Informazione

(english / italiano)

20 giugno: i clamorosi omissis della Giornata Mondiale del Rifugiato


È sconcertante il modo in cui, in occasione delle celebrazioni della Giornata Mondiale del Rifugiato - 20 giugno - tutti indistintamente i commentatori europei-occidentali abbiano dimenticato di menzionare il paese che, in Europa, ospita IL MAGGIOR NUMERO DI RIFUGIATI, sia in assoluto che in percentuale. 
Questo paese è LA SERBIA, che diversamente da quanto descritto dalla (dis)informazione di guerra che ha accompagnato lo squartamento della Jugoslavia, anzichè cacciar via "etnie minoritarie" in ipotetici progetti espansionistici-razzistici, ha subìto e tuttora subisce pesantemente la ridefinizione imperialistica dei confini balcanici. Essa ospita infatti tuttora circa 300mila rifugiati, dall'interno (Kosovo) e dall'"estero" (Croazia, Bosnia), non solo serbi, ma di tutte le "etnie" jugoslave!
E proprio i SERBI sono la popolazione più ferocemente penalizzata da questa spietata ristrutturazione geopolitica, dovendo contare molte centinaia di migliaia di sfollati da territori quali la Croazia (spec. dopo la completa epurazione etnica di Krajne e Slavonia), la Bosnia-Erzegovina (pensiamo solo alla fuga in massa dai quartieri periferici di Sarajevo, dopo Dayton, ed al generalizzato abbandono delle terre natìe in cerca di fortuna in paesi lontani quali Germania, Austria, Svezia, eccetera), la provincia del Kosovo (250mila profughi serbi dopo la aggressione NATO del 1999).
Come giustamente disse un giornalista televisivo alcuni anni fa: i serbi sono diventati i palestinesi d'Europa. Sarebbe ora che la "sinistra" che si vanta di essere "europea", ed i suoi "difensori dei diritti umani", se ne accorgessero e si esprimessero di conseguenza. (Italo Slavo)

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http://news.xinhuanet.com/english/2007-06/20/content_6265052.htm

Xinhua News Agency
June 20, 2007

Serbia remains European country with most refugees

BELGRADE - Serbia tops other European countries in
terms of hosting refugees and internally-displaced
persons (IDPs), Serbia's top refugee official said on
Tuesday.

On the eve of World Refugee Day on Wednesday, Serbian
Commissioner for Refugees Dragisa Dabetic said that
the Balkan country has some 100,000 refugees and some
209,000 IDPs from the southern Serbian province of
Kosovo as the disintegration of former Yugoslavia and
following wars led to huge migrations.

To that number should be added nearly 200,000 refugees
who have taken Serbian citizenship and remained in the
country, he said.

According to the UN refugee agency, the number of
refugees in Serbia has dropped to 98,296 as of the end
of January 2007 from the height of 524,000 in 1996.

Serbia is doing everything both for the integration of
refugees and for enabling them to return to their
former homes in Croatia and Bosnia-Herzegovina,
Dabetic said, adding that about 69,000 people have
returned to Croatia, and slightly over 100,000 to
Bosnia-Herzegovina, while about 30,000 left for third
countries.

As regards Kosovo, figures differ, but it has been
estimated that a symbolic number of between 2,000 and
3,000 have returned to the province, he said.

Serbian President Boris Tadic appealed on Tuesday for
the speedy resolving of the problem of the position of
hundreds of thousands of refugees and expelled persons
in the territories of the former Yugoslavia.

Tadic also appealed to the leaders of the UN civilian
mission in Kosovo and the governments in Belgrade,
Zagreb and Sarajevo, to attempt jointly to resolve
this civilizational and humanitarian problem, because
it is one of the prerequisites for the European future
of this region. 





EXPRESS

Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo

TRADUIT PAR NERIMANE KAMBERI
Publié dans la presse : 26 mai 2007
Mise en ligne : jeudi 7 juin 2007



Samedi 26 mai, plus de 1500 personnes étaient invitées au mariage du fils aîné de feu Ibrahim Rugova, qui a donné lieu à un étalage de luxe kitsch et indécent. Le banquet était organisé dans la salle même où avait eu lieu l’hommage funèbre au père du marié. La famille Rugova arbore désormais son blason et se rêve en nouvelle « aristocratie » du Kosovo. Le peuple peut regarder cette noblesse de parvenus derrière les grilles du château...


Par Valon A. Syla

Lorsqu’une foule de paysans venus de province a pris d’assaut le Palais du roi Louis XVI, pendant la Révolution française de 1789, ils ont organisé un dîner somptueux et extravagant, pour goûter aux plaisirs et à la nourriture du roi.

