Informazione
Da: Daniel Salvatore Schiffer
Data: 06/01/2014 14.04
Ogg: ma tribune sur BHL et Sarajevo
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous informer que le site du magazine "BH Info.fr", publié en France mais lié aux informations en provenance de la Bosnie-Herzégovine, a mis très objectivement à la "une" de sa dernière édition hebdomadaire la tribune, intitulée "La Bosnie rêvée, plus que réelle, de Bernard-Henri Lévy", que le site de la RTBF (Radio-Télévision Belge Francophone) m'a fait l'honneur de publier le 23 décembre dernier.
Par ailleurs, les sites des journaux en ligne français "Mediapart" et "Agoravox" ont également publié, les jours derniers, cet article, qui se trouve aussi sur mon blog ("La Vérité des Masques") du Nouvel Observateur. Cet article, apparemment, fait du bruit!
Bonne année à vous!
Daniel Salvatore Schiffer
dimanche 5 janvier 2014 par BH Info
Le site Internet de la RTBF a publié le 23 décembre 2013 un article signé Daniel Salvatore Schiffer, considéré comme pro-serbe, critiquant fortement le discours prononcé lors de la dernière visite à Sarajevo par Bernard-Henri Lévy qui l’a consacré citoyen d’honneur. Un discours que le philosophe juge "truffé d’erreurs de jugement et d’inexactitudes" et "emplie d’approximation et de contre-vérités".
Le 25 novembre dernier, il y a donc un mois presque jour pour jour, Bernard-Henri Lévy se voyait décerner le titre de citoyen d’honneur de Sarajevo, en guise de remerciement, selon les autorités politiques et administratives de cette ville, pour ses " témoignages des souffrances du peuple bosnien pendant la guerre intercommunautaire de 1992-1995 ". Soit : tant mieux pour Lévy, qui se trouve ainsi gratifier, fût-ce de manière exagérée, de cette prestigieuse récompense. Le discours qu’il prononça, lors de cette très protocolaire cérémonie, était d’ailleurs assez beau, empli des plus nobles idéaux de l’humanisme quoique truffé d’inexactitudes et même si son ego hypertrophié ne put certes l’empêcher d’en profiter, une fois de plus, pour mettre sa propre personne en évidence, tout en écornant, par la même occasion, celle de François Mitterrand, dont il ne craignit pas de déclarer là, au mépris de toute réalité, qu’il avait en fait " voté contre la Bosnie-Herzégovine et contre Sarajevo asphyxiée par un siège de plus de mille jours. "
Révisionnisme historique
Il est vrai que BHL, philosophe aussi médiatisé que discrédité en France, n’en est plus, n’en déplaise aux autorités de la ville de Sarajevo, à une imposture près. Car il faut avoir une bien frauduleuse vision de l’histoire, doublée d’un encore plus retors sens de la vérité, pour oser affirmer, comme il le fit lors de ce discours, que la Bosnie-Herzégovine est " l’héritière ", depuis les " années 1940 ", des " partisans ", et Sarajevo, la " mémoire ", aujourd’hui, des " antifascistes ". C’est en effet là pur, bien que paradoxalement du plus mauvais aloi, révisionnisme historique !
Devrais-je donc rappeler à cet amnésique Lévy que ces partisans qu’il glorifie à juste titre furent le glorieux lot, au contraire de ce que son manichéisme caractérisé soutient ici de manière éhontée, de la Serbie, laquelle fut la plus héroïque et résolue, au sein de ce magnifique ensemble multiethnique et pluriconfessionnel que constitueront ensuite les républiques de l’ex-Yougoslavie, dans son combat, aux côtés de la France et des Alliés, contre les nazis, qui avaient alors envahi aussi bien la Croatie, dont les tristement célèbres oustachis d’Ante Pavelic s’avérèrent les disciples les plus zélés des Allemands, que la Bosnie-Herzégovine, où sévissaient, en plein cœur de Sarajevo, la division SS " handzar ", que dirigeait alors, d’une main de fer, le grand Mufti de Jérusalem ? C’était, en cet obscur temps-là, l’impitoyable et très cruelle alliance, au point qu’elle effraya parfois jusqu’aux nazis eux-mêmes, entre le fascisme noir et le fascisme vert, contre les résistants serbes et monténégrins.
C’est, du reste, pour ce même motif, pour rendre justice à la résistance serbe, que le chef des partisans, le maréchal Tito (lequel était par ailleurs d’origine croate), fit de Belgrade, et non de Zagreb ou de Sarajevo, la capitale de la Yougoslavie.
