque il divieto dei simboli (cosa di per sé già grave: esporre il ritratto di un dirigente comunista come Gramsci o Che Guevara può costare fino a cinque anni di reclusione e confisca dei beni) e rappresenta una enorme violazione delle più elementari norme democratiche.
Tra i firmatari del progetto di legge figura Turchinov, presidente della Verkhovna Rada, uno dei tre caporioni golpisti e politico di lungo corso, personaggio che deve le sue fortune alla collaborazione politica ed economica con Pavel Lazarenko - oligarca, primo ministro ucraino alla fine degli anni '90, condannato per aver sottratto durante la sua presidenza 200milioni di dollari dalle casse dello stato e condannato negli USA per "riciclaggio di denaro, frode ed estorsione". Si capisce dunque perché Turchinov sia così affezionato agli oligarchi e faccia di tutto per mettere al bando i comunisti (il processo contro il PCU venne richiesto da Turchinov quando era presiodente ad interim).
http://w1.c1.rada.gov.ua/pls/zweb2/webproc4_1?pf3511=52988
The New Communist Party of Yugoslavia expresses its solidarity with the CP of Ukraine which is struggling with consistency against the fascist forces that are active in the streets, in parliament, but also in the unelected government of the country.
Ukraine should be free, democratic and socialist and we wish you success in that mission.
International Department
CC NKPJ
Petro Simonenko è intervenuto il 28 marzo nel corso del Plenum del Comitato Centrale del Partito Comunista di Ucraina
Il leader dei comunisti ucraini ha espresso un duro giudizio del regime fascista, che si è installato in Ucraina: “E' una dittatura terrorista della borghesia compradora”. A suo parere, la guerra in Ucraina viene condotta nell'interesse degli oligarchi. Simonenko ritiene che non sia possibile ottenere la pace senza il cambiamento del regime politico e l'instaurazione del potere dei lavoratori.
Nelle attuali condizioni, il dirigente comunista ritiene che il partito debba sviluppare un approccio teorico adeguato alla nuova situazione, raccogliere le forze e prepararsi a nuove battaglie politiche. E aggiunge che la lotta dovrà essere condotta insieme al popolo russo.
Simonenko ha fatto appello alla creazione di un fronte di lotta antifascista. “Il compito dei comunisti nelle nuove condizioni è quello di rappresentare l'avanguardia delle forze rivoluzionarie e del fronte di lotta antifascista”.
Dichiarazione del Presidium del Comitato Centrale del Partito Comunista di Ucraina
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/25217-dite-no-al-fascismo-i-comunisti-ucraini-al-mondo-progressista.html
Dichiarazione di Petro Simonenko, leader del Partito Comunista di Ucraina - da www.kpu.ua
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/24907-mettendo-al-bando-i-comunisti-le-autorita-ucraine-dimostrerebbero-la-loro-inclinazione-verso-il-fascismo.html
Dopo avere avviato il processo di messa al bando e di repressione del Partito Comunista di Ucraina, ora le autorità golpiste di Kiev intendono presentare all’approvazione della Rada Suprema (il parlamento) addirittura un progetto di legge per la proibizione della stessa ideologia comunista, elaborato per iniziativa del ministero della Giustizia...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25255-in-ucraina-i-golpisti-vogliono-proibire-non-solo-il-partito-ma-la-stessa-ideologia-comunista.html
Il Partito Comunista d’Ucraina informa che oggi, 1 aprile, il Servizio di Sicurezza d’Ucraina (SBU), sulla base di accuse false e fabbricate ad arte ha avviato un procedimento contro il capo dei comunisti ucraini Petro Simonenko.
Attraverso i mass media, il capo dell’SBU Valentin Nalivajchenko ha riferito del presunto coinvolgimento dei membri del PCU in atti terroristici. Egli ha anche riferito che Petro Simonenko avrebbe ottenuto illegalmente la cittadinanza russa, che sarebbe entrato nella direzione del Partito Comunista della Federazione Russa e che attualmente si nasconderebbe in Russia.
Il Partito Comunista d’Ucraina comunica: tali affermazioni sono insinuazioni volte a decapitare il movimento di sinistra in Ucraina, distruggerne l’organizzazione e trasformare la reale opposizione al regime della giunta in una “opposizione tascabile“.
Ricordiamo che che proprio a partire dalla messa al bando dei comunisti la “peste bruna” del fascismo ha scatenato la carneficina della seconda guerra mondiale.
Se non si ferma il fascismo in Ucraina oggi, domani i focolai di guerra potranno scoppiare in tutta l’Europa.
Comunicato stampa del CC del KKE
http://www.resistenze.org/sito/te/po/gr/pogrfd14-016169.htm
La Rada Suprema dell'Ucraina ha approvato la Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”
Il parlamento golpista ucraino ha ufficialmente vietato oggi, con 254 voti a favore su 307 deputati, la Legge"“Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”: un voto che ha l'unico scopo di colpire il Partito Comunista d'Ucraina, mentre i gruppi paramilitari filo nazisti sono presenti in parlamento, sono stati inclusi nell'esercito e combattono ufficialmente, con tanto di simbologia del III Reich, nel Donbass.
In merito alla gravissima decisione, che ci auguriamo susciti un'ondata di indignazione, non solo dei comunisti, ma anche di tutti i governi e le forze democratiche del nostro continente e del mondo e contro la quale ci aspettiamo una ferma presa di posizione dei rappresentanti italiani presenti nei parlamenti nazionali ed europei, l'Unione dei Partiti Comunisti-PCUS (UPC-PCUS), l'organizzazione transnazionale che riunisce i principali partiti comunisti dell'ex Unione Sovietica, ha rilasciato la seguente dichiarazione:
Il Consiglio Centrale dell'UPC-PCUS, i partiti che partecipano alla Comunità dei partiti comunisti, condannano con fermezza l'iniziativa dei deputati della Rada Suprema, che hanno votato il divieto della simbologia comunista in Ucraina.
