Informazione
01/10/2012 - The University of Haifa has decided to confer an honorary doctorate on Canada’s Minister of Citizenship, Immigration and Multiculturalism, Jason Kenney, in Toronto on November 4, 2012. The university says Mr. Kenney will receive the award “in recognition of his steadfast position against anti-Semitism, racism and intolerance,” yet his record makes a mockery of this claim.
Under his leadership the Canadian government is acting to deter asylum seekers and refugees from seeking and obtaining protection in Canada. The “Protecting Canada’s Immigration System Act,” passed in Parliament in June 2012, authorizes incarceration for up to a year of men, women and children over 16 who arrive in Canada in an “irregular” fashion. This echoes Canada’s refusal to admit Jewish refugees in the late 1930s (“None is Too Many”).
Read more and sign the petition asking the University of Haifa to rescind its decision to grant Mr. Kenney this degree via
Oggetto: Roma Centre Fact Sheet: Jason Kenney praises Ustasha supporter Cardinal Stepinac
Data: 07 ottobre 2012 22.10.13 GMT+02.00
October 5, 2012
ROMA COMMUNITY CENTRE FACT SHEET
Jason Kenney praises Ustasha supporter Cardinal Stepinac
This fact sheet from the Social Justice Committee of Roma Community Centre, Toronto, Canada, presents information about Canadian Minister of Citizenship and Immigration Jason Kenney, his impending honorary doctorate from the University of Haifa, Israel, and Mr. Kenney’s public expression of admiration for Ustasha supporter Cardinal Alozije Stepinac.
1
HAIFA UNIVERSITY HONOURS JASON KENNEY,
CANADIAN MINISTER OF CITIZENSHIP AND IMMIGRATION
• Canada’s Minister of Citizenship and Immigration, Jason Kenney, is to receive an honorary doctorate in Toronto, Canada, from the University of Haifa on November 4, 2012.
• The doctorate is being conferred upon him for “recognition of his
steadfast position against antisemitism, racism and intolerance and, in particular, for his solidarity with the State of Israel and his condemnation of Israel Apartheid Week.” (http://www.haifa-univ.ca/) He “has continued to demonstrate a leadership role in combating all forms of anti-Semitism.” (1)
2
MR. KENNEY PUBLICLY PRAISES
FASCIST USTASHA SUPPORTER CARDINAL ALOZIJE STEPINAC
• In 2009, Mr. Kenney was presented with a gift at a Croatian event in Canada;
in his speech, he said:
“I have in my office a prayer card with a picture of Cardinal Stepinac, who was himself a kind of martyr for Croatia and for the faith, and he for me is one of the great heroes of the 20th century.” (2)
3
JERUSALEM POST WRITES ABOUT USTASHA
From a 2010 article in the Jerusalem Post, “Mass grave of history: Vatican’s WW II identity crisis,” by Julia Gorin, quoting U.S. historian Jared Israel:
“(Ante) Pavelic, who once criticized Hitler for originally being too soft on the Jews, was the founder of the fascist Ustashas, who were engaging in terrorism all over Europe to ‘liberate’ Croatia from Yugoslavia. He famously said, ‘A good Ustasha is one who can use a knife to cut a child from the womb of its mother.’"
At the time, Pavelic was being harbored in Mussolini's Italy - where his Ustasha soldiers were being trained - after France sentenced him to death for masterminding the 1934 double assassination of Yugoslavian King Alexander I and French foreign minister Louis Barthou. When Hitler invaded Yugoslavia in April 1941, Pavelic was activated and became fuehrer, or “Poglavnik” of the new, clerical-fascist Croatia.
…. Stepinac held a banquet for Pavelic, blessed the Ustasha leader and regime, calling them “God’s hand at work,” and the following month had Pavelic received by [Pope] Pius XII. This was four days after the massacre in the town of Glina, where the Ustashas locked hundreds of Serbian Orthodox inside their church and burned it down ....." (3)
4
QUESTION
Should University of Haifa, Israel, honour a man who has publicly expressed admiration for a supporter of the Ustasha neo-Nazi regime?
