Informazione



(deutsch / english / italiano)


--- english:

We have been notified (***) that the DOMEUS mailing-list service, and thus also our online JUGOINFO archive hosted by that server
will end their existence at the end of this month.

We are only relatively concerned with this, since our JUGOINFO newsletter is active and being archived via two more parallel channels on the YAHOOGROUPS server

The effects of DOMEUS ceasing are the following:
– several messages, which because of their lenght are shown as truncated on the YAHOOGROUPS server, but were fully readable on DOMEUS, won't be entirely accessible any more (**)
– however, the loss of every single archived copy is a negative matter of fact anyway, especially because in case YAHOOGROUPS is switched off, too, sometimes in the future (which may happen sooner or later... everything steadily changes in internet!), we would remain with *no* archives.
A precaution, which does not solve the problem of accessing the oldest messages however, would be to start another distribution/archiving channel, e.g. via the GOOGLEGROUPS service. Let's think about it.


Just for information: the JUGOINFO messages which are at present archived online amount up to 8329... plus the oldest messages (before year 2000), which are not accessible online. It deals with about 18 years of counter-information activity, carried out on a daily basis, which is something unparalleled in the world of political and social activism in Italy... and perhaps abroad, too.


Andrea Martocchia (JUGOINFO webmaster)



--- italiano:

E' giunta comunicazione (vedi sotto, in tedesco ***) che il servizio di mailing-list DOMEUS e dunque anche il nostro archivio JUGOINFO ospitato su quel server da ottobre 2001
saranno *soppressi* a contare dalla fine di questo mese.

La notizia ci preoccupa solo relativamente, poiché la nostra mailing-list JUGOINFO è attiva e archiviata anche su altri due canali paralleli sul server YAHOOGROUPS

Gli effetti della soppressione di DOMEUS saranno i seguenti:
– molti messaggi che sul server YAHOOGROUPS appaiono troncati a causa della loro lunghezza, e che erano invece integralmente leggibili su DOMEUS, non saranno più reperibili online integralmente (**)
– ogni copia archiviata in meno è comunque un fatto negativo, soprattutto perché nel momento in cui dovessero spegnere anche YAHOOGROUPS (prima o poi succede... in internet tutto cambia in continuazione!) resteremmo senza archivio. 
Una precauzione, che non risolve il problema della reperibilità dei messaggi più vecchi, sarebbe quella di aprire un ulteriore canale, ad esempio su GOOGLEGROUPS. Pensiamoci su.


Per la cronaca: i messaggi della newsletter JUGOINFO attualmente salvati sui nostri archivi online sono 8325... ai quali si aggiungono i messaggi più vecchi, non salvati. Si tratta di 18 anni di lavoro di controinformazione quotidiana, un lavoro che non ha eguali nel panorama dell'attivismo politico e sociale in Italia... e forse neanche all'estero.


Andrea Martocchia (curatore di JUGOINFO)


NOTE:

(*) I messaggi ancora più vecchi sono salvati sui miei hard-disc; molti sono stati recuperati con l'aiuto prezioso di Carlo Pona un paio di anni fa; avevo in mente di ripristinarne l'archivio 1997-2000 più o meno completo e metterlo online sul nostro sito, ma chissà quando (e se) ne avrò il tempo. 

si chiude con "Message over 64 KB, truncated"... E' un limite di YAHOOGROUPS che DOMEUS non aveva, cfr.:
http://domeus.it/message/read.jsp;jsessionid=52E9040CA80A9BA5A60A2C0E630DC3F0;dom55?scroll=true&gid=91979&mid=35053592


(***) Messaggio email ricevuto in data 9.6.2015:

JUGOINFO-ARKIV ON DOMEUS WIRD AUSGELOESCHT

Sehr geehrter User, 

hiermit müssen wir Ihnen leider mitteilen, dass wir den kostenlosen Service von Domeus zum 30.06.2015 einstellen müssen. Was bedeutet das für Ihre Mailinglisten? 

Um ihre Adressbestände zu erhalten, müssen Sie Ihre Empfängerliste(n) bis zum 30.6.2015 sichern und exportieren. Nach Ablauf dieser Frist haben Sie keinen direkten Zugriff mehr auf diese Daten. Eine Anleitung zum Listenexport finden Sie im Anhang oder unter folgendem Button:
 
http://domeus.de/re?l=kve5jI1e69vI4
 
Teradata bietet ab 30.6.2015 den bisherigen Mailingdienst von Domeus nicht mehr an und hostet daher auch ihre Datenbestände nicht mehr. Sie müssen sich dafür leider einen neuen Mailing-Dienstleister suchen. 

Hinweis: Nachdem Domeus seinen Service beendet hat, wird ihr Account gelöscht und Mailings werden nicht mehr möglich sein! 

Wir bedauern diese Unannehmlichkeiten für Sie und bedanken uns für die bisherige Zusammenarbeit! Weitere Fragen richten Sie bitte an unseren Support


Vielen Dank für die bisherige Zusammenarbeit! 

Teradata Marketing Applications



(english / francais)

La télé, acteur des coups d’Etat modernes

1) Michel Collon, Extrait du livre "Les 7 Péchés d'Hugo Chavez"

2) F. Cunningham: Trapping Russia to "Prove a Negative"
... The United States and its Western allies are trying to ensnare Russia in an audacious disinformation trap over the Ukraine conflict. That trap involves imposing an insoluble conundrum on Vladimir Putin's government, which we might call "prove a negative". It is a familiar conceptual device that Washington has used elsewhere, against Iraq and Iran for example, in order to pursue what are otherwise illegitimate geopolitical aims...


=== 1 ===


La télé, acteur des coups d’Etat modernes ?

Michel Collon


Dans chaque révolution moderne, et aussi dans chaque guerre, la télé est devenue une cible majeure. En 1989, le coup d’Etat en Roumanie s’est immédiatement emparé des bâtiments de la télévision pour contrôler l’information. En 1999, les Etats-Unis ont bombardé la télévision de Belgrade, faisant dix sept victimes parmi les journalistes et techniciens, en parfaite violation de toutes les conventions internationales. En Irak et en Afghanistan, des journalistes, notamment d’Al Jazeera, ont été pris délibérément pour cible. Dans tous ces cas, il s’agissait de monopoliser l’info. (Extrait du livre les 7 Péchés d'Hugo Chavez)


Mais à Caracas, on est allé plus loin encore. La télévision est devenue un instrument décisif du coup d’Etat lui-même. Un scénario plein d’avenir. Dans les prochains coups d’Etat et dans toutes les guerres à venir, il faut s’attendre à la mise en scène sophistiquée de médiamensonges justificateurs. Dans le remarquable film Wag the Dog1, on voit un président des Etats-Unis en difficulté recourir à un producteur hollywoodien pour mettre en scène une guerre fictive, diaboliser un adversaire pris au hasard et relever ainsi sa cote de popularité. En fait, ce n’est pas tellement imaginaire, Bill Clinton et les deux Bush l’ont pratiqué. 


Le médiamensonge de Puente Llaguno aura un impact important. C’est cette version qui sera diffusée par les grands médias internationaux. Mais sur place aussi, elle plongera dans le doute une partie des militaires favorables à Chavez ou en tout cas désireux de respecter la légalité.

Chavez refuse de démissionner

Dans la soirée, profitant de ces hésitations d’une partie de l’armée, les putschistes exigent la démission de Chavez, mais celui-ci refuse. Cependant, il accepte de quitter son palais de Miraflores suite à un ultimatum du commandement militaire rebelle qui menace de faire exploser le bâtiment avec tout le personnel à l’intérieur. Le président est arrêté et emmené dans un lieu secret. On répand le bruit qu’il a démissionné et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place. 

Très significativement, c’est Pedro Carmona, le patron des patrons, qui en prend la tête. Peu auparavant, il avait été reçu à la Maison-Blanche et aussi par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. D’ailleurs, les États-Unis et l’Espagne vont reconnaître le nouveau régime en un temps record et envoyer leurs ambassadeurs auprès du putschiste Carmona. 

Dans sa captivité, des soldats procurent un téléphone à Chavez. Celui-ci se demande s’il faut appeler à la résistance, s’il est possible de se battre ? Il craint un bain de sang. A minuit, Fidel Castro parvient à le joindre depuis La Havane et lui répète avec insistance : « Ne va pas t’immoler comme Allende en 1973. Sauve ton peuple et toi-même. Ne te sacrifie pas. Négocie avec dignité. Ne te sacrifie pas, Chavez, parce que ça ne s’arrêtera pas là. Tu ne dois pas te sacrifier. » 

Chavez suit ce conseil. Il se déclare prêt à démissionner mais à quatre conditions :

1. Sa démission sera présentée à l’Assemblée nationale.

2. La Constitution doit être respectée.

3 Des garanties pour la vie des occupants du palais.

4. Tous pourront quitter le pays. Son idée est de continuer la lutte même en exil. 

A la caserne de Fuerte Tiuna, les généraux putschistes discutent ces conditions (en présence des attachés militaires des Etats-Unis, les colonels James Rodgers et Ronald McCammon !). D’abord, ils acceptent. Puis, très vite, ils se rétractent. A 4 heures du matin, Chavez est emmené à la caserne. Puisque ses conditions sont refusées, il annonce qu’il refuse de démissionner et qu’ils devront l’arrêter. Discutant avec certains généraux, il se rend compte que certains officiers ont été abusés et hésitent. 

Mais les télés diffusent massivement l’annonce de sa démission et prétendent que les forces armées sont unanimes à soutenir le nouveau gouvernement. Cependant, Chavez réussit à appeler sa femme et sa fille Marisabel pour leur faire savoir qu’il n’a pas démissionné. Immédiatement, Marisabel communique l’info à CNN qui la diffuse.

La curieuse ‘démocratie’ made in Washington

Le vendredi 12, vers midi, en pleine illégalité, Pedro Carmona prête serment comme nouveau président. Les premières décisions de ce grand démocrate soutenu par les Etats-Unis consistent à… fermer immédiatement l’Assemblée nationale et la Cour Suprême, abolir la Constitution, démettre tous les maires et les gouverneurs élus. 

Et sa première mesure, très significative, consiste à replacer à la tête de la société pétrolière publique PDVSA le général Guacaipuro Lameda qui en avait été déchu deux mois plus tôt, et qui était un des principaux conspirateurs. Lameda s’était opposé à la nouvelle Loi sur les Hydrocarbures. Chavez avait dû le démettre car il prônait une ‘récupération aggressive des marchés’ en faisant la guerre à l’OPEP. 

D’emblée, l’assemblée de direction de PDVSA décide que la politique de la firme ne se décidera plus au ministère, mais dans la société elle-même. Elle annule l’accord de livraison de pétrole à Cuba. Et décide de procéder elle-même aux nominations dans l’entreprise, mettant de côté les instances désignées pour cela. Tout ceci confirme que le pétrole était bien l’enjeu du coup d’Etat. 

Mais Carmona commet rapidement de grosses erreurs. Notamment, celle de démettre plusieurs généraux qui ont soutenu le putsch. Et des divisions apparaissent très vite dans l’armée. Beaucoup d’officiers n’approuvent pas son programme d’extrême droite, ils souhaitent que la succession de Chavez se fasse dans la légalité et que l’on conserve les acquis sociaux du chavisme.

Ils avaient oublié le peuple

Dès le samedi 13 avril, le nouveau ‘président’ se retrouve assez isolé. Alors, il appelle… les principaux dirigeants des médias pour l’aider. Tous accourent : Gustavo Cisneros (Venevision), Alberto Ravell (Globovision), Marcel Granier (RCTV), Omar Camero (Televen), Miguel Enrique Otero (El Universal) et Andres Mata (El Nacional). Cisneros suggère qu’il les laisse s’occuper de la stratégie de communication. Carmona approuve. 

Mais les choses évoluent très vite, comme le raconte Richard Gott :

« Ceci aurait dû être un moment de triomphe pour les maîtres des médias. Mais lorsqu’ils arrivent pour la réunion à Miraflores, le palais présidentiel est entouré par une immense foule des partisans de Chavez. Et bientôt on apprend que le général Baduel s’est rebellé à Maracay. La sécurité des maîtres des médias, et la continuité du nouveau gouvernement, n’étaient plus évidentes. »1 

Suite à tous ces événements, le colonel Jesus Morao Cardona, qui commande la garde d’honneur du palais présidentiel et qui était resté muet jusque là, décide d’agir. Il ordonne à ses hommes de s’emparer du palais. De nombreux complices de Carmona sont arrêtés, tandis que d’autres prennent précipitamment la fuite en voiture. Carmona lui-même se réfugie à la caserne de Fuerte Tiuna. Réunion avec les militaires. Et, là aussi, une foule immense les entoure. 

Se plaignant d’avoir été manipulés, de nombreux officiers exigent le retour de Chavez. Finalement, le général Garcia Carneiro sort et s’adresse à la foule. Il annonce que les forces armées refusent de reconnaître le gouvernement putschiste. Carmona est arrêté. Le vice-président Diosdado Cabello assume l’intérim de la présidence jusqu’au retour de Chávez. 

Celui-ci avait été emmené ‘en lieu sûr’, sur l’île de La Orchila. Et Carmona avait donné des ordres pour l’éliminer, mais ces ordres n’avaient pas été appliqués. Finalement, à 2 heures du matin, Chavez est libéré ; il part en hélicoptère et arrive à 3 heures 45 à son palais de Miraflores où l’attend une foule en délire. La chanson improvisée « Ouh, ah, Chavez no se va ! » (Chavez ne s’en va pas !) deviendra un tube pour de longues années. 

Voilà comment Pedro Carmona devint le dictateur le plus éphémère de l’histoire : moins de deux jours ! Dans leur frénésie à s’emparer du pétrole, les Etats-Unis et leurs agents locaux avaient oublié un détail : la force du peuple.