La formulazione stessa della proposta di legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” non è corretta, è offensiva e nasconde il vile intento della Giunta di Kiev di equiparare l'ideologia comunista a quella nazista.
Il furbesco processo politico, sotto forma di proposta di legge, che emerge dal titolo stesso del documento e che mette sullo stesso piano posizioni ideologiche diametralmente opposte, non a caso è stato imbastito alla vigilia del 70° anniversario della Grande Vittoria.
Non c'è alcun dubbio che la legge approvata nel parlamento ucraino rappresenti una provocazione pianificata e accuratamente preparata dell'occidente, nelle cui mani si trovano i politici fantocci di “Piazza dell'indipendenza”.
La storia del mondo sta a dimostrare che è stato proprio l'Esercito Sovietico, con il sostegno degli alleati, a sconfiggere la Germania hitleriana e a salvare il mondo dalla peste bruna, dalla distruzione certa e dalla schiavitù vergognosa. Proprio la bandiera rossa Sovietica è stata issata su Berlino sconfitta, diventando il simbolo della Vittoria. E questa verità non può essere smentita da nessuno e in nessun luogo.
Non importa in che modo i falsari europei e di oltreoceano tentino di cancellare dalla nostra mente le pagine gloriose ed eroiche della storia. Non ci riuscirà nessuno. Le battaglie grandi e terribili della Seconda Guerra Mondiale non sono solo nelle pagine dei manuali di storia. Sono entrate nel codice genetico dei discendenti dei gloriosi vincitori, dei nostri nonni coraggiosi, dei nostri padri valorosi.
E' doppiamente doloroso per noi, eredi della Vittoria, constatare che, nelle settimane che precedono la festa, il potere che domina l'Ucraina infligga una subdola pugnalata alla schiena della sua storia. Quella stessa Ucraina che ha sofferto le più terribili, le più ampie perdite per mano dei demoni fascisti.
Siamo convinti che il popolo dell'Ucraina ricorda il proprio glorioso passato e che ha già condannato le azioni dei propri governanti.
Da tutto il mondo in questo momento ci stanno arrivando lettere e telegrammi, da persone e organizzazioni che elevano la loro protesta contro la decisione del potere legislativo dell'Ucraina.
Noi crediamo nella vittoria della giustizia e siamo fiduciosi che la nostra protesta sarà ascoltata da tutta l'umanità progressista.
La vittoria sarà della Verità!
Traduzione di Marx21.it
Cari compagni,
Il 9 aprile 2015, la Rada Suprema dell'Ucraina aveva approvato la legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” (link). Il Presidente dell'Ucraina Poroshenko ha firmato questa legge nella tarda serata del 15 maggio.
Dall'analisi dei provvedimenti che questa legge prevede: essa è antidemocratica, incivile, viola i diritti umani e le libertà garantite dagli Articoli 10, 11, 14 della Convenzione per la Protezione dei Diritti Umani e le Libertà Fondamentali del 4 novembre 1950. Essa proibisce in modo illegale la diffusione di idee, la libertà di espressione, le convinzioni, l'uso dei simboli, che sono attributi inerenti di ogni paese europeo civile e democratico. La legge crea anche una seria tensione nella società ucraina, genera conflitti ideologici, e innesca scontri aperti tra i cittadini con tutte le conseguenze negative che ne derivano.
Inoltre, il Parlamento dell'Ucraina ha deliberatamente ignorato le conclusioni di “Per la Democrazia attraverso la Legge” della Commissione Europea (Commissione di Venezia) e OSCE/ODIHR del 2013 riguardanti la messa al bando legislativa dei simboli dell'era comunista in Moldova. Con questa decisione, la Commissione Europea aveva condannato il Parlamento moldavo per l'adozione di una legge che metteva fuori legge l'ideologia comunista e i simboli dell'era comunista. Ma, il Parlamento ucraino e il Presidente non hanno tenuto conto di queste direttive della Commissione di Venezia approvando una legge contraria alla posizione della Commissione.
Così, come rilevato prima, la Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” è enormemente antidemocratica, autoritaria e incivile.
Perciò vi chiediamo, cari compagni, di esigere l'osservanza di “Per la Democrazia attraverso la Legge” della Commissione Europea (Commissione di Venezia) perché la Commissione Europea si esprima in relazione alla Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”, nel rispetto della Dichiarazione Universale dei Diritti dell'Uomo del 1948, della Convenzione Internazionale sui Diritti Politici e Civili del 1966, della Convenzione per la Protezione dei Diritti e delle Libertà Fondamentali del 1950 e della giurisprudenza della Commissione Europea dei Diritti Umani.
Fraternamente,
Petro Simonenko
Primo Segretario del Comitato Centrale
del Partito Comunista di Ucraina
da www.kpu.ua
Traduzione dal russo di Mauro Gemma
Le limitazioni, associate al divieto della propaganda dei simboli sovietici in Ucraina, violano il diritto internazionale in materia di libertà di espressione. Questo è contenuto nel decimo rapporto (link) dell’Ufficio dell’Alto Commissario delle Nazioni Unite per i Diritti Umani (OHCHR), dedicato alla situazione in Ucraina.
