Informazione


Bologna 13 marzo 2010

ore 19,00 presso MODO INFOSHOP (via Mascarella 24/b e 26/a)

presentazione del libro di 
Slobodanka Ciric
LE CENERI E IL SOGNO

 

intervengono: 
Slobodanka Ciric, autrice del libro
Rosa d'Amico, storica dell'arte serba e balcanica
Andrea Martocchia, segretario del Coord. Naz. per la Jugoslavia - onlus, e autore della prefazione al libro
Sergio Manes, direttore editoriale de La Città del Sole
A seguire: 
reading dell'autrice, accompagnata alla chitarra da Nicola Napolitano


"... E io rimango qui, ad una fermata clandestina tra la realtà e il sogno, a far da contrabbandiera di scomode storie, esiliata dalla vecchia e decomposta pelle jugoslava, senza identità, in attesa di asilo in questa mia nuova pelle serba. Attendo, nuda e vulnerabile, nascosta sotto il manto della napoletanità, che finisca la mia tormentata metamorfosi in corso." 
Nel racconto autobiografico dell'autrice emerge il difficile e tormentato processo di identificazione che si svolge in una duplice direzione: da una parte l'affermazione, per sé e verso gli altri, della propria identità in un paese nuovo e in una nuova realtà, identità contestualizzata senza mai prescindere dalla centralità del fattore umano, dall'altra il rafforzamento dell'appartenenza ad un popolo, quello serbo, lacerato dagli orrori di un conflitto costruito scientificamente, la cui presenza storica, spirituale e culturale rivive nella dolcezza dei ricordi che le impediscono di tradire se stessa e nella memoria orgogliosa che le riaccende la speranza.
“Mi chiedo se ha senso ustionarmi così come faccio io, rovistare tra le ceneri ancora bollenti delle verità bruciate, se ha senso gridare a squarciagola, e sentire nient’altro che l’eco delle proprie parole che cadono nel vuoto dell’indifferenza. Ha senso questo esilio dato ad ogni buon senso?” 

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LE CENERI E IL SOGNO
Edizioni La Città del Sole,
Napoli 2009, 152 pagine,  € 10,00

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MODO INFOSHOP (Interno 4 Bologna)
via Mascarella 24/b e 26/a - 40126 Bologna - tel. 051/5871012
info@... - http:// www.modoinfoshop.com - http://twitter.com/modoinfoshop
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(english / francais / italiano)

Afghanistan e delinquenza politica

1) Albania, Montenegro and Kosovo as transits for drugs from Afghanistan

2) Clinton and Djukanovic: Montenegro in NATO... to provide soldiers for occupying Afghanistan

3) Monténégro : mercenaire en Afghanistan, un boulot qui rapporte gros

4) Il governo olandese salta sull'Afghanistan. I senatori italiani votano il rifinanziamento, ma Gino Strada accusa: i parlamentari italiani sono dei 'delinquenti politici' (di Marco Santopadre)


Vedi anche:
AFGHANISTAN, ITALIA IN GUERRA. GINO STRADA: "SONO DEI DELINQUENTI POLITICI"
Gino Strada: i parlamentari che hanno votato il rifinanziamento della missione sono dei «delinquenti politici»
Afghanistan, italiani brava gente. Di Tomaso Di Francesco
Una missione incostituzionale. Di Enrico Piovesana


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http://www.makfax.com.mk/_home/home;jsessionid=B1C534F8567CEE92FCC395DA6295DE20#_tools/article/100645/view

Makfax - March 2, 2010

USA: Albania is a drug transit country 

Tirana: Albania is a transit country for illegal drugs from Afghanistan and other countries in Central Asia, the US State Department said in its annual report on international strategy against drugs.
Media in Tirana pointed out that Albania serves as a transit country of heroin from Afghanistan and other countries in Central Asia to European countries.
In the past, heroin was transferred from Albania to Kosovo and Montenegro and continues its road to other European countries.
....
The USA said that besides all efforts made by the Albanian government in the fight against drug-trafficking this business is still present. 



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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hfJbqZvxYgj_ihyFY36Gn_D4aWbg

Agence France-Presse - January 20, 2010

US backs Montenegro's bid to join NATO

WASHINGTON: US Secretary of State Hillary Clinton on Wednesday threw US support behind Montenegro's bid to join NATO as the Balkan country pursues political reforms.
The chief US diplomat "pledged the United States' support for Montenegro becoming an integral part of the Euro-Atlantic community" as she stood next to visiting Montenegrin Prime Minister Milo Djukanovic.
"I offered the support of the United States as Montenegro makes some of the reforms in the rule of law area that both NATO and the European Union are looking to see," Clinton told reporters in Washington.
She congratulated Montenegro for its admission last month to NATO's Membership Action Plan, a precursor to full membership, and thanked the premier for his government's commitment to sending infantry troops to the NATO-led force in Afghanistan.
Clinton said she hoped to take the prime minister up on his invitation to visit Montenegro at a future date.
Djukanovic said: "I would like to announce with confidence that Montenegro will be the next state to become a new member of NATO" while voicing his government's intention to enhance the rule of law.
"We stand committed to doing this in order to improve the quality of life of our citizens and achieve our European and Euro-Atlantic goals ... as early, as soon as possible," he said through an interpreter.
"I would like to reiterate on this occasion too that Montenegro is and will remain a responsible and reliable partner to the US and EU in dealing with the still outstanding issues in the Balkans," he said.
"And we will also work closely with our partners in other places beyond our region, starting with Afghanistan," he added.


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Vijesti

Monténégro : mercenaire en Afghanistan, un boulot qui rapporte gros


Traduit par Jasna Andjelic

Publié dans la presse : 18 janvier 2010
Mise en ligne : dimanche 28 février 2010

Début mars, le Monténégro va envoyer un contingent d’une trentaine de soldats en Afghanistan dans le cadre de la mission de paix que mène l’Otan depuis 2001. Mais depuis quelques mois déjà, des mercenaires monténégrins partent vers Kaboul et Kandahar assurer la sécurité d’infrastructures privées. C’est un homme d’affaires basé à Budva qui recrute ces hommes pour le compte d’une société russe. Leur principale motivation : l’argent.

Par Biljana BATIZIĆ

Le départ des premiers soldats monténégrins en mission pour l’Afghanistan rejoindre les forces de l’Otan ne devrait pas tarder. Cependant, un groupe de Monténégrins spécialement formés est déjà engagé sur place dans le cadre des différentes missions civiles et militaires.

Le nombre précis des mercenaires Monténégrins engagés dans les missions militaires n’est pas connu, mais il est estimé à une trentaine personnes.

Recrutés par un homme d’affaires de Budva

Le premier contingent de mercenaires, composé d’anciens membres des forces de police spéciale ou combattants dans les guerres de Croatie, de Bosnie-Herzégovine ou du Kosovo, est déjà associé à des bases militaires en Afghanistan. « La mission de la mort » était attrayante en raison des promesses de gagner entre 3 et 8.000 euros par mois de service, en fonction de la tâche à remplir et du poste à pouvoir.

Un homme d’affaires de Budva, ancien membre de l’unité spéciale de la police monténégrine, est devenu représentant d’une agence spécialisée russe qui recrute les hommes bien entraînés pour les missions dans les provinces afghanes. Il s’occupe du recrutement au Monténégro, en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Serbie.

« Plusieurs de nos gars sont déjà en Afghanistan. Ils y sont engagés à titre individuel et travailleront pour les salaires mensuels qui peuvent aller jusqu’à 9.000 dollars, avec toutes les assurances prévues pour des missions aussi dangereuses. Certains contrats contiennent des clauses qui prévoient des remboursements pour les familles de 30.000 dollars en cas de blessure et de 100.000 dollars en cas de décès », raconte l’ancien membre de l’Agence de sécurité nationale, qui a déjà quelques expériences de missions similaires.

Des Monténégrins, recrutés par cet homme d’affaires, ont rejoint un bataillon britannique situé dans les environs de Kaboul. D’autres, mieux rémunérés, ont été envoyés dans les bases militaires situées dans les montagnes de la province de Kandahar, la région la plus dangereuse d’Afghanistan, presque entièrement encerclée par les Talibans. Les bases militaires de Kandahar sont constamment prises pour cibles par les Talibans et la communication de ces unités avec le reste des troupes est souvent coupée.

Les missions à Kaboul, bien plus calmes que celles de Kandahar, où des soldats et mercenaires étrangers meurent chaque jour, font également des victimes.

Des mercenaires chargés de la sécurité d’un camp civil près de Kaboul

Certains Monténégrins sont actuellement engagés en Afghanistan dans des activités de surveillance d’un petit camp civil près de Kaboul. Une quinzaine d’employés d’une agence de sécurité de Podgorica assurent depuis décembre 2009 la sécurité du camp fondé par une entreprise originaire d’un puissant pays voisin.

Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont communiqué à Vijesti qu’ils disposaient des données sur une agence de sécurité monténégrine qui dispose d’arrangement légaux concernant la surveillance des base militaires en Afghanistan.

« C’est une affaire légale, ce genre d’activité est autorisé », a-t-on expliqué à Vijesti.

Le camp civil surveillé par les Monténégrins comprend des hôtels, des restaurants, des cafés, des clubs, des salles de gym, des piscines, des terrains de sport fréquentés par les militaires des bases situées à Kaboul et dans ses environs. Les soldats et les membres des autres missions viennent dans le camp pour se divertir et se reposer et ils y dépensent une partie de l’argent gagné dans les missions.

Avant l’arrivé du groupe de Podgorica, ce camp civil a été surveillé par les Gourkha, des soldats népalais, membres de l’unité d’élite d’armée britannique. Ils ont été remplacés car la société qui a fondé ce camp n’était pas satisfaite de leur travail.

Des hommes sains, de corps comme d’esprit, et bien entraînés

Avant de partir en Afghanistan, les candidats devaient passer des tests médicaux, psychologiques et d’endurance physique, sans égard à leur expérience précédents dans la police ou en situation de guerre. Les candidats pour les missions en Afghanistan sont le plus souvent recrutés parmi les anciens membres des unités spéciales de police ou de l’armée, ou de services de sécurité. Si un grand nombre de candidats étaient intéressés, seuls les mieux entraînés ont pu partir.

« Lors du recrutement, nous avons tenu compte de leurs capacités psychiques. La participation précédente dans les guerres, la capacité de vivre séparé de son milieu habituel et une forte personnalité ont été particulièrement importants » explique l’interlocuteur de Vijesti, connaisseur de la procédure de recrutement pour les bases en Afghanistan.

Les futurs mercenaires ont suivi une formation d’un mois qui comprenait la préparation pour les conditions de vie difficiles dans un pays de l’Asie du Sud-est. Hormis cette formation militaire ils ont passé des tests médicaux et ils se sont fait vacciner contre les dizaines de maladies présentes en Afghanistan. Des examens médicaux détaillés étaient nécessaires à cause du climat très rude de ce pays de montagnes et de déserts.

Un défi pour le Monténégro : suppléer les forces de l’Otan

La capitale afghane, et ses 2 à 4 millions d’habitants (le nombre exact est inconnu), est menacée par un danger triple : les tirs d’obus des Talibans installés sur les montagnes voisines, les attentats kamikazes et les attaques des étrangers, soldats ou journalistes, par une population pauvre, affamée ou en colère.

« Une fois arrivé en Afghanistan, il est impossible de fuir et de se cacher », racontent les journalistes qui ont travaillé dans ce pays dans la dernière décennie. La ville de Kaboul est gardée des trois côtés, respectivement par les forces militaires américaines, les soldats britanniques, et les troupes de l’Otan.

Début mars 2010, le Monténégro aura à relever un défi important : le départ du premier contingent de nos soldats en mission de paix de l’ISAF en Afghanistan. 31 militaires devront faire leur service dans la base Pol-e-Khomri dans la région Nord.

L’argent, le nerf de la guerre

Tout tourne autour de l’argent. Les anciens membres des unités militaires ou policières d’élite du Monténégro, de Serbie, de Croatie et de Slovénie ont décidé de partir en Afghanistan pour des raisons financières. Dans les mois qui viennent, ils vont valoriser leur expérience de guerre, leurs recommandations et leurs capacités physiques et psychiques.