DOCUMENTATION AND RELATED MATERIALS
(1) http://www.haifa-univ.ca/events.htm)
(2) (http://youtu.be/BtHVhfjXcS4)
(2.1) From Canadian Immigration News: “The Canadian immigration minister, Jason Kenney, on March 29th, 2009 officially announced that Canada has rescinded its visas for Croatian citizens. Representatives of the Croatian community in Canada, which numbers 130,000 members, hailed the rescinding of visas as ‘great success’ and proof of Croatian-Canadian relations, as well as having their requests met.” https://www.migrationexpert.com/canada/visa/canadian_immigration_news/2011/Sep/1
(3) (http://www.jpost.com/Features/InThespotlight/Article.aspx?id=169378)
• Jasenovac Research Institute, http://www.jasenovac.org/
• What was Jasenovac?” http://www.jasenovac.org/whatwasjasenovac.php
“From August 1941 to April 1945, hundreds of thousands of Serbs, Jews, and Romas, as well as anti-fascists of many nationalities, were murdered at the death camp known as Jasenovac. Estimates of the total numbers of men, women and children killed there range from 300,000 to 700,000. And yet, despite the scale of the crimes committed there, most of the world has never heard of Jasenovac.”
• Jasenovac and the Holocaust in Yugoslavia: Analyses and Testimonies, edited by Barry M. Lituchy, Published by JRI, 2006
Kanadado Romano Phralipe
1344 Bloor St. West
Toronto • Ontario • M6H 1P2
(P) 416•546•2524
romacommunitycentretoronto@...
The Roma Community Centre is committed to celebrating Romani culture, successful settlement, promoting human rights, community development initiatives, and cultivating community partnerships
Deux généraux croates accusés de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont été acquittés en appel à La Haye.
Que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, le fameux TPIY de La Haye, fût, avant tout, un tribunal politique (par ailleurs conçu par les plus hautes instances de l'ONU, et les USA en tête), où ce principe théoriquement universel qu'est la "justice" ne joue qu'un rôle très relatif, servant même souvent de simple alibi moral, voilà qui semble désormais définitivement établi au vu duscandaleux et sidérant verdict qui vient d'y être prononcé ce vendredi 16 novembre 2012 : l'acquittement, en appel, de deux généraux croates, Ante Gotovina et Mladen Markac, pourtant condamnés respectivement, en première instance, à 24 et 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Les exactions auxquelles ces deux chefs militaires de l'armée croate, alors alliée aux Bosniaques, se livrèrent donc impunément, entre les années 1991 et 1995, sont pourtant à peine moins épouvantables que celles auxquelles s'adonna, par exemple, le tristement célèbre Ratko Mladic, que les Serbes eux aussi, à l'instar des Croates avec ces deux hauts gradés, continuent envers et contre tout, contre l'évidence même, à considérer comme un héros national.
Épuration ethnique
Car ces crimes dont étaient accusés Gotovina et Markac n'étaient certes pas une mince affaire : le déplacement forcé, au prix des pires atrocités (dont le froid assassinat de plus de 300 soldats yougoslaves ayant déposé les armes), de 90 000 civils serbes, lors d'une opération portant le très explicite nom de "Tempête", de la Krajina, région située au nord-ouest de la Bosnie et, donc, directement reliée à la très nationaliste Croatie. Ce fut là, ni plus ni moins, la plus abominable et gigantesque des épurations ethniques au sein de cette guerre des Balkans !
Ces milliers de civils serbes (femmes, enfants et vieillards compris) ainsi brutalement chassés de leurs terres ancestrales, je les ai rencontrés, du reste, lorsque, hagards et affamés, parfois en haillons mais toujours dignes, ils se dirigeaient en d'interminables files, conduisant vaille que vaille leurs pauvres tracteurs ou leurs voitures déglinguées, sur ces routes cabossées les ramenant, entre les villes de Novi Sad et de Belgrade, vers leur mère patrie. Je me souviens : ce fut là, à voir ces damnés de la terre déambuler ainsi silencieusement vers cet autre pan d'enfer, où ne les attendaient que misère et détresse, l'une des rares fois, en mon existence d'homme adulte, où ma gorge se noua d'un sanglot que je ne pus réprimer qu'à grand-peine. Surtout lorsque j'appris que d'aucuns, parmi ces nouveaux déshérités, n'avaient trouvé d'autre issue, pour mettre fin à leur désespoir, parfois à leur immense solitude, que le suicide, le plus souvent par pendaison !
