Par Biljana BATIZIĆ
Informazione
Napoli 2009, 152 pagine, € 10,00
Makfax - March 2, 2010
USA: Albania is a drug transit country
Tirana: Albania is a transit country for illegal drugs from Afghanistan and other countries in Central Asia, the US State Department said in its annual report on international strategy against drugs.
Media in Tirana pointed out that Albania serves as a transit country of heroin from Afghanistan and other countries in Central Asia to European countries.
In the past, heroin was transferred from Albania to Kosovo and Montenegro and continues its road to other European countries.
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The USA said that besides all efforts made by the Albanian government in the fight against drug-trafficking this business is still present.
Agence France-Presse - January 20, 2010
US backs Montenegro's bid to join NATO
WASHINGTON: US Secretary of State Hillary Clinton on Wednesday threw US support behind Montenegro's bid to join NATO as the Balkan country pursues political reforms.
The chief US diplomat "pledged the United States' support for Montenegro becoming an integral part of the Euro-Atlantic community" as she stood next to visiting Montenegrin Prime Minister Milo Djukanovic.
"I offered the support of the United States as Montenegro makes some of the reforms in the rule of law area that both NATO and the European Union are looking to see," Clinton told reporters in Washington.
She congratulated Montenegro for its admission last month to NATO's Membership Action Plan, a precursor to full membership, and thanked the premier for his government's commitment to sending infantry troops to the NATO-led force in Afghanistan.
Clinton said she hoped to take the prime minister up on his invitation to visit Montenegro at a future date.
Djukanovic said: "I would like to announce with confidence that Montenegro will be the next state to become a new member of NATO" while voicing his government's intention to enhance the rule of law.
"We stand committed to doing this in order to improve the quality of life of our citizens and achieve our European and Euro-Atlantic goals ... as early, as soon as possible," he said through an interpreter.
"I would like to reiterate on this occasion too that Montenegro is and will remain a responsible and reliable partner to the US and EU in dealing with the still outstanding issues in the Balkans," he said.
"And we will also work closely with our partners in other places beyond our region, starting with Afghanistan," he added.
Monténégro : mercenaire en Afghanistan, un boulot qui rapporte gros
Le départ des premiers soldats monténégrins en mission pour l’Afghanistan rejoindre les forces de l’Otan ne devrait pas tarder. Cependant, un groupe de Monténégrins spécialement formés est déjà engagé sur place dans le cadre des différentes missions civiles et militaires.
Le nombre précis des mercenaires Monténégrins engagés dans les missions militaires n’est pas connu, mais il est estimé à une trentaine personnes.
Recrutés par un homme d’affaires de Budva
Le premier contingent de mercenaires, composé d’anciens membres des forces de police spéciale ou combattants dans les guerres de Croatie, de Bosnie-Herzégovine ou du Kosovo, est déjà associé à des bases militaires en Afghanistan. « La mission de la mort » était attrayante en raison des promesses de gagner entre 3 et 8.000 euros par mois de service, en fonction de la tâche à remplir et du poste à pouvoir.
Un homme d’affaires de Budva, ancien membre de l’unité spéciale de la police monténégrine, est devenu représentant d’une agence spécialisée russe qui recrute les hommes bien entraînés pour les missions dans les provinces afghanes. Il s’occupe du recrutement au Monténégro, en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Serbie.
« Plusieurs de nos gars sont déjà en Afghanistan. Ils y sont engagés à titre individuel et travailleront pour les salaires mensuels qui peuvent aller jusqu’à 9.000 dollars, avec toutes les assurances prévues pour des missions aussi dangereuses. Certains contrats contiennent des clauses qui prévoient des remboursements pour les familles de 30.000 dollars en cas de blessure et de 100.000 dollars en cas de décès », raconte l’ancien membre de l’Agence de sécurité nationale, qui a déjà quelques expériences de missions similaires.
Des Monténégrins, recrutés par cet homme d’affaires, ont rejoint un bataillon britannique situé dans les environs de Kaboul. D’autres, mieux rémunérés, ont été envoyés dans les bases militaires situées dans les montagnes de la province de Kandahar, la région la plus dangereuse d’Afghanistan, presque entièrement encerclée par les Talibans. Les bases militaires de Kandahar sont constamment prises pour cibles par les Talibans et la communication de ces unités avec le reste des troupes est souvent coupée.
Les missions à Kaboul, bien plus calmes que celles de Kandahar, où des soldats et mercenaires étrangers meurent chaque jour, font également des victimes.
Des mercenaires chargés de la sécurité d’un camp civil près de Kaboul
Certains Monténégrins sont actuellement engagés en Afghanistan dans des activités de surveillance d’un petit camp civil près de Kaboul. Une quinzaine d’employés d’une agence de sécurité de Podgorica assurent depuis décembre 2009 la sécurité du camp fondé par une entreprise originaire d’un puissant pays voisin.
Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont communiqué à Vijesti qu’ils disposaient des données sur une agence de sécurité monténégrine qui dispose d’arrangement légaux concernant la surveillance des base militaires en Afghanistan.
« C’est une affaire légale, ce genre d’activité est autorisé », a-t-on expliqué à Vijesti.
Le camp civil surveillé par les Monténégrins comprend des hôtels, des restaurants, des cafés, des clubs, des salles de gym, des piscines, des terrains de sport fréquentés par les militaires des bases situées à Kaboul et dans ses environs. Les soldats et les membres des autres missions viennent dans le camp pour se divertir et se reposer et ils y dépensent une partie de l’argent gagné dans les missions.
Avant l’arrivé du groupe de Podgorica, ce camp civil a été surveillé par les Gourkha, des soldats népalais, membres de l’unité d’élite d’armée britannique. Ils ont été remplacés car la société qui a fondé ce camp n’était pas satisfaite de leur travail.