Comme il a été convenu, toutes les personnes parties dans les bases militaires en Afghanistan par l’intermédiaire de l’homme d’affaire de Budva toucheront entre 3et 8.000 euros par mois.

Le montant de la rémunération des agents de sécurités de Podgorica qui surveillent le camp civil près de Kaboul est équivalent. Leurs per diem et salaires mensuels varient en fonction de l’importance de la fonction exercée dans le système de sécurité du camp.


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Il governo olandese salta sull'Afghanistan. I senatori italiani votano il rifinanziamento, ma Gino Strada accusa: i parlamentari italiani sono dei 'delinquenti politici'

di Marco Santopadre*

I parlamentari italiani sono 'delinquenti politici' perché si apprestano a rinnovare una missione militare all'Estero contraria alla Costituzione: questo ha detto in sostanza Gino Strada ai microfoni di CNRmedia, alla vigilia del voto di domani al Senato che riconfermerà la missione italiana in Afghanistan.

"Vivo questo voto con l'animo disgustato da questa classe politica, che definisco di delinquenti politici. Perché quando una classe politica, la stragrande maggioranza del parlamento, vota contro la Costituzione del proprio Paese, delinque di fatto contro la propria Costituzione, quindi il termine è appropriato". "Oltre questo c'è lo sdegno per chi non vuol vedere la strage di civili che sta avvenendo in questi giorni, proprio in queste ore, dove si stanno compiendo crimini di guerra inauditi", ha aggiunto Strada. "Non solo si massacrano civili ma si impedisce che i feriti vengano evacuati negli ospedali. Di questo, ovviamente, abbiamo numerose testimonianze, da parte dei pochi che sono riusciti a superare i cordoni che le forze di occupazione hanno disposto intorno ai luoghi dei bombardamenti. Chiediamo, ancora una volta, con forza, che si apra un corridoio umanitario per la popolazione di Marjah", ha detto Strada.

"Sull'Afghanistan continuano a dire agli italiani bugie clamorose, palle gigantesche - ha concluso Strada - l'unica cosa da fare è smettere di sostenere questa classe politica. Io, personalmente, mi rifiuto di andare a votare. Lo farò quando ci saranno politici degni di questo nome". "I nostri politici non sanno niente dei talebani - ha attaccato Strada - non sanno di cosa parlano, non saprebbero nemmeno indicare l'Afghanistan su una cartina muta", ha detto Strada. "Purtroppo, questa è la gente che prende decisioni costano la vita a tanti afgani. E che costa una quantità di soldi impressionanti agli italiani". 

"Al Ministro chiedo – aggiunge Strada - cosa sono i nostri, aerei da turismo? Cosa fanno, portano in giro i turisti a vedere i bombardamenti? Cosa ci fanno gli aerei militari in zone dove si sta bombardano? Sono affermazioni ridicole. Piuttosto possiamo indicare alcuni dei pericolosi terroristi feriti dalle operazioni militari nella zona di Marjah. Feriti, perché i morti non li vediamo. Un ragazzo di 10 anni di nome Fasel, una bambina di 12 di nome Rojah che stava prendendo acqua al pozzo e si è presa una pallottola in un fianco, Said, di 7 anni, con una pallottola nel torace, un bambino di 9 anni di nome Akter che stava guardando dalla finestra quando gli hanno sparato in testa: questi sono i talebani", ha concluso Strada.

Le durissime dichiarazioni del leader di Emergency giungono a poche ore dall'ammissione da parte della Nato della responsabilità nella strage compiuta ieri in Afghanistan. I comandi militari 'alleati' e il generale McChrystal si presentano davanti alle telecamere con il volto contrito, presentando le proprie scuse per quello che definiscono un 'tragico errore'. E tutto finisce qui. Ma di errori come quello che ieri ha ammazzato 27 persone nel dipartimento di Daykundi la Nato nel paese occupato ne ha compiuti di innumerevoli, tanto che i raid aerei delle forze militari occidentali sono ''la principale causa di vittime civili attribuite alle forze pro-governative (afgane e internazionali)'', ha scritto l'Onu nel suo ultimo rapporto del 2009.

Solo considerando gli ultimi quattro anni, sono state centinaia le vittime civili dei bombardamenti aerei in Afghanistan. Ecco alcune delle stragi più efferate: 22 maggio 2006 - Una Ong afgana parla di 37 civili morti durante un raid aereo nella provincia di Kandahar. Per le autorità afgane il bilancio e' di 80 talebani e 16 civili uccisi. - 24 ottobre 2006, l'Isaf ammette la morte di una dozzina di civili fra le 70 vittime degli attacchi aerei nella provincia di Kandahar, ma gli abitanti parlano di 60 civili morti. 27-29 aprile del 2007: le autorità locali e l'Onu contano più di 50 morti civili nella provincia di Herat mentre la cosiddetta coalizione parla di 136 talebani uccisi. 29 giugno 2007: nella provincia di Helmand muoiono, secondo le autorità locali, 65 civili in raid aerei. 6 agosto 2008: bombe su un banchetto nuziale nella provincia di Nangarhar, per le autorità afgane le vittime civili sono 47, in maggioranza donne e bambini. 22 agosto 2008: colpita la zona di Farah, per le autorità afgane e l'Onu le vittime civili sarebbero 90, fra cui una cinquantina di bambini. 3 novembre sempre del 2008: bombe Usa su una festa di matrimonio nella provincia di Kandahar: muoiono 37 civili. 4-5 maggio del 2009: decine di civili muoiono nella provincia di Farah sotto i bombardamenti statunitensi, 97 i civili uccisi secondo una commissione d'inchiesta indipendente, 140 per il governo afgano, e solo ''dai 20 ai 30'' per gli americani. 4 settembre 2009: un raid aereo della Nato a Kunduz, ordinato dal colonnello tedesco Georg Klein, costa la vita a 142 persone, tra 30 o 40 civili che cercavano di approvvigionarsi di benzina distribuita dai talebani ai bordi di una strada.

Intanto uno scontro tra i partiti sulla scelta di mantenere o ritirare i soldati dall'Afghanistan ha causato nei giorni scorsi la caduta del governo olandese. La regina Beatrice di Olanda dovrà decidere presto sulle dimissioni del premier olandese, il cristiano-liberale Jan Peter Balkenende, con la probabile convocazione di elezioni anticipate per maggio o giugno. Ma intanto lo stesso Balkenende ha ammesso che la missione militare in Afghanistan potrebbe finire ad agosto, come preventivato, dopo l'opposizione degli alleati laburisti a mantenere una presenza finalizzata "all'addestramento delle truppe afgane" fino al 2011. Balkenende voleva estendere l'impegno delle truppe olandesi in Afghanistan nell'ambito della missione Nato oltre il termine previsto per agosto, ma il Partito laburista del vicepremier Wouter Bos si è opposto causando così lo scioglimento dell'esecutivo. Una mossa coraggiosa quella dei laburisti che i sondaggi di opinione ritengono in sintonia col sentimento popolare nel paese: nel primo sondaggio realizzato sabato dopo la caduta del governo, infatti, i laburisti guadagnano quattro seggi e arrivano a 19, mentre i liberal-cristiani di Balkenende ne perdono uno scendendo a 26. Gli osservatori indicano per ora che un governo di minoranza formato dai soli cristiano-democratici e dalla piccola formazione cristiana Cu, dopo l'uscita dei laburisti Pvda, potrebbe continuare a gestire gli affari correnti fino all'indizione di elezioni politiche per maggio. Il ritiro dell'Olanda dall'Afghanistan non è solo simbolico, visto che il piccolo paese mantiene attualmente ben 1880 militari nel paese occupato, 1250 dei quali di stanza nella provincia di Uruzgan, proprio quella dove è avvenuta la strage di ieri e dove gli eserciti invasori sono in particolare difficoltà per la resistenza dei talebani all'offensiva della NATO. Un altro sondaggio, realizzato su un campione di 12 mila telespettatori dal programma SenVandaag, evidenzia che il 62% della popolazione giudica la caduta del governo un fatto positivo, con il 37% degli intervistati che dà la colpa della crisi ai liberal-cristiani.

Tornando all'Italia, i deputati e i senatori di forze politiche ben più radicali (almeno a parole) dei socialdemocratici olandesi, quando PdCI, Verdi, Rifondazione e Sinistra DS ne ebbero la possibilità, subordinarono il loro voto contro la missione militare in Afghanistan alla stabilità del governo Prodi, permettendo così alla maggioranza di centrosinistra di continuare la propria complicità con le strategie della Nato in Asia. Ed ora nel nostro paese impazza la polemica dopo la strage di ieri e dopo le assurde dichiarazioni del Ministro La Russa in vista del voto al Senato sull'ennesimo e costosissimo rifinanziamento della missione a Kabul. Maggioranza ed opposizione, senza distinzioni, sembrano compatte e martedì al Senato non ci dovrebbero essere sorprese nel voto per il rifinanziamento, già approvato in sordina alla Camera nelle scorse settimane. Ma sembrano crescere i dubbi sulla costituzionalità del 'nostro' intervento militare e sui costi che lievitano di anno in anno.

Per i primi sei mesi del 2010 vengono infatti stanziati 308 milioni di euro (pari ad oltre 51 milioni al mese contro i 45 spesi nel 2009), con una spesa destinata a lievitare nel secondo semestre visto che non copre il previsto invio di 700-1.000 nuovi soldati italiani sul fronte afgano. Diversi parlamentari e addirittura alcuni ambienti militari puntano il dito su quella che ritengono una violazione dell'articolo 11 della nostra Costituzione, di fronte a quella che considerano una missione di natura bellica, in particolare dopo il lancio dell'Operazione Mushtarak, l'offensiva condotta contro la resistenza talebana nella zona di Helmand. Un'interrogazione in questo senso è stata presentata nei giorni scorsi da Maurizio Turco, deputato radicale eletto nelle file del Pd, il quale ha spiegato a Peacereporter di averla presentata ''in seguito alle dichiarazioni del ministro La Russa sulla partecipazione dei comandi italiani all'operazione Mushtarak e sullo scopo di questa offensiva condotta dalle forze Isaf. Non abbiamo avuto risposta''. Reazioni critiche anche da parte di alcuni militari, come l'ex maresciallo dell'Aeronautica militare Luca Comellini, oggi segretario del Partito per la tutela dei diritti dei militari (Pdm).

''Nelle sue dichiarazioni pubbliche sulla missione militare italiana in Afghanistan - ha detto Comellini a Peacereporter - il ministro della Difesa, pur non usando mai la parola 'guerra', fa regolarmente ricorso a una terminologia prettamente bellica: 'battaglie', 'combattimenti', 'nemici eliminati', occupazione del territorio''. Secondo Comellini, é evidente che ''questa non è più una missione di pace'' e nelle forze armate il malcontento si farebbe via via più diffuso. Anche per il generale in pensione Fabio Mini, interpellato dall'agenzia Misna, "non dovremmo essere in Afghanistan'', perché ''formalmente, sulla carta, lo scopo della missione Isaf autorizzata dalle Nazioni Unite rimane il sostegno al governo afgano. Ma di fatto la natura della missione é mutata nel tempo, diventando un'operazione di controinsurrezione, nella quale noi italiani siamo pienamente coinvolti''. Peacereporter ripercorre la progressione annuale del costo di questa guerra per le casse del nostro paese: 70 milioni di euro nel 2002, 68 milioni nel 2003, 109 milioni nel 2004, 204 milioni nel 2005, 279 milioni nel 2006, 336 milioni nel 2007, 349 milioni nel 2008, 540 milioni nel 2009, per mantenere operativi 3.300 soldati, 750 mezzi terrestri (tra carri armati, blindati, camion e ruspe) e 30 velivoli (4 caccia-bombardieri, 8 elicotteri da attacco, 4 da sostegno al combattimento, 10 da trasporto truppe e 4 droni).