2002 - 2003 : le Coup d’Etat pétrolier plonge le pays dans le chaos

Après l’échec de ce coup, Chavez va se montrer extrêmement conciliant. Soucieux d’éviter une polarisation trop forte, il appelle au ‘dialogue national’ avec l’opposition. Aussi incroyable que cela paraisse, il n’y aura aucune sanction envers les dirigeants de PDVSA qui ont monté le coup. Ils seront tout simplement maintenus dans leurs fonctions ! Chavez, en bon chrétien, leur pardonne pour favoriser la réconciliation et l’unité du pays. 

Beaucoup de Vénézuéliens pensent qu’il est trop conciliant et que c’est dangereux. De fait, loin de saisir la main tendue, les dirigeants de PDVSA vont utiliser leurs positions privilégiées pour tenter un nouveau coup. Cette fois, ils se serviront de PDVSA pour plonger le pays dans le chaos, dans l’espoir de faire pression sur la population et de l’obliger à renoncer à Chavez. 

Durant tout le mois de décembre 2002, PDVSA est entièrement paralysée : pas de ventes, pas d’achats, pas d’exportations. Faute de recettes, PDVSA ne peut rembourser ses dettes aux banques internationales, et ceci entraînera bien sûr des pertes financières importantes. Le 31 décembre, PDVSA se retrouve dans l’impossibilité de payer ses fournisseurs et ses travailleurs. 

La production chute de plus de trois millions à cent trente mille barils par jour. Pour la première fois en cent ans, le Venezuela se voit obligé… d’importer du pétrole ! Ce qui coûtera très cher au pays, bien qu’il reçoive des livraisons, parfois même gratuites, de certains pays amis : Brésil, Trinidad, Qatar… 

En réalité, ce n’est pas seulement l’entreprise PDVSA que l’opposition veut paralyser. Son plan consiste à bloquer la distribution d’essence et de gaz dans tout le pays. Comme les personnes et les marchandises se déplacent par route et par bateaux, tout est paralysé. Des enfants vont mourir faute d’essence pour les conduire à l’hôpital. 

Noël approche et la situation devient dramatique. Tout est bloqué. Pas de bière, pas de boissons rafraichissantes, pas de cinéma, pas de base-ball. Fermées les cliniques privées, les écoles et les universités, fermées aussi les banques. Plus de bonbonnes de gaz, donc plus moyen de cuisiner. L’objectif est clair : il faut que les ménagères, sous pression, se tournent contre Chavez. Il s’agit vraiment d’asphyxier le pays, de créer une situation d’ingouvernabilité comme les Etats-Unis l’ont fait en 1973 pour préparer le renversement d’Allende. Le chaos avant le coup de force. 

Grève ou sabotage ?

Les médias internationaux présentent ce coup d’Etat pétrolier comme une ‘grève’ venue de la base, donc plutôt sympathique. En réalité, il s’agit d’un ‘lock-out’ patronal puisque c’est la direction de PDVSA qui a fait fermer les installations et empêché de continuer la production. Aucun ouvrier n’a voté cet arrêt du travail, il n’y a eu aucune assemblée générale, aucun préavis de grève. D’ailleurs, les deux principaux syndicats du secteur, Fedepetrol et Sinutrapetrol, refusent de se joindre et soutiennent l’Etat. 

Il est vrai que la direction de PDVSA peut compter sur une partie du personnel : la plupart des employés administratifs et des techniciens hautement qualifiés. Au fil des années, il s’est formé dans cette entreprise une couche privilégiée, avec un très haut niveau de vie et un système de corruption généralisée qui ont complètement séparé ces gens du peuple vénézuélien. Ils se considèrent comme une élite, ils pensent que le pétrole leur appartient. C’est aux multinationales US qu’ils s’identifient et non à leur peuple. 

Mais une autre partie du personnel, essentiellement les ouvriers, refuse de suivre la direction. Et la population se rend en masse aux installations de PDVSA pour les protéger. 

Du coup, l’opposition passe carrément au sabotage. Partout dans le monde, quand des travailleurs font grève dans une industrie délicate comme la sidérurgie, la chimie ou le pétrole, ils prennent évidemment les mesures nécessaires pour ne pas endommager l’outil et assurer qu’il puisse refonctionner à la fin du mouvement. Ici, au contraire, on veut manifestement faire du tort à l’économie du pays. 

Par exemple, au Centre de Raffinage de Paraguana, un changement brusque de température provoque un effondrement de l’intérieur des haut-fourneaux. Des cuves sont abandonnées avec de l’asphalte solidifié qui les bouche. On laisse du souffre durci dans les canalisations. En de nombreux endroits, on enlève des valves ou bien on jette des déchets industriels dans les conduits ce qui menace de provoquer des explosions ou des incendies… Des dégâts presque toujours irréversibles.

Mais rapidement, la résistance des travailleurs s’organise. Des cadres et des employés loyaux prennent la situation en mains. Accompagnés et protégés par des centaines d’organisations populaires, ils se chargent de veiller aux installations. Des ingénieurs et techniciens travaillent à relancer les installations. De nombreux travailleurs retraités viennent spontanément offrir leurs services.

La première guerre électronique de l’Histoire

Bientôt, il apparaît que la ‘grève’ et le blocage de l’économie ne parviennent pas à dresser le peuple contre Chavez. Malgré les privations infligées, les ménagères tiennent bon. Alors, après les sabotages physiques, l’opposition met en route un sabotage plus subtil et bien plus dangereux. Sa cible, c’est le cerveau de PDVSA : son système informatique. 

Il faut savoir que le pétrole est une industrie hautement informatisée. Chaque opération - extraction, raffinage, transport, commande, livraison – ne peut s’opérer qu’à travers les ordinateurs. Donc, si le cerveau est bloqué, tout est bloqué. Par exemple, même les pompes servant à remplir les cuves sont commandées électroniquement. Si les ouvriers veulent les remplir, ils ne peuvent y parvenir sans les codes. 

Et justement, avant de se retirer, les dirigeants et cadres traîtres ont changé les codes des ordinateurs centraux. Prenant soin d’emporter avec eux tous les nouveaux mots de passe, y compris ceux des modems et des routeurs internes. Ainsi, ils pourront accéder à distance au réseau interne de PDVSA et saboter toutes les opérations. 

Le 2 décembre, les serveurs, situés à Chuao, sont laissés à l’abandon. A partir du 16 décembre, le système informatique se ralentit. A partir du 20, les employés y ont toujours accès, mais quand ils veulent actualiser des données, le système se bloque, les opérations ne peuvent plus être effectuées. Le 31 décembre, à 10 heures du soir, le système crashe complètement. De plus, le courrier électronique entre la direction et les travailleurs est bloqué de l’extérieur, à partir d’un centre de contrôle qu’avaient installé les saboteurs. 

C’est la paralysie complète. Le site pdvsa.com a cessé de fonctionner. L’entreprise ne peut plus communiquer avec le monde extérieur. Cette bataille originale pour le contrôle de PDVSA, c’est la première guerre électronique de l’Histoire. 

Mais une question s’impose : comment est-il possible que le contrôle de PDVSA échappe à ce point à l’Etat vénézuélien ?

Le cheval de Troie de la CIA

Il faut savoir que depuis 1997, toutes les opérations pratiques de l’entreprise sont supervisées et gérées via satellite depuis… Houston au Texas ! A cette date, soit un an avant l’élection de Chavez, PDVSA a confié toutes ces opérations à la firme Intesa dont elle ne possède que 40%. Et à qui appartiennent les 60% restants ? A une société US appelée Science Applications International Corporation (SAIC). 

Entre PDVSA et SAIC, le deal est extrêmement bizarre. PDVSA apporte toute l’infrastructure et tout le personnel. Ce n’est pas rien : ces techniciens ont dix ou quinze années d’expériences, ils connaissent tout de l’entreprise. Qu’apporte SAIC ? Juste son engagement à baisser les coûts en automatisant les opérations. Sur cette base déséquilibrée, INTESA recevra la possibilité de contrôler absolument toutes les informations. Y compris les contrats avec les clients et les fournisseurs. 

Or, la société SAIC, ce n’est pas n’importe qui. C’est une entreprise qui travaille notamment pour BP-Amoco. Ainsi PDVSA risque de voir tous ses secrets livrés à ses adversaires ! Comme l’explique Rafael Ramirez, ministre de l’Energie et des Mines : « Pour une entreprise pétrolière aujourd’hui, l’information est un trésor. Quoi de plus précieux pour un pays producteur, ou n’importe quelle entreprise, que les informations concernant ses gisements, sa production, ses réserves ? Quand une personne avec qui je dois négocier sait déjà tout ce que je possède et jusqu’où je peux aller, c’est terminé. » 

En effet, aucun pays au monde ne confie ainsi toutes ses informations et toutes ses données techniques à une compagnie étrangère. Bon, mais peut-être qu’on est parano, que SAIC est une société honnête et qu’il n’y a pas lieu de se méfier ? 

Non, on n’est pas parano. SAIC, c’est carrément la CIA. Il suffit de regarder l’impressionnante liste de ses directeurs et administrateurs. On y trouve d’anciens ministres de la Guerre des Etats-Unis : William Perry et Melvin Laird. D’anciens directeurs de la CIA : John Deutch, Bobby Ray Inman, Robert Gates. Et de hauts responsables militaires aux fonctions très significatives. Par exemple, le général Wayne Downing, ex-commandant en chef des Forces spéciales des Etats-Unis ou le général Jasper Welch, ex-coordinateur du Conseil National de Sécurité. 

SAIC s’occupe également de l’informatique du gouvernement et de l’armée des Etats-Unis. Pour mesurer à quel point elle fait partie de l’appareil de ce régime, il suffit de dire que la Maison-Blanche lui a confié la tâche de préparer les systèmes de défense et d’attaque aérospatiale de l’armée US. 

Et ce n’est pas tout. A partir de 2003, Bush lui a offert des contrats de 220 millions de dollars pour la formation de ce qu’il appelle le « nouveau gouvernement irakien » et aussi des médias irakiens au service de l’occupation. Bref, SAIC est vraiment une entreprise du tout premier cercle politico-militaro-industriel de Washington. Lui confier l’informatique de PDVSA, c’était carrément remettre à la Maison-Blanche et à la CIA les clés du pétrole et de toute l’économie du Venezuela ! 

On est bien ici dans une logique coloniale, comme l’indique l’économiste vénézuélien Mario Sanoja :

« Expression tangible de la soumission coloniale de ces gestionnaires traîtres, ils avaient livré volontairement aussi bien le cerveau que la mémoire et toutes les clés opérationnelles de PDVSA, à l’entreprise INTESA, basée à Houston (Texas), permettant ainsi à travers elle au gouvernement US le contrôle de tous les codes informatiques qui régulaient toutes les données : volumes de production et de ventes, liste des clients, communications internes et externes, feuilles de paie du personnel, distribution de l’essence, du diesel et des huiles, registres des ventes, etc. Une preuve de la domination coloniale que le gouvernement des Etats-Unis avait instaurée sur PDVSA : toutes les clés régulant les flux de pétrole dans les pipelines ne fonctionnaient pas sur place, mais ne pouvaient être ouvertes ou fermées que par satellite depuis Houston, Texas. De même, le système de navigation et d’utilisation de nos grands navires pétroliers pouvait être et fut effectivement dirigé à distance. » 

Pour justifier cette opération, les dirigeants de PDVSA avaient avancé un argument économique classique : la diminution des coûts. Or, ceux-ci augmentèrent au contraire de 25% en deux ans ! La création d’Intesa était vraiment un pas décisif dans la privatisation de PDVSA dont on remettait les clés aux compagnies étrangères. Il ne faut donc absolument pas s’étonner qu’en 2002 – 2003, Intesa - SAIC sera le cerveau du complot informatique et du sabotage de PDVSA.

Hackers contre hackers

Mais la riposte s’organise. Une centaine de travailleurs d’Intesa refusent de trahir leur pays et restent à leurs postes. Aidés par quelques super-informaticiens de l’armée, ils vont se battre pendant trois mois pour récupérer les données et installer un système fiable et indépendant. D’autres groupes d’informaticiens, parfois très jeunes, se lancent dans la bataille de divers côtés, pour relancer certaines installations. Hackers contre hackers. 

De l’autre côté, on tente de les intimider. Le 23 janvier, des coups de feu sont tirés contre la maison et la camionnette de Rafael Ramirez, attaché au service Automatisation, Informatique et Télécommunications. Plusieurs autres cadres importants sont attaqués ou menacés. 

Néanmoins, après un mois d’efforts, à force d’acharnement et d’ingéniosité, les hackers chavistes parviennent à créer un nouveau cerveau et une nouvelle mémoire de PDVSA permettant de gérer les gisements, les raffineries, les pipelines, les terminaux d’embarquement, les usines de refroidissement du gaz LPG, les centres de distribution des combustibles… Le sabotage a échoué. 

Source : Michel Collon, "Les 7 Péchés d’Hugo Chavez"



=== 2 ===


Trapping Russia to Prove a Negative

10.06.2015

Finian Cunningham


The prove-a-negative trap is the Big Lie technique of Nazi propagandist Josef Goebbels: there is no substance to the allegations and there is no obligation to present evidence to verify, thanks to the dutiful and unquestioning nature of Western corporate “journalism”.
The United States and its Western allies are trying to ensnare Russia in an audacious disinformation trap over the Ukraine conflict. That trap involves imposing an insoluble conundrum on Vladimir Putin's government, which we might call "prove a negative". It is a familiar conceptual device that Washington has used elsewhere, against Iraq and Iran for example, in order to pursue what are otherwise illegitimate geopolitical aims.