Des hommes sains, de corps comme d’esprit, et bien entraînés
Avant de partir en Afghanistan, les candidats devaient passer des tests médicaux, psychologiques et d’endurance physique, sans égard à leur expérience précédents dans la police ou en situation de guerre. Les candidats pour les missions en Afghanistan sont le plus souvent recrutés parmi les anciens membres des unités spéciales de police ou de l’armée, ou de services de sécurité. Si un grand nombre de candidats étaient intéressés, seuls les mieux entraînés ont pu partir.
« Lors du recrutement, nous avons tenu compte de leurs capacités psychiques. La participation précédente dans les guerres, la capacité de vivre séparé de son milieu habituel et une forte personnalité ont été particulièrement importants » explique l’interlocuteur de Vijesti, connaisseur de la procédure de recrutement pour les bases en Afghanistan.
Les futurs mercenaires ont suivi une formation d’un mois qui comprenait la préparation pour les conditions de vie difficiles dans un pays de l’Asie du Sud-est. Hormis cette formation militaire ils ont passé des tests médicaux et ils se sont fait vacciner contre les dizaines de maladies présentes en Afghanistan. Des examens médicaux détaillés étaient nécessaires à cause du climat très rude de ce pays de montagnes et de déserts.
Un défi pour le Monténégro : suppléer les forces de l’Otan
La capitale afghane, et ses 2 à 4 millions d’habitants (le nombre exact est inconnu), est menacée par un danger triple : les tirs d’obus des Talibans installés sur les montagnes voisines, les attentats kamikazes et les attaques des étrangers, soldats ou journalistes, par une population pauvre, affamée ou en colère.
« Une fois arrivé en Afghanistan, il est impossible de fuir et de se cacher », racontent les journalistes qui ont travaillé dans ce pays dans la dernière décennie. La ville de Kaboul est gardée des trois côtés, respectivement par les forces militaires américaines, les soldats britanniques, et les troupes de l’Otan.
Début mars 2010, le Monténégro aura à relever un défi important : le départ du premier contingent de nos soldats en mission de paix de l’ISAF en Afghanistan. 31 militaires devront faire leur service dans la base Pol-e-Khomri dans la région Nord.
L’argent, le nerf de la guerre
Tout tourne autour de l’argent. Les anciens membres des unités militaires ou policières d’élite du Monténégro, de Serbie, de Croatie et de Slovénie ont décidé de partir en Afghanistan pour des raisons financières. Dans les mois qui viennent, ils vont valoriser leur expérience de guerre, leurs recommandations et leurs capacités physiques et psychiques.
Comme il a été convenu, toutes les personnes parties dans les bases militaires en Afghanistan par l’intermédiaire de l’homme d’affaire de Budva toucheront entre 3et 8.000 euros par mois.
Le montant de la rémunération des agents de sécurités de Podgorica qui surveillent le camp civil près de Kaboul est équivalent. Leurs per diem et salaires mensuels varient en fonction de l’importance de la fonction exercée dans le système de sécurité du camp.
di Marco Santopadre*
The Debacle of Serbia's "Lobbying" in Washington
By James G. Jatras
Friday, 26 Feb 2010The lobbying contract between the Government of Serbia and Milan Petrovic's firm appears still to be in force, but it is hard to be sure since there are no discernable activities being performed. And of course that is the real scandal, in which the “yellow” press organs obsessed with my work for Bishop Artemije seem to take no interest.
Since the suspension of Bishop Artemije of Ras and Prizren from administration of his Eparchy, efforts have been made by some to use my role as a lobbyist in Washington on his behalf as a weapon in the campaign against him. I already have addressed elsewhere the questions, first raised last week by Blic (parroting an Albanian-American source), about the source of the funds used for lobbying in the U.S. and whether their use for that purpose was legitimate application of the ruling Bishop’s discretion.
But the more damaging thing about these attacks is the notion that lobbying for Serbia’s right to keep Kosovo was somehow a “waste” of money, and that there were no results from it. This is more than a belittlement of the efforts that were expended by my firm and those working with us. It is, rather, a suggestion that it is immoral and futile for Serbia to struggle for her interests by lobbying to change US policy.
When we started in the spring of 2006 we were the only professional (as opposed to volunteer) activity lobbying on behalf of the Serbian cause. Our activities, through a US nonprofit organization we created, the American Council for Kosovo, were not confined to narrowly focused lobbying in the form of quiet meetings with American officials and Congressmen. More importantly, we knew we had to change the terms of debate on Kosovo, from a place where the noble West saved innocent Albanian Muslims from evil Serbs, to a place where the criminal, terrorist UÇK was committing genocide of Christian Serbs. Most of our activities in the U.S. and elsewhere (Britain, Germany, Israel, India, Italy, the EU, Russia, etc.), often in cooperation with The Lord Byron Foundation and with the support of other volunteers, were focused on public opinion. We forced people to look at "the other side" of the Kosovo story, to the outraged howls of the Albanian lobby that we were trying to "hijack" US policy. While we were not able to overturn an American policy misinformed by decades of Albanian (and Croatian) anti-Serb propaganda, I believe were successful in helping to delay Washington’s final push for almost two years, giving Serbia a chance to fight back. Our contract, only a part of which was ever paid, was for $100,000 per month, including (about 40% of the total) cost of advertising, conferences, travel, and other expenses.