Davantage : c’est en mémoire de ces Résistants, précisément, que l’un des plus grands clubs de foot et de basket de la Serbie contemporaine s’appelle, encore aujourd’hui, " Partizan Belgrade " !
Mystification
Mais il y a pis encore, si cela est possible, dans le révisionnisme historique, concernant ce passé bien peu reluisant de la Bosnie, de Bernard-Henri Lévy. Il a trait, cette fois, à ce portrait dithyrambique que ce mystificateur hors pair n’a jamais cessé de dresser, comme il le fit encore tout récemment dans un de ses " bloc notes " (intitulé Le Discours de Sarajevo, paru le 24 octobre dernier) de l’hebdomadaire " Le Point " , d’Alija Izetbegovic, premier Président de la Bosnie indépendante, mais, surtout, fondamentaliste musulman dont la fameuse " Déclaration Islamique ", parue à Istanbul dès 1970 avant que d’être republiée à Sarajevo en 1990, affirme textuellement, niant là les valeurs de nos sociétés laïques, qu’ " il n’y a pas de paix ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques ". Et encore, ces mots terribles, dignes de l’intégrisme religieux le plus dangereux pour la sauvegarde de nos démocraties mêmes, sinon du sens de la fraternité entre les peuples : " Avant le droit de gouverner lui-même et son monde, l’islam exclut clairement le droit et la possibilité de la mise en œuvre d’une idéologie étrangère sur son territoire. Il n’y a donc pas de principe de gouvernement laïc, et l’Etat doit être l’expression et le soutien de concepts moraux de la religion ". Édifiante, cette étrange et contradictoire conception de la tolérance chez BHL !
C’est dire si ce que soutient BHL, dans son Discours de Sarajevo, se révèle tout simplement faux lorsqu’il y écrit qu’Alija Izetbegovic fut " l’infatigable héraut " de l’ " islam modéré " et que, plus ahurissant encore, il " refusa " les " brigades internationales " et autres " fous de Dieu " que " certains de ses amis lui proposaient " pour venir en aide à son armée. Une preuve irréfutable en est le documentaire, remarquable d’objectivité journalistique et de déontologie professionnelle, que France 3 diffusa, le 12 novembre 2012, dans le cadre de ses reportages ayant pour très emblématique titre " Docs Interdits ". J’écrivis d’ailleurs à ce à propos, dans la foulée, une chronique, intitulée " Bosnie-Kosovo, quand Allah s’en allait en guerre ".
Erreur de jugement
Conclusion ? J’ai bien peur que cette Bosnie dont Bernard-Henri Lévy s’évertue, depuis maintenant plus de vingt ans, à nous vanter les prétendus mérites historiques, après avoir en outre passé son temps à diaboliser aussi systématiquement qu’outrageusement les Serbes (dont les chefs politiques et militaires, lors de cette sanglante guerre en ex-Yougoslavie, ne furent certes pas eux non plus, la nuance étant ici de mise, des anges), ne soit rêvée plus que réelle, comme surgie des fantasmes d’une subjectivité toute narcissique : ce séduisant mais illusoire miroir cérébral déformant toute perspective et, comme tel, induisant les faits à se plier, comble du narcissisme, au gré de son propre et seul imaginaire personnel. Le résultat, extrêmement dommageable pour la raison, en est une énorme erreur de jugement.
Aux philosophes épris d’honnêteté intellectuelle (ce nécessaire mixte de ce que le grand sociologue allemand Max Weber nomma jadis, dans un essai intitulé Le Savant et le Politique, " l’éthique de conviction " et " l’éthique de responsabilité ") de rétablir donc, à ce douloureux et important sujet, la vérité historique !
par Daniel Salvatore Schiffer, philosophe
*Philosophe, auteur de plusieurs ouvrages dont " Requiem pour l’Europe – Zagreb, Belgrade, Sarajevo " L’Âge d’Homme, 1993 et " Critique de la déraison pure – La faillite intellectuelle des " nouveaux philosophes " et de leurs épigones " François Bourin Editeur, 2010 est un intellectuel engagé qui est intervenu à plusieurs reprises lors de la guerre en ex-Yougoslavie. Considéré à l’époque comme un défenseur des positions serbes, il dénonce régulièrement les crimes des différents camps.
=== Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia - ONLUS https://www.cnj.it/ http://www.facebook.com/cnj.onlus/ === * ===
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La mostra nostalgica sugli oggetti quotidiani di un tempo riapre a furor di popolo mentre il 45% dei rumeni rimpiange Ceausescu e Praga rilancia la Cecoslovacchia
Dolce vita jugoslava, quando «l’uomo medio si alzava alle sei, si lavava i denti con dentifricio nazionale, faceva colazione in un appartamento che odorava di latte caldo, poi andava al lavoro» con la Zastava «nuova di zecca», illustrano i materiali dell’esposizione. Esposizione in pure stile “Good Bye Lenin”, dove i protagonisti sono gli oggetti della vita quotidiana della Jugoslavia socialista, provenienti da collezioni private, spettri di un passato che manca a molti, nei Balcani. Sedili di un vecchio aereo della da poco defunta Jat che nell’anno del massimo splendore, il 1987, volava su «22 rotte interne e 256 internazionali». Le storiche scarpe Borovo, modelli in scala 1:1 di un ufficio standard e di un salotto jugoslavo. Profumi e visioni del Paese che non c’è più. E perfino sapori, con il bar che serve il “C Kafa” a 45 dinari o gli hot dog autarchici venduti al tipico chioschetto modulare “K67” ideato nel 1966 dal designer sloveno Sasa Mächtig, incluso dal MoMA negli oggetti cult di design del XX secolo. Una botta di nostalgia che piace tantissimo, in Serbia, e che ha imposto il bis all’iniziativa. Quarantamila i visitatori di “Ziveo Zivot” al debutto, la scorsa estate, tantissimi altri ora, alla seconda uscita, iniziata poco prima di un Natale che si annuncia assai malinconico.
Nostalgia comune anche ad ampie porzioni dell’Est. Un sondaggio ha appena rivelato che il 45% dei rumeni, malgrado la durezza del regime e la povertà endemica, confessa di aver vissuto meglio sotto Ceausescu. Percentuali che salgono al 60% tra i russi, orfani del comunismo. Praga e Bratislava intanto pensano di rilanciare il marchio “made in Cecoslovacchia”, più conosciuto e apprezzato sui mercati asiatici e africani di quello ceco o slovacco. E telefilm sui “gloriosi” anni Ottanta comunisti vanno di moda a Mosca, Riga e Tallinn.
Nostalgia, viste le asprezze del presente, «normale» anche in Serbia. «Io faccio parte della generazione dei fortunati, sono nata nel 1953», ammette alla mostra di Belgrado Ljilja Stojcevic, indicando «quel passaporto rosso» con la scritta “Sfrj” «che ci faceva viaggiare ovunque». Nostalgia, «orgoglio» per i tempi che furono e «tristezza per quelli attuali», le fa eco Marina, nata tre anni dopo la morte di Tito. Due persone che rappresentano il visitatore tipo. «La metà sono giovani», venuti a vedere i prodotti della Nazione che fu e a toccare con mano quanto sentito in casa a proposito della Jugoslavia. Il resto sono anziani, «e solo qualcuno, una piccolissima parte, ci accusa di aver fatto un’apologia di Tito», spiega davanti alla cassa della mostra la guida Djordje Maletkovic. Un altro Maletkovic, Zivko, fra gli organizzatori della mostra, lo raggiunge subito dopo.
Perché quel titolo? Perché ha letteralmente «un doppio senso, celebra la vita di quei tempi, sicuramente migliore di quella di oggi, e ricorda all’uomo comune come aveva vissuto» pienamente, «un tempo». Cosa manca alla mostra? «Mi sembra fantascienza ascoltare certi ricordi degli anziani», risponde la “Pr”, Tanja Kovac. «Che noia, facciamo un viaggetto all’estero, partiamo subito», dicevano da giovani. E potevano farlo, senza immaginare i futuri problemi economici e di visti dei giorni nostri. E allora gli organizzatori, seppur in ritardo, stanno pianificando pure una sezione dove si ricostruirà anche quello che è rimasto nell’immaginario collettivo balcanico del mercato di Ponte Rosso a Trieste. Trieste, città dove ai “bei tempi” «si andava a fare shopping». E dove la mostra, questo il desiderio degli organizzatori, vorrebbe presto sbarcare.
Altro che Europa: ora a Est rimpiangono il comunismo
Grande successo a Belgrado di una mostra di oggetti della defunta Jugoslavia. Ma anche in altri Paesi orientali c'è chi ricorda volentieri quando si stava peggio
Fausto Biloslavo - Sab, 04/01/2014
La mitica Zastava, il glorioso passaporto rosso scuro della Federativa, una banconota da 5mila dinari con il faccione di Tito occhialuto sono alcune chicche della Yugonostalgia, in mostra a Belgrado.