Anche alla luce di questi costi e del carattere sempre più violento dell'offensiva della Nato in Afghanistan il direttore di Peacereporter Maso Notarianni ha indirizzato oggi una lettera aperta ai senatori italiani. ''E' dal profondo del cuore che vi scrivo queste righe. Vorrei - dice Notarianni - che le leggeste mettendo per un momento da parte i formalismi della legge che vi apprestate a votare, del decreto che vi apprestate a convertire, e aprendo il vostro cuore a quell'umanità che una carica istituzionale importante come la vostra deve sempre rappresentare. Sappiamo tutti che la missione militare italiana in Afghanistan è sempre meno chiara: sempre più confondibili sono infatti Enduring Freedom e la missione Isaf. Lo stesso nostro ministro della Difesa ha testualmente dichiarato che 'gli insorti si sottraggono al confronto e cercano di assorbire l'azione militare del contingente Isaf, che non incontra grandi resistenze se non sporadiche' e che 'non c'e' alcun italiano tra i soldati impegnati sul territorio, naturalmente qualcuno c'e' nella linea di comando a Kabul'. Chiarendo definitivamente che il contingente Isaf sta effettivamente svolgendo operazioni di guerra volte ad occupare un territorio straniero e che militari italiani sono comunque coinvolti in un'operazione che nulla a che vedere con stabilizzazione o ricostruzione''. PeaceReporter ha chiesto ai senatori di ''leggere le storie pubblicate dal giornale. Sono storie di guerra, sono le storie di Fazel, di Gulalay, di Ali', di Kuhudainazar, di Aktel, di Roja, di Said, le cui vite abbiamo contribuito a segnare per sempre. Conosco bene l'Afghanistan e conosco bene questo conflitto e vi dico: i finanziamenti che vi apprestate a votare serviranno ad armare i nostri soldati. E i nostri soldati è con questi 'nemici' che dovranno combattere''.

* Radio Città Aperta



(english / italiano)


LA DISFATTA DELLE ATTIVITA' DI  "LOBBYING" DEL GOVERNO SERBO A WASHINGTON


Dopo molti anni di sostegno alle politiche anti-jugoslave ed anti-Milosevic del governo USA, e dopo la "vittoria" ottenuta con il golpe dell'ottobre 2000, la comunità serba emigrata negli Stati Uniti - egemonizzata dalle tendenze conservatrici e monarchiche ereditate dei cetnizi emigrati alla fine della II Guerra Mondiale - si trova oggi in mano solamente un pugno di mosche.
Lo dimostra la questione kosovara, sulla quale gli USA hanno continuato fino ad oggi a mantenere la loro linea profondamente ostile ai serbi.
Cosicchè, dal 2006 il governo delle Serbia ha cominciato ad usare i tipici strumenti di "lobbying" praticati negli USA per modificare l'atteggiamento della politica su alcune questioni, incaricando alcune società specializzate (un po' come la Croazia e la Bosnia facevano attraverso la "Ruder&Finn"). Sono stati spesi un sacco di soldi per niente: anzi, almeno in un caso pare che sia stata presa una cantonata clamorosa, usando una agenzia di lobbying (Advanced Practical Solutions) tra i cui collaboratori risulta uno schipetaro (Shqipe Osmani) sostenitore di noti nemici dei serbi, come Hillary Clinton...


 

The Debacle of Serbia's "Lobbying" in Washington

By James G. Jatras
Friday, 26 Feb 2010

The lobbying contract between the Government of Serbia and Milan Petrovic's firm appears still to be in force, but it is hard to be sure since there are no discernable activities being performed. And of course that is the real scandal, in which the “yellow” press organs obsessed with my work for Bishop Artemije seem to take no interest. 


   Since the suspension of Bishop Artemije of Ras and Prizren from administration of his Eparchy, efforts have been made by some to use my role as a lobbyist in Washington on his behalf as a weapon in the campaign against him. I already have addressed elsewhere the questions, first raised last week by Blic (parroting an Albanian-American source), about the source of the funds used for lobbying in the U.S. and whether their use for that purpose was legitimate application of the ruling Bishop’s discretion. 
   But the more damaging thing about these attacks is the notion that lobbying for Serbia’s right to keep Kosovo was somehow a “waste” of money, and that there were no results from it. This is more than a belittlement of the efforts that were expended by my firm and those working with us. It is, rather, a suggestion that it is immoral and futile for Serbia to struggle for her interests by lobbying to change US policy. 
   When we started in the spring of 2006 we were the only professional (as opposed to volunteer) activity lobbying on behalf of the Serbian cause. Our activities, through a US nonprofit organization we created, the American Council for Kosovo, were not confined to narrowly focused lobbying in the form of quiet meetings with American officials and Congressmen. More importantly, we knew we had to change the terms of debate on Kosovo, from a place where the noble West saved innocent Albanian Muslims from evil Serbs, to a place where the criminal, terrorist UÇK was committing genocide of Christian Serbs. Most of our activities in the U.S. and elsewhere (Britain, Germany, Israel, India, Italy, the EU, Russia, etc.), often 
in cooperation with The Lord Byron Foundation and with the support of other volunteers, were focused on public opinion. We forced people to look at "the other side" of the Kosovo story, to the outraged howls of the Albanian lobby that we were trying to "hijack" US policy.  While we were not able to overturn an American policy misinformed by decades of Albanian (and Croatian) anti-Serb propaganda, I believe were successful in helping to delay Washington’s final push for almost two years, giving Serbia a chance to fight back.  Our contract, only a part of which was ever paid, was for $100,000 per month, including (about 40% of the total) cost of advertising, conferences, travel, and other expenses.
   In evaluating our degree of success, it might be useful to make a couple of comparisons.  A few months after we began our effort under the direction of Vladika Artemije, the Serbian government (under Prime Minister Kostunica) hired another firm, Barbour Griffith and Rodgers, to lobby officially on its behalf.  That contract was for $60,000 per month, plus costs. As far as has been publicly disclosed, they were not specifically tasked with lobbying on Kosovo, but such concentration can be inferred. Their activities were entirely closed-door meetings, and they did no public activities to make Serbia’s case. They were dropped soon after the UDI in February 2008.
   In the summer of 2009, Belgrade (the current government) hired another firm, Chicago-based Advanced Practical Solutions, for $85,000 per month, plus most costs. As a professional lobbyist, I don’t generally like to throw rocks at a competitor, but APS seems an odd choice. They have no active website and apparently not even a Washington office. APS’s President, Mr. Milan Petrovic, is known mostly as a top fundraiser for former Illinois governor Rod Blagojevich. According to press reports, when "Blago" was governor APS did a nice little business steering state contracts to its clients, mainly in the healthcare field. The operation fell apart with the Antoin "Tony" Rezko bribery conviction, Blagojevich’s resignation, and Petrovic's withdrawal from the Indiana bar to avoid imminent expulsion. Maybe APS was hired by the Tadic government because it’s a "Serbian firm," although that in itself means nothing. But an online search of US political campaign records finds several contributions to candidates (all Democrats: Blagojevich, John Kerry, Hillary Clinton, Barack Obama) by an APS employee named Shqipe Osmani, which doesn’t sound Serbian. 
   The APS contract appears still to be in force, but it’s hard to be sure since there are no discernable activities being performed.  And of course that's the real scandal, in which the “yellow” press organs obsessed with my work for Bishop Artemije seem to take no interest. I wonder why.
   I’m sure these figures for lobbying activities in the US must seem astronomical to readers in Serbia, where people are struggling to scrape by. The sad fact is, this is the kind of money it takes to array a battery of experienced media and lobbying professionals, usually with experience as government officials, Congressmen, Senators, and (like me) Congressional staff. These are people who have the access to make a foreign country’s - or politician’s, or political party’s - case heard in Washington’s corridors of power.  
   Many countries a lot poorer than Serbia have made the decision it’s an investment they need to make, if only for self-protection. It is a choice Bishop Artemije, to his credit, made when no one else on the Serbian side was willing to step forward. And now there are those who seek to punish him for it, and punish Serbia too. Thats not just a crime, it's a blunder.

NB: An edited version of Mr. Jatras's piece will be published next week by the Serbian-language newspaper 'Vesti' http://www.vesti- online.com



CILIEGINA SULLE CILIEGINE - VIŠNJICA NAD VIŠNJICOM

Abbiamo clamorosamente sbagliato la numerazione delle ultime 16 ciliegine... Di seguito riportiamo la numerazione corretta:

Visnjica broj 783bis - 31 ottobre 2009 --> Visnjica broj 803bis
Visnjica broj 783ter - 02 novembre 2009 --> Visnjica broj 803ter



L'Occidente ha dimenticato il caso 
dei serbi della Krajina

IL GOVERNO IN ESILIO DELLA REPUBBLICA DELLA KRAJINA SERBA 
11,080 Zemun, Magistratski trg 3 tel. 3077-028, vladarsk @ gmail.com, Numero: 2001/09 - 16. 10. 2009.

Traduzione di Alessandro Lattanzio


Il governo della Repubblica Serba di Krajina in esilio è onorato di dare il benvenuto ai rappresentanti diplomatici e consolari della Repubblica di Serbia e ricordare loro le 38 note - con i fatti, che menzogne sono state diffuse nei paesi dell'Europa occidentale e negli Stati Uniti circa i serbi e i loro territori. 
Il governo della Krajina sta ricordando ai rappresentanti diplomatici consolari [Serbia] i dibattiti più recenti riguardanti le relazioni tra i popoli della Bosnia ed Erzegovina. I popoli che costituiscono la Bosnia-Erzegovina hanno suggerito che il loro Stato deve essere organizzato in modo tale che tutti e tre i popoli, restino uguali sotto ogni aspetto. 
Questo punto di vista è conforme alle norme e al diritto internazionali. La Repubblica di Croazia, all'interno della Jugoslavia, era l’unione dei croati e dei serbi che vivevano in essa. Ciò significa che la Croazia è uno Stato bi-nazionale [proprio come il Belgio] e la situazione in Croazia era meno complesso di quella in Bosnia-Erzegovina, uno Stato di tre popoli. Nel caso del diritto alla statualità dei serbi nella vecchia Croazia, la comunità internazionale ha violato il diritto internazionale, perché ha permesso alla comunità etnica croata di: 
1. Convertire il popolo serbo costituzionale in una minoranza nazionale; 
2. Espellere l'80% dei serbi della Krajina [tra 500.000 e 800.000], che sono fuggiti in Serbia, in Bosnia-Erzegovina e all'estero; 
3. Occupare il territorio del popolo serbo, la Repubblica Serba di Krajina [una zona protetta delle Nazioni Unite] e sequestrare i beni dei serbi espulsi; 
4. Espellere i Serbi da Zagabria e da altre cittadine e città croate, dove i serbi non hanno organizzato alcuna dimostrazione e nessun scontro militare vi ha avuto luogo. 
Il governo della Krajina chiede ai rappresentanti diplomatici consolari, di sollecitare le istituzioni ad affrontare il tema dell’obbligo della Croazia a ripristinare diritto alla statualità dei serbi dinanzi alle Nazioni Unite. I serbi hanno goduto del diritto alla statualità in Ungheria fina dal 1471, in Austria dal 1630, nel Regno di Jugoslavia dal 1918 e nella Jugoslavia comunista dal 1945. I Serbi non possono avere pace e stabilità nella ex Jugoslavia, se non recuperano il loro violato diritto alla statualità. La campagna terroristica contro i serbi è iniziata con l'eliminazione del diritto alla statualità dei serbi dalla costituzione della Croazia nel 1990, una politica che ha portato all'espulsione dell’80% dei serbi dalla Croazia e dalla Krajina, le cui proprietà collettive e private sono state poi sequestrate. 
Il governo della Repubblica Serba di Krajina sta approfittando di questa occasione per dimostrare il suo rispetto verso l'alta rappresentanza diplomatica consolare nella Repubblica di Serbia.

I rappresentanti diplomatico-consolari, BELGRADO



CESPI - Centro Studi Problemi Internazionali
Biblioteca Civica "Pietro L. Cadioli"
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia – onlus
Città di Sesto San Giovanni

3 marzo 2010 ore 21
SPAZIO CONTEMPORANEO "C. Talamucci"
Villa Visconti d'Aragona, Via Dante 6 – Sesto San Giovanni (MI)

Lingue e confini: la guerra infinita?