In evaluating our degree of success, it might be useful to make a couple of comparisons. A few months after we began our effort under the direction of Vladika Artemije, the Serbian government (under Prime Minister Kostunica) hired another firm, Barbour Griffith and Rodgers, to lobby officially on its behalf. That contract was for $60,000 per month, plus costs. As far as has been publicly disclosed, they were not specifically tasked with lobbying on Kosovo, but such concentration can be inferred. Their activities were entirely closed-door meetings, and they did no public activities to make Serbia’s case. They were dropped soon after the UDI in February 2008.
In the summer of 2009, Belgrade (the current government) hired another firm, Chicago-based Advanced Practical Solutions, for $85,000 per month, plus most costs. As a professional lobbyist, I don’t generally like to throw rocks at a competitor, but APS seems an odd choice. They have no active website and apparently not even a Washington office. APS’s President, Mr. Milan Petrovic, is known mostly as a top fundraiser for former Illinois governor Rod Blagojevich. According to press reports, when "Blago" was governor APS did a nice little business steering state contracts to its clients, mainly in the healthcare field. The operation fell apart with the Antoin "Tony" Rezko bribery conviction, Blagojevich’s resignation, and Petrovic's withdrawal from the Indiana bar to avoid imminent expulsion. Maybe APS was hired by the Tadic government because it’s a "Serbian firm," although that in itself means nothing. But an online search of US political campaign records finds several contributions to candidates (all Democrats: Blagojevich, John Kerry, Hillary Clinton, Barack Obama) by an APS employee named Shqipe Osmani, which doesn’t sound Serbian.
The APS contract appears still to be in force, but it’s hard to be sure since there are no discernable activities being performed. And of course that's the real scandal, in which the “yellow” press organs obsessed with my work for Bishop Artemije seem to take no interest. I wonder why.
I’m sure these figures for lobbying activities in the US must seem astronomical to readers in Serbia, where people are struggling to scrape by. The sad fact is, this is the kind of money it takes to array a battery of experienced media and lobbying professionals, usually with experience as government officials, Congressmen, Senators, and (like me) Congressional staff. These are people who have the access to make a foreign country’s - or politician’s, or political party’s - case heard in Washington’s corridors of power.
Many countries a lot poorer than Serbia have made the decision it’s an investment they need to make, if only for self-protection. It is a choice Bishop Artemije, to his credit, made when no one else on the Serbian side was willing to step forward. And now there are those who seek to punish him for it, and punish Serbia too. Thats not just a crime, it's a blunder.NB: An edited version of Mr. Jatras's piece will be published next week by the Serbian-language newspaper 'Vesti' http://www.vesti- online.com
Il governo della Krajina sta ricordando ai rappresentanti diplomatici consolari [Serbia] i dibattiti più recenti riguardanti le relazioni tra i popoli della Bosnia ed Erzegovina. I popoli che costituiscono la Bosnia-Erzegovina hanno suggerito che il loro Stato deve essere organizzato in modo tale che tutti e tre i popoli, restino uguali sotto ogni aspetto.
Questo punto di vista è conforme alle norme e al diritto internazionali. La Repubblica di Croazia, all'interno della Jugoslavia, era l’unione dei croati e dei serbi che vivevano in essa. Ciò significa che la Croazia è uno Stato bi-nazionale [proprio come il Belgio] e la situazione in Croazia era meno complesso di quella in Bosnia-Erzegovina, uno Stato di tre popoli. Nel caso del diritto alla statualità dei serbi nella vecchia Croazia, la comunità internazionale ha violato il diritto internazionale, perché ha permesso alla comunità etnica croata di:
1. Convertire il popolo serbo costituzionale in una minoranza nazionale;
2. Espellere l'80% dei serbi della Krajina [tra 500.000 e 800.000], che sono fuggiti in Serbia, in Bosnia-Erzegovina e all'estero;
3. Occupare il territorio del popolo serbo, la Repubblica Serba di Krajina [una zona protetta delle Nazioni Unite] e sequestrare i beni dei serbi espulsi;
4. Espellere i Serbi da Zagabria e da altre cittadine e città croate, dove i serbi non hanno organizzato alcuna dimostrazione e nessun scontro militare vi ha avuto luogo.
Il governo della Krajina chiede ai rappresentanti diplomatici consolari, di sollecitare le istituzioni ad affrontare il tema dell’obbligo della Croazia a ripristinare diritto alla statualità dei serbi dinanzi alle Nazioni Unite. I serbi hanno goduto del diritto alla statualità in Ungheria fina dal 1471, in Austria dal 1630, nel Regno di Jugoslavia dal 1918 e nella Jugoslavia comunista dal 1945. I Serbi non possono avere pace e stabilità nella ex Jugoslavia, se non recuperano il loro violato diritto alla statualità. La campagna terroristica contro i serbi è iniziata con l'eliminazione del diritto alla statualità dei serbi dalla costituzione della Croazia nel 1990, una politica che ha portato all'espulsione dell’80% dei serbi dalla Croazia e dalla Krajina, le cui proprietà collettive e private sono state poi sequestrate.
Il governo della Repubblica Serba di Krajina sta approfittando di questa occasione per dimostrare il suo rispetto verso l'alta rappresentanza diplomatica consolare nella Repubblica di Serbia.
I rappresentanti diplomatico-consolari, BELGRADO
Biblioteca Civica "Pietro L. Cadioli"
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia onlus
Città di Sesto San Giovanni
3 marzo 2010 ore 21
SPAZIO CONTEMPORANEO "C. Talamucci"
Villa Visconti d'Aragona, Via Dante 6 Sesto San Giovanni (MI)
Lingue e confini: la guerra infinita?