Il documento, che tratta del periodo dal 16 febbraio al 15 maggio 2015, rivolge l’attenzione alle leggi approvate in Ucraina e che riguardano gli avvenimenti della storia del paese. In particolare, il discorso riguarda l’attribuzione di un carattere criminale ai regimi nazista e comunista, la ridenominazione di città, piazze, vie e altri luoghi, a cui era stato destinato un nome in periodo sovietico, e anche il riconoscimento degli appartenenti a OUN-UPA come “combattenti per l’indipendenza dell’Ucraina”.
A parere della missione di monitoraggio dell’OHCHR dell’ONU, sussiste il rischio serio che queste leggi “possano mettere in discussione il giudizio sull’Ucraina del passato e limitare la libertà di parola in modo tale da provocare un inasprimento delle differenze”.
Nella Legge “Sullo stato giuridico e la perpetuazione del ricordo dei combattenti per l’indipendenza dell’Ucraina nel XX secolo” si afferma che “la pubblica manifestazione di mancanza di rispetto” verso qualsiasi gruppo abbia combattuto per l’indipendenza dell’Ucraina e verso la legittimità di tale lotta è “illegale” e va sanzionata secondo la legislazione ucraina. La Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli” ancora più chiaramente stabilisce una punizione attraverso la limitazione o la privazione della libertà fino a cinque anni per la produzione, la diffusione e l’utilizzo pubblico dei simboli comunisti o fascisti”, si afferma nel rapporto.
La missione di monitoraggio dell’OHCHR dell’ONU ricorda che “analoghe posizioni, adottate in altri paesi, sono state considerate dalla Corte Europea per i diritti dell’uomo come una violazione della libertà di espressione”.
Ai sensi dell’articolo 20 del Patto Internazionale sui diritti civili e politici gli stati membri hanno l’obbligo legale di vietare “la propaganda della guerra” e “la propaganda dell’odio nazionale, razziale o religioso, che costituisca incitamento alla discriminazione, all’ostilità e alla violenza”, si sottolinea nel rapporto.
Al governo dell’Ucraina viene intimato “di modificare le disposizioni sulla decomunistizzazione in modo da garantire il pieno rispetto delle norme internazionali in materia di libertà d’espressione”.
Il Dipartimento Informazione e Stampa del Ministero degli Affari Esteri della Federazione Russa ha diffuso un comunicato di energica condanna delle leggi anticomuniste e “revisioniste” approvate nei giorni scorsi dalla Rada Suprema dell'Ucraina:
A Mosca si continua ad osservare con ansia e preoccupazione l'accanimento crescente nei confronti del passato eroico del popolo ucraino da parte delle forze che hanno sequestrato la direzione dello stato ucraino.
Giorni fa, la Rada Suprema ha approvato un altro pacchetto di leggi, volte a riscrivere la storia del proprio stato e a reprimere il dissenso politico nel paese. Stiamo parlando delle leggi “Sullo stato giuridico e l'onore della memoria dei partecipanti alla lotta per l'indipendenza dell'Ucraina nel XX secolo”, “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli”, “Sull'accesso agli archivi degli organi repressivi del regime totalitario comunista 1917-1991”, “Sulla commemorazione della vittoria sul nazismo nella Seconda Guerra Mondiale 1939-1945”.
Presentando il periodo 1917-1991 come il periodo della lotta per l'indipendenza e dichiarando “il regime comunista totalitario” di questo periodo “criminale” e “che avrebbe perseguito la politica del terrore di stato”, le attuali autorità ucraine cercano di cancellare la memoria di milioni di ucraini dalle pagine dell'autentica storia dell'Ucraina del XX secolo, del suo progressivo sviluppo nell'ambito dell'Unione Sovietica. In base alla logica degli autori delle recenti innovazioni ucraine, non è chiaro in che cosa si siano veramente impegnate molte generazioni di ucraini, costruendo uno stato moderno, ma senza trovarsi per questa ragione tra i seguaci di Bandera e partecipare al movimento nazionalista dissidente.
Sullo sfondo della lotta dichiarata contro il presunto passato totalitario a Kiev si introducono metodi veramente totalitari per eliminare i partiti, le organizzazioni e i movimenti sociali non graditi. In realtà viene imposta una feroce censura del pensiero politico in conformità con le perverse nozioni di bene e di male, propagandate dalle attuali autorità ucraine. Nascondendosi dietro la retorica dei diritti civili e della libertà, i legislatori ucraini nell'essenza operano per la limitazione diretta dei diritti alla libertà di pensiero, di coscienza, di credo e di espressione.
Va inoltre rilevato che alcune disposizioni degli atti legislativi citati sollevano la questione del loro conflitto rispetto agli obblighi dell'Ucraina nell'ambito del Patto internazionale sui diritti civili e politici e la Convenzione internazionale sulla liquidazione di ogni forma di discriminazione razziale. E' evidente anche la chiara discrepanza di tali atti rispetto alla risoluzione 69/160 dell'Assemblea Generale dell'ONU sulla “Lotta contro la glorificazione del nazismo, del neonazismo e delle altre varianti che contribuiscono ad alimentare l'intensificazione delle forme moderne di razzismo, di discriminazione razziale, di xenofobia e dell'intolleranza correlata ad esse”.
Nel momento in cui l'Ucraina avrebbe bisogno di assumere decisioni competenti e qualificate per far uscire il paese da una profondissima crisi sociale, economica, politica e culturale, il paese è chiamato a immergersi nell'abisso della ridenominazione su larga scala delle città, delle piazze, delle strade, delle aziende e di altri oggetti dietro lo slogan della liberazione dai simboli del passato regime. Sono fornite le basi giuridiche per il vandalismo, a livello statale, per lo smantellamento di un enorme numero di monumenti, di cui molti sono stati inseriti nel Registro nazionale dei monumenti dell'Ucraina.