Le discrédit du TPIY
Oui, je le clame donc ici haut et fort, et sans certes rien excuser ni justifier pour autant, là non plus, des crimes serbes, certainement plus graves encore (ce qui n'est pas peu dire !), en cette maudite guerre de Bosnie : ce verdict qui vient d'être ainsi prononcé, en ce jour funeste pour la justice internationale, à La Haye - l'acquittement des responsables (Ante Gotovina et Mladen Markac) d'un pareil crime contre l'humanité -, est une honte, et restera à jamais une tache indélébile, pour le TPIY, désormais totalement discrédité sur le plan tant éthique que juridique !
Quantité négligeable, donc, les morts serbes ? C'est du moins là ce que vient de décider, contre toute attente (mais il est vrai, diplomatie oblige, que la Croatie entrera très bientôt, en 2013, dans l'Union européenne), cette mauvaise comédie judiciaire que joue actuellement, avec une effarante partialité, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie...
Notre conscience d'humaniste épris de justice tout autant que de vérité ne peut que s'en trouver, là, indignée, sinon choquée, voire révoltée !
* Philosophe, auteur de "Requiem pour l'Europe - Zagreb, Belgrade, Sarajevo" (Ed. L'Âge d'Homme), "Les Ruines de l'intelligence - Les intellectuels et la guerre en ex-Yougoslavie" (Ed. Wern, préface de Patrick Besson) et "Critique de la déraison pure - La faillite intellectuelle des 'nouveaux philosophes' et de leurs épigones" (François Bourin Éditeur)
Dokaz da proces rasturanja Jugoslavije nikako nije prošla i neaktuelna stvar predstavljaju najnovija događanja koja su vezana za polugu imperijalizma, Haški sud koji je navodno osmišljen kao međunarodni sud koji bi trebalo da objektivno istraži zločine počinjene tokom ratova na tlu bivše Jugoslavije. Jugoslavije više nema, ali razlog njenog nestanka ne možemo objasniti objektivno ako njeno nestajanje nazovemo naprosto raspadom. Jugoslavija je razbijena, ili rasturena a glavna odgovrnost za to i sve stravične zločine i ogromnu materijalnu štetu koja je tokom bratoubilačkih ratova počinjena leži na krvavim rukama NATO, EU, američkih imperijalista i njihovih poluga kojima su se služili u rušenju zemlje ključne u geostrateškom smislu za kontrolu i dominaciju u regionu Balkana. Da bi tu činjenicu zataškali imperijalisti su se još tokom trajanja ratnih sukoba iskoristili stvaranjem suda u Hagu čija je jedina funkcija bila i ostala politička ucena i svaljivanje odgovornosti ponajviše na srpsku stranu. Takvim kreiranjem istorijskih osuda, težnja je bila da se prikriju činjenice koje vode do glavnih nalogodavaca krvavog rasturanja zemlje, a čiji krvavi imperijalistički trag vodi i do najnovijih ratnih operacija u Gazi, u Siriji, širom Bliskog istoka, do Libije, Iraka, Afganistana... Isti imperijalistički, hegemonistički ciljevi, baš kao i u slučaju bivše Jugoslavije, najodgovrniji su faktori nestabilnosti i rata na globalnom nivou. Imperijalizam, poslednja etapa u razvoju kapitalizma, sistema koji je u dubokoj krizi i upetljanosti u vlastite protivrečnosti, najvarvarskijim i najzverskijim hegemonskim i krvavim metodama bori se za vlastito preživljavanje. Prethodnica ratova za naftu morala je biti akcija pokoravnaja balkanskih naroda kao logistička, geostrateška i svaka druga potpora ratnim akcijama u neposredno bliskom regionu.