Giovanni Bianchi, presidente CESPI
Ljiljana Banjanin, ricercatrice di Lingua e Letteratura serbocroata
Valentina Sileo, esperta di linguaggi giovanili dell'area dei Balcani
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Sia durante il Regno di Jugoslavia sia durante la Repubblica Federale (SFRJ) la lingua comune dell'area serbo-croata (attuali Serbia, Croazia, Bosnia-Erzegovina e Montenegro) era indicata ufficialmente come serbocroato. La variante "centrale" adottata corrisponde alla parlata bosniaco-erzegovese, rispetto alla quale le altre varianti si possono considerare dialetti. Tale definizione era frutto di un lungo processo, segnato dalle storiche discussioni tra linguisti, letterati, intellettuali - basti pensare a figure come Dositej Obradović, Ljudevit Gaj, Vuk Karadzić - e dall'accordo di Vienna nel 1850. Il percorso non era stato troppo dissimile da quello seguito per la lingua italiana (si pensi al Manzoni ed alla scelta della variante toscana).
Ma se il serbo-croato sia una sola, o siano due, o più lingue, è rimasta questione fino ad oggi controversa.
"La lingua può considerarsi come sistema o come standard. Nel primo caso, è ovvio per i linguisti, che il il bosniaco, il croato, il serbo e il montenegrino, sono parte di una stessa lingua, perchè sono identiche dal punto di vista linguistico, genetico e strutturale; per ogni persona di normale buon senso il fatto stesso che la intercomprensione sia completa, fa sì che la lingua sia la stessa. Tuttavia la lingua è anche standard, e questo, come si sa da molti anni, presuppone un accordo sociale sulle regole, le norme linguistiche per una determinata società: si tratta ovviamente di un'idea socio-politica della lingua, e infatti è noto a tutti che il passaggio dal considerare una parlata lingua o dialetto è un fatto principalmente politico" (Banjanin 2008).
In seguito alla frammentazione dello spazio politico jugoslavo, oltre alle lingue "serba" e "croata" si fa talvolta riferimento persino alle ipotetiche lingue "bosniaca" e "montenegrina". La tendenza, tutta politica, è quella di pervenire ad una artificiale separazione tra le varianti, forzando lo sviluppo di "neo-lingue". "L'ideale unitario dei popoli slavi del Sud, la Jugoslavia, poggia sul presupposto che la lingua dei serbi e dei croati sia una sola. Per conseguenza, il compito primario d'ogni nazionalismo separatista era, ed è, provare che si tratta di due lingue diversissime. (...) A guardare bene, più che di un processo di nation-building o rebuilding tramite la creazione del linguaggio, si trattò di una semplice eliminazione di un grande numero di sinonimi e dunque di un impoverimento del linguaggio" (Bogdanić 2003).
Talvolta, "se gli si chiede in quale lingua comunichino, con un po' di imbarazzo, forse perché coscienti dell'assurdità della loro situazione, [serbi e croati] rispondono: naim jezikom (nella nostra lingua) senza specificare meglio qual è questa «nostra lingua» la lingua della comprensione reciproca" (Bogdanić 2003). In Bosnia e in Montenegro, in questi anni è capitato che fosse pubblicamente avanzata la proposta, piuttosto surreale, di ri-denominare in questo modo ("lingua nostra") la lingua comune di tutte le comunità "etniche".
"Sia la linguistica che la sociolinguistica dimostrano che il serbocroato oggi come prima è una lingua standardizzata di tipo policentrico. Tutti e tre [...] i criteri [...], - comprensione reciproca, compatibilità del sistema linguistico, la base dialettale comune (lo tokavo) della lingua standard indicano che si tratta della stessa lingua policentrica" (Kordić 2006).
Tale questione politico-linguistica non può essere trascurata nemmeno al di fuori dei Balcani. Ad esempio, essa impone una presa di posizione nelle Università europee. Immediatamente dopo le prime secessioni (1991) alcune Università tedesche imposero la ri-denominazione dei corsi di serbocroato e la riformulazione dei programmi di insegnamento. In Italia pressioni politiche hanno mirato a sdoppiare tali corsi, ma senza altrettanto successo spec. a causa della carenza di fondi per eventuali moltiplicazioni delle cattedre. Le pressioni però permangono: ad esempio rispetto alla classificazione bibliotecaria (MIUR 2008).
"In molte università italiane e internazionali i cambiamentti nella lingua sono già stati codificati, però la separazione di questi due rami [serbo e croato] della Slavistica ci pone davanti a molti interrogativi: il primo tra tutti la validità scientifica delle nuove lingue e letterature, che forse continueranno a moltiplicarsi, e così fra breve assisteremo alla nascita anche del umadinese, del belgradese-moravo, vojvodinese, erzegovese, ecc., ecc., ecc. (senza parlare delle lingue derivate dal kajkavo e dal čakavo [altre varianti dialettali] !)" (Banjanin 2008).
"Il problema a nostro avviso più importante per la lingua serbocroata, è il pericolo di perdita della indubbia ricchezza della lingua: l'impoverimento sarebbe dannoso dal punto di vista del livello culturale dei cittadini territori jugoslavi, sia dal punto di vista letterario e scientifico, sia dal punto di vista degli studenti e degli slavisti stranieri" (Banjanin 2008).
Parallelamente alla separazione linguistica, ragioni politiche hanno imposto una separazione dei programmi scolastici e un disconoscimento del comune patrimonio letterario e della sua storia. Il danno culturale è enorme, e destinato a durare per generazioni intere.
Con questa iniziativa pubblica si vogliono illustrare tali problematiche, provando aprire un dibattito anche rispetto all'atteggiamento da tenere rispetto alla lingua e letteratura serbocroate nel panorama culturale italiano, da parte cioè delle nostre Università, delle case editrici, di slavisti e giornalisti, degli intellettuali interessati o coinvolti nelle cose balcaniche.
bibliografia e riferimenti:
BANJANIN Ljiljana: ALCUNE NOTE SULLA NECESSITA' DI MANTENERE LO STANDARD SERBOCROATO.