Mais une erreur se produisit dans le protocole du service du dîner. Cette foule plébéienne avait utilisé comme saladier le grand pot en céramique dont le roi se servait pour uriner. Ils ont fait la fête cette nuit-là, pensant qu’ils avaient joui un peu de la vie d’un roi : en fait, ils avaient goûté quelque chose du pot du roi.

On a vu de semblables bêtises dans toute l’histoire, quand des aristocrates ont été tués ou ont disparu, et quand la masse a essayé d’imiter leur rôle, voulant jouir du protocole et des plaisirs royaux.

Aujourd’hui, l’aristocratie a presque disparu. Même en Europe. Et ne parlons pas du Kosovo, où nous n’avons jamais connu quelque chose de tel. Ces dix dernières années, une nouvelle « aristocratie » est pourtant apparue sous une forme imaginaire, étrange et honteuse. Surtout chez les proches, les conseillers et la famille de feu le Président Ibrahim Rugova.

De la même façon que le Président Rugova imagina un État et une République de Kosova, ses proches ont commencé à se percevoir comme une classe particulière, comme des aristocrates, des princes et des gardes royaux. À la Ligue démocratique du Kosovo (LDK) et chez sa nouvelle rivale, la Ligue démocratique de Dardanie (LDD), on entend souvent dans la bouche des grands chefs des propos du type : « je ne veux pas parler, je ne veux pas communiquer à ce niveau-là », c’est-à-dire avec la classe inférieure, puisqu’ils se considèrent comme appartenant à une classe supérieure.


La pensée du Prince

Apparemment, Mendim Rugova pense qu’il est un prince. Le fils aîné de feu le Président Rugova s’est comporté en aristocrate pour son mariage. L’invitation au mariage, dans une enveloppe blanche, portait l’emblème mal copié de la véritable et vénérable famille aristocratique des Kastriot. Cet emblème a subi quelques modifications pour devenir maintenant celui de la famille Rugova. En plus de l’aigle et des couleurs nationales qui ont été ainsi détournées, ont été ajoutées les initiales de feu le Président « I.R. » et le mot « Clement » qui serait l’appellation latine de la tribu des Kelmendi, à laquelle appartient la famille Rugova, originaire de Cerca dans la commune d’Istog.

On pourrait prendre ce geste pour une fantaisie personnelle. Mais les choses deviennent inquiétantes quand les rêves commencent à être pris pour des réalités. Là se présente le danger.

Le danger survient quand ce fantasmatique jeu aristocratique dépasse les frontières de la maison Rugova, et cherche à impliquer les personnes les plus influentes du monde, comme Nicholas Burns ou Bill Clinton, qui avaient reçu une invitation « princière ». Je me demande bien ce qu’ils en ont pensé.

Tout cela est préoccupant. Je crains désormais que le fait de ne pas avoir invité le Pape Benoît XVI au mariage de notre prince imaginaire puisse être perçu comme une offense.

Très clairvoyant Prince, Monseigneur, nos félicitations...


Skender l’aristocrate

Ce genre d’imagination avait déjà fleuri à Vienne lors des négociations sur le statut du Kosovo.

Peut-être inspirée par le mobilier impérial austro-hongrois, l’imagination de Skender Hyseni, le porte-parole de notre équipe de négociation, avait commencé à s’exprimer. La main sur le cœur et la bouche pleine de cacahuètes, il a déclaré aux jeunes assistants des négociateurs : « Je suis assez aristocrate, sauf qu’Albert Rohan est... très fort ».

Dans cette imagination profonde, il ressort que Rohan est un véritable aristocrate. Les châteaux de sa famille sont aujourd’hui des musées, qui rappelent l’origine glorieuse de ces hommes du passé.

Le château de Skender Hyseni ne peut rien être d’autre qu’une grosse baraque de 200 mètres carrés et son cheval blanc doit être une voiture officielle payée par les contribuables kosovars. À propos de ses origines aristocratiques, Skender Hyseni est issu d’une famille kosovare normale, comme tous nos leaders et tous les habitants du Kosovo.


Sali Cacaj à la Cour

L’aristocratie imaginaire de Velania [Velania est le quartier chic de Pristina, où réside la famille Rugova, NdT.] a une organisateur, un consultant et un chef de protocole. C’est cet homme qui porte une barbe fine et stylisée, qui ressemble à un aristocrate du passé, venu de Venise ou de France. Ses habits sont choisis avec goût, sa cravate est pleine de symboles et ses vestes portent une broche ou d’autres bijoux de valeur en filigrane.