Giovanni Bianchi, presidente CESPI
Ljiljana Banjanin, ricercatrice di Lingua e Letteratura serbocroata
Valentina Sileo, esperta di linguaggi giovanili dell'area dei Balcani

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Sia durante il Regno di Jugoslavia sia durante la Repubblica Federale (SFRJ) la lingua comune dell'area serbo-croata (attuali Serbia, Croazia, Bosnia-Erzegovina e Montenegro) era indicata ufficialmente come serbocroato. La variante "centrale" adottata corrisponde alla parlata bosniaco-erzegovese, rispetto alla quale le altre varianti si possono considerare dialetti. Tale definizione era frutto di un lungo processo, segnato dalle storiche discussioni tra linguisti, letterati, intellettuali - basti pensare a figure come Dositej Obradović, Ljudevit Gaj, Vuk Karadzić - e dall'accordo di Vienna nel 1850. Il percorso non era stato troppo dissimile da quello seguito per la lingua italiana (si pensi al Manzoni ed alla scelta della variante toscana).

Ma se il serbo-croato sia una sola, o siano due, o più lingue, è rimasta questione fino ad oggi controversa.
"La lingua può considerarsi come sistema o come standard. Nel primo caso, è ovvio per i linguisti, che il il bosniaco, il croato, il serbo e il montenegrino, sono parte di una stessa lingua, perchè sono identiche dal punto di vista linguistico, genetico e strutturale; per ogni persona di normale buon senso il fatto stesso che la intercomprensione sia completa, fa sì che la lingua sia la stessa. Tuttavia la lingua è anche standard, e questo, come si sa da molti anni, presuppone un accordo sociale sulle regole, le norme linguistiche per una determinata società: si tratta ovviamente di un'idea socio-politica della lingua, e infatti è noto a tutti che il passaggio dal considerare una parlata lingua o dialetto è un fatto principalmente politico" (Banjanin 2008).

In seguito alla frammentazione dello spazio politico jugoslavo, oltre alle lingue "serba" e "croata" si fa talvolta riferimento persino alle ipotetiche lingue "bosniaca" e "montenegrina". La tendenza, tutta politica, è quella di pervenire ad una artificiale separazione tra le varianti, forzando lo sviluppo di "neo-lingue". "L'ideale unitario dei popoli slavi del Sud, la Jugoslavia, poggia sul presupposto che la lingua dei serbi e dei croati sia una sola. Per conseguenza, il compito primario d'ogni nazionalismo separatista era, ed è, provare che si tratta di due lingue diversissime. (...) A guardare bene, più che di un processo di nation-building o rebuilding tramite la creazione del linguaggio, si trattò di una semplice eliminazione di un grande numero di sinonimi e dunque di un impoverimento del linguaggio" (Bogdanić 2003).

Talvolta, "se gli si chiede in quale lingua comunichino, con un po' di imbarazzo, forse perché coscienti dell'assurdità della loro situazione, [serbi e croati] rispondono: našim jezikom (nella nostra lingua) senza specificare meglio qual è questa «nostra lingua» – la lingua della comprensione reciproca" (Bogdanić 2003). In Bosnia e in Montenegro, in questi anni è capitato che fosse pubblicamente avanzata la proposta, piuttosto surreale, di ri-denominare in questo modo ("lingua nostra") la lingua comune di tutte le comunità "etniche".

"Sia la linguistica che la sociolinguistica dimostrano che il serbocroato oggi come prima è una lingua standardizzata di tipo policentrico. Tutti e tre [...] i criteri [...], - comprensione reciproca, compatibilità del sistema linguistico, la base dialettale comune (lo štokavo) della lingua standard – indicano che si tratta della stessa lingua policentrica" (Kordić 2006).

Tale questione politico-linguistica non può essere trascurata nemmeno al di fuori dei Balcani. Ad esempio, essa impone una presa di posizione nelle Università europee. Immediatamente dopo le prime secessioni (1991) alcune Università tedesche imposero la ri-denominazione dei corsi di serbocroato e la riformulazione dei programmi di insegnamento. In Italia pressioni politiche hanno mirato a sdoppiare tali corsi, ma senza altrettanto successo spec. a causa della carenza di fondi per eventuali moltiplicazioni delle cattedre. Le pressioni però permangono: ad esempio rispetto alla classificazione bibliotecaria (MIUR 2008).

"In molte università italiane e internazionali i cambiamentti nella lingua sono già stati codificati, però la separazione di questi due rami [serbo e croato] della Slavistica ci pone davanti a molti interrogativi: il primo tra tutti la validità scientifica delle nuove lingue e letterature, che forse continueranno a moltiplicarsi, e così fra breve assisteremo alla nascita anche del šumadinese, del belgradese-moravo, vojvodinese, erzegovese, ecc., ecc., ecc. (senza parlare delle lingue derivate dal kajkavo e dal čakavo [altre varianti dialettali] !)" (Banjanin 2008).

"Il problema a nostro avviso più importante per la lingua serbocroata, è il pericolo di perdita della indubbia ricchezza della lingua: l'impoverimento sarebbe dannoso dal punto di vista del livello culturale dei cittadini territori jugoslavi, sia dal punto di vista letterario e scientifico, sia dal punto di vista degli studenti e degli slavisti stranieri" (Banjanin 2008).
Parallelamente alla separazione linguistica, ragioni politiche hanno imposto una separazione dei programmi scolastici e un disconoscimento del comune patrimonio letterario e della sua storia. Il danno culturale è enorme, e destinato a durare per generazioni intere.
Con questa iniziativa pubblica si vogliono illustrare tali problematiche, provando aprire un dibattito anche rispetto all'atteggiamento da tenere rispetto alla lingua e letteratura serbocroate nel panorama culturale italiano, da parte cioè delle nostre Università, delle case editrici, di slavisti e giornalisti, degli intellettuali interessati o coinvolti nelle cose balcaniche.

bibliografia e riferimenti:

BANJANIN Ljiljana: ALCUNE NOTE SULLA NECESSITA' DI MANTENERE LO STANDARD SERBOCROATO.
Documento per il Comitato Scientifico di CNJ-onlus (2008) - https://www.cnj.it/CULTURA/jezik.htm#standard08

BOGDANIĆ Luka: SERBO, CROATO O SERBO-CROATO? L'USO GEOPOLITICO DELLA LINGUA.
Su LIMES n.6/2003 - https://www.cnj.it/CULTURA/jezik.htm#limes03

KORDIĆ Snježana, in: La situazione linguistica attuale nell'area a standard neostokavi (ex serbo-croato), a cura di Rosanna Morabito, in "Studi Slavistica", III, Firenze University Press, 2006, p. 325.

MIUR: Nota del 16 ottobre 2008, con la quale si gira senza commento ai bibliotecari degli Atenei una richiesta della Ambasciata della Repubblica di Croazia:
https://www.cnj.it/documentazione/AmbCroazia_a_ConfRettori.pdf

(slovenščina / italiano)

SPOMIN IN ZGODOVINA

V petek 5 marca ob 17 uri,
v dvorani Tessitori
Trg Oberdan 5

Predavanje:

DAN SPOMINA 
IN BAZOVSKI ŠOHT

Predavatelja
Sandi VOLK: (Narodna in Študjiska Knjižnica v Trstu): 
problemi zakona o Dnevu spomina

Claudia CERNIGOI (časničarska in zgodovinskega raziskovalica): 
Bazovski “Šoht” od rudniškega jaška do državnega spomenika 

Gorazd BAJC (Fakulteta za humanistične študije Koper in Znanstveno-raziskovalno središče Koper Univerze na Primorskem): 
Pomen zgodovinskega raziskovanja - predstavitev novih anglo-ameriških dokumentov o “Bazovici”



Sledila bo razprava

organizirata

Tržaški antifašistični odbor
in
Deželna svetniška skupina Levica Mavrica


--- italiano -----------------------------------------------------------------------


IL RICORDO E LA STORIA

venerdì 5 marzo alle ore 17, 
presso la Sala Tessitori 
piazza Oberdan 5

conferenza:

IL GIORNO DEL RICORDO 
E LA FOIBA DI BASOVIZZA

Relatori:
Sandi VOLK (Biblioteca slovena nazionale e degli studi di Trieste): problematiche della legge sul Giorno del ricordo;

Claudia CERNIGOI (giornalista, ricercatrice storica): 
la “foiba” di Basovizza da pozzo minerario a monumento nazionale

Gorazd BAJC (Facoltà di Studi Umanistici di Capodistria e Centro di Ricerche Scientifiche di Capodistria dell'Università del Litorale): l’importanza della ricerca storica - presentazione di nuovi documenti angloamericani su Basovizza.



Seguirà dibattito.

organizza

Il Coordinamento antifascista di Trieste
in collaborazione con il 
Gruppo consiliare regionale della Sinistra Arcobaleno 






Via le atomiche USA dalle basi in Europa. A dirlo questa volta è il governo belga. Si accentua la crisi della NATO?

a cura della redazione di www.contropiano.org

Si accentua la crisi della NATO? Prima l'impasse in Afghanistan, poi la crisi di governo in Olanda proprio sulla missione in Afghanistan. Adesso si sta aprendo un altro capitolo rilevante nelle relazioni tra Europa e USA nell'ambito dell'Alleanza Atlantica. Il governo belga di Yves Leterme, con una lettera aperta si è fatto portavoce di altri 4 paesi aderenti al Patto Atlantico: Olanda, Germania, Norvegia e Lussemburgo ed ha posto il problema dello smantellamento di circa 200 bombe atomiche della USA presenti nelle basi militari NATO sparse in Germania, Belgio, Italia, Turchia.

La richiesta resa pubblica dal governo del Belgio, ha preso le mosse da una lettera aperta pubblicata sui giornali belgi e nella quale due ex premier e due ex ministri degli esteri di schieramenti diversi sollecitano la necessita' di adattare la politica nucleare alle nuove circostanze, vista la fine della guerra fredda. Paesi come l'India, il Pakistan e la Corea del nord si sono gia' affacciati sullo scenario degli armamenti nucleari e altri come l'Iran potrebbero unirsi, affermano gli ex premier Jean Luc Dehaene, cristiano-democratico, e Guy Verhofstadt, liberale, insieme agli ex ministri degli Esteri Luis Michel, liberale, e Willy Claes, socialista e anche ex segretario generale della Nato. ''E' impossibile rifiutare agli altri Stati di acquisire armi nucleari se ne abbiamo noi'', argomentano i quattro esponenti politici belgi secondo i quali ''le armi nucleari tattiche americane in Europa hanno perduto tutta la loro importanza militare''. Il riferimento alla crisi con l'Iran sulla questione nucleare appare piuttosto evidente. Ad essere favorevole allo smantellamento da tempo è anche il cancelliere tedesco Angela Merkel che già nell’ottobre scorso, dopo la sua rielezione, pose come uno dei primi obbiettivi lo stoccaggio delle armi nucleari ancora presenti sul territorio tedesco. Proprio l’impegno della Germania potrebbe avere un peso importante, dato che ospita un gran numero di quelle armi. La richiesta prevede la rimozione delle armi nucleari dal territorio europeo “appartenenti ad altri Stati membri della NATO" cioè gli USA. 