Sullo stesso piano, nell'attuale Ucraina, vengono messi gli aggressori fascisti e i combattenti per la liberazione del paese dal fascismo. Continua la glorificazione dei collaboratori nazisti dell'OUN/UPA, che si cerca zelantemente di equiparare ai veterani della Grande Guerra Patriottica.
Stupisce la blasfemia, con cui nella Rada Suprema dell'Ucraina è stata organizzata tutta questa saga con l'adozione del pacchetto delle leggi “anticomuniste”, ma di fatto antirusse e antiucraine, proprio alla vigilia del 70° anniversario della Vittoria nella Grande Guerra Patriottica. Cercando di sradicare nell'odierna Ucraina il termine stesso “Grande Guerra Patriottica”, sostituendolo con quello di “Seconda Guerra Mondiale”, le attuali autorità ucraine tentano non solo di distorcere l'essenza di quello scontro storico su vasta scala, ma arrecano un'offesa profonda ai suoi veterani, privandoli della loro luminosa festa, e tradiscono la memoria di milioni di ucraini, che hanno combattuto nei ranghi dell'Armata Rossa e hanno dato le proprie vite proprio per la difesa della loro Patria dal fascismo.
Tutti i tentativi intrapresi oggi da Kiev per distorcere il passato del proprio paese, di negare le realizzazioni dei periodi russo e sovietico della loro storia portano solo ad una profonda spaccatura della società odierna. Dove i metodi e gli strumenti utilizzati per imporre l'ideologia nazionalista mettono in discussione le prospettive di uno sviluppo positivo dell'assetto statale ucraino.
10 aprile 2015
http://vineyardsaker.de/ukraine/die-ukrainischen-kommunisten-haben-die-gruendung-einer-vereinten-linken-opposition-bekanntgegeben/
da www.kpu.ua
Traduzione dal russo di Mauro Gemma
Il Partito Comunista di Ucraina, il Partito Progressista Socialista di Ucraina, il Partito del Lavoro, il Komsomol di Ucraina, l’Unione degli ufficiali sovietici hanno sottoscritto un accordo per coalizzarsi e hanno dato vita alla “Opposizione di sinistra”. Nel memorandum, firmato dai partiti, si spiega che la coalizione si batterà per i principi di potere popolare e giustizia sociale, contro il genocidio sociale e nazionale degli ucraini, contro il fascismo e per il ripristino delle relazioni di collaborazione con la Russia e la Bielorussia.
L’Opposizione di sinistra è guidata da Petro Simonenko (segretario del Partito Comunista), Natalia Vitrenko (leader del Partito Progressista Socialista), dal campione olimpico Rudolf Povarnitsyn e dal filosofo Georgy Krjuchkov.
Tra gli obiettivi indicati: la fine della guerra nel Donbass, l'approvazione dello status di paese non allineato per l’Ucraina, il rispetto della sovranità del paese.
Di seguito il testo del Manifesto della coalizione
MANIFESTO DEL MOVIMENTO UCRAINO DEI PARTITI POLITICI E DELLE ORGANIZZAZIONI SOCIALI DI SINISTRA E CENTRO-SINISTRA “OPPOSIZIONE DI SINISTRA”
Il corso di politica interna ed estera che è attuato in Ucraina, soprattutto dopo il colpo di Stato del febbraio 2014, sta conducendo il nostro paese alla perdita della sovranità statale, alla divisione e alla guerra civile fratricida, al collasso dell'economia, al genocidio sociale ed etnico, e minaccia il crollo dell'Ucraina e il suo utilizzo da parte di forze esterne per provocare una Terza Guerra Mondiale.
Con la firma dell'Accordo di Associazione con l'Unione Europea e con il meticoloso adempimento delle richieste draconiane del Fondo Monetario Internazionale, l'Ucraina ha perso la sua indipendenza economica e politica. La sua politica interna ed estera è decisa dagli Stati Uniti d'America, dalle oligarchie finanziarie internazionali.
Attraverso la realizzazione delle cosiddette riforme sul modello da bancarotta del capitalismo periferico neoliberista, con l'abbandono dell'integrazione con i paesi dell'Unione Doganale, l'Ucraina è stata condannata alla deindustrializzazione, al sequestro da parte dei clan oligarchici della proprietà pubblica, creata da diverse generazioni del popolo sovietico, alla perdita di milioni di posti di lavoro, alla povertà e all'estinzione della popolazione. Oggi, il prodotto interno lordo dell'Ucraina non raggiunge neppure il 60% del livello del 1990. Si distrugge l'industria nazionale, si annientano i settori orientati all'esportazione. Il sistema finanziario del paese è avviato al default. Il livello di sfruttamento della forza lavoro è uno dei più alti al mondo, e il salario si trova al livello dei più poveri paesi africani. I servizi sanitari e l'istruzione sono praticamente inaccessibili alla maggioranza della popolazione. La politica indirizzata alla costruzione di uno stato mono-nazionale, l'imposizione dell'ideologia nazional-sciovinista hanno portato alla totale violazione della Costituzione dell'Ucraina, delle regole e dei principi del diritto internazionale, a una massiccia discriminazione su base linguistica, nazionale, territoriale, confessionale. Lo stato ucraino non è apparso in grado di proteggere in modo affidabile i diritti legali, la vita e la sicurezza dei suoi cittadini.