Russia is being held up as the guilty party that is undermining the shaky Minsk ceasefire; and Western economic sanctions are being extended "until Russia implements the ceasefire".
Wrapping up the Group of Seven summit in Germany this week, US President Barack Obama said that "more costs" would be piled on Russia over its "aggression in Ukraine". If Putin "wants to wreck his economy that's up to him," Obama said in haughty tone.
Obama's assertions were echoed by German Chancellor Angela Merkel, who said that Russia faces another six months of Western-imposed economic and diplomatic penalties. European Union leaders will meet later this month to take a final decision on extending those sanctions.
But how can Russia implement a peace deal in Ukraine if the Western-backed Kiev regime is the one that is the aggressor, not Russia? As Putin told Italian media in an interview last week, it is up to Washington and its European allies to influence the regime in Kiev to fulfil the terms of Minsk.
Speaking to Corriere della Sera newspaper, Putin pointed out: "The problem is that the current Kiev authorities don't even want to sit down to talks with them [the east Ukrainian separatists]. And there is nothing we can do about it. Only our European and American partners can influence this situation. There is no need to threaten us with sanctions. We have nothing to do with this, this is not our position.
We seek to ensure the implementation of the Minsk Agreements."
Integral to Western assertions about the implementation of the Minsk ceasefire — a truce that was in large part brokered by Putin back in February — are claims that Russia has invaded east Ukraine with troops, tanks and anti-aircraft missiles. The Kiev regime's defence minister Stepan Poltorak has in the past week claimed that "40,000 Russian troops and pro-Russian militia" are now in east Ukraine — a massive inflation of numbers from earlier Kiev and NATO claims.
Further, it is said, Russia is covertly threatening other European states with dastardly designs of expansionism.
There is no evidence to substantiate the claims of Russian troops inside Ukraine, even though these accusations have been flying around the Western media for more than a year now. Surely, a US or NATO satellite must have a credible image of such Russian presence by now?
Besides, Moscow has consistently denied any such involvement of its armed forces in Ukraine.
As for the alleged Russian aggression toward the rest of Europe, as Putin also noted in the above interview: "US military spending is higher than that of all countries in the world taken together. The aggregate military spending of NATO countries is 10 times, note — 10 times higher than that of the Russian Federation. Russia has virtually no bases abroad… we are not expanding anywhere; it is NATO infrastructure, including military infrastructure, that is moving towards our borders. Is this a manifestation of our aggression?"

The prove-a-negative trap works like this: allegations are simply levelled, then amplified and repeated ad nauseam by Western mass media and an array of "experts" and pundits. It's the Big Lie technique of Nazi propagandist Josef Goebbels. There is no substance to the allegations and there is no obligation to present evidence to verify, thanks to the dutiful and unquestioning nature of Western corporate "journalism".
If Western mass media actually were to bother sending news crews to east Ukraine they would find that the reality there is the opposite of what Western governments are claiming. It is the Western-backed Kiev regime that is bombarding Donetsk City and surrounding towns and villages, killing civilians, women and children, and violating the terms of the Minsk ceasefire, as well as violating international law.
Reports from the monitoring teams of the Organisation of Security and Cooperation in Europe — conveniently ignored by the Western media — confirm these routine, horrific breaches of Minsk.
It is also American and NATO troops, not Russian, who are actually in Ukraine, supposedly on "training missions". The financial and military support from Washington and Brussels for the Kiev regime makes Western governments complicit in the aggression and crimes against humanity.
Yet in the face of this appalling reality, Barack Obama, Angela Merkel and other Western leaders have the gall to lecture Russia about implementing a ceasefire that they themselves are trashing via the illegal Neo-Nazi junta that they installed in Kiev back in February 2014. This is while these Western governments say that it is they who support Minsk.
Moreover, sanctions are imposed on Russia by the West in an aggressive attempt to wreck the country's economy because Russia cannot disprove something that does not exist — that is, Russian aggression and subversion in Ukraine, or elsewhere.
The proving-a-negative conundrum has been used elsewhere by Washington. Recall how Saddam Hussein's Iraq was compelled to "demonstrate" that it did not possess weapons of mass destruction.
Saddam couldn't comply with that ultimatum because Iraq did not have any WMDs. But his "failure" was construed as "evidence" that the Iraqi leader was concealing WMDs. Then in March 2003 the US under President GW Bush launched a genocidal war of occupation on the country, during which over a million Iraqis died, and whose horrific legacy of violence and extremism still persists to this day in that country and the wider region.
We see the exact same ruse played against Iran. Tehran is accused by Washington and its Western allies of secretly planning to build a nuclear bomb. No evidence is produced despite countless IAEA inspections, and indeed Western intelligence agencies have quietly admitted there is no evidence of any such nuclear ambitions. But still the accusations and insinuations continue against Iran, which then "justify" the imposition of crippling economic sanctions and interminable political wrangling that denies Iranian national rights.

All because Iran can't prove a negative, that it is not building a nuclear bomb now, or sometime in the future.
Russia is finding itself contending with the same irrational Western mindset. It is a mindset that is deliberate and cynical. Of course, it is the West that is being deceitful and outrageously obtuse. And it gets away with this impossible irrationality largely because the Western media serve to give it credibility.
However, one positive development in recent years is that there is no longer a Western monopoly on information and "news". The West's propaganda power is steadily diminishing with the ineluctable rise of alternative, credible sources of information.
Today, the emergence of global communications is helping to turn the tables on those who practice the cynical trap of prove-a-negative. And Washington and its European minions are liable to end up trapping themselves with their own abundant lies and criminality. That applies to Ukraine and much else.





(english / deutsch / русский / italiano)

Resistenza al regime fascista di Kiev (1/2)

1.1) PROMULGATE LE LEGGI SPECIALI IN UCRAINA: I COMUNISTI E I LORO SIMBOLI SONO FUORILEGGE
1.2) Il Ministero degli Esteri russo condanna le leggi anticomuniste e “revisioniste” varate in Ucraina
1.3) Istituita in Ucraina la "Opposizione di sinistra" / "United Left Opposition" / „Linke Opposition“


=== 1.1: LEGGI SPECIALI IN UCRAINA ===

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 19/12/2014

Prima hanno sciolto, con un procedimento incostituzionale, il gruppo comunista forte di oltre 20 parlamentari.
Poi hanno avviato il processo farsa contro il Partito Comunista d'Ucraina.
Ma non basta: ieri è stato registrato il progetto di legge per "vietare la propaganda dell'ideologia comunista in Ucraina". Il progetto di legge va oltre dunque il divieto dei simboli (cosa di per sé già grave: esporre il ritratto di un dirigente comunista come Gramsci o Che Guevara può costare fino a cinque anni di reclusione e confisca dei beni) e rappresenta una enorme violazione delle più elementari norme democratiche.
Tra i firmatari del progetto di legge figura Turchinov, presidente della Verkhovna Rada, uno dei tre caporioni golpisti e politico di lungo corso, personaggio che deve le sue fortune alla collaborazione politica ed economica con Pavel Lazarenko - oligarca, primo ministro ucraino alla fine degli anni '90, condannato per aver sottratto durante la sua presidenza 200milioni di dollari dalle casse dello stato e condannato negli USA per "riciclaggio di denaro, frode ed estorsione". Si capisce dunque perché Turchinov sia così affezionato agli oligarchi e faccia di tutto per mettere al bando i comunisti (il processo contro il PCU venne richiesto da Turchinov quando era presiodente ad interim).

http://w1.c1.rada.gov.ua/pls/zweb2/webproc4_1?pf3511=52988

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NCP of Yugoslavia: STOP THE TERROR AGAIN CP OF UKRAINE [En]

The New Communist Party of Yugoslavia  condemns the repressive and anticommunist campaign promoted by the coup forces and reaffirms its solidarity with the Ukrainian Communists faced with acts of terrorism, kidnappings, threats and murders.
The New Communist Party of Yugoslavia  expresses its solidarity with the CP of Ukraine which is struggling with  consistency against the fascist forces that are active in the streets, in parliament, but also in the unelected government of the country.
Ukraine should be free, democratic and socialist and we wish you success in that mission.

International Department
CC NKPJ

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Fonte: Collettivo contro la repressione per un Soccorso Rosso Internazionale (CCRSRI – www.secoursrouge.org / ccrsri.wordpress.com), 

Ucraina, 9 febbraio 2015 – Alcuni deputati del partito del Premier hanno deposto un disegno di legge alla “Rada” (parlamento ucraino) sull’ “interdizione e la diffusione dell’ideologia comunista in Ucraina”. Secondo l’art. 1, il disegno di legge definisce l’ideologia comunista “come un sistema di concetti, idee, opinioni basati sulla lotta di classe, la dittatura di una classe sulle altre, la creazione di uno Stato totalitario, la violazione dei diritti umani e delle libertà fondamentali, la negazione dei diritti dei popoli all’autodeterminazione, il non riconoscimento del diritto della proprietà privata dei mezzi di produzione, l’insediamento di un sistema con partito unico, il rovesciamento violento di un sistema statale”. La sua promozione comprende la “diffusione mediatica”, la “produzione o diffusione di prodotti contenenti simboli”, cioè: “gli emblemi, le bandiere dell’URSS, oppure ogni altra insegna  con falce e martello; i nomi di vie, imprese, istituzioni e organizzazioni con i nomi di capi comunisti, il nome dell’URSS”.
L’art. 2 stabilisce che “è vietata la promozione dell’ideologia comunista in Ucraina” così come la “promozione di partiti politici, entità ideologiche che utilizzino termini quali Comunismo, Marxismo, Leninismo, Stalinismo”. L’art. 3 prevede che “in Ucraina è vietata la produzione o distribuzione di prodotti con simboli comunisti, compresi i souvenir”. Infine, l’art. 4 stabilisce che le “persone che violeranno la legge saranno criminalmente responsabili”. La promozione dell’ideologia comunista sarebbe passibile di una pena fino a 5 anni di prigione.

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Petro Simonenko: "In Ucraina è stata instaurata la dittatura terrorista della borghesia compradora”

29 Marzo 2015  – da kprf.ru | Traduzione dal russo di Mauro Gemma
Nota di Aleksey Braghin, Ufficio stampa PCFR

Petro Simonenko è intervenuto il 28 marzo nel corso del Plenum del Comitato Centrale del Partito Comunista di Ucraina

Il leader dei comunisti ucraini ha espresso un duro giudizio del regime fascista, che si è installato in Ucraina: “E' una dittatura terrorista della borghesia compradora”. A suo parere, la guerra in Ucraina viene condotta nell'interesse degli oligarchi. Simonenko ritiene che non sia possibile ottenere la pace senza il cambiamento del regime politico e l'instaurazione del potere dei lavoratori.
Nelle attuali condizioni, il dirigente comunista ritiene che il partito debba sviluppare un approccio teorico adeguato alla nuova situazione, raccogliere le forze e prepararsi a nuove battaglie politiche. E aggiunge che la lotta dovrà essere condotta insieme al popolo russo.
Simonenko ha fatto appello alla creazione di un fronte di lotta antifascista. “Il compito dei comunisti nelle nuove condizioni è quello di rappresentare l'avanguardia delle forze rivoluzionarie e del fronte di lotta antifascista”.

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Dite no al fascismo! I comunisti ucraini al mondo progressista (da www.solidnet.org)
Dichiarazione del Presidium del Comitato Centrale del Partito Comunista di Ucraina
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/25217-dite-no-al-fascismo-i-comunisti-ucraini-al-mondo-progressista.html

“Mettendo al bando i comunisti, le autorità ucraine dimostrerebbero la loro inclinazione verso il fascismo”
Dichiarazione di Petro Simonenko, leader del Partito Comunista di Ucraina - da www.kpu.ua  
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/24907-mettendo-al-bando-i-comunisti-le-autorita-ucraine-dimostrerebbero-la-loro-inclinazione-verso-il-fascismo.html

In Ucraina i golpisti vogliono proibire non solo il partito, ma la stessa “ideologia comunista”
Dopo avere avviato il processo di messa al bando e di repressione del Partito Comunista di Ucraina, ora le autorità golpiste di Kiev intendono presentare all’approvazione della Rada Suprema (il parlamento) addirittura un progetto di legge per la proibizione della stessa ideologia comunista, elaborato per iniziativa del ministero della Giustizia...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25255-in-ucraina-i-golpisti-vogliono-proibire-non-solo-il-partito-ma-la-stessa-ideologia-comunista.html

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Appello del Partito Comunista d’Ucraina ai leader dei partiti comunisti e operai e ai parlamentari europei

1 Aprile 2015

da kpu.ua | Traduzione dal russo di Flavio Pettinari per Marx21.it

Il Partito Comunista d’Ucraina informa che oggi, 1 aprile, il Servizio di Sicurezza d’Ucraina (SBU), sulla base di accuse false e fabbricate ad arte ha avviato un procedimento contro il capo dei comunisti ucraini Petro Simonenko.
Attraverso i mass media, il capo dell’SBU Valentin Nalivajchenko ha riferito del presunto coinvolgimento dei membri del PCU in atti terroristici. Egli ha anche riferito che Petro Simonenko avrebbe ottenuto illegalmente la cittadinanza russa, che sarebbe entrato nella direzione del Partito Comunista della Federazione Russa e che attualmente si nasconderebbe in Russia.
Il Partito Comunista d’Ucraina comunica: tali affermazioni sono insinuazioni volte a decapitare il movimento di sinistra in Ucraina, distruggerne l’organizzazione e trasformare la reale opposizione al regime della giunta in una “opposizione tascabile“.
Sappiamo che le forze sono impari e ci rivolgiamo ai nostri compagni della sinistra, ai partiti comunisti e operai d’Europa, ai deputati del Parlamento Europeo al fine di sostenere la nostra lotta per fermare la guerra in Ucraina e contro l'istituzione della dittatura fascista.
Ricordiamo che che proprio a partire dalla messa al bando dei comunisti la “peste bruna” del fascismo ha scatenato la carneficina della seconda guerra mondiale.
Se non si ferma il fascismo in Ucraina oggi, domani i focolai di guerra potranno scoppiare in tutta l’Europa.