Documento per il Comitato Scientifico di CNJ-onlus (2008) - https://www.cnj.it/CULTURA/jezik.htm#standard08
BOGDANIĆ Luka: SERBO, CROATO O SERBO-CROATO? L'USO GEOPOLITICO DELLA LINGUA.
Su LIMES n.6/2003 - https://www.cnj.it/CULTURA/jezik.htm#limes03
KORDIĆ Snjeana, in: La situazione linguistica attuale nell'area a standard neostokavi (ex serbo-croato), a cura di Rosanna Morabito, in "Studi Slavistica", III, Firenze University Press, 2006, p. 325.
MIUR: Nota del 16 ottobre 2008, con la quale si gira senza commento ai bibliotecari degli Atenei una richiesta della Ambasciata della Repubblica di Croazia:
https://www.cnj.it/documentazione/AmbCroazia_a_ConfRettori.pdf
Via le atomiche USA dalle basi in Europa. A dirlo questa volta è il governo belga. Si accentua la crisi della NATO?
a cura della redazione di www.contropiano.org
Si accentua la crisi della NATO? Prima l'impasse in Afghanistan, poi la crisi di governo in Olanda proprio sulla missione in Afghanistan. Adesso si sta aprendo un altro capitolo rilevante nelle relazioni tra Europa e USA nell'ambito dell'Alleanza Atlantica. Il governo belga di Yves Leterme, con una lettera aperta si è fatto portavoce di altri 4 paesi aderenti al Patto Atlantico: Olanda, Germania, Norvegia e Lussemburgo ed ha posto il problema dello smantellamento di circa 200 bombe atomiche della USA presenti nelle basi militari NATO sparse in Germania, Belgio, Italia, Turchia.
La richiesta resa pubblica dal governo del Belgio, ha preso le mosse da una lettera aperta pubblicata sui giornali belgi e nella quale due ex premier e due ex ministri degli esteri di schieramenti diversi sollecitano la necessita' di adattare la politica nucleare alle nuove circostanze, vista la fine della guerra fredda. Paesi come l'India, il Pakistan e la Corea del nord si sono gia' affacciati sullo scenario degli armamenti nucleari e altri come l'Iran potrebbero unirsi, affermano gli ex premier Jean Luc Dehaene, cristiano-democratico, e Guy Verhofstadt, liberale, insieme agli ex ministri degli Esteri Luis Michel, liberale, e Willy Claes, socialista e anche ex segretario generale della Nato. ''E' impossibile rifiutare agli altri Stati di acquisire armi nucleari se ne abbiamo noi'', argomentano i quattro esponenti politici belgi secondo i quali ''le armi nucleari tattiche americane in Europa hanno perduto tutta la loro importanza militare''. Il riferimento alla crisi con l'Iran sulla questione nucleare appare piuttosto evidente. Ad essere favorevole allo smantellamento da tempo è anche il cancelliere tedesco Angela Merkel che già nell’ottobre scorso, dopo la sua rielezione, pose come uno dei primi obbiettivi lo stoccaggio delle armi nucleari ancora presenti sul territorio tedesco. Proprio l’impegno della Germania potrebbe avere un peso importante, dato che ospita un gran numero di quelle armi. La richiesta prevede la rimozione delle armi nucleari dal territorio europeo “appartenenti ad altri Stati membri della NATO" cioè gli USA.
L’obbiettivo principale del documento è quello di aprire un dibattito sulla denuclearizzazione in vista della conferenza di revisione del Trattato di non proliferazione nucleare che si terrà a maggio a New York. L’iniziativa del Belgio è molto importante per fare un passo in direzione del disarmo nucleare. A doversi pronunciare su questo è anche il governo italiano che ospita alcune decine di ordigni nucleari nelle basi militari NATO di Ghedi ed Aviano. Sono preoccupate infatti le reazioni dei circoli atlantici italiani. "Queste armi sono troppo obsolete ed inadatte allo scopo, e potrebbero quindi essere ritirate, Ma non propongono di sostituirle con altri sistemi offensivi, bensì con maggiori sistemi difensivi antimissili ed antiaerei" commenta piuttosto preoccupato Stefano Silvestri il presidente di un organismo filo-NATO l'Istituto Affari Internazionali. "In una situazione in cui le divergenze politiche tra europei ed americani si allargano, a cominciare proprio da quell’Afghanistan dove la Nato si sta giocando la propria credibilità e forse il proprio futuro, siamo sicuri di poter tranquillamente rinunciare anche solo ad un due di briscola?". Il "due di briscola" in questione sarebbero proprio le armi nucleari presenti nelle basi disseminate in Europa e il ritiro del contingente olandese. L'allarme di Silvestri è emblematico della crisi che si va accentuando dentro la NATO anche alla luce della crisi di governo in Olanda avvenuta proprio sul mantenimento del contingente militare nell'operazione militare della NATO in Afghanistan.
Ho appena parlato al telefono con Rajka Veljovic, dell’ufficio adozioni a distanza del Sindacato Samostanli e mi ha descritto una situazione drammatica.
La FIAT ha mantenuto in produzione con contratto a tempo determinato di due mesi 500 operai e con contratto di tre mesi cento impiegati; sul contratto non e’ indicato il valore del salario. I giornali Novosti e Politika ipotizzano oggi che il salario medio sara’ di 250 euro.
Gli altri lavoratori, oltre 2000, sono fuori dalla fabbrica e per loro si e’ genericamente parlato di cassa integrazione, ma al momento senza alcuna precisazione.