Da bi svoje prljave ciljeve ostvarili, imperijalisti su se koristili obilato i domaćom petom kolonom i secesionističkim i šovinističkim snagama na tlu same Jugoslavije, koje su u njenom rušenju i privatizaciji koja je potom useldila videli pre svega vlastiti ekonomski i politički profit. Takvi su bili i hrvatski generali Gotovina i Markač koje je sud u Hagu sramno lišio svake odgovornosti za pogrom srpskog stanovništva sa teritotrije Hrvatske. Skoro 2000 nevinih civilnih žrtava akcije „Oluja“, preko 250 000 raseljenih od kojih se ogromna većina nikada neće vratiti na svoja vekovna ognjišta ostali su bez ikakve pravde i utehe za sve stravično što im je rušenje Jugoslavije donelo. Ovakva strategija imperijalista, gotovo 20 godina po ratnim sukobima, ima za cilj samo jedno. Nastaviti potpunu dominaciju regionom, razjediniti narode s prostora Jugoslavije, produžiti šovinizam, mržnju i nacionalizam koji je oduvek bio saveznik imperijalista, svaliti svu krivicu gotovo isključivo na Srbe i time zatvoriti jednu totalnu istorijsku osudu u kojoj se ne može naći ni najsitniji trag odgovornosti imerijalističkih faktora za čiju direktnu odgvoronost i umešanost u ratna zbivanja ima na hiljade nepobitnih dokaza. Nastavak ovakvog scenarija se mora očekivati i u slučaju optužbi protiv albanskih ratnih zločinaca s Kosova čije će pomilovanje i lišavanje ikakve krivice od strane imperijalista iz Brisla, Londona, Pariza i Vašingtona biti u cilju opravdavanja stvaranja NATO države u srcu regiona, tj daljeg prekrajanja granica po želji imperijalista.
Naravno da imperijalizam nikom ne donosi pravdu. Nju ne možemo očekivati ni od suda-poluge imperijalizma. Borba protiv imperijalizma podrauzumeva otud borbu protiv suda nepravde u Hagu, a borba protiv haških nepravdi podrazumeva borbu za mir, solidarnost i međusobno uvažavanje naroda Jugoslavije, borbu protiv nacionalizma i fašizma za Balkan koji će pripadati narodima Balkana, za novu Jugoslaviju kao zalog trajnog mira i prosperiteta svih njenih naroda koji se u punom smislu nikako ne mogu zamisliti bez socijalizma.
Sekretarijat SKOJ-a,
Beograd, 17. novembar 2012.god.
Un ampio saggio sul "Tribunale ad hoc", che argomenta tutto questo, è apparso come introduzione al testo della autodifesa di Milosevic pubblicato da Zambon (“In difesa della Jugoslavia”, 2005) ed è leggibile sul nostro sito:
https://www.cnj.it/MILOS/testi.htm#intenzioni
L’assoluzione dei generali croati Ante Gotovina e Mladen Markac, da parte del Tribunale penale internazionale dell’Aja, sembra più un opuscolo politico che un verdetto del tribunale, ha dichiarato per la Radio internazionale della Serbia Savo Strbac, direttore del Centro informativo e di documentazione “Veritas”. Il verdetto legalizza la pulizia etnica, e le sue conseguenze per i serbi scacciati dalla Krajina sono terrificanti, ha valutato Strbac. Per noi il verdetto del Tribunale dell’Aja rappresenta un’altra “Tormenta”, forse ancora più pesante di quella che abbiamo subito nel 1995, ha dichiarato per la nostra radio Milojko Budimir, presidente dell’Associazione dei rifugiati e di altre associazioni dei serbi in Croazia. Servizio di Suzana Mitic.
Il direttore del “Veritas”, Savo Strbac, è sconcertato e deluso per il verdetto del Tribunale dell’Aja, il quale, a quanto ha rilevato, è vergognoso e rappresenta il tramonto della giustizia internazionale. Poiché si tratta di un tribunale delle Nazioni Unite, si sono scosse anche le fondamenta di quell’organizzazione, ha sottolineato Strbac.
“Il verdetto di primo grado, con le spiegazioni su 1.400 pagine, era il primo atto giuridico, mentre quello che è stato letto oggi dalla corte d’appello sembra più un opuscolo politico o una dichiarazione che viene accolta in diverse organizzazioni politiche, e non la decisione di un tribunale”, evidenzia Strbac.