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Da Rolando Dubini:

L'UCRAINA BANDERISTA E FASCISTA CON UN ATTO BANDITESCO VIETA I SIMBOLI DEL COMUNISMO EQUIPARANDOLI, 70 ANNI DOPO LA FINE DELLA SECONDA GUERRA MONDIALE, AL NAZISMO PREVEDENDO IL CARCERE FINO A 5 ANNI. IL CENTRO WISENTHAL, DEL CACCIATORE DI NAZISTI EBREO, DEFINISCE OLTRAGGIOSA LA DECISIONE DEI BANDITI GOLPISTI AL GOVERNO A KIEV CON LA BENEDIZIONE DI COMUNITA' EUROPEA E STATI UNITI.

Ucraina equipara comunismo e nazismo. Centro Wiesenthal: "Decisione oltraggiosa" (ansa)

Kiev ne vieta per legge simboli e propaganda. Carcere fino a 5 anni per i trasgressori. La protesta dell'organizzazione dello storico 'cacciatore' di criminali nazisti

09 aprile 2015
MOSCA - La Rada, il parlamento ucraino ha approvato a larga maggioranza (254 a favore su 307 presenti) un progetto di legge governativo che mette sullo stesso piano comunismo e nazismo vietando i loro simboli, la loro propaganda e la negazione del loro carattere "criminale". Per i trasgressori sono previsti sino a 5 anni di reclusione.
"Con questa legge il regime totalitario comunista esistente in Ucraina dal 1917 al 1991 viene riconosciuto come criminale e accusato di aver promosso una politica del terrore statale", recita un passaggio della legge, che dà la stessa definizione per il nazismo.
"Una decisione oltraggiosa". Così il direttore del Centro Wiesenthal di Gerusalemme Efraim Zuroff ha definito la legge. Una "grande bugia che trasforma i carnefici in vittime", accusa Zuroff denunciando la tradizione del nazionalismo ucraino. La decisione del parlamento ucraino - ha denunciato Zuroff - "cerca di deviare l'attenzione dai crimini dell'Ucraina durante la Shoah ed equipara falsamente nazismo e comunismo". "A questo proposito, l'Ucraina è solo l'ultima delle ex repubbliche sovietiche post-comuniste, guidate dai Paesi Baltici, a far passare una tale legislazione", ha deplorato l'ex collaboratore e successore di Simon Wiesenthal, storico 'cacciatore' di criminali nazisti e collaborazionisti, dimenticando che l’Urss diede un grande contributo alla sconfitta del nazionalsocialismo.
L'iniziativa è stata denunciata come mistificatoria e "oltraggiosa" da Zuroff, secondo il quale i nazionalisti ucraini -come quelli baltici- "prendono in giro il mondo" e mirano a "trasformare i carnefici in vittime".

Fonti: 

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Comunicato stampa del CC del KKE 
sull'inaccettabile decisione anticomunista del Parlamento ucraino (Partito Comunista di Grecia (KKE) | kke.gr – 11/04/2015)
http://www.resistenze.org/sito/te/po/gr/pogrfd14-016169.htm

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Il parlamento golpista ucraino approva il divieto della propaganda e dei simboli comunisti

9 Aprile 2015

da kprf.ru | Traduzione dal russo di Mauro Gemma

La Rada Suprema dell'Ucraina ha approvato la Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”

Il parlamento golpista ucraino ha ufficialmente vietato oggi, con 254 voti a favore su 307 deputati, la Legge"“Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”: un voto che ha l'unico scopo di colpire il Partito Comunista d'Ucraina, mentre i gruppi paramilitari filo nazisti sono presenti in parlamento, sono stati inclusi nell'esercito e combattono ufficialmente, con tanto di simbologia del III Reich, nel Donbass.

In merito alla gravissima decisione, che ci auguriamo susciti un'ondata di indignazione, non solo dei comunisti, ma anche di tutti i governi e le forze democratiche del nostro continente e del mondo e contro la quale ci aspettiamo una ferma presa di posizione dei rappresentanti italiani presenti nei parlamenti nazionali ed europei, l'Unione dei Partiti Comunisti-PCUS (UPC-PCUS), l'organizzazione transnazionale che riunisce i principali partiti comunisti dell'ex Unione Sovietica, ha rilasciato la seguente dichiarazione:

Il Consiglio Centrale dell'UPC-PCUS, i partiti che partecipano alla Comunità dei partiti comunisti, condannano con fermezza l'iniziativa dei deputati della Rada Suprema, che hanno votato il divieto della simbologia comunista in Ucraina.
La formulazione stessa della proposta di legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” non è corretta, è offensiva e nasconde il vile intento della Giunta di Kiev di equiparare l'ideologia comunista a quella nazista.
Il furbesco processo politico, sotto forma di proposta di legge, che emerge dal titolo stesso del documento e che mette sullo stesso piano posizioni ideologiche diametralmente opposte, non a caso è stato imbastito alla vigilia del 70° anniversario della Grande Vittoria.
Non c'è alcun dubbio che la legge approvata nel parlamento ucraino rappresenti una provocazione pianificata e accuratamente preparata dell'occidente, nelle cui mani si trovano i politici fantocci di “Piazza dell'indipendenza”.
La storia del mondo sta a dimostrare che è stato proprio l'Esercito Sovietico, con il sostegno degli alleati, a sconfiggere la Germania hitleriana e a salvare il mondo dalla peste bruna, dalla distruzione certa e dalla schiavitù vergognosa. Proprio la bandiera rossa Sovietica è stata issata su Berlino sconfitta, diventando il simbolo della Vittoria. E questa verità non può essere smentita da nessuno e in nessun luogo.
Non importa in che modo i falsari europei e di oltreoceano tentino di cancellare dalla nostra mente le pagine gloriose ed eroiche della storia. Non ci riuscirà nessuno. Le battaglie grandi e terribili della Seconda Guerra Mondiale non sono solo nelle pagine dei manuali di storia. Sono entrate nel codice genetico dei discendenti dei gloriosi vincitori, dei nostri nonni coraggiosi, dei nostri padri  valorosi.
E' doppiamente doloroso per noi, eredi della Vittoria, constatare che, nelle settimane che precedono la festa, il potere che domina l'Ucraina infligga una subdola pugnalata alla schiena della sua storia. Quella stessa Ucraina che ha sofferto le più terribili, le più ampie perdite per mano dei demoni fascisti.
Siamo convinti che il popolo dell'Ucraina ricorda il proprio glorioso passato e che ha già condannato le azioni dei propri governanti.
Da tutto il mondo in questo momento ci stanno arrivando lettere e telegrammi, da persone e organizzazioni che elevano la loro protesta contro la decisione del potere legislativo dell'Ucraina.
Noi crediamo nella vittoria della giustizia e siamo fiduciosi che la nostra protesta sarà ascoltata da tutta l'umanità progressista.
La vittoria sarà della Verità!

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Dai comunisti ucraini un nuovo appello ai comunisti di tutto il mondo

20 Maggio 2015

Dopo la firma presidenziale del decreto liberticida in Ucraina | da www.solidnet.org

Traduzione di Marx21.it

Cari compagni,
Il 9 aprile 2015, la Rada Suprema dell'Ucraina aveva approvato la legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” (link). Il Presidente dell'Ucraina Poroshenko ha firmato questa legge nella tarda serata del 15 maggio.
Dall'analisi dei provvedimenti che questa legge prevede: essa è antidemocratica, incivile, viola i diritti umani e le libertà garantite dagli Articoli 10, 11, 14 della Convenzione per la Protezione dei Diritti Umani e le Libertà Fondamentali del 4 novembre 1950. Essa proibisce in modo illegale la diffusione di idee, la libertà di espressione, le convinzioni, l'uso dei simboli, che sono attributi inerenti di ogni paese europeo civile e democratico. La legge crea anche una seria tensione nella società ucraina, genera conflitti ideologici, e innesca scontri aperti tra i cittadini con tutte le conseguenze negative che ne derivano.
In accordo con l'attuale Legge dell'Ucraina “Sull'Esecuzione delle Decisioni e della Giurisprudenza della Corte Europea dei Diritti dell'Uomo”, l'Ucraina si è impegnata ad aderire alle decisioni adottate dalla Corte Europea dei Diritti dell'Uomo in quanto fonti legislative. Ma, malgrado ciò il Parlamento ucraino ha approvato la legge menzionata e il Presidente ha firmato la Legge che in modo diretto e ovvio contraddice sentenze della Corte Europea dei Diritti dell'Uomo come “Vazhnay contro Ungheria” (caso n. 33629/06), sentenza del 3 novembre 2007; “Fratanolo contro Ungheria” (caso n. 29459/10), sentenza del 3 novembre 2011; “Faber vs. Ungheria” (caso n. 40721/08), sentenza del 24 luglio 2012; “Partito Comunista Unitario di Turchia e altri vs. Turchia”, sentenza del 5 gennaio 1998; “Il Partito Socialista e altri contro Turchia”, sentenza del 25 maggio 1998; “Yeloyev contro Ucraina”, sentenza del 6 novembre 2008; “Novik vs. Ucraina”, sentenza del 18 dicembre 2008.
Inoltre, il Parlamento dell'Ucraina ha deliberatamente ignorato le conclusioni di “Per la Democrazia attraverso la Legge” della Commissione Europea (Commissione di Venezia) e OSCE/ODIHR del 2013 riguardanti la messa al bando legislativa dei simboli dell'era comunista in Moldova. Con questa decisione, la Commissione Europea aveva condannato il Parlamento moldavo per l'adozione di una legge che metteva fuori legge l'ideologia comunista e i simboli dell'era comunista. Ma, il Parlamento ucraino e il Presidente non hanno tenuto conto di queste direttive della Commissione di Venezia approvando una legge contraria alla posizione della Commissione.
Così, come rilevato prima, la Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli” è enormemente antidemocratica, autoritaria e incivile.
Perciò vi chiediamo, cari compagni, di esigere l'osservanza di “Per la Democrazia attraverso la Legge” della Commissione Europea (Commissione di Venezia) perché la Commissione Europea si esprima in relazione alla Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) e sul divieto della propaganda dei loro simboli”, nel rispetto della Dichiarazione Universale dei Diritti dell'Uomo del 1948, della Convenzione Internazionale sui Diritti Politici e Civili del 1966, della Convenzione per la Protezione dei Diritti e delle Libertà Fondamentali del 1950 e della giurisprudenza della Commissione Europea dei Diritti Umani.

Fraternamente,
Petro Simonenko
Primo Segretario del Comitato Centrale 
del Partito Comunista di Ucraina

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Per l’ONU le leggi ucraine sulla “decomunistizzazione” violano il diritto internazionale

4 Giugno 2015

Ufficio stampa del Partito Comunista di Ucraina

da www.kpu.ua
Traduzione dal russo di Mauro Gemma

Le limitazioni, associate al divieto della propaganda dei simboli sovietici in Ucraina, violano il diritto internazionale in materia di libertà di espressione. Questo è contenuto nel decimo rapporto (link) dell’Ufficio dell’Alto Commissario delle Nazioni Unite per i Diritti Umani (OHCHR), dedicato alla situazione in Ucraina.
Il documento, che tratta del periodo dal 16 febbraio al 15 maggio 2015, rivolge l’attenzione alle leggi approvate in Ucraina e che riguardano gli avvenimenti della storia del paese. In particolare, il discorso riguarda l’attribuzione di un carattere criminale ai regimi nazista e comunista, la ridenominazione di città, piazze, vie e altri luoghi, a cui era stato destinato un nome in periodo sovietico, e anche il riconoscimento degli appartenenti a OUN-UPA come “combattenti per l’indipendenza dell’Ucraina”.
“Il 15 maggio, il presidente dell’Ucraina ha firmato un pacchetto di quattro leggi che condannano i regimi comunista e nazista come “criminali secondo la legge”, proibiscono la loro propaganda e l’esposizione pubblica dei loro simboli. Di conseguenza diventa necessario dare una nuova denominazione a città, vie, piazze e altri luoghi, i cui nomi erano stati attribuiti in periodo sovietico. Il pacchetto di leggi comprende disposizioni per l’apertura di tutti gli archivi degli organi di sicurezza dell’epoca sovietica e garantisce il riconoscimento sociale di tutti coloro che avevano combattuto per l'indipendenza dell’Ucraina. In tal modo, oltre che ai veterani di guerra sovietici, gli organi statali e locali del potere dovranno assicurare i benefici sociali ai membri dei gruppi più diversi, elencati dalla legge – dai difensori dei diritti umani ai membri dei movimenti ultranazionalisti che hanno commesso atrocità di massa ai tempi della Seconda Guerra Mondiale, come l’Organizzazione dei Nazionalisti Ucraini (OUN) e l’Esercito Insurrezionale Ucraino (UPA)” – si legge nel documento.
A parere della missione di monitoraggio dell’OHCHR dell’ONU, sussiste il rischio serio che queste leggi “possano mettere in discussione il giudizio sull’Ucraina del passato e limitare la libertà di parola in modo tale da provocare un inasprimento delle differenze”.
Nella Legge “Sullo stato giuridico e la perpetuazione del ricordo dei combattenti per l’indipendenza dell’Ucraina nel XX secolo” si afferma che “la pubblica manifestazione di mancanza di rispetto” verso qualsiasi gruppo abbia combattuto per l’indipendenza dell’Ucraina e verso la legittimità di tale lotta è “illegale” e va sanzionata secondo la legislazione ucraina. La Legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli” ancora più chiaramente stabilisce una punizione attraverso la limitazione o la privazione della libertà fino a cinque anni per la produzione, la diffusione e l’utilizzo pubblico dei simboli comunisti o fascisti”, si afferma nel rapporto.
La missione di monitoraggio dell’OHCHR dell’ONU ricorda che “analoghe posizioni, adottate in altri paesi, sono state considerate dalla Corte Europea per i diritti dell’uomo come una violazione della libertà di espressione”.
Ai sensi dell’articolo 20 del Patto Internazionale sui diritti civili e politici gli stati membri hanno l’obbligo legale di vietare “la propaganda della guerra” e “la propaganda dell’odio nazionale, razziale o religioso, che costituisca incitamento alla discriminazione, all’ostilità e alla violenza”, si sottolinea nel rapporto.
Al governo dell’Ucraina viene intimato “di modificare le disposizioni sulla decomunistizzazione in modo da garantire il pieno rispetto delle norme internazionali in materia di libertà d’espressione”.