L'approvazione da parte della Rada Suprema dell'Ucraina di gravi violazioni della procedura costituzionale e l'adozione della legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli”, “Sullo stato giuridico e la memoria dei combattenti per l'indipendenza dell'Ucraina nel XX secolo”, “Sulla commemorazione della vittoria sul nazismo nella Seconda guerra mondiale 1939-1945”, “Sull'accesso agli archivi degli organi repressivi del regime totalitario comunista 1917-1991” non sono solo un riflesso della natura totalitaria del regime oggi al potere in Ucraina, ma anche una cinica falsificazione della storia e una revisione delle decisioni del Tribunale di Guerra di Norimberga. E' una sfida a tutta la comunità mondiale. L'introduzione della censura, in violazione della Costituzione dell'Ucraina, la manipolazione della coscienza pubblica, l'intimidazione e la persecuzione dei dissidenti, la persecuzione della chiesa ortodossa canonica, il divieto anticostituzionale di partiti politici, la repressione e la violenza fisica nei confronti degli oppositori ideologici e politici, senza dubbio, rappresentano violazioni estremamente pericolose degli standard generalmente accettati nel mondo civilizzato e delle norme della democrazia, la privazione della libera espressione per il popolo dell'Ucraina.
In questa situazione, noi, i rappresentanti dei partiti politici e delle organizzazioni sociali dell'opposizione, dichiariamo di unire i nostri sforzi all'interno del movimento “OPPOSIZIONE DI SINISTRA” allo scopo di salvare l'Ucraina e difendere i diritti dei nostri concittadini alla pace, alla sicurezza e la prosperità del nostro paese, alla libertà di parola e di convinzioni, a un giusto processo, ad elezioni veramente democratiche, alla costruzione di uno stato giusto socialmente, democratico, di diritto.
Cercheremo soprattutto di ottenere la fine immediata dello spargimento di sangue nell'Est del paese, il regolamento pacifico del conflitto sulla base del pieno rispetto degli accordi di Minsk e del decentramento del potere.
Noi siamo convinti che garantire una pace duratura in Ucraina, per farla uscire da una crisi profonda e onnicomprensiva, per farla rientrare nel novero dei paesi avanzati del continente, è impossibile senza il ripristino di relazioni di buon vicinato, paritarie e reciprocamente vantaggiose con la Federazione Russa e la Repubblica di Belarus. E' proprio con loro, e non con gli USA e i paesi dell'UE, che condividiamo la storia, la cultura, la spiritualità e i valori di civiltà. La storia ha dimostrato che l'integrità territoriale e l'indipendenza dell'Ucraina si sono conservate solo con l'unità dei nostri paesi e dei popoli fratelli.
Noi crediamo che fermare il genocidio sociale, impedire la distruzione dell'economia nazionale sia impossibile senza l'abbandono del corso neoliberista delle pseudo riforme, attuate sotto il ricatto dell'Occidente. Noi ci pronunciamo per la realizzazione di una nuova industrializzazione dell'Ucraina sulla base di una moderna innovazione tecnologica, facendo leva sulle risorse intellettuali, lavorative, naturali e tecniche interne. La nostra alternativa al neoliberismo è il modello socio-economico basato sui principi della giustizia sociale e del potere popolare.
Noi sosteniamo un corso di politica interna ed estera conforme ai principi della Dichiarazione sulla sovranità statale dell'Ucraina con la garanzia del suo status non allineato (neutrale); relazioni tra le nazionalità basate sui principi del diritto internazionale e delle disposizioni della Dichiarazione sui diritti delle nazionalità dell'Ucraina; lo status della lingua russa come seconda lingua statale.
Noi ci opponiamo all'umiliazione e al tradimento delle gesta militari e del lavoro dei nostri padri e nonni, che hanno vinto gli invasori fascisti nella Grande Guerra Patriottica e del loro operato vittorioso per risollevare la nostra Patria dalle rovine e per portarla negli anni del potere Sovietico ai vertici mondiali del progresso economico, scientifico e spirituale. Noi siamo categoricamente contro l'irruzione del neonazismo nel nostro paese, la riabilitazione e la glorificazione dei complici degli occupanti nazisti.
Rivolgiamo un appello ai partiti politici, alle organizzazioni sociali, a tutti coloro che hanno a cuore il destino della Patria, a chi condivide la nostra valutazione della situazione politica ed economico-sociale e gli obiettivi e i compiti proposti in questo manifesto, perché si uniscano al movimento “OPPOSIZIONE DI SINISTRA”.
Approvato nella riunione costitutiva dell' “Opposizione di sinistra”
12 giugno 2015
"Реванш" розгромив офіс "Шевченківської Правди"
https://www.facebook.com/ucrainaantifascista/posts/738781012869822
Dopo il golpe di febbraio, Pavel Fedik era stato rimosso dal posto di direttore dell'istituto PTU di Ternopol' su soffiata di alcuni docenti con cui era in conflitto, in quanto vicino al Partito delle Regioni di Yanukovitch. Recentemente Fedik è stato reintegrato al suo posto dalla corte d'appello, ma oggi ad attenderlo c'erano i professori "delatori" ed una folla ammaestrata di "studenti" che dopo aver insultato e malmenato il direttore lo ha gettato in un cassonetto. Questa è l'Ucraina europea...
VIDEO: http://glagol.su/2014/12/12/v-ternopole-ptushniki-lyustrirovali-direktora-brosiv-ego-v-musornyiy-bak-video/
Il capo della scuola politica Sergej Perehod è stato sequestrato, portato nei boschi nei pressi della capitale e duramente picchiato. Alla conferenza era anche presente la moglie di Perehod, che è peraltro in gravidanza.
Fatti di questo genere accadono in Ucraina quotidianamente, nella totale impunità. Tutti coloro che sostengono che "in Ucraina non ci sono fascisti" o che i "nazionalisti sono ininfluenti e prendono poco alle elezioni" dovrebbero riflettere, prima di diffondere queste idiozie.