Alla faccia dell'Europa unita e della globalizzazione i serbi si sono messi in coda, nella centralissima Kneza Mihailova, per rivivere i quarant'anni di socialismo dal 1950 al 1990. Nostalgia canaglia che sta emergendo anche in altri paesi dell'ex Cortina di ferro dalla Romania che sembra rimpiangere il «Conducator» Ceausescu, all'Ostalgia della Germania Est fino al rilancio del marchio «made in Cecoslovacchia». Per non parlare del successo delle serie televisive sugli anni Ottanta del comunismo che vanno di moda a Mosca, ma pure in Bulgaria e addirittura nei Paesi baltici.
Crisi economica, disoccupazione galoppante e pensioni da fame spingono molti nell'Europa dell'Est a rimpiangere i tempi andati. La mostra Yugonostalgica di Belgrado, che ha aperto i battenti prima di Natale, si intitola «Ziveo zivot», «viva la vita». Titolo discutibile, che ti riporta ai tempi di Tito e della bandiera nazionale con la stella rossa in mezzo.
Un'utilitaria Zastava, la 600 del socialismo, è esposta assieme ad una confezione di biscotti Plazma, i Plasmon jugoslavi. Un visitatore ha commentato: «Faccio parte dei fortunati nati nel 1953, quando il nostro passaporto rosso ci permetteva di viaggiare ovunque». Altri pezzi forti sono le magliette ed i ricordi dei campioni di basket della Federativa socialista ai vertici della pallacanestro mondiale.
Non mancano i sedili azzurrini della Jat, la compagnia aerea di Stato, da poco defunta, che volava «su 22 rotte interne e 256 internazionali». I prodotti alimentari dei «Paesi non allineati» si mescolano alle riviste dell'epoca. In copertina sorridono le donnine socialiste, ma con la permanente all'occidentale. Gli hot dog autarchici vengono serviti ad un vero chiosco dell'epoca e si può gustare un caffè socialista al bar spartano del socialismo.
La nostalgia canaglia del passato si sta espandendo a macchia d'olio in molti Paesi dell'Europa orientale. Il 44,7% dei romeni, secondo un recente sondaggio, pensa che il comunismo non era poi così male. Il palazzo più visitato dai turisti a Bucarest è la marmorea «casa del popolo», reggia di Nicolae Ceausescu e signora. Addirittura l'ex caserma di Targoviste, dove il Conducator è stato sbrigativamente fucilato con la moglie, sta diventando un'attrazione turistica. A Praga e Bratislava si riesuma il marchio di esportazione della Cecoslovacchia, preferito dai Paesi africani e asiatici. Lo scorso anno il 32% dei cechi si sono detti convinti che il regime comunista fosse meglio dell'attuale democrazia. In Slovacchia le percentuali sono ancora più alte.
Ostalgie è un neologismo tedesco che indica il rimpianto per la Germania Est e la sua memorabilia. Molte imprese ripropongono marchi obsoleti del periodo comunista come la bevanda Vita-Cola e l'automobile Trabant.
In Ungheria sono tornati di moda l'aperitivo socialista Bambi e i sandali del passato regime. Film come «Goodbye Lenin» sono stati surclassati da serie nostalgiche, che vanno forte grazie al boom delle pay tv nell'Europa dell'Est. In Russia ha grande successo «Gli Ottanta», una commedia sull'ultimo decennio sovietico con la musica occidentale proibita, le lavanderie a vapore ed il mercato nero dei jeans. La serie viene trasmessa anche in Ucraina, Lettonia ed Estonia. In Bulgaria va in onda «Sette ore di differenza», una serie su un ex agente segreto comunista.
La nostalgia del comunismo è alimentata dalla delusione dell'Europa unita e dei governi democratici spesso corrotti o malfunzionamenti come nel passato. Il settimanale Economist lancia l'allarme: il rischio di disordini sociali e rivolte nell'Europa dell'Est, nel 2014, non ha mai raggiunto livelli così alti dalla caduta del comunismo.
Pon, 06/01/2014 - Teorija da je u krhkim međunarodnim odnosima 1914. godine kap koja je prelila čašu bio Sarajevski atentat, te da je zbog toga počeo sukob koji je odneo 15 miliona života, uskoro bi mogla biti potpuno promenjena. Iz Arhiva Srbije ponovo je na svetlo dana izneto pismo koje dokazuje da su planovi za početak Prvog svetskog rata postojali 13 meseci pre atentata.