Secondo lui, il fatto che due giudici hanno separato le proprie opinioni significa che loro volevano che restasse la qualificazione di atto criminale associato, e dimostra che nel processo c’erano anche giudici d’onore. Poiché il presidente della corte vota per ultimo, si può dire che in qualche modo questo è il verdetto del giudice americano Theodor Meron, sottolinea Strbac, e ricorda che le autorità croate hanno ingaggiato un’organizzazione lobbysta dagli Stati Uniti per esercitare pressioni allo scopo di annullare la condanna di primo grado per i generali croati.
“Le conseguenze per noi serbi perseguitati e scacciati dalla provincia di Krajina sono terrificanti. Ci aspettavamo che il verdetto alla base del quale si trova la qualificazione sull’atto criminale associato, ci avrebbe dato una base solida per realizzare in modo più veloce e facile i nostri diritti personali, sui beni, i diritti politici che ci sono stati negati. Questo verdetto ha approvato tutto quello che i croati hanno fatto ai serbi, ha legalizzato la pulizia etnica, e doveva essere l’inizio della catarsi, di una profonda purificazione della società croata e l’affronto del passato”, ha dichiarato Strbac.
Secondo il nostro interlocutore, restano due accuse internazionali alle quali non si deve rinunciare. Una è la contro-accusa della Serbia contro la Croazia davanti alla Corte internazionale di giustizia, in cui la Serbia, ritiene lui, non dovrebbe accettare alcun patteggiamento, ma provare a dimostrare che è stato eseguito il genocidio sui serbi. La seconda è l’accusa sollevata davanti alla Corte federale a Chicago contro l’organizzazione americana di generali in pensione che hanno aiutato la Croazia ad eseguire l’operazione “Tormenta”, rileva Strbac.
Il verdetto di primo grado con la qualificazione che l’operazione “Tormenta” rappresentava un atto criminale associato, era una specie di risarcimento per tutto quello che è accaduto ai serbi, dice Milojko Budimir, evidenziando che l’ingiustizia arrivata dopo è ancora più difficile e fa più male.
“Questo verdetto non solo ha abbandonato ma ha anche deluso la nostra gente, perché non si tratta di una decisione legale, ma di un verdetto politico. Il Tribunale dell’Aja ha mostrato la sua vera faccia, dando ragione a quelli che dicevano che il Tribunale è in realtà un’organizzazione politica. È incredibile che dopo tutte le prove, i testimoni e i fatti, venga espresso un verdetto del genere, e che i generali croati, quelli che hanno comandato l’operazione “Tormenta” siano assolti”, dice Budimir.
Questo verdetto è forse una buona cosa per i generali in Croazia, ma non è sicuramente una buona base per la riappacificazione che dovrebbe seguire nella regione, ha evidenziato Budimir.
Ante Gotovina e Mladen Markac, erano stati condannati in primo grado per le violenze commesse durante la guerra del 1991-1995
Contrordine: gli ex generali croati Ante Gotovina e Mladen Markac non sono quei criminali di guerra che ad aprile dell'anno scorso avevano meritato una condanna a 24 e 18 anni davanti al Tribunale Penale Internazionale per lex Jugoslavia (Tpi) per la 'liberazione' della Krajina a maggioranza serba nellestate 1995. Oggi la Corte dAppello dell'Aja a stretta maggioranza, tre giudici a favore due contrari (tra cui l'italiano Fausto Pocar), ha ribaltato il giudizio: assoluzione piena, immediato rilascio. Ed altrettanto immediata riapertura delle ferite balcaniche.
Zagabria, che attendeva il verdetto davanti ai maxischemi in piazza, fa festa per quelli che ha sempre considerato eroi. Il governo invia immediatamente un jet a prenderli. Il premier Milanovic e il presidente del Parlamento Leko li accolgono all'aeroporto e centomila persone li acclamano nel centro di Zagabria. Tutt'altra atmosfera a Belgrado che considera la sentenza «scandalosa». Il governo annuncia che ridurrà la collaborazione con il tribunale dell'Aja. Il presidente Nikolic parla di «sentenza politica e non giuridica». I serbi sono stati «vittime di genocidio», scrive Nikolic in un comunicato dai toni durissimi, ma «vengono fatti passare per criminali che si devono vergognare e stare zitti».