 L’obbiettivo principale del documento è quello di aprire un dibattito sulla denuclearizzazione in vista della conferenza di revisione del Trattato di non proliferazione nucleare che si terrà a maggio a New York. L’iniziativa del Belgio è molto importante per fare un passo in direzione del disarmo nucleare. A doversi pronunciare su questo è anche il governo italiano che ospita alcune decine di ordigni nucleari nelle basi militari NATO di Ghedi ed Aviano. Sono preoccupate infatti le reazioni dei circoli atlantici italiani. "Queste armi sono troppo obsolete ed inadatte allo scopo, e potrebbero quindi essere ritirate, Ma non propongono di sostituirle con altri sistemi offensivi, bensì con maggiori sistemi difensivi antimissili ed antiaerei" commenta piuttosto preoccupato Stefano Silvestri  il presidente di un organismo filo-NATO l'Istituto Affari Internazionali. "In una situazione in cui le divergenze politiche tra europei ed americani si allargano, a cominciare proprio da quell’Afghanistan dove la Nato si sta giocando la propria credibilità e forse il proprio futuro, siamo sicuri di poter tranquillamente rinunciare anche solo ad un due di briscola?". Il "due di briscola"  in questione sarebbero proprio le armi nucleari presenti nelle basi disseminate in Europa e il  ritiro del contingente olandese. L'allarme di Silvestri è emblematico della crisi che si va accentuando dentro la NATO anche alla luce della crisi di governo in Olanda avvenuta proprio sul mantenimento del contingente militare nell'operazione militare della NATO in Afghanistan.


www.contropiano.org



(english / italiano)

FIAT Auto Serbia espropria la Zastava

1) Notizie (parecchio brutte) da Kragujevac (G. Vlaic) / Fiat Automobiles Serbia takes over Zastava workers

2) Guerre fra poveri? (lettera pubblicata su Il Manifesto)

3) More on the social massacre in Serbia (segnalazioni a cura di G. Vlaic):
- “Pensions key to changes” (congelare le pensioni: è l'imposizione del FMI in cambio del prestito usurario)
- Government: IMF agreement implemented (congelare i salari: altra imposizione del FMI in cambio del prestito usurario)
- Administrative redundancies to begin January (tagli nella pubblica amministrazione)
- "Layoffs in public sector as of February" (licenziare 8500 dipendenti della pubblica amministrazione)

4) Profilo di Bozidar Djelic
vicepresidente del Governo, è uno dei protagonisti dell'attuale massacro sociale in Serbia

File audio: 
INTERVISTA A RAJKA VELJOVIĆ del Samostalni Sindikat, Zastava Kragujevac
rilasciata alla trasmissione Voce Jugoslava su Radio Città Aperta il 23 febbraio 2010

Per le informazioni su alcuni episodi dei mesi precedenti si veda:

Sulle attività di solidarietà con i lavoratori della Zastava di Kragujevac si veda:
da dove si possono scaricare le relazioni della onlus "Non bombe ma solo caramelle", che forniscono un quadro dettagliato della situazione sociale, economica e sindacale.


=== 1 ===

Da: "Gilberto  Vlaic" <gilberto.vlaic @ elettra.trieste.it>
Data: 01 febbraio 2010 22:45:04 GMT+01:00
Oggetto: Notizie (parecchio brutte) da Kragujevac

Care amiche, cari amici, oggi 1 febbraio 2010 la FIAT si e’ ufficialmente impossessata della fabbrica auto Zastava a Kragujevac, che d’ora in avanti dovrebbe chiamarsi Fiat Auto Serbia.
Ho appena parlato al telefono con Rajka Veljovic, dell’ufficio adozioni a distanza del Sindacato Samostanli e mi ha descritto una situazione drammatica.
La FIAT ha mantenuto in produzione con contratto a tempo determinato di due mesi 500 operai e con contratto di tre mesi cento impiegati; sul contratto non e’ indicato il valore del salario. I giornali Novosti e Politika ipotizzano oggi che il salario medio sara’ di 250 euro.

Gli altri lavoratori, oltre 2000, sono fuori dalla fabbrica e per loro si e’ genericamente parlato di cassa integrazione, ma al momento senza alcuna precisazione.
Il Sindacato non ha da oggi alcuna agibilita’ in fabbrica.
La situazione che si va delineando e’ la piu’ drammatica vissuta da questi lavoratori dai bombardamenti della NATO sulla loro fabbrica nel 1999.
Sostenere poi (come fanno alcune trasmissioni televisive italiane ed alcuni giornalisti) che in questo momento i lavoratori serbi stanno di fatto togliendo il lavoro agli operai italiani è inaccettabile.
Non è alimentando guerre fra poveri che si battono le politiche liberiste e selvagge del nostro tempo.
Da parte nostra cercheremo di portare a questi lavoratori tutta la nostra solidarieta’ materiale, come abbiamo fatto sempre in questi dieci anni.
Vi terremo informati delle evoluzioni della situazione.

Un cordiale saluto
Gilberto Vlaic
Trieste, 1 febbraio 2010

---

B92 News Business & Economy Business & Economy
1 February 2010 | 14:08 | Source: Tanjug

FAS takes over Zastava workers

KRAGUJEVAC -- First 1,000 Zastava Cars workers today started signing employment contracts Fiat Automobiles Serbia (FAS).
This move was determined with the contract between Italian company and the Serbian government.
Temporary employment contracts are currently being signed in different parts of Zastava plant, and workers are getting acquainted with Fiat Group Code of Conduct, said president of the Zastava factory's independent trade union Zoran Mihajlovic.
Pointing out that there is no official list of the workers that will move to the new company, Mihajlovic  said that the first group was chosen among the workers that have been assembling Fiat's Punto model since April 2009.
After FAS takes over the first 1,000 workers, Zastava plant will be left with 1,600 employees, Mihajlovic said, adding that at least 1,000 of them will be engaged this year in the disposing of old equipment and the plant's preparations for the installment of modern automotive industry technologies.


=== 2 ===

Guerre fra poveri?
 
(lettera pubblicata su Il Manifesto a inizio febbraio)

In merito alla trasmissione di Anno Zero, andata in onda il 28 gennaio 2010, ci sentiamo di dover esprimere il nostro disaccordo per come sono stati trattati la Serbia e i lavoratori serbi, in particolare quelli della Zastava di Kragujevac, dove la Fiat sta spacciando per investimento una semplice operazione di facciata.
Attualmente la Fiat non ha speso un centesimo di investimento in Serbia ma ha solo costituito un fondo a suo nome che non è ancora stato toccato.
I fondi, finora, sono venuti dal solo governo serbo, mentre gli unici effetti di questo solo in apparenza filantropico interesse, è stato quello di veder licenziati in modo definitivo migliaia di lavoratori che della Zastava sono stati, per anni, i veri finanziatori, con il loro lavoro, soprattutto durante e dopo i bombardamenti del 1999 quando, in modo commovente, fra macerie e fuoriuscite di materiale tossico cercarono comunque di non abbandonare e di rimettere in sesto quello che era il loro luogo naturale di lavoro e di sostentamento per le proprie famiglie.
Vedere come alcune interviste abbiano fatto passare il messaggio che questi lavoratori serbi (che molti colleghi italiani hanno conosciuto e anche aiutato in questi terribili anni di dopoguerra), stanno di fatto togliendo il lavoro agli operai italiani, è inaccettabile.
La Fiat non va in Serbia a creare occupazione, ma a fare le stesse cose che sta facendo in Italia! E le conseguenze che anche i nostri lavoratori pagano, sono figlie del disastro di una politica estera che ha ridotto i paesi dell’est alla fame! Questo i nostri lavoratori dovrebbero saperlo da tempo. Le guerre si fanno anche per garantire i profitti del capitalismo e non è alimentando guerre fra poveri che si combatte il liberismo selvaggio dei nostri giorni.
Speriamo e contiamo, francamente, in un intervento chiarificatore di Santoro, che sappiamo molto sensibile al tema della guerra alla ex Jugoslavia.

Alessandro Di Meo (Un Ponte per...) - seguono numerore altre adesioni


=== 3 ===
B92 News Politics Politics
8 February 2010 | 09:51 | Source: Tanjug, Vecernje Novosti

“Pensions key to changes”

BELGRADE --  Economic expert Jurij Bajec said that the key topic in the IMF talks will be pensions.
He said that there must be discussion of a solution that will enable in the long-term, a smaller amount of assets to be set aside from the budget for filling the pension fund.
The International Monetary Fund (IMF) mission arrives in Belgrade on Monday for the third revision of the stand-by arrangement with Serbia.
IMF officials are expected to hold talks with government and central bank officials for the next two weeks.
Bajec, who is an economic advisor to the prime minister, said that pensions must be discussed with the IMF.
“It is certain that we are close to changes that will bring improvements. Sometimes it will be felt right away, and sometimes in the long-term,” he told daily Vecernje Novosti.
He stressed that it is good for the reform of the pension system that Serbia has decided to treat those with beneficiary employment years restrictively, and to make conditions for entering retirement realistic, which was one of the demands of the IMF and World Bank.
Bajec stated that the IMF recommended not to be late with the implementation of the realization of cutting the numbers of the state administration, which he said he agrees with, adding that being late with the operative implementation of a law can only do damage to the government, because it is paying wages to those that need to be receiving severance pay.
However, he said that he believes that the rationalization will be finished soon.
“It is certain that the question of unfreezing pensions and wages in the public sector will not be possible until significant economic recovery is achieved. In order for that to be discussed, economic activity must show serious signs of a revival,” Bajec said.
Eight months ago, the IMF approved loan of EUR 2.9bn for strengthening the foreign currency reserve, and Serbia has thus far withdrawn about EUR 1.1bn.
The third tranche of EUR 350mn will depend on the IMF’s next report.
The National Bank of Serbia has a plan to withdraw the tranche in May. Serbia is obligated to decrease the wages of budget users, which correlates to freezing wages and pensions in the public sector.
The agreement also calls for making unnecessary workers in the state administration redundant and adopted a new law for the pension-disability insurance system.

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9 February 2010 | 09:57 -> 17:13 | Source: B92, Beta

Government: IMF agreement implemented

BELGRADE -- An International Monetary Fund (IMF) mission, led by Albert Jaeger, began its visit to Serbia today with meetings with the country's top officials.
"It has been confirmed at the meeting between Prime Minister Mirko Cvetkovic and Finance Minister Diana Dragutinovic and the IMF mission that all elements of agreement are implemented," the government said in a statement.
“The IMF representatives have determined that the negative consequences of the economic crisis in Serbia in 2009 were alleviated by the government’s measures and that our country has ended last year with better macroeconomic indicators than other Eastern European countries,” the announcement reads.
During the IMF mission’s visit to Belgrade, which will last until February 23, the monetary and macroeconomic trends and implementation of the agreed measures will be reviewed.
As a part of the regular annual consultations which are conducted simultaneously with the revision of the EUR 2.9bn loan arrangement, a medium-term strategy of Serbia's economic policy will be also be analyzed, it has been announced.
Another issue under the microscope during the meetings will be competitiveness and stability, as well as sustainability of the country’s foreign debt.
The IMF mission started its visit today with an introductory plenary meeting at the National Bank of Serbia (NBS).
On May 15, 2009 the IMF approved EUR 2.9bn loan for strengthening of the country's foreign exchange reserves, and two tranches, totaling EUR 1.12bn, have been withdrawn so far.
The withdrawal of the third installment worth EUR 350mn will depend on the IMF mission’s new report, that will be complied after the current visit.
The central bank’s plan is to make the transaction in May of this year.
According to the agreement Belgrade has with the IMF, Serbia is obligated to cut expenditures set aside for budget users, meaning that these salaries, just like pensions, must remain frozen in 2010.
The agreement also envisages downsizing of the state administration and adoption of a new law regulating pension and disability insurance issues.
NBS Governor Radovan Jelasic stated that he was a moderate optimist that the talks with the IMF would be successful.
“Like in the past nine years, there are some agreed upon obligations, which have not been completely fulfilled, and that will be discussed,” he said.
During the regular third revision of the current loan arrangement, the IMF delegation will assess the economy and the macroeconomic situation in Serbia in the middle and long terms, the central bank governor said.
He pointed out that the main topics during the next two weeks would be ways to reduce public expenditure and increase investments, including production and export.
The governor stressed that the government had assumed the obligation to reform the pension system and cut down appropriations for the earnings of the budget users.
According to Jelasic expert teams of the government and the IMF will discuss this in detail during the next few days.
If the IMF report were to be positive, according to the governor, Serbia should withdraw a third tranche from the worth EUR 350mn, which would meet the 300 percent of Serbia’s quota in the IMF, which brings with it minimum interest rate.
“We are hoping that the remaining funds from the loan will not be necessary, because an additional two percent interest rate is paid for them,” he said.
Ahead of the meetings today, economic analyst Goran Nikolic said that he expects the government's talks with the IMF to be successful, because the readiness was seen for a start in the reforms of the pensions system, which was what interested the Washington delegation the most.
“There are two elements in question, subsidized length of service and the future model by which pensions will be harmonized. This is expected to be organized according to consumer products and cost of living, with corrections to be made if the gross domestic product is greater than four percent, to influence the pensions as far as their increases are concerned, by a growth of four percent,” Nikolic said.
During the IMF mission’s stay, which is expected to last until February 23, new fiscal, monetary and macroeconomic corrections and the realization of already agree structural measures will be discussed.
Nikolic expects that the IMF will also ask for guarantees from the government for budget holes being filled as promised.
“As far as the exchange rate of the dinar is concerned, the IMF is only concerned with its stability,” he added.
He said that it is enough to see industrial increases in one three-month period for announcing the end of the recession, and claimed that some economic growth can be expected.
Despite this prognosis, Nikolic said that the people will not be living any better, adding that wages will not increase and there will be an increase in the inflation rate as well.