Il Sindacato non ha da oggi alcuna agibilita’ in fabbrica.
La situazione che si va delineando e’ la piu’ drammatica vissuta da questi lavoratori dai bombardamenti della NATO sulla loro fabbrica nel 1999.
Sostenere poi (come fanno alcune trasmissioni televisive italiane ed alcuni giornalisti) che in questo momento i lavoratori serbi stanno di fatto togliendo il lavoro agli operai italiani è inaccettabile.
Non è alimentando guerre fra poveri che si battono le politiche liberiste e selvagge del nostro tempo.
Da parte nostra cercheremo di portare a questi lavoratori tutta la nostra solidarieta’ materiale, come abbiamo fatto sempre in questi dieci anni.
Vi terremo informati delle evoluzioni della situazione.
Un cordiale saluto
Gilberto Vlaic
Trieste, 1 febbraio 2010
In merito alla trasmissione di Anno Zero, andata in onda il 28 gennaio 2010, ci sentiamo di dover esprimere il nostro disaccordo per come sono stati trattati la Serbia e i lavoratori serbi, in particolare quelli della Zastava di Kragujevac, dove la Fiat sta spacciando per investimento una semplice operazione di facciata.
Attualmente la Fiat non ha speso un centesimo di investimento in Serbia ma ha solo costituito un fondo a suo nome che non è ancora stato toccato.
I fondi, finora, sono venuti dal solo governo serbo, mentre gli unici effetti di questo solo in apparenza filantropico interesse, è stato quello di veder licenziati in modo definitivo migliaia di lavoratori che della Zastava sono stati, per anni, i veri finanziatori, con il loro lavoro, soprattutto durante e dopo i bombardamenti del 1999 quando, in modo commovente, fra macerie e fuoriuscite di materiale tossico cercarono comunque di non abbandonare e di rimettere in sesto quello che era il loro luogo naturale di lavoro e di sostentamento per le proprie famiglie.
Vedere come alcune interviste abbiano fatto passare il messaggio che questi lavoratori serbi (che molti colleghi italiani hanno conosciuto e anche aiutato in questi terribili anni di dopoguerra), stanno di fatto togliendo il lavoro agli operai italiani, è inaccettabile.
La Fiat non va in Serbia a creare occupazione, ma a fare le stesse cose che sta facendo in Italia! E le conseguenze che anche i nostri lavoratori pagano, sono figlie del disastro di una politica estera che ha ridotto i paesi dell’est alla fame! Questo i nostri lavoratori dovrebbero saperlo da tempo. Le guerre si fanno anche per garantire i profitti del capitalismo e non è alimentando guerre fra poveri che si combatte il liberismo selvaggio dei nostri giorni.
Speriamo e contiamo, francamente, in un intervento chiarificatore di Santoro, che sappiamo molto sensibile al tema della guerra alla ex Jugoslavia.
Alessandro Di Meo (Un Ponte per...) - seguono numerore altre adesioni
Deutschland schiebt weiter Roma in das Kosovo ab
Benjamin Laufer 21.02.2010
Die Bundesregierung schlägt ernsthafte Bedenken gegen Abschiebungen in das Kosovo, wie sie etwa der Europarats-Menschenrechtskommissar Thomas Hammarberg geäußert hatte, in den Wind
In einem offenen Brief (1) wandte sich Europarats-Menschenrechtskommissar Thomas Hammarberg im vergangenen November an Kanzlerin Merkel mit der Bitte, von den Abschiebungen abzusehen. Jetzt hat die Bundesregierung geantwortet mit der klaren Botschaft: Wir schieben ab!
Hammarberg hatte Merkel im November auf die aus seiner Sicht unhaltbaren Zustände vor Allem für Roma im Kosovo hingewiesen. "Das Kosovo hat keine Infrastruktur, die eine eine nachhaltige Reintegration der Flüchtlinge erlaubt", schrieb der Menschenrechtskommissar, der selbst das Kosovo bereiste. Es sei offensichtlich nicht die richtige Zeit für Abschiebungen in das Land. Insbesondere Roma seien im Kosovo nach wie vor politischer Verfolgung ausgesetzt und müssten in Lagern leben, schrieb Hammarberg.
In der Antwort vom 26. Januar habe die Bundesregierung Hammarberg mitgeteilt, jährlich bis zu 2.500 Menschen in das Kosovo abschieben zu wollen, sagte Hendrik Lörges, Sprecher des Bundesinnenministeriums gegenüber Telepolis. Dabei solle auf "ein angemessenes Verhältnis der verschiedenen Ethnien geachtet werden", um die Fokussierung auf eine Ethnie zu vermeiden.
Im Jahr 2008 habe die Bundesregierung bereits 541 Personen in das Kosovo abgeschoben, darunter 76 Roma, so Lörges. Insgesamt rund 10.000 in Deutschland lebende Roma könnten in den nächsten Jahren in das Kosovo abgeschoben werden, schätzen Flüchtlingsorganisationen. Die Flüchtlinge waren vor zehn Jahren auf der Flucht vor dem Kosovokrieg nach Deutschland gekommen. Im vergangenen Jahr hatte die Bundesregierung mit dem Kosovo ein so genanntes "Rückübernahmeabkommen" geschlossen, das die Abschiebung aller Flüchtlinge in das Land vorsieht. Das Urteil Hammarbergs ignorieren die Deutschen Behörden dabei beharrlich. "Die Bundesregierung hat eine eigene Einschätzung der Sicherheitslage in Kosovo", sagte Innenministeriumssprecher Lörges. Demnach bestehe "keine unmittelbare Gefährdung nur aufgrund der Zugehörigkeit zu einer bestimmten Ethnie". Zu dieser Einschätzung sei die Regierung "unter Beiziehung von Berichten internationaler Organisationen" gelangt. Der Bericht der Menschenrechtsorganisation Pro Asyl (2) gehört offenkundig nicht zu denen, auf den sich die Bundesregierung beruft. Zwar heißt es auch dort, eine " jederzeitige und allgegenwärtige akute Gefährdung von Leib und Leben nur aufgrund der ethnischen Zugehörigkeit" sei pauschal nicht mehr festzustellen. Auszuschließen sei eine solche deshalb aber nicht: Statistiken der kosovarischen Polizei und auch internationaler Beobachter bildeten nur einen Teil der Realität ab. Die Betroffenen hätten kein Vertrauen zu der kosovarischen Polizei, Übergriffe würden nicht angezeigt, auch aus Angst, "das könnte die Sache noch schlimmer machen", so Pro Asyl. Zudem sei die Bereitschaft der Polizei, Anzeigen von Roma ernst zu nehmen und zu verfolgen, sehr gering ausgeprägt. "Aus diesen Gründen ist von einer erheblichen Dunkelziffer von Straftaten und rassistischen Übergriffen gegenüber Roma auszugehen, die eine Verfolgungsfurcht auch heute begründet. Keineswegs kann pauschal gesagt werden, die Angst von Rückkehrern entbehre heutzutage der Grundlage", heißt es weiter in dem Bericht. Die Innenminister des Bundes und der Länder forderte Pro Asyl deshalb bislang erfolglos dazu auf, aus den Berichten die Konsequenzen zu ziehen und die Abschiebungen zu stoppen. Weitere Argumente, die auch von Menschenrechtskommissar Hammarberg gegen die Abschiebungen ins Feld geführt wurden, werden von Deutschland gleich kategorisch abgewiesen. So seien "wirtschaftliche oder soziale Aspekte im Zielstaat nicht ausschlaggebend für die Frage der Rückführbarkeit einer Person", teilt Innenministeriumssprecher Lörges mit. Der "Vollzug von Rückführungen" richte sich nach dem Deutschen Aufenthaltsgesetz. Den Abgeschobenen drohen vor allem Obdachlosigkeit, Arbeitslosigkeit und Ausgrenzung Hammarberg selbst war erst Anfang Februar wieder im Kosovo, genauer in den bleiverseuchten Romacamps Cesmin Lug and Osterode in Nord-Kosovo. In den Camps leben hunderte Roma, auch solche, die gerade in das Kosovo abgeschoben wurden. Boden, Wasser und Luft seien verseucht, berichtet Hammarberg, und insbesondere Kinder ernsthaft erkrankt. "Ich rufe die europäischen Staaten dazu auf, die Abschiebungen zu stoppen, bis Kosovo adäquate Lebensbedingungen, Gesundheitsversorgung, Schulbildung, Sozialleistungen und Arbeitsplätze bieten kann", sagte Hammarberg. Neben Deutschland seien es hauptsächlich Österreich, Schweden und die Schweiz, die die Abschiebungen durchführten. Die Abschiebungen aus Deutschland in das Kosovo gehen unterdessen weiter. Cornelia Ernst, Europaparlamentarierin für die Linkspartei, hat aus Deutschland abgeschobene Roma im Kosovo besucht. "Das Hauptproblem für die abgeschobenen Roma stellt die Unterbringung und die Geltendmachung von Eigentumsrechten dar", schreibt sie in ihrem Bericht. Die Eigentumsverhältnisse seien oft unklar, drohende Obdachlosigkeit die Folge. Weitere Probleme seien "eine Arbeitslosenrate von 95 % unter den Angehörigen der Roma-Minderheit, fehlende Dokumente der Abgeschobenen, was dazu führt, dass sie ihr Eigentum nicht beanspruchen können und keinen Zugang zu den ohnehin schon sehr geringen sozialen Leistungen des Staates haben, die Isolierung der abgeschobenen Kinder in der Schule, da sie nur Deutsch sprechen und erst albanisch lernen müssen." Ernst berichtet von einem Gespräch mit der aus Deutschland abgeschobenen Familie Osman Osmanaj: Die Familie ist im August 2008 abgeschoben worden, nachdem sie elf Jahre in Böblingen in Deutschland gelebt hat. Wir sind schockiert als wir erfahren, dass der Vater 36 Jahre alt ist, denn er sieht mindestens 15 Jahre älter aus. Die Familie hat fünf Kinder, die kranke Mutter, die im Rollstuhl sitzt, wurde ebenfalls aus Deutschland abgeschoben. Osman wirkt regelrecht verzweifelt, sehr niedergeschlagen, er erzählt uns in einwandfreiem schwäbischem Dialekt, dass sie keinerlei finanzielle Unterstützung bekommen und buchstäblich, so drückte er sich aus, "von der Straße leben". Das Haus besteht aus zwei Zimmern, im "Wohnzimmer" stehen keine Möbel. Der Vater hat in Deutschland bei Daimler gearbeitet und sagt, er sei nie arbeitslos gewesen. Sie wohnen nun in Roma-Mahala und müssen für das Haus Miete bezahlen, denn dieses Haus ist ursprünglich für eine andere Familie gebaut worden. Die Familie ist in dieser Kommune nicht registriert, denn sie verfügen nicht über die dafür notwendigen Dokumente. In ihre alte Heimatgemeinde können sie nicht zurückkehren, dort sei es zu unsicher für sie. Deshalb möchte die Familie auch nicht, dass wir ein Foto von ihnen