=== 1.2 ===


Il Ministero degli Esteri russo condanna le leggi anticomuniste e “revisioniste” varate in Ucraina

13 Aprile 2015

da www.mid.ru | Traduzione dal russo di Mauro Gemma

Il Dipartimento Informazione e Stampa del Ministero degli Affari Esteri della Federazione Russa ha diffuso un comunicato di energica condanna delle leggi anticomuniste e “revisioniste” approvate nei giorni scorsi dalla Rada Suprema dell'Ucraina:

A Mosca si continua ad osservare con ansia e preoccupazione l'accanimento crescente nei confronti del passato eroico del popolo ucraino da parte delle forze che hanno sequestrato la direzione dello stato ucraino.

Giorni fa, la Rada Suprema ha approvato un altro pacchetto di leggi, volte a riscrivere la storia del proprio stato e a reprimere il dissenso politico nel paese. Stiamo parlando delle leggi “Sullo stato giuridico e l'onore della memoria dei partecipanti alla lotta per l'indipendenza dell'Ucraina nel XX secolo”, “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli”, “Sull'accesso agli archivi degli organi repressivi del regime totalitario comunista 1917-1991”, “Sulla commemorazione della vittoria sul nazismo nella Seconda Guerra Mondiale 1939-1945”.

Presentando il periodo 1917-1991 come il periodo della lotta per l'indipendenza e dichiarando “il regime comunista totalitario” di questo periodo “criminale” e “che avrebbe perseguito la politica del terrore di stato”, le attuali autorità ucraine cercano di cancellare la memoria di milioni di ucraini dalle pagine dell'autentica storia dell'Ucraina del XX secolo, del suo progressivo sviluppo nell'ambito dell'Unione Sovietica. In base alla logica degli autori delle recenti innovazioni ucraine, non è chiaro in che cosa si siano veramente impegnate molte generazioni di ucraini, costruendo uno stato moderno, ma senza trovarsi per questa ragione tra i seguaci di Bandera e partecipare al movimento nazionalista dissidente.

Sullo sfondo della lotta dichiarata contro il presunto passato totalitario a Kiev si introducono metodi veramente totalitari per eliminare i partiti, le organizzazioni e i movimenti sociali non graditi. In realtà viene imposta una feroce censura del pensiero politico in conformità con le perverse nozioni di bene e di male, propagandate dalle attuali autorità ucraine. Nascondendosi dietro la retorica dei diritti civili e della libertà, i legislatori ucraini nell'essenza operano per la limitazione diretta dei diritti alla libertà di pensiero, di coscienza, di credo e di espressione.

Va inoltre rilevato che alcune disposizioni degli atti legislativi citati sollevano la questione del loro conflitto rispetto agli obblighi dell'Ucraina nell'ambito del Patto internazionale sui diritti civili e politici e la Convenzione internazionale sulla liquidazione di ogni forma di discriminazione razziale. E' evidente anche la chiara discrepanza di tali atti rispetto alla risoluzione 69/160 dell'Assemblea Generale dell'ONU sulla “Lotta contro la glorificazione del nazismo, del neonazismo e delle altre varianti che contribuiscono ad alimentare l'intensificazione delle forme moderne di razzismo, di discriminazione razziale, di xenofobia e dell'intolleranza correlata ad esse”.

Nel momento in cui l'Ucraina avrebbe bisogno di assumere decisioni competenti e qualificate per  far uscire il paese da una profondissima crisi sociale, economica, politica e culturale, il paese è chiamato a immergersi nell'abisso della ridenominazione su larga scala delle città, delle piazze,  delle strade, delle aziende e di altri oggetti dietro lo slogan della liberazione dai simboli del passato regime. Sono fornite le basi giuridiche per il vandalismo, a livello statale, per lo smantellamento di un enorme numero di monumenti, di cui molti sono stati inseriti nel Registro nazionale dei monumenti dell'Ucraina.

Sullo stesso piano, nell'attuale Ucraina, vengono messi gli aggressori fascisti e i combattenti per la liberazione del paese dal fascismo. Continua la glorificazione dei collaboratori nazisti dell'OUN/UPA, che si cerca zelantemente di equiparare ai veterani della Grande Guerra Patriottica.

Stupisce la blasfemia, con cui nella Rada Suprema dell'Ucraina è stata organizzata tutta questa saga con l'adozione del pacchetto delle leggi “anticomuniste”, ma di fatto antirusse e antiucraine, proprio alla vigilia del 70° anniversario della Vittoria nella Grande Guerra Patriottica. Cercando di sradicare nell'odierna Ucraina il termine stesso “Grande Guerra Patriottica”, sostituendolo con quello di “Seconda Guerra Mondiale”, le attuali autorità ucraine tentano non solo di distorcere l'essenza di quello scontro storico su vasta scala, ma arrecano un'offesa profonda ai suoi veterani, privandoli della loro luminosa festa, e tradiscono la memoria di milioni di ucraini, che hanno combattuto nei ranghi dell'Armata Rossa e hanno dato le proprie vite proprio per la difesa della loro Patria dal fascismo.

Tutti i tentativi intrapresi oggi da Kiev per distorcere il passato del proprio paese, di negare le realizzazioni dei periodi russo e sovietico della loro storia portano solo ad una profonda spaccatura della società odierna. Dove i metodi e gli strumenti utilizzati per imporre l'ideologia nazionalista mettono in discussione le prospettive di uno sviluppo positivo dell'assetto statale ucraino.

10 aprile 2015


=== 1.3 ===

Das am 12. Juni in Kiew an der Gründungsversammlung zur Bildung der all-ukrainischen öffentlichen Vereinigung der linken und Mitte-links Parteien und sozialen Organisationen, genannt die „Linke Opposition“, verfasste Memorandung beschreibt die katastrophale Lage in der Ukraine (K.Trümpy)
http://vineyardsaker.de/ukraine/die-ukrainischen-kommunisten-haben-die-gruendung-einer-vereinten-linken-opposition-bekanntgegeben/

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Ukrainian Communists Announced the Creation of the "United Left Opposition" - Fort Russ

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Il Manifesto dell'Opposizione di sinistra in Ucraina

15 Giugno 2015
da www.vitrenko.org 
da www.kpu.ua

Traduzione dal russo di Mauro Gemma

Il Partito Comunista di Ucraina, il Partito Progressista Socialista di Ucraina, il Partito del Lavoro, il Komsomol di Ucraina, l’Unione degli ufficiali sovietici hanno sottoscritto un accordo per coalizzarsi e hanno dato vita alla “Opposizione di sinistra”. Nel memorandum, firmato dai partiti, si spiega che la coalizione si batterà per i principi di potere popolare e giustizia sociale, contro il genocidio sociale e nazionale degli ucraini, contro il fascismo e per il ripristino delle relazioni di collaborazione con la Russia e la Bielorussia.

L’Opposizione di sinistra è guidata da Petro Simonenko (segretario del Partito Comunista), Natalia Vitrenko (leader del Partito Progressista Socialista), dal campione olimpico Rudolf Povarnitsyn e dal filosofo Georgy Krjuchkov.

Tra gli obiettivi indicati: la fine della guerra nel Donbass, l'approvazione dello status di paese non allineato per l’Ucraina, il rispetto della sovranità del paese.

Di seguito il testo del Manifesto della coalizione

MANIFESTO DEL MOVIMENTO UCRAINO DEI PARTITI POLITICI E DELLE ORGANIZZAZIONI SOCIALI DI SINISTRA E CENTRO-SINISTRA “OPPOSIZIONE DI SINISTRA”

Il corso di politica interna ed estera che è attuato in Ucraina, soprattutto dopo il colpo di Stato del febbraio 2014, sta conducendo il nostro paese alla perdita della sovranità statale, alla divisione e alla guerra civile fratricida, al collasso dell'economia, al genocidio sociale ed etnico, e minaccia il crollo dell'Ucraina e il suo utilizzo da parte di forze esterne per provocare una Terza Guerra Mondiale.

Con la firma dell'Accordo di Associazione con l'Unione Europea e con il meticoloso adempimento delle richieste draconiane del Fondo Monetario Internazionale, l'Ucraina ha perso la sua indipendenza economica e politica. La sua politica interna ed estera è decisa dagli Stati Uniti d'America, dalle oligarchie finanziarie internazionali.

Attraverso la realizzazione delle cosiddette riforme sul modello da bancarotta del capitalismo periferico neoliberista, con l'abbandono dell'integrazione con i paesi dell'Unione Doganale, l'Ucraina è stata condannata alla deindustrializzazione, al sequestro da parte dei clan oligarchici della proprietà pubblica, creata da diverse generazioni del popolo sovietico, alla perdita di milioni di posti di lavoro, alla povertà e all'estinzione della popolazione. Oggi, il prodotto interno lordo dell'Ucraina non raggiunge neppure il 60% del livello del 1990. Si distrugge l'industria nazionale, si annientano i settori orientati all'esportazione. Il sistema finanziario del paese è avviato al default. Il livello di  sfruttamento della forza lavoro è uno dei più alti al mondo, e il salario si trova al livello dei più poveri paesi africani. I servizi sanitari e l'istruzione sono praticamente inaccessibili alla maggioranza della popolazione. La politica indirizzata alla costruzione di uno stato mono-nazionale, l'imposizione dell'ideologia nazional-sciovinista hanno portato alla totale violazione della Costituzione dell'Ucraina, delle regole e dei principi del diritto internazionale, a una massiccia discriminazione su base linguistica, nazionale, territoriale, confessionale. Lo stato ucraino non è apparso in grado di proteggere in modo affidabile i diritti legali, la vita e la sicurezza dei suoi cittadini.

L'approvazione da parte della Rada Suprema dell'Ucraina di gravi violazioni della procedura costituzionale e l'adozione della legge “Sulla condanna dei regimi totalitari comunista e nazional-socialista (nazista) in Ucraina e il divieto della propaganda dei loro simboli”, “Sullo stato giuridico e la memoria dei combattenti per l'indipendenza dell'Ucraina nel XX secolo”, “Sulla commemorazione della vittoria sul nazismo nella Seconda guerra mondiale 1939-1945”, “Sull'accesso agli archivi degli organi repressivi del regime totalitario comunista 1917-1991” non sono solo un riflesso della natura totalitaria del regime oggi al potere in Ucraina, ma anche una cinica falsificazione della storia e una revisione delle decisioni del Tribunale di Guerra di Norimberga. E' una sfida a tutta la comunità mondiale. L'introduzione della censura, in violazione della Costituzione dell'Ucraina, la manipolazione della coscienza pubblica, l'intimidazione e la persecuzione dei dissidenti, la persecuzione della chiesa ortodossa canonica, il divieto anticostituzionale di partiti politici, la repressione e la violenza fisica nei confronti degli oppositori ideologici e politici, senza dubbio, rappresentano violazioni estremamente pericolose degli standard generalmente accettati nel mondo civilizzato e delle norme della democrazia, la privazione della libera espressione per il popolo dell'Ucraina.

In questa situazione, noi, i rappresentanti dei partiti politici e delle organizzazioni sociali dell'opposizione, dichiariamo di unire i nostri sforzi all'interno del movimento “OPPOSIZIONE DI SINISTRA” allo scopo di salvare l'Ucraina e difendere i diritti dei nostri concittadini alla pace, alla sicurezza e la prosperità del nostro paese, alla libertà di parola e di convinzioni, a un giusto processo, ad elezioni veramente democratiche, alla costruzione di uno stato giusto socialmente, democratico, di diritto.

Cercheremo soprattutto di ottenere la fine immediata dello spargimento di sangue nell'Est del paese, il regolamento pacifico del conflitto sulla base del pieno rispetto degli accordi di Minsk e del decentramento del potere.

Noi siamo convinti che garantire una pace duratura in Ucraina, per farla uscire da una crisi profonda e onnicomprensiva, per farla rientrare nel novero dei paesi avanzati del continente, è impossibile senza il ripristino di relazioni di buon vicinato, paritarie e reciprocamente vantaggiose con la Federazione Russa e la Repubblica di Belarus. E' proprio con loro, e non con gli USA e i paesi dell'UE, che condividiamo la storia, la cultura, la spiritualità e i valori di civiltà. La storia ha dimostrato che l'integrità territoriale e l'indipendenza dell'Ucraina si sono conservate solo con l'unità dei nostri paesi e dei popoli fratelli.

Noi crediamo che fermare il genocidio sociale, impedire la distruzione dell'economia nazionale sia impossibile senza l'abbandono del corso neoliberista delle pseudo riforme, attuate sotto il ricatto dell'Occidente. Noi ci pronunciamo per la realizzazione di una nuova industrializzazione dell'Ucraina sulla base di una moderna innovazione tecnologica, facendo leva sulle risorse intellettuali, lavorative, naturali e tecniche interne. La nostra alternativa al neoliberismo è il modello socio-economico basato sui principi della giustizia sociale e del potere popolare.

Noi sosteniamo un corso di politica interna ed estera conforme ai principi della Dichiarazione sulla sovranità statale dell'Ucraina con la garanzia del suo status non allineato (neutrale); relazioni tra le nazionalità basate sui principi del diritto internazionale e delle disposizioni della Dichiarazione sui diritti delle nazionalità dell'Ucraina; lo status della lingua russa come seconda lingua statale.

Noi ci opponiamo all'umiliazione e al tradimento delle gesta militari e del lavoro dei nostri padri e nonni, che hanno vinto gli invasori fascisti nella Grande Guerra Patriottica e del loro operato vittorioso per risollevare la nostra Patria dalle rovine e per portarla negli anni del potere Sovietico ai vertici mondiali del progresso economico, scientifico e spirituale. Noi siamo categoricamente contro l'irruzione del neonazismo nel nostro paese, la riabilitazione e la glorificazione dei complici degli occupanti nazisti.