Au premier abord, il donne l’impression d’un aristocrate venu de Hollywood, ensuite il fait plutôt penser à l’as de pique dans un jeu de cartes.

Quand il s’agit d’organiser des solennités ou des fêtes au protocole important, Sali Cacaj est la personne adéquate pour jouer le rôle du jocker. Sa capacité à bien décorer l’imagination de notre aristocratie a apparemment permis de prolonger la vie de l’illusion jusqu’aujourd’hui.


La fin de l’illusion

Il serait préférable que cette illusion ne vive qu’à l’intérieur des maisons de ces « aristocrates ». Evidemment, chacun a le doit de rêver et de vivre sa vie comme il l’imagine. Mais on ne peut absolument pas permettre que cela dépasse les frontières du rêve personnel. On ne peut pas chercher à imposer ces illusions au monde entier.

Nos dirigeants et leurs conseillers n’ont pas réagi pour mettre fin à cette illusion. Peut-être voulaient-ils révéler au grand jour certaines rumeurs venues de Velania. Et peut-être gardent-ils le silence parce que cette illusion leur plaît.





   

Vos commentaires :


> Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo    
(par le 8 juin 2007) 
peffffffff,1500 invitation,c’est pas si énorme pour un mariage albanais ! là,la seule différence ,c’est qu’on n’avait pas lancer des invitations aux voisins et à la famille mais "à de hautes personalités locales et internationales" c’est tout ! 7 paires de villages se rassemblent dit on dans un mariage alb(donc 14 vilagescar faut compter les miqs du coté homme et femme) allez regarder combien fait en géneral un village albanais et comptez !


> Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo    
(par le ridicule ne tue pas(proverbe français) le 8 juin 2007) 
Je trouve ce mariage absolument démocratique et très populaire, étant donné le grand nombre de citoyens qui y ont été conviés y compris Bill Clinton et Nicolas Burns, citoyens d’honneur. 1500 invitations pour 2 Millions d’habitants. Le Prince Charles d’Angleterre n’a qu’à se tenir !!!Pour soutenir la concurrence avec les ci-devant Rugova il devrait pour 50 Millions d’Anglais lancer,37500 invitations pour le mariage de son Prince Héritier. Les Rugova ont eu sûrement beaucoup de chance d’avoir que des réponses positives car 83.1%de la population est au chomage(lire votre article "Kosovo indépendant est-il viable), donc tout à fait libre à se rendre à ce "Mariage Royal"


> Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo    
(par Jimmy le 7 juin 2007) 
Cet article est médiocre et ne nous apprend rien.
  • > Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo  

  • (par le 8 juin 2007)  
  • Non en effet tout est dit sur le futur "Kosova".


> Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo    
(par Riquet à la houpe le 7 juin 2007) 

Cet article résume parfaitement à lui seul la supercherie qui est en train de se jouer au Kosovo à propos des projets d’indépendance. Il existe effectivement une "élite" qui s’invente de toutes pièces une histoire glorieuse et des ascendances quasi divines pour faire oublier la très longue et authentique culture serbe.

Et ce sont des dirigeants dont les grands parents savaient à peine lire et écrire qui ont été et seront aux commandes du Kosovo.

N’en jetez plus !!! Le "roi" est nu. Tout est dit. Le futur KOSOVA sera géré par des croupiers de casino.

  • > Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo  

  • (par Stamenkovic Danielle le 21 juin 2007)  
  • Une tel étalage de festivités, de surcroît sur les lieux mêmes où se déroulèrent les funérailles d’Ibrahim Rugova est lamentable. En plus sans doute aux frais des Kosovars les plus démunis ! Et je suis pourtant mariée à un serbe !


> Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo    
(par Luc le 7 juin 2007) 
Napoléon Bonaparte, devenu empereur, a bien fait des princes avec des fils d’aubergistes, des ducs avec d’anciens palefreniers, des duchesses aves des filles de joie. Bokassa, lui-même s’est fait empereur et bien des grands de ce monde ont assisté à son couronnement. Donc, pas de panique, ce serait plutôt marrant que le Kosovo devînt une Principauté style paillettes et trafics, Cuba de Battista ou Panama de "Tronche d’ananas". Hollywood viendra y tourner des films qui ne manqueront pas de sel.
  • > Mariage princier du fils Rugova : la nouvelle aristocratie qui domine le Kosovo  

  • (par le 8 juin 2007)  
  • En effet ce sera plutôt "marrant" pour une infime minorité alors que le peuple continuera de souffrir


DES TÊTES COUPEES? DES EGLISES BRULEES?


(Qualcuno pone il problema della bandiera del Kosovo "indipendente".
Vi figureranno teste mozzate? O chiese bruciate? O, perchè no,
l'attuale vessillo dell'irredentismo panalbanese, uguale in tutto e
per tutto alla bandiera della Repubblica di Albania, alla quale
presto il Kosovo "indipendente" verrebbe aggregato? IS)

Quel drapeau pour le Kosovo ?

Le Kosovo est à la recherche de son futur drapeau. L’équipe unitaire
de négociation a lancé une compétition internationale, offrant un
prix de 10.000 euros au lauréat. Beaucoup de questions se posent :
que doit représenter ce drapeau ? Quels sont les écueils à éviter ?
Comment symboliser la multiethnicité ? Une seule chose est certaine :
toute représentation d’un aigle bicéphale, qui figure dans les
emblèmes de l’Albanie et de la Serbie, est interdite...

http://balkans.courriers.info/article8459.html



TELEPOLIS


Händeschütteln mit dem Kriegsverbrecher


Boris Kanzleiter 01.03.2007

Mit einem Prozess gegen den früheren UCK-Kommandanten und Premierminister Ramush Haradinaj verliert die UN-Verwaltung im Kosovo eine wichtige politische Stütze


Vor dem Jugoslawientribunal in Den Haag (1) beginnt am kommenden Montag einer der interessantesten Prozesse seiner bisherigen Arbeit. Vor Gericht muss sich in den kommenden Monaten der frühere UCK-Kommandant und Kosovo-Premierminister Ramush Haradinaj verantworten. Anklägerin Carla del Ponte wirft ihm schwere Kriegsverbrechen an Serben, Roma und albanischen Gegnern der UCK vor ( Anklage mit Kalkül (2)). Brisant: Haradinaj fungierte jahrelang als eine der wichtigsten politischen Stützen der UN-Verwaltung UNMIK (3).


Es war seine vorerst letzte Machtdemonstration: Vor der Abreise nach Den Haag am vergangenen Montag wollte Ramush Haradinaj der Öffentlichkeit noch einmal demonstrieren, dass er die Unterstützung der politischen Führungsfiguren im Kosovo genießt (4). Den amtierenden Kosovo-Premierminister Agim Ceku musste er dabei nicht zweimal zu einem Treffen bitten. Ceku arbeitete bereits als UCK-Generalstabschef eng mit Haradinaj zusammen und gehört der von ihm gegründeten Partei Zukunftsallianz Kosovas (AAK) an. Auch Kosovo-Präsident Fatmir Sejdiu empfang Haradinaj zu einem demonstrativ freundlichen Abschiedstreffen.

Der wichtigste Termin war freilich der Empfang bei Joachim Rücker (5). Der deutsche Diplomat aus dem Schwabenland amtiert derzeit als Chef der UNMIK und ist damit – zumindest pro forma – der mächtigste Mann im Kosovo. Das Treffen hatte im Vorfeld zu einer Kontroverse geführt. Denn Rückers Entscheidung, den mutmaßlichen Kriegsverbrecher zu empfangen, war auf den scharfen Protest von Carla del Ponte (6) gestoßen. Wie die Sprecherin der Anklagebehörde in Den Haag den Medien mitteilte, befürchtete sie, die "Unparteilichkeit der UNMIK" könnte durch einen "gemeinsamen Auftritt" in Frage gestellt werden. Möglichen Zeugen könne ein "falsches Signal" gesendet und die Aufklärung der Haradinaj zur Last gelegten Verbrechen erschwert werden.

Der Protest Del Pontes kam nicht von ungefähr. Aussagen gegen Haradinaj und den engsten Mitarbeiterstab seines früheren UCK-Kommandos haben schon eine Reihe von Zeugen das Leben gekostet. Allein im Zusammenhang mit einem 2002 im Kosovo geführten Prozesses gegen Haradinajs Bruder Daut und vier anderen UCK-Kämpfer, die im Krieg 1998/99 unter Ramushs Kommando standen, wurden fünf Menschen erschossen (7): drei Zeugen und zwei der ermittelnden Polizeibeamten.

Kein Wunder also, dass der Tod eines weiteren Zeugen vor wenigen Tagen Unruhe auslöste. Am 16. Februar wurde in Montenegros Hauptstadt Podgorica ein Hauptzeuge gegen Haradinaj bei einem bisher nicht aufgeklärten Autounfall getötet (8). Nach Presseberichten wurde Kujtim Berisha auf offener Straße nachts überfahren, nachdem er mit Repräsentanten nicht näher genannter internationaler Organisationen über seine Aussage geredet habe. Nach Informationen (9) des Belgrader Senders B92 haben sich nach dem Zwischenfall offensichtlich aus Angst zwei weitere Zeugen zurückgezogen.


Die "Faust Gottes"

Wer ist dieser Ramush Haradinaj? Wer ist der Mann, der bei der UN-Administration im Kosovo offenkundig über mehr Macht verfügt als Carla del Ponte, die immerhin für dieselbe Organisation arbeit? Ein Blick auf den Verlauf der Karriere Haradinajs erklärt die traurige Realität im Kosovo besser als viele Bücher.

Ramush Haradinaj (10) wurde am 3. Juli 1968 im Dorf Gllogjan im Südwesten des Kosovos nicht weit von der Grenze zu Albanien und Montenegro geboren. Er war das Älteste von sieben Kindern einer Bauernfamilie. Nach dem Militärdienst und einem Versuch, in Pristina zu studieren, verließ er den Kosovo zu Beginn der 90er Jahre in Richtung Schweiz. Es war die Zeit, als Slobodan Milosevic die Kontrolle Belgrads über die mehrheitlich von Albanern bewohnte Provinz autoritär straffte und Zusammenstöße zwischen serbischen Polizeieinheiten mit albanischen Demonstranten den Alltag prägten. In der Schweiz schlug sich Haradinaj als Türsteher vor Nachtclubs und bei Rockkonzerten durch. Gleichzeitig aktivierte er sich in kosovo-albanischen Diasporakreisen, die begannen, den bewaffneten Kampf im Kosovo vorzubereiten. Haradinaj stand im Kontakt mit der Volksbewegung Kosovos (LPV), einer Vorläuferorganisation der späteren UCK.

Mitte der 90er Jahre wurde aus den Plänen ernst. Im Nordosten Albaniens – nur durch ein Gebirgsmassiv von seinem Heimatdorf getrennt – nahm Haradinaj an militärischem Training teil. Mitte 1997 kehrte Haradinaj mit einer bewaffneten Gruppe in das Kosovo zurück. Mit dabei waren seine Brüder Daut und Shkelzen. Sie begannen damit, serbische Polizeipatrouillen anzugreifen. Mitte 1998 wurde Ramush zum Kommandanten der UCK im Dukagjin-Gebiet rund um sein Heimatdorf bestimmt. Seine Einheit begann, eine sich vergrößernde Region im Südwesten Kosovos zu kontrollieren. Von seinen Anhängern wurde Kommandant Ramush verehrt. Sie nannten ihn nun "die Faust Gottes".

Die Anklage Den Haags betrifft diese Phase. Del Ponte wirft Haradinaj vor, zwischen März und September 1998 in zahlreichen Fällen Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit begangen zu haben. Folgt man der Anklageschrift (11) hat Haradinajs UCK-Abteilung nicht nur serbische Polizeieinheiten angegriffen, sondern einen gezielten Krieg gegen die unbewaffnete nicht-albanische Zivilbevölkerung geführt. Es soll zu Morden, Folter, Entführungen, gewalttätigen Vertreibungen und der Einrichtung von Geheimgefängnissen gekommen sein. Das Resultat war eine restlose "ethnische Säuberung" des Dukagjin-Gebietes von Serben und Roma.

The victims of those crimes were persons taking no active part in hostilities. The victims were mainly Serb, Kosovar Albanian, or Kosovar Roma/Egyptian civilians or other civilians. The KLA perceived most of these civilian victims to be collaborating with the Serbian Forces, not supporting the KLA, or resisting the KLA by non-military means. (...) Over the course of several days following 19 April 1998, KLA attacks forced out or killed virtually every Serb civilian remaining in the KLA controlled parts of the Dukagjin Operational Zone.

Damit nicht genug. Haradinajs Truppen richteten ihren Terror nicht nur gegen Serben und Roma, sondern auch gegen Albaner, die sich nicht unter die Kontrolle der UCK stellen wollten. Den Höhepunkt erreichten diese inneralbanischen Auseinandersetzungen nach dem Ende des NATO-Bombardements im Juni 1999. In einer Abrechnung mit der Musaj-Familie, die im Gegensatz zu Haradinaj die Demokratische Liga Kosovas (LDK) Ibrahim Rugovas unterstützte, soll Ramush Haradinaj die Ermordung von vier Mitgliedern der Rugova nahe stehenden paramilitärischen Streitkräfte der Republik Kosova (FARK) angeordnet (12) haben. Der Konflikt zwischen den Ex-FARK-Anhängern und Haradinajs Ex-UCK-Truppe forderte seit Kriegsende 1999 im Südwesten Kosovos nach Schätzungen (13) mindestens 70 Todesopfer.

Die blutigen Auseinandersetzungen um die Kontrolle des südwestlichen Kosovos haben indes nicht nur einen politischen Hintergrund. Haradinajs Heimatregion im Länderdreieck zwischen Kosovo, Albanien und Montenegro gilt als einer der bedeutendsten Umschlagplätze für den Schmuggel von Drogen, Zigaretten, Waffen und Menschen auf dem Balkan. Einem auszugsweise bekannt gewordenen vertraulichen Bericht des Nachrichtendienstes der Vereinten Nationen, Central Intelligence Unit (CIU), vom Dezember 2003 zufolge soll (14) es bei den Auseinandersetzungen zwischen Haradinaj und dem Musaj Clan auch um die Kontrolle des Drogenhandels gehen.

In jedem Fall wird Ramush Haradinaj als ein führender Kopf der Kosovo-Mafia betrachtet. Der Bundesnachrichtendienst BND nennt ihn einen "Key-Player" im Bereich zwischen "Politik, Wirtschaft und international operierenden OK-Strukturen [OK = Organisierte Kriminalität] im Kosovo". Der Spiegel zitiert (15) einen Bericht der UN-Polizei im Kosovo, die Haradinaj mit dem florierenden Kokain-Handel in Zusammenhang bringt.

Genaue Informationen über Haradinajs Rolle in der Organisierten Kriminalität sind freilich schwer zu recherchieren. Erkenntnisse der internationalen Geheimdienste und Polizeistrukturen werden der Öffentlichkeit nur spärlich bekannt. Und das nicht nur, weil die Aufklärungsarbeit in den geschlossenen Strukturen der Kosovo-Mafia naturgemäß schwierig ist, sondern auch aus einem anderen Grund: Die UNMIK arbeitet eng mit Ramush Haradinaj zusammen.


Vom Kriegsverbrecher zum "System Haradinaj"

Kurz nach dem Kriegsende 1999 wurde Haradinaj zunächst zum Kommandeur der UCK-Nachfolgeorganisation Kosovo Protection Corps (KPC) bestimmt. Diese von der UNMIK finanzierte Einheit sollte als Auffangbecken von UCK-Veteranen fungieren. Bald allerdings zeigte er politische Ambitionen. In Konkurrenz zur UCK-Nachfolgeorganisation Demokratische Partei Kosovas (PDK) von Hasim Thaci gründete Haradinaj seine Zukunftsallianz Kosovas (AAK). Bei den Wahlen im November 2001 erreichte Haradinaj mit der AAK zwar nur acht Sitze im neuen Kosovo-Parlament. Seine Partei dominierte aber die politischen Strukturen in seiner Heimatregion.

Die AAK verkörpert einen merkwürdigen politischen Zwitter in der politischen Landschaft des Kosovo. Einerseits gilt die Partei als besonders radikal und großalbanisch. Ramush Haradinaj wurde immer wieder für die Unterstützung albanischer Guerillatruppen in Südserbien und Mazedonien verantwortlich gemacht. Erst kürzlich traf (16) er sich wieder mit dem Anführer der mazedonischen UCK Ali Ahmeti, mit dem er noch aus der Zeit des Schweizer Exils verbunden ist.

Andererseits gilt Haradinaj und die AAK aber auch als ein Instrument der Einflussnahme der USA. Der frühere Militärattache Großbritanniens in Belgrad, John Crossland, erklärte (17) kürzlich bei einer Zeugenaussage in Den Haag, der damalige US-Präsident Bill Clinton habe 1998 den Entschluss gefasst, die UCK als "Mittel" zum Sturz Slobodan Milosevics zu unterstützen. Ramush Haradinaj und sein Bruder Daut seien dabei die "hauptsächlichen und wichtigsten Spieler" in der strategisch wichtigen Region im Südwesten Kosovos gewesen.

Diese Unterstützung scheint auch nach Ende des Krieges 1999 weiter geführt worden zu sein. Dafür spricht die Protektion, welche die US-Armee Haradinaj immer wieder gewährte. Am bekanntesten ist ein Zwischenfall (18) im Juli 2000. Nachdem Haradinaj bei einem Gefecht verwundet worden war, flog ihn die US-Luftwaffe zur Behandlung in das Militärkrankenhaus Landshut in Deutschland aus.

Am deutlichsten wurde das enge Zusammenspiel zwischen Haradinaj und den Organen der internationalen Gemeinschaft im Kosovo allerdings nach den schweren Unruhen, die im März 2004 den Kosovo erschütterten ( Terror im Kosovo (19)). Über 50.000 albanische Demonstranten griffen (20) damals zeitgleich und an verschiedenen Orten die serbische Minderheit und UNMIK-Büros an. UNMIK benötigte nun einen starken albanischen Führer, der die Kontrolle wieder herstellen konnte. Dieser Mann war Ramush Haradinaj, der mit Unterstützung des damaligen UNMIK-Chefs Soren Jessen-Petersen im Dezember 2004 zum Premierminister gewählt wurde. Jessen-Petersen hielt an der Unterstützung Haradinajs auch noch fest, als dieser im März 2005 vom Haager Tribunal angeklagt wurde und seinen Rücktritt bekannt geben musste. In einer Rede zur Verabschiedung Haradinajs sagte (21) der UNMIK-Chef:

I have taken note of Ramush Haradinaj's decision to step down with immediate effect as Prime Minister of Kosovo. I do, of course, respect his decision, but I cannot hide the fact that his departure will leave a big gap. Thanks to Ramush Haradinaj's dynamic leadership, strong commitment and vision, Kosovo is today closer than ever before to achieving its aspirations in settling its future status. Personally, I am saddened to no longer be working with a close partner and friend.

Das Kapitel Haradinaj war mit der Klageerhebung in Den Haag allerdings noch nicht geschlossen. In einem bisher einmaligen Vorgang setzte sich UNMIK-Chef Jessen-Petersen auch noch für Haradinaj ein, als dieser schon in Den Haag saß. Und er hatte Erfolg. Als erster Angeklagter kam Haradinaj nach nur 89 Tagen Untersuchungshaft wieder frei, durfte in den Kosovo zurückkehren und sich dort bis zur Prozesseröffnung sogar wieder politisch betätigen. Allerdings unter einer Auflage: Haradinaj musste sich den Anweisungen der UN-Mission im Kosovo unterwerfen. Ironisch, aber treffend beschreibt (22) der österreichische Journalist und Balkankenner Norbert Mappes-Niediek das "System Haradinaj", mit dem die Politik der UNMIK in Pristina seither funktioniert:

Wenn immer es etwas durchzusetzen gilt, genügt ein Anruf in dem bizarren Palast, den ‚Ramush', wie Freund und Feind ihn nennen, sich in Prishtinas Diplomatenviertel Dragodan gesetzt hat. Obwohl seine Partei, die ‚Zukunftsallianz', im Kosovo-Parlament nur 11 von 120 Abgeordneten stellt, durfte Haradinaj mit Hilfe der UN-Verwaltung nacheinander zwei seiner Vasallen ins Amt des Regierungschefs hieven. Die ‚internationale Gemeinschaft' dirigiert ihren Homunculus mit Zuckerbrot und Peitsche. Diplomatische Ehren bleiben ihm vorenthalten. Dafür statten ihm hochrangige Ausländer regelmäßig ‚Privatbesuche' ab, schlürfen seinen Whisky und rauchen seine Cohiba-Zigarren. ‚Und ab und zu kriegt er eins auf den Sack', verrät ein westlicher Diplomat. Klappt etwas nicht, kann die Uno mit einem Flugticket zurück nach Holland winken.


Die Gefahr des Kontrollverlustes

Haradinajs Abreise nach Den Haag könnte für die UNMIK nun zu keinem ungünstigeren Zeitpunkt kommen. Als das Tribunal in Den Haag im Herbst vergangenen Jahres beschloss den Prozess im März 2007 zu beginnen, ging die UN davon aus, dass zu diesem Zeitpunkt die heikle "Statusfrage" bereits geklärt sei und Kosovo sich auf dem Weg zur Unabhängigkeit befinde. UN-Vermittler Martti Ahtisaari wiederholte im vergangenen Jahr immer wieder, seine Mission solle bis spätestens Ende 2006 erfolgreich beendet sein. Das war allerdings offensichtlich eine Fehlkalkulation ( Heißer Herbst im Kosovo (23)). Durch den unerwartet harten Widerstand Serbiens und Russlands gegen eine Unabhängigkeit der völkerrechtlich noch immer zu Serbien gehörenden Provinz hat sich die Auseinandersetzung um die Statusfrage immer weiter verschoben. Mittlerweile glaubt selbst Ahtisaari nicht mehr an eine diplomatische Lösung.

Das "System Haradinaj", welches in den vergangenen Jahren für eine oberflächliche Stabilität im Kosovo gesorgt hat, droht nun aus den Fugen zu geraten. Nach Einschätzungen von Sicherheitsexperten (24) sitzt die UNMIK auf einer Zeitbombe. Gelingt es ihr nicht in kurzer Frist einen Weg in Richtung Unabhängigkeit zu bahnen, droht ein neuer Aufstand albanischer Nationalisten, gegen den sich die Unruhen vom März 2004 wie eine Schulhofrauferei ausnehmen könnten.

Einen möglichen Vorgeschmack vermittelten die gewalttätigen Auseinandersetzungen zwischen der Bewegung Vetevendosje (Selbstbestimmung) und der UNMIK-Polizei am 10. Februar in Pristina. Vetevendosje und ihr charismatischer Führer Albin Kurti setzen sich für eine sofortige Unabhängigkeitserklärung und den Abbruch aller Verhandlungen ein. Die UNMIK-Polizei reagierte außergewöhnlich brutal (25) auf die Proteste. Obwohl die Demonstranten unbewaffnet waren, schoss die internationale Polizei aus nächster Nähe mit verbotener Plastikmunition in die Menge. Zwei Männer wurden getötet, über 80 Menschen zum Teil schwer verletzt.

Für Alarmstimmung bei der UNMIK sorgt vor allem eine Nachricht: Nach Angaben (26) des Sprechers eines Veteranenverbandes nahmen an den Protesten auch einige hundert ehemalige UCK-Kämpfer teil. In der vordersten Reihe der Demonstration stand mit Adem Demaci der frühere Sprecher der UCK. Zehn Tage nach den Schüssen auf die Demonstranten explodierte in Pristina eine Bombe und beschädigte drei UN-Fahrzeuge. In einem Bekennerbrief hieß es, die Explosion sei die "Rache" für die Schüsse der UNMIK Polizei. Unterzeichnet war das Schreiben mit "UCK". Es scheint, als verliere die UNMIK die Kontrolle über einen Teil der ehemaligen UCK. Die nächste Massendemonstration von Vetevendosje (27) ist für den kommenden Samstag, 3. März, geplant. Dann wird sich zeigen, ob das "System Haradinaj" auch ohne Ramush noch funktioniert.


Links

(1) http://www.un.org/icty/´
(2) http://www.heise.de/tp/r4/artikel/19/19664/1.html
(3) http://www.unmikonline.org/
(4) http://www.unmikonline.org/DPI/LocalMed.nsf/0/F37CDEEADB835F0DC125728E00578C55/$FILE/Headlines%20-%2024.02.07.pdf
(5) http://www.joachim-ruecker.de/index.htm
(6) http://www.b92.net/info/vesti/u_fokusu.php?id=15
(7) http://kosovo.birn.eu.com/en/1/51/1770/
(8) http://www.b92.net/eng/news/comments.php?nav_id=39675
(9) http://www.b92.net/eng/news/society-article.php?yyyy=2007&mm=02&dd=24&nav_category=113&nav_id=39791
(10) http://ramush-haradinaj-news.newslib.com/story/3962-2636196/
(11) http://www.un.org/icty/cases-e/index-e.htm
(12) http://kosovo.birn.eu.com/en/1/51/1770/
(13) http://ramush-haradinaj-news.newslib.com/story/3962-2636196/
(14) http://www.weltwoche.ch/artikel/default.asp?AssetID=12373&CategoryID=73
(15) http://www.spiegel.de/international/spiegel/0,1518,464291,00.html
(16) http://www.spiegel.de/international/spiegel/0,1518,464291,00.html
(17) http://www.b92.net/info/vesti/index.php?yyyy=2007&mm=02&dd=08&nav_id=231456&nav_category=64
(18) http://www.iwpr.net/?p=bcr&s=f&o=242008&apc_state=henfbcr241999
(19) http://www.heise.de/tp/r4/artikel/17/17007/1.html
(20) http://hrw.org/reports/2006/kosovo0506/
(21) http://www.unmikonline.org/press/2005/pressr/pr1325.pdf
(22) http://www.maerkischeallgemeine.de/cms/beitrag/10776675/492531/
(23) http://www.heise.de/tp/r4/artikel/23/23696/1.html
(24) http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=4585&l=1
(25) http://www.amnestyusa.org/news/document.do?id=ENGEUR700022007
(26) http://www.b92.net/info/vesti/u_fokusu.php?id=24&start=30&nav_id=232648
(27) http://www.vetevendosje.org/

Telepolis Artikel-URL: http://www.heise.de/tp/r4/artikel/24/24748/1.html


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