Invitiamo a esprimere il sostegno ai comunisti ucraini scrivendo alla Corte Distrettuale "Zavodskij" di Dneprodzerzhinsk, е-mail: inbox@...
La mannaia della censura si abbatte ora sul cinema. L'Agenzia di stato per il cinema, guidata dallo "svobodo" Filipp Ilenko ha vietato di concedere la licenza (o l'ha revocata dove già concessa) per la diffusione d vari film russi, tra cui il "Taras Bulba" (2009) del regista Vladimir Bortko, basato sul celebre racconto di Gogol. Vietato anche il film "Mamy-3", in quanto espressione di "esaltazione sciovinista della Russia" e "stimolo di nostalgia verso le tradizioni sovietiche", e il telefilm "Kremen" e "Kremen 2", colpevoli di creare una "immagine positiva delle truppe d'élite russe).
“Il 70° anniversario della liberazione del campo di sterminio di Auschwitz da parte delle truppe sovietiche sarebbe dovuto servire come importante monito sulle conseguenze dell’indulgenza nei confronti del fascismo. Ma in Europa si preferisce evidentemente far finta che non esista alcuna connessione tra il nazismo hitleriano in Germania e il fascismo degli eredi di Bandera in Ucraina”...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25029-la-russia-deve-fermare-loffensiva-del-neonazismo-nella-novorossija.html
Viktoria Shilova est leader du mouvement ukrainien "Antiguerre", députée du conseil régional de la région de Dniepropetrovsk. Elle et son mouvement s'opposent à la mobilisation malgré les pressions, militent pour la fin du conflit et accusent les pouvoirs de crimes de guerre...
Regione Zaporojskaya, provincia Kamensko-Dneprovskaya, villaggio Dneprovka. In Ucraina la gente comincia a protestare contro la politica della giunta nazista di Kiev che costringe gli uomini ad andare in guerra ed ammazzare i propri fratelli per il solo scopo di riempire le tasche degli oligarchi che hanno preso il potere con il colpo di stato del Maidan...
P.S. Per un problema tecnico, nelle interviste le didascalie non sono sincronizzate con la sintesi del parlato.
http://www.solidnet.org/ukraine-communist-party-of-ukraine/cp-of-ukraine-the-kononovich-brothers-who-helped-the-peaceful-donbass-people-might-end-up-in-jail-for-ten-years-en
Il Comitato Politico Esecutivo dell'Unione Ucraina degli Operai rivolge un appello a tutti i suoi membri, al movimento operaio e sindacale internazionale, alla classe operaia dell'Ucraina, a tutti i membri dei sindacati, ai lavoratori, ai mezzi di informazione di massa perché si intervenga in difesa del dirigente operaio Aleksandr V. Bondarciuk...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25356-in-ucraina-la-repressione-si-scatena-contro-il-movimento-sindacale.html
Ghennady Zyuganov, leader del Partito Comunista della Federazione Russa, commenta l’ondata di omicidi politici che sta travolgendo l’Ucraina
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25461-qsara-leuropa-a-subire-le-piu-pesanti-conseguenze-di-quanto-sta-accadendo-in-ucraina.html
Intervista a John Foster, del Partito Comunista della Gran Bretagna – Come ha dichiarato il professore John Foster del Partito Comunista della Gran Bretagna a Russia Today, la nuova legge ucraina che impedisce la propaganda del comunismo e del nazismo mette sullo stesso piano più o meno questi due regimi, il che rappresenta una totale distorsione della storia...
http://rt.com/op-edge/248577-communist-party-ukraine-ban-nazi/
Important! Help spread the word. Communist Andrei Sokolov is on trial in Ukraine. He faces 8 to 15 years in prison for volunteer work in Donetsk...
http://tass.ru/press/events/2990
Олесь Бузина не только журналист, но и пророк
http://www.youtube.com/watch?v=lpLFyj0Wexo
Dichiarazione dei partiti ospiti del 22° Congresso del Partito Progressista del Popolo Lavoratore di Cipro (AKEL)
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25737-fermiamo-il-dilagare-del-nazismo-in-ucraina.html
To the President of Ukraine, Petro O. Poroshenko, and to the Chairman of Ukraine's Verkhovna Rada, Volodymyr B. Hroysman
Fermiamo la persecuzione anticomunista in Ucraina
09 Marzo 2015 – di Flavio Pettinari | fonte www.kpu.ua
Il procuratore Generale d’Ucraina ha arbitrariamente accusato il dirigente comunista Sergej Gordienko e ne chiede l’arresto.
Martedì 10 marzo alle 14 presso la Corte del Distretto Pecherskij a Kiev verrà discusso il fermo del deputato della VI e VII legislatura Sergej Gordienko, dirigente nazionale del Partito Comunista d’Ucraina.
L’accusa è quella di aver votato il pacchetto di leggi del 16 gennaio 2014, attraverso il quale si tentò di bloccare le violenze del maidan, che un mese dopo avrebbero portato al golpe, e individuare i flussi di denaro occidentali che attraverso le ONG arrivavano ai gruppi estremisti.
Petro Simonenko, leader del Partito Comunista d’Ucraina, ha dichiarato che questa accusa proveniente dall’ufficio del Procuratore Generale altro non è che un mandato d’arresto voluto da Poroshenko, per colpire un esponente nazionale del partito, dopo gli arresti e le torture ai danni di decine e decine di militanti comunisti e oppositori di altro orientamento politico.
Simonenko ha riferito che durante l’interrogatorio del 6 marzo, durato piu’ di 5 ore, Gordienko è stato minacciato più volte di arresto in caso di rifiuto di sottoscrivere le accuse.