U susret stotoj godišnjici početka Prvog svetskog rata, sve su češći pokušaji revidiranja istorije, kako bi se kompletan teret za početak Velikog rata prebacio na Srbiju i Rusiju. Poznato je da je na Vidovdan 28. Juna 1914. godine, organizacija „Mlada Bosna“ tačnije njen pripadnik Gavrilo Princip, ubio Austrougarskog prestolonaslednika Franca Ferdinanda. Dolazak princa u Sarajevo na veliki srpski praznik Vidovdan, trebalo je da bude uvreda za Srbe, a tako je Austrougarska htela da pokaže Srbiji, a i celom svetu da je Bosna njen deo i da će tako i ostati. Cilj „Mlade Bosne“ bio je ujedinjenje sa Srbijom i Crnom Gorom, i taj je atentat kroz srpsku istoriju prikazan kao čin borbe za slobodu.
Istoričari podsećaju na do sada prećutkivano pismo tadašnjeg guvernera Bosne i Hercegovine Oskara Poćoreka ministru Austrougarske monarhije Bilinskom, 28. maja 1913. a koje dokazuje da su planovi za Prvi svetski rat postojali više od godinu dana pre atentata u Sarajevu.
Dokument koji je prvi put objavljen još 1928. godine, do sada nije korišćen u naučnim radovima, jer se nije uklapao u stereotip o istoriji početka rata, a početkom godine ga je u Andrićgradu predstavio direktor Arhiva Srbije Miroslav Perišić. On je objasnio da pismo otkriva ne samo namere ratnih krugova Beča da povedu rat, već i stavove prema Srbima, Hrvatima i muslimanima kao i politiku Beča prema pobornicima ideje ujedinjenja Južnih Slovena. "Pismo se završava rečima da se ne sme dozvoliti da dođe do približavanja Zagreba i Beograda, odnosno da Zagreb treba da predstavlja protivtežu Beogradu", naveo je Perišić.
Planovi za rat objašnjavaju donekle ultimatum koji je upućen Srbiji mesec dana posla atentata, a iz kasnijih događaja poznavaocima prilika je jasno da bi do rata došlo, čak i da je Srbija pristala na sve što se od nje tražilo. Član Odbora Andrićevog instituta za obeležavanje godišnjice Prvog svetskog rata Miroslav Jovanović kaže da sarajevski atentat nije bio presudan, nego je bio samo povod za izbijanje velikog svetskog krvoprolića. Austroguarska je povod za početak Prvog svetskog rata stavila na teret Srbije i Rusije, što su kasnije podržali brojni poznati istoričari.
Proslavljeni reditelj i idejni tvorac Kamengrada Emir Kusturica rekao je da ponovno objavljivanje ovog pisma u "Istorijskim sveskama" Andrićevog instituta treba da popravi istorijsku i medijsku sliku o početku rata. "Sarajevski atentat je zloupotrebljen i iskorišćen za progon srpskog naroda i za početak Velikog rata", rekao je Kusturica.
On kaže je da je Gavrilo Princip ubio okupatora Franca Ferdinanda, "rasistu i antisemitu, na kućnom pragu, u zemlji Gavrila Principa, a ne u Beču ili nekom Ferdinandovom letnjikovcu ". Objavljivanje dokumenta o planovima Austrougarske, početak je nastojanja Andrićevog instituta da javnosti stavi na uvid dokumente koji skreću pažnju javnosti sa koloseka propagande, ali i organizovanog zaborava.
Da će se o Velikom ratu pisati puno ove godine nagoveštavaju novinski tekstovi u kojima se podseća da je 1941. godine za svoj rođendan Adolf Hitler dobio na poklon jedini ratni trofej donet iz raskomadane Jugoslavije. Kažu da mu je na lični zahtev iz okupiranog Sarajeva donesena spomen-ploča Gavrilu Principu. Fotografije svedoče da je Hitler dobio ploču na kojoj piše „Na ovom istorijskom mjestu se Gavrilo Princip izborio za slobodu Srbije.“
Svakako, 2014. godina biće cela u znaku obeležavanja stote godišnjece Velikog rata, pa ćemo se detaljima o ovoj temi baviti cele godine. Već su objavljena istraživanja javnog mnjenja koja nam govore da mladi ljudi malo znaju o Prvom svetskom ratu, da Principa polovina građana doživljava kao heroja, a četvrtina kao teroristu, a da jako mali broj ljudi zna koja se zemlja borila sa čije strane. Godina posvećena godišnjici biće prilika da se i ova statistika promeni.
Pripremila Mirjana Nikolić
Ristabilire l'ordine delle cose.
Il centenario della prima guerra mondiale e il “Sarajevo 2014”.
Gianmarco Pisa
È difficile pensare che il casus belli della prima guerra mondiale, l'assassinio dell'arciduca Francesco Ferdinando ad opera di Gavrilo Princip a Sarajevo, sia stato il vero motivo scatenante il conflitto. Soprattutto quando nuovi documenti storici e importanti fonti primarie vengono portati in luce a smentire quello che sempre più si è andato e si va affermando come luogo comune, piuttosto strumentale e pretestuoso.