Rivolgiamo un appello ai partiti politici, alle organizzazioni sociali, a tutti coloro che hanno a cuore il destino della Patria, a chi condivide la nostra valutazione della situazione politica ed economico-sociale e gli obiettivi e i compiti proposti in questo manifesto, perché si uniscano al movimento “OPPOSIZIONE DI SINISTRA”.

Approvato nella riunione costitutiva dell' “Opposizione di sinistra”

12 giugno 2015

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Su questa iniziativa, l'organizzazione comunista-spontaneista "Borotba" ha espresso dure critiche, leggibili qui:

In Ukraine, opportunist 'left' adapts to fascism




(english / deutsch / русский / italiano)

Resistenza al regime fascista di Kiev (2/2)

2.0) More Links
2.1) Open Letter from Scholars and Experts on Ukraine Re. the So-Called "Anti-Communist Law"
/ Lettera aperta di studiosi dell’Ucraina sulla cosiddetta “legge anti-comunista” 
2.2) Arrestato in Ucraina Sergej Gordienko, uno dei massimi dirigenti comunisti
2.3) Assassinii politici in Ucraina
2.4) Campaigns of the "Union of the political political prisoners and political refugees of Ukraine"


=== 2.0: MORE LINKS ===


SQUADRISMO. Il 10 Dicembre 2014, alle 18:00 circa, è stata assaltata la sede del Partito Comunista d'Ucraina a Kiev. Questo è il video:
"Реванш" розгромив офіс "Шевченківської Правди"

Una squadra di neonazisti (armati di spranghe e manganelli della polizia) ha fatto irruzione nella sede di quartiere del PCU. Il risultato si vede nelle foto. Evidentemente alla banda del sindaco "europeista" Klichko non sono piaciuti gli attacchi diretti all'amministrazione comunale ed hanno organizzato la spedizione punitiva contro i comunisti ucraini, unica forza d'opposizione ancora attiva e strutturata in tutto il paese. Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 11/12/2014

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 12/12/2014
https://www.facebook.com/ucrainaantifascista/posts/738781012869822
Dopo il golpe di febbraio, Pavel Fedik era stato rimosso dal posto di direttore dell'istituto PTU di Ternopol' su soffiata di alcuni docenti con cui era in conflitto, in quanto vicino al Partito delle Regioni di Yanukovitch. Recentemente Fedik è stato reintegrato al suo posto dalla corte d'appello, ma oggi ad attenderlo c'erano i professori "delatori" ed una folla ammaestrata di "studenti" che dopo aver insultato e malmenato il direttore lo ha gettato in un cassonetto. Questa è l'Ucraina europea...
VIDEO: http://glagol.su/2014/12/12/v-ternopole-ptushniki-lyustrirovali-direktora-brosiv-ego-v-musornyiy-bak-video/

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 14/12/2014
Ieri sera una banda appartenente al Pravyj Sektor ha fatto irruzione nei locali dell'associazione Znanie (Conoscenza), a Kiev, dove si stava tenendo una conferenza nell'ambito di un progetto di "scuola politica". La squadraccia, armata di pistole e armi automatiche ha picchiato i partecipanti alla manifestazione - donne incluse - per poi rapinarli di soldi, telefoni cellulari ecc.
Il capo della scuola politica Sergej Perehod è stato sequestrato, portato nei boschi nei pressi della capitale e duramente picchiato. Alla conferenza era anche presente la moglie di Perehod, che è peraltro in gravidanza.
Fatti di questo genere accadono in Ucraina quotidianamente, nella totale impunità. Tutti coloro che sostengono che "in Ucraina non ci sono fascisti" o che i "nazionalisti sono ininfluenti e prendono poco alle elezioni" dovrebbero riflettere, prima di diffondere queste idiozie.

Oggi, 22 dicembre 2014 si è tenuta una nuova udienza contro i dirigenti comunisti di Dneprodzerzhinsk Sergei Tkachenko e Denis Timofeev. Purtroppo il giudice della corte distrettuale di Dneprodzerzhinsk, Ivchenko Tatyana Pavlovna, su richiesta del procuratore della Repubblica ha modificato la misura di detenzione di Denis Timofeev che dai domiciliari è stato trasferito nel carcere di Dnepropetrovsk. Il sistema punitivo fascista è spietato verso i comunisti.
I nostri compagni sono stati vittime delle falsificazioni degli uomini dell'SBU, che vogliono impedire il lavoro politico dei comunisti e di tutti coloro che non accettano il fascismo in Ucraina.
Invitiamo a esprimere il sostegno ai comunisti ucraini scrivendo alla Corte Distrettuale "Zavodskij" di Dneprodzerzhinsk, е-mail: inbox@...

Fonte: pagina FB "Con l'Ucraina antifascista", 23/12/2014 - https://www.facebook.com/ucrainaantifascista/posts/744044759010114
La mannaia della censura si abbatte ora sul cinema. L'Agenzia di stato per il cinema, guidata dallo "svobodo" Filipp Ilenko ha vietato di concedere la licenza (o l'ha revocata dove già concessa) per la diffusione d vari film russi, tra cui il "Taras Bulba" (2009) del regista Vladimir Bortko, basato sul celebre racconto di Gogol. Vietato anche il film "Mamy-3", in quanto espressione di "esaltazione sciovinista della Russia" e "stimolo di nostalgia verso le tradizioni sovietiche", e il telefilm "Kremen" e "Kremen 2", colpevoli di creare una "immagine positiva delle truppe d'élite russe).

Aggressioni a sfondo razziale in Ucraina (Fort Rus, 28 dic 2014)
Nella nuova Ucraina si moltiplicano gli episodi di violenza nei confronto di persone che sono, anche solo, sospettate di essere russe o di lavorare con o per i russi. Squadracce di giovani nazionalisti ucraini, dopo aver assaggiato il sangue di persone innocenti il 2 maggio ad Odessa e dopo aver visto che le autorità di Kiev non solo non li fermano ma fanno di tutto per promuovere queste aggressioni, adesso si sentono i padroni del paese e mantengono il potere attraverso la paura che incutono nella popolazione locale, anche se si tratta dei loro stessi concittadini ucraini. Questo è solo uno degli ormai molti casi simili…

Prigione e tortura per centinaia di dissidenti politici in Ucraina (da www.kpu.ua – 27 Dicembre 2014) 
Dichiarazione del 49° Congresso del Partito Comunista di Ucraina

La Russia deve fermare l’offensiva del neonazismo nella Novorossija. Dichiarazione del Partito Comunista della Federazione Russa (25/1/2015)
“Il 70° anniversario della liberazione del campo di sterminio di Auschwitz da parte delle truppe sovietiche sarebbe dovuto servire come importante monito sulle conseguenze dell’indulgenza nei confronti del fascismo. Ma in Europa si preferisce evidentemente far finta che non esista alcuna connessione tra il nazismo hitleriano in Germania e il fascismo degli eredi di Bandera in Ucraina”...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25029-la-russia-deve-fermare-loffensiva-del-neonazismo-nella-novorossija.html

Fonte: pagina FB di Serena M Nusdorfer, 6/2/2015
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1557712331175652&id=100008107008946
<< Viktoria Shilova deputata del consiglio regionale di Dniepropetrovsk dice no alla guerra e alla mobilitazione! Questa coraggiosa ragazza è la leader di un movimento ucraino contro la guerra. Messaggio molto interessante con sottotitoli in francese. Diffondere. >>
V. Shilova, Ukraine. "Je suis contre la mobilisation!" (Thalie Thalie, 3 feb 2015)
Viktoria Shilova est leader du mouvement ukrainien "Antiguerre", députée du conseil régional de la région de Dniepropetrovsk. Elle et son mouvement s'opposent à la mobilisation malgré les pressions, militent pour la fin du conflit et accusent les pouvoirs de crimes de guerre...
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=veZfkvso1QQ
Tramite il sito "Peacemaker" Gerashchenko ordina per l’assassinio delle persone (Viktoria Shilova)
http://www.civg.it/index.php?option=com_content&view=article&id=639:tramite-il-sito-peacemaker-gerashchenko-ordina-per-l-assassinio-delle-persone&catid=2:non-categorizzato

Una giovane ragazza ucraina dice la verità su Poroshenko (Fort Rus, 5 feb 2015)
Regione Zaporojskaya, provincia Kamensko-Dneprovskaya, villaggio Dneprovka. In Ucraina la gente comincia a protestare contro la politica della giunta nazista di Kiev che costringe gli uomini ad andare in guerra ed ammazzare i propri fratelli per il solo scopo di riempire le tasche degli oligarchi che hanno preso il potere con il colpo di stato del Maidan...

Video: Voci contro la guerra dall’Ucraina occidentale (Marinella Correggia, 23/2/2015)
Questo video dà conto degli incontri effettuati in Ucraina occidentale nella seconda metà di gennaio, al seguito di una giornalista russa... E là, nella parte ovest dell'Ucraina, è anche in atto un impressionante revisionismo storico, per il quale nella Seconda guerra mondiale gli invasori non sono più i nazisti ma l'Unione sovietica. I nomi delle strade cambiano, le ricorrenze anche… In questo contesto, resistono alcune persone che abbiamo incontrato e alle quali abbiamo chiesto, semplicemente: che cosa possiamo fare noi, cosa possiamo dire ai nostri politici affinché aiutino la pace anziché la guerra?
P.S. Per un problema tecnico, nelle interviste le didascalie non sono sincronizzate con la sintesi del parlato.

Pane al posto di pistole! Pace invece di guerra! (26/02/2015)
Dichiarazione del Segretario del Comitato Regionale del Partito Socialista Progressista di Sumy, S. Gavras

KONSTANTINOVKA REVOLT (16/3/2015)
UA tank runs over an 8 year old girl, killing her. Residents storming UA army base, two Ukraine military buses + another vehicle set on fire/burned down
Angry crowds gather around Ukrainian army barracks, throw Molotov cocktails in Konstantinovka 
DPR flag raised over the SBU building 
Konstantinovka citizens say that the Ukrainian troops are occupants, they want to be part of DNR

CP of Ukraine, The Kononovich brothers who helped the peaceful Donbass people might end up in jail for ten years [En]
http://www.solidnet.org/ukraine-communist-party-of-ukraine/cp-of-ukraine-the-kononovich-brothers-who-helped-the-peaceful-donbass-people-might-end-up-in-jail-for-ten-years-en

In Ucraina la repressione si scatena contro il movimento sindacale
Il Comitato Politico Esecutivo dell'Unione Ucraina degli Operai rivolge un appello a tutti i suoi membri, al movimento operaio e sindacale internazionale, alla classe operaia dell'Ucraina, a tutti i membri dei sindacati, ai lavoratori, ai mezzi di informazione di massa perché si intervenga in difesa del dirigente operaio Aleksandr V. Bondarciuk...
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25356-in-ucraina-la-repressione-si-scatena-contro-il-movimento-sindacale.html 

FGC: «Equiparazione tra nazismo e comunismo falso storico funzionale a interessi del capitale» (Fronte della Gioventù Comunista | gioventucomunista.it – 10/04/2015)

Kiev prepara maxi-offensiva militare contro il Donbass. Comunismo al bando (di Fabrizio Poggi, 10 Aprile 2015)

Ukraine junta bans communism, honors fascists (By Greg Butterfield posted on April 17, 2015)

“Sarà l’Europa a subire le più pesanti conseguenze di quanto sta accadendo in Ucraina” 
Ghennady Zyuganov, leader del Partito Comunista della Federazione Russa, commenta l’ondata di omicidi politici che sta travolgendo l’Ucraina 
http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/25461-qsara-leuropa-a-subire-le-piu-pesanti-conseguenze-di-quanto-sta-accadendo-in-ucraina.html

Ucraina. Un regime all’insegna del revisionismo e del negazionismo (di Marco Santopadre, 28 Aprile 2015)

“Mettere sullo stesso piano comunisti e nazisti è una distorsione della storia” (28 Aprile 2015 – da Russia Today)
Intervista a John Foster, del Partito Comunista della Gran Bretagna – Come ha dichiarato il professore John Foster del Partito Comunista della Gran Bretagna a Russia Today, la nuova legge ucraina che impedisce la propaganda del comunismo e del nazismo mette sullo stesso piano più o meno questi due regimi, il che rappresenta una totale distorsione della storia...
ORIG.: ‘Equating Communists and Nazis is perversion of history’ (RT, April 10, 2015)
http://rt.com/op-edge/248577-communist-party-ukraine-ban-nazi/

Kiev ferma il giornalista Fracassi. Un problema di libertà (di Giulietto Chiesa, 1 maggio 2015)
http://megachip.globalist.it/Detail_News_Display?ID=119084&typeb=0
Esclusiva Pandora TV: Giulietto Chiesa intervista Franco Fracassi (4 mag 2015)
Si stava recando a Odessa per partecipare alle commemorazioni ufficiali per la strage al Palazzo dei Sindacati. Giunto all'aeroporto di Kiev è stato fermato, con l'accusa di essere "nemico del popolo ucraino" e ha scoperto di far parte della famigerata "lista nera". L'incredibile vicenda di Franco Fracassi raccontata in esclusiva a Giulietto Chiesa...

Communist Andrei Sokolov faces trial in Ukraine (By Victor Shapinov, 12/5/2015)
Important! Help spread the word. Communist Andrei Sokolov is on trial in Ukraine. He faces 8 to 15 years in prison for volunteer work in Donetsk...

14 maggio 2015, Manifestazione contro la guerra a Kiev
Ad evitare ritorsioni del regime euro-fascista si deve scendere in piazza a viso coperto...

PTV Speciale – Per le strade di Kiev (21/05/2015)
La parola alle persone intervistate per le strade di Kiev in una produzione esclusiva Pandora TV e Road TV...

Appeal to journalists and writers of the world (Union Borotba)

Презентация концепции нового телевизионного канала - "Русское консервативное телевидение РаКеТа"
http://tass.ru/press/events/2990

Олесь Бузина не только журналист, но и пророк
http://www.youtube.com/watch?v=lpLFyj0Wexo

Scontri alla manifestazione per i diritti gay a Kiev: cinque agenti feriti (Internazionale, 6.6.2015)
Ucraina: ultranazionalisti attaccano Gay Pride di Kiev, feriti e arresti (EuroNews, 6.6.2015)

Fermiamo il dilagare del nazismo in Ucraina! – da www.kpu.ua
Dichiarazione dei partiti ospiti del 22° Congresso del Partito Progressista del Popolo Lavoratore di Cipro (AKEL)
http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25737-fermiamo-il-dilagare-del-nazismo-in-ucraina.html


=== 2.1 ===

Open Letter from Scholars and Experts on Ukraine Re. the So-Called "Anti-Communist Law" (David R. Marples – Critical Solutions – April, 2015)
To the President of Ukraine, Petro O. Poroshenko, and to the Chairman of Ukraine's Verkhovna Rada, Volodymyr B. Hroysman



 Lettera aperta di studiosi dell’Ucraina sulla cosiddetta “legge anti-comunista” 


Pubblichiamo la traduzione di un appello internazionale sottoscritto da studiosi americani, inglesi, canadesi, tedeschi, svedesi e ucraini contro la promulgazione delle due leggi anticomuniste approvate lo scorso 9 aprile. Non è certo opera di putiniani nè di comunisti ma dà l’idea di quali mostri stiano risvegliando i governi USA e UE ai confini con la Russia. Mi sembra che in Italia non ci sia stata la dovuta reazione di fronte a un fatto di così inaudita gravità da parte di un regime che gode del sostegno degli USA dell’UE e del nostro governo a cui va ricordato che la Costituzione reca in calce la firma di un comunista e che il 25 aprile si festeggia una Liberazione alla quale i socialcomunisti hanno portato il contributo di gran lunga più forte prima nei lunghi anni della lotta antifascista e poi nella Resistenza. (M.A.) 

Al Presidente dell’Ucraina, Petro Poroshenko, e al Presidente della Verkhovna Rada dell’Ucraina, Volodymyr B. Groysman: 

Noi sottoscritti, vi invitiamo a non firmare e promulgare i progetti di legge (n. 2538-1 e 2558) adottati dalla Verkhovna Rada il 9 aprile 2015. Come studiosi ed esperti a lungo impegnati per la rigenerazione e la libertà dell’Ucraina, noi consideriamo queste leggi con la più profonda apprensione. Il loro contenuto e spirito contraddice uno dei diritti politici fondamentali: il diritto alla libertà di parola. La loro adozione solleverebbe seri interrogativi circa la fedeltà dell’Ucraina ai principi del Consiglio d’Europa e dell’OSCE, insieme a una serie di trattati e dichiarazioni solenni adottate da quando l’Ucraina ha riconquistato l’indipendenza nel 1991. Il loro impatto sull’immagine e la reputazione dell’Ucraina in Europa e Nord America sarebbe profondo. Senza tralasciare il fatto che le leggi potrebbero fornire conforto e sostegno a coloro che cercano di indebolire e dividere l’Ucraina. 
Inoltre siamo turbati per il fatto che le leggi siano state approvate, senza un serio dibattito, senza voti contrari e con un gran numero di deputati che han rifiutato di partecipare. 
In particolare, siamo preoccupati per i seguenti elementi: 
1 – Per quanto riguarda l’inclusione di gruppi come l’Organizzazione dei nazionalisti ucraini (OUN) e l’Esercito Insurrezionale Ucraino (UPA) come “combattenti per l’indipendenza ucraina”: l’articolo 6 della presente legge rende un reato negare la legittimità della “lotta per la indipendenza dell’Ucraina nel 20° secolo “e la negazione pubblica dello stesso è da considerarsi come un insulto alla memoria dei combattenti. Così mettere in discussione questa pretesa, e mettere in discussione implicitamente qualsiasi cosa questi gruppi hanno fatto, è diventato un reato penale. 
2 – La legge 2558, il divieto di propaganda dei “regimi comunisti e nazionalsocialisti ” rende un reato negare, “anche nei media, il carattere criminale del regime totalitario comunista del 1917-1991 in Ucraina.” 
Le potenziali conseguenze di entrambe queste leggi sono inquietanti. Non solo sarebbe un crimine mettere in discussione la legittimità di una organizzazione (UPA), che ha massacrato decine di migliaia di polacchi in uno degli atti più efferati di pulizia etnica nella storia dell’Ucraina, ma anche sarebbe esente da critiche l’OUN, uno dei gruppi politici più estremi in Ucraina occidentale tra le due guerre, e quello che ha collaborato con la Germania nazista fin dall’inizio dell’invasione sovietica nel 1941. L’OUN inoltre partecipò ai pogrom antiebraici in Ucraina e, nel caso della fazione Melnyk, rimase alleata con il regime di occupazione durante la guerra. 
Nonostante il nobile intento, la condanna all’ingrosso di tutto il periodo sovietico come una occupazione di Ucraina avrà conseguenze ingiuste e incongrue. Chiunque attirando l’attenzione sullo sviluppo della cultura e della lingua ucraine negli anni ‘20 potrebbe trovarsi condannato. Lo stesso vale per coloro che considerano il periodo di Gorbaciov come un periodo progressivo di cambiamento a beneficio della 
società civile ucraina , dei gruppi informali, e dei partiti politici, compreso il Movimento per la Perestroika (Rukh). 
Negli ultimi 15 anni, la Russia di Vladimir Putin ha investito enormi risorse nella politicizzazione della storia. Sarebbe disastroso se l’Ucraina seguisse la stessa strada, quantunque parzialmente o provvisoriamente. Ogni distorsione giuridica o ‘amministrativa’ della storia è un attacco allo scopo più fondamentale dell’ indagine scientifica: la ricerca della verità. Qualsiasi attacco ufficiale alla memoria storica è ingiusto. Questioni difficili e controverse devono rimanere materia di dibattito. Il milione e mezzo di ucraini che sono morti combattendo i nazisti nell’Armata Rossa hanno diritto al rispetto, come lo hanno coloro che hanno combattuto l’Armata Rossa e NKVD. Coloro che considerano la vittoria sulla Germania nazista come un evento storico fondamentale non dovrebbero sentirsi intimiditi né esclusi dalla nazione. 
Dal 1991, l’Ucraina è stato uno stato tollerante e inclusivo, uno stato (nelle parole della Costituzione) per cittadini ucraini di tutte le nazionalità. Se firmate, le leggi del 9 aprile saranno un regalo per coloro che desiderano rivolgere l’Ucraina contro se stessa. Esse allontaneranno molti ucraini che ora si trovano sotto l’occupazione de facto. Esse divideranno e scoraggeranno gli amici dell’Ucraina. In breve, danneggeranno la sicurezza nazionale dell’Ucraina, e per questo motivo, soprattutto, vi invitiamo a respingerle. 

firmatari (in ordine alfabetico): 

David Albanese, Ph.D. Candidate, Department of Soviet and Russian History, Northeastern University, USA 
Tarik Cyril Amar, Assistant Professor of History, Columbia University, USA 
Dominique Arel, Chair of Ukrainian Studies, University of Ottawa, Canada 
Martin Aust, Visiting Professor of History, University of Basel, Switzerland 
Mark R. Baker, Assistant Professor, Koç University, Istanbul, Turkey 
Omer Bartov, John P. Birkelund Distinguished Professor of History and Professor of German Studies, Brown University, USA 
Harald Binder, Ph.D., Founding President, Center for Urban History of East Central Europe, Lviv, Ukraine 
Marko Bojcun, Director of the Ukraine Centre, London Metropolitan University, UK 
Uilleam Blacker, Lecturer in Comparative East European Culture, University College London, UK 
Jeffrey Burds, Associate Professor of Russian and Soviet History, Northeastern University, USA 
Marco Carynnyk, Independent Scholar, Toronto, Canada 
Heather J. Coleman, Canada Research Chair and Associate Professor, Department of History and Classics, University of Alberta, Canada 
Markian Dobczansky, Ph.D. candidate, Department of History, Stanford University, USA 
Evgeny Finkel, Assistant Professor of Political Science and International Affairs, George Washington University, USA 
Rory Finnin, University Senior Lecturer in Ukrainian Studies, University of Cambridge, UK 
J. Arch Getty, Distinguished Professor of History University of California Los Angeles (UCLA), USA 
Christopher Gilley, Research Fellow, University of Hamburg, Hamburg, Germany 
Frank Golczewski, Professor in the Program in History, University of Hamburg, Germany 
Mark von Hagen, Professor of History, School of Historical, Philosophical, and Religious Studies, Arizona State University, USA 
André Härtel, Lecturer in International Relations, Department of Political Science, University of Jena, Germany 
Guido Hausmann, Ludwig-Maximilian University, Munich, Germany 
John-Paul Himka, Professor Emeritus, Department of History & Classics, University of Alberta, Canada 
Kerstin S. Jobst, Professor of East European History, University of Vienna, Austria 
Tom Junes, PhD (historian) – Imre Kertész Kolleg, Jena, Germany 
Andreas Kappeler, Professor Emeritus of History, University of Vienna, Austria 
Ivan Katchanovski, Adjunct Professor, School of Political Studies, University of Ottawa, Canada 
Padraic Kenney, Professor of History, Indiana University, USA 
Olesya Khromeychuk, Teaching Fellow, University College London, UK 
Oleh Kotsyuba, Ph.D. Candidate, Department of Slavic Languages and Literatures, Harvard University, USA 
Matthew Kott, Researcher at Centre for Russian and Eurasian Studies, Uppsala University, Sweden 
Mark Kramer, Program Director for Cold War Studies, Davis Center for Russian and Eurasian Studies, Harvard University, USA 
Nadiya Kravets, Postdoctoral Fellow, Ukrainian Research Institute, Harvard University, USA 
Olga Kucherenko, Independent Scholar, Cambridge, UK 
John J. Kulczycki, Professor Emeritus, Department of History, University of Illinois at Chicago, USA 
Victor Hugo Lane, York College, City University of New York, USA 
Yurii Latysh, Taras Shevchenko National University, Kyiv, Ukraine 
David R. Marples, Distinguished University Professor, Department of History & Classics, University of Alberta, Canada 
Javier Morales, Lecturer in International Relations, European University of Madrid, Spain 
Jared McBride, Visiting Assistant Professor of History, Columbia University, USA 
Tanja Penter, Professor of Eastern European History, Heidelberg University, Germany 
Olena Petrenko, Ph.D. Student, Department of East European History, Ruhr University Bochum, Germany 
Simon Pirani, Senior Research Fellow, Oxford Institute for Energy Studies, and Lecturer on Russian and Soviet History, Canterbury Christ Church University, UK 
Yuri Radchenko, Senior Lecturer, Kharkiv Collegium Institute of Oriental Studies and International Relations, and Director of Center for Inter-ethnic Relations in Eastern Europe, Kharkiv, Ukraine 
William Risch, Associate Professor of History, Georgia College, USA 
Blair Ruble, Political Scientist, Washington, DC, USA 
Per Anders Rudling, Associate Professor of History, Lund University, Sweden 
Martin Schulze Wessel, Chair of Eastern European History, Ludwig-Maximilian University, Munich, Germany 
Steven Seegel, Associate Professor of History, University of Northern Colorado, USA 
Anton Shekhovtsov, Visiting Senior Fellow, Legatum Institute, London, UK 
James Sherr, Associate Fellow, Chatham House, London, UK 
Volodymyr Sklokin, Researcher, Center for Urban History of East-Central Europe, Lviv, Ukraine 
Iryna Sklokina, Researcher, Center for Urban History of East-Central Europe, Lviv, Ukraine 
Yegor Stadny, Ph.D. Student, Department of History, Kyiv-Mohyla Academy, Ukraine 
Andreas Umland, Senior Research Fellow, Institute for Euro-Atlantic Cooperation, Kyiv, Ukraine 
Ricarda Vulpius, Research Fellow, Department for the History of East- and Southeastern Europe, Ludwig-Maximilian University, Munich, Germany 
Lucan Way, Associate Professor of Political Science, University of Toronto, Canada 
Zenon Wasyliw, Professor of History, Ithaca College, USA 
Anna Veronika Wendland, Research Coordinator, The Herder Institute for Historical Research on East Central Europe, Marburg, Germany 
Frank Wolff, Assistant Professor of History and Migration Studies, Osnabrück University, Germany 
Christine Worobec, Professor Emerita, Northern Illinois University, USA 
Serhy Yekelchyk, Professor of Slavic Studies and History, University of Victoria, Canada 
Tanya Zaharchenko, Postdoctoral Fellow, Center for Historical Research, Higher School of Economics, Saint Petersburg, Russia 
Sergei Zhuk, Associate Professor of History, Ball State University, Indiana, USA 


=== 2.2 ===

http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25275-fermiamo-la-persecuzione-anticomunista-in-ucraina.html#

Fermiamo la persecuzione anticomunista in Ucraina

09 Marzo 2015 – di Flavio Pettinari | fonte www.kpu.ua

Il procuratore Generale d’Ucraina ha arbitrariamente accusato il dirigente comunista Sergej Gordienko e ne chiede l’arresto.
Martedì 10 marzo alle 14 presso la Corte del Distretto Pecherskij a Kiev verrà discusso il fermo del deputato della VI e VII legislatura Sergej Gordienko, dirigente nazionale del Partito Comunista d’Ucraina.
L’accusa è quella di aver votato il pacchetto di leggi del 16 gennaio 2014, attraverso il quale si tentò di bloccare le violenze del maidan, che un mese dopo avrebbero portato al golpe, e individuare i flussi di denaro occidentali che attraverso le ONG arrivavano ai gruppi estremisti.
Petro Simonenko, leader del Partito Comunista d’Ucraina, ha dichiarato che questa accusa proveniente dall’ufficio del Procuratore Generale altro non è che un mandato d’arresto voluto da Poroshenko, per colpire un esponente nazionale del partito, dopo gli arresti e le torture ai danni di decine e decine di militanti comunisti e oppositori di altro orientamento politico.
Simonenko ha riferito che durante l’interrogatorio del 6 marzo, durato piu’ di 5 ore, Gordienko è stato minacciato più volte di arresto in caso di rifiuto di sottoscrivere le accuse.
Sergej Gordienko è conosciuto ai comunisti e agli antifascisti italiani per alcuni interventi riportati dal sito Marx21.it e per aver partecipato via skype ad una affollata iniziativa milanese lo scorso anno, organizzata dal PdCI (http://www.marx21.it/internazionale/area-ex-urss/24095-ucraina-dal-golpe-di-euromajdan-ai-pericoli-di-guerra-milano-16-maggio-2014.html)

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La Corte distrettuale Pecherskij di Kiev ha ubbidito all'ordine del regime e ha deciso per l'arresto del compagno Sergej Gordienko, che sarà trattenuto in carcere fino all'8 maggio. Gordienko è stato deputato per due legislature ed è uno dei massimi dirigenti del PCU.
Il tribunale ha anche fissato una cauzione, corrispondente a circa 80 volte il salario minimo, ovvero 100mila grivnie.

Per ulteriori informazioni: http://www.marx21.it/comunisti-oggi/nel-mondo/25275-fermiamo-la-persecuzione-anticomunista-in-ucraina.html 

Il video dell'udienza di ieri: https://www.youtube.com/watch?v=3V8XmEldw_U

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http://www.marx21.it/comunisti-oggi/in-europa/25295-arrestato-in-ucraina-uno-dei-massimi-dirigenti-comunisti.html

Arrestato in Ucraina uno dei massimi dirigenti comunisti

12 Marzo 2015

Comunicato del Dipartimento esteri del Partito Comunista d'Italia

La Corte Distrettuale Pecherskij di Kiev, il 10 marzo, ha convalidato l’arresto del compagno Sergej Gordienko (link).
Mentre scriviamo, siamo in attesa di sapere dai nostri compagni del Partito Comunista d’Ucraina se il giudice ha deciso della scarcerazione su cauzione del compagno, dopo che gli altri massimi dirigenti del PCU hanno raccolto la somma fissata e depositato i documenti necessari.
Il compagno Gordienko è accusato di aver votato favorevolmente alle leggi del 16 gennaio 2014, con le quali si tentava di porre fine alle violenze del majdan e anche di accertarsi di come vengono finalizzati i fondi delle ONG occidentali: norme peraltro presenti in paesi europei, come ci ha indicato l’avvocato Aleksandr Gotin. Ricordiamo che queste leggi furono depenalizzate a maggio, e che Gordienko le ha votate esercitando la sua funzione di parlamentare.
In breve, come ha dichiarato il segretario del PCU Simonenko, la Corte ha eseguito un ordine proveniente dall'oligarca Poroshenko, nel contesto della repressione anticomunista (che ha portato all’arresto e alla tortura di militanti comunisti e alla chiusura degli organi di stampa, nonché all’impunità dei gruppi fascisti che attaccano sedi e militanti) e della feroce campagna ideologica volta addirittura a vietare simbologia e ideologia comuniste (link).
Il PCdI chiede al al Parlamento italiano ed europeo un intervento sulle autorità ucraine per fermare questa autentica persecuzione.
In attesa del rilascio su cauzione del compagno Gordienko, offriamo ai compagni ucraini la nostra disponibilità e sostegno in questa battaglia.
Inviamo al compagno Sergej, con cui abbiamo avuto l’occasione di interloquire in varie affollate assemblee pubbliche, e ai suoi familiari, la nostra solidarietà militante.
Il Dipartimento esteri del Partito Comunista d'Italia


=== 2.3 ===


Ucraina, trovati morti sei “colonnelli” dell'ex presidente: La polizia: «Suicidi»

Venerdì 13 Marzo 2015
di Luca Lippera

Un mistero fittissimo avvolge la morte di sei “luogotenenti” del deposto presidente ucraino, il filorusso Viktor Ianukovich, e imbarazza non poco la nuova nomenklatura al potere a Kiev. I sei, stando alla ricostruzione della polizia, «si sono tutti suicidati» e avevano tutti avuto un ruolo nella lotta politica che l'anno scorso ha portato al cambio della guardia al vertice dell'Ucraina. 
L'ultimo suicidio - il sesto in poche settimane - è stato rivelato dal Ministero dell'Interno di Kiev all'Agenzia Interfax. La vittima, Oleksandr Peklushenko, 60 anni, si sarebbe ucciso, secondo la versione fornita ai media, «sparandosi un colpo di pistola al collo» nel piccolo e sperduto villaggio di Soniachne, nel sud del Paese. Peklushenko, ex governatore della provincia di Zaporizhia, a suo tempo fedelissimo del presidente Ianukovich, era indagato dalle attuali autorità ucraine «per aver fatto disperdere gli insorti» durante le manifestazioni di piazza Maidan che fornirono propellente alla ribellione contro il governo filorusso.

La stampa ucraina, in un Paese in bilico tra guerra e pace, si è limitata a riportare la versione degli «inquirenti». I quali, stando ai giornali, ritengono di trovarsi di fronte «a quella che pare essere una singolare ondata di suicidi». Ma le domande, in certi casi, derivano dai fatti. Prima di Peklushenko, si erano già ammazzati in cinque. Il 9 marzo l'ex deputato Stanislav Melnik, 53 anni, è stato trovato senza vita nel bagno di casa: anche lui, stando alla versione ufficiale, si sarebbe sparato un colpo di pistola. Il 28 febbraio Mikhailo Cecetov - tra i promotori delle cosiddette «leggi liberticide» che nel pieno della rivolta di Maidan inasprirono le pene contro chi partecipava a manifestazioni non autorizzate - si sarebbe suicidato buttandosi dalla finestra di un appartamento al diciassettesimo piano di un edificio a Kiev.

Il 25 febbraio era stata la volta di Serghii Valter, sindaco di Melitopol, accusato di abuso d'ufficio. Valter è stato trovato a sua volta impiccato dalla polizia. Il giorno successivo è toccata a Oleksandr Bordiukh, vice comandante della polizia della stessa città, trovato senza vita in casa. Le fonti, qui, divergono: c'è chi parla di un cappio al collo, chi di decesso ancora da valutare. Il primo della serie, il 29 gennaio, era stato Oleksii Kolesnik, ex presidente del consiglio regionale di Kharkiv - una delle aree al centro degli scontri tra uctraini e filorussi: impiccato pure lui.

I sei facevano tutti parte della cerchia ristretta dell'ex presidente Ianukovich. Il governo dell'attuale leader, Petro Poroshenko, non ha commentato l'ondata di suicidi. Un funzionario, secondo un giornale ucraino, si sarebbe limitato a dire che «le indagini spettano alla polizia e che non c'è nulla da aggiungere». Significativo del clima è l'atteggiamento dei media di Kiev. I giornali e i siti internet sono tuttora pieni di interrogativi sulla misteriosa uccisione a Mosca di Boris Nemtsov, uno degli oppositori di Vladimir Putin, e sul volto di coloro che potrebbero aver manovrato i fili dietro gli assassini. Il giallo dei suicidi è relegato nelle retrovie, benchè la Statistica - sei morti in meno di due mesi - dovrebbe imporre qualche riflessione.

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Fonte: pagina FB "Fort Rus", 13/3/2015 

IN UCRAINA AVVENGONO STRANI "SUCIDI": 7 FUNZIONARI MORTI IN 43 GIORNI 

Dal inizio di quest'anno in Ucraina sono accadute una serie di "strane" morti che hanno coinvolto alcuni funzionari e appartenenti al Partito di opposizione all'attuale regime di Kiev. Tra loro un ex sindaco di una città del sud-est, un ex dirigente ferroviario e l'ex capo del corpo dello stato incaricato delle privatizzazioni.
In un arco di tempo di 34 giorni, sono morti ben cinque funzionari ed in tutti i casi le morti sono indicate come "probabili suicidi". Le posizioni politiche e le storie delle vittime, portano però in tanti a ritenere che queste persone siano state in realtà assassinate. 
26 GENNAIO 2105 - MYKOLA SERHIYENKO: L'ex vice direttore delle Ferrovie Ucraine è stato trovato morto nella sua casa di Kiev. Secondo le autorità si sarebbe sparato addosso con un fucile da caccia.
Gli investigatori hanno detto Serhiyenko, 57anni, era solo al momento della tragedia e che tutti le porte e le finestre della sua abitazione erano state chiuse dall'interno.
Serhiyenko, che ha lavorato per le Ferrovie ucraine dall'aprile 2010 all'aprile 2014, era stato nominato al posto da Mykola Azarov, l'ex primo ministro sotto Viktor Yanukovich. 
29 GENNAIO 2015 - OLEKSIY KOLESNYK: L'ex capo del governo regionale di Kharkov, sarebbe apparentemente morto dopo essersi impiccato.
Kolesnyk, 64 anni, non ha lasciato nessun biglietto daaddio, ma i media e gli investigatori hanno lasciato intendere che potrebbe essersi "suicidato", facendo notare che la sua morte è avvenuta nel giorno del compleanno del suo amico e compagno politico, l'ex governatore di Kharkov e ideologo del Partito delle Regioni Yevhen Kushnaryov, che morì nel 2007 dopo essere stato colpito durante una battuta di caccia.
25 FEBBRAIO 2015 - SERHIY WALTER: Ex sindaco della città sudorientale di Melitopol, 57 anni, si sarebbe anche lui ucciso impiccandosi. Era membro del Partito delle Regioni ed era stato sindaco di Melitopol dal 2010 al 2013.
26 FEBBRAIO 2015 - OLEKSANDR BORDYUH: Il giorno dopo la morte di Walter Serhiy, è stato rinvenuto anche il corpo del ex vice capo della Polizia di Meltipol, il 47enne Oleksandr Bordyuh. Il suo corpo è stato trovato in un garage. 
I media ucraini hanno riferito che la causa della morte di Bordyuh è stata una "crisi ipertensiva" o ictus, termine che la polizia usa spesso in casi di suicidio. Ulteriori dettagli non sono stati forniti.
28 FEBBRAIO 2015 - MYKHAYLO CHECHETOV: Ex vice presidente del Partito delle Regioni, è morto dopo un "salto" dalla finestra del suo appartamento al diciassettesimo piano.
La morte è arrivata pochi giorni dopo che Chechetov è stato arrestato per frode e abuso d'ufficio derivanti da i suoi due anni alla guida della agenzia di Stato che gestisce le privatizzazioni. 
Chechetov non è il primo capo della agenzia statale per le privatizzazioni che muore di morte innaturale.
Il 27 agosto 2014, il corpo di Valentina Semenyuk-Samsonenko è stato trovato con un colpo di pistola alla testa.
Il terzo decesso di un funzionario legato alle privatizzazioni in Ucraina era avvenuto ancora prima. Nel maggio 1997, Oleksiy Holovizin era stato ucciso sulla porta di casa sua.
Aggiornamento: a quanto segnalato sopra, si aggiungono altri due casi di persone fatte "suicidare" dal regime di Kiev:
9 MARZO 2015 - STANISLAV MELNIK: Ex membro del Partito delle Regioni, 53enne, morto per ferite di arma da fuoco la notte del 9 Marzo.
10 MARZO 2015 - ALEXANDR PEKLUSHENKO: Ex Governatore della Regione di Zaporozhie membro del Partito delle Regioni, trovato morto nella sua abitazione il 10 Marzo.
(bes)

Fonti: 
http://www.rferl.mobi/a/suicide-homicide-ukra…/26888375.html
http://vestnikkavkaza.net/news/politics/67627.html
http://tass.ru/en/world/782399

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Il 15 aprile 2015 a Kiev è stato ucciso l'ex deputato del Parlamento Ukraino Oleg Kalashnikov. Ex deputato aveva rappresentato nel parlamento Rada il partito dei Regioni (il partito di Janukovic) e nel periodo successivo era famoso per la sua attività antinazista e per i discorsi a difesa del simbolismo Sovietico, del Giorno della Vittoria etc. é stato ucciso vicino a casa sua, dopo di una seria degli "suicidi" di politici ukraini importanti del partito delle regioni negli ultimi mesi." 
"В Киеве убили экс-депутата Калашникова - СМИДепутат пятого созыва Верховной Рады от Партии регионов Олег Калашников убит в среду вечером в Киеве. 
Fonte www.pravda.com.ua / Rolando Dubini

Ucraina. Si allarga il numero di “morti sospette” tra gli oppositori a Kiev (DANIELE CARDETTA, 16 APRILE 2015)
http://oltremedianews.it/ucraina-si-allarga-il-numero-di-morti-sospette-tra-gli-oppositori-kiev/


=== 2.4 ===

--- Campaigns of the "Union of the political political prisoners and political refugees of Ukraine"
CONTACTS: Дмитрий Дежнев: mitya.dezhnev @ mail.ru ---


Message received via email from the Union of the political political prisoners and political refugees of Ukraine:

An Appeal to the European Court of Human Rights about the violation of very basic human rights by the Kievan regime

Committee for the Liberation of Kharkiv (K-27) , 
Journalist community of Ukraine and the Union of political prisoners and political refugees of Ukraine

"For many months, Ukrainian autorities have violated the Universal Declaration of the Rights and Freedoms, which guarantees the right of everyone to receive and impart information.
Professional activ editors, journalist and blogger became deadly in Ukraine.
Death of journalist Gongadze turned Leonid Kuchma, President of Ukraine, a pariah among European politicians. But in the days of Kuchma and Yanukovich during their time it was hard to imagine the prosecution of journalists for their opposition views.
Today, the death of many journalists and the arrest of opposition members of the media in Ukraine did not cause a similar response from the world community.
The arrest of t

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