Sergej Gordienko è conosciuto ai comunisti e agli antifascisti italiani per alcuni interventi riportati dal sito Marx21.it e per aver partecipato via skype ad una affollata iniziativa milanese lo scorso anno, organizzata dal PdCI (http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/24095-ucraina-dal-golpe-di-euromajdan-ai-pericoli-di-guerra-milano-16-maggio-2014.html)
Il tribunale ha anche fissato una cauzione, corrispondente a circa 80 volte il salario minimo, ovvero 100mila grivnie.
Per ulteriori informazioni: http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25275-fermiamo-la-persecuzione-anticomunista-in-ucraina.html
Il video dell'udienza di ieri: https://www.youtube.com/watch?v=3V8XmEldw_U
La Corte Distrettuale Pecherskij di Kiev, il 10 marzo, ha convalidato l’arresto del compagno Sergej Gordienko (link).
Mentre scriviamo, siamo in attesa di sapere dai nostri compagni del Partito Comunista d’Ucraina se il giudice ha deciso della scarcerazione su cauzione del compagno, dopo che gli altri massimi dirigenti del PCU hanno raccolto la somma fissata e depositato i documenti necessari.
Il compagno Gordienko è accusato di aver votato favorevolmente alle leggi del 16 gennaio 2014, con le quali si tentava di porre fine alle violenze del majdan e anche di accertarsi di come vengono finalizzati i fondi delle ONG occidentali: norme peraltro presenti in paesi europei, come ci ha indicato l’avvocato Aleksandr Gotin. Ricordiamo che queste leggi furono depenalizzate a maggio, e che Gordienko le ha votate esercitando la sua funzione di parlamentare.
Il PCdI chiede al al Parlamento italiano ed europeo un intervento sulle autorità ucraine per fermare questa autentica persecuzione.
In attesa del rilascio su cauzione del compagno Gordienko, offriamo ai compagni ucraini la nostra disponibilità e sostegno in questa battaglia.
Inviamo al compagno Sergej, con cui abbiamo avuto l’occasione di interloquire in varie affollate assemblee pubbliche, e ai suoi familiari, la nostra solidarietà militante.
Il Dipartimento esteri del Partito Comunista d'Italia
di Luca Lippera
Un mistero fittissimo avvolge la morte di sei “luogotenenti” del deposto presidente ucraino, il filorusso Viktor Ianukovich, e imbarazza non poco la nuova nomenklatura al potere a Kiev. I sei, stando alla ricostruzione della polizia, «si sono tutti suicidati» e avevano tutti avuto un ruolo nella lotta politica che l'anno scorso ha portato al cambio della guardia al vertice dell'Ucraina.
L'ultimo suicidio - il sesto in poche settimane - è stato rivelato dal Ministero dell'Interno di Kiev all'Agenzia Interfax. La vittima, Oleksandr Peklushenko, 60 anni, si sarebbe ucciso, secondo la versione fornita ai media, «sparandosi un colpo di pistola al collo» nel piccolo e sperduto villaggio di Soniachne, nel sud del Paese. Peklushenko, ex governatore della provincia di Zaporizhia, a suo tempo fedelissimo del presidente Ianukovich, era indagato dalle attuali autorità ucraine «per aver fatto disperdere gli insorti» durante le manifestazioni di piazza Maidan che fornirono propellente alla ribellione contro il governo filorusso.
La stampa ucraina, in un Paese in bilico tra guerra e pace, si è limitata a riportare la versione degli «inquirenti». I quali, stando ai giornali, ritengono di trovarsi di fronte «a quella che pare essere una singolare ondata di suicidi». Ma le domande, in certi casi, derivano dai fatti. Prima di Peklushenko, si erano già ammazzati in cinque. Il 9 marzo l'ex deputato Stanislav Melnik, 53 anni, è stato trovato senza vita nel bagno di casa: anche lui, stando alla versione ufficiale, si sarebbe sparato un colpo di pistola. Il 28 febbraio Mikhailo Cecetov - tra i promotori delle cosiddette «leggi liberticide» che nel pieno della rivolta di Maidan inasprirono le pene contro chi partecipava a manifestazioni non autorizzate - si sarebbe suicidato buttandosi dalla finestra di un appartamento al diciassettesimo piano di un edificio a Kiev.
Il 25 febbraio era stata la volta di Serghii Valter, sindaco di Melitopol, accusato di abuso d'ufficio. Valter è stato trovato a sua volta impiccato dalla polizia. Il giorno successivo è toccata a Oleksandr Bordiukh, vice comandante della polizia della stessa città, trovato senza vita in casa. Le fonti, qui, divergono: c'è chi parla di un cappio al collo, chi di decesso ancora da valutare. Il primo della serie, il 29 gennaio, era stato Oleksii Kolesnik, ex presidente del consiglio regionale di Kharkiv - una delle aree al centro degli scontri tra uctraini e filorussi: impiccato pure lui.
I sei facevano tutti parte della cerchia ristretta dell'ex presidente Ianukovich. Il governo dell'attuale leader, Petro Poroshenko, non ha commentato l'ondata di suicidi. Un funzionario, secondo un giornale ucraino, si sarebbe limitato a dire che «le indagini spettano alla polizia e che non c'è nulla da aggiungere». Significativo del clima è l'atteggiamento dei media di Kiev. I giornali e i siti internet sono tuttora pieni di interrogativi sulla misteriosa uccisione a Mosca di Boris Nemtsov, uno degli oppositori di Vladimir Putin, e sul volto di coloro che potrebbero aver manovrato i fili dietro gli assassini. Il giallo dei suicidi è relegato nelle retrovie, benchè la Statistica - sei morti in meno di due mesi - dovrebbe imporre qualche riflessione.
IN UCRAINA AVVENGONO STRANI "SUCIDI": 7 FUNZIONARI MORTI IN 43 GIORNI
In un arco di tempo di 34 giorni, sono morti ben cinque funzionari ed in tutti i casi le morti sono indicate come "probabili suicidi". Le posizioni politiche e le storie delle vittime, portano però in tanti a ritenere che queste persone siano state in realtà assassinate.
26 GENNAIO 2105 - MYKOLA SERHIYENKO: L'ex vice direttore delle Ferrovie Ucraine è stato trovato morto nella sua casa di Kiev. Secondo le autorità si sarebbe sparato addosso con un fucile da caccia.
Gli investigatori hanno detto Serhiyenko, 57anni, era solo al momento della tragedia e che tutti le porte e le finestre della sua abitazione erano state chiuse dall'interno.
Serhiyenko, che ha lavorato per le Ferrovie ucraine dall'aprile 2010 all'aprile 2014, era stato nominato al posto da Mykola Azarov, l'ex primo ministro sotto Viktor Yanukovich.
29 GENNAIO 2015 - OLEKSIY KOLESNYK: L'ex capo del governo regionale di Kharkov, sarebbe apparentemente morto dopo essersi impiccato.
Kolesnyk, 64 anni, non ha lasciato nessun biglietto daaddio, ma i media e gli investigatori hanno lasciato intendere che potrebbe essersi "suicidato", facendo notare che la sua morte è avvenuta nel giorno del compleanno del suo amico e compagno politico, l'ex governatore di Kharkov e ideologo del Partito delle Regioni Yevhen Kushnaryov, che morì nel 2007 dopo essere stato colpito durante una battuta di caccia.
25 FEBBRAIO 2015 - SERHIY WALTER: Ex sindaco della città sudorientale di Melitopol, 57 anni, si sarebbe anche lui ucciso impiccandosi. Era membro del Partito delle Regioni ed era stato sindaco di Melitopol dal 2010 al 2013.
26 FEBBRAIO 2015 - OLEKSANDR BORDYUH: Il giorno dopo la morte di Walter Serhiy, è stato rinvenuto anche il corpo del ex vice capo della Polizia di Meltipol, il 47enne Oleksandr Bordyuh. Il suo corpo è stato trovato in un garage.
I media ucraini hanno riferito che la causa della morte di Bordyuh è stata una "crisi ipertensiva" o ictus, termine che la polizia usa spesso in casi di suicidio. Ulteriori dettagli non sono stati forniti.
28 FEBBRAIO 2015 - MYKHAYLO CHECHETOV: Ex vice presidente del Partito delle Regioni, è morto dopo un "salto" dalla finestra del suo appartamento al diciassettesimo piano.
La morte è arrivata pochi giorni dopo che Chechetov è stato arrestato per frode e abuso d'ufficio derivanti da i suoi due anni alla guida della agenzia di Stato che gestisce le privatizzazioni.
Chechetov non è il primo capo della agenzia statale per le privatizzazioni che muore di morte innaturale.
Il 27 agosto 2014, il corpo di Valentina Semenyuk-Samsonenko è stato trovato con un colpo di pistola alla testa.
Il terzo decesso di un funzionario legato alle privatizzazioni in Ucraina era avvenuto ancora prima. Nel maggio 1997, Oleksiy Holovizin era stato ucciso sulla porta di casa sua.
Aggiornamento: a quanto segnalato sopra, si aggiungono altri due casi di persone fatte "suicidare" dal regime di Kiev:
9 MARZO 2015 - STANISLAV MELNIK: Ex membro del Partito delle Regioni, 53enne, morto per ferite di arma da fuoco la notte del 9 Marzo.
10 MARZO 2015 - ALEXANDR PEKLUSHENKO: Ex Governatore della Regione di Zaporozhie membro del Partito delle Regioni, trovato morto nella sua abitazione il 10 Marzo.
(bes)
http://www.rferl.mobi/a/suicide-homicide-ukra…/26888375.html
http://vestnikkavkaza.net/news/politics/67627.html
http://tass.ru/en/world/782399
Il 15 aprile 2015 a Kiev è stato ucciso l'ex deputato del Parlamento Ukraino Oleg Kalashnikov. Ex deputato aveva rappresentato nel parlamento Rada il partito dei Regioni (il partito di Janukovic) e nel periodo successivo era famoso per la sua attività antinazista e per i discorsi a difesa del simbolismo Sovietico, del Giorno della Vittoria etc. é stato ucciso vicino a casa sua, dopo di una seria degli "suicidi" di politici ukraini importanti del partito delle regioni negli ultimi mesi."
"В Киеве убили экс-депутата Калашникова - СМИДепутат пятого созыва Верховной Рады от Партии регионов Олег Калашников убит в среду вечером в Киеве.
Fonte www.pravda.com.ua / Rolando Dubini
http://oltremedianews.it/ucraina-si-allarga-il-numero-di-morti-sospette-tra-gli-oppositori-kiev/
An Appeal to the European Court of Human Rights about the violation of very basic human rights by the Kievan regime
Journalist community of Ukraine and the Union of political prisoners and political refugees of Ukraine
"For many months, Ukrainian autorities have violated the Universal Declaration of the Rights and Freedoms, which guarantees the right of everyone to receive and impart information.
Professional activ editors, journalist and blogger became deadly in Ukraine.
Death of journalist Gongadze turned Leonid Kuchma, President of Ukraine, a pariah among European politicians. But in the days of Kuchma and Yanukovich during their time it was hard to imagine the prosecution of journalists for their opposition views.
Today, the death of many journalists and the arrest of opposition members of the media in Ukraine did not cause a similar response from the world community.
The arrest of t
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