I piani per scatenare quella che si sarebbe rivelata la prima guerra mondiale possono essere datati a 13 mesi prima dell'assassinio di Sarajevo, vale a dire ben 14 mesi prima della dichiarazione di guerra ufficiale dell'Austria-Ungheria e, di conseguenza, degli Imperi Centrali contro la Serbia, come ha messo in luce il ritrovamento ad Andricgrad, nella Repubblica Serba di Bosnia, di una lettera con i “piani di guerra”.
Si tratta della lettera, adesso nelle disponibilità del Dipartimento di Storia di Kamen-grad, spedita dal Governatore, per conto dell'Austria-Ungheria, della Bosnia e della Erzegovina, Oskar Potiorek, al ministro asburgico Bilinski, il 28 Maggio 1913, nella quale risultano evidenti non solo le intenzioni dei circoli asburgici di dare inizio al conflitto, ma, in particolare, l'atteggiamento della corona e del circuito imperiale nei confronti degli Slavi del Sud: sia in relazione ai rapporti reciproci tra Serbi, Croati e Musulmani, sia, in particolare, nei confronti dei Serbi, di Serbia e di Bosnia, particolarmente invisi all'Impero, quali sostenitori dell'idea dell'unificazione degli Slavi del Sud in quella che sarebbe poi diventata, tempo dopo, la Jugoslavia.
È stato lo stesso Miroslav Perisic, direttore dell'Archivio di Serbia, in occasione della presentazione pubblica del prezioso documento, lo scorso 5 Gennaio, a segnalare l'importanza del testo, quale fonte storica primaria ai fini dell'accertamento delle concause e delle responsabilità dello scoppio del conflitto mondiale, e del suo valore politico, considerando, del resto, quanto possa essere facile immaginare le ragioni per cui, al di là della “fortuita ricorrenza” del centenario della dichiarazione di guerra (1914-2014), sia trascorso tanto tempo dal ritrovamento della lettera, essendo il suo contenuto molto lontano dalla vulgata “ufficiale”, occidentale, di quel conflitto.
Secondo una dichiarazione di Perisic, d'altra parte: «questo documento così importante non era sino a questo momento a disposizione degli storici e non è stato preso in considerazione, di conseguenza, dalla comunità scientifica, sebbene sia stato pubblicato per la prima volta nel 1928 nel giornale Vecernja Posta di Sarajevo». Come riferito da un altro studioso, Miroslav Jovanovic, dell'Istituto Andric, i «fatti di Sarajevo», in particolare, l'assassinio dell'arciduca Francesco Ferdinando ad opera di Gavrilo Princip, non possono essere considerati, come troppo spesso le cancellerie e le opinioni pubbliche “occidentali” tendono a fare, l'evento-chiave, ma solo il pretesto per dare corso a un piano di guerra che sarebbe poi diventato un tragico e devastante bagno di sangue, con nove milioni di soldati e cinque milioni di civili uccisi.
Gli Imperi Centrali, Austria-Ungheria e Germania, in primo luogo, le stesse potenze che si apprestano adesso a sponsorizzare o promuovere il cosiddetto “forum di pace” del Sarajevo 2014, hanno voluto attribuire le responsabilità di quel bagno di sangue in particolare alla Serbia e alla Russia, mobilitando schiere di storici a supporto di tale tesi, da Chris Clark a diversi altri, ma i fatti, semplicemente, non stanno così.
Invitiamo chi non lo avesse ancora fatto a sottoscrivere, ma anche a diffondere fra i propri contatti l'invito all'adesione, che - ricordiamo - va comunicata all'indirizzo: sam.letteranpi@...
Da: "Coord. Naz. per la Jugoslavia"Oggetto: [JUGOINFO] Richiesta di adesione alla Lettera Aperta all'ANPI su CristicchiData: 31 dicembre 2013 15:43:32 CETInoltriamo il seguente messaggio, ricevuto dai promotori della Lettera Aperta riprodotta più sotto, alla quale hanno già aderito un centinaio di firmatari.Per aderire scrivere a: sam.letteranpi@...specificando NOME, COGNOME, CITTA', e indicando eventualmente la appartenenza all'ANPI o il ruolo svolto nell'associazionismo antifascista.----------Cari tutti, questa in allegato è una lettera che speriamo possa ricevere la vostra attenzione e conseguente adesione.
Riguarda la vicenda del cantautore Simone Cristicchi e dello spettacolo “Magazzino 18” di cui è co-autore.