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26 December 2009 | 10:13 | Source: Večernje novosti

Administrative redundancies to begin January

All state institutions are working intensively on the systematization of jobs, however, the redundancies will not come before the New Year, government sources said.
The government has also adopted all sub-laws this week that will enable the passing of the law for determining the maximum number of employees in the state administration.
Quotas have also been adopted determining the maximum number of employees in every institution of the state administration individually.
In total, the number of employees in the state administration will be decreased by about 12 percent.
The most serious cuts will be made in the Foreign Affairs Ministry, in which 130 people will be made redundant. There are 1,110 current employees of that ministry.
The budget administration which currently has 1,138 employees will cut 52 jobs and the geodetic bureau will decrease its number of employees from 2,390 to 1,880.
Another 110 employees of the Privatization Agency will lost their jobs, along with 24 employees of the Agency for Medicines, and 45 employees of the Economic Register Agency.
On the other side, the government decided to increase the number of employees in the Ministry for the National Investment Plan, the state secretariat for the legislature, the state statistics bureau, the aero service of the government and the office for European integrations.
According to the confirmed quotas, the customs administration and the taxation administration will keep all their employees.
However, according to information from the Finance Ministry, the rationalization of these administrations will be a separate task, in accordance with reforms in these sectors.

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29 December 2009 | 09:22 | Source: Beta

"Layoffs in public sector as of February"

BELGRADE --  Finance Minister Diana Dragutinovic said on Monday in Belgrade that as of next February there would be fewer staff in the public sector.
"By the end of this year, each ministry should submit a new job systematization plan, which will be harmonized with the maximum number of employees determined for each ministry," the minister told journalists, Beta news agency reported.
She added that in January, all government offices will coordinate their submitted job systematization plans in order to avoid possible endangerment of the posts related to Serbia's accession to the EU.
The goal, according to Dragutinovic, is to make the state administration more efficient and reduce the expenses for salaries.
According to earlier announcements, the number of state administration staff is to be cut by 8,500 employees.


=== 4 ===

Profilo di Bozidar Djelic

(compilato sulla base di segnalazioni gentilmente fornite da G. Vlaic)

Ecco chi è il vicepresidente del Governo e ministro per le Scienze e lo Sviluppo tecnologico della Serbia. 

Appartenente al Partito Democratico Serbo (quello di Boris Tadic), è nato nel 1965 a Belgrado.
Laureato alla principale scuola francese per il business Hautes Etudes Commerciales e all’Istituto delle scienze politiche parigino nel 1987. Ottiene il master in economia e amministrazione d’affari nel 1991 al Harvard Business School a Boston, Massachusetts, Stati Uniti.
Dal 1991 al 1992 lavora come consigliere per i Governi di Russia, Romania e Polonia nel campo di privatizzazione e bancaria. E’ stato partner nel McKinsey&Company dal 1993 al 2000, come consigliere nel settore del management strategico a Parigi e in California.

Come ministro delle Finanze e dell’Economia nel Governo della Repubblica di Serbia dal 2001 al 2004 ha fondato una forte e sostenibile gestione in una delle più veloci e più riuscite riforme delle finanze nei Paesi in transizione. Dal 2005 al 2007 è stato direttore per l’Europa centrale nel gruppo Crédit Agricole S.A.
Nel periodo dal maggio del 2007 al luglio del 2008 è stato vicepresidente del Governo della Repubblica di Serbia e ha guidato il processo delle integrazioni europee della Serbia. Ha firmato nel nome della Serbia l’Accordo di stabilizzazione e associazione a Lussemburgo il 29 aprile del 2008. Riconoscendo i suoi conseguimenti nel business e politica, il Forum economico mondiale (Davos) lo ha nominato per il giovane leader mondiale per il periodo dal 2005 al 2010.





Kosovo-Apartheid, eine... Erfolgsgeschichte?

1) Eine Erfolgsgeschichte (GFP 19.02.2010)
2) Deutschland schiebt weiter Roma in das Kosovo ab (B. Laufer 21.02.2010)


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Eine Erfolgsgeschichte
 
19.02.2010
PRISTINA/BERLIN
 
(Eigener Bericht) - Am zweiten Jahrestag seiner von Berlin forcierten Sezession drohen dem Kosovo schwere soziale Unruhen. Die wirtschaftliche Lage des Gebiets ist nach seiner Abspaltung von Serbien desolat, extreme Armut, Proteste und Streiks nehmen zu. Außerhalb der EU ist die Rede von einem "gescheiterten Staat". Während Deutschland gemeinsam mit den übrigen Führungsmächten des Westens weiter versucht, Serbien zur Anerkennung der illegalen Sezession zu zwingen, drohen kosovarische Politiker mit der Annexion weiterer Teile Serbiens. Aus den betroffenen Gebieten werden offenbar politisch motivierte Sprengstoffanschläge gemeldet. Die Lage der Minderheiten ist nach wie vor katastrophal; so sind Roma im Kosovo weiter massiver Diskriminierung ausgesetzt, Hunderte vegetieren in bleiverseuchten Lagern dahin. Berliner Pläne, nach Deutschland geflüchtete Roma in die Verfolgung abzuschieben, stoßen auf wachsenden Protest. Eine positive Entwicklung will allein die Bundeswehr erkannt haben. Die Besetzung des Gebietes durch die NATO sei eine "Erfolgsgeschichte", erklärt ein deutscher Militär und fordert die Bevölkerung auf, die "erfolgreiche Arbeit der Soldaten" zur Kenntnis zu nehmen.

Ein Pulverfass

Zwei Jahre nach der Sezession des Kosovo am 17. Februar 2008, die von Berlin energisch forciert wurde [1], ist die ökonomische Lage des Gebiets desolat. Fast die Hälfte der gesamten Erwerbsbevölkerung ist arbeitslos, Warenproduktion in nennenswertem Umfang findet nicht statt. Mehr als 90 Prozent der Güter, die im Kosovo verkauft werden, müssen importiert werden; Ausfuhren von rund 163 Millionen Euro im Jahr 2009 standen Einfuhren in zwölffacher Höhe entgegen (Volumen: 1,9 Milliarden Euro). Die ausländischen Investitionen gehen inzwischen zurück. Beinahe die Hälfte der Bevölkerung ist arm, 15 Prozent leben in extremer Armut. "Vor dem Krieg 1999 konnte ich mit meinem Gehalt eine zehnköpfige Familie ernähren", berichtet ein Kosovare: "Jetzt müssen sieben Familienmitglieder arbeiten, damit wir über die Runden kommen. Unser Lebensstandard ist sehr niedrig."[2] "Jeden Tag gibt es irgendwelche Proteste", sagt der Vizepräsident der kosovarischen Handelskammer und warnt: "Das Kosovo ist wie ein Pulverfass, das eines Tages explodieren könnte". Staatspräsident Fatmir Sejdiu erklärt, durch Streiks und weitere Formen des Protests dürfe "nicht die Stabilität des Landes bedroht werden".[3]

Gescheiterter Staat

Ähnlich desaströs gestaltet sich die Lage des Kosovo auch in anderer Hinsicht. Beobachter sprechen von grassierender Korruption. So landen laut Schätzungen von Experten rund zehn Prozent der Gelder, die für öffentliche Aufträge vorgesehen sind, in den Kassen der kosovarischen Parteien. Premierminister Hashim Thaci hat die führenden Posten in der kosovarischen Polizei an Personen vergeben, die vorher in seinem illegalen Geheimdienst SHIK tätig waren. Entsprechend pikiert vermerkt eine Schweizer Zeitung, dass der Diebstahl von 46 Kilogramm Drogen, die vor einem Jahr aus dem Prištinaer Polizeipräsidium verschwanden, bis heute nicht aufgeklärt ist. "Das Justizwesen in Kosovo besteht nur dem Namen nach" [4], bemerkt das Blatt - obwohl sich die EU seit zwei Jahren offiziell um seinen Aufbau kümmert. Zudem würden Angehörige der Organisierten Kriminalität nicht belangt. Dem Bericht zufolge hat der US-Botschafter in Priština das Kosovo kürzlich "andeutungsweise als gescheiterten Staat" eingestuft.[5] Um ihrem schlechten Image etwas entgegenzusetzen, hat die kosovarische Regierung bei der Werbeagentur Saatchi and Saatchi eine PR-Kampagne zur Verbesserung ihres Ansehens in Auftrag gegeben - Kosten: sechs Millionen Euro.

Sprengstoffanschlag

Angesichts neuer Aktivitäten der serbischen Regierung erhöhen Berlin und die übrigen Führungsmächte des Westens nun ihren Druck. Im Juni wird eine Stellungnahme des Internationalen Gerichtshofs (IGH) in Den Haag zur völkerrechtswidrigen Sezession des Kosovo erwartet. Belgrad will danach erneut über den Status des Gebiets verhandeln und plant, sein Anliegen vor die Vereinten Nationen zu bringen. Nur ungefähr ein Drittel der UN-Mitgliedstaaten hat bislang die Abspaltung des Kosovo anerkannt. In einer diplomatischen Note haben vergangene Woche Deutschland, Frankreich, Italien, Großbritannien und die USA den serbischen Außenminister aufgefordert, seine diesbezüglichen Bemühungen einzustellen; man warne vor "waghalsigen Handlungen".[6] Nicht verwarnt wurde der Sprecher des kosovarischen Parlaments, Jakup Krasniqi, der vor wenigen Tagen in Betracht zog, "die Albaner aus dem Presevo-Tal" nördlich des Kosovo könnten sich dem Abspaltungsgebiet anschließen - eine Überlegung, die auf die Annexion weiterer Teile Serbiens durch das Sezessionsregime in Priština hinausläuft. Kurz darauf wurde in Bujanovac im Presevo-Tal ein Angehöriger der serbischen Polizei bei einem Sprengstoffanschlag schwer verletzt. In dem Ort hatten Sezessionisten schon vor Jahren Attentate verübt, um den Anschluss ihres Wohngebiets an das Kosovo herbeizubomben.

Ins Elend abschieben

Anhaltend katastrophal ist nach mehr als zehn Jahren Besatzungsherrschaft unter deutscher Beteiligung die Lage der Minderheiten im Kosovo. "Armut und Diskriminierung, Arbeitslosigkeit von 90 Prozent, Ausschluss vom sozialen Sicherungssystem und ärztlicher Behandlung" seien etwa für die Roma "traurige Gegenwart", heißt es in einem Aufruf, der im Dezember 2009 von verschiedenen Flüchtlingsorganisationen veröffentlicht worden ist.[7] Letzte Woche hat der Menschenrechtskommissar des Europarats festgestellt, dass bis heute Hunderte Roma im Kosovo in bleiverseuchten Lagern dahinvegetieren müssen; trotz häufiger Beschwerden haben weder das kosovarische Regime in Priština noch die Besatzer aus Europa und den USA an ihrer desaströsen Lage etwas geändert. Berlin will im Gegenteil mehrere Tausend Roma aus Deutschland in das Kosovo abschieben - trotz heftiger Proteste, in die sich jetzt sogar das UN-Kinderhilfswerk UNICEF einreiht. UNICEF weist darauf hin, dass Roma, die aus Deutschland abgeschoben wurden, mit ihren Kindern "oft außerhalb der Gemeinden, in Holzbaracken, ohne Heizung und in verwahrlosten Verhältnissen" leben - ein Umstand, der die deutschen Behörden bislang nicht beeindruckt hat.[8]