machen. Sie scheinen Angst zu haben, dass sie jemand findet. Die Mutter sagte: "Keine Fotos machen, das ist zu gefährlich für uns." Die Kinder gehen zur Schule, und langsam wird ihr albanisch besser. Osman erzählt uns, dass viele Abgeschobene gleich weitergezogen sind nach Serbien, dort sei die Lage stabiler und man könnte dort besser leben. Sie haben hier keine Kontakte zu anderen Roma, denn sie sind nicht aus dieser Gegend und die Roma-Gemeinschaft ist sehr in sich geschlossen. Bastian Wrede vom niedersächsischen Flüchtlingsrat berichtet von rassistischen Übergriffen auf Roma im Kosovo, sogar Berichte von Angriffen mit Molotowcocktails gebe es. "Die Roma leben im Kosovo noch immer extrem ausgegrenzt", sagte er. Die Wohnverhältnisse seien unzumutbar. "Teilweise sind das Barackensiedlungen, teilweise sehr, sehr arme Wohnverhältnisse in Dörfern, mit acht oder zehn Leuten in ein, zwei Zimmern." Es sei zynisch zu sagen, dass die Roma eine Chance hätten, sich dort eine Existenz aufzubauen, so Wrede. Die Situation der im Kosovo lebenden Roma sei ohnehin bereits schlimm, durch die Abschiebungen dorthin würde sie sich aber noch verschärfen. Die von der Abschiebung bedrohten Roma hätten teilweise Angst um ihr Leben, würden sie tatsächlich in das Kosovo abgeschoben werden. Mit Bezug auf die Verfolgung und Ermordung von Roma im Nationalsozialismus sagte Wrede, es sei die Frage, ob die Deutschen heute "wieder einfach wegsehen" wollten, wenn die Polizei nachts Wohnungen aufbreche und Menschen verschleppe. (1) http://romarights.files.wordpress.com/2009/12/comhr-merkel.pdf
(2) http://www.proasyl.de/fileadmin/fm-dam/q_PUBLIKATIONEN/Kosovo_Bericht_2009.pdf
Telepolis Artikel-URL: http://www.heise.de/tp/r4/artikel/32/32128/1.html
Il vero "Punto" della situazione alla "Zastava" Kragujevac, ricomprata dalla Fiat italiana. Ne parliamo con Rajka Veljovic, del sindacato "Samostalni" (per cause tecniche, l'intervista telefonica con la compagna non era stata trasmessa durante la scorsa trasmissione)
Prava "Tacka" situacije "Zastave" Kragujevac. Razgovaramo telefonski sa Rajkom Veljovic, iz sindikata "Samostalni".
Mobilitazione dei comunisti greci contro la Conferenza della Nato di Salonicco
di redazione (22/02/2010)
Il 19 febbraio, nella città greca di Salonicco si è svolta, per iniziativa della NATO, una Conferenza che ha riunito diplomatici e specialisti di diversi paesi, con il proposito di trarre un primo bilancio dei risultati dalla messa in pratica, nei paesi dell’Europa sud orientale, della nuova Concezione Strategica adottata dall’Alleanza Atlantica.
L’avvenimento ha suscitato la vibrata protesta del Partito Comunista di Grecia (KKE), che si è mobilitato per l’occasione, convocando una grande manifestazione (vedere le foto) che ha visto la partecipazione di moltissimi militanti, in particolare giovani. A dimostrazione che in Grecia il movimento pacifista e antimperialista continua a svilupparsi - grazie soprattutto alla tenace iniziativa dei comunisti che non hanno mai abbassato la guardia - con un vigore e un’incisività che non hanno riscontro in molti altri paesi europei.
I manifestanti hanno “invaso” la sede in cui si stava svolgendo il forum della NATO, interrompendone i lavori e costringendo i delegati ad ascoltare le ragioni dell’opposizione alle politiche militariste e aggressive attuate dal blocco militare imperialista. Nel corso della spettacolare azione, mentre venivano ripetutamente scanditi slogan che chiedevano lo scioglimento dell’alleanza militare occidentale, decine di giovani hanno innalzato fotografie dei crimini commessi nel 1999 dalla NATO nel corso dell’aggressione contro la Jugoslavia.
Fonte e Galleria fotografica:
http://inter.kke.gr/News/2010news/2010-02-nato-conference
http://picasaweb.google.com/cpg.kke/KKEProtestsNATOConferenceInGreece#
=== english ===
http://inter.kke.gr/News/2010news/2010-02-nato-conference
KKE protests NATO Conference in Greece
The Communist Party of Greece -KKE organized today (19-2-2010) a protest rally against a NATO conference on the New Strategic Concept which is held in Thessaloniki (is the 2nd biggest city of Greece.
Hundreds of people (see the attached photos) “invaded” in the conference’s place and expressed the Greek people’s opposition to the NATO plans that turn against the interests of the peoples in all over the world.
Young people were carrying photos of NATO’s crimes in Yugoslavia (during the war in 1999)
“NATO murders peoples, disband it now! -KKE” was the slogan on the banner which was at the head of the march. –
Below you can find some details about the NATO’s conference:
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NATO International Conference on the New Strategic Concept
19 February 2010,Thessaloniki, Greece
A Conference, organised under the auspices of NATO's Public Diplomacy Division in Thessaloniki- Grand Hotel Palace, GREECE, aims to draw important conclusions for the ongoing process on NATO’s new Strategic Concept.
This conference shall present, discuss, analyze and draw conclusions on NATO policies namely those that are also of importance to the countries of South-Eastern Europe. Concluding outcomes and proposals shall be forwarded to NATO. here you can see a number of national and regional events are being organised by Allied member and Partner states to support the process of developing NATO's new Strategic Concept: http://www.nato.int/strategic-concept/strategic-concept-nat-reg-events.html
International section of the CC of KKE