L’iniziativa specifica è partita in seno a CNJ onlus, ma raccoglie adesione di singoli.
L’obiettivo è politico e culturale. E’ importante, per la storia partigiana dell’Italia, della Jugoslavia e dell’Europa tutta.
Lo spettacolo di questo cantautore e del suo co-autore, lo storico Jan Bernas, sta già ricevendo tra il pubblico le scuole dell’Istria e sta proseguendo il suo giro per la penisola.
Le rappresentazioni di "Magazzino 18" in Istria sono state realizzate con il contributo del ministero degli Affari Esteri italiano e probabilmente anche della FederEsuli.
Non vorremmo trovarci questo “spettacolo dei sentimenti” o delle “emozioni” (definizione dell’autore) come bibliografia o come capitolo dei libri di storia dei nostri figli di oggi e di domani, dove fascisti e antifascisti si minestrano troppo superficialmente, favorendo distorsioni storiche e politiche gravi. Le distorsioni alimentano non verità e conflittualità.
Sulla pagina facebook di “Magazzino 18”, Cristicchi stesso si esprime e fa conversazione sul tema. Molti soci CNJ, ma anche altri, hanno postato commenti e tentato di aprire un confronto storico-scientifico, con il risultato di vedere i propri post cancellati. Il suo biasimo verso Pertini, che ha riconosciuto sempre i meriti della resistenza partigiana jugoslava, è una delle “perle” espresse dal cantautore, che riserva repliche talvolta d’effetto, ma che dimostrano poca capacità e/o volontà di argomentazione.
Riepiloghiamo di seguito una breve ma non esaustiva rassegna sulla questione, in parte già circolata, all’origine della lettera.
Questo è uno dei primi scambi ad agosto 2013, tra Cristicchi ed il CNJ, ma sulla questione si sono mossi anche altri. Cristicchi ha intimato al CNJ la rimozione della pagina, attraverso il suo avvocato:
https://www.cnj.it/documentazione/IRREDENTE/cristicchi.htm
L’Unione degli Istriani ha approvato il copione modificato andato in scena il 21/10/2013 nelle prove generali, pare con una sorta di ricatto:
http://www.unioneistriani.it/news/comunicati-stampa/200-m18
Di seguito il colloquio con Simone Cristicchi - in occasione del lancio del suo spettacolo "Magazzino 18", con Claudia Cernigoi e Carlo Oliva, RadioTre - trasmissione Fahrenheit di venerdì 1/11/2013
Il file audio (28'): http://www.diecifebbraio.info/wp-content/uploads/2013/11/Fahrenheit-CRISTICCHI.mp3
Sul debutto a Trieste nel corrente mese di dicembre 2013:
Questo è un comunicato del partito socialista dei lavoratori croato nel merito, pubblicato da varie testate on line e girato in lista cnj:
Dal 17 al 22 dicembre lo spettacolo è stato rappresentato a Roma. Di seguito l’intervista pubblica a Cristicchi di una giornalista de Il Piccolo di Trieste, dura 4 minuti circa:
http://www.youtube.com/watch?v=cBLamBKxIyk
L’intervento ci sembra confermare le critiche mosse fino ad ora allo spettacolo: Cristicchi dichiara che è stato realizzato per far conoscere un pezzo di storia, ma allo stesso tempo, sostiene che non pretende di raccontare la storia ma di essere ascoltato attraverso la rappresentazione di alcuni drammi personali dell’epoca. Afferma inoltre una non verità, nel richiamare fonti storiografiche variegate di destra e di sinistra, a cui avrebbe fatto riferimento, ed invece la fonte principale citata è solo Jan Bernas. La confusione dei piani di lettura si rivela uno strumento di propaganda perfetto, che gioca sull’apparente ingenuità dell’ “artista” sfuggente ed ignaro, un po’ per davvero, un po’ per finta.
Ultima notizia, è uscito il libro + CD (si veda il link sotto, nel sito curato dal partito umanista di TS) http://www.freaksonline.it/freaks/magazzino-18-libro-e-cd.html
Contiamo che questa lettera, nella sua veste di appello, possa aprire un dibattito o chiarisca la posizione di certi soggetti anche istituzionali.