Erstaunlich

Erstaunliche Bewertungen der Verhältnisse im Kosovo nach über zehn Jahren Besatzung und zwei Jahren von Berlin unterstützter Sezession finden sich in der Springer-Presse sowie bei der Bundeswehr. Wie die Tageszeitung Die Welt urteilt, befindet sich "die junge Republik Kosovo" auf einem "hoffnungsvollen Weg"; ihre Abspaltung habe "zur Stabilisierung der Region insgesamt beigetragen".[9] Ein Brigadegeneral der Bundeswehr stuft die Besatzung des Gebiets als "Erfolgsgeschichte" ein und fordert, die Bevölkerung müsse die "erfolgreiche Arbeit der Soldaten" im Kosovo stärker zur Kenntnis nehmen.[10] Erstaunlich und bemerkenswert ist zudem ein offenes Eingeständnis der CDU-Europaabgeordneten Doris Pack, die schon seit vielen Jahren mit Südosteuropa befasst ist. Laut Pack ist im Kosovo, seit es von der NATO besetzt wurde, "nicht sehr viel vorangegangen, im Gegenteil. In diesen zehn Jahren ist die Korruption gewachsen, sie wurde nicht bekämpft".[11] Es gebe unter anderem "Tausende von Fällen (...) von Kriminellen, die noch nicht vor Gericht gestellt wurden". Sämtliche Chefs der Besatzungsverwaltung UNMIK, die laut Pack der faktischen Unterstützung von Korruption schuldig sind, stammten aus EU-Staaten, allein zwei davon aus der Bundesrepublik. Deutschland ist der Staat, dem stets der größte Einfluss auf die UNMIK-Verwaltung zugeschrieben wurde.[12]

[1] s. dazu Deutscher Verwalter stellt territoriale Integrität Jugoslawiens in FrageNeuer VasallMit kreativen Tricks und "Danke, Deutschland!"
[2], [3] Kosovo - ein soziales Pulverfass? Deutsche Welle 16.02.2010
[4], [5] Der Frust mit der Freiheit; Basler Zeitung 16.02.2010
[6] Major powers warn Serbia to cool down Kosovo rhetoric; waz.euobserver.com 09.02.2010
[7] s. dazu Unglaubwürdig und Besondere Verantwortung
[8] Roma-Kinder im Kosovo: Abgeschoben und ausgegrenzt; www.unicef.de 16.02.2010
[9] Richard Herzinger: Kosovo - ein Staat, besser als sein Ruf; Die Welt 16.02.2010
[10] Die vergessene Erfolgsgeschichte der Kfor; Hamburger Abendblatt 25.01.2010
[11] Pack: EULEX-Mission hat große Last zu tragen; Deutschlandradio Kultur 17.02.2010
[12] s. dazu Aufs engste verflochten

=== 2 ===


Deutschland schiebt weiter Roma in das Kosovo ab

Benjamin Laufer 21.02.2010

Die Bundesregierung schlägt ernsthafte Bedenken gegen Abschiebungen in das Kosovo, wie sie etwa der Europarats-Menschenrechtskommissar Thomas Hammarberg geäußert hatte, in den Wind

In einem  offenen  Brief (1) wandte sich Europarats-Menschenrechtskommissar Thomas Hammarberg im vergangenen November an Kanzlerin Merkel mit der Bitte, von den Abschiebungen abzusehen. Jetzt hat die Bundesregierung geantwortet mit der klaren Botschaft: Wir schieben ab!


Hammarberg hatte Merkel im November auf die aus seiner Sicht unhaltbaren Zustände vor Allem für Roma im Kosovo hingewiesen. "Das Kosovo hat keine Infrastruktur, die eine eine nachhaltige Reintegration der Flüchtlinge erlaubt", schrieb der Menschenrechtskommissar, der selbst das Kosovo bereiste. Es sei offensichtlich nicht die richtige Zeit für Abschiebungen in das Land. Insbesondere Roma seien im Kosovo nach wie vor politischer Verfolgung ausgesetzt und müssten in Lagern leben, schrieb Hammarberg.

In der Antwort vom 26. Januar habe die Bundesregierung Hammarberg mitgeteilt, jährlich bis zu 2.500 Menschen in das Kosovo abschieben zu wollen, sagte Hendrik Lörges, Sprecher des Bundesinnenministeriums gegenüber Telepolis. Dabei solle auf "ein angemessenes Verhältnis der verschiedenen Ethnien geachtet werden", um die Fokussierung auf eine Ethnie zu vermeiden.

Im Jahr 2008 habe die Bundesregierung bereits 541 Personen in das Kosovo abgeschoben, darunter 76 Roma, so Lörges. Insgesamt rund 10.000 in Deutschland lebende Roma könnten in den nächsten Jahren in das Kosovo abgeschoben werden, schätzen Flüchtlingsorganisationen. Die Flüchtlinge waren vor zehn Jahren auf der Flucht vor dem Kosovokrieg nach Deutschland gekommen. Im vergangenen Jahr hatte die Bundesregierung mit dem Kosovo ein so genanntes "Rückübernahmeabkommen" geschlossen, das die Abschiebung aller Flüchtlinge in das Land vorsieht.

Das Urteil Hammarbergs ignorieren die Deutschen Behörden dabei beharrlich. "Die Bundesregierung hat eine eigene Einschätzung der Sicherheitslage in Kosovo", sagte Innenministeriumssprecher Lörges. Demnach bestehe "keine unmittelbare Gefährdung nur aufgrund der Zugehörigkeit zu einer bestimmten Ethnie". Zu dieser Einschätzung sei die Regierung "unter Beiziehung von Berichten internationaler Organisationen" gelangt.

Der Bericht der Menschenrechtsorganisation  Pro  Asyl (2) gehört offenkundig nicht zu denen, auf den sich die Bundesregierung beruft. Zwar heißt es auch dort, eine " jederzeitige und allgegenwärtige akute Gefährdung von Leib und Leben nur aufgrund der ethnischen Zugehörigkeit" sei pauschal nicht mehr festzustellen. Auszuschließen sei eine solche deshalb aber nicht: Statistiken der kosovarischen Polizei und auch internationaler Beobachter bildeten nur einen Teil der Realität ab. Die Betroffenen hätten kein Vertrauen zu der kosovarischen Polizei, Übergriffe würden nicht angezeigt, auch aus Angst, "das könnte die Sache noch schlimmer machen", so Pro Asyl. Zudem sei die Bereitschaft der Polizei, Anzeigen von Roma ernst zu nehmen und zu verfolgen, sehr gering ausgeprägt.

"Aus diesen Gründen ist von einer erheblichen Dunkelziffer von Straftaten und rassistischen Übergriffen gegenüber Roma auszugehen, die eine Verfolgungsfurcht auch heute begründet. Keineswegs kann pauschal gesagt werden, die Angst von Rückkehrern entbehre heutzutage der Grundlage", heißt es weiter in dem Bericht. Die Innenminister des Bundes und der Länder forderte Pro Asyl deshalb bislang erfolglos dazu auf, aus den Berichten die Konsequenzen zu ziehen und die Abschiebungen zu stoppen.

Weitere Argumente, die auch von Menschenrechtskommissar Hammarberg gegen die Abschiebungen ins Feld geführt wurden, werden von Deutschland gleich kategorisch abgewiesen. So seien "wirtschaftliche oder soziale Aspekte im Zielstaat nicht ausschlaggebend für die Frage der Rückführbarkeit einer Person", teilt Innenministeriumssprecher Lörges mit. Der "Vollzug von Rückführungen" richte sich nach dem Deutschen Aufenthaltsgesetz.


Den Abgeschobenen drohen vor allem Obdachlosigkeit, Arbeitslosigkeit und Ausgrenzung

Hammarberg selbst war erst Anfang Februar wieder im Kosovo, genauer in den bleiverseuchten Romacamps Cesmin Lug and Osterode in Nord-Kosovo. In den Camps leben hunderte Roma, auch solche, die gerade in das Kosovo abgeschoben wurden. Boden, Wasser und Luft seien verseucht, berichtet Hammarberg, und insbesondere Kinder ernsthaft erkrankt. "Ich rufe die europäischen Staaten dazu auf, die Abschiebungen zu stoppen, bis Kosovo adäquate Lebensbedingungen, Gesundheitsversorgung, Schulbildung, Sozialleistungen und Arbeitsplätze bieten kann", sagte Hammarberg. Neben Deutschland seien es hauptsächlich Österreich, Schweden und die Schweiz, die die Abschiebungen durchführten.

Die Abschiebungen aus Deutschland in das Kosovo gehen unterdessen weiter. Cornelia Ernst, Europaparlamentarierin für die Linkspartei, hat aus Deutschland abgeschobene Roma im Kosovo besucht. "Das Hauptproblem für die abgeschobenen Roma stellt die Unterbringung und die Geltendmachung von Eigentumsrechten dar", schreibt sie in ihrem Bericht. Die Eigentumsverhältnisse seien oft unklar, drohende Obdachlosigkeit die Folge. Weitere Probleme seien "eine Arbeitslosenrate von 95 % unter den Angehörigen der Roma-Minderheit, fehlende Dokumente der Abgeschobenen, was dazu führt, dass sie ihr Eigentum nicht beanspruchen können und keinen Zugang zu den ohnehin schon sehr geringen sozialen Leistungen des Staates haben, die Isolierung der abgeschobenen Kinder in der Schule, da sie nur Deutsch sprechen und erst albanisch lernen müssen." Ernst berichtet von einem Gespräch mit der aus Deutschland abgeschobenen Familie Osman Osmanaj:


 Die Familie ist im August 2008 abgeschoben worden, nachdem sie elf Jahre in Böblingen in Deutschland gelebt hat. Wir sind schockiert als wir erfahren, dass der Vater 36 Jahre alt ist, denn er sieht mindestens 15 Jahre älter aus. Die Familie hat fünf Kinder, die kranke Mutter, die im Rollstuhl sitzt, wurde ebenfalls aus Deutschland abgeschoben. Osman wirkt regelrecht verzweifelt, sehr niedergeschlagen, er erzählt uns in einwandfreiem schwäbischem Dialekt, dass sie keinerlei finanzielle Unterstützung bekommen und buchstäblich, so drückte er sich aus, "von der Straße leben".

Das Haus besteht aus zwei Zimmern, im "Wohnzimmer" stehen keine Möbel. Der Vater hat in Deutschland bei Daimler gearbeitet und sagt, er sei nie arbeitslos gewesen. Sie wohnen nun in Roma-Mahala und müssen für das Haus Miete bezahlen, denn dieses Haus ist ursprünglich für eine andere Familie gebaut worden. Die Familie ist in dieser Kommune nicht registriert, denn sie verfügen nicht über die dafür notwendigen Dokumente. In ihre alte Heimatgemeinde können sie nicht zurückkehren, dort sei es zu unsicher für sie. Deshalb möchte die Familie auch nicht, dass wir ein Foto von ihnen machen. Sie scheinen Angst zu haben, dass sie jemand findet. Die Mutter sagte: "Keine Fotos machen, das ist zu gefährlich für uns."

Die Kinder gehen zur Schule, und langsam wird ihr albanisch besser. Osman erzählt uns, dass viele Abgeschobene gleich weitergezogen sind nach Serbien, dort sei die Lage stabiler und man könnte dort besser leben. Sie haben hier keine Kontakte zu anderen Roma, denn sie sind nicht aus dieser Gegend und die Roma-Gemeinschaft ist sehr in sich geschlossen.

Bastian Wrede vom niedersächsischen Flüchtlingsrat berichtet von rassistischen Übergriffen auf Roma im Kosovo, sogar Berichte von Angriffen mit Molotowcocktails gebe es. "Die Roma leben im Kosovo noch immer extrem ausgegrenzt", sagte er. Die Wohnverhältnisse seien unzumutbar. "Teilweise sind das Barackensiedlungen, teilweise sehr, sehr arme Wohnverhältnisse in Dörfern, mit acht oder zehn Leuten in ein, zwei Zimmern." Es sei zynisch zu sagen, dass die Roma eine Chance hätten, sich dort eine Existenz aufzubauen, so Wrede. Die Situation der im Kosovo lebenden Roma sei ohnehin bereits schlimm, durch die Abschiebungen dorthin würde sie sich aber noch verschärfen. Die von der Abschiebung bedrohten Roma hätten teilweise Angst um ihr Leben, würden sie tatsächlich in das Kosovo abgeschoben werden.

Mit Bezug auf die Verfolgung und Ermordung von Roma im Nationalsozialismus sagte Wrede, es sei die Frage, ob die Deutschen heute "wieder einfach wegsehen" wollten, wenn die Polizei nachts Wohnungen aufbreche und Menschen verschleppe.