Evidenti i sospetti serbi che l'assoluzione sia stata una compensazione per la Croazia, che nel luglio 2013 entrerà a far parte dell'Unione Europea.
D'altra parte proprio i quattro anni di latitanza di Gotovina tra il 2001 ed il 2005 rallentò il processo di adesione. Ma la Serbia che con il premier Tadic, per farsi aprire le porte europee, ha finito per consegnare il boia di Srebrenica [SIC, secondo "La Stampa", ndIS], Ratko Mladic, ha cambiato orientamento. Belgrado ha da oggi abbassato al solo 'livello tecnico' la cooperazione con il Tribunale e d'ora in poi non consegnerà più alcuna documentazione all'Aja.
Le accuse di sentenza politica minano le fondamenta del Tpi. La sentenza è stata presa a maggioranza: favorevoli il presidente della Corte, l'americano di origine polacca Theodor Meron (che su Wikipedia è già diventato croatian hero), il giamaicano Patrick Robinson ed il turco Mehmet Guney, contrari l'italiano Fausto Pocar ed il maltese Carmel Agius. La sentenza di primo grado è stata smontata negando il valore di prova all'elemento centrale dell'inchiesta: l'«imprecisione» dei tiri di artiglieria. I croati sostenevano che non erano attacchi contro i civili le cannonate finite a più di 200 metri dai legittimi obiettivi militari. In appello questo principio è stato ribaltato. Quindi nella 'Operazione tempesta' dell'estate 1995 contro i secessionisti serbi della Krajina, l'allora capo dell'esercito croato Ante Gotovina e l'allora capo della polizia Mladen Markac non presero «deliberatamente» a cannonate scuole e ospedali a fini di pulizia etnica. La morte di 324 civili e l'espulsione di oltre 90mila persone sui quali si
basava l'accusa furono legittimi atti di guerra. O non ci sono prove che siano stati atti criminali. Quanto meno, per tre giudici su cinque, non oltre ogni ragionevole dubbio.
Per comprendere meglio c'è la sentenza emessa ieri dal Tribunale penale internazionale per i crimini nell'ex Jugoslavia dell'Aja che ha assolto due generali croati, Ante Gotovina e Mladen Markac, condannati in primo grado rispettivamente a 24 e 18 anni di galera per i crimini di guerra commessi nell'agosto del 1995 con l'Operazione Tempesta. Quando l'esercito croato, sostenuto dalla Nato che nella notte bombardò segretamente i ripetitori di Knin, vennero espulse dalla regione della Krajina croata dove vivevano 300mila serbi e vennero assassinate tra le duemila e le tremila persone, in maggioranza anziani e donne. Fu la più grande operazione di pulizia etnica dell'intera guerra nei Balcani. Lì, nel sud-est europeo dove i nazionalismi e i riconoscimenti occidentali delle indipendenze nazionali proclamate su base etnica, hanno fatto brandelli della Federazione jugoslava.
Festa grande ieri dell'estremismo di destra nazionalista croato, dei filo-ustascia, sventolio della bandiera a scacchi, messe di suffragio e ringraziamento nelle chiese cattoliche. La radio croata ha accolto il rientro dell'«eroe» comunicando fiera: «Gotovina è ora un uomo libero». Tripudio della «guerra patriottica» a base e fondamento della nuova nazione croata che pure, con la promessa di giustizia per i crimini di guerra commessi e la richiesta della consegna di Gotovina (alla fine arrestato alle Canarie nel 2005), per dieci anni non entrò nell'Ue. Solo dopo l'ingresso di Gotovina nel carcere dell'Aja, si è infatti avviata la pratica con la quale ha ottenuto di diventare membro dell'Unione europea, ufficialmente nel 2013. E adesso, che trionfa la menzogna, non emerge forse ancora di più la connivenza europea nel disastro della guerra balcanica?
Perché siamo nei Balcani, naturalmente. Ed è facile immaginare la reazione indignata delle vittime e della Serbia. Ma immaginiamo anche lo scioc per la stessa Carla Del Ponte, il procuratore del Tribunale dell'Aja che nel 2001 chiese l'arresto di Gotovina in qualità di comandante dell'intera Operazione Tempesta (il generale Markac nella stessa operazione era a capo di un reparto speciale di polizia) ma dichiarò anche che avrebbe voluto incriminare lo stesso Franjo Tudjman, il presidente nazionalista e signore della guerra. Peccato che era già morto. Che smacco per lei: Milosevic è morto all'Aja in circostanze oscure, Tudjman (e Izetbegovic) aspettando ad incriminarli sono alla fine deceduti nel loro letto da «eroi», e ora l'incredibile assoluzione di Gotovina. Certo, in carcere ci sono i serbo-bosniaci Radovan Karadzic e Ratko Mladic. Solo loro e a conferma, a dir poco menzognera, che le responsabilità dei sei fronti di guerre nei Balcani a partire dal 1991-92 fino al 2002 (dalla Slovenia, alla Croazia, alla Bosnia Erzegovina, al Kosovo e alla Macedonia) è stata esclusivamente dei serbi. I quali, confermati grazie a questa sentenza vergognosa, nel loro vittimismo, alimenteranno per reazione il rivendicazionismo nazionalista. Perché è smacco anche per la nuova Serbia democratica [SIC, secondo "il manifesto", ndIS], la cui magistratura ha incriminato per prima i propri generali e miliziani aspettando altrettanto fervore nella giustizia degli altri paesi ex nemici.
Ora la sentenza che assolve Gotovina è un colpo durissimo alla possibilità di una giustizia che rispetti tutte le vittime della guerra e alla costruzione di una memoria condivisa. Una sentenza che riprecipita i Balcani nell'odio. Una bella conclusione per il cosiddetto Tribunale internazionale dell'Aja per i crimini commessi nell'ex Jugoslavia che chiuderà presto i battenti: si è assunta la responsabilità di una amnistia internazionale del fascismo croato e dei suoi crimini. E il mondo non griderà allo scandalo come farebbe se, per tragica analogia, ad essere assolto fosse stato Ratko Mladic.
TROMSØ (Aftenposten.no): 400 nordmenn var fangevoktere sammen med tyske SS, og mange av dem overgikk SS i brutalitet og drap.
Ole Magnus Rapp - Publisert: 15.nov. 2012 23:39 Oppdatert: 16.nov. 2012 12:23
Parti salienti:
Su oltre 4000 prigionieri politici jugoslavi, 1600 sopravvissero.
Nei campi di Narvik e Karasjok (al nord) oltre l'80% degli jugoslavi lì internati morì. Il più giovane aveva 15 anni. Questi furono campi di sterminio all'altezza di quelli in Polonia.
Oltre alle SS che comandavano i campi del nord, c'erano 400 guardie norvegesi che spesso superavano le SS in brutalità, arrivando spesso ad uccidere i prigionieri a sangue freddo. In genere nel dopoguerra furono condannati a pene detentive di medio-lunga durata (spesso 12 anni), che vennero presto (nel 1948) dimezzate. A rendere i processi più difficili furono la nutrita presenza di ex membri del Nasjonal Samling (il partito collaborazionista di Quisling, ndt) tra gli avvocati degli imputati.
La notte tra il 17 e 18 luglio 1942 avvenne il più grande massacro su suolo norvegese della storia. Nel campo di Beisfjord vicino a Narvik 278 prigionieri jugoslavi vennero arsi vivi o mitragliati, quando le SS dettero fuoco alla baracca dei malati, che credettero fosse infestata di tifo.
Il primo a parlarne fu il professor Nils Christie alla sua tesi di laurea nel 1952, che ricevette pochissima attenzione. 'Era troppo difficile per la nostra società credere che cose del genere fossero accadute anche qui da noi. Col tempo ho capito che in Norvegia non c'era interesse per questo tema' disse Christie, che nel 1972 pubblicò anche un libro in merito, il quale ricevette anch'esso poca attenzione.
(a cura di A. Degobbis)