Per comunicare le vostre adesioni e tutte quelle che raccoglierete per la lettera in allegato, Vi preghiamo pertanto di rispondere a questo indirizzo sam.letteranpi@... indicando:
NOME, COGNOME, CITTA’, EVENTUALE ISCRIZIONE ANPI (SI/NO e sezione), ALTRO (facoltativo: es. professione, qualifica, stato occupazionale etc…)
Grazie a tutti per la collaborazione e un grande saluto
Samantha
--------LETTERA APERTA ALL'ANPI SU CRISTICCHICari Voi tutti, Membri del Comitato Nazionale ANPI, Membri dei Comitati Provinciali, Regionali e Soci dell’Associazione Nazionale PARTIGIANI d’Italia, con i suoi 120.000 iscritti,in qualità di iscritti all’ANPI e quali antifascisti, figli e nipoti di antifascisti, democratici rispettosi della memoria storica della Resistenza, manifestiamo la nostra preoccupazione ed il nostro stupore nell'apprendere che il Sig. Simone Cristicchi (secondo quanto lui stesso sostiene) è membro onorario dell'Associazione Nazionale Partigiani d'Italia.
Il Sig. Simone Cristicchi, nell’ambito del suo spettacolo teatrale “Magazzino 18”, che ha come tema la TRASPOSIZIONE di alcuni vissuti drammatici degli esuli d’Istria, di Fiume e Dalmazia, supportato da una direzione artistica, manageriale e da una regia di promozione istituzionale, sembra alimentare a livello mediatico e diffusivo a mezzo web una propaganda politica antipartigiana, che ancor più gravemente si mostra priva di analisi storica, riportando interpretazioni che riteniamo falsino fatti e circostanze, con un esito di palese natura strumentale. La strumentalizzazione delle vicende umane a supporto di idee nazionaliste è resa ancora più insopportabile per il coinvolgimento di minori in scene di violenza, che ci appare presunta ed esagerata.Evidenziamo inoltre che le tesi, le congetture, i toni delle polemiche, l'accettazione di messaggi e manifestazioni di scherno ed offesa rivolte alla memoria storica della Resistenza sia italiana che jugoslava, presenti nel profilo facebook e in altri siti gestiti dal cantautore, non ci appaiono politicamente ed ideologicamente espressioni vicine alla storia e rispettose dei principi ispiratori dell’ANPI.
Il rifiuto di un confronto scientifico, manifestato da Cristicchi in diverse occasioni e nei diversi spazi di dialogo con il pubblico, molti dei quali gestiti dallo stesso in piena discrezionalità (facilmente reperibili e noti) e il suo apprezzamento verso personaggi quali Maria Pasquinelli* contrapposto ad una continua opera di criminalizzazione della lotta di liberazione del popolo jugoslavo dall'oppressore nazifascista in particolare, costituiscono un'offesa all'Associazione stessa, lo Statuto della quale, nel suo oggetto sociale (art. 2) e soprattutto nel profondo rispetto ed in virtù dell’art. 22 e dell’art. 23, recita:“Possono essere ammessi come soci con diritto al voto, qualora ne facciano domanda scritta:
a) coloro che hanno avuto il riconoscimento della qualifica di partigiano o patriota o di benemerito dalle competenti commissioni;
b) coloro che nelle formazioni delle Forze Armate hanno combattuto contro i tedeschi dopo l’armistizio;
c) coloro che, durante la Guerra di Liberazione siano stati incarcerati o deportati per attività politiche o per motivi razziali o perché militari internati e che non abbiano aderito alla Repubblica Sociale Italiana o a formazioni armate tedesche.
Possono altresì essere ammessi come soci con diritto al voto, qualora ne facciano domanda scritta, coloro che, condividendo il patrimonio ideale, i valori e le finalità dell’A.N.P.I., intendono contribuire, IN QUALITÀ DI ANTIFASCISTI, sensi dell’art. 2, lettera b), del presente Statuto, CON IL PROPRIO IMPEGNO CONCRETO ALLA REALIZZAZIONE E ALLA CONTINUITÀ NEL TEMPO DEGLI SCOPI ASSOCIATIVI, CON IL FINE DI CONSERVARE, TUTELARE E DIFFONDERE LA CONOSCENZA DELLE VICENDE E DEI VALORI CHE LA RESISTENZA, CON LA LOTTA E CON L’IMPEGNO CIVILE E DEMOCRATICO, HA CONSEGNATO ALLE NUOVE GENERAZIONI, COME ELEMENTO FONDANTE DELLA REPUBBLICA, DELLA COSTITUZIONE E DELLA UNIONE EUROPEA E COME PATRIMONIO ESSENZIALE DELLA MEMORIA DEL PAESE.”Per questo, auspichiamo che sia ritirata la tessera di socio ANPI al Sig. Simone Cristicchi, il cui operato e la cui espressione politica non sono riconoscibili in alcun modo nell’essenza dei valori e della cultura della Resistenza partigiana, di ieri e di oggi.
Per aderire: sam.letteranpi@...