(1) http://romarights.files.wordpress.com/2009/12/comhr-merkel.pdf
(2) http://www.proasyl.de/fileadmin/fm-dam/q_PUBLIKATIONEN/Kosovo_Bericht_2009.pdf

Telepolis Artikel-URL: http://www.heise.de/tp/r4/artikel/32/32128/1.html 




"Od Triglava do Vardara..." "Dal monte Triglav al fiume Vardar..."Svakog drugog utorka, od 14,00 do 14,30 sati, na Radio Città Aperta, i valu FM 88.9 za regiju Lazio, emisija: JUGOSLAVENSKI GLAS Emisija je u direktnom prijenosu. Moze se pratiti i preko Interneta: http://www.radiocittaperta.it/stream.htm Kratke intervencije na telefon +39-06-4393512. Pisite nam na jugocoord@..., ili fax +39-06-4828957. Trazimo zainteresirane za usvajanje djece na daljinu, t.j. djacke stipendije. Odazovite se.Ogni due martedì dalle ore 14,00 alle 14,30, su Radio Città Aperta, FM 88.9 per il Lazio: VOCE JUGOSLAVA La trasmissione si può seguire, come del resto anche le altre della Radio, via Internet: http://www.radiocittaperta.it/stream.htm La trasmissione è bilingue (a seconda del tempo disponibile e della necessità) ed in diretta. Brevi interventi telefonici allo 06-4393512. Scriveteci all'indirizzo email: jugocoord@..., tel/fax 06-4828957. Contattateci. Sostenete questa voce libera e indipendente acquistando video cassette, libri, bollettini a nostra disposizione. Cerchiamo anche interessati ad adozioni a distanza (borse di studio).

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Programma 23. II. 2010 Program 

Il vero "Punto" della situazione alla "Zastava" Kragujevac, ricomprata dalla Fiat italiana. Ne parliamo con Rajka Veljovic, del sindacato "Samostalni" (per cause tecniche, l'intervista telefonica con la compagna non era stata trasmessa durante la scorsa trasmissione) 

Prava "Tacka" situacije "Zastave" Kragujevac. Razgovaramo telefonski sa Rajkom Veljovic, iz sindikata "Samostalni".


(english / italiano)


Mobilitazione dei comunisti greci contro la Conferenza della Nato di Salonicco

di redazione (22/02/2010)


Il 19 febbraio, nella città greca di Salonicco si è svolta, per iniziativa della NATO, una Conferenza che ha riunito diplomatici e specialisti di diversi paesi, con il proposito di trarre un primo bilancio dei risultati dalla messa in pratica, nei paesi dell’Europa sud orientale, della nuova Concezione Strategica adottata dall’Alleanza Atlantica.

L’avvenimento ha suscitato la vibrata protesta del Partito Comunista di Grecia (KKE), che si è mobilitato per l’occasione, convocando una grande manifestazione (vedere le foto) che ha visto la partecipazione di moltissimi militanti, in particolare giovani. A dimostrazione che in Grecia il movimento pacifista e antimperialista continua a svilupparsi - grazie soprattutto alla tenace iniziativa dei comunisti che non hanno mai abbassato la guardia - con un vigore e un’incisività che non hanno riscontro in molti altri paesi europei. 

I manifestanti hanno “invaso” la sede in cui si stava svolgendo il forum della NATO, interrompendone i lavori e costringendo i delegati ad ascoltare le ragioni dell’opposizione alle politiche militariste e aggressive attuate dal blocco militare imperialista. Nel corso della spettacolare azione, mentre venivano ripetutamente scanditi slogan che chiedevano lo scioglimento dell’alleanza militare occidentale, decine di giovani hanno innalzato fotografie dei crimini commessi nel 1999 dalla NATO nel corso dell’aggressione contro la Jugoslavia.

Fonte e Galleria fotografica: 

http://inter.kke.gr/News/2010news/2010-02-nato-conference

http://picasaweb.google.com/cpg.kke/KKEProtestsNATOConferenceInGreece#


=== english ===

http://inter.kke.gr/News/2010news/2010-02-nato-conference

KKE protests NATO Conference in Greece

The Communist Party of Greece -KKE organized today (19-2-2010) a protest rally against a NATO conference on the New Strategic Concept which is held in Thessaloniki (is the 2nd biggest city of Greece. 

Hundreds of people (see the attached photos) “invaded” in the conference’s place and expressed the Greek people’s opposition to the NATO plans that turn against the interests of the peoples in all over the world.

Young people were carrying photos of NATO’s crimes in Yugoslavia (during the war in 1999)

“NATO murders peoples, disband it now! -KKE” was the slogan on the banner which was at the head of the march. –

Below you can find some details about the NATO’s conference:

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NATO International Conference on the New Strategic Concept 

19 February 2010,Thessaloniki, Greece 

A Conference, organised under the auspices of NATO's Public Diplomacy Division in Thessaloniki- Grand Hotel Palace, GREECE, aims to draw important conclusions for the ongoing process on NATO’s new Strategic Concept.

This conference shall present, discuss, analyze and draw conclusions on NATO policies namely those that are also of importance to the countries of South-Eastern Europe. Concluding outcomes and proposals shall be forwarded to NATO. here you can see a number of national and regional events are being organised by Allied member and Partner states to support the process of developing NATO's new Strategic Concept: http://www.nato.int/strategic-concept/strategic-concept-nat-reg-events.html 

International section of the CC of KKE




CESPI - Centro Studi Problemi Internazionali
Biblioteca Civica “Pietro L. Cadioli”
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia – onlus
Città di Sesto San Giovanni

3 marzo 2010 ore 21
SPAZIO CONTEMPORANEO “C. Talamucci”
Villa Visconti d'Aragona, Via Dante 6 – Sesto San Giovanni (MI)

Lingue e confini: la guerra infinita?

Giovanni Bianchi, presidente CESPI
Ljiljana Banjanin, ricercatrice di Lingua e Letteratura serbocroata
Valentina Sileo, esperta di linguaggi giovanili dell'area dei Balcani

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Sia durante il Regno di Jugoslavia sia durante la Repubblica Federale (SFRJ) la lingua comune dell'area serbo-croata (attuali Serbia, Croazia, Bosnia-Erzegovina e Montenegro) era indicata ufficialmente come serbocroato. La variante "centrale" adottata corrisponde alla parlata bosniaco-erzegovese, rispetto alla quale le altre varianti si possono considerare dialetti. Tale definizione era frutto di un lungo processo, segnato dalle storiche discussioni tra linguisti, letterati, intellettuali - basti pensare a figure come Dositej Obradović, Ljudevit Gaj, Vuk Karadzić - e dall'accordo di Vienna nel 1850. Il percorso non era stato troppo dissimile da quello seguito per la lingua italiana (si pensi al Manzoni ed alla scelta della variante toscana).

Ma se il serbo-croato sia una sola, o siano due, o più lingue, è rimasta questione fino ad oggi controversa. 
"La lingua può considerarsi come sistema o come standard. Nel primo caso, è ovvio per i linguisti, che il il bosniaco, il croato, il serbo e il montenegrino, sono parte di una stessa lingua, perchè sono identiche dal punto di vista linguistico, genetico e strutturale; per ogni persona di normale buon senso il fatto stesso che la intercomprensione sia completa, fa sì che la lingua sia la stessa. Tuttavia la lingua è anche standard, e questo, come si sa da molti anni, presuppone un accordo sociale sulle regole, le norme linguistiche per una determinata società: si tratta ovviamente di un'idea socio-politica della lingua, e infatti è noto a tutti che il passaggio dal considerare una parlata lingua o dialetto è un fatto principalmente politico" (Banjanin 2008).

In seguito alla frammentazione dello spazio politico jugoslavo, oltre alle lingue "serba" e "croata" si fa talvolta riferimento persino alle ipotetiche lingue "bosniaca" e "montenegrina". La tendenza, tutta politica, è quella di pervenire ad una artificiale separazione tra le varianti, forzando lo sviluppo di "neo-lingue". "L’ideale unitario dei popoli slavi del Sud, la Jugoslavia, poggia sul presupposto che la lingua dei serbi e dei croati sia una sola. Per conseguenza, il compito primario d’ogni nazionalismo separatista era, ed è, provare che si tratta di due lingue diversissime. (...) A guardare bene, più che di un processo di nation-building o rebuilding tramite la creazione del linguaggio, si trattò di una semplice eliminazione di un grande numero di sinonimi e dunque di un impoverimento del linguaggio" (Bogdanić 2003).

Talvolta, "se gli si chiede in quale lingua comunichino, con un po’ di imbarazzo, forse perché coscienti dell’assurdità della loro situazione, [serbi e croati] rispondono: našim jezikom (nella nostra lingua) senza specificare meglio qual è questa «nostra lingua» – la lingua della comprensione reciproca" (Bogdanić 2003). In Bosnia e in Montenegro, in questi anni è capitato che fosse pubblicamente avanzata la proposta, piuttosto surreale, di ri-denominare in questo modo ("lingua nostra") la lingua comune di tutte le comunità "etniche". 

"Sia la linguistica che la sociolinguistica dimostrano che il serbocroato oggi come prima è una lingua standardizzata di tipo policentrico. Tutti e tre [...] i criteri [...], - comprensione reciproca, compatibilità del sistema linguistico, la base dialettale comune (lo štokavo) della lingua standard – indicano che si tratta della stessa lingua policentrica" (Kordić 2006).

Tale questione politico-linguistica non può essere trascurata nemmeno al di fuori dei Balcani. Ad esempio, essa impone una presa di posizione nelle Università europee. Immediatamente dopo le prime secessioni (1991) alcune Università tedesche imposero la ri-denominazione dei corsi di serbocroato e la riformulazione dei programmi di insegnamento. In Italia pressioni politiche hanno mirato a sdoppiare tali corsi, ma senza altrettanto successo spec. a causa della carenza di fondi per eventuali moltiplicazioni delle cattedre. Le pressioni però permangono: ad esempio rispetto alla classificazione bibliotecaria (MIUR 2008).

"In molte università italiane e internazionali i cambiamentti nella lingua sono già stati codificati, però la separazione di questi due rami [serbo e croato] della Slavistica ci pone davanti a molti interrogativi: il primo tra tutti la validità scientifica delle nuove lingue e letterature, che forse continueranno a moltiplicarsi, e così fra breve assisteremo alla nascita anche del šumadinese, del belgradese-moravo, vojvodinese, erzegovese, ecc., ecc., ecc. (senza parlare delle lingue derivate dal kajkavo e dal čakavo [altre varianti dialettali] !)" (Banjanin 2008).

"Il problema a nostro avviso più importante per la lingua serbocroata, è il pericolo di perdita della indubbia ricchezza della lingua: l'impoverimento sarebbe dannoso dal punto di vista del livello culturale dei cittadini territori jugoslavi, sia dal punto di vista letterario e scientifico, sia dal punto di vista degli studenti e degli slavisti stranieri" (Banjanin 2008).
Parallelamente alla separazione linguistica, ragioni politiche hanno imposto una separazione dei programmi scolastici e un disconoscimento del comune patrimonio letterario e della sua storia. Il danno culturale è enorme, e destinato a durare per generazioni intere. 
Con questa iniziativa pubblica si vogliono illustrare tali problematiche, provando aprire un dibattito anche rispetto all'atteggiamento da tenere rispetto alla lingua e letteratura serbocroate nel panorama culturale italiano, da parte cioè delle nostre Università, delle case editrici, di slavisti e giornalisti, degli intellettuali interessati o coinvolti nelle cose balcaniche.

bibliografia e riferimenti:

BANJANIN Ljiljana: ALCUNE NOTE SULLA NECESSITA' DI MANTENERE LO STANDARD SERBOCROATO.
Documento per il Comitato Scientifico di CNJ-onlus (2008) - https://www.cnj.it/CULTURA/jezik.htm#standard08

BOGDANIĆ Luka: SERBO, CROATO O SERBO-CROATO? L’USO GEOPOLITICO DELLA LINGUA.

KORDIĆ Snježana, in: La situazione linguistica attuale nell’area a standard neostokavi (ex serbo-croato), a cura di Rosanna Morabito,  in “Studi Slavistica”, III, Firenze University Press, 2006, p. 325.

MIUR: Nota del 16 ottobre 2008, con la quale si gira senza commento ai bibliotecari degli Atenei una richiesta della Ambasciata della Repubblica di Croazia: